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« ULYSSE 2010 ou l’Odyssée revisitée»
Pièce comique, tout public, d ‘Olivier CORDIER, inspirée de la mythique Odyssée d’ULYSSERésumé :La pièce commence avec un présentateur qui annonce ce qui attend le spectateur Puis la scène 1 débute avec les dieux grecs réunis pour aider Zeus à décider comment faire cesser la guerre de Troie. Les scènes suivantes permettront de découvrir l’odyssée d’Ulysse depuis sa révélation par les dieux en passant par le mythique cheval de Troie, son combat avec le cyclope, sa rencontre avec Calypso et aussi bien sûr au final le retour du héros et la scène du tir à l’arc et les retrouvailles avec pénélope.
PRECISIONS IMPORTANTES POUR LA COMPREHENSION :
Les Personnages (les hommes ont des noms en « ysse » les femmes en « ope ») :- ULYSSE- MASSOCYSSE- BELCUYSSE- HOHYSSE- GROPENYSSE- JOUOTENYSSE- ARIALPOLYSSE- PENELOPE- TAPAHUNECLOPE- VAZYGALOPE - BELLESCALOPE- CYCLOPE
Les Dieux Grecs :( Zeus (toge et une éclair en carton dans une main) Maître de l’OlympeAthéna (toge + coiffure grecque) Déesse de la sagesseHermès (toge + accessoires hermès) dieu des voyageursPoséidon (torse nu si possible + pagne + une canne à pèche + accent marseillais) dieu de la mer et des océansAphrodite (toge + accessoires d’amour ??) déesse de la beauté et de l’amourHéphaïstos (mari d’Aphrodite)Héraclès (hercule Torse nu pagne bandeau style Rambo, couteau de chasse) Fils deZeus, les Douze travaux d’herculeEole (toge, + éventail) Dieu des vents (pète tout le temps)Hélios (toge + Lunettes de soleil + lampe de poche) Dieu du soleil de la lumière)
La distribution est modulable, on peut avoir 7 comédiens pour la première scène et d’autres pour les suivantes. Personnellement j’ai joué cette pièce avec seulement 7 comédiens en tout.
Décors : une estrade 3 marches basses au milieu de la scène, qui reste tout du long,un fond de scène par images projetées. Les photos sont jointes au texte ci-dessous.
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DEBUT DE LA PIECE, RIDEAU FERME, LE PRESENTATEUR ARRIVE
Présentateur : Mesdames, Messieurs,Mes camarades et moi, allons-vous présenter l’Odyssée d’Ulysse, d’après le roman d’HOMERE poète Grec antique. Nous avons tous en mémoire nos souffrances sur les bancs du collège à apprendre la mythologie, le nom de tous ces dieux Grecs et aussi la fascination exercée par les aventures d’Ulysse, véritable héros des temps antiques. Alors plongez vous dans vos souvenirs, et pour les plus jeunes, regardez ce qui vous attend. Tout ce que vous allez voir fait référence au roman d’Homère. Mais pour vous le rendre plus digeste, l’auteur à pris quelques libertés avec la réalité antique, de toute façon personne n’était là pour vérifier.Une chose est sûre, pour écrire une telle œuvre, Homère déjà en son temps a dut solliciter des appuis, ce que nous appelons aujourd’hui des sponsors et faire appel à de la réclame, aujourd’hui de la publicité. Alors ne vous étonnez pas de voir apparaître dans cette pièce quelques pub ou annonces de sponsors, les temps ont changés mais pas les pratiques et sans eux nous ne pourrions vous présenter ce spectacle. Voici donc sans plus tarder « ULYSSE 2010, ou l’Odyssée revisitée ».
Acte 1 :Les Dieux n’en font qu’à leur tête
Zeus : Bon les dieux, venez un peu par ici j’ai à vous parler
Athéna : Oui mon chéri, j’arrive
Aphrodite : Oui mon chéri, j’arrive
Athéna : Dis donc Aphrodite, je te rappelle que tu t’adresses à Zeus, là et que c’est mon Mec à moi.
Aphrodite : C’est bon je disais ça pour rire, si on ne peux plus plaisanter maintenant,ça sert à quoi d’être une déesse ? je vous le demande.
Zeus : Ca suffit vous deux, les déesses, si vous continuez je vous file un numéro au lieu de votre nom,
Athéna : Un numéro ?
Zeus : Oui on aurait Athéna DS 19 et Aphrodite DS 21, tiens ! et vous seriez rangées en chevron à côté des six petits arbres là-bas
Athéna : Lesquels ? Les six troènes ?
Zeus : oui c’est ça. Alors où sont les autres ?
Aphrodite : Ils arrivent, ils terminaient leur partie de pêche
Zeus : Encore, je parie que c’est Poséidon qui les a encore entraînés à ça.
Poséidon (entrant sur scène, une canne à pèche à la main + accent marseillais) : Tuparles de moi ? oh ! grand Zeus notre chef
Hermès (habits et sac hermès, un peu efféminé) : Oh l’autre le fayot j’le crois pas, comment qu’il fait la lèche, et vas-y du grand chef par-ci et grand Zeus par là.
Zeus : qu’est-ce qu’il y a Hermès, tu es jaloux ? ou devrais-je dire jalouse ??
(Hermès vexé boude dans un coin, les autres se marrent)
Athéna : T’es dur avec lui chéri, c’est pas sa faute, c’est sa nature, et puis avec un nom pareil, c’est presque une obligation
(entrée d’Eole un éventail à la main et Hélios lunettes de soleil poussant devant euxHéraclès)
Hélios : Bon alors t’avance Héraclès.
Eole : Heureusement que nous sommes des dieux grecs et pas Romains
Hélios : Pourquoi ??
Eole : Bin parce que sinon il s’appellerait Hercule, et ça ferait « alors t’avances Hercule ? »
Hélios (riant) : Ouais, salut les j’euns, alors on s’fait une p’tite réunion au sommet ?
Eole (riant) : au sommet, au sommet, ah, ah, elle est bien bonne, ah Hélios, t’es un sacré boute en train toi. (il pète)
Hélios : Merci Eole, toi t’es un mec dans le vent…(il rit d’autre aussi)
Zeus : Suffit, bon tout le monde est là ?
Aphrodite : non il manque Mon mec à moi, Héphaïstos,
Zeus : et où est-il ?
Aphrodite : il est parti vivre une aventure et il me la racontera ensuite, parce que, quand il me parle d’aventure, et quand elle brille dans ses yeux j’pourrais y passer la nuit, et moi je le suis où il veut… Mon mec à moi
Athéna : c’est bon tu nous le chanteras une prochaine fois
Zeus : Bon tant pis on y va, sinon on est pas sortis de l’Olympe.
Poséidon : oui surtout qu’il y a bientôt la marée et je ne voudrais pas la louper
Hermès : Moi je ne dis plus rien puisque ça fait marrer tout le monde
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Zeus : bon écoutez moi ! Mes informateurs sont unanimes, Il se passe des trucs sur terre, qu’il nous faut traiter.
Aphrodite : Oui en gros c’est le bordel et c’est encore à nous de régler ça
Hermès : Pour ce qui est du bordel, tu dois en connaître un rayon toi, l’Aphrodite…
Zeus : C’est fini, oui ? Bon je disais donc, que les guerres se multiplient et les hommes meurent par centaines. Par exemple la ville de Troie est assiégée depuis 10ans déjà sans que la guerre n’ai cessée.
Poséidon : Et alors, qu’est-ce qu’on peut y faire ?
Héraclès (voix de Stallone, joue avec son couteau, se lève en hurlant) : On pourrait descendre et se bastonner avec eux chef ?(il est ignoré des autres)
Zeus : Héraclès, range ce couteau tu vas blesser quelqu’un
Héraclès : Dis Zeus, pourquoi je m’appelle comme ça ?
Zeus : parce que c’est le nom que je t’ai choisi, tu n’aimes pas ?
Héraclès : Non, pas du tout, c’est dur à porter
Zeus : Et tu voudrais t’appeler comment ?
Héraclès : JOHN ! oui ça j’aimerais bien
Zeus : John ? et pourquoi ça ?
Héraclès : Parce que je trouve que s’appeler John, ça rend Beau…
Zeus : Désolant !!! Bon revenons à nos moutons, avez vous une idée ?
Athéna : Que peut-on faire, ce n’est pas notre faute après tout si les hommes sont sibêtes qu’ils ne peuvent s’empêcher de se battre.
Zeus : C’est notre devoir d’intervenir
Héraclès : Ouais faut aller leur péter la gueule à ces niakways
Aphrodite : qu’est-ce que j’avais dit, ça va nous retomber dessus
Zeus : ça te pose un problème ?
Aphrodite : Non, non c’est toi qui décide
Zeus : OK Héraclès a raison nous devons les aider
Héraclès : Ouais super on va aller au baston. Adrienne !!!
Zeus : Non ! pas nous directement. Nous ne devons pas le faire à leur place. C’est pourquoi nous allons missionner un homme, digne de notre confiance. Ca nous permettra de le tester, mais aussi de tester son entourage, sa femme, son fils et ses amis. Il nous faut quelqu’un de suffisamment connu et respecté pour cette mission. Avez vous des idées sur quelqu’un ?
Poséidon : Et pourquoi pas Zidane ?
Zeus : connaît pas !
Poséidon : Tu connais pas le dieu du foot ?
Zeus : tu sais l’Olympe est immense, je ne connais pas tout le monde, mais j’ai dit pas un dieu, un mortel, je veux un mortel, c’est pourtant pas compliqué. Vous ne comprenez pas le Grec ou quoi ?
Athéna : Si, si te fâches pas mon Chéri, tu sais que ce n’est pas bon pour ton cœur.
Hermès : Arrêtez moi si je dis une connerie, mais…
Hélios : STOOOOOP !
Hermès : Quoi ? qu’y a t’il
Hélios : tu voulais qu’on t’arrêtes si tu disais une connerie, c’est fait je t’ai arrêté
Hermès : Mais j’ai encore rien dit
Eole : pas besoin, dés que tu l’ouvres c’est une connerie (il pète et rires, Hermès boude)
Zeus : Mais c’est pas vrai, mais vous allez grandir un peu tous les deux. Laissez le parler, il en a autant le droit que vous. Vas y Hermès dis moi, à qui pensais tu ?
Hermès : Merci Zeus, tu es bien bon. Voilà, j’ai entendu parler d’un roi sur terre, un dénommé Hohisse ou quelque chose comme ça, qui règne sur Ithaque avec sa femme Bellescalope.
Hélios : Tu veux dire Ulysse et Pénélope ! je suppose ?
Hermès : Oh moi tu sais les noms Grecs, j’ai du mal.
Hérakles : Oh l’aut’ y sais pas, même moi je sais, c’est hyper fastoche, tous les mecs y zont des noms en ysse comme Ulysse, Belcuyss, Tournevyss et les femmes c’est en ope, comme Pénélope, Cyclope, Vazygalope, Grossal….
Zeus (interrompt vivement Hérakles) : OK OK c’est bon on a compris Héraklès, c’est bon, vendu, j’accepte ta proposition Hermès, on va lui faire une révélation.
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Athéna : Une révélation ?
Zeus : oui c’est un truc que je viens d’inventer, on lui parle d’en haut, il ne nous vois pas et du coup ça a vachement plus de poids. Il se sentira investi d’une véritable mission divine. Et je suis sûr qu’on pourra réutiliser ça à chaque fois qu’on aura à intervenir pour les calmer.
Poséidon : t’as pas peur qu’il passe pour un fada ?
Zeus : Ouais ça pourrait arriver, mais ce sera aussi l’occasion de tester sa force de persuasion, même si dans l’avenir il y en aura qui se feront cramer pour ça, ça vaut le coup de le tenter. Alors on y va ?
Les autres : OUAIS !!
ZEUS : Athéna tu seras chargée de sa protection rapprochée, tu auras carte blanche.
Aphrodite : Pourquoi elle et pas moi ??
ZEUS : J’ai ai décidé ainsi. Allez hop la geis ! Athéna, fait passer les gourmandises
Athéna : Allez, c’est bon la réunion est finie, qui veut des ferreros ?
Zeus : t’as pas plutôt des éclairs ?
(elle passe les rochers chocolats, chacun en prend et mange, tous sortent sauf Eole et Hélios, quand soudain)
Eole : et voilà, j’ai réussi, j’ai fait une tache sur ma belle toge blanche. En plus du chocolat, je ne sais pas comment je vais le faire partir, ma toge est foutue… (il pète)
Hélios : Mais non t’inquiètes pas, t’auras qu’à la laver.
Eole : parce-que tu crois que j’ai jamais essayé, je te dis que ça ne part pas ! (il pète)
Hélios : Evidemment, avec les techniques classiques, ça ne part pas
Eole : Ah ! et tu connais autre chose toi ? (il pète)
Hélios : Bien sûr, regarde moi, comme ma toge est blanche et immaculée et pourtantje me tache tu me connais.
Eole : justement comment fais tu ? (il pète)
Hélios : En fait j’utilise un nouvel homo
Eole (+ les autres qui passent la tête) : T’as un nouvel homo ??? (il pète)
Hélios : Oui, je l’ai trouvé sur l’île de Sodome, une vraie perle, avec lui tout mon linge est impeccable.
Eole : Je t’échange ton nouvel homo contre deux lavandières ? (il pète)
Hélios : Tu rigoles, j’échange pas mon nouvel homo, t’as qu’à t’en trouver un.
Eole : T’es pas cool ! (il pète et ils sortent)
Fin Acte 1
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Acte 2 : La révélationUlysse seul en scène, assis sur un rocher, regarde la mer (le public).
Voix OFF : ULYSSE fils de LAERTE et Roi d’ITHAQUE, nous les Dieux de l’OLYMPEt’avons choisi pour une importante mission, apprête toi pour ton prochain départ, ton navire t’attend.
ULYSSE : Bon ça va, qui est-ce qui me joue une blague, là ? C’est toi TOURNEVISS ?
Voix OFF : Personne ne te joue de blague, c’est bien nous les dieux qui te parlons. Alors assieds toi calme toi et écoute.
ULYSSE : Ca va, ça va, on ne s’énerve pas, je vais y aller faire votre voyage. Mais en fait c’est quoi cette mission ?
Voix OFF : Ta mission, si tu l’acceptes, consiste à aller délivrer TROIES et puis tu libéreras le monde antique des plaies qui le ronge, en évitant les pièges qui te seronttendus.
ULYSSE : Et si je ne l’accepte pas ?
Voix OFF : Tu n’as pas le droit, car nous t’avons choisi.
ULYSSE : Bin ça promet, au fait j’emmène qui je veux ?
Voix OFF : oui tu composeras ton équipage à ta guise, mais n’oublie pas, qu’il te faudra conter tes aventures à ton retour, pour qu’Homère puisse la graver à jamais
ULYSSE : OK, alors j’emmènerai mon fidèle scribe ARIALPOLYSSE. Je vais de suitele prévenir.ULYSSE crie : ARIALPOLYSSE où est tu ? viens un peu voir ici si j’y suis.
ARIALPOLYSSE : Me voilà ULYSSE tu m’as fait appeler ?
ULYSSE : je n’ai fait que de gueuler pour te voir arriver, où étais tu donc passé ? A quelles vilenies ou autres bassesses étais tu donc encore occupé ? Dis-moi vite.
ARIAL : Moi cher maître ? Mais, j’étais occupé avec TELEMAQUE ton fils, qui avait des difficultés sur une version latine. D’ailleurs moi aussi j’ai un peu de mal avec ces langues étrangères, vivement qu’on ne les étudie plus.
ULYSSE : D’après moi c’est pas près d’arriver.
ARIAL : Qu’avais tu de si urgent à me demander pour ainsi gueuler, de sorte que lesDieux de l’Olympe en sont tout entier réveillés je pense.
ULYSSE : Tu penses ? Mais je ne t’en demande pas tant. En tout cas tu as raison, les Dieux sont réveillés, mais ils n’ont pas attendu que je gueule pour ça, et c’est euxqui m’ont rendu si irritable.
ARIAL : Parle moins fort, ils vont t’entendre
ULYSSE : M’en fous, après la mission qu’ils viennent de me confier, je ne risque plusrien de pire.
ARIAL : tu me mets l’encre à la plume, quelle est donc cette mission si particulière pour exacerber ainsi ton courroux?
ULYSSE : Justement, prend des réserves d’encre et de plumes, quelques affaires, nous partons tantôt et tu seras chargé de transcrire toutes mes aventures durant ce voyage, sans en oublier une miette.
ARIAL : Super, me voilà promu grand reporter !!!
ULYSSE : C’est ça réjouis toi, tant que tu le peux encore, le monde que nous allons traverser est loin d’être aussi gai.
ARIAL : En tout cas je vois déjà le titre : L’ODYSSEE et ça commencerait comme ça : « Heureux qui comme ULYSSE à fait un beau voyage… »
ULYSSE : Un beau voyage ? Non mais je vous jure, il faut en entendre des conneries. Tu parles d’un beau voyage, avec tout ce qui va m’arriver. Ah on est loin de la croisière s’amuse, moi je te l’ dit. Et si il y en a que ça intéresse, moi je laisse ma place, pas de soucis. En plus, il va encore me falloir laisser PENELOPE faire tapisserie, toute seule, déjà qu’elle a du mal avec TELEMAQUE notre gamin, je sensqu’elle ne va pas vraiment apprécier ça, d’ici qu’elle ai des doutes sur ma fidélité, y’a pas loin…
ARIAL : Te fâches pas ULYSSE, c’était juste un premier jet, comme ça sans réfléchir…
ULYSSE : Il me semblait bien, allez assez discuté, files te préparer et rejoins moi au bateau.
ARIAL : J’y cours de ce pas. (il sort et croise Bellecuiss qui entre)
ULYSSE : Moi pendant ce temps je vais aller faire mes adieux à PENELOPE.
ULYSSE (crie) : TAPAHUNECLOPE !
BELCUYSSE : Non désolé, j’essaie d’arrêter
ULYSSE : Arrêter quoi BELCUISS ?
BELCUYSSE : Bin le tabac tiens ! What el’s ?
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ULYSSE : Mais, non je ne te parle pas de ça, je veux juste appeler ma servante.
BELCUYSSE : Ah !!! OK, j’avais pas compris. Ecoutes je l’ai vu sortir juste avant, je crois qu’elle est partie se taper une gauloise
ULYSSE : Une gauloise ?? Mais comment ??
BELCUYSSE : Une blonde, légère apparemment.
ULYSSE : Une blonde légère ??? Mais comment ça, explique-toi mieux BELCUISS, ou je te jette aux lions
BELCUYSSE : Mais enfin c’est simple, une gauloise qui vient de Gaule, elle est blonde comme beaucoup de Gaulois, même s’ils en existent des roux avec des tresses, et comme celle-ci à la réputation d’avoir la cuisse légère….
ULYSSE : TAPAHUNECLOPE qui se tape des gauloises légères, alors là j’en revienspas, j’en reste comme deux ronds de flan…
BELCUYSSE : Deux ronds de fumée même…
ULYSSE : Suffit file me la chercher, vite, j’ai besoin d’elle, car nous allons bientôt partir pour un voyage, qui je le sens me rendra célèbre dans tout le monde antique.
BELCUYSSE (en sortant) : hé bien, il ne se prend pas pour un demi-dieu celui-là encore…
ULYSSE (sortant de scène) : L’Odyssée, L’odyssée, ouais pourquoi pas, ça sonne bien finalement.
PENELOPE (entrant sur scène côté opposé avec sa servante Vazygalope) :Vazygalope, ma fidèle servante, j’ai appris que mon tendre époux souhaite me parler,il aurait dit-on eut une révélation. Es tu au courant ? toi qui connaît tous les bruits qui courent ?
VAZYGALOPE : Oui Maame Pénélope, j’ai entendu dire ça. D’ailleurs ça inquiète pas mal les gens au palais. Pensez, avoir un Roi qui entend des voix.
PENELOPE : Mais tu ne vas pas cautionner ces ragots, pas toi ma fidèle servante. Mon Ulysse va venir me conter de vive voix son tourment et je ferai taire ainsi toutes ces folles rumeurs. J’ai tellement confiance en lui, je l’aime tellement.
VAZY : C’est beau l’amour, mais vous devriez penser un peu à vous chère maîtresse.
PENELOPE : Tais toi, suffit je l’entends qui arrive, nous en aurons bientôt le cœur net.
(On entend des trompettes)
ULYSSE : Pénélope, ma douce et tendre mie.
VAZY (en se tournant vers le public) : Ulysse ma vieille croûte
PENELOPE : Ulysse mon amour, ma saucisse
MASSOCYSSE (passe la tête par le rideau) : on m’a appelé ?
PENELOPE : Non Massocysse, laisse-nous, j’ai à parler avec ULYSSE.
ULYSSE : Assieds toi ma péné, car ce que j’ai à te dire va te couper les pattes
PENELOPE : Lilisse, t’es au courant des rumeurs qui courent dans le royaume ? Ne me dis pas que tu vas me confirmer ça ?
ULYSSE : Péné, c’est vrai, les dieux m’ont parlé, ils m’ont désigné pour une mission divine, je ne peux pas refuser, même si ça ne m’enchante guère.
PENELOPE : Mais c’est pas possible, c’est pas vrai, les dieux sont tombés sur la tête ou quoi ?
ULYSSE : Chhhhhuuuut Parle doucement, ils pourraient t’entendre.
PENELOPE : Ah ouais, et bin j’m’en fous, c’est vrai quoi, et moi dans tout ça, qu’est-ce que je deviens ? Hein ? t’as pensé à moi avant d’accepter ? Non bien sûr. C’est normal, Monsieur va aller traîner je ne sais où, avec je ne sais qui, en me laissant dans cette vieille ruine humide qu’est ce palais, à m’occuper seule du gamin, qu’est déjà pas facile pour son age. J’vous jure, mais qu’est-ce que j’ai fais aux dieux moi, pour qu’ils m’infligent ça ?Et tu pars combien de temps ?
ULYSSE : T’inquiètes, ils n’ont pas précisé, mais ça ne devrait pas durer longtemps, je vais te boucler ça vite fait bien fait, et hop, je reviens te retrouver, tu sais bien que je ne peux pas me passer de toi longtemps (il la prend contre lui en mimant l’acte).
PENELOPE (l’écartant) : arrête, t’es pas possible, tu ne penses vraiment qu’à ça.
ULYSSE : Oui quand je te vois toi et tes belles cuisses…
BELCUYSSE : on m’a appelé ?
PENELOPE et ULYSSE : NON !!!
PENELOPE : c’est pénible ces noms grecs à la fin, il faudrait que tu trouves un truc
ULYSSE : Ouais ouais, j’y penserai, en attendant, viens avec moi je vais te faire mesadieux.
PENELOPE : et t’as prévu quoi ?
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ULYSSE : Je commencerais par te faire l’Acropole, puis je te ferai le péloponèse
PENELOPE : OUUUIIIIII, et moi je te ferai le champignon à la Grecque, ah grand fou, viens vite ne me fais pas plus attendre.
ULYSSE : Je suis à toi
(Ils sortent)
Fin acte 2
ACTE 3 :
On retrouve Ulysse sur un navire avec des marins autour de lui, il y a naturellementArialpolyss, mais aussi, Belcuyss, Massocyss, Gropényss, Hohyss, Jouotényss,Ulysse, vêtu d’un tee-shirt Super U.
Massocysse : Ulysse, c’est quoi ce vêtement horrible que tu portes ?
Ulysse : C’est un cadeau de ma pénélope, pour que je pense à elle pendant tout mon voyage et que je ne prenne pas froid, pourquoi cette question Massocyss ?
Hohysse : en tout cas c’est assez moderne comme style, moi je n’aime pas.
Gropénysse : Moi non plus.
Ulysse : Hohyss, Gropényss, je ne vous ai rien demandé, vous n’avez donc rien d’autre à faire ? (ils filent s’occuper à l’arrière du navire)Je t’ai posé une question Massocyss, alors ?
Massocysse : Hé bien c’est effectivement un style assez moderne, ça représente quoi ?
Ulysse : Mais enfin, tu ne vois donc pas mon initiale ici U comme Ulysse
Massocysse : Maintenant que tu le dis, effectivement, je vois le rapport, mais elle l’a trouvé où ce vêtement si atypique?
Ulysse : Chez Superyss
Massocysse : Superyss, le nouveau commerçant ? Ça ne m’étonne pas on trouve tout ce qu’on veut chez superyss.
Ulysse : Allez, assez discuté file travailler, moi je vais aller méditer un peu à la proue.
Massocysse : M’étonne pas, le boulot c’est toujours pour les mêmes
Ulysse, (debout à l’avant du bateau) : Ca fait quand même un drôle d’effet d’être ainsi désigné des dieux, et me retrouver à la tête de 12 navires en route pour libérer le monde antique. (il lève les bras façon di caprio titanic) Je suis le roi du monde !!!!
Hohysse : non mais écoutez-le ! Ça lui monte à la tête, tu vas voir qu’il va péter une durite à la fin.
Gropénysse : En tout cas ce qui me rassure c’est qu’en méditerranée, on ne risque pas de croiser un iceberg
Arialpolysse : Arrêtez donc un peu de dégoiser sur lui, vous allez grâce à lui, vivre des aventures inoubliables et qui vous rendront célèbres dans le monde antique
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Massocysse : T’en es sûr de ce que tu dis là ?
Hohysse : Ouais je crois que t’essaie de nous embobiner là
Gropénysse : Je suis d’accord avec eux, je ne suis pas sûr que le monde se souvienne de gropényss le marin d’Ulysse, ni de hohyss, ou massocyss, hein les gars ?
Les autres : OUUAAAIIIS
Arialpolysse : et alors qu’est-ce que ça peut faire, vous pourrez au moins dire, les aventures d’Ulysse, j’y étais. En tout cas en attendant préparez vous nous allons aborder pour notre première mission.
(Les hommes débarquent)
Ulysse : Les amis, nous voilà à Troie…
Arialpolysse : Euh excuses moi Ulysse, mais tu n’as pas bien regardé
Hohysse : je savais bien qu’il était un peu fada le chef, mais là…
Ulysse :! Quoi qu’est-ce que tu dis Arialpolyss ?
Arial : Bin que tu devrais regarder mieux, chef, nous ne sommes pas trois, mais plutôt 1000.
Ulysse : Imbécile, montre-moi comment tu écris Troie. J’en étais sûr, mais je ne te parlais pas du nombre, mais de la ville que vous voyez devant vous, assiégée et queje vais avec vous conquérir.
Gropénysse : Euh OK chef, mais tu comptes faire comment ? Parce que là je sais pas si t’as vu les remparts qui la protège, mais ça va pas être coton, à franchir.
Ulysse : J’ai une idée
Jouotennysse : Je m’en doutais, vous avez toujours des idées géniales vous chef.
Hohysse : Fayot.
Arial : Alors Ulysse quelle est cette idée géniale ?
Ulysse : C’est tout bête, les Troyens sont des gens cupides et stupides, il suffira de leur faire croire que nous abandonnons le siège de la ville, en leur laissant en plus uncadeau, pour qu’ils ouvrent les portes pour chercher ce cadeau. Et là nous n’aurons plus qu’à les massacrer.Jouotennysse : c’est génial, je savais bien que tes idées étaient géniales chef
Hohysse : bon t’en as pas marre ? Et toi Ulysse tu crois que ce sera aussi simple ? Jamais ils n’ouvriront s’ils nous voient, et comment faire pour nous cacher dans cettemorne plaine ?
Ulysse : justement, c’est là le génie de mon idée. Nous serons cachés dans le cadeau.
Arialpolysse : Ouais, comme à l’anniversaire de mon beau frère, on avait mis une danseuse nue dans le cadeau, il a vachement aimé, mais sa femme moins.
Hohysse : Mais on n’a pas de danseuses nues avec nous
Ulysse : et alors on s’en fout c’est pas pour leur faire plaisir, c’est pour les tuer.
Hohysse : Ah bin oui j’suis con…
Gropénysse : Mais tu vas construire quoi comme cadeau ?
Ulysse : J’ai beaucoup réléchit
Jouoténysse : C’est quoi réfléchit ?
Arial : Cherche pas c’est un truc de chef.
Ulysse : Bref, il faudrait construire un symbole, assez grand pour que nous y soyons tous, qui ai l’air sympathique et qui ne leur fasse pas peur pour qu’ils l’acceptent et lefasse entrer dans leur ville. J’ai pensé à un animal.
Hohysse : Et quoi comme animal ?
Ulysse : Un cochon
Hohysse : Oui car dans le cochon tout est bon.
Arial : Un cochon mais tu n’y penses pas Ulysse ?
Ulysse : Pourquoi ? bien sûr que si, et comme l’a dit Hohyss, tout est bon dans le cochon.
Arial : Pour nous oui, mais pas pour eux. Ils sont Musulmans.
Ulysse : Merde c’est vrai j’avais oublié, il faut trouver autre chose
Gropénysse : Pourquoi pas un éléphant ?
Ulysse : T’en a déjà vu toi ? Moi non je ne saurais pas le construire
Chacun y va de son animal : Girafe, dinde, chien, poisson…
Ulysse : Stop, arrêtez, ça y est j’ai trouvé
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Hohysse : bin si c’est comme tout à l’heure
Arial : Alors Ulysse à quoi as tu pensé cette fois.
Ulysse : Un cheval, j’aurai quitté mon royaume pour un cheval
Arial : Ah ouais, pas mal, je vois bien le truc, l’histoire du cheval de Troie, on a pas fini d’en entendre parler, ça sera plus tenace qu’un virus cette histoire.
Ulysse : Allez hop, tout le monde s’y met, on les massacre tous, on prend la ville et on rentre à la maison.
NOIR Voix off :
« Le producteur vous fais grâce de cet épisode sanglant qui a déjà été mille fois relaté et repris au cinéma. Aussi l’histoire redémarre alors qu’Ulysse reprend la mer en vainqueur. »Lumière : Ulysse et ses marins sont sur le bateau.
Belcuysse : Terre, Terre, ça y est on est rentrés !!
Les autres : OUUUAAAIIISS
Ulysse : Désolé de vous décevoir les gars, mais ça m’étonnerait, vous n’avez pas remarqué que nous avons navigué en direction du couchant ? Or mon royaume est du côté du levant.
Tournevysse : En quoi il cause ?
Arial : Tournevyss, t’es bouché ou quoi ? Le levant, c’est le côté où Hélios se lève et le couchant c’est l’inverse.
Tournevysse : Ouais bin faudrait trouver plus facile.
Belcuysse : mais alors cet Atoll là devant c’est quoi ?
Tournevysse : Bin c’est le pays des opticiens, tiens tu ne savais pas ?
Arial : Mais oui bien sûr, « Atoll, les opticiens… »
Ulysse : Suffit, si mes calculs sont bons, et normalement ils le sont, j’ai vérifié avec Thalès et Pythagore. Nous sommes en vue de l’île des Cicones.
(Les filles restantes en coulisse, se montrent et font des signes aux marins, elles ont en main des instruments genre guitare)
Tournevysse : Chef, Chef j’en vois que trois pas Six !
Arial : Mais non, pas les Six Connes, les Cicones, c’est leurs noms.
Tournevysse : Ah bin j’savais pas moi !
Belcuysse : C’est joli leur musique, c’est quoi comme instrument ?
Ulysse : Des Cythares
Tournevysse : Bin oui c’est logique des cythares pour des cicones.
Ulysse : Suffit, faites leur bonjour, on ne s’arrête pas, sinon ça va durer trop longtemps cette aventure.
Belcuysse : Bon maintenant on va vers où ? Ulysse ? Parce que c’est bien beau de pas s’arrêter, mais on commence à manquer de vivres et les hommes s’impatientent.Ils voudraient se distraire un peu, faut les comprendre.
Ulysse : OK, c’est d’accord. Prochaine terre en vue on s’arrête, on verra bien où on tombe.
Voix Off : Après plusieurs jours de navigation…
Tournevysse : Terre, Terre…
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Ulysse : OK pas de précipitation, on ne sait jamais où on tombe, c’est ça le problème avec les odyssées. Bon je passe le premier.
Ulysse descend du navire et un habitant de cette nouvelle terre, l’accueille, il est accompagné d’autres.
Bingo : Bonjour bel inconnu, mon nom est BINGO, je règne sur cette terre, et toi qui es tu ?
Ulysse : Je suis Ulysse, fils de Laerte et roi d’Ithaque, marié à Pénélope et père de Télémaque
BINGO : Fais moi grâce de ton CV je ne vais pas t’embaucher.
Ulysse : Mais où sommes nous BINGO ?
BINGO : je te l’ai dit, tu es sur mes terres, et je suis BINGO le roi des Lotophages. Voici, Morpion et Astro, mes fidèles assistants.
Ulysse : Bin tu m’en diras tant. Dis moi BINGO, mes hommes, voudraient se divertir un peu dans ton royaume, est-ce possible ?
BINGO : Bien sûr Ulysse, avec joie. Mais je dois te prévenir, que quiconque goûte auloto, en devient vite accro et ne peux plus jamais partir d’ici.
Ulysse : Mince, c’est vrai ça il va falloir faire gaffe, j’ai pas envie de repartir seul. Mais il n’y a eut aucun cas où les visiteurs ont réussi à partir ?
BINGO : Si une fois, des visiteurs venus de l’Est de la gaule. Ils ont goûté au loto et ils ont tellement insisté pour partir que j’ai accepté à condition qu’ils développent le loto dans leur région et qu’ils m’envoient chaque année des cargaisons d’une spécialité de chez eux à base de choux.
Ulysse : et tu les as laissés partir sur cette seule promesse ?
Bingo : non bien sûr, j’envoie chaque année des émissaires en leur région froide pour s’assurer qu’ils tiennent parole et je t’assure que le loto est désormais devenu une institution chez eux.
Ulysse : Bon c’est pas que je m’ennuie, mais on a encore pas mal de jours de voile devant nous, alors on va vous laisser
Bingo : Vous allez vers où maintenant ?
Ulysse : heu ! Par là !
Bingo : Attention, car la prochaine île est celle des cyclopes
Tournevysse : Bin après les cicones qui ne sont pas six, je parie que c’est pareil pour les clopes, y’en a pas que 6
Bingo : Qu’est-ce qu’il dit ??
Ulysse : Rien. Et toi andouille, file au bateau préparer notre départ, au lieu de raconter des âneries grosses comme toi.Allez, on y va encore merci pour tout et à un de ces jours peut-être.
(ils reprennent la mer, les marins commencent à gémir, ils sont malades…)
Ulysse : Quoi encore qu’est-ce qui vous arrive ?
Belcuysse : on est malade chef, il faut qu’on s’arrête un peu
Tournevysse : Oh oui alors il faut vraiment qu’on s’arrête là sinon ça va pas être possible d’aller plus loin
Ulysse : mais c’est pas vrai… Qui c’est qui m’a fichu une bande d’éclopés pareille.
Arial : en parlant d’éclopés, on arrive près de l’île aux cyclopes, on pourrait peut-êtres’arrêter ?
Ulysse : Pas question, c’est hyper méga dangereux, ils bouffent des humains, si ils nous voient on est foutus.
Tournevysse : avec un seul œil, ils ne doivent pas voir grand chose, et là il faut vraiment qu’on s’arrête.
Ulysse : OK mais pas longtemps alors. (ils abordent, les marins descendent, Ulysse aussi)
Arrive un cyclope.
Polyphème : Hé qui êtes vous étrangers ?
Ulysse : Nous sommes des marins en transit
Arial (derrière les buissons) : et même en transit intestinal en ce moment…
Polyphème : Ca tombe bien, j’avais justement un petit creux là, je vais en dévorer deux trois pour me calmer l’appétit.
Ulysse : attends ne fais pas ça, sois magnanime, oh grand cyclope. Mais quel est ton nom afin que je le vénère à tout jamais.
Polyphème : mon nom est Polyphème et toi hardi étranger quel est le tien ???
Ulysse (réfléchissant) : Mon nom est PERSONNE (musique du film).
Tournevysse : mais non….(les autres lui mettent la main sur la bouche)
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Arial : tais toi tournevyss, si Ulysse dit ça c’est qu’il a un plan
Polyphème : Bien alors mon cher, personne, toi et tes amis pouvez dormir ici cette nuit et demain j’aviserai.
Ulysse : merci cher polyphème, tu es bien bon, les dieux te le rendront.
Polyphème (en sortant) : je n’en doute pas
Ulysse (à ses marins) : bon les gars, je le sens pas ce cyclope, il est pas franc du collier, j’ai vu briller son œil d’une lueur maléfique, il faut s’enfuir.
Arial : mais s’il nous voit…
Ulysse : t’inquiète, j’ai tout prévu, je vais aller lui crever son œil pendant qu’il dort, ensuite vous voyez ces moutons géants, on se cachera dans leur laine pour rejoindre le navire et quand ses copains lui demanderont qui lui a crevé l’œil, il répondra : c’est personne. Du coup les autres le prendront pour un fada et on pourra filer.
Les autres : ouaaiis c’est génial….
Ulysse : Chut, taisez-vous. Laissez-moi faire maintenant et préparez vous à filer.
Tournevysse : dans la laine des moutons ça s’impose…
Voix off : L’auteur à pris la peine de vous épargner cette scène d’une horrible cruauté où Ulysse armé d’un pieu perce l’œil unique de polyphème. Nous le retrouvons donc sur son bateau, sa ruse ayant réussi.
Arialpolysse : Ulysse, ta ruse et ton courage, nous ont encore une fois tirés de ce mauvais pas où les dieux nous avaient précipités. Tu mérites une fois de plus que ton récit soit relaté afin d’être immortalisé tant il est à ton image, beau grand et noble .
Belcuysse : Oh l’autre là, j’y crois pas comme il fayotte
Tournevysse : laisse le faire on aura notre revanche plus tard.
Ulysse : hum. Bien bon, merci, mais il nous reste encore bien du chemin à parcourir,alors ressaisissons nous. Hissez les couleurs et en avant toute.
Arial : et on va arriver où maintenant ?
Ulysse : écoutes, ne le dis pas, mais je suis paumé, on verra bien où on arrive.
Tournevysse : Terre, terre…
Belcuysse : alors sur qui on tombe maintenant ? Après les cicones, les cyclopes, on n’a pas encore inventé le clonage ça ne peut pas être les cyclones, pourquoi pas les 6 roses ?
Ulysse : ah non tu ne vas pas t’y mettre toi aussi ?
Tournevysse : pourquoi ? il a raison, et vu comme ça caille, on les appellerait les 6 roses du froid.
Ulysse : des crétins, je suis entouré d’une bande de crétin, et c’est avec ça qu’il faut que je fasse mon odyssée. Ah je vous jure, je l’aurai méritée ma notoriété.
Arial : bon Ulysse, à mon avis, vu ce que je vois, cette couleur brun dorée, cette odeur nauséabonde qui nous assaille, je pense qu’on est arrivé sur l’île de bronze d’Eole.
Ulysse (se bouchant le nez) : L’île de bronze d’Eole le dieu des vents ! C’est bien maveine. Bon bougez pas j’y vais pour une fois que je vais pouvoir parler à un dieu en direct, je ne vais pas me priver.
Arial : attention Ulysse tu marches dans la merde…
Ulysse : pas grave du pied gauche, ça porte bonheur..
Eole (entre en scène): Ulysse, toi ici, quel bon vent t’amène ? (il pète)
Ulysse : A ce que je vois, tu as toujours le mot pour rire Eole. En fait je suis sur le chemin du retour de ma mission, mais j’ai un peu de mal. Aurais tu un moyen de m’aider ?
Eole : Allez parce que c’est toi, je vais te faire un cadeau. Dans ce sac, j’ai enfermé tous les vents contraires, les mauvais vents qui t’empêcheraient de rentrer. Surtout n’ouvre pas ce sac avant d’être arrivé à destination, car les vents se déchaîneraient et te feraient repartir en arrière.
Ulysse : Compte sur moi, Eole, et encore merci, tu m’excuseras si je ne reste pas mais l’air d’ici ne me convient pas. Salut !
Tournevysse (resté sur le bateau) : regardez les gars il se fait offrir des trésors. C’est toujours pareil, les pots de vin, les cadeaux c’est pour les chefs alors que c’est nous qu’on bosse. Attends mon vieux tu verras…
Belcuysse : qu’est-ce que tu veux faire ?
Tournevysse : Chuuut, il arrive, fais comme si tout allait bien.
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Ulysse : OK les gars, on repars, les vents nous sont favorables.
Arial : Euh, chef, tu ne voudrais pas jeter tes spartiates car là franchement c’est pas très agréable.
Ulysse : jeter mes spartiates, tu n’y penses pas Arialpolyss, au prix que je les ai payé, c’est rien vous verrez vous allez vite vous habituer. En plus maintenant on navigue dans le bon sens, donc on sera vite chez nous.Je vous laisse moi je vais piquer un petit roupillon.
Belcuysse : Bin ma foi, c’est facile d’être chef, moi je trouve, tu fais bosser les autres et toi t’en profite pour roupiller.
Tournevysse : attends un peu tu vas voir le chef. Maintenant qu’il dort à poings fermés, on est en vue des côtes d’Ithaques. Viens avec moi, on va partager le butin, il n’y a pas de raison.
Belcuysse : Génial tournevyss, je te suis.
( ils disparaissent derrière le rideau, on entend des voix)
Belcuysse : alors tu le trouves ce sac ?
Tournevysse : Oui ça y est silence. Attends je l’ouvre pour voir ce qu’il y a dedans.
Bruit de vent, tempête…
Ulysse : qu’est-ce qui se passe ici?
Arial : c’est ces deux abrutis là, on était en vue des côtes de ton royaume, quand ils ont ouvert le sac que t’as remis Eole. Depuis les vents se sont déchaîné et on ne fait que s’éloigner.
Ulysse : Mais c’est pas vrai, mais qu’est-ce que j’ai fait aux dieux pour être si mal entouré. Disparaissez de ma vue avant que je vous jette à la mer.(ils sortent)
Ulysse s’adresse au public : Et c’est reparti pour des aventures incroyable, alors je vous passe, l’histoire de l’île de Télépyle et ses habitants qui vous bouffent les mains, on s’en est pas mal tiré, ensuite on est repartis et nous sommes arrivés sur l’île de Circée, la fille d’Hélios, sympa, une fille assez chaude même, une fille du soleil quoi.Bref toutes les bonnes choses ont une fin alors on est repartis.Fin de l’acte 3
Acte 4 : on retrouve Ulysse sur son bateau avec ses marins
ULYSSE : Bon les gars le voyage continue, Circé m’a prévenu, on va traverser la mer des sirènes, il va falloir être sur nos gardes.
ARIAL : Les sirènes, j’en ai entendu parler, il paraît que leur chant est irrésistible
BELCUYSSE : Irrésistible, irrésistible, c’est pas la CALAS non plus, faut pas pousser
TOURNEVYSSE : En tout cas il faut trouver une solution car le navire avance vite et nous allons bientôt entrer sur leur territoire
ULYSSE : Calmez-vous ! J’ai une idée
ARIAL : je m’en doutais, t’es vraiment un chef génial
BELCUYSSE : Et ça recommence, et vas-y que je fayote
TOURNEVYSSE : Tais-toi Belcuiss, tu sais bien qu’Arialpoliss est comme ça. Ecoute plutôt l’idée d’ULYSSE
ULYSSE : Bien, nous sommes tous d’accord que les sirènes présentent un danger par leur chant envoûtant et qui attire les marins au point qu’ils se jettent à l’eau et se noient.
TOURNEVYSSE : Oui on le sait, mais savoir ça, ça nous fait une belle jambe, hein Belcuysse ?
BELCUYSSE : Oui c’est vrai ça ne nous donne pas la solution pour nous en sortir.
ULYSSE : J’y viens. Pour ne pas succomber à l’attrait de leurs chants, il ne faut pas les écouter.
ARIAL : La Palisse n’aurait pas dit mieux
BELCUYSSE : Qui c’est celui-là ?
ARIAL : Un vieux pote à moi
ULYSSE : bon je peux continuer ? Donc pour ne pas les écouter, il faut avoir les oreilles bouchées. Je propose que vous preniez de la cire et que vous vous en remplissiez les oreilles, afin de vous rendre étanches aux chants des sirènes.
TOURNEVYSSE : Génial, on commence tout de suite car on se rapproche fissa
BELCUYSSE : En tout cas il y en a un qui n’en aura pas besoin
ARIAL : Qui ça ?
BELCUYSSE : Bin PINDEPYSSE, t’as déjà vu l’état de ses oreilles, il y a plus de miel à l’intérieur que dans une ruche.
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ARIAL : Et toi ULYSSE, pourquoi ne te bouches tu pas les oreilles ?
ULYSSE : Je veux entendre le chant des sirènes, pour pouvoir ensuite savoir ce qu’ilen est. Aussi pour ne pas risquer de me jeter à l’eau, vous allez m’attacher au mat dunavire. Vite. Je vous raconterai.
(Ils l’attachent, pendant ce temps, d’autres se bouchent les oreilles…)Une fois attaché et tous les marins avec les oreilles bouchées, ils s’alignent sur le bord de la scène et restent stoïques. La musique démarre. On entend Demis ROUSSOS, puis Nana MOUSKOURI. ULYSSE hurle de douleur, les autres ne bougent pas.
La scène dure une minute environ, puis ULYSSE essaie d’appeler ses marins pour qu’ils le détachent.
ULYSSE : Oh, Oh, Hé les gars, Oh, c’est bon c’est fini, on est passés. Oh vous m’entendez ?Oh merde les cons ils n’entendent plus rien, je n’avais pas pensé à ça, comment je fais moi maintenant pour m’en sortir, regarde les ces abrutis, pas un qui regarde versmoi, tous tournés vers le soleil comme des tournesols, comme si hélios allait s’intéresser à eux.Ohé, du bateau, Y’a quelqu’un qui m’entend ?
ARIAL tourne la tête à ce moment et le voit qui s’agite. Il s’approche.
ARIAL( criant car il est sourd) : Qu’y a t’il ULYSSE ?
ULYSSE : Ah Enfin, je n’en peux plus détaches moi ARIALPOLISS
ARIAL : Quoi ? Tu ne tiens plus il faut que tu pisses ? OK (il va pour lui soulever le pagne)
ULYSSE qui se débat : NON ! Abruti, (il articule) DE, TA, CHE, MOI,
ARIAL : Comprend pas ! (il pars chercher TOURNEVISS et BELCUISS, par gestes illeur montre ULYSSE)
ULYSSE : Les cons, je suis entouré de cons notables
TOURNEVYSSE : Il veut des sardines, des conétables !
ULYSSE (parviens à libérer un bras, il attrape l’oreille d’Arial et lui arrache le bouchon Arial s’affole, et finalement se rend compte que rien ne se passe)Allo YOUSTON ! tu m’entends maintenant ?
ARIAL : Oui Ulysse je t’entends, mais je ne suis pas Youston, le chant des sirènes t’as fait perdre la mémoire de nos noms.
ULYSSE : Mais non abruti, mais vous étiez là à ne rien comprendre, je veux que vous me détachiez, nous nous en sommes sortis, c’est fini.
ARIAL : C’est vrai, c’est génial (les autres le regardent ahuris, en train de danser de joie, il s’approche d’eux et leur retire les bouchons, ils sautent de joie, puis entament une ronde autour du mât en chantant)
Tous (sur l’air des 3 petits cochons) : Qui a peur du chant des sirènes, c’est pas nous, c’est pas nous. Qui se laisse prendre à leur piège, c’est pas nous, c’est pas nous.
ULYSSE : C’est pas un peu fini ces conneries, vous allez me détacher maintenant !!!
Tous s’arrêtent et se précipitent pour le détacher.
ULYSSE : Enfin libre !
ARIAL : Raconte nous Ulysse, c’était comment les sirènes ?
ULYSSE : Non je ne peux pas c’est horrible, vraiment. En fait j’ai compris comment ça se fait que les marins se jettent à la mer.
TOURNEVYSSE : Ah oui et comment ça marche ?
ULYSSE : En fait, leur chant est tellement Horrible, que pour ne plus l’entendre, les marins excédés se jettent à l’eau.
BELCUYSSE : Hé bien on te doit une fière chandelle, ULYSSE, en tout cas on te plaint, car toi tu as entendu leur horrible chant.
ULYSSE : Oui mais c’est rien, c’est normal c’est moi le chef, je suis payé pour ça. Allez chacun à son poste le voyage n’est pas fini.
TOURNEVYSSE : Charybde, Charybde !!!
BELCUYSSE : En quoi tu causes?
ULYSSE : Bordel, j’allais oublier, les pièges de Charybde, barre à bâbord toute, tombez la misaine, hissez le grand Foc
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TOURNEVISS : Quand même on a beau dire , c’est beau un Chef qui bosse !
BELCUISS : Tu ferais bien de nous aider, là , sinon le naufrage il sera pour tout le monde.
ULYSSE : allez les gars, on y est presque, ça va passer. Ca passe, ON EST PASSES !!! OUAIS
BELCUISS : Génial chef, t’es un super chef, Chef
TOURNEVISS : Ouais parce que SI Là on passait pas…
ULYSSE : Scylla, Scylla, mais oui bon sang ! il faut encore passer Scylla maintenant.Vite tout le monde sur le pont. Les femmes et les enfants d’abord !
TOURNEVISS : On a des femmes et des enfants à bord ?
BELCUISS : Non t’inquiètes c’est une expression de marin, quand ça va chier !
Jeux de lumière, bruit de tempête, cris, retour au calme…
ULYSSE : Ca y est on est passés. Bon les gars comptez-vous. Combien il nous en manque.
BELCUISS : A vue de nez on en a perdu 6 Chef.
ULYSSE : OK, c’est bon on va aborder sur l’île d’Hélios, on va pouvoir se reposer un peu de toutes ces émotions.
TOURNEVISS : OUAIS on va pouvoir se dégourdir les jambes…
ULYSSE : Attention rappelez-vous, interdiction de chasser sur l’île.
BELCUISS : Ouais, ouais c’est bon, on sait.
NOIR on entend des voix
ULYSSE : Quel est le con qui a chassé, malgré l’interdiction ?
ARIAL : J’en sais rien mais il faut qu’on se tire d’ici au plus vite
ULYSSE : Allez on appareille, levez l’ancre et sans bruit, s’agit pas de réveiller Hélios.
Lumière : Voix off d’Hélios : Ah, Ah je vous ai vu… Alors ULYSSE tu croyais t’en tirer comme ça, tu tues mon gibier et tu comptais le manger en Suisse ?Voix off HELIOS : Mais ça ne se passera pas comme ça, tu vas souffrir.
ULYSSE : Si je tenais le fils d’abruti qui as tué ce bœuf, je le jette à la mer.
ARIAL : CETONBOFISS
ULYSSE : Hein, mon beau fils ? Mais c’est pas possible je n’ai pas de fille, je ne peux pas avoir de gendre.
ARIAL : Non, c’est CETONBOFISS qui a tué le cerf
ULYSSE : Alors qu’il soit jeté à la mer afin si possible d’apaiser la colère des dieux. Vite la tempête se déchaîne.
Jeux de lumière, bruit de tempête, cris, retour au calme…
Fin de l’acte 4
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Acte 5Arrivée d’ULYSSE sur l’île de la nymphe Calypso :on trouve Ulysse, seul accroché à une poutre, qui aborde l’île de Calypso. On voit passer des figurants en bonnet rouge.
ULYSSE : Où suis-je ? Dans quel état j’ère ?
CALYPSO (s’approche et l’aide à se relever) : Ulysse, merci les dieux, je n’en attendais pas tant
Ulysse : Qui êtes vous ?
Caplypso : mon nom est Calypso, je règne sur cette île et ses habitants, les cousteaux, (elle montre les figurants).
Ulysse : Les Costauds ??
Calypso : Non les Cousteaux, des marins très gentils, qui se préoccupent beaucoup de l’état des mers et des océans. Mais laissons ça, parlons un peu de nous, apprenons à nous connaître mieux, j’ai de grands projets pour nous deux tu sais !
Ulysse : des grands projets, de quel genre ?
Calypso : Je voudrais que tu deviennes mien. J’ai déjà prévu notre mariage aux prochaines grandes marées, et nous aurons plein de petits cousteaux.
Ulysse : Non, c’est impossible, mon destin n’est pas ici, réfrène tes envies et tes funestes desseins, ma femme c’est Pénélope et avec elle c’est pour la vie tiens regarde (il montre son tatouage).
Calypso : N’es tu donc pas sensible à mes tendres atouts, t’as t’y pas vu mes seins, t’as t’y pas vu mes cuisses ?
Mécuyss : On m’a appelé ?
Ulysse : n’insistez pas madame, rien ne peut m’ébranler
Calypso : Bin si t’aimes pas ça non plus, on est pas arrivés.
Ulysse : En tout cas moi il me tarde d’arriver chez moi et de la retrouver, Elle commence à me manquer, et j’ai du mal à marcher…
Calypso : Puisque c’est ainsi, je te garderai prisonnier, jusqu’à ce que tu changes d’avis.
(Elle quitte la scène Ulysse s’assoie, la musique démarre Calypso France gall. Les cousteaux derrière entame une chorégraphie, Calypso entre et chante en play back,
Il me disait y a qu'le look qui compteEt moi bien sûr j'me suis pas rendu compteQu'il regardait par dessus mon épauleCette fille lui a fait le coup du sang chaudEt moi j'avais pas la couleur de peau
Pour le calypsoBesame muchoVertige des pays chaudsIl disait : "let's go"J'ai besoin d'autre choseCalypsoIl rêvait tout hautDanser là-bas bientôtLe calypso, tico tico ticoCalypsoUlysse se lève, ils dansent un slow pendant la chanson C'est vrai qu'ici c'est pas les paillettesC'est pas non plus la mort qui nous guetteDerrière les grands chapeaux, les sombrerosEt moi j'les trouve trop sucrés leurs siropsMême si l'soleil d'ici n'brille pas si haut
Pour le calypsoBesame muchoVertige des pays chaudsIl disait : "let's go"J'ai besoin d'autre chose
CalypsoRythmo latinoDanser là-bas bientôtLe calypso, tico tico ticoCalypso
A chacun ses hérosLui Dario MorenoMoi Police ou Toto {calypso, una storia retro}Moi Elton ou BowieEt lui Luis Mariano {calypso, amore pasado}Moi Janis ou CarlyEt lui Gloria Lasso {calypso}
CalypsoC'est pas l'homme qu'il me fautA chacun ses hérosMoi Police ou Toto
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Lui Dario Moreno {calypso, amor latino} ils se séparent, Ulysse retourne s’asseoir, Calypso sort en chantant les 2 derniers vers , les cousteaux aussi:)
Adios Roico,Hasta luego
Voix OFF : 7 ans plus tard.
Calypso (revenant sur scène) : J’ai une nouvelle à t’annoncer, les dieux m’ont fait une révélation
Ulysse : A toi aussi ?
Calypso : Oui, Mais ça ne m’enchante guère, pourtant je dois me rendre à l’évidence, quoi que je fasse ton cœur reste pris par cette Pénélope dont tu me rabache les oreilles, alors je vais te laisser partir.
Ulysse (sautant de joie) : Ouais, je vais revoir ma Pénélope, je vais revoir ma pénélope, je vais revoir ma pénélope…
Calypso : Oui bon on le saura. Bon je t’ai fait appareiller un radeau, tu pars demain matin, avec la prochaine marée, mais tu devras te débrouiller seul, je n’ai pas d’équipage à te fournir.
Ulysse : ouais, ouais, ça va aller, j’suis motivé à fond, là.
Calypso : Et pour encore mieux te motiver, tu ne voudrais pas fêter ça avec moi ce soir ?
Ulysse : oh toi je te vois venir avec tes sous entendus. Mais tu as raison, rentrer à la maison avec autant de retenue dans le pantalon, j’assurerais pas un bonbon.
Calypso : Viens avec moi, je vais te faire tomber la pression.(ils quittent la scène)
Fin de l’acte 5
Acte Final : Le retour du héros.Ulysse, déguisé en mendiant, est accueilli par Eumée qui lui offre l'hospitalité. Ce dernier refuse de croire qu'Ulysse est encore en vie, malgré les affirmations du mendiant.
Eumée : Encore un mendiant, décidément depuis la crise, déclenchée par le départ d’Ulysse, ils sont de plus en plus nombreux. Viens avec moi je ne te promets pas les grands soirs, mais juste à manger et à boire.
Ulysse : Tu es bien bon, envers moi, Ulysse te le rendra.
Eumée : Ulysse, mais mon pauvre vieux, il y a des lustres qu’on ne l’a plus revu, il a laissé sa pauvre femme seule s’occuper du gamin et gérer le royaume. Lui pendant ce temps là, les dieux seuls savent ce qu’il a fait. Mais en tout cas une chose est sûre, à l’heure actuelle, il doit être mort.
Ulysse : Mort ? Moi ? Mais non regarde moi, je suis vivant
Eumée : Mon pauvre vieux, va c’est ça c’est ça, t ‘es Ulysse et moi je suis Zeus. Allez repose toi, moi je vais travailler.(il sort)
Ulysse s’endort sur la marche fond de scène. Athéna et Télémaque entrent en scène.
Athéna : Télémaque, je suis venue te chercher, car comme tu le sais j’ai suivi pas à pas les aventures de ton père et les dieux sont d’accord, l’heure de son retour à sonné. Tu auras la charge de le ramener au palais, afin qu’il y retrouve son rang et reprenne en main son royaume. Et puis moi ça me fera des vacances, parce que vingt ans à ce rythme, ça use.
Télémaque : Tu veux dire que Papa est vivant ?
Athéna : Bin oui, t’es bouché ou quoi ?
Télémaque : Génial, c’est super je vais revoir mon papounet, c’est maman qui va être contente. Où est il ?
Athéna : Là bas chez le porcher Eumée qui l’a recueilli, il est déguisé en mendiant pour ne pas être reconnu et mesurer les difficultés de son royaume.
Télémaque : Génial j’y vais, j’y cours même.
Athéna : C’est ça cours, Télémaque, cours… (sur l’air de forest gump. elle sort)
Télémaque s’approche d’Ulysse qui dort.
Télémaque : Hum, hum…. (il tousse, Ulysse râle) Excuses moi, c’est toi Ulysse ?
Ulysse : Hein ? oui qui es tu
Télémaque : Je suis Télémaque ton fils, tu ne me reconnais pas ?
Ulysse : Mais enfin c’est pas possible, mon fils, il est grand comme ça (il lève la main à 1m du sol)
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Télémaque : Mais si papa, Télémaque c’est moi, mais j’ai beaucoup changé, je suis toujours ton jeune fils adoré, qui te suivais sans jamais déranger. (sur l’air de C jérome)
Ulysse : OK c’est toi, j’admets. Bon alors vas-y raconte, on en est où au palais ?
Télémaque : Je te fais la version longue ou courte ?
Ulysse : Si tu pouvais résumer là tu vois ça m’arrangerais car il se fait tard et j’ai l’impression qu’avec ce que tu vas me raconter, j’ai encore un peu de boulot qui m’attend.
Télémaque : OK, Alors, depuis que t’es parti c’est le bordel. Tu connais maman tu sais comme elle est belle ?
Ulysse : Oui merci je m’en rappelle, c’est pour cela que je suis revenu.
Télémaque : Hé bien ils sont tous à tourner autour comme des mouches à miel. Tous tes anciens ministres, tes soi-disant amis, lui font des ronds de jambe en espérant qu’elle dise oui.
Ulysse : Et elle, qu’est-ce qu’elle fait ?
Télémaque : Figures toi que la maligne, dit qu’elle tisse un linceul pour ton père et qu’elle ne prendra époux que quand il sera terminé. Et pour qu’il ne soit jamais fini, chaque nuit elle défait son ouvrage.
Ulysse : Bin ça c’est de la fidélité, je lui érigerai une statue, pour cela, en attendant j’ai déjà dressé un bel obélisque à sa disposition.
Télémaque : Demain il y aura un grand banquet car ils ne tiennent plus, ils veulent qu’elle décide qui sera son prochain mari. Du coup tous les prétendants sont invités, t’auras qu’à venir.
Ulysse : Génial, on va faire comme ça. (ils sortent, les autres entrent,)
Pénélope : Bien je vous ai tous invités à ce banquet, car devant votre insistance et votre volonté à me sauter, je vais céder, mais sous unique condition. Mon prochain mari, sera celui qui réussira à bander…
Tous : Ouaaaaiiiiis pas de problème.. quand tu veux… moi c’est simple c’est un os…
Pénélope : C’est pas vrai, laissez moi finir, je disais, celui qui réussira à bander l’arc d’Ulysse, et d’une flèche, traverser 12 haches alignées. Alors là oui, celui là je l’épouse
Antinoos : A moi, à moi, je suis le plus fort, je vais y arriver (il bouscule les autres et prend l’arc. Il s’échine, tire, mais n’y arrive pas, les autres le siffle, il abandonne et retourne s’asseoir)
Eurymaque : hé, hé, hé, moi j’ai un truc, je suis sûr d’y arriver. Attention … Ho hisse…
Hohyss : On m’a appelé ?
Eurymaque :( Il n’y arrive pas, il abandonne)
Mélanthès : Ecoute Pénélope, ils n’ont pas réussi, alors je suis donc déclaré vainqueur, faute de combattants, ce n’est même pas la peine que j’essaie.
Pénélope : Tu subiras l’épreuve comme les autres, je veux te voir bander, avant de me décider. Et puis il en reste un qui ne dis rien là-bas. ( elle montre Ulysse en mendiant)
Tous rient…
Mélanthès : Lui, mais tu as perdu la tête Pénélope, c’est un mendiant.
Pénélope : Peut-être, mais c’est un homme avant tout, il a les mêmes droit que vous. Alors si tu ne veux pas te mesurer à lui, laisse lui la place. (Mélanthès se retire et laisse Ulysse se placer)
Ulysse prend l’arc et se place Il bande l’arc et tire la flèche. Tous sont médusés, Pénélope s’approche de lui.
Pénélope : Mais qui es tu mendiant ?
Ulysse : C’est moi ton Ulysse, ta saucisse, tu te rappelles ?
Pénélope : Non c’est impossible, Ulysse est mort !
Télémaque : Hé non maman, Ulysse n’est pas mort, la preuve, il bande encore…
Ulysse : Oui et j’ai du mérite, car les ravages du temps ne t’ont pas épargné ma Péné
(Les autres veulent se rebiffer, la bataille éclate, tous meurent sauf Péné, Ulysse et télémaque qui sort de scène).
Pénélope (appelle sa servante) : Vazygalope !
Vazy : Oui maame ? vous m’avez appelé ?
Pénélope : Oui prend du renfort et nettoyez moi tout ça, et quand vous aurez terminé, prépare mon lit, je crois qu’il ne va pas tarder à servir.
Vazy : Bien Maame, à vos ordres Maame… (d’autres servantes arrivent et nettoient)
Pendant se temps Pénélope, se frotte à Ulysse, ils se parlent à voix basse.
Vazy : C’est pas vrai de faire un tel chantier. Et après c’est toujours les mêmes qui setapent le boulot, et elle pendant ce temps elle va se faire faire des trucs par ce mendiant. J’vous jure, du temps de monsieur ça ne se serait pas passé comme ça. (elles sortent)
Pénélope : Alors c’est vrai c’est toi mon Ulysse ?
Ulysse : tu doutes encore ? Malgré ce qui frotte sur ta cuisse ?
Pénélope : Non, mais viens, notre lit nous attend. Un grand lit rond avec des draps de satin noirs et des glaces au plafond.
Ulysse : Mais non, notre lit est carré, les draps sont bien blancs depuis que les dieuxnous ont fait découvrir le nouvel homo, et au plafond se sont des fresques représentant nos ancêtres.
Pénélope : (se jette dans ses bras) OUI c’est vrai c’est bien toi mon Ulysse, ma saucisse.
Massocyss : On m’a appelé ?
NOIR FIN
34
Chanson : Ulysse 31, tous reviennent en scène, en courant les uns à la suite des autres puis tous ensemble. Salut