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Produire l’électricité des Arcs : De Beaufort et d’eau fraiche. De l’eau fraiche grâce aux barages, mais en fait pas mal de nucléaire aussi, du moins si l’on se fie aux chiffres pour la région Auvergne Rhone-Alpes sur la répartition des sources d’énergie. C’est déjà honorable, si l’on considère qu’en moyenne, en France, les énergies renouvelables ne fournissent qu’environ 18% de l’électricité, alors que dans notre région leur part monte à plus de 38%. Il est même probable que la consommation des Arcs soit en majorité assurée par de l’énergie hydraulique, puisque la ligne à haute tension qui alimente notre station monte directement de la centrale de Malgovert, qui turbine l’eau provenant du barrage de Tignes, comme on le voit ci-dessous.

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Post on 10-Sep-2018

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Produire l’électricité des Arcs : De Beaufort et d’eau fraiche.

De l’eau fraiche grâce aux barages, mais en fait pas mal de nucléaire aussi, du moins si l’on se fie aux chiffres pour la région Auvergne Rhone-Alpes sur la répartition des sources d’énergie.

C’est déjà honorable, si l’on considère qu’en moyenne, en France, les énergies renouvelables ne fournissent qu’environ 18% de l’électricité, alors que dans notre région leur part monte à plus de 38%.

Il est même probable que la consommation des Arcs soit en majorité assurée par de l’énergie hydraulique, puisque la ligne à haute tension qui alimente notre station monte directement de la centrale de Malgovert, qui turbine l’eau provenant du barrage de Tignes, comme on le voit ci-dessous.

Pour ceux qui se promènent (ou surtout survolent) les contrebas d’Arc 1600, on peut repérer le passage de la conduite souterraine d’amenée d’eau, au gigantesque puits qui sert à éviter les coups de bélier lorsque la centrale ferme brutalement ses vannes.

Pour avoir plus de détails historiques et sociaux sur l’impact de ces grands travaux dans la vallée, vous pouvez regarder ce reportage : https://www.youtube.com/watch?v=9zeBIvwDY_o

Enfin, pour l’anecdote, il faut savoir que l’on fait aussi de l’électricité avec le Beaufort. D’où le titre accrocheur de cet article. En effet les producteurs de la Tarentaise, du Beaufortain et de quelques autres vallées acheminent le petit lait issu de la production du fromage jusque dans l’usine de la Sté Valbio à Albertville, joliment nommée « Savoie Lactée », ou il sera, entre autres choses, converti en électricité.

Il est satisfaisant de voir que le Beaufort ne réchauffe pas seulement nos estomacs, mais également un peu nos studios.

Alexis Bellet - 22/01/2017