08-07-2011

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BRUXELLES 2 SYNDICATS N°13 8 JUILLET 2011 > ARTICLE 60, ACTIVE, M.M.P.P., AZ, WIN/WIN... Nous sommes tous des travailleurs! Second Forum du Groupe Réagis Aujourd’hui, le travail fait de plus en plus mal. L’absence de travail, aussi! Face à une dégradation des conditions de travail et à des techniques de management basées sur la rentabilité à tout prix, beaucoup de travailleurs craquent. Physiquement, psychologiquement. D’un autre côté, ceux qui sont privés d’emploi, sont soumis à des pressions croissantes visant à les «remettre sur les rails» : les politiques d’emploi sont basées sur une gestion très «administrative» du chômage, où l’individu est mis à nu, catégorisé, hiérarchisé en fonction de «sa distance par rapport au marché de l’emploi» . Avec l’apparition de la catégorie des M.M.P.P. n’assisterait-t-on pas, aujourd’hui, à une certaine «médicalisation du social» ? Les difficultés de maintenir ou de trouver un emploi relèvent-elles vraiment de «troubles de l’employabilité»? Le 6 mai dernier, le second FORUM du Groupe Réagis de la FGTB de Bruxelles a mis en débat ces politiques et leurs effets sur l’ensemble des travailleurs, avec ou sans emploi. Mais il a aussi envisagé les pistes pour combattre cette division du monde du travail, qui nous affaiblit et qui procède à une insupportable individualisation des causes et des solutions à des problèmes foncièrement collectifs… Le confl it d’une grande entreprise bruxelloise de l’industrie alimen- taire (Godiva) illustre de manière douloureuse les dérives inquié- tantes des politiques d’emploi ac- tuelles. Plusieurs travailleurs de l’entreprise ont été licenciés dans le but de confi er leur travail, en sous-traitance, à un atelier protégé employant, avec l’aide des pouvoirs publics, des travailleurs handica- pés. La décision de l’entreprise est avant tout économique: dans ces «niches» d’emploi les salaires sont moindres, les moyens de pression sur les travailleurs, plus élevés, le statut du travailleur, mal protégé. Par ailleurs, les employeurs trou- vent dans les multiples «aides à l’emploi» et autres mesures d’ac- tivation une source inépuisable de travailleurs à très bas prix et souvent déjà formés. La précarité n’a pas de frontière Le monde du travail n’est pas tra- versé par une «frontière» étan- che, séparant travailleurs avec et sans emploi: en réalité, il existe un «continuum» de situations de travail plus ou moins précai- res, qui affaiblissent le rapport de forces syndical et nous invitent à remettre en question nos prati- ques. Les entreprises multiplient les moyens pour comprimer les coûts. Par ailleurs, les politiques d’activation et d’emploi aidé par- ticipent à accroître cette précari- sation du travail, en substituant à des emplois durables, dotés d’un statut assorti d’un ensemble de droits et de protections, des em- plois temporaires, occupés par des travailleurs interchangeables, et dont les salaires sont en grande partie payés par la collectivité (via des emplois subsidiés) et supportés par la sécurité sociale. Vous avez dit «accompagnement individualisé»? La nouvelle procédure de contrôle des chômeurs, mise en œuvre de- puis 2004, exerce une forte pres- sion sur les bénéfi ciaires d’alloca- tions de chômage et les amène à revoir à la baisse leurs exigences et leurs attentes. Les demandeurs d’emploi font désormais l’objet d’un «accompagnement indivi- dualisé» . Pour assurer toutes ces prises en charge individuelles à grande échelle et les adapter aux situations de chacun, Actiris, le FO- REM et le VDAB catégorisent les de- mandeurs d’emploi en fonction de leur «distance à l’emploi» . Parmi les différentes catégories envisagées, l’une serait destinée aux chômeurs éprouvant des difficultés à trouver un emploi en raison de probléma- tiques médicales, mentales, psychi- ques ou psychiatriques– appelée aussi «M.M.P.P.». Cette catégorie soulève des interrogations éthi- ques et déontologiques: sur base de quels critères certains se ver- ront-ils catégorisés «M.M.P.P.» ? Qui sera compétent pour le faire? Quel sera le parcours d’un «M.M.P.P.» ? Seront-ils obligés de «se soigner» pour maintenir leur droit aux al- locations de chômage? Afi n d’évi- ter l’écueil de la stigmatisation et l’exclusion, un débat profond doit avoir lieu sur toutes ces questions. Certains soutiennent que la créa- tion d’une catégorie spécifi que de demandeurs d’emploi «M.M.P.P.» permettrait d’immuniser certaines populations du plan de contrôle, en leur offrant un parcours «adapté» . D’autres répondent qu’il s’agit là d’une question d’objectifs écono- miques: peut-on vraiment parler de «parcours adapté» lorsque ce qui se profi le semble s’apparenter à des soins forcés et à du travail gratuit? Va-t-on vers l’émergence d’une nouvelle catégorie d’ «han- dicapés sociaux» , aux contours ous? Sommes-nous tous de potentiels «inadaptés» ? Le travail permet-il de soigner ou au contraire rend-il malade? Les professionnels de l’employabilité peuvent-ils parler de ce qu’est le «soin» , un problème mental, psy- chique, psychiatrique? La défini- tion courante de la maladie men- tale amène plus de questions que de réponses: la maladie mentale serait, selon la définition la plus fréquente, une «affection qui per- turbe la pensée, les sentiments ou les comportement d’une personne de façon suffisamment forte pour rendre son intégration sociale problématique ou pour lui causer souffrance» . Or, à bien entendre les spécialistes, la maladie mentale ne cause pas toujours de souffrance et ne compromet pas toujours l’inté- gration de quelqu’un. Par ailleurs, cette défi nition ouvre un champ immense pour la médecine et ris- que bel et bien d’entraîner de gra- ves dérives, avec un élargissement quasi infini du nombre de patholo- gies. Cette articulation soin-travail invite à la plus grande prudence. Le travail peut nuire gravement à la santé mais le travail n’est pas seulement une contrainte, c’est aussi une «pulsion de vie» dans laquelle la question du sens est fondamentale. Lorsque ce désir est transformé en «impératif moral» par les politiques d’activation, c’est cette question du sens qui risque de disparaître. En créant des ca- tégories «institutionnalisant» la souffrance des gens, et l’instru- mentalisant, l’Etat pénètre une sphère relevant pourtant de ce qu’il y a de plus privé. En guise de conclusion: Pour la FGTB, ce que nous vivons tous n’est pas le produit d’une his- toire déjà écrite: ce que la société devient est défini par des choix, politiques et collectifs, et par notre capacité à agir pour les influencer ou les renverser. C’est pourquoi nous devons com- prendre «où on en est» , pour savoir «vers où nous voulons aller» . L’ob- jectif du second Forum de Réagis était de participer à ce processus, en cherchant des éléments de com- préhension de la situation et en permettant à chacun de partager Le groupe de travail Réagis est constitué de militants et de délé- gués de la FGTB Bruxelles qui se sont rencontrés dans le cadre de voyages d’études à Auschwitz. Tous ont été fortement marqués par la confrontation avec ce que peut devenir une société lorsqu’elle bascule dans un système totalitaire. La volonté du groupe est d’agir sur le présent pour construire la société de demain et ce, en intégrant les enseignements des survi- vants des camps et des résistants. Sensibiliser le monde du travail aux dangers de l’extrême droite, dénoncer les politiques et les pratiques de déshumanisation qui sont mises en œuvre dans les entreprises ou dans la société de manière plus générale, mettre en avant l’importance des valeurs portées par le mouvement syndical, l’égalité et la solidarité, s’inscrivent dans cette volonté de combattre au quotidien les processus qui peuvent mener à l’émergence d’une société totalitaire, brutale, dans laquelle les «forts» écrasent les «faibles». C’est dans ce cadre que le groupe de travail Réagis s’est donné notam- ment comme objectif d’organiser chaque année un forum syndical commémorant la valeur symbolique du 8 mai 1945 pour en faire une journée de sensibilisation et de lutte contre l’extrême droite. Coordonnées: Myriam Akhaloui - [email protected] Dominique Vanderose - 02/213.16.10 - dominque.vanderose@fgtb. be des vécus et des points de vue. Au cœur de ce processus, qui met en concurrence les travailleurs et qui stigmatise les travailleurs sans em- ploi, il y a d’abord le pouvoir du capital, des entreprises, qui veu- lent transformer les travailleurs en simples pièces de rechange de la grande machine de guerre qui s’est internationalisée. Une guerre pour le profi t, sur un marché libéré de toute contrainte; une guerre qui n’est pas la nôtre mais dont nous sommes les victimes. Depuis plus d’une décennie, les politiques dites d’activation mises en œuvre dans divers pays européens semblent y participer. La mise en concurrence des travailleurs, si elle ne rencontre pas d’opposition, n’a pas de limite; elle peut nous conduire à une pré- carisation généralisée du monde du travail et à la lutte de tous contre tous. Pour la FGTB, ce scénario est un scénario de l’horreur… Chers affiliés, Veuillez prendre connaissance des heures d’ouverture des services du SETCa Bruxelles-Halle-Vilvoorde pendant les mois de juillet et août 2011. ADMINISTRATION – SETCA BHV - BRUXELLES lundi mardi mercredi jeudi vendredi 8h30 – 12h00 & 13h00 – 17h00 8h30 – 14h00 8h30 – 12h00 8h30 – 14h00 8h30 – 12h00 & 13h00 – 15h30 SERVICE JURIDIQUE – RIDIA BHV - RUXELLES Consultations du lundi a u v endredi, à l’exception du mercredi accueil à partir de 8h00 consultations de 8h30 à 12h00 (dernier rendez-vous à 11h30) Pas de permanences le lundi soir Permanence téléphonique tous les jours de 13h30 à 14h30 PERMANENCE VILVOORDE 1 u d er juillet au 15 août 2011 inclus - du lundi au jeudi 8h30-12h00 et de 13h00-17h00 du 16 au 19 août 2011 inclus 8 0 . 6 1 i d r a m - et mercredi 17.08 - jeudi 18.08 fermé 8h30-12h00 et de 13h00-17h00 1 1 0 2 t û o a 6 2 u a 2 2 u d inclus fermé du 29 août au 2 sep- tembre 2011 inclus - du lundi au jeudi 8h30-12h00 et de 13h00-17h00 BUREAU HALLE 8 0 u a t e l l i u j 4 0 u d juillet 2011 inclus - du lundi au jeudi 8h30-12h00 et de 13h00-17h00 1 3 u a t e l l i u j 1 1 u d juillet 2011 inclus - lundi et jeudi - mardi et mercredi 8h30-12h00 et de 13h00-17h00 fermé 1 u d er au 31 août 2011 inclus - du lundi au jeudi 8h30-12h00 et de 13h00-17h00

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BRUXELLES2 SYNDICATS • N°13 • 8 JUILLET 2011

> ARTICLE 60, ACTIVE, M.M.P.P., AZ, WIN/WIN...

Nous sommes tous des travailleurs!Second Forum du Groupe RéagisAujourd’hui, le travail fait de plus en plus mal. L’absence de travail, aussi!Face à une dégradation des conditions de travail et à des techniques de management basées sur la rentabilité à tout prix, beaucoup de travailleurs craquent. Physiquement, psychologiquement. D’un autre côté, ceux qui sont privés d’emploi, sont soumis à des pressions croissantes visant à les «remettre sur les rails» : les politiques d’emploi sont basées sur une gestion très «administrative» du chômage, où l’individu est mis à nu, catégorisé, hiérarchisé en fonction de «sa distance par rapport au marché de l’emploi» . Avec l’apparition de la catégorie des M.M.P.P. n’assisterait-t-on pas, aujourd’hui, à une certaine «médicalisation du social»? Les di�cultés de maintenir ou de trouver un emploi relèvent-elles vraiment de «troubles de l’employabilité»?Le 6 mai dernier, le second FORUM du Groupe Réagis de la FGTB de Bruxelles a mis en débat ces politiques et leurs e�ets sur l’ensemble des travailleurs, avec ou sans emploi. Mais il a aussi envisagé les pistes pour combattre cette division du monde du travail, qui nous a�aiblit et qui procède à une insupportable individualisation des causes et des solutions à des problèmes foncièrement collectifs…

Le confl it d’une grande entreprise bruxelloise de l’industrie alimen-taire (Godiva) illustre de manière douloureuse les dérives inquié-tantes des politiques d’emploi ac-tuelles. Plusieurs travailleurs de l’entreprise ont été licenciés dans le but de confi er leur travail, en sous-traitance, à un atelier protégé employant, avec l’aide des pouvoirs publics, des travailleurs handica-pés. La décision de l’entreprise est avant tout économique: dans ces «niches» d’emploi les salaires sont moindres, les moyens de pression sur les travailleurs, plus élevés, le statut du travailleur, mal protégé. Par ailleurs, les employeurs trou-vent dans les multiples «aides à l’emploi» et autres mesures d’ac-tivation une source inépuisable de travailleurs à très bas prix et souvent déjà formés.

La précarité n’a pas de frontièreLe monde du travail n’est pas tra-versé par une «frontière» étan-che, séparant travailleurs avec et sans emploi: en réalité, il existe un «continuum» de situations de travail plus ou moins précai-res, qui a�aiblissent le rapport de forces syndical et nous invitent à remettre en question nos prati-ques. Les entreprises multiplient les moyens pour comprimer les coûts. Par ailleurs, les politiques d’activation et d’emploi aidé par-ticipent à accroître cette précari-sation du travail, en substituant à des emplois durables, dotés d’un

statut assorti d’un ensemble de droits et de protections, des em-plois temporaires, occupés par des travailleurs interchangeables, et dont les salaires sont en grande partie payés par la collectivité (via des emplois subsidiés) et supportés par la sécurité sociale.

Vous avez dit «accompagnement individualisé»?La nouvelle procédure de contrôle des chômeurs, mise en œuvre de-puis 2004, exerce une forte pres-sion sur les bénéfi ciaires d’alloca-tions de chômage et les amène à revoir à la baisse leurs exigences et leurs attentes. Les demandeurs d’emploi font désormais l’objet d’un «accompagnement indivi-dualisé» . Pour assurer toutes ces prises en charge individuelles à grande échelle et les adapter aux situations de chacun, Actiris, le FO-REM et le VDAB catégorisent les de-mandeurs d’emploi en fonction de leur «distance à l’emploi» . Parmi les di�érentes catégories envisagées, l’une serait destinée aux chômeurs éprouvant des diffi cultés à trouver un emploi en raison de probléma-tiques médicales, mentales, psychi-ques ou psychiatriques– appelée aussi «M.M.P.P.». Cette catégorie soulève des interrogations éthi-ques et déontologiques: sur base de quels critères certains se ver-ront-ils catégorisés «M.M.P.P.» ? Qui sera compétent pour le faire? Quel sera le parcours d’un «M.M.P.P.» ? Seront-ils obligés de «se soigner»

pour maintenir leur droit aux al-locations de chômage? Afi n d’évi-ter l’écueil de la stigmatisation et l’exclusion, un débat profond doit avoir lieu sur toutes ces questions. Certains soutiennent que la créa-tion d’une catégorie spécifi que de demandeurs d’emploi «M.M.P.P.» permettrait d’immuniser certaines populations du plan de contrôle, en leur o�rant un parcours «adapté» . D’autres répondent qu’il s’agit là d’une question d’objectifs écono-miques: peut-on vraiment parler de «parcours adapté» lorsque ce qui se profi le semble s’apparenter à des soins forcés et à du travail gratuit? Va-t-on vers l’émergence d’une nouvelle catégorie d’ «han-dicapés sociaux» , aux contours fl ous?

Sommes-nous tous de potentiels «inadaptés» ?Le travail permet-il de soigner ou au contraire rend-il malade? Les professionnels de l’employabilité peuvent-ils parler de ce qu’est le «soin» , un problème mental, psy-chique, psychiatrique? La défi ni-tion courante de la maladie men-tale amène plus de questions que de réponses: la maladie mentale serait, selon la défi nition la plus fréquente, une «a�ection qui per-turbe la pensée, les sentiments ou les comportement d’une personne de façon suffi samment forte pour rendre son intégration sociale problématique ou pour lui causer sou�rance» . Or, à bien entendre les spécialistes, la maladie mentale ne cause pas toujours de sou�rance et ne compromet pas toujours l’inté-gration de quelqu’un. Par ailleurs, cette défi nition ouvre un champ immense pour la médecine et ris-que bel et bien d’entraîner de gra-ves dérives, avec un élargissement quasi infi ni du nombre de patholo-gies. Cette articulation soin-travail invite à la plus grande prudence. Le travail peut nuire gravement à la santé mais le travail n’est pas seulement une contrainte, c’est aussi une «pulsion de vie» dans laquelle la question du sens est fondamentale. Lorsque ce désir est transformé en «impératif moral» par les politiques d’activation, c’est cette question du sens qui risque de disparaître. En créant des ca-tégories «institutionnalisant» la sou�rance des gens, et l’instru-mentalisant, l’Etat pénètre une sphère relevant pourtant de ce qu’il y a de plus privé.

En guise de conclusion:Pour la FGTB, ce que nous vivons tous n’est pas le produit d’une his-toire déjà écrite: ce que la société devient est défi ni par des choix, politiques et collectifs, et par notre capacité à agir pour les infl uencer ou les renverser. C’est pourquoi nous devons com-prendre «où on en est» , pour savoir «vers où nous voulons aller». L’ob-jectif du second Forum de Réagis était de participer à ce processus, en cherchant des éléments de com-préhension de la situation et en permettant à chacun de partager

Le groupe de travail Réagis est constitué de militants et de délé-gués de la FGTB Bruxelles qui se sont rencontrés dans le cadre de voyages d’études à Auschwitz. Tous ont été fortement marqués par la confrontation avec ce que peut devenir une société lorsqu’elle bascule dans un système totalitaire.

La volonté du groupe est d’agir sur le présent pour construire la société de demain et ce, en intégrant les enseignements des survi-vants des camps et des résistants.

Sensibiliser le monde du travail aux dangers de l’extrême droite, dénoncer les politiques et les pratiques de déshumanisation qui sont mises en œuvre dans les entreprises ou dans la société de manière plus générale, mettre en avant l’importance des valeurs portées par le mouvement syndical, l’égalité et la solidarité, s’inscrivent dans cette volonté de combattre au quotidien les processus qui peuvent mener à l’émergence d’une société totalitaire, brutale, dans laquelle les «forts» écrasent les «faibles».

C’est dans ce cadre que le groupe de travail Réagis s’est donné notam-ment comme objectif d’organiser chaque année un forum syndical commémorant la valeur symbolique du 8 mai 1945 pour en faire une journée de sensibilisation et de lutte contre l’extrême droite.

Coordonnées: Myriam Akhaloui - [email protected] Vanderose - 02/213.16.10 - [email protected]

des vécus et des points de vue. Au cœur de ce processus, qui met en concurrence les travailleurs et qui stigmatise les travailleurs sans em-ploi, il y a d’abord le pouvoir du capital, des entreprises, qui veu-lent transformer les travailleurs en simples pièces de rechange de la grande machine de guerre qui s’est internationalisée. Une guerre pour le profi t, sur un marché libéré de toute contrainte; une guerre qui n’est pas la nôtre mais dont nous

sommes les victimes. Depuis plus d’une décennie, les politiques dites d’activation mises en œuvre dans divers pays européens semblent y participer. La mise en concurrence des travailleurs, si elle ne rencontre pas d’opposition, n’a pas de limite; elle peut nous conduire à une pré-carisation généralisée du monde du travail et à la lutte de tous contre tous. Pour la FGTB, ce scénario est un scénario de l’horreur…

Chers affi liés,Veuillez prendre connaissance des heures d’ouverture des services du SETCa Bruxelles-Halle-Vilvoorde pendant les mois de juillet et août 2011.

ADMINISTRATION – SETCA BHV - BRUXELLES

lundi mardi mercredijeudivendredi

8h30 – 12h00 & 13h00 – 17h008h30 – 14h008h30 – 12h008h30 – 14h008h30 – 12h00 & 13h00 – 15h30

SERVICE JURIDIQUE – RIDIA BHV - RUXELLES

Consultationsdu lundi a u v endredi, à l’exception du mercredi

accueil à partir de 8h00consultations de 8h30 à 12h00 (dernier rendez-vous à 11h30)

Pas de permanences le lundi soir

Permanence téléphonique

tous les jours de 13h30 à 14h30

PERMANENCE VILVOORDE

1 ud • er juillet au 15 août 2011 inclus

- du lundi au jeudi 8h30-12h00 et de 13h00-17h00

• du 16 au 19 août 2011 inclus

80.61 idram -et mercredi 17.08

- jeudi 18.08

fermé

8h30-12h00 et de 13h00-17h00

1102 tûoa 62 ua 22 ud •inclus

fermé

• du 29 août au 2 sep-tembre 2011 inclus

- du lundi au jeudi 8h30-12h00 et de 13h00-17h00

BUREAU HALLE

80 ua telliuj 40 ud •juillet 2011 inclus

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13 ua telliuj 11 ud •juillet 2011 inclus

- lundi et jeudi- mardi et mercredi

8h30-12h00 et de 13h00-17h00fermé

1 ud • er au 31 août 2011 inclus

- du lundi au jeudi 8h30-12h00 et de 13h00-17h00