[ alimentation ]

➜ Des constats simples et inquiétants

La production alimentaire mondiale estsuffisante pour nourrir l’ensemble de laplanète (FAO)…

… et pourtant !

> 800 millions d’individus sous-alimentés dansles Pays En Développement (PED).

> 34 millions d’individus souffrant de sous-alimentation chronique dans les paysindustrialisés.

> 40 000 enfants de moins de 5 ans meurentchaque jour de faim et d’infections. (Unicef)

➜ Des déséquilibres aux mécanismescomplexes : l’autonomie alimentairedes pays en développement n’est plusassurée

> Des pays industriels gros consommateurs et surproducteurs,

> Des pays en mal de développement : • qui exportent davantage de produits

agricoles et alimentaires qu’ils n’enimportent, au détriment de la productiondes cultures vivrières !

• qui importent des céréales en provenance des Etats-Unis et d’Europe, de la viandebovine européenne, subventionnées àl’exportation, ou à l’achat au titre de “l’aide alimentaire”.

➜ Déséquilibres , carences... toutes les régions du globe sont concernées

> Les maladies nutritionnelles sontnombreuses: selon l’OMS (OrganisationMondiale de la Santé), l’obésité devient undes problèmes majeurs de santé publique.

• Une “épidémie” dans les paysindustrialisés, mais aussi uneaugmentation rapide en Asie, Afrique et en Amérique Latine, principalement en milieu urbain.

• En France, le nombre de cas de surchargepondérale et d’obésité chez les adolescents a triplé en 15 ans.

(Entretiens de Bichat – Paris, septembre 2000)

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Au niveau mondial, les besoins de chacun ne sont garantis ni en quantité ni en qualitéAu niveau mondial, les besoins de chacun ne sont garantis ni en quantité ni en qualité

alimentation

➜ La sécurité alimentaire pas toujours assurée… l’exemple de la “vachefolle”

En substitution aux farines à base de protéinesvégétales, introduction de farines d’origineanimales, extraites de carcasses d’animaux,dont celles des moutons atteints de la“tremblante”.

> 1980 : Réduction des coûts par modificationdes procédés de fabrication de farines de viandes, les micro-organismes de la“tremblante” ne sont plus détruits.

> 1985 – 1988 : 97 % du bétail britanniquenourri avec des farines de viandes : la maladie se transmet à d’autres espècesanimales, 1er cas de vache folle en GrandeBretagne.

> 1994 : L’épizootie s’étend en Allemagne,Suisse, France, Portugal, Irlande.

> 1996 : Les scientifiques établissent le lienentre l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine(ESB) et la Maladie de Creutzfeld Jacob(MCJ).

> 2000 : L’Europe entière est contaminée, 2120cas d’ESB “déclarés” en Europe et 71 êtreshumains sont morts de la MCJ.

une expérience de développement durable

Le pain “BRO”, un pas vers l’autonomiealimentaire de l’Afrique subsaharienne

En Afrique noire, très touchée par la pénuriealimentaire, l’importation croissante de bléfortement subventionné (au titre de l’aidealimentaire ou des exportations commerciales) a découragé la fabrication de produits locauxsubstituts au pain.

Initié en Côte d’Ivoire depuis 1988, le programme “BRO” (pain en langue dioula) a permis la mise au point et la fabrication d’un pain incorporant jusqu’à 75% de produitstropicaux locaux (mil, maïs, banane plantain,patate douce, etc.).

La mise en place de petites unités de productionde BRO, gérées par des femmes, a permis :

• De développer la création d’emplois directs et indirects en campagne et en ville.

• De fabriquer un produit alimentaire localessentiel aux plus défavorisés, de bonnequalité nutritionnelle.

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• D’améliorer la santé des enfants. Le mil, par exemple, est reconnu comme une céréaleplus riche que le blé.

• D’accroître les débouchés intérieurs pour les céréales locales.

• D’assurer l’autonomie alimentaireet l’indépendance économique des zones et des populations rurales concernées.

Après la Côte d’Ivoire, ce programme,reproductible, s’étend actuellement au Bénin, au Burkina Fasso, au Togo, et au Sénégal.

Ces efforts, contribuant à la maîtrise desproductions et des besoins alimentaires locaux,se heurtent toutefois aux prix, de plus en plusbas, de la farine de blé exportée en Afrique par les pays industriels…

Programme à l’initiative de l’association “Solidarité” et de l’Ecole Nationale Supérieured’Agronomie de Toulouse, soutenu par le ConseilRégional Midi-Pyrénées.

24

alimentation

25

➜ Je suis vigilant sur la composition desproduits alimentaires et veille sur ma santé.

➜ J’achète “naturel” (sans “rajouts” inutilesd’un point de vue nutritionnel équilibré :sucre, lécithine de soja…).

➜ J’interroge les commerçants surl’alimentation du bétail : farines animales,farines végétales, pâturages ?

➜ Je réclame l’information et veille à latransparence des conditions de production,fabrication, commercialisation des produits.

➜ J’oriente ma préférence vers les produitsbiologiques.

➜ Je privilégie les produits vendus le plusdirectement, qui me permettent d’interpellerles producteurs en favorisant les circuitscourts de producteur à consommateur.

Le saviez-vous ?

La dioxine s’accroît au fur et à mesure de sa transmission dans la chaîne alimentaire

Je suis un acteur du développement durable

s

26

déchets

28

Une étape vers le développement durable : la maîtrise de la production des déchets

➜ La production des déchets est en constante augmentation

> En Europe : en 30 ans, la production de déchets est passée de 283 kg à 400 kgpar habitant/an.

> En France : le volume de nos poubelles aégalement augmenté de 60 %.

Production par habitant/ jour en 2000 :> Pays En Développement (PED) : < à 0,2 kg.> France = 1,1 kg> U.S.A. = 2 kg

Les déchets constituent pourtant des matériaux recyclables, valorisables,réutilisables : encore faut-il en avoir la volonté…

En Europe, seule l’Allemagne a su stabiliser, voire réduire pendant un moment, saproduction de déchets ménagers :

Production par habitant (en kilo)

1975 1980 1985 1990France 271 289 294 360RFA 333 348 317 333Italie 257 252 265 348Royaume-Uni 324 312 341 348

Comparaison des politiques nationales detraitement des déchets – juin 1997

recyclage incinération décharge

France 12% 40% 48%

Allemagne 18% 34% 48%

Pays Bas 43% 26% 31%

Etats-Unis 24% 15% 61%

Source : Eurostat 95

➜ Attention, parmi les déchets, certains sont dangereux

Le secrétariat à la Convention de Bâle estime à plus de 400 millions de tonnes par an la production mondiale de déchets dangereux ! Un réacteur nucléaire français produit 70 m3

de déchets radioactifs par an, dont certainsrestent dangereux pendant plusieursmillénaires…

déchets

➜ Le manque d’anticipation coûte cher

Le défaut de réduction de déchets à la source et par conséquent l’augmentation desquantités produites font exploser les coûts quiont été multipliés par 20 en 40 ans.

Les déchets constituent un défi collectif.Maîtrise et régulation s’imposent par le biaisréglementaire et l’adhésion de tous :

> Actuellement, les communes doivent recyclerou valoriser la moitié des ordures ménagères.(circulaire MATE, 98).

> En 2002, les déchets seront stockés dans descentres spécialisés en fonction de leur natureet de leur toxicité.

> Déchets dangereux, la loi de 1992 institue :• le principe de leur réduction à la source,• le principe de proximité de leur traitement

au plus proche de leur lieu de production,• un contrôle renforcé des centres

de traitement et de stockage,• l’organisation transparente de la filière

d’élimination.

une expérience de développement durable

Au Danemark : recycler les déchets organiquespour produire de la chaleur, de l’électricité et des fertilisants

Au milieu des années 80, le Danemark estconfronté à d’importants problèmesenvironnementaux causés par les déjectionsanimales des élevages intensifs etl’augmentation des volumes de déchets généréspar la société.

Le gouvernement danois s’engage alors dans unvaste programme de recherche et dedéveloppement de recyclage des déchetsorganiques. La construction d’installations deméthanisation (production de biogaz parfermentation des déchets issus de matièresorganiques) directement à la ferme oucentralisées, avec les déchets d’industriesagroalimentaires, se développe. Cette productionde biogaz fournit ensuite la communauté localeen chaleur et en électricité, le reste des déchetsorganiques étant optimisé en fertilisantsagricoles.

29

30

= 27

Des avantages incontestables en termeéconomique et environnemental

• Production d’énergie renouvelable.• Production d’amendements pour l’agriculture

et amélioration de l’effet fertilisant.• Réduction des nuisances olfactives.• Réduction d’émission de gaz à effet de serre .• Technique de recyclage des déchets organiques

peu coûteuse.• Pour les agriculteurs, économies sur les achats

d’amendements.

Des mesures incitatives comme facteur de mobilisation des agriculteurs

• Subventions gouvernementales, 20 à 40 % des coûts d’investissement.

• Exemption de la taxe sur l’énergie pour le biogaz et la chaleur associée.

• Aide gouvernementale de 21 centimes/kwhélectrique produit.

• Obligation de rachat de l’électricité issue du biogaz aux tarifs fixés par la loi.

• Prêts à long terme (20 ans) et sans intérêtpour la construction des installations.

• Possibilité de vente de la chaleur à travers des réseaux de chaleur publics.

• Interdiction de mise en décharge des déchetsorganiques et taxation de l’incinération,contrairement au recyclage.

Des objectifs à long terme

Multiplication par 8 de la production de biogazd’ici 2030, et réduction de 50 % des émissions de CO2 du secteur énergie, par rapport aux émissions de 1988.

Source : T. Al Seady, J.B. Holm-Niesen,

Université du Danemark, Esbjerg, Traduction EDEN

➜ Autre exemple : Stockholm

A Stockholm, près de 10 millions de litres de biogaz (carburant propre) pour les véhiculesmunicipaux sont produits à partir dela transformation des déchets organiques des restaurants.

déchets

➜ J’adhère au tri et au recyclage, pour valoriser la matière première.

➜ Si les conditions de collecte et de valorisation des déchets ne sont pas réunies, je demande une amélioration rapide de la gestion des déchets dans ma commune.

➜ Si les conditions d’habitat me le permettent, je composte les déchets organiques et j’utilise les déchets verts comme amendement pour le jardin.

➜ Je stocke les produits toxiques et les apporte à la déchetterie.

➜ Je privilégie l’achat de produits avec le moins d’emballage possible ainsi que lesproduits recyclables, recyclés, rechargeables.

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Le saviez-vous ?

Le recyclage du plastique (PVC) permet la fabrication de tuyaux, de revêtements de sols, d’écrans anti-bruit, de fibres textiles, de contreforts de chaussures…

Avec 27 bouteilles plastiques, on fait un pull !

Je suis un acteur du développement durable

Economies de ressources et d’énergie générées parmatériau (pour une tonne recyclée) :

1 tonne de papier carton

= 1,3 tonne de bois

1 tonne de briques alimentaires

= 2 tonnes de bois

= la consommation énergétique annuelle

d’un habitant

1 tonne d’acier

= 1 tonne de minerai de fer + 0,5 t de coke

1 tonne de plastique (PET)

= 800 kg de pétrole

= la consommation énergétique annuelle

de 2 habitants

ort

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transport

➜ 1950 : 70 millions de véhicules➜ 1994 : 630 millions de véhicules

Le transport routier est la première sourced’émission de CO2 (gaz carbonique). Sa présence est un indicateur de pollutionatmosphérique , qui a des impacts• localement : sur la santé, les bâtiments,

les végétaux,• globalement : sur la planète, il est constaté

une accumulation de gaz à effet de serreengendrant des changements climatiques.

Les coûts induits

➜ Les coûts de santé

La pollution atmosphérique est annuellementresponsable :> de la bronchiolite aiguë du nourrisson : en

France, 1/3 des nourrissons en sont atteints,> d’une augmentation de 3 à 8 % des maladies

respiratoires des enfants,> d’une augmentation des décès d’origine

respiratoire ou cardio-vasculaire,265 décès “anticipés”, constatés surBordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille,Paris, Rouen, et Toulouse.

En 1999, accidents de la route : 8 487 personnes mortes, 167 572 personnesblessées dont 31 851 gravement.

➜ Les coûts sociaux

Plus de 16 millions de journées de travailperdues (congés maladies) estimées à 20 milliards de francs.(étude Autriche, Suisse, France-Ademe, Etude APHEA

dans 15 villes européennes, Etude MATE-secrétariat à la

Santé)

➜ Autres coûts induits

> surconsommation de carburants,> flétrissure des végétaux, dégradation

du patrimoine bâti…,> circulation congestionnée = ralentissement

du mouvement des biens et services, temps d’attente improductifs et coûteux.

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Evolution de la circulation mondiale de véhicules (automobiles et poids lourds)

Coûts environnementaux en 1997

Les coûts environnementaux correspondent à une évaluation de ce que coûtent à lacollectivité la pollution atmosphérique locale,l’effet de serre, la congestion, l’insécurité et le bruit provoqués par les transports.(Source : Union Internationale des Chemins de Fer et SNCF)

En France> depuis quelques décennies la tendance

est à la fermeture de lignes ferroviaires hors création de lignes TGV,

> on estime qu’en 2010, plus de 50% de lacirculation totale des poids lourds devrait être concentrée sur les autoroutes.

(source Ministère de l’équipement)

35

transport

20,2

poids lourds

FRET centimes par tonne et par km

VOYAGEURS urbains centimes par voyageurs et par km

VOYAGEURS interurbains centimes par voyageurs et par km

4,5 10,3 5,3

117,9

31

8,121,6

37,3

16,13,1

16,729,6

train électriquetrain dieselvoie d’eau

voitureautobusautocaravion

une expérience de développement durable

La productivité énergétique : du gaspillage, des progrès déjà réels, des idées primées par les constructeurs plein les cartons…

➜ Entre 75 et 86 la consommation moyenne des voitures est passée de 17,8 l à 8,7 l aux 100 km.

➜ Dès les années 90 création de prototypes 4/5 places par Volvo et Peugeot consommant 1,7 à 3,5 l aux 100 km (avec sécurité, performances,émissions et prix équivalents marché)…

➜ 1991 General Motors met au point une voiture 4/5 places de 400 kg (fibre de carbone). Sur cette base les ingénieurs de “RockyMountains Institute” créent un prototype àpropulsion électrique hybride (récupérationélectronique de 70% de l’énergie de freinage,stockée temporairement et réutilisée dans lescôtes ou accélération).> consommation maximale : 1,2 à 2,1 litres

aux 100 km, minimale : 0,4 à 1,6 l aux 100 km contre 5 l aux 100 km pour lesvoitures hybrides actuelles (coût du véhiculeidentique, voire inférieur au prix marché).

Bénéfices :> des économies de carburants de 80 à 85%,> diminution très importante de la pollution

atmosphérique urbaine.Cette idée a reçu le Prix NISSAN au CongrèsEuropéen de la Technologie Automobile en 1993.

➜ La génération “CyberTran”Mise au point d’un véhicule prototype sur railsentièrement automatisé > Ultraléger : 5 tonnes, soit 10 % du poids

d’un wagon traditionnel.> Transport : de 14 à 32 personnes – système

à la demande (comme ascenseurs).> Propulsion électrique (2 moteurs de 75 kw) :

240 km/h sur voies aériennes qu’il estpossible d’installer sur voie médiane d’uneroute, (pas de nécessité de routes d’accèspour construction).

> 3 à 5 fois plus rapide que la voiture.> Diminution très importante de la

consommation d’énergie par rapport à lavoiture (10 fois moins de carburant utilisé).

> Construction 5 à 10 fois moins chère que celle d’une autoroute.

> Prix du trajet inférieur à celui du bus, avion, train ou voiture.

> Utilisation privilégiée : déplacementsintercités (entre 150 et 800 km).

source Laboratoire National d’Ingénierie de l’Idaho-USA.

A quand la généralisation de ces modes detransport, sobres, propres, et moins coûteux ?

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Le saviez-vous ?

➜ Je privilégie l’usage des transports en commun, en ville et pour les grandsdéplacements.

➜ En ville pour les courtes distances, je choisis l’usage du vélo et de la marche à pied, et influence les décisions municipalespour aménager des pistes cyclables et piétonnières sécurisées.

➜ Je m’informe sur les impacts des décisions municipales en matièred’aménagement et de transports :• qualité des alternatives à l’usage

de la voiture en ville,• équilibre des différents modes de

transports (à pied, vélo, transports encommun, rollers, navettes fluviales…),

• usage des carburants propres pour lestransports en commun, et disponibilitélocale des carburants.

➜ Je participe à l’organisation ducovoiturage au sein de mon entreprise.

37

transport

Je suis un acteur du développement durable

36 km

2892 km

107 km

668 km

2231 km

couvercle alu+

papier étiquette+

colle étiquette

SUCRE

+

total général : 9000 km

Histoire d’un pot de yaourt à la fraise en 9000 km !(source Uminate)

Les kilomètres parcourus pour la fabrication d’un pot de yaourt :

de l’achat des matières premières (plastique, verre, colle, fraise,

sucre…) jusqu’au rayon du supermarché.

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eau

➜ Une eau potable encore limitée à l’échelle de la planète bleue

Le gisement d’eau (soit 70 % de la surface du globe) équivaut à :> 97,2 % d’eau salée,> 2,8 % d’eau douce, inégalement répartie,

dont seulement 1 % est utilisable pourl’homme, soit 0,03 % du gisement total.

Au 21e siècle :> 1,4 Milliard d’individus n’ont pas accès à

l’eau potable. (OCDE)

> 40 % de la population n’est pasapprovisionnée en eau de manièresatisfaisante (Banque Mondiale).

La France, favorisée, dispose de ressources eneau douce inégalement réparties mais tout àfait suffisantes pour couvrir ses besoins. Conférence Internationale de l’Eau, Paris 1998 (CIEAU)

➜ L’eau convoitée

Dans les contrées où elle se fait rare, lamaîtrise de l’eau est un enjeu majeur :

• D’ici à 2050, 13 % à 20 % de la populationmondiale sera concernée par une ressourceen eau insuffisante à maîtriser (notamment en Afrique et dans l’Ouest asiatique). (Les Ressources mondiales Ed.96-97)

• Au Moyen-Orient, selon la Banque Mondiale,90% de l’eau de la Cisjordanie est utilisée par Israël, les Palestiniens ne disposant quedes 10% restants.

➜ Quand elle ne manque pas, l’eau est souvent surconsommée

Les prélèvements mondiaux en eau ont étémultipliés :• par 7 depuis le début du 20e siècle, (2 fois

le rythme de la croissance démographique),• par 2 au cours des 20 dernières années !

(CIEAU)

Les prélèvements mondiaux d’eau destinés à l’irrigation ont progressé de plus de 60 % et représentent 70 % du total desprélèvements.

40

La ressource en Eau

(km3 par an)6000

4000

2000

1900 1920 1940 1960 1980 2000

Pertes d’eau

Besoinsmunicipaux

Industrie

Agriculture