« travailler avec ma femme et ma belle-sœur, c’est le bonheur...16 16 lundi29juillet2019 je...

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16 16 LUNDI 29 JUILLET 2019 je bosse avec mon épouse Gaë- tan, oui c’est sans e et, alors on croit que c’est moi, la femme vu que je m’appelle… Domi- nique. Et puis, il y a encore ma belle-sœur Kizzy . Moi, je suis un peu l’homme à tout faire ; les filles, c’est la gestion.» Des Bonanza, il y en a eu plusieurs dont celui du papa de Dominique qui a créé le premier dans les années 60. Le Bonanza 1, c’est aujourd’hui 175 empla- cements de caravanes résiden- tielles et 70 caravanes touris- tiques et tentes. PISCINE, CAFET’ ET PÉTANQUE Nous sommes à 1.250 mètres de la mer mais pour ceux qui ne veulent pas de déplacer tous les jours, il y a des activités au camping. Une belle cafétéria, une piscine, des terrains de pétanque. «Le samedi, nous le dédions aux enfants. On fait © Sophie Kip NOTRE SÉRIE DE L’ÉTÉ PARADIS CAMPING Elle vient de Dudelange 340 km pour venir à la mer À la pétanque, sous le soleil, on retrouve Michel et ses 4 enfants : Jason, Miguel, Mike et Gregory. Et… le chien Tar- zan. Ils ont tout prévu pour l’apéro, ils n’attendent plus que l’épouse de Michel, Fran- cine, occupée à faire la les- sive. C’est que la longueur du séjour n’était pas déterminée. « C’était la première fois ici et on adore », nous dit Michel. «Nous avons pris la tente. Nous devions rester 3 jours mais, finalement, ça fait 3 semaines que nous sommes là ! » - Dominica et son mari viennent du Luxembourg et possèdent une caravane rési- dentielle depuis des années au Bonanza. La distance depuis la maison ? 340 kilomètres ! « Mais c’est un choix qu’on ne regrette pas. D’autant qu’aujourd’hui, nous sommes retraités et nous venons quand nous voulons. C’est vrai que, pour un week- end, c’est court, alors on prolonge », sourit-elle. « Nous sommes ici pour un mois. » Ce qu’elle apprécie ? « Au- jourd’hui, j’ai 77 ans et j’ai toujours eu des problèmes respiratoires. Ici, ça m’aide vraiment ». La dame prend un bain de soleil. « Nous avons connu ce camping grâce à des amis et c’est le bon choix. Maintenant, c’est une partie de nos vacances. En hiver, on opte aussi pour Tenerife.» - I ci, c’est une histoire de famille. Dominique, 50 ans, le propriétaire actuel y bosse… depuis 34 ans. Le camping ne ferme jamais ! A l’entrée de la réception, une petite table. C’est là qu’on par- tage le verre d’accueil. Bienve- nue au Bonanza ! Un camping superbement entretenu, on le voit au premier regard. Dominique est le maître des lieux. Enfin, pas tout seul. « Ici, c’est une dream team : pas français mais elle com- prend. Pour elle, son plaisir, ce sont les découvertes, les barbe- cues, les restaurants ». Et non, elle n’a pas froid. « Elle aime les balades et elle a principa- Ils viennent de Rixensart Christophe fait découvrir la Côte à son épouse équatorienne « Ici, c’est magnifique, on n’est pas en vacances, on est à la maison » nous dit Christophe, 48 ans. Il vient de Rixensart. « Mais la caravane résiden- tielle que vous voyez, c’est celle de mes parents, et eux viennent tous les week-ends ou presque. Et ce depuis près de 20 ans. Moi, par amour, je vis à Quito en Equateur. Mais cette année, j’ai décidé de faire découvrir l’Europe et la Belgique à mon épouse. J’aime toujours revenir au pays.» UNE DÉCOUVERTE Diana découvre notre pays durant 15 jours, principale- ment à la mer du Nord, et elle apprécie. Elle ne parle Quand on arrive au Bonanza, à Blankenberge, c’est d’abord le verre de bienvenue MURIEL SPARMONT ET SOPHIE KIP À VOTRE RENCONTRE Michel, Jason, Miguel, Mike et Gregory de Charleroi. Les gérants Dominique (centre), Gaëtan (droite) et Kizzy (gauche). venir des châteaux gonflables, des clowns.» Le camping surfe sur ce qui marche pour les touristes. Au- jourd’hui Dominique propose 20 vélos à la location. Ici, on ne ferme jamais. « On a tou- jours l’impression d’être en va- cances. Même nous ! Et d’autant plus si le soleil est là, comme en ce début de saison.» Parmi les clients du camping Bonanza, au moins un tiers de Wallons… qui sont forts appréciés. « Ils mettent toujours une bonne ambiance ». - lement apprécié Bruges. Ce camping est formidable, nous avons tout à proximité et les propriétaires sont devenus des amis. On n’a vraiment pas envie d’être ailleurs ! » - Christophe de Rixensart et son épouse équatorienne Diana. Ils viennent de Charleroi Ils ont réservé 3 jours, ils sont restés 3 semaines Dominique de Dudelange. « Travailler avec ma femme et ma belle-sœur, c’est le bonheur » Il vient de Mons « Je dois être le plus ancien du camping ! » « C’est tellement le bon- heur que je vis la plupart du temps ici ! J’ai quitté Mons pour Zaventem, chez ma fille, mais dès que je peux, c’est à Blanken- berge que je viens », nous dit Emile. À 81 ans, il est encore en pleine forme ! « Malheureusement, mon épouse est décédée l’an- née passée. La mer, c’était pour elle au départ mais je me suis vite acclimaté », sourit l’homme. PLUS DE 30 ANS Emile fait partie des plus grands habitués du cam- ping Bonanza. Il le fré- quente depuis plus de 30 ans. « Oui, je dois faire partie des plus vieux et j’espère encore venir long- temps !» Cet ancien chauf- fagiste a deux filles et quatre petits-enfants qu’il voit très souvent pour son plus grand plaisir. « Ici, je connais tout le monde, même au village où je vais toujours au même bis- trot pour boire mon petit café », conclut Emile, qui ne regrette pas sa ville de Mons. - Emile, heureux au camping.

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    16 LUNDI 29 JUILLET 2019

    je bosse avec mon épouse Gaë-tan, oui c’est sans e et, alors on croit que c’est moi, la femme vu que je m’appelle… Domi-nique. Et puis, il y a encore ma belle-sœur Kizzy . Moi, je suis un peu l’homme à tout faire ; les filles, c’est la gestion.» Des Bonanza, il y en a eu plusieurs dont celui du papa de Dominique qui a créé le premier dans

    les années 60. Le Bonanza 1, c’est aujourd’hui 175 empla-cements de caravanes résiden-tielles et 70 caravanes touris-tiques et tentes.

    PISCINE, CAFET’ ET PÉTANQUENous sommes à 1.250 mètres de la mer mais pour ceux qui ne veulent pas de déplacer tous les jours, il y a des activités au camping. Une belle cafétéria, une piscine, des terrains de pétanque. «Le samedi, nous le dédions aux enfants. On fait

    © Sophie Kip

    NOTRE SÉRIE DE L’ÉTÉ

    PARADIS CAMPING

    Elle vient de Dudelange

    340 km pour venir à la mer

    À la pétanque, sous le soleil, on retrouve Michel et ses 4 enfants : Jason, Miguel, Mike et Gregory. Et… le chien Tar-zan. Ils ont tout prévu pour l’apéro, ils n’attendent plus que l’épouse de Michel, Fran-

    cine, occupée à faire la les-

    sive. C’est que la longueur du séjour n’était pas déterminée. « C’était la première fois ici et on adore », nous dit Michel. «Nous avons pris la tente. Nous devions rester 3 jours mais, fi nalement, ça fait 3 semaines que nous sommes là ! » -

    Dominica et son mari viennent du Luxembourg et possèdent une caravane rési-dentielle depuis des années

    au Bonanza. La distance depuis la maison ? 340 kilomètres ! « Mais c’est un choix qu’on ne

    regrette pas. D’autant qu’aujourd’hui, nous

    sommes retraités et nous venons quand nous voulons.

    C’est vrai que, pour un week-end, c’est court, alors on

    prolonge », sourit-elle. « Nous sommes ici pour un mois. »Ce qu’elle apprécie ? « Au-jourd’hui, j’ai 77 ans et j’ai toujours eu des problèmes respiratoires. Ici, ça m’aide vraiment ». La dame prend un bain de soleil. « Nous avons connu ce camping grâce à des amis et c’est le bon choix. Maintenant, c’est une partie de nos vacances. En hiver, on opte aussi pour Tenerife.» -

    Ici, c’est une histoire de famille. Dominique, 50 ans, le propriétaire actuel y bosse… depuis 34 ans. Le camping ne

    ferme jamais !

    A l’entrée de la réception, une petite table. C’est là qu’on par-tage le verre d’accueil. Bienve-nue au Bonanza ! Un camping superbement entretenu, on le voit au premier regard. Dominique est le maître des lieux. Enfin, pas tout seul. « Ici, c’est une dream team : pas français mais elle com-

    prend. Pour elle, son plaisir, ce sont les découvertes, les barbe-cues, les restaurants ». Et non, elle n’a pas froid. « Elle aime les balades et elle a principa-

    Ils viennent de Rixensart

    Christophe fait découvrir la Côte à son épouse équatorienne« Ici, c’est magnifi que, on n’est pas en vacances, on est à la maison » nous dit Christophe, 48 ans. Il vient de Rixensart. « Mais la caravane résiden-tielle que vous voyez, c’est celle de mes parents, et eux viennent tous les week-ends ou presque. Et ce depuis près de 20 ans. Moi, par amour, je vis à Quito en Equateur. Mais

    cette année, j’ai décidé de faire découvrir l’Europe et la Belgique à mon épouse. J’aime toujours revenir au pays.»

    UNE DÉCOUVERTEDiana découvre notre pays durant 15 jours, principale-

    ment à la mer du Nord, et elle apprécie. Elle ne parle

    Quand on arrive au Bonanza, à Blankenberge, c’est d’abord le verre de bienvenue

    MURIEL SPARMONT

    ET SOPHIE KIP

    À VOTRE RENCONTRE

    Michel, Jason, Miguel, Mike et Gregory de Charleroi.

    Les gérants Dominique (centre), Gaëtan (droite) et Kizzy (gauche).

    venir des châteaux gonflables, des clowns.»Le camping surfe sur ce qui marche pour les touristes. Au-jourd’hui Dominique propose 20 vélos à la location. Ici, on ne ferme jamais. « On a tou-jours l’impression d’être en va-cances. Même nous ! Et d’autant

    plus si le soleil est là, comme en ce début de saison.» Parmi les clients du camping Bonanza, au moins un tiers de Wallons… qui sont forts appréciés. « Ils mettent toujours une bonne ambiance ». -

    lement apprécié Bruges. Ce camping est formidable, nous avons tout à proximité et les propriétaires sont devenus des amis. On n’a vraiment pas envie d’être ailleurs ! » -

    Christophe de Rixensart et son épouse équatorienne Diana.

    Ils viennent de Charleroi

    Ils ont réservé 3 jours, ils sont restés 3 semaines

    Dominique de Dudelange.

    « Travailler avec ma femme et ma belle-sœur,c’est le bonheur »

    Il vient de Mons

    « Je dois être le plus ancien du camping ! » « C’est tellement le bon-heur que je vis la plupart du temps ici ! J’ai quitté Mons pour Zaventem, chez ma fi lle, mais dès que je peux, c’est à Blanken-berge que je viens », nous dit Emile. À 81 ans, il est encore en pleine forme ! « Malheureusement, mon épouse est décédée l’an-née passée. La mer, c’était pour elle au départ mais je me suis vite acclimaté », sourit l’homme.

    PLUS DE 30 ANSEmile fait partie des plus grands habitués du cam-ping Bonanza. Il le fré-quente depuis plus de 30 ans. « Oui, je dois faire partie des plus vieux et j’espère encore venir long-temps !» Cet ancien chauf-fagiste a deux fi lles et quatre petits-enfants qu’il voit très souvent pour son plus grand plaisir. « Ici, je connais tout le monde, même au village où je vais toujours au même bis-trot pour boire mon petit café », conclut Emile, qui ne regrette pas sa ville de Mons. -

    Emile, heureux au camping.