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www.despetitspasdanslesgrands.fr

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DOSSIER DE DIFFUSION

DE LA PORTE D’ORLÉANS

4 Le spectacle 5 Les intentions 6 L’équipe 8 Les photos 10 Activités de la Compagnie 11 Production / Remerciements 12 Revue de presse

SOMMAIRE

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La compagnie Des Petits Pas dans les grands présente

DE LA PORTE D’ORLÉANS Spectacle / Rencontre

Entre fiction et mémoire, De la porte d’Orléans fait le récit de la vie quotidienne, pendant l’Occupation allemande de 1940-1945 à travers le regard d’une petite fille. Cette création à partir d’un texte contemporain, mêle théâtre, marionnettes et matière. La rencontre à l’issue du spectacle propose un débat, avec des résonances contemporaines, sur notre responsabilité d’homme et de femme libres dans le monde aujourd’hui.

Théâtre contemporain de matière et de marionnettes

L’HISTOIRE En 1942, une petite fille de six ans, en visite chez sa grand-mère à Paris, s’apprête à l’accompagner, comme chaque week-end, dans la mercerie de Mme Meyer. Mais ce jour là, sa grand-mère s’étant préparée à participer activement à une action de la Résistance, la routine va peu à peu laisser place à l’extraordinaire. La petite fille raconte, à travers son regard d’enfant, cette journée qui les conduit à croiser les acteurs de leur quotidien, des hommes et des femmes, des collabos, des résistants, des sans peur, des perdus, ou simplement glacés d’effroi par la pression de l’occupant, dont la main de fer se fait de plus en plus sentir.

LE DISPOSITIF De la Porte d’Orléans s’articule en deux temps : le spectacle d’une durée de 45 minutes, suivi d’une rencontre entre un historien, l’équipe du spectacle et le public. Ce spectacle est léger et autonome afin de pouvoir le jouer tant dans des salles de spectacle que dans des espaces improvisés.

Texte et interprétation : Audrey BonnefoyMise en jeu : Philippe Rodriguez-Jorda

Création des marionnettes : Alexandra BasquinScénographie : Guillaume Hunout

Création Musique : Karine Dumont Création lumière : Julien Barrillet

Attachée de production : Aurélie Dieu

© Véronique Lespérat-Héquet

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En France pendant l’occupation allemande, une émanation du Parti Communiste : « l ’Union des Femmes d’Île-de-France » , organise une action de propagande anti-allemande appelant à poursuivre le combat par la lutte armée.

Parmi ces militants , une femme , Lise London , est choisie pour superviser l’action.

Le 1er août 1942, à 16 heures, peu avant l’ouverture des magasins, elle grimpe sur un étal et prend la parole.

Ce fait réel s’est déroulé devant l’épicerie de la place Denfert Rochereau et constitue la toile de fond de «De la porte d’Orléans».

L’écriture du spectacle s’est enrichie d’une étude documentée sur les réseaux de résistance existant de 1942 à 1945, dans le quartier du 14e arrondissement : imprimeries clandestines, boutiques qui faisaient du marché noir, vendeurs de journaux clandestins, cafés abritant des réunions illégales, etc.

Le point de vue est celui d’une enfant de 6 ans grâce à laquelle nous pouvons suivre les actions des adultes, du moins ce qu’elle en perçoit à cet âge et comment elle crée sa propre réalité au sein de conversations qu’elle ne saisit pas complètement.

Il ne s’agit pas d’un spectacle historique, mais d’une fenêtre d’observation ouverte sur une situation passée, intense et complexe. Ce spectacle

s’articule autour d’une comédienne et de dix marionnettes évoluant dans un décor composé avec des meubles modulables, véritable terrain de jeu laissant libre cours aux réminiscences.

Cette installation évolue tout au long de la pièce, révélant des espaces inattendus et faisant peu à peu apparaître une mercerie. Au milieu des boutons, rubans, mannequins de couture, bobines et autres éléments, surgissent les personnages convoqués par la narratrice.

La marionnette nous permet ici de jouer avec la recherche d’un puissant souvenir d’enfance, c’est pourquoi les marionnettes d’Alexandra Basquin, essentiellement composées de matériaux issus de la mercerie et de la couture ne sont pas d’esthétique réaliste.

Chaque marionnette a son propre type d’animation allant de la simple marotte au mannequin de taille humaine.

La musique de De La Porte d’Orléans est conçue comme un document sonore. C’est une plongée dans l’enregistrement brut du réel de même qu’ une évocation des années TSF.

LES INTENTIONS

© Véronique Lespérat-Héquet

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L’ÉQUIPE

Elle est issue de la promotion 2002-2005 de l’ERAC.

Durant son parcours de comédienne elle travaille avec Roméo Castellucci, Tragedia Endogonidia, #10 et Inferno, Alain Françon Demeurent , Georges Lavaudant, Conférences et petits fours, Ludovic Lagarde, Richard III, Laurent Bazin, Dysmopolis, Nicolas Saelens Concession, Marcel Bozonnet, lecture de Baïbars ou le mamelouk devenu sultan.

Ces nombreuses collaborations font naître son désir de créer la Compagnie Des Petits Pas dans les grands, en 2012, en résidence au Palace de Montataire durant les saisons 2013-2015.

Au printemps 2013, elle propose à Philippe Rodriguez-Jorda de la mettre en jeu dans La Moustache inspirée de Guy de Maupassant. En parallèle, elle joue dans Préface à la venue des esprits, et La venue des esprits de Laurent Bazin.

Elle collabore en 2010 avec le Kollectif Singulier pour deux crash textes.

En 2008, elle écrit De la porte d’Orléans spectacle mis en scène par Angélique Friant.

En 2006, débute sa collaboration avec la Cie Ches panses vertes aux côtés de Sylvie Baillon et Eric Goulouzelle, qui l’initient et la forment à différentes techniques de manipulations. Elle joue et manipule dans Les retours de Don Quichotte et Alors ils arrêtèrent la mer.

Depuis 2007, elle prête sa voix a des documentaires télévisuels (France 5, ARTE) ainsi qu’aux audioguides de la Ville de Paris.

Après une pratique amateur de la danse contemporaine à Angers, Philippe Rodriguez-Jorda découvre les marionnettes avec Florence Thiébaut, Théâtre de Mathieu à Montpellier, qui le prépare à l’audition d’entrée de l’École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette ESNAM, dont il sort diplômé en 1990.

Il participe depuis à de nombreuses créations étrangères et tournées, tant en France qu’à l’étranger (République Tchèque, Suisse, Australie, Pologne, États-Unis, Belgique, Allemagne), notamment avec le Josef Krofta Théâtre DRAK, Eloi Recoing, Philippe Adrien. Philippe Rodriguez-Jorda entretient par ailleurs une relation artistique suivie avec Bérangère Vantusso (Paris), Basil Twist (NYC), Nicolas Saelens (Picardie), Anne Cara (Inspection académique des Ardennes), François Lazaro (Paris) dans : Les Portes du regard, L’Effacement, Paroles Mortes, Entre Chien et Loup, Le Rêve de votre vie, de même que dans un passé récent avec Roman Paska (NYC, Charleville-Mézières, Wien), avec l’ESNAM en tant que chargé de cours vacataire, ou encore avec Claire Heggen Théâtre du Mouvement, pour son solo Les Choses étant ce qu’elles sont.

Avec une équipe de soignants, il co-anime depuis dix ans, à Charleville-Mézières, un atelier permanent pour adultes dans un hôpital de jour.

Il participe également comme interprète et/ou assistant, à des projets mêlant la marionnette à d’autres arts de la scène (musique baroque, opéra, danse contemporaine, musique improvisée).

Également cuisinier, (CAP obtenu en 2003), il entreprend différents projets mêlant le théâtre de marionnettes à la cuisine comme un dîner spectacle : Le Cavalier Suédois, au Festival mondial des théâtres de marionnettes.

Audrey BONNEFOY Auteur et interprète

Philippe RODRIGUEZ-JORDAMetteur en jeu

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Il a récemment signé la création lumière de Homme nu devant chien étonné de la Compagnie du Chemin ordinaire et de Réponse à une petite fille noirTe de Malou Vigier.

En 2012, il devient régisseur général de la Cie Des Petits Pas dans les Grands dont il fait la création lumière de La Moustache inspirée de Guy de Maupassant.

Depuis 2011, il a signé les créations lumières de Erotic Michard et De la porte d’Orléans de Audrey Bonnefoy mis en scène par Angélique Friant, Crise de foi de Sophia Aram, Sex Traffic Circus, mis en scène par Laurent Maurel.

Il est chargé de la régie lumière pour les spectacles Du Plomb dans la tête et Crise de foi de Sophia Aram, Allah n’est pas obligé de Laurent Maurel, Les Athlètes dans leurs têtes de la Compagnie du Chemin Ordinaire, Le Disciple d’Avron d’Erwan Fouquet, Femmes passées sous silence, Lettre de délation, Résister c’est exister, Entre chien et loup de François Bourcier et Rumba sur la lune de la Compagnie Marizibille.

Karine Dumont est musicienne. Après des études en jazz et électroacoustique aux CNR d’Amiens et Marseille, elle obtient un 1er prix de composition électro-acoustique au CNR de Marseille et est distinguée du prix Henri Tomasi. Elle suit des stages logiciels à l’IRCAM (Paris), à Musiques et recherches (Ohain, Belgique), à IMAL (Center for Digital Cultures and Technology, Bruxelles, Belgique) et de documentaire sonore de création à Phonurgia Nova (Arles).

Elle compose principalement pour le théâtre et notamment avec la Cie théâtre inutile (Amiens). Elle collabore également avec le collectif la Glacière (Nantes), Paroles Buissonnières (Amiens), la Cie Skappa ! (Marseille), le Kollectif Singulier (Amiens), la Cie Ches Panses Vertes (Amiens) et avec les Buchinger’s Boot Marionnette (Marseille). Par ailleurs, Karine Dumont compose des pièces électroacoustiques et radiophoniques. Elle s’intéresse à la composition en temps réel, à la nouvelle lutherie et aux dispositifs de diffusion sonore, en particulier avec le Collectif 201 qu’elle fonde à Marseille avec des compositeurs, improvisateurs et performeurs électroacoustiques.

Actuellement, les recherches qu’elle poursuit sur les nouveaux modes de composition musicale s’axent essentiellement autour du kala lunatic project, projet basé sur l’électroacoustique en direct et la poésie sonore.

Julien BARRILLET Créateur lumière et régisseur général

Karine DUMONT Création musicale

Alexandra travaille depuis une douzaine d’années pour le spectacle vivant. Elle a d’abord suivi des chemins traditionnels en apprenant son métier de sculpteur / décorateur dans de grosses structures événementielles telles que Disneyland Paris ou Les Guignols de l’Info, avant de faire des choix plus personnels.

Au même moment, son parcours théâtral l’amène à aborder la marionnette, rencontre qui fut déterminante dans son travail puisqu’elle découvre ainsi une convergence entre ses deux univers de prédilection : la création plastique et le jeu. Depuis, elle travaille essentiellement avec des compagnies de théâtre et prend plaisir à les accompagner dans leur processus de création.

Elle aime créer ses marionnettes à partir de matériaux simples et souvent naturels. Elle a dernièrement collaboré avec l’Aventure (Lille), Succursale 101 (Reims), La Belle Histoire (Lille), Zapoï (Valenciennes), les Collectifs des Baltringues (Lille).

Guillaume Hunout est metteur en scène, comédien, musicien, scénographe et régisseur. Une pluralité qui lui permet de proposer ses talents pour de nombreux projets, en fonction des rencontres et des attentes, dans une volonté d’être à l’écoute et au service des propositions artistiques.

Après s’être formé en tant que comédien à l’ACTEA à Caen, il poursuit son cursus à l’INSAS à Bruxelles en section mise en scène, se familiarisant également avec diverses techniques de plateau (scénographie, costumes, lumières, etc).

En 2007, il est assimilé à la septième promotion de l’ESNAM (Charleville-Mézières) dans le cadre d’un stage en dernière année, et poursuit depuis sa pratique artistique au voisinage de la marionnette contemporaine.

Depuis 2008, il alterne avec plaisir entre le jeu, la création lumière et scénographique et la régie générale en collaboration avec Le Théâtre Elabore Chut, Plexus Polaire Signaux, Pierre Tual Naufrages & Fastoche, Le bruit du frigo 2H14, et ses propres mises en scène.

En 2012, il met en scène Attention la vlà ! en partenariat avec la Cie Zusvex et le Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il est membre du Collectif Grand Réservoir.

Alexandra BASQUIN Conception et réalisation des marionnettes

Guillaume HUNOUT Scénographe

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© Véronique Lespérat-Héquet

© Véronique Lespérat-Héquet

LES PHOTOS

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© Véronique Lespérat-Héquet

© Véronique Lespérat-Héquet

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La compagnie Des Petits Pas dans les Grands s’investit dans plusieurs projets d’accompagnements artistiques.

EN PICARDIE

Dans le cadre de sa résidence au Palace de Montataire :

Pour la troisième année la compagnie s’associe au lycée Malraux dans le cadre de l’option facultative du BAC Théâtre.

Les Espaces de création accueillent les enfants de 6 à 15 ans les mercredis après midi.

Les Explorations collectives autour de la manipulation de marionnettes sont organisées deux week-ends par saison et donnent l’opportunité aux adultes amateurs ou professionnels de rencontrer des artistes et de s’initier à différentes techniques de marionnettes. Cette année en novembre 2014 ont eu lieu deux jours de travail autour de l’Ombre et la marionnette avec Lisa Léonardi et Amandine Gaymard. En Avril 2015, Philippe Rodriguez-Jorda et Audrey Bonnefoy proposeront Nos petits pas dans ceux du « Bread and puppet ».

La compagnie mènera une semaine de recherche et d’expérimentation autour de sa prochaine création O’Yuki avec des élèves du Conservatoire à rayonnement régional d’Amiens du 6 au 10 Avril 2015 au Palace de Montataire.

EN RÉGION PARISIENNE En partenariat avec le Théâtre de la marionnette à Paris, et pour la troisième année consécutive la compagnie explorera le kimono marionnettique avec les élèves du DMA de couture du lycée La Source en lien avec sa prochaine création O’Yuki.

La compagnie s’associe au lycée Simone de Beauvoir dans le cadre de l’option facultative du BAC Théâtre. Ce projet est porté par l’Espace Lino Ventura à Garges-Lès-Gonesse.

Initiation à l’Ombre et la marionnette à l’I.M.E La Nichée de Créteil.

Ces accompagnements artistiques sont menés par les artistes de la compagnie, en collaboration avec les enseignants. Il nous semble essentiel que ces partenariats s’accompagnent pour chaque bénéficiaire d’un parcours de spectateurs, affuter son regard critique grâce au spectacle vivant fait partie intégrante du travail que nous proposons.

ACTIVITÉS DE LA CIE

Elèves du Lycée Malraux.

O’Yuki

L’Ombre et la marionnette © Francis Deschamps

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Coproduction : Le Palace, théâtre de Montataire ; Compagnie Des Petits Pas dans les Grands.Ce spectacle est subventionné par la Région Picardie et le Conseil Général de l’Oise.La compagnie Des Petits Pas dans les Grands est en résidence au Palace, théâtre de Montataire jusqu’en 2018.

La compagnie tient à remercier Claire Humbert pour son soutien précieux, Manuelle Ferenczi présidente de l’association Des Petits Pas dans les Grands, Lisa Léonardi pour son coup d’aiguille, Marie-Christine Hunout et Claire Leroi qui nous ont ouvert leur grenier pour trouver des trésors, Didier Perrier, la Cie l’Échappée, Marie-Charlie Pignon, Emilie Arnaud, Massaï Mejiaz et pour leur participation au dossier pédagogique, Christophe Pugliese pour son aide graphique, Catherine et Claude Bonnefoy, Charles-Henri de Sommyèvres pour sa patiente relecture, Hélène Ganné et Gilles Margottet pour leur accueil chaleureux, Véronique Lespérat Héquet pour les photos et la vidéo et toute l’équipe du Palace.

Des Petits Pas dans les Grands Place Auguste Géni, 60160 Montataire

Contact diffusion : Marie-Solene Lafon : 06 79 07 32 06 / [email protected]

Contact administration : Aurélie Dieu 06 61 47 78 16 / [email protected]

www.despetitspasdanslesgrands.fr

PRODUCTION ET REMERCIEMENTS

Coproduction : Le Palace, théâtre de Montataire ; Compagnie Des Petits Pas dans les Grands.Ce spectacle est subventionné par la Région Picardie et le Conseil Général de l’Oise.

PRODUCTION ET REMERCIEMENTSPRODUCTION ET REMERCIEMENTS

ARTICLE PARU SUR LE SITE HOLYBUZZThéâtre/Rencontre : « De la porte d’Orléans », à l’Espace Alya, à AvignonCe spectacle de marionnettes relate un épisode de la résistance parisienne peu connu, celui de « la mégère de la rue Daguerre ». Début août 1942, Lise London organise un coup d’éclat dans le 14e arrondissement de la capitale. Des tracts tombent du toit, elle exhorte à la résistance les passants réunis dans la fi le d’attente d’un magasin. Quelques spectateurs complices veulent protéger sa fuite mais elle est arrêtée et déportée. Cet épisode et ses préparatifs sont vécus du point de vue d’une petite fi lle de 6 ans, en visite chez sa grand-mère parisienne, humble résistante.

Audrey Bonnefoy a effectué de nombreuses recherches pour écrire ce spectacle qu’elle interprète seule. Elle manipule avec adresse des marionnettes originales, change de voix 10 fois, chante merveilleusement les morceaux de l’époque. Bref, elle incarne avec grâce et brio la petite-fi lle, la grand-mère, la gardienne et la bourgeoise collabos, la voisine juive, le fabricant de plaques de vélo….

La magie de la marionnette me fascine. Il recèle un très fort pouvoir d’évocation onirique. Quand la gardienne collabo, s’enroule, telle un serpent hypnotique, autour de la petite fi lle pour la faire avouer, j’ai peur pour cette petite fi lle. Quand la marionnette actionne son tour pour fabriquer une plaque de vélo, je vois ce vieil artisan fatigué. La poésie, la grâce, l’émotion, le bon choix des accessoires et des musiques, tout porte au rêve et, comme par magie, le passé devient présent.

Le grand mérite de ce spectacle est d’être pédagogique et passionnant. Un petit livret est remis à l’entrée qui donne le ton de l’époque : article militant du mouvement de résistance Combat, discours du maréchal Pétain, réclame, anecdote, mode d’emploi. Très bien fait, il nous replonge dans cette époque troublée qui commence à se faire lointaine. Le spectacle s’adresse à tous, il est d’ailleurs suivi une discussion informelle avec l’historien Masaï Mejiaz. Elle permet aux plus jeunes de se resituer dans l’époque, de comprendre certaines anecdotes (j’ai appris notamment comme faire tomber des tracts d’un toit sans se faire prendre). Cela ne sent jamais le cours d’histoire magistral, non, cela tient plus de l’échange que de la conférence. Et c’est vraiment un plaisir d’apprendre ou de se souvenir dans ces conditions.

Courez voir ce spectacle intelligent, émouvant, ludique et poétique.

Difouaine

Photographie : Véronique Lespérat-Hequet

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Le grand mérite de ce spectacle est d’être pédagogique et passionnant. (…) Le spectacle s’adresse à tous, il est d’ailleurs suivi une discussion informelle avec l’historien Masaï Mejiaz. Elle permet aux plus jeunes de se resituer dans l’époque, de comprendre certaines anecdotes. (…) Cela ne sent jamais le cours d’histoire magistral, non, cela tient plus de l’échange que de la conférence. Courez voir ce spectacle intelligent, émouvant, ludique et poétique.Holybuzz /Culture & Spiritualité Difouaine juillet 2015

Un petit bijou qui évoque une époque trouble (le Paris de l’occupation), vue à travers le prisme du regard d’une enfant de 6 ans qui accompagne sa grand-mère dans ses activités de résistance : surtout ne pas s’accommoder ! Un spectacle complet, doté d’une histoire originale (l’appel, le 1er août 1942 place Denfert-Rochereau de l’Union des Femmes d’Île-de-France à poursuivre le combat par la lutte armée), de dix personnages (marionnettes d’Alexandra BASQUIN, manipulées et interprétées par Audrey BONNEFOY) et d’un décor transformable (intérieurs, rue, boutiques - pharmacie, mercerie...) dans lequel ils évoluent.Jean-Yves BERTRAND Le 08-07-2015 revue – spectacle.com

Pour quel public ?Le regard naïf de l’enfant, de magnifiques marionnettes, des personnages hauts en couleur et même des chansons. De la porte d’Orléans, conseillé à partir de 10 ans, est formidable d’enseignement, en plus d’être un pur moment théâtral à la scénographie et à l’interprétation qui régaleront les adultes.

Audrey Bonnefoy joue une dizaine de personnages pour chacun desquels elle change sa voix et manipule différentes sortes de marionnettes et des obets avec une très grande dextérité. Pourtant elle reste de bout en bout cette petite fille. Un speactcle dont la documentation et la précision historique ne vient jamais nuire au rythme de l’histoire.Bruno Fougniès - Reg Arts

Audrey Bonnefoy a écrit ce spectacle historique et incarne avec émotion cette petite fille. Elle nous fait vivre à travers ces dix marionnettes, des personnages qui vont transporter la petite fille (et nous avec) dans une aventure extraordinaire et onirique. Les marionnettes et décor sont recréés à partir de matériaux de mercerie et de couture. Un petit bijou de spectacle, où a poésie, la fable et la magie des marionnettes opèrent sans fausses notes et avec élégances. Io la gazette éphémère des festivals

EXTRAITS

REVUE DE PRESSE