112014 investment opportunity fr
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1Robeco BP Global Premium Equities opportunite d’investissement
OPPORTUNITE D’INVESTISSEMENTNovembre 2014
À l’intention des investisseurs professionnels
Les États-Unis donnent le ton de la croissance mondialeRobeco BP Global Premium Equities
Chris Hart, Portfoliomanager Robeco BP Global Premium Equities
– Le fonds a la plus forte exposition historique à l’Amérique du Nord
– La croissance des bénéfices aux États-Unis est supérieure à celle en Europe
– Nous maintenons notre approche des trois cercles quel que soit le marché
Au cours des derniers mois, le fonds
Robeco BP Global Premium Equities
s’est distingué par ses nombreux
succès. Il s’est vu décerné neuf prix
Morningstar en 2014 et il a franchi le
seuil de 500 millions d’euros d’actifs.
« En tant que gérant, les investisseurs
me demandent souvent si le
portefeuille est réellement global.
Comme je vis et que je travaille à
Boston, les clients me veulent savoir si
le fonds est essentiellement centré sur
les États-Unis et « agrémenté » d’autres
actions mondiales. Etant donné que les
économies continuent de diverger, avec
les États-Unis qui dominent désormais
la croissance mondiale, l’Europe qui
se replie et l’Asie qui stagne, cette
question est de plus en plus d’actualité.
Actuellement, le fonds est plus que
jamais axé sur les États-Unis, avec une
exposition d’environ 60 % à l’Amérique
du Nord, ce qui est un niveau record
depuis que j’ai commencé à gérer le
portefeuille il y a 6 ans et demi.
Par contre, notre exposition de 16 %
à l’Europe, et plus particulièrement
aux entreprises de la zone euro qui
vit toujours une période difficile,
n’a jamais été aussi faible. Dans ce
commentaire de gestion, je veux
expliquer pourquoi les pondérations
ont changé aussi fortement ».
2Robeco BP Global Premium Equities opportunite d’investissement
Pour l’instant, il est logique d’axer le portefeuille sur les États-UnisEn termes simples, lorsque nous
achetons des titres d’entreprises, nous
ne changeons absolument pas notre
approche des trois cercles fondée sur
la valorisation, le momentum et les
fondamentaux des actions. En utilisant
ce type d’approche
, nous nous efforçons toujours d’inclure
au portefeuille les meilleurs titres selon
ces analyses. Or, actuellement, les
meilleurs titres sont américains.
Nous n’allons pas sélectionner des
titres qui ne répondent pas à nos
critères juste pour pouvoir dire que
le portefeuille n’est pas centré sur les
États-Unis et acheter à tout prix des
titres d’entreprises qui ne sont pas
américaines. Ces six dernières années,
les États-Unis ont toujours été sous-
pondérés au sein du portefeuille, avec
une exposition d’environ 45 %. Et
pendant cette période, 70% à75 % de
l’alpha du portefeuille a été généré par
des titres qui ne sont pas américains.
Aujourd’hui, c’est aux États-Unis que
l’on trouve des opportunités, mais il
n’est pas impossible que l’exposition
du portefeuille à cette région soit
fortement réduite dans les deux
prochains trimestres.
Nous faisons toujours preuve de
flexibilité dans notre approche. La
pondération de l’Europe n’a jamais
été aussi faible au sein du portefeuille
car nous avons un avis différent
concernant les prévisions de bénéfices.
En effet, - nous estimons qu’en 2015
l’Europe continentale affichera un
niveau de croissance des bénéfices
inférieur aux prévisions générales
actuelles. C’est pourquoi il est difficile
de conserver aujourd’hui le niveau
de surpondération historique que
l’Europe continentale a eu au sein du
portefeuille. Elle doit faire des réformes
structurelles importantes. La BCE «
tire sur le corde» avec sa politique
monétaire accommodante, et ce n’est
pas la solution.
« Nous n’allons pas tenter de concilier l’inconciliable »
« Ainsi, que cela nous plaise ou non,
le monde se divise de plus en plus, et
nous devons étudier chaque marché
individuellement. Si je prends les
entreprises que nous détenons pour
créer une mosaïque représentant
les niveaux de bénéfices de 2015,
je suis plutôt convaincu qu’il est
encore possible d’intégrer des indices
américains (qui enregistrent des
niveaux record cette année) pour
améliorer les performances à terme.
En voici la raison.
Emerging Markets
Continental Europe
Japan
North America
Pacific
UK
Cons. Discretionary
Cons. Staples
Energy
Financials
Health Care
Industrials
Materials
Technology
Telecom
Utilities
0% - 5% 0%
12% - 31% 17% - 21%
4% - 11% 8% - 11%
44% - 62% 53% - 61%
0% - 10% 5% - 6%
9% - 19% 8% - 10%
0 10 20 30 40 50 60 70
Historical Market Weight RangeSeptember 2009 - September 2014
Historical Market Weight RangeSeptember 2009 - September 2014
2%
18%
7%
61%
3%
9%
0 5 10 15 20 25 30
8% - 19% 9% - 12%
5% - 13% 9% - 11%
8% - 13% 9% - 12%
13% - 24% 18% - 21%
7% - 20% 9% - 12%
10% - 19% 10% - 12%
4% - 9% 5% - 8%
11% - 19% 11% - 13%
1% - 5% 4% - 5%
0% - 3% 3% - 5%
14%
6%
8%
18%
20%
11%
9%
14%
1%
0%
Robeco BP Global Premium Equities MSCI World Index Positioning as of September 30, 2014
Robeco BP Global Premium Equities MSCI World Index Positioning as of September 30, 2014
Allocation régionale de septembre 2009 à septembre 2014. Source : Robeco
3Robeco BP Global Premium Equities opportunite d’investissement
Les entreprises disposent de liquiditésPremièrement, les entreprises
américaines indiquent qu’elles
disposent de liquidités importantes
et nous préférons investir dans
celles qui peuvent générer un flux
de trésorerie disponible élevé. La
vision macroéconomique, propre aux
banques centrales, selon laquelle les
entreprises n’investissent pas assez
dans leur propre activité est différente
de la nôtre d’un point de vue «
bottom-up ». Ces entreprises disposent
d’immobilisations corporelles tout à
fait suffisantes pour qu’elles puissent
rémunérer leurs actionnaires.
Nous détenons des titres d’entreprises
qui utilisent environ 70 % de leurs
actifs, ce qui indique qu’elles
n’annonceront pas de dépenses
d’investissement significatives. Au
cours des 10 dernières années, elles ont
développé une importante capacité et,
globalement, la majorité des
entreprises affiche aujourd’hui une
rentabilité plus élevée que jamais. Ceci
signifie simplement qu’elles utilisent
leurs actifs de manière beaucoup plus
efficace, ce qui permet de générer
un flux de trésorerie disponible plus
important.
Il existe toujours le scénario pessimiste
d’un retour à une rentabilité moyenne
en 2015, mais nous n’avons pas encore
constaté de signes dans ce sens. Nous
ne prévoyons aucune détérioration
significative des niveaux de rentabilité
des entreprises américaines au cours
de la prochaine période d’un an à un
an et demi. Les États-Unis bénéficient
d’un grand nombre de facteurs :
la baisse des prix du carburant, des
Emerging Markets
Continental Europe
Japan
North America
Pacific
UK
Cons. Discretionary
Cons. Staples
Energy
Financials
Health Care
Industrials
Materials
Technology
Telecom
Utilities
0% - 5% 0%
12% - 31% 17% - 21%
4% - 11% 8% - 11%
44% - 62% 53% - 61%
0% - 10% 5% - 6%
9% - 19% 8% - 10%
0 10 20 30 40 50 60 70
Historical Market Weight RangeSeptember 2009 - September 2014
Historical Market Weight RangeSeptember 2009 - September 2014
2%
18%
7%
61%
3%
9%
0 5 10 15 20 25 30
8% - 19% 9% - 12%
5% - 13% 9% - 11%
8% - 13% 9% - 12%
13% - 24% 18% - 21%
7% - 20% 9% - 12%
10% - 19% 10% - 12%
4% - 9% 5% - 8%
11% - 19% 11% - 13%
1% - 5% 4% - 5%
0% - 3% 3% - 5%
14%
6%
8%
18%
20%
11%
9%
14%
1%
0%
Robeco BP Global Premium Equities MSCI World Index Positioning as of September 30, 2014
Robeco BP Global Premium Equities MSCI World Index Positioning as of September 30, 2014
Allocation sectorielle de septembre 2009 à septembre 2014. Source : Robeco
4Robeco BP Global Premium Equities opportunite d’investissement
consommateurs qui ont fait des
économies et pourraient recommencer
à dépenser, et un marché immobilier
en baisse qui se maintient tant bien
que mal sans se dégrader davantage.
Petit à petit, ces facteurs deviendront
tous favorables aux Etats-Unis où la
demande latente a été en grande
partie refoulée par les obstacles
structurels de ces dernières années.
La politique américaine joue un rôle significatifCe blocage structurel résulte
notamment de la situation politique.
Jusqu’aux élections de mi-mandat
le 4 novembre 2014, le Président et
le Sénat étaient démocrates, mais
la Chambre des Représentants était
républicaine. Maintenant que les
Républicains ont repris le Sénat et ont
conservé la majorité dans la Chambre
des Représentants, il existe un certain
potentiel de déblocage.
Ceci a également supprimé un degré de
force que le pouvoir exécutif a apprécié,
ce qui est une bonne nouvelle pour les
entreprises. En effet, au cours des six
dernières années, ces dernières ont fait
l’objet d’une réglementation beaucoup
plus stricte. Par conséquent, les petites
et moyennes entreprises (PME) ont
freiné leurs investissements car elles
ne savaient pas quel serait leur niveau
de dépenses six mois plus tard. Depuis
qu’une législation bien plus favorable
aux entreprises a été mise en place, le
fardeau au niveau de la réglementation
peut être allégé, ce qui peut améliorer
la croissance des emplois.
Oubliez la Fed, c’est la forte croissance des prêts qui importeUn autre facteur très positif qui sera
essentiel pour les États-Unis l’année
prochaine est la forte croissance
des prêts que nous avons constatée
au cours de l’année dernière. Les
banques ont prêté massivement aux
consommateurs et aux PME, et c’est
l’une des raisons pour lesquelles nous
prévoyons une croissance des bénéfices
aussi forte. La fin du « tapering »
n’aura pas réellement un impact
important l’année prochaine. Si l’on
examine la courbe des taux d’intérêt
sur les 10 prochaines années, un net
resserrement de 50 à 60 points de base
est déjà intégré. Nous procédons donc
toujours à une analyse du point de vue
« bottom-up ». Je ne tiens pas compte
des niveaux absolus de PIB (même
s’ils devraient bien augmenter de 2
à 2,5 % aux États-Unis au cours de
l’année prochaine). Je m’intéresse
aux entreprises individuelles dans
lesquelles nous pourrions investir. Nous
rassemblons toutes ces données pour
définir notre vision des marchés.
Respecter l’approche des trois cerclesPour résumer, nous ne changeons
absolument pas notre façon
d’appliquer la règle des trois cercles
dans notre modèle de sélection des
titres, (des valorisations attractives,
un momentum positif et des
fondamentaux d’entreprise solides).
Nous investirons toujours dans des
titres de grande qualité.
Il est vrai que nous payons pour ces
bénéfices un peu plus aujourd’hui
qu’il y a un an. Il faut toutefois
reconnaître que nous sélectionnons
La règle de trois cercles
« Nous ne prévoyons aucune détérioration significative des niveaux de rentabilité des entreprises américaines au cours de la prochaine période d’un an à un an et demi. »
5Robeco BP Global Premium Equities opportunite d’investissement
des valorisations qui restent moins
excessives que le marché. Nous
n’aurons jamais un portefeuille qui
est plus cher que le marché et nous
ne paierons pas plus que nécessaire
pour avoir une certaine sécurité,
comme l’indique notre exposition
très limitée aux secteurs des biens de
consommation de base et des télécom,
d’une part, et d’autre part l’absence
d’exposition au secteur des services aux
collectivités.
Depuis la chute du marché en 2009,
nous avons toujours su trouver des
poches d’opportunités. Le secteur
des médias en est un parfait exemple
puisqu’il a enregistré au sein du
portefeuille une progression de 13%
à 14 % sur une période de 2 à 3 ans.
Ces sociétés du secteur des médias
présentaient un excellent potentiel
d’amélioration structurelle ;
leurs modèles d’entreprise étaient
prometteurs, leurs valorisations
étaient toujours attractives et elles
continuaient de générer des flux de
trésorerie disponibles et une croissance
très élevés. Nous ne trouvons plus de
poches d’opportunités aussi riches.
Désormais, nous recherchons des
entreprises uniques qui sont par nature
singulières dans la sélection de titres.
Cela est aussi illustré par le fait que le
portefeuille présente la capitalisation
boursière ayant la pondération la
plus élevée à ce jour. Il a été réorienté
sur des entreprises de grande
capitalisation, de très grande qualité et
prometteuses sur le plan structurel au
détriment d’entreprises de plus petite
capitalisation auxquelles le portefeuille
était historiquement exposé entre
50% et 60 %. Nous avons vendu des
entreprises européennes
de petite et grande capitalisation au
cours des trois derniers trimestres et
nous avons acheté des entreprises
américaines de grande capitalisation.
« Rien ne change dans la manière dont nous appliquons notre approche des trois cercles dans notre modèle de sélection des titres»
Les secteurs que nous privilégions : un petit groupe prometteurLe secteur que nous continuons
d’apprécier est celui du
conditionnement. Il a depuis
longtemps une position surpondérée
constante au sein du portefeuille
car nous apprécions la stabilité des
bénéfices de ses entreprises et la
capacité de leurs directions à naviguer
dans un secteur qui a toujours été
très difficile. Elles ont vraiment réussi
à restructurer leurs activités et à les
positionner de façon efficace.
Mais tout est relatif dans ce domaine et
nous constatons actuellement que les
valeurs financières, de la santé et nos
positions sur le secteur des matériaux
offrent une combinaison très favorable
des trois cercles par rapport aux autres
opportunités du marché.
Sur le plan sectoriel, nous apprécions
les financières américaines en raison de
la croissance des prêts et de problèmes
structurels peu nombreux dans un
système financier qui est rétabli. Nous
apprécions les banques régionales qui
sont au cœur de l’activité de prêts aux
PME .C’est là que se trouve la source
d’une réelle croissance économique.
En outre, nous apprécions toujours le
secteur de la santé (mais pas autant
que l’année dernière) en raison de
la stabilité de ses bénéfices. Nous
avons réduit considérablement notre
exposition aux biens de consommation
cyclique au cours des deux derniers
mois. Historiquement, les entreprises
du secteur industriel ont généré des
surperformances soutenues, mais
nous réduisons ces positions car nous
estimons qu’elles sont sur le point de
faire l’objet de révisions des bénéfices
négatives.
Société Secteur % du fonds
Microsoft Technologies de l'Information 3,37 %
CVS Health Corp Biens de consommation de base 3,00 %
Liberty Global Biens de consommation cyclique 2,95 %
Comcast Corp Biens de consommation cyclique 2,80 %
Apple Technologies de l'Information 2,55 %
Roche Holding Santé 2,34 %
McKesson Corp Santé 2,20 %
Capital One Financial Finance 2,11 %
Johnson & Johnson Santé 1,97 %
Graphic Packaging Matériaux 1,71 %
Les 10 principales positions
Positions et pourcentages au 30 septembre 2014. Source : Robeco
6Robeco BP Global Premium Equities opportunite d’investissement
Notre portefeuille compte toujours des
entreprises technologiques matures,
des titres comme Microsoft et Western
Digital. Le Cloud étant une technologie
de rupture, nous ne détenons pas
de titres de grandes entreprises
spécialisées dans les logiciels comme
SAP, ni aucune des entreprises SAAS
(logiciel à la demande) onéreuses.
Bien que leurs activités traditionnelles
soient bien établies, il nous est difficile
de savoir si elles réussiront leur
transition vers le Cloud. Elles paient des
montants exorbitants pour acquérir
des entreprises du Cloud, ce qui me
laisse penser qu’elles n’ont pas de
compétences de base dans ce domaine.
C’est pourquoi nous ne les avons pas
sélectionnées. Microsoft est néanmoins
une entreprise commerciale tout à fait
différente.
« Nous ne sommes pas motivés par les investissements thématiques car ils tendent à être trop mis en avant alors qu’ils n’offrent pas d’excellentes performances »
Un thème digne d’intérêt : le secteur américain de l’énergieNous ne sommes pas motivés par
les investissements thématiques car
ils tendent à être trop mis en avant
alors qu’ils n’offrent pas d’excellentes
performances. Mais il est intéressant
de se demander si les États-Unis
sont sur le point de renforcer ou non
leur autonomie énergétique. Cette
autonomie permet d’avoir un carburant
meilleur marché et donc d’augmenter
le revenu disponible du consommateur
dans une économie basée
essentiellement sur la consommation.
C’est donc bénéfique pour les États-
Unis.
Cela contribue aussi à la croissance
des prêts, qui contribue à la croissance
économique et qui offre aux États-Unis
des atouts qui n’existent pas dans les
autres régions du monde où nous
investissons. Le gaz de schiste est un
thème d’actualité depuis un certain
temps déjà, mais les opportunités
d’investissement sont limitées car
les entreprises concernées sont très
onéreuses. Il fallait miser sur le gaz
de schiste il y a cinq ou six ans, quand
les sociétés de forage et d’extraction
étaient très abordables. Aujourd’hui,
ce thème est largement anticipé par le
marché.
Les raisons d’acheter et de vendre : Apple contre AryztaEn 2013, nous avons vendu le titre
Apple avec une belle
prime, puis nous l’avons racheté
en février 2014, ce qui a suscité un
certain étonnement. Les valorisations
étaient intéressantes. Jusqu’à
récemment, Apple avait la position
la plus importante au sein de notre
portefeuille. Nous savions qu’un
nouveau cycle de produits allait
commencer et nous estimions que les
marges ne se détérioraient plus et que
la croissance des bénéfices était très
attractive. Nous pensons que le titre
est toujours légèrement sous-évalué et
Années Fonds Indice de référence Surperformance
2013 27,52% 21,20% +6,32%
2012 14,44% 12,28% +2,16%
2011 0,74% -3,07% +3,81%
2010 18,80% 18,42% +0,38%
2009 28,10% 23,32% +4,78%
Période Fonds Indice de référence Surperformance
1 mois 2,11 % 1,48 % +0,63%
3 mois 6,36 % 6,87 % -0,51%
1 an 19,54 % 17,92 % +1,62%
3 ans* 21,94 % 18,16 % +3,78%
5 ans* 18,27 % 14,20 % +4,07%
Depuis le lancement* 8,53 % 6,34 % +2,19%
Performance par année civile (part D-EUR)
Performance glissantes (part D-EUR)
La performance est annualisée. Les chiffres présentés sont des performances nettes. Frais de gestion de 1,25%.
La valeur de vos investissements peut fluctuer. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Source : Robeco
* Pour les périodes supérieures à un an, la performance est annualisée. Les chiffres présentés sont des performances
brutes jusqu’au 31 octobre 2014 pour la part D EUR . Frais de gestion de 1,25%. La valeur de vos investissements peut
fluctuer. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Source : Robeco
7Robeco BP Global Premium Equities opportunite d’investissement
nous continuons de l’apprécier. Nous
serons très attentifs à un objectif de prix
sur un titre comme Apple, mais pour le
moment il reste un titre attractif.
Dernièrement, nous avons vendu
Aryzta, l’entreprise de boulangerie
suisse. C’est un titre que nous avons
acheté il y a deux ans environ,
lorsque la direction procédait à la
restructuration de l’activité. C’était
une bonne occasion pour élargir les
marges, d’autant que les valorisations
étaient attractives. Aryzta est devenu
un titre du secteur des biens de
consommation de base très important
au sein du portefeuille, mais la
direction ayant atteint ses objectifs
au cours du dernier trimestre, l’action
a atteint notre objectif de prix et la
valorisation est devenue légèrement
excessive selon nous. Comme nous
sommes très sensibles aux valorisations
et aux objectifs de prix, nous avons
entièrement soldé notre position sur
ce titre. Toutefois, si le multiple baisse
et que le cours de l’action revient à un
niveau inférieur à notre objectif de prix,
nous rachèterons probablement le titre.
C’est une entreprise bien gérée.
Le risque géopolitique et le risque macroéconomiqueAlors, quels problèmes pourraient
survenir ? Quels sont les risques ?
Nous effectuons une sélection de
titres « bottom-up », mais nous
ne pouvons pas ignorer les effets
macroéconomiques « top-down » qui
peuvent entraîner un retournement
des marchés. Commençons par
souligner qu’il existe une différence
entre le risque géopolitique et le risque
macroéconomique.
Le risque géopolitique ne peut
probablement pas s’aggraver
davantage. L’expansion de l’EIIL
au Moyen-Orient est un problème
considérable et il changera
profondément la « mentalité Boucle
d’or » selon laquelle tout va bien dans
le meilleur des mondes. Les Américains
et les Européens devront intervenir
pour maîtriser la situation. J’ai peine
à croire que les gouvernements
occidentaux ne réagiront pas de
manière appropriée. L’histoire nous
montre qu’il est essentiel d’éviter une
vacance du pouvoir après un conflit et
cette étape a été sautée en Irak.
La situation de l’Asie n’est pas vraiment inquiétanteIl subsistera toujours les questions
d’ordre macroéconomique : qu’arrive-
t-il à la Chine ? La Chine dévalue-t-elle
sa devise parce que le Japon l’a fait
?, etc., mais cela ne dépend pas de
nous. Répondre à ces questions est
impossible et ne serait que spéculation.
Nous intégrerons dans notre analyse
« bottom-up » les données évidentes
concernant les flux de bénéfices d’une
entreprise actuels et à court terme.
« Ce que je crains, c’est une situation géopolitique imprévisible ; tout événement qui pourrait vraiment brouiller les cartes »
Le futur est imprévisible, et positionner
le portefeuille ou prendre des décisions
en matière d’investissement en se
basant sur de grandes théories ou
tenter de deviner ce qui arrivera en
Chine ou au Japon ne sert à rien.
Quand l’Abenomics a été lancée,
nous étions très dubitatifs et nous
ignorions si cette politique remettrait
véritablement l’économie japonaise
sur le chemin de la croissance ou sur
celui de l’inflation. Les marchés ont
vite intégré une très forte reprise des
bénéfices, et les multiples se sont
élargis, mais nous ne l’avons pas perçu
dans les bénéfices des entreprises
individuelles.
Chris Hart, qui assure la gestion du fonds Robeco BP Global Premium Equities depuis
juillet 2008 a 22 ans d’expérience dans le domaine de la gestion d’actifs, de la recherche
et de la finance. Basé à Boston, il est gérant de portefeuille pour les fonds d’actions
mondiales et internationales. Avant d’occuper cette fonction, il a été gérant-adjoint de
portefeuille pour les produits Small Cap Value de la société pendant trois ans.
Il a rejoint Robeco après avoir travaillé chez Fidelity Investments, où il était analyse
de recherche spécialisé dans les secteurs des conglomérats, de l’ingénierie et de
la construction, des machines, de l’aérospatiale et de la défense, et des sociétés
d’investissement immobilier (REIT).
Il est titulaire d’une licence en finance, avec une spécialisation en finance d’entreprise,
obtenue à l’Université de Clemson en Caroline du Sud. Il est aussi titulaire d’un CFA
(Chartered Financial Analyst). Parmi ses centres d’intérêts figurent la pêche, le football
américain et l’apprentissage des sports à ses enfants.
.
Profil de Chris Hart
8Robeco BP Global Premium Equities opportunite d’investissement
Nous n’allons pas payer pour des
effets de change et quand nous avons
étudié les entreprises qui pourraient
potentiellement tirer parti d’un yen
moins cher, le marché avait déjà
surévalué ce type de reprise. Ce qui s’est
passé au Japon sur un an et demi est
que le marché a pris trop de risques et a
réalisé qu’un yen moins cher n’était pas
la solution à tous les maux du Japon.
Le marché a revu les bénéfices et les
multiples sont devenus beaucoup plus
raisonnables.
Faire preuve de prudence avec le JaponMais nous continuons de nous
montrer prudents au Japon et nos
positions générales concernent des
entreprises uniques. Nous ne nous
concentrons pas sur les exportateurs
ou sur les entreprises construisant
les infrastructures pour les Jeux
Olympiques. Nous optons uniquement
pour des entreprises qui, d’après nos
analyses, se portent bien sur le plan
des fondamentaux. On revient à une
solide sélection de titres au Japon
car nous estimons que du point de
vue d’une entreprise, ces thèmes
macroéconomiques très simplistes ne
se concrétisent pratiquement jamais
dans l’économie réelle.
La Chine subira une transformation
assez profonde pendant laquelle
elle devra devenir très rapidement
une économie développée. Les
investissements directs de l’étranger
ont chuté de façon vertigineuse
et, lorsque nous avons étudié
individuellement les entreprises qui
nous semblaient bon marché, nous
avons estimé qu’au cours des 10
dernières années, ces entreprises
ont investi très souvent de manière
excessive en Chine.
Actuellement, nous sommes
confrontés à un ralentissement des
taux de croissance. Par conséquent,
les entreprises devront se mettre à
gérer leurs activités de manière plus
efficace. Les entreprises qui sont
structurellement solides en Chine nous
semblent onéreuses. La Chine continue
de se développer et, selon moi, si sa
croissance ralentit, le reste du monde le
ressentira progressivement.
Je pense que je crains la survenue
d’une situation géopolitique
imprévisible ; tout événement qui
pourrait vraiment brouiller les cartes.
Le portefeuille est bien structuré
et nous atteignons tout à fait nos
objectifs à long terme, mais il va de
soi que nous n’avons aucun contrôle
sur les fluctuations à court terme des
marchés qui sont dues notamment aux
déclarations sur la politique monétaire
ou aux embrasements géopolitiques.
Je ne me pose pas vraiment de
questions comme « que se passera-t-il
si la croissance de la Chine ralentit à
2 % ? » car il s’agit de spéculations, et
cela ne m’empêcherait pas d’acheter
des actions d’une bonne entreprise
chinoise.
La volatilité est bénéfique à la sélection de titresOn m’interroge souvent à propos
de la volatilité et je réponds qu’il ne
faut probablement pas investir dans
les marchés actions si la volatilité
vous inquiète. Si vous achetez sur le
long terme, pourquoi se préoccuper
de la volatilité ?Au cours d’un cycle
de marché, est-ce qu’un investisseur
refuserait d’investir par le biais d’un
gérant d’actifs capable d’enregistrer
plusieurs fois une performance
supérieure à l’indice de 30 % à 40 %
parce qu’il craint une volatilité de 1 à 2
% sur une base hebdomadaire ? Cela
me semble complètement insensé.
La volatilité du marché crée des
opportunités parce que, dans ce
cas, toutes les entreprises sur le
marché prennent des directions
différentes. Le consensus s’atténue
et, par conséquent, cela entraîne une
anomalie en termes de valorisations.
Donc, une volatilité accrue est un
avantage en termes de sélection de
titres, et elle joue un rôle positif en
termes d’investissement. Mais comme
je ne la maîtrise pas, je ne m’en soucie
pas.
Au début de cette année, mon instinct
me disait que le marché serait porteur,
pour une bonne sélection de titres
en 2014. Mais finalement cela n’a
pas été le cas car l’indice lui-même a
affiché une performance située dans
le quartile supérieur. C’est la preuve
que le marché n’a aucune conviction
particulière. Un investisseur pourrait
se contenter d’acheter des titres
pondérés en fonction de grands indices
et attendre l’apparition de dislocations
sur le marché. C’est à ce moment-là
qu’un portefeuille et un style de gestion
comme les nôtres sont extrêmement
efficaces. C’est pourquoi nous
continuons d’exploiter les meilleures
opportunités qui répondent aux critères
des trois cercles.
Qu’est-ce qui me préoccupe vraiment ? Les banques centrales …Du point de vue du marché, ma
première préoccupation est de savoir
s’il y a eu de véritables changements
depuis 2008-2009 ? Le risque de
contrepartie est-il vraiment différent
aujourd’hui par rapport à 2009
? J’espère que oui, mais je n’ai
9Robeco BP Global Premium Equities opportunite d’investissement
pratiquement pas confiance dans
les organes de contrôle des banques
centrales. Rien sur le marché n’est
aussi démesuré, extrême et risqué. Le
risque, c’est l’ineptie de la politique des
banques centrales. Quand M. Draghi
parle de taux d’intérêt négatifs sur les
dépôts dans l’Union européenne, il
faudrait en réalité que les dépôts soient
effectués à la Banque centrale pour que
cela ait un quelconque impact. Aucune
banque n’a de dépôts à effectuer
auprès de la BCE. Par conséquent, cela
ne change rien !
Les exigences de la BCE en termes
de réserves n’ont pas changé. Le
programme d’achat de titres adossés
à des actifs (ABS) est absurde puisqu’il
n’existe pas de marché ABS en Europe
capable de le supporter. Et l’achat
par la BCE d’obligations sécurisées
n’incite pas les banques à prêter car
elles doivent investir dans le titre. Ces
initiatives n’atténuent pas la pression
réglementaire. Ce ne sont que des
gesticulations sans impact réel sur
l’économie.
Les véritables problèmes de l’Europe
continentale sont d’ordre structurel.
Comme je l’ai indiqué auparavant, la
BCE « tire sur la corde », mais la Fed
en fait autant. Elle a injecté 1 500
milliards de dollars, mais je n’ai pas
vu d’augmentation de 1 500 milliards
de dollars des prêts. Où est passé tout
cet argent ? Pourquoi la Fed n’a pas
simplement remis à chaque citoyen
américain un chèque de 100 000
dollars ? Cela aurait été bien plus
favorable à l’économie que de donner
cet argent à certaines banques. C’est
ce qui me préoccupe vraiment : où est
passé tout cet argent ?
Un nouveau cap atteint :500 millions euros !Pour finir, mon équipe et moi sommes
très reconnaissants qu’autant de
clients nous confient leur argent. Nous
sommes très enthousiastes d’avoir
désormais atteint le cap important
de 500 millions d’euros d’actifs sous
gestion dans le fonds. Nous sommes
impatients de travailler avec nos clients
existants et avec de nouveaux clients
pour espérer atteindre le cap des 1
milliard d’euros que nous avons comme
objectif pour cette stratégie.
10Robeco BP Global Premium Equities opportunite d’investissement
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