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%* Edition. Numéro 463 CINQ CENTIMES Jeudi Août *89U. ABONNEMENTS NANCY 20 fr. par an. MEURTHE-ET-MOSELLE, MEUSE et VOSGES 22 Autres départements et Etranger 28 L'absnnement est payable d'avance et continue sauf avis contraire. Rédacteur en chef : LÉON GOULETTE ADMINISTRATION et RÉDACTION : Rue Saint-Dizier, 51, à NANCY RÉCLAMES (3e page) 30 cent, la ligne.' ANNONCES (4e page) 20 Pour toute autre publicité, s'adresser à l'Administration. Adresse télégraphique : EST-NANCY. IÎOUBSË DE PAEIS ï JJU 20 août 1S90 (par fil télégraphique) îsniier cours Rente 3 op .' t»4 25 3 o(o Amortissable 9n 90 4 1 [2 op , 106 .. p Consolidés anglais 2 3[4 oio .... H Rnsse 1880 4 op 98 75 Russe 1889 4 oio 99 .. Italien 5 oie 95 30 Autriche 4 o\o 98 2l> Hongrois 4 90 60 Espagne Extérieure 4 oio 18 35 bi Portugais 3 oio 62 80 la Dette Egyptienne 6 oio 492 .. q Actions Banque de Fiance 4.1S0.. -Crédit Foncier 1.215 .. D . Banque de Paris 820 .. Société générale'..'..'..'.*.'..!!!.!... 497 50 Banque Pays-Autrichiens 532 50 Est 890 .. Lyon 1.470 .. Nord 1.845 .. d Orléans î .485 .. Ouest 1.027 10 d Suez S.345 .. .................... 43 75 (!( Omnibus de Paris 1.217 50 g, Compagnie du Gaz. paris , 1.400 .. Chemins de for Autrichiens.. .... 547 50 fi Chemins de fer Lombards 337 50 Chemin de fer de Saragosse 312 50 Chem. de f. Nord-Espagne 358 75 t< Changes Londres Chèque... . .. 25 26 1.2 à 25 31 li2 DÉPÊCHES Services télégraphiques spéciaux. Nouvelles de l'extérieur Paris, 20 août, 10 h. 25 matin. Neic-York. Il se confirme que la paix est conclue entre le Salvador et le Guatemala (Amérique du Sud). Le Sénat américain repousse jusqu'à pré- ^ sent tous les amendements réduisant les f droits inscrits au t«'fSf du bill Mac Kinley. ï Suivant le Truth, lord Salisbury a refusé l'ordre de l'Aigle-Noir, offert par Guillaume, é On télégraphie de Rome au Daily News ^ que les Slaves d'Autriche, notamment en Bo- c hême, préparent une grande manifestation c panslaviste à l'occasion du quarantième an- niversaire de l'ordination de l'évéque Stros- mayer. J Le Daily News dit que la situation en Ar- 1 ménies'aggrave journellement; de nombreux chrétiens "ont été massacrés à Aloosh : des troupes persanes ont été envoyées aux frontiè- ( Les cyclones aux Etats-Unis 1 On croit que dans le cyclone de Wilkesbar- < re, il y a quarante tués et une centaine de blessés. Le village de Summerville est complète- , ment détruit : d'autres villages de la vallée de "Wyonning ont éprouvé de gros dommages. Les pertes sont au moins d'un million de dollars. Beaucoup de blessés de l'accident de che- min de fer d'Old Colony succomberont. Ls choléra Paris, 20 août, 10 h. 25 matin. \ Un matelot provenant de Calcutta abord du Duheoforgyll a été admis hier à l'hôpital de \ Peplar (Londres) et reconnu atteint du choléra asiatique. Madrid. 20 août. On a constaté, dans les provinces da Badajoz, de Tolède et de Valence, 81 cas de choléra et 38 décès. HA VAS. Aux manœuvres allemandes Wurzbourg, 19 août. 17 hommes du 9 e réaimeiu d'infanterie ont succombé aux suites des fatigues des manœu vres. Deux sont morts de congestion au cœur. L'entrevue des deux empereurs Narva (Russie), 19 août, soir. Ce matin, à neuf heures, le czar et l'empe- reur d'Allemagne se sont rendus au champ de manœuvres d'Yambourg, ils sont montés à cheval. : - Guillaume restera ici jusqu'au 21. Il se ren- dra ensuite à Gomontowo et le 23 sera à Pé- terhof ; après le dîner de gala, qui aura lieu dans la soirée du 23, il s'embarquera à Cron- sstadt. Dans les sphères politiques, on dit que, sur les conseils de l'Allemagne, l'Italie cherche à se rapprocher de la Has-; Berlin, 20 août, D'après la conclusion d'un article de fond de la Berliner Zeitung, on ne fera voir à l'empereur allemand que 40.000 soldats rus- sas, tandis qu'aux grandes manœuvres, qui auront lieu au sud ouest, 150.000 hommes prendront part. Ce ne serait donc d'un côté qu'une pièce de théâtre pour Guillaume et une répétition sérieuse d'an autre côté pour l'Autriche-Hongrie. M. Constans dans la Midi Toulouse, 20 août. On annonce l'arrivée de M. Constans, ven- dredi matin, pour l'inauguration du pont Saint-Michel qui aura lieu dimanche Vendredi soir, les loges maçonniques offri- ront un punch au ministre de l'intérieur. Samedff réceptions officielles dans le salon de la préfecture ; samedi soir, dîner offert par le préfet aux autorités du département et aux ï conseillers généraux en l'honneur du mi- t nistre. 1 Le voyage de M. Carnot. 25 Paris, 20 août, 10 h. 5 soir. J )0 Larochelle. M. Carnot, revenant de la £ . pointe des Baleines, assista aux régates. 1 HAVAS. 1 .S Au Maroc t Paris, 20 août, 10 h. soir. t ;0 Tanger. - Le sultan livra bataille aux re- ] S5 belles signalés depuis quelques temps dans r JG la région des Berbères et, vainqueur, coupa .. quatre-vingt tètes. L'effet moral est considérable sur les Ber- bères. HAVAS. Télégramme commercial, \ ,Q {Cercle du Louvre) l Chiffres fournis par la maison Bollack-Sarrasin, j i0 Paris, 20 août, 1 h. 55 soir. Avoine, 100 kilog.: courant, 19fr. 10; quatre '<■ [\ de septembre, 17 fr. 90. ', \ Blé, par 100 kilog.: courant, 26 fr.65; quatre j :0 de septembre, 25 fr. 40. Farinesdouze marques, par sac de 159 kiiog.; ( î5 courant, 58 fr. 90 ; quatre de septembre. 57 fr. , 50 50. " , Huile de colza, par 100 kilog. : courant, 67 JQ fr. 25; quatre de septembre, 67 fr. 35. j jO Alcool, courant, 36 fr. » » ; quatre de sep- -5 lembre, 37 fr. 75. ' [2 Sucre, par 100 kilog. : courant, »» fr. »» ; m quatre d'octobre, 34 fr. 50. \ ■■■ e - 1 NANCY, mardi 20 août 1890. Le bâîioo canooné ; X i ' ; ' ' Ce n'est pas à la terre prussienne qu'on appliquera le sobriquet de fille mal gardée. es A la moindre mouche qui vole : pan pan pan pan i les canons d'entrer en danse, N'exagérons rien. Eu l'espèce, la mouche te. était de forte (aille et le canon minuscule. Je #s veux parler de la fusillade essuyée lundi soir, !o " dans le ciel de Sarreiouis, par le ballon Fort- 011 de-France, promenant MM. Laohambre, Bar- .g" rail, Bergeret, Bournique, Friant, Lucien Hinzelin, Royer père et fils. (On a lu le fait Lr . hier, à la Chronique locale.) ax Nous ne pensons pas que les mousquetaires .es de Sarreiouis aient eu sérieusement le dessein iè- de transpercer nacelle et passagers. Sans doute, trouvaient-ils l'occasion bonne d'es- sayer un des délicieux joujoux que l'ingénieur Krupp confectionne spécialement peur la ar- chasse aux ballons. de Cet engin d'artillerie porte à quatorze cents mètres : les aéronautes étaient a une hauteur ' e " de six cents ; vingt coups furent tirés. Il est vrai, que, grâce à la rapidité avec la- 8 <le quelle les navigateurs étonnés (on le serait à moins) jetèrent du lest (la vaisselle du Grand ie - Hôtel y passa tout entière), le ballon remonta vivement jusqu'à neuf cent cinquante, mais enfin, nos concitoyens n'entendirent pas sif- fler la moindre balle, ce qui donne à supposer que les coups ont été tirés au jugé, méthodi- £ quement, soit, puisque le tir eut lieu à inter- i ra valles réguliers, mais sans qu'il ait été fait usage de la réglette à viser. Car s'il en allait autrement, il faudrait con- ie, venir : ou que les armes perfectionnées du di- sas vin Krupp ne valent pas grand chose ou que les tireurs sont des mazettes. Nous préférons croire à un simple exercice. Les Allemands sont gens pratiques et les )n * ballons, rares. Leur commandant se sera dit 8U qu'ilnese rencontreraitpeut-être de longtemps si excellente aventure pour exercer ses hom- mes à prendre leur formation de combat con- tre un aérostat. Ce qui nous confirme dans cette opinion, P e ~ c'est que Sarreiouis n'est pas de ces forteres- e ses dont un voisin pourrait ressentir le be- soin de se procurer la topographie. L'en- en _ ceinte de Vauban, cet hexagone parfait, cons- Pé- truitil y a plus de deux cents ans, reste tel ieu qu'au premier jour. Il y a un siècle que son on- plan dort dans nos archives militaires. Et, depuis l'annexion de l'Alsace-Lorraine, l'iin- sur portance de Sarreiouis est nulle, e à. md us vous souvenez que le 14 juillet 1889, r à le ballon Victor-Hugo, monté par MM. Corot, us _ Jasson et Bergeret, tomba au beau milieu du qui cantonnement de Dieuze. Les passagers furent nés quelque peu soupçonnés, voire secoués, et ce- ôté la nous l'avons compris. Dieuze est touteon- et tre la frontière ; or les Allemands ont pour our la Lorraine les yeux de Bartholo pour Rosine. Mais Sarreiouis ! Sarreiouis est une maîtresse surannée, tout juste respectable comme une Tiédie cathé- en- draie, ont , ffri- U1 . Le ballon s'appelle F - i xnce; à! j on teur il se balançait, son enseigne était-elle par déchiffrable ï C'est bien douteux. ne soyons donc aucun motif plausible à une sor-1 j ie dans les formes. Non, les Prussiens auront' i roulu rire, seulement ces diables de citoyens ' mt une façon à eux de se distraire. Ils ne J joûtent les gaietés de la vie qu'avec accompa . meurent de belliqueuses démonstrations: c'est nême le fond de leurs réjouissances natio- taies. Savoir si, également, ils ne sont pas bien , lises de montrer leur vigilance ? Toujours san- . fiés, casqués, bottés, ils veillent au salut de 'empire... leaux. L'incident a suffisamment corsé le voyage ; îos compatriotes d'ailleurs bien traités à eur débarquementsont à Nancy revenus dra- >és daDS une gloire que M. Friant fixera peut- ître sur la toile : la Canonnade du Fort-de- ?rauce en Prusse, joli sujet héroï-comique )Our le prochain Salon ! Nous ajouterons cependant que la double iffaire du Victor-Hugo et du Fort-de-France trouve que les Allemands n'ont pas les bal- ons en odeur de sainteté. L'invention sent le ■oussi et déconcerte les plans scrupuleux de jette race qui n'abandonne rien au hasard, iui n'opère bien que sur le plancher des va- ines. Le souvenir des prouesses accomplies _iar nos aéronautes pendant le siège de Paris a chiffonne toujours et e!!e n'oubliera ja- nais que c'est par la voie des airs que Gam- aetta partit organiser la défense en provin- •e. L. G. Post-scriptum à notre bulletin de Bourse. On icrit de Paris, 19 août, 8 h. soir : La faiblesse de la Bourse a été provoquée aujourd'hui, en outre de prudentes réalisa- tions, par l'attitude inquiétante de la presse allemande à l'occasion du voyage de Guillau- me II en Russie, par le démenti incomplet relatif à notre escadre delà Méditerranée, diri- gée assure-t-on ver s le Maroc, et par la baisse des fonds anglais attribuée aux grosses pertes éprouvées par le marché de Londres lans l'Amérique du Sud. Les actions de la Société de Dynamite, con- tinuant leur mouvement de recul, ont clôturé, dans la Bourse de ce jour, à 580 francs, ce qui constitue une perte totale de 230 francs en quelques jours. Les porteurs de ces titres s'en débarrassent avec empressement parce qu'ils estiment que cette société, dont les entreprises sont défavo- rablement jugées par l'opinion publique, a perdu, par la mort de M. Barbe, un appui né- cessaire que-M. Naquet sera impuissant à remplacer. La Seine fait partie des départements qui, en janvier prochain, sont soumis au renou- vellement sénatorial. Nous apprenons que M. de Freycinet, sé- nateur de la Seine, ne solliciterait pas auprès de ses anciens électeurs le renouvellement de son mandat. Le président du conseil se présenterait uni- quement, dans le département du Tarn-et Ga- ronne, dont il a jadis représenté un canton au conseil général. On se rappelle peut-être que M. de Freyci- net avait été élu dans quatre départements à la fois : Ariège(M. de Freycinet est à Foix), Inde française, Tarn^et-Garonne et Seine, au renouvellement triennal de janvier 1882. Il avait opté pour la Seine. P.-S. —Le journal Paris dément cette nou- velle. U SITUATION POLITIQUE « La session des conseils généraux s'ouvre au milieu d'un calme-profond. Jamais, depuis longtemps, les esprits n'ont été aussi apaisés, les passions aussi amorties, les partis aussi impuissants. » Ces mots, empruntés au dis- cours de M. Jules Ferry, réélu président du conseil général des Vosges, expriment au vrai la situation, dit le Temps. Il s'est produit dans le pays une réelle détente ; et plus d'une preuve significative s'y rencontre, soit dans les votes pour la formation du bureau des assemblées départementales, soit dans les allocutions prononcées. C'est ainsi qu'en plusieurs départements les présidents répu- blicains ont été réélus avec des majorités voisines de l'unanimité. C'est ainsi encore que des personnages politiques d'opinions assez avancées, on peut citer, par exemple, l'honorable M. Sarrien, ont constaté avec sympathie le mouvement qui entraine vers la République nombre de conservateurs, et ont déclaré qu'il convenait de faciliter ce mouve- ment. C'est ainsi, enfin, que dans les Basses- Alpes, M. Andrieux a céder le fauteuil de la présidence à un républicain moins entamé. Il y a, évidemment, une disposition géné- rale très marquée à l'entente et à l'apaisement. Ainsi, dans la Charente-Inférieure, M. le comte Lemercier, député républicain, a vu se réunir sur son nom les suffrages de droite et ceux de gauche. En présentant ses collègues à M. le président de la_ République, il a eu soin d'insister sur cet incident, et M. Carnot en a souligné la portée par quelques mots heureux qui ont produit et qui devaient pro- duire la meilleure et la plus yive impression sur les populations qu'ils est en train de vi- siter. Quand on constate, d'ailleurs, quedan3 bien des départements le même homme politique, généralement un sénateur ou un député républicain, est porté à la présidence pour la quinzième, la vingtième, la vingt et unième 'ois, on a en quelque sorte la sensation de la 'orce et de la stabilité des institutions répu- alicaines. Ainsi, on peut « entrevoir », comme lundi l'a dit M. Ribot au conseil général d'Arras, i le jour la forme du gouvernement ayant sessé d'être contestée, toutes les forces, toute l'activité des partis politiques seront tournées vers les meilleures méthodes de gouverner ce grand pays, de lui faire dans le monde la place dont il est digne, une place qui est res- tée grande, malgré nos malheurs et nos divi- sions ». Tel est bien l'idéal qu'ont toujours caressé les républicains raisonnables, tous ceux qui voient dans le triomphe de la Répu- blique, non la main mise d'un parti sur les autres, mais la naturelle et définive organisa- tion d'une démocratie qui se possède et qui entend gérer elle-même ses affaires. Les par- tis hostiles à la République ont mis vingt ans à empêcher la réalisation de cet idéal. Que leur ont rapporté ces vingt ans de luttes ? Des déconvenues, des défaites, des humiliations, voire des maux qu'il eût dépendu d'eux d'évi- ter, et qu'ils ont attirés imprudemment sur leur tête. Et le pays, qu'y a-t-il perdu à cette longue et acharnée résistance des partis? Laissons le soin de faire ce calcul à ceux qui ont eu le triste courage d'attiser la discorde, et que ce soit déjà leur punition d'avoir à mesurer leur responsabilité. MEURTHE-ET-MOSELLE Pour Iss sinistrés de la Martin iquô Le conseil général de la Martinique convo- pué en session extraordinaire pour aviser aux mesures que cornporteit le désastre de Fort-de-France, a voté uu crédit de trois mil- lions aestiné à être payé en dix annuités aux propriéiaires des maisons brûlées sous forme de prime à la reconstruction proportionnelle aux pertes subies. Les ascensions captives. Au sujet des plaintes dont VFst républicain- s'est fait l'in- terprète dans son numéro d'hier, M. Albert Bergeret, secrétaire du comité des fêtes nous adresse la lettre suivante, qui nous paraît sa- listaisante : Monsieur le rédacteur, Je suis fort étonné des revendications du public, que vous avez l'air d'approuver, en ce qui concerne l'organisation des ascensions captives. Permettez moi de vous dire en deux mots que je ne crois pas avoir manqué eu quoi que ce soit à la lourde tâche que je* m'é- tais imposée. Les cartes en location portaient en toutes lettres qu'en cas de non-départ, par force ma- jeure, les 2 fr. 50 perçus resteraient acquis à l'œuvre ; elles ne promettaient le séjour du ballon captif que pour les journées des 15, 16 et 17 août. La première ayant été perdue pour différents motifs sur lesquels on s'est suffi- samment expliqué, M. H. Lachambre a bien voulu accorder toute la journée du dimanche 17 au lieu de la matinée seulement, et, ce jour-là, les ascensions captives n'ont pas été arrêtées, même au moment du déjeuner,entre midi et une heure, comme cela était prévu ce- pendant. Les amateurs, porteurs de cartes, ne sont pas venus dans la matinée, ni les pre- mières heures de l'après-midi. Dans les vingt voyages que l'on a fait de 9 heures du matin â deux heures, j'ai constaté avec regret que trois personnes, à peine, munies de billets, se pré sentaient à chaque voyage dour prendre place dans la nacelle. On pouvait monter huit per- sonnes en moyenne ; ce qui a forcé le comité à offrir ce voyage à plus de soixante person nés non-payantes : j'en suis heureux d'un cô- té, car ce sont toutes des personnes qui prê- taient leur concours à la fête ; elles en ont VÔ- lontiers profité. Bref ! Pourquoi les 250 amateurs qui ont pris des billets n'ont-ils pas tous attendu à dimanche soir, à cinq heures pour se présen- et demander à. partir ? La réclamation n'eut pas été mieux fondée, mais aurait fait un peu plus de bruit, émanant de 250 au lieu de 40 personnes. Les affiches que le comité a fait apposer samedi sur les murs de la ville, ont annoncé que l'on marcherait toute la journée de di- manche : je le répète, on ne pouvait s'engager à marcher lundi, jour qui était réservé aux préparatifs de l'ascencion libre. En attendant que le comité s'il est inter- pellé à ce sujet réponde aux réclamations, je me permets personnellement de les quali- fier de mal fondées, et je prends toute la res- ponsabilité de ce que j'avance. Veuillez agréer, etc. Exposition d'ajfiches illustrées galerie] Poirel. M. Emile Marx désirant faire pro | fiter les personnes que le travail des affiches étrangères pourraient intéresser, a l'honneur J de leur faire savoir que l'entrée de l'exposi- tion sera libre jeudi de'quatre heures à sept heures. Sec u*s ro'és par les communes Rré hain-la-Ville, 5Q fr.; Cons-la-Grandville, 40 fr - 20 fr.; Hudivilkr, 20 fr.; Igney, 20 fr.; Seran- ville, 10 fr.; Vacqueville, 30 fr.; Xermaméhfl, 25 fr.; Autrey, 15 fr.; Bouxières-aux-Chêues, 50 fr.; Housséville, 20 fr.; Laneuveville-de- vant-Nancy, 50 fr.; Manoncourt sur-Seille, 20 fr.; Pompey, 50 fr.; Villers-les-Nancy, 25 fr.; Vroncourt, 25 fr.; Crépey, 50 fr.; Noviant, 25 fr. Les habitants d'Affléville, 68 fr. 50 ; de Chai ipenoux, 132 fr.; de Gemonville,38 fr. 65; de Habouey, 48 fr. 35; de Loisy. 63 fr.; de Mailly, 81 fr. Conseil général Séance du mardi i 9 août (suite). Commission d'administration Archivas départementales. Conclusions adoptées. Chambre de commerce de Nancy. Revision des listes électorales. Les membres du con- seil général chargés de procéder à la revision sont désignés. Commune de Beuveille-Doncourt. Projet d'érection de la section de Doncourt en com- mune. M. Michaut, rapporteur. L'érec- tion est adoptée. Délégation à continuer à la commission dé- partementale. Les délégations sont conti- nuées. Donation Marzilier. Rapporteur, M. d'Hamonville. Tous les arrérages échus sont mis à disposition de la supérieure de la maison de Secours. Illumination et pavoisement des édifices départementaux. Une somme de 1.225 fr. 90 c. est inscrite au budget rectificatif de 1890 ; le crédit de 2,000 fr. suffit pour la fête nationale. Institution des jeunes aveugles. Des bourses sont accordées ainsi qu'un crédit de 5,000 fr. Sourds-muets. Des bourses sont accor- dées, ainsi qu'un supplément de crédit Ide 2,500 fr. Maison des apprentis. Vote d'un crédit de 1,800 fr. Maisons d'arrêt de Lunéville et de Toul. Des sonneries d'appel relieront dorénavant les prisons de ces deux localités aux casernes de gendarmerie : Vote d'un crédit de 100 fr. pour Lunéville et de 35U fr. pour Toul. ' Protection des enfants du premier âge. Il est alloué un crédit de 10,000 francs comme précédemment. Sociétés scientifiques et littéraires. Le conseil vote : 1,500fr. à l'académie Stanislas; 200 fr. à la Société de géographie de l'Est ; 500 fr. à la Société d'archéologie lorraine ; 200 fr. à la Société l'Union de la Jeunesse loi raine ; 500 fr. à la Société des sciences de Nancy. En outre, il est accordé 800 fr. pour la par- ticipation du personnel enseignant à l'exposi- tion scolaire de 1889. Subsides à des veuves du à de3 enfants de fonctionnaires décédés. Il est accordé un crédit de 1,350 fr. se dé- composant comme suit : Complément de pensions. MMme3 Man- suy, veuve d'un employé à la préfecture, 79. fr.; Robert, veuve d'un chef de bureau de la sous-préfecture de Briey, 200 fr.; TimbaL veuve d'un agent voyer, 144 fr.: Hinzelin, veuve d'un agent voyer, 109 fr.; M. Joseph Mathieu, fils d'un ancien chef de bureau à la sous-préfecture de Briey, 393 fr. Subsides. MMmes Fromm, veuve d'un gardien de prison, 75 fr.; Rambour, ancienne concierge de la préfecture. 350 fr. Université régionale à Nancy. Création Vote d'un crédit. Il est donné lecture du rapport de M. le préfet qui conclut à ce que le conseil général appuie de son autorité le vœu du conseil municipal de Nancy tendant à obtenir que cette ville soit désignée pour être le siège d'une Université régionale, et à ce qu'il soit voté un crédit de 500 fr. afin d'ins- crire le département de Meurthe-et-Moselle comme membre fondateur de la Société des Amis de l'Université ; Le crédit de 500 fr. est voté. Le conseil gênerai invite M. le préfet à aviser les dépar- tements voisins de la décision du conseil général. Suite donnée aux vœux. Rapporteur, M NoDlot. Trois vœux sont ajournés, les au- tres, qui n ont pas encore reçu de solution sont maintenus. - ' Bâtiments départementaux. Vente de ma- tériaux de démolition. Les ventes auront heu par voie d'adjudications publiques. Caserne de gendarmerie de Briey. Une somme de 150 fr est al'onô» nnnr la ra m,,i» , *«• < - I31 'I-UUUÙO pour îe rempla- cement d un plancher; Lycée de Nancy. Subvention à l'élève Bounn.La subvention est continuée pen- dant 1 année scolaire 1890-1891 Etuves à désinfection.- Appareils Genesfe, Hersçheret&e. - Les inventeurs renouvel- lent leurs propositions tendant à l'achat, pour le département, d'une de leurs étuves Pro- position rejetée. Cercle du travail. En raison des précieux VT._„_ i Q n,,., r ?" s !i \ I )0 P u lation ouvrière de iNancv le Cercle du trnvjii nro<> toc. fessionnela mîhl " UdVcU1 . a )ec ses cours pro- et ré^ iliè^mo t ? , 0 -^ aniSeS ^ e P u ^ 8 au * ives ^nAii^pnt; Slll I 1S inAf P lus de ( ' ônt élè- P rr? est a(1C01 '<lée. tion de la Lctio Ser 1 BS T L ° nglaVille *~" Erec " mune. : ^ongiaviile <i- x com . Le conseil adopte lis conclusions de la com- npp a !in e i P *, endre co , nn aissance, dans kjour- |nee qu lendemain, des conséquences qu'aura

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%* Edition. — Numéro 463 CINQ CENTIMES Jeudi %ï Août *89U.

ABONNEMENTS NANCY 20 fr. par an. MEURTHE-ET-MOSELLE, MEUSE et VOSGES 22 — Autres départements et Etranger 28 —

L'absnnement est payable d'avance et continue sauf avis contraire.

Rédacteur en chef : LÉON GOULETTE

ADMINISTRATION et RÉDACTION : Rue Saint-Dizier, 51, à NANCY

RÉCLAMES (3e page) 30 cent, la ligne.' ANNONCES (4e page) 20 —

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Adresse télégraphique : EST-NANCY.

IÎOUBSË DE PAEIS ï JJU 20 août 1S90 (par fil télégraphique)

îsniier cours

Rente 3 op .' t»4 25 — 3 o(o Amortissable 9n 90 — 4 1 [2 op , 106 .. p

Consolidés anglais 2 3[4 oio .... H Rnsse 1880 4 op 98 75 Russe 1889 4 oio 99 .. Italien 5 oie 95 30 Autriche 4 o\o 98 2l> Hongrois 4 90 60 Espagne Extérieure 4 oio 18 35 bi Portugais 3 oio 62 80 la Dette Egyptienne 6 oio 492 .. q Actions Banque de Fiance 4.1S0..

-Crédit Foncier 1.215 .. D. — Banque de Paris 820 ..

— Société générale'..'..'..'.*.'..!!!.!... 497 50

— Banque Pays-Autrichiens 532 50 — Est 890 .. — Lyon 1.470 .. — Nord 1.845 .. d — Orléans î .485 .. — Ouest 1.027 10 d — Suez S.345 .. — .................... 43 75 (!( — Omnibus de Paris 1.217 50 g, — Compagnie du Gaz. paris , 1.400 .. — Chemins de for Autrichiens.. .... 547 50 fi — Chemins de fer Lombards 337 50 — Chemin de fer de Saragosse 312 50 — Chem. de f. Nord-Espagne 358 75 t<

Changes Londres Chèque... . .. 25 26 1.2 à 25 31 li2

DÉPÊCHES Services télégraphiques spéciaux.

Nouvelles de l'extérieur Paris, 20 août, 10 h. 25 matin.

Neic-York. — Il se confirme que la paix est conclue entre le Salvador et le Guatemala (Amérique du Sud).

Le Sénat américain repousse jusqu'à pré- ^ sent tous les amendements réduisant les f droits inscrits au t«'fSf du bill Mac Kinley. ï

Suivant le Truth, lord Salisbury a refusé l'ordre de l'Aigle-Noir, offert par Guillaume, é

On télégraphie de Rome au Daily News ^ que les Slaves d'Autriche, notamment en Bo- c hême, préparent une grande manifestation c panslaviste à l'occasion du quarantième an-niversaire de l'ordination de l'évéque Stros-mayer. J

Le Daily News dit que la situation en Ar- 1

ménies'aggrave journellement; de nombreux chrétiens "ont été massacrés à Aloosh : des troupes persanes ont été envoyées aux frontiè- (

Les cyclones aux Etats-Unis 1

On croit que dans le cyclone de Wilkesbar- < re, il y a quarante tués et une centaine de blessés.

Le village de Summerville est complète- , ment détruit : d'autres villages de la vallée de "Wyonning ont éprouvé de gros dommages.

Les pertes sont au moins d'un million de dollars.

Beaucoup de blessés de l'accident de che-min de fer d'Old Colony succomberont.

Ls choléra Paris, 20 août, 10 h. 25 matin. \

Un matelot provenant de Calcutta abord du Duheoforgyll a été admis hier à l'hôpital de \ Peplar (Londres) et reconnu atteint du choléra asiatique.

Madrid. 20 août. On a constaté, dans les provinces

da Badajoz, de Tolède et de Valence, 81 cas de choléra et 38 décès. — HA VAS.

Aux manœuvres allemandes Wurzbourg, 19 août.

17 hommes du 9e réaimeiu d'infanterie ont succombé aux suites des fatigues des manœu vres.

Deux sont morts de congestion au cœur. L'entrevue des deux empereurs

Narva (Russie), 19 août, soir. Ce matin, à neuf heures, le czar et l'empe-

reur d'Allemagne se sont rendus au champ de manœuvres d'Yambourg, où ils sont montés à cheval. : -

Guillaume restera ici jusqu'au 21. Il se ren-dra ensuite à Gomontowo et le 23 sera à Pé-terhof ; après le dîner de gala, qui aura lieu dans la soirée du 23, il s'embarquera à Cron-sstadt.

Dans les sphères politiques, on dit que, sur les conseils de l'Allemagne, l'Italie cherche à se rapprocher de la Has-;

Berlin, 20 août, D'après la conclusion d'un article de fond

de la Berliner Zeitung, on ne fera voir à l'empereur allemand que 40.000 soldats rus-sas, tandis qu'aux grandes manœuvres, qui auront lieu au sud ouest, 150.000 hommes prendront part. Ce ne serait donc d'un côté qu'une pièce de théâtre pour Guillaume et une répétition sérieuse d'an autre côté pour l'Autriche-Hongrie.

M. Constans dans la Midi Toulouse, 20 août.

On annonce l'arrivée de M. Constans, ven-dredi matin, pour l'inauguration du pont Saint-Michel qui aura lieu dimanche

Vendredi soir, les loges maçonniques offri-ront un punch au ministre de l'intérieur. Samedff réceptions officielles dans le salon de la préfecture ; samedi soir, dîner offert par

le préfet aux autorités du département et aux ï conseillers généraux en l'honneur du mi- t nistre. 1

Le voyage de M. Carnot. 25 Paris, 20 août, 10 h. 5 soir. J )0 Larochelle. — M. Carnot, revenant de la £ . ■ pointe des Baleines, assista aux régates. — 1

■ ■ HAVAS. 1

.S Au Maroc t

Paris, 20 août, 10 h. soir. t ;0 Tanger. —- Le sultan livra bataille aux re- ] S5 belles signalés depuis quelques temps dans r JG la région des Berbères et, vainqueur, coupa .. quatre-vingt tètes.

L'effet moral est considérable sur les Ber-• bères. — HAVAS.

Télégramme commercial, \ ,Q {Cercle du Louvre) l

Chiffres fournis par la maison Bollack-Sarrasin, j i0 Paris, 20 août, 1 h. 55 soir.

Avoine, 100 kilog.: courant, 19fr. 10; quatre '<■ [\ de septembre, 17 fr. 90. ', \ Blé, par 100 kilog.: courant, 26 fr.65; quatre j :0 de septembre, 25 fr. 40.

Farinesdouze marques, par sac de 159 kiiog.; ( î5 courant, 58 fr. 90 ; quatre de septembre. 57 fr. , 50 50. " ,

Huile de colza, par 100 kilog. : courant, 67 JQ fr. 25; quatre de septembre, 67 fr. 35. j jO Alcool, courant, 36 fr. » » ; quatre de sep--5 lembre, 37 fr. 75. ' [2 Sucre, par 100 kilog. : courant, »» fr. »» ; m quatre d'octobre, 34 fr. 50.

• \ ■■■ ■ e - 1

NANCY, mardi 20 août 1890.

Le bâîioo canooné ;X —i ' ;

' ' Ce n'est pas à la terre prussienne qu'on appliquera le sobriquet de fille mal gardée.

es A la moindre mouche qui vole : pan pan pan pan i les canons d'entrer en danse,

sé N'exagérons rien. Eu l'espèce, la mouche te. était de forte (aille et le canon minuscule. Je #s veux parler de la fusillade essuyée lundi soir, !o" dans le ciel de Sarreiouis, par le ballon Fort-011 de-France, promenant MM. Laohambre, Bar-.g" rail, Bergeret, Bournique, Friant, Lucien

Hinzelin, Royer père et fils. (On a lu le fait Lr. hier, à la Chronique locale.) ax Nous ne pensons pas que les mousquetaires .es de Sarreiouis aient eu sérieusement le dessein iè- de transpercer nacelle et passagers. Sans

doute, trouvaient-ils l'occasion bonne d'es-sayer un des délicieux joujoux que l'ingénieur Krupp confectionne spécialement peur la

ar- chasse aux ballons. de Cet engin d'artillerie porte à quatorze cents

mètres : les aéronautes étaient a une hauteur 'e" de six cents ; vingt coups furent tirés.

Il est vrai, que, grâce à la rapidité avec la-8<le quelle les navigateurs étonnés (on le serait à

moins) jetèrent du lest (la vaisselle du Grand ie- Hôtel y passa tout entière), le ballon remonta

vivement jusqu'à neuf cent cinquante, mais enfin, nos concitoyens n'entendirent pas sif-fler la moindre balle, ce qui donne à supposer que les coups ont été tirés au jugé, méthodi-

£ quement, soit, puisque le tir eut lieu à inter-ira valles réguliers, mais sans qu'il ait été fait

usage de la réglette à viser. Car s'il en allait autrement, il faudrait con-

ie, venir : ou que les armes perfectionnées du di-sas vin Krupp ne valent pas grand chose ou que

les tireurs sont des mazettes. Nous préférons croire à un simple exercice.

Les Allemands sont gens pratiques et les )n* ballons, rares. Leur commandant se sera dit 8U qu'ilnese rencontreraitpeut-être de longtemps

si excellente aventure pour exercer ses hom-mes à prendre leur formation de combat —con-tre un aérostat.

Ce qui nous confirme dans cette opinion, Pe~ c'est que Sarreiouis n'est pas de ces forteres-

e ses dont un voisin pourrait ressentir le be-soin de se procurer la topographie. L'en-

en_ ceinte de Vauban, cet hexagone parfait, cons-Pé- truitil y a plus de deux cents ans, reste tel ieu qu'au premier jour. Il y a un siècle que son on- plan dort dans nos archives militaires. Et,

depuis l'annexion de l'Alsace-Lorraine, l'iin-sur portance de Sarreiouis est nulle, e à.

md V°us vous souvenez que le 14 juillet 1889, r à le ballon Victor-Hugo, monté par MM. Corot, us_ Jasson et Bergeret, tomba au beau milieu du qui cantonnement de Dieuze. Les passagers furent nés quelque peu soupçonnés, voire secoués, et ce-ôté la nous l'avons compris. Dieuze est touteon-et tre la frontière ; or les Allemands ont pour

our la Lorraine les yeux de Bartholo pour Rosine. Mais Sarreiouis ! Sarreiouis est une maîtresse surannée, tout

juste respectable comme une Tiédie cathé-en- draie, ont ,

ffri-U1. Le ballon s'appelle F - i xnce; à! jon teur où il se balançait, son enseigne était-elle par déchiffrable ï C'est bien douteux. ne

soyons donc aucun motif plausible à une sor-1 j ie dans les formes. Non, les Prussiens auront' i roulu rire, seulement ces diables de citoyens ' mt une façon à eux de se distraire. Ils ne J joûtent les gaietés de la vie qu'avec accompa . meurent de belliqueuses démonstrations: c'est nême là le fond de leurs réjouissances natio- ■ taies.

Savoir si, également, ils ne sont pas bien , lises de montrer leur vigilance ? Toujours san- . fiés, casqués, bottés, ils veillent au salut de 'empire... leaux.

L'incident a suffisamment corsé le voyage ; îos compatriotes — d'ailleurs bien traités à eur débarquement—sont à Nancy revenus dra->és daDS une gloire que M. Friant fixera peut-ître sur la toile : la Canonnade du Fort-de-?rauce en Prusse, joli sujet héroï-comique )Our le prochain Salon !

Nous ajouterons cependant que la double iffaire du Victor-Hugo et du Fort-de-France trouve que les Allemands n'ont pas les bal-ons en odeur de sainteté. L'invention sent le ■oussi et déconcerte les plans scrupuleux de jette race qui n'abandonne rien au hasard, iui n'opère bien que sur le plancher des va-ines. Le souvenir des prouesses accomplies _iar nos aéronautes pendant le siège de Paris a chiffonne toujours et e!!e n'oubliera ja-nais que c'est par la voie des airs que Gam-aetta partit organiser la défense en provin-•e. — L. G.

Post-scriptum à notre bulletin de Bourse. — On icrit de Paris, 19 août, 8 h. soir :

La faiblesse de la Bourse a été provoquée aujourd'hui, en outre de prudentes réalisa-tions, par l'attitude inquiétante de la presse allemande à l'occasion du voyage de Guillau-me II en Russie, par le démenti incomplet relatif à notre escadre delà Méditerranée, diri-gée — assure-t-on — ver s le Maroc, et par la baisse des fonds anglais attribuée aux grosses pertes éprouvées par le marché de Londres lans l'Amérique du Sud.

Les actions de la Société de Dynamite, con-tinuant leur mouvement de recul, ont clôturé, dans la Bourse de ce jour, à 580 francs, ce qui constitue une perte totale de 230 francs en quelques jours.

Les porteurs de ces titres s'en débarrassent avec empressement parce qu'ils estiment que cette société, dont les entreprises sont défavo-rablement jugées par l'opinion publique, a perdu, par la mort de M. Barbe, un appui né-cessaire que-M. Naquet sera impuissant à remplacer.

La Seine fait partie des départements qui, en janvier prochain, sont soumis au renou-vellement sénatorial.

Nous apprenons que M. de Freycinet, sé-nateur de la Seine, ne solliciterait pas auprès de ses anciens électeurs le renouvellement de son mandat.

Le président du conseil se présenterait uni-quement, dans le département du Tarn-et Ga-ronne, dont il a jadis représenté un canton au conseil général.

On se rappelle peut-être que M. de Freyci-net avait été élu dans quatre départements à la fois : Ariège(M. de Freycinet est né à Foix), Inde française, Tarn^et-Garonne et Seine, au renouvellement triennal de janvier 1882. Il avait opté pour la Seine.

P.-S. —Le journal Paris dément cette nou-velle.

U SITUATION POLITIQUE

« La session des conseils généraux s'ouvre au milieu d'un calme-profond. Jamais, depuis longtemps, les esprits n'ont été aussi apaisés, les passions aussi amorties, les partis aussi impuissants. » Ces mots, empruntés au dis-cours de M. Jules Ferry, réélu président du conseil général des Vosges, expriment au vrai la situation, dit le Temps. Il s'est produit dans le pays une réelle détente ; et plus d'une preuve significative s'y rencontre, soit dans les votes pour la formation du bureau des assemblées départementales, soit dans les allocutions prononcées. C'est ainsi qu'en plusieurs départements les présidents répu-blicains ont été réélus avec des majorités voisines de l'unanimité. C'est ainsi encore que des personnages politiques d'opinions assez avancées, — on peut citer, par exemple, l'honorable M. Sarrien, — ont constaté avec sympathie le mouvement qui entraine vers la République nombre de conservateurs, et ont déclaré qu'il convenait de faciliter ce mouve-ment. C'est ainsi, enfin, que dans les Basses-Alpes, M. Andrieux a dû céder le fauteuil de la présidence à un républicain moins entamé.

Il y a, évidemment, une disposition géné-rale très marquée à l'entente et à l'apaisement. Ainsi, dans la Charente-Inférieure, M. le comte Lemercier, député républicain, a vu se réunir sur son nom les suffrages de droite et ceux de gauche. En présentant ses collègues à M. le président de la_ République, il a eu soin d'insister sur cet incident, et M. Carnot en a souligné la portée par quelques mots heureux qui ont produit et qui devaient pro-duire la meilleure et la plus yive impression sur les populations qu'ils est en train de vi-siter.

Quand on constate, d'ailleurs, quedan3 bien des départements le même homme politique,

généralement un sénateur ou un député républicain, est porté à la présidence pour la quinzième, la vingtième, la vingt et unième 'ois, on a en quelque sorte la sensation de la 'orce et de la stabilité des institutions répu-alicaines.

Ainsi, on peut « entrevoir », comme lundi l'a dit M. Ribot au conseil général d'Arras, i le jour où la forme du gouvernement ayant sessé d'être contestée, toutes les forces, toute l'activité des partis politiques seront tournées vers les meilleures méthodes de gouverner ce grand pays, de lui faire dans le monde la place dont il est digne, une place qui est res-tée grande, malgré nos malheurs et nos divi-sions ». Tel est bien l'idéal qu'ont toujours caressé les républicains raisonnables, tous ceux qui voient dans le triomphe de la Répu-blique, non la main mise d'un parti sur les autres, mais la naturelle et définive organisa-tion d'une démocratie qui se possède et qui entend gérer elle-même ses affaires. Les par-tis hostiles à la République ont mis vingt ans à empêcher la réalisation de cet idéal. Que leur ont rapporté ces vingt ans de luttes ? Des déconvenues, des défaites, des humiliations, voire des maux qu'il eût dépendu d'eux d'évi-ter, et qu'ils ont attirés imprudemment sur leur tête. Et le pays, qu'y a-t-il perdu à cette longue et acharnée résistance des partis? Laissons le soin de faire ce calcul à ceux qui ont eu le triste courage d'attiser la discorde, et que ce soit déjà leur punition d'avoir à mesurer leur responsabilité.

MEURTHE-ET-MOSELLE

Pour Iss sinistrés de la Martin iquô

Le conseil général de la Martinique convo-pué en session extraordinaire pour aviser aux mesures que cornporteit le désastre de Fort-de-France, a voté uu crédit de trois mil-lions aestiné à être payé en dix annuités aux propriéiaires des maisons brûlées sous forme de prime à la reconstruction proportionnelle aux pertes subies.

Les ascensions captives. — Au sujet des plaintes dont VFst républicain- s'est fait l'in-terprète dans son numéro d'hier, M. Albert Bergeret, secrétaire du comité des fêtes nous adresse la lettre suivante, qui nous paraît sa-listaisante :

Monsieur le rédacteur, Je suis fort étonné des revendications du

public, que vous avez l'air d'approuver, en ce qui concerne l'organisation des ascensions captives. Permettez moi de vous dire en deux mots que je ne crois pas avoir manqué eu quoi que ce soit à la lourde tâche que je* m'é-tais imposée.

Les cartes en location portaient en toutes lettres qu'en cas de non-départ, par force ma-jeure, les 2 fr. 50 perçus resteraient acquis à l'œuvre ; elles ne promettaient le séjour du ballon captif que pour les journées des 15, 16 et 17 août. La première ayant été perdue pour différents motifs sur lesquels on s'est suffi-samment expliqué, M. H. Lachambre a bien voulu accorder toute la journée du dimanche 17 au lieu de la matinée seulement, et, ce jour-là, les ascensions captives n'ont pas été arrêtées, même au moment du déjeuner,entre midi et une heure, comme cela était prévu ce-pendant. Les amateurs, porteurs de cartes, ne sont pas venus dans la matinée, ni les pre-mières heures de l'après-midi. Dans les vingt voyages que l'on a fait de 9 heures du matin â deux heures, j'ai constaté avec regret que trois personnes, à peine, munies de billets, se pré sentaient à chaque voyage dour prendre place dans la nacelle. On pouvait monter huit per-sonnes en moyenne ; ce qui a forcé le comité à offrir ce voyage à plus de soixante person nés non-payantes : j'en suis heureux d'un cô-té, car ce sont toutes des personnes qui prê-taient leur concours à la fête ; elles en ont VÔ-lontiers profité.

Bref ! Pourquoi les 250 amateurs qui ont pris des billets n'ont-ils pas tous attendu à dimanche soir, à cinq heures pour se présen-et demander à. partir ? La réclamation n'eut pas été mieux fondée, mais aurait fait un peu plus de bruit, émanant de 250 au lieu de 40 personnes.

Les affiches que le comité a fait apposer samedi sur les murs de la ville, ont annoncé que l'on marcherait toute la journée de di-manche : je le répète, on ne pouvait s'engager à marcher lundi, jour qui était réservé aux préparatifs de l'ascencion libre.

En attendant que le comité — s'il est inter-pellé à ce sujet — réponde aux réclamations, je me permets personnellement de les quali-fier de mal fondées, et je prends toute la res-ponsabilité de ce que j'avance.

Veuillez agréer, etc.

Exposition d'ajfiches illustrées galerie] Poirel. — M. Emile Marx désirant faire pro | fiter les personnes que le travail des affiches étrangères pourraient intéresser, a l'honneur

J de leur faire savoir que l'entrée de l'exposi-tion sera libre jeudi de'quatre heures à sept heures.

Sec u*s ro'és par les communes Rré hain-la-Ville, 5Q fr.; Cons-la-Grandville, 40 fr -

20 fr.; Hudivilkr, 20 fr.; Igney, 20 fr.; Seran-ville, 10 fr.; Vacqueville, 30 fr.; Xermaméhfl, 25 fr.; Autrey, 15 fr.; Bouxières-aux-Chêues, 50 fr.; Housséville, 20 fr.; Laneuveville-de-vant-Nancy, 50 fr.; Manoncourt sur-Seille, 20 fr.; Pompey, 50 fr.; Villers-les-Nancy, 25 fr.; Vroncourt, 25 fr.; Crépey, 50 fr.; Noviant, 25 fr.

Les habitants d'Affléville, 68 fr. 50 ; de Chai ipenoux, 132 fr.; de Gemonville,38 fr. 65; de Habouey, 48 fr. 35; de Loisy. 63 fr.; de Mailly, 81 fr.

Conseil général Séance du mardi i 9 août (suite).

Commission d'administration Archivas départementales. — Conclusions

adoptées. Chambre de commerce de Nancy. Revision

des listes électorales. — Les membres du con-seil général chargés de procéder à la revision sont désignés.

Commune de Beuveille-Doncourt. — Projet d'érection de la section de Doncourt en com-mune. — M. Michaut, rapporteur. — L'érec-tion est adoptée.

Délégation à continuer à la commission dé-partementale. — Les délégations sont conti-nuées.

Donation Marzilier. — Rapporteur, M. d'Hamonville. — Tous les arrérages échus sont mis à disposition de la supérieure de la maison de Secours.

Illumination et pavoisement des édifices départementaux. — Une somme de 1.225 fr. 90 c. est inscrite au budget rectificatif de 1890 ; le crédit de 2,000 fr. suffit pour la fête nationale.

Institution des jeunes aveugles. — Des bourses sont accordées ainsi qu'un crédit de 5,000 fr.

Sourds-muets. — Des bourses sont accor-dées, ainsi qu'un supplément de crédit Ide 2,500 fr.

Maison des apprentis. — Vote d'un crédit de 1,800 fr.

Maisons d'arrêt de Lunéville et de Toul. — Des sonneries d'appel relieront dorénavant les prisons de ces deux localités aux casernes de gendarmerie : Vote d'un crédit de 100 fr. pour Lunéville et de 35U fr. pour Toul. '

Protection des enfants du premier âge. — Il est alloué un crédit de 10,000 francs comme précédemment.

Sociétés scientifiques et littéraires. — Le conseil vote :

1,500fr. à l'académie Stanislas; 200 fr. à la Société de géographie de l'Est ; 500 fr. à la Société d'archéologie lorraine ; 200 fr. à la Société l'Union de la Jeunesse

loi raine ; 500 fr. à la Société des sciences de Nancy. En outre, il est accordé 800 fr. pour la par-

ticipation du personnel enseignant à l'exposi-tion scolaire de 1889.

Subsides à des veuves du à de3 enfants de fonctionnaires décédés.

Il est accordé un crédit de 1,350 fr. se dé-composant comme suit :

Complément de pensions. — MMme3 Man-suy, veuve d'un employé à la préfecture, 79. fr.; Robert, veuve d'un chef de bureau de la sous-préfecture de Briey, 200 fr.; TimbaL veuve d'un agent voyer, 144 fr.: Hinzelin, veuve d'un agent voyer, 109 fr.; M. Joseph Mathieu, fils d'un ancien chef de bureau à la sous-préfecture de Briey, 393 fr.

Subsides. — MMmes Fromm, veuve d'un gardien de prison, 75 fr.; Rambour, ancienne concierge de la préfecture. 350 fr.

Université régionale à Nancy. — Création — Vote d'un crédit. — Il est donné lecture du rapport de M. le préfet qui conclut à ce que le conseil général appuie de son autorité le vœu du conseil municipal de Nancy tendant à obtenir que cette ville soit désignée pour être le siège d'une Université régionale, et à ce qu'il soit voté un crédit de 500 fr. afin d'ins-crire le département de Meurthe-et-Moselle comme membre fondateur de la Société des Amis de l'Université ;

Le crédit de 500 fr. est voté. Le conseil gênerai invite M. le préfet à aviser les dépar-tements voisins de la décision du conseil général.

Suite donnée aux vœux. — Rapporteur, M NoDlot. — Trois vœux sont ajournés, les au-tres, qui n ont pas encore reçu de solution sont maintenus. - '

Bâtiments départementaux. — Vente de ma-tériaux de démolition. — Les ventes auront heu par voie d'adjudications publiques.

Caserne de gendarmerie de Briey. — Une somme de 150 fr est al'onô» nnnr la ram,,i» ■ , *«• <-I31 'I-UUUÙO pour îe rempla-cement d un plancher;

Lycée de Nancy. — Subvention à l'élève Bounn.— La subvention est continuée pen-dant 1 année scolaire 1890-1891

Etuves à désinfection.- Appareils Genesfe, Hersçheret&e. - Les inventeurs renouvel-lent leurs propositions tendant à l'achat, pour le département, d'une de leurs étuves — Pro-position rejetée.

Cercle du travail. — En raison des précieux VT._„_ iQ n,,.,r?" s !i\ I)0Pulation ouvrière de iNancv le Cercle du trnvjii nro<> toc. fessionnela mîhl " UdVcU1.a)ec ses cours pro-et ré^ iliè^mo t ?, 0-^aniSeS ^ePu^8 au*

ives ^nAii^pnt;SlllI1SinAf Plus de ('ônt élè-P rr? est a(1C01'<lée.

tion de la LctioSer1BSTL°nglaVille*~"Erec" mune. : ^ongiaviile <i-x com.

Le conseil adopte lis conclusions de la com-

nppa!in

ei P*,endre co,nnaissance, dans kjour-

|nee qu lendemain, des conséquences qu'aura

tan* 91 Annt isw L'Hit Républicain pour chacun des cantons la transformation de j qr l'impôt de répartition de la contribution ton-1 va cièredes propriétés bâties en-impôt de quo-tité.

A ce sujet s'engage une longue discussion à laquelle prennent part MM. Michaut, Vol-land, Denis et Fenal. 1 «

Enfin il est décidé que communication des de résultats pour chaque canton sera faite mer-credi. m

La séance est levée à six heures cinq. Mercredi séance publique, à deux heures de

l'après-midi.

Séance du mercredi 20 août La séance est ouverte à 2 h. \\L Le procès- ti verbal de la précédente séanceestlu et adopté. la M. Volland présente des observations sur

le service hydraulique, à propos des travaux te exécutés sur la Haute-Seille, par l'administra-tion d'Alsace-Lorraine. Entrepris depuis deux ^ ans, ces travaux entraîneront pour nous, au point de vue agricole, des préjudices majeurs. a Sur un parcours considérable la Seille a été détournée de son lit primitif. Or il semble que d( cette rivière, appartenant à la France et à l'Allemagne, cette dernière n'a pas le droit, à g, elle seule, de modifier lr situation sans que la France ait été consultée. &

M. Volland demande que ces travaux soient signalés au ministère des affaires étrangères Cl pour qu'il fasse prévaloir nos droits. c M. le préfet répond à l'orateur et dit que d l'administration n'est pas restée indifférente aux travaux exécutés sur la Seille ; elle ne _ perdra pas cette question de vue.

Commission d'agriculture 0 Bourses dans les écoles des beaux-arts. — n M. Briee, rapporteur. — Avant d'entrer dans

la'discussion sur les points particuliers, M. c Volland demande au conseil de considérer

combien sont nombreuses les demandes de t subventions de cette nature, —- depuis quel-années. Les bourses sont faites hien plus dans l'intérêt de la société qui l'accorde que dans celui des intérêts particuliers.

L'intérêt public consiste à aider les jeunes geus qui ont fait leurs preuves, or est-ce là ( la situation en présence de laquelle nous nous trouvons? « Je ne suis pas d'avis, conclut M. ( Volland, qu'on accorde de nouvelles bourses en aussi grand nombre. » ,

M. Brice dit que la commission d'agricul-ture, d'accord avec la commission des finan- ] ces, a conclu au rejet des demandes de bour- j, ses présentées, — en l'absence de crédits ordi-

M. Chapuis demande à M. Volland com-ment il établira la sélection à laquelle il a fait allusion?

M. Volland. — Il y aura évidemment un examen délicat à faire, mais dans les dossiers actuels il n'y a que des notes estimables et pas d'indication qui puisse nous faire espérer que ces boursiers sortiront d'une honorable médio-crité.

M. Mézières rappelle les traditions du con-seil général : un certain nombre de bourses j sont fixées, y a-t-il lieu de modifier les tradi- j lions? Non, il nous semble utile de rester; fidèles à nos principes.

Ces explications données, il est procédé au vote.

Le conseil refuse les bourses. Conservatoire national de musique. — M. j

Noùlot demande qu'il soit fait exception en j faveur de M. Florent Schmitt qui sollicite une ! subvention.Le rapporteur donne lecture d'une ! lettre de M. Ambroise Thomas, aux termes ! de laquelle M. Schmitt serait un bon élève. M. j Marquis invoque l'argument financier et s'oppose à ce que cette bourse soit accordée.

On procède au vote. La bourse n'est pas accordée.

Ecole de sylviculture de Bains.— Demande d'une demi-bourse. — Le rapporteur conclut au reiet, ses conclusions sont adoptées.

Ecole vétérinaire de Lyon. — Demande de subvention de M. Cadoré, de Laneuveville-devant-Nancy. — La demande est rejetée.

Service forestier. — Allocation aux prépo-sés titulaires de la médaille d'honneur. — Le rapporteur conclut au rejet de la demande. Le conseil rejette.

Protection des oiseaux. — Rapporteur M. Brice. — L'association centrale d'agriculture demande :

1° Que la chasse aux petits oiseaux soit in-terdite en France et particulièrement en Meur-the-et-Moselle *

2° Que le colportage des petits oiseaux dont la chasse est interdite soit défendu.

Dans la même séance, la Société centrale a demandé « que des mesures sévères soient édictées contre les chiens vaguant dans les champs, à une distance déterminée des habi-tations. » . , . ,

Le rapporteur s'approprie les vœux de la Société centrale, en ee qui concerne le dépar-tement de Meurthe-et-Meselle.

M. Michaut ne veut pas qu'on interdise catte chasse en Meurthe-et-Moselle si on la laisse ouverte dans les autres départements.

M. Denis veut que notre département soit -le précurseur de cette mesure qui s'impose dans l'intérêt de l'agriculture. L'orateur de-mande qu'il soit voté au scrutin public sui .cette très importante question.

M. d'Hamonville, après s'être montré lyri-que ne croit pas qu'en fait le département ai à faire de la chevalerie. Il propose un amend ment aux termes duquel le conseil devn émettre un vœu tendant à la protection d< tous les oiseaux utiles sur l'étendue d) territoire français.

M. Volland dit que le Parlement s'occupi de l'interdiction de la tendue, déjà voté par le Sénat.

Il est procédé au vote au scrutin public. L'amendement dô M. d'Hamonville es

adopté par 15 voix contre 9. Les partisans de la proposition d'Hamor

ville sont : MM. Marquis, Molitor, deGeslin, d'Harnor

ville, Michaut, Chapuis, Clesse, Volland, IU thieu, Maringer, Henrion, docteur Comou Florentin, Noblot, Viox.

M. Coumes demande qu'il soit procédé a vote public sur l'interdiction de cette chass/

Ont voté pour l'interdiction : MM. Molito. de Geslin, d'Hamonville, Cuny, Mangino Henrion, Coumes, Denis, Brice, Colson, L brun, Fenal.

Ont voté contre : MM. Michaut, Marqui, Clesse, Mathieu, Maringer, Volland, Florei tin. docteur Chapuis, docteur Coinont, Noblo .deklopstein, Viox.

^es votes sont partagés, 12 pour, 12 contrç c'egt Je statu quu.

Suite donnée aux vœux. — M. Denis, rat porteur — Ceux des vœux qui n'ont pas réf. de solution soct renouvelés.

Commission d'administration Le conseil statuant sui' la proposition d

la commission émet un avis favorable en c

i

qui concerne chacune des propositions sui 1 vantes : . nel

■ Mobilier de la préfecture et des sous-pre- cul fectures. vi£

Mobilier des tribunaux. ( Tribunal de commerce. — Restauration de pai

l'appartement du deuxième étage. — Deman- ser de d'un crédit supplémentaire. dai

Société de sauvetage des naufragés. --De- I mande de subvention. sor

Bureaux téléphoniques municipaux.. Annales départementales. < Clinique de la Faculté de médecine. — Me

Emploi de la subvention départementale de r0 5,000 fr. , les

Commune d'AUain-aux-Bœufs. — Modinca- ^ tion du nom de la commune en celui d'Al- gC( lain. m£

Conseils d'hygiène et de salubrité du depar- an tement. 18S

EnfaDts assistés. — Rapport du préfet ] (budget : 150,000 fr.) . faI Location des caves situées dans le bâti- e^ ment de la Monnaie.

Prix aux élèves des Facultés. — Subvention pr départementale. ar Sociétés de secours mutuels. (Subvention de B

500 fr.) pa Sociétés philanthropiques. — Subventions

départementales. êli Service du culte. — Contestation entre les je communes de Pannes et de Bouillonville. (Le

conseil renvoie l'affaire aux tribunaux pour en gr décider.) tit

Caserne de gendarmerie de Saint-Nicolas. <je — Prolongation du bail pour un an. Mobiliers scolaires.—Demandes de secours.

(Crédit réduit à 500 fr.) °9 Faculté de médecine. — Augmentation du |lf

nombre des boursiers de l'Etat. te

Edifices paroissiaux. — Demandes de se- nf cours. re

Menues dépenses de la cour d'assises et des 8| 1 tribunaux. P*

VI

s Commission des finances qi ' Sont adoptés les rapports sur:

1° Situation des emprunts départementaux. te 3 2° Cadastre. — Compte des recettes et des P:

!; dépenses de 1889. tc 3 8° Impositions extraordinaires. — Fixation T ; du maximum des centimes communaux. fi 3 4° Compte général des recettes et des dé- "

penses de l'instruction primaire en 1889. 5° Compte des recettes et des dépenses de c<

l'instruction publique à la charge du départe- a

ment pour l'exercice 1889. Commune de Flin. — Demande de subven- °

tion pour la Société de tir. — La somme est " l* j repoussée. ' 1 {A suivre.) f

u m s I Marche aux fourrages. — Le marché aux d ,s ! fourrages a lieu sur la partie du boulevard Lo ( e j bau comprise entre les rues des Tiercelins et <\ ). Molitor, les mardi, jeudi et samedi de chaque •''

semaine. P L'ouverture du marché est fixée à sept heu-

is res du matin, du 1er avril au 1er octobre, et à i- i huit heures pour les six autres mois. f ;r i La clôture du marché a lieu en toute saison c à onze heures. ci u Les voitures devront se placer à la file, sur p une seule ligne, le long de la bordure du trot- f.

toire du côté est, les chevaux ayant la tète n 1.1 tournée vers le nord. n m i Le foin, la paille et autres plantes fourragé- D ie ! res amené au marché doivent être mis en bot- n ie | tes de 5,10 ou 20 kilos. p 33 j Pour faciliter l'établissement des mercuria- „ /[. j les, les marchands sont invités à fournir aux ^ et ! employés de la ville les renseignements qui \

leur sont demandés sur les quantités et les c-is prix des denrées vendues.

Sont et demeurent abrogés toutes les dispo- c' ie sitions et arrêtés de police municipale anté- i ut rieurs au présent règlement. c

— 1 le Noyé. — Mercredi, vers sept heures du \ e- matin, un pécheur à la ligne, placé sur le ca- c

nal, près du pont Saint-Georges, aperçut dans i o- l'eau après le passage d'un bateau un cadavre. .iQ II appela à l'aide : plusieurs déchargeurs de < ue bateau accoururent et au moyen de perches, <

ramenèrent sur la berge le corps d'un nommé I. Victor Bouf, âgé de 40 ans et demeurant i re Grande-Rue, à Maxéville. ]

M. Victor Bouf avait quitté son domicile < n dimanche vers quatre heures de l'après-midi '. ir- pour aller rendre visite à un ami, habitant

le Pont-d'Essey. Il quitta cet ami vers dix < int heures du soir, légèrement pris de boisson,]1

et l'on suppose qu'arrivé près du pont Saint- : a Georges il aura descendu le chemin condui-

:nt sant au canal et sera tombé à l'eau. i les Son frère qui est boulanger, redoutant un ; bi- malheur,ava,it donné dans la journée de mardi

le signalement au pontonnier du faubourg la Sainte Catherine.

ir- M. Bouf laisse une veuve sans enfant.

^se Un malheureux. — Mercredi soir, un ras» la semblc-ment d'une cinquantaine de personnes

■ts- s'était formé sur le trottoir bordant le nu-méro 10 de la rue Saint-Nicolas, autour d'un

3Se nommé Urstel, Jean, âgé de cinquante-cinq de" ans, ancien soldat, Alsacien ayant opté pour sur ia France.

Ce pauvre diable atteint de battements de cœur et de suffocations, était tombé dans la ait rue

l0- Il raconta qu'il arrivait de Saint-Dié, où il V-Ta travaillait en dernier lieu comme aidermaçon, • °-e i efc OÙ ia municipalité avait refusé de lui four-bu ' nir le moindre secours — son livret portant

Nancy pomme lieu de sa résidence légale. uPe Urstel aurais donc été forcé, étant dans un stée état de maladie assez grave, de faire la route

à pied. Les premiers soins lui furent prodigués par

est jtf. Eberhardt, marchand tailleur, le coupeur de sa maison et quelques autres personnes

10D" charitables. Une collecte fut faite immédiatement et

10D_ deux jeunes gens conduisirent Urstel chez un Ma- j logeur où il a passé la nuit en attendant ont, l'heure de la visite à l'hôpital où nous espé-

rons bien qu'il sera admis d'urgence, i au • _ ssie Lor' Arrestation. — La police de Nancy, arré-

t' tait mercredi soir, sous l'inculpation de vol t ' dans plusieurs magasins, une nommée Marie

Sandrée, femme Walh. Après avoir passé s„ quelques moments au violon, cette femme fut

ren- conduite au parquet sous la garde d'un agaut. jl0t Pendant le trajet, la femme Walh, prétex-

' tant unbesoin naturel,, demanda d'entrer dans lire- une niaison. Profitant d'un moment d'inaten-

' tion de l'agent elle s'esquiva du'côté delà rue Saint-Jean.

re".u L'agent trouvant l'arrêt un peu long, se

mit à la recherche de la prisonnière et la i trouva contemplant les affiches.

Arrêtée de nouveau, elle fut mise sous la a ' mp.e d'un brigadier oui l'a conduite à la

i ce prisoff. i

Arboriculture. — Dimanche, 24 août, à 3 Ai heures, M. Picoré fera une conférence sur la Sn

( culture et la taille des arbres futitiers, à Fia- ch vigny, salle de la mairie. , ()a Cette conférence est offerte gratuitement df par la Société d'horticulture de Nancy. Elle gn sera suivie d'une démonstration pratique m, dans un jardin. 8>

MM. les amateurs et MM. les instituteurs sont invités à y assister. f

*» "~ , J , Fli Champigneulles. — Le Journal de- la de

Meurihe et des Vosges relate dans son numè- M< ro du 19 courant, que l'école libre, dirigée par sei les sœurs de la Doctrine chrétienne « sœurs qui ont été (suivant ce journal) chassées des dc

écoles communales par M. Martin, ancien „ maire, » a eu un énorme succès depuis trois } ans qu'elle existe. Voici pour l'année scolaire nd 1889-90 :

L'école laïque de filles a présenté 16 en-fants de 11 à 12 ans pour le certificat : 13 ont a, été reçues dont 3 pour le 1er ordre. \i

L'école libre dirigée par les sœurs, n'a pas „, présenté une seule élève. — Où est le pro-grès?" r<

L'institution laïque de filles est fréquentée gl par 290 élèves (y compris l'école maternelle), a L'institution libre est fréquentée par "iO ^

élèves (y compris l'école maternelle). — Où est p le succès ? q

Si quelqu'un a le droit d'être fier des pro- ie grès de l'instruction, ce droit revient aux ins-titutrices laïques, les seules qui ont remporté 0 des succès aux certificats d'études. ci

Distribution des prix aux élèves des écoles o communales. — La distribution des prix a eu

, lieu sous la présidence de M. Boudât, inspec- d teur primaire, délégué ? par M. le préfet. Au 3V nombre des récompenses distribuées aux lau- d réats figuraient 122 volumes offerts par c un fi

, groupe de républicains » de la commune et 1 ' par M. le conseiller général Maringer. Ces ou- E

vrages se distinguaient par leurs titres autant que par leur texte.

N'oublions pas de signaler M. About, direc- c teur de l'école communale de garçons qui a ç

j présenté 31 élèves aux examens du certificat r tous ont été reçus.Soit 46 pour les écoles laï-

1 ques et (pas'jun seul certificat pour l'école h- t bre dirigée par les sœurs de la doctrine chré- c tienne !) 1

N'oublions pas la dévouée directrice de l'é- j e cole des filles, Mlle Grossot, ni ses deux j (. adjointes.

Voici le programme de la petite fête orga-,. nisée dans cette dernière école à l'occasion de it la distribution des prix: ,

Les œufs de Pâque (Edmond About) ; Je ne peux i pas m'y faire (chanson avec parlé) ;La Patrie (Edouard j Sibecker) ; Ma poupée (monologue) : L'école (Eugène , Manuel) ; La boudeuse (parlé) ; La Lorraine, les trois ;

X départements ; Les deux.-jGasconnes et Carcassonnes j )- (dialogue) ; La petite fille et son chat (fable) ; Ah i jt quel beau jour (chant) ! La patrie des hirondelles ; |

e Jeanne d'Arc à Rouen (chant avec accompagnement de ; piano).

I-

a Société de tir du 41e territorial d'in-fanterie à Flavigny-sur-Moselle. — La

u commune de Flavigny-sur-Moselle était en fête dimanche, à l'occasion de la distribution des

r prix de la Société de tir du 41e territorial d'in-■■ fanterie établie dans cette localité. Cette céré-e monieaeu lieu 'dans la grande salle de la

mairie, décorée pour la circonstance, avec le -• bienveillant concours de la gendarmerie, de t_ nombreux trophées d'armes et de drapeaux.

La fanfare de Flavigny, fort habilement diri-l" gée par M. Dieudonné, instituteur et trésorier x de la Société de tir, a fait entendre les meil-» leurs morceaux de son répertoire et a recueilli !S de nombreux applaudissements.

M. Lucas, capitaine adjudant-major, prési-> de, ayant à ses côtés MM. le capitaine Vuil-é- laume, maire de Flavigny et président de la

Société de tir; Barrés, député; le vicomte Ferri de Ludres : Gauvin, capitaine de réser-

lu ve au 26« de ligne, directeur du tir ; Petitdi-a- dier,> capitaine adjudant-major au 43e territo-îs rial; Hœffelé, capitaine, Génin, lieutenant, e. Weissenburger, sous-lieutenant, tous trois du le 41» territorial ; Emile Vuillaume, vice-prési-s, dent de la Société, etc. aé Une grande table est complètement chargée nt de prix, offerts en grande partie par de géné-

raux donateurs, parmi lesquels nous remar-ile quons : le ministre de la guerre, la municipa-di lité de Flavigny, MM. Papelier et Barrè3, dé-ut putés ; MM. Solvay et Cie ; Berger-Levrault ix et Cie ; Bertrand-Oser, Chabillard, Daum, njGallé, Weissenburger, Fruhinsholz, Tourtel, ît- Petitdidier, Rolin, Dieudonné, etc. li- M. le capitaine Vuillaume ouvre la séance

en faisant ressortir les progrès accomplis par m la Société, qui en est à sa deuxième année de di fonctionnement, tant sous le rapport du nom-rg bre des adhérents que de la progression des

pour cent obtenus. M. Vuillaume insiste sur la nécessité des concours de tir appliqués à la défense nationale et émaille sa causerie d'a-

is» necdotes locales qui obtiennent un grand suc-ies ces parmi l'auditoire; il fait ressortir l'heureu-iu- se influence qu'ont toujours eue les femmes, un très nombreuses à la séance, sur le dévelop-nq peinent rapides des sociétés et les services »ur qu'elles sont à même de rendre en temps de

guerre, Il fait ensuite l'éloge de la Société de française de secours aux blessés, de l'Union la des femmes de France qui secondent dans un

élan magnifique, dans la mesure de leurs il forces, l'organisation de la défense de la

on, patrie. ur- M. le capitaine Lucas, tout en regrettant ant que les règlements militaires ne lui permet-

tent pas de traiter longuement son sujet, re-tin mercie le conseil d'administration de l'hon-ute neur qu'il lui a fait en lui offrant la présidence

de la cérémonie et fait ressortir les grands par) services rendus, par la création et l'organisa-eurjtion delà Société par M. Emile Vuillaume, nés vice-président de la Société, services dont M.

Lucas a pu se rendre compte, ayant été délé-' et gué par l'autorité militaire pour examiner le ; un conditionnement, des trav$uï °!u champ, df ant tir. M. le capitaine Lucas insiste îur l'utilité 'pé- qu'il y a, pour l'armée active, de recevoir des

recrues déjà habituées au tir et de voir entre-tenir dans la pratique du tir les réservistes el

rrê- les territoriaux qui formeront, en cas de mo vol biljsation; l'appoint le plus considérable q«

arie nos forcés". ' ■ ' - i > n ■..

issé M. le député Barrés prend ensuite la parole ! fut et parle de Jeanne d'Arc, ant. M. Emile Vuili

aume, vice-président, pro-

tex- cède ensuite à l'appel des lauréat^. [ans p

rix

d'ensemble de l'année.— i" prix, MM. V. Ri ien- chant, ex-sergent de zouaves, de Méréville ; 2, A. Bave m la de Sexex-aux-Forges ; 3, J. Hergué, de Flavignv, i

J. J. Aub.iv, sergent, de Méréville ; 5, J.-B- Qchom, d< , se Nancy: 6, A. Colin, de Sjéréville ; 7, -fig. Choné, d< t la Méréville. ■ ' - ' ' ' '

Concours individuels au fusil. — f'f série. — ifi s la pri,£' MM" J*' lt.c;rSu(i' de Flavigny ; A. Cave, de §exey a, aux-Forges;' J. Auhry, sergent, de Méréville. ;' 4, A. 1 la Coin, id.; 5, V. Richard,'id ; 6, ». Richard, de Fia-

| vigny.; 7, Ch. Crémel, caporal de tirailleurs, de Bur-

thécourt-aux-Chénes ; 8, F. Chaulé, sergent de Flavi-gnv. di

2e série. 1" prix, MM. L. Cunin-, brigad;er, de Ri- je chardménil ; 2, J. Thiébaul, sergent, décoré des mé-

dailles militaire et du Tonkin et de l'ordre du dragon de l'Annsm. de Flavigny ; 3, L.JMougenot, de Flavi- w

gnv; 4, C. Dieudonné, id.; 5, F. Bouxirot, de Richard- g' ménil ; 6, Ch. Dallé, id.; 1, H. Bridard, de Flavigny ; « 8, A Buisson, maréchal des logis, de Flavigny. ta

3« série. — prix, MM. A. Dieudonné, de Flavi- fé gny ; 2, E. Mougenot. id.; 3, E. Paris, de Lupcourt; ci 4, J. Lemoine, de Richardménil, 5, A. Simon, de g

( Flavigny ; 6, A. Wullerid.; 7, J. B. Crémel, sergent, de Richardménil ; 8, J. Bernard, de Méréville ; 9, Ch. Moreav, de Flavigny ; 10, J. Blanc, id.; il, A. Blanc, sergent,jid. ; 12, A. Henry, de Méréville.

Sapeurs-pompiers. — l«r prix, MM. L. Mougenot, S< de Flavigny ; 2, C. Prunier, id. : 3, F. Bonnaire, id. p

Conconrs individuel au revolver. — 4" prix, MM. Weissenburger, sous lieutenant au 41» territorial ; 2, J( J. Marchai, de Flavigy ; 3, J. Blanc, id.; 4, Ch. Cho- v né, de Richardménil.

a

Dombasle. —- La distribution des prix s aux élèves des écoles communales a eu lieu le c, 15 courant, sous la présidence de M. Tour- e nayre, ingénieur. c Dans son allocution, M. Tournayre a fait ressortir les bienfaits de l'instruction et a en-gagé les élèves à lire de nombreux ouvrages Ç à la bibliothèque populaire, pendant leurs mo- ^ ments de loisir. — Cette bibliothèque com- " porte effectivement plus de 2,500 volumes, 8 qui sont mis gratuitement à la disposition des r

lecteurs. Leprésident félicite maîtres et maltresses, qui

ont fait recevoir, cette année, 42 élèves aux certificats d'étude de premier et de second ordre.

La Société Solvay et Cie, l'administration des salines de Rosières-Varangéville, MM. s Marquet, Boulvin, Pellier, Gluge, Dreyfus et a d'autres personnes ont offert de nombreux prix, I témoignant ainsi de l'intérêt qu'ils portent à t l'instruction, — que tous reçoivent ici l'hom-mage de notre reconnaissance.

; La Société philharmonique, qui a bien vou- 1 lu prêter son concours à cette fête, a été vive- 1

■ ment applaudie, ainsi que les élèves, gar-, çons et filles, qui ont chanté des chœurs on ' t ne peut mieux appropriés à la circonstance, i

— Voici le programme de la soirée récréa- ' ■ tive qui sera donnée par un groupe de jeunes - gens, au profit des œuvres de bienfaisance de

Dombasle et des mineurs de Saint-Etienne, le - jeudi 21 août, à huit heures du soir, sous la 1 t présidence de M. le maire : 1

Courte allocution, par M. Mien ville. (

CHÀHTS.

Une idée d'enfant (J. Gangloff); le Régent de ma-thématiques (J. Lefebvre) ; le Poteau frontière (J. Roh-

£ mer) ; C'est épatant (C. Dohm) ; Gringalet (J. Gan-i gloft) ; l'Anglais embarrassé (J. Lefebvre); la Plainte e du mousse (J. Gangloff) ; le Panache du tambour-ma-s jor (G. Schmitt); l'Addition (H. Boutemain) ; le Biniou s (L. Thouillot); En chemin de fer (G. Schmitt) ; A la h grâce de Dieu (J. Gangloff) ; le Portrait de famille (C. ; Schmitt) ; duo patriotique (MM. Schmitt) ; l'Homme e aux grands pieds (C. Dohm) ; le Crieur du village

(P. Lhommel); Didiche, chanson en patois lorrain (Diego) ; les Enfants de Paris (H. Boutemain) ; la Grève des forgerons (L. Mienville).

La Réception des Cabochard, comédie-vaudeville en a deux actes, par E. Lefebvre. e Distribution : Narcisse Cabochard, E. Lefebvre; S Myrtil, son fils, C. Dohm ; Pomp' à l'œil, pompier, l. premier invité, E. Maire; Citrouillard, archéologue, i. deuxième invité, J. Lefebvre ; Sostène Dugoulot, frère 'a

de Narcisse, paysan, troisième invité, J. Vincent ; Cram-pon, sous-préfet, C. Schmitt ; Jean et Catherine, do-

B mestiques, P. Lhommel. e Pro Patria, scène dramatique, en vers, par E. Le-

• • febvre. Distribution : le sergent Delorme, E. Lefebvre;

ir Henri Delorme, son fils, G. Henrion; Raoul Delorme, l- J. Lefebvre; Illhart, soldat prussien, J. Vincent. lj Apothéose (tableau vivant).

Le piano sera tenu par divers amateurs. — Entrée libre.

Réunion à la salle de distribution des prix, a Qu'on se le dise ! ;e — r- Beauzemont. — L'Union de la jeunesse i- lorraine, à Nancy, vient d'adresser vingt et un >- livres de prix pour être distribués aux élèves t, de l'école communale de garçons, u — i Toul. — L'orage qui a éclaté sur Toul, di

manche, à huit heures du soir, a empêché la J-e fôte de bienfaisance d'avoir lieu. Tout était 3- prêt, l'illumination du jardin était terminée, r- lorsque la pluie est survenue. Toutes les per-a- sonnes présentes se sont empressées de sau-é- ver le matériel qui a pu, en grande partie, lt être remis en magasin. On espère pouvoir or-ti, ganiser de nouveau cette fête pour dimanche il, prochain, tout fait espérer que la recette ne se

ressentira pas trop de cette remise involon-se taire. *r — Le mildiou se déclare dans nombre de le vignes du Toulois. notamment dans celles qui u- n'ont pas été traitées au sulfate de cuivre. es Celles qui l'ont été sérieusement, sont indem-" nés; aussi beaucoup de propriétaires s'em la pressent-ils de sulfater soit pour la première a" fois, soit pour la deuxième fois. On ne saurait lc- trop encourager les retardataires et leur ?ap-u* peler que de leurs soins dépend la récolte à ÎS, venir. Quoique celle ci doive être peu impor-'D- tante, il n'y a certainement aucune raison de es la perdre complètement ; c'est cependant 4 de auoi s'exposent ceux qui se refusent à suivre

l'exemple des propriétaires intelligents qui on appliquent des procédés ayant fait leurs preu-un vts et daps lesquels on doit avoir confiance, irs _ la

M. Berger, — M, Raoul Berger, ancien SQUs^préfet de Briey, qui a rempli par intérim

uit les fonctions de résident général au Tonkin, et- est nommé trésorier-payeur à la Martinique

%

>n- Colmey. — Dans la forêt de Oolmey un ice attentat à la pudeur | été commis sur Félicie ias Thomas, âgé.e de seize ans, par le sieur Mous-sa- ty, domestique à Vezin. Ce dernier est arrêté, ne, _

Villerupt. — Dimanche dewder-, à trois "n heures de l'après-midi, a «u lieu la distribu-rt tion des prix aux élèves des écoles coramuna-°| les de Villerupt, dans la cour de l'école des }„ garçons, très bien décorée de feuillages., d.* aes mousse et de drapeaux. ;re" M. Cnricque, préside^ du conseil d'arron-i et dissement de B/i^y, présidait cette céré-n? nqpni^, ^e ! A ses côtés sur l'estrade, on remarquait

MM. Féry comte de Retz, maîtres de forges. °le Nahan, Sergent, Coulet, instituteur à Villers-

la Montagne. leçpuS^il municipal. ir0" J#. Cuï'ieq'ue -prend la parole et pendant

une demi-heure tient tous les assistais dt»ni-Ri. le charme le plus complet, \\ ranpeJle aux

jve, maîtres et aux élèves le grand devoir qui leur , "4, est tracé ; il félicite en particulier Mlle joat, 5 «iP directrice de l'école maternelle, dû dévoue' ' de ment qu'elle apporte dan,s g& \è,ati@ si pén)'°

ie Ur et à trois heures, ei demie les pri» tùnt tribyéç,

; ][_ Des prix d'honneurs sont accordés aux élè. Fia- ves Emilien Aymone, Charles Lucas Thibes lur- sard.

Les élèves Léon Mousset et Eugène Clesse du cours moyen, remportent le prix d'excel! lence.

L'élève Charles Lucas se voit décerner un& mention honorable au nom du ministre de la guerre, et à l'appel de son nom le bataillon scolaire présente les armes, les clairons et tambours sonnent, et le lauréat est vivement félicité par leprésident qui, se levant, remer-cie M Louis, instructeur, du zèle apporté dans son enseignement.

Chez les filles, MMlles Colin, Cochard, Cles-se, obtiennent les prix d'excellence.

MMlles Bourguignon, Panthu, Lucas, This-se, Vouël^ Bourson remportent les premiers prix.

Enfin, l'école maternelle, dirigée par M\\ft Jost apparaît. Tout le monde applaudit eu voyant cette longue bande de marmots bien alignés marcher et chanter en cadence.

Plusieurs chœurs ont été chantés et la Mar seillaise a clos cette belle fête. Nos sincères compliments aux instituteurs et institutrices et en particulier à M. Martin qui se dévoué corps et âme à la mission qui lui est confiée.

— On a trouvé mort sur la voie, à trois cents mètres de Villerupt, écrasé par une lo-comotive le cadavre du sieur Jean Dellanigna dit Bouffolaré, mineur à Hussigny. Dellani-gna étant pris de boisson a dû tomber sur les rails et s'endormir.

VOSGES Conseil général

Séance du mardi i 9 août De nombieuses questions d'ordre sont pas-

sées en revue, leur intérêt étant purement administratif, nous n'en parlerons pas, et passerons de suite aux questions impor-tantes.

Chasse aux petits oiseaux. M. Lambert demande la suppression abso-

lue de la chasse par tout autre moyen que le fusil. M. Bouloumié est du même avis.

M.Mélinepenseque eu égard à la prochaine réunion internationale qui s'ouvrira à La Haye à ce sujet on peut laisser les choses dans le statu quo.

Le vote du conseil ratifie cette manière de voir. Ferme école de Beaufroy. — M. Resal, rap-

porteur constate que l'instruction tant théo-rique que pratique est satisfaisante.

M. Jules Ferry. — Quel est votre avis, quant au régime, à la nourriture, aux condi-tions d'hygiène?

M. Resal. — Jamais nous ne nous en som-mes intéressés Cela regarde le gouvernement et en particulier le ministère de l'agricul-; ture.

[ Une longue discussion s'engage d'où il ré-i suite que le régime, la nourriture, l'hygiène , laisseraient à désirer. ! M. Albert Ferry. — Dans toutes les paro-! les prononcéespar mes collègues, je remarque 1 des réticences de nature à me faire croire - qu'ils en savent plus qu'ils n'en veulent dire t En conséquence, je demande que de suite quel-

qu'un soit délégué pour partir au premier ; tram à la ferme école de Beaufroy, se rendre , compte de l'état des choses, et nous apporter , immédiatement, pendant que nous sommes ; en session des renseignements précis. • M. Jules Ferry. — M. le préfet fera faire ■ une enquête. _ M. Albert Ferry. — Il faut la faire dans les-

conditions que je viens d'indiquer, sinon, elle-. ne signifiera plus rien. ] M. le préfet. — Je m'engage à faire faire ul-

térieurement une enquête. M. A. Ferry. — C'est aujourd'hui qu'il faut . la faire. Le conseil décide qu'une enquête sera faite

ultérieurement. Vaccination, revaccination, vérification à

l'aide d'un registre de ces deux opérations — 3 MM. Bouloumié, Bailly, Florion, Guyon,,

! Mougm, désirent voir voter un nouveau cré-3 dit de 4,000 fr. pour l'organisation de ce ser-vice.

MM. Lambert, Albert Ferry, Charles Ferry combattent le projet de crédit, après une discussion de près d'une heure et demie le

t projet est repoussé.

Bains. — Double assassinat. — Un double - assassinat a été commis, dans la nuit du 15 , au 16, sur la personne des époux Guillemand, - marchands de bestiaux à Dolincourt, près de e Bains. e Les deux victimes ont été saignées au cou

aveo un couteau de boucher. 600 fr., composés d un billet de 100 fr. et de pièces d'orf ont

e disparu. Le vol a donc été le mobile du crime. ;i Jusqu'à présent, les assassins, car ils de-. vaient être deux, n'ont pu être arrêtés. On les .. recherche activement et certaines circonstan-

ces, en particulier une blessure à la maingau-e che, dont l'un d'eux doit être atteint, rendront t leur capture facile.

J Concert à Mirecourt. — Dimanche 17 e a0ULa TJ lle,i' au théâtre, un grand cooeert à ?" }iné&™ des victimes de l'incend;, de J Fort-de-France et de la catastrophe d'e Saint-« Etienne. Par une idée originale, ainsi qu'on » met la légende au bas d'une estante, la com-1 mission avait demandé à M. Graillet de faire

une conférence sur la Martinique Cette conférence a été simple et claire

m comme un enseignement, brève comme un m aperçu patriotique et passionnée comme une a, évocation de la France conquérante et ehari-

table, des luttes de la patrie, mais aussi de ses efforts pour guérir les blessures de ses ta enfants.

ie Le succès du eonctrt a été complet, la salle s- était comble. Deux charmantes quêteuses ont é, recueilli près de 150 francs.

La musique municipale et la Société pbil-,is harmonique méritent tous les éloges; elles

u. ont déjà fait leurs preuves. Les artistes ama-

a_ teurs ont beaucoup contribué à la réussite de e

S la sojrée. Quelques-uns, doués d'un véritable

talent, se sont modestement présentés sous leurs simples initiales. Mais le public a bien

a. reconnu Mlle Georgeot, MMmes Bastien et

é- Fnsch, MM. Lambert et Mougenot; il les a chaleureusement accueillis. Il nous faut citer

nt particulièrement M. L. Cugnot, dont la dio-,s Uion pure, la voix bien timbrée, la mimique

•s- expressive ont été applaudies. Est-il besoin de dire que l'inimitable Contai, costumé en

nt cocher d'archi grande maison, a été fr^néti-BS qufment rappelé* ix Bref, chômante soirée qui a diué Uisou'a-ur Près minuit, çt bon résultat. (Mémorial.)

9 I Vagney. - Le 16 août, dans la matinée, ■e, pendant que les époux Nicolas-Joseph Gigant, is- cultivateurs à Crêmanvillers, étaient occupés • • ™°.Jf onri,er dans un de leurs champs, un e« individu s'est introduit d»ns leur habitation, s en fracturant une fenêtre, et a soustrait une

I somme de 500 fY. eu billets de banque renfer-

___-b__

b_^ I-'Est Républicain ^etidî 21 Août 4890.

mée dans un portefeuille qui se trouvait dans une poche de gilet, dans une chambre au pre-mier étage. Malgré d'activés recherches, ce malfaiteur est inconnu jusqu'à ce jour.

Pour les incendiés de la Martinique et de la Guadeloupe. — Voles des conseils municipaux. — Le 13 août, Saint-Amé, 50 fr. Le 15 août, Rochesson, 20 fr. Le 17 août, Ger-bamont, 4 fr.

MEUSE Conseil général. — Session d'août. —

Sont élus: président, M. Edmond Develle, sénateur ; vice-président, M. Mauvais ; secré-taires, MM. Didion, Ving, Salin.

Le bureau est entièrement républicain. En prenant possession du bureau, M. Edmond Develle établit un éloquent parallèle entre la situation troublée où se trouvait la France l'année dernière à pareille époque, et le calme qui règne aujourd'hui. Il félicite laRépublique d'avoir repoussé victorieusement l'assaut des partis coalisés.

M. Develle affirme la bonne volonté du Parlement. Il énumère ses travaux et s'étend longuement sur la loi des contributions et sur les effets qu'elle est appelée à produire dans la Meuse. Il termine en conviant le conseil général à examiner avec soin ces questions nouvelles, et en remerciant le préfet de son administration, à laquelle il rend hommage.

M. Poincaré, député, dépose un vœu ten-dant à la création d'une Université à Naucv.

1 —

PETITES NOUVELLES LOCALES

— L'autre jour, M. Gand, menuisier a Jœuf, avait réglé à son ouvrier ce qui lui était dû. Ce dernier, Al-bert Schneider, actuellement en fuite, pénétra dans l'a-telier et brisa trois bois de fenêtre et un couvercle de malle.

— La gendarmerie de Flavigny a ouvert une enquêta afin de retrouver un individu resté inconnu qui aurait commis un attentat sur une enfant âgée de trois ans et demi, demeurant à Richardménil, pendant qu'elle était dans un jardin, à environ trois cents mètres du vil-ïage.

— Un malfaiteur resté inconnu, a pénétré dans le domicile de Mlle Marchai, rentière à Bréménil et a dé-lobé une somme de 180 francs qui était renfermée dans une armoire.

Depuis le mois de juillet c'est la troisième fois que l'on s'introduit dans sa demeure pour y dérober de l'argent.

La gendarmerie de Badonvillcr a ouvert une en-quête. *

Dépêche météorologique 759 Dunkerque, 763 Biarritz. Dépression

sur Ecosse, baisse Irland. Hausse : 4mni Brest, 2 Nancy, Biarritz.

Temps probable : vent d'entre Sud-Ouest et Nord-Ouest, nuageux, quelques averses, mê-me température.

ALSACE-LORRAINE Manœuvres d'automne. — Les manœu-

vres d'automne du 16e corps d'armée (Metz) seront terminées le 24 septembre. Les ma-nœuvres de régiment se feront en général dans le voisinage des villes de garnison, à Metz, Morhange, Thionville et Metzerwiese. Les manœuvres de brigade, (brigades d'intan-'terie n(S 65, 63 et 67, brigades de cavalerie n05

£3 et &4 et brigade d'occupation bavaroise)

ainsi que les manœuvres de division (33' et 34e division),dont les premières dureront trois jours et les secondes, quatre, auront lieu près de Morbange, Hellimer et Dieuze pour la 33e

division, et près de Metzerwiese, Chémery et Vigy pour la 94° division. Elles seront suivies des manœuvres du corps d'armée qui dureront trois fours et qui seront exécutées entre Châ-teau-Salins et Faulquemont.

En outre, du 5 au 18 septembre, il y aura des manœuvres spéciales de cavalerie, des manœuvres de régiment, de brigade et de di-vision près de Metz, et, pendant trois jours, entre Boulay et Sarralbe, des manœuvres de la division de cavalerie du 16e corps contre la division de cavalerie du 15e corps.

Les manœuvres du 15e corps (Strasbourg) seront terminées dès le 20 septembre.

Toujours les suicides dans l'armée. — Hier, à onze heures, un soldat du 8e régiment bavarois, s'est fait sauter la cervelle dans la caserne Coislin, à Metz. Il s'était placé près de la fenêtre donnant sur la rue et se tira un coup de fuail dans la bouche ; des parties du crâne renfermant le cerveau furent projetées dans la rue et ramassées par un agent de po-lice.

NOUVELLES DIVERSES Interviewé, le colonel américain Chaillé-Long, qui

vient do parcourir l'Afrique, a déclaré que Stanley H'était qu'un « farceur ». D'abord, il n'a pas retrouvé Livingstone, par la raison très simple que Livingstone n'a jamais été perdu. Livingstone était tranquillement installé à Djiji, de son plein gré 1 le jour où Stanley l'y a rencontré.

Livingstone était en train de fumer sa pipe quand on lui a annoncé le reporter du New-York Herald. Il l'a fait asseoir poliment et lui a montré les derniers numéros du journal-qu'il recevait régulièrement. C'est, au contraire, SUnley qui s'était égaré, et Livingstone a été obligé de lui indiquer le chemin pour revenir en Europe.

* * On annonce la mort de Vasili, le dernier serviteur

d'Alexandre Dumas père. En 1870, Vasili s'était, comme son maître, retiré à

Puy, près de Dieppe. Là il avait acheté des terrains, puis construit un

hôtel et des villas. Ses affaires n'avaient pas tardé à prospérer. On allait chez Vasili par curiosité. Il savait sur Dumas un grand nombre d'anecdotes qu'il se plai-sait à raconter. On l'aimait beaucoup. Vasili sera cer-tainement regretté des touristes et de ses compatriotes d'adoption.

» * *

Il y a disette de nouvelles, et il faut bien que les nouvellistes trouvent quelque chose. L'autre jour, c'était un crapaud à plumes que le Jardin des Plantes venait de recevoir comme pensionnaire ; aujourd'hui, c'est une jeune fille à tôte de cochon qui vient de faire son apparition dans le comté de Hendricks. C'est loin, à Martinsville, dans l'Indiana ! (Etats-Unis!

LA CHASSE Les nombreux lecteurs qui préparent en ce

moment leurs fusils, pour « l'ouverture », nous sauront gré de leur signaler un histori-que très complet de la chasse qui vient de pa raitre dans le Dictionnaire d'économie poli-tique, publié sous la direction de M. Léon Say. Cette notice est due à la plume d'un écri-vain dont la compétence en matière cynégéti-que est indiscutée, M. Paul Caillard.

Les législations étrangères y sont très clai-rement exposées, avec l'adaptation partielle que l'on devrait en faire en France.

Qnant aux réformes nécessaires, elles sont ainsi résumées :

« Faire donner par l'Etat, dans ses forêts, l'exemple de la conservation,,, de la produc-tion du gibier et d'un aménagement de chasses modèle.

« Supprimer la défense faite aux forestiers de chasser sur les biens nationaux, défense anormale s'il en fut ;

« Apporter des modifications dans la légis-tion qui" devrait assimiler le voleur de gibier élevé au voleur de toute production agricole (au moins dans un espace de 4 kilomètres de tout centre d'élevage reconnu) ;

« Surveiller rigoureusement le colportage en temps prohibé sur les routes, sur les che-mins de fer ;

< Condamner sévèrement les receleurs ; * Interdire les filets pour s'emparer du gi-

bier sans l'assistance de la police, à l'excep tion de ceux employés pour la chasse du lapin ;

« Donner l'impulsion à l'organisation de la mise en adjudication des chasses communales louées au profit de la commnne ;

Réglementer la durée de la chasse des dif-férentes espèces, interdire l'entrée du gibier étranger que) qu'il soit, pendant les époques de prohibition, telle qu'elle est pratiquée dans les pays voisins :

t Intéresser lesagents de répression ruraux,

gardes-forestiers, gardes-champêtres, canton-niers, à la destruction des animaux nuisibles à la reproduction du gibier, avec un tarif de primes : soumettre par le cahier des charges les adjudicataires des domaines de l'Elat, des biens communaux ou des propriétés particu-lières réunies en chasses communales, au payement de ces primes de destruction ;

« Propager dans les collèges et les écoles les études de ces questions rurales qui doivent être une source de recettes pour l'Etat et les particuliers riches ou pauvres, car le capital de ces richesses adventices est presque nul parce qu'il nait tout simplement des efforts de la nature ».

Tel est l'ensemble des mesures à prendre. « Si on les prend, ajoute M. Paul Caillard,

la dépréciation de la valeur territoriale, que la crise agricole a si violemment amenée, sera diminuée par la valeur locative et réelle de terrains devenus giboyeux : l'Etat et les com-munes loueront considérablement plus cher les droits de chassedans les forêts repeuplées, et trouveront des ressources importantes dans l'augmentation du produit des permis de chasse, de la vente des poudres, des octrois des villes. Tout cela dépend de la réglementa tion pratique d'une passion ardente et saine : la chasse ».

FAITS DIVERS Trois soldats noyés. — Un terrible acci-

dent est arrivé hier soir, à cinq heures, sur l'Isère, à l'école des ponts du 4e régiment du génie, à Grenoble.

Quatre vingts sapeurs étaient occupés, sous la conduite de leurs officiers à démolir le pont construit sur bateaux, en face du polygone, lorsque, soudain, le tablier se rompit, entraî-nant pêle-mêle les hommes dans la rivière.

La plupart, bons nageurs, purent atterrir ; d'autres s'accrochèrent aux épaves et furent rapidement recueillis ; c'est ainsi qu'un ser gent, à cheval sur un madrier a pu être sau-vé près du pont de pierre.

Mais plusieurs d'entre eux furent entraînés par le courant et disparurent.

Trois morts sont à déplorer : celles des sa-peurs Glenot et Villot, et d'un troisième sol-dat dont le nom n'a pas encore été donné.

Villot devait être libéré dans dix-sept jours. L'autorité militaire a ouvert une enquête.

Morte de faim. — Un journal de Dijon fait le récit d'un suicide qui — si les détails en sont exacts — dénote, de la part de son auteur, une jeune fille de 18 ans, une énergie extraordinaire.

Il y a quelques jours, on trouvait, dans un grenier, à Montberthault, près de Rouvvay (Côte-d'Or), une jeune fille nommée B..., âgée de 18 ans, dins un état de maigreur et d'épui-sement inouïs.

La malheureuse enfant n'avait plus que la peau et les os ; les doigts étaient collés les uns aux autres ; elle était incapable de pro-noncer une parole et paraissait privée de sens.

On put lui faire absorber quelques gouttes de bouillon, et ce n'est qu'après trois jours de soins qu'elle fut en état de renseigner ceux qui l'avaient recueillie sur ce qui lui était ar-rivé.

La malheureuse raconta alors que, voulant se,suicider, elle s'était réfugiée dans le gre-nier avec la ferme volonté de se laisser mou-rir de faim.

Elle serait restée pendant 72 jours sans prendre ;;ucun aliment.

Maison a peine à croire que cet'e jeune fille ait pu ainsi résister à l'instinctde la con-servation et supporter aussi longtemps les souffrances qu'elle a endurées volontaire-ment.

Quoi qa'il en soit l'infortunée a succombé aux suites de ce long jeûne.

ETAT CIVIL DE NANCT Du 18 août

MARIAGES

Sean-Nicolas Joseph Paulin,artiste peintre, passage Victor-Hugo, 14, et Marie-Eugénie Schiltz, sans profession, boùlevàrd Lobau, 72. — Alexandre Masy, charpentier, place Stanislas, 5, et Célestine Monin, lingère, rue Saint-Georges, 60.

NAISSANCES

Marie-René-Marguerite Michel, rue du Faubourg-Saint-Georges, 6. — Victor-Charles-Marie Pavoa, rue Saint-Diaier, 73. — Georges-Arsène Colin, rue de Toul, 19. — Louise Zigan, rue du Cheval-Blanc, 9. — Julia-Eugé-nie Nosse (maison de Secours). — Frédéric Emile Hablot (maison de Secours).

DÉCÈS

Jeanne Forêt, ¥8 ans, journalière, veuve

Régnier, rue du Faubourg-Saint-Georges, 67. — Charles-Henri Collinot, 75 ans, ancien conducteur des ponts et chaussées, chemin de Santifontaine (aux Aveugles). — François-Antoine Wéber, 34 ans, fermier, chemin de Laxou, à la ferme de Médreville.

ETAT CIVIL DE SAINT-DIii Du 10 au 10 août

PUBLICATIONS DE MARIAGE

Georges Lindecker, 27 ans, tisseur, et Eu-génie .leaupierre, 27 ans, sans profession. — timilfl Morel, 20 ans, tisseur, et Marie Merve-lay, 19 ans, ouvrière de fabrique. — Auguste-Jean-Baptiste Strabach, 26 ans, manœuvre, et Clémentine Faas, 21 ans, sans profession. — Jean-Baptiste Quirin, 55 ans, manœuvre, et Marie Antoine, 62 ans, cultivatrice.

NAISSANCES

François André Wittner. — Pierre-Marie Valter. — Marie-Charles Gabriel Burghart. — Adolphe-Albert Jeandel. — Auguste Sayer. — Marie-Louise Sayer. — Adolphe-Albert Klin-genmayer. Marie-Anna Valin. — Marie-Ger-muine Cartener. — Marguerite Franck. — Marthe-Anna-Marie-Fernande Golly.

DÉCÈS

Marie-Eugénie Lalevée, 29 ans, journalière. — Sophie Hotte-Barrois. veuve de la Comble, 88 ans, rentière. — Pierre Litz, 2 mois lr2. — Louise Kenner, épouse Hansenfratz, 75 ans sans profession.

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[phin, Suave jeune fille, ô fleur à peine éclose ; Hélas 1 tu passeras comme passe la rose, Si pour éterniser tes traits éblouissants, Tu n'uses du Congo, le seul vainqueur des

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Feuilleton de l'Est républicain. N» 196.

AVENTURES DE

MICHEL HARTMANN Par GhiBtnve ÂIMARD

— Je ne vais pas contre, Loup-Garou mon ami, n'empêche que cette montée ne vaut pas celle du boulevard Saint-Michel à Paris, et que le macadam est rudement raboteux.

— Arriverons-nous bientôt? demanda Mi-ehel en essayant de percer la brume du re-

— Pas encore, reprit le Loup-Garou, nous ne sommes encore qu'auz premiers échelons de cette espèce d'échelle de Jacob, à la partie la plus facile.

— Alors c'est de plus fort en plus fort, com-me chez Nicolet, fit en riant le Parisien ; mer-ci, oela va être gentil bientôt.

— Tu verras, Parisien, je ne dis que cela. — Bon; qu'est-ce que cela me fait, à moi ?

j'ai bon pied et bon œil ; d'ailleurs cela me connaît les montagnes, je suis de Montmartre, et il se mit à rire.

— Nos hommes doivent commencer à être fatigués, nous avons fait de rudes étapes de-puis quatre jours pour arriver ici ; ce ma-tin nous nous sommes mis en route à trois heures.

■j—

— Laissez donc, commandant, vous ne les connaissez pas ; fatigués eux, ils marcheraient encore cinq heures ainsi, s'il le fallait, sans s'arrêter, et dans une heure au plus, nous se-rons arrivés.

— Vous croyez ? — J'en suis sûr, commandant. — C'est que tout est si sombre autour de

nous, que je ne sais pas comment vous pouvez nous conduire avec certitude dans ces che-mins et ces sentiers enchevêtrés comme à plaisir les uns dans les autres.

— Bien que je connaisse le pays sur le bout du doigt, je ne me hasarderais pas à prendre une si lourde responsabilité sur moi par un temps pareil, commandant!

— Mais s'il en est ainsi,il faut nous arrêter,; qui sait si déjà nous ne sommes pas égarés, mon ami?

— Il n'y a pas de soin, mon commandant, nous sommes sur la bonne voie, je vous l'af-firme.

— Mais cependant ce que vous venez de dire...

— Me regarde seul, commandant ; quant à être égarés, cela est impossible, nous avons un guide bien meilleur qu'aucun de nous ne pourrait l'être, et qui ne se trompe jamais, pareeque son instinct le dirige à coup sûr,

— De qui voulez-vous parler ? — De Tom, commandant, de mon pauvre

vieux chien, qui trotte là devant nous, le pas relevé et la queue en trompette, humant l'air et aspirant toutes les émanations qui doivent servir à le diriger à coup sûr.

Le jeune homme sembla réfléchir un instant, puis tout à coup il releva la tête et s'adressant avec un sourire au Loup-Garou qui l'exami-nait du coin de l'œil :

— Il y a dans tout cela quelque chose qui m'échappe, dit-il.

— Bon, quoi donc, commandant ? Tout ce

qui se passe autour de nous me semble, à moi, très ordinaire.

— Vous feignez de ne pas me comprendre, mon ami, quand, au contraire, vous savez fort bien ce que je veux dire.

— Je ne dis pas non, commandant ; pour-tant, je ne serais pas fâché de vous voir pré-ciser un peu plus.

— Cela est-il bien vrai ? — Dame ! mon commandant, bien qu'on me

nomme le Loup-Garou, je ne suis pas encore un sorcier, que je sache,

— Eh f eh! qui sait? fit gaiement Michel. — Quant à moi, dit le Parisien arec un

grand sérieux, je suis convaincu, ami Loup-Garou, que si tu n'es pas sorcier, tu es tout au moins du bois dont on les fait.

— Tais-toi, tu dis des sottises, fit le contre-bandier en haussant les épaules.

— Possible, mon vieux, n'empêche qu'il y a peut-être du vrai au fond de tout cela.

— Loup-Garou, mon ami, dit Michel avec un fin sourire, je ne suis pas dupe de votre feinte colère contre le Parisien ; vous essayez de me donner le change, mais vous n'y réus-sirez pas, je vous en avertis; ainsi, croyez-moi, exécutez-vous de bonne grâce, quoi que vous fassiez, vous n'échapperez pas à l'expli-cation que j'exige de vous, vous serez, tou-jours forcé d'en venir là.

— Oui, exécute-toi, mon vieux, dit le Pari-sien en ricanant ; le commandant a ra cela vaudra mieux; et puis à quoi cela sert-il de tant barguigner ?

— J'attends que vous m'expliquiez claire-ment ce que vous attendez de moi, comman-dant ; vous savez que je vous suis dévoué, n'attribuez donc mon silence qu'à mon igno-rance complète de ce que vous désirez.

— A la bonne heure, voilà ce que j'appelle parler en homme ; quant à votre dévouement, mon ami, Dieu me garde de le mettre en dou-te, il n'est nullemc:- en question dans cette

affaire ; répondes seulement aux questions que je vous adresserai, je ne vous demande pas autre chose.

— Je vous répondrai, commandant, aussi franchement que vous m'interrogerea.

— A la bonne heure, et tout d'abord, mon ami, pourquoi avez-vous autant pressé notre marche ?

— Eh I eh ! commandant, il me semble que, après ce qui s'est passé là-bas, nous avions le plus grand intérêt à nous éloigner le plus tôt possible des Prussiens.

— D'accord, ceci peut, à la rigueur, être une raison, bien qu'elle me semble assez spé-cieuse ; mais alors, en admettant cette raison pour la bonne, pourquoi au lieu de nous ren dre directement à la ferme du Grand-Soldat, où vous savez quel puissant intérêt me fait désirer d'aller, nous faites-vous passer par cet endroit qu'on appelle l'Arbre du Haut-Baron, et ne m'avez-vous averti que ce ma-tin seulement de ce changement dans notre itinéraire?

Le Loup-Garou cligna l'œil droit avec une indicible expression de finesse.

— Hum 1 fit-il, vous me pressez fort, mon commandant, vous me poussez dans mes der-niers retranchements, je dois le dire.

— C'est là, où je veux vous amener, répon-dit Michel en riant.

— Ah ! te voilà pincé, vieux finaud, dit le zouave en se frottant les mains.

— Bon, pas encore, reprit-il d'un air de ben-ne humeur ; n'aviez-vous pas un rendez-vous avec le capitaine Ottçt de Walckfield, en cet endroit ?

— En effet, mais la date n'étant pas fixée, rien ne m'obligeait à m'y rendre tout de suite, vous savez cela aussi bien que moi.

— Juste ; c'est égal, c'est un rude solda* que ce capitaine Otto, n'est-ce pas. comman-dant ?

— Un rude soldat en effet, oui, mon ami.

. ——■——i—>

— Quel dommage qu'il soit du même pays que ces gueux de Bavarois !

— Le capitaine Otto n'est pas Bavarois, il est Français comme vous et moi, et bon Fran-çais, il le prouve chaque jour.

— Ça, c'est vrai, il houspille les Prussiens que c'est un charme, on doit lui rendre cette justice ; eh bien, vrai, je suis content d'ap-prendre qu'un aussi brave soldat est Français, cela nous fait honneur.

— Oui, certes, mais ne nous égarons pas davantage et revenons à nos moutons, s'il vous plaît, mon brave camarade ; vous avez un motif puissant pour agir ainsi que vous le faites ; maintenant, sans plus tergiverser, ce motif, quel est-il ? J'attends votre réponse, vous m'avez promis d'être franc.

— Sors-toi de là, mon vieux, fit le Parisien d'un air narquois.

Michel examinait le Loup-Garou du coin de l'œil ; celui-ci se grattait la tête d'un air embarrassé, en jetant autour de lui des re-gards d'une anxiété comique. Tout à coup, son visage s'éclaira, un sourire plissa ses lè-vres railleuses, et il reprit, en s'adressant au jeune homme, comme un homme qui se déci-de enfin à jeter son bonnet par dessus les moulins.

— Après tout, dit-il, [vous me rendrez cette justice, n'est-ce pas, commandant, de recon-naître que j'ai résisté autant que je l'ai pu, et que c'est vous qui m'avez fait sortir mon se-oret de la gorge.

— Quant à cela, mon ami, c'est vrai ; j'a-vais donc bien deviné ? Il y a un secret ?

(.4 suivre.)

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UTILITÉ PUBLIQUE Loi du S mai 1841

EUdedeMeCh. TISSOT, avoué, de-meurant à Nancy, rue Saint-Uizier, n° 83.

Purge d'hypothèques Aux termes d'un acte de vente reçu

pir Me BAUDOT et son collègue, no-taires à Nancy, en date du 8 août 1890, enregistré.

La ville de Nancy, représentée par M. Floientin-HippolyteLanique, ingé-nieur civil et l'un des adjoints au mairej de ladite ville, y demeurant, agissant en sa dite qualité d'adjoint par déléga-tion de M. le maire en date du 22 mai] 1888 et en vertu d'une délibération du conseil municipal de ladite ville, en] date du 18 juin 1890, approuvée par M.1

le préfet de Meurthe-et-Moselle le 15j juillet suivant, A acquis pour cause d'utilité pubh-l

que de : Mme Joséphine-Geneviève Gérardin, veuve de M. Pierre Vergne,1

en son vivant notaire honoraire, de-; meurant à Nancy, la dite dame, pro-j priétaire en la même ville, rue de Strasbourg, n° 160,

Une parcelle de terrain de la conte nance totale de 561 mètres carrés 40 centièmes, située à Nancy, rue Moli-tor, portée au plan cadastral de la dite ville, sous le n° 1,900 de la section A,

Ainsi que cette parcelle de terraiu, destinée à être réunie à la voie publi-que par suite d'alignement se trouve, s'étend et comporte actuellement sans aucune exception ni réserve et telle d'ailleurs qu'elle est figurée sous une teinte jaune par les lettres a b c d el c e d, en un pian annexé à l'acte de vente.

La ville de Nancy entrera en jouis-sance de la dite parcelle de terrain, à compter du 1er octobre prochain. — Elle s'est obligée à prendre ladite par-celle dans son état actuel, — à payer les impôts et contributions à compter du 1er janvier 1891, — à souffrir les servitudes passives de toute nature dont ladite parcelle peut et pourra être grevée, sauf à s'en défendre et à profi-ter de celles actives, s'il en existe, le tout à ses frais, risques et périls sans recours contre la venderesse, — enfin i oayer les frais, droits et honoraires d< la vente.

Cette acquisition a été faite rr-oy eu nant le prix principal de 1,122 fr. 80 payable aussitôt après l'accomplisse ment des formalités de transcription e de purge des hypothèques, avec inté rêts au taux de cinq pour cent par au à compter du jour de l'entrée en jouis sance.

Ees anciens propriétaires autres qui la venderesse actuelle, étaient : M Charles Gérardin, ancien fabricant cl drap, et Mme Anne Guyot, son épouse demeurant ensemble à Nancy ; M François-Joseph-Marie Gabriel Men gin, colonel du génie, directeur dei fortifications de Metz, domicilié i Nancy ; Mme Catherine-Rose Mengin épouse de M. Charles-Adrian-Baltha zard Lafrogne, ancien notaire, proprié taire,| demeurant à Blâmont ; Min Cécile - Joséphine - Louise Froment épouse de M. Marcellin-Emile-Huber Valleroux, docteur ea médecine, ave lequel elle demeurait à Paris, ru Saint-Dominique Saint-Germain, n 55 ; M. Nicolas-Joseph Mengin, anciei ingénieur des ponts et chaussées demeurant à Nancy ; Mme Cécile Félicité Mengin, épouse de M. Charle Froment, conseiller à la cour royale d Nancy, demeurant en ladite ville ; M Joseph Mengin, entrepreneur de bât: ments, et dame Marie-Thérèse Benoi' son épouse, demeurant à Nancy.

Il est déclaré que la présente publ cation est ainsi faite, en conformité de articles 15 et 19 de laloi du 3 mai 1841 à l'effet d'arriver à la purge des bypt thèques, pouvant grever la parcelle d terrain sus désignée.

Pour insertion : L'avoué de la ville de Nanc<

Ch. TISSOT.

Etude de W LAISSY, notaire àNancy, 41, place de la Carrière, (successeur de Me WEISS).

ADJUDICATION AMIABLE par suite de décès (

Le LUNDI 1er septembre 1890, à] deux heures de l'après-midi, à Nancy, en l'étude et par le ministère de M°. LAISSY, notaire.

I. D'UNE PROPRIÉTÉ Située à Nancy, rue de Bonsecours, \

n° 15, entre le chemin de fer d'un côté, M. Hinzelin de l'autre, comprenant:

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Le tout entouré de murs. Jardin à côté et derrière la maison. Terrain à " bâtir ayant une façade d'environ 20: j mètres sur la rue. |

L'acquéreur de la maison pourrait aussi reprendre le tonds de restaura-teur, marchand de vin qui y est ex- \ ploité.

2. UN TERRAIN propre à bâtir, sis territoire de Nancy, rue de Bousecours, d'une superficie d'environ 2,200 mètres, donnant par [devant, sur la rue, par derrière sur le [ruisseau de Brichambeau, tenant d'un 'côté à M. Hinzelin et de l'autre à M. IDœschler.

On tràitrerait avant l'adjudication s'il était fait des offres suffisantes.

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"Etude de Me LARMOYER, notaire à Nancy, 2, rue Saint-Jean.

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INSERTION LÉGALE

/assistance judiciaire Décision du 15 avril 1890

Ctude de Me Emile BERTRAND, avoué à Nancy, rue des Carmes, 33.

DIVORCE ' . D'un jugement rendu par défaut par '

e tribunal civil de Nancy, le 8 juillet 1890, enregistrés en débét et signifié, 1

Au profit de M. Jacques KRA.UT-iRiEMER, forgeron, demeurant à ?ompey.

Demandeur, Ayant pour avoué constitué Me Em.

BERTRAND. Contre : Dame Catherine HOLTZ,

;pou?e dudit sieur Jacques KRAUT-SR.EMER, forgeron, avec lequel elle a, son domicile légal à Pompey,

Défenderesse et défaillante, Faute par elle d'avoir constitué

avoué. Il appert :

Que le divorce a été prononcé eutre; les époux KRAUTKRAEMEA, aux torts de la dame KRAUTKïfcEMER.

Pour extrait certifié par l'avoué du demandeur soussigné :

E. BERTRAND.

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S'adresser au bureau du journal, à M. Léon GOULETTE, personnellement.

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S'adresser au Bureau du journal. UN JEUNE HOMME, 27 ans, au cou rant du commerce et delà comptabilité désire emploi,

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