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2 au 15 novembre 2009 | Vol. 5, N o 5 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca page 2 Référendum pour revoir l’appartenance de l’AGEUQTR à la FEUQ

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Zone Campus 2 novembre 2009

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Page 1: Zone Campus 2 novembre 2009

2 au 15 novembre 2009 | Vol. 5, No 5 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

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Référendum pour revoir l’appartenance de l’AGEUQTR à la FEUQ

Page 2: Zone Campus 2 novembre 2009

2 | zonecampus.ca

Le Conseil d’administration (CA) de l’Association générale des étu-diants de l’UQTR (AGEUQTR), afin d’exécuter le mandat reçu de l’Assemblée générale annuelle de ses membres tenue le 1er octobre dernier, a enclenché un processus référendaire pour revoir la filiation à la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ).

Un Comité référendaire a été con-stitué afin de superviser le tout. Il est composé de trois membres seulement : un officier porte-parole, Marie-Line

Audet (secrétaire-générale), un admin-istrateur, David Joly, et une étudiante, Annick Sénécal. La campagne référen-daire se déroulera du 16 au 27 novembre et le vote se fera de manière électron-ique du 30 novembre au 4 décembre. Par contre, les résultats ne seront pas reconnus par la FEUQ, si le pro-cessus référendaire adopté par le CA de l’AGEUQTR est suivi tel quel. Car, sur les cinq points considérés « non négo-ciables » par la FEUQ, il n’y a en fait que la question référendaire et le quorum exigé de 10% qui soient conformes à leurs yeux. Premièrement, la FEUQ, à l’instar des gouvernements, considère le vote papier obligatoire puisqu’il élimine des possibilités d’erreur inhérentes au vote électronique. Deux-ièmement, la période référendaire ne peut pas être inférieure à 90 jours, le temps jugé minimal pour qu’un débat aux enjeux si importants ne soit pas tenu dans la précipitation et dans l’improvisation. Troisièmement, les deux options se doivent d’être représentées équitablement dans la composition du Comité référendaire avec décision prise à majorité. Un affrontement de souverainetés pointe donc déjà à l’horizon au sujet de la procédure référendaire. « Eux [les membres du CA de l’AGEUQTR] consid-

èrent en fait que les règlements [ceux de la FEUQ] justement sont déraison-nables surtout du fait qu’on exige le vote papier », déclare Marie-Line Audet, la porte-parole du Comité référendaire. « On trouve un peu déplorable de ne pas avoir eu la chance de s’exprimer ou de venir discuter avec les gens [du CA de l’AGEUQTR] par rapport à tout ça, rétorque Jean Grégoire, président de la FEUQ. On a demandé à être invités et ça a été refusé par une décision de l’exécutif. De ne pas permettre à un des acteurs de venir exposer son point de vue, c’est influencer le discours directe-ment. » En fait, cette procédure ré-férendaire est questionnable car

l’AGEUQTR ne respecte pas les règle-ments de la FEUQ et fait de même avec ses propres règles. En effet, l’article 50 du « Règlement concer-nant la politique référendaire » de la FEUQ nous dit que « le présent règlement a primauté sur toute autre politique ou règlement référendaire, quel qu’il soit. » Et l’article 2 de la « Politique de consultation référen-daire » de l’AGEUQTR va exactement dans le même sens : « Si l’objet de la consultation référendaire concerne l’affiliation ou la désaffiliation d’avec un organisme externe, l’AGEUQTR doit se soumettre aux règlements prévus par cet organisme. »

ACTUALITÉS 2 au 15 novembre 2009

>ACTUALITÉSla tournée un enfant, une place fait escale à trois-rivièresPAGE 5

>ARTSthe new cities, un court séjour chez soiPAGE 9

>SPORTSles patriotes soccer féminin exclues des sériesPAGE 15

Pavillon Pierre-Boucher3351, boulevard des Forges,

Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7Téléphone: (819) 376-5011 poste 3414

Publicité: (819) 376-5011 poste 3411Télécopieur: (819) 376-5239

Bimensuel distribué à 5 000 exemplaires sur le campus de l’UQTR

et dans la région de Trois-Rivières

Une équipe faite en guimauve !

Marc PériardDirecteur général et

directeur de l’[email protected]

Felipe AntayaRédacteur en chef

[email protected] Cyr

Actualité[email protected]

Claudine Paré-LépineActualités

[email protected]élissa BeaupréArts et spectacles

[email protected] Charest Arts et spectacles

[email protected]é Martin

Sports [email protected]

Audrey TremblaySports

[email protected]ëlle Marineau

[email protected]

Jean-François VeilleuxChroniqueur

jean-franç[email protected] Grenier

Infographe [email protected]

Mathieu PlanteWebmestre

webcfou.uqtr.caFrançois-Olivier MarchandResponsable de la publicité

[email protected] Boulanger

Correctrice

ACTUALITÉS

RuBRiquEs

Mardi 20 octobre, la Fondation du Centre des études universitaires (CEU) de Trois-Rivières a procédé à la remise officielle de bourses d’études et de recherche, totalisant 65 000 $, à des étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), au cours d’une cérémonie célébrée à l’atrium Paul-Émile-Borduas du pa-villon Ringuet. Au total, 26 étudiants de l’UQTR ont reçu un montant global de 55 000 $ en bourses d’études, par la Fondation du Centre des études universitaires. Parmi ces lauréats, six étudiants des cycles supérieurs, nouvellement in-scrits à la maîtrise ou au doctorat, ont reçu chacun un montant de 5000 $. Ils ont été choisis pour la qualité de leur dossier universitaire et leur intérêt en-vers une carrière dans l’enseignement et la recherche à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Les 20 autres étudiants, issus des collèges et cégeps de la Mauricie et du Centre-du-Québec et admis à l’UQTR en 2009, se sont vus décerner 1250 $ chacun en bourse d’accueil.

Trois critères ont été pris en compte pour l’attribution de ces bourses : la qualité du dossier scolaire au collégial, l’implication, et les réalisations de l’étudiant. Les bourses d’accueil ont été réparties proportionnellement aux inscriptions reçues de chacune des institutions collégiales participantes (Cégep de Drummondville, Cégep de Victoriaville, Collège Laflèche, Collège Shawinigan et Cégep de Trois-Rivières). Lors de son discours, en ouver-ture de cérémonie, le recteur de l’UQTR, Monsieur Ghislain Bourque soulignait la retombée sociale de ce genre de bourse. « Ces bourses offertes aux étudiants vont leur permettre de faire fructifier leurs connaissances, pour qu’ensuite, ils s’en servent sur le marché du travail et permettent à notre société de se développer, a-t-il mentionné. Tout ça commence par l’encouragement au mérite et à l’excellence. Ensuite, la balle est dans le camp des étudiants. » Par ailleurs, outre les bourses d’études, la Fondation du CEU a égale-ment octroyé un montant de 10 000 $ en bourses dédiées à la recherche. « Nous avons ajouté cette subven-tion, cette année, afin de marquer le 40e anniversaire de l’Université. Ce

fonds visait à soutenir des projets de recherche en émergence. Il a permis à cinq professeurs, nouvellement embauchés à l’UQTR, d’engager cinq étudiants pour des activités de recherche réalisées au cours du tri-mestre d’hiver 2009 », expliquait Monsieur André St-Onge, président de la Fondation du CEU. La Fondation En 39 ans d’existence, la Fondation du CEU a versé plus de trois millions de dollars en bourses d’études et en dons à l’UQTR, favorisant ainsi la forma-tion universitaire et l’avancement de la recherche. Grâce au travail de ses

18 membres, ou fiduciaires bénévoles, la Fondation fait fructifier un actif de près de deux millions de dollars, dont les revenus de placement permettent notamment le versement de bourses d’études. « Nous sommes très heureux de ré-compenser aujourd’hui l’excellence de nos lauréats boursiers et de souligner leur sens de l’engagement et la qualité de leurs résultats scolaires. Nous les félicitons chaleureusement et es-pérons que les montants offerts par la Fondation faciliteront la poursuite de leurs études universitaires et de leurs travaux de recherche », ajoutait M. St-Onge.

La fondation du CEU de Trois-Rivières remet 65 000 $ en bourses aux étudiants

FEL IPE ANTAYARédacteur en chef

[email protected]

CHRIST IAN CYRJournaliste | Actualités

[email protected]

Ces étudiants de premier cycle, nouvellement inscrits à l’UQTR, ont chacun reçu une bourse d’accueil de 1 250 $.Photo: F. Antaya

Référendum pour revoir l’appartenance de l’AGEUQTR à la FEUQ

David Joly, Annick Sénécal et Marie-Line Audet constituent le comité référendaire. Photo: F. Antaya

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zonecampus.ca | 3ACTUALITÉS2 au 15 novembre 2009

L’UQTR procède actuellement à la rénovation de 23 salles de toi-lettes dans les pavillons Ringuet, Michel-Sarrazin, Pierre-Boucher et Léon-Provancher. Le coût es-timé de ces divers travaux s’élève à 600 000$. Ceux-ci ont débuté le 19 octobre et se poursuivront jusqu’en janvier prochain.

Dans ces salles transformées en chantier, les toilettes, les vanités, les miroirs, les urinoirs, les tuiles du plancher et la peinture seront changés. Ainsi, avec une robinetterie au-tomatique et des déclencheurs aux urinoirs, la consommation en eau po-table s’en trouvera substantiellement

réduite. C’est très bien d’avoir des salles de toilettes plus modernes et plus hygiéniques, mais qu’elles soient en plus écologiques, c’est encore mieux ! « L’Université a considéré l’aspect environnemental pour ces rénovations et j’en suis bien content », a déclaré Cédric Valois-Mercier, le nouveau président du Bacc Vert, un organisme qui regroupe les étudiants engagés pour l’environnement. Comme sur le campus, il y a un total de 159 salles de toilettes, l’UQTR sait à présent quoi faire pour contribuer davantage au bonheur de tous ceux, de plus en plus nombreux, qui se soucient avec raison de l’avenir de notre or bleu. (C.C.)

Des salles de toilettes plus écologiques

Les salles de toilettes du pavillon Pierre-Boucher sont présentement fermées lors des rénovations. Photo: C. Cyr

Vendredi 16 octobre, à l’Hôtel des Gouverneurs, le Gala des Py-thagore organisé par l’Association des diplômés et des diplômées de l’Université du Québec à Trois-Rivières s’est déroulé sous le signe de la fierté.

Cette soirée visait à souligner l’excellence du parcours et les accom-plissements remarquables d’anciens étudiants de l’UQTR. L’édition 2009

de ce gala tenait à mettre l’accent sur les réalisations professionnelles de six lauréats ayant gradués entre 1978 et 1992, qui ont su se démarquer dans des domaines variés. Parmi les diplômés honorés se trouvaient l’ingénieur mécanique Mi-chel Toutant, maintenant président de la compagnie Rolls-Royce Canada, l’artiste peintre et graveur Jo Ann La-neuville diplômée du département des arts plastiques, ainsi que Daniel Gélinas, actuel président du Festival d’été de Québec et ancien étudiant au département des sciences du loisir. La présidente de la ligne de cosmétique Lise Watier, Anne Martin-Vachon, Monsieur Mario Deschamps, prési-dent chez Pharmascience, une entreprise pharmaceutique cana-dienne, et Monsieur Dany Dubé, un analyste de hockey professionel, ont également été applaudis lors de cet événement. Ces trois derniers sont respectivement diplômés des départements d’administration, de sciences biomédicales et d’activités physiques. La présidence du gala était as-surée par le directeur de l’École de

technologie supérieure de Mon-tréal. Lors de la cérémonie étaient présents des membres de la popu-lation des diplômés de l’UQTR, la famille et les amis des lauréats, mes-sieurs Ghyslain Bourques, recteur de l’Université et Roger Périgny, prési-dent de l’Association des diplômés et diplômées de l’UQTR. Tous deux s’entendent pour affirmer que l’importance de l’événement et la quantité d’anciens étudiants ayant répondu à l’appel témoignent du sen-timent d’appartenance que vivent les étudiants en tant que membres de l’Association des diplômés et des diplômées envers leur institution uni-versitaire. Monsieur Bourque n’a pas caché son enthousiasme et sa fi-erté à l’égard des étudiants d’hier et d’aujourd’hui. « L’équation est simple : tels diplômés, telle univer-sité. En ce sens, ceux et celles qui sont ici ce soir nous renvoient une image flatteuse de nous-mêmes et nous rendent très fiers de ce que nous ac-complissons en tant qu’établissement universitaire », a-t-il soutenu lors du Gala des Pythagore 2009.

Gala des Pythagore 2009

CL AUDINE PARÉ LÉP INEJournaliste | Actualités

[email protected]

L’Assemblée générale spéciale du Syndicat du personnel profes-sionnel de l’UQTR et le Conseil d’administration de l’UQTR ont entériné tous deux une entente négociée entre leurs dirigeants respectifs. La convention collec-tive des employés professionnels de l’UQTR qui a pris fin le 31 mai dernier sera ainsi renouvelée pour cinq ans.

Les négociations, pour en venir à satisfaire les deux parties, s’étaient déroulées sur plusieurs mois. Les points en discussion avaient été une augmentation salariale de 2% par année, la reconnaissance du travail étudiant, divers acquis pour les professionnels avec au moins trois ans d’ancienneté dont un congé de maternité payé à 93% et des mesures diverses qui facilitent

les responsabilités familiales, la mobilité et le perfectionnement.

Pour le Syndicat du personnel professionnel de l’UQTR (SP-PUQTR), il a approuvé l’entente de principe à 97% lors d’une assemblée générale spéciale qui s’est tenue vendredi le 23 octobre. « Cette nou-velle mouture de notre convention collective marque la plus grande refonte depuis les années 80 : depuis ce temps la convention était rapportée quasi intégralement de négociation en négociation. Cette entente marque un pas important

pour la reconnaissance du tra-vail étudiant, car dans les centres et instituts de recherche, un bon nombre d’étudiants gradués sont amenés à faire du travail qui est de nature professionnelle. Jusqu’à aujourd’hui, rien à part une entente verbale n’encadrait leur travail. Pour la première fois, nous avons un texte qui leur (et nous) per-mettra de déterminer leur échelle de rémunération », explique Mon-sieur Mario Groleau, le président du SPPUQTR. Pour l’UQTR, le Conseil d’administration a entériné à son tour l’entente lundi le 26 octobre. « Ce qu’il reste, c’est de corriger le texte au niveau de la convention collective et en-suite de signer le tout. Dans l ’ e n s e m b l e , l ’ e n t e n t e d e principe a été respectée et tout le monde est très content », souligne Monsieur Claude Ar-bour, le directeur du Service des communications de l ’UQTR.

L’UQTR et les employés professionnels s’entendentUne entente de principe entre les deUx partis a été entérinée

CHRIST IAN CYRJournaliste | Actualités

[email protected]« cette nouvelle mouture de notre

convention collective marque la plus grande

refonte depuis les années 80. »

-Mario Groleau, président du sppUQtr

Mario Groleau, président, Daniel Lepage, délégué syndical, et Daniel Bellefleur, vice-président aux affaires syndicales du SPPUQTR. Photo: F. Antaya

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4 | zonecampus.ca ACTUALITÉS 2 au 15 novembre 2009

Éditorial

FEL IPE ANTAYARédacteur en chef

[email protected]

Jeudi 22 octobre, le baccalau-réat en pratique sage-femme de l’UQTR célébrait ses 10 ans d’existence lors d’une conférence de presse tenue au Salon rouge de l’Université. Ce programme, qui offre une formation en exclusivité au Québec, a formé 70 étudiantes depuis sa mise sur pied.

Ces femmes exercent main-tenant leur profession dans plusieurs régions du Québec et contribuent au bien-être des fa-milles tout au long de la grossesse, de l’accouchement et de la période postnatale. « Il nous faut féliciter l’équipe du programme en pratique sage-femme pour ce succès, ainsi que les étudiantes et diplômées », soutient Monsieur André Paradis, vice-recteur aux études de premier cycle et au soutien académique de l’UQTR. Lors de cette occasion, la présidente de la Confédération

internationale des sages-femmes, Mme Bridget Lynch, a également tenu à reconnaître « la qualité du programme en pratique sage-femme de l’UQTR et son souci de former des sages-femmes com-pétentes, capables d’exercer leur jugement clinique fondé sur des données probantes, tout en étant attentives à la construction d’une relation significative avec la femme et sa famille, tout au long de leur expérience ».

« Nous sommes très fières de cé-lébrer nos 10 ans, soulignait pour sa part la directrice du départe-ment, Mme Raymonde Gagnon. Avec les moyens dont dispose l ’UQTR, nous pouvons former des sages-femmes compétentes

qui s’intègrent très bien dans leur discipline et qui contribuent au bien-être des futures mères. »

Un programme de qualité Le programme de forma-tion en pratique sage-femme de l ’UQTR dure quatre ans (neuf tri-mestres). Au cours de la première année, l ’étudiante acquiert les connaissances en sciences bio-médicales ainsi qu’en sciences sociales et humaines touchant la période périnatale. Elle est aussi introduite à la profession de sage-femme et développe les habiletés professionnelles de base dans des activités de laboratoire. Les trois années subséquentes sont con-sacrées à l ’approfondissement et à la maîtrise des compé-tences spécifiques à la pratique sage-femme et se déroulent principalement dans les milieux de stage : maisons de naissance (centres de santé et de services sociaux), centres hospitaliers, domiciles et milieux communau-taires.

Le baccalauréat en pratique sage-femme fête ses 10 ans

FEL IPE ANTAYARédacteur en chef

[email protected]

Dans le cadre des élections mu-nicipales trifluviennes, s’est tenu, jeudi 22 octobre, à la Chas-se-Galerie, un débat organisé par l’AGEUQTR, qui n’en a pas vraiment été un. En effet, le can-didat très largement favorisé par les sondages, le maire actuel, Monsieur Yves Lévesque, qui de-mande aux Trifluviens un nouveau mandat, ne nous a pas honorés de sa présence.

Ce fut donc, à la place, une con-férence de son unique opposant,

Monsieur André Carle, chef du Parti Force 3R. Ce parti, qui n’a pas présenté de candidats aux postes de conseiller, a pour programme d’améliorer la qualité de vie des citoyens dans plusieurs domaines, dont la gouvernance, l’économie et l’environnement. M. Carle, très cri-tique envers le bilan de M. Lévesque, a surtout présenté aux étudiants sa vision de l’aménagement de la ville en ce qui a trait à « Trois-Rivières sur Saint-Laurent », au Parc de l’exposition et aux îles de la rivière Saint-Maurice. Enfin, le cynisme de nombreux étudiants envers la politique aura bien été servi par certains propos de M. Carle, en écho au débat qui fait

rage dans l’actualité québécoise sur la corruption en milieu municipal et sur le refus obstiné du gouvernement Charest de lancer une enquête pub-lique pour faire un peu de lumière sur la situation. « [Comme profession-nels], ce qu’on constate à l’usage, très rapidement, c’est que certains professionnels ont été privilégiés, certaines entreprises ont été haute-ment privilégiées par l’administration en place. Il semble y avoir toutes sortes de magouilles à Montréal. Nous autres, on constate que Trois-Rivières a aussi des problèmes au niveau de la gestion municipale qui sont compa-rables à toutes entreprises à Montréal », a dénoncé M. Carle, qui a travaillé 25 ans dans un bureau d’architectes.

Y a-t-il un maire dans la salle ?CHRIST IAN CYR

Journaliste | Actualité[email protected]

« avec les moyens dont dispose l’UQtr, nous pouvons former des sages-femmes

compétentes ».- raymonde Gagnon,

directrice du département

Le candidat André Carle, chef du parti Force 3R, a présenté ses axes politiques. Le maire sortant, Yves Lévesque, brillait quant à lui par son absence. Photo: C. Cyr

Récemment, des œuvres d’étudiants en arts de l’UQTR ont été censurées sur le campus de l’Université car elles affichaient un caractère pornographique aux yeux de certains. Ce geste de cen-sure a brimé la liberté d’expression des uns alors que pourtant, il s’agit d’un droit présent dans la Décla-ration universelle des droits de l’homme. Toutefois, il faut faire at-tention lorsqu’on fait appel à cette chartre pour se défendre.

Certes, il est impératif de respecter ce droit à la liberté d’expression, comme tous les autres droits humains d’ailleurs. L’écriture d’une telle déclaration a été réalisée justement pour éviter que des préjudices ne soient portés aux droits humains. La Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les in-formations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». Il faut donc respecter ce droit, point. Aussi longtemps que la liberté d’expression n’affecte personne en particulier dans son intégrité, il faut respecter le droit de s’exprimer de chacun, car le respect de l’intégrité est également un droit humain fondamental. « Nul ne sera l’objet d’atteintes à son honneur et à sa réputation », souligne-t-on égale-ment dans la Déclaration universelle des droits. Et dans le cas des œuvres cen-surées à l’UQTR, celles-ci n’ont atteint personne dans leur honneur. Pour certains, ces oeuvres avaient un caractère pédophilique, ce qui atteint l’intégrité des enfants en général. Mais s’agissait-il de votre enfant, de celui de votre frère, de

votre sœur ? Aucunement. Donc ces œuvres n’ont atteint personne en particulier dans leur réputation. Si tel avait été le cas, peut-être que la limite de la liberté d’expression aurait été atteinte et possiblement franchie. Toutefois, jusqu’à preuve du contraire, nul n’était ciblé personnellement par ces œuvres. Personne n’a été dé-nigré ou dévalorisé. Certes, elles ont offensé quelques personnes, la censure en est la preuve, mais sans plus. En fait, le problème, lorsqu’il est question de droits fondamen-taux, est que certains d’entres eux peuvent être exercés de façon indi-viduelle, comme celui de la liberté de religion. Seulement, croire au christianisme, à l’islamisme ou au judaïsme n’affecte pas autrui car ce droit de croyance peut être vécu individuellement. En contrepartie, d’autres droits ont un plus grand rayonnement et risquent fort possiblement d’entrer en conflit avec ceux des autres. D’ailleurs, il est sans doute cliché de le dire, mais la liberté des uns s’arrête là où elle brime celle des autres. Néanmoins, pour ne pas être lésé par la trop grande liberté d’expression artistique, d’opinion ou autres, il suffit d’ignorer cette forme d’expression, point.

Deux côtés à la médaille S’en remettre à la liberté d’expression de la part des étudiants en arts pour défendre leur point de vue est louable, mais cet argument peut se tourner contre eux. Du côté des autorités de l’Université, elles étaient pleinement libres de retirer le droit d’affichage de ces oeuvres. Elles sont libres de décider ce qui doit être affiché ou non. Évidemment, elles auraient sans doute dû ne pas en au-toriser la diffusion dès le départ, ce qui aurait probablement évité tout ce tollé. Bref, il faut être très prudent lorsqu’on brandit haut et fort l’argument de la liberté de parole ou d’expression pour se défendre, car il s’agit d’un argument à double tranchant. Une personne est libre d’exercer ce droit, mais à l’inverse, l’autre est libre de l’accepter ou non. Dans le cas présent, les personnes ayant le pouvoir ont choisi, librement, de retirer l’affichage d’œuvres, donc de les censurer. Personne ne peut leur en vouloir, c’est leur droit, un droit fondamental présent dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Attention avec la Déclaration universelle des droits

Page 5: Zone Campus 2 novembre 2009

zonecampus.ca | 5ACTUALITÉS2 au 15 novembre 2009

Suite au départ subi de Monsieur Léopold Gagnon, la Fondation de l’UQTR a trouvé un nouveau président pour son Conseil d’administration en la personne de Monsieur Jean-Guy Paré. L’élection de celui-ci a été enté-rinée par le Conseil d’administration à son assemblée tenue le 29 sep-tembre 2009.

M. Paré a obtenu un diplôme de l’UQTR en enseignement de l’éducation physique (1972), un certi-ficat de premier cycle en entraînement sportif de l’UQTR (1981) et une maî-trise en administration publique de l’École nationale d’administration publique. Pour son parcours de car-rière, mentionnons d’abord qu’il a travaillé dans le milieu de l’éducation pendant de nombreuses années, notamment à titre de directeur

exécutif de la Société de formation et de développement au Cégep de Trois-Rivières et à titre de coordonnateur des services de formation aux entre-prises des cégeps de Drummondville, de Shawinigan, de Trois-Rivières et de Victoriaville. Il a aussi été député à l’Assemblée nationale pour deux mandats, en 1994 et réélu en 1998, où il occupa plusieurs fonctions à

l’intérieur de différents ministères. Enfin, M. Paré amène à la Fondation de l’UQTR une riche expérience en philanthropie pour le milieu de l’éducation, entre autres, pour avoir assumé différentes responsabilités au sein de campagnes majeures de financement et pour avoir siégé à différents conseils d’administration d’organisations caritatives. (C.C.)

Nouveau président à la Fondation de l’UQTR

Professeur associé au départe-ment de Loisir, Culture et Tourisme, André Thibault vient d’être nommé représentant de l’Organisation mondiale du loisir (l’OML) auprès de l’UNESCO. Monsieur Thibault

agit également à titre de direc-teur de l’Observatoire québécois du loisir, une organisation qui a pour mandat de se garder à l’affût des tendances et des nouvelles dans les secteurs touristique, culturel,

récréatif et communautaire. Avec ce nouveau poste, M. Thibault fera reconnaître le loisir comme outil de développement social et culturel dans les pays sous-développés. (C.P.L)

André Thibault à l’OML

Le 13 octobre, Marie-Andrée Gau-thier, vice-présidente aux affaires internes de l’Association générale des étudiants de l’UQTR, a remis officiellement sa démission. Après s’être investie durant deux mandats

auprès de l’AGEUQTR et s’être im-pliquée dans d’autres projets, Mme Gauthier se sent désormais appelée à relever de nouveaux défis. Une élection en Conseil d’administration aura lieu le 15 novembre prochain

pour combler ce poste. D’ici là, les candidats intéressés à postuler sont invités à se procurer un formulaire de mise en candidature au bureau de l’AGEUQTR avant 16h00 le 12 no-vembre. (C.P.L.)

Démission de la vice-présidente aux af-faires internes de l’AGEUQTR

Dans le cadre de la tournée provin-ciale Un enfant, Une place, le député péquiste de Gouin et porte-parole de l’opposition officielle dans le dossier de la famille, Nicolas Girard, s’est arrêté à Trois-Rivières mardi 20 octobre. Le manque flagrant de places dans les garderies à 7$ est l’élément déclencheur de cette tournée.

M. Girard sillonne les différentes régions du Québec depuis le début du mois d’octobre afin de sensibiliser les Québécois à la pénurie de place dans les garderies à tarifs réduits et, par le fait même, souligner l’inefficacité du gouvernement Charest en la matière. Il recueille également les inquiétudes et les commentaires des parents et des intervenants en service de garde.

Car, malgré une croissance signifi-cative de 20% en six ans du taux de natalité, le nombre de places en garderie n’est pas suffisant pour subvenir aux besoins criants des fa-milles. La problématique se pose sur l’ensemble du territoire québécois. «Dans le dernier budget provincial, il n’y a pas un mot sur des engagements pour créer de nouvelles places, alors que les libéraux en avaient promis 15 000 », souligne le député de Gouin.

Devant les promesses du Parti libéral du Québec (PLQ) qui n’ont pas

été respectées, le Parti Québécois (PQ) a senti l’urgence d’agir pour re-médier au problème. Le manque de places dans les services de garde comme les Centres de la petite enfance (CPE), qu’ils soient subven-tionnés ou non, pose problème aux parents dont les congés parentaux tirent à leur fin. Lorsque s’écoulent les derniers jours de leurs congés, les parents qui n’ont trouvé aucun endroit où faire garder leurs en-fants, sont laissés à eux-mêmes sans solution. Ils n’ont d’autre choix que de rester à la maison et ne savent pas plus vers quelle ressource se tourner pour trouver de l’aide. «Un parent nous a même dit qu’il était sur une liste d’attente depuis deux ans déjà. Est-ce normal d’avoir à faire le choix entre un emploi et son enfant? », se demande quant à lui Bernard Drainville, député péquiste de Marie-Victorin. En plus d’avoir initié la tournée Un

enfant, Une place, Monsieur Girard a récemment déposé à l’Assemblée nationale une pétition dans le but d’inciter le gouvernement libéral à promettre l’ouverture de places en service de garde dès 2010 de sorte que chaque enfant québécois

puisse profiter d’une place en mi-lieu de garde. Le député de Gouin profite donc de son passage dans les différentes régions du Québec pour annoncer cette pétition qu’il est possible de signer via le web.

La tournée Un enfant, une place fait escale à Trois-RivièresCL AUDINE PARÉ LÉP INE

Journaliste | Actualité[email protected]

pour accéder à la pétition ou pour obtenir plus d’informations sur la

pénurie de places libres en service de garde, visitez le

unenfantuneplace.org/«dans le dernier

budget provincial, il n’y a pas un mot sur des engagements pour créer de nouvelles

places.»- n. Girard, député péquiste

de Gouin

Page 6: Zone Campus 2 novembre 2009

Dans le cadre du 375e anniver-saire de la ville de Trois-Rivières, nommée « Capitale culturelle du Canada », 2009 a été une année à saveur fortement historique. Pas-sons en revue quelques dates qui ont grandement marqué le Québec et qui continuent de le transformer, de façon tantôt positive, tantôt malheureuse, et qui méritent d’être soulignées en cette année histo-rique.

Il y a 475 ans : découverte de Gaspé par Jacques Cartier et prise de possession d’un territoire de

l’Amérique du Nord qu’il nomme « Canada » au nom de François 1er, le roi de France. Cartier a planté deux croix en Nouvelle-France, dont une sur l’Île St-Quentin, près du centre-ville de Trois-Rivières. Cet endroit était déjà occupé par de nombreuses nations autochtones comme grand lieu d’échange. Il y a 375 ans : fondation et coloni-sation de Trois-Rivières par un certain Laviolette avec le Père Jacques Bu-teux à l’embouchure de la rivière St-Maurice. Il faut dire qu’une contro-verse entoure désormais le véritable nom du fondateur, qu’on soupçonne de se prénommer Nicolas Goupil ou Théodore Bochart du Plessis. Selon plusieurs historiens, le lieu « des trois rivières » fût fort privilégié par Cham-plain pour la construction de son habitation. Il y a 250 ans : capitula-tion de Québec, tant véritable qu’allégorique, aux mains de l’Angleterre sur les Plaines d’Abraham. Cette journée fatidique reste encore un sujet sensible chez de nombreux québécois. À savoir s’il s’agit d’une défaite, d’une conquête, d’un point tournant pour l’avenir de la nation québécoise ou d’une journée comme les autres, chose sûre, les Québécois ont de la difficulté à citer

les exploits de héros canadiens-fran-çais comme Vaudreuil, Montcalm ou Lévis… Il y a 175 ans : première fête na-tionale du Québec et fondation de la Société St-Jean Baptiste par Ludger Duvernay le 24 juin 1834. Cette même année sont faites les 92 résolutions du Parti Patriote de Louis-Joseph Papineau, entre autres, pour revendiquer l’autonomie du peuple canadien-français. La SSJB de la Mauricie, un organisme com-munautaire ayant au départ comme slogan : « Aide-toi et le ciel t’aidera », fêtait l’été dernier ses 75 ans. Elle est encore aujourd’hui près du peuple par ses trois engagements majeurs : la défense de la langue française, la protection du patrimoine québécois et la promotion de l’indépendance du Québec.

Il y a 170 ans : pendaison dou-loureuse de 12 patriotes du

Bas-Canada et parution du rap-port de Lord Durham qui propose l’assimilation graduelle mais totale des Canadiens-français, « un peuple sans histoire et sans littérature ». 58 patriotes furent exilés en Australie et 22 autres, dans le Haut-Canada, ont également été pendus. Il ne faut pas oublier les nombreuses fermes et villages du Bas-St-Laurent qui fu-rent brûlés. Il y a 160 ans : incendie par les Orangistes du parlement de Mon-tréal - récemment installé de façon officielle dans cette ville depuis le 24 juin 1845 - laissé en flammes par les pompiers anglais. « Outre le bâtiment lui-même, y brûleront [une partie de la ville et] les quelques 25 000 livres et documents d’archive conservés dans les deux bibliothèques du Parle-ment » (25 avril 1849). Encore de nos jours, la perte de poids du Québec au sein des institutions fédérales est imminente et dangereuse. Récem-ment, le gouvernement Harper a récidivé avec son projet de loi vou-lant augmenter le nombre de sièges au Parlement fédéral, déménagé à Ottawa depuis 1857, à la suite d’une décision de la reine Victoria, après que le parlement de Québec fût aussi incendié en 1854. Ces 32 nouveaux sièges, dont

aucun ne sera accordé au Québec, fera diminuer le poids du pouvoir québécois dont la représentativité est passée de 24 à 22%. Malgré des raisons démographiques circon-stancielles plus ou moins évidentes, il est toujours aussi pertinent de s’interroger sur la validité d’une telle décision majoritairement politique et des conséquences à long terme pour la représentation de la popula-tion francophone du Québec dans le Canada anglais. L’été dernier, le Centre de re-cherche Lionel-Groulx (CRLG), un lieu extraordinaire de documentation et de recherche sur l’histoire de l’Amé-rique française, fermait ses portes dans l’indifférence générale. Du côté du Ministère de l’éducation, du loisir et du sport, on tente de plus en plus d’occulter certaines périodes som-bres de notre histoire. Beaucoup de professeurs et d’historiens accusent le gouvernement québécois actuel de vouloir « dénationaliser l’histoire ». Plusieurs lettres d’opinions et pé-titions contre de telles démarches démontrent quand même la frus-tration collective grandissante que cause cette réécriture de l’histoire par certains démagogues. À quand la valorisation complète de notre phénoménal passé historique ?

Il n’y a pas si longtemps, j’ai reçu une contravention à l’Université. J’ai commis une faute, d’accord, je l’avoue. J’étais pressée et je me suis stationnée là où j’ai pu trouver un emplacement. Pour ma défense, je possède ma vignette de stationnement et par con-séquent, je m’attends à trouver un stationnement lorsque je me rends à mes cours, sinon, à quoi bon me procurer une vignette ?

Les problèmes de stationnement à l’UQTR ne sont pas nouveaux, mais j’ai l’impression que ça em-pire. Chaque jour, on teste les limites de notre patience à essayer de trouver un stationnement vide ou un qui se libérera sous peu. Pourquoi l’Université continue-t-elle à vendre autant de vignettes sachant qu’il n’y a jamais assez d’espaces disponibles ?

En matière de solutions aux problèmes de s tationnement , l’AGEUQTR a fait sa part en rédui-sant, pour les étudiants, les frais des passes mensuelles de la Société de transports de Trois-Rivières depuis le début de la session. J’avais d’ailleurs espoir que cette bonne nouvelle résoudrait en partie le problème d’espaces de station-nement, mais je n’ai vu aucune différence jusqu’à présent. Pour-tant, le prix est plus qu’abordable et en prime, ceux qui résident à proximité d’un arrêt d’autobus ont moins de tracas que s’ils utilisaient leur propre automobile. Cette nou-veauté manque peut-être de visibilité

auprès des étudiants, ce qui en fait une excellente solution… qui ne règle pas vraiment le problème pour le mo-ment. Des efforts ont également déjà été entrepris par l’Université en ce qui concerne les stationnements. Un communiqué datant de 2008 pro-posait diverses solutions pour régler cette situation de plus en plus problé-matique. Il serait peut-être temps de les mettre à exécution. Une d’entre elles l’est déjà toutefois. Si vous ne les avez pas encore remarquées, il y a des affiches publicisant un site Web pour le covoiturage. Ces affiches ne tapissent pas tous les murs de l’Université, mais on les re-trouve entre autres dans les salles de toilettes. L’idée est excellente, et selon le site Web, presque 20 000 personnes ont adhéré à ce service. Mais ces personnes l’utilisent-elles vraiment ? Probablement pas, si on se fit aux nombreuses voitures présentes dans les stationnements tous les jours. Les grands utilisateurs de ce service sont probablement ceux qui, à la base, ne se rendraient pas à l’UQTR en véhicule, car ils n’en

possèdent pas ou habitent à moins de 15 minutes de marche et apprécient de se faire voyager pour le peu de temps qu’ils auraient habituellement à marcher. Le problème d’espaces de stationnement demeure donc tout aussi important.

Alors, que nous reste-il comme solution ? Les alternatives proposées en 2008 par l’Université étaient la réduction du nombre de vignettes de stationnement émises et une hausse parallèle du coût de cette vi-gnette pour encourager la population universitaire à adopter une solution al-ternative. J’ajouterais à ces solutions l’obligation de la vignette pour util-iser le P8 (le stationnement gratuit). Cette dernière solution peut sembler déplorable pour les personnes qui utilisent le stationnement gratuit ré-gulièrement. Cependant, n’est-ce pas plus intolérable que plusieurs util-isateurs-payeurs du stationnement

finissent par garer leur véhicule dans les rues avoisinantes du campus par manque de place et par « écoeuran-tite » aigüe, à force de tourner en rond à attendre que quelqu’un libère un espace? La congestion n’est pas une solution. Concernant les deux solutions proposées en 2008, je crois qu’on n’a plus vraiment d’autre choix que de les mettre en œuvre. La ma-jorité des universités québécoises exigent plus que le double que ce que l’UQTR nous demande pour les espaces de stationnement. On serait probablement capables d’accepter une augmentation si c’est dans le but d’améliorer la situation actuelle. Cette augmentation permettrait entre autres la réduction du nombre de vignettes émises. En attendant, je continuerai à tourner en rond et finir par me stationner dans des zones interdites… mais je suis impatiente à l’idée d’un changement. Une im-patience équivalente à celle que j’ai lorsque je cherche un stationnement, 15 minutes avant le début de mon cours…

2 au 15 novembre 20096 | zonecampus.ca OPINIONS

MARIE-NOËLLE MARINE AUChroniqueuse

[email protected]

JE AN-FRANÇOIS VE IL LE UXChroniqueur

jean-franç[email protected]

La comédie humaine

OPINIONS

Au pouvoir, citoyens !Se souvient-on vraiment ?

Tannée de tourner en rond

le problème d’espaces de stationnement

demeure important.

Beaucoup de professeurs et

d’historiens accusent le gouvernement

québécois actuel de vouloir « dénationaliser

l’histoire ».

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VIE ÉTUDIANTE zonecampus.ca | 7 2 au 15 novembre 2009

vox-pop

Que pensez-vous de la politique municipale?

David RouthierGénie mécanique

C’est important la politique municipale. Par contre, il y a trop d’élections au Québec depuis quelques temps, alors le monde ne semble pas participer à ça.

Nicolas DupontGestion des ressources humaines

La politique municipale n’est pas assez médiatisée. On dirait qu’on ne connaît pas les programmes des partis. Leur campagne devrait ressembler davantage à celle de la politique fédérale par exemple.

Joliane Mailhot Enseignement- adaptation scolaire

Je n’irai pas voter à Trois-Rivières. Je n’ai pas de sentiment d’appartenance envers cette ville. Par contre, si j’étais chez nous, là d’où je viens, j’irais sûre-ment.

Karine JanelleCertificat en ressources humaines

Je ne m’intéresse pas à ça. Vu la manière dont les choses se produisent présentement, ça ne donne pas le goût de s’y inté-resser.

Audrey LafrenièreLangue et communication

On n’est vraiment pas au cou-rant de ce qui se passe. C’est sur que c’est moins gros que la politique provinciale, par exemple parce qu’il y a moins d’argent. Mais c’est im-portant quand même.

VIE ÉTUDIANTE

Photos et préparation par Felipe Antaya

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Le 21 octobre, la formation The New Cities, qui envahit les ondes depuis quelques mois déjà, est revenue au bercail pour un spectacle au bar

le D’Artagnan’s. Leur bref passage dans la ville de Trois-Rivières leur aura permis de renouer avec leur public le plus fidèle avant de repartir pour une nouvelle tournée loin du Québec.

Les trois groupes précédant la venue sur scène des New Cities n’ont fait qu’attiser la flamme qui brulait dans le cœur des fans. En compagnie d’une artiste comme Carly Rae Jepsen en première partie, l’attente fut des plus agréables. À la suite d’une courte prestation de la jeune formation trifluvienne We wear Nada, elle a lit-téralement bondi sur scène. Avec de ses chansons soul funk qui donnent envie de se blottir dans une couver-ture un de ces dimanches pluvieux, mêlée à sa voix éclatante à la Colbie Caillat, la finaliste de American Idol

2007 a ébloui le public qui en a même redemandé. Elle a pourtant cédé les planches à la formation montréalaise Mission District avec qui elle parcourt actuellement le Canada. Les jeunes musiciens ont présenté avec entrain quelques pièces électro-punk de leur dernier album Youth Games avant de faire place aux maîtres de la soirée. Le groupe trifluvien en émergence a été chaudement accueilli par les jeunes fans du D’Artagnan’s qui a rapi-dement vu son avant-scène se couvrir de danseurs. Des jeux de lumières intéressants ont pimenté les pièces pop-électroniques de leur nouvel album Lost in city Lights. Le public s’est activé dès les premières notes au cla-vier de la chanson « X-Revolution » et n’a pas contenu son excitation jusqu’à la toute dernière et tant attendue « Dead End Countdown », nouveau hit fracassant actuellement les ondes de plusieurs radios canadiennes. C’est avec leur folle énergie habituelle que les musiciens ont performé toute la soirée, vibrant à ce son entraînant

qu’est le leur. Le chanteur David Brown, nouvelle coqueluche de la scène pop canadienne, a tout donné dans sa performance plus que mouve-mentée : « C’est pire qu’une session de cardio ! » s’est-t-il exclamé, presqu’à bout de souffle. Le train de vie que mènent les jeunes musiciens, qui voient enfin fleurir leur carrière en musique, est en effet très essoufflant. Tout juste de retour des Maritimes, ils retournaient dès le lende-main vers les provinces de l’ouest, qu’ils ont d’ailleurs parcourues un peu plus tôt cette saison. Depuis leur signature

avec Sony, les choses ne font que dé-bouler pour les New Cities qui méritent grandement leur soudaine popularité. C’est en ayant maintenu les efforts pendant quatre années à temps plein, perfectionnant leur son et améliorant leur visibilité, qu’ils s’envolent mainte-nant pour une tournée outre-mer au Royaume-Uni. « Les choses vont telle-ment vite, c’est parfois difficile de garder le rythme. Mais c’est ce qu’on attendait depuis longtemps et c’est loin d’être fini ! », commente Philippe Lachance, claviériste du groupe. The New Cities sera de retour au Québec en décembre.

2 au 15 novembre 2009 zonecampus.ca | 9ARTS ET SPECTACLES

ARTS ET SPECTACLES

DAPHNIE CHARE STJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

Culture Mauricie et Forum Jeunesse Mauricie ont dévoilé à la mi-octobre deux projets visant à soutenir la relève artistique de notre région. Jouer dans le trafic est à la fois une tournée régionale et un site Internet qui se veulent être un bon coup de pouce pour l’émergence de notre relève artistique en Mauricie.

Le projet mis en branle par les deux organismes s’associe avec les diffu-seurs de la région afin de construire une tournée de spectacles mettant en vedette Dan Lemay, Daniel Mor-issette, Michaël Petiquay, Baptiste Prud’homme, David Robert et In-

grid St-Pierre. Ces ambassadeurs de la relève locale prendront place lors de la tournée de spectacles, qui se fera sous la direction artistique de Fabiola Toupin. Cette dernière sera accompagnée d’Isabelle Gauvin à la scénographie, de David Leblanc à la vidéographie et de Josua Lacerte à l’éclairage. Les spectacles auront lieu en novembre à Trois-Rivières, Shawinigan et La Tuque. JouerdansleTrafic n’est pas seule-ment une tournée mais aussi un site Internet. Des informations sur les évé-nements, l’endroit où ils se produiront ainsi que sur les artistes eux-mêmes seront constamment ajoutées sur

ce site conçu pour les artistes. Cette vitrine supplémentaire sur la relève régionale vient boucler la boucle d’un projet complet et très encourageant pour ceux qui veulent percer dans les métiers artistiques. La tournée Jouer dans le Trafic s’arrêtera le 5 novembre à la Maison de la Culture de Trois-Rivières, le 13 novembre au Centre des Arts de Shawinigan ainsi que le 18 novembre au Complexe Culturel Félix-Leclerc de La Tuque. Pour informations:artrelevemauricie.ca/

lanceMent dU projet Jouer dans le Trafic

Place à la relève

MÉL ISSA BE AUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

The New CitiesUn coUrt séjoUr chez soi

La tournée régionale de spectacles Jouer dans le

Trafic sera une occasion en or de découvrir la relève

artistique de la Mauricie. Photo: Culture Mauricie

Des jeux de lumières ont pimenté le spectacle de The New Cities. Photo: D. Charest

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ARTS ET SPECTACLES10 | zonecampus.ca 2 au 15 novembre 2009

Le 15 octobre dernier, le bar Le Complexe de Trois-Rivières affichait le fleurdelisé afin d’accueillir sur ses planches le trio humoristique les Zapartistes ainsi que le groupe Loco Locass. L’évènement organisé par la Société-St-Jean-Baptiste et le groupe Artistes Volontaires a of-fert une soirée culturelle des plus engagées, au grand plaisir du public présent.

C’est un public composé de jeunes, moins jeunes, fans de musique, d’humour ou simples curieux qui s’est présenté au spectacle présenté au Complexe. Mais pour la majorité d’entre eux, leur présence s’explique par deux grandes causes qu’ils ont à cœur : l’indépendance du Québec et la protection de la langue française. Ce mandat, qui est aussi celui de la

Société St-Jean-Baptiste, a bien été exploité tout au long de la soirée. Le spectacle a débuté avec la présence des Zapartistes et de Loco Locass, réunis sur la même scène afin de lire le traditionnel Manifeste des Zapartistes. Ces clauses à saveur poli-tiques et humoristiques ont donné le coup d’envoi au trio composé de François Patenaude, Christian Va-nasse et François Parenteau, qui ont offert une performance digne de leur talent. Actualités et imitations des chefs politiques ne sont que quelques bribes de leur passage. Suite à cette performance, ce fut au tour du groupe Loco Locass de prendre la parole afin de faire danser la foule présente à cette soirée. Au total, près d’une dizaine de pièces tirées des al-bums Amour Oral (2004) et Manifestif (2000) ont été interprétée par Biz, Batlam et Chafiik. Aucun nouveau matériel n’a cependant été présenté. Seule la pièce « M’accrocher ? », que

l’on retrouve dans le film québécois Tout est parfait, s’est fait entendre. Cette dernière devrait se retrouver sur le prochain album du trio engagé dont la date de parution serait fixée au printemps 2010. La soirée s’est terminée avec « Libérez-nous des libéraux », pièce que le public attendait avec impa-tience. Les membres des Zapartistes se sont d’ailleurs joints à cette finale dans laquelle François Parenteau a pris un malin plaisir à imiter le Pre-mier Ministre du Québec, Monsieur Jean Charest.

Hommage à Falardeau La soirée s’est caractérisée par quelques hommages à Pierre Falardeau, le militant indépendan-tiste qui s’est éteint le 25 septembre dernier. C’est d’ailleurs avec beau-coup d’admiration pour le défunt que les Zapartistes ont souligné à quelques reprises son dévouement pour la cause du Québec. Quant

aux Loco Locass, ils ont également pris quelques instants pour vanter l’homme qu’était Falardeau et parler de l’hommage qui lui a été rendu le 11 octobre dernier à Montréal, juste avant de poursuivre le spectacle avec la pièce « Résistance » qui offre comme introduction les paroles en-registrées par feu Falardeau. «C’est lui [Pierre Falardeau] qui a fait la préface de notre dernier album, c’est lui que l’on entend au tout début. C’est rare que l’on fait ça mais je veux mettre

la chanson pour pouvoir entendre sa voix avec nous ce soir », disait Chafiik en présentation de la chanson. Malgré l’absence du polémiste, l’événement a su lui rendre hommage, à sa façon. Les Zapartistes seront en spectacle à la Salle J. Antonio Thompson le 15 janvier 2010 dès 20h afin de présenter Zap 2009 – La revue de l’année des Za-partistes. La sortie du nouvel album de Loco Locass est prévue pour le printemps 2010.

spectacle des zapartistes & loco locass

Humour & Musique engagée!MÉL ISSA BE AUPRÉ

Journaliste | Arts et [email protected]

Les Zapartistes accompagnés de Loco Locass lors de la lec-ture du Manifeste des Zapartistes. Photo : M. Beaupré

C’est à la Librairie Clément-Morin que les écrivains Serge Mongrain et Pierre Labrie présentaient leur nou-velle oeuvre, le 22 octobre dernier. L’animatrice Patricia Powers les recevait pour parler de leur passion d’écrire et du résultat de leur labeur.

Serge Mongrain, poète et pho-tographe trifluvien présentait son nouveau recueil Je ne suis pas très in-telligent. Après avoir observé les coins sombres des ruelles des quartiers Ste-Cécile, sa violence et ses saletés dans son recueil Ghetto, Mongrain se lance dans une exploration intérieure de l’homme, du citoyen ordinaire qui compose la masse et qui soudaine-ment se met à s’intéresser aux bruits

du monde, à ce qui compose son environnement politique, social et cul-turel. À ses côtés se trouvait Pierre Labrie, poète et musicien originaire de Mont-Joli qui présentait son tout premier roman, Mais moi je dormais. Il a déjà à son actif plusieurs titres de poésie pour lesquels il a été honoré de prix, tels que le Prix de littéra-ture Gérald-Godin pour son recueil À minuit. Changez la date. Avec son nouveau roman, publié aux Éditions Trois-Pistoles, Labrie parcourt les frontières des relations interperson-nelles, des communications parfois difficiles et des tentations aux quelles l’homme est constamment confronté. « À ceux et celles qui seraient tentés de le croire, ceci n’est pas une autobiographie, ceci est une œuvre de fiction ». C’est ainsi qu’il introduit le lecteur à la vie ordinaire de son

personnage aussi nommé Pierre qui correspond étrangement au profil de l’auteur. L’histoire au ton humoris-tique, teinté de la touche poétique de Labrie, met en contexte un écrivain incapable d’écrire, partageant son es-pace vital avec son chat et sa blonde. Un long combat s’engage à travers une urgente envie d’écrire, mais aussi de vivre. Le centre du roman est occupé par un long retour en arrière au temps du collège où il vivait passionnément une relation ambiguë avec la femme qui aura marqué sa vie, et l’amour qui suit son cours. Après avoir étudié à la Polyvalente Le Mistral, le vent poussa Pierre Labrie jusqu’à Rimouski où il fit des études en Génie Civil au cégep. Entre ses rêves musicaux comme bassiste et guitariste, il étudia en Lettres et Langues à Trois-Rivières, en 1995 pour poursuivre des études universitaires

en littérature. Il habite dans la Capi-tale de la poésie depuis maintenant

quatorze ans et donne des ateliers d’écriture poétique depuis 2002.

Un premier roman pour Pierre LabrieDAPHNIE CHARE ST

Journaliste | Arts et [email protected]

Serge Mongrain (gauche) et Pierre Labrie ont présenté leur nouvelle oeuvre à la Librairie Clément-Morin. Photo: D. Charest

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2 au 15 novembre 2009 zonecampus.ca | 11ARTS ET SPECTACLES

À Québec pour son congrès annuel, la Société des Musées québécois a remis au Musée des Ursulines de Trois-Rivières le Prix Excellence pour son exposition permanente.

300 ans d’histoire vive, acces-sible depuis le 19 juin dernier,

met à l’honneur le patrimoine im-mobilier, mobilier, archivistique et immatériel des Ursulines. Un montage vidéo réalisé avec cinq religieuses expose la vie de cloître de ces femmes courageuses qui ont consacré leur vie à Dieu. Ces entre-vues permettent de sauvegarder la mémoire vivante de celles qui détiennent des connaissances par-ticulièrement enrichissantes sur le patrimoine immatériel, en plus de montrer au public un côté souvent

méconnu de l’histoire de la com-munauté. « C’est un prix très important, soulignait Mme Josée Grand-mont, directrice du Musée. Le Musée des Ursulines est un petit musée. Habituellement, ce sont les gros musées qui obtiennent de la reconnaissance. Lorsqu’un éta-blissement comme le nôtre obtient une telle reconnaissance, ça nous fait connaître à une plus grande échelle et ça nous dit bravo, nous

pouvons continuer. » Le Prix Excellence, une reconnaissance avant tout insti-tutionnelle et non monétaire, a été remis au Musée des Ursulines pour sa contribution significative dans l’avancement de la muséo-logie québécoise. Ainsi reconnu de ses pairs, le Musée est encouragé à maintenir avec ferveur la promo-tion du patrimoine religieux. C’est d’ailleurs la première fois que le Musée des Ursulines re-

çoit un prix à titre individuel. Ce prix est une œuvre d’art conçue par la sculpteure, coutelière d’art et joaillière, Chantal Gilbert. La réputation de Mme Gilbert n’est plus faire. Elle a à son actif des ex-positions notamment à New York, Paris, Milan, Barcelone, Tokyo. Elle est également récipiendaire de nombreuses bourses et elle cumule plusieurs distinctions internation-ales ainsi que des reconnaissances et des prix prestigieux.

patriMoine

Le Musée des Ursulines remporte le Prix Excellence

DAPHNIE CHARE STJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

Page 12: Zone Campus 2 novembre 2009

12 | zonecampus.ca 2 au 15 novembre 2009SPORTS

Le manque de classe des partisans des Citadins de l’UQAM a entraîné une violente bousculade au terme de la visite des Patriotes soccer masculin, le 16 octobre dernier, au parc Jarry, à Montréal. Il aura même fallu une intervention de la police de Montréal pour que les Trifluviens puissent remonter sans problème dans leur autobus de retour.

Tout au long de la rencontre, plu-sieurs partisans des Citadins ont insulté les joueurs des Patriotes. Les agressions verbales ciblaient même des joueurs en particulier. À plusieurs reprises, certains par-

tisans ont lancé des commentaires injurieux, comme celui-ci : « Hey, le numéro 17, fils de…» Pas moins de sept cartons jaunes ont été distribués dans ce match fort robuste. Comme le ter-rain du parc Jarry est plus petit que les terrains normaux, les contacts sont plus nombreux. Les partisans sont aussi très près du terrain, même s’ils en sont séparés par une clôture haute de quatre pieds. Ainsi, pendant le match, quelques joueurs des Patriotes ont répondu aux insultes des partisans, ce qui a contribué à alourdir l’atmosphère. Quelques instants après la ren-contre, un joueur des Patriotes s’est rendu du côté des partisans et la bagarre a éclaté. Les joueurs des deux équipes se sont alors retrouvés de l’autre côté de la barrière et certains en sont venus

aux coups. Heureusement, la grande majorité des joueurs des deux équipes était pacifique et les escarmouches ont rapidement été maîtrisées. Le capitaine des Patriotes, Daniel Dupont, a d’ailleurs fait tout un travail pour ramener ses troupes de l’autre côté du terrain, derrière le banc de son équipe. Certains partisans montréalais, échaudés par cette bousculade, sont allés attendre les joueurs trifluviens de-vant leur vestiaire et ils ont poursuivi les insultes. Une fois que les joueurs des Patriotes eurent entrés dans leur vestiaire, le calme est revenu et les policiers sont arrivés. Le petit groupe de partisans arrogants a ensuite quitté le parc sans faire trop de vagues. Les policiers ont quitté le parc une

fois que les joueurs des Patriotes eurent monté dans leur autobus. Aucune accu-sation n’a été portée. Le plus drôle, c’est que les policiers montréalais avaient déjà eu à se rendre au parc Jarry en début de soirée, pour déloger quelques civils qui refusaient de céder le terrain aux deux équipes universitaires. L’entraîneuse des Cita-dins, Sophie Drolet, a même eu une légère escarmouche avec un des joueurs, quelques minutes avant que les policiers n’arrivent. « Ça arrive souvent parce que dans un parc de quartier, comme le parc Jarry, les gens croient que le terrain leur apparti-enne et même si nous avons une lettre de réservation de la Ville de Montréal, ils ne veulent rien entendre », explique le coor-donnateur des sports de l’UQAM, Daniel Méthot.

Intervention policière pour un match de soccerplUsieUrs escarMoUches ont terni la fin dU Match des patriotes à l’UQaM

Deux semaines après l’événement, on se demande encore ce qui a poussé un joueur des Patriotes à passer du côté des spectateurs, après le match du 16 octobre dernier, entraînant ainsi une mêlée entre joueurs et par-tisans. Du côté des Patriotes, la version de l’entraîneur-chef Pierre Clermont est claire. Pour lui, son attaquant Abdoulaye Kanté n’a rien à se reprocher puisqu’il al-lait simplement saluer son cousin, après la rencontre. C’est à ce moment qu’il a reçu un coup de poing, ce qui a conduit à l’altercation générale. Du côté de l’UQAM, le coordon-

nateur des sports, Daniel Méthot, reconnaît que les partisans de son équipe ont mal agi, mais il a nuancé la version de Clermont. « Tout comme toi, j’étais en retrait et je n’ai pas vu le début de l’escarmouche, explique Daniel Méthot. Par contre, les per-sonnes que j’ai interrogées m’ont dit que le joueur des Patriotes est arrivé du côté des spectateurs en courant. Il aurait pu simplement saluer ses con-naissances en restant de son côté de la grille. Je pense que le fait qu’il a traversé du côté de la foule a jeté de l’huile sur le feu ». M. Méthot en est à sa première année avec les équipes sportives de l’UQAM. Comme les Citadins n’ont pas de terrain officiel, ses équipes de soccer doivent jouer parfois au parc Jarry, au parc Jeanne-Mance ou au centre

Claude-Robillard. « Cette année, on n’avait pas le choix de jouer souvent au parc Jarry, note M. Méthot. Ce n’est pas l’idéal parce que le terrain est petit et les partisans sont près de l’action. Les vestiaires ne sont pas ap-propriés et on a même appris que la Ville avait coupé l’eau pour réduire ses coûts. On aimerait jouer au centre Claude-Ro-billard l’an prochain, mais on ne contrôle pas toujours tout. » Daniel Méthot n’a cependant pas aimé le climat lors de ce match. Il en-tend remédier à la situation. « Je viens du milieu du basketball et j’ai déjà vu des es-

carmouches bien pires que celles-là. Par contre, ça n’a jamais sa place. Nous allons placer des gardiens de sécurité pour les prochains matchs et je vais me promener dans nos gradins pour rappeler à certains partisans l’éthique et le civisme. J’ai en-tendu les insultes lancées par certains de nos partisans et c’est inacceptable. Je ne laisserai pas quelques hurluberlus ternir la réputation de notre université », expli-quait-il. Par chance, aucun joueur ni partisan n’a été blessé dans l’escarmouche. Et en passant, la rencontre s’est terminée au pointage de 1 à 1…

Le capitaine des Patriotes, Daniel Dupont, a réussi à calmer plusieurs de ses joueurs, après la fin de match tumultueuse, à Mon-tréal. Photo : A. Martin

« L’attitude de certains partisans a été inacceptable ». -daniel Méthot, le coordonnateUr des sports de l’UQaM

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

[email protected]

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

[email protected]

La crème des nageurs univer-sitaires québécois, regroupant même l’Olympienne Audrey Lac-roix, sera en compétition au CAPS de l’UQTR samedi 7 novembre. La compétition débute à 13 h et les partisans des Patriotes auront la chance de voir à l’oeuvre leur équipe universitaire de natation. Cette année, la troupe de Martin Gingras mise sur deux relais fémi-nins, un fait rare depuis plusieurs saisons. (A.M.)

Championnat universitaire de

natation

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zonecampus.ca | 132 au 15 novembre 2009 SPORTS

Les Patriotes soccer n’ont plus le choix. S’ils veulent prendre part aux séries, ils doivent absolument rem-porter les deux matchs de cette fin de semaine. Les hommes de Pierre Clermont sont à un point d’accéder aux séries et ils seront à Concordia ce vendredi 30 octobre, avant d’accueillir les Redmen de McGill ce dimanche 1er novembre, au CAPS, à 15 h.

À moins d’une surprise, les Pa-triotes devraient prendre la mesure des Stingers vendredi soir. Les représentants de Concordia n’ont toujours pas de victoire cette saison (7 revers et 3 matchs nuls). Le classement est très serré dans le circuit universitaire de soccer masculin. On sait déjà que Montréal (25 points) et Laval (20 points) se sont assuré une place en séries. Trois équipes se battent ensuite pour les deux autres billets di-sponibles. Avec un seul match à jouer, les Redmen de McGill possèdent 18 points. Ils ne sont pas encore assurés de prendre part à la danse de fin de saison, puisque leurs poursuivants (UQAM avec 14 points) et (UQTR avec 13 points) ont toujours deux matchs à jouer. Comme une victoire vaut trois points, les Citadins et les Patriotes peu-vent espérer amasser 20 et 19 points. L’équipe de l’UQAM jouera ses deux derniers matchs contre Sherbrooke (une équipe faible) et Montréal (une puissance). Le match de l’année pour les Pa-triotes risque donc d’être le dernier prévu au calendrier. À 15 h dimanche 1er novembre, les hommes de Pierre Clermont auront leur destin entre leurs

mains. Le 27 septembre dernier, ces deux équipes avaient fait match nul, à McGill. Avec plusieurs recrues de qualité cette année, les Patriotes ont connu une saison irrégulière (3 gains, 3 re-vers et 4 matchs nuls), même s’ils n’ont amassé que trois revers (deux contre Montréal et un contre Laval). Par contre, au cours des dernières semaines, ils ont poursuivi leur pro-gression. Leur match nul de 0 à 0 contre le Rouge et Or, le 23 octobre dernier, en est un bel exemple. « Notre gardien Roch Goyette a été excellent contre Laval, car nous avons été dominés dans la première demie. Par contre, en deuxième, nous avons eu plus de chances qu’eux et on sent que plus la saison avance, plus nos joueurs sont en forme. Ils me donnent de très bonnes deuxièmes demies, ce qui dé-montre qu’ils sont en excellente forme physique ». Dimanche dernier, à Sherbrooke, malgré les vents violents, les Patriotes ont inscrit quatre buts sans riposte. Ils ont complètement dominé le Vert et Or. Abdoulaye Kanté, Nicolas Benoît, Tewfik Belkahla et Yannick Fournier ont touché la cible pour les Patriotes. « Nous avons eu 26 tirs contre seule-ment deux, souligne Clermont. De plus, pas moins de sept joueurs ont participé sur nos quatre buts. Ça montre que plusieurs joueurs peuvent participer à l’attaque. Pour cette fin de semaine, on doit éviter les pièges contre Concordia et jouer notre meilleur match contre McGill ». Si les Patriotes obtiennent leur lais-sez-passer pour les séries, les matchs de demi-finale auront lieu le 6 novembre, alors que la finale est prévue pour le dimanche 8 novembre. Le gagnant de ce match prendra part au championnat canadien, à Langley, en Colombie-Bri-tannique, du 12 au 15 novembre.

Les Patriotes con-trôlent leur destin

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

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Un happening a eu lieu mercredi 14 octobre, alors que les Patriotes hockey affrontaient les représen-tants de l’Université de Concordia à l’aréna Claude Mongrain. Les Pats ont pour l’occasion signé leur troisième victoire consécutive depuis le début de la saison.

L’activité qui se déroulait en trois étapes était une collaboration de l’AGEUQTR, des Patriotes et de la radio CFOU 89,1. Les étudiants de l’UQTR ont d’abord eu droit à un avant-match au café bistro la Chas-se-Galerie pour ensuite se diriger vers l’amphithéâtre et revenir au point de départ pour une soirée avec

présentation des joueurs de l’édition 2009-10. Plusieurs associations s’étaient d’ailleurs vêtues et maquillées aux couleurs des Patriotes pour l’évènement. « Pour nous aussi, mais surtout pour les joueurs, c’est fantas-tique. Il devrait y avoir ça à chaque rencontre, des gens déguisés, des gens qui mettent de l’ambiance. Les joueurs méritent ça, ça les soulève, ça les soutient : ils mériteraient qu’à chaque match ça soit comme ça, ça créerait une atmosphère […] Plus il y en a, plus ça va en attirer. J’espère que ça va se reproduire », mentionne l’entraîneur-chef des Patriotes, Jacques Laporte. « Le happening a été un franc succès avec un nombre plus qu’appréciable d’étudiants. Mais le succès est surtout lié à l’atmosphère

et à l’appréciation par les étudiants. Il y a de bonnes chances de voir un autre évènement de ce type au cou-rant de l’année 2010 », commente Cédric Pinard, responsable des communications pour les Patriotes. Les Patriotes ont vaincu les Stingers de Concordia au compte de 2 à 1 devant une foule légèrement plus bruyante, colorée et animée qu’en règle générale. Ce sont d’abord les visiteurs qui ont ouvert la marque en profitant d’une er-

reur défensive des Patriotes pour déjouer le gardien Jean-Chris-tophe Blanchard, alors que moins de 3 minutes étaient écoulées au tableau. Les hommes de Jacques Laporte se sont bien repris en créant l’égalité avant la fin du premier tiers en avantage nu-mérique. Guillaume Chicoine a trouvé le fond du filet sur un jeu orchestré par ses coéquipiers Jean-Sébastien Breton et Étienne Bellavance-Martin. L’indiscipline aura finalement couté le match au Stingers, puisque les Patriotes ont inscrit leur second but, le but de la victoire, avec une supériorité

numérique de deux hommes en fin de deuxième période. Ce filet a été l’œuvre d’Alexandre Demers, sur des passes de Nicolas Désilet et de Francis Charland. « Après une victoire de 11-0 comme la première fois en pré-saison, il fallait s’attendre à ce qu’ils s’ajustent et ils l’ont fait de bonne façon, ce qui nous ren-dait la tâche un peu plus difficile. Mais heureusement, en deuxième période, avec les punitions qu’ils ont eu, ça nous a permis de passer en avant dans le pointage pour pouvoir se concentrer sur notre défensive à nous», disait égale-ment Jacques Laporte.

happeninG des patriotes

Un succès et une victoire

Plusieurs étudiants de psychoéducation se sont déguisés pour appuyer les Patriotes lors de ce happening. Photo: A. Tremblay

AUDRE Y T REMBL AYJournaliste | Sports

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14 | zonecampus.ca

Les Patriotes de l’UQTR ont ajouté deux autres victoires à leur fiche lors de leur premier week-end sur la route contre les représentants des univer-sités de Queen’s et de Ryerson. Ils cumulent donc jusqu’à présent une fiche parfaite de 5 victoires et aucune défaite

D’abord, les hommes de Jacques Laporte ont vaincu les Gael’s de

l’Université Queen’s par la marque de 8 à 2. Il s’agissait du premier affron-tement entre les deux équipes cette saison. « On avait encore en tête la défaite qu’ils nous avaient fait subir en supplémentaire là-bas l’an dernier. Ce fut un bon match très physique », affirme l’entraîneur. Le trio composé d’Alexandre Demers, Alexandre Boivin et Alexandre Blais a bien fait dans cette rencontre en amassant pas moins de 8 points. « On a essayé ce nouveau trio et ils se sont très bien adapté ensemble, ça a été le trio du week-end », complète Jacques Laporte. Le gardien Jean-Christophe Blanchard a dû céder sa place Sébas-tien Comeau en troisième période « Notre gardien numéro un, c’est Blanchard, mais on lui avait dit d’avance que si à un moment le pointage deve-nait plus élevé, on le garderait frais et dispos car il serait appelé à garder les buts dans la plupart des rencontres. Dans ce temps-là, on donne la chance à nos autres gardiens de pouvoir voir de l’action », explique l’entraîneur. Les Pat’s se sont par la suite rendus à Toronto pour y affronter les Rams

de l’Université Ryerson, une équipe qu’ils avaient vaincue en tir de bar-rage à Trois-Rivières deux semaines auparavant. Les porte-couleurs de l’UQTR l’ont emporté par la marque de 4-2. « On a joué deux bons matchs, par contre, deux matchs totalement différents. Ce n’est pas le même genre d’arbitrage qu’au Québec. Ça n’a pas été évident de s’adapter, mais malgré tout, les joueurs se sont bien contenus malgré les coups vicieux qu’il y aurait pu y avoir dans cette rencontre », explique Laporte. Les unités spéciales ont bien per-formé au courant des deux dernières rencontres. Aucun but n’a été accordé en infériorité numérique et quatre buts ont été inscrits lors d’avantage numérique. « On a utilisé plus de gars dans les unités spéciales, c’est donc une contribution plus générale de plus de monde », ajoute Laporte. Au moment d’écrire ces lignes, les Patriotes hockey de l’UQTR s’apprêtent à entamer leur week-end à l’aréna Claude Mongrain vendredi contre les Paladins du RMC et samedi contre les Blues de l’Université de Toronto.

SPORTS 2 au 15 novembre 2009

AUDRE Y T REMBL AYJournaliste | Sports

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hockey MascUlin

Les Patriotes toujours invaincus

Semaine du 19 au 25 octobre 09 La vétérante de l’équipe de soccer des Patriotes, Rosalie Cadieux, a été nommée Patriote de la semaine du 19 octobre. L’étudiante à la maîtrise en science de l’activité physique avait été nommée joueuse par excellence lors des deux rencontres du week-end précédent. Lors de la rencontre contre les Citadines de l’UQAM, la joueuse de demi-centre a multiplié les récu-pérations de ballon et les passes pour permettre aux Patriotes d’obtenir un match nul de 1-1. Rosalie a également marqué un superbe but de la tête en 2e demie pour égaler la marque à 1-1 contre les Gaiters de Bishop’s deux jours plus tard. (A.T)

Semaine du 26 oct. au 1er nov. 09 Le titre de Patriote de la semaine du 26 octobre est revenu à Roch Goyette, vétéran de 5e année de la formation de soccer. L’étudiant au baccalauréat en kinésiologie a inscrit deux blanchissages pour permettre aux Patriotes d’amasser quatre précieux points lors du dernier week-end. Vendredi contre le Rouge et Or de l’Université Laval, Roch a ef-fectué plusieurs arrêts importants, dont quelques-uns dans les dernières minutes de jeu pour conclure le match par un verdict nul de 0-0. Dimanche, Roch a complètement stoppé le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke dans une victoire de 4-0 des Patri-otes. (A.T)

Patriotes de la semaine

Photos: Patriotes

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Après tant de saisons de misère, les Patriotes soccer féminin méritaient un meilleur sort. Malgré le fait qu’elles avaient les éléments pour se tailler une place en séries cet automne, les proté-gées de Marie-Ève Nault ont vu les blessures mettre un terme à leur rêve.

Depuis l’arrivée de Nault il y a deux ans, le portrait de l’équipe fémi-nine de soccer a considérablement changé. Les athlètes des Patriotes sont plus confiantes, meilleures tech-niquement et tactiquement et elles rivalisent contre les puissances du cir-cuit. L’époque où les filles perdaient 8 à 0 (sans avoir ou presque touché au ballon dans un match) est révolue. Par contre, le circuit universitaire automnal de soccer compte tou-jours trois puissances et seulement quatre équipes peuvent prendre part aux séries de fin de saison. Les Carabins de l’Université de Montréal sont intouchables depuis plusieurs années, alors que le Rouge et Or (Caro-line Vaillancourt) et le Vert et Or (Josée Bélanger) misent sur d’anciennes porte-couleurs de l’équipe nationale pour mener leur attaque. Comble de malheur, cette saison, les Martlets de McGill ont connu une saison de rêve en amassant huit gains en 12 rencontres. C’est avec cette formation que les Patriotes auraient dû rivaliser pour atteindre les éliminatoires.

« Nous avons eu plusieurs bles-sées, mais ça fait partie du jeu, a noté Marie-Ève Nault, visiblement déçue de voir ses filles rater les séries. On ne veut cependant pas baisser les bras. Il nous reste deux matchs, soit contre Concordia et contre McGill, et on veut terminer la saison en force. En raison des blessures, j’ai utilisé plusieurs filles cette année et elles ont très bien répondu. » Les Patriotes ont peut-être raté les séries lors de leur cinquième match de l’année (sur 14). L’attaquante Ma-rie-Michèle Lapointe s’est fracturée la cheville, ce qui a mis un terme à sa saison. En plus d’être la meilleure joueuse offensive, Lapointe per-mettait à ses coéquipières Jessica Lavallée et Maude Bellerive de jouir de moins de couvertures défen-sives. Enfin, dans le dernier droit, Jessica Lavallée et Audrey-Ann Garceau ont raté deux rencontres importantes, tout comme l’arrière centrale Gabrielle Côté, qui a raté les trois derniers matchs.

La fin de semaine dernière, les Pa-triotes ont baissé pavillon 1 à 0 contre Laval et 5 à 0, à Sherbrooke. « Le vent était très intense à Sher-brooke et nous avons mal géré la situation, note Nault. Contre Laval, nous avons joué l’un de nos bons matchs de la saison. Nous avons eu plusieurs chances. » Il y a deux semaines, les Patriotes avaient livré de décevants matchs nuls (1 à 1) contre l’UQAM et contre Bishop’s. Les Trifluviennes échappaient ainsi quatre précieux points. Malgré tout, Marie-Ève Nault est fière de ses joueuses. Elle apprécie la chimie qui règne à l’intérieur de sa troupe, ainsi que l’effort. « On s’est améliorée énormément sur les plans tactique et technique,

depuis deux ans, souligne Marie-Ève Nault. Quand j’ai pris l’équipe, il y a deux ans, je savais que ça serait long. Quelques joueuses vont encore venir ajouter de la profondeur et du talent à notre équipe l’an prochain. Au moins, on livre de bonnes batailles aux meilleures équipes. Il ne nous manque pas grand-chose pour atteindre les séries. Nous sommes sur la bonne voie. »

SPORTS2 au 15 novembre 2009

SPORTS

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

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Des blessures qui ont fait malles patriotes soccer féMinin exclUes des séries

Malgré la perte de Ma-rie-Michèle Lapointe,

l’attaquante Maude Bellerive a connu une excellente

saison, en récoltant quatre buts et deux passes.

Photo : A. Martin

Bien que les entraînements aient déjà débuté, l’équipe de cheerleading, qui portera pour la première fois cette année la bannière des Patriotes, tente de recruter un maximum d’athlètes en vue de la compétition pro-vinciale et de la compétition inter-universitaire.

L’équipe de cheerleading de l ’Université du Québec à Trois-Rivières portera pour la première fois de ses quatre an-nées d’existence les couleurs des Patriotes. « Nous entamons une quatrième année avec une nouvelle équipe d’entraîneurs et de nouvelles recrues. Ce sera notre première année en tant que Patriotes et nous

en sommes très fières », souligne l ’entraîneuse-athlète Samantha Beaulieu-Truchon. L’entraîneuse Truchon mentionne que bien qu’une partie de l’équipe ait déjà commencé les pratiques, elle est toujours en recrutement afin d’avoir plus de personnes. « Un maximum de 36 athlètes par équipe est permis et nous aimerions bien atteindre ce

nombre », soutient-elle. Le recrute-ment vise autant les filles que les gars. « C’est autant un sport pour les gars que les filles puisqu’il faut une certaine force physique. Nous recher-chons des personnes en bonne forme physique, dynamiques, motivées et prêtes à tout », précise-t-elle. La compétition provinciale de cheerleading se déroulera en mai et

la compétition inter-université reste à confirmer : « Nous devrions y par-ticiper si tout va bien, par contre les dates n’ont pas encore été fixées». (A.T.)

L’équipe de cheerleading recrute

pour ceux qui voudraient plus d’information :

[email protected]

Page 16: Zone Campus 2 novembre 2009