HISTORIQUE ET PRESENTATION DU STADE DE MONEIN

L’ histoire du Sport Athlétique de Monein c’est bien sûr ses titres et son palmarès, mais c’est aussi l’histoire des femmes et des hommes qui s’occupent inlassablement de « faire

tourner » le club depuis plus de 100 ans.

Cette partie du site est dédiée aux joueurs, éducateurs, entraineurs, présidents, dirigeants, supporters, qu’ils soient connus ou anonymes ils sont l’Histoire du SAM.

Les quatre capitaines des équipes championnes de France : Christophe Pereira (2013) , Jean Marc Capdeville, (1994), Jean Michel Bordenave (1976), Marcel Lescarboura (1967).

Cette partie du site du SAM à été réalisée par les rédacteurs de l’association « Le centenaire du S.A.M »

C’est à partir de 1901, avec la loi (toujours en vigueur) sur les Associations, que des groupes vont se créer, clubs, associations organisées comme l’Union Sportive de Monein en 1911. La commune, partie prenante des projets, votera des subventions, ici comme ailleurs. Ce sport, né en Angleterre dans la ville de RUGBY au XIXème siècle, est naturellement arrivé à Pau à la Belle Epoque lorsque Pau devint « Ville Anglaise ». Le football-rugby qui deviendra très vite le rugby tout court, apparaît à Pau en 1900 ; la Section Paloise naît en 1902. A Monein, 9 ans plus tard, l’USM est organisée. En 1911 donc, pendant les vacances de Pâques, un petit groupe de collégiens et quelques jeunes gens qui avaient joué ou vu jouer au rugby en caserne, décidèrent de former, à MONEIN, une équipe de quinze copains. Le rugby moneinchon était né sous l’appellation de l’Union Sportive de Monein, première association moneinchonne. La cour d’école a été très certainement le terrain de jeu privilégié de cette époque. Les garçons qui fréquentaient parfois peu assidûment l’école pour cause de travaux des champs, couraient déjà après…non pas un ballon ou rond ou ovale mais après une vessie de porc gonflée à la bouche, appelée la « béchigue » en béarnais. Pour s’adonner à cette toute nouvelle discipline sportive, il suffisait d’une corde tendue entre 2 arbres et d’envoyer la béchigue d’un coup de pied au dessus. Ce jeu a tout de suite suscité l’engouement des jeunes gens de l’époque qui s’adonnaient gaiement à cette nouvelle discipline appelée football rugby. Sachant que l’ère est loin d’être aux distractions pour tous, les joueurs du moment appartiennent bien à un monde aisé. Le premier Président de l’association est Justin MALERE jusqu’en 1913.

En décembre 1929, l’USM disparaît et le SAM (Sport Athlétique de Monein) est créé sous la présidence de Monsieur Liets. Le 5 janvier 1930, le Conseil Municipal, , vote une subvention de 1500 f pour aider « la société sportive, le Sport Athlétique de Monein ». Le président est alors Mr LIETS. L’année suivante, le 15 février 1931 : 1500 f. Les demandes annuelles et les aides, se suivront désormais, 1500 f régulièrement jusqu’aux années 1940.

Le stade de Monein Au début du siècle, les anciens évoquent des prés dans les quartiers où avaient lieu des matchs inter-associations. Les vestiaires ? Grange ou local à proximité. Douches ? Il ne fallait pas y penser… Le Pont-Lat ou bois de la Lane s’est assez vite imposé : chênes et peupliers y abondaient. En face, le terrain Guirardel fut largement utilisé. En 1940, un appel pressant du gouvernement est adressé aux maires et instituteurs pour qu’ils envisagent la « mise à disposition de terrains sportifs pour les scolaires ». Le Conseil Municipal propose le bois communal du Pont-Lat, à usage scolaire uniquement. En 1941, la participation de l’Etat est pratiquement assurée à Monein pour « un terrain sportif provisoire pour les scolaires et postscolaires ». Un portique et un abri – vestiaire sont construits en 1942, certains s’en souviennent encore. La même année, M. Labarrère, Président du SAM, sollicite la création d’un terrain de rugby ou de foot. Le SAM pourrait apporter 3000 f/an (produits de séances récréatives et de rencontres sportives). La commune accepte et envisage cette création au Pré Marca. En 1944, la décision de créer un terrain de rugby est prise, les travaux devraient être terminés pour la saison 1945-1946. En 1946, une grande piste est aménagée autour du terrain. Cela nécessitera l’abattage de 34 chênes et 3 peupliers. Très vite, ce lieu devient le « Stade Omnisports » pour les associations. Les travaux (drainage, arrachage de souches…) sont engagés en 1949 et terminés en 1952. El l’on commence à parler de vestiaires, douches et surtout tribunes… En 1955, on réfléchit aux répercussions financières de ces lourds travaux (que M. Labarrère a proposé de réaliser avec l’architecte M. Bacquès). En avril 1959, on fête la réception définitive des travaux. Fin des années 60, les tribunes en bois furent démontées et laissées en tas sur le terrain Guirardel où elles pourrirent… Et en 1970, on fête l’inauguration des nouvelles tribunes.