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-. PROGRAMME DE LA 33 ème QUINZAINE LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE .- 11 25 octobre 2017 Organisée à l’occasion de la présentation au Palais des congrès de Lourdes de Le livre invisible le dimanche 22 octobre, en présence d’une soixantaine d’écrivains et artistes, la 33 ème quinzaine littéraire et artistique de l'Atelier Imaginaire se décline en deux temps : la Décade et les Journées Magiques. Grâce au bénévolat des organisateurs, aux conditions consenties par les artistes et au soutien technique et financier des partenaires institutionnels de l’association, séances, expositions et spectacles sont partout en accès libre et gratuit. MERCREDI 11 OCTOBRE 17h30 Le Pari, Tarbes 21 r Clémenceau « JACQUES BREL » Nouveau récital de NICOLE ET JEAN-CHARLES VASQUEZ Après leur rencontre en 1993 au sein de l’association pour l’Etude et la Diffusion de la Guitare, Nicole et Jean-Charles Vasquez, remarqués lors de leur premier passage au concours de la Chanson des Deux Ponts de Bagnères-de-Bigorre, se produisent à la demande d’amateurs de chansons à textes et de poésie, avec notamment au programme Georges Brassens, Jean Ferrat et Allain Leprest, sur des arrangements de Jean-Charles. En 2007, après sa rencontre avec Jean Ferrat au festival de Barjac, le couple est invité au festival d’Antraigues-sur-Volane où il assure la première partie du récital Yvan le Bolloch en 2007 puis, lors de son deuxième passage au festival de Guitare en concert de Tournay, celle de Philippe Forcioli, rencontré en Ardèche, où il est à nouveau programmé durant l’été 2009, lors du festival d’Ayzac, puis en 2010, lors de la nouvelle édition, en première partie de Dominique Grange et Jacques Tardi. Dans leur nouveau récital, entièrement consacré au Grand Jacques, Nicole et Jean-Charles interprèteront une douzaine de chansons, dont Vesoul, On n’oublie rien, Jojo, La chanson des vieux amants, La quête, Les Marquises, Dans le port d’Amsterdam, les Vieux, Le plat pays, Voir un ami pleurer, Quand on n’a que l’amour Quand on a que l'amour Pour parler aux canons Et rien qu'une chanson Pour convaincre un tambour Alors sans avoir rien Que la force d'aimer Nous aurons dans nos mains Amis, le monde entier

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-. PROGRAMME DE LA 33ème QUINZAINE LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE .-

11 – 25 octobre 2017

Organisée à l’occasion de la présentation au Palais des congrès de Lourdes de Le livre invisible le dimanche

22 octobre, en présence d’une soixantaine d’écrivains et artistes, la 33ème quinzaine littéraire et artistique de

l'Atelier Imaginaire se décline en deux temps : la Décade et les Journées Magiques. Grâce au bénévolat des

organisateurs, aux conditions consenties par les artistes et au soutien technique et financier des partenaires

institutionnels de l’association, séances, expositions et spectacles sont partout en accès libre et gratuit.

MERCREDI 11 OCTOBRE

17h30 – Le Pari, Tarbes

21 r Clémenceau

« JACQUES BREL »

Nouveau récital de NICOLE ET JEAN-CHARLES VASQUEZ

Après leur rencontre en 1993 au sein de l’association pour l’Etude et la Diffusion de la Guitare, Nicole et Jean-Charles

Vasquez, remarqués lors de leur premier passage au concours de la Chanson des Deux Ponts de Bagnères-de-Bigorre, se

produisent à la demande d’amateurs de chansons à textes et de poésie, avec notamment au programme Georges Brassens,

Jean Ferrat et Allain Leprest, sur des arrangements de Jean-Charles. En 2007, après sa rencontre avec Jean Ferrat au

festival de Barjac, le couple est invité au festival d’Antraigues-sur-Volane où il assure la première partie du récital Yvan le

Bolloch en 2007 puis, lors de son deuxième passage au festival de Guitare en concert de Tournay, celle de Philippe Forcioli,

rencontré en Ardèche, où il est à nouveau programmé durant l’été 2009, lors du festival d’Ayzac, puis en 2010, lors de la

nouvelle édition, en première partie de Dominique Grange et Jacques Tardi.

Dans leur nouveau récital, entièrement consacré au Grand Jacques, Nicole et Jean-Charles interprèteront une douzaine

de chansons, dont Vesoul, On n’oublie rien, Jojo, La chanson des vieux amants, La quête, Les Marquises, Dans le port

d’Amsterdam, les Vieux, Le plat pays, Voir un ami pleurer, Quand on n’a que l’amour…

Quand on a que l'amour

Pour parler aux canons

Et rien qu'une chanson

Pour convaincre un tambour

Alors sans avoir rien

Que la force d'aimer

Nous aurons dans nos mains

Amis, le monde entier

20h45 - Espace culturel, Juillan

Ecole maternelle; 1 imp. J. Moulin

LA ROUTE Chansons de voyage et rêves de cirque par le Collectif Boulevard Lascaux

avec Karine HARDY (chant, guimbarde...) et Francis FERRIÉ (guitare, accordéon diatonique, ukulélé...)

Ce nouveau spectacle du Collectif Boulevard Lascaux est un concert bâti à partir de chansons et de textes évoquant

l'univers du cirque et des forains. Une trapéziste amoureuse de l'homme canon, une femme éponge, un tigre qui a mal aux

dents, un funambule somnambule, un tour du monde avec trois ronds... « Et maintenant, mesdames et messieurs, nous

vous présentons en grande première mondiale, sans cage, avec son poitrail multicolore et toute sa crinière au vent : Le

bonheur !.. » Norge

JEUDI 12 OCTOBRE

17h30 – Le Pari, Tarbes

21 r Clémenceau

OPÉRA PASSION

Concert de Marie-Laure BOUILLON (flûte traversière) et Benoît ROULLAND (guitare et arrangements)

Dans ce nouveau programme, le Duo Sostenuto met à l’honneur l’opéra dans toute sa richesse et sa diversité de Rossini

à Gershwin. Des airs mythiques aux fantaisies brillantes, les grands moments de l’opéra sont sublimés par les interprètes:

la flûte exprime avec grâce et poésie la chaleur et le lyrisme de la voix, et la guitare se glisse à merveille dans le costume

richement coloré de l’orchestre. Pour en savoir davantage: http://duo.sostenuto.free.fr/presenta.htm

18h00 - Médiathèque, Lourdes

Place du Champ commun

20ème ANNIVERSAIRE DES ÉDITIONS CAIRN

Exposition du fonds pyrénéen

et de dessins, tableaux et photographies de Patrice de Bellefon

Riche de 500 titres sur l'histoire, la culture et le patrimoine des Pyrénées et du Sud-Ouest, les éditions Cairn établies à

Pau ont été fondées en 1997 par Jean-Luc Kerebel. Elles rayonnent sur l’ensemble de la région, en particulier dans les

Pyrénées-Atlantiques, le Gers et les Hautes-Pyrénées.

Publiant une trentaine d'ouvrages par an, Cairn propose aussi ses services de diffuseur et de distributeur à d'autres

maisons d’édition régionales, tout en distribuant les ouvrages d'éditeurs institutionnels, comme le Parc national des

Pyrénées.

La grande aiguille d’Ansabère

« Le livre qui me plaît le plus est celui que je ferai demain. » Jean-Luc Kérébel

VENDREDI 13 OCTOBRE

10h00 - Le Palais, av. Foch, Lourdes

JEAN-MARC GODÈS : LIVRES EN VIE Ouverture de l’exposition *

36 mises en scène photographiques sur le livre accompagnées de 36 commentaires spécifiques d’écrivains

« Il y a Monsieur Godès, dans vos magnifiques photos de l’humour, de la passion et surtout, quand vous mettez des livres en

scène, une sorte de malicieuse intelligence où se lit votre amour de la lecture et de l’écriture… » Bernard PIVOT

Inspiré par l’univers de Jacques Prévert, Jean-Marc Godès est devenu photographe-plasticien avec la volonté de mettre

en scène le livre et à promouvoir la lecture par ses images. Depuis dix ans, ses photographies ont été exposées dans de

nombreux pays (Portugal, Suisse, Finlande, Roumanie, Canada, Lituanie, Brésil, Portugal…). Au printemps 2017, il était

en Guinée, à Conakry, élue Capitale mondiale du livre 2017 par l’UNESCO, où il a été nommé officiellement ambassadeur

« CCML UNESCO 2017 » jusqu’au 22 avril 2018 ; en août 2017, ses travaux ont été présentés à Hong-Kong, Jinan,

Chengdu, Pékin et Shanghai dans le réseau des Alliances françaises de Chine.

La particularité de l’exposition présentée à Lourdes, du 13 au 23 octobre, dans le cadre de la 33ème Quinzaine littéraire

et artistique de l’Atelier Imaginaire est sa mise au point dans la durée. Les trente-six photographies exposées ont été

choisies parmi près de quatre cents images originales. Les donner à contempler aurait pu se suffire à lui-même tant

chacune d’elles est stimulante pour le rêve et la réflexion. Mais l’idée d’inviter des auteurs et écrivains associés aux projets

et réalisations de l’association à livrer une lecture personnelle de la photographie de leur choix a cheminé, et l’exposition

donne donc à lire, au côté de chaque image, un texte singulier. La seule contrainte à laquelle était soumise le

commentateur était de ne pas dépasser quinze vers ou lignes. Le ton, le style et la forme étaient laissés à sa libre

appréciation. Et c’est ainsi que l’exposition donne à lire des poèmes, des saynètes, des mini-nouvelles, des brèves de type

journalistique, des réflexions ou méditations, que le visiteur a toute latitude de confronter à sa propre lecture de l’image,

pour la récuser, l’adopter ou l’enrichir.

Le jeudi 19 octobre, à 20h45, dans la grande salle du Palais des congrès de Lourdes, un diaporama permettra de voir

sur grand écran toutes les photographies selon un fil conducteur dont les spectateurs auront la surprise tout en leur

permettant d’avoir le temps d’apprécier une à une les photos mise en scène par Jean-Marc Godès. Avant de découvrir

l’image suivante, chacun aura le plaisir d’entendre de la bouche d’un comédien le texte original que le tableau a inspiré à

l’auteur ayant choisi de la commenter.

Avant le diaporama, un poème audiovisuel intitulé « Livre en vie » réalisé récemment par Jean-Marc Godès sera

projeté. Dans cette histoire sans paroles, allant à la rencontre d’hommes, de femmes et d’enfants, un livre chemine au fil

de l’eau, de la montagne à la mer. La nature, le réel, l’irréel, la poésie et la musique sont la matière et la texture de cet

hommage à la lecture et à la vie.

*

* *

Avant de débuter en 2007 son travail photographique spécialisé dans la promotion du livre et de l’écrit, la vie

professionnelle de Jean-Marc Godès était entièrement tournée vers les dispositifs d’éveil et de construction des personnes

(animateur de centres de loisirs et de classes d’environnement, formateur, conseiller en insertion). De retour en France

après un long séjour sur l’île de la Réunion où il a apprivoisé la technique photographique, il s’est « saisi de l’objet-livre

avec beaucoup d’appréhension », mais avec la volonté de « le mettre en vie, d’en faire un véritable acteur de la

photographie ». C’est ainsi qu’il a commencé ses « premières mises en scène » et s’est fait connaître, la Société des Gens de

Lettres l’invitant très vite à venir exposer à l’Hôtel de Massa.

Jean-Marc Godès a vécu sa petite enfance en Guadeloupe, où il est né. Mais son père étant d’origine russe et sa mère

pied-noir, ils y étaient considérés comme « des étrangers », et ce sentiment d’être « sans racines liées à un territoire

particulier » ne l’a jamais quitté par la suite. C’est grâce à la littérature, à l’histoire, à la poésie, à la musique, à la lecture

de nombreux auteurs de différentes nationalités que sa vie a pris « un tour universel », qu’il est passé « du singulier au

pluriel », en découvrant, au travers de leurs « fenêtres », la condition humaine dans sa diversité, la révolte, l’espoir, la

mort, l’amour… Se substituant à la guidance qu’il n’a jamais eue, les livres lui ont montré des chemins.

Bien que toute sa jeunesse ait été marquée par le bruit de la machine de son père enfermé dans son garage pour écrire,

et que cela ait beaucoup compté dans l’amour, le respect et le sentiment de fraternité qu’il éprouve pour les auteurs passés,

présents et à venir, Jean-Marc Godès avoue humblement qu’il ne sait pas à écrire, que cela l’intimide, qu’il manque

d’idées dans ce domaine. Son langage à lui, qu’il s’emploie à affirmer et affermir jour après jour, c’est la «photolivre». Ce

langage particulier, c’est sa manière de « faire un clin d’œil et de tendre la main aux femmes et aux hommes de cette

communauté universelle qui conservent, entretiennent et alimentent notre mémoire collective, les écrivains !».

Cette histoire personnelle explique dans une large mesure le fait que, à de rares exceptions près, les images de l’artiste

soit « toutes conçues de façon à ne pas avoir de lieu marqué visuellement ». Ainsi, quel que soit le pays, chacun

s’approprie l’image de façon très subjective. Et, quand un « échange social et culturel » en résulte, c’est le bonheur, le

signe de reconnaissance de l’aboutissement de sa démarche d’artiste intuitif. Artiste en composant des scènes, des tableaux

numériques, mêlant réalité et irréalité, en pénétrant dans le champ symbolique, en puisant dans l’onirisme et l’imaginaire,

en construisant photo après photo les contours mouvants d’une vision d’un monde dominé par la poésie à l’intérieur

duquel «l’homme, la vie et le réel» ont une place centrale ; intuitif en ce sens que sa démarche est déterminée par le

ressenti d’images qu’ils s’efforcent de restituer par la photographie. L’intuition autorisant la restitution d’images

mentales chargées d’émotions et, de ce fait, d’une dimension créatrice pleine et entière, la technique photographique, le

calcul, la raison, ne sont pour lui que des moyens permettant d’accéder à une meilleure connaissance de ce que nous

sommes « en prenant, sans en connaître la portée ni les conséquences, le risque d’être soi ». Site de l’auteur : http://photolivre.canalblog.com

SI LA LANGUE FRANÇAISE M’ÉTAIT CONTÉE * Ouverture de l’exposition *

Du 13 au 25 octobre, les 24 panneaux de l’exposition conçue par le poète et écrivain Jacques Gaucheron, prix

Apollinaire en 1990 pour son recueil Entre mon ombre et la lumière (Messidor), livre une synthèse de tous les événements

qui ont marqué l’évolution du français en France, dans les régions et dans la Francophonie. Et une histoire racontée par

l’évocation des hommes et des femmes qui l’ont illustrée : de Charlemagne aux auteurs de bandes dessinées en passant par

Gutenberg et Jules Ferry.

* Exposition présentée avec le concours de l’Atelier Canopé de Tarbes et du réseau de l’académie de Toulouse jusqu’au 25 oct. inclus.

17h30 - Le Palais, av. Foch, Lourdes

MICHEL CARDOZE BAT LA CAMPAGNE

Michel Cardoze, dont la voix et le visage sont bien connus du public, aime la nature respectée et dominée à la fois par

l’humain : difficile contradiction dont il explore chaque mois dans le Chasseur Français les expériences concrètes; ses

réflexions vont des carottes râpées sous plastique aux entrées des villes, de la vigne soignée avec des tisanes au veau rosé,

de l’urbanisme au déferlement touristique, du textile bengali au sanglier rodant autour des poubelles urbaines.

L’homme est un touche-à-tout engagé et éclairé, qui, entre autres passions, cultive celles de Georges Bizet, de Cyrano

de Bergerac, des poètes baroques, du jazz, de l’actualité et l’art du journalisme insolent.

Michel Cardoze aime les chasseurs : ils contribuent aux équilibres naturels, ils font vivre les paysages, ils battent la

campagne et gardent sangliers, chevreuils, lièvres ou oiseaux migrateurs dans une cohabitation raisonnée avec nos villes et

leur expansion « rurbaine». Chaque mois, il ponctue avec sa chronique la conversation que le lecteur du Chasseur

Français (130 ans d’âge) entretient avec ses passions, ses outils et son amour de la nature. Michel Cardoze soulève le tapis

des certitudes et interroge les évidences, il se demande si l’agriculture industrielle est la réponse à tout, il fait dialoguer le

tracteur et la binette, il interroge sa bêche et les traditions, il se souvient des tue-cochon et pense que la démocratie a

besoin des petites communes et de leurs conseils municipaux, que le tourisme rural est un moyen de nourrir le désir des

citadins avec du végétal propre , que la « modernité » consiste à remettre les haies debout et les arbres au milieu du

paysage. La proximité du poulet de grain et du palmipède qui court, c’est son dada, les carottes sans insecticides aussi, et

les haricots beurre sans engrais, de même que les tomates, exclusivement de juillet à septembre.

17h30 - Le Pari, Tarbes

21 r Clémenceau

DES ANDES À BUENOS AIRES avec MERCEDES GARCIA (chant, textes) et PAUL PACE (guitare, voix, sons)

Les lectures musicales des deux artistes empruntent un autre chemin que celui de CANTAR proposé naguère. Le

voyage d’aujourd’hui se fera en compagnie d’auteurs sud-américains de renommée internationale, les uns chantres de la

condition indienne et paysanne comme Miguel Angel Asturias, Manuel Icaza et Yupanqui, les autres, purs citadins,

comme Jorge Luis Borges, Manzi ou Ferrer. Parmi les autres compagnons de route, Carlos Fuentes, Pablo Neruda, Juan

Gelman, Roberto Juarroz, Oliviero Girondo, et les poétesses Gabriela Mistral, María Elena Walsh et Alfonsina Storni…

Paul Pace à la guitare, mais aussi à d’autres instruments aux sons plus inattendus, est au service des mots ; Mercedes

Garcia, elle, parle, chante, percute les textes, en français ou en espagnol, parfois en télescopant les deux langues.

Mercedes Garcia, comédienne, chanteuse, conteuse, est passionnée par les mots : leur sens, leur son, la couleur qu’ils

prennent dans différentes langues. Formée par la chanteuse Haydée Alba, qui lui a appris à interpréter le répertoire

tango, elle a joué avec Pino Enriquez (Trio Esquina), Leonardo Sanchez, Laurent Vivet (Hora Cero).

Paul Pace, guitariste, chanteur, chercheur de sons, facteur d’instruments, curieux des musiques d’autres temps et

d’autres lieux, aime puiser dans les répertoires traditionnels d’Argentine, du Pérou, de la Bolivie et du Brésil. Il a travaillé

avec Carlos Benn Pott, flûtiste de Los Incas, qui lui a fait découvrir les musiques des indiens Quechua et Aymara des hauts

plateaux Andins.

20h45 – Maison de quartier Lannedarré

18, rue du Stade - Lourdes

CHANTS ET CHANSONS EN LIBERTÉ

Carte blanche à NICOLE ET JEAN-CHARLES VASQUEZ

Les deux artistes, remarqués lors de leur premier passage au concours de la Chanson des Deux Ponts de Bagnères-de-

Bigorre, se produisent à la demande d’amateurs de chansons à textes et de poésie, avec notamment au programme

Georges Brassens et Jean Ferrat, sur des arrangements de Jean-Charles. En 2007, après sa rencontre avec Jean Ferrat au

festival de Barjac, le couple est invité au festival d’Antraigues-sur-Volane où il assure la première partie du récital Yvan le

Bolloch en 2007 rencontré en Ardèche, où il est à nouveau programmé durant l’été 2009, lors du festival d’Ayzac, puis en

2010, lors de la nouvelle édition, en première partie de Dominique Grange et Jacques Tardi. Outre Aragon, Verlaine, Aznavour, Barbara, Brel, Brassens, Ferrat, Ferré, Juliette, Violetta Parra, Allain Leprest,

Violetta Para entre autres, le duo - invité pour la 8ème année consécutive par l’Atelier Imaginaire - interprète quelques

compositions de Jean-Charles.

SAMEDI 14 OCTOBRE 10h00 et 14h00 - Lourdes

Maison du projet de l’Ophite

Atelier d’écriture avec l’écrivain Abdelkader DJEMAÏ Abdelkader Djemaï est l’auteur de Pain, Adour et fantaisie (Le Castor Astral, 2006), d’Histoires de cochons (Michalon,

2015), et d’une vingtaine de romans, de récits, de livres de voyages édités notamment par le Seuil.

Pour des raisons pratiques, sans que ce soit une obligation absolue, la participation aux quatre séances – samedi et

dimanche - est vivement recommandée. L'accès à l’atelier est libre et gratuit, dans la limite des places disponibles. Renseignements : [email protected] et 06 26 58 79 04

17h30 - Le Palais, av. Foch, Lourdes

DES ANDES A BUENOS AIRES

avec MERCEDES GARCIA (chant, textes) et PAUL PACE (guitare, voix, sons)

Les lectures musicales des deux artistes empruntent un autre chemin que celui de CANTAR proposé naguère. Le voyage

d’aujourd’hui se fera en compagnie d’auteurs sud-américains de renommée internationale, les uns chantres de la

condition indienne et paysanne comme Miguel Angel Asturias, Manuel Icaza et Yupanqui, les autres, purs citadins,

comme Jorge Luis Borges, Manzi ou Ferrer. Parmi les autres compagnons de route, Carlos Fuentes, Pablo Neruda, Juan

Gelman, Roberto Juarroz, Oliviero Girondo, et les poétesses Gabriela Mistral, María Elena Walsh et Alfonsina Storni…

Paul Pace à la guitare, mais aussi à d’autres instruments aux sons plus inattendus, est au service des mots ; Mercedes

Garcia, elle, parle, chante, percute les textes, en français ou en espagnol, parfois en télescopant les deux langues.

Mercedes Garcia, comédienne, chanteuse, conteuse, est passionnée par les mots : leur sens, leur son, la couleur qu’ils

prennent dans différentes langues. Formée par la chanteuse Haydée Alba, qui lui a appris à interpréter le répertoire

tango, elle a joué avec Pino Enriquez (Trio Esquina), Leonardo Sanchez, Laurent Vivet (Hora Cero).

Paul Pace, guitariste, chanteur, chercheur de sons, facteur d’instruments, curieux des musiques d’autres temps et

d’autres lieux, aime puiser dans les répertoires traditionnels d’Argentine, du Pérou, de la Bolivie et du Brésil. Il a travaillé

avec Carlos Benn Pott, flûtiste de Los Incas, qui lui a fait découvrir les musiques des indiens Quechua et Aymara des hauts

plateaux Andins.

DIMANCHE 15 OCTOBRE

10h00 et 14h00 - Lourdes

Maison du projet de l’Ophite

Atelier d’écriture avec l’écrivain Abdelkader DJEMAÏ Abdelkader Djemaï est l’auteur de Pain, Adour et fantaisie (Le Castor Astral, 2006), d’Histoires de cochons (Michalon,

2015), et d’une vingtaine de romans, de récits, de livres de voyages édités notamment par le Seuil.

Pour des raisons pratiques, sans que ce soit une obligation absolue, la participation aux quatre séances – samedi et

dimanche - est vivement recommandée. L'accès à l’atelier est libre et gratuit, dans la limite des places disponibles. Afin

d'organiser au mieux chacune d’elles, une préinscription auprès de l’Atelier Imaginaire est vivement recommandée. Renseignements : [email protected] et 06 26 58 79 04

17h30 - Le Palais, av. Foch, Lourdes

L’ÉTONNANTE DIVERSITÉ DES PYRÉNÉES

racontée et illustrée par PATRICE DE BELLEFON auteur, conférencier, guide de haute montagne

Tout au long de l’isthme montagneux entre la Méditerranée et l’Océan, les Pyrénées présentent, au niveau européen, une

exceptionnelle diversité. Diversité des paysages et donc des histoires incarnées, des terroirs, des pratiques pastorales, de la

gestion des terres agricoles, diversité traduite aussi bien dans les architectures religieuses, urbaines, campagnardes que

par l’usage des langues parlées tout au long de la cordillère, mais aussi et surtout une extraordinaire biodiversité résultant

des contrastes climatiques et géologiques qu’accompagne et soutient l’étonnante diversité culturelle qui s’est édifiée au

cours des temps.

Par leur variété, la plupart des paysages culturels pyrénéens témoignent de liens intimes entre ses habitants et leur

environnement immédiat. Beaucoup continuent d’être aujourd’hui de bons exemples d’utilisation durable de terres où se

perpétue une riche biodiversité. Expression d’un « vivre ensemble », charnière entre la richesse des traditions locales et les

espoirs d’une modernité maîtrisée, ces paysages culturels demeurent le fondement d’une dynamique de développement

dans une continuité vécue.

Entre autres exemples : les vignobles en terrasses de Banyuls, le sanctuaire de Saint-Martin-du-Canigou, le jardin créé

par Gaudi à Poblet de Lillet en Catalogne, les sites cathares de l’Aude et de l’Ariège, l’architecture de Sant Meritxell en

Andorre, l’art roman du Val d’Aran, les canyons aragonais, les Mallos de Riglos en leur village de haut Aragon, Héas et

son port de la Canau dans le massif du Mont-Perdu, les estives de Payolle-Hourquette d’Ancizan en Bigorre, celles

d’Aneou et bocage de Bilhères en vallée d’Ossau, le village d’Ochagavia et son bâti traditionnel, les cromlechs du pic

d’Okabé, et les frontons du Pays Basque…

Bestué, versant sud du Mont Perdu Aragon, Fanlo

Après avoir découvert tout jeune la montagne dans les Pyrénées ariégeoises, Patrice de Bellefon réussit sa première

ascension difficile à l’âge de dix-sept ans. Guide de haute montagne, il aborde avec une conception originale l’exercice de

cette profession dans les Pyrénées. Il a parcouru quantité d’itinéraires d’une extrémité à l’autre de la chaîne dans tous les

massifs sans exception. Il a également mis sur pied plusieurs expéditions qui l’ont conduit sur de nombreux sommets de

tous les continents.

Passage du Pas du Chat

Sensibilisé aux divers problèmes posés par le développement du tourisme d’altitude dans les Pyrénées, il est

particulièrement attaché à la sauvegarde du caractère singulier de la vie dans les hautes vallées. Il est de ceux qui, par leur

ténacité, ont joué un rôle essentiel pour le classement du site transfrontalier Gavarnie - Mont-Perdu au Patrimoine

mondial de l’Humanité au double titre de « paysage culturel » et « paysage naturel ».

Succédant à son grand ami Gaston Rebuffat, Patrice de Bellefon a siégé durant vingt-quatre ans à la Commission

Supérieure des Sites et Paysages.

On lui doit plusieurs titres, dont aux Editions Cairn : Les Pyrénées : les cent plus belles courses et Randonnées et Idées

d’altitude. Pour en savoir davantage: https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrice_de_Bellefon

LUNDI 16 OCTOBRE

17h30 Hôtel Brauhauban, Tarbes

47 rue Brauhauban

RÊVES EN ARCHIPEL Récital d’ISABELLE IRÈNE et PAULE d’HÉRIA

Qui n’a ressenti l’horreur d’une profonde nuit ? Qui n’a rêvé d’être l’enfant qu’emporte la roulotte de château en château ?

Quel esprit ne bat la campagne ? Parce que « la vie est un songe », que « le rêve est une seconde vie » et « le plus court

chemin d’un homme à un autre », sans se délester de l’humour et parfois du cocasse, des poètes nous mènent en bateau de

port en port et de rêves en vagues au plus profond de notre âme

17h30 - Le Palais, av. Foch, Lourdes

« JACQUES BREL »

Nouveau récital de NICOLE ET JEAN-CHARLES VASQUEZ Après leur rencontre en 1993 au sein de l’association pour l’Etude et la Diffusion de la Guitare (A.E.D.G), Nicole et

Jean-Charles Vasquez, remarqués lors de leur premier passage au concours de la Chanson des Deux Ponts de Bagnères-

de-Bigorre, se produisent à la demande d’amateurs de chansons à textes et de poésie, avec notamment au programme

Georges Brassens, Jean Ferrat et Allain Leprest, sur des arrangements de Jean-Charles.

En 2007, après sa rencontre avec Jean Ferrat au festival de Barjac, le couple est invité au festival d’Antraigues-sur-

Volane où il assure la première partie du récital Yvan le Bolloch en 2007 puis, lors de son deuxième passage au festival de

Guitare en concert de Tournay, celle de Philippe Forcioli, rencontré en Ardèche, où il est à nouveau programmé durant

l’été 2009, lors du festival d’Ayzac, puis en 2010, lors de la nouvelle édition, en première partie de Dominique Grange et

Jacques Tardi.

Dans leur nouveau récital, entièrement consacré au Grand Jacques, Nicole et Jean-Charles interprèteront une douzaine

de chansons, dont Vesoul, Quand on n’a que l’amour, On n’oublie rien, Jojo, La chanson des vieux amants, La quête, Les

Marquises, Dans le port d’Amsterdam, les Vieux, Le plat pays, Voir un ami pleurer…

Quand on a que l'amour

Pour parler aux canons

Et rien qu'une chanson

Pour convaincre un tambour

Alors sans avoir rien

Que la force d'aimer

Nous aurons dans nos mains

Amis, le monde entier

MARDI 17 OCTOBRE

17h30 - Le Palais, av. Foch, Lourdes

HÉRACLÈS, LE TUEUR DE MONSTRES

Nouveau spectacle de FRANÇOISE BARRET

Ce qui rend les mythes grecs aussi fascinants est qu’ils ne sont jamais univoques. Les dieux, si «divinement humains», sont

à facettes multiples. Et les destins des héros, humains ou demi-dieux, sont jonchés d’errements et contradictions.

La silhouette d’Héraclès, l’Hercule des Romains, héros viril par excellence, rôde dans toutes les boîtes à jouets de nos

enfants. Aussi est-ce le personnage idéal pour aborder la question de la persistance de la survalorisation du masculin dans

notre société… Le spectacle raconte donc l’histoire d’Héraclès, mais à certains moments la conteuse prend la parole et

donne son avis, un avis contemporain, interrogeant le spectateur sur ce qui peut paraître une évidence mais qui n’en est

pas : la distribution des rôles entre hommes et femmes, l’accaparement du pouvoir, le choix ou non choix d’un conjoint, la

liberté de procréation… Elle aborde le personnage avec humour, car le super-héros antique prend parfois l’habit d’une

brute épaisse et quelque peu décervelée… Cette mise à distance permet d’aborder avec simplicité les questions d’identités

sexuées et celle du genre.

Françoise Barret a choisi de commencer le récit par l’avènement des dieux olympiens : comment les dieux mâles prirent le

pouvoir, imposèrent leurs lois tant aux déesses qu’aux mortelles, et instituèrent dans le rapport des sexes une violence à

laquelle nul n’échappe. Dans le monde de la Grèce antique, personne ne s’affranchit de son destin. Celui d’Héraclès est

d’être un héros viril, un tueur de monstres. Mais il est aussi le fils adultérin de Zeus, poursuivi par la haine vengeresse

d’Héra, la déesse humiliée…

17h30 Hôtel Brauhauban, Tarbes 47 rue Brauhauban

COLLABORATION, RÉSISTANCE ET LIBÉRATION

À TARBES ET DANS LES HAUTES-PYRÉNÉES

par JOSÉ CUBERO

L’ouvrage que José Cubero, qui a cosigné avec Marie Fernandez et Thomas Ferrer est une étude fine et fouillée sur

l’histoire de Tarbes et de la Bigorre durant la seconde Guerre mondiale. « Nous avons fait un livre d'histoire, en tenant

compte de la mémoire, mais pas un livre de mémoires. Nous avons suivi un fil historique, dans la notion classique de

l'historiographie. Nous avons tâché d'être le plus précis possible, en faisant tous les recoupements nécessaires. Nous avons

utilisé de très nombreuses photographies, provenant des fonds Alix, Eyssalet, Massey, du musée de la Déportation et de

collections particulières. », a confié José Cubero en 2015 (Editions Cairn, 2015).

La construction de mémoires parfois rivales commença dès la Libération : précocement celle de ceux qui, héros

éponymes, laissèrent la vie et leurs noms aux rues et places de nos villes; bien plus tardivement, celle des déportés,

déportés politiques, déportés dits "raciaux".

Des ouvrages, dans une perspective mémorielle, puis historique, s'efforcèrent de reconstituer cette époque où Vichy

tenta d'imprimer sa marque, où l'occupant pilla et réprima avant de se replier. Les témoignages disaient l'intensité des

drames vécus auxquels les historiens tentaient d'apporter une cohérence de lecture et de compréhension en intégrant les

enjeux du moment.

Collaboration, résistance et libération à Tarbes et en Bigorre s'appuie sur ce que l'on peut considérer aujourd'hui comme

des acquis est enrichi grâce à l'utilisation de fonds photographiques, parfois inconnus et de très grande qualité. Les

auteurs ont voulu parvenir à un équilibre par un dialogue entre les textes et les images, en éclairant ces dernières par la

complexité de contextes mouvants.

plus de 200 photos et documents N/B et couleur (dont une cinquantaine de photos inédites du fond Alix)

Outre ce travail, José Cubero est l’auteur d’une quinzaine d'ouvrages, dont «L’Affaire Calas», «Les Républicains

Espagnols», «L'Invention des Pyrénées», «La Grande Guerre et l'arrière» aux Editions Cairn. L'histoire des Pyrénées et

l'évolution des sociétés dans la longue durée est un de ses sujets de prédilection

MERCREDI 18 OCTOBRE 17h30 Hôtel Brauhauban, Tarbes

47 rue Brauhauban

Décade littéraire et artistique

CONCERT DE PIERRE HOSSEIN (guitare, mandoline, balalaïka, târ)

Pierre Hossein, d'origine russe et iranienne, est né à Paris, où il a suivi une formation de guitare classique auprès du

maître Sébastien Maroto, au conservatoire du 8e arrondissement. Tout enfant, il s’est intéressé à la balalaïka, dont

jouaient son grand-père maternel et ses cousins lors de fêtes de famille. De son grand-père paternel, iranien d'origine,

compositeur et musicien complet, il tient l’amour du târ, dont on dit qu'il est l'ancêtre de tous les instruments à cordes (târ

signifie cordes en dialecte persan). Sa musique est nourrie d’apports multiples (blues, rock, funk, reggae, jazz, musiques

populaires sud-américaines, russes, orientales).

14h00 Ouverture officieuse des Journées Magiques

17h30 - Le Palais, av. Foch, Lourdes

« L’INVENTION DES PYRÉNÉES »

Rencontre avec JOSÉ CUBERO, auteur, historien

« Si pour tout voyageur venant du nord, les Monts Pyrénées furent durablement perçus comme une barrière

infranchissable, ils ne constituèrent jamais un obstacle pour les peuples autochtones. L’auteur s’attarde longuement sur

cette notion de frontière. Non seulement ils surent contenir la féodalité sur les piémonts mais aussi se jouer des lentes

constructions étatiques et trouver les accommodements nécessaires à la vie pastorale entre les vallées des deux versants.

Jusqu’à ce que la centralisation et l’uniformisation administrative déstabilisent le système agro-pastoral traditionnel aux

XVIIIe et XIXe siècles.

Il montre ensuite comment l’on passe des monts, « affreux » sous la plume de Marguerite de Navarre, ou de Mme de

Maintenon aux Pyrénées romantiques, avec l’esprit des Lumières incarné par Ramond de Carbonnières. Avec le

Romantisme, leur spectacle atteint au sublime et élève l’âme. L’effet de mode pousse alors vers les Pyrénées aristocratie et

bourgeoisie européennes de Bagnères-de-Bigorre à Bagnères-de-Luchon, de Pau, « ville anglaise », à Biarritz, « ville

espagnole »… Le thermalisme, la villégiature hivernale, la pratique des bains de mer offrent le cadre d’une convivialité

mondaine dans l’entre-soi. Puis vient le temps des « ascensionnistes », découvrant les sommets sous la conduite de guides,

relayés par les « vrais montagnards ».

Les Pyrénées actuelles, vidées à partir de la seconde moitié du XIXe siècle d’une partie de leur substance humaine,

profondément transformées par leurs équipements hydroélectriques, le développement des sports d’hiver, la création d’un

Parc national et les multiples – et nouvelles – formes de tourisme sont largement devenues un espace récréatif pour les

urbains. Mais elles relèvent aussi d’autres enjeux avec, en particulier, les liens à nouveau tissés avec l’Espagne, c’est-à-dire

avec les communautés autonomes du versant Sud. »

Outre « L’invention des Pyrénées », José Cubero a publié aux Editions Cairn une quinzaine d'ouvrages, dont «L’Affaire

Calas», «Les Républicains Espagnols», «La Grande Guerre et l'arrière» et, avec le concours de Marie Fernandez et

Thomas Ferrer, «Collaboration, résistance et collaboration – Tarbes et les Hautes-Pyrénées». L'histoire des Pyrénées et

l'évolution des sociétés dans la longue durée est un de ses sujets de prédilection. 20h45 - Espace culturel, Juillan

Ecole maternelle; 1 imp. J. Moulin

CHANTS ET CHANSONS EN LIBERTÉ

Carte blanche à NICOLE ET JEAN-CHARLES VASQUEZ

Après leur rencontre en 1993 au sein de l’association pour l’Etude et la Diffusion de la Guitare, les deux artistes,

remarqués lors de leur premier passage au concours de la Chanson des Deux Ponts de Bagnères-de-Bigorre, se produisent

à la demande d’amateurs de chansons à textes et de poésie, avec notamment au programme Georges Brassens et Jean

Ferrat, sur des arrangements de Jean-Charles. En 2007, après sa rencontre avec Jean Ferrat au festival de Barjac, le

couple est invité au festival d’Antraigues-sur-Volane où il assure la première partie du récital Yvan le Bolloch en 2007

rencontré en Ardèche, où il est à nouveau programmé durant l’été 2009, lors du festival d’Ayzac, puis en 2010, lors de la

nouvelle édition, en première partie de Dominique Grange et Jacques Tardi. Outre Aragon, Verlaine, Aznavour, Barbara, Brel, Brassens, Ferrat, Ferré, Juliette, Violetta Parra et Allain Leprest entre

autres, le duo - invité pour la 8ème année consécutive par l’Atelier Imaginaire - interprète quelques compositions de Jean-

Charles.

JEUDI 19 OCTOBRE 10h30

Visite guidée du château fort et de son Musée pyrénéen Le château fort de Lourdes, c’est plus de mille ans d’histoire, avec une architecture défensive préservée (donjon, pont-

levis, herse, échauguette…), de hauts remparts, un panorama à 360° sur la ville, les Sanctuaires et les Pyrénées, mais aussi,

au cœur de son enceinte, un musée invitant à découvrir l’histoire et les cultures des Pyrénées françaises et espagnoles ainsi

qu’un jardin botanique agrémenté de sculptures et de maquettes d’architectures.

Exposition saisonnière: « Les châteaux forts inspirent les artistes »

Les forteresses pyrénéennes, véritables bijoux architecturaux perchés sur leur piton rocheux et tournés vers la montagne,

ont été une source d’inspiration foisonnante pour les artistes du 18e au 20e siècle. Peintres, dessinateurs, photographes et

écrivains ont une image sensible de ces forteresses inaccessibles au prisme de sensibilités artistiques différentes, depuis le

goût romantique pour la ruine médiévale jusqu’à des représentations plus réalistes ou fantasmées.

L’exposition s’articule autour de quatre regards : Le château, place forte dans la montagne - Le château perché, icône

romantique - Le château protecteur et porteur d'imaginaire médiéval - Château fantasmé, château intime.

15h00 - Hôtel Alba, 27 av. du Paradis, Lourdes

Ouverture officielle des 30ème Journées Magiques

par Guy Rouquet président-fondateur de l’Atelier Imaginaire

Les Journées Magiques se caractérisent par une programmation soutenue d'entretiens et spectacles, dont plusieurs

créations. Cette année 2017, le point d’orgue en est la journée du dimanche 22 octobre, avec la présentation au public de

Le livre invisible, coédité par l’Atelier Imaginaire et le Castor Astral. Avec la Décade littéraire et artistique, ces cinq

journées sont appelées à former la 33ème quinzaine littéraire et artistique de l’Atelier Imaginaire. En leur sein, pour la

30ème année consécutive, l’opération 2000 jeunes.

Illustration de Léah Fontaine

15h45 - Hôtel Alba, Lourdes

RENCONTRE AVEC WERNER LAMBERSY

assisté de Jean-Luc Debattice (comédien) et Pierre Hossein (musicien) Bien que le poète soit issu d'un milieu néerlandophone, son histoire le conduit à faire acte de résistance et d'antifascisme

en choisissant d’écrire en français. Longtemps attaché littéraire du Centre Wallonie Bruxelles à Paris, il est l’auteur d’une

soixantaine d’ouvrages traduits en plus de vingt langues, dont Conversation à l'intérieur d'un mur, La Toilette du mort et

une trilogie majeure : Architecture nuit, Coimbra et Dernières nouvelles d’Ulysse (éd. V. Rougier, 2015) précédés de Maîtres

et Maisons de Thé ; Noces noires, Journal d'un athée provisoire... Des anthologies personnelles (L'éternité est un battement de

cils, Les Vanneaux, Nu(e), à l’Index…) lui donnent une place significative dans la poésie contemporaine. Variant le ton et la

forme, son œuvre poursuit une méditation sur le dépassement par l’écriture et l’amour.

Publications récentes: La perte du temps et La chute de la grande roue (Castor Astral), Pina Bausch, Escaut, Salut, In

angulo cum libro, La dent tombée de Montaigne (Dumerchez), Un requiem allemand et Lettre à un vieux poète (Caractères),

Les cendres de Claes, Hommage à Calder (Rhubarbe), Ball-trap (L'âne qui butine), Sommet d'où jeter son pinceau (Le Taillis

Pré). Pour en savoir davantage : http://wernerlambersy.hautetfort.com/

17h00 - Le Palais, Lourdes

PLATON RHAPSODIE : SOCRATE JOUTE AVEC LES SOPHISTES

par le Skaoun théâtre : Marion DELPLANCKE, Vincent FARASSE et David JAUZION GRAVEROLLES.

« Qu'est-ce que la Sagesse ? Qu'est-ce que le Beau ? L'acteur joue-t-il en vertu d'un art, ou d'une inspiration ? Les

questions que pose Socrate ne nous quittent plus. Car s'il semble facile d'y répondre (« le Beau ? C'est une belle jeune

fille ! », répond Hippias. « La Sagesse ? C'est faire ses propres affaires ! », répond Critias), il est difficile de se défaire de

Socrate et de son acharnement à questionner, presque naïvement, nos évidences, nos certitudes. On se rend compte, très

vite, que la petite question a ouvert un gouffre devant nous.

Face à Socrate, ce sont des orateurs, des sophistes : des spécialistes. Hippias, grand spécialiste du Beau, daigne nous

parler, entre deux conférences triomphales, de son sujet favori, et l'on s'amuse à l'imaginer sous les traits d’un philosophe

à la mode, qui tiendrait un discours de politique et de morale. Ion est un rhapsode à succès, un Johnny Halliday du

Péloponèse qui chanterait du Homère. Quant à Critias, c'est un grand pédagogue, grand formateur, spécialiste de la

sagesse et de la pédagogie : on croirait voir le promoteur de la pédagogie nouvelle, entouré d’une nuée de disciples.

Socrate, comme un chien dans un jeu de quilles, circule parmi ces illustres rhéteurs, et pose ses petites questions.

Mais ce qui se joue, dans chaque dialogue, c'est le conflit essentiel du savoir et de l'inconnu, de la prétention et du

mystère, et à travers chaque idée, c'est la vie du citoyen dans la communauté qui est interrogée et comme renversée.

Toutes mes certitudes flanchent et vacillent. Non, la philosophie n'est définitivement pas une affaire de spécialistes !

Elle est concrète comme une belle marmite, comme un œil qui se regarderait lui-même, comme deux plus deux, comme le

fait qu'un médecin est celui qui doit me soigner. Une idée peut s'incarner et se promener devant moi, et se moquer de moi !

Comment vivre ensemble dans la cité, comment trouver une définition des valeurs qui fondent notre action collective ?

C'est le principe et le but de toute association, de tout collectif, de toute cité, que Socrate interroge et remet en cause ; c'est

aussi la raison pour laquelle la cité de son temps, Athènes, refusera son miroir de vérité, lui donnera la ciguë, et laissera la

démocratie tomber dans la tyrannie.

Le spectacle propose un travail drôle et conflictuel autour de textes qui nous touchent aujourd'hui par leur force

concrète et leur actualité. Nos dialogues en action interrogent aussi le texte philosophique dans ses enjeux, paradoxes,

apories, et proposent un chemin vivant vers la pensée. » David Jauzion-Graverolles, comédien.

Le Skaoum théâtre est né d'un désir de pratiquer le jeu théâtral, en répétition, en résidence et en public.

D'expérimenter le processus de création dans toute son étendue, de la première improvisation sur la structure d'un texte,

aux représentations publiques. Mais aussi d'ouvrir un espace possible de travail et de rencontre autour de la pratique du

spectacle et du jeu : ainsi Skaoum se nourrit-il d'ateliers, de rencontres, de collaborations avec d'autres structures.

Après des études de lettres, David Jauzion-Graverolles part pour la Suède où il sera lecteur de français à l’université

pendant trois ans. Il a enseigné la littérature française à l’université Lyon 2, et traduit de la littérature suédoise. Après

avoir été assistant de Matthias Langhoff, il crée le SKAOUM théâtre à Saint-Claude, en juin 2008. Depuis 2011, il enseigne

le théâtre et la littérature au lycée français Jean Monnet de Bruxelles.

Marion Delplancke, elle, a entrepris des études de lettres et de philosophie à Paris tout en accomplissant en parallèle un

parcours théâtral. En 2004, elle intègre le laboratoire de recherche à la mise en scène dirigé par Anatoli Vassiliev à

l’Ensatt. Elle travaille sur les dialogues de Platon et les textes de Tchékhov. Elle aborde aussi Dostoïevski, Genet, Claudel,

Gogol, Gabily… Quant à Vincent Farasse, ancien participant à l’opération 2000 jeunes, il a été formé à l’Ensatt (École

nationale supérieure des arts et techniques du théâtre). Auteur et comédien, il a mis en scène Mishima, Maeterlinck, Kateb

Yacine, ainsi que ses propres textes, publiés pour la plupart aux éditions Actes sud-Papiers. Il écrit et met en scène Passage

de la comète (ed. Actes sud, création Studio-Théâtre de Vitry), Mon Oncle est reporter (éd. Actes sud, Théâtre de

l’Echangeur), Métropole (éd. Actes sud, Prix des Journées de Lyon des Auteurs de théâtre, Théâtre de la Virgule,

Tourcoing). Pour en savoir davantage sur le spectacle : http://www.atelier-imaginaire.com/doc/doc_146.pdf

17h30 Hôtel Brauhauban, Tarbes

47 rue Brauhauban

Décade littéraire et artistique

FEDERICO GARCIA LORCA EN OCCITAN Récital d’Eric FRAJ et Morgan ASTRUC

Éric Fraj peut chanter aussi bien en occitan qu'en castillan ou catalan. Il chante ici, soit a capella, soit accompagné à la

guitare de Morgan Astruc, quinze poèmes de Lorca dans la traduction de Max Rouquette, tirés du Romancero gitano, du

Cante Jondo, du Divan del Tamarit, et du Llanto por Ignacio Sanchez Mejías. Max Rouquette, qui a commencé à traduire

Lorca en occitan dès les années 40, reconnaissait chez le poète andalou ce chant profond, cette fusion d'inspiration

populaire et de modernité poétique que lui-même plaçait au coeur de sa recherche. La voix occitane toute de clartés et

d'ombres, les rythmes andalous en résonance discrète, fusionnent pour donner quelque chose de neuf, d'original, et de très

émouvant. 20h45 - Le Palais, Lourdes

LIVRES EN VIE Une histoire imaginaire des livres et de l'écrit racontée par Jean-Marc GODÈS

(photographe-plasticien de la vie des livres…)

Inspiré par l’univers de Jacques Prévert, Jean-Marc Godès est devenu photographe-plasticien avec la volonté de mettre

en scène le livre et à promouvoir la lecture par ses images. Depuis dix ans, ses photographies ont été exposées dans de

nombreux pays (Portugal, Suisse, Finlande, Roumanie, Canada, Lituanie, Brésil, Portugal…). Au printemps 2017, il était

en Guinée, à Conakry, élue Capitale mondiale du livre 2017 par l’UNESCO, où il a été nommé officiellement ambassadeur

« CCML UNESCO 2017 » jusqu’au 22 avril 2018 ; en août 2017, ses travaux ont été présentés à Hong-Kong, Jinan,

Chengdu, Pékin et Shanghai dans le réseau des Alliances françaises de Chine.

La particularité de l’exposition présentée à Lourdes, du 13 au 23 octobre, dans le cadre de la 33ème Quinzaine littéraire

et artistique de l’Atelier Imaginaire est sa mise au point dans la durée. Les trente-six photographies exposées ont été

choisies parmi près de quatre cents images originales. Les donner à contempler aurait pu se suffire à lui-même tant

chacune d’elles est stimulante pour le rêve et la réflexion. Mais l’idée d’inviter des auteurs et écrivains associés aux projets

et réalisations de l’association à livrer une lecture personnelle de la photographie de leur choix a cheminé, et l’exposition

donne donc à lire, au côté de chaque image, un texte singulier. La seule contrainte à laquelle était soumise le

commentateur était de ne pas dépasser quinze vers ou lignes. Le ton, le style et la forme étaient laissés à sa libre

appréciation. Et c’est ainsi que l’exposition donne à lire des poèmes, des saynètes, des mini-nouvelles, des brèves de type

journalistique, des réflexions ou méditations, que le visiteur a toute latitude de confronter à sa propre lecture de l’image,

pour la récuser, l’adopter ou l’enrichir.

Le jeudi 19 octobre, à 20h45, dans la grande salle du Palais des congrès de Lourdes, un diaporama permettra de voir

sur grand écran toutes les photographies selon un fil conducteur dont les spectateurs auront la surprise tout en leur

permettant d’avoir le temps d’apprécier une à une les photos mise en scène par Jean-Marc Godès. Avant de découvrir

l’image suivante, chacun aura le plaisir d’entendre de la bouche d’un comédien le texte original que le tableau a inspiré à

l’auteur ayant choisi de la commenter.

Avant le diaporama, un poème audiovisuel intitulé « Livre en vie » réalisé récemment par Jean-Marc Godès sera

projeté. Dans cette histoire sans paroles, allant à la rencontre d’hommes, de femmes et d’enfants, un livre chemine au fil

de l’eau, de la montagne à la mer. La nature, le réel, l’irréel, la poésie et la musique sont la matière et la texture de cet

hommage à la lecture et à la vie. A lire : http://www.livreshebdo.fr/article/jean-marc-godes-le-photographe-qui-donne-vie-aux-livres

* La soirée est à mettre en perspective avec l’exposition présentée au Palais des Congrès de Lourdes du vendredi 13 au dimanche 22

octobre inclus. cf. les précisions données dans le programme général à la date du vendredi 13 octobre, jour d’ouverture.

22h00 - Le Palais

ALMA LATINA Concert du trio paraguayen Ysando

ISMAËL LEDESMA (harpe paraguayenne), ANDREA GONZALEZ (violon) et ORLANDO ROJAS (guitare)

Alma latina, c’est l’union de trois âmes paraguayennes : l’âme guarani, l’âme espagnole des conquistadors qui, en

s’alliant avec le peuple Guarani les a protégés contre les Guaicurues du Chaco paraguayen et la période de l’indépendance

(XIXème siècle) inspirée, d’une part, par les musiques traditionnelles latino-américaines, et, d’autre part, celles de grands

compositeurs paraguayens (José Asunción Flores et Felix Perez Cardoso).

Alma latina, c’est aussi la virtuosité du trio Ysando, qui depuis sa constitution en octobre 2014, dans le cadre des

Journées Magiques de l’Atelier Imaginaire, ne cesse d’enchanter le public.

Andrea Gonzalez, violoniste diplômée du Conservatoire national de musique du Paraguay et de University of Southern

Mississippi aux Etats-Unis, étudie actuellement en France où elle sera bientôt Docteure en musicologie

Orlando Rojas, Premier prix de guitare du CNR de Paris en 2003. Son œuvre En Ypacarai a obtenu le Prix national de

musique au Paraguay

Ismaël Ledesma est un ami de longue date de l’Atelier Imaginaire, où il s’est produit à plusieurs reprises en solo, avant

d’inviter Andrea Gonzalez et Orlando Rojas à se produire à ses côtés. Harpiste de renommée internationale (la harpe

diatonique est l’instrument national du Paraguay que Felix Perez Cardoso a fait connaître au monde entier), ambassadeur

officiel de la Culture Paraguayenne, il a composé 20 albums à ce jour, dont 5 produits et édités par le label Encore Merci. A écouter : Arco iris (extrait de l’album Alma Latina) https://www.youtube.com/watch?v=CeFHomuNkpM&feature=share

Né à Lambaré (Paraguay) de parents artistes, Ismaël Ledesma joue ses premières notes de harpe avec son père à l’âge

de cinq ans. A douze ans, il obtient sa première récompense en tant qu’interprète dans le cadre d’un festival de folklore

organisé par l’ambassade du Chili au Paraguay. A la fin de ses études secondaires, Ismaël est invité en France par son

oncle le musicien Kike Lucena, installé à Paris depuis les années 70. Il s’y rend en 1982 et intègre le cercle des musiciens

latino-américains de la capitale. Il fait alors partie de divers groupes de cette époque tout en partageant la scène avec des

artistes paraguayens résidant en France. Son premier concert comme soliste a lieu à Paris au Théâtre du Marais. Très vite,

soucieux de donner une image autre que «folklorique» de la musique sud-américaine, il n’interprète plus que ses propres

compositions. Ismaël a réalisé 20 CD avec divers producteurs français, allemands, suisses et paraguayens. Il a participé

aux festivals de harpe les plus importants du monde entier : Auditorium de Rome, Congrès mondial de la harpe à Prague,

Festival de la harpe d’Edimbourg, Festival de la harpe de Stamford, Festival International de la harpe à Washington,

Festival du Printemps du Japon, Festival international de harpes de Durango (Mexique), Rencontres internationales de la

harpe celtique à Dinan (France), Festival Mundial del arpa de Asunción (Paraguay)… Il a également joué en Turquie,

Égypte, Jordanie, Espagne, Belgique, Allemagne, au Luxembourg, au Portugal... En France, il s’est produit sur les scènes

les plus prestigieuses (l’Olympia, la Cité de la musique, le Bataclan, le Grand Rex...).

Ismaël Ledesma, qui a été nommé ambassadeur officiel du tourisme et la culture du Paraguay dans le monde et a été

décoré par le Sénat français « Personnalité de l’Amérique latine en France », fait partie des « compagnons de songes » de

l’Atelier Imaginaire. Il répond une nouvelle fois à l’invitation de l’association pour interpréter ses nouvelles compositions.

Au sujet de la harpe paraguayenne, instrument national du pays. Introduite en Amérique centrale et du Sud par les

jésuites au tout début du XVIIe siècle, la harpe fut largement adoptée par les populations indiennes et créoles. Si elle est

aujourd'hui l'instrument phare du Paraguay, elle est également très populaire au Venezuela, en Colombie, au Mexique et

au Pérou. La musique populaire paraguayenne accorde à la harpe une place prépondérante, autant comme instrument

soliste que pour l'accompagnement. On la trouve dans tout le pays au sein de la formation traditionnelle du Paraguay

constituée d'une harpe, d'une guitare et d'un requinto.

Possédant une caisse de résonance relativement peu large à sa base, c’est un instrument léger à la sonorité équilibrée,

qui est généralement accordé pour interpréter des mélodies en fa majeur (avec sa tonalité relative de ré mineur), ou en sol

majeur (avec sa tonalité relative de mi mineur)

VENDREDI 20 OCTOBRE 9h15 - Hôtel Alba, Lourdes

RENCONTRE AVEC CLAIRE VEILLÈRES Prix Prométhée de la nouvelle (2010) et Prix de la nouvelle de l’Académie française (2017)

Claire Veillères est née à Melun. Sa famille déménage rapidement dans la campagne bourbonnaise pour fonder une

communauté destinée à expérimenter de nouvelles formes de vie sociale. Initialement formée à la musique (violon), elle

s’est orientée plus tard vers les sciences politiques en se spécialisant sur les questions européennes. Après avoir travaillé au

Parlement européen, elle suit actuellement la réglementation européenne touchant la filière équine à l’institut français du

cheval et de l’équitation. Elle a publié des ouvrages pour la jeunesse aux éditions Lamartinière, un roman (La Capture,

prix Pégase 2012) et des nouvelles (Le Cavalier de Kladruby, prix Prométhée 2010, Le Rocher). Une Poule rousse et autres

nouvelles, paru aux éditions du Contrefort, a obtenu en 2017 le Prix de la nouvelle décerné par l’Académie française.

10h30 - Hôtel Alba, Lourdes

LES ATELIERS DE L’ATELIER Débats la création littéraire avec les écrivains associés aux projets et réalisations de l’Atelier Imaginaire. Deux ateliers

organisés simultanément : l’un consacré à la poésie, l’autre à la fiction (contes, nouvelles, romans). Dans les deux cas, le

sujet de l’édition sera traité, en fonction des questions de l’assistance.

14h00 – Hôtel Alba, Lourdes

JEAN-LUC KÉRÉBEL : UN ÉDITEUR EN RÉGION

à l’occasion du 20e anniversaire des éditions Cairn

« Notre revendication est régionale, avec l’ambition d’amener le local à se tourner vers le global.

Il ne s’agit pas de pratiquer du régionalisme étriqué. » Jean-Luc Kérébel

Jean-Luc Kérébel, fondateur de Cairn, entouré d’auteurs et d’amis de la maison installée à Pau, présente les raisons de

son engagement en faveur du livre, la spécificité de son catalogue riche de 500 titres et son rapport étroit aux libraires.

La présentation, en résonance avec l’exposition à la Médiathèque de Lourdes à l’initiative de l’Atelier Imaginaire, sera

suivie d’un échange avec l’assistance.

Lecture recommandée : http://www.aqui.fr/cultures/cairn-le-palois-qui-stimule-notre-memoire,11792.html

15h30 – Hôtel Alba, Lourdes

RÊVES EN ARCHIPEL

Spectacle de PAULE D’HÉRIA ET ISABELLE IRÈNE

Qui n’a ressenti l’horreur d’une profonde nuit ? Qui n’a rêvé d’être l’enfant qu’emporte la roulotte de château en

château ? Quel esprit ne bat la campagne ? Parce que « la vie est un songe », que « le rêve est une seconde vie » et « le

plus court chemin d’un homme à un autre », sans se délester de l’humour et parfois du cocasse, des poètes nous mènent en

bateau de port en port et de rêves en vagues au plus profond de notre âme. 17h30 – Hôtel Alba, Lourdes

LECTURES CROISÉES : DE LA NÉCESSITÉ D’ÊTRE DEUX

avec ALAIN ABSIRE et SANDRINE VERMOT-DESROCHES

« Quand, de la confrontation réciproque, émerge l'essence de deux écritures. »

Ph. Guy Bernot

Écrire c'est être lu. Comment, au travers des lectures conjointes de leurs manuscrits, les romans de deux auteurs se

construisent-ils ? Comment, au fil de leurs histoires respectives, leurs personnages identifient-ils leurs propres chemins au

détour des regards, des analyses et des dialogues ? Comment l'autre trouve-il écho à sa propre voix et réciproquement

dans cette activité solitaire qu'est l'écriture ?

20h45 - Théâtre des Nouveautés

44, r Larrey, Tarbes MADAME DIOGÈNE

Solo théâtral de JEANNE GUILLON d'après le roman d'Aurélien Delsaux paru aux Editions Albin Michel en 2015

Madame Diogène ne vit pas comme le philosophe grec de l’Antiquité dans un tonneau mais dans un appartement

transformé en terrier. Elle y a accumulé au fil du temps des tombereaux d’immondices dont les remugles ont alerté les

voisins. Elle n’en a cure, elle règne sur son domaine, observe le monde de sa fenêtre, en guette l’effondrement et le chaos.

Elle sait qu’autre chose se prépare.

« A la manière des contes de Kafka, le monde de Madame Diogène semble sorti d’une vision et d’un vertige, d’un sentiment

abyssal d’étonnement, d’effroi et de nostalgie… Ce premier roman ne se plie pas aux interprétations univoques. La meilleure

façon de le lire est sans doute de s’exposer à sa poésie puissante. » Astrid de Larminat – Le Figaro

« Sur la scène Jeanne Guillon sans artifice joue à merveille. Elle nous prend aux tripes, nous émeut, nous met mal à l'aise.

Elle est éblouissante au milieu de nulle part. » Paris Tribu

Aurélien Delsaux. Né en 1981. Co-fondateur et co-directeur artistique de l'Arbre. Etudes littéraires à Grenoble et Paris.

Auteur d'articles sur Camus, Bernanos, Guillevic, Aragon, Malraux ainsi que d'une œuvre théâtrale, poétique,

romanesque et plastique (Editions de l'Arbre, l'Âne-Alphabet, Albin Michel). Madame Diogène est son premier roman,

remarqué par la presse et primé à plusieurs reprises. Reçoit une bourse d'encouragement de la DRAC et de la Région

Rhône-Alpes pour l'écriture de Sangliers, paru chez Albin Michel en septembre 2017; participe aux rencontres « La

Fabrique de l'écrivain » et « Littérature et Arts Vivants » de l'ARALD.

Metteur en scène, et parfois interprète, de Corneille, Shakespeare, Marivaux, Baudelaire, Camus, Mounier; de textes

étrangers réécrits (Sophocle, Afanassiev, Attar) ; de ses propres textes.

Jeanne Guillon. Née en 1981. Co-fondatrice et co-directrice artistique de l'Arbre. Etudes à Grenoble, Paris, Berlin

(maîtrise d'allemand, agrégation de lettres modernes). Auteur d'articles dans la revue Regards sur l'Est et de traductions

de poèmes de Rilke, Hölderlin, Hilde Domin. A enseigné pendant six ans et expérimenté différentes formes de travail

précaire, qui nourrissent un travail d'écriture (sur le lien du travail avec la vie) et une pratique artistique tournée vers les

marges de la société. De formation artistique pluridisciplinaire (piano, chant, théâtre, danse, arts plastiques), elle explore

le théâtre sous toutes ses formes, chantant et jouant –répertoire classique, cabaret poétique et loufoque sur l'actualité,

solos et duos à la croisée des arts (théâtre d'objet, poésie, marionnette, clown, musique).

Laurent Basso. Concepteur lumière. Né en 1986. Formé à l'IGTS à Grenoble et à Paris. Régisseur au sein de l'EPCC

Travail et Culture et pour des festivals en Bretagne, Provence et Rhône-Alpes, il accompagne L'Arbre depuis 2013, des

périphéries rurales à Montmartre. Acteur à part entière de la compagnie, il en est le référent technique. Il a composé les

partitions lumineuses du Cid et de Madame Diogène. * Le lendemain, de 11h à midi, à l’hôtel Alba de Lourdes, Aurélien Delsaux répondra aux questions du public sur son travail d’auteur, de

comédien et de metteur en scène, notamment sur l’adaptation de son roman pour la scène (du livre au spectacle).

22h15 - Théâtre des Nouveautés

SCÈNES ANDALOUSES – OPERITA TRIO

LAURE BOUILLON (flûte traversière), BENOÎT ROULLAND (guitare) et EMMANUELLE NAHARRO (soprano)

L’Andalousie a fait rêver et inspiré de nombreux compositeurs. Richement coloré, le programme lyrique proposé par

Operita trio est entièrement centré sur elle, avec des arrangements de Benoît Roulland qui réussit la prouesse de faire

entrer un orchestre symphonique dans une simple guitare. Le Barbier de Séville de Giovanni Rossini, chef-d’œuvre de

l’opéra bouffe italien, se déroule à Séville. Un humour efficace et dynamique, une écriture légère et brillante et une

maîtrise absolue du Bel canto caractérisent cet opéra. Son instrumentation, avec la présence de la guitare, instrument

emblématique de l’Espagne, et la richesse des bois, lui confère un caractère singulier. Dans son opéra La vie brève, Manuel

de Falla, né à Cadix, s’est largement inspiré des chants et danses flamencas. Cette histoire d’amour tragique se situe à

Grenade dans le quartier gitan de l’Albaicín. Dans La Tempranica (L’impétueuse), Geronimo Gimenez (né à Séville), met

en scène une histoire similaire, mais la traite de manière beaucoup plus légère. En effet, c’est une zarzuela, opérette

espagnole, également inspirée du folklore flamenco. Comme Manuel de Falla, Joaquim Turina a recherché dans sa

musique à concilier deux désirs : l’andalousisme et l’universalité. Dans ce cycle de mélodies sur des poèmes de Ramon de

Campoamor, il fait revivre son enfance andalouse, remplie d’images musicales dans lesquelles la guitare et le chant sont

étroitement mêlés.

SAMEDI 21 OCTOBRE

9h15 - Hôtel Alba, Lourdes

LES ATELIERS DE L’ATELIER

Débats la création littéraire avec les écrivains associés aux projets et réalisations de l’Atelier Imaginaire. Deux ateliers

organisés simultanément : l’un consacré à la poésie, l’autre à la fiction (contes, nouvelles, romans). Dans les deux cas, le

sujet de l’édition sera traité, en fonction des questions de l’assistance.

11h00 - Hôtel Alba, Lourdes

RENCONTRE AVEC AURÉLIEN DELSAUX Ecrivain, comédien, metteur en scène

Aurélien Delsaux, 35 ans, a participé pour la première fois aux Journées Magiques en 1999, dans le cadre de l’opération

2000 jeunes. Adhérent depuis cette date à l’Atelier Imaginaire, il est poète et romancier (Madame Diogène, Albin Michel,

2014 ; Sangliers, Albin Michel, 2017), mais aussi dramaturge et metteur en scène, notamment au sein de la compagnie

L’Arbre qui crée ses spectacles dans la plaine de la Bièvre, en Isère.

« Nourrir en soi un feu patient, faire silencieusement son travail, dans la fréquentation fraternelle de tous les poètes, c’était

continuer l’Atelier Imaginaire une fois rentré chez soi. De bien des façons, je suis resté fidèle à l’association, plein de

reconnaissance pour la pichenette qu’elle avait faite en moi, afin que d’autres jeunes gens puissent entretenir leur feu, que

d’autres s’encordent à leur tour… » (in Le livre invisible, 2017)

15h00 - L’Escaladieu – Bonnemazon

Visite de l’abbaye cistercienne de l’Escaladieu Historique, architecture, parcours multimédia.

L’ordre cistercien apparaît en 1098 avec l’abbaye de Cîteaux, qui donnera naissance à Morimond à laquelle sera

affiliée l’Escaladieu vers 1135. Après une première installation sur les pentes du Tourmalet, les moines choisissent en 1142

leur emplacement définitif dans la vallée plus hospitalière de l’Arros. La construction de l’abbaye s’achèvera en 1160. Son

architecture et les espaces extérieurs sont aujourd’hui les témoins de l’art cistercien. Remanié jusqu’au XVIIIème siècle,

marqué par les vicissitudes historiques, le site devient propriété du Conseil Départemental des Hautes-Pyrénées en 1997,

qui y développe depuis un programme de restauration à long terme ainsi qu’une offre culturelle variée.

Pour en savoir davantage sur l’abbaye : http://www.abbaye-escaladieu.com/

Exposition temporaire proposée par les Archives départementales des Hautes-Pyrénées

La Grande Guerre à la une! Les Hautes-Pyrénées de 1914 à 1918.

Fondée sur la presse locale de l’époque et enrichie par des documents d’archives et des objets, l’exposition permet de

découvrir les réalités de ce département de l’arrière et de ses habitants durant la Première Guerre mondiale qui, malgré

l’éloignement de la zone de combats, sont profondément impactés par le conflit.

16h30 - L’Escaladieu

CES INCONNUS CHEZ MOI Spectacle de FRANÇOISE BARRET (conteuse, comédienne, auteure) et ISABELLE BAZIN (chanteuse, accordéoniste)

Mise en scène : Jean-Louis Gonfalone - Décor : Pierre Bourquin / Costumes : Laurence Simon-Perret

Vidéos et montage : Jean-Louis Gonfalone et Philippe Morin

S’appuyant sur l’expérience singulière du Pas-de-Calais qui a servi d’arrière-front aux troupes britanniques durant la

Grande Guerre, le spectacle raconte à travers témoignages, lettres et chansons, un aspect méconnu et inattendu de cette

période, la rencontre entre des peuples. Venus des quatre coins du monde (Inde, Canada, Nouvelle-Zélande, Australie,

Amériques, Afrique, Chine, Annam, Egypte…), ils étaient soldats, réfugiés, prisonniers de guerre, infirmiers, travailleurs,

côtoyant femmes, enfants, vieillards confrontés à leur quotidien douloureux

.

Pour en savoir davantage : http://www.atelier-imaginaire.com/doc/doc_124.pdf

20h45 - Le Palais, Lourdes

ENSEMBLE, PAS ENSEMBLE

Interprétation GAËLLE COSTIL, CATHERINE VASSEUR et JEAN CAGNARD

Un parcours de textes de Jean Cagnard mêlant théâtre et poèmes autour d’un des mystères les plus anciens de

l’humanité : le couple. Quelle chimie, quels territoires, quelles politesses, quelles contradictions ? L’autre est-il une femme,

un homme, ou simplement un rêve ?... Au violoncelle, Gaëlle Costil crée un univers musical en maniant un traitement

sonore électrodynamique. Autour de boucles samplées, la chaleur du timbre de son instrument guette les mots, les voix,

les respirations et convoque un matériau d’inspiration organique.

Jean Cagnard est né pas loin de la mer, tout près de la métallurgie. Plus tard, pas mal de petits boulots, rencontre avec

l’écriture, bonjour, des chantiers de maçonnerie, tout en écrivant. Puis, sa « deuxième sexualité » (in Le Livre invisible) lui

ayant été révélée par l’obtention du prix Prométhée de la nouvelle en 1990 (L’hémisphère d’en face, L’Âge d’homme éd.),

les choses prennent leur place, certaines disparaissent, au revoir, d’autres se fortifient, on élargit la vie, écrire est ce qu’il

faut faire à tout prix ! Auteur de romans, nouvelles, théâtre, poésie. Metteur en scène, dramaturge. En 2005, il crée avec

Catherine Vasseur la Compagnie 1057 Roses. Dernières créations/publications : La distance qui nous sépare du prochain

poème (texte-poème, mise en scène Compagnie 1057 Roses, Ed. Espaces 34, 2011), Au pied du Fujiyama, (théâtre, mise en

scène Catherine Vasseur, Ed. Espaces 34, 2015 - Finaliste prix Collidram 2016, et prix Bernard Marie Koltès des lycéens

2017), Où je vais quand je ferme les yeux ? (compagnie Ches Panses Vertes, mise en scène Sylvie Baillon et Eric Goulouzelle,

2015), L’escalier de Jack (roman, 2012), Grosses joies (nouvelles, Ed. Gaïa, 2014), Plancher Japonais (roman, Gaïa, 2016).

22h00

L’EUROPE ? SANS BLAGUE ! Lecture-spectacle de JEAN-LUC DEBATTICE et PHILIPPE LEYGNAC

Conception, choix des textes lecture et chant : Jean-Luc Debattice

Improvisations musicales, piano et bastringue sonore : Philippe Leygnac

Dans ce parcours littéraire, musical et chansonnier, les voisins européens se taillent un costard, s'envoient du poil à gratter

et se réservent parfois un zeste d'autodérision. Ils peuvent aussi avoir la dent très dure. Mais, malgré la férocité ou les

façons perverses et grotesques de chahuter la Communauté, quelques soient les peuples et leurs auteurs, entre Slovaques et

Portugais, Français et Irlandais, Anglais et Espagnols, Belges, Allemands, Suédois, Autrichiens, Italiens..., la verve

humoristique sur le vieux continent demeure un dénominateur commun.

En secouant le sac de rires, on sortira, parmi les plus inattendus, les noms de Charles Baudelaire, Thomas Bernhard,

Lord Byron, Christian Dotremont, Umberto Eco, Witold Gombrowicz, Friedrich Nietzsche, George Orwell, Fernando

Pessoa, August Strindberg, Jonathan Swift, Jean-Philippe Toussaint, Jean-Pierre Verheggen et les chansons de Gilbert

Bécaud, Jacques Brel, Francis Lopez, Jacqueline François, Léo Ferré, Boris Vian.

Né à Liège, établi à Paris, Jean-Luc Debattice est comédien et interprète. Il a travaillé sous la direction de plusieurs

metteurs en scène, dont Claude Confortès, André Steiger, Benno Besson ou H. Schwartzinger. Comme auteur-compositeur,

il compte plus de 300 chansons à son répertoire, ainsi que des musiques pour la scène, la radio et des chanteurs comme

Alain Aurenche. Il a créé plusieurs spectacles à la Maison de la Poésie, et, sur France-Culture, participé à de très

nombreuses émissions de Poésie sur Parole d’André Velter et écrit des musiques pour ses textes, qu’il interprète à ses côtés

dans des récitals.

Comédien, musicien multi-instrumentiste (piano, cuivres, percussions, accessoires sonores), Philippe Leygnac, fasciné

par l’univers des poètes et auteurs de chansons, a enregistré plusieurs disques et émissions de radio au côté de Jean-Luc

Debattice. Il s’est produit dans de nombreux spectacles, dont, le 11 mars 2002, au Meeting Poétique d’André Velter et

Claude Guerre avec M. Piccoli, L. Terzieff, J. Bonnaffé, E. Caron…

DIMANCHE 22 OCTOBRE 10h30

Le Palais, Lourdes

LE LIVRE INVISIBLE 50 auteurs et témoins racontent l’Atelier Imaginaire

L’école buissonnière, tableau des frères Bonnec

réalisé en 1988 à l’issue de la 1ère opération 2000 jeunes.

« L’écriture du Livre invisible a commencé il y a bien des années. Elle se confond dans une très large mesure avec celle

d’une vie où la contemplation d’un territoire riche en beautés naturelles mais déshérité en foyers culturels innovants m’a

conduit à créer l’Atelier Imaginaire à Lourdes même. La qualité des initiatives qui y sont prises en faveur des lettres, de la

langue française, de la parole poétique et du spectacle vivant séduit les observateurs, tous très étonnés qu’une telle action

ait pu se développer dans le piémont haut-pyrénéen, loin des grands cercles littéraires ou maisons de la culture.

Cet engagement m’a obligé à effectuer des choix draconiens, à commencer par celui de renoncer à écrire pour mon

propre plaisir. A ceux qui en doutaient, et doutent encore de ce renoncement, j’ai répondu invariablement que, depuis la

fin de mon adolescence, je me consacrais à la seule écriture d’un livre invisible.

En révéler l’écriture à la façon du photographe fixant l’image dans la solution de son laboratoire n’était pas dans mes

projets. Et, si je m’y suis résolu cette année, c’est en raison de circonstances exceptionnelles : le trentenaire de l’opération

2000 jeunes et celui des Journées Magiques. C’est aussi pour répondre à la demande insistante de Georges-Emmanuel

Clancier, l’auteur du Pain noir, du Paysan céleste, du Panorama critique de la poésie française, et de Vive fut l’aventure

entre autres… Avec quelques grands connaisseurs de la vie littéraire, cet extraordinaire « passager du temps » estimait que

l’action singulière menée depuis tant d’années au service de la littérature, de l’écriture et de la lecture méritait d’être

relatée.

Mais une fois la décision prise de franchir le pas, il m’importait que la manière de rendre compte soit au plus près de la

réalité, la plus honnête et la plus objective possible. Afin de ne pas encourir le reproche d’être juge et partie, j’ai écarté

d’emblée l’hypothèse d’écrire un récit purement autobiographique et je me suis attaché à recueillir l’avis des partenaires

réguliers ou occasionnels de l’association. Une centaine de questions et de suggestions en ont résulté, les unes portant sur

mon parcours personnel, les principes qui m’animaient, les autres sur la raison d’être de l’Atelier Imaginaire et son

édification, d’autres enfin sur l’impact et les effets de ses principales réalisations. De ce point de vue, le présent ouvrage

constitue donc une réponse à ces propositions qui, à défaut d’être exhaustive, de type scientifique ou universitaire, a

délibérément choisi de s’inscrire dans une démarche littéraire.

L’histoire que raconte Le livre invisible ayant de nombreux témoins, il convenait de la rédiger à plusieurs mains, que les

nécessités et opportunités du moment sont venues rassembler. Ces témoins sont divers, porteurs d’expériences à la fois

individuelles et collectives, vécues dans une « commune présence », comme dirait René Char : Alain ABSIRE - Jean-Luc ARIBAUD - Michel BAGLIN - Noël BALEN - Claire BARAT – Christiane BAROCHE - Laure BARILLON

Anne-Sophie BILLET - Jean Claude BOLOGNE - Alain et Daniel BONNEC - Stéphane BRANGER - Julien BROCARD - Jean

CAGNARD - Michel CALS - Sylvestre CLANCIER - Ingrid COUMES-MARQUET - Seyhmus DAGTEKIN - Charlotte DEKOKER

Yves DE LASSAT DE PRESSIGNY - Aurélien DELSAUX - Daphné DESMETTRE - Abdelkader DJEMAÏ - Vincent FARASSE - Rémi

FAYE - Régine FOLOPPE GANNE - Karine GANTIN - Joëlle GARDETTE - David JAUZION-GRAVEROLLES - Alain KEWES

Werner LAMBERSY - Erwan LE BOURDONNEC - Jean-Pierre LEMAIRE - Yvan LLEDO-FERRER - Jean-Luc MOREAU

Ombeline ORLOWSKI - Maxime PERRIN - Pierre PETIT - Jean PORTANTE - Bruno QUEYRIE – Jean-Yves REUZEAU - Ghislain

RIPAULT - Jacqueline SAINT-JEAN - Emmanuel SALIBA - Joël SCHMIDT - Ondine SIMONOT - Raphaël SPINA - Christelle

THÉBAULT - Yann VAGNEUX - Claire VEILLERES - Gilles VERDET.

Sous le double signe d’Orphée et de Prométhée, ces auteurs ou écrivains ont participé à des titres divers à

« l’aventure » de l’Atelier Imaginaire. Leurs témoignages sur les réalisations menées à bien depuis quatre décennies en

faveur de la création littéraire sont à la fois instructifs et incitatifs. Par le cheminement et la perspective qu’ils dévoilent,

ils ne peuvent que donner du cœur à l’ouvrage aux grands rêveurs qui, contre vents et marées, ont entrepris de rendre

présente la vraie vie en édifiant pour le bien commun leur propre atelier imaginaire. » Guy Rouquet

Lectures et illustrations musicales en présence de M. Jean-Yves Reuzeau, directeur littéraire des éditions Le Castor

Astral et de M. Alain Absire, préfacier du Livre invisible, président de la Société française des intérêts des auteurs de

l’écrit, des écrivains et artistes associés aux projets et réalisations de l’association.

Présentée par M. Guy Rouquet, président de l’Atelier Imaginaire, placée sous la présidence d’honneur de Mme Josette

Bourdeu, maire de Lourdes, vice-présidente du Conseil départemental des Hautes-Pyrénées, la manifestation, ouverte au

public, s’achèvera par une réception et la signature de l’ouvrage par ses auteurs.

15h00 - Médiathèque, Lourdes

LE BOUILLONNEMENT DE LA LANGUE… Rencontre avec JEAN CLAUDE BOLOGNE

auteur de Voyage autour de ma langue (Les Belles Lettres)

« Nous habitons notre langue. Nous l'avons aménagée selon nos besoins, nos émotions, nos habitudes. Si, parfois, nous la

violons, nos relations avec elles sont essentiellement du domaine de l'amour. Ce livre est avant tout celui de ma langue et sa

présentation tient de la visite : les meubles en sont les structures fondamentales, les habits en sont les modes qui en

changent momentanément l'apparence. J'aime choisir mes mots dans la garde-robe du vocabulaire, les conjuguer dans le

lit (conjugal !) de la syntaxe, vêtir ma langue, au gré des modes, d'anglicismes (ses duffle-coat), de mots savants (ses

uniformes) ou de néologismes féminisés (ses jupes-culottes). Mais elle appartient aussi à tous ceux qui l'aiment. Ses amants

sont mes invités et m'enrichissent au moins des réflexions que suscite une autre pratique. Langue bradée ou langue sacrée,

le français reste d'une étonnante vitalité à une époque où des esprits chagrins le croient à bout de souffle.» J C Bologne

Né à Liège, philologue de formation, Jean Claude Bologne est fixé à Paris depuis 1982. Il a été critique littéraire pendant

douze ans, et se consacre essentiellement à l'écriture. Depuis 1986, il a publié une quarantaine de livres : romans (La faute

des femmes, le Frère à la bague, L’ange des larmes, Fermé pour cause d’apocalypse...), essais (Histoire de la pudeur, Histoire

du célibat et des célibataires, Histoire de la conquête amoureuse, Histoire de la coquetterie masculine, Une mystique sans

Dieu, Histoire du coup de foudre ...), dictionnaires d’allusions... Il enseigne l'iconologie médiévale à l'ICART (Institut

supérieur des Carrières Artistiques, Paris) et participe aux activités de la Nouvelle Fiction, de l’Atelier imaginaire, de

l’atelier d’écriture du Prix du jeune écrivain de langue française... Administrateur de la Société des Gens de Lettres, dont

il a été président de 2010 à 2014, il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique et

co-délégué de l’Observatoire de la Liberté de Création à la Ligue des droits de l’homme.

17h00 À bâtons rompus et dédicaces de leurs ouvrages par les écrivains.

20h45, Le Palais - Lourdes

PERLES DE VIE

Soirée littéraire et artistique en deux parties conçue et agencé par Guy Rouquet

1ère partie LE MILLEPATTES FUNAMBULE

Textes ou musiques d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui interprétés par Françoise Barret,

Marie-Laure Bouillon, Jean-Luc Debattice, Eric Fraj, David Jauzion-Graverolles, Paule d’Héria,

Isabelle Irène, Ismaël Ledesma, Didier Le Gouïc, Philippe Leygnac, Benoît Roulland, Jean-Claude Rieudebat,

Nicole et Jean-Charles Vasquez, Christophe Verzeletti, Pascal Esclarmonde, Dominique Prunier…

En ayant une pensée particulière pour René de Obaldia qui fête aujourd’hui même à Paris son 98ème anniversaire, en

pensant à l’amitié fidèle qui le lie à l’Atelier Imaginaire depuis vingt-cinq ans, c’est sous le signe de l’humour, de la

fantaisie, de l’entrain et de la joie que le public est invité à se rassembler autour de comédiens, musiciens et interprètes qui,

avec le secret espoir de devenir immortels à leur tour, ont repris à leur compte ce conseil du doyen éclairé de l’Académie

française : « Pour devenir centenaire, il faut commencer jeune ».

2ème partie MUSIQUES DU MONDE

Concert de PIERRE HOSSEIN, NINO FERRER et JULIEN SALAÜN

S’inspirant de musiques populaires, des Carpates aux montagnes de l'Oural, les musiciens du trio Dû o hazar font

résonner les mélodies joyeuses et dansantes de ces régions, mais le voyage va au-delà, avec des influences parfois venues

d'Iran, autre terre de forte tradition musicale.

Pierre Hossein, d'origine russe et iranienne, est né à Paris, où il a suivi une formation de guitare classique auprès du

maître Sébastien Maroto, au conservatoire du 8ème arrondissement. Tout enfant, il s’est intéressé à la balalaïka, dont

jouaient son grand père maternel et ses cousins lors de fêtes de famille. De son grand-père paternel, iranien d'origine,

compositeur et musicien complet, il tient l’amour du târ, dont on dit qu'il est l'ancêtre de tous les instruments à cordes (târ

signifie cordes en dialecte persan). Sa musique est nourrie d’apports multiples (blues, rock, funk, reggae, jazz, musiques

populaires sud-américaines, russes, orientales).

Nino Ferrer, Bigourdan d'origine espagnole, contrebassiste talentueux et généreux, est un musicien de jazz avant tout,

qui s’est produit avec les plus grands : Bernard Lubat, Robert Kaddouch , André Minvielle…

Julien Salaün est un musicien accompli, aussi à l'aise avec une guitare dans le style manouche (ses premières amours)

que dans les musiques des Balkans avec son accordéon, dont il a fait l'apprentissage chez des maîtres de l’instrument, lors

de ses nombreux voyages en Roumanie. Ses interprétations et compositions sont nourries aussi d’autres influences, comme

celles de la chanson française, du tango et du jazz.

LUNDI 23 OCTOBRE

9h15h – Hôtel Alba, Lourdes

HISTOIRE DU STO

Rencontre avec RAPHAËL SPINA

Le STO est l’inconnu le plus célèbre des années noires. A partir de l’automne 1942, plus de 600 000 Français - et

étrangers - sont envoyés de force en Allemagne nazie au titre du Service du Travail Obligatoire. Près de 250 000

réfractaires réussissent à se cacher, dont seulement 40 000 au maquis. Des centaines de milliers de « refusants » usent de

tous les subterfuges pour rester sans devenir clandestins : certificats médicaux de complaisance, retour à la terre, entrée

dans des emplois protégés, etc.

Cette intervention tentera d’élucider les mécanismes de l’acceptation, sans lesquels les Allemands n’auraient pas vu

leurs demandes satisfaites à plus de 90 % par le régime de Vichy. Au rebours des idées reçues, le STO fut un succès pour

l’occupant, et la naissance des maquis une gêne tardive et toute relative. Mais nous reviendrons aussi sur les

manifestations multiformes de refus et de sabotage du STO.

Plus particulièrement, un fil conducteur sera l’impact du STO sur le monde de l’esprit. Comment ont réagi les lycéens,

les étudiants, bien des écrivains, journalistes et artistes, les théologiens mêmes, les institutions culturelles en général ?

Défileront aussi bien les écrivains Antoine Blondin, Maurice Sachs ou Alain Robbe-Grillet que Georges Brassens ou

François Cavanna, tant Albert Uderzo qu’Yves Montand, Louis de Funès ou Michel Galabru, ou encore Jacques Prévert,

et jusqu’à l’abbé Pierre ou l’abbé Rodhain, aumônier national des STO - et futur fondateur du Secours catholique,

inhumé à Lourdes.

Une évocation historique et littéraire, dans la ville même où les anciens du STO, largement négligés ou rejetés par la

société française, ont tenu pendant des décennies leur pèlerinage rituel (croyants et incroyants confondus, faisant bloc

contre l’oubli)."

Raphaël SPINA a été lauréat du Concours général d’Histoire en 1997. Il a été invité à ce titre à participer aux Journées

Magiques de l’Atelier Imaginaire, dont il est un adhérent fidèle depuis, ce dernier ayant, selon ses propres termes, « changé

son existence » (in Le livre invisible, 2017). Après l’Ecole Normale Supérieure (promotion an 2000, littéraire), l’agrégation

(2003) puis l’obtention du doctorat d’Histoire (2012), il enseigne actuellement à l’IUT Métiers du livre d’Aix-en-Provence.

Ouvrages publiés aux éditions Perrin : La France en chiffres de 1870 à nos jours (2015) et, sous sa seule signature, Histoire

du STO (2017). Issue d’une thèse et appuyé par une large variété de sources, Histoire du STO est la toute première étude

scientifique totale du travail obligatoire, des origines à sa mémoire

11h00 – Hôtel Alba, Lourdes

EN GUISE DE VIATIQUE…

« MAX-POL FOUCHET OU LE PASSEUR DE RÊVES » présenté par Guy Rouquet «Marié à la poésie», «amant de Liberté», «agnostique mystique», Max-Pol Fouchet voulait être fort pour les autres.

Centre et mesure de toutes choses, l’homme le fascinait, qu’il s’employa à rejoindre sous toutes les latitudes. Le

«professeur d’enthousiasme» qu’il était n’eut de cesse d’éclairer de son sourire le cœur de ses semblables, l’incitant à

résister contre la médiocrité et la tyrannie, l’invitant à traverser les apparences pour s’ouvrir à la vraie vie.

Conçu et agencé par Guy Rouquet, Max-Pol Fouchet ou le Passeur de rêves (Le Castor Astral) est un superbe livre-

hommage réalisé à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de Max-Pol Fouchet à Vézelay où il «jetait l’ancre»

pour s’adonner plus pleinement à l’écriture de son œuvre (1913-1980). Comprenant 40 photographies en noir et blanc

prises par le grand voyageur en Inde, Égypte, Cameroun, Tchad, Mexique, Guatemala, Bolivie, Pérou, Portugal, Pologne,

France…, le livre donne à voir des visages, des rivages et des paysages saisis par l’œil exercé du «poète» tout en permettant

de «goûter» quelques-uns de ses textes, inédits ou méconnus.

Chaque cliché a inspiré une réflexion offerte pour la circonstance par ses amis ou admirateurs, la plupart écrivains ou

artistes de renom : Olympia Alberti, José Artur, Marie-Claire Bancquart, Yves Berger, Jean Bertho, Rachid Boudjedra,

Jacques Brachet, André Brincourt, Eric Brogniet, Jacques Chancel, Edmond Charlot, Andrée Chedid, Georges-Emmanuel

Clancier, Pierre Dumayet, Julien Gracq, Marcel Jullian, Ladislas Kijno, Jean Lacouture, Charles Le Quintrec, Hubert

Nyssen, René de Obaldia, Jean Orizet, André Parinaud, Patrick Poivre d’Arvor, Jean Roire, Guy Rouquet, Jules Roy,

Claude Santelli, Henri Zerdoun.

13h00 Fin officielle des Journées Magiques

17h30 - Le Palais, av. Foch, Lourdes

Décade littéraire et artistique

L’HUMOUR POUR BOUSSOLE

Lecture-spectacle de DIDIER LE GOUÏC

Parce qu’il est la politesse du désespoir et qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer, Didier Le Gouïc interprète des textes

empruntés à Raymond Devos, Pierre Desproges, Francis Blanche, Pierre Dac, Alphonse Allais…

MARDI 24 OCTOBRE

17h30 - Le Palais, av. Foch, Lourdes

Décade littéraire et artistique

VICTOR HUGO EN BIGORRE

raconté par JEAN-CLAUDE RIEUDEBAT

A l’été 1843, entre le mariage et la disparition de Léopoldine, Victor Hugo est venu « prendre les eaux » à Cauterets avec

Juliette Drouet. Son séjour va lui permettre de ressourcer son inspiration poétique au contact de la grande nature

pyrénéenne. Le voyage, qui le conduit de Saint-Pé (entrée en Bigorre) à Rabastens (sortie), l’amène à passer par Lourdes,

Pierrefitte, Cauterets, le lac de Gaube, Luz, Gavarnie et Tarbes.

Le récit de Jean-Claude Rieudebat, fin connaisseur de la vie et de l’œuvre du Poète, sera agrémenté de la lecture d’une

dizaine de poèmes, d’un diaporama montrant les sites visités et d’une évocation des « effets secondaires » du séjour dans

Les Misérables.

MERCREDI 25 OCTOBRE

17h30 - Le Palais, av. Foch, Lourdes

Décade littéraire et artistique

LA ROUTE Chansons de voyage et rêves de cirque par le Collectif Boulevard Lascaux

avec Karine HARDY (chant, guimbarde...) et Francis FERRIÉ (guitare, accordéon diatonique, ukulélé...)

Ce nouveau spectacle du Collectif Boulevard Lascaux est un concert bâti à partir de chansons et de textes évoquant

l'univers du cirque et des forains. Une trapéziste amoureuse de l'homme canon, une femme éponge, un tigre qui a mal aux

dents, un funambule somnambule, un tour du monde avec trois ronds... « Et maintenant, mesdames et messieurs, nous

vous présentons en grande première mondiale, sans cage, avec son poitrail multicolore et toute sa crinière au vent : Le

bonheur !.. » Norge

20h45 - Espace culturel, Juillan

Ecole maternelle; 1 imp. J. Moulin

MUSIQUES DU MONDE

Concert de PIERRE HOSSEIN, NINO FERRER et JULIEN SALAÜN

S’inspirant de musiques populaires, des Carpates aux montagnes de l'Oural, les musiciens du trio Dû o hazar font

résonner les mélodies joyeuses et dansantes de ces régions, mais le voyage va au-delà, avec des influences parfois venues

d'Iran, autre terre de forte tradition musicale. Pierre Hossein, d'origine russe et iranienne, est né à Paris, où il a suivi une

formation de guitare classique auprès du maître Sébastien Maroto, au conservatoire du 8ème arrondissement. Tout enfant,

il s’est intéressé à la balalaïka, dont jouaient son grand-père maternel et ses cousins lors de fêtes de famille. De son grand-

père paternel, iranien d'origine, compositeur et musicien complet, il tient l’amour du târ, dont on dit qu'il est l'ancêtre de

tous les instruments à cordes (târ signifie cordes en dialecte persan). Sa musique est nourrie d’apports multiples (blues,

rock, funk, reggae, jazz, musiques populaires sud-américaines, russes, orientales). Nino Ferrer, Bigourdan d'origine

espagnole, contrebassiste talentueux et généreux, est un musicien de jazz avant tout, qui s’est produit avec les plus grands :

Bernard Lubat, Robert Kaddouch, André Minvielle… Julien Salaün est un musicien accompli, aussi à l'aise avec une

guitare dans le style manouche (ses premières amours) que dans les musiques des Balkans avec son accordéon, dont il a

fait l'apprentissage chez des maîtres de l’instrument, lors de ses nombreux voyages en Roumanie. Ses interprétations et

compositions sont nourries aussi d’autres influences, comme celles de la chanson française, du tango et du jazz.

Minuit - Fin de la 33ème Quinzaine culturelle de l’Atelier Imaginaire

SÉANCES SCOLAIRES Outre les rencontres et spectacles ouverts au public en accès libre et gratuit, l’Atelier Imaginaire offre aux écoles, collèges

et lycées haut-pyrénéens des récitals, petites leçons de théâtre, échanges sur l’art et la littérature avec des comédiens

professionnels du jeudi 12 au vendredi 20 octobre inclus. Documents de présentation et d’inscription peuvent être

demandés au secrétariat de l’association du 5 septembre au 5 octobre.

LA DÉCADE ET LES JOURNÉES MAGIQUES AU FIL DES JOURS… Le programme de la 33ème Quinzaine littéraire et artistique est en ligne à :

http://www.atelier-imaginaire.com/doc/doc_150.pdf

Le tableau de la 33ème Quinzaine 2017 à :

http://www.atelier-imaginaire.com/doc/doc_145.pdf

Le programme détaillé et illustré des Journées Magiques 2017 à :

http://www.atelier-imaginaire.com/doc/doc_148.pdf

Le tableau des Journées Magiques à :

http://www.atelier-imaginaire.com/doc/doc_144.pdf

Le document présentant Le livre invisible à :

http://www.atelier-imaginaire.com/doc/doc_149.pdf

Le document présentant l’opération 2000 jeunes à :

http://www.atelier-imaginaire.com/index.php?menu=64&page=1

L’ATELIER IMAGINAIRE BP 2 – 65290 Juillan

T. 09 77 60 81 05 (10h – 18 h)

[email protected] - www.atelier-imaginaire.com