« G r a n d angle »

Mythologies : Gravelaine, Joëlle de : La Déesse sauvage. Les divinités féminines : mères et prostituées, magiciennes et initiatrices.

Psycho-épanouissement : Cameron, Julia : Libérez votre créativité. Osez dire oui à la vie! Cudney, Milton et Hardy, Robert : Choisir le succès. Comment sortir de la spirale de l'échec. Murdock, Maureen : Le Parcours de l'héroïne, ou la féminité retrouvée. Parfitt, Will : Comment abattre nos murs intérieurs. L'élimination de nos blo- cages. Pierrakos, Eva : Le Chemin de la transformation. Saint Girons, Benoît : L'Alchimie du Succès.

Religions - Spiritualités : Chawla, Navin (texte) et Rai, Raghu (photographies) : Mère Teresa, foi et compassion. La vie et l'œuvre de Mère Teresa. Feuga, Pierre : Tantrisme. Doctrine, pratique, art, rituel... Finley, Mitch : Messages d'amour de l'au-delà. Santé : Hark, Helmut : La Force de guérison de l'Arbre de vie. Laskow, Leonard (Dr) : EAmour, énergie subtile de la guérison. Stévanovitch, Vlady : La Voie de l'énergie. Eéveil et le développement du Chi, ou énergie vitale. Société : Carline Arnaud : La Cuisine « inspirée » des grands chefs français.

Symbolisme : Berno, Simone : Tarot et psychologie des profondeurs. Traditions : Lachaud, René : Magie et initiation en Egypte pharaonique. Lachaud, René : Templiers. Chevaliers d'Orient et d'Occident. Louvigny, Philippe de : Les Nombres, reflet de l'âme, clé du devenir. Marol, Jean-Claude : Blason : langue vivante. Retrouvez les racines de votre être.

L ' A l c h i m i e

d u S u c c è s

" G r a n d ang le / Psycho-épanouissement"

L ' A U T E U R :

Benoît Saint Girons s'est intéressé très tôt aux techniques de développement personnel. Grâce à ses lectures, il acquiert rapi- dement la conviction qu'avec une méthode et une pensée justes, l'esprit humain peut réaliser des prodiges. Il en fait d'ailleurs à son niveau l'expérience, puisqu'il devient - à 21 ans - Expert en management à l'Ecole supérieure de gestion de Paris.

Il décide ensuite de s'expatrier : il travaille plusieurs années à Hong Kong, s'adonne aux arts martiaux, parcourt l'Asie sac au dos, se retire dans un monastère de méditation bouddhiste, apprend le chinois et découvre, petit à petit, un autre système de pensées, une autre philosophie de la vie.

A son retour en France, il décide de coucher ses expériences sur le papier, une manière, pour lui, de redistribuer la richesse qu'il a eu la chance d'acquérir, de boucler la boucle dans une optique de partage avec autrui pour que chacun puisse ainsi faire de sa vie un chef-d'œuvre.

Benoî t Sa in t Gi rons

L ' A l c h i m i e

d u S u c c è s

Edi t i ons D angles 18, rue Lavoisier

45800 ST-JEAN-DE-BRAYE

ISSN : 1160-3380 ISBN : 2-7033-0464-1

@ Editions Dangles, St-Jean-de-Braye (France) - 1997

Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays.

«Il faut faire de sa vie un chef-d'œuvre. » Johann Wolfgang von Goethe

(1749-1832).

A mes parents, en remerciement du plus beau cadeau qui soit : la vie.

Ma gratitude va également à toutes les personnes qui m'ont aidé, par leurs lectures et remarques, à réaliser cet ouvrage et en particulier mes parents, Béatrice L., Peggy S., Frédéric 0. et Franck L. Merci à vous.

Remarques

Ce manuel se veut résolument pratique, tant sur le fond que sur la forme. Afin de faciliter la lecture, le repérage et la consultation future éventuelle, nous avons jalonné le texte de repères visuels. Voici leurs significations :

Passage important, idée clé à retenir.

Technique, mise en pratique, exercice à faire.

Citation. Depuis la nuit des temps, des hommes et des femmes sages et raisonnables se sont interrogés sur les secrets de la réus- site et le sens de la vie ; ils nous ont légué leurs réflexions. Ce manuel regroupe certaines des citations les plus constructives et les plus enthousiasmantes. Elles constituent un trésor inestimable. Profitez-en !

Attention ! - Le paragraphe nuance la thèse précédente et/ou apporte des précisions importantes. - Les idées exprimées sont inexactes ; elles ne sont pas à prendre au pied de la lettre. - Plusieurs thèses contraires sont exposées.

Question. Prenez un instant pour répondre aux questions posées.

Définition ou explication. Le mot ou la technique définis se trouvent généralement en italique.

Exemple. Des cas concrets de la vie de tous les jours, afin d'illus- trer certains propos.

Introduction

Permettez-moi de vous raconter une histoire : «Il était une fois (...) Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. » C'est une belle histoire, n'est-ce pas ? Un peu longue peut-être mais, comme vous le savez, ce sont les détails qui font le charme des récits. En voici un résumé : au départ, la misère [...] à l'arrivée, la richesse. Ce qui se passe entre les crochets importe peu ici. Il s'agit d'un archétype : un personnage sym- pathique parvient à triompher de sa condition misérable. La morale de l'histoire ? Tout est possible pour ceux qui ont confiance ! Les contes de fées sont nos premières success-stories.

Grâce aux contes, l'esprit de l'enfant est immergé dans un océan de rêves et d'optimisme : le monde est plein de promesses ; la vie donne ce qu'on lui demande ; la chance se provoque ; le malheur est passager ; le prince charmant ou la princesse existent... Chaque enfant est un roi ou une reine en puissance, prêt à vivre l'aventure humaine avec passion et enthousiasme : «Attention, j'arrive ! ».

Malheureusement, la magie des contes s'effrite peu à peu : nous gran- dissons. Le Père Noël et le grand Méchant Loup se retirent au profit de la loterie nationale et du percepteur. Bientôt, c'est la notion même de happy ending qui disparaît. La réalité remplace le rêve, et la chance devient tributaire de l'horoscope. Le conte de fées s'est transformé en compte des faits...

Chez les malheureux, ce compte est déficitaire et les faits portent la cou- leur du deuil. Pour la plupart, il s'équilibre tant bien que mal et laisse filtrer de pâles faisceaux de lumière. Enfin, chez quelques privilégiés, il est excédentaire et resplendissant : ces personnes vivent leur rêve ou leur passion au quotidien. Pourquoi elles et pas les autres ? Au jeu de la vie, qu'est-ce qui fait la différence entre les gagnants et les perdants ? Plusieurs réponses possibles :

. Ils possèdent un Q.I. supérieur : VRAI pour quelques-uns, mais FAUX pour la plupart. Le bonheur n'est pas tributaire de la puissance des neu- rones.

♦ Ils ont eu de la chance : VRAI, mais sans doute autant que la plupart de leurs contemporains. Par contre, ils ont sans doute su exploiter leur chance.

♦ Ils sont bien liés : VRAI pour une minorité, mais l'héritage ne consti- tue pas un facteur déterminant en matière de plénitude ; nombreux sont ceux qui pourrissent d'avoir été trop gâtés. ♦ Ils ont triché : FAUX, évidemment ! Pourquoi faudrait-il que le bonheur des autres soit nécessairement suspect ? ♦ Ils croient aux contes de fées et ont su conserver ou retrouver leur âme d'enfant.

Cette dernière réponse est la bonne : les gens qui réussissent sont en effet ceux qui jouent au jeu de la société avec l'optimisme et l'enthou- siasme de leur jeunesse. Ils remportent la partie parce qu'ils ont foi en leur chance, savent analyser et dépasser leurs erreurs, respectent les règles du jeu et connaissent les stratégies gagnantes. Reprenons briè- vement ces différents éléments :

L'optimisme : il est difficile de jouer correctement dans le noir. Pour avancer et avoir une chance de gagner, il faut commencer par allumer la lumière de son esprit. L'enthousiasme : c'est le «transport divins à la base de l'action et du résultat. Les personnes qui jouent par obligation ou par devoir per- dent par logique : on gagne rarement par hasard. La chance : elle existe pour ceux qui savent la provoquer. L'homme n'est pas un pion manipulé par les astres, les circonstances ou les anges : l'homme possède ses dés, et donc ses chances. Les erreurs : les gagnants ne commettent pas moins d'erreurs que les autres joueurs. La différence réside dans leur interprétation : au lieu de se décourager, ils exploitent leurs échecs pour progresser. Les règles du jeu : les lois de la société garantissent une équité plus grande entre les joueurs : la raison du plus fort n'est plus forcément la meilleure. Le jeu des lois est donc un atout. Les stratégies gagnantes : elles s'apprennent par la lecture de manuels de jeu, l'écoute des conseils de spécialistes mais, surtout, par l' expérience du terrain de jeux. Rien ne remplace la pratique.

Les stratégies gagnantes constituent précisément le sujet de ce manuel : vous allez y apprendre comment jouer au «Jeu de la vie » en mettant le plus d'atouts possible de votre côté. L'idée de base est la suivante : les contes de fées existent et vous pouvez, si vous le désirez, en devenir le héros. La richesse est à la portée de toutes les personnes qui aspirent à dépasser leur condition. Je ne crois pas faire preuve d'un don de voyance extraordinaire en disant que c'est votre cas. Le fait que vous lisiez ce manuel implique en effet plusieurs choses :

♦ Vous avez l'esprit ouvert et curieux. ♦ Vous avez décidé d'agir face à une situation que vous estimez être non satisfaisante. ♦ Vous attendez quelque chose de votre vie. ♦ Vous prenez - ou avez décidé de prendre - soin de vous. ♦ Vous croyez qu'il est possible à l'homme de repousser ses limites.

Vous faites donc partie d'une minorité d'hommes et de femmes qui ont une vision optimiste et dynamique de l'existence. C'est la pre- mière exigence de Dame Réussite.

Ce manuel est un recueil des meilleures techniques du développement personnel. Il regroupe les méthodes les plus efficaces pour se dépasser, progresser, surmonter ses difficultés et renforcer son mental en chaus- sant les baskets de son esprit... Tout cela afin de répondre à un objec- tif unique et enthousiasmant : vivre « mieux ¡}, vivre « plus ¡).

Voici quelques questions auxquelles le développement personnel en général, et cet ouvrage en particulier, apportent des réponses :

. Comment surmonter ses problèmes, ses tracas, ses doutes et ses angoisses. ♦ Comment développer son calme, sa patience, sa sérénité et sa pléni- tude. ♦ Comment avoir confiance en soi et contrôler sa vie. ♦ Comment développer son potentiel, repousser ses limites et tendre vers le succès et le bonheur. ♦ Comment améliorer sa mémoire, sa communication et sa gestion du temps. ♦ Comment faire de sa vie un chef-d'œuvre.

Cela vous semble trop beau pour être vrai ? Pourquoi pas, également, « comment gagner au Loto à tous les coups » ? Il est normal que vous

soyez sceptique. Je l'ai été également. Je ne le suis plus car, entre temps, j'ai fait l'effort de juger sur pièces.

L'objectif de ce manuel est de donner des résultats. Malheureu- sement, il ne dispose pas pour cela de pouvoirs surnaturels : le magi- cien, c'est vous ! Si vous vous contentez de lire les techniques et les exercices sans les appliquer, il ne se passera rien. Rien du tout. Vous feriez mieux, sans doute, d'acheter un bon gros roman. Ce manuel ne sera « pratique » (et donc efficace) qu'à partir du moment où vous aurez décidé de tester ses conseils sur le terrain.

Une autre remarque importante : il n'est pas question, ici, de vous imposer un style de vie ou de pensée. Le développement personnel n'est pas une secte : l'homme reste libre de ses choix et de sa destinée. Notre unique ambition est de vous fournir plus d'alternatives, de vous faire découvrir des horizons nouveaux, d'élargir votre vision du monde et de la vie... La réussite n'est pas unique, mais multiple ! Il appartient à chacun de développer sa propre recette. Faites preuve d'ouverture d'esprit, de tolérance et de persévérance, mais utilisez votre jugement afin de sélectionner, en toute connaissance de cause, les idées qui s'adaptent à votre situation. Quelle que soit votre décision, ce sera la bonne puisque ce sera la vôtre !

Cela étant dit, faire de sa vie un chef-d'œuvre est un processus pas- sionnant qui devient vite une philosophie, un mode de pensée, un état d'esprit... Rien n'est plus exaltant que de bâtir son conte de fées. Les personnes qui s'engagent sur le chemin du progrès reviennent donc rarement en arrière. Et, lorsqu'elles le font, c'est généralement avec un sentiment de reconnaissance en souvenir de ce qu'elles étaient et de ce qu'elles sont devenues : au départ, la misère [...] à l'arrivée, la richesse...

Il était une fois...

PREMIERE PARTIE

Qui êtes-vous ?

« Connais-toi toi-même. » Socrate (470-399 av. J.-C.).

Préambule

Je pars en voyage. Je prépare mes valises. Je dresse la liste de ce dont j'ai besoin et, le cas échéant, je prévois une visite aux magasins. Si je n'ins- pecte pas mes placards, il y a de fortes chances que j'oublie des affaires.

Je suis dans les rues d'une grande ville. Un ami m'attend chez lui pour dîner. Je connais ma destination. J'ai même un plan de la ville. Mais cela ne m'avance à rien : je ne sais pas où je me trouve. Il me faut scruter les noms des rues. Ça y est, je sais où je suis ! Je sélectionne le chemin le plus court et arrive chez mon ami pour le dessert...

Je décide de faire du sport. Il était temps ! Complètement rouillé le pauvre vieux ! Un « check-up » physique s'impose. Il ne faudrait tout de même pas me claquer un muscle dès la première séance. Avec l'aide de mon médecin, j'établis un programme de remise en forme progres- sive. J'augmenterai le rythme petit à petit.

Ne rien oublier, aller au plus court, doser son effort : trois bonnes rai- sons pour faire le point. Je vous invite, dans cette première partie, à ouvrir en grand vos « placards mentaux », à prendre le temps de vous situer sur la carte du succès, à faire un check-up mental.

Qui suis-je ? Quelles sont mes qualités et mes faiblesses ? Quelles sont mes valeurs ? Pour quoi ou pour qui suis-je prêt à me battre ? Qui sont mes amis ? Qu'ai-je accompli dans le passé ? Qu'est-ce que je vaux ? Aujourd'hui, à l'instant présent, où est-ce que j'en suis ? Où est-ce que je me situe ? Socrate avait bien compris l'importance de l'introspection. C'est sa première règle, une étape indispensable, un impératif : « Connais-toi toi- même ! », déclare-t-il dans le Phédon de Platon. Il faut y consacrer le temps nécessaire. Alors seulement je peux me tourner vers le futur. Alors seulement je peux sélectionner ma route.

Il pleut. C'est un fait. Personne n'y peut rien. Mais comme je souhai- tais aller à la plage, me voilà bien contrarié. Si je devais passer la jour- née enfermé dans un bureau, cette pluie me laisserait sans doute indif- férent. Je pense aux agriculteurs qui doivent se réjouir après cette période de chaleur : les campagnes vont retrouver un aspect plus ver- doyant. Un événement somme toute banal (précisons que la scène se passe en France). Il pleut. Cette simple manifestation de mère Nature entraîne toutefois trois réactions différentes : l'une est négative (c'est foutu pour la « bronzette >} sur la plage), l'autre neutre (enfermé pour enfermé...), la dernière positive (c'est bon pour les cultures). A une situation donnée correspond une multitude de réactions personnelles.

Se connaître relève donc d'un double enjeu :

1. Savoir où je suis, d'une part, afin de marcher dans la bonne direc- tion en ayant tout à la fois le bon équipement et le bon rythme. 2. Savoir comment je pense le monde, d'autre part, et donc pour- quoi tel événement m'affecte alors qu'un autre me laisse indifférent.

Attention, vous allez faire la connaissance d'une personne admirable : vous- même...

CHAPITRE I

M. Succès contre M. Echec : questions pour vous situer

1. Le questionnaire

Les quarante-deux questions de ce test vont vous aider à mieux vous cerner. Ne faites toutefois pas l'erreur de confondre ce questionnaire avec une étude psychologique approfondie. Cela n'est possible que dans le cadre de face à face longs et coûteux où chacune de vos réponses donne lieu à d'autres questions plus ciblées. Ce questionnaire n'a pas non plus de caractère exhaustif. Il s'agit, tout au plus, de déterminer votre profil face aux projecteurs du succès... avec les inévitables défor- mations liées à ce genre d'exercice. Certaines questions sont des mises en situation. Dans ce cas de figure, faites appel à votre imagination afin de bien visualiser les différents éléments de la scène et de bien saisir le contexte de l'action. N'hésitez pas, au besoin, à noircir le tableau. Il est bien connu, en effet, que les problèmes n'arrivent jamais seuls - réussissez-vous, pourtant, à conser- ver votre sérénité ? Il est important de répondre avec franchise : vous travaillez pour vous. Si vous hésitez entre deux réponses, choisissez toujours la plus négative.

Certaines réponses englobent plusieurs choix (signalés par un tiret), parfois contradictoires en apparence. Dans la question 31, par exem- ple, que vous considériez l'argent comme la source de tous les maux ou comme l' objectif suprême, vous devrez cocher la même case.

Prêt? Alors, à vous de jouer! Les petits symboles indiqués à chaque option vous serviront à compléter le tableau récapitulatif de la page 27.

1. Question. Vous considérez la vie comme : l i v Une chance - Une opportunité - Une danse - Un jeu. u ♦ Je ne sais pas, ça dépend des jours. u 4 Une épreuve.

2. Situation. Vous vous réveillez le inatz*n : 1 0 Sans réveil, à la minute près, d'excellente humeur et en pleine

forme. li * Dès que mon réveil sonne mais, pour le reste, c'est variable. li i:t Je me réveille difficilement et suis fatigué.

3. Situation. Vous vous regardez dans la glace : li V Salut ! On va encore faire de grandes choses aujourd'hui ! li ♦ Il faut que je me rase (me maquille). i + Un parfait inconnu. D'ailleurs, vu sa tête, ça vaut mieux !

4. Situation. Vous allez sous la douche et ouvrez le robinet. Il n'y a pas d'eau chaude et l'eau est glacée : i + Allons bon... Tant pis, c'est bon pour la circulation ! Vous vous

frictionnez énergiquement. u La journée commence bien ! Tant pis, j'y suis, j'y reste... mais pas

longtemps. u + Vous ressortez aussitôt, furieux.

5. Question. Entre le temps où vous vous réveillez et le temps où vous partez pour votre travail, il s'écoitle : u 0 Le temps nécessaire à quelques étirements, toilette, habillage,

petit déjeuner... Relax ! u * Le temps nécessaire... si je ne perds pas trop de temps ! u 1::t Trop peu de temps ! Je vais encore être en retard... Tant pis pour

le petit déjeuner.

6. Situation. Vous marchez tranquillement dans la rue. On vous bouscule sans s'exciiser : li 0 Ce sont des choses qui arrivent. Pas la peine de s'y attarder. li 0 « Dites donc, vous pourriez au moins vous excuser ! » - Vous pes-

tez intérieurement. u 0 « Espèce d'abruti, tu pourrais faire gaffe ! » - Vous êtes furieux.

7. Question. Employez-vous (intérieurement ou non) les noms d'oiseaux (imbé- cile, crétin, connard...) à votre égard ou à l'encontre des autres ? U V # Jamais ou très rarement. 13 ♦ 0 De temps en temps, par excès. J 4 0 Régulièrement, par habitude.

8. Situation. Un aveugle s'apprête à traverser une rue : u 0 Vous allez lui proposer aimablement vos services. u 0 Vous restez à distance tout en jetant un œil aux voitures... au cas

où. □ O Un aveugle ? Où ça ?

9. Situation. Vous flânez tranquillement. Une personne vous aborde, tout sou- rire, un questionnaire à la main. Vous lui dites : li 0 «Je vous écoute. » u 0 « Ça ne va pas être long au moins ? » u 0 « Pas le temps ! »

10. Situation. Vous aviez rendez-vous avec un(e) ami(e) pour déjeuner à midi pile. Il est 12 h 15 : U V + Sans doute coincé (e) dans les embouteillages - 11 (elle) a dû être

retardé (e). � D ♦-3- J'étais sûr qu'il (elle) serait en retard!

□ 4* + Comme c'est parti, il (elle) va me faire faut bond !

11. Situation. Il(elle) arrive finalement avec une demi-heure de retard. Vous lui dites : u 0 « Difficile de circuler n'est-ce pas ?» - « Bonjour, ça va... » u 0 « Dites donc, c'était à midi le rendez-vous ! Je commençais à

m'inquiéter. » u 0 « Ça fait une demi-heure que j'attends. Encore cinq minutes et je

partais ! »

12. Situation. Vous êtes en voyage et souhaitez acheter un souvenir. Vous repé- rez l'article de vos rêves dans un petit magasin. Après une âpre négociation, vous l'achetez. Le lendemain, vous trouvez le même article moitié moins cher dans un autre magasin. U le + Vous vous dites que l'argent gaspillé profite à d'autres et que

cette leçon vous servira à l'avenir. U Vous vous traitez d'imbécile. U + + Cette mésaventure vous gâche la journée.

13. Situation. Votre patron signale des erreurs dans votre travail et vous demande de le recommencer. Vous vous dites : u & L'erreur est humaine. Mais il faudra que je sois plus rigoureux la

prochaine fois. i + Il a raison, le bougre. Comment est-ce que je me suis débrouillé ?

Pas un bon point pour moi ça... U -, -' De toute façon, il n'est jamais content!

14. Question. Qu'est-ce Que la chance? U V & Quelque chose qui se provoque et auquel j'ai droit. U ♦ + Gagner au Loto. U 4 �' La seule explication au succès des autres.

15. Si tuat ion. Gros titre d'un magazine : «Scandale à Hollywood : sa femme le surprend dans les bras d'une prostituée » : u & Aucun intérêt. u + Vous vous dites que vous le lirez peut-être chez votre médecin,

dans quelques mois. U -, -'., Vous vous précipitez pour l'acheter.

16. Situation. Une discussion entre amis. Vous apprenez qu'une de vos ancien- nes connaissances vient de divorcer : U ¥ 0 « C'est bien triste. Mais si nous parlions plutôt d'autre chose ? » o ♦ 0 « Ah ! bon ! Comment ça se fait ? » D 4 0 « Ça ne m'étonne pas. Quelqu'un m'avait dit qu'il (elle) trompait

sa femme (son mari). »

17. Si tuat ion. Au cinéma. Une énorme file d'attente. Aucune chance d'entrer : J + V Tant pis. J'achèterai mes places pour demain. U ^ + Vous faites les cent pas, visiblement contrarié. U + 4 Vous essayez de vous faufiler dans la file : «Tiens, bonjour... »

18. Question. Fumez-vous ? u 0 Jamais, ou uniquement sous la torture, ou par pur plaisir, en

connaisseur (un paquet par mois grand maximum). u * Oui mais avec modération, un paquet par semaine pas plus. u i;:{ Plusieurs paquets par semaine.

19. Situation. Un coucher de soleil. Vous pensez : u v Superbe. La nature est merveilleuse tout de même. Regarde-moi

ces nuances de couleurs... u ♦ Pas mal. □ J'ai déjà vu beaucoup mieux. -

20. Question. Vous arrive-t-il d'être stressé(e) en dehors de votre travail? U V + Jamais ou rarement. U ♦ ^ Quelquefois, de temps en temps. U 4 + Régulièrement.

21. Si tuat ion. Une discussion lors d'une soirée. Un des invités monopolise la parole et débite sottise après sottise, visiblement très content de son effet : u 0 Vous écoutez poliment un moment avant de vous excuser. u 0 Vous bâillez ouvertement d'ennui. U 0 Vous lui faites remarquer ses erreurs.

22. Question. Lors d'une discussion, quel est votre temps de parole? Choisis- sez un précepte : u a « Qui parle sème, qui écoute récolte. » 1 0 « La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui écoute. » u 0 « Silence lorsque je cause ! »

23. Question. Buvez-vous? U 0 Bien sûr ! De l'eau, des jus de fruits... Un verre d'alcool de temps

en temps... pour le plaisir. u * Régulièrement, mais avec modération. ID i:I Oui merci. Vous me payez un verre ? (Régulièrement saoul.)

24. Question. Vous consultez votre horoscope : U V * Jamais, ou alors par pur amusement. U ♦ + Lorsque je tombe dessus, pour voir si ça va marcher. U + 'i' Régulièrement, pour connaître mon avenir.

25. Question. Vous regardez la télévision en moyenne : u 0 & Moins de 2 heures par jour. J * 4* De 2 à 4 heures par jour. J ✆ 'i' Plus de 4 heures par jour.

26. Question. En dehors de votre travail, vous lisez en moyenne (livres, jour- naux, magazines d'actualités) : U 0 & Plus d'une heure trente par jour. J * + Entre trente minutes et une heure trente par jour. Q i::! % Moins de trente minutes par jour.

27. Question. Qu'est-ce que la mort? u v Ce qui donne un sens à la vie. u ♦ La fin de la vie. 1 4ft Pas un sujet de conversation.

28. Question. Faites-vous du sport? 1 0 Régulièrement. Cela fait partie de mon style de vie. i * De temps en temps, pour m'entretenir. i li> Rarement ou jamais. C'est trop difficile - Je n'ai pas le temps...

29. Situation. Vous déjeunez dans un jardin. Des fourmis se baladent sur la table : U V + Vous les laissez se promener entre les plats. C'est la nature ! U ♦ <■ Vous les priez de déguerpir, en les aidant même un peu de la

main. J + + Paf ! Un coup de cuillère bien placé...

30. Question. Vous vous mettez en colère... u + Jamais. Je suis au-dessus de cela. u ■> Rarement. J'évite au maximum, mais ce n'est pas toujours facile. li + « Qu'est-ce que c'est que cette question débile ! » Oui, assez sou-

vent.

31. Question. Qu'est-ce que l'argent? i & Un outil pour rendre le monde meilleur - La contrepartie du tra-

vail. i + Une nécessité. U -k La source de tous les maux - L'objectif suprême - La réussite.

32. Question. Qu'est-ce que le travail? Choisissez une citation : u afc «Le travail est pour les hommes un trésor» (La Fontaine). u + « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et

le besoin » (Voltaire). o -. � «L'homme n'est pas fait pour le travail et la preuve, c'est que ça

le fatigue » (Marcel Pagnol).

33. Question. Bill Gates, le patron de Microsoft, était en 1995 l'homme le plus riche du monde avec 63 milliards de francs. Votre réaction ? u & C'est mérité : Microsoft est une compagnie prospère et utile. i + Les patrons français ne sont pas assez payés. U , "� C'est une honte ! - Voilà un homme heureux - Il a beaucoup de

chance.

34. Question. Votre opinion sur la loterie ? Q V C'est un gaspillage d'énergie psychique, une fausse espérance -

Vous ne jouez jamais. U ♦ + C'est très bien pour ceux qui gagnent - Vous jouez de temps en

temps. U + '. -. C'est le rêve de toute une vie - Vous jouez régulièrement.

35. S i tua t ion . Votre voisin, personne que vous n'appréciez pas particuliè- rement, vient de se payer une nouvelle voiture. Rien de moins qu'une Ferrari ruti- lante. Vous pensez : u & Bientôt ce sera mon tour - Tant mieux pour lui ! u + Il a dû gagner au Loto. U C'est louche.

36. Question. Qu'est-ce qu'une nouvelle journée? i v Le premier jour du reste de ma vie. u ♦ 24 heures. u 4* 86 400 secondes. Vivement ce soir que je me couche !

37. Question. Comment vous sentez-vous après une journée de travail? i & Satisfait. Encore une journée bien exploitée ! li + Content de rentrer à la maison. Q Ereinté. Et dire qu'il faudra remettre ça demain...

38. Situation. Une personne sous votre responsabilité directe fait une bêtise et votre patron vous convoque. Vous lui dites : U î-, « C'est de ma faute. Je ne lui ai pas bien expliqué. » u + «Je suis désolé, mais je ne peux pas tout contrôler. » Q * «Je n'y suis pour rien : c'est un incapable. »

39. Situation. Depuis une semaine, vous avez peu de travail et votre patron le sait. Le dernier jour de la semaine, il vous remet, en s'excusant, un travail urgent. Lui aussi devra faire des heures supplémentaires (non rémunérées). Vous n'aviez rien de prévu pour ce soir. Vous lui dites : J % + «Enfin du travail ! Je commençais à m'ennuyer sec. » U + « Dommage que cela arrive si tard. » U -î' + « Est-ce que cela peut attendre la semaine prochaine ? J'ai un ren-

dez-vous... »

40. Question. Etes-vous ponctuel? J gb Toujours. J'arrive généralement en avance. u 0 La plupart du temps. u 0 Rarement. Mieux vaut que ce soit l'autre qui attende que moi.

13. Vaincre le doute 134 14. Echec et mat 135 15. La flexibilité 136 16. L'indispensable motivation 137 17. Votre rêve majeur 139 18. La « carte maîtresse » 140 19. Place à l'action 142 20. Dosez votre effort 143 21. Attention et persévérance 144 22. L'enthousiasme et comment le renforcer 145

Chap. VI : La force de la plénitude 151 1. Toujours plus loin 151 2. La sagesse bouddhiste 152 3. La méditation 153 4. Vos règles de vie 156 5. Les cinq réflexions 165 6. L'exercice de la plénitude 170

Conclusion de la deuxième partie 175

Troisième partie : LES CATALYSEURS DE RÉUSSITE

Préambule 179

Chap. VII : La mémoire et la concentration 181 1. La magie de la mémoire 182 2. Rétention et volonté 186 3. La mémoire sélective et attentive 187 4. Présentation, calme et organisation 189 5. La mémoire ludique 191 6. Fractionner pour retenir 192 7. Donnez un sens à votre sujet 194 8. L'imagination au pouvoir 195 9. Mettez toutes les chances de votre côté 198

10. La concentration au service de la mémoire 198

Chap. VIII : La maîtrise du temps, et donc de l 'argent .. 203 1. La notion du temps 204 2. La gestion du temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 3. La spécialisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211

4. Qui maîtrise le temps maîtrise l'argent 214 5. La lecture rapide 218 6. Lire mieux 221 7. Le temps du sommeil 222

Chap. IX : La communication efficace avec soi et les autres 227 1. La perception de l'autre 227 2. Le danger de la compétition 228 3. Le respect à la base de toute communication 229 4. Le langage du corps 230 5. Apprendre à écouter 231 6. Poser des questions 232 7. Mettre l'autre en valeur 233 8. Les mots magiques 235 9. Utiliser un langage commun 236

10. Parlez de ce qui intéresse l'autre 237 11. Savoir et oser demander 238 12. L'enthousiasme pour convaincre 240 13. Pour une négociation efficace 240 14. Pour une communication claire 242 15. Pour une communication précise et réfléchie 243 16. La puissance des mots à votre service 245 17. Mettez par écrit 248 18. La physiologie au service de l'esprit . . . . . . . . . . . . . . . . 249

Conclusion de la troisième partie 253 Postface 255 Index des mots clés 261 Bibliographie sommaire 263 Table des matières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265