: freepik, pch.vector info santé

28
Info Santé JANVIER – MARS 2021 | N O 57 Bien-être : Bien hydrater sa peau en hiver Dossier : Surpoids, faisons le point Illustration : Freepik, pch.vector

Upload: others

Post on 23-Jun-2022

3 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: : Freepik, pch.vector Info Santé

Info SantéJANVIER – MARS 2021 | NO 57

Bien-être : Bien hydrater sa peau en hiver Dossier : Surpoids, faisons le point

Illust

ratio

n : F

reep

ik, p

ch.v

ecto

r

Page 2: : Freepik, pch.vector Info Santé

Impressum | Editeur : DirectCare SA | Chemin de la Tuilière 2 | 1184 VinzelTél. +41 (0)21 802 00 19 | Fax +41 (0)21 802 00 18 | [email protected] | Rédacteur en chef : Dr Laurent Vianin

édito

Renforcer notre système immunitaire

Nous ne sommes pas tous égaux face à une infection virale. Selon la réaction de nos défenses immunitaires, une maladie peut être asymptomatique, bénigne, grave, voire mortelle.

Peut-on renforcer notre système immunitaire pour faire face aux infections ? On connaît depuis longtemps le rôle de certaines vitamines comme la vitamine C, présente en quantité dans les agrumes, ou la vitamine D, produite par le corps qui synthétise la lumière du soleil - et qui explique que les affections virales se développent plus facilement en hiver. Mais une alimentation saine et une exposition au soleil sont-elles suffisantes pour chasser les virus ? On sait que le repos et une bonne activité physique sont recommandés, tout comme arrêter de fumer, qui irrite les voies respiratoires et peut favoriser la propagation de différents virus. Il est aussi démontré que certains extraits de plantes et les oligo-éléments sont bénéfiques pour renforcer le système immunitaire.

Au-delà des préconisations pour limiter la prolifération des virus ( distanciation sociale, hygiène des mains, port du masque ), et dans l’attente d’un vaccin, il est important de se questionner sur nos modes de vie et sur les mesures préventives à disposition afin que l’immunité de chacun renforce l’immunité collective.

Des thématiques à découvrir dans cette édition de votre Info Santé. Nous vous souhaitons une agréable lecture.

Laurent Vianin

Page 3: : Freepik, pch.vector Info Santé

VOTRE PHARMACIEN

04La médecine naturelle

pour « booster » votre immunité

PRÉVENTION

07 Nos astuces santé pour tenir le choc au creux de l'hiver

08 Prévenir les chutes et les accidents

11 Mon enfant en hiver

BIEN-ÊTRE

15Peau très sèche :

comment en prendre soin en hiver ?

DOSSIER

16 Obésité, à qui la faute ?

19 Mon enfant est en surpoids

21 Protéines : optez pour la variété

MÉDECINE

23 Le don d’organes de son vivant

RECETTES DE SAISON

24Poulet rôti accompagné de légumes

25Cheesecake à la mandarine

sommaire

astuces santép. 07

surpoidsp. 16

peau très sèchep. 15

Illust

ratio

n : F

reep

ik

Page 4: : Freepik, pch.vector Info Santé

4

LA SPAGYRIE POUR RENFORCER VOTRE SYSTÈME IMMUNITAIRE ?

Ces vingt dernières années, nous avons dû faire face à de nouveaux types de maladies infectieuses — le SRAS, la grippe aviaire, la grippe porcine —, mais aucune n’a néces-sité de mesures aussi sérieuses que le coronavirus.

Heureusement, toute personne - in-fectée par le virus, à risque ou parti-culièrement exposée -, n’est pas im-puissante. Au-delà de la médecine allopathique classique, la naturopa-thie, la spagyrie en particulier, avec son effet holistique, peut soutenir

les organismes affaiblis de multiples façons.

PRÉVENIR ET PROTÉGER : LA SPAGYRIE POUR AUGMENTER LA RÉSISTANCE

Un système immunitaire fort est moins sensible aux agents patho-gènes et les combat mieux. Si une infection se produit, il réagit vite et mobilise son énergie pour la surmonter complètement, le plus rapidement possible. Un mélange spagyrique optimal renforcera le système immunitaire à différents niveaux et favorisera la récupéra-tion.

ESSENCES SPAGYRIQUES POSSIBLES :

• Echinacée pourpre ( Echinacea purpurea ) : stimule le système im-munitaire non spécifique et possède un effet anti-inflammatoire. • Géranium du Cap ( Pelargonium si-doides ) : inhibe l’adhésion des virus et des bactéries aux cellules des muqueuses, a un effet expectorant et anti-inflammatoire. • Dompte-venin ( Vincetoxicum ) : aide l’organisme à faire face aux infections virales, favorise l’excrétion des virus de la cellule et la récupéra-tion après une maladie virale. • Thuya ( Thuja ) : active le système

La médecine naturelle pour « booster » votre immunité La médecine naturelle propose de nombreuses pistes pour renforcer le système immunitaire. Examinons les bienfaits de la spagyrie.

votre pharmacien

Page 5: : Freepik, pch.vector Info Santé

5

votre pharmacien

immunitaire par le système lympha-tique et détoxifie. • Sauge officinale ( Salvia officinalis ) : possède un fort effet antibactérien et inhibe la propagation des agents pathogènes tels que les virus, les bactéries et les champignons. • Propolis ( Propolis ) : immunomodu-lant qui soutient le système immu-nitaire grâce à ses propriétés anti- inflammatoires et répulsives contre les germes.

LA SPAGYRIE CONTRE LES INFECTIONS RESPIRATOIRES

Les manifestations d’une éventuelle infection au coronavirus sont similaires à celles d’une grippe saisonnière, qui circule d’ailleurs actuellement dans la population. Les cas plus bénins de la maladie ne sont pas testés pour une recherche de coronavirus et peuvent être traités à domicile, en se pla-çant en quarantaine. Les principales plaintes concernent majoritairement les voies respiratoires inférieures. La fièvre ( >38 °C ), la toux sèche et l’essoufflement sont régulièrement mentionnés, parfois des problèmes de digestion ou des symptômes oculaires sont décrits ( conjonctivite ).

On craint surtout des complications comme la pneumonie. C’est pourquoi les patients à risque ainsi que ceux

qui présentent des difficultés respi-ratoires aiguës et une aggravation des symptômes doivent contacter leur médecin de famille pour définir les éventuelles mesures à prendre. La spagyrie peut être largement utili-sée pour répondre individuellement à des cas aigus spécifiques et permet des mélanges de solutions comme le « spray immunité renforcée » ou le « spray contre la toux et contre les problèmes respiratoires ». Nous vous recommandons de penser avant tout aux essences suivantes :

INFECTIONS ET FIÈVRE DE MANIÈRE GÉNÉRALE

• Dompte-venin ( Vincetoxicum ) : aide l’organisme à faire face aux infections virales, favorise l’excrétion des virus de la cellule et la récupéra-tion après les maladies virales. • Jasmin sauvage ( Gelsemium ) : soulage les infections qui s'accom-pagnent de fièvre, de nervosité, de fatigue et de maux de tête. • Chanvre d’eau ( Eupatorium ) : mo-bilise le système immunitaire pour combattre les infections accompa-gnées d’une sensation prononcée de malaises, de maux de tête, de douleurs aux membres et de fièvre. • Sureau noir ( Sambucus ) : possède un effet anti-inflammatoire et sou-lage à la fois la fièvre et les crampes

bronchiques telles que l’essouffle-ment et la toux spasmodique. • Gingembre ( Zingiber ) : réchauffe le corps, soutient le système immu-nitaire et soulage la toux sèche. • Argent colloïdal ( Argentum colloi-dal ) : donne au système immunitaire plus d’agressivité contre les agents pathogènes envahissants et stimule la fonction de défense.

TOUX/ESSOUFFLEMENT

• Bryone blanche ( Bryonia ) : soulage la toux tenace et sèche — lorsque la poitrine ou la tête doivent être te-nues pour soulager la douleur. • Thym ( Thymus vulgaris ) : apaise en cas d’irritation importante de la gorge, de toux spasmodique, pos-sède un effet anti-inflammatoire et anti-infectieux. • Ephedra ( Ephedra ) : soulage les crampes, la toux sèche, qui peut sembler sifflante et qui est associée à une grande faiblesse. • Sureau noir ( Sambucus ) : pos-sède un effet anti-inflammatoire et soulage la fièvre et les crampes bronchiques telles que l’essouffle-ment ou la toux spasmodique. • Propolis ( Propolis ) : agit contre les infections des voies respiratoires grâce à ses propriétés antibacté-riennes, anti-inflammatoires et im-munomodulantes.

Page 6: : Freepik, pch.vector Info Santé

6

• Prèle ( Equisetum ) : renforce le tissu pulmonaire en cas d’essoufflement.

BOURGEONS

Des ingrédients régénérants uniques font des extraits de bourgeons une aide particulière. Les trois plantes suivantes sont spécifiquement adap-tées aux infections respiratoires : • Cassis ( Ribes nigrum ) : possède

un effet anti-inflammatoire intensif, soulage la douleur et renforce les défenses contre les infections respi-ratoires naissantes et aiguës. • Eglantier ( Rosa canina ) : agit comme antiviral, renforce le système immunitaire et lutte contre la bron-chite dans les premiers stades. • Noisetier ( Corylus avellana ), le bourgeon du tissu pulmonaire : renforce les tissus et possède des

vertus anti-inflammatoires.

TEINTURES MÈRES DE PLANTES FRAÎCHES

Pour le soutien phytothérapeutique du système immunitaire, l’on recom-mande les teintures mères d’échina-cée pourpre ( Echinacea purpurea ), de racine de Taïga ( Eleutherococcus ) et de thym ( Thymus vulgaris ).

votre pharmacien

CONSULTATION EN SPAGYRIE Les plantes se trouvent au cœur de la spagyrie. C’est par le processus complexe, qui transforme la plante en essence spagyrique, que le potentiel curatif de cette dernière se développe. La plante n’est pas seulement source de nombreux principes actifs, dont certains peuvent être extraits, elle possède également une force thérapeutique cachée qu’il est possible de libérer, voire de potentialiser par un procédé complexe.

Retrouvez d’autres conseils, prestations et services sur pharmonline.ch

Téléchargez sans attendre l’application PharmOnline

Source : www.heidak.ch / Illustration : Freepik, Macrovector

Page 7: : Freepik, pch.vector Info Santé

7

prévention

LES ALIMENTS

C’est bien connu, la santé passe aussi par ce que nous mangeons. Pendant l’hiver, certains aliments sont particulièrement conseillés pour faire face à cette saison qui peut s’avérer longue et éprouvante pour notre organisme.

Riche en vitamine A, B, C et D, en potassium, en minéraux, en pro-téines et en antioxydants, la gelée royale est le complément idéal. Cette étonnante substance fabriquée par les abeilles possède des vertus im-munostimulantes pour lutter contre

la fatigue passagère ainsi que les agressions extérieures. Consommée en cure, elle combat les virus et les bactéries hivernaux.

Récoltés en hiver, les agrumes sont riches en vitamines, notamment la C, recommandée pour rester en bonne forme et surtout pour lutter contre le rhume et l’état grippal. N’hésitez plus, foncez sur les clémentines, les oranges, les pamplemousses et les

citrons ! Ne négligez pas non plus les kiwis, très riches en vitamine C.

Cultivez aussi le réflexe magné-sium, véritable allié contre le froid, le stress et la déprime. Et pour cela, nul besoin d’acheter des complé-ments, vous en trouvez dans cer-tains aliments. Le plus connu est le chocolat noir, plébiscité également pour ses mérites antidépressifs. Autre source naturelle de magné-sium, les fruits de mer ( en particu-lier les bigorneaux et les bulots ) et les fruits oléagineux ( amandes, noix du brésil, graines de tournesol, noi-settes, noix, etc. ).

L’hiver est une saison qui peut durer longtemps... très longtemps. Il n’est pas rare de tomber malade ou d’avoir une baisse de forme à ce moment-là. Voici nos astuces pour mieux résister à cette période de l’année.

Nos astuces santé pour tenir le choc au creux de l’hiver

Riche en vitamine A, B, C et D, en potassium, en

minéraux, en protéines et en antioxydants, la gelée royale

est le complément idéal

Page 8: : Freepik, pch.vector Info Santé

8

prévention

Selon la Suva, les chutes de plain-pied (glissades, trébuchements, etc.) occasionnent plus de blessés que les accidents de voiture. Les chiffres du Bureau de prévention des accidents (BPA) révèlent que les blessures résultant de chutes de plain-pied survenant dans la vie quotidienne, c’est-à-dire sans hors des activités sportives, sont plus fré-quentes chez les 65 ans et plus, sui-vies par les chutes chez les enfants jusqu’à 16 ans et enfin les adultes de 26 à 45 ans.

Trébucher et tomber arrive à tout âge et en toutes saisons, mais la période hivernale reste la plus propice aux gamelles. Les personnes âgées sont particulièrement concernées. Quelques mesures simples permettent d’éviter un grand nombre d’accidents.

Prévenir les chutes et les accidents

LES BOISSONS

Il n’y a pas que la nourriture solide qui permette de lutter contre le creux de l’hiver, certaines boissons sont elles aussi très efficaces ! Il est en effet très important de boire en grande quantité même si l’on ne ressent pas la soif, ainsi la sphère ORL, souvent trop sèche lorsqu’il fait froid, est hydratée.

Le bouillon est excellent pour la santé, car il est riche en minéraux et permet de prévenir le rhume grâce à ses pro-priétés anti-inflammatoires. Mais at-tention, il ne s’agit pas du bouillon en cube que l’on dissout dans de l’eau chaude. Buvez l’eau dans laquelle les légumes ont été cuits ou préparez votre bouillon avec une carcasse de poulet, quelques carottes et un poi-reau, filtrez puis dégustez bien chaud.

En hiver, le thé est particulièrement conseillé et notamment le thé vert, car c’est celui qui a le plus de bien-faits sur la santé. Il aurait, entre autres, des propriétés bénéfiques pour la prévention du cancer. Mais si vous souhaitez boire du thé rouge ou du thé noir, c’est très bien aussi : leurs propriétés anti-inflam-matoires et antibactériennes sont reconnues.

Source : www.passeportsante.net / Illustration : Freepik, Macrovector

Page 9: : Freepik, pch.vector Info Santé

9

prévention

Source : www.planetesante.ch / Illustration : Freepik

Les principaux facteurs de risque sont l’humidité, le verglas, des esca-liers glissants, une mauvaise visibi-lité, le fait de marcher trop vite sur la neige ou le verglas, des chaus-sures inappropriées ou une attention insuffisante. Il existe une relation directe entre le temps qu’il fait et les chutes. Lorsqu’il fait beau, les patients qui présentent des fractures sont essentiellement des jeunes qui ont chuté en pratiquant une activité sportive. À la saison froide, l’on dé-nombre dix fois plus de fractures, celles-ci touchant essentiellement des personnes âgées. Chez ces der-nières, les fractures concernent en premier lieu les poignets, la tête de l’humérus ainsi que le col du fémur. Pour certains, une glissade peut même marquer la fin de l’indépen-dance. Selon les statistiques du BPA, le risque d’issue fatale s’accroît dès 81 ans.

RÉSERVES ALIMENTAIRES ET CRAMPONS

Nombre de chutes peuvent être évitées ou amoindries grâce à des mesures simples. On recommande par exemple d’avoir chez soi des réserves de nourriture pour plus de deux ou trois jours ou de demander à un tiers de faire ses courses. C’est rarement le premier jour de neige que les gens tombent, mais après quelques jours, lorsque le frigo est vide. Les propriétaires devraient

saler l’accès à leur domicile et ne pas négliger les escaliers, où se produisent beaucoup d’accidents. En présence de neige ou de ver-glas, il est également recommandé de porter des chaussures adaptées, à semelles crantées. Les solutions antidérapantes offrent une sécuri-té supplémentaire. Ces « chaînes à neige pour chaussures », ou spikes, sont tendues sur les semelles et fixées à la chaussure. Un disposi-tif permet d’équiper les cannes de crampons.

Pour limiter les risques, il vaut mieux choisir les parties du trottoir ou de la chaussée déjà dégagées et prendre son temps. En effet, certaines glis-sades ont lieu lorsque l’on court pour attraper le bus. Il est également important de marcher en appuyant plus fortement sur les talons. Quand vous achetez des crampons, préfé-rez donc un modèle muni de pointes à l’arrière.

ENTRETENIR FORCE ET ÉQUILIBRE

Au-delà de la prudence et des moyens auxiliaires, la condition phy-sique constitue un élément impor-tant pour réduire le risque de chutes et de glissades, car elles sont sou-

vent dues à un manque de mouve-ment. La sédentarité impacte l’équi-libre et la force musculaire qui, tous deux, diminuent progressivement dès l’âge de 30 ans. La pratique d’une activité physique régulière et ciblée permet de ralentir ce proces-sus naturel et de maintenir le sys-tème cardiovasculaire et la muscu-lature en bonne santé. Conserver un bon capital force et équilibre reste la meilleure des préventions et favorise une réadaptation plus rapide.

Il est important de marcher en appuyant plus fortement sur

les talons

Page 10: : Freepik, pch.vector Info Santé

10

Page 11: : Freepik, pch.vector Info Santé

11

prévention

L’ANGINE ( OU PHARYNGITE )

Votre enfant a mal à la gorge, surtout lorsqu’il déglutit. Il a moins d’appé-tit, de la fièvre et un gonflement des ganglions du cou. En observant le fond de sa gorge avec une lampe de poche, elle vous paraît rouge.

L’angine, ou pharyngite, est une in-fection du fond de la gorge causée par des virus ou des bactéries. Les angines virales surviennent à tout âge et sont fréquentes. Au mal de gorge s’ajoutent souvent une voix

rauque, un rhume, des aphtes et une toux. Si la maladie ne dure que trois ou quatre jours, les antibiotiques sont inefficaces.

Le streptocoque du groupe A est res-ponsable des angines d’origine bac-térienne. Il est alors indispensable de détecter cette bactérie et d’adminis-trer des antibiotiques. Pour différen-cier une angine virale d’une angine bactérienne, le pédiatre pratiquera un frottis du fond de la gorge, ce qui permettra un diagnostic immédiat de l’angine dite « à streptocoque ».

Comment soigner votre enfant ?

Son régime doit être léger, avec des aliments frais et faciles à avaler ( pu-rées, etc. ). Évitez les aliments solides, trop chauds, trop épicés et les bois-sons gazeuses pendant quelques jours. Le froid aide à calmer la douleur ( glaces, glaçons ).

Si le frottis est positif, le pédiatre prescrira un traitement antibiotique contre le streptocoque. En général, la fièvre et les douleurs disparaissent un à deux jours après le début du trai-

L’hiver est traditionnellement la saison des rhumes, des grippes et des infections qui mettent la santé de la famille à rude épreuve. Voici quelques conseils pour mieux prendre soin des plus jeunes quand les virus attaquent.

Mon enfant en hiver

Page 12: : Freepik, pch.vector Info Santé

12

prévention

tement. Afin d’éviter toute rechute, il est important de ne pas l’inter-rompre, même si les symptômes disparaissent.

Si le frottis est négatif, le pédiatre ne prescrira pas d’antibiotiques. Si votre enfant a mal à la gorge ou si sa tem-pérature est supérieure à 38,5 °C, et qu’il la supporte mal, vous pouvez lui administrer du paracétamol. Il existe également des médicaments antalgiques ( contre la douleur ) sous forme de spray ou de pastilles à sucer qui agissent localement et peuvent être administrés plusieurs fois par jour.

LA GRIPPE ( OU ÉTAT GRIPPAL )

Votre enfant tousse, a mal à la gorge et le nez qui coule. Il a de la fièvre, des courbatures et mal à la tête. Il ne se sent vraiment pas en forme.

La grippe est une infection qui touche surtout le nez, la gorge et les bronches. De nombreux virus peuvent provoquer un état grippal, mais la grippe typique est causée par l’influenza. Elle survient, en gé-néral, à la fin de l’hiver et au début du printemps. Elle dure de cinq à sept jours et guérit d’elle-même.

Comment soigner votre enfant ?

Les antibiotiques sont inefficaces contre cette infection virale. La grippe guérira d’elle-même après quelques jours, mais voici comment aider votre enfant à passer le cap :• Pensez à déboucher son nez s’il présente des sécrétions sèches ;• S’il a mal à la tête ou une tempé-rature supérieure à 38,5 °C, et qu’il la supporte mal, administrez-lui du paracétamol ( mais jamais de l’aspi-rine !) ;• Suivez nos conseils sur la toux s’il tousse et que cela l’empêche de dormir.

LE RHUME

Votre enfant a le nez bouché, il renifle tout le temps et a une toux sèche.

Sa gorge est irritée et picote. Il a par-fois de la fièvre et mal à la tête.

Le rhume est une infection due à un virus qui touche le nez ( rhume ) et la gorge ( pharyngite ). Le rhume est bénin, mais fréquent et très conta-gieux. Il peut être provoqué par une multitude de virus. Il est habituel qu’un enfant souffre de huit à dix rhumes par an. Il débute par deux à trois jours de fièvre modérée. L’écoulement ou la congestion na-sale, ainsi que la toux, durent moins d’une semaine.

Comment soigner votre enfant ?

Si des sécrétions sèches bouchent le nez de votre enfant, pensez à le déboucher. S’il a mal à la tête ou si sa température dépasse les 38,5°C, et qu’il la supporte mal, administrez-lui du paracétamol. En-fin, s’il tousse, et que cela dérange son sommeil, vous pouvez le traiter en conséquence. À noter qu’aucun médicament ne peut raccourcir la durée d’un rhume. Celui-ci guérira de lui-même après quelques jours. Les antibiotiques sont inutiles, car ils n’ont aucun effet sur le virus. On ne peut donc que limiter les conséquences désagréables du rhume.

Si votre enfant a mal à la gorge, vous pouvez lui administrer

du paracétamol

Il est habituel qu’un enfant souffre de huit à dix rhumes

par an

Page 13: : Freepik, pch.vector Info Santé

13

prévention

LA TOUX

Votre enfant a une toux grasse ( on entend alors l’accumulation des sé-crétions dans ses bronches ) ou une toux sèche ( irritative ). Il arrive qu’il vomisse après de fortes quintes de toux.

La toux est bénéfique : elle nettoie les poumons et les débarrasse des sécrétions ( glaires ) contaminées par des microbes. Elle est souvent provoquée par un écoulement nasal qui s’accumule et irrite l’arrière-nez. L’écoulement déclenche des quintes de toux, surtout en position cou-chée, lors de rhumes, de sinusites ou d’angines. Une infection de la trachée ( trachéite ), des bronches ( bronchite ) ou des poumons ( pneu-monie ) peut entraîner une toux im-portante. Enfin, l’inflammation des voies aériennes chez les enfants asthmatiques est souvent respon-sable d’une toux irritative.

Comment soigner votre enfant ?

Si les quintes de toux dérangent votre enfant dans son sommeil, ad-ministrez-lui un sirop antitussif, le soir de préférence. Le sirop va dimi-nuer la toux et améliorer le sommeil de votre enfant, mais il ne soignera pas l’infection ( rhume, grippe, etc. ) qui en est responsable. Si l’infection est virale, elle guérira d’elle-même après quelques jours. À noter que

certains antitussifs ne peuvent pas être donnés aux enfants de moins de deux ans et que les sirops à base d’antihistaminiques sont inefficaces pour une simple toux irritative.

Le miel est bénéfique pour diminuer les quintes de toux. Attention, tou-tefois, à ne pas donner de miel aux bébés de moins d’un an, car il pour-rait transmettre une maladie rare, le botulisme.

L’air sec augmente l’irritation des muqueuses et provoque des quintes de toux. Si le taux d’hu-midité de la chambre est inférieur à 45 %, utilisez un humidificateur. Choisissez-le de préférence à air froid pour éviter le risque de brû-lure. Il est inutile de dépasser 55 % de taux d’humidité.

Si des sécrétions sèches bouchent le nez de votre enfant, pensez à le déboucher. Si la fièvre dépasse 38,5°C, et que votre enfant la sup-porte mal, administrez-lui du para-cétamol.

Habillez raisonnablement vos enfants l’hiver. Les couches de pulls et d’écharpes ne l’empêcheront pas d’attraper un rhume ou la grippe. Ce ne sont pasles coups de froid qui transmettent ces infections. Les sécrétions ( écoulements ) du nez ou de la gorge contiennent une multitude de virus. C’est par contact avec ces sécrétions lors de toux ou de mouchages que les infections se propagent d’une personne à l’autre. Une bonne hygiène des mains est indispensable pour prévenir la dissémination des virus.

Si le taux d’humidité de la chambre est inférieur

à 45 %, utilisez un humidificateur

Source : www.planetesante.ch / Illustration : Freepik, Macrovector

LE SAVIEZ-VOUS ?

Page 14: : Freepik, pch.vector Info Santé

14

PUBLIREPORTAGE

Remederm Dry Skin. Des soins intensifs pour la peau très sèche.

La gamme Remederm Dry Skin a été spécialement conçue pour les peaux sèches, irritées et sujettes aux rougeurs. Les précieuses substances actives hautement concentrées soignent, protègent et hydratent la peau.

Page 15: : Freepik, pch.vector Info Santé

15

bien-être

Source : www.passeportsante.net / Illustration : Freepik

NETTOYER

Afin de préserver la barrière pro-tectrice naturelle de la peau, il est essentiel de bien se démaquiller. Le soin nettoyant doit être doux et res-pecter la sensibilité de l’épiderme : privilégiez une eau micellaire plutôt qu’un produit à rincer qui dessé-chera le tissu cutané. Un gommage, une à deux fois par semaine, peut se révéler bénéfique contre les déman-geaisons. L’exfoliation permettra d’éliminer les peaux mortes qui en-travent l’hydratation de l’épiderme.

HYDRATER

Une peau en bonne santé rime avec

une peau hydratée. L’hydratation permet en effet de rétablir l’équi-libre en eau dans les couches supé-rieures de l’épiderme.

Privilégiez les crèmes avec une tex-ture riche. Elles peuvent être com-posées d’urée ( avec une teneur minimale de 5 % ) qui absorbe l’hu-midité et la conserve dans la partie supérieure de l'épiderme.

Vous pouvez compléter l’hydrata-tion en appliquant en premier un sérum hydratant et en apposant des masques plusieurs fois par semaine.

Les crèmes de nuit sont particu-lièrement recommandées l’hiver. Elles agissent en profondeur. Il est également possible de masser quelques gouttes d’huile végétale sur l’épiderme avant de se coucher, pour renforcer la barrière cutanée. Il est enfin recommandé d’hydrater la peau après le bain ou la douche, lorsqu’elle est propre et humide.

ÉVITER LES FACTEURS AGGRAVANT LA SÉCHERESSE DE LA PEAU

Évitez de vous laver trop souvent ou de prendre des bains longs et chauds, car ils participent à l’élimination des

lipides présents dans l’organisme. Or, ces derniers forment la barrière protectrice de la peau et, quand ils disparaissent, cette dernière ne peut plus retenir l’eau qui s’évapore, et provoquant ainsi la déshydratation.

A la montagne, faites attention à bien protéger votre peau du soleil. En effet, l’exposition aux rayons UV entraîne l’accélération du vieillis-sement cutané et entretient la sé-cheresse. Privilégiez une protection solaire adaptée aux peaux sèches, sans parfum ni colorant.

Prenez garde aux soins inappro-priés : les savons forts suppriment les lipides présents dans la peau. Il vaut mieux opter pour une huile de douche qui évitera l’évaporation de l’eau. Les produits parfumés sont également à bannir, car trop agres-sifs pour la peau.

Enfin, il faut veiller à boire réguliè-rement de l’eau, en particulier les personnes âgées.

Irritations, gerçures, démangeaisons, tiraillements… En hiver, l’air est plus sec et notre peau souffre des agressions extérieures. Pour venir à bout de ces désagréments, la sécheresse cutanée doit être traitée. Voici les bons réflexes à adopter.

Peau très sèche : comment en prendre soin en hiver ?

Les produits parfumés sont à bannir, car trop agressifs

pour la peau

Évitez de prendre des bains

longs et chauds

Page 16: : Freepik, pch.vector Info Santé

16

dossier

Obésité, à qui la faute ?

Tout est une question d’équilibre, ou presque. Fondamentalement, la cause de l’obésité est un déséqui-libre énergétique entre les calories consommées et celles qui sont dé-pensées. Mais de nombreux autres facteurs y contribuent. La maladie est particulièrement complexe, no-tamment dans un environnement obésogène comme le nôtre. Si cer-taines causes ne sont pas altérables, les erreurs nutritionnelles, un com-portement inadéquat face à la nour-riture ou la sédentarité peuvent être modifiés.

Les erreurs diététiques sont propres à chacun. Par habitude, par préfé-rence, par manque d’éducation ou d’information sur la nutrition, on mange trop, trop gras, trop sucré, trop salé. Cela peut être un excès de sucre à cause du sirop, des boissons de type Cola ou du thé froid. Cela peut être un excès de graisse parce que les plats sont trop généreuse-ment arrosés d’huile d’olive — sous prétexte que c’est une bonne huile. Elle n’en demeure pas moins de la graisse pure dont la consommation recommandée est de trois cuillères

à soupe par jour, toutes matières grasses confondues !

A l’origine, nous sommes tous pro-grammés pour manger lorsque nous avons faim et nous arrêter lorsque nous sommes rassasiés. La faim gé-nère une tension intérieure à laquelle nous répondons en mangeant. Il s’ensuit un état de plénitude et de satisfaction, la satiété. Nos sensa-tions alimentaires nous renseignent

L’obésité est une maladie complexe qui résulte de nombreux facteurs. Heureusement, certains sont modifiables, ce qui signifie que l’on peut agir.

Si vous consommez 25 calories de plus par jour, vous prendrez

9 kg en dix ans

Page 17: : Freepik, pch.vector Info Santé

17

Source : www.planetesante.ch / Illustration : Freepik, Macrovector

dossier

donc en permanence sur l’état de nos besoins, aussi bien en quantité qu’en qualité.

Ce système de régulation interne est très finement réglé. Nous avons, normalement, tous la capacité, dès notre plus jeune âge, de maintenir la balance énergétique en consom-mant exactement la quantité dont nous avons besoin en rapport à nos dépenses énergétiques. La régula-tion de l’appétit se fait automatique-ment. Lorsqu’on fait un gros festin, on mange spontanément plus léger au cours du repas suivant. Le ré-glage est si subtil que si vous dépen-sez chaque jour 2500 calories, mais en consommez 25 de plus, soit une différence de 1 %, vous prendrez 9 kg en dix ans.

UN COMPORTEMENT FORTEMENT LIÉ AUX ÉMOTIONS

Deux croissants par jour suffisent à atteindre le quota de graisse quoti-dien recommandé.

Manger ne se limite pas à satisfaire un besoin physiologique. Cette com-pétence naturelle à s’autoréguler

est fragilisée par le fait qu’elle est modulée par différents facteurs. L’alimentation joue de multiples rôles, notamment psychologiques, qui compliquent le rapport à la nour-riture. Le comportement alimentaire est donc intrinsèquement lié aux émotions. Le stress, par exemple, est connu pour favoriser la prise de poids. Faute de temps, vous mangez vite, en grande quantité, n’importe quand et n’importe quoi.

Le comportement alimentaire est aussi influencé par la mauvaise es-time de soi ou par des angoisses. La nourriture, un anxiolytique extrê-mement puissant, est alors utilisée comme calmant ou pour compenser, à l’instar des compulsions alimen-taires et des grignotages entre les repas. Si déguster un morceau de chocolat lors d’un coup de blues se révèle parfaitement normal, le cas devient problématique lorsque l’on n’arrive plus à se contrôler, que l’on mange la plaque entière, et fré-quemment de surcroît. La nourriture peut ainsi devenir une compensation au stress et aux émotions.

TOUJOURS PLUS SÉDENTAIRES

Le fait de ne pas bouger suffisam-ment favorise la prise de poids, car il y a un déséquilibre entre la consommation de calories et la dé-

pense énergétique. Ces dernières décennies, nos activités profes-sionnelles et domestiques nous ont amenés à nous sédentariser. L’on passe beaucoup plus de temps as-sis, que ce soit au travail, à la mai-son, pendant les loisirs ou les trajets. L’urbanisation et le développement des moyens de transport « passifs » ont eu pour conséquence que l’on ne marche plus.

Classée au quatrième rang des fac-teurs de risque de mortalité, la sé-dentarité est aujourd’hui considérée par l’OMS comme un problème de santé publique mondial. Elle double le risque d’obésité, de maladies car-diovasculaires et de diabète. Autant de bonnes raisons pour se remettre en mouvement.

Notre partenaire Planète Santé vous recommande :

« J’ai envie de comprendre... L’obésité et les problèmes de poids »

Plus d’infos sur Planetesante.ch/collection

La nourriture est un anxiolytique extrêmement

puissant

Page 18: : Freepik, pch.vector Info Santé

18

Page 19: : Freepik, pch.vector Info Santé

19

dossier

Mon enfant est en surpoids

Dans la cour d’école, le regard des camarades est souvent dur pour ceux qui affichent des rondeurs ou une franche obésité. Et pourtant, le surpoids et l’obésité ne sont pas des maladies contagieuses ni un dé-faut de mode de vie, la composante génétique prédominant largement. Dans le contexte obésogène dans lequel nous vivons, seule une part des individus développe un excès pondéral plus ou moins sévère, en raison d’une prédisposition familiale ou de facteurs génétiques multiples. D’autres garderont un poids dans la norme malgré une hygiène de vie critiquable.

UN FACTEUR DE RISQUE

L’obésité ne demeure pas moins un facteur de risque pour la santé, avec, en première ligne, les maladies car-diovasculaires et respiratoires. Com-ment réagir si son enfant est « enve-loppé » ? Faut-il s’inquiéter ?

Tout dépend du degré. Pour être au fait, il est conseillé de s’adresser à son pédiatre. Celui-ci va calculer l’indice de masse corporelle ( IMC ) de l’enfant ( son poids divisé par sa taille au carré ). L’IMC sera mis en rapport avec sa courbe de cor-pulence. A la différence de ce qui se

passe pour l’adulte, le poids évolue avec la taille de l’enfant, les enfants en surpoids étant souvent un peu en dessus des courbes pour ce qui est de la taille également.

Si le surpoids est modéré, le mé-decin suivra simplement l’évolution des courbes et délivrera des conseils d’hygiène de vie de base : une ali-mentation équilibrée et de l’exercice quotidien pour une meilleure santé et un meilleur mental. En revanche,

Boissons sucrées, junk food, écrans tous azimuts… Dans un tel contexte, certains enfants — à risque selon leur génétique — développent un surpoids, voire une obésité. Comment réagir si son enfant affiche des rondeurs ?

A la différence de l’adulte, le poids évolue avec la taille

de l’enfant

Page 20: : Freepik, pch.vector Info Santé

20

dossier

s’il y a, dans la famille, des cas de diabète, d’hypercholestérolémie ou de maladies cardiovasculaires avant l’âge de 50 ans, il faut se montrer vigilant. En présence d’un risque fa-milial ou d’un surpoids important, un premier bilan de santé ( contrôle de la tension artérielle, du cholestérol, du diabète, du foie ) peut être indiqué dès l’âge de 5 ans.

EN HARMONIE AVEC SON CORPS

Au-delà des kilos sur la balance, il faut tenir compte du regard que l’enfant pose sur son propre corps et son ressenti. C’est un élément déterminant. Il ne faut ainsi pas se

focaliser sur son poids si le sujet ne lui importe pas. Les plus jeunes peuvent être très marqués par ce qu’on leur dit. Il faut éviter qu’un en-fant qui se sent bien dans sa peau change son propre regard.

QUE FAIRE SI LE SURPOIDS ( OU L’OBÉSITÉ ) EST MAL VÉCU PAR L’ENFANT ET REPRÉSENTE UN RISQUE POUR SA SANTÉ ?

Pas de recettes ou de régimes mi-racles, mais une prise en charge in-dividualisée sur le long terme ( entre 6 mois et 2 ans ). Modérer le sur- poids ou l’obésité permet de pré- venir une obésité à l’âge adulte. Plus

l’on intervient tôt, plus l’on est effi-cace, d’autant plus que les enfants, avant la puberté, sont généralement réceptifs aux messages. Concrète-ment, on ne vise pas de poids idéal ni la minceur à tout prix, mais le ra-lentissement de la prise de poids. En grandissant, les enfants mincissent naturellement. Là aussi, il est impor-tant de tenir compte des souhaits de l’enfant, de ses objectifs personnels, et de l’accompagner.

La prise en charge peut se faire avec le pédiatre ou dans une consulta- tion dédiée. Les axes sont multi-ples : travail sur l’hygiène de vie, les aspects diététiques, l’activité phy-sique, et prise en compte des fac-teurs psycho-émotionnels et des éventuelles dysharmonies familiales. L’activité physique est souvent re-doutée lorsqu’on est en surpoids. Or, il existe des professeurs de sport spécialisés. Ils montrent aux enfants de quoi ils sont capables et leur proposent des activités adaptées. Il suffit parfois d’apporter des pe-tites touches au quotidien : pas de grignotage entre les repas, un peu moins de télévision, et moins de Nutella ! L’important étant de s’adap-ter au mode de vie et à la culture de chaque famille, avec qui il faut par-tager les décisions.

Pas de recettes ou de régimes miracles, mais une prise

en charge individualisée

sur le long terme

Source : www.planetesante.ch / Illustration : Freepik, Macrovector

Page 21: : Freepik, pch.vector Info Santé

21

dossier

Protéines : optez pour la variété

Impliquées dans la construction des muscles, des os, de la peau, de l’hé-moglobine ou encore des anticorps, les protéines s’avèrent vitales. L’un des enjeux est de garantir un ap-port suffisant, notamment pour les neuf acides aminés que notre corps ne sait synthétiser seul. Sortes de « perles » constitutives des protéines, les acides aminés sont à l’œuvre dans tous les mécanismes biolo-giques. Si elles ont longtemps été synonymes de steaks XXL, les pro-téines se déclinent désormais sous

forme de tofu, de quinoa, de graines en tous genres — et d'insectes.

DOSAGE AU CAS PAR CAS

Les recommandations préconisent un apport de 0,8 à 2 g de proté-ines par jour et par kilo corporel, soit quelque 90 g pour un adulte de 65 kg. Dans les faits, des adapta-tions s’imposent. Si les spécialistes estiment que viser les 0,8 g est lar-gement suffisant pour un adulte en bonne santé, les quantités doivent être accrues pour les seniors et

les personnes souffrant d’affections chroniques comme le cancer, afin notamment de soutenir le système im-munitaire et de maintenir la force mus-culaire. Quant aux sportifs, envisager un apport de 1,2 à 1,5 g de protéines par jour et par kilo corporel permet d’optimiser l’endurance, le dévelop-pement musculaire et la récupération.

LA CLÉ : FUIR LA MONOTONIE

Comment s’assurer un apport op-timal en protéines ? Les protéines

Alors que les sucres et les graisses ne cessent d’être visés par des messages de santé publique incitant à limiter leur consommation, les protéines ont le vent en poupe.

Page 22: : Freepik, pch.vector Info Santé

22

dossier

animales — viande, poisson, œufs, produits laitiers, voire insectes — présentent l’avantage d’être parfai-tement assimilables et de fournir à elles seules tous les acides aminés essentiels ( y compris ceux que l’or-ganisme ne sait pas fabriquer et qui doivent donc être apportés par l’alimentation ). Consommer dans la journée une portion de viande,

de produits laitiers et d’œuf assure un apport optimal en protéines. Mais l’option 100 % végane est également possible, à condition de miser sur la diversité. Quelles que soient les préférences alimentaires, la variété des menus est la garan-tie la plus sûre d’un apport complet en acides aminés, mais également en sels minéraux, en vitamines et autres oligo-éléments.

FORMULE VÉGÉTARIENNE : MISER SUR LES DUOS GAGNANTS

Si lentilles, graines germées, haricots ou encore amandes sont salués pour leur teneur en protéines, ils souffrent d’un manque : ne pas contenir l’en-semble des neuf acides aminés dits « essentiels » et que l’organisme ne

peut trouver que dans l’alimentation. La clé pour contourner cet obstacle est d’associer, en un repas ou sur la jour-née : légumineuses ( fèves, haricots, lentilles, etc. ) et céréales ( blé, riz, etc. ).

LE SOJA, L’OPTION PRESQUE PARFAITE

Exception du règne végétal, le soja, tout comme le quinoa, contient tous

les acides aminés dits « essentiels ». Tofu, lait de soja et autres pousses pullulent dans les assiettes vé-ganes. Pour autant, leur teneur en phyto-œstrogènes suscite le débat.

Si les experts ne sont pas encore unanimes, certains spécialistes pré-conisent d’éviter la consommation de soja en cas de cancer hormo-no-dépendant (cancer du sein ou gynécologique) ou de prédisposi-tions familiales à ces pathologies.

GARE AUX EXCÈS… DE GRAISSE

Régulièrement à l’honneur des ré- gimes minceur, les protéines jouissent d’une réputation toujours plus élogieuse. S’il est vrai qu’elles apportent une sensation de satié- té efficace, elles suffisent rarement, à elles seules, à faire perdre du poids. En revanche, et surtout si leur pendant animal ( viande, fromage ) est privilégié, les protéines font courir le risque d’un apport exces-sif en graisses saturées, néfastes au système cardiovasculaire. Autre facteur de vigilance : en cas d’in-suffisance rénale, il faut éviter tout excès protéiné. La Société suisse de nutrition recommande d’ailleurs un maximum de deux à trois portions de viande dans la semaine.

Source : www.planetesante.ch / Illustrations : photographeeasia, iStock

Exception du règne végétal, le soja, tout comme le quinoa,

contient tous les acides aminés

dits « essentiels »

Page 23: : Freepik, pch.vector Info Santé

23

Les personnes peuvent, de leur vi-vant, faire don de certains organes et de cellules souches du sang. Des investigations préalables et un bon suivi sont alors nécessaires afin de limiter les risques pour le donneur.

Un tel don provient en général d’un membre de la famille ; il présente

des avantages notables, mais n’est pas dépourvu de risques pour le donneur. Pour des raisons de com-patibilité, une personne ne peut pas toujours faire, de son vivant, don d’un rein à un proche. La transplan-tation croisée permet d’attribuer des organes, par croisement, à des rece-veurs compatibles.

Tout prélèvement d’organes, de tis-sus ou de cellules n’est possible que si cela est conforme à la volonté du donneur. Les personnes souhaitant faire un don d’organe de leur vivant doivent être informées de façon claire et détaillée sur l’intervention et sur les risques qui en découlent. Cette décision doit être prise volon-tairement et sans pression.

DON D’ORGANES APRÈS LA MORT : EXPRIMEZ VOTRE VOLONTÉ PAR ÉCRIT

La personne qui décide de faire un don d’organes, de tissus ou de cellules après sa mort peut expri-mer sa volonté sous la forme écrite ou orale. Elle décharge ainsi ses proches d’une décision délicate. Le principe du consentement explicite s’applique en Suisse : des organes, tissus ou cellules ne peuvent être prélevés sur une personne décédée que si elle y a consenti.

médecine

Source : www.bag.admin.ch / Illustration : iStock

Le don d’organes de son vivantLes personnes peuvent, de leur vivant également, faire don de certains organes et de cellules souches du sang. Des investigations préalables et un bon suivi sont alors nécessaires afin de limiter les risques pour la santé du donneur.

vivre-partager.ch

Page 24: : Freepik, pch.vector Info Santé

24

recettes de saison

Poulet rôti accompagné de légumes

Laver et sécher le poulet avec un essuie-tout.

Dans un bol, mélanger les épices, l’ail écrasé, le jus de citron et l’huile d’olive. Frotter le poulet avec cette marinade, couvrir d’un film alimen-taire et laisser mariner au moins 30 minutes au frais.

Éplucher et couper les légumes, les répartir sur un plat allant

au four, ajouter du sel, du poivre, de l’huile d’olive et mélanger. Déposer le poulet sur une grille pour le faire rôtir avec les légumes durant 50 minutes dans un four préchauffé à 200°. De temps à autre, arroser le poulet avec son jus.

En fin de cuisson, le poulet doit être bien doré et les légumes fondants et confits.

Ingrédients( 4 personnes )

1 poulet d’environ 1,3 kgLégumes de saison à choix1 c. à. s. d’herbes de Provence1 c. à. s. de paprikaPiment d’Espelette ( selon le goût )Le jus d’un demi-citronHuile d’olive2 gousses d’ail Sel et poivre

Photo : iStock

Page 25: : Freepik, pch.vector Info Santé

25

recettes de saison

Préparer un moule à charnières d’un diamètre de 26 cm, déposer du papier sulfurisé au fond du moule et sur les côtés.

Mixer finement les biscuits au blender et verser la poudre dans un saladier. Faire fondre le beurre dans une casserole et verser dans la poudre de biscuits. Mélanger avec les mains.

Répartir cette pâte dans le fond du moule et lisser. Mettre en attente au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 150 °C. Prélever le zeste de 4 clémentines.

Prélever les quartiers, ôter les pépins, passer au mixeur, puis filtrer. Récupérer 15 cl de jus de clémentines.

Verser la ricotta et le mascarpone dans un saladier, fouetter avec un batteur électrique pendant 30 secondes. Incorporer 120 g de sucre, le zeste et le jus des fruits. Mélanger. Ajouter les œufs un à un en fouettant entre chaque addition, la préparation doit être homogène. Verser cet appareil dans le moule sur la base biscuitée. Cuire environ 1h à 150 °C. Le gâteau est cuit quand le centre est légèrement tremblotant.

Laisser refroidir dans le four éteint. Lorsque le four est froid, couvrir avec un film alimentaire et laisser au réfrigérateur 48 h.

Prélever le zeste de 6 clémentines. Mixer les quartiers, filtrer et récupérer le jus. Porter le jus, la fécule de maïs et 80 g de sucre à ébullition dans une casserole jusqu’à ce le tout épaississe. Verser le coulis dans un bol, ajouter le zeste et mélanger.

Sortir le cheesecake du réfrigérateur et le démouler délicatement. Laisser refroidir le coulis avant de napper le cheesecake.

Cheesecake à la mandarine

Ingrédients ( 8 personnes )

500 g de ricotta90 g de beurre 250 g de mascarpone180 g de biscuits à la cannelle ( type spéculoos )180 g de biscuits au beurre ( type petits-beurre )200 g de sucre1 c. a. c. de fécule de maïs10 clémentines4 œufs

Photo : iStock

Page 26: : Freepik, pch.vector Info Santé

26

LadyCare, probablement le meilleur produit

contre les troubles de la ménopauseLadyCare est un petit patch magnétique, développé par des médecins spécialistes, qui se fixe sans problème sur le slip et reste invisible. Pour bien des femmes, ce patch représente une alternative efficace au traitement hormonal, qui n’est pas sans risques, ainsi qu’aux produits homéopathiques ou à base de plantes.

Vous pouvez utiliser LadyCare sans aucune crainte pour rétablir efficacement, et en douceur, votre équilibre hormonal et ainsi retrouver joie de vivre et bien-être.

Le produit est établi dans de nombreux pays et a été élu, non sans raison, « Product of the Year 2011 » par l’Association des Pharmacies finlandaises. De nombreuses femmes sont enthousiasmées par LadyCare.

LadyCare atténue et peut même faire disparaître de manière naturelle les symptômes suivants de la ménopause :

· Bouffées de chaleur· Accès de sueurs· Palpitations· Humeur instable· Irritabilité· Etats dépressifs· Nervosité· Troubles du sommeil· Etat d’épuisement· Troubles de la mémoire· Problèmes sexuels· Incontinence urinaire· Infections urinaires· Prise de poids· Tensions mammaires· Sécheresse vaginale

Page 27: : Freepik, pch.vector Info Santé

27

Page 28: : Freepik, pch.vector Info Santé

28

PROCHAIN NUMÉRO1ER AVRIL 2021 | NO 58