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Notre invité : Koulsy Lamko En exil depuis 1983, l'écrivain, poète et dramaturge se dit toujours "habité" par le Tchad. Depuis le Mexique où il vit, il se bat aujourd'hui pour faire entendre les voix de la diaspora noire. Nomade dans l’âme, Koulsy Lamko raconte l’errance : la sienne, mais aussi celle des femmes et hommes croisés lors de ses périples par- delà les frontières et les océans. Lui-même a quitté son pays natal, le Tchad, en 1983, fuyant la guerre civile. Il a ensuite vécu au Burkina Faso, au Rwanda, au Togo, en Côte d’Ivoire, en France, aux Pays-Bas… avant de poser sa valise, en 2003, au Mexique, devenu son pays d’adoption. Écrivain prolifique et grave, Lamko a publié des pièces de théâtre, des romans, de la poésie, tout en enseignant les arts dramatiques. « Allergique au papier, j’écris mes textes au crayon avant de les porter sur le clavier. Le papier est une matière vivante qui peut être agressive. Il l’est à mon égard et je n’y peux rien. Je porte des gants pour lire et écrire. Mais je suis tout aussi allergique aux fleurs, au tabac, au froid, au miel et à la cruelle volonté de puissance de ceux qui écrasent du talon les plus faibles d’entre nous. » « La question de l’idéal s’est posée là, à travers Thomas Sankara. J’aurais voulu naitre burkinabé parce que c’est un peuple très courageux! » « L’esprit critique s’éduque par l’art, un atelier de théâtre est un espace de prise de parole incroyable.» Dernières nouvelles du colonialisme, recueil de nouvelles, collectif, Vents d’ailleurs, 2006. Journées de la Francophonie 2010 à Hradec Králové 24.3.2010

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Page 1: file · Web viewomas Sankara. J’aurais voulu nai. tre burkinab

Notre invité : Koulsy LamkoEn exil depuis 1983, l'écrivain, poète et dramaturge se dit toujours "habité" par le Tchad. Depuis le Mexique où il vit, il se bat aujourd'hui pour faire entendre les voix de la diaspora noire. Nomade dans l’âme, Koulsy Lamko raconte l’errance : la sienne, mais aussi celle des femmes et hommes croisés lors de ses périples par-delà les frontières et les océans. Lui-même a quitté son pays natal, le Tchad, en 1983, fuyant la guerre civile. Il a ensuite vécu au Burkina Faso, au Rwanda, au Togo, en Côte d’Ivoire, en France, aux Pays-Bas… avant de poser sa valise, en 2003, au Mexique, devenu son pays d’adoption. Écrivain prolifique et grave, Lamko a publié des pièces de théâtre, des romans, de la poésie, tout en enseignant les arts dramatiques.

« Allergique au papier, j’écris mes textes au crayon avant de les porter sur le clavier. Le papier est une matière vivante qui peut être agressive. Il l’est à mon égard et je n’y peux rien. Je porte des gants pour lire et écrire. Mais je suis tout aussi allergique aux fleurs, au tabac, au froid, au miel et à la cruelle volonté de puissance de ceux qui écrasent du talon les plus faibles d’entre nous. »

« La question de l’idéal s’est posée là, à travers Thomas Sankara. J’aurais voulu naitre burkinabé parce que c’est un peuple très courageux! »

« L’esprit critique s’éduque par l’art, un atelier de théâtre est un espace de prise de parole incroyable.»

Dernières nouvelles du colonialisme, recueil de nouvelles, collectif, Vents d’ailleurs, 2006.La Phalène des collines, Le Serpent à plumes, 2002.Aurore, Le Bruit des Autres, 1997.Le mot dans la rosée, Actes Sud-Papiers, 1997. La tête sous l’aisselle, Ligue de l’enseignement et DGER, 1997.Comme des flèches, Lansman, 1996.A vendredi, 20 heures, 1996. Tout bas… si bas?!, Lansman, 1995.Sou, sou, sou, gré, gré, F.O.L Haute-Vienne, 1995.Exils, théâtre, Le Bruit des autres, 1994.Ndo Kela ou l’initiation avortée, Lansman, 1993.Le camp tend la sébile, Presses Universitaires de Limoges et Ligue des Droits de l’Homme, 1993.

Source :Sylvie Chalaye, L´Afrique noire et son théâtre au tournant du XXe siècle, Presses Universitaires de Rennes, 2001.Claire Mestre, Koulsy Lamko: une voix d´Afrique aux échos d´universalité, l´Autre N°14, septembre 2004.

Journées de la Francophonie 2010 à Hradec Králové24.3.2010