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Union Départementale des Associations Familiales de la Vienne
8ème enquête de l’Observatoire départementale de la Famille
« La vie de parent au quotidien »
2
Sommaire
Introduction ................................................................................................................ 3
Les difficultés supposées des parents dans l’éducation de leurs enfants ............................ 3
Les actions de soutien à la fonction parentale ....................................................................... 3
Les objectifs de l’enquête (éléments d’information recherchés) .............................. 5
Mesure du degré d’assurance des parents ............................................................................... 5
Représentation de la demande d’aide ...................................................................................... 5
Perception des structures et des actions de soutien à la fonction parentale ...................... 5
La méthode ................................................................................................................. 7
Profil des personnes interrogées ................................................................................ 8
Redressement de l’échantillon .................................................................................................. 8
Données socio-démographiques .............................................................................................. 9
Zone géographique ....................................................................................................................... 9
Nombre d’enfants ..................................................................................................................... 11
Les variables cibles .................................................................................................................... 11
Mesure du degré d’assurance des parents ............................................................... 13
Sensibilisation des parents aux différents aspects liés à l’éducation des enfants ............. 13
Définition de l’éducation des enfants ........................................................................................... 13
L’éducation des enfants ............................................................................................................. 15
Evaluation du niveau de connaissance .................................................................................. 17
Evaluation du niveau de difficulté ......................................................................................... 19
Attitudes privilégiées en cas de difficultés rencontrées ....................................................... 21
Gestion des difficultés ................................................................................................................ 21
Recherche de conseil / d’aide ...................................................................................................... 22
Evaluation du niveau d’isolement .......................................................................................... 23
Représentation de la demande d’aide ...................................................................... 24
Perception des structures et des actions de soutien à la fonction parentale ........... 26
Opinions sur les actions de soutien à la fonction parentale ............................................... 26
Opinions sur les « Cours pour les parents » ......................................................................... 27
Connaissance et représentation des structures de soutien à la fonction parentale.......... 28
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Introduction
Les difficultés supposées des parents dans l’éducation de leurs enfants
L’apparition du terme « parentalité » coïncide avec l’expression des difficultés réelles ou
supposées que rencontrent les parents dans l’exercice de l'éducation de leurs enfants. Si
l’on parle de parentalité, c’est parce que la fonction, le rôle, la place, et les pratiques des
parents posent problème.
Le terme découle ainsi de l’inquiétude massive des pouvoirs publics quant aux effets de
l’évolution de la société sur la famille :
La diversification des modèles familiaux (familles nucléaires, familles
monoparentales, familles recomposées) perturbe l’exercice de la fonction parentale
car les parents ne disposent pas toujours de cadre de référence naturel et ne
peuvent pas toujours transmettre à leurs enfants les valeurs qu’ils ont reçues de
leurs propres parents. En particulier, les changements de situation rendent plus
difficile la capacité des parents à assumer la continuité de leurs fonctions.
L’affirmation du primat de l’individu, la reconnaissance de l’individu au sein de la
famille ont eu pour effet d’accorder une place plus importante à la parole et au
partage au sein de la famille. L’éducation est désormais davantage construite sur
des logiques de concertation et de négociation (valorisation des qualités d’écoute et
de proximité). Mais en donnant à l’enfant une place nouvelle, en mettant
davantage en avant le dialogue parents-enfants, ces évolutions ont participé à une
confusion des places et des rôles au sein de la famille qui a considérablement altéré
l’autorité des parents d’aujourd’hui.
En raison des difficultés rencontrées pour concilier vie familiale et vie
professionnelle, les parents sont moins disponibles pour assurer les différentes
tâches inhérentes à la fonction de parent.
L’idée selon laquelle les parents d’aujourd’hui ont plus de mal à assumer leur
responsabilité parentale est ainsi communément répandue.
Ce qui nous a suggéré cette première interrogation :
Qu’en pensent les premiers concernés ? Le « malaise » est t-il si fort chez les
parents ?
Les actions de soutien à la fonction parentale
Afin de soutenir les parents dans l’exercice de leurs responsabilités éducatives, la
Conférence de la Famille 1998 a décidé de créer la Délégation Interministérielle à la
Famille (DIF) pour mettre en place une politique d’appui à la fonction éducative. L’année
d’après, les Réseaux d’Ecoute, d’Appui et d’Accompagnement à la Parentalité (REAAP)
étaient créés.
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La création des REAAP allait notamment à l’encontre de la thèse des parents
démissionnaires pour reposer au contraire sur l’idée que tout parent possède des capacités
éducatives, et que chaque famille doit découvrir ses propres solutions éducatives en
partageant l’expérience d’autres histoires familiales.
La vocation des REAAP est ainsi d’offrir aux parents un espace de discussion, d’échange,
sur les manières d’exercer leur rôle, pour leur permettre de prendre confiance dans leurs
capacités et de reconnaître leur savoir-faire d’éducateurs.
Les REAAP s’opposent ainsi aux initiatives qui tendent à vouloir enseigner des
compétences, des « conduites types » identiques à tous les parents, indépendamment de
leur situation unique.
Le rôle des professionnels n’est pas d’imposer des réponses toutes faites mais au contraire
de faire du parent un partenaire actif pour lui faire prendre conscience de ses potentialités
positives. (ne pas faire « à la place de » mais « faire avec »)
Les différentes formes d’aide à la Parentalité représentent un acquis incontestable pour les
familles. Pour autant, un bilan du dispositif des REAAP dressé par l’IGAS (Inspection
Générale des Affaires Sociales) en mars 2004 fait état de faiblesses en matière de pilotage
politique et administratif qui donnent l’impression qu’il n’existe pas d’objectifs politiques
précis, et que les dispositifs sont reconduits d’année en année un peu mécaniquement.
En outre, lors de la journée nationale des REAAP en 2005, M. Dominique de Legge,
délégué interministériel à la famille, a fait remarquer qu’un des défis futurs des REAAP
était sans nul doute l’appropriation des REAAP par les parents eux-mêmes.
Partant de là, il peut être intéressant de disposer d’éléments d’information pour répondre
aux interrogations suivantes :
Dans quelle mesure les parents éprouvent-ils le besoin de parler avec d’autres
personnes de l’éducation de leurs enfants ?
Ont-ils tendance à vouloir partager leurs préoccupations, leurs difficultés ? Et si
oui, avec qui ?
La logique des REAAP correspond t-elle à leur façon de concevoir le soutien à la
fonction parentale ? Pourquoi ne participent-ils pas plus souvent aux activités
proposées dans le cadre des REAAP ?
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Les objectifs de l’enquête (éléments d’information recherchés)
Pour tenter d’apporter des éléments de réponse à ces différents questionnements, il nous
a paru intéressant de recueillir trois éléments d’information et surtout d’étudier la relation
entre eux :
Mesure du degré d’assurance des parents
Les actions de soutien à la fonction parentale ont pour objectif de permettre aux parents
d’identifier leurs compétences, de mobiliser leurs ressources, de manière à leur faire
prendre ou reprendre confiance en leurs capacités.
Nous avons identifié trois causes principales pouvant être à l’origine d’une perte de
confiance : le sentiment de ne pas être à la hauteur, le sentiment de vivre une situation
spécifique, le sentiment d’isolement.
Le premier objectif de l’enquête consistera donc à évaluer la proportion de parents
pouvant éprouver ce type de sentiments :
Combien de parents estiment manquer de connaissances pour élever leurs
enfants?
Combien de parents estiment que les difficultés auxquelles ils sont
confrontés sont plus importantes que pour les autres parents ?
Combien de parents se sentent seuls ?
et sera étudié en lien avec le degré de sensibilisation des parents aux différents
aspects liés à l’éducation des enfants.
Représentation de la demande d’aide
Un des aspects essentiels dans la propension des parents à se tourner vers des actions
proposées par les REAAP, c’est la manière dont ils perçoivent la demande d’aide.
Le second objectif de l’enquête sera donc de savoir s’il s’agit d’une démarche facile
(acte naturel, spontané) ou si au contraire la demande d’aide est assimilée à une
incapacité d’assumer sa responsabilité de parent.
Perception des structures et des actions de soutien à la fonction
parentale
Pour tenter d’identifier des leviers d’actions possibles, il est nécessaire de savoir comment
les parents perçoivent les activités des structures de soutien à la fonction parentale.
Le 3ème objectif de l’enquête cherchera à identifier les facteurs qui
empêchent/dissuadent les parents de solliciter les structures de soutien à la
fonction parentale.
Combien n’en connaissent pas l’existence ?
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Combien estiment ne pas en avoir besoin ?
Combien considèrent qu’elles s’adressent à des parents en grande difficulté ?
Combien trouvent inutiles les actions proposées ?
Combien trouvent que les réponses individuelles sont préférables ?
Combien préfèrent des solutions « clés en main » ?
Combien les considèrent comme des lieux trop stigmatisants ?
L’étude du lien entre la perception des activités des structures de soutien à la fonction
parentale et la manière d’appréhender les questions, les interrogations, les difficultés liées
à l’éducation des enfants doit ainsi permettre de repérer les ressources, les moyens, les
actions susceptibles de retenir l’attention des parents.
Le but recherché étant ensuite de tenter de comprendre en quoi les actions des REAAP
se rapprochent, ou au contraire s’éloignent, des besoins des parents, afin d’identifier des
leviers d’actions possibles.
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La méthode
Le questionnaire « La vie de parent au quotidien » a été élaboré par le Comité de Pilotage
National de l’Observatoire de la Famille. Celui-ci est composé de plusieurs
administrateurs et salariés d’UDAF et d’URAF et d’un coordinateur de l’UNAF. L’UDAF
de la Vienne y est représentée Bruno VALLADE, Responsable Communication et en
charge de l’Observatoire de la Famille depuis sa création à l’UDAF de la Vienne en 1998.
3000 questionnaires ont été distribués par voie postale, début décembre 2008, auprès de
familles du département de la Vienne ayant des enfants mineurs. Les adresses des familles
destinataires proviennent d’un fichier loué auprès de Médiapost. Les adresses ont été
sélectionnées aléatoirement sur l’ensemble des communes du département.
Les retours se sont étalés sur une période définie d’un mois (du 1er au 31 décembre 2008).
Ainsi, 826 questionnaires ont été saisis informatiquement.
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Profil des personnes interrogées
Sur un envoi de 3000 questionnaires, 826 nous ont été retournés (soit 27,5%). Afin de
donner une portée départementale à cette analyse, nous en avons effectué un
redressement. Celui-ci consiste à attribuer à chaque individu un poids destiné à
contrebalancer l’effet de la sur-représentation ou de la sous-représentation de certains
groupes dans l’échantillon.
Redressement de l’échantillon
3 critères de quotas ont servi à mesurer l’écart entre notre échantillon et les données
théoriques attribuées par l’INSEE sur le département de la Vienne : le type de famille,
l’âge de la personne de référence du ménage et la Catégorie Socio Professionnelle de la
personne de référence du ménage.
Après vérification de la correspondance entre la répartition de l’échantillon sur les critères
de quotas et la répartition théorique, nous avons effectué un redressement de notre
échantillon afin de corriger les écarts constatés entre les deux populations.
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Plusieurs éléments ressortent de ce redressement :
Les familles monoparentales ont été nombreuses à répondre à cette enquête
(18%).
L’âge de la personne de référence est proche des données recensées sur le
département.
Les professions intermédiaires étaient en sous représentation.
Le panel, une fois redressé atteint 809 individus, soit 17 dont le poids est passé à 0. Ces
derniers ne seront donc pas analysés.
Cet échantillon représentatif des familles de la Vienne a une précision de plus ou moins
3,5 %. L’intervalle de confiance est donc tout à fait correct.
Données socio-démographiques
Zone géographique
La répartition géographique des personnes ayant répondu à l’enquête s’étale sur
l’ensemble du département. Les zones peu peuplées à l’origine se retrouvent
naturellement dans le résultat. 48% des familles interrogées vivent en zone rurale et 41%
en zone urbaine. 10% des personnes n’ont pas communiqué leur commune d’habitation
(soit 82 personnes).
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Nombre d’enfants
1683 enfants sont concernés par cette enquête. 55% des familles interrogées ont 2
enfants, 22% ont 1 enfant et 24% ont 3 enfants ou plus. La moyenne est de 2,1 enfants
par famille. Cette moyenne est légèrement moins importante quand il s’agit d’une famille
monoparentale : 1,8 enfant.
Les variables cibles
Il s’agit des variables qui, à priori, paraissent les plus pertinentes pour mettre en avant des
différences dans les réponses des personnes interrogés. Ainsi, nous avons retenu 4
variables socio-démographiques :
Le nombre d’enfants : un, deux, trois ou plus
L’âge de l’enfant le plus âgé : moins de 6 ans, 6 à 10 ans, 11 à 14 ans, plus de 15
ans.
La Catégorie Socio Professionnelle de la personne de référence du ménage : CSP
+, Profession Intermédiaire, CSP -, Sans activité professionnelle
Type de famille : En couple, Famille monoparentale
Nombre d’enfants :
Effectif Pourcentage
Un 173 22%
Deux 438 55%
Trois ou plus 190 24%
Age de l’enfant le plus âgé :
Effectif Pourcentage
Moins de 6 ans 150 19%
De 6 à 10 ans 229 29%
De 11 à 14 ans 156 20%
Plus de 15 ans 247 32%
CSP de la personne de référence du ménage :
Effectif Pourcentage
CSP + 199 25%
Profession intermédiaire 168 21%
CSP - 402 50%
Sans activité professionnelle 41 5%
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Type de famille :
Effectif Pourcentage
En couple 727 90%
Famille monoparentale 82 10%
Nous avons également défini trois indicateurs :
Parents se posant souvent des questions par rapport à l’éducation des enfants
Parents estimant manquer de connaissance
Opinion des parents sur les difficultés rencontrées dans l’éducation des enfants par
rapport aux autres parents : moins de difficultés, plus de difficultés, ni plus ni
moins de difficultés
Parents se posant souvent des questions par rapport à l’éducation des enfants :
Effectif Pourcentage
Oui 682 84%
Non 127 16%
Parents estimant manquer de connaissance :
Effectif Pourcentage
Oui 398 49%
Non 411 51%
Opinion des parents sur les difficultés rencontrées dans l’éducation des enfants par rapport aux autres parents :
Effectif Pourcentage
Plus de difficultés que vous 241 31%
Moins de difficultés que vous 78 10%
Ni plus, ni moins de difficultés que vous 458 59%
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Mesure du degré d’assurance des parents
Il s’agit du premier objectif de notre enquête. La première partie du questionnaire était
construite de manière à interroger les personnes sur leur perception et sur leur expérience
du rôle de parent. De la même manière que le questionnaire et progressivement, nous
allons donc nous intéresser dans un premier temps aux questions que se posent les
parents sur l’exercice de leur responsabilité parentale pour ensuite mesurer ce qu’ils
pensent de leurs connaissances et évaluer leur niveau d’isolement.
Sensibilisation des parents aux différents aspects liés à l’éducation des
enfants
Définition de l’éducation des enfants
Une première série de questions interrogeait les parents sur la perception qu’ils ont de
l’éducation des enfants. Quatre modalités étaient proposées et leurs choix devaient tenir
compte des relations, du comportement ou des réactions qu’ils avaient avec leur(s)
enfant(s). Au-delà des aspects positifs du rôle de parent, nous souhaitions commencer à
mesurer la confiance des parents dans l’exercice de leur responsabilité parentale.
De cette première série de questions, on constate que l’éducation des enfants est un sujet
qui suscite beaucoup d’interrogations (90%), beaucoup d’inquiétude (87%), beaucoup de
stress (66%) et enfin beaucoup de difficultés (63%) pour l’ensemble des parents.
Plusieurs critères viennent affiner ces premiers résultats. En effet, la situation familiale et
l’âge des enfants interviennent sur la perception qu’ont les parents de l’éducation des
enfants. Si les avis se rejoignent concernant les interrogations et les inquiétudes
qu’engendre l’éducation des enfants (quels que soient la situation familiale et l’âge des
enfants), des différences sont très nettes sur le sentiment de difficultés ou de stress.
77% des familles monoparentales s’accordent à dire que l’éducation des enfants
représente beaucoup de difficultés contre 61% pour les familles en couple. Le constat est
le même concernant ces familles qui estiment qu’éduquer un enfant constitue beaucoup
de stress (75% contre 65% pour les familles en couple).
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Concernant l’âge des enfants, les sentiments de difficultés ou de stress sont accentués à
partir du moment ou l’aîné atteint les 6 ans. L’éducation des jeunes enfants (moins de 6
ans) est moins ressentie comme une difficulté ou comme du stress par les parents.
Néanmoins, lorsque la personne vit seule avec son (ses) enfant(s), estimer rencontrer
beaucoup de difficultés et beaucoup de stress sont des sentiments qui reviennent plus
souvent.
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En ligne : L’éducation des enfants, c’est beaucoup de difficultés En colonne : Age de l’enfant le plus âgé
De 15 à plus de 18
ans
De 11 à 14 ans
De 6 à 10 ans
Moins de 6 ans
Total
D’accord 64% 67% 65% 55% 63%
Pas d’accord 36% 33% 35% 45% 37%
En ligne : L’éducation des enfants, c’est beaucoup de stress En colonne : Age de l’enfant le plus âgé
De 15 à plus de 18
ans
De 11 à 14 ans
De 6 à 10 ans
Moins de 6 ans
Total
D’accord 67% 70% 72% 52% 66%
Pas d’accord 33% 30% 28% 48% 34%
En ligne : L’éducation des enfants, c’est beaucoup de difficultés En colonne : Age de l’enfant le plus âgé
Familles mono-parentales
De 15 à plus de 18
ans
De 11 à 14 ans
De 6 à 10 ans
Moins de 6 ans
Total
D’accord 83% 71% 79% 73% 78%
Pas d’accord 17% 29% 21% 27% 22%
En ligne : L’éducation des enfants, c’est beaucoup de stress En colonne : Age de l’enfant le plus âgé
Familles mono-parentales
De 15 à plus de 18
ans
De 11 à 14 ans
De 6 à 10 ans
Moins de 6 ans
Total
D’accord 76% 77% 78% 69% 76%
Pas d’accord 24% 23% 22% 31% 24%
L’éducation des enfants
Une seconde série de questions visait à savoir si les parents interrogés étaient amenés à se
poser des questions relatives à des domaines liés à l’éducation des enfants : à savoir sur la
santé / l’hygiène, sur les comportements de leur(s) enfant(s), sur la façon d’épauler leur(s)
enfant(s), sur la façon de se comporter avec leur(s) enfant(s).
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La grande majorité des parents se pose des questions sur tous les sujets qui étaient
proposés dans le questionnaire. Même si plus de la moitié des parents (57%) se posent
souvent des questions dans le domaine de la santé et l’hygiène des enfants, ce sont les
autres domaines qui sont les plus sollicités (le comportement de vos enfants - 77%, la
façon d’épauler vos enfants - 77%, la façon de vous comporter avec vos enfants - 74%).
Nous avons procédé à un regroupement concernant cette série de questions de la manière
suivante : lorsqu’une personne a répondu au moins une fois « très souvent » à une
modalité ou au moins deux fois « assez souvent » à deux modalités, nous considérons que
cette personne se pose souvent des questions par rapport à l’éducation de ses enfants.
Cette nouvelle variable est importante pour le reste de l’analyse, puisqu’elle nous permet
de séparer les personnes qui ont tendance à se poser souvent des questions par rapport à
l’éducation des enfants et les autres qui ne se posent pas souvent des questions.
En souhaitant en connaître plus sur cette population qui s’interroge souvent sur
l’éducation des enfants, nous avons croisé cet élément par rapport à la situation familiale,
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l’âge de l’enfant le plus âgé, le nombre d’enfant et la Catégorie Socio Professionnelle de la
personne de référence du ménage. Aucun de ces critères n’est significatif. Il semble donc
que les parents soient égaux face aux interrogations qu’ils se posent par rapport à
l’éducation de leurs enfants.
Evaluation du niveau de connaissance
Les personnes devaient se positionner par rapport à leur expérience et notamment
mesurer leur niveau de connaissance dans les domaines suivants : sur la santé / l’hygiène,
sur les comportements de leur(s) enfant(s), sur la façon d’épauler leur(s) enfant(s), sur la
façon de se comporter avec leur(s) enfant(s).
Les résultats ci-dessous ne mesurent pas les connaissances réelles des personnes
interrogées, ils nous indiquent ce que les personnes pensent de leurs connaissances. A ce
sujet, les parents ne sont que 15% à penser manquer de connaissance pour garantir la
santé / l’hygiène de leur(s) enfant(s).
En ce qui concerne les autres sujets, la moitié des parents pense manquer de
connaissance. Les graphiques ci-dessous illustrent ce propos.
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De la même manière que pour la série de questions précédente, nous avons procédé à un
regroupement de modalités : lorsqu’une personne a répondu au moins une fois « très
souvent » à une modalité ou au moins deux fois « assez souvent » à deux modalités, nous
considérons que cette personne a le sentiment de manquer souvent de connaissance pour
élever ses enfants.
Il s’agit d’un sentiment qui est partagé équitablement. L’ensemble des personnes
interrogées pensant manquer de connaissances représente 49%. Le sentiment de manquer
de connaissances est amplifié dès lors que la personne vit seule. Les graphiques ci-dessous
illustrent ce propos. En revanche, le nombre d’enfants, l’âge des enfants ou encore la
catégorie socio professionnelle ne semblent pas être des éléments qui influent sur le
sentiment de manquer de connaissances.
A l’aide de cette nouvelle variable, nous pouvons à présent mettre en relation les
personnes qui se posent souvent des questions sur l’éducation des enfants et les
personnes qui estiment manquer de connaissances en la matière.
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Parmi les personnes se posant souvent des questions sur l’éducation des enfants, 56%
estiment manquer de connaissances. En revanche, les parents ne se posant pas souvent
des questions sur l’éducation des enfants ne sont plus que 12% à estimer manquer de
connaissances.
Evaluation du niveau de difficulté
Pour évaluer le niveau de difficulté que peuvent rencontrer les parents dans l’éducation de
leurs enfants, l’enquête est réalisée de façon à positionner la personne par rapport aux
autres. De cette manière, nous pouvons mesurer si les parents ont le sentiment de vivre
une situation particulière (difficultés rencontrées plus importantes que pour les autres
parents).
Une première série de questions visait à savoir si les parents partagent des conversations
concernant leurs enfants avec d’autres parents. Si c’est le cas, est-ce qu’ils abordent dans
ces conversations les difficultés qu’ils rencontrent avec leurs enfants ?
On remarque dans un premier temps que « les enfants » sont un sujet qui est abordé par la
plupart des parents (82% parlent souvent de sujets concernant les enfants avec d’autres
parents). 88% de ces parents parlent souvent des difficultés qu’ils rencontrent les uns les
autres dans l’éducation des enfants (72% de la totalité des parents interrogés). Seulement
11% d’entre eux parlent rarement des difficultés qu’ils rencontrent avec leurs enfants (9%
de la totalité des répondants).
Lorsque les parents doivent se positionner par rapport aux autres, nous obtenons les
résultats suivants :
Par rapport à l’éducation des enfants, avez-vous le sentiment que les autres parents rencontrent :
Non répondants 33
Beaucoup plus de difficultés que vous
49 6%
Un peu plus de difficultés que vous
192 25%
Un peu moins de difficultés que vous
65 8%
Beaucoup moins de difficultés que vous
13 2%
Ni plus ni moins de difficultés que vous
458 59%
Total répondants 777 100%
Après regroupement des modalités (1 et
2) et (3 et 4) en 2 modalités distinctes :
Par rapport à l’éducation des enfants, avez-vous le sentiment que les autres parents rencontrent :
Plus de difficultés que vous 31%
Moins de difficultés que vous 10%
Ni plus ni moins de difficultés que vous
59%
Dans notre enquête, seulement 10% des personnes interrogées ont le sentiment que les
autres parents rencontrent moins de difficultés qu’eux, 31% l’inverse, et enfin, la majorité
des personnes (soit 59%) estiment vivre les mêmes difficultés que les autres parents. Que
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les personnes parlent de sujets concernant les enfants avec d’autres parents ou qu’ils
n’abordent pas ce type de conversation, ce constat varie très peu.
Chez les parents qui se posent souvent des questions par rapport à l’éducation des
enfants, 28% ont le sentiment que les autres parents rencontrent plus de difficultés
qu’eux, 11% moins de difficultés et 62% ni plus, ni moins de difficultés. En revanche,
lorsque les parents se posent rarement des questions, 45% ont le sentiment que les autres
parents rencontrent plus de difficultés qu’eux, 2% moins de difficultés et 53% ni plus, ni
moins de difficultés.
En ligne : Par rapport à l’éducation des enfants, avez-vous le sentiment que les autres parents rencontrent : En colonne : Parents se posant souvent des questions par rapport à l’éducation des enfants
Oui Non
Plus de difficultés que vous 28% 45%
Moins de difficultés que vous 11% 2%
Ni plus ni moins de difficultés que vous 60% 53%
Parmi les parents estimant manquer de connaissances, 23% d’entre eux estiment que
les autres parents rencontrent plus de difficultés qu’eux, 16% moins de difficultés qu’eux
et 61% ni plus, ni moins de difficultés qu’eux. Lorsque les parents estiment ne pas
manquer de connaissances, ils sont 39% à penser que les autres parents rencontrent plus
de difficultés qu’eux, 4% moins de difficulté qu’eux et 57% ni plus, ni moins de difficultés
qu’eux.
En ligne : Par rapport à l’éducation des enfants, avez-vous le sentiment que les autres parents rencontrent : En colonne : Parents estimant manquer de connaissance
Oui Non
Plus de difficultés que vous 23% 39%
Moins de difficultés que vous 16% 4%
Ni plus ni moins de difficultés que vous 61% 57%
18% des familles monoparentales estiment que les autres parents rencontrent moins de
difficultés qu’elles.
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Attitudes privilégiées en cas de difficultés rencontrées
Gestion des difficultés
La très grande majorité des parents sait gérer la situation lorsqu’elle rencontre des
difficultés par rapport à l’éducation de ses enfants (97% des personnes interrogées). 23%
des parents interrogés manifestent le besoin d’aller chercher un conseil et une aide et
seulement 5% des parents ne savent pas quoi faire lorsqu’ils sont confrontés à une
difficulté par rapport à l’éducation des enfants.
Si 97% des familles monoparentales savent gérer des situations difficiles par rapport à
l’éducation des enfants, au même titre que les couples (98%), elles sont plus nombreuses à
rechercher un conseil et une aide (42% contre 20%). Egalement, 12% d’entre elles ne
savent pas souvent quoi faire face à une situation difficile (4% pour les couples). Ces
chiffres sont à considérer avec précaution compte tenu du nombre de répondants (82
familles monoparentales), néanmoins, ils illustrent une tendance.
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Recherche de conseil / d’aide
A la question « En général, auprès de qui cherchez-vous un conseil et une aide ? », la
famille (63%) et les amis (66%) sont les ressources les plus souvent citées en matière de
conseil ou d’aide. Les intervenants extérieurs (les associations, les professionnels de la
santé, du social, de l’éducation…) sont sollicités par 44% des parents interrogés.
9% des parents ne cherchent pas à obtenir un conseil et une aide et 3% ne savent pas où
chercher. Enfin, 3% des personnes trouvent des réponses dans leurs lectures ou encore
sur Internet.
Les parents qui cherchent un conseil et une aide auprès d’intervenants extérieurs
sollicitent également la famille (58%) ainsi que les amis et connaissances (65%).
Concernant les familles monoparentales, elles sont légèrement plus nombreuses que les
couples, en proportion, à solliciter la famille (75%), les amis (68%) et les intervenants
extérieurs (47%). 4% de ces familles ne cherchent pas à obtenir un conseil et une aide et
enfin, seulement 2% ne savent pas où chercher un conseil et une aide.
En ligne : Auprès de qui cherchez-vous un conseil / une aide ? En colonne : Situation familiale
En couple
Famille monoparentale
Famille 61% 75%
Amis, connaissances 65% 68%
Intervenants extérieurs (les associations, les professionnels de la santé, du social, de l’éducation…)
44% 47%
Vous ne cherchez pas à obtenir un conseil / une aide 10% 4%
Vous ne savez pas où chercher un conseil / une aide 3% 2%
Autres 3% 1%
Les parents qui estiment manquer de connaissances par rapport à l’éducation des enfants,
sollicitent, d’une façon plus importante, les amis (73%), la famille (65%) et les
intervenants extérieurs (50%).
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En ligne : Auprès de qui cherchez-vous un conseil / une aide ? En colonne : parents estimant manquer de connaissance
Oui Non
Famille 65% 60%
Amis, connaissances 73% 58%
Intervenants extérieurs (les associations, les professionnels de la santé, du social, de l’éducation…)
50% 38%
Vous ne cherchez pas à obtenir un conseil / une aide 6% 12%
Vous ne savez pas où chercher un conseil / une aide 4% 1%
Autres 3% 3%
Evaluation du niveau d’isolement
On remarque, avec les séries de résultats précédemment étudiées, que très peu de
personnes sont isolées par rapport à l’aide dont elles ont besoin concernant l’éducation
des enfants.
En effet, 83% des parents parlent souvent de sujets concernant les enfants, avec d’autres
parents. Aussi, parmi ces parents, seulement 12% d’entre eux ne parlent pas des difficultés
qu’ils rencontrent les uns les autres dans l’éducation de leurs enfants.
La minorité des parents interrogés (5%) ne savent pas quoi faire lorsqu’ils rencontrent des
difficultés par rapport à l’éducation de leurs enfants.
Enfin, seulement 3% des parents ne savent pas où chercher un conseil et une aide
lorsqu’ils en ont besoin.
24
Représentation de la demande d’aide
71% des parents interrogés estiment que solliciter un conseil et une aide auprès
d’intervenants extérieurs serait une démarche facile. Cette démarche semble plus ou
moins difficile à entreprendre en fonction de la Catégorie Socio Professionnelle. Le
graphique ci-dessous illustre la difficulté de solliciter un conseil et une aide par rapport au
type de CSP à laquelle la personne de référence du ménage appartient :
CSP + : Agriculteur – Artisan, commerçant, chef d’entreprise – Profession libérale
– Cadre, Ingénieur, professeur.
Profession Intermédiaire, Technicien, Instituteur.
CSP - : Employé, Ouvrier
Les employés et ouvriers semblent rencontrer plus de difficultés à solliciter un conseil et
une aide auprès d’intervenants extérieurs.
Chercher un conseil et une aide auprès d’intervenants extérieurs c’est aussi reconnaître
l’utilité d’un appui extérieur (49%) ou encore souhaiter être accompagné (41%). Cette
démarche est rarement considérée comme une incapacité d’assumer sa responsabilité
(incapacité à gérer la situation 8% ou fuir ses responsabilités 1%).
Concernant cette partie de l’étude, nous avons effectué un regroupement des modalités
suivantes :
•Un parent qui reconnait l’utilité d’un appui extérieur
•Un parent qui souhaite être accompagné
Perception positive
•Un parent qui n’est pas capable de gérer lui-même la situation
•Un parent qui fuit ses responsabilités
Perception négative
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On remarque que les parents qui ne se posent pas souvent des questions par rapport à
l’éducation des enfants ont une perception plus souvent négative de la recherche d’aide à
l’extérieur par rapport aux parents qui se posent souvent des questions.
En ligne : Selon vous, un parent qui cherche un conseil / une aide auprès d’intervenants extérieurs, c’est : En colonne : Parents se posant souvent des questions par rapport à l’éducation des enfants.
Oui Non
Perception positive 92% 81%
Perception négative 8% 19%
Les parents qui estiment manquer de connaissances ont, à l’inverse, une vision très
positive de la recherche de conseil et d’aide apportés par des intervenants extérieurs
(94%).
Il n’y a pas de relation entre la Catégorie Socio Professionnelle et la perception qu’ont les
personnes de la recherche d’un conseil ou d’une aide extérieure.
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Perception des structures et des actions de soutien à la fonction
parentale
Opinions sur les actions de soutien à la fonction parentale
Les groupes de paroles et les conférences-débats sont des actions collectives qui semblent
adaptés d’après les parents (58% pour les groupes de parole et 65% pour les conférences-
débats). A noter que de nombreuses personnes n’ont pas répondu à la question. 28% des
familles sont sans opinion ou n’ont pas communiqué leur avis sur les groupes de paroles
(elles sont 23% concernant les conférences-débats).
En dehors des actions collectives, les entretiens individuels recueillent l’avis favorable des
parents. En effet, la très grande majorité des parents qui se sont exprimés sur cette
question (97%) estiment que les entretiens individuels sont adaptés pour conseiller et
aider les parents dans l’éducation de leurs enfants.
L’intérêt d’une réponse individuelle recueille plus de répondants dès lors que les parents
sont confrontés à des difficultés dans l’éducation de leurs enfants (Cf graphique ci-
dessous). La réponse collective ne semble pas adaptée pour les parents rencontrant des
difficultés dans l’éducation de leurs enfants.
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Opinions sur les « Cours pour les parents »
Les cours des parents sont des formations qui se proposent d’apprendre en plusieurs
leçons un certain nombre de lignes directrices sur la manière d’assurer sa fonction de
parent.
Un tiers des parents ne se sont pas exprimés sur cette question (32%). 13% des personnes
considèrent cette action tout à fait adaptée pour conseiller et aider les parents dans
l’éducation de leurs enfants, 37% la considèrent plutôt adaptée.
11% des personnes trouve cette action plutôt pas adaptée et 7% pas du tout adaptée.
Comparés aux autres dispositifs, les cours pour les parents rencontrent moins de succès.
Groupes de paroles : ce type d’activité vous paraît-il adapté pour conseiller / aider les parents dans l’éducation de leurs enfants ?
Adapté 57%
Pas adapté 14%
Sans opinion 29%
Conférences débats : ce type d’activité vous paraît-il adapté pour conseiller / aider les parents dans l’éducation de leurs enfants ?
Adapté 65%
Pas adapté 11%
Sans opinion 23%
Entretiens individuels : ce type d’activité vous paraît-il adapté pour conseiller / aider les parents dans l’éducation de leurs enfants ?
Adapté 78%
Pas adapté 3%
Sans opinion 19%
Cours pour les parents : ce type d’activité vous paraît-il adapté pour conseiller / aider les parents dans l’éducation de leurs enfants ?
Adapté 51%
Pas adapté 16%
Sans opinion 32%
28
Connaissance et représentation des structures de soutien à la fonction
parentale
Dans notre enquête, 79% des parents ne connaissent pas de « structures de soutien à la
fonction parentale ». Celles-ci sont très légèrement plus connues des personnes habitant
en zone urbaine (24% contre 19% en zone rurale).
Ces structures sont également plus connues des CSP + (Agriculteur – Artisan,
commerçant, chef d’entreprise – Profession libérale – Cadre, Ingénieur, professeur) et des
professions intermédiaires (Technicien, instituteurs…) que des CSP – (Employé, ouvrier).
En ligne : Connaissez-vous des structures de soutien à la fonction parentale ? En colonne : CSP de la personne de référence du ménage
CSP + Professions intermédiaires
CSP -
Oui 28% 26% 19%
Non 72% 74% 81%
Seulement 4% d’entre eux ont déjà assisté à au moins trois de ces actions et 9% rarement
(moins de 3 séances).
Parmi les personnes qui ont rarement (moins de 3 fois) ou jamais participé à des activités
organisées par des « structures de soutien à la fonction parentale », les raisons invoquées
sont les suivantes : (plusieurs réponses étaient possibles à cette question) :
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Après regroupement des modalités, les parents ne se rendent pas aux actions de soutien à
la parentalité pour les raisons suivantes : méconnaissance (54%), manque de temps (32%),
opposition de principe (30%), pas de besoin (26%).
Si des actions de soutien à la parentalité devaient être organisées dans un lieu précis, c’est
à l’école qu’elles remporteraient le plus de succès (72%) puis la mairie (48%). Organiser ce
type d’activité dans un café n’inciterait davantage que 13% des parents à y aller.
Si des activités comme les groupes de parole, les conférences-débats ou les ateliers parents-enfants étaient organisées dans les lieux suivants, est-ce que cela vous inciterait davantage à y participer ?
Oui Non
Mairie 48% 52%
Ecole 72% 28%
Club de sport 17% 83%
Centre social 35% 65%
Espace culturel 40% 60%
Café 13% 87%
Associations 48% 52%
La présence de spécialistes lors de ces rencontres est bien perçue par les parents. En effet,
la présence de psychologues et de médecins spécialistes inciteraient davantage 68% des
personnes à y participer.
Si des activités comme les groupes de parole, les conférences-débats ou les ateliers parents-enfants étaient animées par les personnes suivantes, est-ce que cela vous inciterait davantage à y participer ?
Oui Non
Psychologue 68% 32%
Médecin spécialiste 50% 50%
Médecin généraliste 68% 32%
Educateur 64% 36%
Assistant social 38% 62%
Enseignant 51% 49%
Parent 52% 48%
Dans la Vienne, Le REAAP (Réseau d’Ecoute, d’Appui et d’Accompagnement des
Parents) couvre le département avec 26 structures proposant des actions de soutien à la
fonction parentale. D’autres actions locales existent sans pour autant être référencées
REAAP. A l’heure actuelle, nous n’en avons pas effectué un recensement.