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A A A utrement V V ue L’ P. 7 à 14 ct ual i t é JEUDI 07 AVRIL 2011 - 03 JOUMADA EL AOUEL 1432 - N° 4972 - PRIX: ALGÉRIE : 10 DA - FRANCE : 1 EURO - ISSN 1111-2166 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information TÉBESSA: DEUX MORTS DANS L’INCENDIE D’UN ENTREPÔT CLANDESTIN DE CARBURANTS P. 4 kamel guerroua amel guerroua amel guerroua amel guerroua amel guerroua L’ALGÉRIE DOIT INVENTER LE CHANGEMENT Abed Charef Abed Charef Abed Charef Abed Charef Abed Charef LA THÉORIE DE LA PRIÈRE EN ÉCONOMIE Le binôme de l’identité nationale : entre exclusivisme et profusion farouk Zahi arouk Zahi arouk Zahi arouk Zahi arouk Zahi La chasse est ouverte Abdou B. Abdou B. Abdou B. Abdou B. Abdou B. Savoir à quoi s’en tenir ALI BR ALI BR ALI BR ALI BR ALI BRAHIMI AHIMI AHIMI AHIMI AHIMI Égypte-Algérie: la révolution est passée par là Mo Mo Mo Mo Mohammed Beghd hammed Beghd hammed Beghd hammed Beghd hammed Beghdad ad ad ad ad LIBYE: LE COMPLOT ET LA GRANDE MANIPULATION Les cadeaux empoisonnés du colonialisme arezki D arezki D arezki D arezki D arezki Derguini erguini erguini erguini erguini Présidentielle en France: Hollande, l’homme qui monte Pierre Mo Pierre Mo Pierre Mo Pierre Mo Pierre Morville rville rville rville rville Monologue du boulanger qui rêve de l’Atacama Akr Akr Akr Akr Akram Belk am Belk am Belk am Belk am Belkaïd aïd aïd aïd aïd DJERR DJERR DJERR DJERR DJERRAD AMAR AD AMAR AD AMAR AD AMAR AD AMAR OUYAHIA : UN HOMME, UN DESTIN El Y El Y El Y El Y El Yazid D azid D azid D azid D azid Dib ib ib ib ib

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JEUDI 07 AVRIL 2011 - 03 JOUMADA EL AOUEL 1432 - N° 4972 - PRIX: ALGÉRIE : 10 DA - FRANCE : 1 EURO - ISSN 1111-2166

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

TÉBESSA: DEUX MORTS DANS L’INCENDIED’UN ENTREPÔT CLANDESTIN DE CARBURANTS P. 4

kkkkkamel guerrouaamel guerrouaamel guerrouaamel guerrouaamel guerroua

L’ALGÉRIEDOIT INVENTER

LE CHANGEMENT

Abed CharefAbed CharefAbed CharefAbed CharefAbed Charef

LA THÉORIE DE LA PRIÈREEN ÉCONOMIE

Le binôme de l’identité nationale :entre exclusivisme et profusionfffffarouk Zahiarouk Zahiarouk Zahiarouk Zahiarouk Zahi

La chasse est ouverteAbdou B.Abdou B.Abdou B.Abdou B.Abdou B.

Savoir à quoi s’en tenirALI BRALI BRALI BRALI BRALI BRAHIMIAHIMIAHIMIAHIMIAHIMI

Égypte-Algérie: la révolutionest passée par làMoMoMoMoMohammed Beghdhammed Beghdhammed Beghdhammed Beghdhammed Beghdadadadadad

LIBYE: LE COMPLOTET LA GRANDEMANIPULATIONLes cadeaux empoisonnés

du colonialismearezki Darezki Darezki Darezki Darezki Derguinierguinierguinierguinierguini

Présidentielleen France:Hollande, l’hommequi montePierre MoPierre MoPierre MoPierre MoPierre Morvillervillervillervillerville

Monologue du boulangerqui rêve de l’Atacama

AkrAkrAkrAkrAkram Belkam Belkam Belkam Belkam Belkaïdaïdaïdaïdaïd

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OUYAHIA :UN HOMME, UN DESTIN

El YEl YEl YEl YEl Yazid Dazid Dazid Dazid Dazid Dibibibibib

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E V E N E M E N T02

Le Quotidien Fax Pub: 041.32.69.06Fax et Rédaction

041.32.51.36 /32.69.06Président

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Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

Kharroubi Habib

Le chef de l’Etat a de nou-veau fait se planter les «sources bien infor- mées» ayant briefé les

médias nationaux avant sa vi-site mardi à Tamanrasset. Ayantpris pour argent comptant lestuyaux de ces sources, beaucoup de journauxse sont aventurés à annoncer à leurs lecto-rats que Bouteflika s’adresserait à la nationà partir de cette ville de l’extrême sud pourlui dévoiler les réformes politiques qui vont êtremises en œuvre dans le pays. Le Président s’est bien rendu à Tamanrasset,mais en coup de vent, juste le temps d’inaugurerle mégaprojet d’alimentation en eau de cetteagglomération à partir des eaux albiennes d’InSalah. Il ne reste aux «sources bien infor-mées» qu’à conjoncturer quand et commentBouteflika daignera enfin faire cette annon-ce. Le 1er Mai n’était pas loin, il y a fort à parierqu’elles resserviront à l’occasion la même «in-formation garantie béton». Sans prétendre être «une source bien infor-mée», l’on peut avancer à nos lectrices et lec-teurs que si le Président tarde à faire l’annonceattendue, ce n’est pas pour confirmer son talentd’homme d’Etat imprévisible, aux intentions in-discernables même aux milieux qui se targuentd’être dans ses secrets. Bouteflika n’a rien à annoncer aux Algériensdans l’immédiat et cela peut durer encore quel-que temps, pour la bonne et simple raison queles réformes politiques auxquelles il a fait allu-sion dans son message à l’occasion du 19 Marssont encore en débat au sommet du pouvoir. Leconsensus sur la nature de ce qui doit être réfor-mé est loin d’avoir été atteint. Il y aurait mêmede fortes oppositions à ce que des réformes po-litiques aient lieu. Oppositions dont on peut direqu’Ouyahia a été le porte-parole, quand il a pré-tendu la semaine dernière, lors de son passage à

Tam a eu son eau,mais le pays estresté sur sa soif

l’émission «Hiwar Essa» de la Té-lévision nationale, que «l’Algérie neconnaît pas une crise politique quirende nécessaires des réformes etun changement de système». Bien peu sont ceux faisantpartie des cercles du pouvoir à

s’être faits à l’idée que l’Algérie ne peut échap-per au vent du changement politique qui souffleau Maghreb et au Moyen-Orient. Mais même euxfreinent pour que les changements n’aillent pasjusqu’à la remise en cause du système politiqueen place, comme souhaitée par l’opinion publi-que et revendiquée par un spectre d’acteurs po-litiques nationaux. Ce qui est demandé à Bouteflika de l’intérieurdu pouvoir, c’est que les réformes à faire ne tou-chent pas à l’essentiel, à savoir la pérennité dusystème politique en vigueur depuis 1962.Bouteflika est par contre conscient que s’il faitannonce à la nation de réformes n’induisant pasle changement politique radical espéré par l’opi-nion publique, il encourt le risque d’amplifier lacrise politique dont le pouvoir tente vainementde nier l’existence. Il semble pourtant que pour l’heure, ce sontles tenants de la thèse de l’inexistence d’une crisepolitique en Algérie qui ont l’avantage et fontpression pour que Bouteflika ne s’aventure passur le terrain du changement politique, ou quedu moins son projet se limite à des réformes su-perficielles, sans impact déterminant sur la na-ture et le fonctionnement du pouvoir réel du pays. Tant que Bouteflika et les autres centres dedécision du pouvoir n’auront pas convenu parconsensus de ce qui peut être concédé en termede changement politique, il n’est pas besoin dechercher à prédire en quelle occasion le chef del’Etat se décidera enfin à s’adresser à la nation.Sur le quand interviendra l’accord au sommeten question, nulle «source bien informée» n’esten mesure de fixer un terme.

Amine L.

Le rectorat qui avait subi des dé-gâts a rouvert ses portes. Le rec- teur a repris ses fonctions. Rien

à voir avec la vive tension qui régnaitla veille. «La menace d’une année blan-che se fait de plus en plus sérieuse. Ilfaut vite rattraper le retard», expliqueune étudiante en sciences commercia-les. Hier, les fonctionnaires de ce cam-pus s’affairaient à établir le bilan desdégâts. Le siège de l’UGEL (proche duMSP) a été saccagé dans le sillage dela protestation violente ayant émaillé lajournée d’avant-hier. Une journée mar-quée par le saccage du rectorat et ladestruction du mobilier bureautique, dumatériel informatique et des documentsqui avaient été incendiés à l’extérieurde l’édifice abritant l’administrationuniversitaire. L’incendie a provoqué unegrande panique. Les pompiers ont étéappelés pour circonscrire le sinistre al-lumé devant l’accès principal du recto-rat. «Plusieurs dossiers des bourses desétudiants ainsi que des documents decomptabilité du budget de l’universitéavaient été détruits par les flammes»,relate un fonctionnaire du rectorat. Les

L’émission d’un nouveau billet de banque de 2.000 DA, dé-

cidée récemment par le Conseilde la monnaie et du crédit (CMC),se fera à compter du 28 avril2011, a appris mercredi l’APSauprès de la Banque d’Algériequi a écarté tout retrait des autresbillets en circulation. «Le retrait dubillet de 1.000 dinars n’est aucu-nement à l’ordre du jour, ni lesautres billets de banque actuelle-

Ziad Salah

Ils étaient une centaine ou un peumoins. A les voir tenir leur sit-in au

rond-point de la clinique Nekkache, onne peut pas s’empêcher d’avoir de lasympathie pour eux. Leurs têtes inspi-rent confiance et ne peuvent en aucuncas être assimilés à des casseurs. Desjeunes filles et garçons, tous étudiantsen architecture à l’Université de Moha-med Boudiaf (ex-USTO), qui scandentdes slogans exprimant leur désarroi.« Architectes pacifistes », « Non à lahonte, non à la honte, Ministère sansdécision », voilà quelques-uns des slo-gans qu’ils ont répétés devant l’œiléberlué des automobilistes. Cette marcheimprovisée, puisque ces étudiants n’appar-tiennent à aucune organisation estu-diantine, a démarré vers 9h 30 mn ducampus. Elle a surpris tout le monde ycompris les forces de l’ordre qui se sontlivrés à l’intimidation des étudiants dèsqu’ils ont entamé les premiers pas dansla rue. Arrivés au niveau du rond-pointNekkache, les étudiants ont décidé decouper la circulation. Ce qui n’a pasmanqué de provoquer un bouchon deplusieurs kilomètres au niveau de la pé-nétrante et de l’axe reliant Cité Djamelà la partie Est de la ville. Sous un soleiltapant, ce sit-in a tenu une petite heu-re. Ce qui a été largement suffisant pourattirer l’attention sur la situation desarchitectes en grève un mois avant lesvacances scolaires du printemps, mou-vement se poursuivant jusqu’ici. Uneétudiante rencontrée sur les lieux nous

Emission du billet de 2.000 dinarsà compter du 28 avril

ment en circulation, qui conti-nueront à être normalementéchangés dans les transac-tions», a déclaré à l’APS le di-recteur général de l’Hôtel desmonnaies de la Banque d’Algé-rie, M. Hamlet Abdelaziz. Réuni le 24 mars dernier en ses-sion ordinaire, le CMC avait«édicté le règlement portant créa-tion d’un nouveau billet de ban-que d’une valeur faciale de deux

mille (2.000) dinars algériens». LeConseil avait adopté, lors de lamême réunion, un règlement por-tant émission et mise en circula-tion de ce nouveau billet. «Lanouvelle coupure circulera conco-mitamment avec les autres billetsde banque et contribuera au ra-fraîchissement de la monnaie fi-duciaire et à sa disponibilité ac-crue», avait alors expliqué la Ban-que d’Algérie.

Marche, sit-in et perturbation de la circulationLes étudiants d’architecture

d’Oran investissent la rueexpliquera rapidement que les architec-tes issus du master seront mieux consi-dérés qu’eux. Or, celles et ceux qui ontopté pour l’ancien système doivent sui-vre un cursus de cinq ans avec plusd’ateliers et plus de charges pédagogi-ques. Mais ce que reprochent les étu-diants à leur tutelle, c’est le fait de s’em-murer dans le silence, ce qui est assimi-lé à du mépris caractérisé. Au moment où les grévistes de la di-rection de l’urbanisme ont commencéà se masser et surtout à manifester leursympathie à ces étudiants qui ont bra-vé le mur de la peur, le cordon des for-ces de l’ordre décident de passer à l’ac-tion. Des éléments des forces anti-émeu-tes, venus en renfort, ne se sont pasgênés d’employer les méthodes mus-clées pour libérer la chaussée. On relè-vera au moins cinq ou six interpella-tions. Certains étudiants ont été traînéssur des dizaines de mètres sur la chaus-sée avant d’être embarqués dans unfourgon. Dispersés, les étudiants se sontvite regroupés et ont décidé de marchersur le lieu où leurs camarades ont été em-menés. Encadrés par des éléments anti-émeutes, ils se sont regroupés au niveau dujardin des HLM. Quand ils ont appris queleurs camarades ont été élargis, ils ont dé-cidé de rejoindre leur campus pour dé-cider des suites à donner à leur mouve-ment. Vers midi, la situation de la circu-lation s’est normalisée. Mais cet inves-tissement de la rue augure d’autres ac-tions. C’est ce que répètent des étu-diants d’autres filières confrontés euxaussi à des problèmes du même genre.

L’université de Béjaïa renoue avec le calme

Marche annoncéedes étudiants à Alger

étudiants que nous avons interrogés,hier, ont tous condamné «tout acte deviolence qui surviendrait à l’universitéqu’il vienne des agents de sécurité, desresponsables de l’administration ou lesaccage des bien publics appartenant àl’université». «Saccager le rectorat oudétruire les documents ne pénalise endéfinitive que les étudiants». Tous qua-lifient de «malheureux» le recours à laviolence dans l’enceinte universitaire. Pour rappel, plusieurs centaines d’étu-diants ont manifesté, avant-hier, leur co-lère en dénonçant, selon eux, «l’agres-sion de leur camarade par le recteur etpar un agent de sécurité». Dans unedéclaration rendue publique hier, lacoordination locale des étudiants (CLE)de Béjaïa dénonce ce qu’elle considèreêtre comme une agression de leur ca-marade par le recteur et par un agentde sécurité. Cette coordination afficheainsi sa pleine solidarité avec «l’étudiantagressé». L’étudiant en première annéede droit accuse le recteur et un agentde sécurité de l’avoir agressé physique-ment au moment des préparatifs d’uneAG qui devait se dérouler entre étu-diants du département de droit. Uneaccusation que le recteur, Djoudi Mera-bet, réfute catégoriquement. L’étudiantrelate avoir porté plainte contre ses pré-sumés agresseurs et dit avoir un certifi-cat médical après avoir subi une con-sultation à l’hôpital. Le calme est reve-nu ainsi, hier, à l’université de Béjaïamais la mobilisation ne faillit pas. Lacoordination des étudiants lanced’ailleurs un appel à une participationmassive à la marche nationale prévue,le 12 avril prochain, à Alger pour récla-mer de vraies réformes de l’université.

Au lendemaindu grave incident

qui a éclaté, mardi,à l’université

de Béjaïa, les amphithéâtres

ont renoué, hier, avecl’ambiance studieuse

des cours.

Ph.:

Arc

h.

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03E V E N E M E N TLe Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

Des médecins résidentsdevant la Présidence

S. C.

A Oran, devant l’intransigeance de la direction de l’Etablissement hos-

pitalier universitaire du 1er Novembre(EHU) à appliquer à la lettre l’interdic-tion d’entrée aux services pour lesmédecins résidents grévistes pour l’ac-complissement du service minimumainsi que les gardes médicales, les maî-tres assistants et les assistants de cetétablissement comptent organiser uneaction de solidarité avec les grévistes.C’est ce que nous a appris hier le Dr

Un mouvement de grève aété entamé mercredi

dans plusieurs administra-tions publiques à l’appel duSyndicat national autonomedes personnels de l’adminis-tration publique (SNAPAP).M. Belkacem Felfoul, secrétai-re général du SNAPAP, con-tacté par l’APS, a indiqué quele taux de participation à cet-te grève est estimé à «près de80%», ajoutant que le taux leplus important a été enre-gistré au niveau des siègesdes APC à travers le terri-toire national. La commune d’El-Biar,a-t-on constaté sur place, aconnu une grève généraleentamée par les fonctionnai-res à l’appel de cette organi-sation syndicale pour reven-diquer le règlement de leursituation socioprofession-nelle, dont la titularisationdes travai l leurs contrac-tuels et l’augmentation dessalaires de tous les fonc-tionnaires, y compris les ca-dres et les ingénieurs. Le secrétaire général de lasection syndicale de la com-mune, M. Kamèche Sahnou-

La Révolutionalgérienne

a très mal vieilli

Kamel Daoud

On le sait depuis undemi-siècle : lesrévolutionnairesvieillissent mal.

Semblent en vouloir à tousquand le temps passe, devien-nent violents et on a l’exacte mesure de leurstares, avec le temps, en proportion à leursvertus d’autrefois. C’est le cas de l’Algérie,pays autrefois si révolutionnaire que tous lesmartyrs du monde avaient notre nationalitéet toutes les décolonisations commençaientpar photocopier notre étincelle. Soixante ansplus tard, l’ego révolutionnaire algérien a lestatut du dentier : nous avons été dépassésen ardeurs et actes par les Tunisiens, lesEgyptiens et les Libyens. Ce vieillissementdéteindra du coup sur notre diplomatie ac-tuelle : bonne pour les mises au point surles plateaux télés étrangères, timide, discrèteet très « has been ». On aurait pu se con-tenter de cette discrétion si ce n’était le casde la Libye. On aurait pu passer entre lesgouttes et vendre encore un peu des photosde notre guerre de Libération au rang desantiquités et en tirer le profit forcé d’un res-te d’admiration internationale, plus prochede la politesse calculée que de la vérité. Onaurait pu. Sauf que la Libye a forcé à unesorte de dévoilement de la diplomatie algé-rienne qui nous met à mal : dès le début, laposition algérienne a été celle de la réservepas tellement neutre, de la prudence ditede non-ingérence et de « l’observation deprès » selon la formule consacrée. La posi-tion n’a trompé personne cependant et en-core moins les révolutionnaires libyens. Onsentait bien que l’ami de Tripoli est encoreun ami, que le Régime en Algérie voyait malla chute d’un collègue et la suite possiblede cette chute. Le vent de changement quipromettait d’aller vers le Moyen-Orient agi-ter les vagues se révélaient de retour versl’Ouest avec un évident candidat au change-ment : l’Algérie. Avec le pétrole, l’esprit ré-volutionnaire dépassé, la collaboration, Kad-

hafi était un ami algériendu régime algérien et lesoutenir était une questiongénétique. Sur les pla-teaux et dans les médias,les Libyens massacrés

avaient de la peine à comprendre cette po-sition algérienne avant d’opérer, fort heu-reusement, le distinguo entre nous le peu-ple et « eux » le Pouvoir. Et comme pourmieux marquer ses positions, l’Algérie offi-cielle n’a rien trouvé de mieux à dire quedénoncer El Qaïda au Maghreb devenue plusarmée avec le Conflit libyen, selon l’un denos ministres. Rien sur les morts, rien surles massacres, rien sur l’avenir d’un peuplevoisin, rien sur rien mais toute une phrasepour dénoncer la menace d’El Qaïda au Ma-ghreb et la lier avec le cas libyen. Le Rat deTripoli a opté pour cet amalgame rentabledès le début, notre diplomatie vient le sou-tenir depuis avant-hier et va dans son senspour faire peur aux Occidentaux trop enga-gés dans la région. Comme pour stopper unpeu, à la manière du « je n’y touche pasmais… », la Révolution Libyenne. Bien sûr, les Libyens le savent et nous lesavons : ce n’est pas la position du peuplealgérien. Pas la nôtre. Iman Obeidi, la jeunefille violée par les Kadhafistes et toujours« disparue », est plus importante, à nosyeux que la « menace » terroriste très pra-tique en ces temps là. Les Libyens retien-dront. Et les Algériens retiennent déjà cettescène d’un vieillissement mauvais de notrerévolution. Comme une femme qui a connuune bouleversante histoire d’amour, de cou-rage, de défi et de passion qui a fait larmoyerles montagnes et qui, à un âge avancé, semet à geindre dès qu’on touche à l’une deses boucles d’oreille ou qu’une révolutionvoisine menace sa trousse de maquillage.Comparons seulement l’esprit de notre di-plomatie actuelle et l’esprit de la déclara-tion de novembre pour calculer la décom-position et l’âge de la peau.

SNAPAP

Plusieurs administrationspubliques répondentà l’appel à la grève

ne, a affirmé qu’»un serviceminimum sera assuré concer-nant, notamment, les deman-des urgentes des citoyenscomme l’enregistrement desnaissances et des décès». Lesemployés du Trésor publicont eux aussi répondu àl’appel du SNAPAP, a cons-taté l’APS, sans assurer unservice minimum. Ils de-mandent l’unification desprimes et des indemnités descorps communs. Entre autresrevendications, «les indemni-tés qu’ils ne perçoivent pas endépit de leur caractère légal»,précise le représentant de lasection syndicale du Trésorpublic avant de soulignerque les fonctionnaires «en-tament un mouvement decontestation depuis févrierdernier», appelant à l’amélio-ration de leur situation socia-le et professionnelle. Les principales revendica-tions du SNAPAP portent no-tamment sur l’unification dutaux des primes et indemni-tés propres aux corps com-muns, à savoir 40% pour tousles corps et les catégories et latitularisation de tous les con-

tractuels, indique-t-on. Cesrevendications se rapportentaussi à l’accélération de l’ins-tallation du Conseil supérieurde la fonction publique, aurespect du droit à l’exercicesyndical, à l’ouverture duchamp au dialogue et à la con-certation avec le gouverne-ment pour contribuer à résou-dre les questions liées à l’em-ploi et à la fonction publique. Le syndicat appelle aussià être associé à toutes lescaisses, les conseils et lesinstances nationales, à sa-voir le Fonds national depéréquation des oeuvres so-ciales, le Conseil d’administra-tion de la Caisse nationale desassurances sociales et le Con-seil national économique etsocial, ajoute-t-on. La plateforme des revendi-cations concerne, en outre, lagénéralisation de la prime dezone et du Sud à tous les tra-vailleurs et fonctionnaires dessecteurs dans les régionsisolées ainsi que l’octroi dequotas de logements secto-riels et la création de coopé-ratives immobilières au profitdes travailleurs.

OranLes maîtres assistants solidaires

Chadli, du syndicat de ce corps hospi-talo-universitaire, en précisant que lanature de l’action serait décidée lorsd’une assemblée générale qui se tien-dra dans les tout prochains jours. Le jour de la mise en applicationde la mesure contenue dans une noteadressée aux chefs d’établissementshospitaliers par le secrétaire général dudépartement ministériel de DjamelOuld Abbès, les résidents ont dû faireintervenir le doyen de la faculté demédecine pour pouvoir entrer dansl’enceinte de l’EHU.

Les médecins résidents se sont donné le motpour organiser un sit-in, près de la présidencede la République, à la suite de la décision prise

la veille par le collectif des résidents.Sit-in prévisible depuis «l’échec» des rencontres

qu’ils ont eues avec le ministère de la Santéet celui de l’Enseignement supérieur, au cours

de la semaine dernière.

Salah-Eddine K.

Avant de rejoindre la manifesta-tion, des délégués ont expliqué, lors d’une conférence de pres-

se, les raisons qui les ont conduit à sor-tir dans la rue. Un porte-parole, M.Amine Benhabib, a indiqué que les «re-présentants des résidents se sontretirés des 3 commissions mises en pla-ce il y a peu de temps». Il s’agit de lacommission appelée commission de«pédagogie», la commission de statutet une troisième qui devait se chargerd’une revendication que les résidentsen grève considèrent comme étantla principale et qui concernel’abrogation de la loi sur le Servicecivil. Le conférencier expliquera quela mise en place de ces commissionsne servirait pas à grand-chose, dumoment que seul le point de vue dela tutelle l’emporte. «Donc, nous n’avi-ons rien à faire dans ces commissions»,renchérit un autre délégué. A la rue de Pékin, principal boulevard

menant au siège de la présidence de laRépublique, les résidents ont tenu àmanifester et à faire entendre leur voix.En blouse blanche, ils continuaient, versles coups de midi, à affluer encore parbus ou à pied, pour rejoindre la mani-festation. Après quelques tentativespour rejoindre le siège de la Présiden-ce, les marcheurs sont empêchéspar les forces de l’ordre. «Résidentssolidaires», «Nous voulons un sta-tut» étaient leurs slogans ponctuéspar des chants patriotiques et applau-dissements rythmés, tandis que sur desbanderoles, il est mentionné «Pourquoile Service civil?» ou encore «Pourquoil’évaluation et pourquoi la sanction?», faisant allusion aux examens ditsintercalaires imposés dernièrement,aux résidents. L’après-midi, les ma-nifestants n’avaient pas encore quit-té les lieux. Aux environs de 14 h, ilsattendaient d’être reçus à la Prési-dence e t remet t re une l e t t re«ouverte» a l’attention du présidentde la République.

Ph.:

Rac

hid

K.

Page 4: 07042011

E V E N E M E N T04 Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

Naït Ali H.

Une bombe de fabrication ar-tisanale a explosé hier ma-

tin peu après 10 heures au pas-sage d’un technicien des tra-vaux publics sur la RN 24 à hau-teur de la commune de Mizrana,35 km au nord-est de la wilayade Tizi Ouzou a-t-on appris desources sécuritaires. Pendant quedes engins s’affairent à la réha-bilitation de ce tronçon routierfermé en raison du terrorismependant plus de 15 années, lavictime quadragénaire assurantla fonction de directeur techniqueau niveau de la subdivision destravaux publics de la daïra de Tig-zirt s’apprêtait à descendre sous

Le nombre des agences immobilièresinscrites au registre de commerce a

atteint 5.488 agences, dont la majoritéest concentrée dans le nord du pays no-tamment à Alger, a-t-on appris mercre-di auprès du Centre national du registrede commerce (CNRC). Quelque 80%de ces agences immobilières, soit 4.487unités, sont concentrées dans 10 wilayasdu pays, selon la même source, qui pré-cise que 42% de ces agences se trou-vent à Alger (3.300 unités). Les autreswilayas où sont concentrées ces agen-ces sont Béjaïa avec 342 agences (6%),Tizi Ouzou (312 agences - 5,6%), Cons-tantine (299 - 5,5%), Oran (265 - 5%),Sétif (243 - 5%), Annaba (197 - 3,5%),Boumerdès (190 - 3,4%), Blida (176 -3,2%) et Tipaza (145 - 2,6%).

M. Aziza

Lors d’une conférence depresse tenue hier, par l’as-sociation de solidarité et de

bienfaisance, au siège du FFS, leprésident de l’association M.Achouri a appelé le 1er magistratdu pays sur la nécessite d’enga-ger une enquête sur la gestion duprojet AADL. Le conférencier asévèrement critiqué l’attitude duministre de l’Habitat et du DGde l’ADDL «qui continuent àcontredire leurs propres proposet fuir leur responsabilité sinoncomment expliquer le fait qu’ondemande aux associations dessouscripteurs d’établir la liste desbénéficiaires en mettant entre nosmains 4000 logements, alors quele nombre des souscripteurs estpeut-être le double ?». Et de sou-ligner: «Notre association refused’établir la liste, du momentqu’on n’a pas les données et on

Une centaine d’employés del’agence nationale de presse

APS ont observé, mercredi dansl’enceinte de l’entreprise, leur se-cond sit-in en trois semaines pourréclamer notamment l’applicationdes augmentations de salaires dé-cidées par la dernière tripartite.L’APS emploie au total 440 per-sonnes dont 260 journalistes, enson siège central à Alger ainsi quedans ses 48 bureaux régionaux.Les travailleurs des services admi-nistratifs et techniques ainsi qu’uncertain nombre de journalistes,présents au rassemblement, dé-noncent «la non-application desaugmentations de salaires déci-dées par la tripartite» et dontauraient bénéficié, selon les pro-testataires, «toutes les entreprisespubliques de presse, à l’exceptionde l’APS». Les contestataires, quidisent attendre des «mesures con-crètes, pas des promesses», pres-sent ainsi les responsables «d’an-noncer le relèvement des salairesrevendiqué» et demandent «unerévision de la nomenclature despostes de travail et la restaurationde certaines primes, en particulier

Cinq entreprises internationales ontsoumissionné pour la réalisation

de trois grands complexes d’abattageau niveau des Hauts Plateaux, a-t-onappris hier auprès de la société Alviar(Algérienne des viandes), filiale de laSociété de gestion des participationsdes productions animales (SGP-Pro-da). Les soumissionnaires ont déposéau total 10 offres qui sont actuellementà l’étude par une commission d’ouver-ture des offres d’Alviar, avant l’attribu-tion provisoire des marchés d’ici finavril en cours, a indiqué à l’APS lePDG d’Alviar, M. Sami Ben M’hidi. Ces entreprises, issues de quatre na-tionalités (Espagne, Portugal, Pologneet Corée du Sud), étaient parmi les 85

Le ministère de la Défense na-tionale a rassuré mercredi, les

anciens militaires radiés des rangsde l’Armée nationale populaire(ANP), pour affections non impu-tables au service, quant au traite-ment «diligent et équitable» quisera réservé à leurs dossiers. «Dansle cadre de la prise en charge desdoléances exprimées par les an-ciens militaires radiés des rangs del’Armée nationale populaire(ANP) pour affections non impu-tables au service, le ministère dela Défense nationale informe l’en-semble des personnes concernéesde l’institution de commissions quisont chargées d’examiner et, éven-tuellement, réexaminer les dossiersdéposés, au cas par cas, sur la basedes documents d’expertise médi-cale, en concertation avec les ser-

Une femme et sa fille de 22 ans ont trouvé lamort, suite à un incendie survenu, dans la

nuit de mardi à mercredi à Tébessa, dans ungarage exploité comme entrepôt clandestin decarburants de contrebande, a-t-on appris auprèsde la Protection civile. Cet incendie a égalementcausé des blessures à 8 autres personnes de lamême famille, dont 5 gravement atteintes ontété évacuées à la clinique des grands brûlés Ibn-Sina de Annaba, indique la même source quiprécise que parmi les personnes évacuées fi-gure une fillette de 14 mois. L’incendie qui s’estproduit à l’intérieur de cet entrepôt où étaientstockés des jerricans remplis de gas-oil et d’es-sence, a été provoqué par un court-circuit dansun compteur électrique défectueux, selon lespremiers éléments de l’enquête ouverte par lesservices de la sûreté de wilaya.

Logements AADL

Les souscripteursreviennent à la charge

Les premiers souscripteurs éligiblesau programme AADL, ceux possédant des

récépissés de payement, certains parmi euxpossèdent même des décisions d’affectationd’un logement, ont demandé l’intervention

du président de la République aprèsles «propos contradictoires» du ministre

de l’Habitat et le DG de l’AADL.

ne peut pas accéder aux fichiersde tous les souscripteurs». L’association affirme vouloir dé-fendre les intérêts des citoyens,notamment le cas des souscrip-teurs du programme AADL etnon pas la gestion des affairesde l’AADL qui incombe au mi-nistère de l’Habitat. Le présidentde l’association poursuit «c’esteux qui ont créé le projet, etc’est bien eux qui ont arrêté leprogramme AADL en le trans-férant vers la CNEP, donc c’està eux de trouver la bonne for-mule pour loger tous les souscrip-teurs», a-t-il affirmé. Et de pour-suivre: «Ils ont eu 10 ans pourrésoudre ce problème mais ilsn’ont rien fait depuis», a-t-il men-tionné. Les responsables de l’as-sociation craignent le désastre lorsde l’affichage de la liste définitiveprévu prochainement. «Ça va êtreune catastrophe», dira le confé-rencier très sceptique.

la prime de rendement individuel,supprimée il y a plus de deux ans».Ils revendiquent également l’ins-tallation d’une commission de dis-cipline qui soit «élue» par les tra-vailleurs. De son côté, la sectionsyndicale considère que les reven-dications exprimées par ces tra-vailleurs, dans une plateforme, «nesont pas nouvelles» et ont déjà faitl’objet d’un accord avec le direc-teur général de l’agence lors d’uneréunion avec le syndicat, il y a unmois. La section syndicale décla-re aussi avoir informé les tra-vailleurs de l’agence des résultatsde cette réunion et estime que sesconclusions «couvrent les préoccu-pations de toutes les catégoriesprofessionnelles de l’APS». Par ailleurs, le syndicat avait an-noncé, au début de cette semai-ne, la tenue d’une assemblée gé-nérale, le 17 avril, durant laquellele directeur général prévoit d’an-noncer, au profit des travailleurs,certaines mesures déjà discutéesavec leurs représentants. Le pre-mier rassemblement de travailleursde l’APS s’était tenu le 13 marsdernier pour les mêmes motifs.

Sit-in de protestationde travailleurs de l’APS

vices habilités, relevant de la Ré-gion militaire territorialement com-pétente», indique le ministère dansun communiqué. «A ce titre, leministère de la Défense nationaleinvite les intéressés qui n’ont pasencore déposé leurs dossiers, à serapprocher des bureaux régionauxdes pensions militaires munis despièces attestant de leur état, en leurpossession», précise la même sour-ce. «Tout en assurant les concer-nés du traitement diligent et équi-table qui sera réservé à tous lesdossiers. Le ministère de la Défen-se nationale maintient le contactpermanent avec les représentantsdes requérants, à l’effet de les te-nir régulièrement informés del’évolution du processus de priseen charge de leurs requêtes», con-clut le ministère.

Anciens militaires radiésLe ministère

de la Défense rassure

sociétés nationales et étrangères ayantretiré les cahiers de charges après lelancement de trois appels d’offres enseptembre dernier. D’une capacité totale de 40.800 ton-nes par an, soit 28.800 tonnes deviande ovine et 12.000 tonnes de vian-de bovine, ces trois projets seront réa-lisés à Boukteb (El-Bayadh), HassiBahbah (Djelfa) et Aïn M’lila. Cha-que complexe compte une chaîned’abattage mixte ovine et bovine, desentrepôts frigorifiques, des tunnels decongélation, des ateliers de transfor-mation, des bâtiments de servitude etdes aires de stabilisation. La consom-mation nationale de viandes rougess’élève à quelque 380.000 tonnes par

an, dont 30.000 à 50.000 tonnes pro-viennent de l’importation. Ainsi, le complexe de Aïn M’lila areçu deux offres, celui de Bouktebtrois, alors que celui de Hassi Bahbaha eu cinq offres, a précisé M. Ben M’hi-di. Parmi les critères imposés par lescahiers de charges, le soumissionnai-re doit avoir au moins construit deuxcomplexes d’abattage. Les entreprisessélectionnées doivent également asso-cier des partenaires nationaux pour laréalisation de ces projets. D’un coût d’investissement d’envi-ron 3,5 milliards de dinars, ces abat-toirs devraient entrer en productionen 2014 et auront pour mission l’ab-sorption du surplus de production,la sécurisation des éleveurs et le dé-veloppement de la filière viandesrouges en amont et en aval. Outrela préservation des races génétiqueslocales, ces projets visent le déve-loppement d’un marché de distribu-tion de viandes rouges en Algérie. Lestrois complexes auront des relais aunord à travers trois «centrales vian-des», une à Skikda, une à Mostaga-nem et l’autre au centre. Ces centra-les auront pour vocation la réceptiondu produit des Hauts Plateaux, fairele conditionnement et la distributionau grand public. Ces projets font partie d’un pro-gramme d’investissement de 21 mil-liards de dinars que compte réaliserla SGP-Proda durant les quatre an-nées à venir en vue de renforcer sonrôle de régulation du marché desviandes rouges. Outre la réalisationdes trois complexes d’abattage, ceprogramme compte également la ré-habilitation de 21 entrepôts frigorifi-ques qui sont à l’arrêt depuis plusieursannées et la mise à niveau de 8 fer-mes d’élevage relevant de trois filia-les de Proda sises à Oran, Alger etBéjaïa. Le montant global des inves-tissements (21 milliards de dinars) estcomposé de près de 19 milliards dedinars de financements bancaires àun taux préférentiel de 1% et de 2,2milliards de dinars débloqués par lespouvoirs publics.

Réalisation de complexes d'abattage

Cinq entreprises étrangères intéressées

Dans certaines wilayas notammentdans le grand Sud ces agences sont quasiinexistantes, à l’instar de Tindouf où il ya une seule agence, Illizi et Adrar avec 3agences chacune, Tamanrasset (8) etBechar (9). Les wilayas des Hauts Pla-teaux sont également moins dotées deces agences comme Tissemsilt quicompte seulement 5 agences, Djelfa (7),et El-Bayadh et Khenchela 8 agenceschacune. La plupart des agences immo-bilières (4.997) sont gérées par des per-sonnes physiques alors que seulement491agences appartiennent à des person-nes morales, selon la même source. Conformément à un décret exécutif,entré en vigueur en 2010, l’exercice dela profession d’agent immobilier est sou-mis à l’obtention préalable d’un agrément

(auprès du ministère de l’Habitat et del’Urbanisme) et à l’inscription au registredu commerce. Cette profession est ouver-te exclusivement aux personnes physi-ques de nationalité algérienne résidanten Algérie et aux personnes morales dedroit algérien dont la totalité du capitalest détenue par une ou des personnesphysiques de nationalité algérienne, ré-sidant en Algérie, selon la réglementation.L’agence immobilière a pour missionsd’entreprendre auprès de clients toutesdémarches en vue de la vente, de la lo-cation ou de l’échange de biens immobi-liers, de promouvoir pour le compte declients les biens immobiliers, et d’effec-tuer au nom et pour le compte de sesclients les opérations nécessaires à la con-clusion des contrats, stipule le décret.

Près de 5.500 agences immobilières enregistrées

TébessaDeux morts

dans l’incendied’un entrepôt clandestin

de carburantsun pont situé à hauteur du lieu-dit treizième soit 03 km à l’ouestdu village Mazer (Mizrana) afinde vérifier son état quand cetengin explosif a explosé lui cau-sant des blessures légères au ni-veau des membres inférieurs.Selon nos sources, la bombe da-terait de plusieurs années d’où safaible intensité. La RN 24 ferméeentre Dellys et Tigzirt sur une dis-tance de 4,5 km a été rouverte àla circulation par les autorités dela wilaya de Tizi Ouzou le 27mars dernier, mais vu son état vé-tuste des travaux de réhabilita-tion ont été lancés par les servi-ces des forêts et des travaux pu-blics en vue de la reprise norma-le de la circulation.

Tizi Ouzou

Un homme blessédans l’explosion d’une bombe

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E V E N E M E N T 05Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

Par Sammy Ketz de l’AFP

Le Parlement syrien devrait adopter, début mai, les réformes an-

noncées par les autorités, dont l’abo-lition de la loi d’urgence dans le pays,où des ONG des droits de l’Hommeréclamaient mercredi des enquêtes surl’usage excessif de la force contre lesmanifestants anti-régime. «Il y aura une session extraordinairedu 2 au 6 mai, au cours de laquelleseront adoptées des lois à caractèrepolitique et social s’inscrivant dans lecadre des réformes voulues par le chefde l’Etat», Bachar al-Assad, a affirméà l’AFP un responsable proche dupouvoir sous couvert de l’anonymat.«Parmi elles, figure la nouvelle législa-tion qui se substituera à l’actuelle loid’urgence», a-t-il ajouté. L’abolition dela loi d’urgence, en vigueur depuis1962, qui réduit sensiblement les li-bertés publiques, est l’une des princi-pales revendications des protestatairesqui réclament une libéralisation durégime. Face à ce mouvement de con-testation sans précédent du régime quia débuté à la mi-mars, les autorités ontaffiché leur volonté d’adopter des ré-formes. Fin mars, M. Assad avait don-né jusqu’au 25 avril à une commis-sion juridique pour rédiger une nou-velle législation visant à remplacer laloi d’urgence. Les membres de la com-mission présenteront la nouvelle légis-

Par Joseph Krauss de l’AFP

L’Otan, mise en cause par les insur gés, a promis mercredi de proté-

ger les habitants de Misrata, ville del’ouest libyen bombardée par les for-ces de Mouammar Kadhafi, qui pour-ra désormais être ravitaillée par la voiemaritime selon la France. L’Otan «va tout faire pour protégerles civils de Misrata», troisième villedu pays à 200 km à l’est de Tripoli,assiégée depuis plus d’un mois etdemi par les pro-Kadhafi, a déclaréà l’AFP la porte-parole adjointe del’Otan, Carmen Romero. A Naples,un responsable de l’Alliance atlan-tique a toutefois souligné la difficultéde la tâche, les forces loyalistes secachant parmi des civils. «Les forces gouvernementales li-byennes ont évolué ces derniersjours vers des tactiques non con-ventionnelles, se mélangeant autrafic routier et utilisant des civilscomme boucliers dans leur avan-ce» vers des sites tenus par les re-belles, a déclaré à la presse le con-tre-amiral britannique Russ Har-ding, commandant adjoint de l’opé-ration «Unified Protector». Dans l’Est, les forces gouverne-mentales «avancent en directiond’Ajdabiya, aux mains des rebel-les. Ils deviennent une menacedirecte pour cette ville et au-delà,pour Benghazi», fief de l’opposi-tion, a prévenu le contre-amiral Har-ding, alors que les combats se pour-suivaient mercredi dans la région deBrega (est), à quelques dizaines dekilomètres d’Ajdabiya. L’Otan, qui a pris le relais le 31 marsde la coalition multinationale, a mul-tiplié les explications mercredi au len-demain d’une sévère mise en cause

Syrie

La loi d’urgence devrait être abolie début mailation «avant la fin de la semaine auchef de l’Etat», a précisé le responsa-ble. «Le président entend ensuite de-mander à des membres de la socié-té civile de présenter leurs remar-ques, puis le gouvernement adopte-ra le projet de loi pour le présenterdébut mai au Parlement», a-t-il dit. Iln’a pas été en mesure d’indiquer si leslois sur les partis et la presse serontprésentées lors de cette session. Le député Ahmad Mounir a confir-mé à l’AFP la tenue de cette session.Selon lui, le fait que les députés soientconvoqués cinq jours «est un indicequ’il y aura des projets de loi à étudieret à adopter». «Elles seront publiées le7 mai au Journal officiel», a-t-il dit. Sur le terrain, les magasins étaientfermés mercredi pour la seconde jour-née consécutive à Deraa (sud), épi-centre de la contestation, selon unmilitant des droits de l’Homme. Se-lon lui, les autorités ont commencé àdistribuer une compensation financiè-re de 21.000 dollars aux familles «dechaque martyr» tombé lors des trou-bles. «Certaines ont accepté mais laplupart ont refusé», a-t-il dit. Human Rights Watch (HRW) et sixorganisations syriennes des droits del’Homme ont exhorté les autorités àmener des enquêtes sur la mort parballes de manifestants et à traduire enjustice les responsables. «Depuis trois semaines, les forces de

sécurité syriennes tirent sur des mani-festants en majorité pacifiques et aulieu d’enquêter sur les responsables deces tirs, les autorités syriennes essaientd’en imputer la responsabilité à desgroupes armés», a dénoncé HRW dansun communiqué. HRW s’intéresse enparticulier aux manifestations du 1eravril à Douma, à 15 km au nord deDamas. «Les auteurs des tirs semblentêtre des membres des forces de sécu-rité «parce qu’ils se tenaient avec leursarmes derrière la police anti-émeutes»,a indiqué un protestataire, cité parHRW. HRW exhorte le président As-sad «à ouvrir une enquête indépen-dante et transparente sur les tirs àDouma et à rendre responsables tousceux qui ont tué de façon illégale». Six organisations syriennes desdroits de l’Homme ont réclamé mer-credi, dans un communiqué commun,la constitution d’une «commissiond’enquête neutre avec la participationde représentants des droits de l’Hom-me, et qui aura pour tâche de démas-quer les responsables des actes de vio-lences et de les traduire en justice». Se-lon des ONG syriennes et internatio-nales, plus d’une centaine de person-nes ont été tuées depuis la mi-marsdans les manifestations. En visite mercredi à Damas, le minis-tre turc des Affaires étrangères, AhmetDavutoglu, a affirmé le soutien de sonpays aux réformes en Syrie.

Libye

L’Otan promet d’aider Misratade son efficacité par la rébellion. Le chef militaire des rebelles, le gé-néral Abdel Fattah Younés, avait ac-cusé l’Alliance atlantique de «laissermourir les habitants de Misrata». «Sil’Otan attend encore une semaine deplus, ce sera la fin de Misrata», avait-il dit. «L’eau y est coupée, il n’y a plusd’électricité ou de produits alimen-taires, il n’y pas plus de lait pour en-fants depuis 40 jours, alors que lesforces de Kadhafi bombardent tousles jours maisons, mosquées et hô-pitaux à l’artillerie lourde», avait-ilajouté. Le ministre français des Af-faires étrangères, Alain Juppé, a esti-mé mercredi que la situation ne pou-vait «pas durer». «Misrata est bien notre priorité nu-méro un», a répondu Mme Romero.«Nous avons procédé lundi à desbombardements autour de la ville ci-blant des équipements de l’armée deKadhafi», a-t-elle souligné. Mardi,l’Otan avait annoncé 851 sorties aé-riennes depuis le 31 mars, dont 334pour préparer ou effectuer des frap-pes. «Les opérations continuent aumême rythme» et «la précision de nosfrappes n’a pas changé», a-t-elle as-suré. Le ministère britannique de laDéfense a de son côté annoncé queson aviation avait bombardé six vé-hicules blindés et six chars de l’arméelibyenne dans les régions de Misrataet de Syrte (centre-nord). Le ministre français de la Défense,Gérard Longuet, a indiqué que Mis-rata pourrait désormais être ravitailléepar la mer par les insurgés, promet-tant que la coalition ferait en sorte«qu’à aucun moment les moyensmilitaires kadhafistes ne puissentl’empêcher». La coalition internatio-nale «a considéré que des bateaux desinsurgés partant de Benghazi (est) et

livrant de la nourriture à Misrata pou-vaient naviguer et apporter des livrai-sons», a déclaré le ministre sur la ra-dio France Inter. «Précédemment, lalecture de l’embargo était qu’aucunbateau ne pouvait alimenter aucu-ne ville», a-t-il ajouté. Autre bouffée d’oxygène pour lesinsurgés: un pétrolier a appareillémercredi de la région de Tobrouk(est) avec la première cargaison depétrole sous contrôle rebelle à quit-ter le pays depuis le début des frap-pes aériennes mi-mars, et l’arrêt totaldes exportations. Ce pétrole, d’une valeur de 120 mil-lions de dollars, devrait permettre definancer l’effort de guerre de l’insur-rection. A Ajdabiya, des soldats rebel-les ont installé un poste de contrôlepour empêcher les jeunes inexpéri-mentés de rejoindre le front à quel-ques dizaines de kilomètres. «Qu’est-ce qu’ils vont pouvoir faire contre lestirs d’obus?», a déclaré Sherif Moham-mad, un ancien soldat ayant rejointla rébellion. Mardi, les insurgésavaient dû reculer d’une trentaine dekilomètres vers l’est face aux coupsde boutoir de l’armée loyaliste. Alors que les discussions en vued’une solution politique au conflit semultiplient, le régime libyen, cibledepuis le 15 février d’une révoltepopulaire qui s’est transformée enguerre civile, s’est dit prêt au dialo-gue à condition que la rébellion dé-pose les armes. Loin du champ de bataille libyen,un autre drame s’est noué mercre-di: environ 150 réfugiés somaliensou érythréens sont morts ou portésdisparus après le naufrage en Mé-diterranée de leur embarcation enprovenance de Libye, selon lesautorités italiennes.

Le ministre des Affaires étrangères,M. Mourad Medelci, a affirmé mer-

credi à Alger que tous les membres dela communauté algérienne en Côted’Ivoire «se portent bien», ajoutantque «nous sommes en contact perma-nent avec eux». Dans une déclarationà la presse à l’issue de sa rencontre

Medelci: la communauté algériennese porte bien

avec le directeur général de l’Agen-ce de coordination et de planifica-tion du NEPAD, M. Ibrahim AssanMayaki, M. Medelci a souligné que«tous les membres de la communau-té algérienne en Côte d’Ivoire vontbien», précisant que «nous sommesen contact direct avec eux».

Il a ajouté que le ministère dispo-sait d’»informations précises» à leur su-jet. M. Medelci a souhaité que ce paysfrère renoue avec la stabilité afin de per-mettre au peuple ivoirien «de réfléchirsur d’autres questions hormis cellesliées à la sécurité qui reste sa préoccu-pation majeure à ce jour».

Côte d’Ivoire

Gbagbo faitde la résistanceYazid Alilat

Atmosphère surréaliste hierdans la capitale économique ivoirienne. Après les

violents combats de la veilleautour de la résidence-bunker,dont des tirs de la force de l’ONUen Côte d’Ivoire (Onuci) et de laforce française Licorne contre lespositions des pro-Gbagbo, la si-tuation était trouble hier mercre-di en milieu de journée. Commeune atmosphère de fin de règne.Personne, ni les menaces de laFrance, ni l’assaut donné par lesforces de Ouattara, n’a pu con-vaincre le président ivoirien sor-tant de quitter le pouvoir et éviterau pays un bain de sang et unecrise politique aux conséquencesdésastreuses pour le pays. Hier, les forces du présidentivoirien reconnu par la commu-nauté internationale AlassaneOuattara ont lancé à Abidjanl’assaut final contre le bunkeroù est retranché le chef del’Etat sortant Laurent Gbagbo,qui refuse de se rendre malgrél’effondrement de son régime.«On va sortir Laurent Gbagbode son trou et le remettre à ladisposition du président de laRépublique», a annoncé SidikiKonaté, por te-parole deGuillaume Soro, Premier minis-tre de M. Ouattara. Mais vers13h00, les tirs à l’arme lourdeavaient cessé depuis environune heure près du palais et dela résidence, alors que des hé-licoptères de l’Onuci survo-laient à basse altitude le quar-tier administratif du Plateau, oùse situe le palais présidentiel,après avoir survolé les environsde Cocody, qui abrite la rési-dence. «Le président Ouattaraa estimé que les négociationsengagées pour obtenir la red-dition de Gbagbo traînaient enlongueur. Il a donc décidé d’in-tervenir militairement pour es-sayer de régler le problème,c’est-à-dire de capturer Gbag-bo en vie», selon une sourcegouvernementale française. Les t i rs à l ’arme lourdeavaient débuté en début dematinée au lendemain d’unejournée d’intenses mais infruc-tueuses tractations, au coursdesquelles M. Gbagbo a refuséde jeter l’éponge. «Moi, je nesuis pas un kamikaze, j’aime lavie», a affirmé M. Gbagbo mar-di à un journaliste français. «Mavoix n’est pas une voix de mar-tyr, je ne cherche pas la mortmais si la mort arrive, elle arri-ve». L’assaut lancé par les com-battants pro-Ouattara «est unetentative d’assassinat du prési-dent Gbagbo», a affirmé le por-te-parole de son gouvernement,Ahoua Don Mello, accusant la for-ce française Licorne d’avoir four-ni «un appui aérien et terrestre». Un porte-parole de l’ONU aindiqué que le président Gbag-bo continuait mercredi de négo-cier sa reddition avec des repré-sentants étrangers. ‘’Les négocia-tions continuent, l’ONU offre sesbons offices autant que possible»,a expliqué à l’AFP à New YorkNick Birnback, porte-parole desopérations de maintien de la paixdes Nations unies. Mais, selon leministre français des Affairesétrangères Alain Juppé, les négo-ciations auraient échoué. Il a af-firmé que les conditions de la red-dition de Laurent Gbagbo ont étéfixées par le président Alassane

Ouattara et non par la France, quiavait réclamé la veille un docu-ment de renonciation de l’ex-chefd’Etat. «Les conditions fixées parle président Ouattara sont très clai-res: il exige que Laurent Gbagboaccepte sa défaite et reconnaissela victoire du président légitime-ment élu, nous en sommes làaujourd’hui et hélas la parole estrevenue aux armes», a-t-il ajouté.Hier, le ministre français a misl’échec des négociations de mar-di sur le compte de «l’intransigean-ce de Laurent Gbagbo». «Naturel-lement, ni l’Onuci ni la force Li-corne ne participent (aux) com-bats qui se déroulent en dehorsdu champ de la résolution 1975"de l’ONU, réclamant la neutrali-sation des armes lourdes, a-t-ilaussi rappelé.

GBAGBO-OUATTARA:UN BRAS DE FER LOURDEN PERTES HUMAINES

Depuis le scrutin présidentiel du28 novembre, Laurent Gbagbon’a jamais reconnu la victoired’Alassane Ouattara, au termed’un processus électoral pourtantcertifié par l’ONU. Son régimes’est écroulé, les chefs de son ar-mée ont appelé au cessez-le-feu,les frappes de l’ONU et de laFrance ont détruit une grandepartie de son armement lourd, denombreux fidèles ont fait défec-tion, mais il a obstinément refuséde signer sa démission. «Il faut quela comédie cesse car le payss’écroule», a conclu le responsa-ble des forces de M. Ouattara. AAbidjan, les habitants traumatiséspar les récents combats restentpour la plupart terrés chez eux.Dans certains quartiers, les ruesquasiment désertes étaient aban-données aux pillards, l’eau etl’électricité sont coupées par en-droits, les provisions de nourritu-re s’amenuisent. Mais dans lequartier des 2-Plateaux (Cocody)par exemple, certains étaient sor-tis faire quelques courses, et destransports en commun roulaient. Les affrontements à l’arme lour-de dans Abidjan ont fait, selonl’ONU, des dizaines de morts et lasituation humanitaire est devenue«absolument dramatique», la plu-part des hôpitaux ne fonction-nant plus. Le bilan des mortspourrait être beaucoup pluslourd, les équipes de secoursn’ayant pas pu sillonner la mé-tropole en raison de la grande in-sécurité qui y règne. Par ailleurs,l’ONU estime que les massacresde la semaine dernière àDuékoué, dans l’ouest du paysont fait, selon les sources, de 330à un millier de victimes - et révé-lé l’existence d’un charnier con-tenant 200 corps. Les forces pro-Ouattara ont notamment étépointées du doigt. L’Union afri-caine a condamné les «abus» etles «violations des droits del’homme» et a de nouveau ap-pelé à «la protection impérativede la population civile». Une polémique a égalementéclaté sur les frappes de l’ONUet de la France. Le président enexercice de l’UA, le chef de l’Etatéquato-guinéen Teodoro ObiangNguema, les a condamnées etla Russie a dit étudier leur «lé-galité». Par contre, le Nigeria asoutenu cet engagement. Pourle Sénégal, autre allié majeurde M. Ouattara, l’interventionrépondait à une demande del’Afrique de l’Ouest.

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'OranJeudi 07 avril 201106

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Par Abdou B.

07Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV

Que ceux qui manifestentpour un quelconquechangement d’ordre po-

litique ne soient pas algériens,on le sait depuis qu’un minis-tre préposé à la nationalité l’adéclaré haut et fort, mais quidde ceux qui manifestent pourtout et n’importe quoi ? Aucunsyndicat, aucun ministre, aucunchef de parti officiel ne s’avan-ce à ce jour. Le garde commu-nal, l’enseignant, le médecin,le chômeur, le résident d’un bi-donville, le fonctionnaire, l’étu-diant, le greffier qui contestent,manifestent, exigent un loge-ment, un reclassement et uneaugmentation du salaire sont-ils algériens ou moitié-moitié ?Sans aucun risque, n’importequel officiel peut y aller de sonpronostic, retirer ou accorderla nationalité comme un sim-ple visa ou bien envoyer la po-lice au point que chaque jourles rues et ruelles d’Algerpeuvent servir de décor natu-rel à une fiction sur un coupd’Etat, une guerre civile ouune attaque extérieure. Il pa-raît que l’alignement spectacu-laire de voitures blindées et depoliciers calme les esprits, at-tire les touristes, sachant quel’état de siège est levé !

Dès que la rue arabe a prisla colère, dès les premiè-

res statues arrachées de soclesqui ont résisté à l’usure dutemps, des humains, des cons-titutions «royales», des partisuniques où les dirigeants n’af-frontent jamais un scrutin, fût-il dans leur douar de naissan-ce, il a fallu des paroles et unemusique. Les artistes du sérail,copieusement rémunérés pourde petits efforts, ont trouvél’exercice banal, routinier et tel-lement facile. Les rues arabesfont ce qu’elles veulent sansnotre ingérence, dès lors quenous ne leur ressemblons enrien. On a liquidé en un tour demain «la communauté de des-tins», la langue et la religionpartagées, «la solidarité frater-nelle» du temps de la guerrede libération, «le front du re-fus» et les guerres anti-Israël,l’appartenance aux clubs derentiers vieillissants (la Liguearabe et l’UA), l’utopie duGrand Maghreb uni. On a tout soldé dès que BenAli s’est évanoui loin de ses pa-lais des mille et une nuits. Lechœur a répété rapidementpour chanter la berceuse quifait mourir de rire. L’Algérien’est pas la Tunisie sœur, nil’Egypte grande sœur et enco-re moins le Yémen frère. Siaucun Algérien n’a été consul-té pour faire entrer dans la fa-mille un frère ou une sœur, lajeunesse arabe a tranché dansla confusion. Chaque régimegère comme il peut les trou-bles, les émeutes, les grèves,le chômage et les partis.

Dès les premières conces-sions prises à la hâte, sans

débat, sans négociations (lemal est la-yadjouz), dans unesuperbe improvisation, les Al-gériens ont reçu le message 5sur 5. «On demande tout, onprend ce qui vient et on avise-ra par la suite». Ces mots d’or-dre simples, en dehors des par-tis qui gouvernent, de l’UGTAsont suivis à la lettre par tou-tes les catégories sociales.

La chasse est ouverte

On s’émeut à la profana-tion de l’emblème natio-nal ou à l’irrévérence à

l’endroit de l’hymne national,mais on ne se pose que peu, laquestion de savoir pourquoicette désinvolture ou le subitregain d’intérêt à l’égard desattributs de souveraineté natio-nale ? L’exclusion voire mêmel’excommunication de la majo-rité par les tenants de la pen-sée unique élevée en dogmerévolutionnaire, est parvenue,à la longue, à saper toute vel-léitaire tentative de réappro-priation. On dénie à des grou-pes, des clans et même desrégions leur tiédeur si ce n’estpas leur opposition à l’acte ré-volutionnaire. D’écart en écart,la béance avérée est difficile-ment résorbable. Sous la pres-sion de la parité juvénile, lescomportements, jadis admisavec résignation, sont entraind’être battus en brèche et ennet recul. Autre temps autresmœurs, ainsi en a décidé l’ada-ge. L’accaparement de l’emblè-me national remonte à loin,probablement, à l’air du socia-lisme spécifique où ne pou-vaient arborer les couleurs queceux qui se prévalaient de l’en-gagement militant à cette op-tion. On ne trouvait pas cet at-tribut dans le commerce, il afallu attendre la moitié des an-nées quatre vingt pour enfinpouvoir l’acquérir auprès duseul manufacturier de l’époque.

La coopérative ou le domai- ne agricole arboraient un

drapeau qui, à la longue, deve-nait miteux. La levée ou la des-cente des couleurs n’obéissantà aucune règle ; confiées le plussouvent, à l’agent le plus incul-te de l’institution, subissaient lespires «exactions» symboliques.On en faisait une corvée à ex-pédier au plus vite. Les collecti-vités, quant à elles, confientcette tâche au parc communalet qui dit parc communal ditservice de nettoiement. Il estencore permis de voir, le plussouvent, des cantonniers juchéssur des bennes à ordures, ac-crocher des guirlandes de pe-tits drapeaux froissés à la veillede commémorations ou de visi-tes officielles ? Quand les lam-pions s’éteignent on oublie gé-

«On devient cuisinier maison naît rôtisseur.»

B. Savarin

Croyant que le syndicat et lespartis officiels avaient de la lé-gitimité, de la représentativi-té, de l’écoute citoyenne etpouvaient être des liants et desnégociateurs, le pouvoir s’esttrouvé seul. De proche en pro-che, d’une wilaya à un lieudit,on s’est mis à «monter» sur laPrésidence pour deux raisonsessentielles. La première, pourengranger de justes gains,puisque le gouvernement quine veut ressembler à aucunautre «confrère» arabe ouvrela chasse au trésor. La secon-de, pour signifier à qui de droitla vacuité, l’inutilité politique etla répudiation des partis et syn-dicats officiels. Les messagesont-ils été reçus ? En apparen-ce non, puisque la Suisse n’estpas l’Espagne, qui n’est pas l’Al-gérie, qui n’est pas la Tunisie,qui n’est pas l’Egypte, etc., etc.

La preuve ? Dans les grandesnations, de larges courants

veulent sortir du nucléaire alorsqu’en Algérie, pays parmi lesplus ensoleillés du monde, ons’y accroche sans l’avis de per-sonne. Mais la chasse estouverte, sur tous les fronts. L’élection présidentielle pro-chaine, le départ et/ou le rem-placement de M. Bouteflikasont de plus en plus évoqués,commentés. On fait appel à lazaouïa, au destin, aux échecsreconnus, consommés et re-conduits. On y rêve, à justeraison, tout naturellement par-ce que l’ambition est humaine,trop humaine. Et parce que lerefus d’élections propres ethonnêtes est inscrit définitive-ment dans le système nationalet parce que le seul vote quifait que l’Algérie n’est ni la Tu-nisie, ni la Libye et pas l’Egyp-te ou le Yémen, est celui de lacooptation de nuit, à huis clos.Cela ne fera que retarder deséchéances inéluctables, faireprendre des retards fort coû-teux à l’Algérie. La négation de la négo-ciation, de syndicats respon-sables, représentatifs, de for-mations politiques crédibles etformatrices de citoyens cons-cients, d’associations réelle-ment au cœur de la société,d’universités libres et perfor-mantes, de médias concur-rents qui font respirer toutesles représentations, des liber-tés, ont abouti à ce qui se pas-se aujourd’hui.

La chasse est ouverte, leschiens sont lâchés, les ap-

pétits sont démesurés, les trot-toirs dispensent du registre decommerce, le policier (qui a étéaugmenté) ne peut rien contrele motard sans casque, le con-ducteur qui le nargue et le com-merçant qui érige ses propresdéfenses. L’Etat se fait toutpetit, les institutions régalien-nes consomment leur budgetet regardent ailleurs. C’est lasaison de la chasse, de toutesles chasses durant lesquellesle pays se trouve avoir un pou-voir, des milliardaires, peud’agriculture, un urbanismebarbare mais peu d’Etat etaucun espace de concertationset de débats. La chasse est ouverte, lesfauves sont lâchés, se «re-dressent» et la société se dé-fend seule, comme on ne lelui a pas appris, puisque lachasse est ouverte et que lecoffre-fort déverse. L’art de la politique, c’est de lahaute cuisine : la boulitique res-semble à ce que fait le chaouaï.

Le binôme de l’identité nationale...

Entre exclusivismeet profusion

néralement ces apprêts festifs.Des lambeaux de petits dra-peaux s’agrippent aux lampa-daires, à des herses de barbe-lés ou trainent lamentablement parterre. Pendant ce temps, lepublic était tenu à l’écart parprééminence patriotique jus-qu’à l’exclusion. On a tenté vai-nement une opération «emblè-me national», un certain juillet2009, mais le mal était déjà fait.Il ne fallait, surtout pas, en fai-re une opération dirigée et sur-tout pas gracieuse.

Placide, le citoyen observede loin les manifestations

commémoratives auxquelles iln’est pas explicitement conviésauf, en cas d’appartenance as-sociative ou partisane. La bom-be qui explosait un premier no-vembre au cimetière de Sidi Aliau milieu d’un groupe scout, enétait l’expression la plus violen-te. On osait profaner, ce quijusque là relevait du sacré. S’iln’a pas connu les mêmes dé-boires que l’emblème national,l’hymne national, n’en demeu-re pas moins, chahuté dans sasacralité. Son exécution ne faitlever que peu de personnesdans l’espace privé ou les im-mobiliser en cours de parcoursdans l’espace public. Entonnédans les offices publics, peu depersonnes réussissent à chan-ter les cinq couplets ; les autresremuent les lèvres avec unepathétique dissonance. Les galeries des stades, plei-nes de galopins, sifflaient demanière inconsciente les hym-nes qu’ils soient national ou ex-tranational. C’était le tempsdes étendards des Kandahar etautre royaume wahhabite. Onabjurait ainsi l’appartenance àl’entité nationale pour se fon-dre dans une Umma utopique.Mêmes les fondements de l’Is-lam sunnite maghrébin étaientremis en cause par le prosély-tisme d’inspiration moyenorientale. Peu importe le désor-dre, pourvu qu’il contrevienneà l’ordre établi des anciens. Vintensuite la période d’expatria-tion par le symbole, on bran-dissait des oriflammes aux cou-leurs de pays occidentaux, Aus-tralie et Canada entre autres.Les équipes de foot prestigieu-ses à l’instar des Glasgow Ran-gers et de Liverpool essai-maient des répliques de sup-porters à Bachdjarah et à BabEl Oued. C’était l’époque où l’onréclamait des visas à JacquesChirac en visite officielle dansnotre pays. Les adultes ne trou-

vaient pour réponse qu’un ho-chement de tête médusé. Pluspernicieuse, la pratique d’arbo-rer sur les plaques minéralogi-ques des véhicule le drapeaufrançais auréolé des étoiles del’Union européenne est unani-ment tolérée. Serait-il permisà un Français, d’arborer un dra-peau étranger sur son imma-triculation officielle ? Il ne dé-passera pas le premier barra-ge de gendarmerie. On peut nepas aimer le régime en place,mais on doit un minimum derespect au citoyen ordinaire quifait encore la différence entreson pays et ses gouvernants.Un certain personnel politique,ne se rendant pas compte qu’iltourne le couteau dans la plaieencore fraiche d’un corps so-cial meurtri par la colonisation,se plait à exposer ses griefspolitiques au Champs de Mars.

Après la dépossession par labanalisation excessive des

attributs identitaires, qui aouvert la voie à l’indifférencevoire même à l’irrespect, voilaqu’on tente la réappropriationpar n’importe quel moyen dut-il être incongru. N’a-t-on pas vusur des podiums musicaux desartistes de renom s’enveloppantd’oriflamme trainant sur la scè-ne ou lors des récentes joutesfootballisques de l’équipe natio-nale où il subissait une profa-nation en règle par inconscien-ce ? La campagne du Soudan alaissé des stigmates sur lesmurs dans nos bourgs et noscités urbaines. Après l’euphorie,les supports muraux peinturlu-rés aux couleurs nationales su-bissent les affres de la quoti-dienneté. Les pays du Sud Estasiatique qui ont découvert lefilon à l’époque, se sont mis ànous refiler notre propre cou-leurs nationales et sous toutesles formes : du chapeau à la ti-relire jusqu’aux ustensiles decuisine. Si ce commerce a trou-vé le terreau favorable dansnotre inclination folklorique,des idéologies d’arrière gardetentent encore par la plume in-nocente de semer le doute dansles esprits. Dans sa liste desorganes de la presse nationale,un respectable site déroule lenom des quotidiens nationauxfrancophones frappés du dra-peau français et arabophonespar le drapeau national. La con-fusion dans les genres était-elleinnocente ou sordidement déli-bérée ? Et pour prévenir touteparanoïa, ne vaut-il pas mieuxaccorder le bénéfice du doute ?

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utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV08 Le Quotidien d'Oran

Jeudi 07 avril 2011

Au titre de citoyen badaudou fonctionnaire flemmard,il passait plus qu’un mili-

tant d’un idéal indéterminé. Sonangélique visage fait penser àceux qui l’entraperçoivent pourune première fois, qu’ils sont enface d’un gentil pédiatre. En fait,il est affable, courtois et surtouttolérant. Bon père de famille, di-gne fils, tranquille en dehors deshoraires de ses vacations. Mais ensurface, sur ce plateau ; en cettesoirée l’homme défiait toute naï-veté. Un ton trop évasif, lui avaitpermis, car choisi ; de contourneravec une attitude de niais, les vi-rages dangereux qu’emprunte lapolitique nationale depuis janvier.Cette politique qui se laisse faire,se laisse aller au gré de l’infor-mation provenant de la chute ounon des régimes mis sous test po-pulaire. La Libye et le Yémen.Maintenant la Syrie. L’invité del’écran, à ce propos est arrivé, di-plomate résiduel qu’il reste à créerune rhétorique que « l’Algérie sou-tenait les Etats et non les régi-mes ». Ouyahia dans cette scènesentait le génie personnifié. Ehoui ! Il était impeccablement sub-til, tant qu’il a pu dérouter, dès lelendemain tous les titres. Lui,goinfre et affamé de tout ce quise scripte et se graphe. A son hon-neur dirions-nous. Car la presta-tion offerte ne ressemblait en rienau débit oral entretenu jusqu’icipar l’intervenant. Sa qualité de Di-recteur général des ministères oude parti avait un peu compati àson pli, habituant ses auditeurs àplus de flux verbal et de reflux sa-livaire. Le monsieur est un loupblanc, l’avions-nous connu, en ter-mes de verbiage, chiffres et lo-quacité. Néanmoins, il usa de toutun substrat métaphorique qu’ilcondensa dans une forme d’hila-rité déconcertante, le plaçant ainsiun peu au-dessus de l’actualité.Si Giscard d’Estaing porte en sonsein patronymique une phonétiqueprovidentielle (Giscard destin) lelaissant affirmer qu’être « prési-dent de la république n’est qu’unerencontre d’un homme avec sondestin », Ouyahia doit croire aus-si à la béatitude sémantique. Carl’homme sémiologique Ouyahia,traduit devient littéralement unverbe présent éternellementconjugable au futur de 2014.« Rev iv ra » « ou v iv ra » .Quand il observe son passé com-posé, il est tout de même heu-reux de ce présent plus que par-fait et ne craint pas ainsi que sonfutur soit un temps simple ou im-parfait même si un deal condi-tionnel reste un à établir.

Le monsieur n’attire pas vers luitoutes les douceurs. L’on di-

rait qu’il fait tout pour qu’il semette dans des situations peu en-viables. Il suscite la parole satiri-que tout en suggérant les faillespossibles dans lesquelles, il se metde la façon la plus expresse. Ges-tionnaire orthodoxe, il s’attire lesfoudres du populisme. Impopulai-re dans ses mesures, il persévèredans son inflexibilité budgétaire etéconomique. Quand le monsieurparle, il attise l’ire de son auditoi-re. Quand il propose il se soumetsous une moissonneuse batteuseverbale qui ne finit pas de si tôtson travail. Alors quand il décide,il se fait verser du vitriol en plei-ne gueule. Le monsieur n’est pasun nouveau-né, comme le fut samachine-parti. Il provient de laprofondeur des entrailles systémi-ques. Il semble même être à l’ori-

Ouyahia : un homme, un destinPPPPPar El Yar El Yar El Yar El Yar El Yazid Dazid Dazid Dazid Dazid Dibibibibib

gine de la régénération vivifiantedu système lorsque celui-ci setrouva en phase finale de péniten-ce. On dit ne pas l’aimer trop, maisil semble utile à la stabilité desbarres parallèles du pouvoir. La chefferie gouvernementale oula primeur ministérielle ne l’émeutplus outre mesure. L’homme pour-vu d’un long pragmatisme s’attel-le sans le dire à aller vers la ren-contre d’un destin. Mis à maintesfois en porte-à-faux avec Boutefli-ka celui que l’on qualifie mal à l’en-droit de cet homme comme étantun tuteur potentiel, il avait sumaintenir la case successoraletoujours à son avantage. Sonparrain se trouve déjà loin dansles arcanes du pouvoir. Ouyahia,rodait, à peine ayant atteint ses25 années dans les alentours dela présidence où il intégra sansfracas l’équipe des relations pu-bliques. Son esprit se forma à l’es-prit d’équipe et son sens relation-nel et public s’aiguisa davantage.L’esbroufe et le coulissage, il en avu, stagiaire. Il s’en est inspiré,titulaire. Peu après Zeroual ; prô-nait en lui alors la jouvence quimanquait au rafraichissement desicones de l’Etat. L’homme semblaitposséder à merveille l’art de con-duire les rapports les plus diffici-les dans la problématique institu-tionnelle. Il savait aussi gérer lescabinets. Lieu où tous les mystè-res sphériques du pouvoir se dis-sipent ou s’accentuent. Son privi-lège c’est d’avoir été l’homme desconjonctures inouïes et d’êtrel’homme de toutes les conjonctu-res. Affabulé sur le terrorisme ré-siduel, attaqué sur les ponctions,désavoué sur la non-augmenta-tion des salaires, le robot humainOuyahia, politiquement insensibleavance sereinement en face del’imperturbable et de l’irrésistible.Sa force ne résiderait-elle pas fer-mement dans cette puissante ap-titude à l’encaissement ? « Lui, n’a jamais envisagé uneseule seconde une action d’éman-cipation à l’égard de la maisonmère. Intelligence des situationsou carriérisme sans relief ? » S’estinterrogé un confrère en février2000. Ceci reste, 11 ans après

comme une certitude inébranla-ble. Seulement que l’homme dansson intervention télévisée a parléde « maison » et du « propriétai-re de la maison ». Croyant qu’ilfaisait allusion au président de larépublique, l’animatrice s’est re-conquise quand il «propriétés» lamaison au peuple, seul détenteurlégal de l’acte patrimonial. N’y a-t-il pas ici une certaine distancia-tion à l’égard de l’opinion officiel-le établissant la propriété à unepersonne, à un clan ou à autrelégitimité ? L’émancipation qui luimanquait une décennie durantn’est-elle pas ainsi inscrite dansun commencement d’ébranle-ment ? Mais l’homme caractérisépar un excès de prudence, voguecomme un esquif léger dans unemer qu’il sait totalement agitée.Il tente d’éviter les éventuelsécueils tout en étant rassuré del’orientation prise pour lui et satraversée. Niant toute crise poli-tique, à moins qu’il en fait uneautre analyse il passe furtivementsur le feu qui s’excite et souffledans l’attente de se propager dansla « maison ». Il entretient sciem-ment l’amalgame brouillon sur lepaysage politique, sachant en tou-te évidence que des réformettessimples et administratives ne peu-vent créer l’effet rénovateur etrédempteur tant attendu. Il en-fonce le silence et accentue la loide l’omerta sur l’ouverture duchamp audio-visuel tout en esqui-vant mais sans conviction les re-mous dans la scène régionale queprovoquent les révolutions arabes.Il réfute l’effet domino.

Défenseur émérite du « patrio-tisme économique », qu’il

théorisa en néoprotectionnisme ;il s’est mis sur le dos tout le pa-tronat français et national pour lesmesures fiscales annoncées dansla loi de finances complémentairede 2009. A ce chapitre le mon-sieur s’est illustré comme unvaillant combattant des intérêts dela nation. Ces mesures ont pro-voqué un climat d’hystérie au seindu mouvement patronal français.La relation algéro-française osait,sinon s’était compromise. M.

Courtaigne, vice-président et di-recteur général de Medef interna-tional affirmait lors d’une séancede travail « c’est aussi l’occasionde mettre au point les messagespolitiques et économiques quenous délivrerons aux autorités al-gériennes lors de la délégation dechefs d’entreprise qui aura lieu dudimanche 22 au mardi 24 novem-bre 2009». Réunion d’ailleurs fer-mée à la presse dans une terrede liberté. Lui emboitant le pasdes élus de la ville de Marseilledemandaient à être reçus par lePrésident Bouteflika. Un chef d’en-treprise français gardant l’anony-mat confiait alors «Le contexteest particulier, les soubresautspolitiques déteignent sur l’écono-mique et vice versa ». Ouyahiaaurait-il usé par tout ce strata-gème d’un alibi fiscal et commer-cial pour faire fléchir une positionpolitique que la politique nationa-le n’avait pas pu engendrer ?Avait-il réussi à faire d’une sim-ple disposition financière ce quela diplomatie a échoué de faire ?C’est son coté de techno-politicienéconomique qui semble le mieuxresurgir de sa prestation. Compa-rant l’économie algérienne en2011 à une R8, l’homme tous at-tributs fonctionnels confondus ;continue à croire à la fragilité del’appareil industriel et économiquedu pays. Sa position de patron parfilialisation du secteur public éco-nomique, à travers les holdings etle CNPE font de lui un œil vigilantet trop regardant. La CNI est uneautre manette de régulation desgrands dossiers de l’investisse-ment. Ce sont en fait ces gran-des prérogatives qui font ou dé-font un décideur. Le président dela république veillant à l’équilibredes forces politiques, n’a pas as-sez de flair pour l’essence écono-mique, laissée en legs, aux bonssoins d’un chef du gouvernementreconverti en prime-minister.Le destin de cet homme n’estqu’une prédestinée. Il ne peut endehors de l’acte politique, faireautre chose. Invétéré dans la ges-tion de la collectivité locale, sestares y sont multiples. Si l’on luinomme des ministres avec qui la

symbiose de l’approche gouverne-mentale n’est pas prête pour dé-clencher le travail d’équipe, l’onpeut dire qu’Ouyahia est parfoisseul, en compagnie cependant dequelques ministres partisans, àassumer l’irrationnel politique.L’observateur sait, qu’il n’a pas lescoudées entièrement franchesdans le choix des hommes. Desministres sont prescrits comme unmédicament dans une ordonnan-ce au même titre que le sont cer-tains walis. Sinon par quoi va-t-on justifier cet écart comporte-mental qui sépare le chef de sesreprésentants ? Quel est ce critè-re sélectif, politique ou managé-rial rendant ministre le ministre,et wali le wali ? Au moment oùOuyahia, ouvert et tolérant, no-nobstant leur impertinence grati-fie souvent ses détracteurs, cer-tains walis méprisent les plus no-bles des leurs : les éboueurs com-munaux. Ces walis qui dans leurquasi-majorité défient les limitesd’âge (68 ans ?) pensent n’avoirrien à perdre maintenant. Révo-lution ou pas, émeute ou pas. Ilsne risquent absolument rien. Evin-cés, limogés ou mis fin à leursfonctions ; ils ne seront que dansune retraite tardive, étant dansune situation de profit (fayda).Une année… après, c’est l’épita-phe, l’esseulement funéraire etl’oraison funèbre qui les guettent.Pourtant, il existe à leur honneurcertains gouverneurs de wilaya,peu nombreux hélas qui conti-nuent à croire que « le dévelop-pement est un ensemble d’équa-tions à plusieurs paramètres » ilsuffit disent-ils, « d’avoir en fina-lité comme objectif la création dubonheur social ». En mêmetemps, d’autres moins enclins àla culture d’Etat, réduisent la ges-tion locale à un assaut permanentoù le « tu m’emmerdes !» vocifé-ré à tous les ordres du jour, n’estpas à leur sens (le sien) ; un pro-pos insalubre et outrageux. C’estici, en face de la l’insolence quela révolution des bureaux devaitcommencer. De tels potentats fa-vorisent l’ampleur de la contesta-tion civile, quand ils ne se trou-vent pas bêtement derrière. Ou-yahia est interpellé à plus d’un ti-tre de mettre fin a ceux qui« nommés par erreur subsistentpeut être par oubli »

Comme l’opportunité est parfois une option à saisir au vol,

Ouyahia tentera-t-il durant les 3années à venir de se faire un lif-ting politique et se préparer àl’échéance 2014 ? La scène estinoccupée. Aucun visage n’estexposé dans la vitrine présiden-tielle. Le système, depuis 1999s’est abstenu volontairement decréer un personnage de rempla-cement. Il aurait voulu qu’aucunnom n’apparaisse potentiellementà la magistrature suprême. Ainsile vide provoqué délibérément,précipitant la décision finale en casde péril, aurait à justifier celle-ci.Il entrainera par conséquent unconsensus par adhésion. Certesson gouvernement actuel doitpartir, lui se doit, penserait-il ;d’élire domicile dans la tête pen-sive du RND. Ce parti en pack, ildoit le repenser autrement à pei-ne de scoliose. Là, à la faveurd’une recomposition politique ren-due obligatoire d’ici peu, il dispa-raitra doucereusement des cou-loirs du palais du gouvernementpour faire la méditation de cesfutures années sabbatiques. Ain-si la rencontre de l’homme et deson destin dépendra en grandepartie, de quelques positions àprendre en ce jour, avant son pè-lerinage vers l’oubli triennal. Il« revivra » le Ahmed d’Estaing dechez nous. Il l‘a toujours fait.

A la télé, il était tout, sauf Premier ministre ou président de parti.Il se serait mis conjoncturellement dans la peau de monsieur Tout-le-Monde.

Il n’a rien dit d’essentiel. Mais a suscité beaucoup d’interrogations.

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utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV09

Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

Karim Djoudi a lancé un nouveau concept économique : la gestion par la prière. Cette nouvellethéorie consacrée par le ministre des finances

consiste à engager des actions qui doivent inévitable-ment provoquer certains résultats, et souhaiter hautet fort qu’elles provoquent d’autres effets. Cela revient,en gros, à mettre une allumette à côté d’un jerricand’essence, et à souhaiter que le feu ne prenne pas. Cette théorie a été inaugurée en grande pompe parM. Djoudi lorsqu’il a été amené à commenter l’impactde l’injection massive d’argent dans l’économie du pays,et en particulier les effets inflationnistes que ces choixvont provoquer. Le Ministre des finances se trouvaitface à une situation assez simple : l’économie algé-rienne ne progresse pas, mais le gouvernement injec-te des sommes colossales pour acheter la paix sociale.Pour parer à une éventuelle contagion des « révolu-tions arabes », et prévenir la contestation interne quis’étend de manière inquiétante, le gouvernement a dis-tribué des sommes faramineuses depuis le début del’année, et promet de poursuivre dans cette logiquetant que la situation sociale et politique demeure me-naçante. Augmentation de salaires allant jusqu’à centpour cent, rappels sur plusieurs années, crédits boni-fiés avec des délais de remboursement incroyables, legouvernement a fait preuve d’une générosité excep-tionnelle. Que peut-on attendre de telles décisions ?Deux effets : booster les importations, et augmenterla pression de la consommation. Avec probablementune inflation à deux chiffres, selon des économistesque nous avons interrogés, alors que les chiffres offi-ciels avaient réussi jusque là à contenir l’inflation sousle seuil symbolique de cinq pour cent. Comment M. Djoudi compte-t-il faire pour éviter cet-te inflation ? Prier. Prier pour que le fonctionnaire quitouche un rappel consistant le consacre à l’épargne etnon à la consommation. Prier pour que le bénéficiairede nouveau revenu mette de l’argent de côté pouracheter un appartement ou financer un logementdestiné à son fils, au lieu de l’utiliser pour acheterune voiture, changer la télé ou le consacrer à desdépenses dont rêvent sa femme et ses enfants.Dans cette logique, il faut tout de même admettreque M. Djoudi n’innove pas vraiment. Il s’installesimplement en héritier d’une tradition bien établie, quivoit des dirigeants algériens prendre des décisions ab-surdes et s’étonner ensuite de leurs conséquences. Bienavant l’avènement de M. Djoudi, le gouvernementa signé un accord d’association avec l’Union euro-péenne, avant d’exprimer sa surprise de voir lesentreprises algériennes étouffées par l’import-import. L’exemple vient aussi de plus haut. Aprèsavoir imposé un fonctionnement chaotique à l’économie dupays, et supprimé les contre-pouvoirs, le président Abdela-ziz Bouteflika s’était lui-même étonné de voir que le paysavait échoué à bâtir un système économique viable. Lechef de l’Etat paraissait sincèrement étonné de voirune démarche bureaucratique, incohérente, sans capni boussole, menée par des ministres sans épaisseur,peut-elle échouer ? Sur un autre registre, le comportement des hautsresponsables est lui-même devenu un casse-tête. Pre-nez un ministre qui ment au chef du gouvernement etau chef de l’état. Ce ministre doit logiquement s’atten-dre à ce que ces cadres lui mentent. Mais non ! Il tom-be des nues quand il l’apprend. Et il est outré de trou-ver que les bilans publiés par ses différents servicessont faux. Dans le domaine du logement, les respon-sables du projet ADL ont reconnu que le programme2001 n’est toujours pas achevé. Oui, il s’agit bien de celuide 2001. Une décennie plus tard, on cherche toujours com-ment boucler cette aventure ADL. Cela n’empêche pas leministre du secteur d’affirmer haut et fort qu’il a réalisé unmillion de logements durant le second mandat du présidentBouteflika, et de menacer d’en réaliser 1.2 millions cettefois-ci. Comment peut-on faire de telles déclarations quanddes dizaines de milliers d’Algériens attendent d’être logés ourelogés. Mais il y a pire, si on peut dire. Comme ce ministrequi annonçait, il y a un an, que la première voiture algérien-ne sortirait des usines avant fin 2010. Quand ce type decomportement concerne un ministre, cela pourrait re-lever de l’anecdote. Ou être considéré comme un acci-dent de l’histoire. Au pire, ce serait un révélateur desmœurs politiques du pays à un moment précis de sonhistoire. Mais quand cela devient un mode de fonction-nement institutionnel, c’est un véritable désastre.En Algérie, c’est un mode de gestion établi.

La théoriede la prière

en économieA défaut d’une politique économique,

l’incantation et la prière feront l’affaire.

PPPPPar Abedar Abedar Abedar Abedar AbedCharefCharefCharefCharefCharef

Savoir à quoi s’en tenirAvant d’accepter une mission élective ou pédagogique, il faut d’abord

savoir que l’ensemble des conditions s’y prêtent, notamment celles liées aux voies et moyens constitutionnels applicables à tout moment et dans

n’importe quelle circonstance, pour pouvoir agir en conséquence.

Et de contrecarrer efficacementles insuffisances observéesdans tous les domaines. Et c’est

ainsi que les électeurs pourraientjuger de la volonté de leurs élus etsauraient séparer le bon grain del’ivraie. En effet, les méthodes degestion des ressources humaines etnaturelles exigent un bon niveau deconnaissances des réalités du terrainet leur mise à jour afin de stigmati-ser, voire mettre fin aux agissementsnuisant aux intérêts de la collectiviténationale. En d’autres termes, avoirla possibilité d’ordonner les prioritéset pouvoir les régenter conformémentaux exigences des citoyens et ci-toyennes. C’est, justement, cetteculture démocratique qui fait défautdans les assemblées élues et les ins-titutions chargées de transmettre lesavoir, manifestement incapables decristalliser et capitaliser les espoirsintergénérationnels à l’échelle natio-nale et celle du monde arabe en train,par le biais des nouvelles générations,d’afficher ces derniers temps sa ré-solution à vouloir changer le coursd’existence de ces coquilles devenuesvides par la force des intérêts étroitset des broutilles partisanes, dénotantclairement leur insouciance vis-à-visdes préoccupations et aspirations no-tamment de la jeunesse, fer de lan-ce de l’avenir des pays arabes. Ainsi, ce sont les mouvementsde masse juvéniles de plus en pluscontagieux et grossissants qui pren-nent le relais de ces soi-disant re-présentants du peuple, avouant leurimpuissance, voire l’abandon de l’in-térêt général au profit de celui per-sonnel et, en conséquence, laissentlibre cours aux lubies fomentatricesdes risques de dérapage, y comprisen pertes humaines, de temps,d’argent et d’efforts déployés parles bonnes volontés durant des dé-cennies Un gâchis ! En d’autrestermes, la faillite totale de l’ensem-ble des systèmes politiques et édu-catifs arabes instaurés après les in-dépendances respectives. En plus de ces insuffisances de gou-vernance à tous les niveaux, les paysarabes sont en face d’enjeux et dedéfis d’ordre économique, entreautres, constamment reportés grâceà la rente pétrolière grassement oc-troyée à qui l’on veut pour les uns,fidélisés au parasitisme opportunisteinterne et externe et, pour les autres,des aides squelettiques octroyées auxjeunes affectés aux nobles tâches dedéveloppement humain et socioéco-nomique. Dans les deux cas, ils sontà la merci du diktat et des deside-rata des groupes d’intérêts inter-nationaux superviseurs des écono-mies, notamment celle liée auxéchanges des produits alimen-taires, puisque l ’ensemble despays arabes sont assujettis par cet-te dépendance ainsi qu’aux apprécia-teurs du développement humain,dans ses différents volets, selon desindicateurs plus ou moins éprouvéset, surtout, non basés sur ceux falla-cieux affichés durant des décenniespar des gouvernants soucieux de leurimage au plan externe.

L’UNIVERSITE ALGERIENNEFACE AUX COMPORTEMENTSFALLACIEUX D’AUJOUR’DHUIDes universitaires affirment, àjuste titre, que le niveau moralde l’Université algérienne est à

l’image de celui de la société en coursde constitution. Cependant, ce cons-tat n’est exact que s’il est affranchide tout esprit fallacieux. En effet,comment peut-on mettre en périll’avenir des générations d’Algérienset d’Algériennes sous le prétexte, par

exemple, que le salaire des ensei-gnants est le plus bas du Maghreb ?Ce serait légitime s’ils revendiquaientd’être alignés au même rang en ter-mes de respect et non pécuniaire, sila majorité des enseignants-cher-cheurs et leurs élèves étaient dumême niveau, en termes de modes-tie morale et de puissance intellec-tuelle, que leurs homologues maro-cains et tunisiens, pour ne citer queceux-là. Tout en estimant que ces ju-gements de valeur des capacités res-pectives restent relatifs. En ce quiconcerne le jumelage de nos univer-sités avec celles européennes, c’estune autre histoire. Tant que le milieuuniversitaire est sous l’influence desintérêts politiques étroits, excluant defacto les compétences et les sponta-néités intellectuelles, c’est la désola-tion et la déshérence qui vont avoirle dessus, plus qu’avant, sur la flo-raison de la franchise et les honnê-tes compétences. Les faux-semblants, la malice, lasournoiserie, la couardise et les mé-disances, conjugués aux incompéten-ces et passe-droits ont, pour le moinsqu’on puisse dire et sans généralisa-tion tendancieuse, miné profondé-ment les nobles missions de l’Univer-sité algérienne, où seuls les échan-ges de l’intendance extra muros fonc-tionnent au… « top niveau », et parextension celles de tout le monde ara-be, avec toutefois quelques excep-tions, notamment pour les pays entrain de faire leur révolution. En ef-fet, seules ces dernières pourront ra-dicalement changer l’état des choses. A ce propos, pourquoi nos univer-sitaires ne s’intéressent qu’à leurs sa-laires et « bien-être » individuel aulieu qu’ils révolutionnent, par exem-ple, à l’aide d’argumentations infailli-bles, le niveau et la qualité de leursenseignements ? Aussi, lorsque lemilieu universitaire au niveau de l’en-cadrement de l’élite intellectuelle dedemain est phagocyté par des luttesclaniques acharnées, intéressées parla sauvegarde de leurs intérêts per-sonnels au mépris de l’épanouisse-ment des compétences, l’avenir de lasociété serait forcément houleux Celaest déjà visible par les signes avant-coureurs en train d’étaler les tergi-versations du corps enseignant, sou-vent fomentées sciemment, sur la si-tuation pédagogique actuelle et l’ave-nir de l’université, d’une part, et lesinquiétudes justifiées de la part desétudiants, écartelés entre les réali-tés d’aujourd’hui et les rêveries deslendemains, d’autre part. Ainsi, à titre d’exemple concret, undocteur d’Etat d’agronomie, qui n’ap-plique pas un cursus enrichi par lesnombreuses sorties d’expérimenta-tions assidues dans le milieu de saprofession, ne pourrait constituer unagent de développement épanoui etefficient. Hélas, au fil du temps quipasse, il ne serait qu’un bouc émis-saire de la gabegie des efforts uni-versitaires et ceux de la société dansson ensemble. Afin de compenser cevide existentiel, la majorité de la jeu-nesse arabe d’aujourd’hui l’exprimepar la non-confiance en ses systèmeséducatifs dépassés par les contrac-tions sociales, elles-mêmes tributai-res des modes de gouvernance écar-telés, également, entre les risques entermes de révolutions et l’anticipa-tion hésitante de ces périls de plusen plus insistants.

LE POUVOIR RETROGRADEDE LA CONTRE-REVOLUTIONET SES BOUCS EMISSAIRESCela fait déjà quatre mois que lemonde arabe est en effervescen-ce révolutionnaire, assortie

d’événements prévisibles et impré-vus faussant tous les pronostics éta-

blis. En Libye, la révolution s’or-ganise et s’aguerrit par le biais deses jeunes initiateurs aux combatssur tous les fronts. Des universi-taires participent en masse afin dechanger l’état des lieux, notammentaux plans informatif et médiatique. En face, le guide libyen, mi-bouf-fon mi-dictateur éclairé en place de-puis plus d’une quarantaine d’an-nées, rassemble d’autres jeunes àsa solde et n’hésite pas à les sou-doyer puis les installer au-dessusde sa tanière blindée, en tant queboucliers humains contre les bombar-dements ! Et pour compléter cettefolie meurtrière, des chanteurs etdes danseurs professionnels lesfont s’amuser jour et nuit à l’aided’euphorisants en tous genres etles exhortent à crier leur fidélitéau guide bien-aimé. Le tout trans-mis en direct par une télévision ré-trograde et tribalisée. En milieu de semaine, ses prochesont proposé le règlement de la crisepar des négociations, tout en réaffir-mant que le guide libyen n’est pas lacause de la guerre civile en train d’in-cinérer « son » peuple ! Seigneur,comment pourrait-il un seul instantimaginer avoir la volonté, après tousses excès de langage et de crimes deguerre, de vouloir diriger une impor-tante partie du peuple qui l’a vomi ? Au Yémen, le président en place,après avoir essayé tous les subterfu-ges afin d’échapper à la réalité, ten-te toujours de trouver d’autres échap-patoires. En vain. D’ici peu, il se ver-rait lui-même bouc émissaire et iln’est pas exclu qu’en se mettant enface de son miroir, le matin, il sedise : c’est moi le prochain boucémissaire ! En milieu de semaine, lesUSA, par le biais de l’Union des paysdu Golfe, semblent décidés à trouverun compromis qui va traîner jusqu’àla fin du mandat de ce dictateur« élu ». A moins que sa fin soit pro-noncée d’ici là ! Dans le dernier bastion du Baath,la Syrie, les manigances vont bontrain. Cette fois-ci, elles se passentau sein d’un conclave genre SaddamHussein. En effet, un membre de la-dite assemblée a vilipendé un com-missaire politique, accusé d’être leprincipal auteur des tueries des ma-nifestants de la ville de Derâa, situéeau sud de la Syrie. Ainsi, lui etd’autres boucs émissaires sont sur laliste. Cela ne résout en rien l’exigen-ce de l’Histoire. En rien ! « Donc, il a devant lui - le prési-dent syrien - une occasion inespéréed’être en diapason avec sa généra-tion mieux disposée à la démocratieque celle vieillissante, afin qu’il puis-se se débarrasser de la chape deplomb instaurée par le parti du Baath,créé en 1947, coïncidant curieu-sement avec la date de créationde l’Etat d’Israël, de plus en pluspréoccupé, voire irrité par les inat-tentions et multiples écarts desdirigeants arabes du Golfe à l’At-lantique », (extrait de notre articleparu jeudi passé au Quotidiend’Oran). Un fait mérite d’être signa-lé. Lors d’une rencontre sur la ges-tion des grandes villes, organisée ausein d’un établissement universitairealgérien, un urbaniste syrien avaitaffirmé hautainement que s’il y avaitune guerre entre Israël et la Syrie,elle provoquerait la troisième guerremondiale. Rien que ça ! Cette ré-flexion dénote clairement le caracté-riel des héritiers de Hadjdj ben Yous-sef et ses poésies macabres. Aux prochaines envolées lyriquesprintanières dans le monde arabe duGolfe à l’Atlantique ! Espérons qu’el-les seront celles de la démocratie despeuples et non celles des groupes auxrêves insensés !

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utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV10 Le Quotidien d'Oran

Jeudi 07 avril 2011

L’Algérie doit inventer le changementpppppar kar kar kar kar kamel guerrouaamel guerrouaamel guerrouaamel guerrouaamel guerroua

Il n’est plus besoin ni de mille descriptions, ni de mille dessins, ni demille caricatures ni encore moins

de mille arguments ou démonstra-tions pour prouver que l’Algéried’aujourd’hui est malade. Elle souffre de sa justice étouffée, deses hôpitaux délabrés, de ses univer-sités téléguidées, de sa jeunesse per-due, de ses incohérences, de son éco-nomie rentière qui, au lieu de produirene fait que consommer, de ses intel-lectuels qui sont tenus à l’écart ou laquittent, de ses compétences margi-nalisées, de ses institutions fantômesdont les représentants n’apparaissentqu’au moment des échéances électo-rales. Elle souffre l’Algérie, elle souf-fre. Le citoyen lambda se plaint de lacherté de la vie, du manque d’emploi,de perspectives tronquées, de la ga-begie administrative, de la pieuvre dela corruption, de la peste bureaucrati-que, de la nonchalance de ses respon-sables politiques à tous les niveaux.C’est pourquoi le changement est plusque nécessaire et s’impose de lui-même. Mais entre ceux qui préconisentun changement révolutionnaire, con-texte régional oblige, et ceux qui ta-blent sur un changement pacifique quiépargne à l’Algérie une autre tragédiede larmes et de sang, les visions sontdifférentes et l’actualité est vue et dé-cortiquée diversement et évolue à géo-métrie variable.

1- QU’EST-CE QUELE CHANGEMENT:

Le changement n’est pas un luxe inu-tile. C’est une dynamique sociale inhé-rente à la structuration des sociétésmodernes. En effet, nulle société nesaurait être à la périphérie des trou-bles, à l’abri des remous et à la lisièredes vagues de protestations. L’enfan-tement de la démocratie passe inéluc-tablement par le changement. Celui-ciest un facteur aussi bien essentiel queconstitutif de son ossature, constructifque structurant de son architecture etnon plus une donnée accessoire, addi-tive et dérivative. Encore faut-il insis-ter en premier ressort sur le fait que lechangement est une construction sa-vante, un langage structuré et struc-turant et un feu d’artifice compositesans lesquels la société algérienne ris-querait de se muer en vase clos sansfond et dénuée de sens civique. En unmot, elle serait en dégénérescencemorbide et incarnerait le rôle d’un sim-ple reliquat sans rôle ou d’un rebut del’évolution. Mais il convient de rappelerau passage, comme l’a judicieusementnoté l’hebdomadaire Jeune Afrique que«l’aspiration au changement aussi im-portante en Algérie qu’ailleurs dans lemonde arabe, vise un système mis enplace depuis l’indépendance et non seu-lement le seul chef de l’État, qui est loinde susciter la même aversion que sespairs » (1) . Cela dit, l’Algérie est uncas exceptionnel qui a besoin de solu-tions exceptionnelles qui ne sortent pasdu cadre de la complexité de sa crise.Aussi loin que l’on puisse remonter dansle temps, la rue algérienne a manifestéplus qu’une fois son désir de changer,au printemps 80, aux événements de88, dans la crise des années 90. Notrepays est une pépinière en jachère quinécessite des mains qui la labourent etdes mentalités qui la sèment des ver-tus de la démocratie.

2-LE CIVISME ET LA CITOYENNE-TÉ SOCLES DU CHANGEMENT

Le concept du changement est sansdoute indissociable de celui du civis-me, l’un et l’autre cohabitent et s’im-briquent mutuellement car ils formentensemble un couple inséparable. Pourse dépoussiérer de l’inertie qui imprè-gne les mentalités, la société doit cul-tiver et entretenir en son sein une cul-ture civique faisant du citoyen un ac-teur social, ouvert et perfectible et enmême temps semer dans ses structu-res les graines d’une force de gravita-tion qui agit vers le haut. La modernitéexige un travail de réflexion, d’analy-se, et de prospection en profondeur etdans les profondeurs des soubasse-ments de la société. Cela dit, la cons-cience et le civisme sont des prérequishistoriques pour accéder à la citoyen-neté authentique «l’homme moderneest aussi citoyen, c’est-à-dire sujet po-litique qui s’implique, par différentesformes de participation de la vie de laCité. Son rapport à l’autorité politiqueest un rapport contractuel, constam-ment révisé par des consultations tel-les élections et référendum »(2). Mais,indépendamment de la participationpolitique du citoyen, le changementest-il un langage stéréotypé, non codi-fié, non formaté par le pouvoir de laculture et qui de surcroît ne s’exprime

«Un État qui n’a pas les moyens d’effectuerles changements n’a pas les moyens de se maintenir»

Edmund Burke (1729-1797)que par les voies légales et légitiman-tes? La réponse à cette question re-quiert une analyse approfondie de cha-que perception, de chaque pensée, dechaque mouvement qui découlent d’unchangement social quelconque. A cepropos, il conviendrait de mettre en évi-dence le rôle de la société de la con-naissance dans la mise en branle dutrain du changement. Autrement dit, le rôle de l’intellec-tuel organique au sens gramscien duterme dans l’éclosion du foetus de lamétamorphose sociétale. Il n’empêcheque, dans la foulée, les autres vecteurssociaux ( syndicats autonomes, mou-vements ouvriers, intelligentsia urbai-ne) le rejoignent et suivent son ryth-me dans son entreprise de refondationde l’armature sociale, celle qu’on pour-rait appeler dans le jargon sociologi-que moderne « la restructuration de lasociété ». A l’évidence, une société sansstructures est pareille à un corps iner-te et sans membres; un squelette ra-chitique incapable d’agir et de bouger.Il ne faut pas croire que le progrès vaadvenir uniquement parce que le tempspasse, ce n’est pas le temps en soi quifait bouger et changer les choses, c’estl’histoire, l’expérience, l’apprentissagedu civisme, bref l’esprit de découvertedes vertus de la démocratie « nouscherchons pas dans les nuages les ver-tus sublimes à la démocratie, mais dansla réalité: la démarche c’est l’accepta-tion de la concurrence pacifique [.... ]il n’y a pas de démocratie que lorsqueles individus, les groupes, les classessociales acceptent les règles de la con-currence et acceptent que cette con-currence soit pacifique»(3). Dans cetordre d’idées, il est à signaler que c’estune erreur fatale et gravissime de s’entenir au seul facteur: temps. Certes, ilest capital et d’une extrême importan-ce, mais il ne saurait à lui seul faire letravail de remise en état du « Bildung»social dans sa globalité. En ce sens, la société de la connais-sance ne doit pas se leurrer par le con-fort d’une vie végétative, consuméris-te, et factice sans lien direct avec levécu de l’Algérie des profondeurs, aucontraire la tâche d’implication et d’im-mixtion dans la vie civique et réelle luiappartient de facto. Bacon dirait à sonépoque « savoir pour pouvoir et pou-voir pour prévoir » et l’on pourrait yrajouter que prévoir c’est promouvoir.Dans cet esprit novateur, le change-ment doit s’accompagner de conscien-ce tout en s’opérant dans et avec lesidées pour s’accrocher par la suite auvécu quotidien de la société afin depouvoir enfin se matérialiser dans lesactes de chacun et dans l’esprit de tous.A cet effet, ne peuvent transiter parles pores du civisme que les principesde la solidarité structurelle entre lescomposantes vives de la société et nonplus les bribes rudimentaires d’uneculture d’alliance conjoncturelle, et decirconstance, « la modernité écrivaitTourain dans son ouvrage « critique dela modernité » c’est le triomphe de laraison ». Aussi conviendrait-il de pré-ciser que le sens civique n’est pas seu-lement la conscience politique maiségalement l’inventivité, la créativité,l’innovation, le génie des masses, laméritocratie, le culte de la science, lasublimation des arts, l’édification na-tionale et surtout l’esprit patriotique carla force de proposition des élites estcorollaire de la connaissance et le chan-gement ne doit aucunement être in-terprété comme une simple comptineenfantine ou un slogan creux, le chan-gement est surtout la capacité de lasociété à formuler une revendicationpolitique valable et la faculté du régi-me politique à édifier une stratégie éco-nomique efficace, construire un projetde société structuré, fomenter un dé-bat culturel alternatif, mettre sur railsune charte idéologique cohérente, etmener un débat contradictoire vidé delangue de bois. En gros, le changementest l’adoption et l’adaptation de cons-tructions sociales nouvelles et novatri-ces, il n’est pas une greffe formelle ouune réforme esthétique mais un élanradical et patriotique d’envergure. Sansl’ombre d’un doute, le militantisme, ledon de soi, l’engagement sont entreautres des données requises et desqualités sociales appréciables dans ceprocessus de fécondation in-vivo duchangement, elles sont plus importan-tes que la force brute dans la mesureoù elles ont un effet analgésique avérésur l’épanouissement de l’intérieur desforces qui convergent vers le progrès.De plus, le changement ne s’agit pasde frapper fort mais de penser juste,là où il faut le faire et quand il faut lefaire. Une élite bien structurée, bien in-formée, jalouse de l’intérêt de son pays

et fortement consciente saura détec-ter les anomalies, dépister les patho-logies, signaler les dérapages et lesmauvaises passes de sa société ens’auto-instituant comme ultime garanteet principale locomotive du train duchangement. A ce niveau d’analyse, ilserait pertinent de préciser que la tâ-che de réanimer la société, celle de lafaire sortir de son hypnose, celle de luiprodiguer les soins nécessaires lui in-comberait nécessairement. Une socié-té de connaissance est une société depuissance, une société d’alternatives,une société-refuge, une société-espoiret une société-adjuvant des masses,qui valorise la science, se valorise elle-même en tant que source du savoir etvalorise la société dans sa totalité entant que protectrice, sanctuaire et dis-pensatrice aussi bien de sa connaissan-ce que de son inspiration. En somme,elle deviendra à force d’engagementune société immunisante et progres-siste qui ne se perd guère dans le gou-lot étroit des abstractions de pratiquesthéorisées mais bien au contraire éri-ge en pratiques bénéfiques les théo-ries apprises où la société des massesapparaît en tant que son laboratoirefructifère d’expériences. C’est une évi-dence, rien n’est constant si ce n’est lechangement, il est la permanence etla sève nourricière de l’histoire, son ri-tuel et son sacerdoce inébranlables carà une époque ou à une autre de leurvie, les sociétés humaines seraient su-jettes aux divers blocages ( bureaucra-tique, administratif, social), en proieaux vertiges identitaires, aux problè-mes démographiques, aux guérillasurbaines, aux conflits ethniques, auxdysfonctionnements sclérosants despouvoirs politiques tout autant qu’auxmultiples pannes de la machine étati-que et c’est là, dans ce point précis quese réalisent les scissions fondatrices etles ruptures canalisatrices du change-ment et c’est là également qu’émergela figure de l’intellectuel organique, duchef visionnaire, d’acteurs sociaux vi-gilants et de responsables intègres quise frayent un chemin vers la moderni-té. A ce propos, A. Charfi écrit « je croisque ce qui distingue les sociétés mo-dernes des sociétés dites traditionnel-les, c’est la capacité d’invention qui ca-ractérisent les premières d’une part, etla possibilité qu’elles ont de favoriser unclimat propice à l’accumulation de laconnaissance, accumulation qui rendpossible leur développement d’autrepart»(4). Il est éminemment importantde rappeler à juste titre que les socié-tés sous-développées sont traditiona-listes par essence et répétitives par vo-cation, des sociétés où les schémas depensée évoluée peinent à se formaliseret à se construire en un discours véhi-culaire de sens faute d’un véritable en-racinement dans la modernité. C’estpourquoi elles ont besoin d’une restruc-turation de fond en comble de la partde la société de la connaissance.

3- LE CHANGEMENT VECTEURDE PROGRÈS

Il est certain que le changement parles idées et le changement par la forcesont deux voies différentes quoiqueégalement efficaces. Encore serait-ilpertinent de faire la différence entre laforce de l’idée et l’idée de la force.Quand une société est en péril, elle doitavoir recours à une exégèse de dyna-mique décomplexée autrement dit unbagage culturel facile et malléablequ’elle puiserait du vivier intellectuel deson élite. Or il se trouve que les élitesdans notre pays ont prêté le flanc à laparesse et à la soumission et ne sontpas en mesure de répondre aux atten-tes de la base. A vrai dire, c’est un pro-blème crucial et insoluble parce que lacourroie de transmission est coupée. Ilest cependant indéniable que l’éveil dela conscience s’appuie généralementsur une modernité dans les idées etune révolution dans la pensée . A cepropos, le rôle de l’intellectuel vision-naire, organique, et critique pour re-prendre la terminologie bourdieu-sienne, ce genre d’intellectuel pro-blématique et du soupçon doit iné-vitablement être mis en perspectivecar la force est tributaire de la con-naissance. C’est à travers le prisme dusavoir qu’on pourrait tâter les pouls dela société, ausculter les spasmes de larue, jauger l’étendue du mal, et jugerde la qualité des remèdes à prodiguer.Car c’est en fouinant dans les replis ca-chés de son cosmos que l’élite parvien-drait à retrouver sa vitalité, son dyna-misme, sa vie tout court. La connais-sance implique une intelligence émo-tionnelle, intuitive, et physiologiquequi cadrent avec le magma sociétalbouillonnant et vivant.

En ce sens, les ressentis subjectifs dela société trouveraient leur voie à lanormalisation objective opérée par lesélites où le travail de théorisation prati-que rimerait avec la restructuration desa base. Dans les sociétés frappéesd’anomie, de sclérose maladive et du-rement défracturées par des déstruc-turations anarchisantes, les massesperdent facilement confiance en l’Étatet lâchent leur souffle de résistance.C’est pourquoi, une entreprise d’enver-gure de ratissage des données, de dia-gnostic approfondi des phénomènes so-ciaux, leur traitement, et leur analyseobjective pour pouvoir déboucher surun résultat palpable de nature à met-tre en oeuvre une conscience socialeépanouie et évolutive semble être debon sens en ces moments très critiquesde la vie de l’Algérie. Afin de conduire le combat de la dé-mocratie jusqu’au terminus, il fautd’emblée oeuvrer pour la revitalisationd’une société civile dévitalisée, calibrerles ambitions du changement pacifiqueen fonction des capacités de mobilisa-tion des masses, revaloriser « le patri-moine national de la douleur » pourreprendre le mot de Sophie Bessis, quela société algérienne dans son ensem-ble a intériorisé au plus profond de sonâme afin de le transformer en réser-voir national de la résistance. Car une élite qui ne se pencherait passur le malheur de son peuple, n’essaie-rait pas de cicatriser les blessures desa société génitrice et ne ferait pas l’ef-fort d’aller à sa rencontre raterait sansaucun doute un rendez-vous avec l’his-toire sans pour autant apporter sa con-tribution décisive dans la constructiondes piliers de l’État. Certes, mettre surl’orbite du progrès la société du chan-gement nécessiterait des sacrificesgrandioses, des luttes continuelles, etdes défis immenses mais aussi un self-control gigantesque de la part de l’élitequi serait une muraille de Chine contrele gaspillage de son énergie motrice autravers des débats passionnés et pleinsde verve et déchaînements de ferveurnon balisés. Néanmoins, la mesure etla prudence sont toujours de mise, lesbrouillages, les cafouillages, les hésita-tions de toutes sortes devraient être missous le boisseau de la clarté et de latransparence. La hauteur dans la vi-sion et le progrès dans les idées sontles seuls parents géniteurs de la muesociale. Il est hors de propos que dansle temps actuel, le changement s’avèreêtre une obligation morale et socialeincontournable pour l’Algérie.De par leur passé, les nations européen-nes, actuellement vieilles démocratiesont expérimenté les mêmes étapes his-toriques, les mêmes luttes, les mêmescombats pour atteindre le progrès. L’exigence de transgresser les obsta-cles, tabous et embûches de toute na-ture qui réfrènent la cadence naturellede l’évolution des choses a poussé delarges franges de la société à revendi-quer le renouveau « le changement estle principe explicatif du progrès de l’oc-cident. Quiconque jette un coup d’oeilsur l’histoire européenne constate qu’enl’espace de cent ans, les occidentauxont tout changé: leur gouvernement,leur langue, leur connaissance , leursarts, leurs lois, leurs habits et leurs cou-tumes. Mieux encore, toutes ces cho-ses sont susceptibles de transforma-tion dans l’avenir »(5). Ce parallé-lisme et cette comparaison avec l’Oc-cident ne devraient en aucune ma-nière être pris ou compris commequoi l’Occident est le seul pourvoyeurde modernité ou de civilisation. Au contraire, le but de la comparai-son est de dégager les contradictionset les disparités, pouvoir en étudierl’impact et en expliquer les incidencessur le vécu de nos structures socialeset y proposer des remèdes adéquatscar c’est en comparant entre les socié-tés qu’on pourrait déboucher sur le mo-dèle que l’on va imprimer à la marcheascensionnelle de la nôtre, c’est celala physique sociale dont parle AugusteComte( 1798-1857), une technologiesociétale où l’élite serait dotée d’un es-prit de synthèse novateur, d’une capa-cité analytique de dissection de problè-mes et de projection dans l’avenir etles masses pourvues d’un sens de dis-cernement et de perspicacité, un envi-ronnement social où l’intellectuel se-rait l’édificateur et la cheville ouvrièred’un nouveau panorama politique etd’une nouvelle Cité-État florissante «le constructeur social ( social engineer)dirait Karl Popper ne s’interroge pas surles courants de l’histoire ni sur la des-tinée humaine. Pour lui, l’homme estmaître de son destin, il peut agir surlui, voire le changer, comme il a chan-gé la face de la terre. Il ne croit pasque notre sort nous soit imposé parnotre passé ou par les vicissitudes del’histoire, mais, au contraire, qu’il estfaçonné par nous, comme les idées; les

oeuvres d’art ou les outils nouveaux»(6) . Un tel constat est par surcroît,une vision globalisante d’ensemble carquoique l’on en pense, la modernité estavant tout un acte fondateur de « vo-lontarisme », elle n’est guère une tran-che chronologique précise ni un mo-ment historique déterminé dans la viedes nations mais bien au contraire unetransformation continuelle et une atti-tude progressiste et revendicative durenouveau. A franchement parler, il n’yaucun modèle ni prototype universel dedémocratie à calquer, les expérienceshistoriques en la matière en sont lé-gion et il semble que la modernité ennos ères se ramène à deux facteursfort essentiels: la valorisation de lascience et de la recherche scientifiqueet l’encouragement de la cybernétique.

4- L’ÉDUCATION: UNE STRATÉ-GIE DU CHANGEMENT

Ce qui saute aux yeux ces dernièresannées, c’est le fait que la société al-gérienne subit une phase réfractairesans précédent au changementd’autant plus qu’elle est sujette à uneinertie structurelle et à une paralysieculturelle très graves qui sont dues àdeux raisons primordiales. D’une part,les effets lointains dans le temps maisproches dans l’inconscient collectif desmasses du colonialisme qui les a dé-culturé , déraciné et défracturé. D’autrepart, le brouillard des idéologies diver-ses et de sempiternels tiraillementsentre les adeptes de l’Orient et lesacharnés de l’Occident au lendemainde l’indépendance a transformé la so-ciété en une arène de joutes sans bé-néfice et l’a malheureusement renduasynchrone, frileuse, et fragilisée. Lesecteur de l’éducation en a encaissé lesgrands coups en raison de l’impact di-rect de ce manichéisme ravageur. Lafaiblesse des performances de l’écoleet la banalisation des programmes quiy sont dispensés ont été aggravées parl’océan de médiocrité qui la noie dansl’imitation et le mimétisme. C’est pour-quoi, il est, de nos jours, un devoir ur-gent d’inculquer à notre école un souf-fle de modernité générateur d’un mou-vement de progrès fondateur. C’est unconstat encourageant et incitateur quoi-que amer. Et pourtant, le contexte so-cio-historique s’y prête à merveille etles compétences nationales existent. Amon avis, l’école est la seule institu-tion-sanctuaire du changement etl’unique rempart contre l’ignorance,la gabegie et la myopie sociale. Ensomme, l’on pourrait dire que ni larente pétrolière, ni l’institution mili-taire, ni les partis politiques, ni la so-ciété en général ne seraient en mesu-re de provoquer le changement sansle soutien actif d’une école efficace etd’une éducation performante. En un mot, l’école est la rente viagè-re de l’Algérie des lumières du troisiè-me millénaire où l’éducation de l’humainserait aussi bien une priorité qu’un gagede sûreté contre l’inanité sociale. En plus, une éducation désidéologi-sée, moderne, et ouverte briserait lesinfracassables lignes de crête du triba-lisme, régionalisme, et arrivisme quisont le ferment de la dégradation et dela désunion de notre patrie et serait unepropédeutique efficiente pour faire ré-gner la paix civile. Ce faisant, une écoleperformante où la pédagogie de la com-préhension créerait une société origi-nelle et originale. D’où il découle unemosaïque humaine baignée dans unealgérianité chaleureuse. C’est à ce ni-veau de perfectionnement que l’écoleserait un véritable levier social duchangement et une pépinière de foi-sonnement d’idées où l’ententejoyeuse l’emporte sur les négationsdestructrices et exclusives érigéesactuellement en idéologie, une écoleoù l’apprentissage des différences per-mettrait un enseignement de qualitéde nature à éviter à la société des ré-gressions collectives vers l’instinct tri-baliste , une école où la tolérance in-carnerait les mille et une facettes de ladiversité algérienne en dehors de tou-tes les contradictions dans le kaléidos-cope d’une Algérie une et indivisible.

Notes:1- Cherif Ouzani, Jeune Afrique, n° 2615, 20-26 février 20112-Ahmed Chabchoub, école et modernité dansla Tunisie et dans les pays arabes, ÉditionsHarmattan, 2000.3- Raymond Aron, introduction à la philoso-phie politique: démocratie et révolution, li-brairiegénérale française, 1997, p 514. Charfi, Islam et modernité, Tunis, M.T .E,1991, p26 (en arabe)5- Amin Kacem, la libération de la femme, leCaire, p.16 ( en arabe)6-Karl Popper, la société ouverte et ses en-nemis Tome I, l’ascendant de Platon, traduitde l’anglais par Jacqueline Bernard et PhillipeMonod, Éditions le Seuil, 1979, p27.

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11Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV

Mais lorsqu’en scrutant lavidéo sur le site de You-Tube (2), je n’ai pas cru

mes yeux en écoutant les aveuxde Hamada Chadi, l’ancien direc-teur des relations extérieures ausein de la fédération égyptiennede football ainsi que ceux du gar-dien de but d’un pensionnaire dela première division de footballde l’équipe d’El-Gouna en l’oc-currence Fadjr Abdelmouncif.

Ils ne sont pas allés par quatrechemins pour accuser l’indébou-lonnable président de la fédéra-tion égyptienne de football SamirZaher. Ils ont chargé ce derniervestige de l’ancien régime de tousles maux et qui a été la cause prin-cipale de la rupture entre deuxpeuples frères et de la détériora-tion des relations entre les deuxpays qu’aucune chose sur terre nepouvait les séparer surtout pas unmatch de football qui a fait coulerbeaucoup d’encore. Nous étionsdevenus la risée du monde en fai-sant la une de plusieurs manchet-tes à travers le monde durant plu-sieurs semaines, faisant le rappro-chement avec les antécédentesguerres de football ayant marquéla triste histoire de la balle ronde.

Au cours de l’émission sportivede la chaîne Modern Sport animéepar l’ancien international gardiende but Ahmed Shobeir, HamadaChadi a en outre étayé ses diresenvers les anciens dirigeants po-litiques et a en particulier cité l’in-jonction et le brouillage d’AlaeMoubarak, fils aîné de l’ancien pré-sident égyptien, qui avait alluméla mèche et soufflé sur les brai-ses en alimentant et amplifiant latension entre les deux pays frè-res au soir du fameux 18 Novem-bre. C’est en qualité de propriétéprivée que le fiston intervenait surles ondes des télévisions de sonpays telles que Dream, Elhayatou Mehwar pour sortir du néantet insulter un pays considéré jus-que là identiquement à un paysfrère. Il se foutait éperdument desrisques qu’il encourait aux intérêtségyptiens en Algérie.

Le présentateur de l’émissionAhmed Shobeir qui a été le pre-

mier avait évoqué les faits quel-ques semaines après le coup pré-médité le 12 Novembre 2009 con-tre la délégation Algérienne im-médiatement après son arrivéesur le sol égyptien, a avoué aucours de la même émission qu’ilavait été menacé de mort s’il osaitaller trop loin dans cette affaire.Il avait subi toutes les pressionsinimaginables des autorités avantque la vérité éclate et rattrapetous les rebus de la république.

N’importe quel algérien ne pou-vait être insensible aux appels dela jeunesse égyptienne qui nousa éblouis ces temps-ci par ses pri-ses de position et de la lucidité deses actes. Il aurait eu le corps tra-versé par la chair de poules et leslarmes aux yeux en écoutant cesconfessions extirpées par la for-midable révolution des jeuneségyptiens dont les propos sortentdirectement du fond de leurcœur, pleins de bonté, de frater-nité, de solidarité, sans aucunearrière pensée. Ceux de la raisonet du bon sens et non ceux quisortent des laboratoires occultes,de l’hypocrisie, des calculs politi-ciens au gré de l’humeur du chefet de sa progéniture.

C’est l’harmonie pure d’un peu-ple frère d’abord avec lui-mêmeet des retrouvailles naturellesavec son frère algérien qu’iln’aurait jamais boycotté si ce nesont pas ces aventuriers person-nages maintenus par la force etle sang à la tête d’un pays quiméritait nettement mieux.

Ces jeunes, qui honorentaujourd’hui leur pays et la nationarabe, n’en sortent que grandispar leur geste que l’on peut vrai-ment qualifier de symbole et unétalon pur de la civilisation. Ils ré-

Égypte-Algérie: la révolution est passée par làPPPPPar Moar Moar Moar Moar Mohammed Beghdhammed Beghdhammed Beghdhammed Beghdhammed Beghdadadadadad En lisant les commentaires parus dans les colonnes du quotidien sportif Le Buteur

dans son édition du 1er avril dernier (1), j’ai cru au départ qu’il s’agissait d’un canularen ce jour célèbre pour son poisson légendaire.

concilient l’Égypte avec son espritde moteur naturel de la nationarabe, du grand frère qui sait par-donner et également sait antici-per et demander la clémence à sesfrères lorsqu’il en est responsa-ble d’une faute envers ses sem-blables. L’esprit hautain du pha-raon dont lequel il s’était fait cap-tif par l’ancien régime le faisaitéloigner et exécrer par ses pairsde lait et de sang.

Les potentialités de ce peuple quiétaient au service d’une famille, nepeuvent que rayonner maintenanttel un flambeau sur l’ensemble dela région du Moyen Orient et surles rives de la méditerranée, main-tenant qu’il est libéré de sa tutelleet du tutorat dans lequel il végé-tait. Ces jeunes ont donné uneextraordinaire leçon aux ex-diri-geants et en montrent le réel che-min que doivent emprunter les fu-turs gouvernants pour satisfairepleinement les aspirations énormesen attente du peuple, il est vraisevré par une terrible abstinencequi n’a que trop duré.

C’est tout à fait normal et logi-que qu’aussitôt après les inci-

dents du match Zamalek-Club, lepremier ministre égyptien EssamCharaf a contacté ses homologuestunisiens et leur a présenté sesexcuses les plus sincères. Il n’apas attendu qu’on lui fasse signede haut pour le faire ou de s’abs-tenir en affichant un profil des plusbas comme ce fût le cas pour lesbire Samir Zaher à l’époque oùses protecteurs utilisaient des mé-thodes dignes de voyous pour fai-re hériter le fauteuil à l’enfant pro-digue que l’Égypte attendait de-puis longtemps comme si elle étaitdevenue subitement stérile.

Le nouveau premier ministre,qui puise sa force des jeunes de

la place Tahrir qui l’ont imposépour assurer la transition, ne peutque les représenter fidèlement.Il dispose de la légitimité popu-laire qui le rend crédible jusqu’àce que la volonté populaire endécide autrement.

Ce sont les règles du jeu dontdoivent se conformer les grandsde ce monde qui ne peuvent plusdicter la politique à suivre auxpays qui respectent ces précep-tes dont les occidentaux en raf-folaient en les adoptant commeleur cheval de bataille. Ils ne ces-saient de vanter les mérites dupetit état sioniste d’Israël, la seu-le démocratie de la région duGrand Moyen Orient comme ils seplaisaient à le lancer à la face del’ogre du monde arabe.

L’avenir nous montrera les réel-les intentions inavouées de cespuissances utilisant à leur guisele conseil de sécurité dont la tour-nure des événements en Libyelaisse présager des tournures demauvais augure par leurs inter-ventions sur le terrain afin d’étouf-fer toute tentative ne rentrant pasdans leurs plans à l’irakienne.

Au soir du Dimanche 3 Avrilpassé (3), ces jeunes de la placeTahrir sont allés spontanémentformuler leurs regrets de vivesvoix et exprimer leur pardon aupeuple algérien à haute cadencesous les fenêtres de l’ambassaded’Algérie au Caire, presque uneannée et demie après les faits re-grettables restés jusque là sansaucune excuse malgré que quel-ques langues s’étaient déliées.

Cette spontanéité des femmeset des hommes égyptiens désor-mais libres ne ressemble en rienà celle du parti unique du prési-dent chassé et qui ordonnait com-me bon lui semble n’importe quel-le marche « spontanée » favora-

ble à ses diagrammes ou défavo-rable à un projet adverse et auxpartis, mis sous l’entonnoir, de cequ’il en restait de son opposition.

Les jeunes égyptiens ont mêmescandé des « One Two Three, Vival’Algérie ! » au quartier de Zama-lek en plein centre du Caire en facede la représentation algérienne.Cela faisait vraiment plaisir à lesentendre. Rappelons qu’au lende-main de la double confrontationfootballistique de Novembre 2009,ce même lieu a failli être mis à feuet à sac par les « baltagias » de l’an-cien système, montés à bloc, ras-semblés « spontanément » sur or-dre et soutenus par la propagandelocale digne d’un pays sous-déve-loppé culturellement. Comme quoiil y a une justice divine et en untemps record a mis à nu toutes lesvisées des anciens occupants del’Égypte. Les algériens n’ont-ils pasaccueillis admirablement leurs frè-res égyptiens qui ont fui la Libye àtravers nos frontières ? Ces derniersappréhendaient beaucoup leur pas-sage en territoire algérien mais vitedissipé et soulagé à la vue de l’ac-cueil que leur réservaient leurs frè-res algériens. Ils ont aussi versé deslarmes chaudes pleines d’émotions.Les sources du mal ne peuvent ain-si séparer longtemps deux partiesd’un même corps.

Les jeunes révolutionnairesd’Oum Dounia sont également al-lés promptement à l’ambassade deTunisie pour exprimer les mêmesrepentirs suite à un match entre leClub du Zamalek du Caire et du ClubAfricain de Tunis du Week-end pré-cédent. D’après les témoignagessur la toile de certains responsa-

bles sportifs, ce sont d’anciens nos-talgiques et résidus de Alae et Dja-mel qui sont les protagonistes duretour en arrière. Ils rêvent tou-jours de revenir à leurs privilègespharaoniques d’avant le 25 Janvier2011. Malheureusement c’en esttrop tard pour eux, la tentative aéchoué sur le fil. La révolution estdéjà passée par là.

Les fortes sensations de vibra-tion ne cessaient de vous envahirtout le buste et titiller tous vossens. Les manifestations ambition-nent d’une réelle unité arabe con-trairement à celle de l’immobilis-me et du déshonneur au momentoù nos frères palestiniens subis-sent tous les jours les affres de lapolitique raciste de l’état sioniste.

A l’orée de cette révolution, ilne se trouve pas un citoyen arabequi ne souhaite pas que les rela-tions arabo-arabes sortent du car-can actuel et deviennent exem-plaires à l’image de celles qui gui-dent les pays de l’Europe où tou-tes les frontières sont bannies àjamais, chose impensable aprèsqu’ils se sont fait la guerre il y aune soixantaine d’années seule-ment et que rien ne les associaitau départ en commençant par lalangue sauf leur volonté de met-tre un terme à leur désunion.

Ils ne sont sortis que plus fortset consolidés par cette union. LePortugal et l’Espagne qui étaientdans les années 70 fournisseursd’émigrés à l’ancienne AllemagneFédérale et à la France, ne le sontplus actuellement. Ce que les paysarabes n’ont pas concrétisé, aucontraire certains de ses membresont imposé des visas d’entrée enlimitant au compte-gouttes ou enfermant tous les espaces.

Une fois que tous les malen-tendus préfabriqués sous l’ancienrègne soient disparus à jamaiset dont les valeureux jeuneségyptiens ne voulaient absolu-ment pas devenir des sujets,l’horizon ne peut qu’être que plusclair et visible.

Maintenant que la révolutionégyptienne est à son stade de

reconstruction, je ne pense qu’unseul Algérien n’ait pas vibré aurythme de ces jeunes de « Mai-dane Ettahrir ». En 18 jours, ilsont vu toutes les couleurs princi-palement les célèbres baltagiasmontant sur des chameaux s’at-taquant aux jeunes qui manipu-lent merveilleusement le claviercontrairement aux autres maniantle sabre avec adresse. Deux con-tradictions face à face. On con-nait la suite du résultat final.

Nous avons vécus toutes lesétapes difficiles, presque heurepar heure, parfois minute par mi-nute toutes les péripéties. On nedormait que vers les 2 heures dumatin pour se lever tôt le lende-main pour suivre infatigablementles moments intenses du plusgrand feuilleton égyptien en gran-deur nature et en direct live quel’Égypte moderne a créé.

Cette révolution restera à ja-mais gravée dans nos mémoirescomme celle de nos frères tuni-siens. Elle a marqué de ses em-preintes l’histoire, ce serait sansaucun doute un tournant impor-tant pour la suite des évènements.Elle a donné beaucoup d’espoir etrendu la dignité à cette nation ara-be qui piétine, freinée sans cessedans son élan, ralentie dans soneffort, retardée dans son dévelop-pement, blessée dans son orgueilaprès plus d’un demi-siècle de sonindépendance du joug de l’enva-hisseur occidental. Laissée à latraîne, elle n’a que trop attenduson heure qui sonne maintenantde plus en plus fort pour son véri-table départ afin de rattraper sonretard et combler ses lacunes del’éducation, de l’économie, du dé-veloppement et du progrès.

Références :1) http://www.lebuteur.com/en/actualites/les-aveux-des-egyptiens-sur-le-caillassage-du-bus-algerien#ixzz1IaneXT002)http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=hysCjU9FGNw#at=353)http://www.youtube.com/watch?v=O64Bp8yDAeQ&feature=player_embedded

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Les cadeaux empoisonnésdu colonialisme

12 Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

Monologue du boulangerqui rêve de l’Atacama

utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV

La Tunisie, l’Egypte,toutes ces révoltes etces révolutions, je re-

garde ça avec sympathiemais je n’y comprends pasgrand-chose. Bien sûr, çafait du bien de voir un peu-ple chasser un salopard aupouvoir ou, au moins, lefaire paniquer et l’obliger àfiler un peu plus droit. Jevois des images à la télévi-sion, j’entends les flashs surFrance-info mais, pour sûr,ça reste vraiment compli-qué. Ce n’est pas une par-tie du monde où je suis sou-vent allé. Djerba, Agadir etun coin dont je ne me sou-viens plus le nom. A cha-que fois, c’était à Pâques etje n’ai vu que l’aéroport etl’hôtel. Un souk ou deuxaussi. C’est ma femme quia insisté. Elle trouve qu’onne voyage pas assez. Moi,ça me fatigue à l’avance. Jepréfère rester en France.C’est un pays qui suffit auxvacances de toute une vie…Le monde arabe, je ne peuxpas dire que ça me parlevraiment. Ça vous étonne ?C’est bien le problème. Etpourquoi ça devrait êtreforcément familier ? Pourcertains, je ne dis pas. Ilssont nés là-bas ou alors ilsy ont encore de la famille.Les Arabes, les pieds-noirs,les juifs, tout ça… C’est nor-mal qu’ils tendent l’oreillequand ça bouge. Mais moi…Je suis Picard et c’est pasparce qu’on connaît deuxou trois Maghrébins etqu’on mange un couscousde temps à autre chez leMarocain du coin qu’on a ledroit de dire des choses surces pays-là. Ce n’est pasque je ne veux pas en sa-voir plus. C’est juste quej’ai pas le temps. Moi, monmétier c’est de faire du painpas des discours.Tenez, les vendeuses dumatin, elles sont toutesles deux d’origine algé-rienne. Au début, elles meparlaient un peu de leurpays mais ça a fini par medonner mal au crâne. Tropde problèmes alors quej’ai déjà beaucoup à faireavec les miens. Des his-toires de visas, de certifi-cat de nationalité ou de jene sais quoi encore. Moi,je leur dis, maintenantvous êtes Françaises,vous devez surtout vousoccuper de vos affaires ici.Ça ne veut pas dire qu’ilfaut qu’el les scient labranche mais qu’elles serendent compte que leuravenir est ici, vous com-prenez ? Bien sûr, avec lesrévolutions, je sens bienqu’elles se demandent cequi va se passer pour l’Al-gérie mais je leur répètequ’elles ne peuvent rien yfaire et que ce n’est pas enFrance que ça se passe ! Non ! Vous êtes injuste.Je ne manque pas de curio-sité. C’est juste que le mon-de arabe, ça ne me passion-ne pas. C’est du bruit, deshistoires compliquées, desguerres, des gens qui défi-lent dans la rue et qui brû-lent des drapeaux. Je com-prends que ça intéresse lapresse et la télévision. Çafait de belles images et desarticles qui affolent ma bel-le-mère... Mais, moi quibosse jusqu’à seize heurespar jour, ça me gâcheraitjuste une partie de montemps libre. Bien sûr que j’aides loisirs ! J’aime la musi-

que de chambre et l’opé-rette aussi. Ça vous faitsourire... Rassurez-vous,je ne vais pas me vexer :j’ai l’habitude. C’est moinssavant que la géopolitiquemais c’est bien moins pri-se de tête. Tenez, je rêve quandmême de marcher dans ledésert. Je vous dis ça et jesais que vous allez tout desuite penser au Sahara. Etbien, non ! Je ne dis pasque ça ne me plairait pasmais c’est un autre désertauquel je pense. C’est ce-lui d’Atacama, au Chili.C’est l’endroit le plus arideau monde, celui où la vieest quasiment impossible.Le désert des déserts. J’aivu un documentaire sur luià la fin des années 1990.Depuis, j’y pense réguliè-rement. Je me dis, tu de-vrais mettre un peu d’ar-gent de côté pour y aller.J’aimerais y marcher, écou-ter le silence. Me rendrecompte que je suis seul aumonde. J’aime le silence.Quand je lance ma premiè-re fournée et que tout lequartier dort, j’ai l’impres-sion d’être le roi du mon-de. Le grand guetteur. Dor-mez bonnes gens, je pré-pare votre pain et voscroissants…Mon fils n’a pas voulu fai-re ce métier. Il est consul-tant dans l’informatique.Dommage pour lui. Dom-mage pour la famille. J’en-vie ceux qui ont une devan-ture avec marqué dessusmaison fondée en 1909.Même si c’est modeste, çaen jette. Mes petits-enfantssont encore jeunes mais jeparie qu’ils ne prendrontpas le chemin du fournil.L’année dernière, j’ai invi-té la classe de l’un d’entreeux. Tout ce petit mondeétait heureux de voir com-ment on prépare le painmais je ne suis pas sûr queça déclenche des voca-tions. Moi, je n’ai pas eu lechoix. Apprenti à douzeans, après le certificatd’études. Hé oui, je suis unautodidacte mais le pain,c’est la meilleure des éco-les. Je n’ai jamais eu lasensation de perdre montemps comme tous cesgens qui sont dans des bu-reaux le nez collé à leursordinateurs.Tiens, vous qui savez tout,est-ce que vous pouvezm’expliquer pourquoi j’aiautant de mal à trouver ouà garder un apprenti ? Aulieu de vous compliquer lavie avec les révolutionsarabes, pourquoi vous necherchez pas à savoir pour-quoi aucun gamin de la citéd’en face ne veut travaillerchez moi ? Leurs sœurssont bien vendeuses, pour-quoi ils ne seraient pas mi-trons ? Remarquez, je melève à l’heure où ils ne sontpas encore couchés. Desfois, j’en vois qui traînentdans le coin, avec des ca-nettes à la main. Ça me faitmal au cœur. Je me dis quele monde ne tourne pasrond. Pour me donner ducourage, je m’imagine entrain de marcher dansl’Atacama. Je suis seul, ilfait aussi chaud que dansle fournil et je n’entendsque le bruit de mes pas surla rocaille. Avouez que c’estbien mieux que de gamber-ger sur tout le bazar dumonde arabe !

Il s’agit d’une insertion violente quia empêché une insertion pacifiqueet volontaire de ces sociétés et de

ses économies dans le monde, dansl’histoire, au nom des intérêts supé-rieurs de la civilisation, de l’humanitéreprésentée par celles européennes. Ci-viliser par la force, faire accoucher l’his-toire par la force, c’est ce même espritqui s’est maintenu au-delà de la pério-de coloniale avec la philosophie de l’his-toire dominante : une philosophie duprogrès (l’histoire est celle d’une hu-manité qui progresse) et de la nécessi-té historique (le plus fort assimile leplus faible1). Le colonialisme, qui de-vait en théorie faire entrer les sociétésarriérées dans l’histoire universelle, lesa en fait dépossédé de leurs ressour-ces. C’est cette philosophie de l’histoi-re comme nécessaire progression del’humanité, aujourd’hui battue en brè-che, qui redonne aux sociétés non oc-cidentales le droit d’avoir des droits, ledroit de disposer d’elles-mêmes, jus-qu’à celui de vouloir rester «hors de l’his-toire» qu’on lui conteste encore maispeut être plus pour très longtemps. Carquel choix a-t-on quant à la manière d’yentrer, quant à la voie que l’on veut sui-vre, si le droit de rester dehors vous estcontesté ? «Vous entrez sinon on vousy amène ?». Le colonialisme a été laréponse de l’Europe aux sociétés qui nevoulaient pas, qui ne songeaient passuivre son cours. Le droit de disposerde soi, individu et nation, bien qu’étantstipulé par le droit bourgeois et ayantété incorporé dans des conventions in-ternationales, a été annihilé par une tellephilosophie de l’histoire. Promesse degénéralisation d’un droit conquis par labourgeoisie sur l’ordre féodal et monar-chique, elle devait se réaliser à traversla domination du monde par l’Occident,pointe et avant-garde de l’humanité. Ladomination s’est étendue mais pas ledroit. Car en vérité l’avenir bourgeoisn’était pas ouvert à toute l’humanité.Cette philosophie aura été l’une des plusgrandes mystifications de l’histoire pouravoir couvert les plus grandes préda-tions jamais connues sur l’humanité etses ressources.

Karl Marx affirmait en 1853 : «L’Angleterre a une double mission à

remplir en Inde : l’une destructrice,l’autre régénératrice - l’annihilation dela vieille société asiatique et la pose desfondements matériels de la société oc-cidentale en Asie 2». «Marx considéraitl’Inde comme «une proie vouée à laconquête» et «ne pouvait donc échap-per au destin d’être conquise, et touteson histoire, si histoire il y a, est celledes conquêtes successives qu’elle a su-bies. La société indienne n’a pas d’his-toire du tout, du moins pas d’histoireconnue3 ». «La dimension historiquedes expériences de vie de la société in-dienne est niée au nom d’un monopolede la fonction d’agir sur l’Histoire. C’estl’homme européen qui est acteur del’Histoire, les autres peuples n’en ontpas, ou du moins, reproduisent conti-nuellement la stagnation. Cette concep-tion du monopole du rôle historique, as-sociée à la vision hégélienne de l’his-toire, conforte l’idée, d’origine religieu-se, que les Européens ont été élus, nonpar Dieu, mais par leur degré de civili-sation. L’Histoire est européenne (pourne pas dire blanche), celle des peuplesnon-européens est à jeter aux oubliet-tes4» «Ni les indigènes ni les tribus nesont pensés comme sujets de l’histoireavec lesquels il faut se solidariser 5».Engels s’était félicité de la défaite del’émir Abdelkader le 23 décembre 1847et de la soumission de l’Algérie au «pro-grès de la civilisation». Pour lui la con-quête de l’Algérie est un heureux évé-nement puisqu’elle participe de la vic-toire des nations civilisées sur les peu-ples arriérés. Il «considère néanmoinsque la France est en quelque sorte l’ins-trument de l’histoire universelle quisecoue les sociétés barbares par le dé-veloppement du capitalisme6.» Pour lui,toute forme de résistance à la coloni-sation étaient au fond réactionnaire :«Après tout, le bourgeois moderne,avec la civilisation, l’industrie, l’ordreet les «lumières» qu’il apporte tout demême avec lui, est préférable au sei-gneur féodal ou au pillard de grand che-min, et à l’état barbare de société àlaquelle ils appartiennent 7».

Le rôle révolutionnaire de la bour-geoisie est mis en exergue dans le Ma-nifeste du parti communiste : «La bour-geoisie entraîne dans le courant de lacivilisation jusqu’aux nations les plusbarbares ». Elle «force toutes les na-tions à adopter le mode bourgeois deproduction (…). De même qu’elle a sou-mis la campagne à la ville, les pays bar-bares ou demi-barbares aux pays civi-lisés, elle a subordonné les peuples depaysans aux peuples de bourgeois,l’Orient à l’Occident »8.Ce que l’histoire révèlera, c’est quecette bourgeoisie ne sera pas à la hau-teur de la mission que lui auront atta-ché Marx et Engels : elle ne fera socié-té, autrement dit ne concèdera le «droitd’avoir des droits », que dans les paysoù elle aura été contrainte par la luttedes classes que lui auront imposée lesarmées d’ouvriers enrôlées dans les in-dustries de son territoire. Le «mode deproduction bourgeois » ne s’avèrera pascivilisateur dans ces sociétés barbares,il n’établira ni industries, ni bourgeoi-sies, ni Etat de droit. Il sera prédateurà grande échelle, pire que la barbariequ’il était censé renvoyer dans la pré-histoire de l’humanité.

LA RESPONSABILITÉDE LA COLONISATIONDANS LES DIFFICULTÉSACTUELLES DE L’AFRIQUE«La colonisation n’est pas respon-sable de toutes les difficultés ac-tuelles de l’Afrique. Elle n’est pas

responsable des guerres sanglantes quese font les Africains entre eux. Elle n’estpas responsable des génocides. Ellen’est pas responsable des dicta-teurs.Elle n’est pas responsable du fanatis-me. Elle n’est pas responsable de la cor-ruption, de la prévarication. Elle n’estpas responsable des gaspillages et dela pollution. » «[Le colonisateur] a aussidonné. Il a construit des ponts, des rou-tes, des hôpitaux, des dispensaires, desécoles. Il a rendu fécondes des terresvierges. Il a donné sa peine, sontra-vail, son savoir. Je veux le dire ici,tous les colons n’étaient pas des vo-leurs, tous les colons n’étaient pas desexploiteurs.9»

L’Europe et la France ne sont pas responsables des difficultés actuelles de

l’Afrique dans la mesure où elles ont étéelles-mêmes victimes - quoique certai-nes victimes puissent être plus intéres-sées que d’autres - de cette philosophie,de cette religion séculière de l’histoire.On peut admettre que certaines person-nes croyaient bien penser et bien fairequand elles défendaient les bienfaits dela colonisation. Mais combien osaientmettre leur croyance à l’épreuve du faitcolonial et osaient songer en revenir un

jour ? Un peu comme aujourd’hui quandon voit la peine des européens à accep-ter l’idée qu’ils ne peuvent représenterindéfiniment LA civilisation, à renoncerà rapporter toujours l’histoire des autresà leur propre histoire.

Le colonialisme a été responsable desdifficultés actuelles de l’Afrique parce

qu’il leur a imposé d’une manière oud’une autre des dynamiques, des struc-tures qu’elle n’aurait pas adoptées sielle disposait de sa liberté d’initiativeet de choix, si elle avait disposé de son«droit d’entrer » dans l’histoire com-me elle le souhaitait, histoire occiden-tale ou autre. Le colonialisme françaispar sa guerre a imposé à l’Algérie unearmée des frontières, des appareilsd’Etat, une structure de la propriétésociale, des villes et une dynamiqued’agglomération. Un Etat policier et unearmée de fonctionnaires, sajustice expéditive. Des villes «centresde regroupements » avec leurs «biensvacants », agglomérations de consom-mateurs sujets, sans «bourgeoisie » etsans âme citadine. Une propriété pu-blique qui n’a de public que le nom etqui a servi à dilapider les ressourcescollectives. Tout cela est sorti tout droitdes entrailles de l’état colonial. Toutesles institutions ont été imposées à lasociété par la colonisation, puis au nomde la modernité par les dirigeants del’indépendance eux aussi victimes decette idéologie du progrès qui a fini pardissoudre la société dans l’Etat. L’évi-dente universalité de toutes ces struc-tures a longtemps masqué leur forfai-ture, la forfaiture que ces structures etinstitutions ne sont pas des «choses »sans histoire et que les sociétés ne peu-vent adopter n’importe quelle histoire.La FrançAfrique qui a défendu ses in-térêts au mépris de ceux des popula-tions, qui a décidé des dirigeants del’Afrique, ne serait donc rien dans lesdifficultés actuelles de l’Afrique ? Déci-dément, plus le mensonge est gros etl’outrecuidance qui l’accompagne estgrande, plus certains croient qu’il a dechances de passer ! Pour construirel’Etat de droit en Afrique il faudra dé-construire toutes ces structures su-rimposées et certainement le mondequ’elles prolongent. Car pourquoi a-t-on oublié qu’un Etat de droit estjustifié par sa défense des droits in-dividuels et collectifs, sur les person-nes et leurs biens ? C’est précisémentces droits, les droits sur leurs res-sources naturelles en particulier, quele néo-colonialisme dénie aux afri-cains en leur imposant une structurede rapports et d’échanges pour se lesapproprier à moindre coût avec l’aided’oligarchies qu’il a contribué à mettreen place et qu’il entretient.

PPPPPar arezki Dar arezki Dar arezki Dar arezki Dar arezki Derguinierguinierguinierguinierguini Paris : Akram Belkaïd

Notes :1- Dans son compte rendu du livre de DipeshChakrabarty (« Provincializing Europe »),Michael Hardt relève que le capital gouvernepar imposition sur la société d’une temporalité uniforme et homogène. Latradition historiographique coloniale a toujoursfonctionné par différenciation temporelle parrapport à une Europe, jouant le rôle demédiateur universel. Chakrabarty refuse cettemédiation. Il n’y a pas d’étapes dans le progrès historique mais unemultiplicité de temporalités incommensurables,existant simultanément. Le défi est, donc, deconstruire une histoire de différence pure danslaquelle chaque événement doit être saisi danssa singularité.«L ’histoire eurocentrée» septembre 2001Hardt, Michael http://multitudes.samizdat.net/L’histoire eurocentrée2- Cité par Abdellali Hajjat, Marx et le

colonialisme, 2007, http://www.anticolonial.net/spip.php?article1093- « Les Résultats éventuels de la dominationbritannique en Inde», in K. Marx et F. Engels, Du colonialisme en Asie. Inde, Perse,Afghanistan, Mille et une nuits, Paris, 2002, édi-tion établie par et postface de Gérard Filoche.4- Abdellali Hajjat, op. cit.5- Ibid.6- Abdellali Hajjat, op. cit., se référant à«Engels et Marx : le colonialisme au service del’ «Histoire universelle »» d’Olivier Le CourGrandmaison, Coloniser, exterminer, ed.Casbah, Alger 2005.7- Ibid.8- Cité par Hajjat, op. cit.9- Discours de Sarkozy à Dakar.http://www.elysee.fr/president/les-actualites/discours/2007/discours-a-l-universite-de-dakar.8264.html?search=Dakar&xtmc=DISCOURS_SARKO_Y_DAKAR&xcr=1

L’entreprise coloniale a visé à imposer aux pays colonisés

une structure de rapports et d’échanges pour les soumettre

à ses besoins.

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utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV13

Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

PPPPPar ar ar ar ar DJERRDJERRDJERRDJERRDJERRAD AMARAD AMARAD AMARAD AMARAD AMAR

Voilà ce que l'on appelle de l'in-gérence pure et simple ; ce quiest en contradiction avec la

charte de l'ONU ! Au nom de qui par-lent-ils ? Du peuple libyen ? Des di-zaines de milliers de manifestants quisoutiennent Kadhafi ? Des centainesde personnes qui accourent pour oc-cuper les places et endroits jugés im-portants pour servir de boucliers hu-mains afin d'empêcher leurs bom-bardements ? Ils ne connaissentrien de ce peuple! Qu'est-ce quiprend Sarkozy, particulièrement,de s'ingérer, avec ce zèle, dans lesproblèmes intérieurs de la Libye?Pour la liberté et les droits de l'hom-me ? Fallacieux prétextes ! Selon sa rencontre avec des mem-bres de ce «Conseil Libyen» en pré-sence de Bernard-Henri Levy, il a étédiscuté de la reconnaissance de l'op-position, de la possibilité de brouillerles transmissions militaires de l'arméede Kadhafi, de détruire son «bunker»,de neutraliser les trois aéroports etd'imposer une zone d'exclusion de volsen plus du blocage des avoirs Libyens.En clair, faire tomber le régime deKadhafi ! BHL a déclaré à ce proposêtre «heureux et fier de la positionprise par mon pays». Ce missionnai-re des néoconservateurs américano-sionistes qui s'incruste toujours là oùcela sert les intérêts d'Israël, appa-raît dans cette affaire l'architecte char-gé de faire sous-traiter « l'opérationLibye » par la France. Il est rapportépar la presse occidentale, en particu-lier par 'Libero' (Italie) citant des do-cuments de renseignement français,que la «révolte populaire» contre Kad-hafi a été orchestrée par Paris depuisle mois d'octobre 2010 après la trahisonde l'homme de confiance de Kadhafi,Mesmari, qui a trouvé refuge à Paris. Àla mi-janvier, le plan pour le renverse-ment de Kadhafi était près et les me-neurs en place à Benghazi. A Benghazi BHL a rencontré Mosta-fa Abdeljalil, du conseil. Devant unefoule de jeunes, qui ne doivent passavoir qui il était puisqu'ils criaientdevant lui des slogans anti-israéliens,il a piétiné le drapeau vert Libyen. Cen'est que dès son retour que Sarkozydécide de reconnaitre cette rébellionsans même consulter son ministre desAE. Une rébellion que dirigent 04 prin-cipaux opposants connus pour leursliens avec la NED/CIA qui vivent auxUSA et en Angleterre depuis plus de35 ans (03 ont des passeports Améri-cains et un anglais) et cinq autres dontdeux sont des dissidents de dernièreminute (Mostefa Abdeljalil ex minis-tre de la justice que les libyens ne ces-sent de dénoncer les frasques et avi-dités ainsi qu'un officier supérieur con-nu pour ses déboires et ses féloniesau Tchad. Ils apparaissent à tour derôle dans les 04 chaines Aljazeera,Alarabia, Alhurra et la BBC.

Reconnaître une telle entité vaguecomposée de rebelles ne maîtri-

sant pas les buts et l'évolution de leursactions, qui se déclarent « révolution-naires » - en adoptant et exhibant ledrapeau de l'ex monarchies - comme«représentant légitime» d'un peuplequi dispose déjà d'un Etat souverain,reconnu et membre de l'ONU, en lemenaçant de frappes aériennes pouraccélérer la chute du pouvoir légal,est la pire stupidité politique. Cettemonarchie Idrissienne, vassale de laCouronne d'Angleterre, que Kadhafi afait abdiquer un certain 1er septem-bre 1969. Des « révolutionnaires » quisollicitent des frappes destructrices dece qu'ils disent être leur pays et quine s'offusquent pas de voir des cen-taines de civils tués ou blessés, y com-pris des enfants, par les bombarde-ments de l'aviation de la coalitionAméricano-Anglo-Franco-Qataro-Emi-rati ? Quelle déchéance ! Cet empressement et activisme dela France à vouloir chasser « Kadhafiet sa clique » n'a pas eu l'approbationde toute l'Europe; en particulier del'Allemagne. Pour avoir plus de légiti-mité, Sarkozy et ses maîtres cher-chent alors une caution surtout arabepour mener «sa guerre» qu'il trouvechez le méprisable Amr Moussa l'ina-movible SG de cette perverse et pu-tréfiée Ligue dite « arabe » que do-mine les pétrodollars du Golfe. Dans

Libye: le complot et la grande manipulationSarkozy et Cameron déclarent donc que «Kadhafi doit partir immédiatement.

Nous appelons tous ses partisans à le quitter avant qu'il ne soit trop tard.Nous appelons tous les Libyens qui estiment que Kadhafi mène la Libye à la

catastrophe à se mobiliser dès à présent pour forger un processus de transition».

cette ambiance de l'outrage contre laLibye et de la formidable campagne dedésinformation, de propagande subver-sive et de diversion, le Guide Libyen alancé un pavé sur Sarkozy suscitantun sérieux doute sur le financementde sa campagne pour les présiden-tielles de 2007. Un autre scandalepointe si la politique étrangère deSarkozy se vérifie obéir à des injonc-tions extérieures aux institutions aupoint ou le site français Rue 89 titreun article «Juppé remanié par BHL, laFrance seule contre Kadhafi ».

La Tunisie et l'Egypte étant, pourle moment, sortis de leur main-

mise tout en persistant dans les com-bines pour les maintenir dans leur gi-ron, il fallait profiter dans la foulée deces «révolutions » populaires pacifi-ques pour régler son compte à ce Kad-hafi ; cette impénitente personnalitéanti sioniste et anti impérialiste, im-prévisible et principal verrou qui en-trave le projet mondialiste du " GrandMoyen-Orient « rebaptisé » NouveauMoyen-Orient. Mais cette «révolte»,qui ne revendique rien de social, s'estavérée dès le début armée soutenuemilitairement par l'Occident. Cela acommencé par des manifestationsclairsemées de groupes qui ont en-suite usé des armes pour revendiquerdirectement, la chute du pouvoir sus-citant, ainsi, de sérieux doutes quantà leurs caractères spontanés, popu-laires et pacifique. Quelle réponse lé-gale donner à ceux qui ont pris lesarmes en attaquant les dépôts d'ar-mements ? Cela est prouvé, ce n'estque quand l'armée ai reçu l'ordred'abandonner ses positions et de nepas tirer que les insurgés se sont ac-caparés les armes y compris lourdes.En occident on les aurait exterminéet de droit, ces terroristes! Comme lafin justifie les moyens, les conspira-teurs occidentaux n'ont pas hésité àles désigner « révolutionnaires » pourles besoins de la cause qui est de fra-giliser un régime réfractaire. ÉcoutonsV. Poutine exprimant sa préoccupa-tion: « C'est maintenant au tour de laLibye, sous le prétexte de protéger lapopulation civile. Où sont la logiqueet la conscience? Il n'y a ni l'une nil'autre ». Croyant alors à une faibles-se et à une chute imminente du régi-me, la réaction immédiate était l'exi-gence du «départ immédiat » du Gui-de. Ils lancent alors une formidablepropagande - que mènent les chai-nes qataries et saoudiennes - et uneaide logistique aux insurgés que finan-ce principalement le Qatar. Il avait été déployée la même ma-

chine de propagande contre Ceauses-cu le dictateur « Dracula communis-te» avec ses « charniers » et «fem-mes enceintes éventrées », contreSaddam Hussein «le tyran irakien»avec ses «armes de destructions mas-sives », contre l'indomptable Iran etson «projet de fabrication d'armesnucléaires », contre l'Afghanistan etses terroristes d'Al Qaida, contre leHezbollah du Liban cette «organisa-tion terroriste» qui a mis fin au my-the de l'invincibilité d'Israël, contre lespalestiniens et ses « islamistes terro-ristes » du Hamas. Les revoilà - dansle sillage des soulèvements des peu-ples arabes contre l'archaïsme de leurssystèmes et de leurs dirigeants - sai-sir cette opportunité pour déchoirKadhafi en ayant recours à un systè-me de propagande intensif, avec cet-te fois des sous-traitants/relais mu-sulmans, pour diaboliser un faroucheréfractaire à l'ordre impérialiste etcolonialiste pour le rendre celui qui«bombarde avec l'aviation son peu-ple», qui «massacre son peuple qui ma-nifeste les mains nues avec ses 'briga-des'» (pour désigner l'armée libyenne),le «fou de Tripoli», le «criminelle et psy-chopathe », qui provoque « 6000morts en quelques jours» etc. Ces «révolutionnaires » de paco-tilles comptent parmi eux des alliésd'al Qaida - cela est confirmé par cer-taines infos occidentales, les étudesdes spécialistes de l'académie militai-re US de West Point, par la déclara-tion/vidéo du libyen N°3 de cette or-ganisation et dernièrement encore parles Etat-major - que l'on a vu assassi-ner, par dizaines, des personnes civi-les ou militaires (de peau noires) parl'égorgement à l'épée puis pendus auxpieds ou brulés sous la désinforma-tion qu'ils étaient «mercenaires» auservices de Kadhafi alors qu'ils sontlibyens (1/3 des libyens sont noirs depeau). La propagande occidentale im-morale ne montre pas ces images ter-ribles. Elle le fera sûrement, pour sedonner faussement bonne conscien-ce, et en user contre l'associé de cir-constance ; mais une fois la missionaccomplie car, al Qaïda comme dit unanalyste «c'est seulement où et quandça arrange les États Unis». Cette pro-pagande n'admet aussi qu'un seul 'sonde cloche'- que mène des médias àgrande diffusion devenus des instru-ments au service d'une oligarchieploutocratique que finance principa-lement le Qatar - qui fait qu'elle sepermet de gros mensonges à savoirdes bombardements des villes parl'aviation de Kadhafi, des défections /assassinats /kamikaze d'officiers qui

apparaissent à la télé pour démentir,des massacres de «milliers» de civils.Aucun des journalistes étrangers enLibye ne confirment, à ce jour, lesaccusations affirmées ou présumées. Réitérons ces questions. Qui sou-tient qui dans cette histoire? Qui sou-haite la chute de Kadhafi contraire-ment à Ben Ali et Moubarek que l'ona soutenu jusqu'à la fin? Observons !Ne s'agit-il pas de la mise à exécutiondu projet Nouveau Moyen-Orient' de-vant fondre le monde musulman -d'essence spirituelle réfractaire à l'or-dre occidental temporel - dans les fon-dements euro-atlantistes et mondia-listes en l'obligeant à adopter leursprincipes politico-philosophiques ?Pour se faire, il leur faut recomposerce monde musulman sur la base destravaux de penseurs et stratèges telsBernard Lewis, Ralph Peters et Zbi-gniew Brzezinski. Cela consiste en unnouveau tracé géographique, qui bou-leverse leurs frontières actuelles, quidoit reposer sur le principe «diviserpour régner» en créant des miniÉtats pétroliers et ethniques et ce,pour mieux contrôler et s'assurercette richesse. Cet objectif ne peutaboutir qu'en agitant les peuples, ensuscitant des conflits entre arabeset persans, entre sunnites et chii-tes, entre musulmans et chrétienspour ensuite manipuler et recom-poser dans le sens souhaité.

Mais le monde musulman connait,subitement et de façon inatten-

du, des révoltes de masses qui remet-tent en cause tous les fondements etstructures politiques archaïques - quiarrangent d'ailleurs l'Occident - de leurÉtat/nation exigeant les mêmes prin-cipes humains sur lesquels reposes lessociétés occidentales à savoir la dé-mocratie, les libertés individuelles etcollectives et non ce «chaos construc-tif » espéré qui devait les diviser pourles 'intégrer' dans leur doctrine. LaTunisie et l'Égypte semblent leuréchapper, il fallait se rattraper vite surla Libye, un maillon fondamental, enaccélérant le désordre. Mais les cho-ses ont pris une autre tournure! Lesforces armées libyennes ont avancéen contrôlant la majorité du territoireavec une rapidité déroutante selon lesjournalistes sur place. Dans chaqueville délivrée on a observé des mil-liers de manifestants en fête qui crientleurs joies et leur soulagement. Ce quifait dire à James Clapper, le directeurdes services de renseignements amé-ricains que «le régime de MouammarKadhafi peut l'emporter…». On con-cocte en urgence deux résolutions (la

1970 et 1973) même si elles sont encontradictions flagrantes avec la Char-te des Nations Unis. Le passage parle conseil de sécurité n'était qu'unmoyen pour prêter main forte auxrebelles en déroute afin d'éviter quesonne le glas de cette révolution«commandée » et prévenir l'échec deleur stratégie. Le monde constate unefilouterie dans l'application même desrésolutions de l'ONU qui déborde car-rément sur une agression au point oùVladimir Poutine déclare penser «àl'appel aux croisades à l'époque duMoyen-âge quand on appelait les gensà partir quelque part pour libérer cetendroit». Le ministre de l'intérieurfrançais Claude Guéant connu pourses réactions «désobligeantes» a dé-claré «Le monde entier s'apprêtait àcontempler à la télévision des mas-sacres commis par le colonel Kadhafi,heureusement, le président a pris latête de la croisade pour mobiliser leConseil de sécurité des Nations unieset puis la Ligue arabe et l'Union afri-caine». D'autres politiciens, analysteset stratèges du monde critiquent defaçon virulente cette agression con-tre la Libye. Il n'y a que les dirigeantsarabes qui restent amorphes, muetset abrutis bien qu'ils soient tous viséspar cette stratégie de domination quidépasse le cadre du droit internatio-nal. Dans le cas tunisien Sarkozyavait mal jugé, mais en se préci-pitant pour se rattraper sur cetautre cas Libyen - pensant être le 1erà avoir la bonne idée - il va certaine-ment entrainer les choses versl'«inconnu» selon des observateurs.

Le stratège représentant la Russieà l'OTAN a déjà prédit l'issue:

c'est-à-dire une guerre contre descombattants réputés farouches, con-tre un peuple imprévisible qui s'uniravite face à cette coalition qui tue enfait des civils qu'elle prétend défen-dre, qui détruit les infrastructures, lesmaisons de citoyens, des hôpitaux etqui s'emploie à diviser la Libye. Uneguerre que les peuples arabes et mu-sulmans surtout d'Afrique ne laisse-ront pas sans répercussions jusquesur le sol des agresseurs! Kadhafi n'est pas ce «dictateur» ausens où on veut nous le faire croire. Son pays est riche, son peuple vitcorrectement et le chômage est né-gligeable. La Libye est classée par rap-port aux normes du PNUD en bonneposition. Son IDH (indice de dévelop-pement humain) en 2007 est de0,847, ce qui la place au 56ème [Nor-vège : 0,971 (1er); Arabie Saoudite :0,843 (59ème) ; Tunisie 98ème ; Al-gérie 104ème ; Egypte 123ème ; Ma-roc 130ème]. Il est élevé et en augmen-tation. L'Indice « santé » passe de 0,496en 1970 à 0,863 en 2010. Kadhafi com-bat le terrorisme contrairement à Sarko-zy qui le finance en payant des rançons.Malgré ce qui parait élucubrations, il estplus au fait des manigances occidenta-les et plus clairvoyant que ceux qui affir-ment diagnostiquer en lui un «tyran»,un «autocrate» et tutti-quanti qui justi-fierait une guerre «humanitaire» alorsqu'il est question de pétrole et de gazet rien que de pétrole et de gaz ! Eneffet, avec des réserves prouvées deplus de 46 milliards de barils soit 3,5%des réserves mondiales, le double desEU, la Libye est bien la convoitise prio-ritaire qui la place 'objectif' dans le pro-gramme militaire pour le contrôle et l'ap-propriation des 60% prévus des réser-ves mondiales. Terminons par cette per-tinente conclusion d'un article du Figaro,intitulé « La débandade des insurgés faceà l'armée libyenne» signé par AdrienJaulmes: Le problème des termes mi-litaires dans la situation actuelle estqu'ils décrivent des événements quin'ont pas vraiment lieu. Il n'y a ni li-gne de front ni réelles batailles. Toutse joue ou presque dans les esprits.Là où il y a quinze jours tout le mon-de se joignait à une révolte qui sem-blait devoir renverser Kadhafi, on semet à réfléchir et à penser à la suite. Et les mêmes mécanismes collec-tifs qui ont donné son élan à la rébel-lion ont commencé ces derniers jours àjouer en sens inverse. Tout est doncconstruit sur du faux ! L'échec du com-plot ne peut être qu'inexorablemême si les ennemis /amis de Kad-hafi réussissent à en finir avec luien l'assassinant ; éventualité qu'il dé-clare accepter en martyr.

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14 Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011 AAAAA ueutrementctualitéL’ VVVVV

Les sondages s’accumulentet délivrent, de façon lanci-nante au parti au pouvoir,

un message aussi inquiétant quevénéneux pour la majorité actuel-le : Sarkozy va dans le mur ! Unedernière enquête de l’institut Ip-sos ne le crédite que de 17% desintentions de vote aux électionsprésidentielles de 2012. Le débat qui anime aujourd’hui,les rangs de la droite est moins«peut-il gagner ?» que «faut-ilqu’il se présente ? ». En règlegénérale, sous la Vème Républi-que, les présidents sortants sereprésentent et se font réélire.Cela a été le cas pour Charles deGaulle, François Mitterrand et Jac-ques Chirac, même si le généraln’a pas achevé son second sep-tennat et si François Mitterrandet Jacques Chirac ont dû, dansdes périodes de cohabitation,composer avec des majoritéshostiles. Georges Pompidou, frap-pé par la maladie, n’a pu ache-ver son 1er mandat. Et Valéry Gis-card d’Estaing, gagnant dans tousles sondages n’a pu accomplir unsecond mandat, perdant devantMitterrand qui avait su reconstrui-re un parti socialiste vermoulu. Il est donc de tradition qu’unprésident sortant affronte à nou-veau la candidature au poste su-prême. Dans tous les cas de fi-gure et connaissant le caractèreparticulièrement pugnace de Ni-colas Sarkozy, il est infinimentpeu probable que celui-ci ne jet-te pas toutes ses forces dans cet-te nouvelle bataille. Quels quesoient ses échecs et son impo-pularité actuelle, ce diable d’hom-me peut encore la gagner. Il dis-pose des rouages de l’appareild’Etat, d’un parti, l’UMP qui,même divisé et inquiet, bénéfi-cie d’une implantation nationaleancienne, de nombreux élus quisavent bien que leur sort estaujourd’hui indéfectiblement liéau sien. Pour le bon et pour lemauvais. C’est d’ailleurs la secon-de issue qui les panique. Dans les rangs de l’UMP, peude responsables n’arrivent néan-moins à comprendre la tactiquesarkozienne. Pariant sur un glis-sement à droite supposé de l’élec-torat, le président actuel parie-rait sur la surexploitation de sesdeux thèmes de campagne féti-che – l’immigration et l’insécu-rité – pour attirer l’électeur ré-tif. Jusqu’à présent cela n’a faitque conforter le Front national,dirigé d’une main habile «Jean-marine le Pen ». Autre varian-te de calcul électoral, aussi tor-tueux qu’improbable, NicolasSarkozy favoriserait volontaire-ment la montée du FN pour pou-voir l’affronter facilement au se-cond tour, une fois le candidat duparti socialiste, éliminé… Tacti-ques de gribouille. Le principal problème que doitaffronter l’actuel président estson impopularité croissante.Quelles que soient ses prises depositions, quelle que soit l’effica-cité de ses décisions, quelle quesoit la vertu de ses engagements(il doit bien y en avoir un peu…),la moindre de ses initiativesnourrit, chez un grand nombrede Français, une réaction aussiépidermique que certainementparfois injuste : Nicolas Sarko-zy agace. Il n’est pas le premierprésident à être impopulaire, ill’est à l’être aussi viscéralement.Le contrat de confiance est à cepoint ébréché que les stratègesde l’actuelle majorité parientmoins sur leur potentiel de suc-cès que sur la très grande capa-cité de la gauche à perdre desmatchs gagnés d’avance.

LE PIÈGEDES PRIMAIRESSeul François Mitterrandréussit à transformer le PSen parti de gouvernement.

Il est vrai que la formation socia-liste se sent plus à l’aise dans lesélections locales et cultive parfoisune «culture de parti d’opposi-tion». Face à un Nicolas Sarkozyqui incarnait, pour ses suppor-ters, l’image même de la déter-mination, du dynamisme et de laconviction, l’échec relatif de Sé-golène Royale plongea la forma-tion socialiste dans son péché mi-gnon, l’affrontement des ego, lechoc des ambitions, le tout surfond d’absence d’idées et de com-plots de basse-cour. Le pire fut atteint lorsqu’un descandidats à la magistrature su-prême, Arnaud Montebourg, in-venta la plus belle des machines-à-perdre : les «élections primai-res». Il proposa en effet à sonparti de faire désigner le meilleurcandidat qui serait présenté parle PS, par… les électeurs eux-mêmes ! L’innovation fut adoptéedans l’enthousiasme par les uns,résignation par d’autres. La pro-cédure a toutes les apparencesde la démocratie. Tout électeur,de gauche comme de droite (!)pourra librement choisir, en oc-tobre prochain, le meilleur can-didat du parti socialiste. Ce pro-cédé est inspiré de la traditionaméricaine, où les militants desdeux grandes formations, le par-ti républicain et le parti démocra-te, désignent le champion de cha-que parti, lors de « primaires »,dans des conventions organiséesdans chaque Etat des USA. L’importation des primaires enFrance ne va pas sans poser quel-ques problèmes. On est toutd’abord très loin de la doctrinegaulliste pour qui l’élection pré-sidentielle est avant tout «larencontre d’un homme et d’unpeuple». Au-delà de cette gran-diloquence un peu pompière(rappelons également que lepoliticien Charles de Gaulle ren-versa la IVème République avecla pression de l’armée coloniale),le système républicain françaisest bien basé sur un «contrat»,certes théorique, entre le prési-dent élu et tous les Français. Ce

que Nicolas Sarkozy semble avoiroublié, en promettant à tous parexemple, « de gagner plus en tra-vaillant plus ». Plus sérieusement, les primai-res socialistes risquent de sanc-tifier le poids déjà trop grand dessondages dans la vie politique. Lapopularité volatile n’a guère desens hors d’un scrutin réel où s’af-frontent des vrais postulants à lacharge. À cette aune, Mitterrandn’aurait jamais été candidat, lessondages de l’époque donnantMichel Rocard largement favori demes concitoyens ! Enfin, qui ira vraiment voterdans ce scrutin ouvert à tous ?Avec l’abstention actuelle, on peutdouter d’une mobilisation géné-rale des citoyens. Dans les faits,les grosses fédérations du Partisocialiste joueront de tout leurpoids, avec l’inconnue supplé-mentaire de possibles et nom-breux votes provenant de mili-tants de droite…

DSK SE FAITTROP ATTENDRESix candidats sont potentiel-lement en lice à ce jour.Deux quadras, Arnaud Mon-

tebourg et Manuel Valls, ne sontpas vraiment dans la course. Sé-golène Royale qui, auréolée de sa1ère candidature, estimait peut-être que la seconde était natu-relle, peine à retrouver la con-fiance d’un parti dont elle estimesouvent qu’elle n’a pas à obéiraux règles. L’essentiel de la com-pétition se déroule entre unchampion et deux challengers.Dominique Strauss-Kahn, ancienministre de l’Economie de LionelJospin a, après la victoire deSarkozy, vite compris que la scè-ne politique française allait êtrebouchée pendant quelques an-nées. Il a obtenu (avec l’appui deNicolas, content d’éloigner unopposant de talent), le posteprestigieux de directeur du FMI,basé à Washington. La crise de2008 et le rôle actif de son insti-tution pour le sauvetage en ur-gence de l’économie mondiale, acontribué à renforcer l’aura inter-nationale de DSK. Régulièrement,le sondage le plaçait commemeilleur candidat possible du Partisocialiste. Maintenant les mêmes

enquêtes le placent nettementdevant Nicolas Sarkozy, au se-cond tour de l’élection. Mais sera-t-il candidat ? DSK n’a toujourspas donné sa réponse. Plusieursdonnées expliquent ce retard.Dominique Strauss-Kahn ne veutpas trop hâtivement interrompreson confortable mandat à la têtedu FMI. A titre personnel, il nesemble guère enthousiaste à seprêter aux contraintes internesdes modes de désignation duPS. Enfin, il peut estimer, surle plan tactique, que garder lemystère sur son choix définitif,le maintient au centre du jeumédiatique. Sur le plan politi-que, son rôle au FMI l’a consa-cré comme héraut de la globali-sation libérale et apôtre des poli-tiques de rigueur. Pour un candi-dat « socialiste » et face à uneopinion française très remontéecontre la mondialisation et seseffets néfastes sur l’emploi et leniveau de vie, les risques de«grand écart» sont bien réels. Martine Aubry s’était habile-ment placée à la tête du PS enprenant la succession de FrançoisHollande comme 1ère Secrétairede cette formation. Elle y a com-me son prédécesseur, remportétoutes les élections intermédiai-res (régionales, municipales, can-tonales, récemment). Elle a oc-cupé des postes ministériels de1er plan et elle est maire de Lille,la capitale du Nord. On lui prêteparfois un caractère un peu om-brageux et autoritaire. Il est vraiqu’elle a parfois fort à faire avecles maires socialistes d’autresgrandes villes, dotés eux aussi defortes personnalités et de vraisappareils, qu’il s’agisse de Ber-trand Delanoë à Paris ou de Gé-rard Colomb à Lyon. Elle doit aus-si composer avec les patrons desgrosses fédérations du PS et lesinnombrables courants ou sensi-bilités qui traversent l’appareil so-cialiste. Ainsi, elle a réussi à ral-lier la gauche du parti, dirigée parBenoît Hamon.

«L’APPEL DE TULLE»Martine Aubry a présentécette semaine le «program-me du PS », 30 propositionspour la mandature à venir,

en mettant l’accent sur la jeunes-

se, une réforme fiscale, leplafonnement des salairesdes grands patrons, la sé-curité et le tournant du nu-cléaire après la catastro-phe japonaise. Mais elle ne décolle pasdans les sondages et sem-ble aujourd’hui convaincuede la nécessité d’un «tic-ket» avec DSK. Cette al-liance aura quelques diffi-cultés à concilier les exi-gences de l’aile gauche duparti et les options très li-bérales du patron du FMI.Elle a longtemps occupé laseconde place dans lechoix des Français commecandidate socialiste, der-rière Strauss-Kahn, ellevient d’être sérieusementdevancée par FrançoisHollande. Ce dernier a euune carrière politique pa-radoxale. Il fut sous Fran-çois Mitterrand, l’un desplus brillants «lanceursd’idées» du Parti socialis-te. Mais la grande figuretutélaire de la gauche nelui confia jamais un posteministériel, préférant don-ner ses premières respon-sabilités à sa compagne del’époque, Ségolène Roya-le. Il fut placé par LionelJospin à la tête du PS et yremporta toutes élections

sauf la principale, les présiden-tielles où le candidat Jospinéchoua de façon humiliante. S’ilremporte toutes les épreuves quil’attendent, il serait le 1er prési-dent de la Vème République àêtre élu sans jamais avoir étéministre. Seule grande constan-te dans cette carrière un peu horsnorme, sa solide implantation enCorrèze. En 1981, par bravade,le jeune Hollande était venu dé-fier Jacques Chirac sur ses ter-res. L’ancien président était eneffet un élu corrézien de longuedate et le resta même quand ilétait Maire de Paris. Depuis, Fran-çois Hollande est solidement im-planté dans ce département où ilvient d’être réélu président duConseil général. Il avait fait decette victoire corrézienne, pastout à fait gagnée d’avance, lacondition de sa candidature à laprésidence de la République. Ilen fit d’ailleurs la déclaration so-lennelle, en fin de semaine der-nière, de Tulle, la préfecture dece département. Une manièred’oindre cette candidature parune victoire démocratique dansun scrutin populaire. D’un naturel facétieux, jovial etbon vivant, il entretient d’excel-lentes relations avec les médiasdepuis deux décennies. Mais il seprépare à cette candidature avecbeaucoup de soin et de détermi-nation. Il a perdu des kilos. Il asurtout densifié ses idées. Carc’est le domaine de prédilectionde François Hollande. MartineAubry, en présentant le pro-gramme du PS, a largementpuisé dans les livres et thèsesde François Hollande. Il connaîtparfaitement les rouages du PSoù beaucoup d’élus de base l’ap-précient. Il parcourt la France de-puis vingt ans et sa proximité desFrançais n’est pas de fraîche date.Présentée comme une faiblesse,son absence de responsabilitésministérielles lui donnera peut-être une indépendance bienvenueface à la toute-puissance de l’Ad-ministration française qui en réa-lité dirige bien plus le pays queles équipes gouvernementales quise succèdent. Le convivial et dé-terminé Hollande a donc toutesses chances face au washingto-nien et hésitant DSK.

Par Pierre Morville

Présidentielle : Hollande, l’homme qui monteFace à un Sarkozy très impopulaire et dans un PS qui tarde à désigner son champion, François

Hollande pourrait bien créer la surprise

Ph.:

AFP

Page 15: 07042011

AAAAA 15Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

utrementctualitéL’ ueVVVVV

Allez, achetez une armepour vous défendre, un pistolet à 450 L.E., un

revolver à 1 100 L.E. ou une armeà feu automatique entre 850 et1 500 L.E. On vend l'automati-que, le semi-automatique,L'R.P.J également et à des priximbattables. Une occasion à nepas rater ", lance le vendeur auSouk al-gomaa (marché du ven-dredi), situé au quartier de Saye-da Aïcha, tout près des tombesde l'imam Al-Chafeï. Dans ce souk en plein air, denombreux marchands exposentdes armes de première qualité,volées ou provenant de la con-trebande et sans permis. Des ar-mes à feu portatives de chasseou de guerre, automatiques etsemi-automatiques, des revolversfabriqués aux Etats-Unis, des fu-sils, des carabines à double et tri-ple calibres et des mitrailleusesfabriquées en Suisse, en Belgi-que ou aux Etats-Unis, ainsi quedes pièces détachées d'armeslégères supposées être desti-nées aux forces armées. Ici, des armes provenant dedifférentes destinations et pourdifférents usages passent de mainen main et d'un commerçant à unautre. Certaines sont de marque,et de différents calibres. Dans ce souk, on rencontre desportiers, des chauffeurs de taxiet des personnes issues de clas-ses populaires. Ils viennent cher-cher aussi des armes blanchespour leur propre défense ou pourles revendre aux habitants desquartiers huppés qui préfèrent nepas se rendre dans ce marché.Un canif à lame très effilée à 25L.E., un couteau à cran d'arrêtvarie entre 50 et 75 L.E., une épéeà 150 L.E., mais aussi des cou-teaux papillon, des couteaux àlancer, des poignards pointus ettranchants et des matraques.

UNE NOUVEAUTÉ

C'est bien la première fois enEgypte que ce type de commer-ce prospère à ce point, particu-lièrement dans les souks, lesquartiers populaires et les auto-routes. Des armes qui se propa-gent de plus en plus dans lesquatre coins de l'Egypte et quisont vendues au marché noir. Après la révolution du 25 jan-vier, la révolte politique a été sui-vie d'un relâchement sécuritairesans précédent, avec le retrait dela police des rues. Le 28 janvier,les forces de police ont quittéleurs positions. Les portes desprisons du Fayoum, de Marg,d'Abou-Zaabal et de Wadi Al-Na-troune ont été ouvertes et desmilliers de détenus se sont éva-dés après s'être emparés desfusils des gardiens. Des baltaguisont attaqué des commissariats depolice et volé toutes les armesqui s'y trouvaient. D'après les dernières statisti-ques avancées par les forcées ar-mées, des évadés et des balta-guis ont réussi à voler un nom-bre considérable d'armes à feu.Au total, 2 472 dont 544 mi-traillettes, 25 fusils, 28 carabi-nes automatiques et semi-auto-matiques, 20 revolvers de policefédérale, 413 carabines à cartou-ches, 1 395 tromblons ou fusilscourts à canon évasé et beaucoupd'autres genres. Ces criminels bien armés ontcommencé à terroriser la popula-tion. Les magasins d'armementont été cambriolés. Depuis, des citoyens terrori-sés et voulant protéger leurs fa-milles et biens ont créé des co-mités populaires et ont com-

Armes : un peu comme le Far West d'antan

mencé à camper toute la nuitdevant les immeubles. Armés decriques, de haches, de cou-teaux, de bâtons, ils se re-layaient pour protéger les fa-milles et les maisons. Mais, leplus alarmant c'était de voir quedans chaque quartier, des ci-toyens portaient des armes. Atel point de se demander d'oùtous ces citoyens se sont pro-curés de telles armes. Awad, un mécanicien, a étéobligé d'acheter un revolver d'oc-casion pour défendre sa famille.

SE DÉFENDRE, UN MUST

Un voyou armé a arrêté la sœurde Awad âgée de 25 ans au quar-tier populaire de Aïn-Chams. " Ila volé son porte-monnaie qui con-tenait 200 L.E. Une somme qu'el-le devait remettre à sa couturièrepour lui confectionner sa robe defiançailles ", précise-t-il. Awad adonc décidé de se rendre au Soukdu vendredi pour acheter quelquechose pour se défendre. Il saittrès bien qu'avoir une arme à feusans autorisation est interdit parla loi. Il ne peut avoir ni un per-mis de port d'armes ni un per-mis d'acquisition. Le ministèrede l'Intérieur n'en délivre paspour l'instant. Ceux qui y ontdroit sont les avocats et leshommes d'affaires. En effet, leport d'armes n'est autorisé qu'auxpersonnes importantes ou con-nues dans la société égyptienne. "Le requérant doit prouver defaçon plausible qu'il a besoin d'unearme pour se protéger ou pro-téger ses proches contre undanger tangible. Il doit passerun examen d'aptitude à utiliserdes armes, au cours duquel sontégalement vérifiées les connais-sances légales de l'utilisationd'armes ", déclare un ex-officierauprès du ministère de l'Intérieur.En plus, celui qui possède aumoins dix feddans de terrainsagricoles ou celui dont les bienss'élèvent à 10 millions de livreségyptiennes y a droit, à conditiond'avoir un casier judiciaire viergeet d'être en état de santé physi-que et psychique normal. Même si les conditions exigéespar le ministère de l'Intérieur sont

claires, aujourd'hui, personne nesemble les respecter.

UN ALIBI PRÉCIS

Arrêté par un agent des forcesarmées à un point d'inspectionsitué à un carrefour de l'autorou-te de Hélouan durant le couvre-feu, Soliman, chauffeur de taxi,détenait dans sa voiture un petitrevolver. Le soldat constate quele chauffeur ne possède pasd'autorisation de port d'arme etlui demande sa provenance. "Lorsque la sécurité sera établiedans la rue, je viendrai pour vousle remettre. Mon gagne-painm'oblige à circuler tard la nuit, etje ne suis prêt ni à risquer ma vieni à sacrifier ma voiture sous lamenace d'un baltagui. Au moins,armé, j'ai une chance de me défen-dre ", a expliqué Soliman au soldat. Mais pour éviter les dépasse-ments et les crimes qui se ré-pandent ces derniers jours enEgypte, le Conseil suprême desforces armées a déclaré qu'ilallait confisquer toutes les ar-mes portées par les évadés desprisons ou les baltaguis. Pourtant, les scènes de terreuret d'intimidation ne manquentpas. Sanaa, une femme de 45ans, au volant de sa voiture, a étéarrêtée par un voyou au quartierde Sheraton, à Héliopolis. Armé,il a ouvert la portière, l'a saisiepar le bras et l'a obligée à des-cendre de son véhicule. Il l'a som-mée de lui remettre son portableet tout son argent tout en poin-tant un couteau sur le visage desa fille de 5 ans. Cette dame apréféré ne pas résister à ce voyouqui avait les yeux rouges de colè-re, elle lui a tout donné y comprisles bijoux qu'elle portait pour sau-ver son enfant, raconte Sanaa quidepuis porte avec elle un bâtonélectrochoc pour se défendre.Mais Sanaa confie qu'elle n'est passûre d'avoir l'audace de l'utiliserau moment opportun. Aujourd'hui, le citoyen fait at-tention en marchant dans la rue,en prenant le métro, en circu-lant en voiture ou en étant à lamaison à cause des baltaguis oude ces hors-la-loi. Adel ne dortplus sans avoir son arme sous

le lit. Il a décidé de se donner lesmoyens de protéger sa famille."Si j'entends le moindre bruitdans la nuit, je prends mon fu-sil, je le charge et je tire un coupen l'air, et ce pour effrayer leplus téméraire", dit-il. Sameh, livreur dans un res-taurant de fast-food et qui cir-cule en moto tard la nuit pourhonorer les demandes desclients, est convaincu qu'un ci-toyen armé peut effrayer un cri-minel et sauver sa vie.

UNE LONGUE QUEUE

En plein centre-ville, au débutde la rue Abdel-Khaleq Sarwat,devant le syndicat des Journalis-tes et tout près de l'ordre des Avo-cats, se trouve l'un des plus célè-bres magasins de vente d'armes.Une trentaine d'hommes de dif-férentes classes sociales font laqueue. L'agent de sécurité dumagasin est invisible. On nepeut voir son visage qu'à tra-vers une petite porte demi-ouverte. " Je suis obligé de nepas ouvrir la grande porte mes-sieurs. Notre antenne, située àMohandessine, a été saccagée.Des inconnus ont volé 100 piècesd'armes à feu et une somme de30 000 L.E. puis ils ont incendiétout l'endroit ", raconte-t-il. En effet, les quelques 250 ma-gasins de vente d'armes autori-sés (huit à Béheira, deux à Ghar-biya et le reste partagé entre LeCaire et Alexandrie) accueillentbeaucoup de clients ces dernierstemps. " Nous, les avocats, noussommes parfois menacés. Nousnous occupons de procès déli-cats. On voyage souvent horsdu Caire pour défendre nosclients", confie Ayman, avocat.Originaire de Sohag, il a un per-mis de port d'armes depuis unevingtaine d'années. Il a hérité cepermis de son père qui possédaitdes terres agricoles à Sohag. Marco, propriétaire d'une usi-ne à la ville du 6 Octobre, s'estrendu dans un magasin connupour s'acheter une arme. On luipropose sur catalogue des fu-sils russes. " Voilà monsieur unrevolver léger et discret, très fa-cile à utiliser et relativement sûr

puisqu'on voit tout de suite sides balles se trouvent dans lebarillet ", lui dit le vendeur. Leclient choisit un pistolet, un "Kel-Tec 380", à 40 000 L.E. qu'ilconsidère comme une " bellepetite arme à feu qu'on peutglisser dans sa poche ". Aujourd'hui, la demande aaugmenté et les prix aussi. Lerevolver fabriqué aux Etats-Unis, dont le prix varie entre 6000 et 12 000 L.E., a atteintmaintenant les 22 000, et celuide la carabine, fabriquée enEgypte " Hélouan 920 ", qui coû-tait 8 000 L.E., a triplé de prix. Et ce n'est pas tout. Internetconstitue dorénavant un autrecanal pour se procurer des armes.Il existe de petites annonces enligne qui facilitent la vente d'ar-mes. L'éventail des possibilitésoffertes sur la toile est vaste.Certains sites de revendeurs,basés essentiellement en Egyp-te, mentionnent leurs numérosde téléphone, de portable etl'adresse web. On trouve sur leNet de véritables modes d'em-ploi, images à l'appui, qui ex-pliquent comment produire sespropres munitions à la maison oudans la rue en citant les prix, etl'essentiel est d'avoir un moyende défense qui ne nécessite pasun permis pour l'utiliser : un ap-pareil d'électrochoc coûte 550L.E., un spray autodéfense sousforme de stylo bic de 20 mm coûte200 L.E., le prix d'un autre sprayau poivre de 80 mm est de 350L.E., le bâton américain en métal" base-ball " vaut 350 L.E. " Tout ça dans des e-mails quicirculent sans savoir de qui ilsproviennent ", explique Inès,employée dans une compagnied'aviation. Ce marché qui prospère en cemoment inquiète toute la popu-lation. Nombreux sont ceux qui ontchoisi de ne pas être armés, bienqu'ils se sentent menacés en cons-tatant cette profusion d'armesdans la société. La seule issue se-rait que la loi soit respectée partout le monde. Ainsi, le citoyensentira qu'il est protégé par l'Etatet n'aura pas besoin de s'armerpour se protéger, pour éviter unChicago à l'égyptienne.

Manar AManar AManar AManar AManar Attiyttiyttiyttiyttiyaaaaa

"Un monde qui dépasse

ces derniers jours touteestimation. Enormessont les lieux mais

l'utilisation des armes diffèreselon les classes sociales.

Enquête.

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'OranJeudi 07 avril 201116

OFFRE DE RECRUTEMENTEl Sharika El Djazairia El Omania Lil Asmida (AOA-Spa), est une Société mixte de droit Algérien entreSONATRACH et le Groupe Omanais SBGH, en charge de la réalisation et exploitation d'un importantComplexe Pétrochimique d'Ammoniac et d'Urée sis au niveau de la zone industrielle d'Arzew, communede Mers El Hadjadj Daïra de Bethioua.AOA-Spa offre une rémunération motivante et des emplois attractifs permettant aux futurs membres del'équipe d'exercer dans un environnement international de travail, basé sur les meilleures pratiques etconditions de travail.

CANDIDATS RECHERCHES : PERSONNEL D'EXPLOITATION ET DE SECURITE INDUSTRIELLE

Réf. Poste de travail Profil exigéA.01 Chef de Quart Ingénieur en Chimie Industrielle ou de Formation Technique avec

Exploitation un minimum de 10 années d'expérience avérée dans l'exploitation desinstallations de fabrication (Process) ou de production des Utilités dansdes usines pétrochimiques de grande envergure, dont 3 annéesen qualité de Chef de quart.La connaissance des Systèmes Numériques de Contrôle Commandeest indispensableDes candidats de profil DEUA / BTS en Chimie industrielle ou FormationTechnique avec plus de 12 années d'expérience dans le domaine serontpris en considération.Toute expérience dans une usine de fertilisants constituera un avantage

A.02 Technicien DEUA/BTS en Chimie industrielle ou de Formation Technique disposantExploitation d'une expérience minimum de 10 années dans l'exploitation desTableau DCS installations de production dont 2 à 3 années comme Opérateur(En Quart) Exploitation Console Tableau DCS (utilisant les Systèmes Numériques

de Contrôle Commande pour surveiller et piloter l'exploitationdes installations)Toute expérience dans une usine de fertilisants constitueraun avantage.

A.03 Technicien DEUA/BTS en Chimie industrielle ou de Formation Technique disposantExploitation d'une expérience minimum de 6 années dans l'exploitation des(En Quart) installations de production dans des unités pétrochimiques et/ou

industries similaires de grande envergureUne expérience dans les complexes de production de fertilisantssera un plus.

A.04 Chef de Quart Ingénieur HSE / Sécurité industrielle avec minimum de 8 annéesIntervention d'expérience dans l'industrie pétrochimique dont 3 années minimum

en qualité de Chef de quart Intervention ouDiplôme de DEUA en HSE / Sécurité industrielle avec un minimumde 10 années d'expérience dans l'industrie pétrochimique dont3 années minimum en qualité de Chef de quart Intervention

Les candidats répondant aux profils exigés et intéressés par le présent Appel à Candidatures sont invitésà transmettre leur CV détaillé par Mail à l'adresse suivante: [email protected] plus tard deux (02) semaines après la date de publication du présent avis

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professionnel dûment daté Les envois répétés de dossiers de candidature résulteront dans la disqualification du candidat.

La société se réserve le droit de ne répondre qu'aux candidats répondant aux critères exigés

ALGÉRIE TÉLÉCOMEpe / Spa, au capital social de 50.000.000.000 DA

RC n° 02 B 0018083Direction Opérationnelle des Télécommunications de Mascara

Avis d'Appel d'Offres OuvertNationalN° 03/SRB/DOT29/11

La Direction Opérationnelle des Télécommunications de Mascara lance un avis d'appel d'offres Nationalpour la réalisation des "Travaux de Génie Civil et pose de câble à fibre optique" des projets suivants:Projet N° 01:Liaison 1 : Bouhenni - SigLot 01: BOUHENNI - EL KHROUF RN 04 du PK 381 au PK 385Lot 02: EL KHROUF - SIG du PK 381 au central téléphonique SIGLiaison 2 : Mohammadia - MostaganemLot 01: MOHAMMADIA - MOHAMMADIA NOUVELLE VILLE RN 17 ALot 02: MOHAMMADIA - MOCTA MENAOUER RN 17 du PK 24 au PK 31Lot 03: MOCTA MENAOUER - DOUAR BELKHIR PK 31 au PK 36Projet N° 02:Liaison 1 : Mascara - Aïn Faress - El BordjLot 01: MASCARA - N/EDDINE du PK 58 au PK 51 + 500Lot 02: N/EDDINE - AIN FARES du PK 51 + 500 au PK 46Lot 03: AIN FARES - EL BORDJ du PK 46 au PK 38Liaison 2 : Sidi Abdeljabar - Oued AbtalLot 01: Sidi Abdeljabar - Oued Abtal RN 91 du PK 39 au PK 30Liaison 03: Matmore - Tegagra - ZelagaLot 01: Matmore - Tegagra - Zelaga CW 12 du PK 77 au PK 79 + CW 78 PK 13 au PK 16Les entreprises intéressées par la présente consultation peuvent retirer le cahier des charges correspon-dant à chaque liaison contre le paiement de 1.000,00 DA non remboursable auprès de la DOT de Mas-cara - Service de la comptabilité.Les soumissionnaires devront présenter leurs offres sous double pli cacheté avec mention "à ne pasouvrir", et les références de la consultation à savoir:L'enveloppe extérieure sera anonyme et devra porter uniquement la mention suivante:

SOUMISSION A NE PAS OUVRIRA Monsieur le Directeur Opérationnel des Télécommunications de Mascara

Avis d'appel d'offres ouvert National n° 03/SRB/DOT29/11 "Travaux de Génie Civil et pose de câble à fibre optique"

L'enveloppe extérieure devra contenir en son sein (02) deux plis distincts; le premier pli portant la mention"Offre technique", et le deuxième pli portant la mention "Offre financière" et devront contenir les piècesprescrites dans le cahier des charges conformément à la réglementation en vigueur.NB: Les copies des documents doivent être obligatoirement légalisées.Un délai de 21 Jours calendaires à compter de la 1ère date de la parution du présent avis dans les journauxquotidiens est accordé aux soumissionnaires pour retirer le cahier des charges relatif à la présente consulta-tion et la remise des soumissions accompagnées des pièces exigées dans le cahier des charges.Les offres sont remises à la Direction Opérationnelle des Télécommunications sise au n° 03, Rue SahnounDjillali à Mascara avant 12 h 00 du dernier jour du délai précité accordé aux soumissionnaires.Il ne sera pas tenu compte des offres remises hors délai.Les offres ne peuvent être ni modifiées ni retirées.Les soumissionnaires sont conviés à assister à la commission d'ouverture des plis qui se réunira enséance publique au niveau du siège de la DOT de Mascara à 12 h 30 du dernier jour correspondant audélai précité accordé aux soumissionnaires et resteront engagés par leurs offres durant cent vingt (120)jours à partir de la date limite de dépôt des plis.

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C'est le cas de Abdelkader L.,cadre dans une société decarton, qui confesse, non

sans gêne, une situation familialeoù il est victime de la violence phy-sique de son épouse. "C'est unefemme agressive, qui a des colè-res noires. J'ai reçu de nombreuxcoups et des fois, elle est capablede me jeter une théière, une as-siette et même une fois elle m'afrappé avec un couteau de cuisi-ne. Elle frappe aussi les enfants.Aujourd'hui, j'ai un fils de 22 ansque sa mère frappe encore". C'est une lapalissade d'affirmerque les femmes sont autant queles hommes, peut-être à des de-grés moins violents, capablesd'agressions physiques, de coupset blessures. N'importe quel mé-decin, psychologue ou psychiatrepeut affirmer que la violence esttributaire de la personne, hommeou femme, selon un vécu, une édu-cation, un milieu social, un passifviolent, des rapports complexesavec la figure du mâle, de l'hom-me, voire du père. Il s'agit là d'évi-dences cliniques indiscutables. Coups et blessures Maisaujourd'hui, après des années desilence que l'on peut imputer à lahonte et le jugement de la socié-té, des hommes franchissent le paset parlent de leur calvaire. C'estce qu' affirme Me Mourad Bekkou-ri, avocat au barreau de Rabat, quirelate le cas de "Cet homme quiétait tout le temps insulté et battu

Hommes battus :l'autre visagede la violence

conjugaleCe n'est pas là un phénomène nouveau.

La nouveauté réside dans le fait que des affairesd'hommes violentés par leurs épouses sont

aujourd'hui médiatisées. Mais selon plusieursthérapeutes marocains, les cas de violence de la part

de certaines épouses sur leurs maris faisaientet font toujours partie du paysage familial marocain.

L'affaire Courjault, aussi appelée "af-faire des bébés congelés", et sa mé- diatisation ont mis en lumière un phé-

nomène bien connu des obstétriciens et despsychiatres, mais jusqu'alors assez ignorédu public : le déni de grossesse. Deuxgrands spécialistes de ce type de drame -Sophie Marinopoulos, psychanalyste, et leprofesseur Israël Nisand, gynécologue-obs-tétricien au CHU de Strasbourg - ont écritun livre* sur le sujet. Il est publiéaujourd'hui. Le professeur Nisand répondaux questions du Point.fr.

Le Point.fr : Peut-on évaluer la pro-portion de femmes qui refusent d'ad-mettre qu'elles sont enceintes ?

Pr Israël Nisand : Il semblerait que ledéni concerne une grossesse sur cinqcents. Mais ce chiffre est sans doute sous-évalué, car il ne tient pas compte des fem-mes qui "découvrent" leur grossesse enfin de premier trimestre et qui ont recoursà un avortement tardif (entre la 12e et la14e semaine). Je pense que la moitié desIVG tardives sont pratiquées chez ce typede patientes.

Ces femmes ont-elles un profil psy-chologique particulier ?

Non. Toutes les généralités sur le déni degrossesse sont fausses. Il n'y a pas un pro-fil psychologique, mais 150... Vouloir en iso-ler un, c'est se tromper à tous les coups. Leseul élément toujours retrouvé, c'est l'infi-nie souffrance de ces femmes. Ce mécanis-me actif d'oubli est une défense contre quel-que chose de très douloureux.

Comment peut-on masquer unegrossesse ?

Ces femmes qui accouchent sans avoir été enceintesUn livre permet d'entrer dans l'intimité des femmes qui accouchent

sans jamais avoir été enceintes.

Le corps ne change pas malgré la présen-ce physique de l'embryon, car il est entiè-rement contrôlé par le cerveau. C'est incons-cient. Quand la silhouette commence à semodifier, le cerveau tend les muscles abdomi-naux, ce qui empêche l'utérus de basculervers l'avant ; il se développe vers le haut. Demême, la poitrine ne grossit pas. Et certai-nes femmes ont toujours leurs règles. À l'op-posé, il existe des grossesses purement psy-

chiques, ce sont les "grossesses nerveuses".Comment réagissent les femmesqui découvrent cette grossessetardivement ?

C'est terrible pour elles de se retrouverconfrontées à un réel qu'elles ont cherchéà éviter pendant des mois. Mais finalementon peut considérer que c'est une chanceque la grossesse soit découverte avant sonterme, que ce soit lors d'un examen médi-

par sa femme, qui l'a même frap-pé une fois au visage avec un cou-teau. Chaque fois qu'il arrivait dansmon cabinet, il avait une cicatriceet, en colère, il me demandait d'en-gager une procédure judiciaire. Et puis après il se rétractait." Lesexemples de ce type sont trèsnombreux. En effet, environ 20%des hommes qui ont déclaré leurscas au Réseau marocain pour ladéfense des droits des hommes,présidée par Abdelfattah Bahjaji,sont victimes de violences phy-siques. Le reste souffre de vio-lences psychologiques et juridi-ques de la part de la famille deleurs femmes. "Depuis la créa-tion du Réseau, le 29 février2008, à nos jours, nous avonsreçu 2.500 cas d'hommes violen-tés par leurs femmes. Le cas leplus jeune est âgé de 26 ans et leplus vieux de 75 ans. Ces hommesviolentés sont issus de toutes lescatégories socioprofessionnelles:des professeurs universitaires, desmédecins, des cadres, desouvriers, des analphabètes..." Familles brisées Les histoires deces hommes se ressemblent. Descoups, des griffures, des gifles, descrachats, voire même, dans descas extrêmes, comme ce dramesurvenu à Fès, de cette femme quia coupé le pénis de son mari. M.Bahjaji affirme que "Les femmesqui agressent leurs conjoints utili-sent toutes sortes d'objets: usten-siles de cuisine, objets tran-chants... sans compter les coupsde poing, les gifles, les coups degriffes, les morsures. Tous les cas déclarés ont des cer-

tificats médicaux à l'appui. Parmiles cas extrêmes, nous avons reçuau sein de l'association, un hom-me à la mâchoire cassée et blesséà la main au couteau." L'autre as-pect néfaste de cette violence, ce sontles répercussions sur la famille. Ausein d'un foyer où les époux se ta-bassent mutuellement, car c'est sou-vent le cas quand les coups font leurapparition, ce sont les enfants quitrinquent. Troubles du comporte-ment, répétition du même sché-ma de violence, voire un rejet dela femme ou de l'homme. Et ce de la part des filles et desgarçons qui subissent les affron-tements parfois sanglants de leursparents. Face à ces situations, leshommes affirment qu'ils ne veu-lent pas divorcer de peur de faireéclater la famille et causer de gra-ves torts à leurs enfants. Mais, lebon sens voudrait justementd'épargner ce type de spectaclesaux enfants en optant pour uneséparation sans accrocs ni fracas. Ceci dit, le réseau qui s'occupedes hommes battus tente au maxi-mum d'éviter ces cas extrêmes dedivorce quand il y a encore unepossibilité de stopper net ce cer-cle vicieux de la violence. comme

l'affirme Abdelfattah Bahjaji: "Nousessayons de notre mieux d'aiderles victimes et ce à travers plu-sieurs moyens: l'écoute, la sensi-bilisation par rapport à leurs droitset devoirs, l'accompagnement ju-ridique et psychologique. Le réseauvise également à préserver lesdroits de la famille. Le but est d'évi-ter que le noyau familial soit brisé. Pour cela, nous contactons ré-gulièrement les femmes qui vio-lentent leur mari. Cependant,peu d'entre elles répondent à nosappels. Nous avons réussi à ré-concilier quelques couples." Im-pact psychologique Les coups etles morsures ne sont pas l'uni-que manifestation de cette vio-lence exercée à l'égard des hom-mes. Il y a d'autres violences,dont les dégâts peuvent être plusgraves. Il y a donc les violencespsychologique et économique quientrent en ligne de compte. "Laviolence psychologique est l'armefavorite de la femme. Ce type de violence s'exprimesous plusieurs formes : refus, in-sultes ou accusations non fon-dées. Bon nombre de femmesont recours aux insultes et cedevant les enfants, les voisins,

en plein public et parfois mêmedans le lieu du travail du con-joint, ce qui porte atteinte à ladignité de l'homme", souligne M.Bahjaji. C'est le cas d'un autrehomme, Idriss, accablé par safemme à cause de sa sexualité. Il avoue parfois vouloir l'étran-gler quand elle égrène son chape-let sur son impuissance sexuelle.Sans oublier tous les autres hom-mes qui parlent d'insultes qui fontréférence à leur manque demoyens, d'argent, à leur aspectphysique, leur démarche, leurmanière de parler et de fairel'amour. "Le plus dur, c'est quandma femme me compare à tel outel membre de sa famille en medisant qu'il est meilleur que moi." C'est là l'une des insultes favori-tes de certaines épouses qui disentà leurs conjoints qu'il n'est pas com-me les autres mâles en utilisant levocable "siadek", qui sonne com-me un coup de poignard pour tousles hommes qui ont été amenés àentendre de telles injures.Aujourd'hui, il y a une associationdonc qui écoute ces hommes et ten-te de les aider. Mais combiend'autres hommes sont toujoursmurés dans le silence ?

cal pour une autre cause ou par une copineperspicace qui s'étonne d'un léger change-ment de silhouette. Cela ne suffit pas toujours. Le déni peutcontinuer malgré un test de grossesse po-sitif et parfois malgré une échographie. Le pire, ce sont les femmes qui ne serendent compte de leur grossesse qu'aumoment d'accoucher. On ne connaît pas laproportion de cette forme la plus grave dudéni, mais on sait que le risque de mort del'enfant est de 25 % lorsque la femme ac-couche seule. Et le déni peut même continuer après ladélivrance. Il m'est arrivé de voir des fem-mes qui avaient accouché dans la nuit. Leurbébé était à côté d'elles, dans un berceau,et pour elles, rien ne s'était passé, il n'yavait pas d'enfant. Le déni peut alors durerdeux ou trois jours.

Ces femmes finissent-elles quandmême par se sentir mères ?

Oui, il est possible de faire un travail psy-chologique de rattrapage maternel, maiscela prend du temps et la relation mère-enfant est toujours affectée. D'ailleurs, sile déni de grossesse se poursuit au-delàdu premier trimestre de grossesse, j'esti-me à au moins un tiers la proportion d'en-fants abandonnés. En revanche, une personne qui a vécuce drame peut ensuite mener une grosses-se "normale", désirée et bien vécue. Jedécris le cas d'une femme qui a eu troisdénis de grossesse gravissimes avec mortd'enfant. Ensuite, elle est tombée amou-reuse d'un homme plus jeune qu'elle et trèsattentionné. Elle est alors devenue unemère extraordinaire. Cela prouve qu'il n'ya pas de fatalité et que les hommes sontles grands responsables du déni de gros-sesse de leur compagne.

AAAAA 17Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

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En raison des événements ré-cents en Afrique du Nord,Moyen et Proche-Orient,

nous suspendons toute étude derachat pour le moment. Nous atten-dons septembre 2011 pour voircomment la situation aura évoluéd'ici là". Le message atterrit dansla boîte mail de Rachid. Ce spécia-liste en conseil financier travailledepuis de nombreuses semaines surl'acquisition d'une PME marocainepar des repreneurs européens. Ledossier était bien avancé jusqu'à ceque la révolte des rues arabes nevienne tout remettre en question."C'est le genre de client que l'onappelle des 'prescript froids', desinvestisseurs qui mènent leur pre-mière opération au Maroc. Ils con-naissent mal le pays et c'est nor-mal qu'ils soient influencés par lesinformations se rapportant au mon-de arabe", tient à nuancer Rachid. Mais même les plus fidèles par-tenaires du royaume prennent leursprécautions. "J'ai eu vent du casd'une multinationale qui a deman-dé à sa filiale marocaine de travaillersur un scénario de retrait du pays.Ce n'est pas pour autant qu'il seramis en œuvre", confie un banquierd'affaires. C'est un secret de poli-chinelle, le Maroc subit de pleinfouet les effets du risque d'instabi-lité qui plane sur le sud de la Médi-terranée. Et, évidemment, les sec-teurs les plus exposés au marchémondial sont les plus touchés.

LE PLUS BEAU PAYSDU MONDE ?A leur tête vient le tourisme.Les statistiques du secteurpour le premier mois de l'an-

née étaient pourtant rassurantes,avec une augmentation de 19% desnuitées et de 15% des arrivées.Certains pensaient même que leroyaume allait largement tirer pro-fit de la défection des touristes euro-péens en Tunisie et en Egypte. Rienn'est moins sûr. "Nous allons res-sentir dès le mois de mars des ef-fets sur le secteur, nous confie Oth-

Business: l'effet révolutionLes réservations dans le tourisme baissent, les investissements étrangers

marquent le pas, les indices boursiers patinent, le déficit budgétaire s'aggrave...La secousse politique du monde arabe n'est pas sans impacter l'économie marocaine.

Tour d'horizon.

L'Australie, ses plages, le surf,l'aventure : c'est tout ce qui faisait rêver Manon Derache.

A 22 ans, son BTS d'esthétique enpoche, elle a pris le large grâce auWorking Holiday Visa (WHV, visavacances-travail). Ce programmeaccordé aux jeunes entre 18 et 30ans permet de bourlinguer durantune année tout en travaillant pourfinancer son voyage. "Je n'avaispas envie d'entrer tout de suitedans la routine métro, boulot,dodo,explique cette blonde dyna-mique. A mon âge, je voulais enprofiter." Comme elle, des milliersde jeunes Français partent chaqueannée aux antipodes. Ils sontmême de plus en plus nombreux,les chiffres ont triplé en cinq ans :6 125 visas attribués en 2005 -2006, 18 172 en 2009 - 2010. C'estla magie australienne, quand lamétéo et les inondations ne gâ-chent pas le voyage ! Ce pays continent grand commequatorze fois la France, ManonDerache en a sillonné une bonnepartie : après deux mois à Sydney("sans travail, j'ai claqué tout monargent"), elle a ramassé des fruitset légumes dans les fermes du Vic-toria au sud, travaillé dans unranch à Perth, à l'ouest du pays,avant d'être employée dans le

En Australie, petits boulotset grands espacesLes Working Holiday Visas (visas vacances-travail)permettent de conjuguer travail alimentaire,découverte du pays et études. Une formule qui séduit.

backpackers ("hôtel pour rou-tards") où elle vit actuellement, àBrisbane. "J'ai même vendu des re-productions de tableaux français enfaisant du porte-à-porte. Des jobs queje n'aurais jamais eus en France. C'estune bonne expérience pour entrer surle marché de l'emploi. Je suis plusmature, plus ouverte."Evénementiel. Ce mélange de pe-tits boulots, de grands voyages, degalères aussi parfois, ça dégros-sit. "Il faut se bouger pour trouverdu travail, ce n'est pas comme res-ter sur les bancs de la fac et êtreaidé par ses parents", confie Me-lissa Boudilmi. A 19 ans, elle a ar-rêté ses études de langues étran-gères appliquées (LEA), fauted'idée précise sur son avenir."Ici, j'ai découvert le métier de"event manager", à mon retour, jevais m'orienter vers l'événemen-tiel", explique la jeune fille qui avendu des fers à lisser dans descentres commerciaux. Le Working Holiday Visa donnesurtout accès aux casual jobs, desemplois temporaires, saisonniers,et flexibles. Pratique pour les jeu-nes qui peuvent facilement démis-sionner afin de continuer leur péri-ple, et pour les employeurs qui dis-posent d'une main-d'œuvre renou-velable. Le WHV est très codifié : troismois maximum avec chaque patron.Car les emplois qualifiés ne sont pastoujours disponibles. "Même avec maformation dans l'hôtellerie, je nepeux pas bosser pour une grande

chaîne hôtelière, regrette AudreyLamidey, 25 ans, qui s'apprête àrentrer en France après un an enAustralie. Alors, je suis serveusedans un resto." Et il y a de la con-currence : "On est trop nombreux.Les bars, les restos reçoivent pleinsde CV chaque jour."Extra. Autre point noir, les Fran-çais ont un gros handicap : ils sontnuls en anglais. "On n'est pas avan-tagé pour trouver des boulots in-téressants", témoigne Manon De-rache. Si l'immersion reste lemeilleur moyen de progresser (àcondition de ne pas fréquenter tropde Français), les plus faibles peuventprendre des cours - 300 dollars aus-traliens (200 euros) en moyenne. Le WHV permet aussi de fairedes études. Là encore, il y a une

limite, fixée à quatre mois. Maisl'investissement financier en arrê-te plus d'un. "Une fac publique,c'est 8 000 dollars australiens [5600 euros, ndlr] le semestre au mi-nimum", déplore Gratiane Picchet-ti, 23 ans, titulaire d'un master enbusiness international. Elle a étébaby-sitter à Sydney, a multipliéles extra dans la restauration avantd'être embauchée dans une pâtis-serie française de Brisbane. "J'aidécidé de refaire un master enAustralie, alors maintenant je tra-vaille pour payer mon inscription.Ici, j'ai fait plein de rencontres, jevoyage, je m'assume. C'est uneautre vie, une autre mentalité." Certains décident même de res-ter. Sébastien Foucault a eu cettechance. Il y a cinq ans, alors jeu-

ne ingénieur, il a quitté Paris avecsa copine Leena, diplômée en mar-keting. A un mois de la fin de leurvisa, alors qu'ils n'avaient plus d'ar-gent et qu'ils vivaient dans leur vansur les parkings des plages, Sé-bastien Foucault a fait une rencon-tre déterminante : "Un matin, j'aisurfé avec un Australien, on a dis-cuté, je lui ai dit que je cherchaisdu travail, il m'a informé que leMusée d'art contemporain de Bris-bane recrutait des menuisiers."Coup de bol, il avait été en appren-tissage quelques années aupara-vant. Aujourd'hui, il est chef d'équi-pe à la Gallery of Modern Art. Avecsa femme, ils ont acheté un ap-partement et sont devenus austra-liens. Et a créé un site pour aiderses anciens compatriotes.

man Cherif Alami, président de laFédération nationale du tourisme.Déjà, en termes de réservations,nous constatons une baisse par rap-port à l'année dernière". Une nicheen particulier est bien plus touchéeque les autres. "Dans l'incentive etles congrès, nous avons observéune annulation de 30% des événe-ments initialement prévus", assurele président de la FNT. Malgré tout, la Fédération du tou-risme reste optimiste. "Nous espé-rons un effet de rattrapage au coursdu deuxième semestre, ce qui nouspermettra d'atteindre nos objectifs del'année : une augmentation de 15%des arrivées de touristes et de 10%des recettes en devises", assure Che-rif Alami. Pour cela, le ministère duTourisme envisage de réaliser unetournée d'envergure dans plusieursmarchés émetteurs du royaume. Ob-jectif : rassurer les prescripteurs etles touristes sur la stabilité du pays.Mais, pour les opérateurs, c'est toute

l'approche de communication quidoit être revue. "Au lieu de toutmiser sur le tourisme écologiquecomme le veut la vision 2020, il fau-drait aussi penser à vendre le Ma-roc comme une destination respec-tueuse des libertés et de la démo-cratie", suggère un opérateur.

OPÉRATION DE CHARMECette approche de contact di-rect avec les investisseurs etclients étrangers est égale-

ment adoptée par l'Agence maro-caine de développement des inves-tissements. Son directeur général,Fathallah Sijilmassi, a lui aussi dé-marré une longue tournée qui lemènera dans plusieurs pays parte-naires. Car 2011 risque d'être l'an-née de la dégringolade des inves-tissements étrangers, qui se sontjusque-là inscrits sur une courbeascendante. Un indice qui ne trom-pe pas : la commission interminis-térielle de l'investissement (struc-

ture qui valide les grands projets)vient à peine de tenir sa premièreréunion de l'année. Au menu, 23projets équivalents à 40 milliardsde dirhams, dont 17 milliards seu-lement sont apportés par des étran-gers. "Désormais, la tendance s'in-verse. Le volume des investisse-ments nationaux est bien supérieurà celui des investissements étran-gers", remarque un économiste. Dans la foulée de ces opérationsde charme, un déplacement d'en-vergure est prévu à Paris pour lesjours à venir. Le casting est des plusimpressionnants : la délégationcomprend quasiment toute l'équi-pe gouvernementale, en plus detout ce que le royaume compte com-me grands patrons du public et duprivé. Et tout laisse à penser quecette session du Conseil d'affairesFrance - Maroc, prévue le 23 mars,a été programmée de manière ex-ceptionnelle. "Aussi bien le patro-nat marocain que la Chambre fran-

çaise de commerce ont dû reporterdes événements prévus à cette datepour laisser la priorité à ce dépla-cement", confie un des participants.Devant leurs homologues français,les décideurs marocains ne vont passe faire prier pour vanter les op-portunités du marché marocain etrassurer quant à l'efficacité des ré-formes engagées dans le pays. Et,visiblement, ils ne manquent pasd'arguments.

LE GOUFFRE DU DÉFICITQuelques jours avant ce dé-placement, une bonne nouvel-le est venue rassurer le mi-

nistère des Finances : la toute puis-sante agence internationale de ra-ting, Standard & Poor's, a attribuéde nouvelles notes aux différentspays de la région. Et le Maroc peutsouffler: son rating souverain(BB+) est resté inchangé alors quecelles de plusieurs pays de la zoneont vu leurs notations rétrogra-dées en raison "des risques poli-tiques accrus, des prévisions decroissance nettement inférieuresaux attentes ainsi que des pres-sions fiscales amplifiées". Pourtant, tout portait à croire quele Maroc serait logé à la même en-seigne que les pays voisins. En fait,devant un risque politique,aujourd'hui bien réel, le gouverne-ment a dû casser sa tirelire pourpréserver une certaine paix socia-le. La rallonge de 15 milliards dedirhams, accordée à la Caisse decompensation, et l'emploi dans lafonction publique de milliers de di-plômés chômeurs sont synonymesde lourdes dépenses exceptionnel-les. Le déficit budgétaire, prévu ini-tialement à 4% dans la Loi de Fi-nances, devrait ainsi se creuserdavantage. Mais le temps n'est pasà l'austérité budgétaire... Les décideurs marocains sontaujourd'hui concentrés sur les ac-tions de sensibilisation auprès despartenaires étrangers. S'ils ten-dent à minimiser les effets de lacrise du monde arabe, ils restentconscients que le virage n'est passimple à négocier. Le tout est des'en sortir au plus vite et avec lemoins de dégâts possible.

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19Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011ORAN

ILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIER

03 joumada el aouel 1432

Horaires des prières pour Oran et ses environs

El Fedjr05h14

Dohr13h05

Assar16h43

Maghreb19h33

Icha20h53

Hadj Blaha Khadra, 4, rue Boukedjar Madjid, Plateau

Mazaghrani Fatima, 85 ans, 4, rue Belhouari Houari

Cherrak Mohamed, 61 ans, Domaine Khémisti, El-Hassi

Khodja Amar, 67 ans, 1, rue Sahraoui Abdelhadi

S. M.

Des dizaines d’enseignants vacatai-res ont tenu, hier et pour la

deuxième journée consécutive, un ras-semblement de protestation devant ladirection de l’Education pour reven-diquer leur intégration. Les concernés,au nombre de 300, selon leurs dires,exigent l’élargissement de l’opérationde régularisation des contractuels àtous les enseignants suppléants et va-cataires notamment ceux qui n’ont pasréussi à obtenir un poste vacant du-rant l’année scolaire en cours. «Cer-tains d’entre nous ont enseigné prèsde cinq années en tant que vacatairesou suppléants. Aujourd’hui, nous nousretrouvons exclus de l’intégration pourla simple raison qu’on n’a pas pu ob-

Houari Barti

Ils seraient près de 400 stomisés(malades souffrant de stomie)

rien qu’à Oran. «Notre handicap n’est pas dû aufait qu’on soit obligés de vivrecontinuellement avec une pocheen plastique, mais d’en être pri-vé», affirme avec ironie et amer-tume un des malades qu’on a re-trouvé hier au siège de l’antenned’Oran de l’Office national d’ap-pareillages et d’accessoires pourpersonnes handicapées (ONAA-PH). Près d’une vingtaine demalades, dont le plus jeune estsexagénaire, ont sollicité hier uneréunion au niveau de cette anten-ne avec le directeur régional del’ONAAPH pour lui demanderdes explications sur la rupture deces poches en plastique qu’ilsdoivent recevoir régulièrement.Une rupture qui dure depuis 7mois et concerne particulièrementles urostomisés. Finalement, ledirecteur régional ne viendra pas

K. Assia

Une tentative de vol d’un registredes naissances a été avortée, hier

matin, au siège du nouveau service del’état civil situé dans l’enceinte du Pa-lais des expositions d’Oran. Il était 9heures passées, lorsque M. Khatri, di-recteur du service, a surpris un indivi-du transportant un registre original desnaissances. Interrogé, le suspect n’estpas un employé du service et par con-séquent n’est pas censé avoir accès auxbureaux réservés aux archives. Maisl’enquête menée a révélé que l’indivi-

Rachid Boutlélis

Un trentenaire, qui s’était immolé, jeudi dernier, devant le

siège du tribunal correctionneld’Aïn El-Turck, a succombé, avant-hier matin, à ses graves brûlureset ce, en dépit des soins d’urgen-ce, prodigués par l’équipe médi-cale du CHU d’Oran, apprend-onde sources hospitalières. Souffrantde brûlures au 4e degré, le malheu-reux a été transféré, rappelle-t-on,de l’hôpital d’Aïn El-Turck vers leCHU d’Oran. Il était près de 1 heu-re du matin, vendredi dernier, lors-que le désespéré, B.M., âgé de 34ans, s’était aspergé d’essence avantde mettre le feu devant le tribunal.Selon nos sources, ce sont les élé-

Saisie de 1.440 bouteilles de boissonsSaisie de 1.440 bouteilles de boissonsSaisie de 1.440 bouteilles de boissonsSaisie de 1.440 bouteilles de boissonsSaisie de 1.440 bouteilles de boissonsalcoolisées à Arzewalcoolisées à Arzewalcoolisées à Arzewalcoolisées à Arzewalcoolisées à Arzew

Les éléments de la sûreté de daïra d’Arzew sont parvenus à met-tre la main sur un lot de boissons alcoolisées, soit au total 1.440bouteilles de différentes marques après une perquisition effectuéedans un domicile. L’enquête menée a révélé que l’individu n’avaitaucune autorisation lui permettant d’exercer cette activité et parconséquent de stocker cette marchandise dans sa maison. Présen-té au tribunal d’Arzew, il a été placé sous mandat de dépôt.

Un agresseur sous les verrousUn agresseur sous les verrousUn agresseur sous les verrousUn agresseur sous les verrousUn agresseur sous les verrous Un repris de justice a été mis hors d’état de nuire par les servicesde la 2e sûreté urbaine. Le mis en cause opérait dans le quartierdes Plateaux où il agressait avec violence ses victimes pour lesdélester d’argent et de bijoux. Les services de la police ont récupé-ré des armes blanches que l’auteur utilisait pour terroriser ses vic-times qui souvent cédaient sous l’effet de la menace. Présenté autribunal, il a été écroué. K. A.

Dans notre édition d’hier, nousavions relaté la découverte

du corps sans vie d’une jeunefemme âgée de 21 ans dans unemaison à Haï Derb, indiquantque la mort de la femme étaitsuspecte, que le corps de la vic-time avait été déposé au niveaude la morgue pour les besoinsd’une autopsie et qu’une enquê-te avait été ouverte. Réagissant à cet article, desmembres de la famille et des pro-

Rachid Boutlélis

La supervision des ultimes préparatifs de la saison estivale a constitué hier l’essentiel de la visite du wali sur le

littoral est. Cette partie de la wilaya, incrustée dans unepetite crique cernée partiellement par une zone boisée,réputée pour ses panoramas époustouflants, fait l’objet d’unaménagement à même d’offrir un cadre agréable aux esti-vants. Des projets tels que la réalisation du chemin de wi-laya 75 distant d’environ 20 km, qui reliera le village côtierde Kristel à la station balnéaire de Canastel, a constitué l’unedes étapes pour le chef de l’exécutif. L’élargissement de lasinueuse route longeant ledit littoral et reliant les villages d’AïnFranine à celui de Kristel, figure également parmi les priori-tés inscrites sur la feuille de route en prévision de la saisonestivale. On apprend dans ce contexte qu’une envelopped’un montant de 150 milliards de centimes a été dégagéepar la wilaya d’Oran pour financer ce projet et celui con-cernant la double voie reliant le bourg de Belgaïd à la com-mune côtière de Canastel. Ces axes routiers permettront,une fois réalisés, une bonne fluidité de la circulation auto-mobile notamment durant l’été. Toujours est-il que desinstructions ont été données par le wali pour le respect desdélais impartis pour les projets figurant parmi les priorités.

Les stomisés en colèremais déléguera deux de ses ca-dres pour parler aux malades. Ala fin de la réunion, aucune solu-tion n’est proposée. Le problèmereste intact. Ce qui ressort toute-fois du débat, c’est que «cette rup-ture de stock serait due à un pro-blème d’approvisionnementauprès du fournisseur, les labo-ratoires ACTIS. En attendant, lesmalades continuent de souffrir ensilence avec toutefois un fort sen-timent de colère qui se dégage. Ily a trois types de stomies: la co-lostomie (lorsque c’est le colon(gros intestin) qui est abouché surl’abdomen), l’iléostomie (lors-qu’on a abouché l’iléon (petit in-testin) sur l’abdomen) et l’uros-tomie (lorsqu’on doit détournerle trajet normal de l’urine). Il y aplusieurs causes qui peuvent for-cer un chirurgien à pratiquer unestomie, telles que les maladies(cancer, colite ulcéreuse…), lestraumatismes (plaies par balles,coûteux, accidents…) ou les mal-formations congénitales.

L’immolé de Aïn El-Turcksuccombe à ses blessures

ments de la police de permanen-ce, relevant de la sûreté de daïra,dont le siège est situé juste en facedu tribunal, qui sont intervenus enpremier avant de solliciter l’ambu-lance de la protection civile del’Unité de Bouisseville, qui a pro-cédé à son évacuation. Notons quele malheureux a été inhumé, mar-di après la prière du dohr, au cime-tière de Sidi Bouâmeur, sis dansladite daïra. Nos sources indiquentencore, qu’une affaire liée à unconflit d’héritage, dont il n’auraitpas eu gain de cause, aurait moti-vé son acte. La terrible nouvellede son décès s’est répandue com-me une traînée de poudre parmila population demeurant dans cet-te partie de la wilaya.

A propos de la femmemorte à Derb

ches de la défunte, qui se sontprésentés au siège de notre rédac-tion, ont tenu à «démentir formel-lement» cette information, préci-sant que «la femme est décédéede mort naturelle, après des com-plications en relation avec sonétat de grossesse». Nous compatissons avec lesproches de la défunte dans leurdouleur suite à cette perte cruel-le de leur fille.

R. L.

Faut pas se leurrer. Ce quise passe actuellementchez nous autres les Arabes a un seul objectif. C’est

d’assurer aux USA et à leurs alliés,la maîtrise au Proche et Moyen-Orient de toutes les ressources éner-gétiques pour rester les maîtres dupétrole quand celles-ci seront envoie d’épuisement. La puissance quicontrôlera l’or noir et le gaz régne-ra sur le monde des pénuries (à par-tir de 2020) et obligera ses rivaux,notamment la Chine, à composerpour survivre. Cette stratégie auProche-Orient impose que la régionsoit sous contrôle et divisée. LesUSA ont donc besoin d’un Israël fortet d’un monde arabe faible. Qu’onne nous parle pas d’instauration dela démocratie et autres balivernes… Le grand Israël est longtemps res-té la bible politique juive. Le seulmoyen de contenir la pression surun «Israël» pragmatique reste lemorcellement religieux et ethniquedu monde arabe. En plus, cela per-mettrait de contrôler plus facile-ment les ressources pétrolières.

Par El-Guellil

Politiquegauche Haaretz écrivait: «La disso-lution de l’Irak en un Etat chiite,en Etat sunnite après séparation dela partie kurde est sans doute cequi pourrait nous arriver de mieux». On peut citer également cetteanalyse, toujours en 1982, de l’or-ganisation sioniste mondiale: «Lemonde arabe avec ses minorités etses factions est par essence auto-destructeur. La dissolution selondes lignes de fractures ethniques etreligieuses du Liban, de la Syrie etde l’Irak doit être l’objectif princi-pal à long terme d’Israël». Cette stratégie paraît confirméesur au moins 30 ans. La guerreIrak-Iran était déjà préconisée parles mêmes analystes pour faire im-ploser l’Irak. Elle a bien eu lieumais a raté son but même si elle aépuisé les deux puissances pétro-lières rivales. Les deux guerres duGolfe complètent le tableau avecla guerre du Liban. Il y aurait doncun plan sioniste cynique présentécomme moral par les USA qui en-globe aujourd’hui d’autres pays,dont on fait partie.

Cette idée de la «fragmentation»des Etats arabes du Proche etMoyen-Orient n’est pas nouvellenon plus. Déjà en 1982, le grandspécialiste militaire du journal de

Le voleur s’est fait passer pour un gendarme

Tentative de vol d’un registredes naissances à l’état civil

du s’est fait passer pour un gendarmeet a même présenté une carte profes-sionnelle falsifiée pour duper la vigi-lance des agents de sécurité. Aussitôtmaîtrisé, les responsables du serviceont avisé les services de la 1re sûretéurbaine et le mis en cause a été arrêtéet transféré aux locaux de la policepour complément d’enquête. A l’heu-re actuelle, aucune information n’a fil-tré quant au mobile de cette tentativede vol. Une question que seules lesrecherches de la police pourront élu-cider. Notons par ailleurs, que cettetentative intervient trois jours seule-

ment après que l’APC d’Oran a pro-cédé à l’acquisition de 53 coffres-fortspour sécuriser les registres originauxde l’état civil. Ces équipements instal-lés en début de semaine ont été bienaccueillis par le personnel, notammentaprès le dernier vol qui a ciblé deséquipements informatiques contenantdes données d’état civil numérisées. Outre cette acquisition, le service del’état civil a été également équipé decaméras de surveillance pour renforcerle dispositif de sécurité à l’intérieur del’enceinte en plus de badges et d’uni-formes pour le personnel du service.

Ils demandent leur intégrationSit-in des enseignants vacataires devant l’académie

tenir un poste durant cette année sco-laire», regrette le représentant des con-cernés. Il ajoute: «Nous allons camperdevant l’académie jusqu’à notre inté-gration. Nous sommes en contact avecles autres wilayas de l’Ouest et nouscomptons nous rendre à Alger dès lasemaine prochaine pour tenir un sit-in devant la présidence de la Républi-que». Les concernés ont adressé unelettre ouverte accompagnée d’unepétition au président de la Républiqueet au ministère de tutelle. Ils réclamentla prise en considération de l’ancien-neté pour leur intégration. Il est à rap-peler que le gouvernement avait cédéau début du mois aux revendicationsdes contractuels après un long sit-inde 10 jours devant le siège de la prési-dence de la République et de celui du

ministère de l’Education nationale. Leministre de l’Education nationales’était engagé à intégrer les enseignantscontractuels dans un délai d’un mois.Une commission mixte englobant lesdépartements de l’Education nationaleet de la Fonction publique sera char-gée d’étudier et régler les dossiers del’ensemble des contractuels concernésau nombre de 18.000 au niveau na-tional. Le ministère avait cependantprécisé que l’intégration de ces con-tractuels est tributaire de «la conformitéde leurs dossiers aux conditions du dé-cret exécutif de 2001», en citant l’exi-gence de la licence et de la conformitéde la spécialité étudiée avec la fonc-tion exercée. Les contractuels ayantexercé durant plusieurs années de-vraient être concernés par l’intégration.

Le wali d’Oran à KristelUltimes préparatifs de la saison estivale

Ph.:

Arc

h.

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ORANIE20 Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

SAÏDAUn départ marquant et remarquéUn départ marquant et remarquéUn départ marquant et remarquéUn départ marquant et remarquéUn départ marquant et remarqué

Le siège de la direction régionale du Commerce, sis à Saïda, a abritémardi, un évènement fort en émotion, en présence du premier responsa-ble, M. Boura, d’un sous- directeur de l’Inspection générale du ministèrede tutelle et des représentants de la chambre de Commerce et de l’Indus-trie «El Ogbane». Les cadres présents ont tenu à offrir à M. Boutira Ab-derrahim, des présents pour marquer la relation conviviale qui règne ausein de la structure. Le personnel féminin n’est pas resté en marge et dutcotiser pour honorer l’agent modèle, connu depuis 1998 avoue une col-lègue. Le sexe fort répliqua par un geste tout aussi marquant. Mais le cloude la cérémonie fut l’intervention de M. Didaoui, président de la chambrede Commerce qui offrit, à la surprise générale de l’assistance, une Omraau sexagénaire comblé et confus.

Les fonctionnaires sans le souLes fonctionnaires sans le souLes fonctionnaires sans le souLes fonctionnaires sans le souLes fonctionnaires sans le sou Les fonctionnaires n’ont pu bénéficier de leurs traitements et pour cau-se le Trésor est en grève. «Si la notion de service public tardait à disparaî-tre, l’Etat ne serait que chimère», dira un agent en quête de sous pour lesbesoins nutritifs de son bébé. «Un service minimum devrait être assurépar le Trésor, car il y va de la survie de milliers de personnes suspenduesà leurs seuls salaires» enchaînera son collègue, attentif à la moindre infoet de remettre en cause cette valse de grèves qui perturbe le quotidiencitoyen et préconise la protestation ponctuelle et temporelle». Ali K.

Plus de 1.400 logements, tous types confondus, seront livrés du-

rant l’exercice 2011 dans la wilayad’Aïn Témouchent, a annoncé mar-di, le conseiller au ministère de l’Ha-bitat et de l’Urbanisme, M. Moha-med Zoukh. Ces logements, qui con-cernent aussi bien le social partici-patif que le promotionnel ou l’habi-tat rural, seront achevés et livrésdurant cet exercice, a-t-il annoncé,lors d’une visite d’inspection dechantiers du secteur de l’Habitat. Leprogramme de cette visite d’inspec-tion entamée lundi, prévoit l’inspec-tion de l’état d’avancement des dif-férents programmes inscrits à l’actifde la wilaya, notamment dans ladeuxième nouvelle ville d’Aïn Té-mouchent POS sud-est 2), où pasmoins de 4.000 logements sont pré-vus. A cette occasion, M. Zoukh ademandé aux entreprises de réali-sation de respecter les normes deconstruction et la qualité du cadrebâti. S’agissant de la nouvelle loi surla promotion immobilière, ce res-ponsable a mis l’accent sur l’impor-tance de ce nouvel instrument quiprotège, aussi bien les intérêts desbénéficiaires de logements, que ceuxdes promoteurs. Il a rappelé que lespromoteurs auront un délai de 18mois, depuis la date de publication

M. Kadiri

La direction du Théâtre de SidiBel-Abbès nous a fait part

du programme ayant trait àl’édition 2011, du festival duthéâtre profess ionnel quis’ouvrirap aujourd’hui jeudi ets’achèvera le 12 de ce mois. De même qu’aura lieu une cé-rémonie de distribution des prix,précédée d’un spectacle à l’hon-neur de ce festival intitulé «Mo-dern-time» d’un texte de MarcelPagnol, mis en scène par YahiaBen Ammar. Une dizaine despectacles sont prévus dans leprogramme, arrêté depuis desmois avec des troupes théâtralesvenues d’Alger, Oran, Mostaga-nem, Laghouat, Témouchent,Relizane et bien sûr la wilayad’accueil. Celle-ci participeraavec deux formations théâtralesdans une ville aux longues tradi-tions théâtrales, établies sur leslieux et qui revendique à justeraison, la baptisation de son théâ-tre, aux noms tels celui de SaïmEl Hadj, restée sans suite. Enparallèle à la programmation in-terne, des spectacles sont prévusdans des structures étatiques, so-ciales, universitaires touchant desenfants malades, des services depédiatrie, des étudiants dansleurs résidences. Ce sont des coo-pératives artistiques et des asso-

M. D.

La direction des Travaux publics de la wilaya de SidiBel-Abbès a suscité récem-

ment, la colère d’un bon nombred’entreprises qui se sont vu excluesdes soumissions portant réhabili-tation et revêtement des cheminsde wilaya et chemins commu-naux. Les derniers avis d’appeld’offres parus pour ce genre de tra-vaux exigent la qualification decatégorie 05 et plus, ce qui laisseun bon nombre d’entreprises dis-qualifiées, au départ de la concur-rence. Ce qui n’est pas appréciépar les petites entreprises situées

Les promoteurs de logementssociaux, toutes formules confon-

dues, sont sous les feux de la ram-pe, ces jours-ci ; pas seulement dela part des autorités locales quiveillent à en réceptionner dans lesdélais prévus pour les distribuer auxsouscripteurs pressés de les occupermais aussi de celle du ministère del’Habitat qui a sommé de terminerles programmes antérieurs à 2010. Aïn Témouchent est concernée parun parc d’au moins 4.000 unitésdont 46 LSP à Chaâbet El Leham,lancés en 2005 par une entrepriseprivée sont à un taux de 30% deréalisation, d’après des souscripteursqui ont remis, ce lundi à notre bu-reau, une copie d’une pétition adres-sée à Mme le wali et dans laquelleils précisent l’ensemble des démar-ches effectuées auprès de l’entrepri-se pour débloquer la situation, maisen vain. Certainement, le ministre del’Habitat, ayant une situation géné-rale des différentes doléances expri-mées par des souscripteurs lésés, a

AÏN TÉMOUCHENTLes promoteurs immobiliers

sous les feux de la rampejugé utile de dépêcher M. MohamedZoukh, conseiller du ministre, pourévaluer la situation des programmeslogements sociaux en cours et pren-dre les mesures qui s’imposent pourélaguer les contraintes et situer lesresponsabilités.La plus grande partie des logementsà visiter se concentre dans la 2ème

ville nouvelle qui englobe le cam-pus universitaire. Au cours de sa vi-site qui doit se poursuivre pendantplusieurs jours, selon la radio loca-le, M. Mohamed Zoukh a tenu à pré-ciser que les 1.400 logements, con-naissant un taux d’avancement deplus de 50%, soient achevés avantla fin de l’année 2011, tout en insis-tant sur la qualité des produits à li-vrer. Selon les hautes instances dupays, un suivi particulier des pro-grammes de logements est mené cesjours-ci. C’est ainsi que les promo-teurs en règle auront du pain sur laplanche alors que ceux constatés endéfaut seront rayés des effectifs.

Belhadri B.

Plus de 1.400 logementslivrés cette année

de cette loi, pour se conformer à sesexigences et critères. «Les textesd’application de cette loi sont encours d’élaboration», a-t-il souligné.La wilaya d’Aïn Témouchent a bé-néficié d’un programme global de14.500 logements, dans le cadre duquinquennal 2010-2014. De ce quo-ta, 6.500 unités concernent les so-ciaux locatifs, 4.000 pour les sociauxparticipatifs et 4.000 autres pour leslogements ruraux, a rappelé pour sapart, le directeur du Logement et desEquipements publics (DLEP). Ceprogramme vient conforter le quin-quennal 2005-2009 qui a octroyé àla wilaya d’Aïn Témouchent un to-tal de 14.610 logements, dont lesderniers, soit près de 5.000 unités,sont en cours de livraison. Il s’agitd’environ 700 logements sociauxlocatifs (LSL) et un peu plus de4.000 logements sociaux participa-tifs (LSP), a-t-il précisé. Par ailleurset dans le cadre de l’exercice 2010,la wilaya d’Aïn Témouchent a béné-ficié de 1.600 habitations rurales et1.490 autres destinées à l’éradicationde l’habitat précaire (RHP). Ce quo-ta d’habitations rurales dont a béné-ficié la wilaya, à la faveur du program-me quinquennal 2010-2014, est scin-dé en deux tranches de 1.500 et2.500 unités, a-t-il ajouté.

SIDI BEL-ABBÈSDes entreprises exclues

des soumissionsentre les catégories 1 et 4, c’estle fait qu’un nombre très limitéd’entreprises sont favorisées parla direction des Travaux publicsqui justifie ces nouvelles mesures,introduites dans les cahiers descharges, par une nouvelle instruc-tion ministérielle. Cet argumentne semble guère convaincre lesopérateurs contestataires qui es-timent qu’une instruction minis-térielle ne peut, en aucun cas, êtrespécifique à la wilaya de Sidi Bel-Abbès, puisque dans d’autres wi-layas les qualifications en dessousde la catégorie 04, ne sont pasexclues pour les travaux sur lesCW et CC. A titre indicatif des

documents mis à notre disposi-tion révèlent clairement que dansles wilayas d’Oran et Sétif, l’ondescend jusqu’à la catégorie 02pour des travaux sanctionnés pardes cahiers des charges établis lo-calement. L’exigence de la quali-fication 05 et plus ne concerneque les projets sectoriels des rou-tes nationales et autoroutes. De-vant cette nouvelle situation à la-quelle sont confrontées les peti-tes entreprises, c’est un sentimentde «hogra» et d’exclusion qui estexprimé. L’intervention du pre-mier responsable de l’exécutif estplus que revendiquée par les en-treprises non retenues.

Le festival du théâtre professionnels’ouvre aujourd’hui

ciations théâtrales, en plus duthéâtre local, qui sont auteurs des12 spectacles retenus. Toutefoispour revenir à la thématique re-tenue pour cette édition 2011, ils’agit de «la critique théâtrale» quia été donc adoptée par les orga-nisateurs qui ont prévu des ate-liers pour cette critique théâtralesous forme d’ateliers et de collo-ques qui seront prévus dans la

faculté de sciences humaines ; lesjurés étant MM. Hebieb M, Na-cer A, Boubroua Ahcen, Din ElHennani D et M. Souhali Salim,comme président. A noter quequatre hommages auront lieu, ets’adresseront au cinographe Zaâ-boubi A, au photographe AliHafied, aux artistes Agoumi SidAhmed, et Kandsi Slimane, (trèsmalade), note-t-on.

La wilaya de Tissemsilt a bénéfi cié, durant le premier trimestre

2010, de 5.800 aides à l’Habitat ru-ral, au titre du programme quinquen-nal en cours, a-t-on appris auprès dela direction du Logement et desEquipements publics (DLEP). La dis-tribution de ces aides, destinées à laréalisation de nouvelles habitationset la rénovation d’autres, est prévueà travers les 22 communes de la wi-laya, soit pour un total de 190 douarsoù les quotas seront déterminés enfonction des besoins de chaque col-lectivité locale, a indiqué la mêmesource. Il a été procédé, au début del’année en cours, à la distribution de3.000 aides à l’Habitat rural, inscri-tes dans le cadre du programme dedéveloppement des Hauts Plateauxet celui supplémentaire au profit descommunes de la wilaya, après queles commissions compétentes, cons-tituées de différents services concer-

TISSEMSILT5.800 aides à l’Habitat rural

nés, aient élaboré les listes nomina-tives des bénéficiaires. Selon lamême source, la concrétisation de159 habitations rurales a été ache-vée, à travers des zones éloignées dela wilaya, alors que 1.692 habitationsdu même type sont en cours de réa-lisation dont 1.412 nouvelles mai-sons et la réfection de 280 habita-tions avec des taux d’avancementdes travaux variant entre 55 et 70%.La DLEP a programmé également,au cours de l’année le lancement enchantier de 2.292 unités en milieurural et de réfection, qui contribue-ront à améliorer les conditions de viedes citoyens des zones rurales. La wilaya de Tissemsilt a bénéfi-cié, durant le précédent quinquen-nat et jusqu’à la fin du premier tri-mestre de l’année en cours, de21.127 aides à l’Habitat rural, dont9.517 ont été réceptionnées, selonles statistiques de la DLEP.

M. S. Laradji

Construit depuis les années 60, dans le cadre du

Plan de Constantine et tropvétuste, le service infectieux,rattaché à l’EPH de Méché-ria, s’est fait peau neuve, à lafaveur d’une opérationd’aménagement. Celle-ci aété initiée par les gestionnai-res locaux, avec la rénovationdes réseaux d’assainissementet d’AEP, l’électricité et la pein-ture, outre la boiserie et leséquipements médicaux, à lagrande satisfaction des mala-des et des personnels médi-caux et paramédicaux qui onttrouvé le cadre approprié àl’exercice de leurs fonctions.

MÉCHÉRIALe service

infectieux faitpeau neuve

Page 21: 07042011

CENTRE 21Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

03 joumada el aouel 1432

Horaires des prières pour Alger et ses environs

El Fedjr04h57

Dohr12h50

Assar16h27

Maghreb19h18

Icha20h39

Rabah Benaouda

Alors qu’il était de 719 durantl’année 2009, le nombre desaccidents de la circulation en-

registrés extra-muros sur tout le terri-toire de la wilaya de Médéa, est re-tombé à 582 en 2010, soit une dimi-nution de 19%. 582 accidents de lacirculation qui ont entraîné malheu-reusement, la mort de 66 personneset fait 1.105 blessés à des degrés di-vers contre respectivement 100 et1.470 en 2009. C’est ce qui ressort,en effet, du bilan établi par le servicede la «sécurité routière» relevant dugroupement de la gendarmerie natio-nale de la wilaya de Médéa et qui aété présenté et commenté par le co-lonel Bouziane Griche, commandantdu groupement, lors d’une conféren-ce de presse, tenue dernièrement ausiège de l’Escadron de la sécurité rou-tière de ce corps de sécurité, station-né à Berrouaghia, chef-lieu de daïra

Une bande de cambrioleurs d’appartements OPGI, com-posée de trois individus dont deux mineurs répondant

aux initiales Z.M et M.Ch, tous deux âgés de 16 ans et unadulte répondant aux initiales K. Kh âgé de 34 ans, vientd’être neutralisée par les éléments de la police judiciaire dela sûreté de wilaya de Médéa. Une bande qui s’était spé-cialisée dans le cambriolage d’appartements OPGI situéssur les hauteurs de la ville de Médéa dont notamment lequartier Beziouèche. Selon le communiqué de presse qui nous a été remismardi dernier, à la cellule d’information et de communica-

La problématique de la promo-tion et du développement de

la filière «dattes» a été au centred’une rencontre d’évaluation etde concertation entre partenai-res et acteurs des wilayas pro-ductr ices, organisée mardiaprès-midi, à Ghardaïa. Initiée par le ministère de l’Agri-culture et du Développement ru-ral, en collaboration avec la Com-mission européenne, dans le ca-dre d’un programme d’Appui auplan national de développementagricole et rural, cette rencontrea regroupé les responsables etpartenaires du secteur agricoledes wilayas productrices de dat-tes (Béchar, Adrar, Ouargla, Ghar-daïa, Biskra et El Oued). Cetterencontre, qui constitue un espa-ce d’échange et de concertationsur la filière «dattes», entre l’en-semble des partenaires de la filiè-re «palmiers dattiers» du pays,devra permettre de renforcer et deréorganiser le Conseil interprofes-sionnel de la datte, ont indiquéles organisateurs. Elle vise aussi à sensibiliser lespartenaires et acteurs de cette fi-lière (producteurs, exportateurs,commerçants) sur l’adhésion àune coopérative locale pour amé-liorer la production et la produc-tivité et créer un réseau de com-mercialisation pour les différentesvariétés de datte existantes dans

Des médecins spécialistes ont invité mardi les maladesdiabétiques à «se prendre en charge», en se confor-

mant rigoureusement aux conseils médicaux qui leur sontprodigués afin d’éviter les complications dangereuses decette maladie. «Cette prise en charge commence par l’ob-servance stricte des contrôles quotidiens ainsi que des exa-mens trimestriels chez le médecin traitant, en plus d’unexamen annuel chez un ophtalmologue et un cardiolo-gue», a affirmé, à ce propos, le professeur Khelfa Slima-ne, dans son intervention, lors d’une journée d’étude surle diabète, organisée à Boumerdès. «Le respect d’une dié-tétique alimentaire étudiée, la prise régulière et à des heu-res fixes des médicaments et soins, la pratique sportive(dont la marche notamment) et l’observance des rendez-vous d’examens, garantissent au malade un contrôle et

Tahar Mansour

Il y a un peu plus d’une semai-ne, M.A. disposait d’une somme

de 45 millions de centimes qu’il adéposée sous le siège passager desa voiture et rentrait tranquillementchez lui. Au niveau de Bab Essebtune personne qu’il connaissaitvaguement, le dénommé K.M., 28ans, lui demanda de l’emmeneravec lui jusqu’à son domicile, pasloin de chez lui. Il le prit donc àbord et continua sa route pours’arrêter un peu plus loin pouracheter des cigarettes. Resté seuldans la voiture, K.M farfouilla sousle siège qu’il occupait et découvritl’argent. Il s’empressa de le pren-dre et de quitter les lieux avant leretour du propriétaire de la voitu-re. Ce dernier déposa alors uneplainte auprès de la 2ème sûretéurbaine de Blida et affirma qu’ilsoupçonnait K.M de l’avoir volé.

Rabah Benaouda

Les éléments de la police judiciaire dela sûreté de daïra de Ksar El-Boukha-

ri, située à 64 km au sud de Médéa, ontréussi tout dernièrement, à mettre horsd’état de nuire un malfaiteur qui étaitrecherché pour escroquerie, associationde malfaiteurs, émission de chèquessans provision, abus de confiance, volsqualifiés… Cet individu, répondant auxinitiales M.GH est âgé de 55 ans, circu-lait sous une fausse identité et était sousle coup de 13 mandats d’arrêt délivrés

situé à 27 km au sud-est de Médéa.Une wilaya de Médéa dont le réseauroutier total est de 3.992 km, repré-sentant 3,62% de celui national, ré-partis entre 671 km de routes natio-nales, 873 de départementales et en-fin de 2.448 de celles communales. Des accidents de la circulation dontle plus grand nombre a été enregistrédurant les week-end et plus précisé-ment lors des journées du jeudi avecpas moins de 102 sur les 582 enre-gistrés durant cette année 2010, etdont les causes restent la perte decontrôle du véhicule et l’excès de vi-tesse. Des accidents de la circulationdont le premier responsable reste,malheureusement, encore et toujoursle facteur humain, avec 95,87% à tra-vers les dépassements dangereux,l’excès de vitesse, l’inattention despiétons, le changement brusque dedirection, la circulation dans un sensinterdit, le chevauchement sur la li-gne continue, le non-respect de la dis-

tance de sécurité… sachant que leréseau routier de la wilaya de Médéacompte encore, malheureusement,pas moins de 28 points noirs dont 13sur la seule RN.1. Une année 2010 qui a vu les élé-ments de la gendarmerie nationaleenregistrer pas moins de 86.133 in-fractions contre cependant plus en2009 avec 115.834. Comme il reste,pour conclure, à relever le fait quel’utilisation du numéro 1.55 du télé-phone vert, mis récemment en servi-ce par la gendarmerie nationale, com-mence à donner ses fruits dans ledomaine de la sécurité routière no-tamment, grâce auquel les citoyensont appelé pour signaler pas moinsde 35 accidents de la circulation sur-venus sur le territoire de la wilaya deMédéa. Ce qui a permis aux élémentsde la gendarmerie nationale, et ceuxde la protection civile, de se dépêchersur les lieux indiqués dans un tempsrelativement acceptable.

MÉDÉAWeek-ends tragiques sur les routes

une maîtrise des complications du diabète», a encore es-timé ce spécialiste. Saisissant l’opportunité de cette ren-contre, le président de l’association des diabétiques deBoumerdès, M. Mohamed Mokri, a animé un point depresse au cours duquel il a réitéré la demande de sonassociation de «rendre le foyer des diabétiques de Bou-douaou à sa vocation initiale». De nombreux diabétiqueset médecins spécialistes ont pris part à cette journée mé-dicale, marquée par l’animation d’une série de conféren-ces sur des thèmes liés, entre autres, à «la chirurgie et lediabète» et l’»identification du diabète et ses complica-tions». L’occasion a, également, donné lieu à la mise enplace d’ateliers scientifiques consacrés à l’examen des pré-occupations des diabétiques selon leurs catégories d’âge(adultes, enfants ou personnes âgées).

BOUMERDÈSLes diabétiques, la prise en charge et le suivi

par plusieurs tribunaux du pays. Selonle communiqué de presse de la cellulede communication, de la sûreté de wi-laya de Médéa, cette arrestation a été lefruit d’un appel téléphonique faisant étatde la présence d’un individu «louche etsuspect» au centre-ville de Ksar El-Boukhari. Localisé puis pris en filature,l’individu en question sera finalementarrêté, ce qui venait confirmer la misesous surveillance depuis quelque tempsdéjà, de cet individu par les élémentsde la police judiciaire de la sûreté dedaïra de Ksar El-Boukhari. Cet indivi-

du, originaire de la wilaya d’Oum El-Bouaghi, s’était marié à Ksar El-Boukha-ri où il vivait donc sous une fausse iden-tité. Emmené au siège de la sûreté dedaïra, cet individu qui était en posses-sion d’une fausse carte d’identité natio-nale ne tardera pas à reconnaître tousles faits qui lui étaient reprochés et no-tamment les 13 mandats d’arrêt lancéscontre lui. Présenté lundi dernier, devantle procureur de la République près le tri-bunal de Ksar El-Boukhari, M. GH a étéécroué à l’établissement de rééducationde cette ville.

KSAR EL-BOUKHARIL’escroc aux 13 mandats d’arrêt

tion de la sûreté de wilaya de Médéa, c’est suite à un appeltéléphonique anonyme, à travers le numéro vert 15.48,d’un voisin de l’appartement qui était en train de voir unedes fenêtres défoncée, dans la nuit de lundi à mardi der-nier, à 1h25, que les éléments de la police judiciaire de lasûreté de wilaya de Médéa se rendirent sur les lieux indi-qués avec exactitude. Ils «recueillirent» alors sans difficul-tés les trois malfaiteurs, en flagrant délit de cambriolagedudit appartement. Placés en garde à vue, les trois mis encause devaient être présentés, hier devant le procureur dela République près le tribunal de Médéa. R. B.

Arrestation d’une bande de cambrioleurs

Les policiers entamèrent une en-quête. Quelques jours plus tard,un autre citoyen se présenta auxmêmes services de police pour dé-poser plainte contre la même per-sonne, K.M, qu’il accusait d’escro-querie. En effet, le citoyen enquestion avait un besoin urgentd’argent et voulait vendre deuxchaînettes en or qu’il proposa àK.M. Ce dernier accepta de lesacheter, les prit donc avec lui etles déposa chez lui mais ne rap-portera qu’une somme de 7,5millions de centimes au proprié-taire, refusant de lui payer l’inté-gralité de la somme sur laquelleils s’étaient entendus. Les policiersprocédèrent donc à l’arrestationdu suspect et découvrirent alorsqu’il avait effectivement volé A.M.Présenté au parquet de Blida pources deux affaires, K.M a été placéen détention préventive pour volet escroquerie.

BLIDAVol et escroquerie,

une arrestation

le pays, ont-ils ajouté. «Cette or-ganisation doit se développer parla concertation et la participationde l’ensemble des partenaires’’,a expliqué un expert algérien,dans le domaine, précisant queplus de 145 variétés de dattessont produites en Algérie et seulela variété «Deglet Nour» est con-nue et prisée par les consomma-teurs».. Dans leurs interventions,les participants à cette rencontreont été unanimes à souligner quela structuration des groupementsinterprofessionnels, le renforce-ment des innovations techniques,la formation des jeunes aux tra-vaux de la filière «palmiers dat-tiers» et la mise en place d’un sys-tème de commercialisation et deconditionnement, permettent ‘’lasurvie de cette culture’’. Les par-ticipants ont également soulignéla nécessité de préserver les pal-meraies, pilier de l’économie oa-sienne, en privilégiant la réhabi-litation et le rajeunissement despalmiers, la proscription de l’abat-tage du palmier et la diversifica-tion variétale du patrimoine «pal-miers dattiers» atypique à chaquerégion du pays. L’Algérie compteplus de 18 millions de palmiersdattiers, dont 16 millions de pal-miers productifs localisés dans lesud du pays, ainsi que 120.000personnes exerçant dans la filièredattes, a-t-on fait savoir.

GHARDAÏALes dattes font débat

Ph.:

Arc

h.

Page 22: 07042011

EST22 Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

Les agriculteurs de la W. d’ El-Tarfpoursuivent leur sit-in devant le

siège de la chambre de l’agricultureavec comme principale revendica-tion le départ de son président et deses membres. Au troisième jour dece sit-in, soit en fin d’après-midi demardi, une réunion a été tenue avecles agriculteurs en présence du di-recteur des services agricoles avec M.

Une semaine de formationautour de la science du Ha-

dith est organisée depuis mardià la mosquée Billal Ben Riyahde Sidi Amar (Annaba). Réu-nissant des imams, des ensei-gnants et des chercheurs venusde différentes wilayas, cette for-mation est animée par des spé-cialistes en la matière. Selon ses organisateurs, elle re-présente une «opportunité» pourles imams et les cadres du sec-teur des affaires religieuses debénéficier d’une formation aca-démique leur permettant demaîtriser le Hadith et son inter-prétation. L’échange d’expérien-ces et de points de vue autour

Une étude a été lancée par ladirection de la culture de la

wilaya d’Illizi pour la restaurationet la mise en valeur des ksour deAzelouaz et d ‘El Mihane, dansla ville de Djanet, a-t-on apprismardi auprès de cette direction.L’opération, inscrite au titre de l‘exercice 2011 pour une enve-loppe de 20 millions de DA, seraréalisée en trois phases. Celles-ci consistent en la réalisationd’un diagnostic et de travaux d‘urgence, l’élaboration d ‘analy-se historique et typologique surle secteur sauvegardé et l ‘avant-projet du plan permanent dessites et enfin de la rédaction fi-nale du plan permanent desdeux sites. Une fois la phased’étude achevée, il sera procé-dé à l’étape de réalisation et derestauration de ces sites histori-ques, et la proposition du cahierdes charges aux partenaires,notamment l ‘Office du parc na-tional du Tassili (OPNT) et laDirection de la restauration dupatrimoine au niveau du minis-tère de la Culture, a-t-on ajouté.L ‘opération de restauration re-tenue par les pouvoirs publicsvise la remise en état des lieux,avec comme objectif et soucimajeur la reconstitution de l ‘ori-ginalité des deux sites. Cepen-dant, à l ‘exception de quelquesindications et références histori-ques, aucun manuscrit ou plandescriptif propre au site n ‘est àla disposition des spécialistespour les aider dans leurs travauxde restauration, a-t-on signalé.Une enveloppe de 500 millionsde DA avait été accordée, dansle cadre du Fonds spécial des

Les responsables du secteur agri-cole tablent sur une production

de 1,9 million de quintaux de toma-te industrielle dans la wilaya de Guel-ma où une superficie de plus de2.700 hectares est réservée à cetteculture, a-t-on appris mardi de la di-rection concernée. «La productionattendue dépasse de loin l’objectiftracé au titre du contrat de perfor-mance de la filière qui prévoit uneproduction de 1,1 million de quin-taux», s’est félicité le responsable duservice de l’organisation de la pro-duction et de l’appui technique à laDirection des services agricoles(DSA), M. Sebti Ghedjati. Toutes lesconditions techniques et organisa-tionnelles ont été assurées par les res-

Un nouveau plan de transportpour la wilaya d’El Tarf est «en

voie de finalisation» en prévision dela saison estivale, a indiqué le direc-teur local des transports. Ce plan detransport permettra de surmonter lesdifficultés liées aux «points noirs» quiavaient gêné les automobilistes, lasaison dernière, et de favoriser unemeilleure fluidité du trafic routier, en

A. Ouelâa

Le tribunal d’El Tarf a pronon-cé mardi son jugement sur l’af-faire de corruption jugée la fin

de la semaine dernière. Les faits de cette affaire remontentau mois de septembre de l’annéepassée lorsqu’un opérateur économi-que de la commune de Zitoune avaittenté de faire passer en Tunisie, parle poste frontalier d’Oum Théboul, la

ANNABALes imams en formation

de la gestion des mosquées etdes affaires religieuses entreimams et chercheurs en sciencesislamiques constitue l’autre inté-rêt de cette semaine de forma-tion, a-t-on ajouté. Divers axesde travail ayant trait notammentaux concepts du Hadith du Pro-phète de l’Islam et aux principesde son interprétation seront dé-battus lors des travaux de cettesemaine de formation entrantdans le cadre de la formationcontinue des imams. Des diplô-mes seront remis aux partici-pants à l’issue de ce stage de for-mation organisé par la directiondes affaires religieuses et waqfsde la wilaya de Annaba.

ILLIZIUne étude pour restaurer

les ksourwilayas du Sud en 2006, pour larestauration de ce vestige histo-rique classé patrimoine mondialen 1982 et réserve mondiale dela biosphère en 1986. Ces sitesvisés par la restauration ont fait l‘objet de plusieurs agressionsprovoquées par les aléas dutemps et par l’homme. Cesagressions sont à l ‘origine de ladéstructuration des sites et laperte d ‘une multitude de signeset de symboles de la région, dontdes portes, fenêtres, arcades etcolonnes qui sont à même d ‘en-seigner davantage sur le modessocio-économique et politiqueavant et durant la période otto-mane et sous la colonisationfrançaise, déplore-t-on. Les sitesen question ont perdu un panentier de leur originalité architec-turale, selon les spécialistes. Laconstruction de nouvelles ailessur les flancs Est et Ouest, selonun style typiquement colonial,dont la ville de Djanet s ‘est im-prégnée à l ‘époque, serait l ‘unedes multiples violations qu‘auraient subies ces sites, a-t-onexpliqué. D ‘autres transforma-tions ont été réalisées par la po-pulation sur l ‘ensemble des ailesde l’un des sites. Des actes à l‘origine d ‘une destruction struc-turelle et frontale du site par in-jonction d ‘éléments anticonfor-mistes et à l ‘antipode de l‘ar-chitecture et de l ‘urbanisme ara-bo-musulmans, estiment les mê-mes spécialistes. Des expertsrapportent dans leurs études quele site subit actuellement un ‘’in-quiétant’’ phénomène de dégra-dation de son corps, d ‘où l’ur-gence de sa restauration.

Ali Chabana

L’université de Tébessa vientd’abriter, durant deux jours (5

et 6 avril), un colloque en homma-ge à Cheikh Larbi Tébessi, de sonvrai nom Djadri Larbi né en 1891, tombé au champ d’honneur en1957. L’ouverture des travaux decette rencontre commémorative aété marquée par plusieurs interven-tions rappelant à chaque fois les va-leurs morales de Larbi Tébessi, ain-si que son action au sein du mou-vement national avant et pendantla lutte de libération. Notons aupassage la présence de ses prochesqui sont venus témoigner leur re-connaissance aux organisateurspour cette louable initiative. Quantaux conférenciers, ils ont mis en re-

TÉBESSALarbi Tébessi revient

lief les méthodes suivies par lemouvement réformiste des oulé-mas musulmans algériens, dontCheikh Larbi Tébessi était un mem-bre actif, que ce soit dans l’éduca-tion, l’enseignement de la languearabe ou encore dans l’écriture del’histoire, à travers les écrits de l’his-torien Ahmed Tewfik Madani, maisaussi les principes fondamentauxdans la pensée réformiste, à l’ exem-ple des travaux de Malek Ben Nabiportant sur la question. Ainsi et en dépit de quelques dé-fections parmi les invités, les su-jets abordés par les vingt-cinqcommunications retenues pourcette 6eme édition ont suscité unintérêt particulier chez les pré-sents, dont des étudiants et desenseignants de l’université.

EL-TARFDes douaniers condamnés

pour corruptionsomme de 60.000 euros sans la dé-clarer, préférant soudoyer les prépo-sés parmi les douaniers au niveaude ce poste. Mais les choses avaientmal tourné lorsque cet opérateuréconomique préféra déposer plain-te auprès de la gendarmerie, refu-sant ainsi de s’acquitter d’une som-me 5.000 euros au lieu d’une autresomme nettement inférieure. Les mis en cause furent, dans unpremier temps, suspendus de leurs

fonctions puis incarcérés lors del’instruction préliminaire tenue aumois d’octobre. Enfin, les peines prononcéesétaient comme suit : 03 ans de pri-son ferme et 50 millions de cts à l’en-contre de l’inspecteur des douanes,deux ans pour l’opérateur économi-que et un an de prison assorti de 10millions de cts à l’encontre d’un autredouanier et de l’ex-chef de posted’Oum Théboul.

Les agriculteurs ne décolèrent pasBounoua Ladjel, président nationalde la chambre de l’agriculture dépê-ché d’Alger pour écouter les problè-mes des agriculteurs. Ces derniers, tout à tour, à traversle S/G de l’U.N.P, les présidents d’as-sociations agricoles, ont expliqué àcet émissaire les motifs de leur sit-inet leur désir de changer les chosespour insuffler la dynamique voulue

à un secteur aussi stratégique quecelui de l’agriculture. Enfin, les agriculteurs protestatai-res tiennent à poursuivre leur sit-inen attendant une réponse à leurs re-vendications, et, le cas échéant, ilsiront à Alger en parler au ministrede l’Agriculture que l’émissaire d’Al-ger a promis de tout lui rapporter.

A. O.

Un plan de transport pour la saison estivaleparticulier sur les axes menant auxplages et aux structures d’accueil, deloisirs et de détente, a expliqué M.Faouzi Chaker. Dans la ville côtière d’El Kala quiconnaît durant l’été un flux considé-rable de véhicules légers et de trans-port en commun, il est prévu d’alter-ner la circulation automobile pour desdurées déterminées afin de mettre un

terme aux habituels embouteillages.Une plage horaire sera égalementdéterminée pour la circulation despoids lourds en ville, en particulier surle front de mer et la corniche, a ajou-té M. Chaker, faisant état de l’amé-nagement de parkings grâce au con-cours des cinq communes côtièresde cette wilaya afin d’éliminer les sta-tionnements anarchiques.

GUELMALes fellahs tablent sur deux millions

de quintaux de tomate

ponsables concernés, permettantd’atteindre, au titre de la campagnede cueillette en cours (15 mars-finavril), des rendements de l’ordre de700 quintaux par hectare, a-t-il ajou-té. Des conditions climatiques favo-rables à la culture de la tomate in-dustrielle ont également contribué audéveloppement de ce créneau agri-cole en passe de devenir une des pre-mières activités génératrices d’em-plois et de richesses dans cette wi-laya, a-t-on estimé. Des producteursde tomate industrielle activant dansles régions de Boumehra-Ahmed,Boucheggouf, Beni-Mezline et El Fe-djouj, notamment, qualifient les fa-cilitations assurées par l’Etat, en vuede la promotion de cette filière, d’oc-

casion «en or» qu’il faut saisir pleine-ment. Les agriculteurs ont largementréinvesti ce créneau qui bénéficie dé-sormais de toutes les commoditésmatérielles et organisationnelles né-cessaires à son épanouissement, asouligné M. Ghedjati, rappelant, en-tre autres soutiens, la subvention de4 DA par kilogramme versée par lespouvoirs publics au lieu des 2 DA/kg appliqués auparavant. L’on recen-se environ 500 agriculteurs activantdans cette filière à Guelma, a souli-gné le même responsable, précisantque des campagnes de sensibilisa-tion et de vulgarisations sont régu-lièrement menées par les responsa-bles concernés en vue d’une meilleu-re maîtrise des itinéraires techniques.

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CONSTANTINE 23Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

Un goût d’inachevé Un goût d’inachevé Un goût d’inachevé Un goût d’inachevé Un goût d’inachevé Des habitants de la cité du20-Août 55 ne cessent de ré-clamer l’achèvement des tra-vaux d’aménagement et de voi-rie de leur cité, entamés il y a plu-sieurs semaines, précisent-ils.«De grands travaux de réfectiondes trottoirs, des rues, d’assainis-sement ont été entamés et notrequartier commence à être pro-pre, sauf que l’entreprise chargéedes travaux a quitté les lieux sanstoucher aux abords des bâti-ments situés à proximité du châ-teau d’eau et du CEM Abdel-moumène. Tout est resté en l’étatdans ces lieux et c’est bien dom-mage». Et d’ajouter : «Pendantque l’entreprise déménageait, ona demandé à son responsable lesraisons qui ont fait que ces lieuxsont restés en l’état, et il nous arépondu que cela n’était pas pré-vu dans son contrat».

Pour une liaisonPour une liaisonPour une liaisonPour une liaisonPour une liaisondirecte Boussouf -directe Boussouf -directe Boussouf -directe Boussouf -directe Boussouf -

Sidi MabroukSidi MabroukSidi MabroukSidi MabroukSidi Mabrouk De nombreux usagers destransports urbains de la ville fontpart de l’inexistence du transportentre les quartiers de Boussoufet de Sidi Mabrouk. «Pour nousrendre vers l’une de ces direc-tions, nous devons aller à la sta-tion Khemisti. Et pour rejoindreSidi Mabrouk ou Boussouf, noussommes obligés de prendre unautre bus, et donc de payer en-core une fois». Selon eux, par-tout ailleurs, il y a des liaisonsdirectes, donc moins de contrain-tes et beaucoup moins de pertede temps, «car il faut souvent unebonne heure pour nous rendrevers l’un de ces quartiers».

La résistanceLa résistanceLa résistanceLa résistanceLa résistanceaux antimicrobiensaux antimicrobiensaux antimicrobiensaux antimicrobiensaux antimicrobiens

en débaten débaten débaten débaten débat En parallèle au débat autourdu processus d’urbanisation et lasanté qui s’est déroulé hier àl’université Mentouri, la directiondes activités médicales et para-médicales du centre hospitalo-universitaire docteur Benbadisorganise, aujourd’hui jeudi, unedemi-journée scientifique sous lethème «La propagation mondia-le de la résistance aux antimicro-biens». Celle-ci est prévue à par-tir de 08 heures 30 dans la salledes conférences Kacim Arezki, àproximité de la maternité.

Pouvoirs publicsPouvoirs publicsPouvoirs publicsPouvoirs publicsPouvoirs publicset cultureet cultureet cultureet cultureet culture

Le prochain forum proposépar la radio régionale Cirta FM,qui aura lieu dimanche prochain,aura pour thème «Rôle des pou-voirs publics dans la relance dela culture dans la wilaya de Cons-tantine et l’activité de ces insti-tutions dans le domaine culturel».La rencontre aura lieu à partir de10 heures 30, précise le commu-niqué de la radio.

Youm El IlmYoum El IlmYoum El IlmYoum El IlmYoum El Ilmsur écran géantsur écran géantsur écran géantsur écran géantsur écran géant

C’est avec curiosité que despassants observaient l’installa-tion, sur le fronton d’un immeu-ble place de la Révolution, d’unimmense écran géant. «Il s’agitprobablement de permettre àceux qui n’ont pu assister auxspectacles qui seront donnés àl’occasion de Youm El Ilm d’y as-sister depuis l’extérieur. Pourvuque le beau temps persiste pournous le permettre», dit-on.

A. C.

A. Mallem

La grève «illimitée» déclenchée di-manche dernier par les travailleurs

de la CNAS de Constantine a pris finhier après que la direction a accédé auxdemandes des travailleurs en acceptantla plateforme de revendications qu’ilsont avancée. Tous les agents ont doncrejoint leurs postes de travail, hier ma-tin, dans les différentes agences et struc-tures de la caisse, après l’interventionde leurs représentants syndicaux qui lesont rassurés sur l’aboutissement deleurs revendications, sauf une : le dé-part du directeur réclamé par une bon-ne partie des travailleurs. «Nous ne fai-sons pas nôtre cette exigence qui sortdu cadre des revendications purementsyndicales touchant à la situation so-cio-économique du travail et des tra-vailleurs», nous a affirmé M. Billamy,membre de l’Union de wilaya de l’UG-TA contacté hier. Ce dernier a tenumême à souligner que les représentantsde son organisation «ne sont pas con-tre ce directeur». Pour rappel, les travailleurs de laCNAS de Constantine ont déclenché di-manche matin une grève «illimitée», pa-ralysant ainsi toutes les structures de lacaisse. De par son caractère brusque etinattendu, ce débrayage a complète-

Mille sept cents (1.700) jeunes nontitulaires d’un diplôme ont pu bé-

néficier d’un poste d’emploi à Constan-tine depuis le début de l’année en cours,a-t-on appris mercredi du directeur del’Action sociale (DAS). Ce type de pla-cement a permis à des jeunes gens sansqualification ou ayant fréquenté l’éco-le dans les cycles moyen ou secondaired’apprendre et d’exercer en mêmetemps un métier dans l’artisanat, lesservices et l’administration, dans le ca-dre d’un «emploi d’attente» pour unedurée de deux ans, a précisé M. Moha-med-Salah Abadlia. Il a souligné que2.200 postes de travail ont été réservéscette année dans la wilaya pour cettecatégorie de chômeurs. Plus globale-ment, la wilaya de Constantine a bé-néficié, à la faveur de l’exercice 2011,de 4.000 nouveaux postes d’emploidans le cadre des différents dispositifsgérés par le secteur de l’Action sociale

La quarantaine d’artisans ac-tivant dans différentes activi-

tés traditionnelles dans les locauxprofessionnels du Polygone se di-sent «dépités et en colère» con-tre les dernières augmentationsdes loyers qui risquent de les con-traindre à mettre la clé sous lepaillasson. Selon certains d’en-tre eux qui nous ont contacté,«la direction du patrimoine del’APC de Constantine n’est pasallée de main morte, puisqueles loyers ont été augmentés de600 %. «Nous nous acquittionsdes loyers fixés à seulement700 dinars par mois, mais voi-là qu’ils grimpent subitement à5.000 dinars. Revalorisation,on ne peut plus excessive quine manquera pas de nous met-tre complètement sur le carreau,du fait qu’elle est disproportion-née par rapport à nos gains etrentrées réelles qui sont plutôtmodestes», soutiennent-ils. Nos interlocuteurs disent«avoir déjà entrepris des démar-ches auprès de responsables con-cernés de la mairie pour leur de-mander de revoir à la baisse cet-te augmentation qu’ils qualifientde «non réaliste». De plus, elle est, soulignent-ils,en complète contradiction avecla politique des pouvoirs pu-blics et leurs efforts tendant plu-tôt à encourager les industriestraditionnelles, en adoptant desmesures d’aides et de facilitations

A. E. A.

Ce débrayage n’a pas manquéde provoquer un mécontentement des usagers qui se sont re-

trouvés «otages d’un conflit qui ne lesconcerne», comme l’ont soutenu cer-tains d’entre eux. Selon des animateursdu mouvement de contestation rencon-trés sur les lieux, le problème remonteà la création des deux entités, AlgérieTélécom et Algérie Poste, issues de l’an-cienne PTT. Ils affirment que «depuiscette date, nous n’avons cessé de ré-clamer l’application de la conventioncollective, mais en vain. En fin de course, le résultat est que surle plan des salaires, les agents d’AlgériePoste perçoivent un salaire moindre deprès de 10.000 dinars comparativementà leurs collègues d’Algérie Télécom». Etde préciser que du temps de l’adminis-tration des PTT, les mêmes agents étaientpayés au même niveau de salaire. «Nousn’avons cessé d’envoyer correspondan-ce sur correspondance à qui de droitpour protester contre cet état de fait. Une

03 joumada el aouel 1432

Horaires des prières pour Constantine et ses environs

El Fedjr04h44

Dohr12h36

Assar16h13

Maghreb19h04

Icha20h25

En quoi la santé doit êtreconfigurée dans la problé-

matique urbaine de la ville et enquoi la ville peut aussi influencerun état de santé». Voilà résuméen quelques mots et par le Pro-fesseur Labii Belkacem, directeurdu laboratoire villes-santé del’université Mentouri de Constan-tine, le thème du séminaire inter-national dont les travaux ont dé-buté hier au laboratoire du cam-pus Hamani de l’UMC. Ouvertes solennellement mar-di soir en présence des autoritéslocales, administratives et sanitai-res et de la communauté médi-cale de Constantine, ces journéespluridisciplinaires, qui se dérou-lent les 6 et 7 avril, réunissentquelque 70 participants, entremédecins spécialistes de la ques-tion, des urbanistes, des sociolo-gues, des anthropologues, des ar-chitectes-urbanistes et des psy-chologues venus de tout le terri-toire national, mais aussi du Ma-roc, de la Tunisie et de France. La première communicationqui a suivi immédiatementl’ouverture des journées a étéfaite par quatre intervenants fran-çais, en l’occurrence le profes-seur Salem et les docteurs Four-net, Rican et Vaillant de l’univer-sité Paris-Ouest Nanterre. Lesconférenciers ont ouvert les dé-bats sur «le processus d’urbani-sation et santé : une approchecomparative entre Europe etAfrique». Dans leur exposé, ilsont établi le constat que «le plussouvent, les questions de santédans les villes des pays du Sudsont abordées comme la répéti-tion des expériences des pays duNord». Et ils ont développé ces

PolygoneLes loyers des artisans

revus à la hausse

La ville, c’est la santé

à l’endroit des artisans et des por-teurs de projets, et les aidantainsi à créer leur affaire et nonà l’entraver. «Beaucoup d’entrenous risquent de fermer bouti-que si les loyers sont mainte-nus à leur niveau de 5.000 di-nars par mois», disent-ils. Par ailleurs, mais toujours dansle même ordre de préoccupation,les artisans installés dans les lo-caux du Polygone se plaignent«de l’état lamentable de la pollu-tion dans lequel se trouvent lesenvirons immédiats de leurscommerces». Etat qui a agi né-gativement, affirment-ils, sur l’af-fluence des clients qui se font deplus en plus rares, rebutés qu’ilssont par le spectacle de cesamoncellements désolants et lesodeurs repoussantes qui s’endégagent. Et à ce propos, ilsn’hésitent pas à inviter les ser-vices de la mairie à s’occuperdavantage et plus promptementde l’aménagement et de l’orga-nisation de toute cette zone duPolygone dans laquelle ils acti-vent, lui donnant un nouveaulook et revivifier les commercesqui y sont domiciliés. La cellule de communicationde la mairie, questionnée, préci-se que, compte tenu de l’absen-ce momentanée du maire, laquestion lui sera posée dès sonretour pour donner une réponseaux concernés.

A. El Abci

aspects à partir d’exemples trèsconcrets pris en Europe et enAfrique Noire. Notons que ce séminaire estorganisé conjointement par l’uni-versité et la direction de wilayade la santé et de la population,dans le cadre de la commémo-ration de la Journée mondiale dela Santé célébrée le 7 avril dechaque année. Les deux jour-nées de travaux, en plénières etdans deux ateliers portant sur lesquestions de l’environnement etsur l’habitat, seront marquéespar de nombreuses communica-tions et interventions dans diffé-rentes disciplines. «La réflexion sur la relation en-tre la ville et la santé se proposed’aller au-delà du simple savoiruniversitaire et académique», ontargumenté les organisateurs deces journées scientifiques car,pour eux, la santé humaine et lebien-être s’inscrivent dans les con-ditions de l’environnement urbainet dans la façon dont ce dernierest géré. Cela suppose donc desinterventions sur plusieurs axes :l’habitat et la santé, l’environne-ment et la santé, les territoires desanté, la santé dans les dynami-ques et les enjeux urbains et en-fin dans la problématique de laville, santé et sécurité. «Je suis personnellement satis-fait de la qualité de la représen-tation venue des différents sec-teurs», a déclaré hier matin leprofesseur Labii à l’ouverture destravaux du séminaire. Celui-cisera clôturé jeudi avec la lecturedes rapports de synthèse et dessuggestions qui seront présentésaux autorités compétentes.

A. M.

«

Débrayage à la posteLes travailleurs de la recette principale d’Algérie

Poste ont observé un arrêt de travail dansl’après-midi d’hier mercredi, pour dénoncer la nonapplication de la convention collective, qu’ils disent

attendre depuis 2004, ainsi que les conditionsdifficiles dans lesquelles ils exercent.

Fin de la grève à la CNAS

Action sociale1.700 postes d’emploi

pour des jeunes non diplôméset de la Solidarité, a indiqué ce res-ponsable, avant de préciser que 1.800emplois sont consacrés aux diplômésde l’enseignement supérieur et auxtechniciens supérieurs formés dans desétablissements de formation profession-nelle. La DAS a par ailleurs lancé, se-lon M. Abadlia, une opération d’assai-nissement des listes des demandeursd’emploi afin de dégager d’éventuelspostes et satisfaire le plus grand nom-bre possible de postulants. Le même responsable a fait partd’une hausse de 25 % du nombre depostes attribués cette année à la wilayade Constantine (3.200 emplois créés),par rapport à l’année précédente. Lesprogrammes d’insertion avaient permis,en 2010, de placer 1.400 jeunes di-plômés dans des entreprises des sec-teurs public et privé, ainsi que dans l’ad-ministration, et 190 autres dans le ca-dre du dispositif «Blanche Algérie».

ment désorienté et sidéré les très nom-breux assurés et leurs ayants droit quise présentent chaque jour, tôt le matin,et venant parfois de très loin. Les plain-tes de ces derniers ont été entenduesdurant toute la journée de lundi danstous les bulletins d’information diffuséspar la radio régionale de Constantine.Interrogés, le jour même, les représen-tants des travailleurs de la Cnas ont af-firmé que ce débrayage est intervenu àla suite de la non-reconnaissance parla direction de la caisse de leurs sec-tions syndicales et bureaux de coordi-nation installés par l’UGTA, d’une partet suite à la non régularisation admi-nistrative de l’ensemble des travailleurs,longtemps réclamée par les intéressésdont la plupart n’ont pas obtenu d’aug-mentation ni reclassement et sont restéslongtemps «cloués» à leurs grades depuisplus d’une dizaine d’années. Au premierjour de la grève, précisent leurs repré-sentants syndicaux, ils ont présenté à leurdirection une plateforme contenant plu-sieurs autres demandes concernant lesconditions de travail et le recrutementdes ayants droit des agents décédés ousortis en retraite. D’autres sont allés plusloin en exigeant le départ du directeurrégional, lui reprochant son refus detout dialogue avec eux ou avec leursreprésentants syndicaux.

plateforme de revendications d’une dou-zaine de points a été également adres-sée au ministre des PTIC, dont, notam-ment, une augmentation des salaires debase de 60%, l’avancement et la pro-motion des travailleurs, l’augmentationde la prime de position de travail, uneprime de 5.000 dinars pour les guiche-tiers, etc. Finalement et en réponse àtoutes ces réclamations, nous venonsd’apprendre, par une note d’informationde la direction des ressources humaineset destinée à l’ensemble des travailleursd’Algérie Poste, que le montant de33.000 dinars équivalant à la périodede janvier 2004 à septembre 2006 serapayé en trois tranches, dont la 1ère seraversée à l’occasion du salaire du moisd’avril et les autres suivront après». Ceque des postiers ont considéré comme«une insulte à leur égard, en ce sensque, disent-ils, le problème est complè-tement ailleurs et en tout cas, ces avan-ces demeurent nettement insuffisantes». Des responsables contactés ont dé-claré que ceci est de la compétence desautorités supérieures.

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ANNONCES CLASSÉESLe Quotidien d'OranJeudi 07 avril 201124

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Page 26: 07042011

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40e JOURVendredi 25 Février 2011nous a quittés à jamaisnotre chère regrettée mère,grand-mère, belle-mère:Mme Veuve BELHACHEMI

MalikaNée EL HADJ SAFI

En ce 40e jour, tes enfants,petits-enfants et toute tafamille demandent à tousceux qui t'ont connue etaimée d'avoir une pieusepensée pour toi et de prierpour ton âme.

40ème JOURCe Vendredi 08 Avril 2011marquera le 40ème Jour dudécès de notre cher frère,fils et oncle:

RAHAL RACHID.En cette douloureusecirconstance, Mme RAHALGhafrya et ses enfantsdemandent à tous ceux quil'ont connu de se recueilliren sa mémoire et de prierpour le repos de son âme.

Ta mère, tes sœurset ton frère qui net'oublieront jamais

PENSÉEDéjà une année

le 06-04-2010 que

Ahmed BENSAFI

nous a quittés. Il a laissé un

grand vide au sein de sa

famille et de ses amis.

A tous ceux qui l'ont connu

et aimé il est demandé

en la circonstance d'avoir

une pieuse pensée pour lui.

Son frère

40e JOURAujourd'hui 40jours, depuisqu'elle nous aquittés notrechère mère:Mme SELTIOUNIMama néeGHASSOUL.On ne t'oubliera jamais, tu as laisséun grand vide dans notre vie. On necessera jamais de penser à toi et tonsouvenir restera gravé pour l'éternitédans nos cœurs. En ces douloureuxmoments, on demande à tous ceux etcelles qui t'ont connue et aiméed'avoir une pieuse pensée en tamémoire. Repose en paix chère mèreet que Dieu t'accueille en Son VasteParadis.

Tes petits-fils de ta fille DalilaZEDDAM Ali, Sihem et Amina

40ème JOURCela fait déjàquarante jours, le27 Février 2011,que nous a quittés àjamais notre père etgrand-père:SLIMANI AEKlaissant derrière luiun vide terrible quepersonne ne pourracombler. Pour nous tu as toujours vivantet ton absence n'effacera jamais tonimage. Tu resteras toujours dans noscœurs et pensées.En cette douloureuse occasion, sonépouse, ses filles et fils demandent à tousceux qui l'ont connu et aimé d'avoir unepieuse pensée à sa mémoire et de prierALLAH de lui accorder Sa SainteMiséricorde et de l'accueillir dans SonVaste Paradis.

Ton épouse, tes fils et tes filles qui net'oublieront jamais

PENSÉEA notre chermari et papaZEROUALMedÇa fait 6 ansque tu nous asquittés à jamais. Ta femme, tesfilles n'arrêtent pas de serappeler l'être cher que tu étais,souriant et généreux. Tonabsence déchire nos cœurs.Repose en paix.A Dieu nous appartenons et àLui nous retournons.

Ta femme, Linda et Kika

PENSÉEA la mémoire denotre cher etregrettéBOUAZZAMohamedqui nous a quittésle 07 Avril 2010, 1an déjà, en laissant derrière luiun immense vide que personne nepourra combler. En cette malheu-reuse circonstance, son épouse, safille Fatima Zohra et les famillesZEROUALI, KHEDDARI et BOUZIDIdemandent à tous ceux qui l'ontconnu d'avoir une pieuse pensée ensa mémoire, et prier Dieu del'accueillir en Son Vaste Paradis.Son souvenir reste toujours gravédans nos cœurs.Nous ne t'oublierons jamais.

REMERCIEMENTSLes famillesBERRAHAL deFroha,AZZOUT,CHAOUI,BESSOUF,TESSOUMI,LAHEOUEL etBEKARA remercient tous ceuxqui les ont entourées de leursoutien lors du décès de leur fille

BERRAHAL AMINAPuisse Dieu, Le Tout-Puissant,accorder à la défunte Sa SainteMiséricorde et l'accueillir en sonVaste Paradis.

DÉCÈSLa famille

CHAKOUR a

la douleur

d'annoncer le

décès de son

cher et regretté

CHAKOUR Abedsurvenu le 17 Mars 2011 à

l'âge de 52 ans.

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KALFAT BELKHODJA ISMET,et particulièrement les médecins etamis de l'hôpital militaire de AïnNadja pour leur dévouement et leurssoutiens. A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.Repose en paix cher ISMETtu resteras toujours vivantdans nos cœurs.

PENSÉEA la mémoirede notre cherELANDALOUSSIEl HabibCela fait un anle 08-04-2010 que nous a quittésnotre cher époux et pèreMr. EL ANDALOUSSI El Habib.Son souvenir resté gravé pourl'éternité. Sa femme, ses fils etsa fille et toute la famillesouhaitent que Dieu, Le Tout-Puissant, l'accueille en son VasteParadis.

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S PORTS 27Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

M. Benboua

Annoncées initialementpour samedi, deux des quatre rencontres

comptant pour les quarts definale de la Coupe d’Algérieont été finalement avancées àvendredi. Quoi qu’il en soit, lesamateurs de football serontconviés à de belles affiches àl’issue desquelles seront con-nus les deux premiers qualifiésau carré d’as. Ces retrouvaillesentre pensionnaires de Ligue1, l’USMH face au MCS d’uncôté et le MCA devant le MCO,de l’autre, s’annoncent indéci-

M. A.

Même privé de son public, huis clos oblige, le leader

semble bien armé pour confor-ter sa position de leader avecla réception du SAM, au mo-ment où ses deux dauphinsseront face à face à Réghaïadans le choc de cette vingtiè-me journée. A Constantine,donc et sauf grande surprise,le CSC qui évoluera au grandcomplet est bien loti pour pas-ser le cap du Sari, même si lesprotégés du duo Benguella-Bli-da, menacés de relégation,vendront chèrement leur peau.Par contre, bien malin quipourrait avancer un quelcon-

Kamel Mohamed

Le premier responsablede la DTN, Fodil Tika-

nouine, a été limogé de sonposte lors de la réunion dubureau fédéral qui s’est te-nue mardi dernier, a-t-onappris auprès de la FAF. LaFédération avait chargé Ti-kanouine de mettre en pla-ce un nouveau système decompétition pour les jeunescatégories à compter de lasaison prochaine. Il devait leprésenter au bureau fédéraldepuis plusieurs mois, maisà chaque fois l’échéance aété reportée, explique-t-on.

M. A.

Le leader, le CRB Aïn El-Turck, sera en examen

demain à Remchi pour lecompte de la seizième jour-née, alors qu’au même mo-ment son dauphin, la JSM

C’est une journée parti culièrement importan-

te pour les prétendants àl’accession, notamment lesco-leaders de ce groupe,l’USMS et la JSD qui évo-lueront en dehors de leursbases. Si l’USM Sétif pour-rait tirer son épingle du jeuà Collo devant l’Ententelocale, la JSD Jijel aurafort à faire devant un re-doutable adversaire, leMO Béjaïa qui a fait désor-mais de l’accession son prin-

Ali Sadji

Cette finale de la couped’Algérie prévue de-

main à la salle Opow de Ba-tna à partir de 15h00 seraplacée sous le signe de la re-vanche entre deux équipesqui s’étaient déjà rencontréesà ce stade de la compétition,avec un sacre pour chaqueéquipe, le NR Bordj Bou

FAFTikanouine limogé de la DTN

Ainsi, après un délai prolon-gé à maintes reprises, la dé-cision a été prise de mettrefin aux fonctions de Tika-nouine. Ce dernier a étédésigné à la DTN au tempsdu président de la FAF, Ha-mid Haddadj. Après l’élec-tion de Raouraoua, la DTNdevait être réorganisée etune autre chance a été don-née à Tikanouine. La FAFayant été absorbée par lespréparatifs de l’équipe na-tionale à la CAN et au Mon-dial 2010, la DTN a été né-gligée ou oubliée. Entre-temps, cette direction étaitmise en veilleuse, alors

qu’elle devait s’occuper dela formation et du dévelop-pement du football en Algé-rie. Or, les résultats en lamatière sont jugés nuls parla FAF. Pour preuves, les sé-lections nationales des jeu-nes catégories ont été élimi-nées dès l’entame des mat-ches de qualification auxdifférentes compétitions afri-caines. Pis encore, le projetdes Académies de footballest un fiasco. La FAF enta-me à présent une large pros-pection pour structurer unenouvelle DTN composée detechniciens aux compéten-ces avérées, indique-t-on.

Division nationale amateur Centre-OuestChéraga à l’écoute de Remchi

Chéraga, jouera sur du ve-lours à domicile. En effet, ce vendredi onen saura un peu plus sur lesambitions de la formationde la corniche qui doit setenir sur ses gardes face àl’US Remchi qui a fait chu-

ter sur ses terres pas mal deprétendants dont le dernieren date n’est autre que leWAB. Une chose est sûre,les protégés de Belatoui nedoivent pas revenir bre-douilles de leur déplace-ment sous peine d’être re-joints en tête par la JSMCqui profitera de la mauvai-se passe que traverse le ZSAïn Témouchent pour aug-menter son capital points.Difficile sera aussi le dépla-cement du WAB qui com-plète le podium avec la JSSaoura, exempte ce week-end, et ce à Tighennif faceà l’IST plus motivé que ja-mais après sa victoire horsde ses bases vendredi der-nier. Après une mauvaisepasse, l’IRB Maghnia tientune occasion propice avecla venue de la lanterne rou-ge, l’OM Arzew, pour se re-faire une santé. Dans les deux dernièresrencontres au programme, àl’exception du match RC-BOR-RCR, qui reste indécisen raison de son caractèrederby, l’autre oppositionentre l’USMMH et le WAMne doit pas échapper auxgars de Hadjout.

Vendredi (15h00)

Remchi: .........................USR ............. - ........... CRBAETHadjout: ........................USMMH ...... - ........... WAMOued R’hiou: ................RCBOR ....... - ........... RCRChéraga: ........................ JSMC .......... - ........... ZSATTighennif : ..................... IST .............. - ........... WABMaghnia : ...................... IRBM ........... - ........... OMA

Centre-EstBéjaïa, centre d’intérêt

cipal objectif. Un matchouvert en perspective queles locaux ne veulent abso-lument pas rater. Les deuxautres poursuivants, le MCMekhadma et l’AS Aïn M’li-la, n’auront pas droit à l’er-reur également en dehors deleurs bases, face respective-ment au NC Magra et àl’USM Aïn Beïda. Les gars de Mekhadmapeuvent cependant préten-dre à un bon résultat dumoment que les locaux ne

peuvent pas compter surl’apport de leurs supporters,huis clos oblige. L’autre équi-pe sanctionnée par le huisclos n’est autre que l’AmalBoussaâda qui sera àl’épreuve du NARB Ré-ghaïa. Des retrouvailles en-tre deux vieilles connaissan-ces qui connaissent des for-tunes diverses en champion-nat cette saison. Pour sa part, la lanternerouge, l’Entente Sour ElGhozlane, invaincue depuisdeux étapes déjà, s’efforce-ra de poursuivre sur sa lan-cée en accueillant le WRM’sila, alors que HamraAnnaba donnera la répliqueà l’USM Khenchela, uneéquipe qui est en train deprendre eau de toutes parts.

M. B.

Vendredi (15h00)

Khenchela: ....................USMK .......... - ........... HamraBéjaïa: ...........................MOB ........... - ........... JSDAïn Beïda: .....................USMAB ....... - ........... ASAMSour El Ghozlane: .......ESG ............ - ........... WRMMagra: ............................NCM ........... - ........... MCMBoussaâda: ...................ABS ............. - ........... NARBRCollo: .............................EC ............... - ........... USMS

Volley-ball - Finale coupe d’Algérie MBB-NRBBASous le signe de la revanche

Arreridj en 2008-2009 et leMB Béjaïa en 2007-2008.C’est dire que ces deux for-mations se connaissent fortbien et on doit s’attendre àune partie captivante et in-décise. Quatre fois finalisteconsécutivement, le NRBBApeut être considéré commeun spécialiste de l’épreuve.Toutefois, son rival du jourle MBB ne manque pas de

motivation. En somme, cene sera pas une partie deplaisir pour les Bordjis fortdésireux de réaliser un iné-dit doublé (coupe et cham-pionnat). Pour avoir uneidée sur les forces en présen-ce, on rappellera que pourarriver en finale, le NRBBAavait éliminé l’ES Béthioua,alors que le MBB s’était qua-lifié aux dépens du GSP.

Schalke 04, en humiliant l’In-ter chez elle (5-2), et le Real

Madrid, large vainqueur à do-micile d’un Tottenham rapide-ment réduit à 10 (4-0), ont pristous deux une sérieuse optionsur une qualification en demi-finale de la Ligue des cham-pions à l’issue des quarts de fi-nale aller mardi. Déjà sévère-ment battue lors du derby parl’AC Milan samedi en cham-pionnat (3-0), l’Inter, tenante dela Ligue des champions, a som-bré à San Siro face aux Alle-mands de Schalke lors d’unmatch très spectaculaire. LesItaliens avaient pourtant débu-té la partie en fanfare en inscri-vant un but superbe moinsd’une minute après le coup

Coupe d’Algérie - Quarts de finale

Suspense garanti à OmarHamadi et à Mohammadia

ses. Ainsi donc, après sa qua-lification au prochain tour dela Ligue des champions d’Afri-que, le MCA sera à l’épreuveen début de soirée face à sonhomologue oranais, le MCOen l’occurrence. Un choc à nepas rater car le spectacle et lesuspense sont garantis au sta-de Omar Hamadi. Si sur le pa-pier l’équipe locale paraît quel-que peu avantagée devant sonpublic, sur le terrain ce seraune autre paire de manchespour le MCO, qui entend réé-diter l’exploit du 5 Juillet, lors-qu’il a battu ce même adver-saire en championnat.

Cette deuxième affiche quine manquera pas d’intérêtaura lieu au stade du 1er No-vembre de Mohammadia. Làaussi les débats seront très ani-més du moment que les deuxantagonistes ne veulent pass’arrêter en si bon chemin,même si ces derniers connais-sent une baisse de régime.Toutefois, 46 ans après avoirremporté son seul trophée(1965), le Mouloudia de Saïdanourrit de grandes ambitionsdans cette épreuve. Mais lesHarrachis l’entendront-ils decette oreille, eux qui auront àcœur de se réconcilier avecleurs supporters, qui espèrentune troisième consécrationdans cette épreuve après lessacres de 1974 et 1987.

Vendredi (15h30)

Mohammadia: .................. USMH ....... - ............. MCSOmar Hamadi (18h): ....... MCA .......... - ............. MCO

Ligue 2Grand enjeu à Réghaïa

que pronostic dans l’opposi-tion NAHD-CAB, soit entredeux équipes en forme dumoment qui n’ont pas droit àl’erreur pour demeurer dans lesillage du CSC. A l’exceptionde l’OM qui sera forcé au re-pos ce week-end, son hôte dujour l’ABM devant rencontreren quar t de f inale de laCoupe d’Algérie l’ESS de-main à Mérouana et leMSPB qui évoluera à domici-le, les autres postulants au po-dium dans cet ordre, l’ESM, leRCK, l’USMBA et l’ASMO se-ront de sortie. L’Espérance,freinée dans son élan par leNAHD, effectuera un périlleuxdéplacement à Skikda où l’at-

tend de pied ferme une équi-pe de la JSMS en mal de pointspour s’extirper de la zone desturbulences. Il en sera demême pour la formationkoubéenne qui est appelée àsouffrir à Témouchent face àla lanterne rouge, le CRT, quine veut pas abdiquer commeen témoigne son réveil lors desdeux précédentes journées. Deson côté, le représentant de laMekerra aura fort à faire à Ba-tna face au Mouloudia localqui tentera de profiter de labaisse de régime de son ad-versaire du jour pour le doublerau classement et ce même en l’ab-sence de son douzième homme.Pour sa part, la formation asémis-te devra sortir le grand jeu pourbien négocier son face-à-faceà Baraki devant le PAC qui viseles trois points pour se mettreà l’abri. Enfin à Biskra, le MOConstantine, en total déclin,joue gros face à l’USB qui s’estfixé comme objectif de chas-ser le doute.

Vendredi (15h00)

Skikda: ............................ JSMS .......... - ..............ESMRéghaïa: .......................... NAHD ....... - ..............CABBatna: ............................. MSPB ........ - ..............USMBAAïn Témouchent: ............. CRT ............ - ..............RCKConstantine: .................... CSC ............ - ..............SAMBaraki: ............................. PAC ............ - ..............ASMOBiskra: ............................. USB ............ - ..............MOC

Ligue des championsL’Inter humiliée par Schalke,

le Real écrase Tottenham

d’envoi. Stankovic reprenait devolée du milieu du terrain unlong ballon dégagé de la têtepar le gardien allemand Neuer.Matip égalisait pour les Alle-mands (17), puis Milito, seulface au gardien, redonnaitl’avantage aux Italiens (34)avant une nouvelle égalisationde Schalke juste avant la pau-se grâce à Edu (40). En secon-de période, le club de Gelsen-kirchen prenait le large par Raul(53), auteur de son 72e but encoupes européennes, puis Ra-nocchia offrait un quatrièmebut aux Allemands en mar-quant contre son camp (57)avant qu’Edu ne signe un dou-blé (75) et le 5e but de Schalke. Dans l’autre match de la soi-

rée, le Real Madrid, propulsépar un doublé de «Manolito»Adebayor, a enfoncé une équi-pe de Tottenham rapidementréduite à 10 après l’exclusionde Peter Crouch (15). Les Spursont encaissé un but dès la qua-trième minute, marqué de latête par le Togolais sur un cor-ner d’Özil. Les Madrilènes dou-blaient ensuite la mise, avecune nouvelle reprise de la têted’Adebayor, qui laissait sur pla-ce le gardien Heurelho Gomes(57). A 2-0, ils refusaient de lais-ser leur victime tranquille et DiMaria, d’une merveilleuse frap-pe enroulée, battait Gomespour la troisième fois (72). Puisc’était le tour de Cristiano Ro-naldo en fin de match (87).

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51 2 1 21 11 7 2 1 7

2 31 11 3 01 9 7 3

4 2 71 5 3 1 5 4 7

5 6 3 7 1 7 6 5

7 31 4 4 5 7 6 3

3 7 4 31 7 3 3 7 1

ELLIANAC-------------------

ENGILAM-------------------

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EMARB

E I R E T U O J I B G A E T O

R N E N N O I V A M U D A R B

I S I A O L E V I P N T A O S

L P L M M R E E A O E G U A R

B I B A E R R R I I I T G E E

A R U M U A A T R F O E I R T

T E O T T V A E R N S R E E U

E R U E A T D O N S E C R S O

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B I T E R D E E N I A T I L C

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B O U D D H I S M E

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O E M P A T E E

E M P R U N T E E S

M A C A R O N I S

A V A R E S M A

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T E E S R A T

H T A T E N T

O T E E E I R

N O T E R R O I

T E L T N S

S A U L Y S S E

I L S E P I E

S M I S E R E

Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011 HOROSCOPE

PoissonsPoissonsPoissonsPoissonsPoissons 19-02 au 20-03

Bélier Bélier Bélier Bélier Bélier 21-03 au 20-04

TTTTTaureau aureau aureau aureau aureau 21-04 au 21-05

Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux 22-05 au 21-06

Cancer Cancer Cancer Cancer Cancer 22-06 au 22-07

Lion Lion Lion Lion Lion 23-07 au 23-08

Vierge Vierge Vierge Vierge Vierge 24-08 au 23-09

Balance Balance Balance Balance Balance 24-09 au 23-10

Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire 23-11 au 21-12

Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne 22-12 au 20-01

VVVVVerseau erseau erseau erseau erseau 21-01 au 18-02

Méfiez-vous de l’eau quidort. Vous aurez la chan-

ce de vous rendre compte quequelqu’un qui ne disait rien varejoindre votre point de vue.

Certaines de vos connais-sances cherchent à entra-

ver vos relations intimes. Vousvous cabrez mais votre colère jus-tifiée ne fera pas de vagues.

La chance va vous pro-voquer et vous répondez

présent. Vous faites de réellesconcessions dans une affaire oùvous partiez gagnant.

Certains jours ne sont pasde bons jours et le ciel aime-

rait vous envoyer un de ceux-là. Leschoses pourraient aller mal, mais fi-nalement tout va s’arranger une foisque la chance aura tourné. Soyeztrès prudent, vos finances pourraienten prendre un coup.

La forme (et la chance)vont encore vous sourire.

Il serait bon de rectifier certainesdécisions importantes prises unpeu à la hâte. Vous saurez trou-ver un excellent compromis quimettra tout le monde d’accord.

Vous voulez sauver àtout prix les apparences

mais la vérité crève les yeux. Di-tes simplement quelles sont vosintentions pour l’avenir et l’on ris-que de vous croire sur parole.

Un décision surprenanteà votre égard pourrait être

évitée si vous savez présenter unehabile requète à une personne quivous est plutôt favorable.

Vous allez pouvoir parve-nir à vos fins. C’est l’arri-

vée pour vous après une routelongue, difficile et sinueuse. Vousressentirez un vif contentement.Mais attention ne vous reposezpas pour autant sur vos lauriers.

Quand il s’agit du moralet de la forme, le ciel vous

soutient. Vous reprenez confianceen vous. Votre esprit aventureuxvous permettra de prendre cer-tains risques pour pouvoir mon-trer aux autres comme à vous-même ce dont vous êtes capable.

Vous vous demandezpourquoi toutes les ren-

contres que vous faites sont tou-jours les mêmes et vous ressen-tez du ressentiment parce que rienn’évolue. Vous aurez bientôt lachance de construire des relationsnouvelles et passionnantes.

Les planètes vous sont trèsfavorables sur le plan pro-

fessionnel, il serait tempsmaintenant d’envisager des change-ments importants dans ce domaine.Vous savez que vous êtes capablede grandes choses, mais votre man-que de confiance en vous, freinevotre dynamisme.

Utilisez votre pouvoir depersuasion pour obtenir ce

que vous voulez, l’opportunitévous en est offerte. C’est le bonmoment pour pouvoir demander lafaveur que vous souhaitez car votreinterlocuteur sera dans de bonnesdispositions d’esprit à votre égard.

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Présenté par Arlette ChabotInvités : Jean-Louis BorlooMinistre de l'Ecologie de François Fillonjusqu'au remaniement ministériel du 13décembre 2010, Jean-Louis Borloo, leprésident du Parti radical, a eu à coeur,depuis son départ du gouvernement, derassembler les forces politiques centristes.En compagnie d'Arlette Chabot, il évoqueson expérience de ministre, que ce soit sousles présidences de Jacques Chirac ou deNicolas Sarkozy.22.10 Presse et pouvoir, un divorce impossible23.30 Les prêcheurs de l’Apocalypse :quand l’écologie perd la raison00.20 Journal de la nuit00.40 Faites entrer l’accusé

JEUDI

11.00 Les douzecoups de midi12.00 Journal12.55 Les feuxde l’amour13.50 Ensembleface au danger15.35 Brothers& Sisters16.25 GhostWhisperer17.25 Les experts :Miami18.05 La rouede la fortune19.00 Journal19.40 Météodes neiges19.45 Sectionde recherches

07.55 Les maternelles09.15 L’aventureamazonienne10.10 Le dernierrat du Mississippi11.10 Le Dino train11.36 Lulu Vroumette11.49 Les mystèresd’Alfred12.14 Les MonsieurMadame12.35 Le magazinede la santé13.30 Allô, docteurs !14.00 Zoo nursery :Berlin14.30 Artisansdu changement15.25 Le sucre,un si doux poison16.25 C l’info16.30 C à dire ?!16.45 C dans l’air

09.55 Motus10.25 Les Z’amours11.00 Toutle monde veutprendre sa place12.00 Journal12.49 Météo 212.50 Consomag13.00 Touteune histoire14.10 Commentça va bien !15.15 Le Renard16.10 Paris sportifs16.20 En touteslettres17.00 On n’deman-de qu’à en rire18.00 Chéri(e),fais les valises18.48 Comprendrela route, c’est passorcier18.55 Météo 219.00 Journal19.30 Météo 2

11.25 12/13 :Journal national12.00 Midien France12.45 En coursesur France 313.05 InspecteurDerrick13.55 Questionsau gouvernement15.20 Avenuede l’Europe15.45 Slam16.25 Des chiffreset des lettres17.00 Questionspour un champion17.40 19/20 :Edition nationale17.58 19/20 :Journal régional19.00 Tout le sport19.10 Plus bellela vie

19.35 Sans plus attendre

09.15 Leçonssur le mariage10.00 DesperateHousewives11.40 Météo11.45 Le 12.4512.00 Scènesde ménages12.35 Météo12.40 A quoipensent leshommes ?14.45 Meurtreen haute société16.40 Un dînerpresque parfait17.45 100% Mag18.40 Météo18.45 Le 19.4519.05 Scènesde ménages19.45 Lie to Me

09.31 A SingleMan11.09 Les Guignolsde l’info11.20 L’éditionspéciale 1ère partie11.46 L’éditionspéciale13.00 Sept vies14.59 Surprises15.00 « MorningGlory », la rencontre15.24 Ma vie pourla tienne17.20 Les Simpson17.47 Le JTde Canal+18.09 Le grandjournal19.01 Les Guignolsde l’info19.15 Le grandjournal, la suite19.54 Dexter

18.00 Arte journal18.30 Globalmag18.55 Les derniers de leur espèce19.40 Everyone ElseAvec Birgit Minichmayr, Lars Eidinger,Hans-Jochen Wagner, Atef VogelUn été torride en Sardaigne. Gitti et Chris,30 ans tous les deux, filent le parfait amourdans leur maison de vacances, même siChris perd un peu ses cheveux et si Gittisent confusément qu'elle est peut-être entrain de passer à côté de quelque chose.Après avoir vécu quelque temps dansl'isolement le plus total, ils tombent parhasard sur Hans et Sana, un couple de leurconnaissance, apparemment plus brillant,plus sûr de lui et plus heureux. La compa-raison fait voler en éclat le fragile équilibrede Chris et Gitti. Jusqu'où seront-ilscapables d'aller pour sauver leur couple ?21.35 Sur les traces d’Easy Rider22.30 Tracks23.25 Pontypool01.00 Suite noire

22.35 Pascal, le grand frère

- VisitesAvec Toni Collette, John CorbetteMax vient tout juste de terminer un nouveaumodèle. A cette occasion, il décide d'organi-ser des journées portes ouvertes pourpouvoir présenter publiquement le résultatde son travail. De leur côté, Tara et Charmai-ne se posent des questions sur leur enfance.Elles décident d'aller toutes les deux rendrevisite à leur mère pour avoir le fin mot del'histoire sur l'enfance de Tara.22.54 Mon oncle Charlie23.34 La révélation01.13 Hockey sur glace

19.35 A vous de juger

T ÉLÉVISION30Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

arte

23.50 Dollhouse

17.00 TV5MONDE,le journal17.30 L’invité17.40 Chabotteet fille18.05 En pays de...18.30 Toutle monde veutprendre sa place19.30 Journal(France 2)20.00 BrunoManser, Laki Penan21.45 TV5MONDE,le journal21.55 Journal (TSR)22.25 Questionsà la une23.30 TV5MONDE,le journal Afrique23.45 Mamanest folle01.30 Sur mesures

09.15 Plus bellela vie11.05 LargoWinch12.45 New York 91115.15 Ludo16.05 Plus bellela vie17.00 LargoWinch17.50 JAG19.25 Consomag19.26 SamanthaOups !19.34 Comprendrela route19.35 FBI : portésdisparus21.40 Touche pasà mon poste23.05 La brigadedes feuilles

Avec Jack Nicholson, Morgan FreemanCarter Chambers et Edward Cole partagentla même chambre d'hôpital et le mêmeavenir sinistre puisqu'ils souffrent tous lesdeux d'un cancer en phase terminale. CarterChambers, mécanicien cultivé, a été marié45 ans à une femme qu'il a tendrementaimée, Virginia. Ses deux enfants sontdevenus l'un avocat, l'autre violoniste.21.15 Soir 321.40 Ce soir (ou jamais !)23.15 Le match des experts23.40 Vie privée, vie publique, l’hebdo00.55 Soir 3

10.40 Le destinde Lisa12.00 Journal12.05 NT1 actu12.10 MP112.15 Lesenquêtesimpossibles13.55 Le destinde Lisa15.43 MP115.45 La vieest à nous17.50 Dawson19.40 Commet’y es belle !21.15 Amouret trahison23.00 Mutant X00.40 MP100.45 Totalmaison

- Magie de l'amourAvec Eliza Dushku, Alan TudykUn à un, les anciens "clients" d'Echo sontretrouvés morts. Adelle ne croit pas qu'il s'agitlà d'un hasard. Avec l'aide de Boyd, elle décidede mener sa petite enquête. Très vite, elle envient à soupçonner un nouveau méfait d'Alpha.Pourtant, tout le monde était convaincu de lamort de ce cruel individu. Mais l'état critiqued'Echo continue de générer bien des problè-mes dans les locaux de la Dollhouse.01.30 M6 Music

07.00 Journal télévisé07.15 Sabah El Kheïr10.00 Dessins animés10.30 Min ghir lihFeuilleton arabe11.30 Documentaire12.05 Dessins animés12.35 IbtikaratDocumentaire13.00 Journal télévisé13.40 Hayati aâdabFeuilleton doublé

15.00 Azizial-mouchahid16.30 Dessinsanimés17.00 DjourouhEl HayatFeuilleton algérien17.30 El-HalEl-MoulaimeDocumentaire18.00 Journaltélévisé amazigh18.30 Aourakkhadhera

21.34 United States of Tara

Reportage20.00 Journaltélévisé20.45 Fi DairatiEl-Dhaoue21.45 Bordj El-Abtal22.45 AssraMoukhabaaDocumentaire00.00 Journal

19.00Chabab

El-TahadiA 18 ans, Jasonvit avec sa mère,Patricia, et sonpetit frère, Jimmy,16 ans. Fâchéavec son père qu'ilne voit plus, ils'impose commele seul homme dela maison et dictesa loi. Déscolarisédepuis plus de sixmois, l'adolescentdirige sa viecomme bon luisemble, n'accordant plus aucun crédit auxdemandes et remarques de sa mère. Uncomportement qui a de lourdes conséquen-ces sur Jimmy, qui se retrouve tiraillé entre samère et son frère.00.40 Reportages

19.54

DEXTER- L'appâtAvec Jonny Lee Miller, Michael C Hall,Julia Stiles, Jennifer CarpenterDexter découvre avec stupeur que son appar-tement est sous surveillance avec du matérield'enregistrement de la police de Miami. Lumenet lui sont donc sous pression. Dexter soupçon-ne Joey Quinn d'être derrière cette procédure,mais il doit s'en assurer. De son côté, Debraprogresse à grands pas dans son enquête surles femmes retrouvées dans les barrils. Elle pen-se qu'une survivante se venge avec l'aide d'unange gardien. Elle cherche l'indice qui relie lesmeurtres à Jordan Chase. Stan Liddy, plus dé-terminé que jamais à réintégrer la police, veutconfondre Dexter avec l'aide de Quinn...

19.45

LIE TO ME- MementoAvec Tim Roth, Kelli Williams,Brendan Hines, Monica RaymundUne vieille femme voit une autre femme mou-rir dans un lit d'hôpital, écrit sur sa main et s'en-fuit dans la rue, désorientée. Dehors, elle tom-be sur Emily et raconte à la jeune femme qu'uncertain "il" a tué Rose et qu'il va maintenants'en prendre à elle. Emily demande qui est ce"il" et la vieille dame lui montre sa main sur la-quelle est écrit le prénom "Charlie". Emily de-mande alors de l'aide à Cal, qui comprend viteque la vieille dame doit être atteinte de la mala-die d'Alzheimer. Il va l'aider à recomposer sessouvenirs au sujet du meurtre de sa soeur, sur-venu trente ans plus tôt, et que son expérienceà l'hôpital vient de faire ressurgir.

19.45

SECTION DE RECHERCHES- RescapéAvec Xavier Deluc, Virginie Caliari,Chrystelle Labaude, Kamel BelghaziUn routier est tué par balle sur une aire d'auto-route. Dans la cabine du camion, les gendar-mes tombent sur un petit garçon de 8 ans, detoute évidence en état de choc. Mais il leur estimpossible de le faire parler. L'enfant reste muti-que. Qui est-il ? Et que faisait-il dans le camionde la victime ? Etait-il en fugue ? Avait-il été prisen auto-stop ? Etait-il lié au routier, ou celui-cil'avait-il kidnappé ? Bernier, Delmas et les autresentament une étrange enquête, faite de faux-semblants et d'interrogations en suspens...

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- Cinq petits cochonsAvec Antoine Duléry, Marius ColucciLe commissaire Larosière et l'inspecteurLampion enquêtent sur un meurtre qui s'estdéroulé quinze ans auparavant. Diego Varga,un peintre célèbre, à la réputation de grandséducteur, avait été assassiné. Sa femme,Emma, avait été condamné pour avoir tuéson mari par empoisonnement. Sa culpabiliténe faisait aucun doute à l'époque.21.05 Avocats et associés22.05 Semaine critique23.31 Journal de la nuit23.45 Taratata01.20 Toute une histoire

11.00 Les douzecoups de midi12.00 Journal12.50 Trafic info12.55 Les feuxde l’amour13.50 La peurd’un rêve15.35 Brothers& Sisters16.25 GhostWhisperer17.15 Les experts :Miami18.05 La rouede la fortune19.00 Journal19.39 Météo19.40 Trafic info19.45 Famillesd’explorateurs

09.55 Les maternelles11.15 Coup de jeunesur les dinos12.10 Sur la pistedes pandas12.59 Minuscule11.06 Le Dino train11.31 Lulu Vroumette11.58 Word World,le monde des mots12.11 Les MonsieurMadame12.22 Rolie Polie Olie12.35 Le magazine dela santé13.30 Allô, docteurs !14.00 Empreintes14.05 Zoo nursery :Berlin14.35 L’univers15.30 Tous en cuisine16.25 C l’info16.30 C à dire ?!16.45 C dans l’air

09.00 C’est auprogramme10.00 Motus10.30 LesZ’amours11.00 Toutle monde veutprendre sa place12.00 Journal12.49 Météo 212.50 Consomag13 .00 Toute unehistoire14.10 Commentça va bien !15.15 Le Renard16.15 En touteslettres16.55 On n’deman-de qu’à en rire18.00 Chéri(e),fais les valises18.56 Météo 219.00 Journal19.30 Météo 2

11.25 12/13 :Journal national11.55 Météo12.00 Midien France13.00 Keno13.05 InspecteurDerrick14.00 InspecteurFrost15.40 Culturebox15.45 Slam16.15 Un livre,un jour16.25 Des chiffreset des lettres17.00 Questionspour un champion17.40 19/20 :Edition nationale17.58 19/20 :Journal régional18.58 Météo19.00 Tout le sport19.10 Plus bellela vie

19.35 Thalassa

09.05 M6boutique09.15 Leçonssur le mariage10.00 DesperateHousewives11.45 Le 12.4512.00 Scènesde ménages12.35 Météo12.40 La gardien-ne du refuge14.45 Un amourinattendu16.40 Un dînerpresque parfait17.45 100% Mag18.45 Le 19.4519.05 Scènesde ménages19.45 Bones

11.20 L’éditionspéciale 1ère partie11.46 L’éditionspéciale13.00 Thelma,Louise et Chantal14.30 Viva laspossum14.38 Les nègres,l’écriture en douce15.28 L’autreDumas17.20 Les Simpson17.47 Le JTde Canal+18.09 Le grandjournal19.01 Les Guignolsde l’info19.15 Le grandjournal, la suite19.54 Princeof Persia : les sablesdu temps

18.00 Arte journal18.30 Globalmag18.55 Les derniers de leur espèce19.40 Le train de 8h28Avec Nadeshda Brennicke,Mehdi Nebbou, Mark WaschkeTout est parfait dans la vie de la familleSchneider. Katharina, galeriste réputée, vitun amour sans ombre avec son mariChristoph, architecte renommé. Avec leurfille Nelly, ils mènent une vie certes un peutrop remplie, mais très confortable dans unquartier chic de Hambourg. Le hasardparvient tout de même à s'immiscer dansl'emploi du temps minuté de Katharina lejour où elle renverse son gobelet de cafésur le manteau d'un inconnu. Loin de luigâcher sa journée, cet incident la plongedans un tourbillon d'émotions qui, tout àcoup, lui font trouver sa vie bien fade.21.10 Les ailes du Soleil22.05 A Very British Gangster22.45 Court-circuit00.35 Soudain, l’été dernier02.25 Pop Queens 80

21.50 Confessions intimes

Présenté par Marion JollèsDes familles et des couples se confient surleur quotidien. Ils vivent des situations decrise et en témoignent devant un caméscopedont ils ne se séparent plus pendant quelquesjours, et qui devient leur confident. Certainsdes témoins parlent de leur vie de coupleconflictuelle, d'autres des difficultés qu'ils ontà s'accepter tels qu'ils sont. Quelle que soitleur histoire, tous ont la volonté de s'en sortir.00.05 C’est quoi l’amour ?

19.35 Les petits meurtresd’Agatha Christie

TÉLÉVISION 31Le Quotidien d'OranJeudi 07 avril 2011

arte

23.00 Earl

17.25 Le journalde l’économie17.40 Chabotteet fille18.05 Mixeur,les goûts et les idées18.30 Toutle monde veutprendre sa place19.30 Journal(France 2)20.00 Les grandesvoix chantent pourle Sidaction22.00 TV5MONDE,le journal22.10 Journal (TSR)22.40 Temps présent23.35 TV5MONDE,le journal Afrique23.50 Lacommanderie01.45 TV5MONDE,le journal

09.15 Plus bellela vie11.00 LargoWinch12.40 New York 91115.15 Ludo16.05 Plus bellela vie17.00 LargoWinch17.50 JAG19.25 SamanthaOups !19.34 Comprendrela route19.35 Rugby21.25 Free Fight22.20 Certainsl’aiment show22.20 Doctor Who00.50 Yael Naimau printempsde Bourges 2008

Présenté par Georges Pernoud- Afrique du Sud : les gangstersde l’ormeauEn Afrique du Sud, les ormeaux sont desmollusques très recherchés par des trafiquantssouvent extrêmement bien organisés. Cescoquillages sont l’objet d’enjeux financiersénormes.- Antarctique : les sommets du Grand SudIsabelle Autissier, accompagnée des meilleursmontagnards, se lance à la conquête dessommets inviolés du grand continent blanc.21.30 Soir 321.55 Vie privée, vie publique, l’hebdo22.15 Toute la musique qu’ils aiment00.50 Soir 3

- Le signe divinAvec Jason Lee, Jaime PresslyEarl s'attaque au n°12 de sa liste : "Faire croireà une fille que je suis Dieu". A l'époque, ilavait persuadé une certaine Millie Banksqu'elle entendait la voix de Dieu dans untalkie-walkie. Depuis, la jeune femme,devenue une fervente catholique, a intégré uncouvent. Earl décide de lui avouer la vérité...01.00 M6 Music

21.47 Green Zone

09.40 Télé-achat10.45 Les enquê-tes impossibles11.30 NT1 actu11.40 Le destinde Lisa12.00 Journal12.10 MP112.15 Les enquê-tes impossibles15.43 MP115.45 La vieest à nous17.50 Dawson19.40 Catchaméricain :SmackDown21.15 Catchaméricain : Raw22.55 Man vsWild : seul faceà la nature00.35 MP1

10.10 Douniae’touyour10.35 Dessins animés11.00 Uni-vert12.00 Journalen français12.30 Nissa’e assre’nouboua13.30 Prièredu vendredi (direct)14.00 Qeyameislamia14.20 Hadjadj Chafik

14.45 Mawidmaa el qadarFilm algérien16.35 Lara17.00 Dessinsanimés17.25 El daradjel mouqana’e18.00 Journalen amazigh18.20 Chafikabaada lekaeFeuilleton algérien19.00 Journalen français

VENDREDI

Avec Matt Damon, Brendan GleesonRoy Miller est un sous-officier américain,envoyé en mission en Irak en 2003 pourtrouver les armes nucléaires, raison pourlaquelle les Etats-Unis et leurs alliés ont déclenchéla guerre. Mais, peu à peu, il commence à douter.Sur tous les sites sur lesquels il est envoyé, nulletrace de ces armes. Il remet en question lacrédibilité de l'informateur qui renseignel'armée mais Poundstone, agent envoyé deWashington, le détrompe.22.38 [Rec] 201.05 Basket-ball

Documentaire20.00 Journalen arabe20.45 Dangerroute21.10 FootballSport22.40 Dzaïr show23.30 El HachemiGuerrouabiConcert

19.30Visite Batna

19.45

FAMILLES D’EXPLORATEURS- Episode 2Présenté par Denis BrogniartEn Australie, les familles L'Appartien, Fiasson,Ferrone, Bouzid et Zorra testent la force des liensqui les unissent et tentent de rester soudés faceà l'adversité. Chaque épisode se décompose enquatre parties : "Le Grand Jeu des familles",articulé autour d'une valeur familiale, au coursduquel parents et enfants doivent faire preuvede cohésion. En cas de victoire, ils gagnent une"Exploration" inoubliable et partent pour unpériple de 24 heures, équipés du "Grand Livredes explorations". Un défi vient pimenter leursdécouvertes. Pendant ce temps, les quatre fa-milles perdantes doivent désigner un de leursmembres pour "L'Exil".

19.45

BONES- La dernière traverséeAvec Emily Deschanel, David Boreanaz,TJ Thyne, Michaela ConlinL'équipe de l'Institut Jefferson est chargéed'identifier les corps remontés de l'épave d'unnavire négrier coulé il y a plus de 150 ans,l'"Amélia Rose". Parmi les cadavres se trouve celuid'un jeune homme de 19 ans, dont la mort re-monte à un mois, ce qui provoque l'ouvertured'une enquête, menée par Booth et Brennan.Leurs investigations les poussent à embarquersur un paquebot utilisé pour des croisières derencontres à destination d'un public féminin.Pendant ce temps, Sweets tente de préserver lanature de sa relation avec Daisy et Camille faitune troublante découverte en poursuivant lesrecherches sur les restes de l'"Amélia Rose"...

19.54

PRINCE OF PERSIA :LES SABLES DU TEMPS

Avec Jake Gyllenhaal, Gemma Arterton,Ben Kingsley, Alfred MolinaDans la Perse ancienne, le jeune Dastan a étérecueilli par le roi Sharaman et élevé commeun véritable prince aux côtés des deux fils dusouverain, Tus et Garsiv. Quinze ans plus tard,au cours du siège de la forteresse d'Alamut,Dastan s'empare d'une dague permettant devoyager dans le temps. Quand Sharaman estempoisonné, Dastan, soupçonné du crime,doit s'enfuir. Il est accompagné de la princesseTamina, qui va l'aider à protéger la dague dela convoitise de leur ennemi commun, un no-ble cruel et ambitieux.

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Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

EDITORIAL

DÉFAUT D’ANIMATIONBessyassa ! Certains mots d’usagecourant  gagneraient  à  être  revisi-tés par les gouvernants en ces ter-res arabes où la démocratie tente

de se frayer un chemin presque par effrac-tion. Bessyassa, cela veut dire calmement,doucement, sans violence. Mais à l’origine,cela veut dire «par la politique», par oppo-sition à la révolution ou à la violence. Cedébat eut lieu dans le mouvement nationalet a été tranché en faveur de la révolution.

Mais  beaucoup  croyaient  que  la  révolu-tion ayant  réalisé  son objectif  premier dedétruire l’ordre colonial fondé sur la violen-ce,  le  temps de  la politique allait  revenir.Mais la grande course pour le pouvoir en adécidé autrement. L’intermède de la consti-tuante a été de courte durée et le nouveaupouvoir décréta que  la politique était uneperte de  temps et une entrave aux  tâchesd’édification nationale. C’est une façon devoir qui persiste encore aujourd’hui en dé-pit de toutes les vicissitudes et des grandséchecs sur plusieurs décennies.

On n’aime toujours pas la politique et oncontinue  d’affirmer  que  les  priorités  sontéconomiques  et  sociales.  Bien  entendu,ceux qui clament cette thèse font de la po-litique. Ils ne font que cela. Car la politique

Par K. Selim

est toujours présente. La différence entre unedémocratie et une non-démocratie est quela première offre une possibilité – qui n’estpas  forcément exercée – pour  les citoyensde faire de la politique, tandis que la secon-de l’interdit pour le plus grand nombre. Lapolitique devient dans ce cas un monopoled’un petit nombre de «décideurs».

Depuis une décennie, avec le «parachève-ment de l’édifice institutionnel», pour repren-dre la fameuse formule, ce monopole de lapolitique s’est donné les apparences de ladémocratie. Mais les apparences seulement.Des partis politiques en nombre suffisant,un parlement censé représenter les grandscourants politiques nationaux et une presserelativement libre. Mais le relativement esttrès important ici. La presse est là pour don-ner, par impératif de fonction, un semblantde vie politique et de débat. Mais sur le fond,les journaux qui tentent de garder la distan-ce n’aiment plus faire la politique à la placede ceux qui sont censés la faire. Ils n’aimentplus faire des articles flamboyants ou vindi-catifs pour meubler de passion le grand vide.Ce réalisme de la presse que l’on peut dater

de  l’engouement  totalement  irréaliste – etpolitiquement peu perspicace – de certainsjournaux en faveur de Ali Benflis lors de laprésidentielle de 2004.   Ces  journaux, ouleurs  responsables, ont beaucoup cru, du-rant  la  montée  factice  de  Benflis,  qu’ilsétaient  partie  prenante  dans  le  happy  fewqui fait de la politique et qui «décide». Leréveil a été douloureux.

Aujourd’hui, ces journaux ne jouent plusvraiment cette partie ou bien avec beaucoupde prudence. De ce fait, ils créent un pro-blème pour  le  régime.  «L’animation» de  lascène fait défaut et les hommes politiquesofficiels n’arrivent pas à créer l’illusion. Onsait  qu’ils  ne  sont  pas  des  «décideurs»  etleurs voix ne portent pas. Et quand les jour-naux ne relaient plus et n’animent plus, levide devient trop perceptible. Surtout en cestemps de révolution, où même la sacralitédu Roi voisin est contestée.

Bessyassa ou par  la  révolution,  l’alter-native est semblable partout, même si lesrentes peuvent faire durer des régimes déjàanachroniques  et  indubitablement  ineffi-caces. C’est qu’ils doivent  changer. Bes-syassa  serait mieux que bessif… Mais  lebon sens est-il vraiment la chose du mon-de la mieux partagée ?

Jeudi 07 avril 201103 joumada el aouel 1432

N° 4972

e secrétaire américain à la Dé-fense, Robert Gates, a rencon-

tré mercredi à Ryadh le roi Abdallahau moment où l’Arabie Saoudite etles Etats-Unis partagent la même in-quiétude sur l’instabilité au Yémen etle rôle de l’Iran dans le Golfe. «L’Iran sera au centre de leurs entre-tiens», a indiqué à la presse avant l’en-trevue le porte-parole de M. Gates,Geoff Morrell. «A la fois pour la me-nace qu’il représente pour la régionmais aussi pour le rôle qu’il joue der-nièrement en tentant d’exploiter à sonavantage le mécontentement dans larégion», a ajouté M. Morrell. Il s’agitde la première visite de M. Gates ausouverain saoudien depuis le retour,le 23 février, du roi âgé de 86 ans dansson pays à la suite d’une opération audos et d’une longue convalescence. Les relations entre les deux alliés onttraversé une période difficile lorsqu’enjanvier et février, Washington a don-né l’impression de retirer son soutienà deux chefs d’Etat amis, le TunisienZine El Abidine Ben Ali et l’EgyptienHosni Moubarak, face à des contes-tations populaires. M. Gates, qui ef-fectue son troisième déplacement auMoyen-Orient en moins d’un mois,devait «réaffirmer la double approchede l’administration» vis-à-vis de lavague de soulèvements dans le mon-de arabe, selon un haut responsable.Un besoin de réformes mais par lebiais d’une «évolution plutôt qued’une révolution», a souligné ce hautresponsable sous couvert de l’anony-mat. «Il y a un tempo spécifique pources changements, c’est du cas par cas,ça dépend de chaque pays, de ce quiest possible, réaliste», a-t-il ajouté,précisant que la situation en ArabieSaoudite ne devait pas être abordéeau cours de l’entretien.

e pôle arabophone de la chaîned’information internationale

France 24 était en grève depuis mer-credi matin, estimant «insatisfaisan-tes» les réponses de la direction auxdysfonctionnements soulevés par lesorganisations syndicales, annoncel’intersyndicale de France 24. «L’intersyndicale de France 24 trou-ve les réponses de la direction insa-tisfaisantes par rapport aux revendi-cations clairement exprimées par lessyndicats et approuvées par 76,54%des salariés de la rédaction arabopho-ne de France 24", souligne-t-elle dansun communiqué signé CFDT, CGC,SNJ, CFTC, SNJ-CGT et FO. L’inter-syndicale de France 24 avait déposéun préavis de grève illimitée au pôlearabophone en raison «de nombreuxdysfonctionnements». Les organisa-tions syndicales réclament «l’ouvertu-re immédiate» de négociations autourde plusieurs points, notamment lamodification du processus de recru-tement, la réévaluation des salaires,une priorité à l’embauche pour lespigistes, ainsi qu’une reconsidérationde la gestion managériale et l’organi-sation du pôle arabophone. France 24, chaîne d’information in-ternationale, diffuse ses programmesen français, en anglais et en arabe.

Djezzy dépasse lecap des 15 millions

d’abonnés

La direction d’Orascom TelecomAlgérie a organisé avant-hier un

déjeuner en l’honneur des sesmeilleurs employés. Lors de cettecérémonie «Manager’s Day», lesmeilleurs cadres et employés del’entreprise ont été gratifiés et ré-compensés pour leurs efforts et leurcompétence. Le directeur générald’OTA, Tamer El Mahdi, a saisicette occasion pour féliciter tous lescadres de cette entreprise dont lenombre d’abonnés a dépassé lecap des 15 millions. «Vous faiteshonneur à l’entreprise, je vous féli-cite pour vos performances qui té-moignent de la qualité de votre tra-vail», a tenu à déclarer Tamer ElMehdi, qui a également mis l’ac-cent sur l’épanouissement profes-sionnel et social de tous les em-ployés quelle que soit leur positiondans la hiérarchie de l’entreprise.

J. Boukraâ

a commission chargée d’enquê-ter sur la corruption sous le régi-

me du président déchu Hosni Mou-barak a convoqué Gamal Moubarak,le fils cadet de l’ex-chef d’Etat, la se-maine prochaine, a annoncé mercre-di un journal d’Etat. La commissioninterrogera Gamal, qui apparaissaitcomme le successeur désigné de sonpère, «sur les plaintes déposées con-tre lui et selon lesquelles il se seraitenrichi» illégalement, a indiqué Al-Ahram. La commission a égalementconvoqué vendredi l’ancien chef decabinet de Hosni Moubarak, ZakariaAzmi. Après près de 30 ans de règnesans partage, Hosni Moubarak a étécontraint de quitter le pouvoir le 11février à la suite d’une révolte popu-laire. Il a laissé le pouvoir au Conseilsuprême des forces armées. Les auto-rités militaires ont annoncé mardi leurdécision de former une commissionpour enquêter sur la fortune de Hos-ni Moubarak dans le cadre d’une in-vestigation globale sur la corruption. M. Moubarak et sa famille prochese trouvent à Charm el-Cheikh, unestation balnéaire égyptienne sur lamer Rouge. Placés en résidence sur-veillée, ils sont interdits de quitter lepays et leurs avoirs en Egypte ont étégelés. L’ex-président est accusé d’avoiramassé une fortune considérable. Lapresse égyptienne a fait état de comp-tes secrets dans les banques du pays,y compris des dépôts de l’ordre decentaines de millions de dollars aunom de son épouse, de ses fils Alaaet Gamal et de leurs épouses.

nviron 150 réfugiés soma-liens ou érythréens sont

morts ou portés disparus mercre-di et seule une cinquantaine ontpu être sauvés, après le naufrageen Méditerranée de leur embar-cation en provenance de Libye,selon les autorités italiennes. «Nous avons déjà repéré unevingtaine de corps et nous avonssecouru et tiré vivantes de la mer48 personnes», a déclaré à l’AFPle capitaine de vaisseau VittorioAlessandro, porte-parole des gar-de-côtes italiens. Les premiersrescapés, dont une femme en-ceinte, sont arrivés en fin de ma-tinée sur l’île de Lampedusa, oùcertains ont reçu des soins médi-caux. L’embarcation d’environ 13mètres, partie il y a deux joursde Zuwarah en Libye, transpor-tait environ 200 réfugiés et setrouvait à quelque 70 km au sud-ouest de la petite île italiennequand elle a chaviré. A cause dela tempête, de la houle et de

es autorités soudanaisesont accusé mercredi Israël

d’avoir mené un raid aérien surun véhicule ayant fait deux mortsmardi soir à Port-Soudan, dansl’est du pays. «Nous avons deséléments indiquant que l’attaquea été menée par Israël. Noussommes absolument sûrs de cela.Mais nous n’en connaissons pasla raison», a déclaré lors d’uneconférence de presse à Khartoumle ministre soudanais des Affai-res étrangères, Ali Ahmed Karti.

Gamal Moubaraksera entendu

pour corruption

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Grève illimitéeau pôle

arabophonede France 24

Le secrétaireaméricain à la

Défense à Ryadh

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Italie : nouveau dramede l’immigration, 150 morts et disparus

«l’excitation à bord de l’embar-cation», «le bateau s’est retournéet les personnes à bord sont tom-bées à l’eau», a expliqué le capi-taine Alessandro. «L’obscurité etles conditions météo ont rendudifficiles les opérations de recher-che des naufragés, qui sont en-core en cours avec l’aide des ve-dettes et d’un bateau de pêchedérouté vers la zone», ont indi-qué les garde-côtes. En milieu de journée, envi-ron 130 personnes étaient tou-jours portées disparues. «Nousgardons encore espoir car nosnavires et hélicoptères ont jetétoutes sortes de bouées de sau-vetage et de canots pneumati-ques pour permettre aux per-sonnes de s’y accrocher», aajouté l’officier de marine. Le prêtre érythréen Mussie Ze-rai, qui se fait appeler Don Moséen Italie, fondateur à Rome del’organisation humanitaire Ha-beshia s’occupant de réfugiés

africains, a dénoncé mercredi ces«morts évitables». «Ces morts étaient et sont évi-tables, si l’Europe nous avaitécoutés avant le début des bom-bardements (en Libye, ndlr),quand nous demandions l’éva-cuation de tous les réfugiés del’Afrique sub-saharienne qui setrouvaient piégés dans les villeslibyennes», a-t-il dit dans un com-muniqué. «Aujourd’hui, nouspleurons plus de 400 personnes(...) dont des femmes enceintes»,a déploré le religieux, se basantsur des informations recueillies surdes embarcations parties et jamaisarrivées. Selon des jésuites mal-tais, quelque 70 corps ont été re-pêchés jeudi dernier sur les côteslibyennes près de Tripoli et enter-rés immédiatement, sans qu’il soitpossible de savoir qui étaient lesvictimes. Il y a trois semaines, 35immigrés partis de Tunisie ont étéportés disparus après le naufra-ge de leur embarcation.

E

Israël mène un raid meurtrier au Soudan A une question portant surl’identité des deux victimes, il arépondu: «Nous ne savons pasqui étaient ces gens. Ils étaientjuste des citoyens soudanais re-venant de l’aéroport». «Ces der-niers jours, il y a eu des alléga-tions d’Israël comme quoi le Sou-dan soutient des groupes islami-ques. Ce n’est pas vrai. QuandIsraël fait de telles allégations, iltente de justifier ce qu’il a faithier», a-t-il ajouté. Des journaux israéliens ont im-

puté mercredi ce raid à l’arméeisraélienne. «L’armée israéliennea mené une attaque au Soudan»,titre notamment le quotidien àgrand tirage Yédiot Aharonot.«Les appareils venus de la merRouge ont liquidé des hommesrecherchés en Afrique», a-t-ilprécisé en citant prudemmentdes médias étrangers. Israël HaYom, quotidien gratuitproche du Premier ministre israé-lien Benjamin Netanyahu, an-nonce: «Liquidation au Soudan».

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