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Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale Direction des Études et de Statistique OBJECTIF 2 EN RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE LES FONDS STRUCTURELS EUROPÉENS INVESTISSENT LA VILLE ERIC DENY SABINE ROUSSEAU D O S S I E R S 2 0 0 5 EDITIONS IR IS N° 40

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Ministère de la Régionde Bruxelles-CapitaleDirection des Études et de Statistique

OBJECTIF 2EN RÉGION DEBRUXELLES-CAPITALELES FONDSSTRUCTURELSEUROPÉENSINVESTISSENT LA VILLE

ERIC DENYSABINE ROUSSEAU

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IR ISN° 40

Liste des publications de la direction des Etudes et Statistiquesdu ministère de la Région de Bruxelles-Capitale

Voir également: http://www.bruxelles.irisnet.be/fr/region/region_de_bruxelles-capitale/statistiques.shtml

Indicateurs statistiques de la région de Bruxelles-Capitale

Edition par année 1991,1992,1993,1994,1995,1996,1997,1998,2000,2001,2002,2003,2004

Tableaux et méthodologie, 2 tomesapprox. 260 pages par tome

MINI-BRU

Aperçu Statistique de la Région de Bruxelles-Capitale en format de poche 28 pagesAnnuel depuis 1998

Dossiers

Publications 1991

Dossier n° 1: Zone d’influence des hôpitaux bruxellois 27 pagesM. Taymans, CERB (Centre d’Etudes Régionales Bruxelloises)

Dossier n° 2: Le chômage dans la Région de Bruxelles-Capitale 15 pagesA. Vanheerswyngels, Institut de Sociologie de l’ULB

Dossier n° 3: Les revenus de la population bruxelloise 28 pagesJ. DEGADT, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)

Dossier n° 4: Performances du logement à Bruxelles:

les cas des logements inoccupés 36 pagesChr. OST et Chr. SCHAUT, ICHEC(Institut Catholique des Hautes Etudes Commerciales)

Dossier n° 5: Analyse et estimation de la valeur ajoutée brute par branche

d’activité de la Région de Bruxelles-Capitale 24 pagesN. FASQUELLE, DULBEA (Département d’Economie Appliquée de l’ULB)

Dossier n° 6: Migrations dans l’agglomération bruxelloise 1980-1990 35 pagesR. DE BRUYN et W. DE LANNOY, VUB (Vrije Universiteit Brussel)

Publications 1992

Dossier n° 7: Profil de la population active indépendante

dans la Région de Bruxelles-Capitale 25 pagesJ. DEGADT et M. COTTYN, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)

Dossier n° 8: La problématique des hôtels à Bruxelles 19 pagesC. HAMAIDE, ICHEC (Institut Catholique des Hautes Etudes Commerciales)

Dossier n° 9: Structure des coûts de la santé

dans la Région de Bruxelles-Capitale 27 pagesC. KESTENS, J.-M. LAASMAN et Chr. LUCET, DULBEA(Département d’Economie Appliquée de l’ULB)

Dossier n° 10: Les entreprises bruxelloises 30 pagesA.-M. KUMPS et M. TAYMANS, CERB (Centre d’Etudes Régionales Bruxelloises)

Dossier n° 11: Valeur économique et valeur d’usage des espaces verts

dans la Région de Bruxelles-Capitale 22 pagesW. VAN DEN PANHUYZEN et S. DE HERTOG, VUB (Vrije Universiteit Brussel)

Dossier n° 12: La problématique des déchets ménagers et le cas de la Région

de Bruxelles-Capitale 16 pagesR.PATESSON, Institut de Sociologie de l’ULB

Publications 1993

Dossier n° 13: L’impôt sur les personnes dans les communes bruxelloises:

une assiette menacée? 23 pagesB. HEYNDELS, CEMS(Centrum voor Ekonometrie en Management Science), VUB

Dossier n° 14: Performances du logement à Bruxelles:

une réflexion sur le cas des résidences secondaires 18 pagesChr. SCHAUT et N. VAN DROOGENBROECK, ICHEC(Institut Catholique des Hautes Etudes Commerciales)

Dossier n° 15: L’emploi des Bruxellois et l’emploi dans la Région

de Bruxelles-Capitale 21 pagesA.-M. KUMPS et M. TAYMANS, CERB (Centre d’Etudes Régionales Bruxelloises)

Dossier n° 16: Impact des loyers sur le pouvoir d’achat

de la population bruxelloise 29 pagesJ. DEGADT et M. COTTYN, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)

Dossier n° 17: Etude du marché des appartements à Bruxelles 17 pagesE. HESPEL et M. VAN ELEGEM, DULBEA(Département d’Economie Appliquée de l’ULB)

Dossier n° 18: Insertion professionnelle de jeunes d’origine étrangère 16 pagesA. REA et N. OUALI, CESR(Centre de Sociologie et d’Economie Régionales), ULB

Publications 1994

Dossier n° 19: Une approche économique du patrimoine architectural bruxellois 19 pagesN. VAN DROOGENBROECK, ICHEC(Institut Catholique des Hautes Etudes Commerciales)

Dossier n° 20: Diagnostic de l’ économie bruxelloise à moyen terme 29 pagesE. HESPEL, DULBEA (Département d’Economie Appliquée de l’ULB)

Dossier n° 21: La création d’entreprises dans la Région de Bruxelles-Capitale 21 pagesA.-M. KUMPS et M. TAYMANS, CERB (Centre d’Etudes Régionales Bruxelloises)

Dossier n° 22: Les professions libérales dans la Région de Bruxelles-Capitale 29 pagesJ. DEGADT, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)

Dossier n° 23: Les immigrés face aux problèmes du logement en

Région de Bruxelles-Capitale 42 pagesM.-N. BEAUCHESNE, Institut de Sociologie de l’ULB

Dossier n° 24: Etude d’incidences sur l’environnement urbain:

évaluation de la qualité de vie d’un site 25 pagesD. DEVUYST et L. HENS, (Eenheid Menselijke Ecologie), VUB

Publications 1995

Dossier n° 25: La pollution atmosphérique, ses effets et ses coûts en

Région de Bruxelles-Capitale 35 pagesS. FALLY, D. JOANNES, D. LEDUC et M.F. SCHARLL, ULB

Dossier n° 26: Indicateurs de disparité dans la Région de Bruxelles-Capitale 34 pagesC. SCHUPP, DULBEA (Departement d’Economie Appliquée de l’ULB)

Dossier n° 27: Développement du secteur tertiaire dans la Région

de Bruxelles-Capitale - le secteur HORECA 25 pagesA.-M. KUMPS et M. TAYMANS, CERB (Centre d’Etudes Régionales Bruxelloises)

Dossier n° 28: Les séjours d’affaires en Région de Bruxelles-Capitale 20 pagesC. HAMAIDE, ICHEC (Institut Catholique des Hautes Etudes Commerciales)

Dossier n° 29: Structure de l’enseignement secondaire à Bruxelles:

une analyse socio-économique 24 pagesJ. DEGADT, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)

Dossier n° 30: Bruxelles, ville de Congrès 22 pagesS. DENDAUW en W. VAN DEN PANHUYZEN, (Centrum voor Bedrijfsbeheer), VUB

Publications 1996

Dossier n° 31: Le traitement pénal des affaires de drogue à Bruxelles

en 1993 et 1994 44 pagesW. DE PAUW, (School voor Criminologie), VUB

Dossier n° 32: Répartition sectorielle et navette de la population active

indépendante dans la RBC 28 pagesJ. DEGADT, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)

Dossier n° 33: Embauche, «ethnie-cité», vie privée 35 pagesB. SMEESTERS et A. NAYER, CERP(Créations et Recherche Pluridisciplinaire), ULB

Publications 1997

Dossier n° 34: Les contrats de sécurité et de société dans la

Région de Bruxelles-Capitale 49 pagesD. DEFRAENE, K. LALIEUX, Ph. MARY, S. SMEETS(Ecole des sciences crim., Centre de sociologie du droit et de la justice), ULB

Dossier n° 35: Les PME et la création d’emplois dans la Région

de Bruxelles-Capitale* 61 pagesJ. DEGADT, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)

Publication 1998

Dossier n° 36: Les taux de chômage et de sous-emploi en Région

de Bruxelles-Capitale 43 pagesM. DE VILLERS (Service des Etudes et de la Statistique Régionale - Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale)

Publication 2000

Dossier n° 37: Atlas de la Population de la Région de Bruxelles-Capitale

à la fin du 20ème siècle 163 pagesS. ROUSSEAU (Service des Etudes et de la Statistique Régionale - Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale)

Publication 2002

Dossier n° 38: La démographie récente de la Région de Bruxelles-Capitale 64 pagesA.HENAU(Direction des Etudes et Statistiques - Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale)

Publication 2003

Dossier n° 39: Le marché locatif privé en Région de Bruxelles-Capitale -

Analyse des loyers demandés 56 pagesE.DENY(Direction des Etudes et Statistiques - Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale)

OBJECTIF 2

EN RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE

LES FONDS STRUCTURELS EUROPÉENS

INVESTISSENT LA VILLE

Eric DENYSabine ROUSSEAU

Direction des Etudes et de statistique

© 2004 Région de Bruxelles-Capitale – Tous droits réservés

E.R.: S.Rousseau, Direction des Etudes et Statistiques - Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale,20, Boulevard du Jardin Botanique -1035 Bruxelles

T. 02 800 38 61 - F. 02 800 38 23 [email protected]Éditions IRIS - D/2004/6374/142

Introduction ............................................................................................................................................................................ 3I - Objectifs, initiatives et Fonds communautaires ............................................................................................. 5

i. Objectifs et Initiatives communautaires ............................................................................................................... 5ii. Les Fonds structurels ................................................................................................................................................ 7iii. Les axes de développement de l’Objectif 2 à Bruxelles ............................................................................. 8

Axe 1 - Revitalisation économique des quartiers .......................................................................................... 8Axe 2 - Cadre pour un développement urbain durable .............................................................................. 9Axe 3 - Assistance technique et actions de communication ..................................................................... 9

iv. Les effets escomptés des actions envisagées dans le cadre de la mise en œuvreiv. du programme Objectif 2 ......................................................................................................................................... 9v. Gestion du programme Objectif 2 ...................................................................................................................... 10

II - La définition de la zone d’intervention Objectif 2 ...................................................................................... 11i. Plan de travail initial .................................................................................................................................................. 11ii. Caractéristiques utilisées pour la définition de la zone d’intervention O2ii. dans la Région de Bruxelles Capitale .............................................................................................................. 12

III - L’évaluation ex-ante ................................................................................................................................................. 20IV - L’appel à projets ........................................................................................................................................................ 21V - Synthèse des analyses SWOT rédigées par les promoteurs de projet(s) .................................... 22VI - Construction des indicateurs ............................................................................................................................. 24

i. Grilles de suivie et d’évaluation ........................................................................................................................... 24ii. Les indicateurs clés ................................................................................................................................................. 25iii. Indicateurs liés aux opérations ........................................................................................................................... 26

VII - Etat d’avancement du programme ................................................................................................................. 28Axe 1 - Revitalisation économique des quartiers ............................................................................................. 28

Mesure 1.1: Aide à la création et au développement d’activités économiques .............................. 28Mesure 1.2: Ingénierie financière ..................................................................................................................... 28Mesure 1.3: Aide au développement local et aux structures de proximité ....................................... 29Mesure 1.4: NTIC ................................................................................................................................................... 29

Axe 2 - Cadre pour le développement urbain durable .................................................................................... 29Mesure 2.1: Interventions créatives et participatives dans le domaine des espaces publics ... 29Mesure 2.2: Création d’équipements collectifs ............................................................................................ 29

Autres résultats visant à mesurer la mise en œuvre du programme ........................................................ 30i. Évolution de l’emploi total par axe et par an ............................................................................................ 30ii. Evolution de l’emploi, par sexe, par axe et par an ................................................................................ 31iii. Nombre de m2 aménagés par axe et par selon la date de mise en service prévue ............... 31iv. Superficies dans et hors cadre Objectif 2 et nombre de places disponibles ............................. 32v. Évolution de l’activité des guichets d’économie locale ........................................................................ 32vi. Activité des centres d’entreprises (c.e.) ................................................................................................... 33vii. La formation organisée dans le cadre du programme ....................................................................... 33

VIII - Moyens financiers totaux alloués au programme et réalisation .................................................... 34Conclusion ........................................................................................................................................................................... 37Annexes ................................................................................................................................................................................. 38

A) Grilles de suivi .......................................................................................................................................................... 38B) Liste des projets par mesure .............................................................................................................................. 46C) Indicateurs clé et objectifs quantifiés par mesure (complément de programmation) ................... 47D) Liste des quartiers INS retenus pour l’Objectif 2 ........................................................................................ 49E) Évolution de la population dans la zone Objectif 2 .................................................................................... 50F) Périmètre de la zone Objectif 2 ......................................................................................................................... 51G) Analyse SWOT et quantification des impacts d’OGM (évaluation ex-ante, avril 2000) ............... 52H) Evaluation à mi-parcours (Deloitte & Touche) .............................................................................................. 55I) Moyens financiers mobilisés et exécution (Rapport annuel 2003):I par axes, sources de financement et par an en € ..................................................................................... 64J) Moyens financiers mobilisés et exécution (Rapport annuel 2003): J) par mesure et par source de financement en € .......................................................................................... 65

Bibliographie ....................................................................................................................................................................... 66

Table des matières

Ce dossier a pour objet de permettre au lecteur:- de situer les enjeux de l’Objectif 2 en Région de

Bruxelles Capitale (RBC). L’Objectif 2 vise àsoutenir la reconversion économique et socialedes zones en difficulté structurelle, des zonesurbaines en difficulté (cas de Bruxelles), deszones en crise dépendantes de la pêche et deszones en reconversion et fortement dépendan-tes des services. Il est financé par l’UnionEuropéenne (UE) dans le cadre des FondsEuropéen de Développement Régional(FEDER1). L’Objectif 2 est un des 3 principauxobjectifs prioritaires pour la période de pro-grammation 2000-2006 (contre 7 pour la pério-de de programmation précédente) (2);

- d’expliciter la méthode utilisée pour définir la zoned’intervention de l’Objectif 2 (la zone urbaine endifficulté est une partie du territoire de la RBCsituée autour de l’axe du canal et communémentappelé «la banane». Elle couvre une partie deterritoire de 7 communes (3) et a été définie par laDirection des Etudes et de la Statistique duMinistère de la RBC (DES-MRBC) sur base d’uneanalyse des données disponibles.

- de rendre compte, en partant des projets intro-duits par les opérateurs de terrain, de la rhéto-rique utilisée par ceux-ci dans l’analyseSWOT (4) qu’ils font des forces, des faiblesses,des menaces et des opportunités pour leur(s)projet(s) en regard des objectifs poursuivisdans le cadre de l’Objectif 2 en RBC et des dif-ficultés propres à la zone d’intervention;

- de rendre compte, de façon synthétique, ducontenu du Document Unique deProgrammation (5) (DOCUP), de l’évaluation ex-ante et de l’évaluation à mi-parcours. Rendrecompte plus particulièrement, de l’articulationentre les problèmes soulevés concernant lazone Objectif 2 et les solutions préconisées;

- de présenter les points de convergence, lesgrilles utilisées pour le suivi et les d’indicateursretenus permettant de mesurer les avancéesen matière de développement, à partir des don-nées visant à objectiver la situation (donnéesquantifiées utilisées pour définir la zone) et del’analyse de contenu des analyses SWOT desopérateurs.

INTRODUCTION 3

1 Il est l'un des Fonds structurels de l'Union européenne qui cofinance les actions destinées à réduire les écarts de développe-ment socio-économique entre les différentes régions des Etats membres. Il participe au financement d’interventions dans lebut de promouvoir la cohésion économique et sociale par la correction des principaux déséquilibres régionaux et par la parti-cipation au développement et à la reconversion des régions. Ses ressources sont ciblées sur certaines régions désavantagéeset servent principalement à financer l'amélioration des infrastructures, les investissements productifs, le développement local,les ressources humaines et la protection de l'environnement.

2 L’Objectif 1, pour lequel des régions sont éligibles à l’intervention des Fonds, permet de promouvoir le développement et l’a-justement structurel des régions en retard de développement et l’Objectif 3, dont bénéficie Bruxelles pour l’ensemble de sonterritoire, transversal aux autres objectifs, s’attache à soutenir l’adaptation et la modernisation des politiques et systèmes d’é-ducation, de formation et d’emploi.

3 Anderlecht, Bruxelles-Ville (=commune de Bruxelles), Forest, Molenbeek-St-Jean, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode,Schaerbeek.

4 SWOT (Strenghts–Weaknesses-Opportunities-Treats), FFOM en français (Forces Faiblesses Opportunités Menaces) qui feraplus loin l’objet d’une analyse détaillée.

5 Définitions: 1) Le «document unique de programmation» est un seul document, approuvé par la Commission et regroupent les élé-ments contenus dans un cadre communautaire d'appui et dans un programme opérationnel. [il assure la coordination de l’en-semble de l’aide structurelle communautaire].2) Le «programme opérationnel» est le document approuvé par la Commission visant à mettre en œuvre un cadre commu-nautaire d'appui et comportant un ensemble cohérent d'axes prioritaires composés de mesures pluriannuelles, pour la réali-sation duquel il peut être fait appel à un ou plusieurs Fonds et à un ou plusieurs autres instruments financiers existants ainsiqu’à la Banque Européenne d’Investissement. Un programme opérationnel intégré est un programme opérationnel dont lefinancement est assuré par plusieurs Fonds.3) Le «cadre communautaire d'appui» est le document approuvé par la Commission, en accord avec l’Etat membre concer-né, après appréciation du plan présenté par l’Etat membre et contenant la stratégie et les priorités de l'action des Fonds et del’Etat membre, leurs objectifs spécifiques, la participation des Fonds et les autres ressources financières. Ce document estdivisé en axes prioritaires et mis en œuvre par un ou plusieurs programmes opérationnels.(règlement (CE) n° 1260/1999 du Conseil du 21 juin 1999 portant dispositions générales sur les Fonds structurels)

Introduction

Les grandes étapes de la décision sont:- La réunion des chefs d’État et de gouverne-

ment à Berlin les 24 et 25 mars 1999 qui sontparvenus à un accord global sur l’Agenda 2000constituant le cadre de référence des politiquesde l’Union pour la période 2000-2006 (6). (De2000 à 2006, les Fonds structurels continuerontà financer des programmes dans les 15 Étatsmembres, mais leur action sera caractériséepar une plus grande concentration dans lesrégions qui en ont le plus besoin).

- Le nombre d’Objectifs prioritaires a été réduit àtrois (voir supra).

- Les autorités régionales bruxelloises, estimantque certains quartiers de la RBC pouvaient êtreconsidérés comme zones urbaines en difficul-tés confrontées à des problèmes structurels dereconversion économique et sociale et dont lapopulation ou la superficie est significative, ontdécidé de présenter à la Commission euro-péenne (CE) un dossier d’éligibilité à l’Objectif 2pour une zone d’intervention dans la Région deBruxelles-Capitale.

- Le Gouvernement de la RBC a approuvé le 30août 1999 une proposition de zone éligible àl’Objectif 2 des fonds structurels qui concernait146.167 habitants. Cette proposition a été noti-fiée à la CE le 31 août 1999 et approuvée par laCE le 25 octobre 1999.

- Après que le Conseil des Ministres de la RBCait décidé de statuer sur les axes prioritaires del’Objectif, 2 le Ministre de l’emploi, de l’écono-mie, de l’énergie et de la revitalisation des quar-tiers a été chargé de coordonner la rédaction duDOCUP et, dès lors, d’entamer la concertationnécessaire avec les opérateurs porteurs poten-tiels de projets.

Les annexes reprennent, entre autre, le tableausynthétique réalisé par l’évaluateur externe lorsde l’évaluation à mi-parcours. Ce tableau est lar-gement inspiré par le DOCUP, le complément deprogrammation, l’analyse ex-ante et les grilles deet discussions avec la DES

4 INTRODUCTION

6 Sources: Conclusions de la Présidence, Conseil européen de Berlin 24 et 25 mars 1999, partie I, Projet d'orientations pour lesprogrammes de la période 2000 - 2006, document de travail de la Commission relatif aux fonds structurels et leur coordina-tion avec les fonds de cohésion 1/02/99 et Réforme des Fonds structurels in exposé des motifs de la proposition de règlementdu conseil portant dispositions générales sur les Fonds structurels COM (1998) 131 final.

Il est important de préciser, de manière synthé-tique, les «politiques structurelles et de cohésionde l’Union européenne (UE):- Elles ont pour objectif essentiel de contribuer à

la réduction des disparités économiques etsociales.

- Elles accompagnent les politiques nationales etrégionales dans les régions les plus faibles etsur les marchés du travail nationaux et régio-naux.

Alors que c’est essentiellement aux États membreset régions qu’il incombe de définir leurs priorités dedéveloppement, le cofinancement des programmespar l’Union européenne exige qu’il soit égalementtenu compte des priorités communautaires, dans lebut de favoriser la dimension communautaire de lacohésion économique et sociale.» (7)

La réglementation relative aux Fonds structurelsrepose sur un règlement portant dispositionsgénérales sur les Fonds structurels, auquel s’a-joute des règlements spécifiques par Fonds (8).

Les spécificités de la réforme de 1999 sont, entreautre, caractérisées par un approfondissementde la concentration des aides et d’un mouvementpour la simplification et la décentralisation de leurgestion. En contrepartie, la réforme établit un par-tage plus clair des responsabilités et une applica-tion renforcée du principe de subsidiarité (9).

i. Objectifs et Initiatives communautaires

L’UE a défini des objectifs prioritaires et lesFonds respectifs chargés de contribuer au finan-cement des réalisations de ceux-ci.

L’approfondissement de la concentration desaides s’est traduit par une réduction du nombred’objectifs de 7 (dans l’ancienne programmation1994-1999) à 3 objectifs prioritaires:

- L’Objectif 1 vise à promouvoir le développe-ment et l’ajustement structurel des régions enretard de développement dont le PIB moyenpar habitant est inférieur à 75% de la moyennede l’Union européenne. Comme c’était le casprécédemment, les 2/3 des actions des Fondsstructurels sont prises au titre de l’Objectif 1.Près de 20% de la population totale de l’Uniondevraient être affectés par les mesures prisesdans le cadre de cet Objectif 1;

- L’Objectif 2, dont il est question ici (O2),contribue à soutenir la reconversion écono-

mique et sociale des régions en difficultés

structurelles autres que celles éligibles aunouvel Objectif 1. Cet Objectif 2 concerne leszones en mutations économiques, les zonesrurales en déclin, les zones en crise dépendan-tes de la pêche et les quartiers urbains en dif-

ficulté. Au maximum 18% de la population del’Union doit être couverte par cet objectif (10);

- L’Objectif 3 rassemble toutes les actions en

faveur du développement des ressources

humaines hors des régions éligibles à l’objectif1. Cet objectif constitue le cadre de référencede l’ensemble des mesures prises suite au nou-veau titre sur l’emploi du Traité d’Amsterdam etde la stratégie européenne pour l’emploi. LaRBC est éligible à l’Objectif 3 et elle a introduitun Document Unique de Programmation à laCommission (11).

OBJECTIFS, INITIATIVES ET FONDS COMMUNAUTAIRES 5

I - Objectifs, initiatives et Fonds communautaires

7 Les Fonds structurels et leur coordination avec les fonds de cohésion, Orientations pour les programmes de la période 2000-2006 Communication de la Commission.

8 Pour des détails sur les Fonds structurels et les objectifs prioritaires, voir le règlement (CE) n° 1260/1999 du Conseil du21/06/1999 portant dispositions générales sur les Fonds structurels JO L 161 du 26/6/1999

9 «Le principe de subsidiarité justifie qu’une autorité publique décide de mettre en œuvre l’intervention, plutôt que de laisser fairel’initiative privée ou une autre autorité publique». Évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts ettermes techniques, Collection MEANS, vol 6, Commission européenne, 1999.

10 Au niveau communautaire, la répartition indicative du plafond des 18% est la suivante:• 10% pour les zones industrielles et de services• 5% pour les zones rurales• 2% pour les zones urbaines• 1% pour les zones dépendantes de la pêche. (Réforme des Fonds structurels 2000-2006, Analyse comparée, Juin 1999 –document de la CE).

11 Pour la période de programmation 2007-2013 un nouveau règlement redéfini les Objectifs 1, 2 et 3 en trois nouveaux objec-tifs: Convergence (destiné à accélérer la convergence économique des Etats membres et régions les moins développées),Compétitivité régionale et emploi (vise à renforcer la compétitivité et l’attractivité des régions) et Coopération territoriale euro-péenne (ayant pour objet d’intensifier la coopération transfrontalière, la coopération des zones transnationnales et création deréseaux de coopération et d’échange d’expériences). Inforégio – panorama n°14 septembre 2004.

Les Initiatives communautaires visent à menerdes actions qui revêtent un intérêt particulier pourla Communauté et peuvent utiliser jusqu’à 9% dela dotation des Fonds structurels.Les nouveaux règlements prévoient une réduc-tion du nombre des initiatives communautaires de13 (dans l’ancienne programmation 1994-1999) à4 pour 2000-2006.

Les nouvelles initiatives sont: - INTERREG, dont l’objectif est de stimuler la

coopération transfrontalière, transnationale etinterrégionale;

- LEADER, qui vise à promouvoir le développe-ment rural au travers d’initiatives de groupesd’action locale;

- EQUAL, qui prévoit le développement de pra-tiques nouvelles de lutte contre les discrimina-tions et les inégalités de toute nature dans l’ac-cès au marché du travail;

- URBAN, qui favorise la revitalisation écono-mique et sociale des villes et des banlieues encrise. La RBC avait bénéficié pour la période deprogrammation 1994-1999 de l’initiativeURBAN I. Elle bénéficie pour la période 2000-2006 de l’initiative URBAN II qui concerne unsous-ensemble de 13 quartiers statistiquesparmi les 88 retenus pour Objectif 2 et concer-nent les communes d’Anderlecht, Forest etSaint-Gilles.

Il y a les actions innovatrices qui visent à expé-rimenter de nouvelles voies ou de nouveauxdomaines pour l’intervention structurelle commu-nautaire et qui peuvent utiliser 1% de la dotationtotale des Fonds structurels.

Les grands principes qui structurent les actionsdes fonds structurels sont:- Partenariat: il doit être le plus large possible

(autorités régionales, locales, partenaires éco-nomiques et sociaux et autres organismes com-pétents) et veiller à la préparation, au finance-ment, au suivi et à l’évaluation des interven-tions. Il doit également tenir compte des asso-ciations actives dans le domaine de l’égalitéentre les hommes et les femmes et du dévelop-pement durable qui seront associées aux diffé-rents stades de la programmation. L’objectif est

de s’assurer de la pertinence des stratégiessuivies et de l’efficacité des dépenses.Concrètement, les partenaires doivent être sol-licités dès la préparation des programmesnégociés avec la Commission. Ils sont ensuiteinvités à suivre la mise en œuvre et le finance-ment des programmes en participant auxComités de Suivi et aux différentes évaluations.De son côté, la CE consulte chaque année lesorganisations européennes représentant lespartenaires sociaux sur la mise en œuvre géné-rale de la politique structurelle.

- Additionnalité: elle implique que les EtatsMembres maintiennent pour chaque Objectifleurs dépenses structurelles publiques ou assi-milables au moins au même niveau que durantla programmation précédente, en tenant comp-te cependant des conditions macro-écono-miques dans lesquelles s’effectuent ces finan-cements (privatisations, niveau extraordinairede l’effort public durant la programmation pré-cédente, évolutions conjoncturelles nationales).

- Subsidiarité: elle signifie que les décisions doi-vent être prises au niveau approprié le plus bas.L’objectif est d’encourager la participation, laresponsabilisation et la capacité d’action auniveau local.

- Intégration: les actions réalisées par le secteurpublic doivent être intégrées afin d’appréhenderle caractère multidimensionnel des probléma-tiques traitées (spécificité des zones urbaines).L’intégration verticale concerne différentsniveaux d’administrations et l’intégration hori-zontale se rapporte à différents secteurs.

- Durabilité environnementale: elle vise à uneutilisation rationnelle des ressources en rédui-sant au maximum la production de déchets et lapollution selon des méthodes inspirées desécosystèmes (application du principe du «pol-lueur-payeur»).

- Efficacité de marché: elle a pour objectif d’ac-croître le potentiel économique des zones sub-ventionnées en tenant compte des tendanceséconomiques émergentes et des choix desociété. Les projets financés par la politique structurelledoivent, au terme d’une programmation, tendrevers une viabilité économique.

6 OBJECTIFS, INITIATIVES ET FONDS COMMUNAUTAIRES

ii. Les Fonds structurels

Dans le cadre des définitions des objectifs, initia-tives et actions innovatrices communautaires,chacun des quatre Fonds structurels a une mis-sion spécifique (12).

Le Fonds européen de Développement

Régional (FEDER13) est destiné à réduire lesdéséquilibres entre les régions de laCommunauté. Ce Fonds octroie des aides finan-cières au développement des régions défavori-sées. A ce titre, il intervient dans le cadre des

nouveaux Objectifs 1 et 2 et pour les InitiativesINTERREG et URBAN. En termes de ressourcesfinancières, le FEDER est de loin le Fonds struc-turel le plus important.

Le Fond Social Européen (FSE14) est le principalinstrument de la politique sociale communautaire.Il soutient financièrement des actions en faveurde la formation, de la reconversion professionnel-le et de la création d’emplois. L’accent est désor-mais mis sur l’amélioration du fonctionnementdes marchés du travail ainsi que sur la réinsertionprofessionnelle des chômeurs. Il intervient dansles trois objectifs mais son action vise prioritaire-ment le nouvel Objectif 3. C’est aussi lui quifinance l’initiative EQUAL. De plus, le nouveaurèglement approfondit le rôle du FSE dans la poli-tique sociale communautaire en le faisant partici-per aux actions entreprises en vertu de la straté-gie européenne pour l’emploi et des lignes direc-trices pour les politiques de l’emploi.

Le Fonds européen d’Orientation et de

Garantie Agricoles (FEOGA15), est divisé endeux sections: La section «Garantie» a pour vocation principalede financer des dépenses découlant de la poli-tique commune des marchés et des prix agrico-les, les actions de développement rural quiaccompagnent le soutien des marchés et lesmesures rurales en dehors des régions de l’ob-jectif 1, des dépenses de certaines mesures vété-rinaires ainsi que des actions d’information sur laPAC (16);La section «Orientation» vise à financer d’autresdépenses de développement rural qui ne sontpas financées par le FEOGA «Garantie», y com-pris l’initiative LEADER.

L’Instrument Financier d’Orientation de la

pêche (IFOP17) vise les actions structurellesentreprises avec la participation financière com-munautaire dans le secteur de la pêche, de l’a-quaculture et de la transformation et la commer-cialisation de leurs produits.

iii. Les axes de développement de l’Objectif 2

à Bruxelles

Pour Bruxelles, les axes définis par le Conseildes Ministres de la RBC se déclinent en mesureset sous mesures et poursuivent des objectifs rela-tifs à la revitalisation économique et à la réhabili-tation urbaine.

OBJECTIFS, INITIATIVES ET FONDS COMMUNAUTAIRES 7

12 En RBC, la participation des Fonds est soumise à la limite de 50% au plus du coût total éligible et, en règle générale, de 25%au moins des dépenses publiques éligibles. Lorsque l’intervention concernée implique le financement d’investissements géné-rateurs de recettes, la participation des Fonds à ces investissements est déterminée, en tenant compte, parmi leurs caracté-ristiques propres, de l’importance de la marge brute d’autofinancement qui serait normalement attendue pour la catégorie desinvestissements concernés en fonction des conditions macro-économiques dans lesquelles les investissements sont à mettreen œuvre, et sans que la participation des Fonds entraîne une augmentation de l’effort budgétaire national. La participation des Fonds est donc soumise aux limites suivantes : 1. Dans le cas d’investissements en infrastructures générateurs de recettes substantielles : les investissements en infrastruc-ture sont financés à 25% du coût total éligible. 2. Dans le cas d’investissements dans les entreprises : les investissements en entreprises sont financés à 15% du coût totaléligible. Les modalités de financement des interventions pour la période 2000-2006 seront les suivantes : 50% sont financés par l’Union européenne50% sont financés par les autorités publiques belges.Le calcul du financement européen pour la RBC se base sur la clé suivante : 41 euros / an / habitant Cela signifie que l’intervention européenne pour la programmation 2000-2006 s’élèvera à 41.949.929 euros soit approximati-vement 1,7 milliards de BEF. A cela s’ajoutera la contrepartie des autorités publiques fédérales, communautaires, régionaleset communales.

13 Règlement (CE) N° 1783/1999 du Parlement européen et du Conseil du 12 juillet 1999.14 Règlement (CE) N° 1784/1999 du Parlement Européen et du Conseil du 12 juillet 1999.15 Règlement (CE) N° 1257/1999 du Conseil du 17 mai 1999.16 Politique Agricole Commune17 Règlement (CE) N° 1263/1999 du Conseil du 21 juin 1999.

La définition des axes et mesures et des objectifspoursuivis a été présentée comme suit:

Axe 1 - Revitalisation économique

des quartiers

Cet axe poursuit les objectifs suivants: • encourager les initiatives locales de développe-

ment et d’emploi • favoriser l’intégration et la cohabitation des acti-

vités économiques (secondaires et tertiaires) etdes fonctions d’habitat des quartiers, afin de pré-server la mixité fonctionnelle des centres urbains

• contrer la désertification économique des quar-tiers pour y maintenir et accroître les sourcesde revenus

Les mesures développées dans cet axe sont lessuivantes:

1.1. Aide au développement et à la création

d’activités économiques

Cette mesure vise avant tout le développementd’infrastructures d’accueil: • Parcs d’activités • Centres d’entreprises/ pépinières Le développement de projets d’animation écono-mique: • Guichets d’économie locale • Revitalisation du commerce local• Conseil et assistance à la création et au déve-

loppement d’entreprises • Création de partenariats publics/privés visant à

générer des initiatives de développement éco-nomique intégré.

Synthèse des axes et mesures

Axe 1 - Revitalisation économique

Les mesures1.1. Aide au développement et à la création d’activités

économiques1.2. Ingénierie financière1.3. Soutien aux initiatives de développement local et des

services de proximité 1.4. Aide à l’utilisation des technologies d’information et

de communication pour la formation, la participationet l’adéquation au marché du travail

Axe 2 - Cadre pour un développement urbain durable

Les mesures2.1. Réhabilitation de zones urbaines dégradées: inter-

ventions créatives et participatives sur les espacespublics

2.2. Réhabilitation de zones urbaines dégradées: créationd’équipements collectifs de proximité.

Axe 3 - Assistance technique et

actions de communication

Cette mesure vise donc le développement d’acti-vités nouvelles et le redéploiement ou la consoli-dation d’activités existantes.

1.2. Ingénierie financière

Cette mesure vise à développer l’octroi de microcrédits publics et des modes de financementalternatifs de projets d’économie sociale.

1.3. Soutien aux initiatives de développement

local et des services de proximité

L’objectif de cette mesure est d’exploiter lesopportunités offertes pour la création de nou-veaux emplois lors des opérations de rénovationet de revitalisation des quartiers, plus spécifique-ment dans le cadre de l’économie sociale et desservices de proximité, via notamment: • La création et le développement de régies loca-

les de services de proximité et de travaux d’in-térêt collectif

• L’aide aux projets à forte intensité d’emploi auniveau local

• La création et le développement d’entreprisesd’insertion

• Le développement des emplois, en ce comprisles programmes de transition professionnelle(PTP),

• Le développement des nouveaux gisementsd’emplois.

1.4. Aide à l’utilisation des technologies d’in-

formation et de communication pour la

formation, la participation et l’adéquation

au marché du travail

Cette mesure a pour objectif de mettre en valeurle potentiel lié aux technologies de l’informationpar: • La mise en place d’équipements permettant

l’accès à l’Internet et à toute autre applicationtélématique

• Le développement de l’accès aux outils techno-logiques de développement économiquecomme le commerce électronique

Axe 2 - Cadre pour un développement

urbain durable

Cet axe s’inscrit dans la continuité de la politiquemenée par le Gouvernement régional qui entend,depuis 1994, assurer une concentration desmoyens investis dans la réhabilitation du cadreurbain sur les quartiers les plus défavorisés ducentre ville et de la 1re couronne. L’approche retenue intègre la volonté de laCommission européenne de voir les fonds struc-

8 OBJECTIFS, INITIATIVES ET FONDS COMMUNAUTAIRES

turels européens contribuer à une approche glo-bale de la régénération des quartiers dégradéspar l’articulation des différents leviers des poli-tiques publiques.

2.1. Réhabilitation de zones urbaines dégra-

dées: interventions créatives et participa-

tives sur les espaces publics

Cette mesure vise à développer l’aménagementet la réhabilitation de sites industriels, y comprisles terrains contaminés

2.2. Réhabilitation de zones urbaines dégra-

dées: création d’équipements collectifs

de proximité.

Sont visés par cette mesure les projets qui impli-quent: • la réhabilitation des espaces publics (en ce

compris les espaces verts, les infrastructurespour cyclistes et la promotion de la circulationdouce),

• la rénovation de bâtiments à des fins d’activitéséconomiques (en liaison avec la mesure 1.1.)sociales et polyvalentes

Le logement n’est pas éligible au Fond européende Développement Régional

Axe 3 - Assistance technique et actions

de communication

Préparation, mise en œuvre du plan, suivi, com-munication et participation, évaluation et études.

iv. Les effets escomptés des actions

envisagées dans le cadre de la mise

en œuvre du programme Objectif 2

- l’amélioration de l’attractivité des quartiersanciens pour les entreprises;

- l’aménagement de sites désaffectés, devantremédier à l’inadéquation du bâti ancien;

- l’amélioration des relations entre habitants,commerçants et entreprises d’un même quartier

- le développement de services et d’équipementsde proximité

- amener les petites entreprises des quartiersconcernés à mieux collaborer entre elles et àadopter des stratégies communes de dévelop-pement;

- détecter, accueillir et accompagner des projetsde nouvelles entreprises (couveuses) et depetites entreprises en capacité de développe-ment, via la création de centres d’entreprises; leconseil, la guidance et l’assistance financièredes entreprises; la constitution d’un réseaurégional de centres d’entreprises;

- le développement d’emplois de transition pro-fessionnelle (PTP), la création et le développe-ment de régies locales de services de proximi-té et de travaux d’intérêt collectif; la création etle développement d’entreprises d’insertion;

- l’octroi de micro-crédits publics et le développe-ment de modes de financement alternatifs desprojets d’économie sociale;

- la promotion des services de proximité, la miseen place de labels de qualité, l’expérimentationde chèques services aux travailleurs des entre-prises locales, la diffusion de brochures, l’ou-verture de guichets d’information, etc.;

v. Gestion du programme Objectif 2

C’est la Direction des Relations extérieures, duministère de la Région de Bruxelles-Capitale(MRBC) sous l’égide du Ministre responsable(Ministre Chabert 1995-1999) qui a initié la parti-cipation de la RBC au programme Objectif 2.L’expertise de la Direction Etudes et Statistiquesrégionales du ministère fut mise à contributionafin de présenter une méthodologie visant à défi-nir le plus objectivement possible, compte tenudes données disponibles, une zone éligible auprogramme.

C’est la Direction de la Rénovation urbaine ausein de l’Administration de l’Aménagement duTerritoire et du Logement du MRBC qui a en char-ge la gestion quotidienne du programme et pourlaquelle elle adjoint les compétences de laDirection Etudes et Statistiques afin d’organiser lesuivi évaluatif. C’est également cette directionRénovation urbaine qui met en œuvre lescontrats de quartier, les ex-quartiers d’initiativeset la réhabilitation des immeubles isolés

Nous ne rentrerons pas ici dans la complexité desdépenses éligibles, du système de gestion, decontrôle et de suivi qui est décrit de façondétaillée dans le Règlement (CE) 1260/1999 duConseil du 21 juin 1999 portant dispositionsgénérales sur les Fonds structurels.

OBJECTIFS, INITIATIVES ET FONDS COMMUNAUTAIRES 9

Pour la Commission européenne (CE), les zones

urbaines en difficultés sont des zones densé-ment peuplées qui satisfont à au moins l’un descritères suivants: • un taux de chômage de longue durée supérieu-

re à la moyenne européenne • un niveau élevé de pauvreté, y compris des

conditions de logement précaires • une situation environnementale particulière-

ment dégradée • un taux de criminalité élevé • un faible niveau d’éducation de la population.

i. Plan de travail initial

i.i. Philosophie d’approche

Pour le recensement décennal de la population etdes logements de 1970 toutes les communes bel-ges furent découpées en sections et quartiers.Cette division fut révisée pour le recensement de1981 et réutilisée en 1991 (18). Des approches dela typologie de ces quartiers ont été élaborées etla plus récente disponible a servi de référence dedépart (19).Cette étude analyse 65 caractéristiques des quar-tiers (ou secteurs statistiques) en les comparantaux caractéristiques moyennes du territoire étu-dié (la région flamande et la région de Bruxelles-Capitale). Les résultats obtenus révèlent qu’unnombre important de quartiers situés en Régionde Bruxelles-Capitale sont porteurs d’un score‘typiquement bruxellois’.Il s’agit de zones de 190.000 ou 300.000 habi-tants selon les combinaisons des caractéristiques

retenues. Ces combinaisons sont obtenues pardes méthodes quantitatives de réduction desdonnées (20) (l’analyse en composantes principa-les qui réduit les 65 caractéristiques à 23 indica-teurs et l’analyse factorielle qui révèlent 4 fac-teurs principaux et 3 indicateurs accessoires(variables transversales) pour les deux régionsadditionnées. 15% des 722 quartiers, soit environ90.000 habitants, de la Région de Bruxelles-Capitale répondent aux 7 critères (les 4 facteursprincipaux et les 3 indicateurs accessoires) si onleur applique une valeur-seuil de ±1 écart-type (21)de la moyenne (somme des régions flamande etbruxelloise!)

i.ii. Application spécifique pourBruxelles-Capitale

Plusieurs cartes représentant les données parquartiers de la région de Bruxelles-Capitale ontété confectionnées par la Direction Etudes etStatistiques régionales (DESR) et sur commandede la Direction de la Planification. Ces cartes ren-dent compte de la dispersion des caractéristiquesde la population et des logements. (22) L’expérience de cette cartographie, associée auxrésultats de la méthode de réduction des don-nées, ont amené la DESR à formuler la proposi-tion suivante:a) Rechercher les caractéristiques par quartierqui répondent au mieux aux 5 critères énoncéspar la Commission européenne et organiser cel-les dont on disposait, pour autant qu’elles soientsuffisamment actuelles ou qu’elles puissent êtreobtenues dans un délai raisonnable par la DESR

10 LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2

II - La définition de la zone d’intervention Objectif 2

18 Institut national de Statistiques- Min. des Affaires économiques. Recensements généraux de la population et des logements1970 – tome 13, 1981, 1991. Etudes statistiques n°72-1984 Bulletin de statistique n° 11-12 –1983.Les 19 communes de Bruxelles-Capitale sont ainsi divisées en 722 quartiers (dénomination neutre: secteurs statistiques).

19 Inst. Sociale en Economische Geografie K. Univ. Leuven olv K. Kesteloot 1996: Atlas achtergestelde buurten Vlaanderen enBrussels Hoofdstedelijk gewest.

20 L’analyse factorielle est une aide à la synthèse en réduisant via leur transformation les variables. Cette réduction s’exprime pardes facteurs communs qui sont l’expression des corrélations parmi les variables. Ces facteurs sont dès lors supposés être noninter-corrélées. Il y la méthode des composantes principales où chaque variable -standardisée- est exprimée comme une fonc-tion linéaire des facteurs communs appelés composantes principales avec l’hypothèse que toute la variance du phénomèneétudié est «expliquée» par les variables retenues. Il y a la méthode des facteurs principaux où s’adjoint à l’hypothèse ci-des-sus un terme résiduel. Les variables y sont donc exprimées non seulement en fonction de facteurs communs(expression descorrélations parmi les variables) mais également en fonction de facteurs spécifiques ou uniques (solde de la variance de lavariable) Ces méthodes apportent ainsi une image ou représentation des n points de l’espace à p dimensions dans un espa-ce plus familier (1D, 2D ou 3D), avec une perte minimale d’information!, de pouvoir discerner des sous-groupes et de mettreen évidence des valeurs extrêmes etc.… (note de cours de H.Béguin et Jean-Etienne Poirrier).

21 L’écart type, parfois appelé déviation standard exprime la dispersion des valeurs autour d’une paramètre de position - ici parrapport à la moyenne (parfois la médiane).

22 Plusieurs de ces cartes ont été actualisées et résumées dans le dossier n° 37-Editions Iris MRBC ‘Atlas de la population de laRégion de Bruxelles-Capitale à la fin du 20ième siècle‘ S. Rousseau 2000.

b) Recalculer et standardiser (23) (séries centréesréduites) ces variables. Ces calculs se feraientnécessairement par rapport aux moyennesbruxelloises afin d’affiner, de différencier et declasser les quartiers. c) Appliquer une méthode (composite ou synthé-tique).Malgré la redondance de plusieurs caractéris-tiques -qui se traduit dans leurs corrélations- l’op-tion d’un calcul transparent fut décidé par les col-laborateurs ministériels. Il faut remarquer que les5 critères énoncés par la CE comportent égale-ment des rapports et redondances (p.e. chôma-ge, faible éducation et pauvreté). Partie analytique: Les définitions des variables etla distribution des quartiers bruxellois par rapportà chacune d’elles ont été étudiées. Ensuite lesquartiers ont été classés et ordonnés sur base dela standardisation, le but étant de retrouver lesquartiers le plus en difficultés. Il fut décidé d’attri-buer 1 ou 2 points aux quartiers se situant dans ladistribution au-delà de 1 ou 2 écart-type (+ ou -selon la caractéristique), cela pour chacune desvariables étudiées.Partie synthétique: la somme algébrique despoints attribués aux quartiers a déterminé le clas-sement final de chacun de ceux-ci. La cartographie des quartiers selon les pointsobtenus a permis de dessiner une zone continueà sélectionner. Ces résultats ont été confrontésau nombre d’habitant des zones candidates etévalués sur base des valeurs obtenues.

Les indicateurs retenus et les possibilités de sélec-tionner une zone ont été fournis à titre de résumé.Les résultats de la zone ont été comparés auxvaleurs de la Région de Bruxelles-Capitale dansson ensemble, de la Belgique et, quand c’était pos-sible, de la Communauté européenne.

Ce plan de travail a été accepté par le gouverne-ment bruxellois en septembre 1998. L’exécution complète de la définition de la zone aété fournie à la mi-novembre par la DESR (24).

ii. Caractéristiques utilisées pour la définition

de la zone d’intervention O2 dans la Région

de Bruxelles Capitale.

I. La zone de Bruxelles qui a été proposée, prenden compte les 5 critères énoncés par l’UnionEuropéenne et a été définie par la DES sur labase des données disponibles et classablesselon les quartiers (secteurs statistiques). Larecherche comporte deux volets: le premier déli-mite la zone « candidate « de façon objective etscientifique; le second évalue pour cette zonel’exclusion sociale, la dégradation de l’environne-ment,..., par rapport à l’ensemble de la Région,au Royaume et, si possible, à la moyenne euro-péenne.

II. Pour le premier volet, les sources (25) de don-nées suivantes disponibles selon les quartiers

(26) ont été collectées et analysées:

LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2 11

23 Standardiser est à la fois centrer (exprimer les valeurs de la variable en écarts à la moyenne) et réduire (consiste à adopterl’écart type comme unité de mesure). La variable transformée ainsi est de moyenne nulle et de variance unitaire. Elle facilitela comparaison des variables en éliminant les unités de mesure différentes, mais efface les différences de dispersion. La stan-dardisation facilite la lecture et la première analyse d’un tableau de données : le signe indique la position supérieure ou infé-rieure à la moyenne; le nombre positionne la variable sur la distribution en termes d’écart types (ex. si la distribution est nor-male la valeur –1 indique que 16% des observations correspondent à des valeurs inférieures à -1).

24 Les membres ayant réalisé ce travail sont F. Toussaint, S. Rousseau et M. de Villers.25 Le choix des variables est surtout basé sur la disponibilité des données, mais se base aussi sur la connaissance du terrain et

sur la pertinence des données telle qu’elle ressort de plusieurs études. En même temps, nous avons essayé de mesurer l’im-portance de chacun des 5 critères de l’UE via un nombre équivalent de variables. Le choix a également été influencé par lescaractéristiques auxquelles l’UE et/ou le Comité des Régions a déjà accordé de l’importance. Les variables A1, A2, B3, B6,B7, B9, B10, C11, D16, D17 et D18, par exemple, sont reprises dans l’enquête “ Urban Audit ” (DG XVI – Coordination URBAN,FEDER). La variable B9 a également été ajoutée parce qu’elle concorde avec les efforts de l’UE pour éliminer les inégalitésentres femmes et hommes sur le marché du travail.

26 Dans la RBC l’on trouve un nombre de quartiers “vides”, avec peu ou pas d’habitants. Il s’agit d’une part de quartiers (secteursstatistiques) couvrant des parcs, des zones de chemin de fer et d’infrastructures et d’autre part des quartiers ayant effective-ment peu d’habitants (voir carte jointe).Dans la première phase de l’analyse, seuls ont été retenus les quartiers de plus de 200 habitants lors du Recensement géné-ral de la population et de logement 1991 (1.3) ainsi que les quartiers de plus de 150 habitants au Recensement 91 et comp-tant plus de 200 habitants au 01/01/98. Les quartiers “vides” entraînent, vu les quantités trop faibles, des valeurs extrêmes quiinfluencent à tort la distribution des quartiers (le nombre de quartiers est réduit de 722 à 608).Dans la phase de synthèse, les quartiers vides “inclus”- c’est-à-dire encerclés de quartiers ‘élus’- sont cependant pris en consi-dération.

A) Un taux de chômage de longue durée supé-

rieur à la moyenne communautaire: Source: ORBEM, situation des demandeurs d’emploi inoccu-pés au 31/7/1998 (27)

1) Taux de chômage global, c’est à dire lesdemandeurs d’emploi inoccupés (DEI) (31/07/98)/la population de 20 à 60 ans (01/01/98)

2) Part des jeunes chômeurs, les DEI de moinsde 25 ans/le nombre total de DEI

3) Part des chômeurs de longue durée, les DEIdepuis plus d’un an/le nombre total de DEI

B) Un niveau élevé de pauvreté, y compris des

conditions précaires de logement:

4) Revenu net imposable moyen par déclaration(revenus de 96; déclarations de 97)Source: INS, statistiques fiscales

5) Part des logements mal équipés, le nombre delogements sans petit confort (28)/[le nombre totalde logements - le nombre de logement dont lescaractéristiques de confort sont inconnues] Source: INS, recensement 1991

6) Densité de la population: nombre d’habitantsau km2 (au 01/01/98)Source: INS, statistiques population

7) Part de la population de nationalité non-UnionEuropéenne/population totale (au 01/01/98)Source: INS, statistiques population

8) Part des ouvriers/[le total de la population acti-ve occupée (29) - statut professionnel inconnu] Source: INS, recensement 1991

9) Rapport des degrés d’activité Femmes/ Hommes,[la part population active féminine occupée par rap-port au nombre total de femmes - femmes avec étatd’occupation inconnu]/[la part population active mas-culine occupée par rapport au nombre total d’hom-mes - hommes avec état d’occupation inconnu]Source: INS, recensement 1991

10) Variable plus générale ventilée selon les com-munes (30) et non selon les quartiers: nombred’ayants droit à un revenu minimum (31)/popula-tion 01/01/98. (‰)Source: Ministère Affaires Sociales, Office National desPensions (situation septembre 1998), CPAS, CCC Rapportsur la pauvreté et pour l’équivalent minimex, INS, statistiquespopulation

C) Une situation environnementale particuliè-

rement dégradée:Sources: données calculées par le Service Planification del’Administration Aménagement du Territoire et du Logement(AATL), l’Institut Bruxellois de la Gestion de l’Environnement(IBGE) et le Centre Informatique de la Région Bruxelloise surbase du projet de Plan Régional Affectation du Sol, situationexistante de fait (Sitex) (données collectées de décembre1996 à janvier 1998).

11) Pourcentage d’espaces verts, superficie desespaces verts (32)/superficie du quartier

12) La qualité des intérieurs d’îlots: part des îlotsà intérieurs peu vert/total îlots (peu vert + debonne qualité).

13) Part des bâtiments inoccupés/[total nombrede bâtiments - bâtiments dont l’état est inconnu].

14) Bâtiments d’après la qualité de la façade (33)(catégories: bonne, délabrée, en ruine)/le nombretotal de bâtiments.

12 LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2

27 Un problème analogue à celui des quartiers vides se pose pour certains indicateurs dont le dénominateur donne des valeurstrop faibles. Ainsi, par exemple, on a exclu pour le calcul des variables “part des demandeurs d’emploi inoccupés (DEI) jeunesou de longue durée” les quartiers dont le nombre de DEI est inférieur de 1 écart type à la moyenne des quartiers. Ils cor-respondent aux plus bas % de chômeurs et donc de plus faibles chiffres absolus de DEI. Ces quartiers n’ont donc pas été rete-nus dans le total des quartiers (réduction à 522 quartiers pour le calcul de ces 2 variables).(Remarque: la variable “% DEI par rapport à la population de 20 à 60 ans” n’est pas un “vrai” taux de chômage. Cette varia-ble est nécessaire pour créer le cadre pour une approche détaillée du chômage; le dénominateur “population 20 à 60 ans” estune approche de la population active. L’imperfection de cette approche est secondaire par rapport à l’avantage de pouvoircomparer les quartiers.)

28 Petit confort signifie: eau courante dans le logement + WC avec chasse dans le logement + salle de bains ou de douche.29 Selon le quartier de résidence.30 Chaque quartier s’est vu attribuer le même poids que la commune dans laquelle il se situe.31 Minimexés + candidats réfugiés + équivalents minimexés + revenu garanti aux personnes âgées. 32 Parc, jardin, plaine de jeux, terrain loisirs et sports plein air, bois, terre cultivée, espace vert associé la voirie, cimetière, grand

domaine privé, espace vert à fonction écologique dominante.33 La qualité de la façade a été établie par le biais de combinaisons par bâtiment de “rez-de-chaussée à premier étage” réduit à

un système de points allant de 0 point, c’est à dire bon - bon jusqu’à 2 points, c’est à dire ruine - ruine. Les valeurs obtenuesne sont pas des bâtiments comptés mais un ordre de grandeur pour la qualité de la façade, dans l’attribution des points, plusla valeur est faible, meilleure est la qualité avec 0 = bon. La valeur n’a pas de signification en soi, elle ne sert qu’au classe-ment.

D) Un taux de criminalité élevé:Sources: Service Général d’Appui Policier et/ou Gendarmerie- District Bruxelles, données partielles: 1er semestre 1998 (34)

15) Nombre de faits criminels enregistrés par km2

(les faits non localisés ont été rajoutés aux faitslocalisés au prorata de la superficie de chaquequartier).

E) Un faible niveau d’éducation de la population:Sources: INS, recensement 1991

16) Part des travailleurs peu qualifiés, populationdont le diplôme ou le certificat belge le plus élevéest celui de l’enseignement primaire ou secondai-re inférieur/[population totale de 18 ans et plusqui ne suit plus un programme d’enseignementcomplet avec diplôme ou certificat belge - ceuxdont le niveau d’enseignement est inconnu].

17) Part de la population sans diplôme dans lapopulation de 18 ans et + ne suivant plus unenseignement de plein exercice, population sansdiplôme (ni Belge, ni étranger)/[population totalede 18 ans et + ne suivant plus un enseignementde plein exercice - population dont le niveau d’en-seignement est inconnu].

18) Part des étudiants qui suivent un enseigne-ment secondaire technique ou professionnel/total des étudiants qui suivent un enseignementsecondaire.

19) Part de la population dont le niveau d’ensei-gnement est inconnu/population totale de 18 anset plus qui ne suit plus un enseignement de pleinexercice.

LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2 13

34 Le 1er semestre 1998 a été utilisé parce que le pourcentage de faits localisés dans un quartier (càd qui pouvaient être comp-tabilisés en fonction de l’endroit où ils avaient été commis) se montait pour la Région de Bruxelles Capitale à 80% alors qu’ilsn’étaient qu’à 52% pour toute l’année 1997.

II.2 Illustration de la méthode

Courbe de distribution normale réduite (de Gauss) pour une population à moyenne =0 et écart-type =1Entre X = -1 et +1, plus général: entre X = moyenne + ou - 1 écart-type se situe environ 68% de lasuperficie totale sous la courbe Entre X = -2 et +2, plus général: entre X = moyenne + ou - 2 écarts-type se situe environ 95% de lasuperficie totale sous la courbe Entre X = -3 et +3, plus général: entre X = moyenne + ou - 3 écarts-type se situe environ 99,7% de lasuperficie totale sous la courbe

14 LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2

0,00

0,05

0,10

0,15

0,20

0,25

0,30

0,35

0,40

0,45

-4,00 -3,00 -2,00 -1,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00_X

stand

Histogramme Ind. 9: Rapport du degré d'activité des Femmes à celui des Hommes

0

2 0

4 0

6 0

8 0

100

120

140

30,8

34,1

37,5

40,8

44,2

47,5

50,9

54,2

57,6

60,9

64,3

67,6

71,0

74,4

77,7

81,1

84,4

87,8

91,1

94,5

97,8

101,2

104,5

107,9

ou pl

us

Classes

moyenne =

2s

_X

écart-type = 9 1 s

Indicateurs 9

Classes Fréquence

30,8 134,1 037,5 140,8 044,2 047,5 350,9 854,2 1357,6 2560,9 3164,3 5067,6 8671,0 9874,4 11577,7 8081,1 4584,4 3187,8 491,1 994,5 397,8 0

101,2 1104,5 2107,9 1

Distribution normale réduite

Classes Fréquence

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LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2 15

Graph- Ind 09 Degre activité Fe/Ho

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16 LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2

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III. Pour chaque quartier, il est accordé une pon-dération pour ces 19 variables. Pour cela, leService de la Statistique a calculé les séries cen-trées réduites pour chacune de ces variables (35): Aux quartiers ayant une valeur supérieure de 2écarts-type à la moyenne, on attribue 2 points. Aceux dont la valeur se situe entre 1 et 2 écartstype, on attribue 1 point. (Pour les distributionsnormales, il s’agit respectivement de 2,3% et13,6% des quartiers).

Ainsi les quartiers qui obtiennent 2 points se trou-vent dans une (très) mauvaise situation par rap-port à la situation moyenne de la RBC. La syn-thèse est obtenue par sommation algébrique despoints accordés à toutes les variables retenues.Cette somme (un indicateur «composite» ou syn-thétique) conduit au classement des quartiersd’après leur «exclusion sociale» et leur «environ-nement dégradé» (36).

IV. Afin de déterminer une zone continue, lesquartiers sont cartographiés en fonction du totaldes points obtenus. A partir des résultats les plusélevés, une zone continue est alors délimitée defaçon dégressive (zone à laquelle on ajoutera, lecas échéant, des quartiers de moins de 200 habi-tants, qui ont étés exclus de l’analyse pour desraisons méthodologiques et/ou les quartiers quiont un «bon» score (=peu de points), mais quisont totalement inclus dans la zone ).

V. Le résultat peut être résumé comme suit:Une carte et des tableaux déterminaient la(les)zone(s) des quartiers formant un tout et comptantensemble environ 100.000 habitants (aveccomme base les quartiers ayant obtenu un scored’au moins 12 points) (37). Un tableau montrait la répartition (absolue et rela-tive) de la population des communes qui font par-tie de la zone.Un tableau de synthèse de l’analyse reprenaitpour la zone entière les valeurs absolues, relati-ves et moyennes de toutes les variables, en par-ticulier celles indiquées par l’UE et les valeurscorrespondantes pour la Région, et si possibleégalement pour la Belgique et l’UE. C’est cetableau qui, avec la carte, indique à l’UE que plu-sieurs de ses critères sont rencontrés dans lazone choisie pour laquelle un projet global derénovation urbaine est proposé.

Le même exercice a été réalisé sur base desquartiers ayant obtenus un score d’au moins 10et 14 points.

Finalement c’est la zone comprenant les quartierstotalisant 10 points et plus qui fut retenue commezone d’intervention pour le programme Objectif 2.Les données pour les quartiers à 10, 12 et 14points et plus, pour les items retenus, ceux de laRBC et ceux du Royaume, ainsi que leurs rap-ports se retrouvent dans le tableau «valeurs pourles zones candidates»'.

LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2 17

35 Z-score36 Remarques:

- Ce classement est une approximation : un classement relatif des variables retenues. Il y a des corrélations entre les varia-bles, mais également entre les 5 critères proposés par la CE.- Pour le choix des variables il a été tenu compte des objectifs des Fonds Structurels: amélioration des quartiers délabrés, luttecontre l’exclusion sociale, promotion de l’égalité femmes - hommes, développement harmonieux, équilibré et durable des acti-vités économiques … - L’objectif est l’obtention d’une zone continue

37 Le score maximum de points obtenus pour les 19 variables est 22. Pour 2 variables (revenus imposables nets par déclarationet % superficie “zone verte”), le score 2 n’a pas pu être attribué compte tenu de la répartition tronquée et/ou trop asymétrique:le maximum théorique était donc 34 points.

18 LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2

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LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2 19

20 L’ÉVALUATION EX-ANTE

a) Définitions

b) L’évaluation ex-ante

L’évaluation ex-ante a été réalisée par un bureaude consultants (OGM39). Il n’est pas possible,dans le cadre de ce dossier, de rendre compte del’ensemble des constats et recommandationsfaits par ce bureau. Ce résumé fait état de lastructure et des principales recommandations dudocument.

L’évaluation ex ante porte sur six éléments: • L’expérience antérieure: le rapport se borne à

regretter le manque d’évaluation des program-mes antérieurs tels que Urban I

• Le contexte socio-économique a fait l’objetd’une analyse SWOT de la RBC articuléeautour de la position économique, l’emploi, lacohésion sociale, l’habitabilité et l’emprisepublique (40). Le deuxième rapport a approfondil’analyse en fournissant des données à l’appuide celle-ci.

L’évaluation ex-ante du programme: «est l’é-valuation qui intervient alors que la mise enœuvre n’a pas encore commencé. [...] Cetteforme d’évaluation contribue à faire en sorteque l’intervention soit aussi pertinente etcohérente que possible. Ses conclusions sontdestinées à être intégrées au moment de ladécision (38)».

• Les choix stratégiques et les priorités retenues(voir supra ‘Les axes de développement del’Objectif 2 à Bruxelles’) sont considérés consis-tants, en regard des politiques régionales, parle consultant. Parcourant, dans le deuxièmerapport, les mesures le consultant constate quecertains impacts attendus sont peu clairs, quecertaines mesures sont trop restrictives, sous-financées ou surévaluées, que certaines caté-gories de personnes sont négligées ou absen-tes des intentions. Il propose donc de rééquilib-rer les sommes allouées aux mesures en favo-risant plus l’axe 1 (41) qui aurait un impact plusdirect sur les objectifs envisagés.

• La quantification des objectifs était plutôt la pré-sentation d’un arbre des objectifs et un tableaude répartition des montants alloués aux mesu-res. L’arbre des objectifs fait en outre mentiondes éléments absents du plan (action en faveurde la non-discrimination à l’embauche, l’accèsdes femmes à l’emploi, actions contre la délin-quance, etc....) et invite à tenir compte de cesmanques dans la mise en œuvre du program-me.

• L’estimation des impacts socio-économiquesescomptés reprend synthétiquement les axesdu plan et tente une quantification par axe desréalisations, résultats et impacts attendus (42).

• Les modalités de la mise en œuvre du pro-gramme se bornent à décrire les étapes suiviespour la réalisation du plan et font quelquesrecommandations en ce qui concerne le suivi etle contrôle des flux financiers.

III - L’évaluation ex-ante

38 Évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collection MEANS, vol 6,Commission européenne, 1999.

39 Il y a eu deux rapports, un en avril 2000 et un rapport complémentaire en septembre 2000. Ce dernier exploite des donnéesstatistiques relatives à la population, la fiscalité, l’emploi, le logement et la mobilité qui n’étaient pas en possession du bureaude consultants au moment de la rédaction du premier rapport.

40 Voir annexe G.41 Voir supra I – III.42 Voir annexe C.

L’APPEL À PROJETS 21

Les promoteurs potentiels de projets ont été invi-tés, dans le cadre de l’Objectif 2, à introduire desprojets auprès du Secrétaire général du Ministèrede la Région de Bruxelles Capitale.

Ils ont été priés de répondre à un ensemble dequestions relatives à ces projets.

Ces questions étaient:

a) les données d’identification (le nom du projet,la description du projet, le promoteur du projet, ladurée globale du projet - début et fin)

b) les opérateurs (le promoteur responsable duprojet, les partenaires associés au projet)

c) de définir les liens entre le projet et l’ensembledu programme en l’inscrivant dans un des 2 axes(43).En outre, la priorité est accordée aux initiativesqui: • s’intègrent dans une démarche globale de

développement • satisfont au mieux les objectifs et les axes prio-

ritaires du programme • ont un impact sensible sur les indicateurs (44) • s’engagent sur des objectifs (quantifiables) à

atteindre • impliquent un financement limité et un effet

durable • sont susceptibles de renforcer les autres inter-

ventions régionales (45) • s’intègrent dans la logique du PRD (46) et des

PCD (47) • visent au développement des zones «trans-

communales» et des zones de ruptures (notam-ment canal et chemin de fer)

• intègrent la problématique des personnes infraqualifiées

• utilisent de manière rationnelle les infrastructu-res existantes ou permettent de développer de

nouvelles infrastructures dont le financements’était avéré difficile jusque là.

• présentent un caractère innovant

d) le(s) public(s) cible du projet

e) les objectifs généraux en rapport avec l’axedans lequel s’inscrit le projet

f) pour le(s) projet(s), une analyse SWOT (48).Les définitions données étaient les suivantes:• Forces = sur quels atouts compter pour réussir

le projet?• Faiblesses = quelles sont les faiblesses sus-

ceptibles d’handicaper la réussite du projet sides mesures appropriées ne sont pas prises?

• Opportunités = quelles sont les opportunitéssituées dans l’environnement du projet qui peu-vent être mobilisées pour le renforcer?

• Menaces = quels évènements externes peu-vent survenir pour empêcher la bonne réalisa-tion du projet? Comment les éviter ou en atté-nuer les dangers éventuels?

g) les activités prévues (la description des rôleset leur répartition entre les partenaires)

h) de citer des indicateurs: les indicateurs per-mettent «de mesurer un objectif à atteindre, uneressource mobilisée, une réalisation accomplie,un effet obtenu ou une variable de contexte (éco-nomique, social ou environnemental).[L’indicateur est], une donnée quantitative mesu-rant des faits ou des opinions (49)».

i) une première estimation budgétaire pour ladurée du projet et un budget détaillé dans lequelsont décrites les dépenses (en fonctionnement,investissement, personnel). Dans ces budgets il yavait lieu de préciser les apports (acquis oudemandés) des différentes sources de finance-ment (RBC, UE, Communes, privé).

IV - L’appel à projets

43 Voir supra I-III.44 Voir infra VI.45 e.a. Quartiers d’Initiatives, Contrats de Quartier etc… 46 Plan Régional de Développement.47 Plans Communaux de Développement.48 Voir infra V.49 Évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collection MEANS, vol 6,

Commission européenne, 1999.

22 SYNTHÈSE DES ANALYSES SWOT RÉDIGÉES PAR LES PROMOTEURS DE PROJET(S)

Nous avons extrait ici, des analyses SWOT réali-sées par les promoteurs de projet, une synthèsede ce qu’ils ont imaginé, sur base de leur(s) expé-rience(s), des opportunités, menaces, forces etfaiblesses pour leur projet.Il y a cependant lieu de constater qu’aucun des31 projets, sur les 66 qui ont pu être utilisés pourréaliser cette synthèse, n’a étayé son analyse surbase de données statistiques ou d’études. Il s’a-git donc essentiellement de perceptions subjecti-ves qui devraient (auraient du) servir de «base àune discussion stratégique (50)» De façon générale les analyses manquaient deconsistance et ne semblaient pas avoir fait l’objetde débat de la part des promoteurs.Bien que les concepts aient été reformulés sousla forme de questions il semble que beaucoupn’aient pas compris les questions et aient mélan-gé les concepts.Il y a donc lieu de prendre les développements ci-dessous comme les révélateurs de craintes etd’espoirs des promoteurs et la préparation d’uneargumentation visant à se justifier en cas d’échecou de réussite du projet. Les champs couvertspar ces réflexions relèvent du social, du politique,de l’économique, du culturel, de l’éducatif, del’administration, de l’urbanisme, du sécuritaire, dela mobilité,..., et font état de la complexité querevêt la mise en œuvre d’un programme commeObjectif 2.

Opportunités:

• la demande et/ou le soutien de la populationet/ou des associations. Les associations peu-vent promouvoir, soutenir, contribuer à la misesur pied d’un projet;

• la création de liens entre des quartiers, desespaces publics,..., mais aussi entre des per-sonnes et des associations (partenariats);

• le renforcement d’actions de réhabilitation et derénovation déjà entreprises dans le cadre desContrats de Quartiers, des Quartiersd’Initiatives, de Contrat de NoyauxCommerciaux, d’URBAN I,..., et la suppressionde chancres urbains et/ou l’exploitation de fri-ches;

• l’intégration du projet dans un plan (PCD51,PRD52) qui a révélé des besoins (sociaux, spor-tifs, récréatifs, culturels,...);

• l’implication de partenaires publics dans le pro-jet ou dans le quartier (SDRB53, Commune,Région,...);

• la demande du monde économique (commer-ces, entreprises,...);

• la nécessité d’avoir une mixité de fonctions oul’existence de celle-ci dans le quartier;

• la nécessité de créer de l’emploi local, d’amé-liorer l’employabilité et la disponibilité sur lemarché de l’emploi, et/ou les nécessités dumarché de l’emploi

Menaces:

• une mauvaise sélection de projets (pour lesprojets qui ont vocation à accueillir des entre-prises ou des initiatives locales);

• de trop faibles recettes, des baisses des recet-tes (pour les projets qui ont une activité à finali-té économique), les difficultés financières ou ledésintérêt de certains partenaires publics (com-mune) qui pourrait les inciter à se retirer du pro-jet (54);

• les délais liés aux traitements administratifs(lenteurs liées à des paiements dus (55) ou àl’obtention de permis ); aux études; aux difficul-tés du chantier,...;

• la perception négative du quartier par desinvestisseurs potentiels;

• des obstacles liés à l’accès à la profession

V - Synthèse des analyses SWOT rédigées par les promoteurs de projet(s)

50 Évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collection MEANS, vol 6,Commission européenne, 1999. page 105.

51 Plan Communaux de Développement.52 Plan Régional de Développement.53 Société de Développement de la Région Bruxelloise.54 Les projets ont été déposé avant les élections communales d’octobre 2000 mais ont été mis en œuvre après et, dans certains

cas, par d’autres majorités.55 Ce problème a été rencontré en octroyant une avance de 15% aux promoteurs afin qu’ils ne soient pas contraint de faire appel

au crédit.

SYNTHÈSE DES ANALYSES SWOT RÉDIGÉES PAR LES PROMOTEURS DE PROJET(S) 23

• l’absence de réalisations concrètes dans desdélais courts qui entraînerait la démotivation;

• le manque de personnel qualifié pour accompa-gner, encadrer, animer le projet (animateur,manager, formateur,...);

• la fragilité du public visé;

Forces:

• une bonne connaissance du quartier, de lapopulation,...;

• la qualité de l’infrastructure (sur le plan architec-tural, sur le plan de l’état général du bâtiment,...);

• la situation géographique, la visibilité du lieud’implantation du projet;

• l’accessibilité aisée en transport en commun;• le développement d’activités dans un secteur

porteur...;• le soutien de partenaires publics (Communes,

CPAS (56) - ces derniers peuvent user de possi-bilités légales pour mettre à l’emploi des per-sonnes à moindre coût - art 61 de la Loi orga-nique, SDRB (57), SRIB (58), BRUSTART,...);

• le fait d’avoir étudié, analysé et réfléchi à l’im-plantation du projet;

• la demande, la détermination, la volonté desbénéficiaires du projet et les avantages pourceux-ci en matière d’emploi ou de création d’ac-tivités économiques;

• la complémentarité, la continuité entre le projetet d’autres projets menés par d’autres acteurs;

• la qualité du partenariat avec le privé (mise àdisposition de compétences de haut niveau,connaissance de l’ISP (59), des PRC (60),...);

• l’expérience menée antérieurement sur des pro-jets de même nature dans le cadre des Contratsde Quartiers, des Quartiers d’Initiatives,Cohabitation Intégration, d’URBAN I,...;

• la qualité du réseau de personnes ressources;

• l’ancrage local du projet, l’intégration du projetau quartier;

• la ‘multiculturalité’, ‘intergénérationnalité’ duprojet pour les bénéficiaires;

Faiblesses:

• l’état du quartier (dégradation du bâti, vide loca-tif, le manque d’espace vert,...);

• la complexité des institutions et des politiquesagissant sur le quartier;

• l’incertitude des habitants et des commerçantsdu quartier (liée à l’insécurité, à l’état de l’envi-ronnement, au flou relatif aux prescriptionsurbanistiques,...);

• le trafic de transit;• les trésoreries limitées, le manque de capital de

départ des bénéficiaires, la faible solvabilité deshabitants du quartier;

• la concurrence entre le projet et d’autres pro-jets;

• la spéculation immobilière;• les difficultés liées à l’accès à la profession;• l’inadaptation de critères d’accès à des finance-

ments publics ou privés pour les bénéficiaires;• la fragilité psychosociale du public cible impli-

quant l’accompagnement du (des) public(s);• le faible niveau de scolarité et les difficultés

d’apprentissage ayant une incidence sur la ren-tabilité à court terme de certains projets;

• le faible taux d’encadrement du (des) public(s);• la transversalité d’un projet qui implique la mise

autour de la table de personnes qui n’ont pasl’habitude de travailler ensemble;

• le cloisonnement administratif ayant des inci-dences sur certaines interventions financières(remplir les conditions spécifiques et commu-nes à plusieurs intervenants);

• la (non) motivation du public;

56 Centre Public d’Aide Sociale.57 Société de Développement de la Région Bruxelloise.58 Société Régionale d’Investissement de Bruxelles.59 Insertion Socio- Professionnelle.60 Programme de Résorption du Chômage.

24 CONSTRUCTION DES INDICATEURS

Si la DES a été invitée à construire des grilles desuivi du programme, c’est en particulier parce quele règlement 1260/1999 prévoit explicitementdans les articles 40 (61) et suivants des disposi-tions précises en vue de permettre de mesurerl’impact des fonds structurels. Il est bien entenduprématuré à ce stade de mesurer les impacts duprogramme compte tenu de son état d’avance-ment.

i. Grilles de suivie et d’évaluation

Outre la mise à jour des données permettant dedécrire le contexte (population, revenus, emploi),la DES a proposé des grilles (62) visant à suivre età évaluer le programme mis en œuvre en RBC.Pour construire ces grilles la DES s’est inspiréede plusieurs sources. Le DOCUP (qui sert deréférence en ce qui concerne les intentions stra-tégiques de la RBC pour l’Objectif 2), l’évaluationex-ante d’OGM (le bureau de consultants), lesdivers documents de travail qui traitent des indi-cateurs et qui sont produits par la CommissionEuropéenne, les cahiers MEANS édités avec lesoutien de la CE, les projets connus par la DESet les suggestions des acteurs avec lesquels laDES a eu des contacts (cellule chargée de la ges-tion des fonds, Cabinet du Ministre en charge dudossier).

Nous nous attarderons ici sur les questions aux-quelles les grilles ont l’ambition de répondre.La CE, au travers des cahiers MEANS, a opéréune classification des indicateurs en catégories

qui permettent de les classer de manière raison-née. A cette fin elle distingue les indicateurs deressource, de réalisation, de résultat et d’impact.

Définitions des indicateurs (63):

Indicateur: «mesure d’un objectif à atteindre,d’une ressource mobilisée, d’une réalisationaccomplie, d’un effet obtenu ou d’une variablede contexte (économique, social ou environ-nemental).L’information fournie par un indicateur est unedonnée quantitative...»Ressource: ce sont les «moyens financiers,humains, matériels, organisationnels et régle-mentaires mobilisés pour la mise en œuvre del’intervention».Réalisation: c’est ce qui est «financé etaccompli (ou concrétisé) avec l’argent alloué àl’intervention».Résultat: Ce sont les «avantages ou inconvé-nients que les destinataires directs obtiennentdès la fin de leur participation à l’interventionpublique ou dès l’achèvement d’un équipe-ment public».Impact: Ce sont les «conséquences appa-raissant pour les destinataires directs après lafin de leur participation à l’intervention ouaprès l’achèvement des équipements publics,ou encore, conséquences indirectes sur d’au-tres destinataires gagnants ou perdants».

VI - Construction des indicateurs

61 Règlement (CE) n° 1260/1999 du Conseil, Article 40 - Dispositions générales1. En vue d'apprécier l'efficacité des interventions structurelles, l'action communautaire fait l'objet d'une évaluation ex ante,d'une évaluation à mi-parcours et d'une évaluation ex post destinées à apprécier son impact par rapport aux objectifs visés àl'article 1er [promouvoir un développement harmonieux, équilibré et durable des activités économiques, le développement del'emploi et des ressources humaines, la protection et l'amélioration de l'environnement, et l'élimination des inégalités, et la pro-motion de l'égalité entre les hommes et les femmes] et à analyser ses incidences sur des problèmes structurels spécifiques.2. L'efficacité de l'action des Fonds est mesurée en fonction des critères suivants:a) leur impact d'ensemble […] sur le renforcement de la cohésion économique et sociale de la Communauté;b) l'impact des priorités proposées dans les plans et des axes prioritaires prévus dans chaque cadre communautaire d'appui,et dans chaque intervention.3. Les autorités compétentes des États membres et la Commission se dotent des moyens appropriés et rassemblent les don-nées nécessaires pour que l'évaluation puisse être effectuée de la façon la plus efficace. L'évaluation utilise dans ce contexteles différents éléments que peut fournir le système de suivi, complétés si nécessaire par la collecte d'informations visant à amé-liorer sa pertinence.A l'initiative des États membres ou de la Commission, après information de l'État membre concerné, des évaluations complé-mentaires, le cas échéant thématiques, peuvent être lancées en vue d'identifier des expériences transférables.4. Les résultats de l'évaluation sont mis sur demande à la disposition du public. En ce qui concerne les résultats de l'évalua-tion prévue à l'article 42 (évaluation à mi-parcours), l'accord du comité de suivi est nécessaire selon les dispositions institu-tionnelles de chaque État membre.5. Les modalités de l'évaluation sont précisées dans les cadres communautaires d'appui et dans les interventions.

62 Voir annexe A.63 Évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collection MEANS, vol 6,

Commission européenne, 1999.

CONSTRUCTION DES INDICATEURS 25

La formulation générale pourrait se traduirecomme suit: partant des constats (lors de la défi-nition de la zone, de l’évaluation ex-ante,...) rele-vant des problèmes économiques et de cadre devie, des ressources (près de 3,5 milliards de Befen 6 ans,...) sont allouées en vue de réaliser desobjectifs (création d’infrastructures économiques,réhabilitation de chancres,...) visant des résultats(création d’activité, amélioration de l’environne-ment urbain, ...), qui devraient avoir des impactsà moyen et long terme (créer de nouvelles entre-prises, des emplois, attirer de nouveaux habi-tants,...).

Avant de décrire les indicateurs il est important degarder à l’esprit que le plan vient s’inscrire dansun contexte où un ensemble de politiques estdéjà mené. La RBC met en œuvre des politiquesde revitalisation des quartiers (Contrats deQuartiers, Quartiers d’initiatives, primes à la réno-vation,...), de soutien à l’activité économique (pri-mes à l’expansion, soutien à l’économie socia-le,...), de création d’emploi et de formation(PTP 64, ISP,...). Outre l’argent investi par laRégion, la RBC a déjà bénéficié de fondsEuropéens (URBAN I, Objectif 3,...) et reçoit desfonds du Fédéral (politique des grandes villes, del’emploi, rôle de Capitale,...). Certains projets proposés n’ont pas été (ou neseront pas) initiés avec l’Objectif 2, certainsavaient déjà démarré sous la programmation pré-cédente dans le cadre d’URBAN I, d’autres ontété abandonnés ou repris dans le cadre d’autresdispositifs. Une des difficultés (en particulier pourles évaluateurs indépendants chargés des éva-luations à mi-parcours et ex-post) sera donc dedistinguer clairement ce que les fonds alloués auplan auront directement produit comme effetsd’une part, de mesurer la plus value des syner-gies avec d’autres dispositifs qu’entraînera ceplan d’autre part.

Il n’entre pas dans les ambitions de la DES derépondre à la seconde partie de cette interroga-tion car cela supposerait la disponibilité de don-nées sur tous les programmes mis en œuvre parde multiples acteurs (associations, communes,

administrations régionales,...) et des moyens(particulièrement humains) dont elle ne disposepas.

Le choix a donc été fait de considérer que l’onpart de zéro et que l’on va mesurer essentielle-ment les effets directs des fonds alloués, d’autresétudes pourront être menées par ailleurs.

Comme souligné plus haut, l’indicateur fournitune donnée quantitative et les questions sont arti-culées essentiellement autour de ‘combien de...’,‘quel est le nombre de...’, etc...

Une question transversale au programme est lacréation d’emploi. Les études préalables ontmontré que les quartiers de la zone Objectif 2 secaractérisent par un taux de chômage important,une faible qualification de la main d’œuvre et parune discrimination à l’embauche des populationsd’origines étrangères fortement présentes (65) etdes femmes. Une grille spécifique a donc étécréée pour quantifier l’emploi généré par lesactions. Cette grille doit permettre de suivre lacréation d’emploi (en distinguant l’emploi directe-ment lié à la mise en œuvre de l’action (réalisa-tion) de celui créé par l’action (résultat)). Elle s’in-téresse aux caractéristiques de la populationengagée, <=25 ans et >25 ans, détenteur ou nond’un diplôme d’humanités supérieures, hommeou femme, habitant la zone ou non, allocatairesocial ou non et à la nature de l’emploi (subsidiéou non, en équivalent temps plein).Ces questions sont à mettre en regard des objec-tifs assignés par le plan au travers des axes etmesures que nous avons développés au I-III.

ii. Les indicateurs clés

Suggérés par OGM, ce sont les indicateurs pourlesquels des objectifs quantifiés ont été assignésà l’horizon 2008. Les objectifs pour 2003 et 2008sont repris dans les tableaux en annexe (indica-teurs et objectifs quantifiés). Les valeurs retenuespour quantifier les objectifs sont des estimationsqui devront être vérifiées lors des évaluations.

64 Programme de Transition Professionnelle.65 Le Bureau International du Travail a chiffré la discrimination à l’embauche et, en Région de Bruxelles-Capitale, le taux de dis-

crimination avoisine les 34,1% pour les hommes et les 20,5% pour les femmes. Voir aussi l’étude intitulée «Populations issues de l’immigration, marché de l’emploi et discrimination : situation en Région deBruxelles-Capitale». - Observatoire bruxellois du Marché du Travail et des Qualifications.

26 CONSTRUCTION DES INDICATEURS

Axe 1

i. Indicateurs d’impact:- Emplois liés aux incubateurs - Pourcentage de chômeurs de longue durée, de

minimexés ou de bénéficiaires de l’aide socialeembauchés

- Nombre d’entreprises créées et survivantesaprès 2 ans

- Nombre d’entreprises développant ou créantdes services dans les NTIC (66)

ii. Indicateurs de résultat:- Nombre total d’entreprises ou structures de ser-

vices de proximité nouvelles écloses et péren-nisées

- Nombre d’activités d’indépendants créées - Nombre de chef d’entreprises originaires de la

zone - Nombre d’entreprises situées dans les incuba-

teurs

Axe 2

i. Indicateurs d’impact:- Nombre d’entreprises déménageant dans la

zone - Pourcentage d’emplois créés dans les sites

assainis

ii. Indicateurs de résultat:- Nombre de place d’accueil enfance zone/total

RBC - Nombre de m2 d’équipements collectifs créés

ou aménagés - Nombre de chancres assainis - Nombre d’espaces verts créés ou régénérés - Nombre d’équipements à vocation sociale et

polyvalente - Nombre de structures d’accueil de la petite

enfance (projets pilotes égalité des chances)- Nombre d’équipements sportifs

iii. Indicateurs liés aux opérations

Ce sont les grilles (annexe A) proposées par laDES et qui sont liées à des opérations particuliè-res au travers desquelles le plan sera concrétisé.Les grilles 1 (identification), 2 (emploi) et 11(actions de promotion) sont communes à l’en-semble des projets. Les autres grilles sont liées àla nature du projet.

Axe 1

i. Centre d’entreprise [6] (67)Il s’agit ici de mesurer l’activité des centres d’en-treprises (nombre de centres, de places) et de s’at-tacher à identifier les entreprises qui s’installent.

ii. Guichet d’économie locale [9]La grille relative aux guichets d’économie locales’attache à quantifier la demande (nombre dedossiers, temps de traitement,...) et le secteurd’activité des entreprises créées ou conseilléespar ou grâce au guichet.

iii. Micro crédits [10]Pour le micro crédits, qui s’adresse aux person-nes physiques, nous nous sommes attachés aunombre de prêts, aux montants des prêts, à ladurée du remboursement, à l’objet du prêt, ausexe du bénéficiaire,...

iv. Fond d’amorçage [8]Ce sont des prêts qui s’adressent aux personnesmorales. Il s’agit ici de savoir, comme pour lemicro crédit, le nombre de prêts, les montants etl’objet des prêts, les durées de remboursementet, plus spécifiquement, le type d’entreprisesaidées (secteur d’activité et taille de l’entreprise).

v. Formation [7]L’objectif 2 ne finance pas à proprement parlerl’activité de formation mais l’aménagement delocaux destinés à celle-ci, et ce particulièrement

66 Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.67 Les chiffres entre crochets renvoient au n° de grille en annexe A.

lieu de connaître l’accessibilité de celles-ci, lestaux d’utilisation mais aussi les motifs d’utilisationet certains caractères des utilisateurs (homme oufemme, habitant la zone ou non).

Avant de présenter certains résultats il nous fautpréciser ici la difficulté qu’il y a à réunir les infor-mations utiles. Une des explications fréquem-ment avancée par les promoteurs est qu’ils nevoient pas d’utilité directe à ces mesures, d’autresexplications ont trait au manque de culture de l’é-valuation, à la charge de travail que cela repré-senterait, à la non adéquation des grilles avecl’activité déployée, au fait que l’activité réelle n’estpas visible à partir des grilles qui seraient tropréductrices,...

Les promoteurs sont cependant tenus par laconvention qu’ils signent avec la Région d’intro-duire auprès de l’administration des rapports tri-mestriels sur l’état d’avancement du projet et unrapport annuel qui fait la synthèse des réalisa-tions au cours de l’exercice écoulé. La DESR apu constater une évolution positive dans le fait deremettre les grilles complétées par les promo-teurs de projet.

CONSTRUCTION DES INDICATEURS 27

dans le cadre des NTIC Nous nous intéresseronsau nombre de formations dispensées et au conte-nu des programmes d’une part, aux bénéficiaires(hommes ou femmes, ayant terminé ou non laformation, ayant décroché un emploi ou non auterme de la formation) d’autre part.

Axe 2

i. L’aménagement d’infrastructure [3]Nous intéresserons particulièrement ici à l’étatd’avancement des travaux de rénovation ou deconstruction, au respect du calendrier de réalisa-tion et à la finalité de cet aménagement.

ii. Utilisation d’infrastructures ouvertes [4]Il s’agit de parcs, de lieux publics ouverts etaccessibles. Il s’agit ici de mesurer la fréquenta-tion de ces infrastructures (sondages) mais aussiles périodes pendant lesquelles celles-ci sontouvertes (les mois, jours et heures).

iii. Utilisation des infrastructures fermées [5]Les infrastructures fermées peuvent être des sal-les de sport, des crèches, des haltes-garderies,...Comme pour les infrastructures ouvertes il y a

28 ETAT D’AVANCEMENT DU PROGRAMME

VII - Etat d’avancement du programme (68)

Aperçu général pour l’axe 1 Situation 2002 Objectif 2003Indicateurs de réalisation

Nombre de centres d’entreprises opérationnels 2 4Nombre de guichets d’économie locale 3 4Nombre de prêts octroyés dans le cadre de l’ingénierie financière 15 50Nombre de structures de proximité et de régies locales 4 5Nombre de centres de ressources et des entreprisesdéveloppant des services dans les NTIC 7 10

Indicateurs de résultats

Nombre d’activités d’indépendants créées 7* 45Nombre d’emplois créés 121 60Nombre d’entreprises conseillées par les guichets d’économie locale 1.823** 300Nombre d’entreprises situées dans des centres d’entreprises 82*** 50

* nombre de prêts accordés par la SRIB aux personnes physiques** nombre de demandes *** nombre de nouvelles places

Mesure 1.1: Aide à la création et au développement d’activités économiques

Indicateurs 1.1 Situation Situation Situation Objectif Objectif 2001 2002 2003 2003 2008

Nombre de centres d’entreprisesnouvellement créés ou étendus *

1 2 3 4 8

Nombre de places supplémentaires

dans les centres d’entreprises 68 96 96 50 90

Nombre d’entreprises aidéespar les guichets d’économie locale 71 1.752** 2.822** 300 600

* Remarque: Pour cette mesure, les deux premiers indicateurs (imprimés en gras) ont été précisés par rapport au complémentde programmation: le nombre de centres d’entreprises ou de places nouvellement créées permet de partir d’une situation = 0.

** Nombre de demandes adressées au GEL

Mesure 1.2: Ingénierie financière

Indicateurs 1.2 Situation Situation Situation Objectif Objectif 2001 2002 2003 2003 2008

Nombre de prêts octroyés à des personnes morales (Fonds d’amorçage) 4 8 8 30 120

Nombre de prêts octroyés à des particuliers (Micro-crédits) 2 8 6 20 100

Nombre d’emplois créés (*) … … 14 20 80

(*) A l’heure actuelle, les informations disponibles ne permettent pas encore de juger le nombre d’emplois créés dans le cadrede l’ingénierie financière. On peut considérer qu’au moins 14 emplois ont été créés en 2003.

68 les données reprises ici sont extraites des données du rapport annuel de l’administration au 31/12/2003 et pour lequel la DESa produit les chiffres à partir de l’analyse des rapports d’activités des projets financés. Il faut cependant signaler que l’ensem-ble des projets n’ont pu être mesuré (certains rapports ayant été transmis tardivement n’ont pas été intégrés). Il faut prendreles données avec une certaine prudence car une partie des chiffres ont dû faire l’objet d’une interprétation à partir de rapportsécrits, les grilles n’ayant pas toujours été complétées. Ceci ne constitue donc qu’un tout premier aperçu des effets du pro-gramme ayant une valeur indicative. La DES n’a pas pour mission de dire s’il s’agit d’un succès ou non (elle ne porte pas dejugement sur l’avancement) mais donne seulement une image quantifiée de la situation. C’est l’évaluateur indépendant qui estchargé de formuler des jugements sur l’efficacité, l’opportunité ou la cohérence du programme.

Axe 1:

Revitalisation économique des quartiers

ETAT D’AVANCEMENT DU PROGRAMME 29

Mesure 1.3: Aide au développement local et aux structures de proximité

Indicateurs 1.3 Situation Situation Situation Objectif Objectif 2001 2002 2003 2003 2008

Nombre d’emplois créés* 23,5 40 32 20 100Nombre de services de proximité etrégies locales 1 4 7 5 7

* exprimé en équivalents temps plein.

Mesure 2.1: Interventions créatives et participatives dans le domaine des espaces publics

Indicateurs 2.1 Situation Situation Situation Objectif Objectif 2001 2002 2003 2003 2008

Nombre d’espaces verts supplémentairesaménagés 0 0 0 1 3

Nombre d’emplois créés (réalisation et impact) 0 0 0 9 15

Mesure 2.2: Création d’équipements collectifs

Indicateurs 2.2 Situation Situation Situation Objectif Objectif 2001 2002 2003 2003 2008

Nombre de chancres réhabilités 1 1 4 5 8Nombre d’emplois créés (réalisation et impact) 18 14 57 25 50Nombre de nouveaux équipements collectifs 1 4 7 7 23

Mesure 1.4: NTIC

Indicateurs 1.4 Situation Situation Situation Objectif Objectif 2001 2002 2003 2003 2008

Nombre d’entreprises et de centresde ressources développant des services .. 5 7 10 40dans les NTICNombre de places supplémentaires

de formation disponible* .. 43 58 50 300

Nombre de stagiaires ayant trouvé un emploi .. .. .. 20 50

* l’indicateur a été précisé (en gras) par rapport au complément de programmation.

Aperçu général pour l’axe 2 Situation 2002 Objectif 2003Indicateurs de réalisation

Nombre d’espaces verts supplémentaires aménagés 0 1Nombre de chancres réhabilités 1 5Nombre de nouveaux équipements collectifs 1 7

Indicateurs de résultats

Nombre de places d’accueil d’enfants 14 30M2 d’équipements collectifs créés ou aménagés 1.415 3.000

Axe 2:

Cadre pour le développement urbain durable

30 ETAT D’AVANCEMENT DU PROGRAMME

Les tableaux et graphiques ci-dessous, au mêmetitre que tous ceux présentés dans ce chapitre, sefondent sur les rapports annuels des promoteursde projet dont la Direction Etudes et Statistiques(DES) a pu prendre connaissance. Les donnéessont donc partielles mais offrent cependant unevue synthétique des réalisations en cours ou àvenir. Ici encore, il y a lieu de répéter que la DES

n’a pas pour ambition de porter un jugement éva-luatif mais vise à donner une image quantifiée duprogramme. Pour établir les graphiques le nomb-re de rapports annuels réceptionnés était en 2001de 26 / 42 projets connus dont 11 avaient com-plété les grilles d’indicateurs (complètement oupartiellement), en 2002 27 / 42 dont 22 avecgrilles et en 2003 57 / 71 dont 46 avec grilles.

Autres résultats visant à mesurer la mise en œuvre du programme

i. Évolution de l’emploi total par axe et par an

0

20

40

60

80

100

120

axe 1 axe 2 axe 1 axe 2 axe 1 axe 2 axe 1 axe 2

2000 2001 2002 2003

emploi total

ETAT D’AVANCEMENT DU PROGRAMME 31

ii. Evolution de l’emploi, par sexe, par axe et par an

0,0

10,0

20,0

30,0

40,0

50,0

60,0

70,0

axe 1 axe 2 axe 1 axe 2 axe 1 axe 2 axe 1 axe 2

2000 2001 2002 2003

emploi Hommes emploi Femmes

iii. Nombre de m2 aménagés par axe et par selon la date de mise en service prévue

0

2.000

4.000

6.000

8.000

10.000

12.000

axe 1 axe 2

2003

inconnu 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

32 ETAT D’AVANCEMENT DU PROGRAMME

Certains projets avaient déjà démarré avant lamise en œuvre du programme et demandaient unfinancement complémentaire pour terminer destravaux ou agrandir une infrastructure existante.Ceci explique que des aménagements ont déjà

pu être identifié en 2000. On lit qu’une part impor-tante de surfaces est encore à livrer. Ces surfa-ces sont évidemment hétérogènes: il s’agit delocaux comme de parcs (spécifiquement dansl’axe 2)

iv. Superficies dans et hors cadre Objectif 2 et nombre de places disponibles

2000 2001 2002 2003

n° mesure 1.1 1.1 1.3 1.4 2.2 1.1 1.3 1.4 2.1 2.2 1.1 1.3 1.4 2.1 2.2

surface totale disponible m2 après travaux 5.372 7.586 2.500 80 3.178 8.921 6.345 124 6.300 4.418 28.345 7.014 1.037 6.300 13.187surface supplémentaire hors cadre O2 - après travaux 0 20 0 0 88 0 0 0 0 88 9.631 0 956 0 1.862surface supplémentaire dans le cadre O2 5.372 5.552 2.500 63 0 2.232 164 107 0 0 18.480 1.578 268 0 1.667nombre total de places 68 108 0 24 14 39 25 27 0 14 264 50 182 0 145

La surface totale disponible est scindée dans les2 lignes suivantes en surfaces qui étaient déjàexistantes et celles qui pourront l’être dans lecadre d’Objectif 2. Les places disponibles, selon

la mesure dans laquelle elles se situent, sont soitdes places pour accueillir des activités écono-miques (mesure 1.1) ou des places de formation(1.4, 2.2)

v. Évolution de l’activité des guichets d’économie locale

2000 2001 2002 2003

nombre de personnes travaillant dans les guichets 10 14 13 14nombre de demandes 579 776 1.258 2.822nombre de dossiers ouverts 358 484 607 881nombre de dossiers clôturés 421 463 610 845nombre moyens d'heures par dossier 5 4 10 7demandes au guichet - démarches administratives 236 308 391 1.515demandes au guichet - demande de prêt 152 216 97 255demandes au guichet - création d'entreprise 498 575 997 911demandes au guichet - autre 2 70 39 181

Ce tableau indique l’activité déployée dans lecadre des guichets d’économie locale. Ceux-cidispensent des conseils, orientent les demandes,analyse la faisabilité de projets de création d’acti-vité économique. Il est encore trop tôt pour mesu-rer la performance de l’outil car il requiert la mobi-lisation de multiple compétences (gestion, rela-tion publique, démarchage,...) et il est égalementconfronté aux difficultés liées au manque de qua-

lification du public qu’il vise, au manque de liqui-dité, à la difficulté de trouver des emplacements(une synergie est d’ailleurs souvent mise enœuvre avec les centres d’entreprises). Le nomb-re important de demandes qui sont effectuéesauprès des guichets, et donc l’intérêt qu’ils sem-blent susciter, mérite cependant, à terme, que l’onse penche sérieusement sur ceux-ci.

ETAT D’AVANCEMENT DU PROGRAMME 33

vi. Activité des centres d’entreprises (c.e.)

2001 2003

nombre total d'entreprises que pourra accueillir le c.e. 59 243nombre de personnes du c.e. qui conseillent 5 9nombre entrepr. installée dans l'année 5 71surface totale brute louée 236 3.643prix total perçu pour location .. 41.189nombre H créateur .. 65nombre F créateur .. 7emploi H .. 123emploi F .. 54

Bien que les informations soient très partielles(concernant les créateurs et les emplois reprisdans le tableau, il ne s’agit que d’1 centre d’en-treprise qui a remis une information complète surson activité), il faut remarquer que ce sont surtoutdes hommes qui sont à l’origine de la créationd’entreprises. L’encouragement des femmes à

créer leur propre activité économique était inscritdans le DOCUP et est une recommandationexplicite de l’Europe, qui veut promouvoir l’égali-té des chances. Un travail important est donc àréaliser en ce sens. Pour l’emploi généré par lesentreprises il semble cependant que la participa-tion des femmes soit meilleure.

vii. La formation organisée dans le cadre du programme

2001 2001 2001 2001 2002 2002 2002 2003 2003 2003 2003

n° mesure 1.1 1.3 1.4 2.2 1.3 1.4 2.2 1.1 1.3 1.4 2.2

nombre de formateurs - animateurs 7 1 0 2 17 8 7 29 0 55 13nombre total d'heures de formation 216 1.870 128 130 2.526 794 70 8.524 0 10.555 87nombre maximum de participants 0 5 106 79 103 452 141 138 34 3.926 171nombre réel de participants 140 5 0 79 103 311 0 222 17 4.122 155Hommes - O2 62 0 0 0 87 62 0 129 13 1.789 18Femmes - O2 78 0 0 5 16 49 66 93 4 2.207 108Hommes - hors O2 0 0 0 0 0 98 0 0 0 68 3Femmes - hors O2 0 0 0 0 0 102 54 0 0 42 26nombre de poste de travail - NTIC 11 0 12 0 0 16 0 24 0 128 5nombre d'accès internet 11 0 12 0 0 16 0 24 0 143 5

La formation est un axe essentiel du programmecompte tenu du degré de qualification du public. Ilfaut rappeler ici que le programme Objectif 2 n’apas pour vocation de financer la formation, maisles infrastructures à l’intérieur desquelles sedéroulent, entre autre, les formations qui sontelles-mêmes partiellement financés par l’Europepar le biais de l’Objectif 3. C’est la mesure 1.4, quia véritablement décollé après l’aménagement de

locaux, qui est la plus significative. Il faut cepen-dant tempérer le jugement en signalant qu’il s’a-git essentiellement de formations courtes axéessur l’utilisation des NTIC et visant à éviter la ‘frac-ture numérique’ des publics des quartiers concer-nés en leur permettant d’avoir accès à des posteséquipés d’Internet. Ont été également comptabili-sé ici les actions d’animation qui visent à favoriserla participation des habitants.

34 MOYENS FINANCIERS TOTAUX ALLOUÉS AU PROGRAMME ET RÉALISATION

Les mesures 1.1, 1.3 et 2.2 sont financièrementles plus importantes; elles requièrent des inves-tissements importants en infrastructure (acquisi-tion et aménagement de locaux ou d’espaces

publics). Le total ‘région’ repris dans le graphiqueconcerne les financements qui peuvent être valo-risés comme contrepartie nationale (au moins50%) au financement européen (FEDER).

VIII - Moyens financiers totaux alloués au programme et réalisation (69)

Répartition des moyens financiers totaux par axe et par mesure

0

10000000

20000000

30000000

40000000

50000000

60000000

70000000

Mesure 1.1 Mesure 1.2 Mesure 1.3 Mesure 1.4 Axe 1 Mesure 2.1 Mesure 2.2 Axe 2 Axe 3 - AT

69 Voir annexe I (tableaux financiers) – les tableaux et graphiques se réfèrent à la situation au 31/12/2003.

Le programme vise clairement à développer lesinitiatives à caractère économique et la plus gran-

de part des moyens (64%) est allouée à l’axe 1(revitalisation économique des quartiers).

montants affectés au programme Objectif 2 selon la source

0 €

5.000.000 €

10.000.000 €

15.000.000 €

20.000.000 €

25.000.000 €

Mesure 1.1 Mesure 1.2 Mesure 1.3 Mesure 1.4 Mesure 2.1 Mesure 2.2 Axe 3 - AT

Total Région

Total FEDER

MOYENS FINANCIERS TOTAUX ALLOUÉS AU PROGRAMME ET RÉALISATION 35

0 €

1.000.000 €

2.000.000 €

3.000.000 €

4.000.000 €

5.000.000 €

6.000.000 €

7.000.000 €

8.000.000 €

Mesure1.1

Mesure1.2

Mesure1.3

Mesure1.4

Mesure2.1

Mesure2.2

Axe 3 -AT

dépenses SRRQF (a) dépenses Cofin. (b) dépenses Eligibles & certifiées (3)

Le SRRQF (Service régional pour la rénovationdes quartiers fragilisés) est une entité située ausein de la direction de la Rénovation Urbaine(AATL-RU) en charge de la gestion du program-me. Elle gère les fonds versés par l’Europe et laRégion. Les cofinancements sont des dépenseseffectuées par d’autres entités (communes,région - d’autres services comme la Direction desmonuments et sites, fédéral - politique des gran-des villes,...) et pouvant être valorisées commedépenses publiques dans le cadre de la réparti-tion des moyens financiers alloués au program-me. Les paiements aux bénéficiaires d’une inter-vention ne se font pas directement par la

Commission. Leur interlocuteur est l’autorité depaiement désignée par l’Etat Membre. Il y a doncun système à trois niveaux qui se met en place,entre la CE, l’autorité de paiement (le MRBC) etles bénéficiaires finaux (les promoteurs de pro-jets). Les dépenses éligibles et certifiées permet-tent de mesurer les réalisations et donc l’état d’a-vancement financier du programme. Il ne s’agitque d’un indicateur partiel car des actes poséspar les promoteurs de projet n’ont pas nécessai-rement d’incidences financières mais sont néan-moins des préalables indispensables à la réalisa-tion d’un projet (études, consultations d’habitants,...). Nous avons repris ici l’axe 3 pour mémoire.

36 MOYENS FINANCIERS TOTAUX ALLOUÉS AU PROGRAMME ET RÉALISATION

Le graphique ci-dessus permet d’apprécier l’en-gagement budgétaire. Il s’agit d’un indicateuressentiellement financier et ne correspond pas à

des réalisations sur le terrain, ce n’est quelorsque les dépenses sont certifiées que l’on peutconsidérer que les réalisations sont effectives.

Taux de réalisation des engagements

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

100,00%

Axe 1 Mesure 1.1 Mesure 1 .2 Mesure 1.3 Mesure 1.4 Axe 2 Mesure 2.1 Mesure 2.2 TOTAL

CONCLUSION 37

Ce dossier n’a pas pour ambition de décrire dansle détail la situation mais de tracer - pour le lecteurétranger à ces matières - les contours et enjeuxpour la Région de Bruxelles Capitale de la mise enœuvre d’un programme cofinancé par l’Europe.

Pour mieux appréhender Bruxelles la DES publieannuellement les Indicateurs Statistiques et sonrésumé de poche le Minibru. En 2000, un Atlas dela population en RBC a été publié. Ce sont desoutils indispensables pour comprendre l’évolutionde la Région et situer plus clairement les enjeuxd’un tel programme. A l’heure où les revenus deshabitants sont en constante diminution, où le chô-mage des jeunes et des populations d’origineimmigrée est important, où la RBC est à la croi-sée des chemins, devant gérer de nouvelles com-pétences, assumer une dette non négligeable,rencontrer des défis urbanistiques, de logement,de développement économique, etc...., desobjectivations enrichissent la visibilité des initiati-ves prises en faveur de cette ville Région.

Comme le lecteur a pu s’en apercevoir et appré-hender en vérifiant les annexes, les données àcollecter et les questions évaluatives ouvertessont nombreuses. Souhaiter y répondre suppose-rait un programme de recherche approfondi etambitieux afin de permettre aux décideurs d’opé-rer des choix stratégiques ou d’initier de nou-veaux programmes en vue de développer lesinitiatives économiques en RBC.Le pragmatisme s’impose cependant. Plus qu’unerecherche visant à opérer des mesures avec uneprécision qui se voudrait scientifique et qui auraitpour objet d’alimenter des colloques de spécialis-tes, il faut développer des outils pour promouvoirles initiatives nouvelles. Il faut mesurer les freinsmis au déploiement d’activités pour permettre delibérer des énergies, éveiller des intérêts, multiplierles expériences, transférer les bonnes pratiques,...La DES a d’ailleurs -dans le cadre de la missionqui lui a été confiée- pu mesurer les difficultés qu’ily a à implémenter un système de suivi en vue d’ai-der l’évaluateur et in fine les décideurs. Entre lesincompréhensions des uns, les résistances desautres, le temps imparti à la mission, la complexitéde la mécanique des fonds structurels, la ‘novlan-gue’ parlée par les institutions européennes, lamultiplicité des acteurs, la complexité de la gestiond’un programme, le manque de culture de l’éva-luation, la DES a tenté de rechercher un dénomi-nateur et construit les grilles (qui ont par ailleursfait l’objet d’adaptation et de simplification).

On ne pourra pas mesurer l’impact d’Objectif 2sans l’appréhender dans sa complexité mais éga-lement dans les synergies avec toutes les autresinitiatives qui sont mises en place dans les quar-tiers. Imaginer qu’un programme comme celui-cipourra résoudre les problèmes de la Région seraitillusoire, ne serait-ce que parce que les montantsengagés sont très faibles en regard des défis. Ils’agit donc de micro-expériences qui auront plusvaleur d’exemple et pourront ouvrir des voiesd’expérimentation à des porteurs de projets. Il per-mettra également, dans certains quartiers, d’offrirdes lieux de détente et de convivialité, d’améliorerl’environnement, de mettre des infrastructures àdisposition des publics,... L’approche évaluativedevra probablement plus être inspirée par laméthode des cas, visant à décrire la genèse et l’é-volution de chacun des projets, plutôt qu’uneapproche macro dans laquelle la spécificité dechacune des initiatives laisserait la place à deschiffres froids. Cette proposition a d’ailleurs étéentendue par le service en charge de la gestion duprogramme qui a utilisé une grille descriptive pro-posée par la DES et qui l’a utilisée pour rendrecompte des projets individuellement.

Un des défis les plus important sera de viabilisercertaines expériences au-delà de la période deprogrammation des fonds structurels. Certainsprojets à caractère social ou culturel devront êtresoutenus financièrement pour assurer leur fonc-tionnement (animation, entretien, gardiennage,maintenance, chauffage, éclairage,...), que ce soitpar les communes, la région ou d’autres sources.Les projets à caractère économique, et particuliè-rement les centres d’entreprises, devraient quantà eux pouvoir vivre de leurs recettes. Sur ce der-nier point les alternatives sont, pour les centresd’entreprises, soit d’abriter le plus longtemps pos-sible les entreprises qu’ils ont contribué à faireéclore afin de ne pas souffrir d’un vide locatif, soitde déterminer un délai maximum au-delà duquelles entreprises devraient pouvoir se relocaliser,préférentiellement dans la RBC, avec la difficultépour celles-ci de trouver des espaces constructi-bles ou des bureaux dans le parc existant. Il estclair dans ce dernier cas qu’une cellule d’accom-pagnement (par exemple l’Agence Bruxelloisepour l’Entreprise ou la Société de Développementpour la Région de Bruxelles Capitale, ...) devraitles aider à prendre leur envol pour que la région,qui a investi de l’énergie et des moyens financiers,puisse aussi en retirer les bénéfices lorsqu’ellesseront créatrices de richesse et d’emplois.

Conclusion

38 ANNEXES

Annexes

A) Grilles de suivi

1. Identification du projet

Nom du projetAxe et mesure du projetPersonne de contact (nom, prénom)

Adresse de la personne de contact

RueN°BoîteCPCommuneTéléphoneFax/e-mail

Localisation du projet

Quartier (code INS)RueN°BoîteCPCommuneDescription synthétique du projetNombre de partenaires (liste *)Coût total du projet en €

Interventions financières

Fonds propresCommuneU.E.PrivéAutres*Partenaires 1 (nom 1) rôle … partenaire 1*Partenaires n (nom n) rôle … partenaire n

ANNEXES 39

2. Fiche relative à l'emploi

Emplois subventionnés (1) Emplois normaux (2)

Equivalent Temps Pleins Equivalent Temps PleinsHommes Femmes Hommes Femmes

<25 ans (4) 25 ans et + <25 ans 25 ans et + <25 ans 25 ans et + <25 ans 25 ans et +

2000<CESS (3)>=CESS

2001<CESS>=CESS

2002<CESS>=CESS

2003<CESS>=CESS

2004<CESS>=CESS

2005<CESS>=CESS

2006<CESS>=CESS

Total ETP

dont habitants

dans zone O2 (6) *

Total employés*

Total ouvriers*

Total allocataires

sociaux (5)

(minimex/DE)*

Total allocataires

sociaux habitants

O2 (6) *

(1) contrat de travail dans le cadre d'un programme de résorption du chômage (ACS, PTP, Rosetta,…)(2) contrat de travail ne relevant pas des PRC(3) CESS = Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur(4) Age à l'entrée en service(5) Allocataires sociaux = minimexés, chômeurs, invalides,…(6) Habitant de la zone Objectif 2 = personne dont le domicile est situé dans la zone O2 au moment de l'embauche

en cas de doute le MRBC peut, sur base de l'adresse, déterminer si une personne est ou non domiciliée dans la zone* en nombre de personnes

Etu

des

40 ANNEXES

3. Fiche relative à l’aménagement des infrastructures

date de début des travaux (1)date prévue de fin des travaux (1)date réelle de fin des travaux (1)date de mise en service (2)montant total des travaux en € (3)surface totale disponible m2

surface supplémentaire dans le cadre O2nombre total de places (5)nombre total de places supplémentaires dans le cadre d’O2s’agit il d’une (biffez la mention inutile) construction rénovation

investissements réalisés (6)

au 31/12/200X (en % du total prévu)

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

(1) les dates de début et de fin des travaux concernent les travaux qui font l’objet de la demande de subvention pour lacréation, la rénovation ou l’aménagement. La date prévue est une estimation, la date réelle est celle à laquelle les travauxont été réceptionnés (réception provisoire).

(2) la date de mise en service est celle à laquelle l’infrastructure est opérationnelle.(3) le montant total des travaux est une estimation jusqu’au moment de la réception des travaux ou il devient définitif.(4) la surface disponible avant et après travaux est la surface totale des locaux (dans les murs) et non la surface au sol.(5) le nombre de places disponibles avant et après travaux est, pour un centre d’entreprises le nombre d’entreprises qu’il va

pouvoir accueillir ou, à défaut, le nombre de pièces distinctes aménagées, pour un centre de formation c’est le nombre destagiaires qu’il pouvant accueillir avant travaux et le nombre supplémentaire qu’il pourra accueillir après les travaux.

(6) réellement dépensés.

ANNEXES 41

5. Fiche relative à l’utilisation d’infrastructures fermées (crèche, halte-garderie, salle de sport…)

date de début de mise à disposition des infrastructures jj/mm/aaaanombre de m2 aménagés (1) m2

nombre total de places Nnombre supplémentaire de places (2) NHoraire d’accessibilité aux infrastructures lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche

avant 8 hde 8h à 12hde 12h à 17haprès 17hTotal heures d’ouverture

motifs d’utilisation %localisation

bénéficiaires %

nombre de recherche habitant hors zone

personnesHommes Femmes

d’emploiformation emploi

zone O2 (4) O2

200X (3)

trimestre 1trimestre 2trimestre 3trimestre 4total 200x

(1) La surface disponible avant et après travaux est la surface totale des locaux (dans les murs) et non la surface au sol.(2) le nombre supplémentaire de places est ce qui fait l’objet de subvention dans le cadre d’Objectif 2.(3) Concernant le comptage des bénéficiaires, il y a lieu de préciser si le motif d’utilisation est la recherche d’emploi, le fait de

poursuivre une formation ou le fait d’avoir trouvé un emploi (c'est particulièrement le cas pour les haltes garderies et lescrèches).

(4) Habitant de la zone Objectif 2 = personne bénéficiaire de l’infrastructure dont le domicile est situé dans la zone O2(en cas de doute le MRBC peut, sur base de l’adresse, déterminer si une personne est ou non domiciliée dans la zone).

4. Fiche relative à l’utilisation d’infrastructures dans des espaces publics aménagés dans le cadre d’O2

(parcs, salle ouverte,…)

Type d’infrastructure descriptiondate de début de mise à disposition des infrastructures jj/mm/aaaaAccessibilité permanente Oui/Nonsurface totale disponible m2

nombre total de place (si pertinent) NombreSi les infrastructures ne sont pas ouvertes en permanence (1)

Horaire d’accessibilité aux infrastructures lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche

avant 8 hde 8h à 12hde 12h à 17haprès 17hTotal heures d’ouverture

Sondage de l’utilisation des infrastructures (2) mois d’activité

date (jj/mm/aaaa) du sondage plage horaire nombre absolu janvier juilletde l’observation d’usagers février aoûtde à

comptésmars septembreavril octobremai novembrejuin décembre

(1) S’il s’agit d’un espace ouvert en permanence (parc) il suffit de répondre oui à la question de l’accessibilité, dans le cascontraire il y a lieu de préciser les horaires (heures et mois) auxquels les infrastructures sont accessibles.

(2) Dans la mesure du possible, il y a lieu de vérifier la fréquentation de l’infrastructure par des sondages (comptage).

42 ANNEXES

6. Fiche d’activité des centres d’entreprises

date d’ouverture du centre jj/mm/aaaasi le centre a été ouvert avant le 1/1/2000nombre d’entreprises installées au 1/1/2000 nombresi le centre a été ouvert avant le 1/1/2000nombre de places au 1/1/2000 (1) nombrenombre total d’entreprises que le centrepeut (pourra) accueillir en régimede croisière (1) nombrenombre de personnes du centre qui Equivconseillent les entreprises Temps Pleinsautres activités du centre hors conseil(promotion, information au public,…) description

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

liste d’attente au 31/12/200x

Fiche à remplir pour chaque entreprise installée dans le centre

emploi

(ETP*)fin d’activité

date de Forme surface prix sexe du Origine Date Datecréation juridique brute de la créateur créateur déloca- déloca-

(SA, louée location de (dans lisation lisation Dateidentification de l’entreprise (nom) ASBL,…) (m2) (avec l’entre- hors H F dans hors faillite

charge) prise zone zone zoneen € (H/F) O2) O2 O2

(In/out)(2)

(1) pour le nombre total de places pour entreprises, si un chiffre ne peut pas être arrêté compte tenu d’une structure modulaire,il est possible de calculer ce chiffre sur base du nombre d’entreprises actuellement présente dans le centre. (Calculer lasurface moyenne occupée par une entreprise d’une personne et diviser la surface totale disponible par la surface moyenne= le nombre d’entreprises que le centre pourra accueillir après les aménagements (appliquer le même raisonnement pourcalculer le nombre de place pour les surfaces disponibles hors intervention Objectif 2 - avant le 1/1/2000))

(2) pour l’origine du créateur et la délocalisation dans et hors zone, le MRBC peut, sur base de l’adresse, déterminer si unepersonne est ou non domiciliée dans la zone.

* Equivalent temps plein

ANNEXES 43

7. fiche formation/Animation

pour chaque thème de formation ou d’animation (1)

intitulé du thèmenombre de formateurs/animateursnombre total d’heures de formation/animationnombre maximum de participants à la formation/animation

cours/animations organisés (2)

intitulé du cours/de l’animation Objectif(s)

situation participants habitant la zone O2 (3) habitant hors zone O2 (3)

Hommes Femmes Hommes Femmes

nombre réel de participantspour les formations NTIC

nombre de poste de travailnombre d’accès internet

pour toutes les formations

habitant la zone O2 (3) habitant hors zone O2 (3)

nombre ayant réussi la formation Hommes Femmes Hommes Femmes

nombre allocataires sociaux (minimex & DEI)nombre ayant un emploi à l’entrée de la formationsituation en fin de formation:

poursuivent une autre formationont trouvé un emploisituation inchangée

(1) La fiche formation/animation a été remaniée. Concernant le thème de formation ou d’animation, il s’agit d’un thèmegénérique (ex: NTIC, animation à la citoyenneté, métier Horeca, …) et l’intitulé du cours ou de l’animation est une déclinaison duthème (cableur, gestionnaire réseau, visite d’un musée, boulangerie, menuiserie, brocante de quartier,…).

(2) Il s’agit de ne reprendre dans le tableau que les thèmes des formations et animations qui ont pu être réalisées grâce àl’aménagement d’infrastructure subsidiée par l’Objectif 2. Il s’agit donc de l’offre supplémentaire et non de l’activitépréexistante.

(3) concernant la localisation des bénéficiaires, le MRBC peut, sur base de l’adresse, déterminer si une personne est ou nondomiciliée dans la zone.

44 ANNEXES

8. prêts aux personnes morales - fond d’amorçage (SRIB)

200X

nombre total de prêtsmontants totaux prêtéstaux d’intérêtsdurée moyenne du remboursement

par dossier

date date secteur Catég. montant objet du difficultés

ouverture clôture d’activité d’entre- du prêt prêt rembour-

prise sement

(oui/non)

dossier n°

Secteur d’activité

A. AGRICULTURE, CHASSE ET SYLVICULTUREB. PÊCHEC. INDUSTRIES EXTRACTIVESD. INDUSTRIES MANUFACTURIÈRESE. PRODUCTION ET DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ, GAZ, EAUF. CONSTRUCTIONG. COMMERCE GROS/DÉTAIL; RÉPAR. VÉHIC. AUTOMOB. ET D’ART. DOMESTH. HÔTELS ET RESTAURANTSI. TRANSPORTS, ENTREPOSAGE ET COMMUNICATIONSJ. ACTIVITÉS FINANCIÈRESK. IMMOBILIER, LOCATION ET SERVICES AUX ENTREPRISESL. ADMINISTRATION PUBLIQUE classe d’entrepriseM. ÉDUCATION 1 1 persN. SANTÉ ET ACTION SOCIALE 2 2 à 5 persO. SERVICES COLLECTIFS, SOCIAUX ET PERSONNELS 3 6 à 20 persP. SERVICES DOMESTIQUES 4 > 20 persQ. ORGANISMES EXTRA-TERRITORIAUXZ. ACTIVITÉS MAL DÉFINIES

ANNEXES 45

9. Fiche relative aux guichets d'économie locale

personnes travaillant dans le guichet

nombrequalification(s)

quantification de la demande

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

nombre de demandesnombre de dossiers ouvertsnombre de dossiers clôturésnombre moyens d'heures/dossier

analyse des partenariats

nombre total de partenaires mis en relation par le guichet (par an)nombre d'entreprises impliquées dans les partenariats (par an)estimation du nombre total d'emploi crée par les partenariats

dont emploi pour des habitants de la zone O2 (1)nombre de nouvelles entreprises crées grâce aux conseilsnombre d'entreprises pérennisées grâce aux conseils

nature des demandes au guichet

ajoutez les items relatifs à la nature des demandes ici et quantifiez (par an) le nombre de fois que cette demande a

été formulée (ci dessous à titre d'exemple)

démarches administrativesdemande de prêtconseil pour la création d'entreprise

2000-2008 (idem à la grille 8 (secteur et taille d’entreprise))

(1) concernant la localisation des bénéficiaires, le MRBC peut, sur base de l'adresse, déterminer si une personne est ou nondomiciliée dans la zone.

(2) La grille suivante est associée à la grille relative au GEL. Elle permet de préciser le type et la taille des entreprises aidéesou conseillées.

10. prêts aux personnes physiques - micro crédits (SRIB)

200x

nombre total de prêtsmontants totaux prêtéstaux d'intérêtsdurée moyenne du remboursement

date habitant habitant objet difficultés statut

date ouvertureclôture zone O2 hors

montant du prêtdu rembour- du

par dossierzone O2 prêt sement béné-

(oui/non) ficiaire

H F H F

dossier n°

11. Actions de promotion (des) de l’activité(s)

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

nombre d’actions de promotioncoût de la (des) campagne(s)

type de média (1)

écrit (dépliants, presse…)radiotélévisionInternetautres

Objectif(s) de la (des) campagne(s) - description

(1) Pour le type de média utilisé, il suffit d’indiquer par une croix ceux qui ont été utilisé.

46 ANNEXES

n° mesure Nom du projet Cp

1.1 Guichet d’économie locale - Molenbeek 10801.1 Centre d’économie solidaire «La lustrerie» 10301.1 Guichet d’économie locale - Schaerbeek 10301.1 Centre d’entreprises de Saint-Gilles 10601.1 Palais du vin 10001.1 M-Village 10301.1 Mulieris 10701.1 EUCLIDES - Chimiste 10701.1 Maison des métiers d’art et du patrimoine 10001.1 Ateliers d’artistes 10001.1 Centre Dansaert 10001.1 Guichet d’économie locale - Forest 11901.1 Centre d’entreprises Molenbeek 10801.1 Centre des industries culturelles -

Bara 2 Gares 10701.2 Fonds d’amorçage 10501.2 Micro-crédits RBC1.3 Ateliers de production (CENFORGIL) 10601.3 STIC 12101.3 Recyclart 10001.3 Cefa Providence-La trame asbl-

Projet Rossini 10701.3 Bâtiment Ajja 10801.3 Restaurant social 10801.3 La Paraphane 10801.3 Régie Ajja-SC Polybonnevie 10801.3 Régie Ajja-Buurtwerk Molenbeek centrum 10801.3 Régie Ajja-Amis asbl 10801.3 Régie Ajja-Les asbl 10801.3 Régie Ajja- Le pavé molenbeekois 10801.3 Régie Ajja-Centre de Formation Bonnevie 10801.4 FIJ 10601.4 Teknoweb 10701.4 Brutec- coördination 10001.4 Groot Eiland 10001.4 Brutec 1- Casi-UO 12101.4 Brutec 2 - CEFA -UO 1060

n° mesure Nom du projet Cp

1.4 Brutec 3 - CF2000 10001.4 Brutec 4 - FIJ 10601.4 Brutec 5 - INTEC 10001.4 Kureghem online- wwwKureghemNet 10701.4 Kureghem online - Video-People 10701.4 Kureghem online - Kurasaw 10702.1 Parc Reine Verte 10302.1 Parc Memling Gheude 10702.1 Parc Saint François 12102.1 Tunnel Brabant 12102.2 Haltes-garderies Fontainas et Charpentier 10002.2 Dépôt STIB 10002.2 Salle de sport 11902.2 Maison des femmes 11902.2 Halte-garderie (de 6h à 22h) 10602.2 Bambi 10702.2 Maison de quartier ‘Révision’ 10702.2 Maison des familles 10702.2 Le Plantin 10702.2 Salle de sport Intendant 10802.2 Maison des cultures et

de la cohésion sociale 10802.2 Maison de quartier Van Meyel 10802.2 Pavillon Pierron 10802.2 Maison communale d’accueil de l’enfance 10802.2 Une Maison pour tous 10302.2 Maison Autrique 10302.2 Centre communautaire Radis-Marolles 10002.2 Maison d’enfants Les quatre saisons 12102.2 Maison des Jeunes 12102.2 Gare de St Josse 12102.2 Salle de sport rue Verte 12102.2 La Tentation 10002.2 ScolAir 10302.2 De Kriekelaar 10302.2 Salle de fitness 10602.2 Gemeentelijk huis voor occasionele

kinderopvang 1080

B) Liste des projets par mesure

* déb. * = ont perçu un financement dans le cadre d’Objectif 2 au 31/12/2003 (NB : certains projets sont déjà opérationnels maisn’ont pas encore perçu de financement Objectif 2).

ANNEXES 47

C) Indicateurs clé et objectifs quantifiés par mesure (70) (complément de programmation)

Indicateurs CLES Axe 1 Unités Objectif Objectif2003 (71) 2008

Indicateurs d’impact:Emplois liés aux incubateurs/an Nombre 90 350

Pourcentage de chômeurs LD et de minimexés/bénéficiaires de l’aide sociale embauchés % 25 35

Nombre d’entreprises créées et survivantes après 1 an/2 ans Nombre 15 45Nombre d’entreprises développant ou créant des services dans les NTIC Nombre 10 40

Indicateurs de résultat:Nombre total d’entreprises/

structures de services de proximité nouvelles écloses et pérennisées Nombre 30 120Nombre d’activités d’indépendants créées Nombre 45 175Chef d’entreprises originaires de la zone % 25 50

Nombre d’entreprises situées dans les incubateurs Nombre 50 90

Indicateurs 1-1 Objectif 2003 Objectif 2008Nombre de centres d’entreprises 4 8

Nombre de places dans les centres d’entreprises 50 90Nombre d’entreprises aidées par les guichets 300 600

Indicateurs 1-2 Objectif 2003 Objectif 2008Nombre de prêts octroyés aux TPE-PME (fond d’amorçage) 30 120

Nombre de prêts octroyés aux particuliers (micro-crédit) 20 100Nombre d’emplois créés 20 80

Indicateurs 1-3 Objectif 2003 Objectif 2008Nombre d’emplois créés 20 100

Nombre de services de proximité et régies locales proposés 5 7Indicateur 1-4 Objectif 2003 Objectif 2008

Nombre d’entreprises développant ou créant des services dans les NTIC 10 40Nombre de formations terminées 50 300

Nombre de stagiaires ayant trouvé un emploi 20 50

70 La plupart de ces objectifs quantifiés n’ont pas encore pu être mesurer et il s’agira lors de l’évaluation finale au plus tard demesurer l’effectivité des résultats et impacts du programme.

71 La valeur de départ des indicateurs est 0.

48 ANNEXES

Indicateurs CLES Axe 2 Unités Objectif Objectif2003 (72) 2008

Indicateurs d’impact:Nombre d’entreprises déménageant dans la zone Nombre 90 350

Emplois créés dans les sites assainis % 25 35Indicateurs de résultat:

Nombre de place d’accueil enfance zone/total RBC % 13 15M2 équipements collectifs crées ou aménagés M2 3.000 14.000

Nombre de chancres assainis Nombre 5 8Nombre d’espaces verts créés ou régénérés Nombre 1 6

Équipements à vocation sociale et polyvalente Nombre 3 10Structures d’accueil de la petite enfance (projets pilote égalité des chances) Nombre 2 7

Équipements sportifs Nombre 2 5

Indicateurs 2-1 Objectif 2003 Objectif 2008Nombre d’espaces verts supplémentaires aménagés 1 3

Nombre d’emplois créés (réalisation et impact) 9 15Indicateurs 2-2 Objectif 2003 Objectif 2008

Nombre de chancres réhabilités 5 8Nombre d’emplois créés (réalisation et impact) 25 50Nombre de nouveaux équipements collectifs 7 23

72 La valeur de départ des indicateurs est 0.

ANNEXES 49

Code INS Nom quartier Code INS Nom quartier

21001A07- BIRMINGHAM 21012A13- BIRMINGHAM-NORD21001B10- ROSEE-EST 21012A141 INDEPENDANCE21001B11- ROSEE-OUEST 21012A152 ETANGS NOIRS21001B17- ABATTOIR 21012A172 GARE OUEST21001B20- CONSEIL-NORD 21012A21- MARIE-JOSE BLOCS21001B21- BROGNIEZ-NORD 21012A28- CHEMIN DE FER21001B22- BROGNIEZ-SUD 21012A60- LAEKENVELD21001B23- CONSEIL-SUD 21012A611 MEXICO21001B241 REVISION-SUD 21012A63- DUBRUCQ-NORD21001B25- REVISION-NORD 21012A672 ULENS21001B31- ALBERT I- IMMEUBLES 21012A71- PIERS21001B321 ALBERT I- QUARTIER 21012A72- LAVALLEE21001B332 GOUJONS 21012A732 CANAL-NORD21001B372 DEUX GARES 21013A121 GUILLAUME TELL-SUD21004A02- SAINT-FRANCOIS XAVIER 21013A13- DETHY (RUE)21004A03- BON SECOURS - PALAIS DU MIDI 21013A201 ANGLETERRE (RUE D')21004A04- NOTRE-DAME DE LA CHAPELLE 21013A22- REGIES21004A21- ANNEESSENS (PLACE) 21013A23- ROI (AVENUE DU)21004A22- SENNE (RUE DE LA) 21013A252 DANEMARK (RUE DE)21004A23- NOUVEAU MARCHE AU GRAIN 21013A291 GARE DU MIDI21004A24- MARCHE AU PORCS 21013A422 CRICKX (RUE)21004A32- CONGRES - GARE 21013A612 JAMAR21004A70- BLAES (RUE)-SUD 21013A623 FRANCE (RUE DE)21004A71- BLAES (RUE)-CENTRE 21014A05- HOUWAERT21004A72- SAINT-THOMAS (INSTITUT) 21014A10- SAINT-FRANCOIS21004A822 RUE DES COMMERCANTS 21014A12- SAINT-LAZARE21004A83- E. JACQMAIN (BOULEVARD)-OUEST 21014A13- ROGIER21004D600 PARVIS SAINT-ROCH 21014A14- PRAIRIE21004D610 ANVERS (CHAUSSEE D')-SUD 21014A18- JARDIN BOTANIQUE21004D62- ANVERS (CHAUSSEE D')-NORD 21014A20- NORD21004D631 ALLEE VERTE - BASSIN VERGOTE 21014A30- MANHATTAN21004D64- MASUI (PLACE)-NORD 21014A41- BOSSUET21004D672 QUAI DE WILLEBROECK 21015A021 HOUFFALIZE (PLACE)21004D69- TOUR ET TAXIS 21015A04- L'OLIVIER (RUE)21007A373 CHARROI (RUE DE) 21015A05- ROYALE SAINTE-MARIE (RUE)21007A41- PONT DE LUTTRE-OUEST 21015A40- BRABANT (RUE DE)21007A60- SAINT-ANTOINE 21015A41- VANDERLINDEN (RUE)21012A00- CENTRE 21015A421 PALAIS (RUE DE)21012A011 CANAL-SUD 21015A43- GARE DU NORD21012A02- BRUNFAUT (QUARTIER) 21015A44- REINE (AVENUE)21012A03- RANSFORT 21015A45- STEPHENSON (PLACE)21012A041 QUATRE VENTS 21015A612 BRICHAUT (RUE DE)21012A05- SAINT-JOSEPH21012A10- DUCHESSE DE BRABANT21012A11- INDUSTRIE21012A12- BIRMINGHAM-SUD

D) Liste des quartiers INS retenus pour l’Objectif 2

50 ANNEXES

E) Évolution de la population dans la zone Objectif 2

1998 1999 2000 2001 2002

Anderlecht-O2 17.889 17.852 18.070 18.281 18.578Total Anderlecht 87.532 87.401 87.812 88.822 90.134

Bruxelles-O2 33.538 33.172 32.905 33.142 34.258Total Bruxelles 134.046 134.243 133.859 134.395 136.730

Forest-O2 4.041 4.088 4.095 4.186 4.271Total Forest 45.365 45.465 45.555 46.048 46.812

Molenbeek-O2 35.509 35.587 36.158 36.627 38.055Total Molenbeek 69.380 70.075 71.219 72.380 74.662

Saint Gilles-O2 14.989 14.439 14.476 14.312 14.663Total Saint Gilles 42.891 42.291 42.458 42.254 42.682

Saint Josse-O2 13.290 13.266 13.315 13.526 13.872Total Saint Josse 21.889 22.076 22.097 22.208 22.750

Schaerbeek-O2 26.911 26.806 26.877 26.931 27.373Total Schaerbeek 104.757 104.748 105.692 106.641 107.736

zone O2 146.167 145.210 145.896 147.005 151.070RBC 953.175 954.460 959.318 964.405 978.384

ANNEXES 51

F)

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52 ANNEXES

G) Analyse SWOT et quantification des impacts d’OGM (évaluation ex-ante, avril 2000)

ATOUTS

Position économique- ville globale de 2° rang- moteur économique belge (3)- croissance principalement exogène - PRB élevéEmploi- cœur du bassin principal belge- présence internationale élevée - nombre d’indépendants - multilinguisme

Cohésion sociale- diversité des cultures- tradition du mufti-culturel

Habitabilité- ville agréable, aérée et faible densité- qualité concurrentielle des grands équipements

Emprise publique- Institutions régionales opérationnelles - planification stratégique a travers le PRD et le PCD (8)- communes et opérateurs «relais»

FAIBLESSES

Position économique- faiblesse du return en terme des revenus fiscaux- diminution du nombre de PME - fragilité de la croissance endogène

Emploi- taux de chômage élevé et taux d’emploi faible (4)- majorité des emplois occupés par des non-bruxellois- certification fable d’un part importante des bruxellois- taux de travail à temps partiel - emploi indépendant fémininCohésion sociale- multiplicité des origines culturelles - contraste socio-spatial - ségrégation ethniqueHabitabilité- impact de la navette (5)- impact de la spéculation fonciere (6)- qualité inégale de I’agrément des quartiersEmprise publique- Optimum de la taille politique inadéquation limite institu-

tionnelle et bassin socio-économique, pas de maîtrise del’hinterland

- Complexité institutionnelle

(3) Les Entreprises implantées en Belgique réalisent a Bruxelles près de 20% de leur chiffre d’affaires et investissements.(4) Respectivement, 16,6% (définition standardisée BIT) contre 8,9% pour le pays, et 52,3% contre 57,3% pour le pays.(5) La population diurne est estimée a 1,2 millions de personnes.(6) Cette notion est ici comprise comme la tension très élevée entre les valeurs selon les affectations urbanistiques;

la pression des fonctions fortes (bureaux, commerces, logement de luxe,...) génère un effet d’exclusion.Ce terme est employé ici dans le sens de niveau de, empowrement» ou de gouvernance.

(8) Ces plans, au niveau de la Région et des Communes mobilisent, «mettent sous tension», ces autorités en regardd’objectifs globaux et transversaux et ce dans une perspective a moyen terme.

ANNEXES 53

OPPORTUNITES

Position économique de la Région - renforcement du rôle international sur les plans des lieux

de la décision publique et financière- renforcement des villes comme pôles de la croissance- retombées + en termes d’imagesEmploi- croissance de l’offre a haute qualification - potentiel des connaissances linguistiques - diffusion supra-régionale des offres - taux d’activités des femmes - qualification des femmes (10)Cohésion sociale- croissance des dépenses des ménages à haut revenu- dynamisme du marché du travail international

Habitabilité- améliorations depuis une décennie - qualité croissante du parc immobilier- dynamisme culturel

Emprise publique- appui plus significatif de l’autorité fédérale, coopération

entre les entités fédérales.- Impacts de la régionalisation des politiques- effets d’entraînement des politiques de revitalisation- politiques d’insertion socioprofessionnelles

MENACES

Position économique de la Région- faible performance de la croissance (9)- accentuation de l’opposition globalisation, versus «locali-

sation» - dégradation de I’économie endogèneEmploi- part de la population inoccupee (11)- qualification insuffisante des bruxellois - accessibilité aux spécificités du marché du travail belge- taux d’activités aux classes d’âge extrêmes

Cohésion sociale- Continuation de l’immigration «en précarité»- évolution des revenus du travail - discrimination a I’embauche pour les candidats étrangers- diminution de la taille des ménages et dissolution des liens

sociaux de proximité, dont le commerce- aggravation de l’insécuritéHabitabilité- croissance de la mobilité- structure spatiale accentuant la ségrégation- qualité stagnante d’une part du parc de logement et du

cadre de vie de certains quartiersEmprise publique- croissance de la demande sociale - réduction des revenus fiscaux et donc des moyens de

I’offre sociale - perspectives de dynamisation de I’enseignement- articulation du processus décisionnel

(9) Entre 1985 et 1997 celle-ci en valeur ajoutée a prix constants West que de 15,2% contre 22,6% en Wallonie et 35,9% enFlandre

(10) 46,5% des femmes ont un diplôme d'études supérieures pour seulement 39,4% des hommes(11) Celle-ci est de 8,7% de la population active, en croissance de 70,5% depuis 1981.

54 ANNEXES

AXE 1

Indicateurs Unités Valeur de départ Objectif 2003 Objectif 2008

Indicateurs d’impact

Emploi lies aux incubateurs/an Nombre 34 90 350Pourcentage de chômeurs LD et de minimexés bénéficiaires de I’aide embauches % 10 25 35Nombre d’entreprises crééessurvivantes après 1 ou 2 ans Nombre 15 15 45Nombre d’entreprises développant oucréant des services dans les NTIC Nombre 2 10 40

Indicateurs de résultat

Nombre total d’entreprises/structuresde services de proximité nouvellementécloses et pérennisées Nombre 0 30 120Nombre d’activités indépendantescréées Nombre 0 45 175Chefs d’entreprises originaires de la zone % 10 25 50Nombre d’entreprises situées dans les incubateurs Nombre 21 50 90

Axe 2

Indicateurs d’impact

Nombre d’entreprises déménageantdans les sites assainis Nombre 15 15 45Emplois créés dans les sites assainis % 10 25 35

Indicateurs de résultat

Nombre de place d’accueil enfancezone/total RBC % 12,5 13 15M2 d’équipements collectifs/moyennede la RBC % 20 22 25Nombre de chancres assainis Nombre 0 10 38Nombre d’espaces verts créés ourégénérés Nombre 0 2 12Equipements a vocation sociale etpolyvalente Nombre 0 3 11Structures d’accueil de la petite enfance(projets pilotes, égalité des chances) Nombre 0 2 5Equipements sportifs Nombre 0 5 5

ANNEXES 55

H)

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ompa

rabl

es- N

ombr

e d’

entre

pris

es c

onse

illées

par

l’inte

rven

tion

du p

rogr

amm

eet

risq

ue d

e do

uble

com

ptag

e)le

s gu

iche

ts d

’éco

nom

ie lo

cale

(par

type

d’a

ctiv

ité)

Inve

stig

atio

n co

mpl

émen

taire

- Nom

bre

de p

rêts

acc

ordé

s pa

r la

SRIB

Don

nées

sur

l’évo

lutio

n du

nom

bre

d’en

trepr

ises

, au

x pe

rson

nes

phys

ique

sno

mbr

e d’

entre

pris

es d

e l’é

cono

mie

soc

iale

,- E

tat d

’ava

ncem

ent b

udgé

taire

de l’

activ

ité in

dépe

ndan

te(fa

isab

le s

ur la

zon

e?)

QU

ES

TIO

NS

D’E

VA

LU

AT

ION

Le p

rogr

amm

e co

ntrib

ue-t-

il au

dév

elop

pem

ent é

cono

miq

ue e

t de

l’em

ploi

dan

s le

s qu

artie

rs c

iblé

s? C

ontri

bue-

t-il a

u dé

velo

ppem

ent d

e l’é

cono

mie

soc

iale

(évo

lutio

n de

s se

rvic

es d

e pr

oxim

ité,

entre

pris

es d

’inse

rtion

soc

iale

, etc

.)? C

ontri

bue-

t-il à

cré

er d

e no

uvel

les

activ

ités

indé

pend

ante

s? C

ontri

bue-

t-il à

am

élio

rer l

es q

ualif

icat

ions

des

san

s-em

ploi

? C

ontri

bue-

t-il à

am

élio

rer l

’acc

ès d

esha

bita

nts

aux

nouv

elle

s te

chno

logi

es d

e l’in

form

atio

n et

de

la c

omm

unic

atio

n? L

es h

abita

nts

sont

-ils

béné

ficia

ires

des

activ

ités

géné

rées

par

le p

rogr

amm

e?

56 ANNEXES

Niv

eau

Pu

blics c

ible

sS

traté

gie

Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e i

mm

éd

iat

Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e d

ura

ble

Mesu

re1.1

.L

es e

ntr

ep

ren

eu

rsC

on

so

lid

er

la s

tru

ctu

re é

co

no

miq

ue

Les e

ntr

ep

ren

eu

rs e

xis

tan

t o

u f

utu

rsL

e t

au

x d

’em

plo

i d

an

s l

es q

uart

iers

exis

tan

t o

u f

utu

rsexis

tan

te d

an

s l

a z

on

e O

bje

cti

f II

bén

éfi

cie

nt

d’u

ne s

tru

ctu

re é

co

no

miq

ue

frag

ilis

és a

ug

men

te

et

assu

rer

l’im

pla

nta

tio

n e

t so

lid

e

le d

évelo

pp

em

en

t d

e n

ou

velles e

ntr

ep

rises

Cré

ateu

rs d

'ent

repr

ises

Prop

oser

la fo

urni

ture

de

pres

tatio

nsAm

élio

rer l

e co

nsei

l et l

’info

rmat

ion

Augm

ente

r le

nom

bre

de c

réat

eurs

pote

ntie

lsde

con

seils

de

natu

re ju

ridiq

ue,

des

cand

idat

s cr

éate

urs

pote

ntie

ls d

e PM

Eco

mpt

able

, fin

anci

ère,

fisc

ale

ou a

utre

(gui

chet

d’é

cono

mie

loca

le)

Jeun

es e

ntre

pren

eurs

Cré

er d

es p

ôles

d’a

ctiv

ités

écon

omiq

ues

Amél

iore

r l’a

ccès

des

hab

itant

sAc

croî

tre le

taux

d'e

mpl

oi d

urab

le

Sans

-em

ploi

cent

rés

sur d

es fi

lière

s gé

néra

trice

un e

mpl

oi d

ans

leur

régi

ond’

empl

ois

loca

ux d

urab

les

par l

e bi

ais

d’in

vest

isse

men

ts d

ans

des

anci

enne

sst

ruct

ures

imm

obiliè

res

à l’a

band

on(c

entre

s d’

entre

pris

es)

Porte

urs

de p

roje

tSt

imul

er la

dét

ectio

n de

pro

jets

loca

uxEc

losi

on d

u no

mbr

e de

nou

veau

x pr

ojet

sAu

gmen

ter l

e no

mbr

e de

cré

ateu

rs p

oten

tiels

de P

ME

Artis

tes

et a

rtisa

nsD

ével

oppe

r des

foye

rs d

e pr

ofes

sion

sAr

tiste

s et

arti

sans

inte

rvie

nnen

t sur

Dév

elop

pem

ent d

e no

uvel

les

activ

ités

artis

tique

s et

arti

sana

les

au s

ein

de q

uarti

ers

les

espa

ces

publ

ics

par l

es a

rtist

es e

t arti

sans

Ind

icate

urs

Réalisati

on

Résu

ltat

Imp

act

Indi

cate

urs

disp

onib

les

Indi

cate

urs

disp

onib

les

Indi

cate

urs

disp

onib

les

- Nom

bre

de c

entre

s d’

entre

pris

esAu

cun

à ce

sta

deN

ombr

e d’

empl

ois

créé

s da

ns le

s ce

ntre

sno

uvel

lem

ent c

réée

sIn

vest

igat

ion

com

plém

enta

ired’

entre

pris

es (l

’info

rmat

ion

est p

eu fi

able

)- N

ombr

e de

cen

tres

d’en

trepr

ises

éte

ndus

- Nom

bre

d'en

trepr

ises

nou

velle

men

t ins

tallé

esIn

vest

igat

ion

com

plém

enta

ire- N

ombr

e de

pla

ces

supp

lém

enta

ires

dans

les

incu

bate

urs

(em

ploi

/sec

teur

d'a

ctiv

ité)

Nat

ure

des

empl

ois

créé

s -

dans

les

cent

res

d’en

trepr

ises

- Act

ivité

s m

ises

en

plac

e à

l’aid

e de

s gu

iche

tsC

omm

ent c

alcu

le-t-

on le

s em

ploi

s cr

éés?

- Nom

bre

d’en

trepr

ises

aid

ées

par

d’éc

onom

ie lo

cale

S’ag

it-il

des

pers

onne

s em

ploy

ées

dans

les

les

guic

hets

d’é

cono

mie

loca

le- C

arac

téris

tique

s de

s bé

néfic

iaire

sse

rvic

es c

omm

uns?

S’a

git-i

l de

pers

onne

s- S

urfa

ces

amén

agée

s d'

espa

ces

(par

ticul

iers

, ent

repr

ises

, tai

lle d

e l’e

ntre

pris

e,em

ploy

ées

dans

les

entre

pris

es d

es c

entre

s?in

cuba

teur

s (p

as d

ispo

nibl

e po

ur to

us)

phas

e de

dév

elop

pem

ent)

S’ag

it-il

des

empl

ois

créé

s gr

âce

aux

activ

ités

géné

rées

par

les

aide

s (p

lace

dis

poni

ble

ouco

nsei

ls v

ia le

s gu

iche

ts d

’éco

nom

ie lo

cale

QU

ES

TIO

NS

D’E

VA

LU

AT

ION

Cen

tres

d’en

trepr

ises

:Les

pla

ces

supp

lém

enta

ires

obte

nues

par

le fi

nanc

emen

t du

prog

ram

me

sont

-elle

s oc

cupé

es o

u en

voi

e d’

occu

patio

n? Q

uels

type

s d’

entre

pris

es s

’y in

stal

lent

? Q

uelle

s so

ntle

s ac

tivité

s gé

néré

es p

ar le

s ce

ntre

s d’

entre

pris

es?

Les

empl

ois

créé

s pr

ofite

nt-il

s au

x ha

bita

nts

du q

uarti

er?

Gui

chet

s d’

écon

omie

loca

le:Q

uelle

s so

nt le

s ac

tivité

s m

ises

en

plac

e à

l’aid

e de

s gu

iche

ts d

’éco

nom

ie lo

cale

? Le

s se

rvic

es g

énér

és p

ar c

es a

ctiv

ités

prof

itent

-ils

aux

habi

tant

s?Le

s em

ploi

s gé

né-

rés

par c

es a

ctiv

ités

prof

itent

-ils

aux

habi

tant

s?

ANNEXES 57

Niv

eau

Pu

blics c

ible

sS

traté

gie

Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e i

mm

éd

iat

Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e d

ura

ble

Mesu

re1.2

.L

es e

ntr

ep

ren

eu

rsP

rom

ou

vo

ir l

’uti

lisati

on

d’a

utr

es i

ncit

an

tsD

évelo

pp

em

en

t d

’acti

vit

és é

co

no

miq

ues

Dévelo

pp

em

en

t d

’acti

vit

és é

co

no

miq

ues

exis

tan

t o

u f

utu

rsfi

nan

cie

rs q

ue l

es s

ub

sid

es d

irects

et

bén

éfi

cia

nt

à d

es c

meu

rs o

u e

n s

itu

ati

on

du

rab

les d

an

s l

a z

on

e

l’accès a

u c

ap

ital

à r

isq

ue

d’e

xclu

sio

n d

u m

arc

hé d

u t

ravail

Entre

pris

es

Cré

atio

n d’

un F

onds

d’a

mor

çage

pou

r D

ével

oppe

men

t d’a

ctiv

ités

écon

omiq

ues

Accr

oître

la v

iabi

lité

écon

omiq

ue

de p

etite

taille

les

PME

et T

PE (m

icro

-ent

repr

ises

) bé

néfic

iant

à d

es c

hôm

eurs

, min

imex

és,

des

PME

et T

PEC

hôm

eurs

, min

imex

és,

dési

reus

es d

e s’

impl

ante

r dan

s la

zon

eex

clus

du

mar

ché

du tr

avai

let

c.Po

pula

tion

à fa

ible

reve

nu

Dév

elop

pem

ent d

u cr

édit

solid

aire

Accè

s à

une

auto

nom

ie é

cono

miq

ue p

our d

es

Cré

atio

n de

nou

velle

s ac

tivité

s in

dépe

ndan

tes

de la

zon

epe

rson

nes

phys

ique

s en

situ

atio

n d’

excl

usio

nIn

dic

ate

urs

Réalisati

on

Résu

ltat

Imp

act

Inve

stig

atio

n co

mpl

émen

taire

Indi

cate

urs

disp

onib

les

Indi

cate

urs

disp

onib

les

Nom

bre

de d

eman

des

Nom

bre

de p

rêts

oct

royé

s à

des

PME-

TPE

Nom

bre

d’em

ploi

s (c

réés

ou

mai

nten

us)

(Fon

ds d

’am

orça

ge)

Nom

bre

de p

rêts

oct

royé

s à

des

parti

culie

rs(m

icro

-cré

dit)

% d

’oct

roi d

e pr

êts/

nom

bre

de d

eman

des

Inve

stig

atio

n co

mpl

émen

taire

Car

acté

ristiq

ues

des

béné

ficia

ires

Type

s d’

activ

ités

géné

rées

par

les

prêt

s

QU

ES

TIO

NS

D’E

VA

LU

AT

ION

Les

dem

ande

s fo

rmul

ées

sont

-elle

s no

mbr

euse

s? S

ont-e

lles

adap

tées

par

rapp

ort a

ux c

ritèr

es d

éfin

is p

our b

énéf

icie

r de

ce ty

pe d

e pr

êt?

Que

ls s

ont l

es fa

cteu

rs e

xplic

atifs

du

faib

le ta

ux d

e co

nsom

-m

atio

n bu

dgét

aire

de

la m

esur

e (fa

ible

nom

bre

de d

eman

de?

diffi

culté

s lié

es a

ux fo

rmal

ités

adm

inis

trativ

es?

etc.

)Fo

nds

d’am

orça

geQ

uels

type

s d’

activ

ités

sont

fina

ncés

par

le fo

nds

d’am

orça

ge?

Que

lle e

st la

taille

des

ent

repr

ises

bén

éfic

iaire

s? Q

uel t

ype

de m

ain-

d’œ

uvre

est

em

bauc

hé p

ar c

es e

ntre

pris

es?

Dév

elop

pem

ent d

u cr

édit-

solid

aire

Que

ls s

ont l

es p

rofil

s de

s bé

néfic

iaire

s du

cré

dit-s

olid

aire

(sta

tut,

qual

ifica

tions

)?

58 ANNEXES

Niv

eau

Pu

blics c

ible

sS

traté

gie

Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e i

mm

éd

iat

Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e d

ura

ble

Mesu

re1.3

.P

ers

on

nes e

n s

itu

ati

on

So

ute

nir

le d

évelo

pp

em

en

t lo

cal

et

Dévelo

pp

em

en

t d

e s

erv

ices d

e p

roxim

ité

Du

rab

ilit

é d

u d

évelo

pp

em

en

t

d’e

xclu

sio

n s

ocia

lele

s s

erv

ices d

e p

roxim

ité d

es q

uart

iers

et

d’o

uti

ls d

e d

évelo

pp

em

en

t lo

cal

liés

de c

es a

cti

vit

és

Hab

itan

ts d

es q

uart

iers

de l

a z

on

eà l

a r

éh

ab

ilit

ati

on

des q

uart

iers

Du

rab

ilit

é d

es e

mp

lois

cré

és

de l

a z

on

e

Dévelo

pp

em

en

t d

e l

’em

plo

i

dan

s c

es s

ecte

urs

Pers

onne

s en

situ

atio

nR

éalis

atio

n d’

inve

stis

sem

ents

dan

sD

ével

oppe

men

t d’u

ne a

ctiv

ité p

rofe

ssio

nnel

leD

urab

ilité

du d

ével

oppe

men

t de

ces

activ

ités

d’ex

clus

ion

soci

ale

les

anci

enne

s in

frast

ruct

ures

indu

strie

lles

outo

urné

e ve

rs le

s re

ssou

rces

et l

es b

esoi

nsH

abita

nts

des

quar

tiers

site

s dé

saffe

ctés

et a

ccue

il de

ser

vice

s de

du m

ilieu

urba

in (r

énov

atio

n ur

bain

e,de

la z

one

prox

imité

et d

’out

ils d

e dé

velo

ppem

ent l

ocal

embe

llisse

men

t et a

mél

iora

tion

liés

à la

réha

bilit

atio

n de

s qu

artie

rsde

la q

ualit

é de

vie

des

qua

rtier

s)Pe

rson

nes

en s

ituat

ion

Cré

atio

n de

stru

ctur

es à

voc

atio

n no

n R

éins

ertio

n de

per

sonn

es e

n si

tuat

ion

Dur

abilit

é de

s em

ploi

s cr

éés

dans

les

filiè

res

d’ex

clus

ion

soci

ale

mar

chan

de p

erm

etta

nt l’

empl

oi d

e pe

rson

nel

d’ex

clus

ion

soci

ale

sur l

e m

arch

é et

les

mét

iers

liés

à la

réno

vatio

n ur

bain

e et

Hab

itant

s de

s qu

artie

rsré

mun

éré

par l

e bi

ais

du p

rogr

amm

e fé

déra

lde

l’em

ploi

cla

ssiq

ueda

ns l’

offre

de

serv

ices

de

prox

imité

de la

zon

ede

tran

sitio

n pr

ofes

sion

nelle

et l

’act

ivat

ion

à de

stin

atio

n de

la p

opul

atio

n de

s qu

artie

rsde

s al

loca

tions

soc

iale

sIn

dic

ate

urs

Réalisati

on

Résu

ltat

Imp

act

Indi

cate

urs

disp

onib

les

Indi

cate

urs

disp

onib

les

Indi

cate

ur d

ispo

nibl

eN

ombr

e de

m2

réha

bilit

ésN

ombr

e d’

empl

ois

créé

s (fi

abilit

é?)

Aucu

nN

ombr

e de

ser

vice

s de

pro

xim

ité e

tIn

vest

igat

ion

com

plém

enta

ireIn

vest

igat

ion

com

plém

enta

ireré

gies

loca

les

On

peut

s’in

terro

ger s

ur l’

orig

ine

de la

cré

atio

nD

urab

ilité

des

empl

ois

créé

s (s

tatu

t des

em

ploi

s)de

ces

em

ploi

sVo

lum

e de

dem

ande

s po

ur c

es s

ervi

ces

Type

s de

ser

vice

s cr

éés

QU

ES

TIO

NS

D’E

VA

LU

AT

ION

Rén

ovat

ion

et a

mén

agem

ent d

’infra

stru

ctur

es d

égra

dées

Q

uel e

st l’

état

d’a

vanc

emen

t des

trav

aux?

Les

coû

ts s

ont-i

ls p

ropo

rtion

nés

par r

appo

rt au

x ré

nova

tions

et a

mén

agem

ents

réal

isés

? Le

s am

énag

emen

ts s

ont-i

ls a

dapt

és à

l’ac

cuei

l des

ser

vice

s de

prox

imité

?R

égie

loca

leQ

uelle

s so

nt le

s ac

tivité

s gé

néré

es p

ar le

s se

rvic

es d

e pr

oxim

ité?

Prof

itent

-elle

s au

x ha

bita

nts

en te

rme

de s

ervi

ce?

Prof

itent

-elle

s au

x ha

bita

nts

en te

rme

de ré

inse

rtion

soc

iopr

ofes

sion

nelle

? Q

uelle

est l

’orig

ine

des

empl

ois

créé

s? Q

uels

son

t les

pro

jets

de

créa

tion

de s

ervi

ces

de p

roxi

mité

dan

s le

s bâ

timen

ts d

ont l

a ré

nova

tion

n’es

t pas

enc

ore

final

isée

?

ANNEXES 59

Niv

eau

Pu

blics c

ible

sS

traté

gie

Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e i

mm

éd

iat

Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e d

ura

ble

Mesu

re1.4

.H

ab

itan

ts e

t P

ME

Cen

tres d

e f

orm

ati

on

et

de q

ualifi

cati

on

Am

élio

rer

l’accès e

t la

fo

rmati

on

Am

élio

rer

les a

pti

tud

es e

t co

mp

éte

nces

de l

a z

on

ep

rofe

ssio

nn

elle e

t cen

tres

des h

ab

itan

ts a

ux N

TIC

des h

ab

itan

ts a

ux N

TIC

Pers

on

nel

em

plo

de r

esso

urc

es m

ult

iméd

ia

dan

s l

e s

ecte

ur

so

cia

lA

ccro

ître

le p

ers

on

nel

form

é

dan

s l

es N

TIC

au

niv

eau

du

secte

ur

so

cia

l

sit

ué d

an

s l

a z

on

e

Ind

icate

urs

Réalisati

on

Résu

ltat

Imp

act

Indi

cate

urs

disp

onib

les

Indi

cate

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onib

les

Nom

bre

d’en

trepr

ises

et d

e ce

ntre

s de

Aucu

nre

ssou

rces

dév

elop

pant

des

ser

vice

s In

vest

igat

ion

com

plém

enta

ireda

ns le

s N

TIC

Taux

d’o

ccup

atio

n de

s ce

ntre

sN

ombr

e de

pla

ces

supp

lém

enta

ires

(vol

ume

hora

ire, n

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e de

sta

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res,

de fo

rmat

ion

disp

onib

leac

cès

des

habi

tant

s, e

tc.)

Inve

stig

atio

n co

mpl

émen

taire

Qu’

ente

nd-t-

on p

ar p

lace

de

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atio

n?

QU

ES

TIO

NS

D’E

VA

LU

AT

ION

Que

lles

sont

les

prof

ils d

es b

énéf

icia

ires

(per

sonn

el d

u se

cteu

r soc

ial,

dem

ande

urs

d’em

ploi

, etc

.)? Y

a-t-i

l un

écar

t im

porta

nt e

ntre

les

dem

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et le

s bé

néfic

iaire

s et

que

ls s

ont l

es fa

cteu

rsex

plic

atifs

? Le

s in

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isse

men

ts ré

alis

és s

ont-i

ls c

ompl

émen

taire

s pa

r rap

port

aux

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ns fi

nanc

ées

ou d

ével

oppé

es p

ar a

illeur

s (B

ruxe

lles-

form

atio

n, o

bjec

tif 3

)?

60 ANNEXES

QU

ES

TIO

N D

’EV

AL

UA

TIO

N

Dan

s qu

elle

mes

ure

le p

rogr

amm

e pe

rmet

-il d

e lu

tter c

ontre

les

chan

cres

urb

ains

et d

e re

vita

liser

les

quar

tiers

?

Niv

eau

Pu

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ible

sS

traté

gie

Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e i

mm

éd

iat

Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e d

ura

ble

Axe

2L

es h

ab

itan

ts

Co

nsti

tuer

un

cad

re d

e d

évelo

pp

em

en

tL

es h

ab

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ts d

es q

uart

iers

bén

éfi

cie

nt

d'u

n

Les h

ab

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es q

uart

iers

jo

uis

sen

t

des q

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iers

urb

ain

du

rab

le

cad

re d

e d

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en

t u

rbain

du

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led

’un

e m

eille

ure

co

hésio

n s

ocia

le

Ind

icate

urs

2R

éalisati

on

Résu

ltat

Imp

act

Indi

cate

urs

disp

onib

les

Indi

cate

urs

disp

onib

les

Indi

cate

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onib

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M2

équi

pem

ents

col

lect

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rées

ou

amén

agés

Nom

bre

de p

lace

s d’

accu

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nfan

ce z

one

/Et

at d

’ava

ncem

ent b

udgé

taire

Inve

stig

atio

n co

mpl

émen

taire

Inve

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atio

n co

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émen

taire

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stig

atio

n co

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émen

taire

- Con

sulta

tion

des

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tant

s po

ur la

réal

isat

ion

Tôt p

ar ra

ppor

t à l’

état

d’a

vanc

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tde

s pr

ojet

s- A

ctiv

ités

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isée

s su

r les

esp

aces

réno

vés

et é

quip

és- P

artic

ipat

ion/

fréqu

enta

tion

des

habi

tant

s

ANNEXES 61

Niv

eau

Pu

blics c

ible

sS

traté

gie

Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e i

mm

éd

iat

Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e d

ura

ble

Mesu

re2.1

.L

es a

cte

urs

R

éh

ab

ilit

er

et

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bellir

les e

sp

aces p

ub

lics

Les h

ab

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ts d

es q

uart

iers

bén

éfi

cie

nt

Les h

ab

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ts d

es q

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iers

et

les a

cte

urs

éco

no

miq

ues,

str

uctu

ran

t le

s q

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iers

par

des

d'u

n e

mb

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sem

en

t d

es e

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aces p

ub

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éco

no

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ues b

én

éfi

cie

nt

d’u

n q

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ier

les h

ab

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ts

inte

rven

tio

ns c

réati

ves e

t p

art

icip

ati

ves

att

racti

f, s

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risé e

t d

isp

osan

t

des q

uart

iers

d’u

ne m

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ure

im

ag

e

Les

habi

tant

s M

ettre

en

lum

ière

les

lieux

de

pass

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Amél

iore

r l’a

ttrac

tivité

et l

a sé

curit

é de

s lie

uxAm

élio

rer l

’attr

activ

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t la

sécu

rité

des

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de p

assa

gede

s lie

ux d

e pa

ssag

eet

les

entre

pris

es

Les

habi

tant

sC

réer

des

esp

aces

ver

ts a

vec

la c

onsu

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n Le

s ha

bita

nts

des

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dis

pose

nt d

’esp

aces

Les

habi

tant

s de

s qu

artie

rs p

artic

ipen

tde

s qu

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rs,

des

habi

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sve

rts s

ur le

sque

ls il

s on

t été

con

sulté

l'am

élio

ratio

n de

leur

qua

rtier

et d

ével

oppe

ntle

s ch

ômeu

rsIn

serti

on p

rofe

ssio

nnel

le d

e ch

ômeu

rspl

us d

'inte

rrela

tions

de lo

ngue

dur

éede

long

ue d

urée

non

qua

lifié

sD

urab

ilité

de l’

empl

oino

n qu

alifi

és

Ind

icate

urs

2.1

.R

éalisati

on

Résu

ltat

Imp

act

Indi

cate

urs

disp

onib

les

Indi

cate

urs

disp

onib

les

Indi

cate

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les

- Nom

bre

d’es

pace

s ve

rts s

uppl

émen

taire

sEm

ploi

cré

é (v

ia le

s cl

ause

s so

cial

es -

autre

)/

amén

agés

Inve

stig

atio

n co

mpl

émen

taire

Inve

stig

atio

n co

mpl

émen

taire

- Nom

bre

de m

2am

énag

és- A

ctiv

ités

soci

ales

et c

ultu

relle

s pr

évue

sEt

ant d

onné

le fa

ible

ava

ncem

ent d

e la

mes

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In

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igat

ion

com

plém

enta

iresu

r les

site

stro

p tô

t pou

r alle

r rec

herc

her à

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urer

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bre

de p

roje

ts é

tudi

és (e

spac

es v

erts

)- R

ésul

tats

des

act

ivité

s de

con

sulta

tion

des

impa

cts.

- Act

ivité

s ré

alis

és d

ans

le c

adre

des

habi

tant

sLe

type

d’in

form

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n re

cher

chée

pou

rrait

de la

con

certa

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des

habi

tant

sêt

re la

séc

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sur

les

lieux

de

pass

age,

la fr

éque

ntat

ion

des

espa

ces,

etc

.

QU

ES

TIO

NS

D’E

VA

LU

AT

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La d

urée

de

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t des

pro

jets

de

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esur

e es

t-elle

just

ifiée

? Q

uels

son

t les

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eurs

exp

licat

ifs d

u fa

ible

taux

de

réal

isat

ion

budg

étai

re?

Dan

s qu

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mes

ure

les

habi

tant

s de

s qu

artie

rs c

iblé

s on

t-ils

été

impl

iqué

s et

ave

c qu

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s m

étho

des?

Que

retir

ent l

es h

abita

nts

et le

s re

spon

sabl

es d

e pr

ojet

de

cette

exp

érie

nce?

Que

lle e

n es

t l’in

fluen

ce s

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déf

initi

on d

es p

roje

ts?

Que

lles

sont

les

activ

ités

soci

ales

et c

ultu

relle

s pr

évue

s su

r les

site

s?

62 ANNEXES

QU

ES

TIO

NS

D’E

VA

LU

AT

ION

Com

men

t les

bes

oins

en

équi

pem

ents

col

lect

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nt-il

s ét

é dé

finis

? D

ans

quel

le m

esur

e le

s ha

bita

nts

des

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cib

lés

ont-i

ls é

té im

pliq

ués

et a

vec

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les

mét

hode

s? Q

ue re

tiren

t les

hab

itant

set

les

resp

onsa

bles

de

proj

et d

e ce

tte e

xpér

ienc

e? Q

uelle

en

est l

’influ

ence

sur

la d

éfin

ition

des

pro

jets

? Q

uelle

s so

nt l’

occu

patio

n et

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éque

ntat

ion

des

infra

stru

ctur

es s

porti

ves?

Que

l est

le n

om-

bre

de p

lace

s cr

éées

dan

s le

s st

ruct

ures

d’a

ccue

il de

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etite

enf

ance

et q

uel e

st le

nom

bre

de p

lace

s oc

cupé

es?

Que

lles

sont

les

activ

ités

soci

ocul

ture

lles

déve

lopp

ées?

Une

par

t sig

nific

ativ

e de

sha

bita

nts

y so

nt-il

s im

pliq

ués?

Niv

eau

Pu

blics c

ible

sS

traté

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Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e i

mm

éd

iat

Ob

jecti

f sp

écif

iqu

e d

ura

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Mesu

re2.2

.L

es h

ab

itan

tsC

réer

des é

qu

ipem

en

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ollecti

fsL

es h

ab

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ts d

es q

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iers

bén

éfi

cie

nt

Les h

ab

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es q

uart

iers

bén

éfi

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nt

des q

uart

iers

de p

roxim

ité

d’é

qu

ipem

en

ts c

ollecti

fs d

e p

roxim

ité

d’u

ne a

ttra

cti

vit

é s

ocio

-éco

no

miq

ue d

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s

leu

r zo

ne e

t d

e p

lus d

’éch

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ges

inte

rgén

éra

tio

nn

els

et

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rcu

ltu

rels

Les

jeun

es d

es q

uarti

ers,

Cré

er d

es in

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ruct

ures

spo

rtive

s da

nsLe

s je

unes

des

qua

rtier

s on

t à d

ispo

nibi

lité

Inté

grat

ion

via

le s

port

pour

les

jeun

esle

s ch

ômeu

rs d

e lo

ngue

des

espa

ces

couv

erts

ou

en p

lein

air

des

infra

stru

ctur

es s

porti

ves

du q

uarti

erdu

rée

non

qual

ifiés

Cer

tain

s ch

ômeu

rs d

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dur

éeAc

quis

ition

de

nouv

elle

s qu

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catio

ns p

arno

n qu

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és tr

ouve

nt u

n em

ploi

des

chôm

eurs

de

long

ue d

urée

non

qua

lifié

sLe

s m

ères

, les

par

ents

Ren

forc

er le

s st

ruct

ures

d’a

ccue

ilLe

s pa

rent

s de

s fa

mille

sAm

élio

rer l

’em

ploy

abilit

éis

sus

de fa

mille

s m

ono-

de la

pet

ite e

nfan

ce(e

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rtic.

fam

illes

mon

opar

enta

les)

des

hom

mes

et d

es fe

mm

espa

rent

ales

, nom

breu

ses

nom

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ses

ou à

bas

reve

nus

disp

osen

tou

à b

as re

venu

sde

s re

ssou

rces

fina

nciè

res

et d

u te

mps

libr

ené

cess

aire

s po

ur s

e fo

rmer

et/o

utro

uver

un

empl

oiLe

s ha

bita

nts

Sout

enir

les

activ

ités

à ca

ract

ère

soci

ocul

ture

lAc

croî

tre le

s re

ncon

tres

inte

rgén

érat

ionn

elle

sD

ével

oppe

men

t de

l’éga

lité

des

chan

ces

des

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tiers

,(m

aiso

ns d

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mm

es, m

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ns d

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unes

, et

mul

ticul

ture

lles

des

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tant

sIn

tégr

atio

n de

s di

ffére

ntes

cul

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sle

s je

unes

, les

fem

mes

mai

sons

de

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espa

ces

soci

ocul

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ls)

Accr

oître

l’in

form

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n et

la fo

rmat

ion

au s

ein

du q

uarti

erde

s fe

mm

esAm

élio

ratio

n de

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abilit

é de

s fe

mm

esAc

croî

tre p

our l

es je

unes

la p

ratiq

ue d

esPa

rtici

patio

n de

s ha

bita

nts

quan

tac

tivité

s ci

toye

nnes

, cul

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lles

et d

e lo

isirs

aux

choi

x de

s ac

tivité

s so

cioc

ultu

relle

sIn

dic

ate

urs

2.2

.R

éalisati

on

Résu

ltat

Imp

act

Indi

cate

urs

disp

onib

les

Indi

cate

urs

disp

onib

les

Indi

cate

urs

disp

onib

les

- Nom

bre

de m

2éq

uipé

sN

ombr

e de

pla

ces

d’ac

cuei

l enf

ance

zon

eN

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e d’

empl

ois

créé

s (ré

alis

atio

n et

impa

ct)

Inve

stig

atio

n co

mpl

émen

taire

Inve

stig

atio

n co

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émen

taire

Inve

stig

atio

n co

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émen

taire

- Nom

bre

de c

hanc

res

réha

bilit

és- T

ype

d’ac

tivité

s or

gani

sées

sur

O

rigin

e de

la c

réat

ion

d’em

ploi

- Nom

bre

de n

ouve

aux

équi

pem

ents

col

lect

ifsle

s éq

uipe

men

ts e

t vol

ume

- Par

ticip

atio

n/fré

quen

tatio

n de

s ha

bita

nts

à ce

s ac

tivité

s

ANNEXES 63

Niveau n° Intitulé Problème(s) rencontré(s)

- La zone est caractérisée par une absence de tissu économique et social endogène.Au niveau local, les entreprises ne trouvent ni les compétences, ni le pouvoir d’achatnécessaire pour pouvoir s’implanter, et ce principalement dans la zone Objectif 2;

- Certains habitants de la zone sont exclus socialement;- Importance du chômage dans la zone Objectif 2;- Les chômeurs de la zone ne sont pas assez qualifiés or l’économie à Bxl offre peu

d’emplois aux chômeurs non qualifiés;- Les nouveaux emplois créés ne profitent pas aux habitants de la zone. Les Bruxellois

n’occupent que 45% des emplois localisés à Bruxelles.- Les PME existantes sont actives dans des secteurs à faible croissance économique et

peu créatrices d’emplois;- Les créateurs potentiels de PME ont peur de se lancer dans une activité économique;- Les créateurs potentiels de PME manquent d’informations nécessaires à la création

d’entreprises.- Les entreprises ne sont pas assez innovantes;- La zone comprend peu de travailleurs indépendants;- Les créateurs potentiels de PME ont peur de se lancer dans une activité économique;- Les entrepreneurs potentiels manquent de ressources financières pour créer ou déve-

lopper leur entreprise;- les revenus sont bas et en baisse en € constants.- Les activités économiques créées sont de courte durée;- Les chômeurs ne sont pas assez qualifiés;- La zone comprend une série de sites désaffectés;- Certains habitants de la zone sont exclus socialement;- Le taux de chômage est trop élevé;- Les quartiers de la zone sont dégradés.

- Les chômeurs de la zone ne sont pas assez formés aux TIC;- La demande de services NTIC est croissante dans la zone,

(malgré le caractère socialement défavorisé?);- Le recyclage de l’environnement informatique n’est pas assuré;

- Il n’existe pas de lien direct entre création d’entités économiques et création d’emplois(nœud stratégique);

- La zone dispose d’une faible cohésion sociale;- Les différentes initiatives de rénovation urbaine ne sont pas en synergie;- La zone n’est ni attractive ni sécurisée;- La zone a une mauvaise image.

- La zone comporte des chancres industriels (certains sont recherchés comme "lofts" cequi pourrait accroître la fracture sociale);

- La zone se caractérise par un faible taux d’espace vert. Trois nouveaux parcs ontnéanmoins été créés depuis 2000;

- Le taux de chômage non qualifié est élevé;- Les habitants de la zone ne sont pas impliqués dans la rénovation de leur quartier; la

population est pour une part «volatile»;- Les habitants de la zone interagissent peu.

- Le taux de chômage de longue durée touche davantage les femmes;- Les mères désireuses de travailler n’en ont pas la possibilité;- Il subsiste un besoin urgent de nouvelles crèches dans la zone;- La précarité sociale des habitants de la zone ne leur permet pas d’avoir facilement

accès aux infrastructures de loisirs;- La zone comporte des chancres urbains;- L’espace bâti est dégradé; - Les jeunes de la zone ne sont pas intégrés;- Les habitants de la zone interagissent peu et les mouvements de population semblent

importants (nombre élevé de ménages d'une personne, peu de propriétaires, haussedes coûts du logement.)

Axe

Mesure

Mesure

Mesure

Mesure

Axe

Mesure

Mesure

1

1.1.

1.2.

1.3.

1.4.

2

2.1.

2.2.

REVITALISATIONECONOMIQUE

AIDE À LACREATION ET AUDEVELOPPEMENTD’ACTIVITESECONOMIQUES

INGENIERIEFINANCIERE

SOUTIEN AUXINITIATIVES DEDEVELOPPEMENTLOCAL ET DESSERVICES DEPROXIMITEDEVELOPPEMENTD’INFRASTRUC-TURES LOCALESDESTINEES AFACILITERL’ACCES AUXTECHNOLOGIESDEL’INFORMATIONET DECOMMUNICATION

CADRE POUR UNDEVELOPPEMENTURBAIN DURABLE

REHABILITATIONDE ZONESURBAINESDEGRADEES:INTERVENTIONSCREATIVES ETPARTICIPATIVESSUR LESESPACESPUBLICS

REHABILITATIONDE ZONESURBAINESDEGRADEES:CREATIOND'EQUIPEMENTSCOLLECTIFS DEPROXIMITE

64 ANNEXES

AX

E/M

ES

UR

EP

RO

GR

AM

ME

DE

PE

NS

ES

Tau

x r

éalisati

on

TO

TA

LTo

tal

Rég

ion

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ANNEXES 65

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66 BIBLIOGRAPHIE

Bibliographie

• Evaluation externe à mi-parcours du programme Objectif 2 en Région de Bruxelles-Capitale – rap-port final, 17 novembre 2003 Deloitte et Touche.

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• Nouvelle période de programmation 2000-2006, document de travail méthodologique n°2.L’évaluation ex-ante des interventions des fonds structurels

• Nouvelle période de programmation 2000-2006, document de travail méthodologique n°3. Indicateurspour le suivi et l’évaluation, une méthodologie indicative

• Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Objectif 2 Des fonds structurels européens, rapport d’é-valuation ex-ante, avril 2000 OGM

• Objectif 2 Des fonds structurels européens, rapport complémentaire d’évaluation ex-ante, septemb-re 2000 OGM

• Objectif 2 Des fonds structurels européens, Document unique de programmation, Région deBruxelles Capitale

• Évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques,Collection MEANS, vol 6, Commission européenne, 1999

Ministère de la Régionde Bruxelles-CapitaleDirection des Études et de Statistique

OBJECTIF 2EN RÉGION DEBRUXELLES-CAPITALELES FONDSSTRUCTURELSEUROPÉENSINVESTISSENT LA VILLE

ERIC DENYSABINE ROUSSEAU

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