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> Samir : Gym TonikEnquête : Pourquoi on kiffe la racaille ?

Sommaire

BBAABBYY BBOOYY TTEEAAMM

Rédacteur en chef : Fouad ZeraouiDirecteur Artistique : Dimitri CarnusPhotographe : Alain Charles BeauCorrecteur : Corinne Megy

Directeur de Publication : Fouad ZeraouiAssistant : Skander DafdoufEditeur : Kelma Group

Publicité : Nicolas DupuisTél.:01 53 25 11 06 Fax: 01 53 23 1122ou nicolas@babyboy.fr

Abonnement : www.babyboy.fr

Baby Boy est publié par Kelma Group118-130 avenue Jean JAURES75169 paris cedex 19sarl au capital de 10 000 eurosR.C.S PARIS B 479121287

La reproduction totale ou partielle des arti-cles et illustrations sans autorisation estinterdite. Baby Boy décline toute responsa-bilité pour les documents remis non solli-cités. Les articles sont libres de toutepublicité.

Rédaction : (redaction@babyboy.fr)Coordination de la rédaction : Jan de Kernecollaborateur :Cyril denuet, William Carnimolla,Laurent Riès, Joseph Marie,Hulewick, Caro et Nico,Mustapha K, Rachid X,AntoineLegrand, Yasmine

Ne pas jeter sur la voie publique.

Couverture : Modèle/SamirPhotos : Alain Charles Beau

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03 - Edito

04 - In Da ClubCool Hot Boyz

06 - Tabloid JunkyHot News

08 - R’n BoyPortrait : David

10 - R’n BoyITW : Charles Shillings

12 - R’n BoyPortrait : Karim

14 - Baby BoySamir : Gym Tonik

24 - DossierPourquoi Kiffe-t-on les racailles ?

26 - Baby TalkITW: Nelly

30 - Play ListDJ Doze

33 - Play BabyNeed for speed underground 2

35 - E BabyTyson Beckford

36 - Let’s Talk About SexT’as des kpotes ?

38 - Viens Voir le docteurPar Rachid X

Photos / Alain Charles Beau, Gérard Bezaud

in Da Club

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CClliicchhééss pprriiss àà llaa ssooiirrééee BBBBBB DDiimmaanncchhee aauuxx FFoolliieess PPiiggaallllee

Cool Party Boyz

>JJeennnniiffeerr LLooppeezz,, qquuii ffaaiitt aaccttuueelllleemmeenntt llaattoouurrnnééee ddeess ccaappiittaalleess eeuurrooppééeennnneess ppoouurrllaa pprroommoo ddee ssoonn nnoouuvveell aallbbuumm,, ""RReebbiirrtthh"",,nnee mmeett pplluuss llee ffeeuu ppaarrttoouutt ooùù eellllee ppaassssee..En effet, elle est toujours accompagnéede son mari, Marc Anthony qui est denature très jalouse. Résultat, elle troqueses folles soirées aux Bains et au Vipcontre de gentils soupers at home avecson époux. De plus, elle a abandonné sesdécolletés et autres jeans taille bassepour des cols roulés et des robes augenou ! Et il paraîtrait même que Marcécoute jusqu'à ses conversations télé-phoniques pour être sûr de sa fidélité. cen'est plus Jennifer from the block mais JLo on the lock, et à double tour !

Pharell Williams King of Glam

>PPhhaarreellll WWiilllliiaammss,, mmeemm--bbrree dduu dduuoo ddee pprroodduucc--tteeuurrss ddee ''TThhee NNeeppttuunneess"" aaccrrééee uunnee lliiggnnee ddee cchhaauuss--ssuurreess aavveecc RReeeebbookk,, nnoomm--mmééee ""IIccee CCrreeaamm""..

Le producteur de Justin Timberlake et deBritney est un vrai fashionista qui ne rateaucun défilé de mode entre Paris, Milan etNY. Il peut bien se le permettre : il est archiblindé ! En même temps que les chaussures,sa marque distribuera aussi la collection devêtements " Billionaire Boys Club ". Uneinsolence de nouveau riche qui n'a pas l'airde gêner ce talentueux music maker.Les chaussures Ice cream sont en vente surle net, et disponibles en édition limitée dans

des magasins du monde entier.La boite est déjà collector

malgré son prix prohibi-tif : 200 dollars ! Y apas de prix pour êtreglam baby !

Myke Tyson K.O

>MMiikkee TTyyssoonn ccoonnttiinnuuee àà ss''eenn pprreennddrree pplleeiinn llaattêêttee.. Alors que sa carrière est au plus basdepuis pas mal de temps, il subit les coupsdurs de toute star déchue qui se respecte. Il

Tabloid Junkie

JJ .Lo maquée !.Lo maquée !

Pho

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BBrraannddyy ::llee ddiivvoorrccee Le Après avoir venduplus de 8 millions d'al-bums dans le monde,Brandy vient de se

séparer de sa maison de disques,Atlantic records. Aucune raison officiellen'a été donnée à cette rupture. Il est àparier que son dernier album Afrodisiacn'a pas fait bander les foules, malgré letalent du producteur Rodney Jerkins.Cependant, elle a eu, ces derniers jours,rendez-vous avec de nombreux autreslabels afin de pouvoir produire elle-même ses prochains opus. Brandy s'é-mancipe et souhaite être beaucoup pluslibre de ses mouvements. De plus, elleco-produit une série, distribuée par laFox aux Etats-Unis à l'automne 2005.Côté cœur, elle serait sur le point de semarier très prochainement…

superbe métis aux yeux bleus de Fast andfurious 2. Il lui manque donc un toit surla tête et le couple vient de visiter unecharmante petite demeure d'à peine 8millions de dollars, avec quatre chamb-res et cinq salles de bain, du côté deMalibu. Et la maison semble tellementleur plaire qu'ils ont déjà trinqué auchampagne dans le salon lors de leurdernière visite ! La Catwoman doit ron-ronner de plaisir !

Pas de Nipplegate 2

Le Superbowl a tout fait dans lesrègles de l'art pour être sûr de nepas devoir faire face à unNipplegate 2. La vue du sein deJanet Jackson avait fait frissonnerl'Amérique d'horreur l'année derniè-re. Il faut dire que, en plus d'êtrerefait, il était surmonté d'un fauxpiercing en forme d'étoile ! Unevéritable vision d'horreur ! Ainsi, enlieu et place d'un duo JanetJackson/Justin Timberlake, les orga-nisateurs ont convié Paul McCartneypour assurer la mi-temps. CBS a bienblindé l'affaire en engageant lepapy du rock au lieu de ChristinaAguillera : avec la jeunesse, un seinça part vite en couille !

Textes par la rédaction

est en pleine dépression, prend de la dro-gue pour se sentir mieux et accumule lesdettes, car son associé l'a bien eu en par-tant avec la caisse ! Alors qu'il a amasséprès de 400 millions de dollars au coursde sa carrière, il manquerait aujourd'hui38 millions de dollars dans son compte

en banque. Et ses débiteurs ont beautaper du poing sur la table, Mike continueà faire la sourde oreille…

Halle Berry

>HHaallllee BBeerrrryy aa hhââttee ddee ttrroouuvveerr llee ppaarrffaaiitthhoommee sswweeaatt hhoommee.. En effet, depuis saséparation d'avec Eric Benet, elle a trou-vé l'homme so sweat avec qui elle aime-rait partager sa vie, Michael Ealy, le

Hot News

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> PPoouurr lleessaammaatteeuurrss dduuBBBBBB,, DDaavviiddnn''eesstt ppaass uunniinnccoonnnnuu.. Il yt r a v a i l l e

depuis trois ans. Métisse alle-mand israélien de 23 ans, il agrandi dans une cité deSarcelles : " Je laissais planerle doute sur ma sexualité, j'é-tais dans la catégorie beaugosse. J'étais toujours là pourme battre, le premier à faireles 400 coups, on ne me faisaitpas chier. Je suis l'aîné et,dans une famille juive, l'aînédoit être parfait : Impossiblede parler de sexualité avecmon entourage. C'était un cer-cle vicieux entre moi , la com-munauté, la religion et lesvaleurs de la cité. "

Aux BBB, il est devenu legrand frère des gays de ban-lieu. Il a lui-même connu cettesituation : "Je leur dis d'arrê-ter de se prendre la tête. On nepeut pas se cacher à longueurde journées. Il faut qu'ilsacceptent d'être eux-mêmeset de refaire leur vie. A la BBB,ils sont content de voir qu'ilsne sont pas tous seuls, qu'il ya des types comme eux, gayset ethniques. Ils arrivent assezbruts, la casquette jusqu'auxyeux, puis ils prennent soind'eux. Ensuite, ils fréquententdes endroits comme le Maraiset le Queen. Ils leurs faut dutemps et parfois ils finissentpar franchir le cap et fréquen-ter le milieu gay. "

Etudiant en communication,David est curieux de tout. Lemilieu gay lui semble unexemple de tolérance : " Je

fréquente des musulmans sans qu'il n'y ait aucun amal-game. Il faut arrêter d'importer les conflits, ne pas créerdu racisme dans le racisme. Les gays subissent déjà l'ho-mophobie, on ne va pas rajouter l'antisémitisme et laxénophobie entre nous.. Vivre en paix avec soi même etvis à vis des autres, c'est la base du bien être." ShalaomSalam baby boy !"

TTeexxttee // AAnnttooiinnee LLeeggrraannddPPhhoottoo // AAllaaiinn CChhaarrlleess BBeeaauu

L i fe StoryR’n Boy

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DDAAVVIIDD

R’n Boy

>TTuu aass ssoorrttii iill yy aa ddeeuuxx mmooiiss ttoonn nnoouuvveellaallbbuumm ""NNoott CCoorrrreecctt"",, aavveecc uunnee ppoocchheett--

ttee ssuuppeerrbbee,, uunnee nnoouuvveellllee ffooiiss ssiiggnnééKKaarrll LLaaggeerrffeelldd.. SSuurr cceettttee pphhoottoo,, ttuu

eess nnuu,, dduu mmooiinnss ttoorrssee nnuu,, ppuuiissqquueeoonn nnee vvooiitt ppaass llee bbaass.. PPeeuuxx--ttuunnoouuss eexxpplliiqquueerr ll''iiddééee ddee llaappoocchheettttee ??

CChhaarrlleess SScchhiilllliinnggss //// Etantdonné que je connais Karl

depuis très longtempsmaintenant, qu'il meconnaît lui aussi très bienet que je n'avais pas d'i-dée pour mettre enimage le titre de l'al-bum, "Not Correct", jelui ai donné carteblanche et il a voulufaire quelque chosede très doux et de trèsesthétique, pour cas-ser un peu une imageparfois trop marginale.

EEsstt--ccee qquuee,, ppoouurr ttooii,, llaannuuddiittéé eesstt"" nnoott ccoorrrreecctt "" ??

CC..SS //// Pas spéciale-ment, ça dépend ducontexte. Si tu

prends par exemplela photo d'un enfant

nu, avec sa mère, il n'ypas plus correcte comme

nudité. Par contre, se baladerà poil dans des endroits où ce

n'est pas convenu, c'est complè-tement " not correct " !

TTee ffaaiirree ddrraagguueerr ppaarr uunn mmeecc,, ttuu ttrroouuvveess ççaaggêênnaanntt oouu ffllaatttteeuurr ??

CC..SS //// Les deux en fait ! Ca fait maintenantquelques années que je joue dans les clubsgays et si ça a pu me gêner au début, parceque ça m'intimidait et que je ne savais pasquoi répondre ni comment réagir, aujourd'-hui, je trouve ça flatteur et plutôt rigolo, maisça ne me dérange pas.

SSuurr ccee nnoouuvveell aallbbuumm,, oonn ttrroouuvvee ddeess mmoorrcceeaauuxxddoonntt ll''eesspprriitt eesstt ttrrèèss rroocckk,, eett ppaarrffooiiss ttrrèèssssoouull.. QQuueell eesstt ppoouurr ttooii,, ddee cceess ddeeuuxxmmuussiiqquueess,, llaa pplluuss sseennssuueellllee,, vvooiirree llaa pplluusssseexxuueellllee ddeess ddeeuuxx ??

CC..SS //// Sur l'album, tu as une chanson particu-lièrement sensuelle qui est " Some kind oflove " et elle fusionne plusieurs styles. Si tuprends "Emotional Rescue" des RollingStones, c'est rock mais c'est super sexy.Finalement, la sensualité, c'est quelquechose d'imperceptible, c'est plus un ensem-ble équilibré, une sorte de chimie, qui vafaire de l'effet à tel personne plus qu'à uneautre. Maintenant, c'est vrai que la Soul estpeut-être plus sensuelle et le Rock plus phy-sique, mais les deux savent être très sexys.

SSeelloonn ttooii,, qquueell eesstt llee pplluuss bbeeaauu mmoorrcceeaauu ddeettoouuss lleess tteemmppss ppoouurr ffaaiirree ll''aammoouurr ??

CC..SS //// Il y en a des milliers ! "Justify mylove", "Love Hangover" de Diana Ross,"Emotional Rescue" des Stones, MarvinGaye "What's going on", "Sexual Healing".Mais je vais t'avouer une chose : je suisincapable de faire quoique ce soit s'il y a dela musique ! La musique attire trop monattention et du coup je perds tous mesmoyens !

TTeexxttee//LLaauurreenntt RRiieess

PPhhoottoo 11//SSéébbaassttiieenn DDoolliiddoonnSSttyylliissmmee//FFlloorraa zzoouuttuu

PPhhoottoo 22//KKaarrll LLaaggeerrffeelldd

L i fe Story

DDDD eeee ssss pppp oooo dddd iiii uuuu mmmm ssss dddd eeee mmmm oooo dddd eeee aaaa uuuu xxxx pppp llll aaaa tttt iiii nnnn eeee ssss

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>KKaarriimm aa 2244 aannss eett lleess pprroo--jjeettss qquuii ggeerrmmaaiieenntt ddaannss ssaattêêttee qquuaanndd iill hhaabbiittaaiitt LLyyoonn,,commencent à prendre unebonne tournure. Dans satrès bourgeoise ville natale,il fait ses premiers pas dansle milieu gay. Son kif c'estles clubs techno. Il plongeavec fougue dans ce milieuet y reste en apnée un cer-

tain temps. Juste le temps de connaîtrequelques excès, de ne pas tomberdedans et surtout d'ouvrir grand sesyeux sur le défilé permanent de fringues,de sapes et de nipes. Il se met en tête defaire de la mode, alors pas le choix,direction Paris.

Paris is ethnik !

19 ans, seul à Paris. Karim découvrele " paradis gay ", ses clubs, son Marais,ses pédés et ses rebeus. Paris is ethnik !Et gay ! Oublié Lyon la blanche. Karimaime bien être avec d'autres rebeus. "Onpartage la même culture, on a les mêmesdifficultés, surtout quand on est pédé. Onconnaît le poids de la religion, de lafamille. On se comprend plus facile-ment."

Sa devise : No Ghetto !

Très vite, il connaît beaucoup de mondeet beaucoup d'endroits, les nuits blan-ches et la chasse aux pass. Aujourd'hui,il ne perd pas de vue ses projets dans lamode. Il fait la célèbre école ESMod, etun passage dans un bar du Marais. Fautbien vivre. Mais pas question de se s'en-fermer dans un clan ! Sa devise : no ghet-to ! Les soirées gays ethniques sont auprogramme mais aussi les soiréesélectroniques et les évènements vipqu'on se refile sur les sms .

Karim No Ghetto !

Il continuer à rêver. " Modéliste, ça sert àdonner vie aux vêtements dessinés par lestyliste. Les faire passer du papier à laréalité. " Messieurs Gaultier, Slimane ouGirbaud, si vous voulez Karim en stagechez vous, n'hésitez pas il étudiera voscandidatures. Lol !

Texte / jan de KernePhoto / DR

Life StoryR’n Boy

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>>SSaammiirr àà 2244 aannss

Il travaille comme agent desécurité à ParisSon hobby : la gym et faire lestripperBaby Boy l'a shooté en pleinescéance de sport à UniversGym

PPhhoottooss // AAllaaiinn CChhaarrlleess BBeeaauuRReemmeerrcciieemmeennttss // SSttéépphhaannee

dd''UUnniivveerrss GGyymm

> S a m i rG y m T o n i k

Baby boy

Baby boy

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Il a fait sa première apparitionsur la scène des Folies Pigalleà la soirée BBB. Au concoursdes Spice B : le concours dubeur ou black le + sexy.

Baby boy

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Vous trouvez pas qu'il aune gueule de cinéma ?Il aurait été parfait dansun remake beur deRocco et ses frères.

Baby boy

Baby boy

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Découvrez les clichésinédits (et too sexy) deSamir sur babyboy.fr

EEddiittoo

>> CCeellaa ffaaiitt uunn bboouutt tteemmppss ddééjjàà qquueellaa rraaccaaiillllee aa eennvvaahhii llee cchhaammppsspphhaannttaassmmaaggoorriiqquuee ggaayy.. PPllaann bbaass--kkeett,, ccaavvee,, aannttii ffoollllee eett ttoouurrnnaanntteess ::vvooiillaa ccee qquu''oonn ppeeuutt vvooiirr àà lloonngguueeuurrdd''aannnnoonncceess eett ddee ssiitteess iinntteerrnneettddééddiiééss àà cceettttee nnoouuvveellllee ccaattééggoorriieesseexxuueellllee.. AA BBaabbyy bbooyy oonn ss''eesstt iinntteerr--rrooggéé ssuurr cceettttee aattttiirraannccee qquuii pprreennddddee pplluuss eenn pplluuss dd''aammpplleeuurr.. DDee llaaffoollllee--ppssyycchhoo rriiggiiddee ddaannss lleessbbuurreeaauuxx ddee TTêêttuu aauu ccaaddrree ssuupp ddeessbbuurreeaauuxx ddee pprreessssee,, llaa rraaccaaiilllleecchhaauuffffee lleess cceerrvveeaauuxx.. YY ccoommpprriissddaannss lleess cciittééss ooùù lleess jjeeuunneess ggaayyssbbllaacckkss bbllaanncc bbeeuurrss ss''iiddeennttiiffiieenntt ààccee mmooddèèllee mmaassccuulliinn qquuii nn''aa rriieenn ddeeccoonnvviivviiaall (voir dossier p 23).

En effet, pourquoi kiffe-t-on laracaille ? Cette chose à peine poliequi a du mal à aligner trois mots,ne s'assume pas sexuellement etqui pue (souvent) des baskets ! Dequoi se nourri le phantasme de laracaille ? La transgression me dit-on. Undésir de danger, de ce qui est véné-neux. Un élément de masochisme,dont l'excitation vient de la peurdes coups et des vols; une mise endanger volontaire dont on attendun plaisir sexuel.

Ne serait-ce pas plutôt le désirinavoué d'échapper à sa conditionde gay en voulant approcher deprès celui qui incarne le mâledominant et qui nous ferait expier(sexuellement) notre déviance delope ? Dans les chansons, les odes à laracaille sont sublimes. Alicia Keysnous touche pour cette raison.Dans la réalité, le phantasme de lacaille, avec leur agressivité, leurassociabilité et surtout leur com-munautarisme des cités, pose unevraie question : qui se fait baiserdans l'histoire ?

FFoouuaadd ZZeerraaoouuii

Dossier

> PPaarr "" rraaccaaiillllee "",, oonn ddééssiiggnnee iiccii lleess jjeeuunneess ddeecciittééss aayyaanntt aaddooppttéé llee mmooddee ddee vviiee,, ddee llaannggaaggeeeett lleess ccooddeess vveessttiimmeennttaaiirreess qquuee ll''oonn ccoonnnnaaîîtt..On parle de la caricature de lascar : jogging,casquette, tarpé, vocabulaire fleuri et agressi-vité pour seule religion. On ne parle pas desmaghrébins en général, ni d'aucune ethnie enparticulier, ni encore d'habitants de banlieuequi ne revendiquent pas leur appartenance àla culture ou sous-culture " racaille ".

A priori, la racaille sous-éduquée et ultra-vio-lente ne devrait pas inspirer l'intérêt voire l'af-folement sexuel qu'on constate. Commentaimer quelqu'un qui ne s'accepte pas, ne s'ai-me pas, dont les codes culturels sont pauvreset dont la principale préoccupation est d'as-souvir ses pulsions destructrices et anti-sociales ?

On semble découvrir aujourd'hui l'engoue-ment des gays pour les maghrébins. En réali-té, cela fait sans doute plus d'un siècle quel'histoire d'amour entre les Français et lesArabes a commencé. La médiatisation decette passion qu'ont de nombreux garçonspour les rebeus a fait remonter par amalgamela caricature de racaille. Caricature vendue etexploité dans tous les média gays. Les ama-teurs de beurs n'ont souvent aucun rapportavec les amateurs de racailles. Qui sont doncles clients de ce trip, car il s'agit bien d'un trip,qui n'a rien à voir avec l'attachement auxmaghrébins ?

Derrière le trip racaille se cachent…

> Pour cerner ces " clients ", il faut d'abordobserver que derrière le trip " racaille ", il y aune ribambelle d'autres trips. Les fétichistes(baskets, chaussettes), par extension lesamateurs d'odeurs et enfin un dérivé de tripSM qui met en scène la racaille dominatricequi vous traîne dans la boue, vous roue decoups et vous hydrate de crachats et d'injures.Il y a bien sûr aussi le mythe de la grosse teubet de la baise bien chaude et sans blabla. Sil'on résume, la racaille idéale c'est une gros-se bite montée sur baskets puantes et prête àvous flanquer des gifles, le tout dans le cadreféérique d'une cave couverte de tags et si unrevolver traîne par la, c'est encore mieux, letableau est complet. Les " clients " des

Pourquoi ki ffe-t-on les racai l les ?

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Pourquoi ki ffe-t-onles racai l les ?

racailles ont donc avant tout certaines pratiques etle personnage de la racaille n'en est qu'une syn-thèse, un produit marketing jeté en pâture à cesappétits. Les " clients " ne sont pas des vieuxcochons, ni des jeunes folles fragiles en mal dedressage : ils sont de toutes sortes, tous ages, tou-tes conditions.

Ainsi, Laurent, 21 ans explique : "Tu prends un rebeu avec un look normal et lemême rebeu mais caillera avec la casquette ettout, et bien je prends le deuxième. Ce qui m'exci-te c'est le côté mauvais, hyper viril, dominateur,bestial."Jérémy, un autre jeune homme qui autrefois étaitattiré par les arabes, s'est rendu compte qu'ilassociait maintenant les arabes à ce trip racailleprimitif et violent. Il s'est même mis à draguer à lalascar, pensant ainsi séduire ses cibles. Lorsqueles rebeus qui lui plaisent s'avèrent finalementêtre tout sauf des racailles, le charme disparaît et

Jérémy est déçu. Jean-Marc, 39 ans, pense " qu'a-vec une racaille tu peux aller plus loin, tu fais destrucs crades ou limite que t'oserais pas faire avecun mec traditionnel "

Le bad boy : un interdit qui devient fantasme

> En fait, tous ces amateurs de cailleras ne fontque vérifier la théorie qu'un fantasme naît d'uninterdit : dans un premier temps, on est élevé avecl'idée que la cité et ses habitants, c'est le danger,l'inconnu, l'étranger. Il est interdit d'y aller oumême de s'y intéresser, sous peine de conséquen-ces graves. Puis avec les années, on se dit quel'interdit doit être transgressé et on se met à fan-tasmer sur ce qui au départ représentait un dan-ger. Ce mécanisme est universel et chaque pays ason fantasme ethnique-racaille. La France a sesracailles arabes, l'Amérique a ses voyous portori-cains, l'Allemagne a ses manouches roumains.

Dossier

Le fantasme reste bien souvent à l'état de fantasme.D'abord parce qu'en général, la réalité est très différente dece qu'on avait imaginé ou de ce qu'on nous avait vendudans les média et le commerce. Ensuite parce que lesracailles des cités ne vont pas au Marais, et les gays ne vontpas aux cités. C'est un fait.

Complaisance dans l'amalgame

> Alors à défaut de vivre ses fantasmes avec une bête decaillera 100% pure zone, on peut trouver de quoi l'alimenter,grâce à toute une panoplie de films, magazines, réseauxtéléphoniques ou bouquins érotiques (cf encadré). On y voitdes lascars plus vrais que nature. Tellement plus vrai queles vrais ne s'y reconnaissent pas.

Cette offre commerciale maintient les "clients" dans leurignorance de la réalité, les conforte dans leur attitude assezabjecte qui enferme toute une ethnie dans ce rôle de caille-ra décérébrée. Ça s'appelle un amalgame. Difficile aujour-

EExxttrraaiitt ddee "" LLeess ddiieeuuxx dduu vveessttiiaaiirree "" ddee PPaattrriicckk DDeennffeerr,, ééddiittiioonnss HH&&OO

> FFaabbrriiccee rraaccoonnttee uunn ppllaann ccuull aavveecc OOmmaarr ::Omar est d'une beauté violente qui saute àla figure (…) Il a grandit dans une de cescités radieuses construites dans les années60.

-Allez, (dit Omar) fous toi à oilpé et étend toisur la table, je reviens. J't'ai dit à oilpé pasen barsli. Il a peur de quoi le gaulois, de sefaire violer par le rabza ?

SSaa vvooiixx eesstt rriieeuussee.. IIll nn''aa ggaarrddéé qquuee ssaa ccaass--qquueettttee eett uunn vvoollaanntt nnooiirr.. SSoonn ccoorrppss eesstt ddoorréé((……)) llaa mmuussccuullaattuurree,, ppuuiissssaannttee eett ssèècchhee..

-Allez, finis de te désaper que j'te coulisse !

Ma bouche happe à travers le tissu la queued'Omar. Il marque un temps d'arrêt, de sur-prise ? Mais son calibre, lui n'en a pas eu lemoindre.

((FFaabbrriiccee llee ssuuccee))

- Arrête, je vais cracher (…) J'veux temettre, Fabrice, je veux te décharger dansle cul.

QQuu''eenn tteerrmmeess ggaallaannttss cceess cchhoosseess llàà ssoonnttddiitteess..

-C'est trop bon (dit Fabrice), Enfile moi, mecsinon je pète un câble. -Putain qu't'es auch mon salaud. Allez,tourne toi, que j'te carave !

" Carave " ? Connais pas.

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Vu sur le net,une petite perle

Salam couzin voila si tu kiffes pasles deps (pédé) ki saffichent sur le

net et kon peur de rien on va bien sentendre voila oim tounsi 23 ans brunbelle gueule ch son pote de 6-t superscred (discret) archi pas grille goss-bo et pas psykopate du sex

a + cousin

d'hui de ne pas confondre "rebeu" et "racaille", d'ailleurs onemploie souvent un mot pour l'autre. On finit par s'étonnerde croiser un arabe sans casquette et qui sent bon leKenzo. Les arabes, eux, n'apprécient guère cet amalgame.Certains en rient, comme quand on regarde "StarAc", d'au-tres sont franchement agacés qu'on réduise leur culture etleurs pratiques sexuelles à ce cliché qui n'appelle finale-ment rien d'autre que ce qu'il y a de pire en l'être humain,à commencer par le racisme.

TTeexxttee // JJaann ddee KKeerrnneeIIlllluussttrraattiioonnss // CCyyrriill DDeennuueett

@

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>"TTiilltt yyaa hheeaadd bbaacckk"",, ttoonn ddeerrnniieerr ssiinnggllee aaccttuueelllleemmeenntt ddiiffffuussééaauuxx EEttaattss UUnniiss,, eesstt uunn dduuoo aavveecc CChhrriissttiinnaa AAgguuiilleerraa.. PPoouurrqquuooiiaass--ttuu ssoouuhhaaiittéé ttrraavvaaiilllleerr aavveecc eellllee ??

NNeellllyy //// J'ai voulu enregistrer un duo avec Christina car ellea une voix unique. Elle possède d'incroyables capacitésvocales ! Elle est bien plus qu'une simple chanteuse. C'estune grande artiste de la nouvelle génération et je pensequ'elle deviendra une légende dans quelques temps.

>SSeelloonn cceerrttaaiinneess ssoouurrcceess,, ccee ttiittrree ééttaaiitt iinniittiiaalleemmeenntt ddeessttiinnééàà BBrriittnneeyy SSppeeaarrss.. TTuu ccoonnffiirrmmeess ??

NNeellllyy //// J'ai écrit cette chanson il y a deux ans. Je voulaisl'enregistrer en duo avec une artiste féminine. Plusieurspropositions ont été faites. Britney a été approchée maispour moi Christina était le choix n°1 ! (Janet Jackson étaitégalement pressentie pour apparaître en featuring sur lesingle, NDLR)

>IIll ppaarraaîîtt qquuee ll''aammbbiiaannccee ééttaaiitt ttrrèèss cchhaauuddee ppeennddaanntt llee ttoouurr--nnaaggee dduu vviiddééoo cclliipp !! LLeess ttaabbllooïïddss oonntt rraaccoonnttéé qquuee ttuu eess ttoommbbééssoouuss llee cchhaarrmmee CChhrriissttiinnaa !!

NN//// Les tabloïds exagèrent toujours un peu ! Cela fait partiede leur job ! Le tournage a été vraiment cool. Nous avonstenté de reproduire une ambiance des ne

IIll nnee ss''eesstt rriieenn ppaasssséé eennttrree CChhrriissttiinnaa AAgguuiilleerraa eett mmooii !!

années 20. Christina a adoré le concept de la vidéo. Nousnous sommes bien marrés. Il y avait plein de danseurs etde figurants. C'était une grosse production. Mais il ne s'estrien passé entre Christina et moi si c'est ce que vous voulezsavoir !

>EEnn ll''eessppaaccee ddee qquuaattrree aannss,, ttuu aass bbââttii uunn vvéérriittaabbllee eemmppiirree..AAss--ttuu llee sseennttiimmeenntt dd''êêttrree uunn bbuussiinneessssmmaann ddaannss ll''ââmmee ooùùeesstt--ccee qquueellqquuee cchhoossee qquuii eesstt vveennuu aavveecc llee ssuuccccèèss ??NN//// J'ai toujours eu de l'ambition mais je ne savais pasexactement dans quel domaine je voulais m'investir.Lorsqu'on est un gamin, on rêve d'être policier ou pompier,d'être joueur de basket ou de football. On change vite d'avis.J'ignorais que je ferais fortune dans le rap mais je voulaisréussir et gagner correctement ma vie.

Baby Talk

SexNelly

>CCrraaiinnss--ttuu qquuee ttaa ccaarrrriièèrree aarrttiissttiiqquuee nnee vviieenn--nnee àà ss''eessssoouufffflleerr ??

NN//// Il faut effectivement se préparer à cetteéventualité. C'est pourquoi je m'inspire d'au-tres stars du hip hop telles que P.Diddy, Jay-Z, Master P, Ice Cube qui font du businessdans d'autres domaines que la musique. Ilsse servent de leur notoriété pour construired'autres choses, des lignes de vêtements,monter des labels, tourner des films. Il fautdéjà préparer l'avenir.

>TTuu eess iimmpplliiqquuéé ddaannss pplluussiieeuurrss aassssoocciiaattiioonnssvveennaanntt eenn aaiiddee àà llaa ccoommmmuunnaauuttéé bbllaacckk..PPoouurrrraaiiss--ttuu nnoouuss eenn ddiirree pplluuss ??

NN//// J'apporte mon aide à "4 SOS 4 KidsFondation". C'est une organisation qui vienten aide aux enfants défavorisés Il peut s'agirde gamins en échec scolaire à qui nousapportons un soutient ou d'enfants atteintsde graves maladies comme le Sida. Nos éta-blissements recueillent également lesenfants qui sont à la rue.

>PPoouurrqquuooii aavvooiirr ssoorrttii ddeeuuxx aallbbuummss ssiimmuullttaa--nnéémmeenntt.. EEttaaiitt--ccee uunn cchhaalllleennggee ??

NN//// J'ai connu le succès avec un répertoiretrès varié. "Hot in here" ou "Dilemma" n'ontrien à voir mais se sont classé n°1. J'avaisenvie de faire quelque chose de nouveau. J'aitenté de repousser les limites de la créativi-té aussi loin qui possible. Je voulais intégrerdes styles très variés dans ma nouvelle pro-duction et il n'y avait pas assez de place surun seul album. Pour contenter tous mes fanset leur proposer un large éventail de ce queje sais faire, j'ai décidé de sortir deuxalbums en même temps.

>CCaa ttee ffaaiitt ddeeuuxx ffooiiss pplluuss ddee rrooyyaallttiieess ppaarr llaammêêmmee ooccccaassiioonn !!

NN//// Ce n'était pas ma motivation première.J'ai connu des périodes bien plus sombresdans ma vie où l'argent était une préoccupa-tion de tous les instants. Il fut un temps où jen'avais pas d'appart', je devais dormir sur lecanapé de ma mère et je galérais pour

Interviewdécrocher un contrat avec une maison dedisques.

>IIll yy aa bbeeaauuccoouupp ddee sseexxee ddaannss tteess cchhaannssoonnsseett ddaannss tteess cclliippss.. IIll eexxiissttee bbiieenn ddeess vveerrssiioonnsshhoott ddee tteess cclliippss ??

NN//// Absolument mais elles sont adresséesaux adultes et ne sont programmées qu'àpartir de trois heures du matin sur certaineschaînes de télévision américaines. Si desenfants tombent dessus, ce n'est pas maresponsabilité. C'est la faute des chaines detélé qui ne programment pas mes vidéos auxbonnes heures ou des parents qui ne font pascorrectement leur job ! Moi, j'interdis à mafille de voir mes clips !

RReeccuueeiillllii ppaarr NNiiccoo

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"J'ai fait des vidéos adres-sées aux adultes et qui sontprogrammées qu'à partirde 3 heures du matin "

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Play List : Dj Doze

RReettrroouuvveezz ttoouuss lleess mmaarrddiiss ssuurr RRaaddiiooFFGG ddjj DDoozzee eett ttooyy ddee 2200hh aa 2211hh eett ssuurrllaa ttoouurrnnééee ddee KKooooll SShheenn "" ddeerrnniieerrrroouunndd ttoouurr""..

CCoonnttaaccttss :: ddoozzee@@nneeuuff..ffrr

Hey Mister DJ

1/ TTeerrrroorr SSqquuaadd ««LLeeaann bbaacckk»» - Jive.Le hit de l’année 2004

2/ LLuuddaaccrriiss ««ggeett bbaacckk»» - Def Jam -Ce titre va devenir un futur hit des clubs

3/ TToonnyy SSuunnsshhiinnee ffeeaatt FFaatt JJooee ««OOhh mmyy ggooddGGrreeeenn LLaanntteerrnn rreemmiixx»» - JiveEnorme remix reprenant la boucle dufameux « Money Respect » de The Lox

4/ SSppeeeeddyy ffeeaatt LLuummiiddeeee «« ssiieenntteelloo»»Tube déjà présent dans toutes les soirées

5/ MMrr VVeeggaass ffeeaatt FFaatt JJooee ««TTaammaallee rreemmiixx»»- Delicious Vinyl2eme gros hit dancehall pour Vegas justeapres son hit « Pull up »

6/ DDeessttiinnyy¹¹ss CChhiilldd «« lloossee mmyy bbrreeaatthh »» -Sony BMG.Gros retour reussi avec une grosse pro-duction signée R Jerkins

RReeccuueeiillllii ppaarr YYaassmmiinnee

Play Baby

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qu'avec de petits calibres (Corsa, 106…),des monstres mécaniques vous ouvriront bien grand leurs portières : les nouvellesFord Mustang, Pontiac GTO, MitsubishiEclipse, Hummer H2, Mazda RX-8, etc.Niveau Tuning. Le choix de pièces offi-cielles est décuplé : de la carrosserie jus-qu'à l'habitacle et la sono, mais aussidans les parties intimes de la mécaniquepour booster les perfs de son bébé d'a-cier.

En parlant de sono, la playlist de cettesuite inclut des noms prestigieux du rapet de la dance US sur des mixes origi-naux, comme Felix da Housecat, Fluke,Paul Van Dyk ou Snoop Dogg. Enfin, le jeuen ligne vient relancer le plaisir de laconduite et la durée de vie en affrontantde vrais fanfarons de la route… pour leurapprendre ce que c'est d'en avoir grossous le capot avec classe !

tteexxttee//CCyyrriilliiuuss

Need For Speed Underground 2 (Electronic Arts),

disponible sur Playstation 2, Game Cube, X Box, PC et Game Boy Advance.

59 euros http://www.eagames.com

NEED FOR SPEED UNDERGROUND 2L A F U R E U R D E V I V R E

>BBiieennvveennuuee ààBBaayyvviieeww,, cciittéé nnoocc--ttuurrnnee eennttiièèrreemmeennttmmooddéélliissééee àà ppaarr--ccoouurriirr lliibbrreemmeenntt,,aauu vvoollaanntt ddee bboollii--ddeess ccuussttoommiissééss eettggaaggnnééss àà llaa ssuueeuurrddee vvooss ttaalleennttss ddeeppiilloottee ddeess rruueess.. LLeetteemmppss eesstt vveennuu ddeerroouulleerr ddeess mmééccaa--nniiqquueess eett ddee mmoonn--

ttrreerr qquuii eesstt llee ppaattrroonn ddeess ssttrreeeett rraacceess !!

Votre carrière progresse avec Rachelpour guide : une bombe aussi bien rouléeque les bolides du jeu, sous la formed'une BD animée, donnant une touchetoujours plus " djeunz " au titre. Le gara-ge vous permet de parquer vos caisses,de sauvegarder et d'accéder aux épreu-ves. Un système de SMS et de GPS vouspermet de situer les ateliers et d'êtreinformé des nombreux challenges. Auxcourses classiques (plusieurs tours),sprint (traversée de la ville), drift (déra-pages), drag (passages de vitesses enligne droites), s'ajoutent le street X, cir-cuit court où les trajectoires font la diffé-rence, les championnats en circuits fer-més et la provoc en ville des autres boli-des, pour se tirer la bourre au hasard derues !

Lâché de grosses caisses !

Lumières et modélisations, très réussies,font honneur à la pléthore de grandesmarques disponibles. Si l'on ne démarre

le jeu vient relancer le plaisirde la conduite et la durée devie en affrontant de vraisfanfarons de la route.

Video Game

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de Vogue, de GQ, de Vibe et une fouled'autres publications. En 1995, TysonBeckford est déclaré "modèle de l'année"très loin devant dans le top 50 des plusbeaux mâles de la planète.

C'est lui qui séduit et cajole Toni Braxtondans le clip "Unbreak my heart". Commedans le clip, ses hobbies sont le snow-board et la moto. Qui n'a pas rêvé d'être àla place de Britney, dans le clip Toxic,accrochée à Tyson sur sa belle moto, lajoue collée sur sa musculature de félin ? Dans tous les cas, sachez que TysonBeckford est l'un des modèles les plusprésents sur le web. On y trouve desphotos, des fond d'écrans, et même unfan club. De quoi assouvir votreTysonmania !

hhttttpp::////ggrroouuppss..yyaahhoooo..ccoomm//ggrroouupp//ttyyssoonnbbeecckkffoorrdd//

>NNéé eett éélleevvéé lleess rruueess ccrraaiiggnnooss ddee NNeewwYYoorrkk,, TTyyssoonn BBeecckkffoorrdd aa ccoonnnnuu llaa ssiinniissttrreelliittaanniiee ddeess ggaannggss,, ddeess ppiissttoolleettss,, ddeess ddrroo--gguueess eett ddee llaa vviioolleennccee.. PPoouurr ssuurrvviivvrree,, iill aaffaaiitt ccee qquu''iill aa ddûû ffaaiirree :: êêttrree uunn vvooyyoouu.. SSaa vviiee ééttaaiitt ssuurr lleess rraaiillss dd''uunn jjeeuunnee bbllaacckkdduu gghheettttoo eenn vvooiixx ddee mmaarrggiinnaalliissaattiioonn,,qquuaanndd llaa pprroovviiddeennccee llee ssaauuvvee ddee ssoonn ddeess--ttiinn..

Sa grand-mère paternelle est chinoise etson grand-père maternel est Jamaïcain.Un métissage exceptionnel qui lui confè-re ses yeux bridés unique parmi lescanons de la beauté black. Cette particu-larité physique attire le regard d'unrédacteur du celèbre magazine de modeSource, qui découvre ce "diamant brutdans la boue ". Sans lui, l'homme black le plus beau dumonde serait certainement derrière lesbarreaux !

Le rédacteur de Source le convainc d'a-bandonner les armes à feux pour lespodiums de mode. Il démarre immédiate-ment des sessions de photo avec desgrands photographes comme BruceWeber et Herb Ritts. Tyson doit beaucoupà ces artistes gays qui l'ont imposé dansla profession du mannequinat trop domi-né par les blancs.

Ralph Lauren lui signe un contrat exclusif et le propulse en couverture

Vue sur le nete Baby

Tyson Beckford :“ le destin d'un gangster devenu Top modèle ”

VOTRE PUBICI

Retrouvez Nicolas:

nicolas@babyboy. fr

Tél : 01 53 23 11 06

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suce ! Je préfère que tu me suces ! Si tuniques des fois sans capote, on saitjamais! "Je n'ai pas épilogué et me suis résigné à

concentrer tous mes efforts pour lui offrirune fellation dont il doit de se souvenir.Je me questionnais sur le paradoxe de ladécision de Saïd de ne pas me baisermalgré la capote que je lui tendais.Peut-être que Saïd n'était pas habitué àcette franchise qui le renvoie à saresponsabilité .

En le regardant s'éloigner, j'étais assuréque ce ne serait pas lui qui m'enlèveraitsur son cheval blanc, ni sur son tapisvolant.

TTeexxttee//RRaacchhiidd XXPPhhoottoo//AAllaaiinn CChhaarrlleess BBeeaauu

> AAuuttaanntt llee ffaaiitt ddee ttoouurrnneerr eenn rroonndd ddaannss lleejjaarrddiinn VVaauubbaann eett ddee jjoouueerr àà ccaacchhee--ccaacchheeddeess hheeuurreess dduurraanntt mm''hhoorrrriippiillee,, aauuttaannttcceettttee rreennccoonnttrree aavveecc SSaaïïdd eesstt vveennuurrééccoommppeennsseerr ttoouuss mmeess eeff ffoorrttss ddaannss llee""ttoouurrnneezz mmaannèèggee"" ddeess lliieeuuxx ddee ddrraagguueelliillllooiiss..Je suis prêt à tout offrir à ce genre demec pour la raison absolument narcis-sique qu'il m'a suivi parce que j'avais,selon lui, " un beau cul " !J'aime porter des 501 serrés dans leslieux de drague et ça me plait d'être repé-ré comme passif, au beau cul à tirer !C'est comme ça !

Saïd est grand et mince, presque maigre,et j'aime me foutre à genoux devant unmec de grande taille, ça me donne illu-sion d'être totalement dominé. J'ai hor-reur des stéréotypes à la noix, mais je medois, à mon tour, de participer à la légen-de sur la queue épaisse, lourde, veinée.Je m'empare de son gland impression-nant par expérience avec les mecs cir-concis. Me donner corps et âme, à chaquefois c'est comme si je passais un examend'aptitude de " bonne lope ". Je resteconvaincu que l'un d'entre eux, totale-ment satisfait, m'emmènera sur son beaucheval blanc.

En attendant, Saïd est à bloc et je m'em-presse de me lever pour lui montrer lecul qu'il convoite tant. J'aime porter unjockstrap blanc pour les plans baise, ildonne du relief a mon cul rebondi, maisaussi parce que ce type de sous-vêtementsymbolise dans ma pratique un cul offertet à dispo.

" T'as des kpotes? ", c'est en entendant saquestion que je me suis rendu compteque son gland énorme effleurait agréa-blement mes fesses.

"Ça t'arrive de te faire niquer sans capote?" Oui ça m’arrive.

Je tentais de me lever entièrement touten lui tendant le préservatif et je sentisses mains me repousser au sol. " Va-y,

"Peut-être que Saïdn'était pas habitué à cequ'on le responsabili-se, en plein acte, dansun dialogue ouvert ettransparent sur la capote."

Let’s talk about sex V cul

TT''aass ddeess kkppootteess ??

Le beur gay se doit de veiller à ne pas lui-même se prêter au mythe du "lascar"qu'il a tendance à entretenir dans son jeude séduction qu'on peut par ailleurs com-prendre.Il serait grand temps pour les beurs gaysd'assumer l'homopassivité au lieu de seraccrocher à une imagerie lascar qui finittôt ou tard par se retourner contre eux.A ce moment-là, l'énergie déployée dansla quête du mec idéal trouvera son effica-cité parce que l'authenticité nous débar-rasse des faux semblants, du jeu dedupes et de son cortège de vraix-fauxéchecs affectifs.

JE T’EMBRASSE

Posez vos questions : redaction@babyboy.fr

Rachid X vous répond

L'avis de Rachid X

>SSii ttuu nnee ttoommbbeess qquuee ssuurr ddeess ppaarrtteennaaiirreessddee bbaaiissee,, ddee ppllaannss dd''uunn ssooiirr,, uunniiqquueemmeennttiinnttéérreessssééss ppaarr llaa qquuêêttee sseexxuueellllee,, jjee tteeccoonnsseeiillllee ddee rrééfflléécchhiirr àà llaa mmaanniièèrree ddoonntt ttuuaass "" pprréésseennttéé "" oouu ppaass pprréésseennttéé dduu ttoouuttlleess cchhoosseess ddaannss ttoonn jjeeuu ddee sséédduuccttiioonn..On ne peut pas continuellement se posi-tionner en victimes incomprises face à lamanière dont s'additionnent de manièrecontinue nos " échecs " pseudo-amou-reux. Si une grande partie de la gente duMarais fonctionne comme dans un libre-service sexuel, c'est sans doute avec lamême démarche que toi, celle de trouverle " mec idéal " !J'attribue pour ma part ce dysfonctionne-ment dans la population homosexuelle,au seul fait que bon nombre d'homos sontpassifs sur le plan sexuel (pénétrés) etqu'ils sont dans la quête de l'idéal actif(pénétrant). Il n'est donc pas surprenantque la gente gay dont tu nous parles seprojette encore trop souvent dans l'apriori et le stéréotype du beur gay forcé-ment actif dominateur et bien entendutrès bien monté, d'autant plus si nouscontinuons nous mêmes, beurs, à entre-tenir le mythe consciemment ou incons-ciemment.L'homo beur a donc à faire face plus quetout autre à une forme de "loi du marché"violente et implacable dans laquelle il sedoit d'éviter de prendre goût au statut de"victime" parce il est victime de fait nondes individus mais d'un système piégé etpiégeant.

Un gros coucou à toute l'é-quipe de Baby Boy, et unequestion pour toi Rachid X :Les jeunes beurs gays peu-vent-ils espérer vivre legrand Amour, ou sont-ilscondamnés à être le joujousexuel d'une grande partiede la gente du Marais ? Merci par avance pour laréponse.

Ahmed

Viens voir le Docteur Psycho

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