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L' ANALYSE L' ANALYSE FINANCIERE FINANCIERE POUR UN POUR UN DIAGNOSTIC DIAGNOSTIC FINANCIER FINANCIER

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  • L' ANALYSE FINANCIEREPOUR UN DIAGNOSTIC FINANCIER

  • *L' ANALYSE DOIT SE FAIRE :PAR DES COMPARAISONS ENTRE PLUSIEURS VALEURSde diffrentes socits du poids relatif d'une socit, dans son secteur d'activit conomique, par rapport aux autres entreprisesDANS LE TEMPS DANS L' ESPACE

  • *L' ANALYSE PEUT SE FAIRE :EN SUIVANT L' EVOLUTION DES VALEURS ABSOLUESEN SUIVANT L' EVOLUTION DES VALEURS RELATIVESCOMPARAISON ENTRE DEUX VALEURS. Il s'agit de l'analyse par les ratios (ventuellement %)COMPARAISON ENTRE DES VALEURS INDICIAIRES (choix d'une anne dont les valeurs ont pour base 100)

  • *EXEMPLE DE TABLEAU D' ANALYSE EN VALEUR RELATIVE%%%%%%%%Rsultat100100ProductionvendueProductionstockeProductionimmobiliseConsomm.M.P.Ch. Ext.Salaireset chargesFrais Fi.Autres Ch.%

  • *SUIVI DE L' ACTIVITE EN VALEUR INDICIAIRECHOISIR UNE ANNEE DE REFERENCE (anne de base) LES VALEURS PRENNENT LA VALEUR 100

    SUIVRE L' EVOLUTION DES POSTES QUE L' ON VEUT ETUDIER EN COMPARANT LEURS VALEURS A CELLES DE L' ANNEE DE REFERENCE

  • *TABLEAU INDICIAIRE

    Exemple200820092010Chiffre d'affaires H.T. en K 8461.4541.780Production8461.4751.795Matires consommes408682862Salaires et charges132237282

    Chiffre d'affaires H.T. (indices)100172210Production100174212Matires consommes100167211Salaires et charges100180214

  • L ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT

  • *PRESENTATION DU COMPTE DE RESULTAT POUR L' ANALYSEPLUSIEURS FORMES PEUVENT TRE ADOPTEES POUR L' ANALYSE :Avec des colonnes, distinguant les charges et les produits avec rfrence l'exercice prcdentEn liste, afin de calculer les S.I.G., faisant toujours apparatre les donnes de l'exercice prcdentEn tableau permettant de suivre l'volution sur plusieurs exercices, en valeurs absolues et relatives

  • *SUIVI DE L' ACTIVITEY-A-T-IL UN CHANGEMENT D' UNE ANNEE SUR L' AUTRE ?QUELLES EN SONT LES EXPLICATIONS ?LA TENDANCE EST-ELLE FAVORABLE OU DEFAVORABLE ?

  • *LE COMPTE DE RESULTATLES TROIS GRANDES PARTIES :

    LES PRODUITS ET CHARGES LIES A L' ACTIVITE COURANTE

    LES PRODUITS FINANCIERS ET CHARGES FINANCIERES

    LES PRODUITS EXCEPTIONNELS ET LES CHARGES EXCEPTIONNELLES

  • *RESULTATS PAR NATURE D' OPERATIONCHARGESPRODUITSProduitsd'exploitationCharges d'exploitationRsultatd ExploitationProduitsFinanciersChargesFinanciresRsultat FinancierProduitsExceptionnelsCharges ExceptionnellesRsultat Exception.

  • *ANALYSE DU CHIFFRE D' AFFAIRES VENTES DE MARCHANDISESEn France, l'export+ VENTES DE BIENSEn France, l'export+ VENTES DE SERVICESEn France, l'export

    = CHIFFRE D' AFFAIRES

  • *LA MARGE COMMERCIALE VENTES DE MARCHANDISES - COT D' ACHAT DES MARCHANDISES VENDUES

    - Frais occasionns par la vente = MARGE COMMERCIALE BRUTE = MARGE COMMERCIALE NETTE

  • *COT D' ACHAT DES MARCHANDISESSk initialdemarchandisesAchatsdemarchandisesVar. Sk.Sk finaldemarchandisesCotd'achatdesMarchandisesvendues

  • *RATIO DE MARGE COMMERCIALEMARGE COMMERCIALE x 100

    CHIFFRE D' AFFAIRES

  • *ANALYSE DE LA PRODUCTION CHIFFRE D' AFFAIRES

    + PRODUCTION STOCKEE

    + PRODUCTION IMMOBILISEE

    = PRODUCTION DE L' EXERCICE

  • *LA PRODUCTION DE L' EXERCICE Sk initialSk finalProductiondelex.Ventesdelex.Var. Sk.Productionimmobilise

  • *LA PRODUCTION PROPRE ET LA MARGE Productiondelex.Sous-traitancedefabricationProductionpropreCot desMatiresconsommesMarge surproductionpropre

  • *LA MARGE BRUTED'EXPLOITATIONVente demarchandises

    Cot desmarch.venduesMarge com.Productionpropre

    Cot desmatiresconsommesMarge surproductionpropreMarge com.Marge surproductionpropreMarge bruted'exploitation

  • *LES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRESSk initialAchats deM.P. Sk finalConsommationdeM.P.Var. Sk.Autresachatset chargesexternes

  • *LA VALEUR AJOUTEEINDICATEUR D' ACTIVITECOMME LE C.A. ET LA PRODUCTIONPERMET DES COMPARAISONS ENTRE LES ENTREPRISES D' UN MME SECTEUREST ETROITEMENT LIEE A LA MACRO ECONOMIE

  • *VALEUR AJOUTEE ET P.I.BEnsemble des V. A. des entreprises = PRODUCTION INTERIEURE BRUTE PRODUIT INTERIEUR BRUT.Somme des V.A. de tous les secteurs institutionnels.A NE PAS CONFONDRE AVEC P.N.B.Somme des V.A. de tous les agents conomiques rsidant dans une nation.

  • *Production Intrieure Brute,Produit Intrieur, National BrutV.A. desentreprisesTaxes s/importProduction Intrieure Brute Prod.Adm.Prod.Ins. Fi.SalairesGens maisonProduit Intrieur Brut Valeurs activits l'tranger par rs. Fran.Val. activits enFrance par trang..Produit National Brut

  • *CALCUL DELA VALEUR AJOUTEEProductiondelex.Consommationde M.P.,d'achats non Stocks (ex. nergie)et de servicesextrieurs

    Valeur AjouteEnsemble des consommationsintermdiaires de l'exercice(c.a.d., provenant des tiers)VALEUR AJOUTEE RICHESSE CREEE PARL' ENTREPRISEVERITABLE POIDS ECONOMIQUE

  • *LA VALEUR AJOUTEERICHESSE CREEE ET PARTAGEE PAR L' ENTREPRISE PERMETTANT DE REMUNERER :L' ETAT (Impts et taxes)LES SALARIES (Salaires et charges)LES PRTEURS (Charges financires)L' ENTREPRISE ELLE-MME (Amortissements, provisions, partie des rsultats conservs)LES CAPITALISTES (Dividendes)

  • *VALEUR AJOUTEECENTRALE DE BILANS Production globale - consommations intermdiaires= V.A. produite (P.C.G. 82) + Subventions d'exploitation reues en complment de prix de vente + Loyers de location-vente + Charges de personnel extrieur= Valeur Ajoute Centrale de Bilans(source : Banque de France Centrale de Bilans Mthodes d'analyse financire)

  • *RATIOS LIES A LA VALEUR AJOUTEEV. A. x 100 / Production= efficacit de l'activit conomiqueV. A. / Effectif moyen= efficacit du personnelV. A. / Immobilisations d'exploitation= efficacit du matriel

  • *RATIOS LIES ALA VALEUR AJOUTEE (suite)Masse salariale / V. A.ratio utilis pour le calcul de la participation des salaris aux fruits de l'expansion de l'entreprise [1/2(B 5% des C.P.)x S/V.A.](V.A. n V.A. n-1) x 100 / V.A. n-1Permet de mesurer l'volution, la croissance de la valeur ajoute d'une anne sur l'autre

  • *EXCEDENT BRUT D' EXPLOITATIONRESSOURCE FONDAMENTALE QUI MESURE LA PERFORMANCE ECONOMIQUE DE L' ENTREPRISEASSURE :La rmunration des capitaux mis la disposition de l'entreprisePrteurs (Frais Financiers)Actionnaires (Dividendes)Le maintien de l'outil de production (Amortissements)Le dveloppement de l'entreprise (Rsultats conservs)

  • *E.B.E.Excdent Brut d'ExploitationVALEURAJOUTEESubventionsd'exploitationImptset taxesCharges de personnelE.B.E.

  • *Rsultat Brut d'ExploitationCentrale de Bilans Valeur ajoute Centrale de Bilans + Autres produits et charges (extraits) - Impts, taxes et versement assimils - Charges de personnel= RESULTAT BRUT D' EXPLOITATION

  • *RATIOS LIES A L'E.B.E.E.B.E. x 100 / C.A. ou PRODUCTIONPerformance conomique de l'entrepriseE.B.E. x 100 / V.A.Part du rsultat d'exploitation dans la V.A.FRAIS FINANCIERS x 100 / E.B.E.Poids des prlvements financiers sur le rsultatNe devrait pas dpasser 30 % pour que l'entreprise puisse prserver son indpendance financire

  • *LE RESULTAT D' EXPLOITATIONRESULTAT FAISANT ABSTRACTION DES OPERATIONS FINANCIERES ET EXCEPTIONNELLESTIENT COMPTE DES DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS AINSI QUE DES PRODUITS ET CHARGES DE GESTION COURANTE

  • *LES PRODUITS DE GESTION COURANTERedevances reues ou recevoir pour concessions, brevets, licencesRevenus des immeubles non affects aux activits professionnellesJetons de prsence et rmunrations d'administrateurs, grantsQuote-parts de rsultat sur oprations faites en commun

  • *LES CHARGES DEGESTION COURANTERedevances payes ou payer pour concessions, brevets, licencesJetons de prsencePertes sur crances irrcouvrablesQuote-parts de rsultat sur oprations faites en commun (participation aux pertes)

  • *LE RESULTAT D' EXPLOITATIONE.B.E.Reprises s/ amortis.,provis. et transfertsde chargesAutres produits degestion couranteDotations auxAmortissementset Provisionslis l'exploitationAutres charges degestion couranteRsultatd'exploitation

  • *CALCUL DU RESULTAT COURANTRESULTAT D' EXPLOITATION+ RESULTAT FINANCIER= RESULTAT COURANT

  • *DU RESULTAT COURANT AU RESULTAT DE L' EXERCICERsultatcourantRsultatexceptionnelParticipation dessalarisImpts surles bnficesRsultat (net)de l'exercice

  • *ANALYSE PAR LES S.I.G.Soldes Intermdiaires de GestionC.A.Prod. stockeProd.immob.Conso.interm.V.A.

    E.B.E.RsultatcourantD. A. P.

    Rsultatd'expl.R. excepParticip.I.S.R. NetR. fin.Imp. &taxesCh. Pers.

  • *LA CAPACITE D' AUTOFINANCEMENTRESSOURCES PROPRES GENEREES PAR L' ENTREPRISE

    POTENTIEL LUI PERMETTANT DE FINANCER, tout au moins partiellement, SES BESOINS

  • *LA CAPACITE D' AUTOFINANCEMENTE.B.E.Autresproduits encaissablesAutreschargesdcaissablesC.A.F.Dotations auxamortissementsRsultatnetDotations auxprovisionsC.A.F.Reprisessuramortissementsetprovisions

  • *LA CAPACITE D' AUTOFINANCEMENT SERT : AU FINANCEMENTDu maintien ou du renouvellement de l'outil de productionDe la croissance A LA COUVERTURE DE RISQUES ET DE CHARGESProvisions A LA REMUNERATION DU CAPITALDistribution de dividendes

  • *L' AUTOFINANCEMENTCORRESPOND A CE QUE L' ENTREPRISE CONSERVE POUR ASSURER, tout au moins en partie, LE FINANCEMENT DE SES BESOINS

  • *CALCUL DEL' AUTOFINANCEMENTCAPACITE D' AUTOFINANCEMENT- DIVIDENDES

    = AUTOFINANCEMENT

  • *LES INDICATEURSIndicateurs d' ACTIVITEIndicateurs de RESULTATC.A.PRODUCTIONV.A.Marge CommercialeE.B.E.Rsultat d'Expl.Rsultat CourantRsultat netCapacit d'Autofi.Autofinancement

  • *ANALYSE PAR LES RATIOS

    DISTINGUER LES RATIOS :DE PRODUCTIVITEDE RENTABILITEDE GESTION

  • *LES RATIOS DE PRODUCTIVITESONT DE LA FORME :PRODUCTION / EMPLOILa production pouvant tre la production vendue (C.A.), la production totale en valeur ou en volumeL'emploi pouvant tre les effectifs (ou les salaires et charges), les moyens de production

  • *LES RATIOS DE RENTABILITESONT DE LA FORME :RESULTAT / ACTIVITE (1)Le rsultat pouvant tre : l'E.B.E., le rsultat d'exploitation, le rsultat courant etc.L'activit pouvant tre : La production vendue (C.A.), la production totale, la V.A.(1) La rentabilit se mesure galement par rapport d'autres lments que nous tudierons ultrieurement

  • *LES RATIOS DE GESTIONSONT NOMBREUX ET PEUVENT TRE DU TYPE :Consommation M.P. / ProductionMasse salariale / V.A.Frais financiers / C.A. Nous verrons ultrieurement d'autres ratios de gestion fondamentaux tels que : les dlais d'coulement des stocks, de rglement des clients et de paiement aux fournisseurs.

  • *TABLEAU D' ANALYSE DU COMPTE DE RESULTATCONCEVOIR UN TABLEAU PERMETTANT DE SUIVRE L' ACTIVITE EN VALEURS ABSOLUES ET RELATIVES SUR AU MOINS 3 ANSANALYSER LES EVOLUTIONS FAVORABLES ET DEFAVORABLES(Proposition d'un cadre d'analyse)

  • *APRES LE COMPTE DE RESULTAT NOUS ANALYSERONS LE BILANQUELS SONT LES POINTS IMPORTANTS QUE VOUS AVEZ MEMORISES POUR L' ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT ?

  • L' ANALYSE DU BILAN

  • *PRESENTATION DU BILAN POUR L' ANALYSEPLUSIEURS FORMES PEUVENT TRE ADOPTEES POUR L' ANALYSE :En colonnes, distinguant l' ACTIF (valeurs nettes) et le PASSIF avec rfrence l'exercice prcdentEn colonnes, avec l' ACTIF les valeurs brutes, au PASSIF les amortissements et provisions En liste, afin de faire ressortir les grands quilibres financiersEn tableau permettant de suivre l'volution sur plusieurs exercices, en valeurs absolues et relatives

  • *A L' ACTIF DU BILAN LES VALEURS NETTESActif netanne NAmortis.Prov.ActifVal. brutesActif netanne N-1Passifanne NPassifanne N-1Immeuble 1.200

    800

    400

    460

  • *A L' ACTIF DU BILANLES VALEURS BRUTESActifAnne NActif anne N-1Passifanne NPassifanne N-1Immeuble 1.200

    Immeuble 1.200

    Amortis. 800

    Amortis. 740

  • *QUESTIONS QUE L' ON SE POSE LORS DE L' ANALYSE L' entreprise s'enrichit-elle ?Quelle est la rentabilit de ses capitaux ?Bnficie-t-elle d'une scurit financire ?Ses investissements sont-ils bien financs ?Peut-elle financer sa croissance sans difficult ?

  • *ANALYSE APRES AFFECTATION DES RESULTATSCAPITAUXPROPRES

    CapitalEcarts deconversionRservesReport nouveauRsultatSubv. Inves.Prov. Rgl.CapitalEcarts deconversionRservesReport nouveauSubv. Inves.Prov. Rgl.CAPITAUXPROPRES

    Dettes LMTEt CT dontdividendes

  • *LA RENTABILITE DES CAPITAUX ELLE PEUT TRE MESUREE PAR LE RATIO :RESULTAT / CAPITAUX PROPRESIl importe, pour ce calcul, de retenir les Capitaux Propres de dbut d'exercice

  • *CLASSEMENT DES GRANDES MASSES DU BILANACTIFPASSIF

    Immobilisations

    StocksRalisableTrsorerieCapitaux propresAmortis. & Prov. DettesL.M.T.DettesC.T.DcouvertActifsimmobilissActifcirculantCapitauxpermanentsPassifcirculant

  • *LE BILAN FONCTIONNEL

    COMPARAISON DES RESSOURCES STABLES ET DES BIENS DURABLESCOMPARAISON DES RESSOURCES ET DES BESOINS CYCLIQUESANALYSE DES GRANDS EQUILIBRES FINANCIERS

  • *LES TROIS PRINCIPAUX NIVEAUX DE L' APPROCHE FONCTIONNELLELESNIVEAUXLES GRANDSEQUILIBRES123LA STRUCTURELE CYCLED' EXPLOITATIONLE CYCLE DETRESORERIEF.R.N.G.B.F.R.T.N.

  • *LE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBALDIFFERENCE ENTRE :LES RESSOURCES STABLES ET LES BIENS DURABLESMARGE DE SECURITE PERMETTANT DE FINANCER, tout au moins partiellement, LES BESOINS LIES AU CYCLE D' EXPLOITATION

  • *LES RESSOURCES STABLES

    LES FONDS PROPRES rmunrs en fonction des succs de l'entreprise ; fonds "risqus" par les "associs"LES AMORTISSEMENTS et les PROVISIONSLES COMPTES COURANTS D' ASSOCIES bloqus LES FONDS EMPRUNTES obligatoirement rmunrs et rembourssLong et Moyen Terme (L.M.T.) = dettes > 1 anCAPITAUX PERMANENTSCapitauxpropresAmortis. &Provisions

    C.C.A."bloqus"Dettes L.M.T..CapitauxPermanents=Ressourcesstables

  • *LES FONDS PROPRES

    CONSTITUES par LA SITUATION NETTE et LES QUASI-FONDS PROPRESFONDS PROPRESSITUATIONNETTECapital socialRservesReport nouveauQuasi-FondsPropres :Provisions Sub. d'investis.FONDS

    PROPRES

  • *LES EMPLOIS STABLES

    BIENS DURABLES UTILISES PAR L' ENTREPRISE.ILS CONSTITUENT POUR L' ESSENTIEL L' OUTIL DE TRAVAIL.ILS PEUVENT REPRESENTER EGALEMENT DES MOYENS STRATEGIQUES D' ACTION (Immo. Financires par ex.)IMMOBILISATIONSImmo. incorp.Recherche & dvel.BrevetsFonds de comm. Immo. corp.TerrainsConstructionsInstallationsMatriel, outillageImmo. financ.Participation,PrtsDpts & caution.Immobilisations

    Incorporelles

    Corporelles

    Financires

  • *LE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBALPOSITIFRESSOURCESSTABLESBIENSDURABLESF.R.N.G. +NEGATIFRESSOURCESSTABLESBIENSDURABLESF.R.N.G. -Si le F.R.N.G. est ngatif, une partie des biens durables doit tre finance par un B.F.R. lui mme ngatif (on parlera alors d'Excdent), ou par des crdits de trsorerie !

  • *FACTEURS DE VARIATION DU F.R.N.GF.R.N.G.Fonds propres Comptes courants "bloqus" Bnfices non distribus Nouvx. emprunts L.M.T.Immobilisations c.a.d. (dsinvestissements) Dot. aux amortissementsqui rduisent les Immos.F.R.N.G.Pertes de l'exercice Prlvements s/ C.C.A. Distribution de dividendesNouveaux Investissements

  • *COMMENT AMELIORER LE F.R.N.G. ?AUGMENTATION DES RESSOURCES STABLESCapital socialAutofinancementDettes L.M.T.DIMINUTION DES EMPLOIS STABLESDsinvestissementAccroissement du F.R.CapitauxPermanents=RessourcesstablesImmo.

    =EmploisstablesF.R.N.G.

  • *RATIOS DE STRUCTUREFINANCIERECOUVERTURE des IMMOBILISATIONSCapitaux Permanents / Immobilisations(li au F.R.N.G. ; devrait tre > 1)AUTONOMIE FINANCIEREFonds Propres / Capitaux Permanents(devrait tre > ou = 0,5)INDEPENDANCE FINANCIEREFonds Propres / Total des ressources(devrait tre > ou = 0,33)

  • *RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE (suite)SOLVABILITECapitaux Propres / DettesREMBOURS. DETTES A L.M.T.Dettes L.M.T. / Autofinancementdonne le nombre d'annes d'autofinancement pour rembourser les dettes L.M.T. COUVERTURE DU B.F.R.F.R.N.G. / B.F.R.

  • *LES BESOINS EN FONDS DE ROULEMENTDIFFERENCE ENTRE :ACTIF CIRCULANT (CYCLIQUE)PASSIF CIRCULANT (CYCLIQUE)

    EVOLUENT EN FONCTION :DU NIVEAU D' ACTIVITEDE LA SAISONNALITE DU CYCLE D' EXPLOITATION

  • *LES EMPLOIS CYCLIQUES

    SONT CONSTITUES DES ELEMENTS LIES A L' ACTIVITE ECONOMIQUE DE L' ENTREPRISEACTIF D' EXPLOITATION

    STOCKSM.P.Travx en coursP.F. & March.

    CrancesClientsAvances et Ac.Verss auxFournis.Autres DbiteursTVA dductibleCh. Const. d'av.

    ACTIFCIRCULANT

  • *

  • *LES RESSOURCES CYCLIQUES

    SONT COMPOSEES, COMME LES EMPLOIS CYCLIQUES, DES ELEMENTS LIES A L' ACTIVITE ECONOMIQUE PASSIF D' EXPLOITATION

    PASSIFCIRCULANT

    Fournisseursd'exploitationAv. et Ac. Reusdes ClientsAutres Dettesd'exploitationT.V.A. payerURSSAF etc.

  • *LES BESOINS EN FONDS DE ROULEMENTPOSITIFRESSOURCESCYCLIQUESEMPLOISCYCLIQUESB.F.R. +NEGATIFRESSOURCESCYCLIQUESEMPLOISCYCLIQUESB.F.R. - (E.F.E.)Si le calcul du B.F.R. est ngatif, (Ressources Cycliques > Besoins Cycliques) on parlera alors d'Excdent de Financement d'exploitation (E.F.E.)

  • *LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT GLOBAL (B.F.R.G.) POUR AFFINER L' ANALYSE IL EST POSSIBLE, ET MME PARFOIS SOUHAITABLE, DE DISSOCIER LES BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT D' EXPLOITATION ET LES BESOINS HORS EXPLOITATION.

  • *LE B.F.R.G.

    Actifcirculantd'exploitationPassifcirculantd'exploitationB.F.R.E.Passifhors cycled'exploitationActifhors cycled'exploitationB.F.R.H..E.Besoins en Fonds de Roulement d'ExploitationBesoins en Fonds de Roulement Hors cycle d'ExploitationBesoin en Fonds de Roulement Global=+

  • *COMMENT AMELIORERLE B.F.R.AUGMENTATION DES RESSOURCES CYCLIQUESDettes FournisseursAutres dettes cycliquesDIMINUTION DES EMPLOIS CYCLIQUESStocksCrances d'exploitationDiminution du B.F.R.Ressources

    cycliquesBesoins

    cycliquesB.F.R.

  • *LE CYCLE D' EXPLOITATION

    ACHATSSTOCKS M.P.PRODUCTIONSTOCKS P.F.CYCLEd' exploitationPLUS L' ACTIVITE CROT, PLUS LE CYCLE CROT ;PLUS LE CYCLE CROT, PLUS LES BESOINS CROISSENTVENTESTRESORERIE

  • *GESTION DES FLUX PHYSIQUES ET FINANCIERS le cycle d'exploitationAchatsVentesMagasinSk deM.P.30 joursCycle de Production

    60 joursMagasinSk deP.F.30 joursCYCLE D' EXPLOITATION = 120 jours

    Hypothses : Dlai rglement fournis. = 60 JDlai stockage M.P. = 30 JDlai de production = 60 JDlai de stockage P.F. = 30 JDlai rglement des clients = 60 J

    CYCLE FINANCIER = 120 joursDlai rglementFournis. = 60 JDcais.Encais.Dlai rglementClients = 60 J

  • *SITUATION EQUILIBREETRESORERIE ZEROImmos.250Stocks200Crances200RessourcesCycliques300CapitauxPermanents350B.F.R.100F.R.N.G100QUE SE PASSE-T-IL SI LE C.A. DOUBLEALORS QUE L' ENTREPRISE NECONSERVE AUCUN RESULTAT ?

  • *RAISON DE LA DISPARITION D' UNE ENTREPRISE

    CROISSANCE NONMATRISEEReprsentation schmatiqueImmos.250Stocks400Crances400RessourcesCycliques600CapitauxPermanents350F.R.N.G.100?B.F.R.200Comment financer ce besoin et par qui ?

  • *EVOLUTION DU B.F.R.EN CINQ POINTS 1/ CROISSANCE EN VOLUME C.A. + 20 % = B.F.R. + 20 %2/ INFLATION : si + 5 % ; B.F.R. + 5 %3/ POLITIQUE D' APPROVISIONNEMENTStockage important4/ POLITIQUE DE PRODUCTIONProduits aux cycles longs de fabrication5/ POLITIQUE DE COMMERCIALISATIONStockage important ; clientle de grande distribution

  • *LES RATIOS DE GESTION LIES AU CYCLE D' EXPLOITATIONTEMPS D' ECOULEMENT DES STOCKS(Sk M.P. x 360) / Consommation de M.P.(Sk Travx en cours x 360) / Cot de la production(Sk P.F. x 360) / Cot de la productionCREDIT CLIENTS(Clients + E. R. + E.E.N.E.) x 360 / Ventes TTCCREDIT FOURNISSEURS(Fournisseurs Exp. + E. P.) x 360 / Achats TTC

  • *LA TRESORERIE NETTE

    DIFFERENCE ENTRE :LES POSTES DE TRESORERIE A L'ACTIFLE DECOUVERT BANCAIRE AU PASSIF Est parfois, et mme trop souvent, la consquence d'une gestion non matrise LE F.R.N.G LE B.F.R.

  • *LA TRESORERIE NETTE

    POSITIVESoldes crditeursdes comptesde trsorerieSoldes dbiteursdes comptesde trsorerieT.N. -NEGATIVELa trsorerie nette positive doit tre place en vued'obtenir des produits financiers. La trsorerie nette ngative gnre des frais financiers. La T.N.est la rsultante des deux prcdents quilibres. Soldes crditeursdes comptesde trsorerieSoldes dbiteursdes comptesde trsorerieT.N. +

  • *T.N. POSITIVE

    Biens durablesRessourcesstablesF.R.N.G. +BesoinscycliquesRessourcescycliquesB.F.R. +T.N. +Actif detrsoreriePassif detrsorerie-=

  • *T.N. NEGATIVE

    Biens durablesRessourcesstablesF.R.N.G. -BesoinscycliquesRessourcescycliquesB.F.R. +T.N. -Actif detrsoreriePassif detrsorerie-=

  • *LA TRESORERIE NETTE

    Si F.R.N.G. > B.F.R. alorsT.N. POSITIVE

    Si F.R.N.G. < B.F.R. alorsT.N. NEGATIVE

  • *LIQUIDITE GENERALEActif < 1 an / Passif < 1 anCe ratio doit tre > 1LIQUIDITE REDUITE ou ratio de trsorerieCrances < 1 an + disponibilits / Passif < 1 anRATIO DE LIQUIDITE IMMEDIATEDisponibilits / Passif < 1 an

    RATIOS DE LIQUIDITE

  • *RENTABILITE DES CAPITAUX

    Rentabilit des Capitaux PropresRsultat NetC. P. dbut ex.Rentabilit d'exploitationx Rotation des C.P.R.N.C.A.C.A.C.P.XRentabilit d'exploitationx Productivit de M.E. x Levier d'endettementR.N.C.A.C.A.M.E.M.E.C.P.XX==

  • *TABLEAU D' ANALYSEDU BILANCONCEVOIR UN TABLEAU PERMETTANT DE SUIVRE L' EVOLUTION DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS SUR AU MOINS 3 ANSANALYSER LES EVOLUTIONS FAVORABLES ET DEFAVORABLES (Proposition d'un cadre d'analyse )

  • SYNTHESE DEL' ANALYSE FINANCIERELE TABLEAU DE FINANCEMENT

    LE RAPPORT DE SYNTHESE

  • *FINALITES DU TABLEAU DE FINANCEMENT LE TABLEAU DE FINANCEMENT EST UTILISE POUR :Approfondir l'analyse du passLa gestion prvisionnelle

  • *LE TABLEAU DE FINANCEMENTou le T.E.R. tableau dynamiqueAlors que le bilan est un lment statique, le T.E.R. est, comme le compte de rsultat, dynamique. Ce n'est pas une "photographie" un instant donn, mais un cumul d'emplois et de ressources au cours d'une priode.Pour mieux saisir les emplois et ressources de la priode, il convient de replacer les amortissements et provisions au Passif.

  • *LE T.E.R.

    DATEEmploisRessour.Situation desActifPassifSkRal. + D.C.P.

    I.B.L.M.T.C.T.DATEEmploisRessour.Situation desActifPassifSkR. D.C.P.I.B.L.M.T.C.T.Investis.Aug. C.P.Aug. Sk.Aug LMTAug. C.T.Aug. R.& Disp.PriodeCumulEmploisRessour.STATIQUESTATIQUEDYNAMIQUE

  • *EXEMPLE DE T.E.R.

    BILAN anne N-1 I.B. 100Sk. 120R. 70D. 90C.P. 80Am. 40LMT 60C.T. 200BILAN anne N I.B. 130Sk. 200R. 80D. 50C.P. 120Am. 60LMT 40C.T. 240Inv. 30C.P. 40D.A. 20Sk 80R.LMT 20C.T. 40Disp. 40R. 10= 380= 380= 460=460T.E.R.=140=140

  • *EMPLOIS RESSOURCES

    TOUTE AUGMENTATION D' UN POSTE D' ACTIF = UN EMPLOI DE PASSIF = UNE RESSOURCE

    TOUTE DIMINUTION D' UN POSTED' ACTIF = UNE RESSOURCEDE PASSIF = UN EMPLOI

  • *EVOLUTION DES GRANDS EQUILIBRESBILAN anne N-1 I.B. 100Sk. 120R. 70D. 90C.P. 80Am. 40LMT 60C.T. 200BILAN anne N I.B. 130Sk. 200R. 80D. 50C.P. 120Am. 60LMT 40C.T. 240Inv. 30C.P. 40D.A. 20Sk 80R.LMT 20C.T. 40Disp. 40R. 10= 380= 380= 460=460T.E.R.=140=140FRNG = 80BFR = - 10 (EFE)T.N. = 90FRNG = 10BFR = 50 T.N. = - 40FRNG = 90BFR = 40 T.N. = 50

  • *EVOLUTION DU F.R.N.G. Suivre l'volution du F.R.N.G. revient analyser le haut du T.E.R. afin d'expliquer :D' o viennent les ressources stablesConnatre leur origineQuels sont les emplois durablesComment emploie-t-on les ressources ?Et ce, au cours d'un exercice.

  • *EVOLUTION DES B.F.R. Suivre l'volution des B.F.R. revient analyser le bas du T.E.R. afin d'expliquer :Les volutions de l'actif cycliqueConnatre les postes qui croissent notamment en fonction de l'activitLeur financementComment ont-ils t financs ?Et ce, au cours d'un exercice.

  • *PRESENTATION DES RESULTATS DE VOTRE ANALYSE C' EST L' OBJET DE VOTRE RAPPORT DE SYNTHESE

  • *VOTRE RAPPORT D' ANALYSEDOIT COMPORTER :UNE INTRODUCTIONExplicitant votre dmarcheDES CHAPITRES COMPORTANT Les lments de votre analyse tays de quelques chiffres en valeurs absolues et relatives, de tableaux, graphiques etc.VOS CONCLUSIONSEn vous appuyant sur l'essentiel de votre analyseEN ANNEXELes documents chiffrs en appui de votre analyse

  • *ANALYSE SYNTHETIQUE DU GESTIONNAIRE EVOLUTION :de l'activit et de sa rentabilit d'activit.de la productivit, facteur concourant la rentabilit.de la rentabilit des capitaux propres. des grands quilibres financiers.

  • * L' ANALYSE DE L' ACTIVITEREGARD SUR : LA VALEUR AJOUTEEMesure la part de travail incorpore dans le C.A. ou la productionLA CAPACITE BENEFICIAIRE => E.B.E.Mesure les marges dgages avant frais financiers, dotations aux amortissements et provisionsLA CAPACITE D' AUTOFINANCEMENT => C.A.F.Mesure la part des fonds pouvant augmenter le F.R.N.G., bien entendu avant distribution de dividendes

  • *CLIGNOTANTS SUIVIS PAR LE BANQUIERIL SUIVRA L' EVOLUTION DES CHARGES FINANCIERES PAR LE RATIO : Frais Financiers / E.B.E.

    Si le % est > 30 % Zone de risqueSi le % est > 20 % et < 30 % NormalSi le % est < 20 % Aisance

  • *L' ANALYSE DU BILANREGARD SUR :LA SITUATION NETTEMesure l'enrichissement de l'entrepriseLE F.R.N.G.Mesure la part des capitaux permanents qui financent l'exploitationLE B.F.R.Mesure les variations dues l'exploitation

  • *L' ANALYSE SYNTHETIQUE A L' AIDE DU BILAN CONDENSEBILAN CONDENSEA l'actif apparaissent les moyens conomiques :Les immobilisationsLe B.F.R.Au Passif figurent :Les Capitaux PropresLes Dettes L.M.TRENTABILITE ECONOMIQUE =Rsultat / M.E.BILAN CONDENSE OU ECONOMIQUEImmos.B.F.R.Cap. PropresDettes L.M.T.M.E.

  • *DE L' ANALYSE FINANCIERE AU DIAGNOSTICPour mieux comprendre l'entreprise, il faut en faire l'analyse conomique interne.C'est l'objet du module suivant.

    *SOMMAIRE

    PrambuleP 2L' analyse du compte de rsultatP 7L' analyse du bilanP 52SynthseP 92Liste des ratios tudisP 109GlossaireP 110

    *L' ANALYSE DOIT SE FAIRE PAR COMPARAISONDisons-le immdiatement, pour faire l'analyse d'une socit, il convient d'obtenir les bilans et comptes de rsultat de plusieurs exercices. En effet, une valeur absolue ou relative ne donne, en soi, aucune information. Pour que nous puissions interprter un chiffre, nous devons pouvoir le comparer aux valeurs obtenues les annes prcdentes. Nous pourrons ainsi tudier les volutions. Aussi, recueillir les informations de trois exercices conscutifs est un minimum ; il nous semble prfrable d'obtenir cinq exercices. Toute analyse doit pouvoir se faire selon deux axes :1 dans le temps ; il s'agit, comme nous venons de le dire, de suivre les volutions d'anne en anne afin de connatre les facteurs favorables ou dfavorables et de dterminer les axes de progrs.2 dans l'espace ; il s'agit l de comparer, par exemple, les rsultats enregistrs selon les rgions, les pays, les continentsainsi que ceux obtenus pas les entreprises concurrentes.S'il est important de suivre l'volution des rsultats d'une entreprise, ce n'est pourtant pas suffisant. En effet, une bonne analyse doit permettre de "positionner" l'entreprise sur son march. Encore faut-il connatre les chiffres de ce dernier, savoir comment ils voluent.*LES OUTILS D' ANALYSEPour conduire une analyse financire, plusieurs mthodologies sont possibles, de mme plusieurs outils peuvent-tre utiliss.Puisque pour faire une analyse il faut faire des comparaisons, instinctivement nous comparerons les chiffres obtenus au cours du dernier exercice ceux de l'anne, mieux encore, des annes prcdentes. Il s'agit donc d'analyser des valeurs absolues. Toutefois, suivre ces valeurs qui peuvent tre trs importantes selon la taille des entreprises, n'est pas toujours chose aise. C'est pourquoi nous utiliserons les valeurs relatives.Une valeur relative est le rsultat de deux valeurs mises en relation l'une par "rapport" l'autre. Cette valeur est appele ratio. L'analyse par les ratios est frquemment conseille. Nous en tudierons plusieurs au cours de notre parcours sans pour autant consacrer un chapitre exclusivement ce type d'analyse. Nous prfrons vous proposer de dcouvrir les principaux ratios au fur et mesure de notre dcouverte de l'analyse du compte de rsultat et du bilan. Les ratios sont souvent des pourcentages, le quotient du rapport est tout simplement multipli par 100. Il s'agit donc d'une rgle de trois pardon, d'un produit en croix disons nous aujourd'hui. Il est aussi possible de suivre l'volution sous forme indiciaire. Prenons des exemples pour expliciter ces possibilits. *VALEUR RELATIVE : LES POURCENTAGESL'ensemble des chiffres d'un compte de rsultat peut tre transform en pourcentage.Dans le schma ci-dessus, le choix est fait d'analyser les composantes par rapport au total de la production.La production totale correspond la somme de la production vendue (chiffre d'affaires), de la production stocke (variation des stocks de produits en-cours et de produits finis), de la production immobilise (ce que l'entreprise a produit et conserv pour elle mme). Ce total est remplac par la valeur 100. Il est ainsi possible de calculer le poids relatif des trois composantes de la production par rapport ce total.Il est aussi facile de faire ce mme type de calcul pour examiner le poids de chacune des principales charges ncessaires pour pouvoir produire et vendre.Le rsultat, nous le savons est calcul par diffrence entre les produits et les charges. Mis en rapport avec le total des produits, nous pouvons dterminer le pourcentage de profit gnr par l'activit.Bien entendu, rappelons-le, ce qui importe c'est de se donner les moyens de suivre l'volution de ces pourcentages. Un pourcentage, comme une valeur absolue, n'a pas de sens en soi.*L' ACTIVITE EN VALEUR INDICIAIRENous connaissons et devons tous suivre un certain nombre d'indices. Le plus connu et suivi par l'ensemble des consommateurs est l'indice du cot de la vie. La comparaison de cet indice par rapport celui des salaires nous donnera une information sur le pouvoir d'achat. Il est clair que si l'indice du cot de la vie crot plus vite que celui des salaires, le pouvoir d'achat diminue Mieux vaut que ce soit l'inverse n'est-ce pas ? Reconnaissez que, pour suivre le pouvoir d'achat, il est plus facile de comparer les indices des salaires et du cot de la vie plutt que le montant de votre rmunration au cot d'achat des produits que vous consommez.Construire un indice consiste, tout d'abord, choisir une anne de rfrence appele anne de base. La valeur 100 est donne tous les chiffres observs de cette anne. L'anne suivante, on fait le rapport entre les nouveaux chiffres observs et ceux de l'anne prcdente, ce rsultat est multipli par 100.Les annes suivantes, on procdera de mme en rapportant les dernires valeurs observes sur celles de l'anne de base et l'on multipliera toujours par 100. On obtiendra ainsi une succession de chiffres, appels indices, qui facilitera le suivi de l'volution toujours par rapport l'anne de rfrence. *TABLEAU INDICIAIREDans le premier tableau ci-dessus, nous avons slectionn un certain nombre de valeurs des comptes de rsultat d'une entreprise.Certes, nous constatons que tous les chiffres progressent. Mais sont-ils satisfaisants ? Comment les interprter ? On ne peut affirmer que cette prsentation, l'tat brut, aide l'analyse. Retenons, pour anne de base, l'anne 1998. Donnons la valeur 100 tous les chiffres que nous avons slectionns. Puis, pour l'anne 1999 calculons le quotient des nouvelles valeurs par rapport celles de l'anne prcdente. Ainsi, concernant le chiffre d'affaires, nous avons 1.454/846 x 100 soit : 172 (arrondis) et faisons de mme pour la production, les matires consommes, les salaires. Nous obtenons respectivement 174, 167 et 180 (indices toujours arrondis). Recommenons pour l'anne 2000 toujours en rfrence l'anne 1998. Soit, pour le chiffre d' affaires : 1780/846 x 100 = 210. Et ainsi de suite.L' analyse devient plus aise. Le chiffre d'affaires a donc augment de 72 % de 98 99 puis, a plus que doubl en deux ans. Belle performance s'il en est ! La production enregistre deux points de plus que le C.A., l'entreprise a donc des valeurs d'en-cours ou de produits finis plus importantes. La consommation a augment sensiblement moins que la production en 99 (sept points de moins) mais rejoint l'indice en 2000. Il faut rechercher les explications Quant aux salaires, ils croissent plus vite que le chiffre d'affaires et que la production. Les salaris doivent tre satisfaits mais attention aux rsultats*L ' ANALYSE DU COMPTE DE RESULTATPrsentation du C.R. et suivi de l'activitP 8Analyse de C.A. et marge commercialeP 12Analyse de la production et marge bruteP 16Les consommations intermdiairesP 20La valeur ajouteP 21L'excdent brut d'exploitationP 29Du rsultat d'exploitation au R.N.P 33Synthse de l'analyse par les S.I.G.P 39C.A.F. et autofinancement P 40Les indicateursP 45Analyse par les ratiosP 46Tableau d'analyse du C.R.P 50*PRESENTATION DU COMPTE DE RESULTAT POUR L'ANALYSEPlusieurs prsentations peuvent tre adoptes pour analyser un compte de rsultat. La reprsentation classique est celle tudie au cours de notre formation aux bases de la gestion : "Grer, c'est simple". Nous prsentons face face les deux colonnes bien connues, celle des charges gauche et celle des produits droite. Bien entendu, les totaux de ces deux colonnes doivent tre identiques puisque le rsultat est situ dans la colonne o le total des valeurs est infrieur. Ainsi, en esprant que les produits soient suprieurs aux charges, le rsultat bnficiaire est situ sous les charges. Mais cela vous est familier. Il est souhaitable d'ajouter de part et d'autre une colonne afin de mettre en rfrence les chiffres de l'anne prcdente.Comme nous l'avons prcis en prambule, il est aussi possible de prsenter le compte de rsultat sous forme de tableau faisant ressortir des pourcentages ou des valeurs indiciaires.Nous prfrons la prsentation en liste qui permet de calculer et d'tudier, au fur et mesure, les Soldes Intermdiaires de Gestion (S.I.G.) que nous allons dcouvrir. L'analyse des soldes intermdiaires de gestion et de leur volution est une cl de lecture fondamentale pour comprendre l'activit de l'entreprise ainsi que son positionnement sur son march. *SUIVI DE L' ACTIVITE DE L' ENTREPRISEPour diagnostiquer une entreprise nous allons commencer par nous poser quelques questions simples, relatives son activit.L'une des questions fondamentales sera de savoir si l'activit est rentable ou pas ? En effet, quel est celui qui, durablement, engagerait des capitaux pour dvelopper un produit qui ne gnrerait que des pertes ? Il est aussi important de savoir si l'entreprise a toutes les chances de pouvoir se dvelopper sur son march, encore faut-il connatre ce dernier. L'entreprise se trouve-t-elle sur un march en pleine volution ? En stagnation ? En rcession ? Comment s'y prend-elle pour s'adapter ?Une entreprise est un organisme vivant. Elle ne reste pas fige. Elle est en continuel mouvement, elle volue, se transforme. Il est donc important de connatre les changements qui s'oprent d'une anne sur l'autre, non seulement de les constater mais aussi de pouvoir, dans la mesure du possible les expliquer. Selon son organisation, son attention porte aux hommes et l'implication de ceux-ci dans le processus de production et de distribution, son systme de management, ses relations avec ses partenaires, l'entreprise pourra gnrer plus ou moins de rsultats. Il n'empche que tout dpend de l'activit, c'est--dire de cette capacit concevoir, produire et vendre les produits et / ou les services qui doivent rpondre des besoins solvables.

    *LES TROIS GRANDES PARTIES DU COMPTE DE RESULTATSi vous avez suivi (et assimil) les bases de la gestion proposes dans la formation "Grer, c' est simple", vous avez retenu qu'il tait important de distinguer, dans le compte de rsultat, trois parties d'ingales valeurs savoir :1- Tout ce qui est lien direct avec la vocation conomique de l'entreprise, c'est--dire, ses produits et charges lis l'activit courante. Nous appelons l'activit courante celle qui rpond ce pourquoi l'entreprise a t conue. Ainsi, nous trouverons les valeurs de tout ce que l'entreprise produit mais aussi toutes les charges inhrentes son activit.2- Les produits et les charges lis aux aspects financiers. Pour qu'une entreprise puisse esprer des produits financiers, il lui faut avoir un surplus de disponibilits et savoir le placer. Ceci suppose gnralement de suivre la trsorerie. Le fruit des placements procure des intrts appels produits financiers. Toutes les entreprises ne peuvent prtendre aux produits financiers. Par contre, toutes ont des charges financires du fait des intrts des emprunts dont elles ne peuvent se passer.3- Les produits et les charges exceptionnels sont ceux qui n'ont pas de lien direct avec la vocation conomique de l'entreprise. Il peut s'agir, par exemple, du produit de la cession d'un lment d'actif et de la diminution de la valeur comptable dudit lment. D'o l'enregistrement de plus ou moins-values. *LES RESULTATS SELON LES OPERATIONSL'analyse de ces trois niveaux permet de mettre en exergue trois rsultats diffrents.Le premier rsultat, le plus important on s'en doute, est celui li la vocation de l'entreprise. Nous l'obtenons par diffrence entre les produits et les charges d'exploitation. S'il en est un qui doit tre bnficiaire, c'est bien celui l !Dans notre analyse, non seulement nous nous attacherons voir si l'entreprise est mme de gnrer du rsultat li sa vocation mais aussi en suivre sa progression d'anne en anne et de comparer la performance obtenue celle des principaux confrres.Au second niveau, par diffrence entre les produits (s'il en existe) et les charges financires, sera dgag le rsultat financier, gnralement dficitaire pour les raisons dj voques. Cela n'a rien de dramatique. Par contre nous nous attacherons suivre le poids des charges financires par rapport son chiffre d'affaires et un certain niveau de rsultat que nous allons dcouvrir dans quelques instants Concernant le poids des frais financiers par rapport au chiffre d'affaires, il ne faudrait pas que celui-ci excde 5 %Le troisime niveau est, comme son nom l'indique, exceptionnel. Il ne faudrait donc pas qu' une entreprise en tire l'essentiel des ses rsultats, ce serait alors dommageable pour sa prennit. *ANALYSE DU CHIFFRE D' AFFAIRESLe premier indicateur d'activit de toute entreprise est son chiffre d'affaires. Cet indicateur est suivi non seulement par les chefs d'entreprise mais aussi par tous ceux qui reoivent dlgation de pouvoir, notamment les responsables de centres de profit. Le chiffre d'affaires total peut dj donner lieu une analyse intressante. Il s'agit, pour certaines entreprises, de suivre la dcomposition de ce chiffre selon la nature des activits. Ainsi, on regardera tout d'abord le poids de l'activit de ngoce pour les socits qui enregistrent des ventes de marchandises. Rappelons en effet que le terme marchandises est rserv aux ventes de produits achets en l'tat, c'est--dire n'ayant subi aucune transformation. On calculera le poids de la production pour les entreprises du type industriel qui ont une vocation de transformation. Enfin, on s'intressera au poids des services. Il n'est pas courant de pratiquer, la fois, ces trois types d'activits. Il est plus frquent de rencontrer des entreprises qui en pratiquent deux. Il importe alors de savoir quelle est, de ces activits, celle qui prdomine et de voir, dans le temps, si le poids relatif reste sensiblement le mme ou, au contraire, s'il volue dans un sens ou dans l'autre. Enfin, comme nous le prcisions en prambule, il convient de toujours mener l'analyse dans l'espace en suivant, par exemple, la part des exportations sur le chiffre d'affaires total.*LA MARGE COMMERCIALETous les commerants connaissent la marge qu'ils dgagent sur les articles vendus. Pour les entreprises qui font du ngoce et toutes celles qui ont, mme subsidiairement, une activit de revente, il est souhaitable de connatre la marge commerciale. Cette marge est dtermine par diffrence entre le chiffre d'affaires des marchandises vendues et le cot d'achat de celles-ci. Pour connatre avec prcision le cot d'achat des marchandises, il conviendrait d'ajouter ce prix les frais accessoires sur achats. Nous tudierons les calculs de cots en son temps (se rfrer l' analyse conomique). Sans attendre cette tape, nous nous donnerons les moyens d'apprhender la marge commerciale, mme si nous ne pouvons connatre la structure des cots de l'entreprise Prcisons que certaines entreprises cherchent affiner la connaissance de leur marge commerciale. Elles distinguent deux niveaux. Le premier est appel "marge commerciale brute". Il correspond au calcul dfini prcdemment. Le second est appel "marge commerciale nette". Il est obtenu par diffrence entre la marge commerciale brute et les frais occasionns par la vente des marchandises. Gnralement, lorsqu'on parle de marge commerciale sans autre prcision, on se rfre la marge commerciale brute. *COT D' ACHAT DES MARCHANDISESVous analysez les documents fiscaux d'une entreprise qui a une double activit, savoir : pour partie une activit de ngoce et, pour partie, une activit industrielle. Vous souhaitez dterminer la marge commerciale des marchandises qu'elle achte et revend en l'tat. Malheureusement, les informations dont vous disposez ne vous permettent pas de dterminer les frais accessoires sur les achats des marchandises. Allez-vous renoncer ? Non, certes pas. Vous vous contenterez d'apprhender le cot des marchandises par le simple calcul des consommations.Rappelez-vous, les consommations, qu'il s'agisse de matires premires ou de marchandises, se calculent l'aide de la variation des stocks. Peut-tre nous faut-il revenir sur la notion de calcul de variation des stocks. Cette variation s'obtient par diffrence entre la valeur de stock constate en dbut d'exercice et celle de fin d'exercice. Le cot des marchandises est gal la somme algbrique des achats de marchandises et la variation de la valeur des stocks desdites marchandises. Rappelons que nous parlons bien de somme algbrique car la variation des stocks peut-tre soit positive, soit ngative. La variation est positive lorsque la valeur des stocks de dbut d'exercice est suprieure celle de fin d'exercice. Elle est ngative dans le cas contraire.*LE TAUX DE MARGELa marge commerciale est donc dtermine par diffrence entre le chiffre d'affaires obtenu par les ventes de marchandises et le cot des marchandises vendues.Le taux de marge dtermine l'importance du rsultat de l'activit de ngoce.Ce taux de marge est calcul trs simplement en faisant le rapport de la marge commerciale sur les ventes de marchandises HT. Ce rapport sera ensuite multipli par cent pour obtenir le rsultat en pourcentage.Normalement, dans un secteur d'activit conomique donn, ce taux doit tre sensiblement le mme. L'entreprise qui enregistrerait un taux sensiblement suprieur celui constat dans son secteur conomique serait donc considre comme tant particulirement performante. A l'inverse, une entreprise qui enregistrerait des contre-performances devrait se poser des questions sur son savoir faire et, terme, si la situation devait perdurer, sur sa prennit.Il faut bien entendu pondrer nos propos selon l'activit principale de l'entreprise. La situation est d'autant moins grave que l'activit de ngoce est secondaire par rapport l'activit industrielle. Nanmoins, il faudra se poser la question de l'intrt, pour l'entreprise, de poursuivre ce type d'activit.La marge commerciale, comme toutes les marges que nous tudierons, est un indicateur de rsultat. *PRODUCTION DE L' EXERCICEToute entreprise doit suivre et analyser la valeur de sa production. Cette notion est plus large que celle du chiffre d'affaires qui ne correspond qu' celle de production vendue. Il ne serait pas correct, par exemple de suivre l'volution de la consommation de matires premires par rapport au chiffre d'affaires. En effet, la consommation de matires premires est lie l'volution de toute la production.Pour calculer la production d'un exercice, il convient de sommer les trois natures de production connues, savoir : La production vendue, c'est--dire le chiffre d'affaires ralis La production stocke, c'est--dire la variation de stocks La production immobilise, c'est dire celle que l'entreprise a produite pour son propre compte.S'il est clair que cette notion de production de l'exercice est plus large que celle du chiffre d'affaires, il faut reconnatre que cette sommation n'est pas totalement satisfaisante. En effet, nous additionnons des valeurs qui ne sont pas tout fait comparables. Le chiffre d'affaires comprend la marge que l'entreprise ralise sur ses ventes alors que la production stocke et la production immobilise sont estimes leur cot de production. L'essentiel est d'en tre conscient.*PRODUCTION DE L' EXERCICELe calcul de la production de l'exercice ne semble pas compliqu. Il ne l'est effectivement pas la condition d'avoir bien compris le calcul de la variation des stocks au cours dudit exercice. Pour ceux qui ont suivi la formation aux bases de la gestion "Grer, c'est simple", cela ne devrait poser aucun problme. Ce qu'il importe de retenir, c'est l'objectif du calcul qui vise connatre, nous insistons, la production de l'exercice. La valeur des stocks d'en-cours et de produits finis constate en dbut d'exercice ne correspond en rien la production de l'exercice que l'on vient de clturer. Ces stocks viennent de l'anne prcdente, il convient donc de retrancher ces valeurs du montant des ventes. A l'inverse, les stocks d'en-cours et de produits finis constats en fin d'anne ont bien t produits au cours de cet exercice. Il convient donc d'ajouter ces valeurs celles des ventes. Ainsi pouvons-nous crire que la valeur de la production de l'exercice est gale l'quation :Ventes + (stocks en fin d'exercice stocks de dbut).Nous prenons soin de mettre entre parenthses la variation des stocks car le montant peut tre positif (stocks en fin d'exercice suprieurs ceux de dbut) ou ngatif dans le cas inverse.La production de l'exercice est donc bien gale la somme algbrique des ventes + la variation des stocks d'en-cours et de produits finis + la production immobilise.*LA PRODUCTION PROPRE DE L' ENTREPRISEET LA MARGE SUR PRODUCTION PROPRELa production de l'entreprise peut tre ralise en partie par ses propres forces vives, et en partie par d'autres entreprises sous-traitantes.Nous constatons que la sous-traitance est de plus en plus intgre dans la rflexion stratgique de grands groupes industriels. Or, le fait de sous-traiter de plus en plus peut faire illusion quant la vritable croissance conomique de l'entreprise qui donne des ordres. En ralit, la croissance conomique relle se trouve chez le sous-traitant. Pour suivre la production propre de l'entreprise il convient d'isoler, dans les charges externes, la part revenant cette sous-traitance et de la soustraire du total de la production. C'est ainsi que l'on peut suivre la part de la production contribuant assurer le propre dveloppement.Connaissant la production en propre, c'est--dire celle ralise par l'entreprise elle-mme, il est intressant de calculer la marge qu'elle dgage sur sa production. Pour ce faire, il suffit de soustraire cette valeur le cot des matires consommes. On ajoutera normalement, dans la mesure o on les connat, les frais accessoires enregistrs sur les achats consomms. Nous allons revenir sur cette notion importante de consommation.Auparavant intressons-nous une nouvelle notion de marge *LA MARGE BRUTE D' EXPLOITATIONCette notion de marge brute d'exploitation, dveloppe par la Centrale de Bilans de la Banque de France est intressante. Elle s'avre indispensable suivre par les entreprises qui cumulent une activit commerciale et une activit industrielle d'une part et qui sous-traite, d'autre part, une partie de leur production.La marge brute d'exploitation est tout simplement l'addition des deux marges calcules prcdemment, savoir la marge commerciale et la marge sur production propre. C'est ce que l'entreprise a su, grce son savoir-faire, gnrer comme surplus de ses ventes de marchandises, de biens, de services sur les cots de marchandises et de matires consommes.L encore, il nous semble important d'analyser le poids relatif de chacune des marges (marge commerciale et marge sur production propre) dans la masse de la marge brute d'exploitation.De mme que nous avons calcul le taux de la marge commerciale, nous devons calculer le taux de la marge sur production propre. Il s'agit du ratio :Marge sur production propre x 100 / production propre Plus ce taux est lev, plus l'entreprise est performante quant son savoir faire relatif au processus de production.

    *LES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES OU EXTERNESIl faut distinguer les consommations de matires premires d'une part, les consommations regroupes dans la masse des autres achats et charges externes (dont les achats de sous-traitance) d'autre part.Les consommations de matires premires comprennent les achats desdites matires auxquels il convient d'ajouter la variation des stocks que l'on peut qualifier "d'amont", c'est--dire l'ensemble des achats non transforms. Cette variation de stocks se dtermine par la diffrence entre les stocks de dbut et les stocks de fin de la priode ou de l'exercice. On peut dire que les stocks observs en dbut d'anne sont consomms dans l'exercice alors que les stocks constats en fin d'anne ne le sont pas. Il convient donc de les retrancher. Ainsi l'quation permettant de calculer les consommations peut s'crire :Achats de matires premires + (Stocks de dbut stocks de fin)L encore, insistons sur la somme algbrique d'o l'importance des parenthses car la variation des stocks peut tre positive ou ngative.L'ensemble des consommations externes appeles encore consommations intermdiaires correspond la somme des consommations de matires et des autres achats et charges externes.Nous arrivons ainsi une notion fondamentale, celle de la valeur ajoute.*LA VALEUR AJOUTEEIl est curieux de constater que, lorsque nous parlons de valeur ajoute, nos interlocuteurs pensent essentiellement la taxe sur la valeur ajoute ! Cette notion fondamentale en conomie n'est malheureusement pas suffisamment connue. Que recouvre-t-elle ? Comment se calcule-t-elle ? Comment peut-elle tre interprte ? Efforons-nous de la dcouvrir de faon simple.Disons tout d'abord que toute entreprise se doit de connatre sa valeur ajoute pour plusieurs raisons. En effet, la valeur ajoute est, tout comme le chiffre d'affaires ou la valeur de la production, un indicateur cl de l'activit.Nous savons que toute entreprise a pour but de crer des richesses. Pour cela elle achte des matires, des prestations, des services d'autres entreprises, donc acquiert des richesses produites par d'autres. A son tour, compte-tenu de son savoir-faire de conception, de transformation, de gestion, de production, de distribution etc., elle ajoute de la valeur celles achetes. Nous pouvons donc affirmer que la valeur ajoute reprsente la cration de richesse par entreprise. La valeur ajoute est aussi une grandeur permettant des comparaisons entre les entreprises d'un mme secteur et une rflexion stratgique sur le positionnement dans la "chane des valeurs". Enfin, nous ne pouvons passer sous silence le lien qu'il nous faut faire entre la "micro conomie", celle des entreprises et la "macro conomie", celle des nations.*LIEN ENTRE LA VALEUR AJOUTEE ET LA PRODUCTION INTERIEURE BRUTEVous avez entendu parler, mme si vous n'avez pas fait d'conomie, de la Production Intrieure Brute. Il s'agit d'un indicateur macro conomique suivi par toutes les nations qui permet d'tudier leurs richesses et donc de les comparer entre elles. Au fait savez-vous quelle est la place de la France dans le concert des Nations ? Mme si elle varie selon les annes, nous restons parmi les pays les plus riches de la plante. Pour mesurer cette cration de richesses, il suffit d'additionner les valeurs ajoutes des entreprises (on ajoute galement les taxes et droits sur les importations). Quand je vous dis qu'il y a un lien trs troit entre la micro et la macro conomie Sur les carts de richesses entre les nations, nous avons nous poser bien des questions. Les carts se creusent entre pays riches et pays pauvres. Est-ce acceptable ? Comment pouvons-nous condamner les personnes mourant de faim qui tentent leur chance en venant "ramasser les miettes" des pays dvelopps. Savons-nous que les grandes nations se sont engages, ds 1970, budgter 0,7 % de leur PNB l'aide publique au dveloppement. Seuls les pays scandinaves ont dpass l'objectif des 0,7 %. La France, dont le PIB ne cesse de crotre, n'a consacr en 2000 que 0,32 % de son PNB. Force est de constater que notre aide diminue alors que nos richesses s'accroissent. Quelles sont les perspectives terme ? *NE PAS CONFONDRE PRODUCTION INTERIEURE BRUTE, PRODUIT INTERIEUR BRUT ET PRODUIT NATIONAL BRUT.On ne peut ignorer que les pays dvelopps possdent une force de ngociation nettement suprieure celle des pays en voie de dveloppement. Nous pouvons ainsi nous enrichir en achetant des matires premires des cours de plus en plus bas alors que nous vendons de plus en plus cher nos prestations intellectuelles. Notre vision n'est qu' court terme. En effet, mme d'un point de vue strictement goste, nous aurions intrt mieux aider les pays en voie de dveloppement. Comment prtendre conqurir de nouveaux marchs, vendre nos produits et services des pays dont le pouvoir d'achat diminue ? Et dire que mme au sein des pays riches les carts se creusent entre les plus riches et les plus pauvres ! Est-ce concevable ?En ajoutant la Production Intrieure Brute la production des administrations, des institutions financires et les services des gens de maison, nous obtenons le Produit intrieur brut. Pour dterminer le Produit National Brut il convient d'ajouter, au produit intrieur brut, les valeurs des activits exerces l'tranger par des rsidents franais et, inversement, de dduire la valeur des activits exerces en France par des non-rsidents.

    *CALCUL DE LA VALEUR AJOUTEEAprs ce petit dtour sur la macro conomie et avoir fait le lien entre la richesse d'une nation et la somme des richesses cres par les entreprises, il convient de prciser comment on calcule cette valeur ajoute.Il existe deux mthodes qui donnent un mme rsultat. Il s'agit des mthodes de calcul reconnues et acceptes officiellement depuis bien des annes. Si l'on veut en effet pouvoir faire des comparaisons entre les valeurs ajoutes des entreprises d'un mme secteur d'activit conomique, mieux vaut faire les calculs de la mme faon, sinon les comparaisons n'ont aucun sens.Par contre, il faut reconnatre que les mthodes proposes peuvent tre critiquables eu gard l'analyse stricte des entreprises. C'est pourquoi la Centrale de Bilans de la Banque de France propose un retraitement de certaines donnes afin d'avoir une lecture plus conforme ce que vivent les entreprises. Nous dvelopperons donc galement cette mthode qui correspond bien notre faon de conduire une analyse. Pour le moment, intressons-nous aux mthodes officielles dont la premire consiste soustraire de la valeur de la production d'une entreprise toutes les charges de biens et services qu'elle a consomms pour raliser cette production. On parlera alors de mthode soustractive. *LA VALEUR AJOUTEE, RICHESSE CREEE ET PARTAGEECette mthode est simple. Elle correspond bien la dfinition que nous donnions sur la succession de richesses cres. Mais quoi servent ces richesses cres. Et bien se les partager tout simplementen rmunrant l'Etat, les salaris (en incluant les charges sociales), les prteurs de capitaux qui l'on verse des intrts ainsi que les apporteurs de capitaux qui l'on verse des dividendes. Enfin, il ne faut pas oublier l'entreprise elle-mme qui doit renouveler ses investissements (grce aux dotations aux amortissements), faire face son dveloppement (grce aux rsultats bnficiaires non distribus). En ajoutant ce qui est comptabilis pour "rmunrer" ces diffrents "partenaires" nous obtenons la seconde mthode de calcul dite additive. Certains banquiers ainsi que quelques systmes experts considrent les impts et taxes comme des charges externes Evidemment, nous n'obtenons pas le mme rsultat ! L'conomiste d'entreprise est tout de mme conduit se poser un certain nombre de questions. Supposons que votre entreprise ait de plus en plus recours une main d'uvre intrimaire. Ces charges sont normalement considres comme tant externes l'entreprise. Pourtant, du point de vue strictement conomique, cette main d'uvre devrait tre enregistre comme des charges de personnel, donc internes Cette main d'uvre contribue bien la cration de richesse par l'entreprise. Il convient alors d'oprer un retraitement en rintgrant, tout au moins en partie, ces charges. Si vous ne le faites pas, vous risquez de fausser votre analyse. Pour calculer la production par personne, intgrez-vous ou non les effectifs des intrimaires ?*CALCUL DE LA VALEUR AJOUTEE PAR LA CENTRALE DE BILANSD'autres questions peuvent-tre poses par le gestionnaire.Sont galement classes en charges externes par la comptabilit les redevances de crdit-bail. Or, nous avons vu que la valeur ajoute rmunre les prteurs de capitaux. Ne s'agit-il pas l d'une faon particulire de prter des capitaux ? Non sur le plan strictement juridique, mais nous nous plaons l sur le plan conomique. Si donc nous acceptons que le crdit bail est un mode de financement, il est normal de le rintgrer, tout au moins partiellement, dans la valeur ajoute afin de pouvoir comparer des lments comparables.Enfin, les subventions d'exploitation accordes pour compenser un prix de vente insuffisant ne devraient-elles pas tre prises en compte ? La centrale des bilans recommande un retraitement pour dterminer une valeur ajoute plus en adquation avec l'conomique d'entreprise. C'est ainsi que nous arrivons une troisime mthode consistant additionner la valeur ajoute, obtenue selon la mthode prconise dans le Plan comptable gnral de 1982, les subventions d'exploitation reues en complment de prix de vente, les loyers de location-financement (*) et les charges de personnel extrieur (*), ainsi obtient-on la valeur ajoute centrale de bilans. (*) retraitements visant neutraliser la prise en compte de ces charges parmi les consommations.

    *RATIOS LIES A LA VALEUR AJOUTEENombreux sont les ratios lis la valeur ajoute. Retenons les principaux.Le premier qui vient l'esprit est celui qui nous permet de mesurer, en pourcentage, le poids de cette valeur ajoute, vritable richesse cre par l'entreprise, par rapport l'ensemble de la production. Il permet de mesurer son efficacit. Ce taux diffre sensiblement d'une entreprise l'autre. Il tient compte en effet de l'organisation de la production, des structures, de la plus ou moins grande utilisation de main d'uvre, du recours ou pas la sous-traitance et aussi de sa possibilit d'augmenter ou pas ses prix.Cette richesse cre par l'entreprise provient du travail des hommes, aussi est-il intressant de mesurer la part apporte par chaque homme. Il s'agira on s'en doute d'une valeur moyenne. Ainsi aurons-nous une ide sur l'efficacit du personnel en faisant le rapport : V.A. / Effectif moyen. L'entreprise industrielle, fortement quipe en machines, s'efforcera d'tudier l'efficacit de son matriel. Il conviendra alors de suivre l'volution du ratio : V.A. / Immobilisations d'exploitation. Nous remarquerons que la V.A./ Effectif moyen dpend du produit de deux ratios, savoir : (V.A./Immo. d'expl.) x (Immo. d'expl. / effectif moyen).

    *RATIOS LIES A LA VALEUR AJOUTEE (suite)Le mode de calcul pour dterminer la participation des salaris aux fruits de l'expansion de l'entreprise n'est pas des plus simples, il faut le reconnatre. Ce qui nous intresse ici n'est pas le mode de calcul en soi, mais de prendre conscience que les initiateurs ont bien pris en compte une notion fondamentale qui est celle de la part de la valeur ajoute revenant aux salaris. En effet, le mode de calcul est le suivant :50 % (B 5 % des C.P.) x Salaires / V.A.Autrement dit, il s'agit de calculer 50 % des bnfices aprs avoir prlev 5 % (ce qui correspond au prlvement de la rserve lgale) et de multiplier ce rapport celui de la part des salaires sur la Valeur ajoute.Nous vous disions bien que la valeur ajoute est une valeur fondamentale. Il faut donc absolument la suivre tant pour des raisons macro-conomiques que pour des raisons plus personnelles !Et puisqu'il convient de la suivre, il faut donc analyser son volution d'anne en anne, aussi nous vous proposons de calculer le taux de variation d'une anne sur l'autre en faisant tout simplement le rapport :(Valeur ajoute n Valeur ajoute n-1) x 100 / Valeur ajoute n-1

    *L' EXCEDENT BRUT D' EXPLOITATION (E.B.E.)L'excdent brut d'exploitation est un indicateur de rsultat. Si nous exceptons la marge commerciale, nous pouvons dire que ce devrait tre le premier indicateur de rsultat calcul par toutes les entreprises. L'E.B.E. est trs important dans la mesure o il permet de connatre et de comparer les performances conomiques des entreprises sans tenir compte des stratgies de financement ni des rgles fiscales lies notamment aux techniques (et taux) pour le calcul des dotations aux amortissements.L'excdent brut d'exploitation permet de rmunrer les capitaux mis la disposition de l'entreprise, qu'il s'agisse des capitaux propres rmunrs par la distribution de dividendes ou des capitaux emprunts par le versement des intrts, d'assurer (en thorie) le renouvellement des biens par le jeu des dotations aux amortissements et le dveloppement de l'entreprise grce la partie des rsultats bnficiaires conservs et qui servira financer (au moins partiellement) les investissements et faire face aux besoins lis l'exploitation.Compte tenu de ce que nous venons de dire, vous tes en mesure de dterminer la faon dont on calcule l'excdent brut d'exploitation. Non ? Allons, un petit effort. Rappelez-vous comment nous avons calcul la valeur ajoute et ce qu'elle permettait de "rmunrer". Et bien, partant de celle-ci, que convient-il de faire pour dterminer l'E.B.E. ? Vous y tes *DETERMINATION DE L' EXCEDENT BRUT D' EXPLOITATIONPartant de la valeur ajoute, il convient d'additionner, pour les entreprises qui en bnficient, les subventions d'exploitation et de retrancher les impts et taxes ainsi que les charges de personnel (salaires et charges affrentes).Comme vous pouvez le constater, rien de compliquIl s'agit toujours de progresser dans une succession de soldes en ajoutant ventuellement certains produits et en retranchant certaines chargesTrs exceptionnellement ce rsultat peut tre ngatif ; on parlera alors d'insuffisance brute d'exploitation. Vous vous doutez bien qu'une telle situation ne devrait pas se prolonger au risque de mettre en pril la prennit de l'entreprise puisque ce niveau de rsultat ne prend pas en compte toutes les charges Avant de poursuivre sur les charges qu'il reste dduire, rappelons que certains banquiers et systmes experts considrent les impts et taxes comme charges externes. Le rsultat obtenu de leur valeur ajoute diffre mais pas celui de l'E.B.E Il n'en est pas de mme de la Centrale de Bilans qui propose un retraitement la fois de certains produits et de certaines charges. Elle recommande, pour le calcul de la V.A., d'ajouter la valeur ajoute produite telle que calcule d'aprs le P.C.G. 82, les subventions d'exploitation reues en complment de prix de vente, les loyers de location-financement et les charges de personnel extrieur. Dans ce cas on ne calcule plus l'E.B.E. mais le R.B.E. *RESULTAT BRUT D' EXPLOITATION Puisque nous avons pris le parti de vanter les mrites du calcul de la valeur ajoute selon la Centrale de Bilans, nous devons vous informer que cette dernire ne calcule pas l'excdent brut d'exploitation. Elle propose de calculer le rsultat brut d'exploitation selon le mode prsent ci-dessus. Apportons quelques prcisions : "Les lments extraits des "autres produits" et des "autres charges" sont constitus par : les subventions d'exploitation reues, hormis les indemnits compensatrices pour insuffisance du prix de vente qui sont prises en compte pour le calcul de la V.A. ; les redevances reues ou verses, qui sont des produits et des charges lis la proprit industrielle dont les lments incorporels font partie du capital d'exploitation ; les pertes sur crances irrcouvrables qui prsentent un caractre habituel, eu gard, notamment, la nature de l'activit, au volume des affaires traites; les revenus des immeubles non affects aux activits professionnelles sont pris en compte pour obtenir un rsultat homogne par rapport au capital d'exploitation qui incorpore ces lments de l'actif immobilis.Les lments extraits des produits et des charges financiers sont constitus par : les escomptes de rglement obtenus ou accords ainsi que les revenus sur crances commerciales et les intrts sur dettes commerciales, qui sont directement lis aux relations commerciales engages par l'entreprise, bien que ces comptes soient classs par le PCG 82 parmi les produits et charges financiers.Les charges de personnel comprennent : les salaires et charges sociales, les charges de personnel extrieur, la variation de la provision constitue pour charges sociales et fiscales sur congs payer." Source : Banque de France Centrale de Bilans Mthode d'analyse financire.*RATIOS LIES A L' E.B.E.Poursuivons par l'analyse des ratios lie cet indicateur de rsultat que toute entreprise doit calculer.Bien videmment nous cherchons connatre le niveau et suivre l'volution de la performance commerciale et / ou industrielle de l'entreprise. Pour ce faire, il suffit de rapprocher l'E.B.E. du chiffre d'affaires ou de la production. Ces ratios seront calculs en pourcentage. Ils seront gnralement classs sous la rubrique de la performance conomique de l'entreprise.Nous avons beaucoup insist sur l'importance que revt la valeur ajoute.Il n'est donc pas anormal que nous regardions et suivions d'anne en anne l'volution du poids de l'E.B.E. par rapport la V.A. Rappelons que la valeur ajoute est un indicateur d'activit. L'excdent brut d'exploitation, hormis la marge commerciale, est le premier niveau de rsultat gnr grce l'activit. Le ratio que nous proposons est une faon de suivre la rentabilit de l'entreprise.Enfin, nous vous avons sensibilis sur le fait qu'il importe de suivre le poids des frais financiers par rapport son activit (chiffre d'affaires) et un certain niveau de rsultat dont nous ne pouvions alors vous parler. Nous y sommes ; il s'agissait de l'E.B.E. Sachons que le rapport des frais financiers sur l'E.B.E. est un ratio trs pris par les banquiers. Ce ratio ne devrait pas dpasser 30 %. Voil donc un excellent clignotant. *LE RESULTAT D' EXPLOITATIONNous voici un niveau de rsultat plus familier. En effet, rappelez-vous, nous en avons dj parl en insistant sur la ncessit d'tudier le compte de rsultat selon ses trois niveaux : celui li aux oprations d'exploitation, celui li aux oprations financires et, enfin, le niveau des oprations exceptionnelles. Nous avons prsent le rsultat d'exploitation comme tant simplement la diffrence entre les produits et les charges lis aux oprations d'exploitation.Ce rsultat fait toujours abstraction de la stratgie financire des dirigeants puisqu'il ne tient pas compte de la rmunration des apporteurs de capitaux qu'ils soient actionnaires (dividendes) ou prteurs (intrts des emprunts). Pour son calcul, il convient de tenir compte des produits et des charges de gestion courante que nous avions laisss de ct si vous me permettez cette expression jusqu' prsent. Nous allons revenir sur ces produits et ces charges de gestion courante afin de savoir exactement ce qu'ils recouvrent.Il faut dduire les dotations aux amortissements et aux provisions lies aux charges d'exploitation. Enfin, il convient d'ajouter les reprises sur amortissements et provisions.Mais revenons sur les produits, puis sur les charges de gestion courante.*LES PRODUITS DE GESTION COURANTERedevances pour concessions, brevets, licences, procds, droits et valeurs similaires.L'entreprise, propritaire de brevets ou de licences, peut percevoir des revenus des entreprises qui les exploitent. On pourrait assimiler ces droits un loyer Par ailleurs, c'est dans ces comptes que se trouvent les droits d'auteur ou de reproduction.Revenus des immeubles non affects aux activits professionnelles. En l'occurrence, il s'agit bien de loyers perus par des locataires. Bien entendu, il ne s'agit pas l, de la vocation conomique de l'entreprise.Jetons de prsence et rmunrations d'administrateurs, grantsPour que l'entreprise puisse percevoir des jetons de prsence il faut qu'elle soit administrateur d'une autre entreprise.Quote-parts de rsultat sur oprations faites en communGnralement il s'agit de la part de bnfice revenant l'entreprise pour des oprations faites avec d'autres entreprises (comptabilit des associs non-grants).*LES CHARGES DE GESTION COURANTERedevances pour concessions, brevets, licences, procds, droits et valeurs similaires.Ce compte fonctionne l'inverse de celui correspondant au niveau des charges. Nous pourrions, l encore, comparer ces charges des loyers payer du fait de l'utilisation des brevets, licences Les droits d'auteurs verss ou verser par un diteur par exemple entrent dans ces comptes.Jetons de prsenceIl s'agit de la rmunration verse aux administrateurs par l'entreprise. Bien entendu, seuls les prsents devraient les percevoir !Pertes sur crances irrcouvrablesLorsque l'entreprise a la certitude (elle doit pouvoir en apporter les preuves) de ne pouvoir rcuprer ses crances, qu'il s'agisse de celles du prsent exercice ou d'exercices antrieurs, elle les dbite dans ce compte et crdite les crances clients correspondantes.Quote-part de rsultat sur oprations faites en communGnralement il s'agit de l'enregistrement de la part des pertes auxquelles l'entreprise participe pour des oprations faites avec d'autres entreprises (comptabilit des associs non grants).*RESULTAT D' EXPLOITATIONPour le calcul du rsultat d'exploitation, plutt que de faire la diffrence entre le total des produits et le total des charges lies l'exploitation, il est plus simple, lorsque l'on calcule les soldes intermdiaires de gestion, de poursuivre la dmarche en partant du prcdent solde, savoir l'E.B.E.A l'excdent brut d'exploitation on ajoute les reprises sur amortissements et les reprises sur provisions lies l'exploitation. Il peut s'agir, par exemple d'amortissements trop importants sur des immobilisations incorporelles ou corporelles, des reprises sur provisions pour risques et charges d'exploitation qui n'ont plus d'objet ou qui taient sur-estimes. Il peut s'agir aussi de reprises sur provisions pour dprciation des stocks ou crances clientsOn ajoute galement les produits de gestion courante et on dduit les charges de gestion courante, ces comptes que l'on vient d'tudier.Il reste enfin soustraire les dotations aux amortissements et les dotations aux provisions en tant que charges d'exploitation.Ce rsultat est souvent retenu pour des ratios de rentabilit d'activit. Il s'agira par exemple de rapporter le rsultat d'exploitation au chiffre d'affaires ou la production de l'exercice. Ce ratio, en pourcentage, sera suivi en terme d'volution et compar ceux obtenus pas les entreprises du mme secteur d'activit conomique. *LE RESULTAT COURANTNous sommes toujours sur un terrain connu, tout au moins pour ceux qui ont suivi les bases de la gestion "Grer, c'est simple". Pour calculer le rsultat courant, il suffit d'ajouter au rsultat d'exploitation le rsultat financier, c'est--dire la diffrence entre les produits et les charges financires. Le rsultat financier n'a pas grand sens selon nous. En effet, rappelons que toutes les entreprises n'ont pas forcment de produits financiers alors que toutes ont des charges financires. En tout tat de cause, ces dernires sont pratiquement toujours suprieures aux produits de cette nature. En consquence ce rsultat est toujours ngatif. L'essentiel est de suivre, comme nous l'avons dj dit, le poids des charges financires par rapport au chiffre d'affaires et par rapport l'excdent brut d'exploitation. Le premier ratio ne doit pas dpasser environ 5 %, le second ne doit excder 30 %. Ce sont l des clignotants importants auxquels seront sensibles les banquiers. Mieux vaut le savoir ! Le rsultat courant tient compte, contrairement aux prcdents rsultats (E.B.E. et rsultat d'exploitation) de la stratgie financire de l'entreprise, c'est--dire de l'importance des capitaux emprunts par rapport aux capitaux propres pour financer ses investissements ainsi que ses besoins lis son exploitation. Le rsultat courant est souvent qualifi "d'avant impts", en abrg : R.C.A.I. Il nous semble que ce qualificatif ne s'impose pas d'autant que nous n'en sommes pas encore au calcul des impts sur les bnfices !*DU RESULTAT COURANT AU RESULTAT NETAu rsultat courant, il faut ajouter le rsultat exceptionnel calcul par diffrence entre les produits et les charges exceptionnels. Bien entendu ce rsultat peut tre positif ou ngatif. Dans notre schma vous aurez compris que, restant rsolument optimistes, notre rsultat exceptionnel est bnficiaire. Dans les produits exceptionnels, un poste important peut tre constitu par les produits de la vente de biens d'lments d'actif. Dans les charges nous trouverons notamment la valeur comptable desdits lments vendus. Les plus ou moins-values sur cessions d'lments se calculent donc par diffrence entre le produits des ventes et la valeur nette comptable. Elle n'est pas donne directementIntervient ensuite le calcul de la participation des salaris aux fruits de l'expansion de l'entreprise. Pour qu'il puisse y avoir participation, il est vident que l'entreprise doit gnrer des bnfices. Cette condition sine qua non n'est pas la seule pour que les salaris puissent en bnficier. Ils doivent en outre tre salaris d'une entreprise d'au moins 50 salaris et ne pas travailler dans le secteur associatif.Enfin, il reste calculer les impts sur les bnfices en tenant compte de la rintgration des charges non admises fiscalement mais aussi de la possibilit de diminuer, des rsultats bnficiaires, les pertes de moins de cinq ans.Et bien, nous voici au rsultat final de l'exercice souvent appel rsultat net.*ANALYSE PAR LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTIONProgressivement et successivement nous avons abord l'ensemble des soldes intermdiaires de gestion. L'analyse de ces fameux S.I.G. est un excellent moyen pour diagnostiquer l'activit d'une entreprise et ses capacits gnrer du rsultat. Bien entendu, ces S.I.G. doivent tre analyss en terme d'volution et compars ceux des entreprises du mme secteur d'activit conomique.Sur le schma ci-dessus nous n'avons pas eu la place de les reporter tous, faisons donc la rcapitulation :Ventes de marchandises Cot d'achat des marchandises vendues = Marge commerciale Production vendue + Production stocke + Production immobilise = Production de l'exercice Marge commerciale + Production de l'exercice Consommations intermdiaires = V.A. Valeur ajoute + Subventions d'exploitation Impts et taxes Ch. de personnel = E.B.E. E.B.E. + autres prod. de gestion courante + reprises sur amortis. et prov. + transfert de charges - autres charges de gestion courante dotations aux amortis. et prov. = Rsultat d'exploitation Rsultat d'exploitation + produits financiers charges financires (rs. financ.) = Rs. Courant Produits exceptionnels charges exceptionnelles = Rsultat exceptionnel Rsultat courant + Rsultat exceptionnel participation des salaris I.S. = Rsultat net.Le rsultat net montre la capacit de l'entreprise gnrer des profits. Toutefois, soyons prudents, un rsultat net bnficiaire peut provenir d'un important rsultat exceptionnel alors que le rsultat d'exploitation peut tre dficitaire. Voyez comme il est important de calculer ces S.I.G. Pour connatre la rentabilit de l'activit, il peut tre intressant de faire, en pourcentage, le rapport de ce rsultat net sur le C.A. ou sur la production.

    *LA CAPACITE D' AUTOFINANCEMENTToute entreprise doit financer le renouvellement de ses immobilisations, les investissements lis sa croissance, sans omettre les besoins inhrents son activit et ses politiques notamment les stocks, les crances clients Pour ce faire, elle a recours diffrents types de ressources, savoir : les capitaux apports par les actionnaires (ou porteurs de parts), les capitaux emprunts mais aussi aux ressources gnres par son activit et qui ont t conserves au sein de l'entreprise pour pouvoir faire face, tout au moins partiellement, au financement des investissements. Il est donc important de connatre la capacit de l'entreprise auto-financer ses investissements d'o ce calcul de la capacit d'autofinancement. Si le calcul des rsultats dpend exclusivement de la comparaison entre les flux conomiques de sortie et d'entre, la capacit d'autofinancement rsulte de la diffrence entre les flux montaires (constats et potentiels). Il convient donc de soustraire aux produits encaisss et encaissables les flux dcaisss et dcaissables qu'il s'agisse de produits et de charges lis aux oprations d'exploitation, financires ou exceptionnelles. Ainsi donc, n'entrent pas dans le calcul les produits et charges calculs telles les dotations aux amortissements, les dotations aux provisions ou les reprises sur amortissements ou provisions

    *CALCUL DE LA CAPACITE D' AUTOFINANCEMENTDeux possibilits s'offrent nous pour calculer la capacit d'autofinancement. Soit en partant de l'E.B.E., soit en partant du rsultat net.En partant le l'excdent brut d'exploitation, nous aurons : E.B.E. + Autres produits de gestion courante- Autres charges de gestion courante+ Produits financiers- Charges financires+ Produits exceptionnels Charges exceptionnelles Impt sur les bnficesA partir du rsultat net, nous aurons : Rsultat net + Dotations aux amortissements+ Dotations aux provisions Reprises sur amortissements Reprises sur provisionsLes rsultats obtenus selon les deux modes doivent aboutir, bien entendu, des montants identiques, le cas chant vous pouvez tre persuads que vous avez fait une erreur. Excellent moyen de se contrler n'est-ce pas.*A QUOI SERT LA CAPACITE D' AUTOFINANCEMENTEn premier lieu, la capacit d'autofinancement sert au financement du maintien ou du renouvellement de l'outil de production par le jeu des dotations aux amortissements. Les dotations constitues chaque anne sont cumules au bilan pour compenser la valeur de dprciation et thoriquement, terme, pouvoir renouveler ces quipements. Nous disons "thoriquement" car il est peu probable que ces valeurs suffisent remplacer les quipements totalement amortis. Il est plus vraisemblable que les biens de remplacement seront plus onreux d'autant qu'ils feront appels de nouvelles technologies. Nous devons pondrer cette remarque car, contrairement ce que nous venons d'affirmer, il arrive que l'on remplace des biens par des quipements plus performants et qui cotent moins chers (ou pas plus). C'est le cas de certains biens lis aux nouvelles technologies ; les ordinateurs en sont un bon exemple.La capacit d'autofinancement sert galement au financement de la croissance qui ncessitera toujours plus d'investissements ainsi qu'au remboursement des emprunts et la couverture de certains risques et charges. Cette couverture est assure par le jeu des provisions qui ont un caractre de rserve et qui se situent au passif du bilan.Enfin, il ne faut pas oublier que l'autofinancement sert galement la rmunration des actionnaires (ou porteurs de parts). Sans eux l'entreprise n'existerait pas. Il convient donc de distribuer des dividendes.*L' AUTOFINANCEMENTS'il est intressant de suivre la capacit d'autofinancement pour les raisons que nous venons d'voquer n'oublions pas qu'il ne s'agit que de la capacitEntre la capacit d'autofinancement et l'autofinancement proprement dit, il y a une marge non ngligeable. Avoir la capacit faire et faire rellement n'est tout de mme pas la mme chose. N'avons-nous pas tous entendu des professeurs dire aux parents "votre enfant a les capacits pour mais" Entre la faisabilit et la ralisation proprement dite l'cart peut-tre important !Concernant la capacit de l'entreprise autofinancer son dveloppement, et son vritable autofinancement, la diffrence vient d'une dcision prise en assemble gnrale puisqu'elle relve de l'ensemble des actionnaires (ou porteurs de parts). Il s'agit en effet de l'importance du montant des dividendes.Les dividendes, qui donneront bien lieu une sortie de trsorerie, sont bien une part des rsultats qui ne restera pas au sein de l'entreprise et qui, par voie de consquence, ne permettra pas d'autofinancer ses investissements. Nous prenons conscience du dilemme des dirigeants pris entre le choix de faire face aux ncessits du financement de la croissance et celui de satisfaire les aspirations des associs, en leur servant des dividendes, afin de pouvoir compter sur leur concours le jour o le besoin s'en ferait sentir pour une augmentation de capital par exemple *DE LA CAPACITE D' AUTOFINANCEMENT A L' AUTOFINANCEMENTLa dtermination de l'autofinancement est donc simple. Elle rsulte de la diffrence entre cette capacit d'autofinancement qu'a l'entreprise et des dividendes que l'on dcide de distribuer.Au niveau de la prsentation du bilan, il n'est pas fait mention des dividendes. Rappelons que c'est le rsultat net de l'exercice qui figure au passif du bilan dans la masse des capitaux propres. Toutefois, les chefs d'entreprise se doivent de prciser, lors de leur dclaration fiscale, les dcisions prises en assemble gnrale concernant l'affectation des rsultats. Ds lors que vous possdez les bilans de deux exercices conscutifs, vous devez, au point o vous en tes de votre formation, pouvoir calculer le montant des dividendes, mme si aucune information ne vous est communique. Vous vous souvenez que le rsultat peut tre affect diffrentes rserves et report nouveau Ainsi donc, en faisant la diffrence entre les montants de ces rserves et report nouveau, entre deux bilans, vous pouvez connatre l'affectation du rsultat du prcdent exercice. Si vous ne retrouvez pas la totalit de prcdent rsultat, c'est que ce montant a t utilis pour les dividendes tout simplement.Deux types de ratios peuvent nous intresser, savoir : la part de la CAF ou de l'autofinancement par rapport la valeur ajoute. La capacit d'endettement, trs prise par les banquiers, calcule par le ratio : Dettes financires / CAF. Nous y reviendrons*LES INDICATEURSAllons, il temps de faire une petite synthse de tout ce que nous avons appris pour nous permettre d'analyser l'activit d'une entreprise en vue d'un diagnostic financier.Pour ce faire, nous pouvons retenir qu'il y a deux types d'indicateurs : les indicateurs lis l'activit, ils sont eux-mmes au nombre de trois : Le chiffre d'affaires La production La valeur ajoute Les indicateurs de rsultat, parmi lesquels, nous pouvons mmoriser : La marge commerciale L'excdent brut d'exploitation Le rsultat d'exploitation Le rsultat courant Le rsultat exceptionnel Le rsultat netIl faut, en outre, nous intresser la capacit d'autofinancement et l'autofinancement qui ne sont pas des S.I.G. comme certains se l'imaginent.

    *L' ANALYSE PAR LES RATIOSNous nous sommes refuss rserver un chapitre exclusivement consacr l'analyse par les ratios. Nous avons pens que cela serait fastidieux. C'est pourquoi, nous vous en avons propos un certain nombre tout au long de l'analyse des soldes intermdiaires de gestion et celle de l'autofinancement et de la capacit d'autofinancement. Il nous semble nanmoins important de complter notre tude par un rappel de certains d'entre-eux, et surtout d'apporter quelques complments afin que vous ne fassiez pas d'erreur de terminologie comme nous le constatons malheureusement trop souvent en entreprise. Comment voulez-vous que l'on puisse se comprendre si l'on confond, par exemple, productivit et rentabilit ; deux types de ratios complmentaires mais trs diffrents au niveau du concept. Il est vrai que la progression des uns amliorent les autres, ce n'est pas une raison pour les confondre.C'est pourquoi nous allons vous proposer de poursuivre l'analyse de l'activit en diffrenciant trois types de ratios et en les explicitant, savoir : - Les ratios de productivit par lesquels nous allons commencer. - Les ratios de rentabilit, notamment la rentabilit d'activit. - Les ratios de gestion. *LES RATIOS DE PRODUCTIVITECe sont ceux par lesquels nous avons commencs sans pour autant vous annoncer la "rubrique" dans laquelle ils s'inscrivaient. Mais, tout d'abord initialisons par le concept. Vous avez remarqu, sur notre schma, que nous avons donn beaucoup d'importance la taille de la lettre "P" aux mots productivit et production. Il s'agit l de vous aider par un moyen mnmotechnique en observant que ces deux termes commencent par la mme lettre. Et bien tous les ratios de Productivit seront de la forme : Production / emplois ou moyens ncessaires cette production.La production peut revtir plusieurs formes, vous le savez. Vous pouvez vous intresser exclusivement la production vendue (il s'agira alors du chiffre d'affaires), de la production vendue et stocke (vous ajouterez alors au chiffre d'affaires la variation des stocks), du total de la production (en incorporant la production immobilise). Comme nous l'avons dj vu, peut-tre prfrerez-vous retenir la valeur ajoute ? Vous pouvez donc faire le choix entre plusieurs valeurs pour le numrateur.Les emplois ou moyens sont de deux grandes natures. Il peut s'agir des moyens humains (nous prfrons alors parler d'emploi) ou de moyens matriels. S'agissant des moyens humains, vous pouvez retenir les effectifs moyens de l'exercice, les salaires, les salaires chargs (avec ou sans les intrimaires ?). Quant aux moyens matriels, il s'agira de mesurer la productivit des machines en privilgiant, par exemple, la valeur des quipements. *LES RATIOS DE RENTABILITSi nous vous avions demand de deviner la forme d'un ratio de rentabilit, vous y seriez parvenu en mmorisant le moyen mnmotechnique que nous vous avons propos. L encore, vous avez observ que les mots Rentabilit et Rsultat commencent par la mme lettre. Le concept de la rentabilit consiste donc mettre en rapport une forme de rsultat par rapport un des facteurs permettant de gnrer ce rsultat, qu'il s'agisse de l'activit des moyens matriels, des moyens financiers. Ces ratios seront donc de la forme : Rsultat / les facteurs concourant ce rsultat.Plus prcisment, si l'on cherche calculer la rentabilit d'activit nous aurons un ratio de la forme : Rsultat / Activit. Comme vous le savez, il existe plusieurs formes de rsultats. Ainsi pouvez-vous retenir, au numrateur, un niveau de marge, l'excdent brut d'exploitation, le rsultat d'exploitation, le rsultat courant, le rsultat net Vous avez le choix. De mme, au dnominateur, l'activit peut-tre mesure par vos ventes (chiffre d'affaires), par la production destine la vente (chiffre d'affaires major de la variation des stocks), par l'ensemble de la production de l'exercice (en incluant les productions immobilises) ainsi que par la valeur ajoute, indicateur important d'activit. Retenons que les gains de productivit permettent d'augmenter la rentabilit d'activit.

    *LES RATIOS DE GESTIONLes ratios de gestion sont trs nombreux et nous en avons dcouvert un certain nombre tout au long de notre tude sur l'analyse de l'activit par les S.I.G.Comment sont grs les approvisionnements ou