1 14 delib daei scofe 02 bretagne délibération n 14_daei_scofe_02 15 et 16 décembre 2014 fonds...

REGION BRETAGNE Dlibration n14_DAEI_SCOFE_02

15 et 16 dcembre 2014

Fonds europens 2014-2020

Point d'tape

Le Conseil rgional, convoqu par son Prsident le 26 novembre 2014, s'est runi en sance plnire lemardi 16 dcembre 8h30 au sige de la Rgion Bretagne, sous la Prsidence de Monsieur PierrickMASSIOT, Prsident du Conseil rgional

Etaient prsents : Madame Gaelle ABILY, Monsieur Christian ANNEIX, Monsieur Eric BERROCHE,Monsieur Yannik BIGOUIN, Monsieur Emile BIHAN, Monsieur Serge BOUDET, Madame Anne-MarieBOUDOU (jusqu' 16h), Madame Franoise BOUSSEKEY (jusqu' 14h50), Madame Mona BRAS (jusqu'14h50), Madame Georgette BREARD, Monsieur Thierry BURLOT, Madame Anne CAMUS, Monsieur LogCHESNAIS-GIRARD, Madame Josiane CORBIC, Madame Hlne COZ, Monsieur Daniel CUEFF ( partir de11h30), Madame Monique DANION ( partir de 12h30), Madame Delphine DAVID (jusqu' 14h50),Monsieur Stphane DE SALLIER DUPIN ( partir de 12h30 et jusqu' 14h50), Monsieur Gildas DREAN,Monsieur Gilles DUFEIGNEUX (jusqu' 14h50), Madame Teaki DUPONT-TEIKIVAEOHO (jusqu' 14h50),Madame Laurence FORTIN, Madame Valrie GARCIA (jusqu' 14h50), Madame Nicole GARGAM,Monsieur Daniel GILLES ( partir de 12h40), Monsieur Herri GOURMELEN, Monsieur Herv GUELOU(jusqu' 14h50), Madame Sylvie GUIGNARD (jusqu' 14h50), Monsieur Christian GUYONVARC'H, MadameMonique HAMEON, Madame Kaourintine HULAUD, Monsieur Pierre KARLESKIND, Monsieur GrardLAHELLEC, Monsieur Jean-Michel LE BOULANGER, Madame Nag LE GARS, Madame Haude LE GUEN,Monsieur Jacques LE GUEN (jusqu' 14h50), Madame Marie-Christine LE HERISSE (jusqu' 14h50),Madame Batrice LE MARRE, Madame Gal LE MEUR, Monsieur Jean-Pierre LE ROCH (jusqu' 12h),Monsieur David LE SOLLIEC (jusqu' 14h50), Madame Sophie LEMOINE (jusqu' 18h20), Monsieur Jean-Claude LESSARD, Monsieur Ren LOUAIL, Madame Franoise LOUARN (jusqu' 9h15), Madame LenaLOUARN, Monsieur Bernard MARBOEUF (jusqu' 14h50), Monsieur Jol MARCHADOUR (jusqu' 14h50),Monsieur Christian MARQUET, Monsieur Pierrick MASSIOT, Monsieur Michel MORIN (jusqu' 15h20 puis partir de 17h), Monsieur Nicolas MORVAN, Madame Galle NIQUE (jusqu' 14h et partir de 17h),Madame Anne PATAULT, Monsieur Bernard POULIQUEN, Monsieur Pierre POULIQUEN, MonsieurDominique RAMARD ( partir de 14h55), Madame Yvette RAYSSIGUIER, Madame Claudia ROUAUX (partir de 11h), Madame Marie-Pierre ROUGER, Madame Galle ROUGIER (jusqu' 12h20 puis partir de14h), Madame Forough SALAMI ( partir de 11h20), Madame Hind SAOUD, Madame Anne TROALEN,Madame Sylvaine VULPIANI.

Avaient donn pouvoir : Madame Anne-Marie BOUDOU (pouvoir donn Madame Galle ROUGIER partir de 16h), Madame MonaBRAS (pouvoir donn Monsieur Herri GOURMELEN partir de 14h50), Monsieur Gwenegan BUI (pouvoirdonn Madame Laurence FORTIN puis Monsieur Nicolas MORVAN partir de 14h), Monsieur BrunoCHAVANAT (pouvoir donn Monsieur David LE SOLLIEC), Monsieur Daniel CUEFF (pouvoir donn Madame Haude LE GUEN jusqu' 11h30), Madame Monique DANION (pouvoir donn Madame AnneTROALEN jusqu' 12h30), Monsieur Stphane DE SALLIER DUPIN (pouvoir donn Madame SylvieGUIGNARD jusqu' 12h30), Madame Corinne ERHEL (pouvoir donn Monsieur Christian MARQUET),Madame Franoise EVANNO (pouvoir donn Monsieur Gilles DUFEIGNEUX), Monsieur RichardFERRAND (pouvoir donn Monsieur Pierre KARLESKIND puis Madame Laurence FORTIN partir de14h), Monsieur Daniel GILLES (pouvoir donn Monsieur Grard LAHELLEC jusqu' 12h40), MonsieurFranois GUEANT (pouvoir donn Madame Teaki DUPONT-TEIKIVAEOHO), Monsieur Guy HASCOET

CONSEIL REGIONAL

DELIBERATION

Accus de rception - Ministre de l'Intrieur035-233500016-20141216-14_DAEI_SCOFE_2-DE

Accus certifi excutoireRception par le prfet : 22/12/2014

REGION BRETAGNE Dlibration n14_DAEI_SCOFE_02

(pouvoir donn Monsieur Ren LOUAIL), Monsieur Ludovic JOLIVET (pouvoir donn Monsieur JacquesLE GUEN), Monsieur Jean-Yves LE DRIAN (pouvoir donn Monsieur Pierre POULIQUEN), MonsieurJean-Pierre LE ROCH (pouvoir donn Monsieur Gildas DREAN partir de 12h), Madame MaryliseLEBRANCHU (pouvoir donn Madame Sylvaine VULPIANI), Madame Sophie LEMOINE (pouvoir donn Madame Josiane CORBIC partir de 18h20), Madame Franoise LOUARN (pouvoir donn MonsieurHerv GUELOU partir de 9h15), Madame Bernadette MALGORN (pouvoir donn Madame DelphineDAVID), Monsieur Grard MEVEL (pouvoir donn Madame Gal LE MEUR puis Monsieur Jean-ClaudeLESSARD partir de 14h), Madame Janick MORICEAU (pouvoir donn Monsieur Yannik BIGOUIN),Monsieur Michel MORIN (pouvoir donn Monsieur Pierre KARLESKIND partir de 15h20 et jusqu' 17h),Madame Galle NICOLAS (pouvoir donn Monsieur Bernard MARBOEUF), Madame Galle NIQUE(pouvoir donn Madame Hlne COZ partir de 14h et jusqu' 17h), Monsieur Dominique RAMARD(pouvoir donn Madame Anne CAMUS jusqu' 14h55), Madame Claudia ROUAUX (pouvoir donn Monsieur Christian ANNEIX jusqu' 11h), Madame Galle ROUGIER (pouvoir donn Madame Anne-MarieBOUDOU partir de 12h20 et jusqu' 14h), Madame Forough SALAMI (pouvoir donn Madame AnnePATAULT jusqu' 11h20), Madame Isabelle THOMAS (pouvoir donn Madame Hind SAOUD), MadameMaria VADILLO (pouvoir donn Monsieur Jean-Michel LE BOULANGER).

Vu le code gnral des collectivits territoriales ;

Au vu du rapport et de l'addendum prsents par Monsieur le Prsident du Conseil rgional ;

Aprs avoir pris connaissance de lavis formul par le Conseil conomique, social et environnemental

rgional lors de sa runion du 8 dcembre 2014 ;

Aprs avoir pris connaissance des avis des commissions Finances, Amnagement du Territoire,

conomie et Solidarits ;

Et aprs en avoir dlibr ;

DECIDE

l'unanimit

(Le groupe DCB tait absent lors du vote intervenu 18h30)

1. DE PRENDRE ACTE de cette communication ;

2. D'APPROUVER les projets de programmes, ci-annexs, en leur tat actuel

d'aboutissement ;

3. De DONNER dlgation au Prsident pour signer les documents dfinitifs, au terme de

la procdure de validation avec la Commission europenne.

Le Prsident du Conseil rgional

Pierrick MASSIOT

Projet de maquette financire du FEAMP pour les mesures rgionalises en Bretagne

N article N mesure Intitul de la mesure Montant en En %

27 27 Services de conseil1 154 400 2,64

30 30 Diversification et nouvelles formes de revenu (Ouverte dans la mesure 62)

31 31 Aide la cration d'entreprise pour les jeunes pcheurs3 276 000 7,48

32 32 Sant et scurit1 521 000 3,47

38 38 Limitation de l'incidence de la pche sur le milieu marin et adapatation de la pche la protection des espces 2 000 700 4,57

41 41.1.a (moteurs)Efficacit nergtique et attnuation du changement climatique (motorisation) 1 039 500 2,37

4141.1. a et b

(hors moteurs)

Efficacit nergtique et attnuation du changement climatique (investissements bord hors motorisation / audits et programmes) 539 000 1,23

41 41.1.c Efficacit nergtique et attnuation du changement climatique (tudes nouveaux systmes de propulsion ou coque) 153 375 0,35

42 42 Valeur ajoute, qualit des produits et utilisation des captures non dsires 599 625 1,37

43 43 Ports de pche, sites de dbarquement, halles de crie et abris8 829 975 20,16

48 48 Investissements productifs en aquaculture5 180 500 11,83

49 49 Services de gestion, remplacement et conseils pour les exploitations aquacoles 1 202 500 2,75

50 50.c Promotion du capital humain et de la mise en rseau en aquaculture / mise en rseau 585 000 1,34

51 51.1.bAugmentation du potentiel des sites aquacoles / installation et infrastructures & actions pour viter les dommages & dtection des maladies et mortalits 3 300 000 7,53

62 62, 63, 64 Dveloppement local men par les acteurs locaux8 123 242 18,54

68 68.b Mesures de commercialisation / recherche de nouveaux marchs et amrlioration des conditions de mise sur le march 400 000 0,91

68 68.c Mesures de commercialisation / promouvoir la qualit et la valeur ajoute 350 000 0,80

68 68.e Mesures de commercialisation / traabilit des produits200 000 0,46

69 69 Transformation des produits de la pche et de l'aquaculture5 350 000 12,21

43 804 817

VERSIONDEFINITIVE

P.O FEDER/FSE Bretagne Version adresse la Commission europenne 14 novembre 2014

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IC 26Nombre d'entreprises collaborant avec des organismes de recherche

Unit FEDER Rgions dveloppes


Annuel

IC 27

Investissements privs compltant un soutien public dans les domaines de la recherche et de linnovation

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Annuel

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Nombre de projets d'innovation soutenus sur la chane de valeur du transfert de technologie

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Montant couvert par les indicateurs1 et 25 suprieur 50% de lAxe

2 Indicateur financier

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FEDER Rgions dveloppes

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OBJECTIF SPCIFIQUE 3.1 : Augmenter la production d'nergie renouvelable enBretagne

Priorit dinvestissement 1 de laxe prioritaire 3Soutenir la transition vers une conomie faible mission de carbone dans lensemble des secteurs en fa-vorisant la production et la distribution dnergie provenant de sources renouvelables (P.I 4.a)

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Les projets de plantation devront mettre en uvre des essences adaptes aux conditions stationnelles (pdologie, climat, rserve hydrique...). Une liste d'essences autorises sera prcis dans le cahier des charges de l'appel projet.

Tous les projets proposs respecteront les critres de durabilit suivants, au choix :

soit une diversit de 3 essences ou varits d'arbres au minimum, la moins abondante recouvrant a minima 10 % de la superficie du projet,

soit la prsence d'au moins 10 % de la surface occupe par des essences de feuillus.

L'application de ce critre de diversit sera calcul sur l'ensemble de la surface de projet tel que dfini prcdemment.

194

Les zones d'intrt cologique majeur en termes de biodiversit ou de fonctionnalit cologique sont exclus du champ de la mesure. Elles seront prcises dans le cahier des charges de l'appel projets.

Le choix des essences devra tenir compte du besoin de rsilience aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques, en l'tat des connaissances. Une liste d'essences autorises sera prcis dans le cahier des charges de l'appel projets.

Les bnficiaires devront apporter la preuve d'une garantie de gestion durable prvue par le code forestier (L121-6, L124-1 L124-3, L313-2) pour les parcelles ayant bnfici de la mesure et adhrer un systme de certification forestire (PEFC, FSC ou quivalent).

Principes relatifs la definition des critres de slection

Principes de slection des dossiers

Les projets seront valus l'aide d'une grille d'valuation s'appuyant sur les critres de slection, tels que mentionns ci-aprs. La procdure de slection s'organisera partir d'appels projets.

Critres de slection

Priorit sera donne :

aux demandes portes par une structure de regroupement (GIEEF, ASL, groupement, ),

aux projets se situant sur des territoires faisant l'objet d'une stratgie locale de dveloppement de la filire bois-fort (charte forestire, plan de dveloppement de massif, ),

aux projets de taille importante ainsi que les territoires classs comme Plans de dveloppement de massifs (PDM) dans le PPRDF Bretagne,

aux projets formant une unit de gestion cohrente, qui puisse tre facilement desservie,

aux projets tenant compte des enjeux de prservation de la biodiversit,

aux projets faisant appel une matrise duvre qualifie.

Montant et taux daide

Taux d'intensit maximal de l'aide publique : 100 % pour les projets ports par des organismes publics et 80 % dans les autres cas.

Taux de cofinancement FEADER : 75 %.

195

Le dossier de demande est prsent avec des cots en euros hors taxe ( HT).

L'instruction permet de dfinir le montant des dpenses ligibles en euros hors taxe ( HT).

L'assiette des dpenses ligibles correspond au montant des dpenses ligibles et au maximum au plafond qui peut tre dfini dans l'appel projets ou le dispositif.

Le montant minimal de laide publique est fix 5 000 euros hors taxe. Les projets d'un montant d'aide infrieur ce plancher pourront tre soutenus uniquement sur des crdits nationaux.

Un plafond de dpenses ligibles selon la nature des projets sera prcis dans le rglement de l'appel projets ou le dispositif mis en uvre pour slectionner les projets.

Mthodologie pour le calcul de laide, le cas chant

Le calcul du montant d'aide correspond au produit de l'assiette des dpenses ligibles par le taux d'aide appliqu selon la formule suivante :

Montant global d'aides publiques = Assiette ligible * Taux d'aide.

8.3.1 Prvention des forts contre le risque d'incendie

Sous-mesure:

8.3 - support for prevention of damage to forests from forest fires and natural disasters and catastrophic events

Description des oprations

Les massifs forestiers sont des systmes naturels particulirement fragiles. Ils sont peu protgs et soumis en permanence des agressions extrieures lies au climat et l'homme. Dans ce contexte, il est primordial de prvenir le potentiel forestier des feux de fort.

Lopration vise protger le patrimoine forestier contre le risque dclosion de feux de fort et rduire les surfaces forestires parcourues par le feu, principalement par le financement de travaux, de matriels ou dactions de prvention.

Type de soutien

Subvention taux.

Aide aux investissements matriels (travaux) et immatriels (tudes, encadrement, matrise duvre), aux activits locales et petite chelle de prvention contre les incendies de fort.

196

Bnficiaires

Sont ligibles ce dispositif les propritaires privs ainsi que leurs groupements, les collectivits territoriales et leurs groupements propritaires de forts, lOffice national des forts pour les forts domaniales, mais aussi les personnes morales de droit public et les associations syndicales et leurs unions ne dtenant pas de droit de proprit sur les immeubles en cause, lorsquelles ralisent des oprations dintrt gnral ou durgence.

Dpenses ligibles

Investissements matriels :

- Cration et mise aux normes des quipements de prvention tels que routes, pistes, points deau, vigies et tours de guet, matriel de surveillance et de communication ;

- Cration de coupures de combustibles non ligibles aux aides agricoles ;

- Oprations de sylviculture prventive, dont lagage et claircie des peuplements denses trs combustibles, avec rduction de la biomasse combustible ;

- Recours des animaux de pturage : dbroussaillement pralable l'introduction d'animaux, cltures, approvisionnement en eau, transport et contention des animaux.

Investissements immatriels :

- Cartographie des zones risque et constitution de bases de donnes descriptives et gorfrences des quipements de prvention ;

- Accomplissement des formalits administratives destines assurer la prennit juridique des quipements de prvention : application si ncessaire des dispositions des articles L.134-2 (servitude de passage et damnagement) et L.133-3 (dclaration dutilit publique) du Code forestier, ainsi que des articles L. 151-36 40 du code rural (dclaration dintrt gnral ou durgence).

Les investissements immatriels lis la matrise d'uvre et/ou ltude pralable (cologique ou paysagre notamment) sont ligibles dans la limite de 12 % du montant hors taxe des travaux ligibles. Ils seront raliss par un prestataire externe.

Sont exclus :

lentretien courant des quipements,

les actions de surveillance hors investissement (fonctionnement, cots de personnels).

197

Conditions dligibilitExistence dun plan de protection des forts contre les incendies.




Critres de slection

Priorit sera donne :

aux massifs forestiers classs au titre de l'article L 132-1 du Code forestier, aux massifs en cours de classement et aux rgions forestires naturelles vises par le plan rgional de protection des forts contre lincendie, prsentant un ala feu de fort lev,

aux demandeurs prsentant des garanties de gestion durable ou ayant adhr au code des bonnes pratiques sylvicoles des forts prives de Bretagne. Sont considres comme prsentant des garanties de gestion durable les forts prives gres conformment aux articles L121-6, L124-1 3 du code forestier,


aux demandes portes par une structure de regroupement,

aux projets se situant sur des territoires fort enjeu cologique et/ou faunistique,

aux massifs les moins bien quips.


Taux d'intensit maximale de l'aide publique : 60% pour les forts sensibles non classes, 80 % pour les forts classes particulirement sensibles.

Taux de cofinancement FEADER : 53 %



198


Le montant minimal des dpenses ligibles est fix 10 000 euros hors taxe. Les projets d'un montant infrieur ce plancher pourront tre soutenus uniquement sur des crdits nationaux.





8.6.1 Transformation de boisements de qualit mdiocre en futaie productive : Breizh Fort Bois TransformationSous-mesure:

8.6 - support for investments in forestry technologies and in processing, mobilising and marketing of forest products

Description des oprations

Cette mesure s'insre dans la mise en uvre du programme rgional Breizh For t-bois dont l'objectif est d'assurer la prennisation et le dveloppement de la surface forestire productive en Bretagne. Complmentaire au volet Breizh For t Bois Boisement (mesure 22), elle en constitue le volet transformation par reconstitution du potentiel forestier sur des surfaces dj boises mais sans valeur d'avenir.

La fort bretonne se compose en effet de nombreuses parcelles peu adaptes la production de bois duvre en particulier dans les 25 000 ha de forts ouvertes et les 64 000 ha de taillis. On enregistre paralllement une diminution nette des forts rsineuses et populicoles sur lesquelles se concentre l'essentiel de l'exploitation forestire actuelle en raison de leurs caractristiques adaptes aux attentes du march.

Le dclin des plantations forestires accentu depuis une dizaine d'annes induit moyen terme un risque important de rupture d'approvisionnement de la ressource face la demande croissante des marchs bois-construction, mais galement du bois-nergie et du bois-emballage qui disposent de relles opportunits de dveloppement.Le dispositif vise donc :

199

promouvoir la squestration du carbone en Bretagne par le dveloppement de la filire bois duvre et d'une sylviculture plus dynamique,

favoriser l'adaptation et la rsilience des forts au changement climatique,

approvisionner la filire bois nergie par la valorisation des boisements pauvres,

produire du bois duvre de qualit,

assurer la prennit conomique de la filire fort-bois bretonne,

et rpondre la demande du territoire en priorit par la production rgionale, dans un souci d'approvisionnement local et de limitation des missions de gaz effet de serre lies au transport.

Type de soutien

Subvention taux.

Bnficiaires

propritaires privs ou leurs groupements,

collectivits territoriales ou leurs groupements.

Dpenses ligibles

Les cots d'tablissement ligibles sont :

les cots d'tude pralable : diagnostic de la station, tablissement du document de gestion, prparation du plan de reboisement,

les travaux prparatoires la plantation : limination de la strate arbore existante par coupe, broyage, dessouchage

les cots du matriel de plantation comprenant les plants ainsi que le matriel de protection des plants contre le gibier ;

les cots de plantation (mise en place et protection) et les cots ncessaires directement lis la plantation tel que la prparation du sol ;

les frais d'entretien ncessaires la russite des plantations limits 3 interventions durant les 3 premires annes suivant la plantation.

200

Dans les cas o la rgnration naturelle peut tre valorise, les cots de mise en place seront subventionns uniquement sur les zones o les plantation additionnelles sont requises. Nanmoins, la surface de projet retenue pour juger de son ligibilit (surface minimale et critres de durabilit, voir au paragraphe suivant) comprendra la surface de travaux o les plantations nouvelles sont prvues ainsi que les surfaces attenantes o les peuplements en place seront maintenus (lisires, rgnration naturelle), dans un objectif de prservation de la biodiversit.

Les investissements immatriels lis la matrise d'uvre et/ou ltude pralable (cologique ou paysagre notamment) sont ligibles dans la limite de 12 % du montant hors taxe des travaux ligibles. Ils seront raliss par un prestataire externe.

Sont exclus :

les plantations de taillis courte rotation, d'arbres pousse rapide pour la production nergtique et d'arbres de Nol,

les dpenses de main duvre ralises par le demandeur (auto-plantation, travaux prparatoires, entretien),

les reboisements l'identique.

Conditions dligibilit

Les surfaces ligibles correspondent aux forts , selon la dfinition donne par l'Union Europenne. Ainsi, une fort correspond une tendue de plus de 0,5 ha caractrise par un peuplement d'arbres d'une hauteur suprieure 5m et des frondaisons couvrant plus de 10 % de sa surface, ou par un peuplement d'arbres pouvant atteindre ces seuils in situ.

Les surfaces ligibles regroupent deux grandes catgories de fort :

les taillis et peuplements peu productifs, c'est dire dont l'exploitation ne permet pas de crer une ressource en bois valorisable en bois duvre dans les conditions d'exploitation actuelles ; parmi ces peuplements figurent les terrains abandonns de l'agriculture depuis plus de 20 ans ;

les peuplements forestiers inadapts en essence ou en structure.

Pour les taillis et peuplements peu productifs, le critre d'ligibilit relatif l'ge d'abandon des surfaces considres sera apprci par une expertise des services comptents de ltat. Le critre relatif l'apprciation du faible niveau de productivit ou du caractre inadapt du peuplement devra quant lui tre justifi par un diagnostic pralablement tabli.

Dans les cas o la rgnration naturelle peut tre valorise, les cots de mise en place seront subventionns uniquement sur les zones o les plantation additionnelles sont requises.

Les projets devront s'tendre sur une surface de projet minimale de 3ha rpartie en un ou plusieurs lots, l'exception des projets de plantation domins par le peuplier (>70 % de la surface) o une surface minimale de 2 ha sera tolre.

Les projets de plantation devront mettre en uvre des essences adaptes aux conditions

201

stationnelles (pdologie, climat, rserve hydrique...). Une liste d'essences autorises sera prcis dans le cahier des charges de l'appel projet.

Tous les projets proposs respecteront les critres de durabilit suivants, au choix :

soit une diversit de 3 essences ou varits d'arbres au minimum, la moins abondante recouvrant a minima 10 % de la superficie du projet

soit la prsence d'au moins 10 % de la surface occupe par des essences de feuillus.

L'application de ce critre de diversit sera calcul sur l'ensemble de la surface de projet tel que dfini prcdemment.

Les zones d'intrt cologique majeur en termes de biodiversit ou de fonctionnalit cologique sont exclus du champ de la mesure. Elles seront prcises dans le cahier des charges de l'appel projets.

Le choix des essences devra tenir compte du besoin de rsilience aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques, en l'tat des connaissances. Une liste d'essences autorises sera prcis dans le cahier des charges de l'appel projets.

Les bnficiaires devront apporter la preuve d'une garantie de gestion durable prvue par le code forestier (L121-6, L124-1 L124-3, L313-2) pour les parcelles ayant bnfici de la mesure et adhrer un systme de certification forestire (PEFC, FSC ou quivalent).




Critres de slection Priorit sera donne :

aux demandes portes par une structure de regroupement (GIEEF, ASL, groupement, ),


aux projets de taille importante ainsi que les territoires classs comme Plans de dveloppement de massifs (PDM) dans le PPRDF Bretagne,

202

aux projets formant une unit de gestion cohrente, qui puisse tre facilement desservie,

aux projets tenant compte d0es enjeux de prservation de la biodiversit,

aux projets faisant appel une matrise duvre qualifie.


Taux d'intensit maximale de l'aide publique : 40 %.

Taux de cofinancement FEADER : 53 %




Le montant minimal de laide publique est fix 5 000 euros hors taxe. Les projets d'un montant d'aide infrieur ce plancher pourront tre soutenus uniquement sur des crdits nationaux.





Vrifiabilit et controlabilit de la mesure

Risque(s) dans la mise en oeuvre de la mesure: en cours

Mesures dattnuation: en cours

Evaluation globale de la mesure: en cours

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Information complmentaire

en cours

Autres remarques importantes relatives la comprhension et la mise en uvre de la mesure :en cours

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M10 - Agroenvironnement-climat

Le contexte combin de modes de productions agricoles intensifs et d'un rseau hydrographique de surface dense et sensible, a engendr un dgradation de la qualit de l'eau dont le point culminant se situe au milieu des annes 1990. Depuis, la prise de conscience de chacun, les volutions des pressions et des pratiques, ont permis une amlioration de la qualit de l'eau. Cependant, l'accompagnement de l'volution de ces pratiques reste une priorit, considrant les enjeux restant en terme de qualit des eaux et des milieux aquatiques et dans le sens o les volutions conomiques de l'levage peuvent encore interagir fortement avec l'volution des pressions exerces sur les milieux.

Par sa position pninsulaire et sa diversit gologique, la biodiversit bretonne est remarquable. Les milieux agricoles font partie intgrante de cette biodiversit ; leur richesse cologique est corrle la prservation dune mosaque bocagre (rseaux de haies et talus, prairies naturelles). La biodiversit bretonne prsente nanmoins des signes de fragilit face l'anthropisation des milieux, aux pressions agricoles et aux espces invasives. Des mesures de prservation et de gestion adaptes ces milieux sont ncessaires pour permettre aux agricultures bretonnes d'en prserver la richesse et la diversit.

Cadre gnral

Cette mesure constitue un des outils majeurs du 2nd pilier de la PAC pour :

accompagner le changement de pratiques agricoles afin de rpondre des pressions environnementales identifies l'chelle des territoires;

maintenir les pratiques favorables sources d'amnits environnementales l o il existe un risque de disparition ou d'volution vers des pratiques moins vertueuses.

Elle doit tre mobilise afin de rpondre l'ensemble des enjeux environnementaux (eau, biodiversit/paysage, zones humides, sol, climat, risques naturels) qui ont t retenus tant au plan communautaire qu'au plan national et rgional.

La mesure comporte 2 types de sous-mesures, se dclinant chacune en diffrentes oprations :

Sous-mesure 10.1 :engagements agroenvironnementaux et climatiques (Cf Fig 23)Cette sous-mesure comprend des oprations qui sont zones afin de garantir la pertinence de l'intervention et l'atteinte des objectifs du Rglement de dveloppement rural. Ces oprations ont deux chelles possibles, le systme d'exploitation ou la parcelle culturale.

Les oprations zones portant sur des systmes d'exploitation apprhendent le fonctionnement de l'exploitation agricole dans sa globalit. Elles permettent de considrer l'exploitation agricole comme un systme ce qui implique d'intgrer simultanment les dimensions biologiques, physiques et socio-conomiques afin de rpondre aux multiples enjeux

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auxquels elle fait face. Ces oprations concernent trois types de systmes dans le cadrage national :

les systmes de polyculture-levage, herbivores et monogastriques,

les systmes herbagers et pastoraux

les systmes de grandes cultures.

Les oprations zones portant sur des enjeux localiss sont mises en uvre sur une parcelle culturale dans le but de rpondre un ou plusieurs enjeux relativement circonscrits dans l'espace. Il s'agit en particulier d'enjeux de prservation : des zones humides, de la biodiversit, de la qualit de l'eau, des sols ou des paysages. Il s'agit aussi de gestion quantitative de l'eau ou de dfense contre les incendies. Les types d'oprations proposes dans le cadrage national sont appeles engagements unitaires (EU) et sont regroupes par famille :

les EU COUVER

les EU HERBE

les EU LINEA

les EU MILIEUX

les EU OUVERT

les EU PHYTO

Sous-mesure 10.2 : conservation des ressources gntiquesCette sous-mesure nest pas zone compte-tenu du caractre dispers des exploitations conservant des varits sauvegarder. On distingue trois types doprations :

des oprations visant la protection des races menaces de disparition,

une opration pour l'amlioration du potentiel pollinisateur des abeilles.

En dbut de programmation, une stratgie rgionale d'intervention doit tre dfinie par lautorit de gestion afin de garantir l'efficacit environnementale de la mesure. Cette stratgie doit tre rflchie en concertation avec les acteurs rgionaux impliqus dans la mise en uvre du programme de dveloppement rural rgional (PDRR) et y tre inscrite.

Certaines races animales anciennes tendent disparatre des exploitations agricoles au profit de races plus productives. Leurs effectifs diminuent progressivement et se rapprochent du seuil limite en de duquel elles seront irrmdiablement perdues du fait dun pool gntique insuffisant. Cette biodiversit gntique dite rustique est pourtant prcieuse, notamment pour faire face ladaptation au changement climatique, la rarfaction des ressources fourragres ainsi qu la multiplication des maladies vectorielles.

La protection des races petits effectifs vise donc conserver sur les exploitations (et autres

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structures dfinir) des animaux des espces asine, bovine, quine, ovine, caprine, porcine ou avicoles appartenant des races qui ncessitent, du fait de leurs petits effectifs et de la dynamique de la population des mesures spcifiques pour leur conservation.

Les enjeux sont donc de :

protger la biodiversit,

favoriser ladaptation au changement climatique,

rduire les risques naturels.

Domaines prioritaires

Priorit 4 : restaurer, prserver et renforcer les cosystmes lis l'agriculture et la foresterie, et notamment les domaines suivants :

o 4A : restaurer, prserver et renforcer la biodiversit, y compris dans les zones relevant de Natura 2000, les zones soumises des contraintes naturelles ou d'autres contraintes spcifiques et les zones agricoles haute valeur naturelle, ainsi que les paysages europens ;v

Cette opration cible :

Les levages (bovins, ovins, caprins, quins, porcins et volailles) conduits en race pure.

Les races trs petits effectifs ou dont le taux de consanguinit est trop lev (ou autres critres), permettant de justifier la prise en compte d'individus qui ne sont pas de la race mais qui peuvent tre utiliss dans les schmas de croisement de la dite race. Chaque organisme de gestion de race concern doit dfinir les rgles qui grent ces croisements : animaux ligibles, inscription la section annexe du livre gnalogique, critres d'inclusions dans la section principale du livre gnalogique).

Cette opration est ouverte lchelle rgionale. En effet, il nest pas pertinent de cibler sur des territoires enjeux particuliers compte tenu du caractre dispers des levages conservant des races petits effectifs.

Par ailleurs, les leveurs sengagent adhrer lassociation ou lorganisme agr de la race qui prend ainsi en charge lanimation de la mesure

Zonage

Les enjeux environnementaux sont identifis et zons au regard (i) des domaines prioritaires (DP) de lUnion pour le dveloppement rural, (ii) des priorits nationales (iii) et des spcificits du contexte rgional. Les zones dactions prioritaires (ZAP) ainsi dlimites sont cartographies

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et inscrites dans le PDRR. Lutilisation des crdits de ltat est limite ces zones. Sur ces ZAP, les oprations de nature rpondre la problmatique environnementale sont dtermines et ouvertes de faon cible par l'autorit de gestion.

Les milieux agricoles couvrent plus des deux tiers de la superficie bretonne. Ils montrent une relative diversit de contexte, mais partout les enjeux lis la qualit de leau et au maintien dune mosaque paysagre (garant du maintien de la biodiversit) sont prgnants. De ce fait, tous les Projets Agro-Environnementaux (PAE) qui seront dposs l'chelle rgionale feront l'objet d'un examen par le comit de slection ad hoc.

L'exercice de zonage vise une priorisation des territoires en fonction de leurs enjeux environnementaux, dans le cadre de la slection des projets agro-environnementaux. Il est noter que lappel projets agro-environnementaux identifiera diffrents critres de priorits pour la slection des projets, parmi lesquels les Zones dActions Prioritaires (ZAP), mais galement la stratgie du territoire, la dynamique de mobilisation des acteurs ou encore larticulation en complmentarit des outils MAEC avec dautres outils de laction publique.

Les Zones d Actions Prioritaires au regard des enjeux de restauration de la qualit des sols, des eaux et des milieux aquatiques (Cf Fig 24)- en lien avec le programme dactions rgional en vue de la protection des eaux contre les pollutions par les nitrates dorigine agricole, au titre de la directive 91/676/CEE du 12 dcembre 1991, dnomme Directive Nitrates :

les zones vulnrables, savoir les secteurs dans lesquels les eaux ont ou risquent davoir une teneur en nitrates suprieure 50 mg/L et/ou ont subi ou risquent dans un avenir proche de subir une eutrophisation

la zone d'action renforce qui comprend les bassins versants situs en amont de captages deau potable ne rpondant pas aux exigences de qualit des eaux brutes (au-del de la valeur seuil de 50 mg/L de nitrates), des huit bassins versants situs en amont des principales baies touches par des prolifrations dalgues vertes, ainsi que des Zones dExcdents Structurels (ZES)

- sur la base de ltat des lieux 2013 du SDAGE 2016 2021 du bassin Loire-Bretagne, plan de gestion de la Directive Cadre sur lEau :

Les bassins versants des cours deau concerns par un risque de non atteinte des objectifs environnementaux du SDAGE en 2021 pour cause dapports en pesticides ou pour cause dapports en nitrates ;

Les bassins versants des plans deau concerns par un risque de non atteinte des objectifs environnementaux en 2021 pour cause dapports en phosphore et dtat trophique, ou pour cause dapports en pesticides ;

Les bassins versants des masses deau souterraines concernes par un risque de non atteinte des objectifs environnementaux en 2021 vis--vis des nitrates ou vis--vis des

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pesticides ;

Les bassins versants des masses deau littorales (eaux ctires et eaux de transition) concernes par un risque de non atteinte des objectifs environnementaux en 2021 pour cause dapports de nitrates lorigine du dveloppement dulves, ou pour cause dapports dazote et de phosphore, lorigine du dveloppement de phytoplancton.

- Les aires dalimentation des captages prioritaires pour l'alimentation en eau potable identifies dans le SDAGE du bassin Loire-Bretagne ou les aires dalimentation des captages identifies au titre de la LOI n 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite Loi Grenelle2 .

- Les zones ala d'rosion moyen trs fort identifies dans le SDAGE Loire-Bretagne.

- Les ttes de bassins versants

Les ttes de bassin versant ne font pas l'objet d'une reprsentation cartographique au niveau rgional. Il s'agit de principes textuels, possibles cartographier dans le cadre des projets locaux.

Les Zones d Actions Prioritaires au regard des enjeux de biodiversit et de continuits cologiques (Cf Fig25)- les sites Natura 2000 dsigns ou proposs la Commission Europenne au titre des directives "habitats, faune, flore" du 21/05/1992 et directive "Oiseaux" du 30/11/2009 (sites dimportance communautaire, propositions de sites dimportance communautaire, zones de protection spciales ou zones spciales de conservation)

- en lien avec le schma rgional de cohrence cologique (projet):

* les rservoirs rgionaux de biodiversit

* les corridors cologiques rgionaux (corridors territoires et corridors linaires)

* les grands ensembles de permabilit prsentant un niveau de connexion entre milieux naturels lev trs lev

- Les Parcs naturels rgionaux existants et les projets de Parcs naturels rgionaux

- Les rserves naturelles rgionales et nationales

- Les plans nationaux d'actions - espces prioritaires

- Les ttes de bassin versant

La mise en uvre de la trame verte et bleue repose sur un principe d'embotement des chelles. Les rservoirs rgionaux de biodiversit sont identifis l'chelle du 1/100 000 et ne peuvent tre transposs tels quels une chelle plus prcise. Les corridors cologiques rgionaux correspondent quant eux des principes de connexion d'intrt rgional. Les projets agroenvironnementaux et climatiques sont dfinis l'chelle de territoires infra rgionaux. Les

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continuits cologiques identifis l'chelle de ces territoires doivent contribuer aux enjeux des continuits cologiques rgionales.

Les Plans nationaux d'actions et les ttes de bassin versant ne pourront faire l'objet d'une reprsentation cartographique au niveau rgional. Il s'agit de principes textuels, possibles cartographier dans le cadre des projets locaux

Les PAECLes oprations agroenvironnementales sont alors mises en uvre dans le cadre de projets agroenvironnementaux et climatiques (PAEC) qui sont situs au sein de ces zones. Port par un oprateur agroenvironnemental, le projet est circonscrit sur un territoire dfini selon le ou les enjeux environnementaux prsents et mobilise les oprations adaptes pour rpondre ces enjeux. Il doit ncessairement avoir une double dimension, agricole et environnementale.

L'oprateur agroenvironnemental construit son projet en partenariat avec l'ensemble des acteurs du territoire : des reprsentants des agriculteurs et du dveloppement agricole, les organismes de dfense de l'environnement, les collectivits locales, les reprsentants des filires locales... Cela doit permettre d'aboutir 4 lments partags par tous :

un diagnostic qui reprend les enjeux du territoire, les pratiques agricoles prsentes et les actions dj conduites localement ;

le contenu des oprations et leurs combinaisons possibles mettre en uvre sur le territoire compte-tenu des enjeux identifis, ainsi que les actions complmentaires ventuellement ncessaires pour leur russite ;

les objectifs de contractualisation viss par le projet ;

les perspectives au-del des 5 annes d'engagement.

Les PAEC sont slectionns par l'autorit de gestion du PDRR aprs consultation d'un comit rgional ddi la politique agroenvironnementale et climatique et avec l'accord des financeurs.

Coprsid par le Conseil rgional et ltat, ce comit rgional est mis en place avec un double objectif, stratgique et oprationnel. Il est consult lors de l'laboration du volet oprationnel de la stratgie d'intervention rgionale en dbut de programmation ; puis, chaque anne, il rend un avis sur les PAEC dposs et leur contenu. Il propose alors une rpartition des crdits disponibles entre les diffrents projets. Il fixe si ncessaire les critres de slection des demandes individuelles. Il peut alors tre conduit ajuster les primtres des projets. Le comit est galement consult sur l'valuation in itinere de la politique agroenvironnementale et climatique conduite sur la priode de programmation.

Une fois le PAEC accept, l'oprateur est charg de l'animation du projet afin de dynamiser la dmarche collective. Son rle est d'informer les exploitants, de les mobiliser, de les accompagner d'un point de vue technique et administratif pour qu'ils s'engagent mettre en place des engagements agroenvironnementaux et climatiques.

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Un comit local de territoire peut ventuellement tre mis en place afin de permettre tous les acteurs impliqus dans un PAEC de se rencontrer, de croiser leur point de vue, de partager l'information et de participer concrtement la mise en uvre du projet. Ce comit peut aussi participer la slection des demandes individuelles en rendant un avis technique sur leur contenu.

Pour les oprations ddies la conservation de la biodiversit gntique qui ne sont pas zones, mais qui entrent dans la stratgie rgionale d'intervention, les autorits de gestion rgionale doivent prciser si elles les mobilisent et quelles conditions.

Les activits d'levage sont souvent marques par une dconnexion entre productions animales et productions vgtales, conduisant la simplification des rotations. Ces rotations courtes ont pour consquence une rationalisation du parcellaire agricole afin de minimiser les cots de mcanisation. Le maillage bocager, la prsence de zones humides ou de zones complexes forte biodiversit sont difficilement combines avec les systmes agricoles dominants.

Les besoins en termes d'oprations relvent de quatre thmatiques :

La prservation et la gestion de la biodiversit et notamment dans les zones Natura 2000 (enjeu biodiversit)

La position pninsulaire de la Bretagne combine une importante varit gologique donne naissance une diversit de milieux remarquables. Si le zonage Natura 2000 reprsente 2 % des milieux terrestres, il n'en demeure pas moins que les milieux riches en biodiversit concernent tout le territoire. Les maillages constitus par le rseau hydrographique et le bocage concernent toutes les exploitations bretonnes et participent structurer la trame verte et bleue. A lchelle rgionale, le schma rgional de cohrence cologique montre la contribution forte des zones humides et des bocages aux continuits cologiques. Cette opration mobilise ainsi un nombre important d'Engagement unitaires surfaciques et linaires dj cit dans les oprations concernant les zones humides et le bocage.

La problmatique pose par ces milieux concerne l'articulation faite avec des systmes d'levage dominants pour lesquels ces milieux offrent peu d'opportunits de valorisation. Les tentations sont grandes de les modifier soit par abandon et fermeture soit par mise en culture.

La prservation et la gestion des zones humides (enjeu biodiversit et enjeu qualit de l'eau)

La position gologique bretonne sur socle hercynien a donn naissance un rseau hydrographique dense. Des zones humides sont associes ces cours d'eau (ttes de bassins versants, bas fonds). Plus ou moins tendues selon le substrat et leur position en amont ou en aval, elles participent trs fortement l'amlioration de la qualit de l'eau et la biodiversit. Initialement en prairie, ces zones humides ont progressivement volu vers une fermeture (abandon et/ou boisement) ou vers une ouverture (drainage et mise en culture). Dans un contexte de prise de conscience importante et d'intervention en faveur de la qualit de l'eau, les zones humides ont fait l'objet d'une attention particulire et notamment en terme de recensement. Les

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MAEC devront faciliter une culture de prairie adapte la fragilit de ces milieux en permettant d'adapter la pression de l'levage, favoriser les cycles biologiques des espces infodes ces milieux et en amliorant les capacits d'puration de l'eau (temps de sjour, dnitrification, effet tampon).

La prservation et la gestion du maillage bocager (enjeu biodiversit et enjeu qualit de l'eau)

Le bocage est une composante essentielle de l'identit paysagre bretonne. Mais il est avant tout un atout agronomique pour les exploitations agricoles. Aprs une priode d'arasements importants lis aux amnagements fonciers, la problmatique tient aujourd'hui autant d'un entretien mal appropri que d'une volont de suppression des emprises bocagres.

En parallle d'un programme territorial (Breizh bocage) ayant pour objectif la rimplantation de linaires bocagers et la mise en place de stratgies territoriales en faveur du bocage, les MAEC bocage permettent de remobiliser la profession agricole vers une gestion durable du bocage. Actuellement les interventions sont souvent frquentes et lgres, elles dgagent le gabarit de la machine en bord de champ mais naboutissent en rien la gestion durable des arbres. De plus, elles ne permettent pas les conditions de renouvellement des haies (gestion du talus). Le dploiement de MAEC en faveur du bocage devra viser une gestion plus adapte de la haie avec pour objectif de permettre la rgnration naturelle de la haie, la production de biomasse valorisable (nergie, matriaux), la lutte efficace contre les pollutions de l'eau et le renforcement de la biodiversit.

La reconqute de la qualit des sols et des eaux(enjeu qualit de l'eau)L'activit d'levage fortement dveloppe en Bretagne ncessite une attention particulire en terme de gestion durable des ressources naturelles (sol, eau). La dconnexion relative entre production animale et vgtale conduit dvelopper des systmes de rotations simplifies, o l'herbe montre un recul progressif au profit du mas fourrage associ au bl. Ainsi, la production laitire l'image de la production avicole ou porcine peut s'envisager avec des rotations culturales simples engendrant des pressions en intrants accrues et une rationalisation du parcellaire au profit de la mcanisation.

Le dploiement des MAEC systme vise ici l'allongement des rotations et la limitation de la pression en produits phytosanitaires. Pour les productions laitires, la part des prairies dans la surface fourragre sera accrue.

Articulation entre oprationsDe manire gnrale, plusieurs oprations peuvent tre contractualises sur une mme exploitation agricole, voire sur une mme parcelle. Cependant certaines combinaisons sont interdites pour les trois raisons suivantes :

il existe un risque de double financement dune ou plusieurs pratiques agricoles,

lesmesures relvent de couverts distincts,

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les mesures relvent de systmes agricoles distincts.

Dans le respect de ces trois principes, les combinaisons suivantes sont donc interdites, toutes les autres combinaisons tant par ailleurs autorises :

Par construction, les oprations portant sur les systmes d'exploitation ne sont ni cumulables entre elles, ni cumulables avec les mesures ddies l'agriculture biologique ;

Certaines oprations localises ne sont pas cumulables avec les oprations portant sur les systmes d'exploitation, un tableau des combinaisons interdites est prsent ci-dessous ;

Certaines oprations localises ne sont pas cumulables entre elles (un tableau des combinaisons interdites sera fourni).

Enfin, les oprations pour la conservation de la biodiversit gntique qui ne sont pas rattaches des parcelles identifies et ne rmunrent pas les mmes engagements que ceux relevant de l'article 10.1, sont cumulables sur une mme exploitation et sur une mme parcelle avec les toutes les autres oprations.

En cas de combinaison d'oprations sur une mme parcelle, laide doit tre limite au maximum fix dans lannexe 2 du Rglement (UE) n1305/2013 :

Cultures annuelles : 600 euros/ha

Cultures prennes spcialises : 900 euros/ha

Autres utilisations de terres : 450 euros/ha

Races locales menaces dabandon : 200 euros/UGB

Cf le Tableau des combinaisons interdites entre oprations systmes et engagements unitaires (figure 17)

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Contribution aux domaines prioritairesDe manire gnrale, cette mesure rpond deux des six priorits fixes par l'Union europenne pour le dveloppement rural savoir :

Priorit 4 : restaurer, prserver et renforcer les cosystmes lis l'agriculture et la

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foresterie, et notamment les domaines suivants :

o 4A : restaurer, prserver et renforcer la biodiversit, y compris dans les zones relevant de Natura 2000, les zones soumises des contraintes naturelles ou d'autres contraintes spcifiques et les zones agricoles haute valeur naturelle, ainsi que les paysages europens ;

o 4B : amliorer la gestion de l'eau, y compris la gestion des engrais et des pesticides ;

o 4C : prvenir l'rosion des sols et amliorer la gestion des sols ;

Priorit 5 : promouvoir l'utilisation efficace des ressources et soutenir la transition vers une conomie faibles missions de CO2 et rsiliente aux changements climatiques, dans les secteurs agricole et alimentaire ainsi que dans le secteur de la foresterie, et notamment les domaines suivants :

o 5D : rduire les missions de gaz effet de serre et d'ammoniac provenant de l'agriculture ;

o 5E : promouvoir la conservation et la squestration du carbone dans les secteurs de l'agr

1 14 delib daei scofe 02 bretagne délibération n 14_daei_scofe_02 15 et 16 décembre 2014 fonds...

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