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Yes, peut-‐être Marguerite Duras Création au théâtre Le Lucernaire 53, rue Notre-‐Dame-‐des-‐Champs 75006 Paris 01 45 44 57 34 du 9 octobre au 8 décembre 2013 mardi au samedi à 20h le dimanche à 15h Mise en scène de Laurence Février Lumières Jean-‐Yves Courcoux Scénographie et illustration sonore Brigitte Dujardin Réalisation décor Camille Lebourges Costumes Léonor avec Laurence Février Côme Lesage Martine Logier Contact Chimène : Presse, invitations, contremarques 06 48 78 08 73 [email protected] Diffusion : Emmanuelle Kryger 06 89 93 21 91 [email protected] Yes, peut-‐être de Marguerite Duras in Théâtre, vol 2 Ed. Gallimard, 1968 Un dossier documentaire sur Marguerite Duras est disponible sur www.yespeutetre.com et sur le site du théâtre Le Lucernaire Production : Chimène, compagnie théâtrale Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-‐de-‐France -‐ Ministère de la Culture et de la Communication.
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Note d’intention 0 “Dans cent ans peut-‐être, ou moins, ou plus, après qu'un continent civilisé aura sauté sur lui-‐même, dans un désert retrouvé, deux femmes sans nom, A et B, se rencontrent. L'une d'elles trimballe un "objet" qu'elle veut jeter : le dernier guerrier sorti du dernier "désert à guerre". Elles se parlent. Elles ont perdu la mémoire des évènements mais il leur reste celle de presque tous les mots.”*1 Une pièce visionnaire Dans cette pièce écrite en 1968, comme un pamphlet antimilitariste et antinucléaire, Marguerite Duras nous propose une vision du monde. Elle situe l’action après « le grand bouleversement », après « fission 4 »2, quand les populations seront parquées et condamnées à l’errance dans plusieurs déserts limités par des océans, et où chacun, équipé d’un compteur de surveillance, devra survivre avec la radio activité. À partir de ce sujet effroyable, Marguerite Duras écrit une comédie, une fable, complètement à part dans son œuvre dramatique. Elle n’a écrit que trois comédies3, et Yes, peut-‐être fait figure d’exception dans son œuvre toute entière. Cet univers de science-‐fiction qu’elle propose n’est ni délétère, ni désespéré. Ses personnages évoluent dans un monde surréel, avec un humour involontaire, tonique, subversif, qui rend d’autant plus palpable la violence et l’horreur de la catastrophe. Un humour décapant Marguerite Duras trouvait sa pièce drôle et on comprend cette drôlerie dès la lecture du titre qu’elle lui a donné. Elle fait agir ce Yes, peut-‐être comme comique de répétition, en le reprenant en leitmotiv tout au long de la pièce, et le comique de ce Yes, peut-‐être au milieu des décombres et de cette « épouvante », n’en est que plus décapant et plus profond. Elle dit elle-‐même de son humour que c’est « un pessimisme qui a le fou rire », et qu’elle « a envie de jouer avec les mots, de les massacrer, de les tuer, de les faire servir à autre chose …» Le comique naît surtout de la confrontation entre une situation apocalyptique et l’attitude inattendue et bienveillante des personnages dont la langue est facétieuse. L’homme éructe, s’effondre, se relève, « appelle la guerre », les deux femmes, décrites par Marguerite Duras dans les didascalies : « sont insolentes, tendres, gaies, sans amertume et sans malice. » Elles sont innocentes et sans arrière-‐pensées, sans mémoire, elles découvrent le monde où elles sont plongées, avec la joie et la curiosité des enfants. Elles évoluent avec innocuité comme les personnages d’un conte, un conte philosophique où un
1 In 4ème de couverture Théâtre, vol 2 Ed. Gallimard, 1968 2 Extrait de Yes, peut-‐être, Marguerite Duras 3 Les Eaux et Forêts, (vol1) Yes, peut-‐être, Le Shaga (vol2) Théâtre, Ed. Gallimard, 1965, 1968
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esprit maléfique observerait « in vivo » les chances de survie de l’espèce humaine après « un grand bouleversement » nucléaire. L’écriture de la pièce Les personnages parlent une langue spécifique qui a perdu des mots, mais il leur est vital de retrouver le langage avec autrui, de se remettre à « parler », d’échanger, de communiquer avec les autres, pour renaître au monde, après la catastrophe. Cette écriture de l’excès, Marguerite Duras l’invente pour rendre compte de la folie d’un monde détruit, et c’est par le langage qu’elle transforme l’horreur de la situation en tragi-‐comédie. Il s’agit de suivre son écriture au plus près, pour faire exister la vision qu’elle projette par les mots, plus que par la création d’images scéniques, et pour laisser libre l’imaginaire du spectateur. C’est aussi en suivant l’écriture au plus près qu’apparaît tout l’humour corrosif dont Marguerite Duras était capable. Curieusement et sans qu’on s’y attende, c’est au détour de cet humour qui prédomine qu’éclate la poésie, une poésie qui agit comme une déflagration supplémentaire à cette vision apocalyptique. Une écriture nouvelle Cette pièce n’est pas seulement une dénonciation politique de la folie guerrière et nucléaire, c’est aussi une fable qui nous fait entrer dans la quatrième dimension du fantastique. Marguerite Duras invente, elle crée un monde, une langue, un style qui se libère de tout influence, elle est aux avant-‐postes d’une écriture comique fondée sur ce qu’elle nommait elle-‐même « la voie du gai désespoir. » Laurence Février juillet 2013 Yes, peut-‐être a été créé le 5 janvier 1968 au théâtre Gramont par Marie-‐Ange Dutheil, Claire Deluca et René Erouk, dans une mise en scène de Marguerite Duras.
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Créations Chimène compagnie théâtrale
Mises en scène de Laurence Février
JE RÊVE MAIS PEUT-‐ÊTRE QUE NON -‐ Luigi Pirandello -‐ Théâtre Daniel Sorano Vincennes MICHELET ET LA SORCIERE -‐ Jules Michelet -‐ Théâtre de la Cité Internationale UNE LUNE POUR LES DESHERITES -‐ Eugène O'Neill -‐ Maison des Arts de Créteil -‐ Tournée en France et à l'étranger LES DEUX COUSINES -‐ Italo Svevo -‐ Beaubourg -‐ Tournée en France HOSANNA -‐ Michel Tremblay -‐ Maison des Arts de Créteil -‐ Tournée en France LA DISPUTE -‐ Marivaux -‐ Atelier National Théâtral Bourges -‐ Tournée en France DES FRANCAISES -‐ Michèle Fabien -‐ Les Gémeaux Sceaux -‐ Tournée en France UN GOUT DE PIERRE DANS LA BOUCHE -‐ Françoise du Chaxel -‐ Maison des Arts de Créteil -‐ Tournée en France FABLES LA FONTAINE -‐ Jean de la Fontaine -‐ Atelier National Théâtral Bourges -‐ Tournée en France L'ELOGE DE LA FOLIE -‐ Erasme -‐ Théâtre Artistic Athévains -‐ Tournée en France -‐ à l'étranger INES MENDO, Prosper Mérimée -‐ CDN de Caen -‐ Tournée en France ADIEU A LA TERRE, Franz Schubert -‐ CDN de Corbeil -‐ Tournée en France -‐ A l'étranger LA CONFERENCE DE PEKIN – 1ere Conférence mondiale sur les femmes 1995 -‐ La Cartoucherie MYTHOLOGIE I -‐ Les mythes Hébreux, Robert Graves -‐ Théâtre du Chaudron LES FEMMES DE LA BIBLE -‐ La Bible et textes Laurence Février -‐ Théâtre du Chaudron -‐ Festival du Val d'Oise L'ILE DES ESCLAVES et le SPECTATEUR FRANÇAIS -‐ Marivaux -‐ Théâtre du Chaudron LA VISITE DE MERIMEÉ -‐ Mérimée et Madeleine Mainier -‐ La Maroquinerie HISTOIRE, histoires -‐ Mérimée et Madeleine Mainier -‐ La Maroquinerie -‐ Théâtre Romain Rolland de Villejuif PARIS CARCO -‐ d'après Carco adaptation Laurence Février -‐ La Maroquinerie
PARIS BELLEVILLE -‐ d’après “Belleville Belleville visage d’une planète” -‐ L'Olympic, le Studio Le Regard du Cygne, L'Atelier du Plateau, Le café littéraire de La Maroquinerie. QUARTIERS-‐NORD -‐ Théâtre documentaire Laurence Février -‐ La Maroquinerie, Festwochen de Vienne, L’Olympic Café. Novaja Drama Festival de Moscou
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CANAL BRIARE -‐ Théâtre documentaire Laurence Février -‐ Théâtre de l’Escabeau. Briare LIMOGES HORS LES MURS -‐ Théâtre documentaire Laurence Février -‐ CDN Théâtre de l’Union. Limoges QUARTIERS -‐ Théâtre documentaire Laurence Février -‐ Théâtre de la Tempête. Paris SATURNALES -‐ Laurence Février -‐ Chapelle des Récollets. Paris ILS HABITENT LA GOUTTE D’OR -‐ Théâtre documentaire Laurence Février -‐ Lavoir Moderne Parisien, Théâtre du Lucernaire Paris, Théâtre Gérard Philipe Saint-‐Denis, La Coursive La Rochelle ILS HABITENT AU COUVENT -‐ Théâtre documentaire Laurence Février -‐ La Chapelle des Récollets Paris. EN ATTENDANT GODOT -‐ Samuel Beckett -‐ Théâtre de l’Escabeau Briare. SUZANNE -‐ Théâtre documentaire Laurence Février -‐ Théâtre des Halles festival d’Avignon, Le Lucernaire, tournée en France LES BELLES AMES -‐ Lydie Salvayre -‐ Théâtre National de Chaillot Paris, Tournée en France LES ENTRETIENS DE MONTFAVET -‐ Installation vidéo Laurence Février -‐ Grande Halle de la Villette, colloque international : Culture psychiatrique et culture judiciaire relire Michel Foucault LA PASSION CORSETÉE – Madame de Lafayette – La Princesse de Clèves -‐ -‐ Théâtre Le Lucernaire OISEAUX -‐ Saint-‐John Perse -‐ Espace Georges Simenon Rosny/s/Bois, Théâtre de l’Épée de Bois TABOU -‐ Laurence Février et la plaidoirie de Gisèle Halimi à la Cour d’Assises d’Aix en Provence le 3 mai 1978 -‐ Théâtre Le Lucernaire
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Laurence Février, comédienne, auteure, metteure en scène Elle débute sa carrière dans les années 70, et joue dans une centaine de spectacles, en travaillant avec des metteurs en scène d’obédience artistique très diverse : d’Antoine Vitez à Robert Hossein, Armand Gatti, Stuart Seide, Jean-‐Michel Rabeux, Claude Régy, Philippe Adrien, Jean-‐Paul Wenzel, entre autres… Dans les années 80, elle fonde sa propre compagnie et poursuit depuis de façon parallèle son métier de metteure en scène et celui de comédienne. Elle a monté une trentaine de spectacles avec des auteurs comme : Pirandello, O’Neill, Italo Svevo, Michel Tremblay, Marivaux, Michèle Fabien, Erasme, Mérimée, les poètes français du 19e et du 20e siècle, Beckett, Lydie Salvayre… ainsi que des spectacles musicaux. Elle tourne au cinéma avec Etienne Chatilliez, Raul Ruiz, Steven Spielberg… et dans de nombreuses productions pour la télévision. Elle anime des stages pour les professionnels du spectacle, les enseignants, elle dirige des ateliers pour les enfants ou les adolescents. Elle a mis en œuvre des cycles de lectures sur les écrivains et les poètes, et fait la mise en espace d’une quinzaine de pièces d’auteurs contemporains. Depuis 2002, elle dirige les recherches de théâtre-‐documentaire produits par sa compagnie, avec la création de 6 spectacles, dont deux se jouent au Lucernaire : Ils habitent la Goutte d’Or, et Suzanne, une femme remarquable, où elle incarne une juriste qui fait des recherches sur le droit et la parité. Ces deux spectacles partent ensuite en tournée deux années de suite. Elle joue également au Lucernaire, de novembre 2010 à janvier 2011, La passion corsetée, texte de La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette. De février à mars 2011, elle joue dans une co-‐production de l’Opéra de Lyon montée par Jean Lacornerie. La même année, elle mène un travail de recherche sur Oiseaux de Saint-‐John Perse avec 30 acteurs au sein de l’atelier de RL, de janvier à mars. Cette recherche débouche sur une première présentation à Rosny-‐sous-‐Bois en avril, et à une performance mise en scène au Théâtre de l’Epée de Bois à la Cartoucherie en septembre. Au début de l’année 2012, elle crée, comme actrice, À l’Ouest de Nathalie Fillion, au Théâtre des Célestins à Lyon et au Théâtre du Rond Point en mars. Elle le joue également en tournée à Clamart, à Colombes et à Montpellier. En septembre 2012, elle monte au Lucernaire, Tabou, une pièce qu’elle écrit à partir de faits réels sur la question du viol, avec pour clore le spectacle, le texte de la plaidoirie de Gisèle Halimi à la Cour d’Assises d’Aix-‐en-‐Provence le 3 mai 1978. Côme Lesage, comédien Ingénieur Arts et Métiers et passionné de théâtre, il le pratique en amateur avec la plus grande exigence depuis l’adolescence. En 2011, il joue le rôle titre de Cyrano de Bergerac dans une mise en scène de Mathieu Rasoli emmenée avec succès au festival Off d’Avignon. L’année dernière à 26 ans, il fait le choix d'abandonner sa carrière d'ingénieur d'affaires pour celle de comédien professionnel et suit une formation d’art dramatique au Studio théâtre d’Asnières, dirigé par Jean-‐Louis Martin Barbaz et Yveline Hamon. Hors de
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l’école et avant d’intégrer le CFA des comédiens d’Asnières, il joue dans le Tableau d’une exécution d’Howard Barker mis en scène par Pierre Dumond et interprète le rôle d’Arlequin dans Le Jeu de l’amour et du Hasard mis en scène par Jean Joude. Martine Logier, comédienne, auteure, metteure en scène FORMATION
E.N.S.A.T.T et C.N.S.A.D. Élève de : Jean-‐Laurent Cochet, Pierre Debauche, Antoine Vitez THEATRE
Personnages principaux dans de nombreuses pièces du répertoire classique et contemporain.
Avec, entre autres metteurs en scène Daniel Benoin, Laurent Pelly, Stuart Seide, Jean-‐ Claude Drouot, Jacques Échantillon, Françoise Petit, Isabelle Ehni, Guy Rétoré, Jerzy Grzegorzewski ( Théâtre National de Varsovie).....
TELEVISION CINEMA Personnages principaux dans des séries pour TFI, FR3 et unitaires pour la télévision FR2, TF1, FR3. Films pour le cinéma. Avec des réalisateurs comme Kassovitz, Zulawski, Nicloux, de Missoldz, Marbeuf, Farraldo, Planchon, Baslé, Brandström, Jamain, Goethals, Bertucelli, Goldenberg...
TEXTES et MISES en SCENE *« Tout finit par s’arranger même mal » adaptation de textes du Moyen Âge. Mise en scène au CDN de Saint-‐Étienne. Création de la compagnie « Act’Alizées » en 1998.
*« Le Fusil de Chasse » de Yasushi Inoué. Adaptation et mise en scène, au CDN de Saint-‐Étienne en 1998 et en 2000 à la Maison de la Culture du Japon à Paris, avec l’aide de l’A.D.A.M.I.
*« Les Mouches » de Jean-‐Paul Sartre. Mise en scène au CDN de Saint-‐Étienne. *Texte et mise en scène de « Naissances Extraordinaires » pièce qui a obtenu une aide à l’écriture de la D.M.D.T.S en l’an 2000, et pour la création au Théâtre du Marais à Paris, le 10 Mars au 02 Mai 2004, le soutien de l’A.D.AM.I et de la D.R.A.C.
*Mise en scène et interprétation en Avignon festival 2010 de « Deux petites dames vers le nord » de Pierre Notte, en 2011 au Théâtre du Marais et en tournée en 2012. * Auteur de « L’hôtel de la Falaise » lecture Espace Cardin * Auteur de « Le Secret de l’Orchidée » en cours de production DIRECTION de STAGES d’INTERPRETATION ET DIVERS. École de la Comédie de Saint-‐Étienne et Conservatoire de Dijon. Professeur au Cours Florent. Responsable des « Cartes Blanches » sur le site de Rue du Conservatoire. VOIX DOUBLAGE avec Anie Balestra film Israélien Enki Bilal pour son Film Immortel Stage Laura Koffler Virginie Méry (3 films ) Gérard Sergue (plusieurs films / personnages) -‐Voix pour documentaire (2)
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Jean-‐Yves Courcoux, lumières Brigitte Dujardin, scénographie et illustration sonore Après des études de théâtre, elle mène en parallèle son métier de conservateur de bibliothèque et ses activités d’artiste peintre, vidéaste, scénographe. Elle travaille dans différents secteurs de la culture et du spectacle. Au sein de la compagnie Chimène depuis 1999, elle travaille avec Laurence Février et collabore aux spectacles : assistanat à la mise en scène, dramaturgie, supports visuels, scénographies, vidéos. Depuis 2002, elle entreprend en tant que vidéaste un travail sur la mémoire audiovisuelle de la compagnie. Par ailleurs, elle a animé en préfiguration pour la FAIAR (formation avancée et itinérante des arts de la rue), des stages de recherche documentaire pour les créateurs et metteurs en scène de spectacle. En janvier 2008, elle conçoit la scénographie du spectacle Les Belles Âmes de Lydie Salvayre, mise en scène par Laurence Février, présenté du 23 janvier au 22 février 2008 au Théâtre National de Chaillot. En avril 2008, elle crée l’illustration sonore de Dans la Ville et en dirige l’exécution lors de la présentation de ce projet de recherche sur les habitants de Marseille, à la Cité Maison de Théâtre, centre des Ecritures du réel. En septembre 2008, dans le cadre du colloque Relire Foucault , elle réalise, en collaboration avec Laurence Février, une installation-‐vidéo représentant les paroles d’usagers et de personnels de santé collectés à l’hôpital de Montfavet. En 2009, elle réalise un film vidéo sur la parole des spectateurs qui participent aux veillées organisées par la compagnie, dans les centres CCAS, elle crée aussi l’affiche de Suzanne, une femme remarquable, spectacle joué au festival d’Avignon et repris à Paris. En 2010, elle conçoit l’affiche, la bande son et la scénographie du spectacle La passion corsetée, texte de La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette, joué au Théâtre du Lucernaire. En 2011, elle conçoit l’affiche, la bande son et la scénographie du spectacle Oiseaux de Saint-‐John Perse. Jean-‐François Chereau, design graphique, affiche Camille Lebourges, construction du décor