zone campus 6 septembre 2010

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6 au 19 septembre 2010 | Vol. 6, N o 1 | 24 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca >ARTS SPECTACLE DE LA RENTRÉE PAGE 12 >SPORTS NOUVELLE VITRINE POUR LES PATRIOTES PAGE 23 LE CAMPUS EN CHANTIER RÉAMÉNAGEMENT DES VOIES DE CIRCULATION

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Zone Campus 6 septembre 2010

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Page 1: Zone Campus 6 septembre 2010

6 au 19 septembre 2010 | Vol. 6, No 1 | 24 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

>ARTSSpectacle dela RentRéePAGE 12

>SPORTSnouvellevitRine pouRleS patRioteSPAGE 23

LE CAMPUS EN CHANTIER

RÉAMÉNAGEMENT DES VOIES DE CIRCULATION

Page 2: Zone Campus 6 septembre 2010

2 6 au 19 septembre 2010

Plusieurs dizaines d’étudiants ont habité les corridors de l’UQTR dans la nuit du 29 au 30 août afin d’obtenir une vignette de sta-tionnement pour les résidences du Michel-Sarrazin.

Les premiers courageux ont pris place dès 20h le 29 août pour mettre la main sur les premières vi-gnettes disponibles. Dans la foulée d’étudiants, la tension était palpable. Il y avait de la frustration vis-à-vis le nombre d’espaces de stationne-ments disponibles, mais aussi sur le fonctionnement de la distribution, selon une étudiante qui ne souhaite pas divulguer son identité : « C’est une roue sans fin. L’année prochaine, les gens qui n’ont pas eu de vignette cette année vont arriver encore plus tôt l’an prochain et à la fin de notre

BACC, il va falloir dormir 3 jours ici ! ». Une autre ajoute ne pas comprendre le fonctionnement : « Dans les autres universités, pour ne pas déplacer les gens, ils font faire la file sur le Web de la même façon que pour des bil-lets de spectacle ; comme ça, tu n’as pas besoin de te déplacer et attendre des heures et des heures dans un cor-ridor ».

ActuAlités 2-11

Éditorial 4

Sécurité des intégrations 4

Rentrée sous le chapiteau 6

Opinion 7

Société 8

Vie étudiante 9

Arts et spectAcles 12-18

Spectacle de la rentrée 12

Quotidiennes de CFOU 15

Exposition L’écho-l’eau 16

Nouvelle saison LUITR 17

sports 19-23

Soccer 19-20

Golf 22

Hockey 22

Gratuité des Patriotes 23

Pavillon Nérée-Beauchemin3351, boulevard des Forges,

Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7Téléphone: (819) 376-5011 poste 3412

Publicité: (819) 376-5011 poste 3411Télécopieur: (819) 376-5239

Bimensuel distribué à 5 000 exemplairessur le campus de l’UQTR

et dans la région de Trois-Rivières

Un journal qui tourne ses coins plus ronds

François-Olivier Marchand | Directeur géné[email protected]

Audrey Tremblay | Rédactrice en [email protected]

Marie-Andrée Gauthier | Actualité[email protected] Rivest | Actualité[email protected]

Mélissa Beaupré | Arts et [email protected]

Marie-Noëlle Marineau | Arts et [email protected]

Joanie Dufresne | Sports [email protected]

Nicolas Ducharme | Sports [email protected]

Hubert Samson | [email protected]

Laurie Hémond | [email protected]

Stéphanie Gagné | Responsable de la publicité[email protected]

sofia tourigny | Responsable de la publicité[email protected]

Mathieu Plante | Infographe et [email protected]

Photo de la une | A. Tremblay

Les textes publiés n’engagent quela responsabilité de leurs auteurs.

Sommaire

Le prochain numéro sera en kiosque le lundi 20 septembre 2010. La date de tombée est le vendredi 10 septembre à midi.

ACTUALITÉS

Cet été, l’UQTR a procédé à un réaménagement des voies de circu-lation se trouvant sur le campus.

Un des principaux objectifs était de fermer le centre du campus, créant ainsi une zone plus verte. Cet espace se nommera désormais, le poumon vert de l’université. Bien qu’il reste encore plusieurs chemins asphaltés, la plupart d’entre eux se-ront bientôt tapissés de gazon. Il en restera quelques-uns pour une ques-tion de sécurité en cas d’accident ou d’incendie. Des fleurs et des ar-bres seront également ajoutés pour agrémenter la microsociété. Une plantation d’arbres est prévue pour l’automne. Donc, le tronçon de rue entre le pavillon Albert-Tessier et le CAPS et celui menant au pavillon Pierre-Boucher par la rue Père-Marquette seront maintenant inutilisables et deux entrées ont été aménagées ou revues, soit celle du boulevard des Récollets et celle du boulevard des Forges. L’élément déclencheur d’un tel

projet est l’aspect sécuritaire que l’université souhaite continuellement assurer pour la meilleure qualité de vie de son personnel et de ses étudiants. Étant dans un contexte où l’environnement est privilégié, l’UQTR a voulu en profiter pour mettre à l’honneur les piétons. La nouvelle configuration routière leur permet donc de marcher librement et de manière sécuritaire sur le campus. De plus, les utilisateurs du parc situé entre le pavillon Pierre-Boucher et le pavillon Nérée-Beauchemin seront moins importunés par les gaz émis par les voitures circulant au pourtour de ladite zone.

La vérité M. Yves Gabias, directeur du ser-vice de l’équipement de l’UQTR et responsable de ce projet, est franc et avoue que la nouvelle entrée située sur le boulevard des Forges est diffi-cile d’accès : «C’est vrai qu’elle est mal faite». Il explique cette situation par le fait que la Ville de Trois-Rivières, lors de ses travaux de réfection l’été dernier, a construit des trottoirs trop prononcés. Quant à elle, l’UQTR respecte les normes de construc-tion, ce qui se traduit donc par des voies étroites. Des corrections seront apportées, et au moment d’écrire ces lignes, on nous affirme que tout devrait être réglé pour la rentrée, soit le 7 septembre. Un des avantages notables est le suivant : suite au reliage

effectué dans l’aire de stationne-ments numéro cinq, 60 places pour les automobiles ont été créées. À ce jour, quelques inconvénients ont été notés. Tout d’abord, plusieurs auto-mobilistes traversent aisément et à haute vitesse d’un stationnement à un autre. Ces automobiles sont très dangereuses pour les piétons qui y circulent. Afin de régler la situation,

des blocs de béton seront posés ici et là dans les stationnements problématiques. Ensuite, bien qu’il y ait la présence de signali-sation au sol et sur des poteaux, plusieurs voitures circulent à contre-sens dans l’entrée située sur le boulevard des Récollets. Soyez vigilants afin d’éviter de possibles accrochages.

Réaménagement des voiesde circulation sur le campus

Le nouveau plan des voies de circulation de l’UQTR.Illustration : UQTR

M A R I E - A N D R É E GAUTHIERJournaliste | Actualités

Une poursuite a été intentée au Palais de justice de Trois-Rivières contre l’ancien directeur général de la radio campus des étudiants de l’UQTR, Marc Périard. L’individu est accusé de fraude selon l’article 380 (01) (a) du Code criminel. La cause sera

entendue le 16 septembre prochain. Rappelons que l’accusé avait été remercié de ses services le 21 janvier dernier par le conseil d’administration de la corporation en raison des irré-gularités retrouvées dans le mode de gestion. (A.T.)

ex-directeur généraL de cfou 89,1 fm

Marc Périardpoursuivi pour fraude

Camping à l’UQTRA U D R E Y TREMBLAY

Rédactrice en chef

Photo : ArchivesPhotos : A. Tremblay

Page 3: Zone Campus 6 septembre 2010

zonecampus.ca 3ACTUALITÉS

En ce début de session autom-nale, les médias des étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières, autant écrit que radiophonique, se portent mieux. Que s’est-il passé? Avant de décrire la situation actuelle, il faut rap-peler les différentes péripéties qui se sont déroulées au début de l’hiver dernier pour comprendre que le fond du baril a réellement été touché.

Le 15 janvier dernier, M. Marc Périard, à l’époque directeur gé-néral de la radio CFOU et du journal Zone Campus, a été sus-pendu et ensuite congédié vu différentes irrégularités dans la ges-tion de ces deux services. Depuis ce temps, une enquête policière se déroule. Monsieur Périard devra, à ce propos, se présenter à la cour à la mi-septembre. Un comité a assuré, depuis le congédie-

ment de ce dernier, la gestion par intérim de CFOU et du Zone Campus afin de poursuivre les nombreuses activités de ces services. Des prêts de l’université et de l’Association gé-nérale des étudiants de l’université ont permis à ces médias étudiants de survivre à toute cette tourmente. Depuis le début mai, la radio CFOU et le journal Zone Campus se redressent tranquillement. L’ancien responsable de la publicité, M. François-Olivier Marchand, a re-pris la direction générale, au départ par intérim et maintenant sur une base officielle. Étant le lien direct entre les employés et le conseil d’administration de ces services, M. Marchand promet une trans-parence et un professionnalisme exemplaires. Puisqu’il n’y a pas eu de directeur général pour ces deux médias pendant plusieurs mois, les mandats de M. Marchand sont nom-breux. Cet homme a tout d’abord participé aux procédures judiciaires afin que l’ancien directeur général puisse répondre de ses actes. En dehors de ce mandat de longue

haleine, M. Marchand travaille sur une restructuration de la radio afin que celle-ci puisse entrevoir un avenir plus florissant. Par ailleurs, il assure la comptabilité de CFOU et du journal Zone Campus. Il gère l’ensemble des ressources humaines de ces deux services. Des animateurs de radio chevronnés ont pu l’aider à tenir le fort de la radio CFOU pendant tout ce branle-bas de combat. Parmi ceux-ci, il faut mentionner l’excellent travail, depuis déjà quelques années, d’Alain Lefebvre, de Mathieu Plante et de Dany Janvier. Le prochain grand défi de M. Marchand est, sans l’ombre d’un doute, de numériser l’ensemble de la discothèque de CFOU. De cette manière, il sera possible d’avoir toutes les chansons en format MP3. Lorsque ce défi sera complété, les animateurs de cette même radio au-ront beaucoup plus facilement accès à l’ensemble du répertoire musical que possède ce média. Puisque CFOU est la radio des étudiants du campus, le nouveau directeur général invite l’ensemble

des associations étudiantes de l’université à utiliser ce média pour promouvoir leurs activités, leurs événements et leurs projets. CFOU aimerait bien établir différents partenariats avec les organisateurs des événements qui créent, sur le campus, la vie étudiante. Il en va de même pour le journal Zone Campus, bien évidemment. Il faut également souligner que différentes formes de publicité sont proposées aux en-treprises et aux organismes de la région. La publicité est très impor-tante pour ces médias, car il s’agit de l’une des deux seules sources de financement de ces médias, l’autre étant la cotisation des étudiants de l’UQTR. En terminant, Il faut mentionner que la radio CFOU diffuse plusieurs émissions, dont plusieurs quoti-diennes. CFOU vise à promouvoir, par des émissions radiophoniques culturels, la musique émergente tout en étant axée sur la commu-nauté. Pour écouter les émissions de cette radio, il faut simplement syntoniser le 89,1 FM.

L’Association générale des étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (AGEUQTR) travaille très fort pour l’ensemble de la commu-nauté universitaire afin de favoriser et d’améliorer les conditions phy-siques, économiques, sociales et académiques des étudiants.

Élus à l’hiver dernier, les dif-férents officiers siègent sur plusieurs comités afin de mener à terme une panoplie de projets. Chaque officier travaille sur un ou deux dossiers de façon plus spécifique. Le président de cette association se nomme Frédéric Déru. Le conseil d’administration de l’AGEUQTR a remis à M. Déru ainsi qu’à l’ensemble de ses officiers, sept dossiers jugés importants sur lesquels travailler activement et ce, dès maintenant. Ainsi, les états généraux sur l’éducation, le pavillon

de la vie étudiante, la reprise de la ca-fétéria, la représentation nationale, les communications, les services aux étudiants et le plan de développement sont les projets sur lesquels la majeure partie des actions de l’AGE seront po-sées au cours de la prochaine année scolaire. Sans tous les détailler en pro-fondeur, il faut mentionner que, en collaboration avec la direction de l’UQTR, l’AGE aimerait investir dans la construction du pavillon de la vie étudiante. Ce lieu réunirait l’ensemble des associations étudiantes afin qu’elles puissent bénéficier d’un local à elles et qui, du même coup, stimu-lerait la vie étudiante sur le campus. L’association vise également à ré-cupérer les services alimentaires du campus. Par ailleurs, l’hiver dernier, l’AGEUQTR est devenue indépen-dante suite à un référendum auprès de l’ensemble de la communauté étudiante de l’université. Néanmoins, elle s’engage à se tenir au courant des différents événements qui con-cernent les étudiants trifluviens, et ce, sur la scène nationale. Aussi, l’AGE tient à organiser des événements qui la rapprocheront davantage de ses membres. Pour ce faire, elle organise le spectacle de la rentrée et d’autres

événements diversifiés tout au long de l’année afin de rallier l’ensemble des étudiants. Le carnaval étudiant est un exemple parfait de ce que l’association étudiante peut organi-ser. Par ailleurs, elle tient à prendre le pouls de ses membres par l’entremise des différentes associations étudi-antes concernant les services qui leur sont offerts. En guise d’exemple, l’organisme tient à impliquer les étudiants dans la gestion de la Chasse-Galerie et du 1012 Nérée-Beauchemin, c’est-à-dire le café-bistro et la salle multifonctionnelle qui, mentionnons-le, appartiennent à l’ensemble des étudiants. De cette manière, ces derniers pourront l’apprécier davantage et du même coup, se l’approprier. Ce sondage permettra à l’AGEUQTR d’apporter, s’il y a lieu, quelques amé-liorations souhaitées par l’ensemble des étudiants dans ces deux in-stallations. Aussi, les officiers de l’association travaille d’arrache-pied sur un plan de développement afin d’assurer la pérennité de leurs ac-tions et, en même temps, d’entrevoir un avenir prometteur pour le dit organisme. L’AGEUQTR offre également plu-sieurs services directs à l’ensemble

des étudiants. Parmi ceux-ci, il faut mentionner la vente de la carte men-suelle d’autobus de la Société de transport de Trois-Rivières, et ce, dans une version améliorée. Aussi, l’AGE se charge d’organiser un gala dans lequel plusieurs bourses sont remises afin de reconnaître l’implication de différents étudiants et de plusieurs associations étudiantes. Pour mieux connaître l’ensemble des officiers qui composent l’AGE,

sachez qu’ils seront fort visibles sur le campus lors de la rentrée. Aussi, ils feront une tournée des classes afin d’aller rencontrer différents groupes d’étudiants qui débutent leur pre-mière année d’études universitaires à Trois-Rivières. Durant ces différents événements, ils seront disponibles pour répondre aux questions des étudiants, à les renseigner sur leurs services et à les inviter à prendre part à leurs différents projets.

G U I L L A U M E RIVESTJournaliste | Actualités

déjà des projets sur La tabLe

L’AGE UQTR est prête à travailler!

La radio cfou et Le journaL Zone campus reprennent du poiL de La bête!

Un nouveau directeur généralpour les médias du campus

François-Olivier Marchand, directeur général de CFOU et du Zone Campus, travaille d’arrache-pied pour les médias étudiants.Photo : G. Rivest

G U I L L A U M E RIVESTJournaliste | Actualités

Frédéric Déru, président de l’AGE UQTR. Photo : A. Tremblay

Page 4: Zone Campus 6 septembre 2010

4 6 au 19 septembre 2010ACTUALITÉS

Intégration, accueil ou initiation?

Ça y est nous y sommes, c’est la rentrée ! Pour certains, c’est le grand retour, les retrouvailles avec les collègues et le retour à la routine. Pour d’autres, c’est le passage à une seconde étape, c’est-à-dire du niveau collégial à universitaire. C’est heureux ou c’est triste !

Chose certaine, un sujet est inévitable avec cette rentrée scolaire…les initiations. Tant au cégep qu’à l’université, ces rituels sont presque aussi immanquables que la remise de diplôme. Mais quels en sont les limites, les dan-gers et les impacts réels? Chers initiés, ce soir, vous vi-derez le bar de son alcool, vous vous soumettrez à des pratiques dégradantes, voire humiliantes, vous achèterez un sacré mal de tête et probablement un puis-sant mal de coeur. Par ailleurs, vous ferez désormais partie de la gang!! En d’autres mots, au risque de votre santé ou de votre vie (pour certaines personnes), vous participerez à ces activités parfois démesurées pour être so-cialement (ou universitairement) acceptés au profit souvent des ini-tiateurs! Bien sûr, il s’agit de cas extrême et d’un tout petit peu d’exagé-ration, mais soyons réalistes, il s’agit d’évènements répétitifs puisque chaque année, tous éta-blissements confondus, il y a des débordements regrettables qui viennent salir l’image positive que devrait avoir l’activité. On craint les initiations, on les dénonce, mais elles reviennent inévitablement. N’allez pas croire que je suis contre ces pratiques fantaisistes. Je crois seulement que le système d’intégration est à ce jour quelque peu maquillé par une envie d’humiliation de cer-taines personnes. Certes, plusieurs initiations se déroulent de façon volon-taire et pacifique… même si elles sont bien arrosées. Mais les abus

prennent la place et ternissent le but premier de l’acte, qui sup-pose être une procédure, action, passage, épreuve, qui transforme le statut d’une personne, social ou spirituel. Bien sûr, il faut sa-voir faire la part des choses et ne pas mettre tout le monde dans le même panier. Heureusement, un vent de changement semble prendre d’as-saut les différentes associations étudiantes. Les beuveries et les bizutages (comme dirait nos cou-sins français) tant dénoncés font place peu à peu à des activités misant davantage sur l’intégra-tion des nouveaux étudiants et le développement de leur sentiment d’appartenance plutôt que sur leur capacité à boire de l’alcool et à essuyer des humiliations. Certains établissements scolaires préféreront davantage parler d’in-tégration des nouveaux étudiants ou encore d’activités d’accueil d’autant plus que certaines règles sont maintenant imposées par ces établissements.

En contrepartie, je souhaite quand même saluer le travail bé-névole de plusieurs personnes pour l’organisation d’un tel évè-nement. Vous êtes-vous déjà demandé comme participant passif combien d’heures ont pu être investies par les organisa-teurs? Ce travail commence tôt dans l’été avec les invitations, la recherche d’activités, de commanditaires, confirmer les présences, la recherche de béné- voles et j’en passe… Quant à vous, nouveaux étudiants, profitez donc de ce moment pour faire de nouvelles rencontres et pour tisser des liens avec les gens que vous allez cô-toyer pendant des centaines de jours par année et surtout tâchez de vous souvenir de leurs visages plutôt que de tenter le coma éthylique pour les impressionner! Après tout, la modération à bien meilleur goût, n’est-ce pas? Bonne Rentrée à tous!

« tant au cégepqu’à l’université, ces rituels sont presque aussi immanquables

que la remise de diplôme. »

A U D R E Y TREMBLAYRédactrice en chef

En entrant à l’université, les nou-veaux étudiants doivent très souvent vivre une intégration. Dépendamment des programmes d’études, cet événement peut s’échelonner sur une journée, plu-sieurs jours voire même quelques semaines. Souvent, les intégrés doivent porter un costume cocasse et relever une panoplie de défis. L’intégration demeure souvent la toute première occasion de tisser des liens avec les autres étudiants du programme d’études, et même de l’université.

Avec la quantité de programmes offerts à l’UQTR, les activités d’intégration sont nombreuses. Pour chapeauter ces différentes activités, des comités organisateurs sont créés dans chaque programme. Ces der-niers peuvent également compter sur l’appui de l’université dans l’ensemble de leurs démarches afin de rendre totalement sécuritaires les activités qu’ils ont prévues. M. Martin Lambert, animateur d’activités étu-diantes pour l’université, travaille en collaboration avec les associations étudiantes et les équipes organisa-trices afin d’allier la sécurité à tous les rassemblements étudiants. «Au fil des années, une complicité s’est établie entre les organisateurs des activités étudiantes et l’Université du Québec à Trois-Rivières», souligne M. Lambert. Ainsi, au cours des dernières semaines, les organisateurs des dif-férentes intégrations se sont donc présentés à lui afin d’informer l’université du déroulement de leurs activités. En échange, M. Lambert leur a offert le soutien et les auto-risations nécessaires afin de mener à terme leurs événements qui, avouons-le, demandent énormément de préparation et d’implication. Voici la procédure à suivre lorsqu’il y a de l’alcool lors d’un événement

étudiant. Il faut savoir que, si les orga-nisateurs rédigent une demande, l’université émet les autorisations nécessaires afin de permettre la con-sommation responsable d’alcool sur le campus et, du même coup, de re-connaître la tenue de l’événement. Ensuite, ces mêmes organisateurs doivent obtenir un permis à la Régie des alcools, des courses et des jeux afin d’officialiser leurs démarches. Advenant le non-respect de ce pro-cessus, la consommation d’alcool sur le terrain de l’UQTR est stricte-ment interdite. De plus, l’université interdit totalement la surconsomma-tion excessive et le calage d’alcool sur l’ensemble de son campus. Puisque l’image de l’université est en jeu lors de chaque événement étudiant, M. Lambert tient à responsabiliser les organisateurs de ces différentes ac-tivités : «Mon but, ce n’est pas de restreindre les activités. Je veux sen-sibiliser les organisateurs afin qu’ils puissent intervenir, s’il y a lieu, auprès de leurs collègues», mentionne-t-il. À ce sujet, chaque programme d’études qui organise une intégration doit sélectionner un étudiant responsable qui s’engage à veiller à la sécurité de ses collègues et, par ailleurs, à tenir conforme l’ensemble des activités prévues aux quelques règles établies par l’université et préalablement mentionnées. Aussi, il faut noter que plusieurs comités organisateurs mettent sur pied différentes initiatives sécuri-

taires qui méritent d’être soulignées. En guise d’exemple, il existe dans dif-férentes associations étudiantes un service de raccompagnement de fin de soirée. Grâce à ce dernier, les étu-diants peuvent retourner à la maison après les célébrations de façon très sécuritaire. Il faut également rappeler qu’une équipe de premiers soins, formée d’étudiants bénévoles, est présente dans l’ensemble des activités étu- diantes qui se déroulent durant l’année scolaire, dont les intégrations. Cette équipe peut donc intervenir afin de prévenir ou de pallier un incident. En d’autres mots, les intégrations demeurent des événements qui, bien organisées, permettent aux nouveaux étudiants de se familiariser avec leurs collègues et de créer des liens avec ces derniers. Malgré l’aspect festif de ce type d’activités, la sécurité doit avoir une importance capitale chez les organisateurs. De cette manière, nous minimisons les risques de vivre des événements malheureux qui vi-endraient perturber les festivités. D’ailleurs, pour garder également d’excellents souvenirs de votre inté-gration, vous êtes invités à boire de façon responsable et à remettre vos clés à un conducteur désigné. Aussi, si vous avez envie d’organiser un évé-nement au cours de l’année scolaire, M. Lambert vous invite à aller le ren-contrer afin de bénéficier du support offert par l’université. Après tout, la sécurité, c’est une priorité à l’UQTR.

Pour une intégration réussie,la sécurité est de mise

G U I L L A U M E RIVESTJournaliste | Actualités

Lorsque nous sommes nouveaux, les intégrations sont d’excellentes occasions pour tisser des liens avec nosnouveaux collègues. Photo: Marie-Joëlle Crépeau

La Caisse Desjardins de Trois-Rivières a décidé, au courant de la période estivale, de réduire ses services à la succursale de l’UQTR en suppri-mant son comptoir de transaction. « Nous déplorons cette manœuvre qui pénalisera bon nombre d’étudiants et d’associations étudiantes, souligne Frédéric Déru, président de l’AGE UQTR, nous exigeons une

amélioration des services plutôt qu’une recherche de profits au détriment des étudiants. » Du côté du centre de services UQTR de la caisse Desjardins, on ex-plique cette fermeture par un faible taux d’achalandage au comptoir. Les guichets automatisés et le service conseil seront par ailleurs toujours disponibles aux étudiants. (A.T.)

fermeture du comptoir detransaction de La caisse desjardins

L’AGE est consternée

Éditorial

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6 6 au 19 septembre 2010ACTUALITÉS

Au printemps 2010, le gouverne-ment provincial de Jean Charest a adopté son budget pour 2010-2011. en matière d’éducation, ce dernier prévoit un dégel des droits de scolarité jusqu’à 2012. la raison évoquée afin d’expliquer une telle procédure est celle d’endiguer le sous-financement relié à ce secteur qui s’élève à 400 millions de dollars. En dégelant ainsi les droits de sco-larité, le gouvernement libéral fera en sorte, entre autres, que les étu-diants québécois payent le même montant par session que la moy-enne canadienne, soit entre 5 000$ et 6 000$ par année. Depuis 2007, les étudiants subissent une hausse de 100$ par année sur leurs droits de scolarité.

Pour contrer cette hausse, cer-tains ont recours au système de prêts et bourses du programme d’Aide Fi-nancière aux Études (AFE). Or, selon l’officier aux affaires externes, socio-politiques et environnementales de l’Association Générale des Étudiants de l’UQTR (AGEUQTR), Mabouama Gibiard, cette mesure n’est pas une solution, mais vise plutôt à s’endetter davantage puisque plus tard le niveau de consommation sera moindre en raison du remboursement qu’ils auront à effectuer. L’endettement moyen des étudiants au baccalauréat est de 13 000$. Les prêts et bourses ne font donc que reporter le problème. De plus, depuis cette hausse des droits de scolarité, aucun argent neuf n’a été versé dans le programme de l’AFE, bien que certains programmes ont été indexés, mais seulement pour des

clauses précises et non généralisées (exemples : mères monoparentales, achat de portable). La nouvelle ministre en Éducation, Loisir et Sport, Mme Line Beauchamp, a annoncé qu’il y aurait à l’automne une tournée des partenaires en édu-cation afin d’obtenir les différents points de vue en ce qui a trait à la sco-larité. Mais qui seront ces partenaires? C’est impossible de le savoir pour le moment. À en croire les propos de l’ancienne ministre, Michelle Cour-chesne, lors du dépôt dudit budget, les calculs feraient consensus, sauf au niveau des étudiants. Les associations étudiantes au niveau national aimeraient bien. Pour le moment, l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) a l’idée de boycotter la tournée, mais manifestera le point de vue de ses membres. La Fédération des Étu-diants Universitaires du Québec (FEUQ) aimerait participer si elle le pouvait. Elle proposerait qu’une loi d’encadrement régisse dorénavant les droits de scolarité. Et pour sa part, la Table de Concertation Étudiante au Québec (TaCEQ) voudrait bien siéger sur ladite tournée afin de pro-poser que les entreprises ayant une masse salariale de plus d’un million de dollars contribuent au finance-ment de l’éducation, comme elles font présentement pour le domaine de la santé. De son côté, l’AGEUQTR, n’étant plus membre d’aucune association étudiante nationale, demande que des états généraux soient produits, que les étudiants soient entendus dans un tel processus. Elle étudie présente-ment les trois options offertes par les différentes associations nationales et avoue qu’elle aimerait bien être elle aussi active dans le dossier.

le 17 août dernier, Ghislain Bourque, recteur de l’UQTR, ac-compagné des vice-recteurs, s’est rendu à l’Assemblée nationale à Québec puisqu’il devait répondre au mandat conféré par une loi, soit celui de se faire entendre en tant que dirigeant d’un établissement universitaire.

En audition publique, Monsieur le Recteur a donc élaboré les bons coups de l’UQTR, ses développe-ments et ses projets. D’entrée de jeu, il a évoqué la parité que devait avoir l’UQTR pour les années à venir, car nous n’y sommes pas encore. Il a par la suite mentionné la croissance que nous effectuons de manière constante. En ce sens, il a parlé des effectifs étudiants qui augmentaient grâce à une variété de programmes académiques, de la recherche qui nous démarquait, des pratiques pédagogiques innovatrices que nous avons (les cours en ligne), des parte-nariats rendus possibles grâce à des collaborations diversifiées et ren-forcées, d’une offre de formation plus vaste due à un territoire agrandi et aux nouvelles infrastructures (le pavillon de la santé).

Une mise au point intéressante que M. Bourque a effectuée lors de cette commission est celle de mentionner que l’UQTR n’est plus une université régionale, mais tendrait plutôt à être une université en région. La différence réside que le premier terme réfère à une « […] université qui s’enracinait dans une région et qui avait une vi-sion portée par les limites de son territoire», alors que le second serait plus lié à l’enracinement déployé, outre les frontières de la région, par le savoir que l’institution développe. Le recteur va même jusqu’à ajouter que l’UQTR bonifierait le terme de région universitaire pour Trois-Rivières. Puisque du travail avec la communauté est effectué, un savoir diversifié et en expansion a lieu, des interactions entre l’université et des acteurs régionaux voient le jour, l’UQTR est un vecteur de développe-

ment : «Un vecteur parce qu’elle est à la disposition de toute une population pour la formation qu’elle offre, dont les besoins rencontrés par la popula-tion, mais aussi par la recherche et pour le service aux collectivités.» Pour l’avenir, M. Bourque souhai-terait que l’UQTR développe son sens de compétitivité, de société du savoir, d’économie du savoir et de ses rela-tions tant régionales que nationales et internationales. Il précise qu’il faut modifier notre offre afin de répondre à la compétitivité mondiale. Monsieur le Recteur termine son exposé sur une note positive. En 2004, l’UQTR avait un déficit de 24,5 millions de dollars. Maintenant, en 2010, le déficit est à zéro. Sur une note plus éditoriale, M. Bourque de-mande qu’à l’avenir, la reddition de comptes prenne un axe expliquant les retombées que l’université a sur la société, tant aux niveaux social, cul-turel qu’économique. Mais une telle demande ne peut se faire que par une redéfinition de ladite reddition de comptes.

dossier frais de scoLarité

Les étudiantsdoivent toujoursse serrer la ceinture

commission de La cuLture et de L’éducation

L’UQTR fait la redditionde ses comptes

M A R I E - A N D R É E GAUTHIERJournaliste | Actualités

M A R I E - A N D R É E GAUTHIERJournaliste | Actualités

Mardi le 7 septembre aura lieu pour une deuxième année consécutive l’événement La rentrée sous le chapi-teau. Cette activité est organisée par le Bureau de la Réussite Étudiante (BRÉ) de l’UQTR. À 12h, les nouveaux étudiants de premier cycle et de cy-cles supérieurs sont conviés sous une tente entre le pavillon Pierre-Boucher et le pavillon Nérée-Beauchemin. Le recteur, le doyen et le président de l’Association Générale des Étudiants (AGEUQTR) entameront les festivités par un discours de bienvenue. Les invités d’honneur seront les vice-recteurs, le directeur du Service aux Étudiants, le registraire et les cadres. S’ensuivra ensuite un dîner de hot-dogs et crudités gracieusement servi par les membres de l’équipe de la

haute équipe de direction. Le repas sera cuisiné par le service alimentaire Sodexo. L’an dernier, un pareil événement avait accueilli environ 450 étudiants. Cette année, la directrice du BRÉ, Catherine Therrien, prévoit qu’environ 600 étudiants se présenteront. Il est intéressant de noter qu’en date du 2 août dernier, 1857 invitations avaient été envoyées. Les séances d’information données par chaque directeur de pro-gramme sont parrainées par le BRÉ. Pour cette occasion, un tirage de quatre bourses d’études défrayant la totalité des frais de scolarité des ga- gnants pour la session d’automne 2010 sera fait. C’est suite à cette rencontre organisée par les différents comités de programme que les nouveaux étu-diants sont invités à se rendre dans la cour arrière. Selon Mme Therrien, ce déplacement pourrait peut-être expli-

quer une perte d’achalandage. Enrichie des expériences anté-rieures, l’UQTR a choisi de renouveler cette formule, car elle trouve cette activité plus accueillante que le café-brioche d’antan. De plus, puisque le chapiteau est érigé depuis le vendredi précédant la tenue de l’événement, un sentiment d’attente est créé. Les per-sonnes s’afférant aux alentours sont intriguées. Vu par les employés, il leur rappelle leur première motivation à travailler, soit les étudiants. Cette première rencontre officielle se déroulera donc entre l’université et les étudiants. Elle se veut sociale et institutionnelle en même temps. La directrice du BRÉ déclare qu’un tel rendez-vous a un impact sur la per-sévérance de la réussite étudiante. Son principal objectif est de créer une habitude au sein de la communauté universitaire. Une belle façon de débuter la session bien entourés!

La rentrée sous Le chapiteau

Le retour des hot-dogsde l’équipe du recteur

M A R I E - A N D R É E GAUTHIERJournaliste | Actualités

pour voir et entendre l’audition de m. bourque, visitez l’adresse

suivante : http://www.assnat.qc.ca/fr/video-audio/

audioVideo-24609.html

Ghislain Bourque, recteurde l’UQTR. Photo : Archives

Le dîner hot-dogs de la rentrée universitaire est organisé par le Bureau de la Réussite Étudiante de l’UQTR.Photo : Bureau de la Réussite Étudiante

Page 7: Zone Campus 6 septembre 2010

zonecampus.ca 7

opInIon

pUbLIreporTAge

« J’organisais une fête chez moi. Je voulais faire des décorations, des petits plats et mettre à l’abri tout ce qui pourrait se briser lors de la soirée. Au départ, je prévoyais mettre une journée complète à cette préparation. En discutant avec un ami qui était inscrit à l’Accorderie, il m’a proposé de faire venir un accordeur pour m’aider. Myriam, une étudiante de l’UQTR

tout comme moi, est venue passer quelques heures dans l’après-midi pour me donner un coup de main. Elle a cuisiné des salsas et des en-trées pour tous mes invités. Elle m’a fait sauver plusieurs heures de travail en venant chez moi. De plus, nous avons découvert que nous avions des amis communs. Pour ma part, j’ai refais la carte d’affaire de René, un Accordeur du quartier

Ste-Cécile qui répare et vend des vélos usagés. C’est d’ailleurs à lui que j’ai acheté le vélo que j’utilise encore aujourd’hui. L’Accorderie m’a permis de connaître des gens très intéressants et de partager mon temps et mes talents avec eux. »

– Alexandre Gauthier,Accordeur et étudiant

Parmi les tonnes de béton et malgré le rythme effréné de la vie urbaine, la solidarité existe bel et bien! Imaginez un endroit ou l’on pourrait obtenir un ser-vice seulement en en rendant un autre. Eh bien, c’est exactement ce que s’est donnée pour mis-sion l’Accorderie.

Ayant des points de ser-vice à Trois-Rivières, Québec et Montréal, ce réseau d’échanges organisés propose à ses membres, les accordeurs, une façon diffé- rente de consommer. Ce système a la particularité d’avoir comme monnaie d’échange, des heures. De plus, des services communs sont accessibles à tous les mem-bres, tels qu’un groupe d’achat et un service de crédit solidaire. Parfait pour un étudiant!

L’Accorderie est en effet, bien adapté à la vie étudiante, ima-ginez-vous en plein «rush» de session, envahis par un amoncel-lement de vaisselle sale et aucun moment libre pour la faire; ne serais-ce pas merveilleux qu’une personne s’y attaque à votre place? Ne serait-il pas aussi agré-able de profiter d’un service de correction pour vos travaux de session ou d’un groupe d’achat pour continuer à consommer des aliments bios et encourager l’achat local à une fraction du prix en épicerie? De plus, le service de crédit solidaire, qui donne la possibilité d’emprunter avec un faible taux d’intérêt une somme d’argent, pourrait vous dépanner si votre frigo brise subitement et qu’il vous faut en acheter un autre. Ces exemples ne sont qu’un

petit aperçu des divers services qui sont offerts à l’Accorderie. Au total, c’est plus de 300 membres et autant de services différents qui y sont offerts. Que vous soyez nouveaux en ville ou désireux d’augmenter votre réseau social, l’Accorderie offre la possibilité de s’impliquer au sein de multiples comités et d’organiser des activités qui vous ressemblent. Un nouveau comité destiné au 18-30 ans vient juste-ment de voir le jour et s’annonce des plus dynamiques! Être membre de l’Accorderie t’intéresse ou tu désires avoir plus d’information? Contactez-nous par téléphone au 819-379-5111 ou par courriel au :[email protected] . Visite notre site Internet au www.accorderie.ca

de La soLidarité urbaine

Parfait pour un étudiant !

Témoignage d’un membre del’Accorderie de Trois-Rivières

Zone campus aimerait connaître votre façon de penser ! Vous avez un avis sur un sujet qui touche de près ou de loin la vie étudiante ? envoyez-nous un texte par courriel à [email protected] et nous communiquerons avec

vous. Zone campus, parce que ça vous concerne !

Votre opinion dans cette section !

le vérificateur général de la ville de Trois-Rivières remettait, le 16 août 2010, son rapport sur les activités financières de la ville durant l’année 2009. Cette année, on s’en souviendra, était celle du 375ème anniversaire de la fondation de la ville. Le rap-port du vérificateur fait état d’une « série de manquements » dans l’administration du comité organisateur des Fêtes. Or, le comité était chapeauté par un conseil d’administration trié sur le volet parmi les gestionnaires chevronnés du milieu trifluvien.

Entre autres choses, le recteur de l’UQTR, M. Ghislain Bourque, siégeait à ce conseil d’administration et je voulais savoir comment il avait vécu les événe-ments qui ont mené à un rapport de vérification aussi sévère. J’ai donc fait une demande d’entrevue auprès du bureau du recteur. Toutefois, c’est le service des com-munications de l’université qui m’a répondu. On m’a suggéré de faire une demande auprès du président du conseil d’administration des Fêtes, Jean Fournier; ce que j’ai fait. Dans ma demande d’entrevue, j’ai spécifié à M. Fournier que je voulais discuter avec lui de l’utilité de nommer des personnalités sur les conseils d’administration comme celui des Fêtes de Trois-Rivières. Il m’a répondu qu’il préférait rester à l’écart des mé-dias, même s’il considérait que mon questionnement était perti-nent. C’est cet encouragement qui m’a poussé, même si tous les in-tervenants se renvoient la balle, à inviter les lecteurs du Zone Campus à réfléchir sur cette question et à aller de l’avant avec cet article. Voici ce dont j’aurais aimé discuter avec M. Bourque. Dans un premier temps, j’aurais aimé savoir comment le recteur s’est retrouvé au sein du conseil d’administration des Fêtes. Est-ce une responsabilité qui lui est sou-vent proposée que celle de siéger à des conseils d’administration tels que celui-ci? La communauté uni-versitaire aurait pu en apprendre

davantage sur l’implication de son dirigeant. J’aurais aussi désiré connaître ce que la participation à de tels con-seils d’administration représente. Était-ce une fonction honorifique ou le conseil avait-il vraiment un pouvoir sur la gestion des Fêtes? Bien sûr, mon intérêt pour la rencontre avec le recteur venait du fait que l’événement était marquant et qu’il suscitait une certaine controverse. Toutefois, mon but n’était pas de mettre qui que ce soit dans l’eau chaude. Je voulais utiliser l’intérêt suscité par cet événement et pousser la com-munauté universitaire à réfléchir sur le rôle qu’elle a à jouer dans un environnement plus large. En effet, la ville de Trois-Rivières est le cadre dans lequel s’inscrit la vie de l’UQTR.

À M. le Recteur. Vous avez dit, lors d’une ré-cente commission parlementaire, que le territoire des universitaires était la curiosité. Or, au moment où cette curiosité a tourné son re-gard vers vous, votre réaction a été de vous détourner de lui. Je vous lance donc à nouveau l’invitation de venir discuter avec moi ainsi qu’avec les lecteurs du Zone Campus de ce qu’a représenté, à vos yeux, votre expérience au sein du conseil d’administration des Fêtes du 375ème. J’aimerais vrai-ment connaître cette réalité qu’est l’administration d’un événement d’envergure. En effet, dans un mi-lieu comme Trois-Rivières, ce n’est pas un phénomène de tous les jours. Bien sûr, je voudrais aborder les questions relatives aux con-flits d’intérêts qui ont été révélés par le rapport du vérificateur. Il me semble pertinent d’examiner comment un membre de notre communauté universitaire a vécu ces événements. Comment le recteur de l’UQTR voit-il cet événement qui touche à la ville accueillant son institution? Com-ment, en somme, voit-il le rôle moral de cette institution dans la vie de cette ville? Voilà toutes les questions dont j’aurais aimé avoir le privilège de discuter avec vous.

probLèmes de gestion aux fêtes du 375ème de trois-riVières

Le recteur de l’UQTRa siégé sur le C.A.

L O U I S LACROIXÉtudiant en Sciences humaines

Collaboration spéciale

Vous pouvez contacterLouis Lacroix par courriel à

[email protected]

Page 8: Zone Campus 6 septembre 2010

8 6 au 19 septembre 2010

SoCIÉTÉ

L’environnement, le développement durable, le recyclage : tous des mots plus à la mode les uns que les autres. Mais dans un moment comme celui de la rentrée scolaire, avez-vous pensé à quel point ces beaux en-gagements peuvent être relégués aux oubliettes?

Jamais autant eu besoin de pa-pier, de carton, de crayons. En effet, les grands magasins l’ont bien com-pris. D’ailleurs, cet événement se positionne au même titre que Noël ou l’Halloween dans les rayons des com-merçants. Avant même que les écolos confirment cette déclaration, je tiens à

proposer ici des solutions alternatives. On le sait, l’occasion de surcon-sommer qu’est la rentrée provoque une augmentation de pollution, alors sachez qu’il est maintenant possible de s’équiper de fournitures scolaires durables et éco-responsables. Mais à

quel prix me direz-vous? C’est là que se cache le poteau rose! En effet, selon une étude de l’association France Na-ture Environnement (FNE), il en coûte actuellement 2,5 fois plus cher pour ces produits. On dit que ce matériel est conçu sans substances chimiques, et de façon à réduire son impact écologique. On suppose donc qu’autant la fab-rication que le transport sont verts. D’après cette association française, les

produits sont soumis à des critères qui sont spécifiques à chaque catégorie de produits. Il est question de consom-mation d’énergie, de réduction de la production de déchets, des émissions polluantes dans l’eau et dans l’air et ce, tout au long de leur cycle de vie, de l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie des produits. De plus, selon cette même étude, les fournitures scolaires écolos sont davantage disponibles cette année qu’en 2009, en France. Les mots- clés de cette phrase sont : en France! Cependant, on peut probablement transposer les résultats de cette étude ici au Québec, c’est-à-dire : plus cher et moins répandus que l’équipement traditionnel. La morale de cette his-toire est qu’il ne faudrait pas faire tous les magasins de la ville en voiture pour trouver du matériel scolaire vert…

Trucs et astuces éconos Dans le cas où vous seriez un pauvre étudiant qui, comme moi, cherche à économiser quand c’est possible, vous pouvez vous retourner vers des

solutions plus économiques tout en ayant la conscience écologique. D’abord, optez pour une option élé-mentaire et évidente : recyclez vos vieux cahiers! Aussi, il est possible d’acheter des produits simplement re-cyclés ou rechargeables qui épargnent nos chères ressources naturelles. Enfin, il est bon de privilégier les produits so-lides qui ont une plus grande durée de vie, de sorte à diminuer la quantité de déchets provenant du matériel à usage unique. Vous conviendrez avec moi qu’avec tous ces trucs, la rentrée devient

le moment idéal pour adopter un comportement éco-responsable. De surcroît, ce matériel qu’on com-mence à utiliser dès l’âge de cinq ans va nous suivre toute notre vie, donc ce rituel symbolique d’achats en début d’année scolaire est l’occasion par-faite pour avoir un impact positif sur l’environnement, de façon durable. Alors, allez-vous suivre la vague et bien représenter votre campus, un campus certifié durable depuis sep-tembre 2009? À vous de choisir les gommes à effacer recyclées, les stylos rechargeables et les colles naturelles!

Bonjour à tous! Il me fait plaisir de revenir pour continuer ma chronique d’humeur à saveur politico-histo-rique pour une troisième session quasi-consécutive. À l’occasion du sixième anniversaire du journal étudiant, le Zone Campus - fondé le 1er septembre 2005 - et grâce à ma formation de philosophe, il me fera plaisir de vous accompagner pour vous parler de l’espèce humaine et du rôle que peuvent avoir les étudi-ants dans ce contexte québécois où la relève politique est presque inex-istante.

Étant donné qu’il ne reste que 19 à 25 journaux indépendants dans le monde, il est donc primordial d’être d’abord bien informés. Vos commen-

taires sont les bienvenus, je répondrai personnellement à chacun d’entre vous. Avant de commencer l’année scolaire, l’heure est au bilan pour mieux cerner la situation actuelle afin d’avoir une vision sur l’ensemble des préoccupations touchant notre gé-nération. Sur la scène nationale, tout va bien au Québec, ou presque. Selon de récentes données, la natalité québé-coise se porte mieux que des pays très prospères comme le Canada, la Norvège, la France, le Royaume-Uni, la Suède, les Pays-Bas, le Japon et l’Allemagne. Après 9 mois con-sécutifs en dessous de la moyenne canadienne au sujet du chômage, le Québec se situe désormais à 8,2%, devant l’Ontario (8,5%), les États-Unis et l’Union européenne (9,5%). Par contre, 2 millions de Québé-cois n’ont toujours pas de médecins de famille, les québécois paient 33% plus cher que les autres provinces leurs infrastructures et il n’y a toujours pas de coupables; le gouvernement veut endosser la réfection de Gentilly 2 au coût de 2 milliards de dollars alors que le Canada interdit l’Iran de s’en fabriquer une (produisant pourtant

la même quantité d’énergie, c’est-à-dire moins de 4% de l’énergie totale), il n’y a toujours pas eu de réponses concrètes à l’invalidation par la Cour suprême du Canada de la loi 104 (le délai expire en octobre) et la tiédeur politique, ou disons l’absence de colonne vertébrale, envers la laïcité de l’État et de la sphère publique face aux nouveaux immigrants est dépri-mante et carrément frustrante! Au moment d’écrire ces lignes, la Commission Bastarache, qui ne répond aucunement aux inquiétudes fondées de la population face à la corruption et à la collusion dans le monde de la construction, vient de commencer son cirque et ce, jusqu’à la remise du rapport en octobre, mo-ment du 40e de la Crise de 1970. Au moins, on n’y voit pas des « je ne m’en souviens plus » comme c’était le cas lors du Scandale des commandites… Sur la scène municipale, la mi-nistre de la région, Julie Boulet, celle dont on avait retrouvé un veau mort devant son bureau à Grand-Mère le 22 juin dernier, veut quant à elle miser sur la formation pour la relance économique. C’est donc à suivre! Il ne faudrait pas oublier non plus de

mentionner le premier attentat dans l’histoire de Trois-Rivières qui s’est déroulé le 2 juillet dernier contre un centre de recrutement des Forces ar-mées canadiennes mais je reviendrai ultérieurement sur ce que je pense de cette institution…

En ce qui concerne la popula-tion étudiante, il sera intéressant de suivre le cheminement de la nouvelle ministre de l’Éducation à la suite du changement ministériel effectué par Jean Charest le 11 août dernier et qui n’a pas impressionné grand monde. Parlant de lui, saviez-vous qu’hormis un taux record d’insatisfaction à 76%, près de deux personnes sur trois au Québec (57%) veulent la démission de Jean Charest?!

D’ailleurs, une manifesta-tion sera organisée au parc Champlain de Trois-Rivières le sa-medi 11 septembre prochain par la coalition trifluvienne 911 en faveur de la campagne sous le thème « S.O.S. Préservons nos acquis : Halte à Cha-rest! » et encourage la population à s’approprier le symbole de la « main rouge » pour manifester leur oppo-sition aux hausses de tarifs et aux compressions. Dès 11h AM, c’est un rendez-vous pour un pique-nique familial pour ce rassemblement ci-toyen mauricien. À nous de garder la pression sur un gouvernement incompétent qui bafoue la volonté collective!!! Sachant qu’au Japon, 4 chefs de gouvernement ont démissionnés en seulement 4 ans, quand verra-t-on notre actuel chef d’État démocra-tique, le pire premier ministre de l’histoire du Québec, prendre la porte comme a déjà dû le faire le grand Honoré Mercier (1840-1894) poussé par la pression d’un ministre fédéral? Cela aussi, c’est à suivre… Le politicien pense aux prochaines élections, le politique pense aux pro-chaines générations. – Yves Michaud

au pouVoir, citoyens!

Bilan politique d’un été mouvementé…

J E A N - F R A N Ç O I S VE ILLEUXChroniqueur

[email protected]

S O F I A TOURIGNYChroniqueuse

[email protected]

confessions de sofia

Une rentrée sous le signede l’éco-responsabilité

La rentrée scolaire se positionne au même titre que

noël ou l’halloween dans les rayons des

commerçants.

une manifestation sera organisée au parc champlain le samedi

11 septembre prochain sous le thème

« s.o.s. préservons nos acquis : halte à

charest! »

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vIe ÉTUdIAnTe

Vox pop

Participerez-vousaux activités dela rentrée ?

Préparation et photographie : Audrey Tremblay

Café Morgane3790, boulevard Des Forges819-375-8821

Marché végétarien3960, boulevard Des Forges819 372-9730

Lowblaws3725 boulevard Des Forges 819-374-8980

Centre Les Rivières4125, boulevard Des Forges819-378-0506

Librairie Clément Morin4000, boulevard Des Forges 819-379-4153

Omer DeSerre1360 boulevard Des Recollets819-372-3818

Sushi Shop3750, boulevard Des Forges 819-378-0808

Le Superclub Vidéotron3490, boulevard Des Forges 819-379-0029

Café Bistro La Chasse-Galerie3351, boulevard Des Forges pavillon Nérée-Beauchemin819-375-3387

Gambrinus3160, boulevard Des Forges819-691-3371

Café Cognac736, boulevard Des Recollets819-378-3476

Chez Cora3730 boulevard Des Forges819-697-2672

Bronzage Laguna4869, boulevard Des Forges 819-374-6789

Future Shop4520, boulevard Des Recollets 819-379-6161

Wal-mart4520 boulevard Des Recollets 372-9070

Canadian Tire3525 boulevard Des Forges 819-378-7300

actiVités à Venir

Le campus en action...

Bonnes adressesà Trois-Rivières

Jessey Laporte Adaptation scolaire « Oui, je vais participer aux ac-tivités de la Chasse-Galerie, les lundi, mardi et mercredi »

Kim SynnottAdaptation scolaire « Non, je travaille et je vais à l’école alors je n’ai pas vraiment le temps »

Philippe Ménard-CôtéCommunication sociale « Oui, je vais participer à l’initiation du programme de communication sociale »

Andrée-Ann ParentPsychologie « Oui, je vais passer la semaine à la Chasse-Galerie »

Mahdi Ben MoussaAdministration « Non, je n’ai pas une grosse idée des activités et c’est le Ramadan. »

Votre association étudiante organise une activité et vous aimeriez l’annoncer dans le Zone campus ? envoyez-nous les informations par

courriel à [email protected] et nous communiquerons avec vous.

Votre activité annoncée !

BBQ de la rentrée Le Bureau de la réussite étu-diante organise une activité BBQ pour les nouveaux étudiants mardi 7 septembre 2010 de 12h00 à 14h00 sous le chapiteau dans la cour arrière (entre les pavillons Pierre-Boucher et Nérée-Beauchemin).

Service de covoiturage Le Réseau de covoiturage propose aux membres de la communauté universitaire de l’UQTR un service offrant une alternative à l’utilisation de la « voiture-solo » : le covoiturage. L’inscription est gratuite auwww.uqtr.covoiturage.ca

Service de pastorale Le Service de pastorale vous offre une panoplie d’activités culturelles, cultuelles et caritatives en ce début d’année. Des rencontres individu-elles et des ateliers bibliques vous sont également proposés en plus de l’eucharistie les lundis, mardis et mer-credis midis. Pour plus d’information, consultez le http://www.uqtr.ca/etudiant/pastorale.shtml

Bibliothèque La Bibliothèque de l’UQTR vous propose, du 13 septembre au 8 oc-tobre, des sessions d’initiation à ses outils et services. Ces formations sont offertes gratuitement et vous pouvez vous inscrire en ligne auhttp://biblio.uqtr.ca.

Bacc Vert Si vous êtes intéressés à vous impliquer pour la cause de l’environnement, sachez que le Bacc Vert est présentement en recrute-ment. Toutes les personnes qui sont intéressées à s’investir peuvent con-tacter Bacc Vert en tout temps à l’adresse électronique :[email protected]

Bureau de la réussite étudiante Le Bureau de la réussite étudi-ante vous offre un cours d’appoint pour améliorer vos stratégies d’apprentissage et vos méthodes d’étude. Pour de l’information sup-plémentaire et pour les inscriptions, consultez le site Internet au :www.uqtr.ca/reussite.

en attenteMarc-Antoine BrodeurComptabilité « Non, je vais plutôt profiter de ma seule semaine de vacances »

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10 6 au 19 septembre 2010ACTUALITÉS

Le Fantasque« Par nous, la nature se renvoie

une image d’elle-même. » – Reeves

Rédaction et illustration:Hubert Samson, étudiant en histoire à l’UQTR

Durant l’été, les terrains de l’université ont été ravagés.Les arbres sont tombés et la montagne s’est parée d’asphalte.

Sur les sols labourés, se devine alors un véritable saccage.Or, en orchestrant ce carnage déplorable, l'UQTR échoue

dans ses tentatives d'améliorer l'environnement universitaire.

Présentement, le sous-sol du Pa-villon Pierre-Boucher accueille l’ensemble des associations étudi-antes des différents programmes de l’université.

Ces associations ne se réjouis-sent pas de leurs locaux actuels. Leurs commentaires à ce sujet sont univoques: ils sont mal situés et peu adaptés à leurs besoins réels. M. Ar-bour, vice-recteur à l’administration, aux finances et à la vie étudiante, de-meure réaliste face à la localisation actuelle, dans l’université, des diffé-rentes associations étudiantes. «Les locaux ne sont pas adéquats. Il faut que ça change», souligne-t-il. L’idée d’un pavillon de la vie étu-diante mijote depuis plusieurs mois, autant du côté de l’Association gé-nérale des étudiants de l’UQTR (AGEUQTR) que de la direction de l’université. Dans cette optique, la direction de notre institution d’enseignement a fait adopter, au mois de juin dernier, une résolution lors de son conseil d’administration. Cette résolution permet à tous d’espérer la construction prochaine de ce pavillon de la vie étudiante, étant donné qu’elle stipule que la di-rection est mandatée pour demander l’autorisation de construction au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). La direction de l’UQTR sait déjà que le MELS ne peut financer ce projet; en effet, selon les calculs du Ministère, l’université est déjà en surplus d’espaces selon le nombre d’étudiants et de professeurs

que l’université accueille présente-ment. La direction de l’UQTR tient néanmoins à réaliser ce projet d’envergure. Depuis plusieurs mois, elle travaille en collaboration avec tous les acteurs du projet, dont l’AGE, sur la rédaction de cette demande. Il faut noter que celle-ci a été envoyée au Ministère à la fin août 2010. Il est donc possible d’espérer une réponse positive de sa part. Cette réponse positive pourrait permettre d’entamer le bon déroulement des procédures visant à construire ce pa-villon. Pour justifier la demande auprès de ce même Ministère, la direction de l’université a rappelé que ce pavillon est essentiel à la vie académique et para-académique du campus. «Le besoin est vraiment réel», rappelle M. Arbour. Également, l’université s’est engagée à défrayer les coûts d’entretien de ce pavillon, et ce, jusqu’à ce que l’UQTR soit en déficit d’espaces, toujours selon les calculs du MELS. En ce qui a trait aux coûts engen-drés par cette construction, ils seront en partie couverts par l’université. La communauté universitaire via l’Association générale des étudiants et une contribution volontaire à la campagne majeure de la Fondation de l’UQTR contribuera activement au projet. Un partenaire privé sera également invité à se joindre au projet. C’est ainsi que les quelques six millions de dollars nécessaires à la réalisation de ce projet tant attendu pourront être amassés. Ce pavillon permettra, mentionnons-le, de re-grouper sous un même toit et dans des locaux spacieux et adéquats, les associations étudiantes, l’ensemble

des services destinés aux étudiants et un petit amphithéâtre. Puisque l’UQTR est bien gérée, la direction de celle-ci demeure op-timiste dans ce projet. Elle espère même une réponse favorable de la part du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport avant la fin de la présente session. Ensuite, les diffé-rentes étapes visant la construction de ce pavillon, telles que la création des plans et des devis, se succèderont au cours de l’hiver. «Si tout se déroule comme prévu, la première pelletée de terre pourrait se dérouler au prin-temps prochain, après le dégel des sols», conclut M. Arbour.

Le pavillon de la vie étudiantepourrait devenir une réalité

G U I L L A U M E RIVESTJournaliste | Actualités

Les associations étudiantes se partagent présentement les locaux au sous-sol du pavillon Pierre-Boucher.Photo : A. Tremblay

Vous cherchez où vous loger? Vous aimeriez habiter tout près de l’université? Le gîte universitaire, l’une des trois résidences disponibles pour l’ensemble des étudiants de l’UQTR, construit présentement un quatrième immeuble. Ce nouvel édifice est situé derrière les au-tres immeubles du gîte, dans le stationnement de l’université. Dès le premier janvier 2011, cette ré-sidence pourra accueillir jusqu’à 92 étudiants. Ce nouvel édifice proposera 16 appartements en oc-cupation quadruple, avec deux salles de bains complètes par logement. Les étudiants qui préfèrent habiter seuls pourront profiter des quatorze studios également disponibles dès janvier prochain. Ces mêmes stu-dios pourront également accueillir un couple d’étudiants. Dans un style

très moderne et confortable, tous les logements de cette nouvelle rési-dence seront entièrement meublés. Par ailleurs, plusieurs commodités tels que le câble, la téléphonie et l’Internet, seront fournies. Les baux de location sauront accommoder les étudiants. En comptant les résidents actuels du gîte universitaire, cette résidence pourra accueillir, dès cet hiver, jusqu’à 200 étudiants. Pour plaire à ces étudiants, un coin détente extérieur sera aménagé au printemps prochain.

Le gîte uniVersitaire s’agrandit

De nouveaux logements bientôt disponibles pour les étudiants

Le gîte universitaire construit un quatrième édifice qui pourra accueillir ses premiers étudiants en janvierprochain. Photo : G. Rivest

G U I L L A U M E RIVESTJournaliste | Actualités

pour s’inscrire afin de louer un appartement ou un studio, il suffit simplement de visiter

le www.uqtr.ca/gite pour pouvoir remplir le formulaire d’inscription. Vous pouvez

également composer le819-374-4545 ou, sans frais,

le 1 866-450-4545.

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zonecampus.ca 11

Selon le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), le terme exact est «étudiant étranger». Sur leur site Internet, on trouve la dé-finition suivante : « un étudiant étranger est un étudiant inscrit dans le réseau d’enseignement québé-cois qui n’est ni citoyen canadien, ni Indien selon la Loi sur les Indiens, ni résident permanent». Car en fait, nous pourrions tous être nommés «étudiants internationaux», selon le point de vue adopté.

À la session d’hiver 2010, l’UQTR comptait 1054 étudiants étrangers provenant de 64 pays, principale-ment de la France, de la Tunisie et du Maroc. Les données pour la session d’automne 2010 n’étaient pas ac-cessibles au moment de mettre sous presse. Les raisons qui les poussent à s’inscrire à l’UQTR sont variées : notre institution universitaire offre des bourses d’exemption au 1er cycle que d’autres universités n’offrent pas, la reconnaissance internationale du campus, la présence de compatriotes en région, le désir d’étudier dans un endroit paisible et sans agressions sonores ou tout simplement le refus d’admission dans une autre univer-sité. «On est la référence côté ac-cueil». Marie-Pier Deschênes-Doré, responsable de l’accueil des étudi-ants étrangers à l’UQTR, s’exclame ainsi pour décrire le service d’accueil offert à tous les nouveaux étudiants étrangers sur le campus. Voici en quoi l’UQTR se démarque autant des universités québécoises dans ce do-maine. Le Service Aux Étudiants (SAE) est en charge d’accueillir ces nouveaux étudiants. Suite à leur inscription, les étudiants étrangers reçoivent une lettre d’admission, contenant diverses informations. Une de ces précieuses informations est la ré-férence du SAE. On évoque entre autres que ce dernier offre un soutien

pour la recherche de logement et un service de transport entre l’aéroport et Trois-Rivières. Tout pour leur as-surer un bon départ. La question la plus fréquente que reçoit Marie-Pier concerne la tem-pérature des hivers québécois. Une simple référence au site de données MétéoMédia les réconforte, car ils peuvent constater qu’il fait chaud ici aussi! Quelquefois, ils lui posent des questions qui lui permettent de questionner notre univers. Elle se souvient, entre autres, de ces Marti-niquais qui lui ont demandé pourquoi sur les plaques d’immatriculation, il était inscrit : «Je me souviens». Son travail en est un de relation d’aide. Elle facilite leur passage en terre québécoise. Par courriel ou par téléphone, cette personne-ressource donne de nombreux conseils. Que ce soit du «quoi mettre dans sa valise», de conseils concernant les choix de cours, la prise de notes de cours ou tout simplement où aller faire son épicerie, Marie-Pier leur répond tou-jours dans l’optique de faciliter leur intégration. Aux cours des échanges qu’elle a avec eux, elle affirme qu’elle est devenue leur première meilleure amie québécoise. C’est donc grâce à une équipe solide que le SAE peut fournir aux étudiants étrangers un accueil soigné et accompagné.

La rentrée des étudiants étrangers à l’UQTR

M A R I E - A N D R É E GAUTHIERJournaliste | Actualités

Le Service Aux Étudiantsa tenu un kiosque pourdiriger les étudiants étrangers lors de leur arrivée.Photo : M.-A. Gauthier

La rentrée du Zone Campus

Je suis extrêmement fière de vous présenter cette première édition de l’année 2010-2011 du Zone Campus, fruit du travail des journalistes et des chroniqueurs. Pour cette sixième année d’existence, le Zone Campus vous promet l’information du campus de la plus haute qualité. Sachez également que tous vos concepts, opinions et idées seront les bienvenus tout au long de l’année. En terminant, toute l’équipe du

Zone Campus se joint à moi pour vous souhaiter une excellente rentrée 2010. À l’arrière, de gauche à droite : Mathieu Plante (webmestre), Laurie Hémond (correctrice), Audrey Tremblay (rédactrice en chef), Joanie Dufresne (sports), Guillaume Rivest (actualités), François-Olivier Marchand (directeur général). En avant, de gauche à droite : Nicolas Ducharme (sports), Sofia Tourigny (chroniques), Marie-Noëlle Marineau (arts et spectacles), Mélissa Beaupré (arts et spectacles) et Marie-Andrée Gauthier (actualités).

L’équipe du journal Zone Campus pour la session d’automne 2010. Photo : Audrey Tremblay

A U D R E Y TREMBLAYRédactrice en chef

ACTUALITÉS

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ArTS eT SpeCTACLeS

Cette année, l’AGE UQTR promet tout un spectacle pour la rentrée. le mercredi 15 septembre pro-chain dès 20h, vous pourrez voir en prestation nulle autre que le groupe Misteur Valaire.

Après avoir donné une perfor-mance endiablée lors du Festival Urbain en août dernier, Misteur Va-laire se produira de nouveau dans la ville de Trois-Rivières lors du grand spectacle de la rentrée de l’UQTR. Ce soir-là, le groupe partagera la scène avec Atomic Baobab, un groupe de funk-électro-rock ainsi que Prodige Galsen, une formation qui excelle dans la musique reggae-dancehall. La soirée sera animée par DJ Mohtorious et DJ Plink de Mon-tréal. On s’attend à tout un spectacle lors de cette soirée. Depuis quelques mois, Misteur Valaire attire beau-coup l’attention grâce à la sortie de son troisième album Golden Bombay en mai dernier. Depuis, les succès s’enchaînent pour le groupe montréalais qui figure régulière-ment dans la sélection du palmarès de CFOU 89,1 FM. De nombreuses collaborations alimentent l’intérêt pour cet album festif que le groupe aura le plaisir de nous faire con-naître davantage lors du spectacle de la rentrée. Sur Golden Bombay, on remarque notamment la partici-pation de James Di Salvio de Bran

Van 3000 ainsi que la voix unique de Fanny Bloom, chanteuse du groupe La Patère Rose; le tout ayant comme trame de fond des échan-tillonnages impeccables, comme seul Misteur Valaire sait le faire. Lors du spectacle prévu à l’UQTR, on s’attend également à des pièces tirées de leurs albums précédents, soient Friterday Night (2007) ainsi que Mr. Brian (2005). En ce qui con-cerne le groupe Atomic Baobab, leur présence dans la trifluvie natale donnera le coup d’envoi à une série de trois spectacles en ville, dont les suivants qui seront au port de Trois-Rivières le 18 septembre à 19h ainsi que le 18 septembre au Gambrinus dès 21h.

Il s’agit d’un excellent coup de l’AGEUQTR d’avoir mis la main sur ces noms pour le spectacle de la rentrée 2010. Une soirée très in-téressante sera au programme et Zone Campus sera sur place pour couvrir l’événement. Rappelons que ce dernier aura lieu le mercredi 15 septembre prochain au 1012. Le spectacle est gratuit pour les élèves de l’UQTR sur présentation de la carte étudiante, et 10$ pour les gens de l’extérieur. Venez groover en grand nombre, dès 20h !

M É L I S S A BEAUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

Spectacle de la rentrée :L’AGE UQTR accueille Misteur Valaire!

Le groupe Misteur Valaire sera en spectacle le 15septembre prochain au 1012 de l’UQTR.Photo : Presse - blog.misteurvalaire)

«on s’attend à tout un spectacle lors de cette soirée,

particulièrement à cause de l’attention que connaît misteur Valaire ces derniers

temps. »

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La biennale nationale de sculpture contemporaine est de retour pour une quatrième édition du 11 juin au 5 septembre 2010. sept artistes présentaient leurs œuvres sur le thème Trompe-l’œil au cube : aux limites du vrai et du faux.

L’exposition s’étalait sur quatre lieux différents : la Galerie d’art du Parc, la maison Hertel-de-la-Fresnière, le Centre d’exposition Raymond-Lasnier et le Centre de diffusion Presse-Papier. Les artistes avaient été invités à présenter une structure en trois dimensions (au cube) présentant un leurre, une illu-sion, quelque chose qu’on ne voit pas au premier regard; bref, un trompe-l’œil dans l’espace.

Les sept artistes participant à l’édition 2010 sont Rebecca Belmore, Kai Chan, Stéphane Gilot, Manuela Lalic, Aude Moreau, François Mo-relli et Annie Pelletier. Les œuvres étaient très différentes les unes des autres, ayant tout de même comme point commun le thème Trompe-l’œil au cube. À la Galerie d’art du Parc, ce sont les œuvres de Kai Chan, Sté-phane Gilot et Francois Morelli qu’on pouvait y voir. L’œuvre de Stéphane Gilot était présentée par étapes. On voyait tout d’abord le plan de l’œuvre et de la maquette. On pou-vait en faire le tour et l’examiner sous tous ses angles. La pièce suivante présentait l’installation de l’artiste en grandeur nature. Une vidéo attendait les curieux à l’intérieur. La maison Hertel-de-la-Fresnière hébergeait l’œuvre de Rebecca Belmore créée à partir de tissu et de bois, tout simple-ment. Le Centre d’exposition Raymond-Lasnier présentait les œuvres de Manuela Lalic, Aude Moreau et Annie Pelletier. Lalic avait donné un petit air de famille à une panoplie d’objets du commun. Moreau avait, quant à elle,

représenté une illusion venant d’une vieille photo datant de la guerre. Ce qui lui avait tout d’abord apparu comme étant un arbre gigantesque était en fait une explosion. C’est ce qu’elle a recréé pour cette exposi-

tion. Pelletier, dont on avait pu voir un avant-goût de l’œuvre à la Gal-erie d’art du Parc, démontrait l’effet nocif de la surconsommation et de la surutilisation du territoire par l’homme sur les habitants de la forêt, les animaux. Son boisé de la Seigneurie menait tout droit vers le décor d’un appartement d’un blanc immaculé, luxueux et relaxant. En regardant attentivement, on pou-vait y trouver plusieurs de nos petits

amis à quatre pattes qui n’avaient plus de place où aller. Finalement, le dernier lieu d’exposition, le Centre de diffusion Presse-Papier, a présenté d’autres œuvres de François Morelli pendant une partie de l’été. Plusieurs activités pour tous ont également eu lieu dans le cadre de la biennale nationale de sculpture contemporaine pendant l’été. Des artistes de la relève ont entre autres animé des ateliers d’expérimentation sculpturale pour petits et grands à la maison Hertel-De la Fresnière et lors de la fête des enfants du Parc de

l’Île Saint-Quentin. Une visite gusta-tive ainsi que plusieurs événements satellites (qui se déplaçaient hors des quatre lieux d’expositions) étaient à l’horaire de cette quatrième édition. L’édition 2010 de la biennale na-tionale de sculpture contemporaine était accessible à toute la population. Elle était gratuite, offrait des ateliers d’expérimentation plaisant à toute la famille et se déplaçait dans d’autres lieux à la rencontre d’un potentiel public; un bon exemple de médiation culturelle. Félicitations au comité organisateur!

biennaLe nationaLe de scuLpture contemporaine

Tromper en 3D

M A R I E - N O Ë L L E MARINEAUJournaliste | Arts et spectacles

L’œuvre d’Aude Moreau est exposée au Centre d’exposition Raymond-Lasnier. Photo : M. N. Marineau

pelletier démontrait l’effet nocif de la

surconsommation et de la surutilisation du territoire par l’homme sur les habitants de la

forêt, les animaux.

ArTS eT SpeCTACLeS

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zonecampus.ca 15ArTS eT SpeCTACLeS

La rentrée scolaire coïncide égale-ment avec le retour des émissions quotidiennes à cFou 89,1, la radio campus de l’UQTR. Cet automne, deux émissions quotidiennes re-viennent en ondes, du lundi au jeudi, pour le plaisir de nos oreilles. Il s’agit de Assemblage requis et Le dîner de cons.

L’émission Assemblage requis n’a pas pris de vacances pendant l’été. Cependant, elle nous revient cet au-tomne avec plusieurs changements majeurs. L’émission qui nous a ac-compagnés en fin de journée depuis maintenant un an sera dorénavant plus tôt dans la journée, beaucoup plus tôt. Assemblage requis aidera maintenant les auditeurs dans leur dur réveil matinal de 7h à 9h. L’animateur, Mathieu Plante, revi-endra à la barre de son émission en compagnie de son nouveau co-ani-mateur François-Olivier Marchand, également nouveau directeur gé-néral de CFOU. Assemblage requis a changé son slogan pour cadrer avec sa nouvelle heure de diffusion : « On va construire votre journée à partir de matériaux de qualité ». L’émission sera davantage axée sur l’actualité locale et parfois inter-nationale en laissant tout de même place à l’humour et à plusieurs chro-niques. On pourra donc entendre Émilie Gauthier nous parler de plein air, François Landry de politique; Maxime Lemieux-Laramé fera ses suggestions musicales et Keewan fera des interventions à partir de divers endroits au pays. De la mu-sique actuelle et non commerciale, celle qui figure au palmarès de CFOU, pourra être entendue au cours de l’émission.

Le dîner de cons nous revient pour l’heure du dîner, de 11h à 13h, avec l’animateur Dany Janvier et la par-ticipation de Charles-André Lambert. L’animateur promet de la musique, des informations utiles et d’autres qui le sont moins ainsi que de l’humour. Le Dîner de cons recherche active-ment des chroniqueurs de tout genre pour divertir les auditeurs. Après un an de quotidienne à CFOU, on peut en conclure que la formule en est une gagnante. Selon Mathieu Plante, le but de CFOU n’est pas d’avoir les meilleures cotes d’écoute de la région, mais bien que la station ait une bonne réputation, que les auditeurs puissent se recon-naître dans les émissions et qu’ils aient un sentiment d’appartenance envers leur radio. C’est ce que les quotidiennes du matin et du midi ont comme effet. Pour ce qui est de la plage ho-raire du retour à la maison, ce sont des étudiants qui animeront des émissions variées. Une radio étudi-ante se doit de laisser la place aux étudiants et c’est bien ce que CFOU continuera de faire. Il n’est d’ailleurs jamais trop tard pour les étudiants qui vou-draient s’impliquer à la radio campus de l’UQTR. Les étudiants qui ont des projets d’émissions cadrant avec le type de radio qu’est CFOU (musique non commerciale) peuvent donc entrer en contact avec M. Alain Lefebvre, directeur de la program-mation ([email protected]), pour en discuter. Ceux qui ont des idées de chroniques peuvent également contacter les animateurs des émis-sions quotidiennes. Les bureaux de CFOU sont situés dans le pavillon Nérée-Beauchemin, près de la Chasse-Galerie et du 1012. Tous les renseignements nécessaires pour rejoindre les gens de CFOU 89,1 se retrouvent sur leur site Internet (www.cfou.ca).

L’impro musicale ne reviendra pas à la Chasse-Galerie cet automne. Le rendez-vous des mélomanes que plu-sieurs attendaient cessera ses activités après cinq ans d’existence. Le manque de soutien financier et de relève chez les musiciens sont les raisons prin-cipales de cette pause d’une durée indéterminée. Des musiciens profes-sionnels et semi-professionnels, issus de plusieurs des meilleurs groupes de la Mauricie, participaient à cette com-pétition amicale. Entre autres, il y avait Dan Lemay et David Robert du groupe Les Tireux d’Roches, Sébastien Saliceti du Duo Nelligan et Grégoire Brière de la formation Val Salva, pour ne nommer que ceux-là. L’impro musicale est

inspirée par les ligues d’improvisation théâtrale. L’activité consiste en l’affrontement de deux équipes de cinq musiciens qui doivent créer un morceau de musique selon un thème, une durée et des contraintes imposés par l’arbitre. Le public choisissait ensuite l’équipe gagnante. Différentes équipes s’affrontaient chaque mois en but de se rendre à la grande finale. Le coordon-nateur, Olivier Mathieu, semblait déçu de la tournure des événements, mais a tout de même bon espoir que l’impro musicale reprendra ses activités éven-tuellement à la Chasse-Galerie ou ailleurs. En attendant, les adeptes des soirées d’impro musicale devront faire leur deuil de l’événement. (M.-N.M.)

radio étudiante

Le retour des quotidiennes à CFOUM A R I E - N O Ë L L E MARINEAU

Journaliste | Arts et spectacles

La LIM3R prend une pause

François-Olivier Marchand et Mathieu Plante d’Assemblage Requis (lundi au jeudi de 7 h à 9 h) et Dany Janvier du Dîner de cons (lundi au jeudi de 11 h à 13 h). Photo : A. Tremblay

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16 6 au 19 septembre 2010ArTS eT SpeCTACLeS

AOÛTJ / 26 Peeters Goedele De part et d’autre (Atelier Presse-Papier, jusqu’au 10 octobre)

SEPTEMBREM / 8 Entre choc (CEDAS, du 8 septembre au 1er octobre, vernissage le 9 septembre à 17 heures)D / 12 Médiat-Muse La mort... des expositions à vivre ! (Raymond-Lasnier, du 12 septembre au 17 octobre)M / 14 Hommage à Johnny Cash (Gambrinus)M / 15 Mélodies et matelots (CEGEP de Trois-Rivières)J / 16 La leçon d’Alan Bennett (Salle Anaïs Allard-Rousseau)S / 18 Milow (CEGEP de Trois-Rivières)S / 18 OSTR L’oiseau de feu (Salle J.-Antonio-Thompson)D / 19 Histoire du séminaire St-Joseph (Pierre Boucher, du 19 septembre au 17 octobre)D / 19 Mylène Gervais Le grand Silence et Élyse Proulx Charte des droits de l’homme (Galerie d’art du Parc, jusqu’au 24 octobre)L / 20 Claude Bolduc (Salle J.-Antonio-Thompson)

ENCORE À L’AFFICHEShowtime(Salle J.-Antonio-Thompson, jusqu’au 11 septembre)

C O M P I L É P A R M A R I E - N O Ë L L E MARINEAU

la fin de la saison estivale vous déprime? Soyez sans crainte, car la Chasse-Galerie de l’UQTR saura vous divertir dès la rentrée scolaire ! Au programme, de nombreuses ac-tivités sont prévues afin d’occuper vos soirées de septembre.

La Chasse-Galerie de l’UQTR, lieu de rencontres et d’activités, vous promet une rentrée remplie d’événements festifs. Pour le mois de septembre, on débute les semaines avec les lundis chansonniers. Venez danser et chanter jusqu’aux petites heures du matin avec le retour de ces soirées musicales des plus en-traînantes. Plusieurs performances sont au programme et on démarre en force cette année avec Éric Masson et son band qui seront en spectacle le 13 septembre prochain. Après avoir fait le tour des différents festivals d’été, Masson sera de retour sur les planches de la Chasse-Galerie pour une soirée enlevante. Le chansonnier Gilbert Lauzon prendra la relève le 20 septembre et sera suivi de Maxim Gauthier à la fin du mois, soit le 27 septembre. Les débuts de semaine ne seront certainement pas moroses grâce à cette belle brochette de chan-sonniers qui vous attendent à tous les lundis de septembre à la Chasse- Galerie. En ce qui concerne les acti-

vités du mardi, la chanson est une fois de plus à l’honneur avec le retour des soirées karaoké, une tradition bien ancrée à la Chasse! Et pour compléter sa programmation musicale, le bar vous présente le groupe News From the Hills qui sera de passage le jeudi 16 septembre avec son répertoire de chansons tirées des années 50 et 60. Finalement, la rentrée scolaire se fait sous le signe de la fête puisque deux partys sont prévus en septembre. Il s’agit du party Toga, une soirée costumée à la gréco-romaine, qui se déroulera le mercredi 8 septembre prochain ainsi que l’incontournable

Foam Party. En ce début de session, c’est le Comité Intro-Rapide de l’Association des Étudiants en Loisir, Culture et Tourisme qui sera l’hôte de cet événement qui aura pour thème : « THE ULTIMATE SURVIV3R FOAM PARTY». Le groupe Zuruba ainsi que quelques DJ invités seront sur place lors de cette soirée remplie de mousse! Le prix des bil-lets est de 12$ en prévente et 15$ à la porte. C’est un rendez-vous le jeudi 23 septembre au 1012! Surveillez les différentes activités à venir à la Chasse-Galerie de l’UQTR, le plaisir est assuré !

Les actiVités de La chasse-gaLerie

Une rentrée bien occupée !

Plus que quelques semaines avant la fin de l’exposition L’écho-l’eau présentée à l’espace Shawinigan. Compte-rendu d’un projet réalisé par Richard Purdy, professeur au Département des arts de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

L’exposition L’écho-l’eau est un projet monté par Richard Purdy, en collaboration avec ses étudiants de l’UQTR. Le projet est dirigé par le di-recteur général de la Cité de l’énergie Robert Trudel et le commissaire Denis Charland, directeur artis-tique des Éditions d’art Le Sabord. L’écho-l’eau, c’est trois salles qui vous présentent l’art d’une façon assez inusitée, soit les deux pieds dans l’eau. On débute le parcours avec Unre-stored, une salle qui regroupe près de

400 tableaux, tous posés à l’envers. Grâce à l’eau qui jonche le sol, la ré-flexion des oeuvres permet de voir tout à l’endroit les pièces qui sont installées dans ce couloir. L’effet visuel est saisissant et propose une façon différente de voir l’art. Quant aux oeuvres qui sont affichées, la variété est immense : portraits, personnages aux têtes de poissons, paysages, etc. Le spectateur qui prend bien le temps de regarder le travail de l’artiste peut passer beaucoup de temps simple-ment dans cette salle par la diversité des oeuvres et des techniques. La visite se continue dans une seconde salle du nom de Aquidia. Armés de votre parapluie, Richard Purdy vous propose de vivre l’expérience de la drave du Saint-Maurice en marchant sur des billes de bois alors qu’une fine pluie vous tombe sur la tête. Le réalisme de cette expérience sen-sorielle vous plonge directement au coeur du travail de nos ancêtres draveurs. Tous vos sens sont mis à

contribution afin de vous faire vivre l’impression de la drave d’autrefois. Finalement, le trajet se termine dans une troisième salle du nom de Bindu: le Big Bang. C’est dans un environnement sombre agrémenté de lumière noire que vous pourrez marcher dans l’eau qui contient de nombreux objets fluorescents.

Encore une fois, l’effet visuel est sur-prenant et le fait de marcher dans l’oeuvre de Purdy nous plonge com-plètement au centre de son projet. Tout au long de l’exposition, le spec-tateur marche, patauge, observe et apprécie. On se sent presque vul-nérable dans un environnement où notre attention est toujours captée.

Petits et grands sont tous submergés par le spectacle visuel des oeuvres de Richard Purdy. L’exposition L’écho-l’eau de Richard Purdy est à voir absolument, car l’artiste réinvente non seulement l’art, mais également la façon de con-templer l’art. Jusqu’au 26 septembre à l’Espace Shawinigan.

exposition L’écho-L’eau

Les pieds dans l’art

L’eau que l’on retrouve au sol de cette salle permet de voir la réflexion des oeuvres de Richard Purdy. Photo : Cité de l’énergie

M É L I S S A BEAUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

Photo : A. Tremblay

M É L I S S A BEAUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

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zonecampus.ca 17ArTS eT SpeCTACLeS

Les 20 et 21 août derniers se déroulait un symposium d’écriture or-ganisé par la Société des écrivains de la Mauricie. Ce symposium d’écriture avait pour but d’aider les jeunes de la relève et les écrivains professionnels à entrer en contact avec la population. Des auteurs de renom et d’autres de la relève étaient invités à écrire au-tour du thème Lieux et paysages fixés par les mots. Les écrivains devaient écrire sur des lieux imposés et ce, dans un temps limité. Les activités se déroulaient dans divers cafés et pubs du centre-ville de Trois-Rivières ainsi qu’au Vieux-Port. S’ensuivaient des séances de lectures publiques où les écrivains pouvaient partager leurs observations avec les autres participants ainsi qu’avec les curieux qui s’arrêtaient pour les écouter. Ce symposium s’est conclu par un gala

animé par Patricia Powers à la salle Louis-Philippe-Poisson de la Maison de la culture. Chaque écrivain faisait la lecture de l’un des quatre textes qu’il avait écrits pendant les deux journées. Les deux prix du jury pour

auteurs de la relève ont été remis à Dany Carpentier (aussi connu sous le nom de Naïd) et Sébastien Dulude, doctorant en lettres à l’UQTR. Ariane Gélinas et Jean-François Veilleux figuraient parmi les autres écrivains de la relève qui étudient à l’UQTR.

Les 11 et 12 septembre prochains, le nouveau Centre d’histoire de l’industrie papetière Boréalis ouvrira ses portes au grand public. Entre 10h et 18h, assistez gratuitement à la visite des expositions qui se trouvent à l’intérieur de ce nouveau Centre d’histoire de l’industrie papetière. Parmi celles-ci, on retrouve Voyage au bout du monde, une exposition tem-poraire qui étudie par l’intermédiaire de scientifiques, marins et ciné-astes le voyage de Jacques Cartier au Canada. Quant aux expositions permanentes, les thématiques ex-ploitées convergent autour de la forêt boréale (d’où le nom Boréalis!), la rivière Saint-Maurice, l’eau, les ou-vriers, les bûcherons et les draveurs de l’époque. Venez en apprendre un

peu plus sur le fonctionnement de l’histoire industrielle de Trois-Rivières ainsi que sur l’importance des pâtes et papiers dans la ville. Explorez l’histoire des scieries du 19e siècle et l’arrivée des industries des pâtes et papiers du 20e siècle. De plus, venez découvrir les catacombes, aussi une toute nouvelle boutique-concept ainsi que la vue incroyable qu’offre la tour d’observation. Boréalis se situe sur le site de Trois-Rivières sur Saint-Laurent, dans l’ancienne usine de filtration Canadian International Paper qui a été construite au début des années 1920. La grande ouverture de Boréalis : un événement à ne pas manquer les 11 et 12 septembre 2010, entre 10h et 18h. L’entrée est gratuite ! (M.B.)

ouVerture de boréaLis

Grande ouverture!

symposium d’écriture

Des écrivains de la Mauricie immortalisent le centre-ville de Trois-Rivières

Avec le succès qu’a connu la Ligue Universitaire d’Improvisation de Trois-Rivières (LUITR) l’an dernier, la nouvelle saison s’annonce très prometteuse.

En effet, en plus de la qualité des matchs qui seront présentés, la Ligue universitaire d’improvisation de Trois-Rivières se refait une nouvelle image. Plus présente que jamais, la LUITR arborera cette année de nouveaux chandails et improvisera devant le public dans de toutes nou-velles bandes. Selon Louis-Étienne

Villeneuve, VP communication à la LUITR et également capitaine : « L’an dernier, près de 150 personnes ont

participé à la finale et une moyenne de 70 personnes était comptée lors des matchs spéciaux». C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que les membres de la ligue vous at-tendent pour une toute nouvelle saison, qui comptera cette année de nombreux matchs à la Chasse-Galerie de l’UQTR ainsi que plusieurs autres hors-campus. Prenez note également que la tenue du camp de sélection pour la saison 2010-2011 se tiendra les 20 et 21 septembre prochains. Pour tous les amateurs d’improvisation, restez à l’affût des nouvelles concernant la Ligue universitaire d’improvisation de Trois-Rivières et de la nouvelle tan-gente qu’elle prendra cette année!

Luitr

Nouvelle saison, nouvelle imageM É L I S S A BEAUPRÉ

Journaliste | Arts et spectacles

Les équipes de la LUITR 2009-2010 ont fait un tabac l’an dernier à l’UQTR.Logo : LUITR

Séance de lecture du samedi midi qui se déroulait à De la coupe au livre. Photo : M.N. Marineau

M A R I E - N O Ë L L E MARINEAUJournaliste | Arts et spectacles

ce symposium d’écriture avait

pour but d’aider les jeunes de la relève

et les écrivains professionnels à entrer en contactavec la population

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18 6 au 19 septembre 2010ArTS eT SpeCTACLeS

Depuis juin 2010, l’église ste-cécile peut être considérée comme l’une des nombreuses plates-formes cul-turelles de Trois-Rivières : l’ancienne église a changé de vocation et sert maintenant de salle de spectacle.

Lorsque l’église a été mise en vente, le diocèse souhaitait que le lieu reste vivant. Jean-François Aubin, le coordonnateur de la Démarche des premiers quartiers de Trois-Rivières (DPQRT), a lancé l’idée que l’église Ste-Cécile pourrait devenir une plate-forme artistique et culturelle. De là est née la corporation Spect-Arts, l’entreprise qui achètera sous peu l’église Ste-Cécile qu’elle gère déjà depuis plus d’un an. Ce projet s’inscrit très bien dans la mission de la Dé-marche des premiers quartiers de Trois-Rivières qui vise la revitalisation

de ce territoire par la mise en valeur du patrimoine bâti, culturel et social ainsi que du développement économique communautaire. Le premier spectacle, Écho mu-sique pour égarer, fut un grand succès. Plus de 200 personnes de tout âge et de tous les styles se sont présentées pour le baptême de la nouvelle voca-tion de l’église Ste-Cécile qui avait lieu le 11 juin dernier. Les spectacles sui- vants ont attiré un public plus modeste, mais tout de même ap-précié étant donné le peu de publicité déployée. Pour ces événements, l’intérieur de l’église prend une allure bistro avec des petites tables et des précautions sont prises pour assurer une bonne qualité sonore. La corporation Spect-Arts veut devenir un lieu de spectacle accessible qui « offre ce qui n’existe pas ailleurs car [ils ne sont] pas là pour faire de la concurrence aux autres salles », con-fiait Magali Larno, chargée de projet culturel. Cette nouvelle salle de spec-

tacle veut également privilégier les spectacles d’artistes de Trois-Rivières, de ceux de la relève ou de ceux que l’on classerait d’expérimentaux. L’accessibilité abonde dans les deux sens ici : on veut faciliter l’accès à une salle de spectacle aux artistes alternatifs et on veut également rendre les spectacles abordables pour la population. Afin de rendre ces spectacles plus accessibles fi-nancièrement, l’entreprise compte sur sa deuxième activité, la location de l’espace. L’église Ste-Cécile a une grande capacité d’accueil (plus de 500 personnes), ce qui la rend intéressante pour les entreprises et les particuliers qui ont besoin d’une grande salle pour un événement. La programmation d’automne n’est pas encore définitive, mais il est certain que le projet ne s’arrêtera pas là. « Nous avons donné le pre-mier élan cet été, nous avons aussi pu tester des choses, expérimenter le son, identifier ce qu’il faut améliorer

en priorité », soulignait Mme Larno. Aucun spectacle n’aura donc lieu au cours du mois de septembre, mo-ment qui sera utilisé pour faire le bilan du premier été de spectacle à l’église Ste-Cécile. Dans les prochains mois, la cor-poration Spect-Arts sera activement à la recherche de partenariat et de financement. Plusieurs entreprises de Trois-Rivières l’ont appuyée tout

au long de l’été en lui prêtant le ma-tériel nécessaire à la mise en œuvre des spectacles. Plusieurs bénévoles seront également nécessaires lors des prochains spectacles; l’organisation invite donc tous les étudiants inté-ressés par les arts et le domaine du spectacle à contacter l’organisation Spect-Arts s’ils veulent acquérir une expérience pratique et faire du bénévolat.

égLise ste-céciLe

Une nouvelle plate-forme culturelle à Trois-Rivières

Le 27 août dernier avait lieu la conférence de presse annonçant l’arrivée d’une toute nouvelle ex-position au manoir Boucher de Niverville. Parures et bijoux, une exposition réalisée entièrement par les étudiants du programme Histoire et civilisation du Collège laflèche, présente l’histoire trifluvi-enne à partir de différents artéfacts.

C’est en collaboration avec la Ville de Trois-Rivières et la Corpo-ration de développement culturel que l’exposition Parures et bijoux a pris place dans une salle du manoir Boucher de Niverville. Il s’agit d’un des plus vieux bâtiments de la ville de Trois-Rivières et l’intérieur reprend le style d’une maison bourgeoise du 19e siècle. Sous le verre des vitrines, de nombreux artéfacts sont présentés, tels que des boucles, bagues, bou-tons, pendentifs, etc. Ces derniers ont été découverts par les étudiants d’Histoire et civilisation du Collège Laflèche dans le cadre de fouilles ar-chéologiques à la Place d’Armes entre 2006 et 2008. Lors de la conférence de presse, Mme Julie Desaulniers de la Corporation de développement cul-turel de Trois-Rivières mentionne que nous retrouvons des bijoux issus de toutes les classes sociales de l’époque étudiée. Le travail de recherche lié à ce projet a été très intéressant car, comme le mentionne Mme Desaul-niers, «le sous-sol de Trois-Rivières est riche, tout comme son histoire...».

Certes, l’exposition témoigne très bien de la richesse des sols triflu-viens par la diversité des artéfacts présentés. Et comme les sols cachent encore de nombreux souvenirs du passé, l’exposition sera renouvelée annuellement afin de mettre en place les nouveaux artéfacts que trouve-ront les futurs étudiants. Parures et bijoux s’avère être beaucoup plus qu’une simple exposi-tion pour les étudiants en histoire du Collège Laflèche. Ces derniers ont participé à la réalisation complète de ce projet. En plus d’avoir participé aux fouilles archéologiques, les étudiants ont également pris part à la création de l’exposition ainsi qu’à tout ce qui touche sa promotion. De nombreuses rencontres avec des spécialistes et représentants de sites historiques ont eu lieu afin que les étudiants puis-sent en apprendre davantage sur le sujet ainsi que sur l’époque. Alain Tapps, professeur d’histoire au Col-lège commente à ce sujet : «L’objectif était de mettre les étudiants en ac-tion, les laisser faire l’histoire!». Afin d’être bien préparés à toutes les étapes de conception de l’exposition, les élèves ont pu acquérir des con-naissances lors des différents cours de leur programme, notamment en méthodologie. Un très beau projet réalisé par des gens d’ici afin de faire revivre d’une certaine façon le passé de nos ancêtres. À voir dès mainte-nant au manoir Boucher de Niverville. (M.B.)

Le Musée Pierre-Boucher présentait trois expositions du 17 juin au 6 sep-tembre 2010. Rouage Cosmique – La fête de la couleur de Gaston Petit, La course contre la mort en collaboration avec Médiat-Muse et L’accrocheuse de toiles de Sophie Moisan.

La première exposition, celle de Gaston Petit, était haute en cou-leurs. Ce prêtre dominicain de 80 ans d’origine shawiniganaise vit au Japon depuis plus de 40 ans et l’influence asiatique est très ressentie dans ses œuvres. Des formes abstraites et des coloris vifs se retrouvent sur toutes ses œuvres. L’artiste multidisciplinaire qui travaille la peinture, l’estampe et la calligraphie présentait des œuvres sur toile mélangeant la peinture et le col-

lage ainsi que du dessin au feutre et de la peinture sur objets. Une télévision où jouait une vidéo décrivant l’artiste et son travail avait été installée dans un coin de la salle d’exposition. La deuxième exposition, La course contre la mort, fait partie de l’exposition territoriale La mort…des exposi-tions à vivre de Médiat-Muse. Cette exposition est répartie dans 27 salles d’exposition de 20 musées différents en Mauricie et au Centre-du-Québec. Le Musée Pierre-Boucher avait choisi de présenter des objets qui font déjà partie de sa collection permanente pour cette exposition qui est consacrée à la mort, que ce soit les objets qui sont utilisés au cours d’une vie jusqu’à sa fin ou des mythes et coutumes qui entourent la mort. L’angle adopté par le Musée Pierre-Boucher dans le cadre de cette exposition était de repousser la mort. Ils avaient donc choisi des ob-jets qui aident à adopter un mode de

vie sain par le sport, l’alimentation et la médecine. Des instruments médi-caux d’époque et des articles de sport vintage se partageaient la section qui était réservée à cette exposition. La troisième exposition et non la moindre était L’accrocheuse de toiles de Sophie Moisan. Les toiles de cette exposition sont inspirées du livre L’arracheuse de temps de Fred Pellerin. Dix-neuf œuvres très co-lorées, peintes à l’acrylique, présentent des personnages aux traits bien dis-tinctifs et mettent en images l’histoire du conteur de St-Élie de-Caxton qui a paru en 2009. Chaque toile était ac-compagnée d’un descriptif faisant des liens avec les personnages du livre de Fred Pellerin. Les contours bien dé-finis de chaque objet composant ces toiles rappelaient l’autre passion de Sophie Moisan, le vitrail. Le style de cette dernière ne passe pas inaperçu. Ses personnages aux visages divisés au centre sont en quelque sorte une signature de ses œuvres. À la mi-août, on pouvait d’ailleurs apprendre que l’une des toiles de cette série avait at-tiré l’attention de nos cousins français. Sa toile La dame du Lac (qui n’était pas exposée au Musée Pierre-Boucher lors de cette exposition) sera bientôt présentée au Carrousel du Musée du Louvre à Paris. Le Musée Pierre-Boucher avait une programmation pour satisfaire plusieurs types d’amateurs d’art et de culture populaire pendant l’été 2010. La prochaine exposition commencera le 19 septembre et portera sur l’histoire du Séminaire St-Joseph, école où est situé le Musée Pierre-Boucher.

exposition Parures et bijoux

La richesse dusous-sol trifluvien

musée pierre-boucher

Trois expositions sous un même toit

L’église Ste-Cécile a changé de vocation et sert maintenant de salle de spectacle. Photo : M.N. Marineau

M A R I E - N O Ë L L E MARINEAUJournaliste | Arts et spectacles

M A R I E - N O Ë L L E MARINEAUJournaliste | Arts et spectacles

L’exposition de Gaston Petit, Rouage Cosmique – La fête de la couleur, était composée de peinture sur toile, sur objets ainsi que de dessin au feutre. Photo : M.N. Marineau

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SporTS

C’est avec étonnement que Ghislain tapsoba se fit offrir au courant de l’été le poste d’entraîneur en chef par intérim de l’équipe de soccer féminin des patriotes. en effet, le jeune homme qui assumait déjà la fonction d’entraîneur adjoint lors de la saison précédente a obtenu cette nouvelle position suite au départ de l’ancienne entraîneure en chef, Marie-Ève Nault.

Cette dernière ne pouvait re-prendre sa fonction au sein de l’équipe féminine cet automne faute d’un horaire très chargé avec l’équipe nationale du Canada pour qui elle évolue. Le coordonnateur du sport d’excellence, Pierre Clermont, s’est alors tourné vers un de ses anciens joueurs, Ghislain Tapsoba. « J’avais entendu dire que Marie-Ève devrait peut-être quitter à l’automne. Ce fut toutefois toute une surprise lorsque M. Clermont m’a offert de

prendre la relève. Je croyais qu’il al-lait me proposer de continuer en tant qu’assistant », nous a confié Tapsoba. Celui-ci s’avérait être le candidat idéal étant donné sa précédente ex-périence avec l’équipe féminine de soccer, en plus de ses nombreuses connaissances dans ce sport dues à son évolution au sein de diverses équipes masculines, entre autres celle des Patriotes durant 4 années (2005-2009). « Je pense que je peux continuer à apporter quelque chose d’intéressant aux filles. En étant rigoureux et exigeant, je vais pouvoir continuer le travail que Marie-Ève et moi avions débuté la saison passée », a-t-il ajouté. Travail et rigueur sont deux aspects dont le nouvel entraî-neur en chef compte privilégier afin de pousser les filles à leur maximum. Pour y arriver, Tapsoba devra faire preuve d’une grande agilité. Bien qu’il ait entraîné plusieurs équipes masculines au cours de sa carrière, il avoue devoir adopter une approche communicative totalement diffé-rente avec ses joueuses. « Les filles, ça demande beaucoup de soutien et d’encouragement. Elles demandent sans cesse si tel ou tel exercice est exécuté adéquatement, etc. Avec les gars, c’est différent…vraiment! », a-t-il confié. Cependant, il est con-fiant qu’il réussira à partager ses

expériences passées avec son équipe et ainsi, l’amener toujours plus loin dans son développement. « J’aime m’impliquer et je souhaite partager le plus de connaissances possibles », précise l’homme qui performe aussi pour l’équipe sénior de l’ATS en 1ère division de la Ligue de soccer élite du Québec. Pour compléter ce partage de connaissances, Ghislain Tapsoba pourra compter dès la saison hiver-nale sur l’aide de son ancienne collègue Marie-Ève Nault. « Elle fait toujours partie de l’équipe, c’est tout simplement qu’elle ne peut être présente cet automne et nous ne lui en voulons pas. L’équipe nationale du Canada, c’est une chance qui arrive une fois dans sa vie et il faut la saisir », a-t-il commenté. L’équipe de Tapbosa pourra donc bénéficier de la collabo-ration entre ces deux professionnels :

« L’année passée, il y avait des si-tuations où elle avait un groupe et j’en avais un. Plus défensive, Marie-Ève s’occupait des défenseures et moi, des attaquantes. Ensuite, nous échangions. Ainsi, les filles ré-

coltaient le meilleur de nous deux ». Par ailleurs, le probable retour de Nault chez les Patriotes sera accueilli à bras ouverts par Tapsoba qui res-tera tout de même l’entraîneur en chef de la formation féminine.

L’équipe de cheerleading des Pa-triotes de l’UQTR est présentement en recrutement pour la saison 2010-2011 qui s’amorcera au courant des prochaines semaines.

L’objectif ultime de la saison est de monter sur le podium. « D’après nous, le calibre de l’équipe va beaucoup augmenter cette année. Beaucoup de personnes de l’année passée restent avec nous et plusieurs des nouveaux ont déjà une bonne expérience en cheerleading. Nous espérons nous dé-marquer encore plus cette année et arriver à nous classer parmi les trois premières équipes! », explique celle qui dirige la troupe, Samantha Beau-lieu Truchon. Déjà pour la prochaine saison, on prévoit entre trois et cinq com-pétitions, ce qui s’avère un nombre plus important que l’an dernier. La première compétition se déroulera

durant la session d’automne et les suivantes, dans les mois de février, mars et avril. « Présentement, on se concentre sur le recrutement et je tiens à dire que tout le monde est bi-envenu pour les auditions et que nous laissons la chance à tous. Nous cher-chons autant des gars que des filles, des personnes avec de l’expérience en danse, gymnastique ou simple-ment sans expérience! Les personnes intéressées doivent se présenter aux deux auditions ainsi qu’à la sé-ance d’information », explique l‘instructrice.

soccer féminin

Les Patriotes changent d’entraîneur

J O A N Y DUFRESNEJournaliste | Sports

cheerLeading

Les Patriotes visent hautA U D R E Y TREMBLAY

Rédactrice en chef

Ghislain Tapsoba souhaite partager ses connaissances avec son équipe afin de maximiser son potentiel. Photo : J. Dufresne

Des membres de l’équipe de cheerleading 2009.Photo : Archives

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20 6 au 19 septembre 2010SporTS

Voilà deux semaines que le camp d’entraînement de l’équipe de soccer masculine des Patriotes est commencé et les espoirs pour la saison 2010-2011 sont des plus grands.

L’entraîneur en chef de la for-mation, Pierre Clermont, est très confiant : « Nous avons un grand nombre de vétérans dans l’équipe cette année. À partir de là, nous au-rons une équipe compétitive, c’est certain! ». Bien que l’entraîneur af-firme que la défensive et le milieu de

terrain seront excellents, il s’interroge toujours sur l’attaque. « On a perdu notre attaquant de l’année dernière. Donc, nous espérons que nos joutes préparatoires nous permettront de voir l’émergence des attaquants. Je ne dis pas qu’on n’aura pas une bonne attaque, mais ce sont de nouveaux joueurs. Alors, on va voir ce qu’ils sont capables de faire offensivement », nous a-t-il confié. Plusieurs postes étaient dis-ponibles cette saison au sein de la formation. La quarantaine de jeunes joueurs se sont battus, entre autres, pour les positions de défenseur cen-tral, attaquant et demi-centre. En tout, Clermont estime que trois à quatre recrues se joindront aux vé-

térans pour compléter l’alignement final de 20 joueurs plus les deux gardiens de but. D’ailleurs, les deux gardiens potentiels pour la saison 2010-2011 ont performé l’hiver dernier pour les Patriotes. «On peut dire entre guillemets que ce sont des recrues», a lancé Clermont en bla-guant. L’alignement officiel va être connu quelques jours avant le com-mencement de la saison régulière, soit vendredi le 10 septembre contre l’Université Laval. L’équipe de Pierre Clermont attend avec impatience cette partie où ils devront affronter les champions canadiens de la saison 2009-2010. « Si nous réussissons à les battre, cela prouvera que nous sommes réellement de calibre », ajoute l’entraîneur en chef. Une victoire sera effectivement très mo-tivante pour les Patriotes qui ont pour objectif de se classer parmi les quatre meilleures équipes de la ligue afin de parvenir aux séries élimina-toires. Pour Clermont, c’est l’objectif primordial : « Cela fait deux ans que nous n’avons pas fait les séries. L’an dernier, la quatrième position s’est jouée lors de notre dernière joute contre McGill. Ils ont gagné et ils se sont rendus au Championnat ca-nadien pour y gagner la médaille

d’argent ». Selon l’entraîneur des Patriotes, qui en est à sa 19e saison, la qualité du niveau de jeu au Québec ne cesse de croître. Le classement des équipes québécoises parmi les meil-leures au Canada en est une preuve. D’ailleurs, les hommes de Cler-mont ont bien l’intention de mettre en pratique toutes leurs connais-sances pour faire briller l’excellence de l’équipe trifluvienne. Pour ce faire, Pierre Clermont et son assistant Rogue Goyette misent sur la prépa-ration : « Les joueurs doivent être conscients de la préparation. Il y a un processus avant les résultats. Parfois, nous nous laissons aller et nous pen-sons que nous sommes prêts, mais nous n’avons pas donné le maximum

de ce que l’on pouvait faire. Alors, on échoue. Tandis que là, nous avons le temps de bien nous préparer », précise l’entraîneur. Avec un camp d’entraînement comptant plus de dix pratiques et deux joutes pré-saison contre Bentley et Merrimack (États-Unis), Clermont croit bénéficier d’une préparation fondamentale qui lui permettra de créer une chimie inté-ressante. Dès le début de la saison, la troupe de Pierre Clermont aura la chance de faire ses preuves à domicile contre l’Université de Montréal à l’occasion de la joute d’ouverture. C’est donc un rendez-vous incontournable pour les partisans des Patriotes, dimanche 11 septembre à 15h.

Physique, tactique et tech-nique. Voilà trois mots qui, selon l’entraîneur en chef de l’équipe de soccer féminine des Patriotes, Ghislain Tapsoba, décrivent à mer-veille le commencement de leur camp d’entraînement. « On voulait être en mesure de travailler dès le départ. il y avait des filles qui ont joué dans une équipe durant l’été et d’autres que non. Alors, nous voulions mettre tout le monde au même niveau avant de leur ensei-gner notre style de jeu », explique Tapsoba.

Le camp de la formation féminine, qui a débuté il y a deux semaines, tire maintenant à sa fin et l’alignement final est de plus en plus concret, ce qui réjouit l’entraîneur : « Les filles s’entendent bien, il y a une bonne chimie. Si cela ne change pas, je crois que nous allons avoir d’excellentes conditions pour travailler ». Les noms des joueuses s’étant qualifiées pour la saison 2010-2011 seront connus

tout juste avant le début de la saison, le 10 septembre. Au total, plus de 25 athlètes étaient en compétition afin de se tailler une place au sein de l’équipe. Seulement 12 vétéranes sont de retour cette saison, ce qui va permettre l’arrivée d’environ huit re-crues dans l’organisation. En ce qui

concerne le choix des gardiennes de but, ce sera sans doute difficile : « Au niveau des gardiennes, nous en avons trois donc, il faut en retrancher une. Il existait déjà une hiérarchie l’année dernière, mais on projette aussi pour l’avenir», affirme l’instructeur qui

apprécie la compétition entre les trois candidates à ce poste. Parlant d’avenir, Ghislain Tapsoba a des attentes très prometteuses pour la prochaine saison. Partant du principe de l’évolution, l’entraîneur souhaite gagner une position au classement comparativement à l’année dernière : « On avait terminé la saison au cinquième rang, ce qui était le meilleur résultat de l’équipe féminine des Patriotes depuis long-temps. Donc, maintenant on vise la quatrième position. Si c’est plus et bien, c’est un plus pour les filles». Rappelons qu’en se classant au quatrième rang, la formation de l’UQTR se qualifierait automatique-ment pour les séries éliminatoires. Afin de réaliser cet objectif, les jeunes joueuses devront avoir de bonnes bases défensives pour ensuite produire du jeu et des occasions de marquer, souligne Tapsoba. « L’année passée, nous nous sommes quand même bien défendus, mais notre plus grosse difficulté était d’attaquer et de se créer des chances», commente-t-il. D’ailleurs, les Patriotes ont eu la chance de jouer deux joutes

préparatoires contre deux équipes américaines : les Warriors de Mer-rimack et les Falcons de Bentley au Massachussetts. L’équipe tri-fluvienne ne connaît pas très bien le style de jeu de leurs adversaires américains alors, elle devra jouer un peu à l’aveuglette. « Nous al-lons tout simplement mettre en application les apprentissages que nous avons acquis depuis le début du camp d’entraînement puis, nous nous ajusterons au rythme de jeu de nos opposants», dit sans inquiétude le nouvel entraîneur. Mal-

heureusement, les parties n’avaient pas encore été jouées au moment de mettre sous presse. Le début de la saison pour l’équipe de soccer féminine commencera of-ficiellement le 10 septembre contre l’Université Laval. Ghislain Tapsoba tient à mentionner que, malgré le commencement de la saison, il invite toutes les jeunes joueuses qui sont intéressées à faire partie de l’équipe à venir s’essayer pendant trois jours d’entraînement : « Si elles veulent venir s’essayer, on aime toujours cela et elles sont les bienvenues !»

soccer féminin

Un camp « féroce » !

soccer mascuLin

Un camp prometteur!

Les Patriotes devront miser sur l’attaque si elles veulent finir parmi les quatre meilleures équipes. Photo : J. Dufresne

J O A N Y DUFRESNEJournaliste | Sports

« au niveau des gardiennes, nous en avons trois donc, il faut en retrancher une. il existait déjà

une hiérarchie l’année dernière, mais on projette aussi pour

l’avenir»– ghislain tapsoba

J O A N Y DUFRESNEJournaliste | Sports

Les joueurs doivent travailler fort afin de se tailler une place dans l’équipe. Photo : J. Dufresne

Les deux gardiens présents au camp ont une place quasi-ment assurée. Ces derniers ont disputé la saison hivernale avec les Patriotes. Photo : J. Dufresne

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Horizontalement :1. Lieu de résidence de Bill Clinton2. Incroyable - Ouvrage exposant les résultats d’une recherche3. S’emploie pour je dans le style officiel - Rouge clair4. Compact Disc - Taches de rousseur - Sein5. Explosion de rire - Transistor à effet de champutilisé dans les circuits intégrés6. Adverbe de lieu - Rhénium - Titre porté par De Funès dans un de ses films7. Mendélévium - Stupide - Orient8. Pronom personnel - Importance attachée à qqch9. Face supérieure d’une aile d’avion - Endroit peu profond d’une rivière10. Se moquer - Magnésium - Stéradian11. Habitantes de Mont-de-Marsan12. Pâte à biscuit légère - Matière en fusion émise par un volcan

Verticalement :1. Arme à répétition2. Pas très grave - Composé contenant le groupement =N-OH3. Petite monnaie - Il apprend à faire le pain4. Militaire d’un corps de cavalerie légère - On y divorce rapidement5. Deux - Monnaie de la Suède - Convient - Titane6. Non - Frère d’Europe7. Art de tenter de deviner l’avenir8. Symbole de tonne d’équivalent charbon - Président du Portugal (1976 à 1986)9. Traité d’alliance signé à Washington le 4 avril 1949 - Qui suscite un plaisir admiratif10. Siège du procès des grands criminels de guerre nazis - À lui11. Chien à poil ras - Coutumes12. Sots - Pari dans lequel il faut désigner les trois premiers chevaux dans une course

mots mystères

Soccer masculin (au CAPS)

Dimanche 12 septembre à 15h vs. Montréal

Vendredi 17 septembre à 20h30 vs. Sherbrooke

Hockey (au Coliséede Trois-Rivières)

Mercredi 29 septembre à 19h vs. Concordia (hors concours)

Soccer féminin (au CAPS)

Dimanche 12 septembre à 13h vs. Montréal

Vendredi 17 septembre à 18h30 vs. Sherbrooke

Le succès du happening de l’an dernier, qui avait attiré une foule con-sidérable lors d’une rencontre des Patriotes hockey au Colisée de Trois-Rivières, sera de retour cette année non seulement au hockey, mais aussi au soccer. En effet, la formule sera utilisée le 17 septembre prochain pour le match des Patriotes contre le Vert & Or de l’Université de Sher-brooke au CAPS de l’UQTR à 20h30. Pour le hockey sur glace, la date de l’événement sera connue ultérieure-ment. Cette activité organisée par l’AGEUQTR et les Patriotes vise à valoriser le sport étudiant et à créer une ambiance festive, selon Fré-déric Déru, président de l’AGEUQTR : « Le but, c’est de faire en sorte que

les étudiants s’identifient beaucoup plus à leurs équipes et qu’ils recon-naissent que ce sont les équipes de leur université. Il faut que ça leur donne également le goût d’assister au match et même de faire partie des équipes ». (A.T.)

La toute première édition du tournoi de golf annuel des Patriotes avait lieu le 11 juin dernier au club de golf Du Moulin. Pour l’occasion, plus de 135 anciens membres des Patriotes, tous sports confondus, se sont convertis en golfeurs le temps d’une journée. «Ce fut un réel succès! Cent trente-huit golfeurs sur une capacité maximale de 144 ont par-ticipé à l’événement. Tout le monde a adoré le tournoi!», nous a confié avec enthousiasme le coordonnateur des Patriotes, Pierre Clermont. C’est lors de retrouvailles des Patriotes plus tôt cette année, à l’occasion du 40e anniversaire de l’UQTR, qu’un engouement pour un tel événement vît le jour. Souhaitant se réunir plus souvent, les anciens proposèrent de recréer un tournoi de golf annuel qui leur servirait de re-trouvailles. Un tournoi des Patriotes avait déjà eu lieu, il y a plusieurs an-nées, dans le but de financer l’équipe de hockey universitaire.

Les organisateurs de cette pre-mière édition du tournoi des anciens Patriotes ont profité de l’occasion pour introniser deux anciens joueurs de hockey au Temple de la renommée des Patriotes : Sylvain Rodrigue et Thierry Poudrier. Avec le succès qu’a connu le tournoi pour sa première édition, Pierre Clermont est confiant que cet événement deviendra un incontourn-able au fil des ans. (J.D.)

Première éditiondu tournoi de golfdes anciens Patriotes

happening des patriotes

Deux fois plutôt qu’une

Photo : Archives

Thierry Poudrier, Ghislain Bourque, recteur de l’UQTR et Sylvain Rodrigue.Photo: Terry Charland

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22 6 au 19 septembre 2010SporTS

Le camp d’entraînement de l’équipe de hockey des Patriotes se mettra en branle dans les prochains jours. Au total, ce sont trois à quatre joueurs tout au plus qui se gref-feront à l’équipe.

Durant la saison estivale, les joueurs ont été soumis à des tests physiques. Selon l’entraîneur Jacques Laporte, il s’agit d’une façon de s’assurer que les joueurs gardent une bonne forme physique durant l’été : « C’est la première fois qu’on fait l’expérience. Il y en a eu au mois de juin, au mois de juillet et il va y en avoir d’autres dans la première se-maine du camp d’entraînement. C’est

pour s’assurer que les joueurs sont en bonne condition physique pour qu’on n’ait pas à travailler là-dessus en début de saison et que les joueurs prennent ça au sérieux. Ça leur montre également où on met la barre en partant. La condition physique, ça fait partie des critères pour être dans les meilleures équipes ».

Objectif On se souviendra que l’objectif de l’année passée qui consistait à se rendre au championnat canadien avait été accompli avec brio. Cette année, les attentes seront élevées vis-à-vis l’équipe de l’UQTR et l’entraîneur-chef ne se le cache pas : « C’est sûr! Ceux qui ont vécu le championnat ca-nadien savent maintenant comment ça fonctionne et ils ont envie de bien faire les choses et c’est dans cette

optique-là qu’on va travailler tout au long de l’année. Rien de moins ».

Personnel Au niveau du personnel, les Patriotes sont présentement à la recherche d’un entraîneur pour les gardiens de but. « On devrait avoir un candidat d’ici le début du camp d’entraînement », mentionne La-porte. Quant aux adjoints, aucun changement n’a été apporté ; c’est donc dire que Jean-François Brunelle et Marc-André Quilico seront de

retour aux côtés de celui qui dirigera l’équipe pour une 13e saison.

Recrue On attendait la venue de Adam Leblanc Bourque et de Marc-André Desnoyers, mais ces derniers ont plutôt choisi de se diriger respective-ment vers la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH) et vers les États-Unis. Dans tous les cas, il devrait y avoir de bonnes recrues sur la glace : « Deux gros défenseurs, dont un à caractère offensif en Emmanuel Boudreau ; il y a aussi l’attaquant Jeff Desjardins et le frère de Chris-tian Laroche [qui a porté les couleurs des Patriotes entre 2005 et 2008], Marc-André Laroche, un joueur de grand gabarit. Pour les autres, ils au-ront à définir leur rôle un peu plus », explique Jacques Laporte.

les patriotes de l’uQtr profiteront d’une pause de sept jours dans leur calendrier régulier pour aller af-fronter trois équipes de la NCAA (National Collegiate Athletic Asso-ciation) aux États-Unis.

Dimanche, le 17 octobre, ils se ren-dront dans l’état du New Hampshire pour se mesurer au Big Green de Dart-mouth College. Quelques jours après, le 20 octobre, les hommes de Jacques Laporte feront face aux Tigers de l’université de Princeton : « Pour ces deux rencontres, c’est vraiment pour la compétition », dit l’entraîneur Jacques

Laporte. En effet, ses protégés de- vront faire face à plusieurs bons joueurs qui ont participé à des camps professi-onnels durant la saison estivale. Parmi ceux-ci se retrouvent le défenseur Michael Sdao repêché par les Séna-teurs d’Ottawa en 2009 et Taylor Fedun, un autre défenseur de grand gabarit. Finalement le lendemain, les porte-couleurs de l’UQTR ter-mineront leur voyage en terre américaine en affrontant les Big Red de l’université Cornell : « C’est en pleine semaine, mais je veux leur faire vivre ça, c’est une ambiance vraiment incroyable. Lors de notre dernier pas-sage là, dans un match nul de 0 à 0, nous avions donné tout un spectacle. Il y avait 4 000 personnes et il y avait une ambiance d’université américaine comme dans les films », ajoute-t-il. (A.T.)

Suite au départ de Jean-François Auger au terme de la dernière saison, l’Université du Québec à Trois-Rivières a annoncé, au début du mois d’août, la venue du réputé golfeur Louis-Pierre Godin à titre d’entraîneur-chef de la formation de golf des Patriotes pour la prochaine saison.

Jean-François Auger, qui était à la barre des équipes masculine et fémi-nine depuis 7 ans, a décidé de mettre fin à sa carrière à titre d’entraîneur au cours de l’été 2010 pour des raisons personnelles. «Il s’est investi totalement au développement du pro-gramme de golf des Patriotes et laisse comme héritage de solides assises pour les équipes féminine et mascu-line de l’UQTR. Nous le remercions très sincèrement pour ces 7 années de dévouement à la cause des Patriotes», explique Pierre Clermont, coordonna-teur du sport d’excellence à l’UQTR. Son remplaçant, Louis-Pierre Godin, est loin d’être inconnu en sol trifluvien; en effet, il possède un im-pressionnant bagage d’expériences dans le domaine du golf. En 2008, il a atteint le niveau professionnel et déjà en 2009, il obtenait son laissez-passer pour le prestigieux Canadian Professional Golf Tour. «J’ai évolué sur le circuit universitaire québécois et je

connais la valeur du programme des Patriotes. Je suis vraiment anxieux de contribuer aux succès de ces jeunes étudiants athlètes et de mettre à leur disposition mon expérience de gol-feur », affirme M. Godin. Au niveau des objectifs, le nouvel instructeur des Patriotes est clair. Il ne vise rien de moins que le champi-onnat canadien : « Une participation des équipes masculine et féminine au championnat canadien universitaire est un bel objectif. Pour ce faire, les deux équipes (masculine et féminine) devront terminer parmi les trois meil-leures universités de la province au terme de la saison automnale. Pour ma part, mon travail sera d’aider les

joueurs (euses) dans leur préparation et de les supporter lors des tournois. Il n’y aura pas de changements dans les équipes, nous avons une quinzaine d’athlètes et le but premier cette saison sera de les aider à devenir de meilleurs athlètes ». Pierre Clermont, quant à lui, se dit très heureux de cette association : « Le programme de golf des Patriotes a acquis ses lettres de noblesse au fil des ans et nous sommes convaincus que la venue de Louis-Pierre Godin apportera beaucoup de profession-nalisme à nos équipes féminine et masculine. Un autre entraîneur ayant évolué sur la scène nationale se joint à la famille des Patriotes ».

A U D R E Y TREMBLAYRédactrice en chef

Les patriotes hockey

Du nouveau, mais peu de changement

Jacques Laporte.Photo : Patriotes

« La condition physique, ça fait partie des critères pour être dans les meilleures

équipes »– jacques Laporte

hockey

Les Patriotes se mesureront aux équipes de la NCAA

Louis-pierre godin s’amène à L’uQtr

Les Patriotes golfchangent d’entraîneur

A U D R E Y TREMBLAYRédactrice en chef

Louis-Pierre Godin (à droite) en présence de JeanVan de Velde. Photo : Louis-Pierre Godin

« …je veux leur faire vivre ça, c’est une ambiance vraiment

incroyable »– jacques Laporte

Photo : Archives

Page 23: Zone Campus 6 septembre 2010

zonecampus.ca 23SporTS

Pour une deuxième année con-sécutive, les étudiants de l’UQTR auront accès à toutes les par-ties des différentes équipes des Patriotes gratuitement sur présen-tation de leur carte étudiante.

« Ce sera totalement gratuit pour tous les étudiants et en plus, cette année, on ajoute les ac-tivités de volley-ball féminin », explique Cédrick Pinard, agent de communication des Patriotes de l’UQTR. L’objectif de cette année est d’augmenter la participation et l’achalandage dans tous les sports, comme l’explique ce dernier: « Avec la gratuité et les activités qu’on a organisées l’an dernier, il y eut une augmentation du taux d’achalandage notamment au niveau du hockey. Les étudiants ont bien participé et la connaissance des Patriotes s’en vient de plus en plus grande; ce qui fait qu’on s’attend

encore cette année à avoir une augmentation de participation ». Comme le déclare Frédéric Déru, président de l’Association Générale des Étudiants : « Cette entente aide à promouvoir nos équipes sportives universitaires et aide à valoriser le sport étudiant. Les Patriotes ont de bonnes équipes et ils offrent de bonnes performances, ce serait dommage de ne pas les appuyer ». Au sujet de la promotion des rencontres, les Patriotes voient plus grand et espèrent rejoindre un public plus large que la communauté étudi-ante : « On est déjà présents dans les quelques médias, notamment avec CFOU et Zone Campus, pour annoncer nos rencontres au quoti-dien. On regarde maintenant pour d’autres partenaires et on a dével-oppé le nouveau site Internet. Cette visibilité-là va peut-être amener plus de gens à vouloir venir voir les par-ties », explique M. Pinard. (A.T.)

Les Patriotes de l’UQTR ont récem-ment fait peau neuve en mettant en ligne une toute nouvelle version de leur site Web.

Ce nouveau site propose aux inter-nautes une information complète sur les Patriotes de l’UQTR dans une interface interactive, attrayante et accessible facilement. «L’interactivité est beaucoup plus intéressante que ce qu’on avait avant et au niveau du visuel, on est à des centaines de milliers de kilomètres de ce qu’on était! », explique Cédric Pinard, agent de communication des Patriotes. L’ajout d’une section sur

l’historique et sur le temple de la re-nommée permet aux curieux d’en apprendre plus, mais aide égale-ment au recrutement, selon Pierre Clermont : « On peut maintenant montrer qu’on a une tradition et qu’il y a des gens qui la bâtissent depuis 40 ans. Cette notoriété-là est aussi importante quand on parle de re-crutement. Souvent, les gens vont regarder ces sections-là pour voir les accomplissements de l’université dans leurs disciplines et c’est à notre avantage de l’afficher puisque nous avons de très belles réussites ». Avec l’émergence phénoménale du Web 2.0, il n’est pas surprenant que les Patriotes intègrent à leur nouveau site Web une section Face-book. Déjà à la fin de l’année scolaire 2009-2010, les Patriotes avaient fait

leur apparition sur le populaire ré-seau. Par ailleurs, il ne s’agira pas d’une priorité pour les Patriotes : « On n’investira pas beaucoup de temps là-dessus, mais quand même un peu parce qu’on sait que ça rejoint beaucoup de gens. Notre priorité va rester le site Web ; on veut qu’il devienne un outil et que les gens le consultent régulièrement, que ce soit pour les nouvelles, les résultats, les horaires, etc. », souligne M. Cler-mont. Vous pourrez également faire la commande des différents vête-ments de la collection des Patriotes, connaître rapidement les Patriotes de la semaine, en apprendre plus sur les joueurs et le personnel de chaque équipe ou encore trouver toutes les informations concernant le CAPS de l’UQTR.

nouVeau site Web

Nouvelle vitrine pour les Patriotes

Les étudiants sont invités à consulter le site Web desPatriotes à l’adresse suivante: www.uqtr.ca/patriotes

A U D R E Y TREMBLAYRédactrice en chef

gratuité des patriotes

Renouvellement del’entente entre l’AGE UQTR et les Patriotes

Cédrick Pinard, agent de communications des Patriotes et Frédéric Déru, président de l’AGE UQTR. Photo : A. Tremblay

Page 24: Zone Campus 6 septembre 2010