yacht club de l’odet · par l’anglais george cockshott à l’occasion d’un concours pour la...

2017

Yacht Club de l’OdetClub allié du Yacht Club de France

Yacht Club de l’Odet page 2

I N F O S

BÉNODET - PORT DE PENFOUL• Capitainerie V.H.F. Canal 9 - Tél.02 98 57 05 78 • 1er mai- 30 juin : 8h30/12h - 14h/18h• Juillet et août : 8h à 20h• L’hiver : 9h/12h - 14h/ 17h• Capitaine du port : Pierre DROUET• 204 bouées dont 9 visiteurs• 477 places de pontons dont 40 visiteurs• Portillons à code, appel capitainerie avant escale• Carburant: gazole, SP95, CB 6h/23h• Bloc sanitaire : 8 douches F/ H

(jetons à la capitainerie), 6 WC, WC handicapé• Grutage• Terre-plein de carénage aux normes

• Shipchandler• Voilier• Réparations• Tous commerces à 500 mètres• Gare maritime : Vedettes de l’OdetPORT DE SAINTE-MARINELe port de Sainte-Marine est situé sur la rive droite de l’Odet, et dépend de la commune de Combrit.• Capitaine du port : Gilles LE ROUX• V.H.F. Canal 9 - Tél. : 02 98 56 38 72• Ouvert de 8 heures à 20 heures l’été• 6 WC dont WC handicapé• 350 places de ponton dont 50 visiteurs• 420 bouées dont 20 visiteurs

• + grand ponton 120 mètres linéaires visiteurs• Taille maxi des visiteurs : 20 mètres (embossage)• Bloc sanitaire-: 6 douches• Atouts supplémentaires :- Trois golfs à proximité, deux 18 trous à Clohars-

Fouesnant et La Forêt-Fouesnant, un 9 trous à Plomelin.

- Thalasso et casino à Bénodet - Des marchés locaux traditionnels : Bénodet

tous les lundis matin, Sainte Marine tous les mercredis matin, Pont l’Abbé tous les jeudis matin.

Bénodet et Sainte-Marine sont les deux ports de l’embouchure de l’Odet, trait d’union naturel entre les deux rives et Quimper, capitale de la Cornouaille (15 km). L’estuaire s’ouvre dans une baie magnifique versl’archipel des Glénan. La situation de l’estuaire bien abrité des vents dominants, la facilité de son accèsà toute heure de marée, la beauté de ses rives boisées et de ses plages en font une escale recherchée.

MOYEN D’ACCÈS• Avion : Aéroport 15 km, Pluguffan• Train : TGV Paris-Quimper, Nantes-Quimper

• Voiture : autoroute, voie express, sortie Fouesnant• Autocar Quimper-Bénodet• Taxis

Yacht Club de l ’OdetClub allié du Yacht Club de France

Port de Penfoul - 29950 BÉNODET - Tél. 02 98 57 26 09Site internet : http//www.yco-voile.com • e-mail : [email protected]

N° Siret : 77748899000014

● COTISATIONS CLUB / LICENCES FFV - TARIFS 2017

Qualité & Performances

BÉNODET60 av. de l'Odet - 29950 BÉNODET - Tél. 02 98 57 18 03 - Fax 02 98 57 14 16

PORT-LA-FORÊT29940 PORT-LA-FORÊT - Tél. 02 98 51 40 40 - Fax 02 98 56 92 35

VANNES - SÉNÉ15, rue d'Alsace - Centre de Poulfanc - 56860 SÉNÉ - Tél./Fax : 02 97 68 93 50

www.lebihan-voiles-france.fr

V O I L E SL E B I H A N

G R É E M E N TACCASTILLAGE

Cotisation clubtarif normal

Cotisation club tarif parrainage

Club + licencetarif normal

Club + licencetarif parrainage

Licence FFVseule

Membre >30 ans 80 € 40 € 135 € 95 € Adulte : 60 €

2ème membre famille >30 ans 40 € 20 € 95 € 75 €

Jeune membre < 30 ans 20 € 10 €>18ans : 75 €<18ans : 48 €

38 €Jeune

<18 ans 30 €

S.N.S.M.SI VOUS ÊTES TÉMOIN D’UN ACCIDENTEN MER

MERCI DE VOTRE SOLIDARITÉ ! S.N.S.M. : Station de Bénodet

Les régates de quartier et les conférences du club sont gratuites pour les membres de l'YCO.La carte de membre permet d'obtenir des réductions auprès de certains commerçants.


L E M O T D U P R É S I D E N T

2017

Yacht Club de l’OdetClub allié du Yacht Club de France Couverture : Photo Jakez

Responsable de la publication : Jean-Paul GuillouComité de rédaction : Responsable de la rédaction : Martine Daumarie, Andrée GuillouCollaboration : Annie, Kiki, Françoise, Jean-Pierre Baillot, Jean-Paul Guillou et tous les auteurs Crédit photos : Jacques Le Gall, Christian, Karen, Pascale Guittoneau …,…et tous les photographes amateurs de l’YCO,merci à tousMise en page et impression : Primset Quimper.

Chers amis,

C’est avec beaucoup de plaisir que je vous accueille pour la première fois dans la « plaquette » du club.

Menée de main de maître par Patrick Stervinou, l’année 2016 a été une bonne année. La Mult’YCO continue de

progresser, le Rendez-Vous de la Belle Plaisance a été un grand cru avec le Challenge Métrique, L’Obélix retrouve

de nombreux participants et les autres régates du club ont connu de beaux succès.

L’année 2017 verra, en plus de nos régates habituelles, deux nouvelles épreuves :

• Le Trophée des Midships, une régate de classiques destinée aux étudiants des « grandes écoles ».

Cette épreuve se déroulera le week-end précédant la « Belle Plaisance ».

• Le Championnat du Monde des 5.5m JI, que nous avons déjà organisé en 2003, reviendra à Bénodet tout début

septembre à notre grand plaisir il se courra à la suite de l’Obélix.

Nos membres « bénévoles » seront à nouveau très sollicités et c’est l’occasion pour moi de les remercier et de faire

écho à tous les témoignages de coureurs qui saluent leur savoir-faire, leur sens de l’accueil, leur bonne humeur.

L’YCO n’existerait pas sans cet état d’esprit que nous cultivons tous les samedis au club-house à 18h.

Venez nombreux et invitez vos amis amoureux de la mer et des bateaux, nous avons toujours besoin de sang neuf !

Pour terminer, un remerciement sincère à nos partenaires, en particulier à la ville de Bénodet et à son maire.

Sans eux rien ne serait possible.

Bon vent, bonnes nav.

À bord de nos navires, partagez avec vos amis, vos clients, vos fournisseurs, l’émotion d’une régate ou le départ d’une grande course.Contactez-nous et, ensemble, nous donnerons du souffl e à vos opérations de relations publiques.

2, avenue de l’Odet - Vieux Port - BP 8 - 29950 Bénodet02 98 57 00 58

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YA C H T C L U B D E L ’ O D E T

Conseil d’AdministrationPrésident : Jean-Paul GUILLOU

Vice Présidents : Stéphane DELANOË

Yves MONMOTON

Commodore : Romain JONCOUR

Secrétaire Général : Thierry JAULT

Secrétaire : Christiane RAGONS

Trésorier : Jean-Paul DAUMARIE

Autres Membres :

Pierre-Yves BIGER, Loumi CASTRIC,Martine DAUMARIE, Olivier de CARNE,Thierry DUBOIS, Yvon LUCAS,Dominique NICOLET, Patrick QUIDEAU, Maïté QUIDEAU-DENIEL.

Organisation

• Logistique Mer (moyens nautiques, gestion des équipes) : Romain JONCOUR, Pierre-Yves BIGER• Logistique Terre (réceptions, décoration, gestion des équipes) : Jocelyne & Gil LE GUILLOU• Logistique administrative (inscriptions, secrétariat régate) : Thierry JAULT et Kiki RAGONS• Arbitres et Commissaires aux résultats : Stéphane DELANOË, Jean-Claude JONCOUR, Patrick QUIDEAU, Maïté QUIDEAU-DENIEL

Yacht Club de France et Classiques : Yves MONMOTONSite Internet et Facebook : Thierry JAULT, J-Ph. OUVRARDAssurances, Affaires maritimes : Thierry JAULT

Ligue - CDV - FFV : Jean-Paul GUILLOUPlaquette : Martine DAUMARIE - Andrée GUILLOUStages-visites: Martine DAUMARIE - Andrée GUILLOU


Membres d’honneurPatrick Guillemot - Max-André Le Borgne - Jos Bescond - Bernard Billien - Jean-Paul Daumarie - Patrick Stervinou

Monsieur le Maire de BénodetEric Karsenti - Jacqueline Tabarly - Sylvie Viant

Mult’YCO : Stéphane DELANOËRendez-Vous de la Belle Plaisance : Yves MONMOTON

Obélix Trophy : Thierry DUBOIS5,50 JI World Champion Ship : Jean-Paul DAUMARIE

Organisation régates : Le Commodore, Romain JONCOUR

Y. LUCAS P. QUIDEAU T. DUBOISD. NICOLET

L. CASTRIC O. de CARNEM. DAUMARIEP.Y. BIGER M. QUIDEAU DENIEL

Y. MONMOTONS. DELANOEJ.P. GUILLOU R. JONCOUR T. JAULT C. RAGONS J.P. DAUMARIE

Logistique

Voile loisir : Patrick STERVINOU, Bernard GIGHLIAClub House : Marie-Laure BIGER, Maïté QUIDEAU-DENIEL

Relations extérieures et communication : Jean-Paul GUILLOU

Contrôleur des comptes : Erwan LE GOFF


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Programme 2017GLAZIGOUDEN - habitables … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … 6-7 mai

NAVISPORT : Habitables … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … 27 mai

Mult’YCO - 4e édition - multicoques 22 à 45’ … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … 3, 4, 5 juin

TROPHÉE des MIDSHIPS… … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … 17, 18 juin

RENDEZ-VOUS de la BELLE PLAISANCE – Classiques - 17e édition … … … … … … … … … … … 23, 24, et 25 juin

RALLYE CROISIERE vers Anglo-Normandes, dates selon météo … … … … … … … … … … … … … … … début juillet

PESKANTOUR des MOUTONS - Régate et pêche sans assistance … … … … … … … … … … … … … … … … … 8 juillet

RALLYE de BOT CONAN - habitables … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … …23 juillet

RALLYE des GLENAN - habitables … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … 1er-2 Août

REMONTÉE DE L’ODET - Dériveurs, quillards de sport … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … 3 août

Courses de ralliement Obélix Trophy Brest-Bénodet (YCRB) et Lorient-Bénodet (CNL) … … … … … … 19 et 20 août

TRIPOGO - OBELIX TROPHY - classe Pogo … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … 25 et 26 août

OBELIX TROPHY - 46e édition - IRC, HN/Osiris, monotypes… … … … … … … … … … … … … … … 25, 26 et 27 août

CHAMPIONNAT DU MONDE 5.5 m JI … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … 29 août au 9 septembre

REGATE des Pieds Gelés - habitables … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … 30 décembre

Régates du club Grandsévénements

Autres événements

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Le Dinghy 12 a été dessiné en 1913 par l’Anglais George Cockshott à l’occasion d’un concours pour

la conception d’une annexe à usage des grands voiliers de l’époque. Cette an-nexe devait aussi permettre aux équi-pages de se lancer, lors des mouillages, des défis reproduisant en réduction ceux de leurs maîtres. Grâce à ses exception-nelles qualités de vitesse et de passage dans le clapot, le Dinghy 12 fut choisi comme dériveur en solitaire pour les Jeux Olympiques de 1920 et de 1928.

Construit à clins, il était à l’époque le dériveur le moins cher du marché. Les temps ont bien changé…En 1919 c'était le dériveur le plus diffusé en Europe : 3,70 m de long, 1.40 m de large, dérive pivotante, tirant d’eau 0,20 m/0,95 m, coque nue 104 kg, voile 9.30 m2, il est

rapide pour sa taille, très à l’aise dans le petit temps et son toucher de barre est exceptionnel.Voilà pourquoi, depuis presque cent ans, ce dériveur séduit des milliers de propriétaires. Il est en outre très polyvalent, il peut être mené seul ou à deux en promenade comme en régate ; il est également doté d’avirons d’une longueur réglementée et se transporte très facilement.

Très présents en Italie

Le Dinghy 12 a eu énormément de suc-cès en Italie où l’on en compte presque 3000 unités, mais aussi en Hollande avec 850 unités, ce pays n’acceptant que les modèles « classiques » construits en

bois .Ils sont très beaux mais, en cas de chavirage, peuvent nécessiter une aide extérieure. C’est pourquoi, en Italie à la fin des années 70, des modèles auto-videurs à double fond soit tout polyes-ter, soit habillés bois, relancent la série, jusqu’alors chasse gardée de régatiers « conservateurs » … En compétition il y a donc désormais deux séries, les « classiques » et les « modernes ». Et c’est ainsi qu’à Bénodet cette année on a pu admirer deux « modernes » évoluant à côté d’une majorité de « classiques ».Et bravo les Anglais qui, farouches ad-versaires de la dérive, ont pourtant in-venté le premier dériveur « one-design » au monde.

Le Dinghy 12, bateau mythique En ce mois de juin 2016, quel régal pour les yeux de voir ces très anciens monotypes olympiques régater juste devant la plage de Bénodet.

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B É N O D E T

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AMELOT Alain

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APPAMON Tristan

Va danserKerlouan Béneteau

BAGUR JacquesGOOSSENS Michelle

Va Bene IIFeeling 256

BAILLOT Jean-Pierre

Shangri LaSagitta 35

BALEY William

Idefi xSun Fast 32i

BARNABE Pierre

Sherkin IslandFirst 31,7

BATAILLE BenoitSAMZUN Olivier

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BELLEC Patrick

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BILIEN Bernard

LéopardPogo 6,50

BLANCHARD Florian

LibidoFirst 28

BOITEUX Jean Marie

GwalarnTriagoz 36

BOLZER Christian

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BOULANGER Jean

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BOYER Philippe

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BOYER DominiqueBOYER Lucien

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BRIENS Erik

Armandos IIMerry Fisher 805

BURALER Pierre-Michel

HoltannaHINCKLEY T34

CALVARIN François

Clyde6mJI

CARN François

Yallah VSagitta 35

CARNE (de) MimiCARNE (de) Olivier

SimpsonClass M

CASTRIC Louis-Michel

MajaPilotine

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TargazSuper Challenger

CHEFFONTAINES (de) Hervé

HeolSélection 37

COTTEN Michel

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COTTON Didier

Virhen VIIACM 43

DAMIAN J-Yves

Bagheera VIII5,5m JI

DATRY Jean Bernard

MistigriFolkboat

DAUCHEZ Olivier

KarriguelFirst 28

DAUMARIE Jean-Paul

JonahSwan 41

DEGREMONT Philippe

Abeille CoolIllur

DELANOE StéphaneQUINTIN - DELANOE Karen

Blue Peter IIFirst 35 GTE

DELOHEN Peter

PivoineRush GTE

DIJOUD Patrick

Strink Mor IIIMX 40

DUBOIS Thierry

DériveurLaser

DUBOIS Victor

Nirvaana5.50 m JI

DUCLOS GRENET Yves

Media LunaEtap 21 i

DUQUE Richard

Pulsar IIIFirst 31,7

ENTINE Fabrice

Cloudy BayFeeling 32

FLOWER Peter

Soon IVSun Shine 38

FONTAINE Philippe

Jet DreamJ 105

FORNARI Ranieri

TalenduicChassiron

GAULT Jean Philippe

KaerennOceanis 42 CC

GAUME Bertrand

Penn Karnplan Cornu 10m

GAVANIER Jean-Michel

Jasland IIHallberg Rassy 43

GHIGLIA Bernard

AlibiA31

GILBERT Jean-ChristopheLE PAPE Bruno

KaratalaDragon

GOACHET Pascal

SensoFeeling 8,50

GRANGIENS Guillaume

Ael DuFirst 18

GROS Robert

War-Zao IIIDufour 335

GUILLOU Jean-Paul

CrescendoX382

JACQ Dominique

Korrigan + Auguste 1er

5,50m JIJAOUEN Gurvan

Thi AnnTrident 80

JAULT Thierry

Less Beton IVFigaro 2

JONCOUR Romain

Roll OverCenturion 45

KARSENTI Eric

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KERDRANVAT Hervé

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LE GOFF Erwan

PaxAntares 7,10

LE GUILLOU Gil

KorriganDragon

LE HENAFF Philippe

Le MimosaETAP 26i

MAERTENS Christophe

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MAHE Jean-Yves

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MARAIS Eric

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MASSOT Alain

Fucus IIIFLYER 850

MATON Michel

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MAYART Philippe

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MAZERAND Pierre

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MONMOTON Yves

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NANTOIS Patrick

Nausicaa IIIOlson 38

NICOLET Dominique

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NUTTIN EricRAGONS Christiane

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OLLIVIER Carl

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PERIMAA Jaakko

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Mazurka IIFeeling 29

SCHNEIDER François

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STERVINOU Patrick

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TABARLY Jacqueline

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Lu dans le n° 46 du Journal de l ’Association Française des Propriétaires de Requin :

« Le Yacht Club de l’Odet reçoit, dans le cadre de ses Rendez-Vous de la Belle Plaisance, depuis 15 ans, les quillards de sport et ce avec la plus grande gentillesse et une équipe de bénévoles enthousiastes. Des Requin fidèles sont présents à ce ren-dez-vous traditionnel du dernier week-end de juin, à Bénodet. Événement qui mérite d’être fréquenté plus largement. Le plan d’eau est magnifique avec un côtier qui

emmène les participants jusqu’à l’Ile aux Moutons. La remontée de l’Odet, splendide et conviviale, est une expérience indis-pensable pour tout Requiniste, avec de surcroit un pique-nique « langoustines » inoubliable. Une ouverture de saison, ni trop sportive, ni trop dilettante ; une juste mesure sur un plan d’eau vite accessible et intéressant tactiquement. » Dans son livre Yachting, Visage de la Marine paru en 1950, Jean Peytel expliquait : « Le requin, bateau finlandais dessiné en 1930 par l’architecte naval Gunnar L.Stenbäck,

a été introduit en France par le Cercle de la Voile de la Seine-Maritime. Il répondait à une conception très en vogue dans les pays nordiques, mais peu connue en France, celle du bateau de course habitable ». La flotte la plus importante est actuel-lement concentrée à Noirmoutier. Et c’est avec efficacité que l’Association Française des Propriétaires de Requinveille au devenir de la série et à son dynamisme.

Notre dynamique relève : le talent n’attend pas le nombre des années

Ces échos venus d’ailleurs qui font chaud au cœur

En formation théorique :Et très vite, à leur grand plaisir, en formation pratique :

- À terre : Comme les grands, servir derrière le bar

- Mais aussi en mer :

Aider les mouilleurs

- Apprendre les bases de la navigation

L E S G R A N D E S R É G A T E S


une chaude ambiance et un festival de noms illustres :

Le soleil était de la partie mais le premier jour Eole, un peu capri-cieux, n’a permis le premier dé-

part que dans l’après-midi. Ensuite tous se sont bien rattrapés; ils ont trouvé un beau terrain de jeu dans les cailloux des Glénan, avec aussi des parcours plus vastes et variés aux alen-tours… selon l’humeur des comités de courses qui ont à cœur d’exploiter à fond la richesse de ce coin de côte…

Les Diam 24 : Tout juste reposés du Grand Prix Guyader et du grand Prix de l’Ecole Navale, une bonne partie d’entre eux était venue s’échauffer pour le prochain tour de France un mois et demi plus tard.

Reflétant bien cet état d’esprit, Jean-Christophe Mourniac, skipper de Grandeur Nature Véranda a déclaré aux journalistes venus l’interroger : « En ce qui nous concerne, nous portons beau-coup d’attention au team-working et à la progression de l’équipe. Nous avons deux axes de travail ce week-end et l’idée est de repartir de Bénodet en les considérant comme acquis ».

Sur Crédit Mutuel, Nicolas Troussel et son équipage avaient les mêmes objec-tifs, avec l’envie de se donner à fond et la concentration qui va avec.

Bruno Jourdren, quant à lui, s’amu-sait sur son Diam avec ses coéquipiers, Sammy et Yohan, avant d’aller participer au JO de Rio en Sonar.

Robin, Erwan, Jules et Sandro, âgés de 21 à 22 ans, ont régaté… et gagné en Diam 24 sur Team France Jeune. Ils fe-ront partie de l’équipe sélectionnée pour la Coupe de l’América Jeunes en 2017.

Mult’YCO, équipages et« esquifs » ,En trois ans cet événement a déjà bien gagné en notoriété et, cette année, comme l’a souligné Le Télégramme, des noms illustres ont marqué la course. L’épreuve rassemblait les bateaux de la jauge Multi 2000 et les monotypes Diam 24.

Certains en ont profité pour bronzer tout en surveillant le chrono

Flotte de Diams



Les Multi 2000 n’étaient pas moins motivés :

Laurent Louédec, figure bien connue de Port-La-Forêt et qui, malgré une activité professionnelle intense, s’entraine toute l’année, courait avec Alexandre son fils de seize ans, sur Les Copines d’abord, son vieux multi bichonné et vitaminé couleur orange.

L’équipage de Coved, Diam 24 arrivé en troisième position, était composé d’Aurélien Ducros de Chamonix, de Laurent Voiron de Megève et d’Oli-vier Backes de Marseille. A l’issue des régates, Aurélien a dû quitter préci-pitamment les pontons pour retrouver les sommets des Alpes et son autre passion: en effet, deux fois champion du monde en free-ride, il a gagné l’Extrème de Verbier l’an dernier. C’est en 2009 qu’il a découvert la voile en parrainant le bateau d’Adrien Hardy… et il a été contaminé par le virus.

Croquis Caroline Guilhou

Attention ! ça va démarrer



Charlie Capelle, avec Olivier de Carné son fidèle équipier de l’YCO, était là à bord de son bateau Acapella, une his-toire d’amour qui dure depuis trente-trois ans. Ce bateau est la réplique de celui de Mike Birch, Olympus, construit fin des années 70.

Quant à Christian Guyader, dans le cadre de la préparation à la Route du Rhum, il testait son TS42 tout juste sorti du chantier Marsaudon.

Sur Wild Thing Again, on a même vu une équipière naviguant de façon très décontractée sous spi personnel, un spi qu’elle a affalé deux mois plus tard pour laisser apparaitre un navigateur tout neuf en pleine forme. Gageons que ce petit mousse embarquera à la première occasion… Bienvenue et toutes les féli-citations de l’YCO !

L’atmosphère générale fort joyeuse était même un brin farceuse :

Deuxième jour, à terre, les habitués du club cher-chaient partout le vieux palmier « plastique » décor immuable du bar. Murmures et chuchotements : « il paraîtrait qu’on l’a vu sur l’eau ». Effectivement, l’un des concurrents l’avait genti-ment embarqué, histoire de le dépoussiérer et de lui faire prendre un bol d’air frais. Et il avait effectivement belle allure au retour !

e l e



Résultats Mult’YCO :

En conclusion et perspective 2017:Cette année les Diam 24 étaient neuf contre six en 2015. Une belle sélection car ils étaient à peu près tous dans les dix premiers du Tour de France à la Voile. Ils ont exprimé à nos bénévoles, tant sur l’eau qu’à terre, leur plaisir de participer à cette régate. Merci à eux, ce sont tous des « pros » et notre club est très honoré de leur satisfaction !… Donc encore plus nombreux l’an prochain ? Aux dernières nouvelles : « affirmatif ! ».

Les Multi 2000 étaient eux légèrement moins nombreux : quelques problèmes d’équipiers indisponibles, mais il semble aussi qu’un certain nombre d’entre eux préfèrerait une formule « rallye ». Du coup les Dragon-Fly seraient bien tentés de se joindre aux fidèles du coin. Une option/évolution à travailler et à mettre au point !

DIAM 241er Team France Jeune à Robin FOLLIN du CN Sainte Maxime2e Crédit Mutuel de Bretagne à Nicolas TROUSSEL du CVF3e Coved à Aurélien DUCROS de l’APCC Voile Sportive

MULTI 20001er Coz Toujours à Gérard FAYE du CN Fouesant2e Acapella-Soréal à Charlie CAPELLE de la SN Trinité sur Mer3e Wild Thing Again à Stéphane AMIOT de la SR Brest

Dîner au bord du quai Inspection de BBQTroquer vestes de quart pour pics à feu

Au soir de ce deuxième jour, ambiance bon enfant pour le dîner au bord du quaiAu menu saucisse-merguez avec, en toile de fond, la forêt des mats. Mouilleurs et comités transformés en cuisiniers avaient troqué vestes de quart et chaînes d’ancres pour grilles et pics à feu; ils s’activaient vigoureusement autour des barbecues déjà mis en chauffe par le président du club « soi-même », attentif au bon timing de la soirée.

L E S G R A N D E S C O U R S E S


Répartis en 3 groupes, ils étaient :- 18 inscrits dans la catégorie “Dinghy

12” dont c’était la première participa-tion

- 21 dans le groupe “métriques et quil-lards de sport”, dont cinq 8 m JI venus courir la première épreuve du tout nouveau “Challenge Métrique” mis en place sur la côte Atlantique

- 39 dans le groupe “croiseurs”.

Les croiseurs se sont affrontés pendant ces trois jours au cours de 4 manches constituées de parcours côtiers : Quatre régates ensoleillées et ven-tées à souhait, disputées dans la baie de Bénodet et autour des Iles Glénan, régates au cours desquelles les “fu-rieux” du Challenge Classique Manche Atlantique (CCMA) ont pu marquer ou perdre quelques points. Tous ont aussi apprécié l'escale du samedi midi aux Iles Glénan.

On y a retrouvé les habitués du circuit “Challenge Classique” et les fidèles du Rendez-vous comme par exemple Krakken, Rouvelon, Bryell, Pangur Ban, sans oublier Gullveig et Pen Duick, tous deux considérés comme des régionaux de l’étape.

Rendez-vous de laBelle Plaisance 2016,un rendez-vous béni des dieuxBénodet 24/25/26 juin 2016

Une météo désespérément maussade, un anticyclone paresseux refusant de détourner les dépressions venant d’ouest, tout laissait prévoir un rassemblement triste et sans entrain. Mais finalement Eole, Hélios, Neptune et même Dionysos étaient ponctuels à Bénodet pour le Rendez-vous de la Belle Plaisanceoù les attendaient les 78 voiliers classiques inscrits à ce rendez-vous et à ses régates.

8M sous spi

Départ croiseurs



Ils étaient accompagnés de quelques nouveaux tel que Skeaf (27 m au pont, exl'Etoile Polaire de l'armement Escofier), Iris (Ilingworth de 13,5 m), Pen Duick III ou encore Volonté, superbe “One ton-ner” vernis dessiné par Stephens, et bien d'autres. Au classement dans cette caté-gorie “croiseurs” on note la régularité de Yallah V dont l'équipage est constitué de “filles” et qui finit 1er au classement gé-néral toutes classes, juste devant Biene, un classique des années 30 vainqueur de l'épreuve il y a 4 ans.

Sur le “rond” métriques et quillards de sport, les équipages s'en sont donné à cœur joie, alignant régates sur régates.En particulier les cinq magnifiques 8 m JI, venus tout spécialement d'horizons divers pour cette première épreuve du tout nou-veau “Challenge Métrique”. On note la présence de Aile VI, champion olympique en 1928 à Amsterdam avec à bord Virginie Hériot ainsi que Karl de la Sablière, illustre habitant des bords de l'Odet et longtemps commodore de l’YCO.

Gullveig

Biene

Voyelle et Quickten

Pen Duick et Volonté

Aile VI, Hispania



Mais également Silk superbement res-tauré, ainsi que Bluered venu en voisin de Port la Forêt. C'est Hispania IV, un des voiliers d'Alphonse XIII, roi d'Es-pagne, qui l'emporte assez facilement dans sa classe juste derrière France, lui aussi métrique, mais dans la classe des 12 m. Sans une avarie de barre malencon-treuse, Enchantement, le 8 m JI dessiné par l'architecte Français Talma Bertrand, aurait sans doute fait beaucoup mieux.

Chez les quillards de sport, au nombre de 21 sur la ligne, c'est Joker, le 5,5 m JI membre de l’YCO qui l'emporte devant Ar Youleg de Douarnenez, dont c'est la première participation. Une participa-tion qui laisse espérer un nombre de “Dragon” plus important dans les années à venir. Dans ce groupe on retient aussi les “Aile” et autre Joli Morgan venus tout spécialement de l'YCIF.

Enfin n'oublions pas les 18 “Dinghy 12” dont c'était la première participation. Après deux manches musclées en baie ouverte de Bénodet ces jolis canots à clins et bateau Olympique des années vingt ont pris bien du plaisir autour de trois bouées dans l'anse du Trez.Après 10 manches courues ainsi c'est Remy Arnaud sur Woody qui l'emporte de façon impériale (10 manches gagnées sur 10 !).

Aglaia

Ar Youleg

Hervag et Papoose

Picolina

Velch Jol



Résultats Dinghy 12 :Sur 16 inscrits, 1er Woody à Rémi ARNAUD 2e Chen Tran à Pierre MONEGER3e Papoose à Jaap VAN HASSELT

Et le prix d’élégance 2016 ?

Après de longues visites sur les pontons et des discussions enflammées, cette année le prix d’élégance a été décerné à Silk, 8m JI très récemment et brillamment restauré à Baden après plusieurs années d’attente sous un hangar ! Une superbe renais-sance pour ce voilier effilé construit pour la course, mât de 20,50m, longueur 14m pour un déplacement de 8 tonnes, tirant d’eau 2m 08, Architecte François Camatte. Comme beaucoup de ses congénères, ce bateau est entièrement en acajou, un bois qui travaille très peu, les bordées jointives n’ont pas besoin d’être calfatées. Il est gréé en sloop bermudien. Tout était à refaire sur ce bateau hormis la structure qui était encore en bon état. Cette série des 8mJI a été lancée à Cannes dans les années 30. Le 8mJI était alors bateau olympique.

Quant au prix du Yacht Club de France,il a été attribué à Trotte en Tête, un Dinghy 12’ en bois à clins en parfait état qui s’est battu avec une grande détermination dans fort clapot et vent montant. Sa très sympathique propriétaire et skippeur, Marie-Claire Guégan, nous a expliqué l’historique de ce bien joli bateau construit en 1963 au chantier CRANCHI sur le lac de Côme, lieu de « naissance » mythique lié à la notoriété de ces bateaux en Italie.

Un rassemblement de cette nature s'or-ganise bien sûr autour des régates, mais la fête n'est complète qu'avec quelques moments de bonne chère. Tous les par-ticipants retiendront en particulier le pique-nique du vendredi soir sur les bords de l’Odet, lieu mythique en cette soirée de solstice d'été. Les langous-tines (à raison de 150 kg) avaient elles aussi tenues à être présentes, cuites à point et copieusement arrosées (merci Dionysos).Et c’est dans la bonne humeur générale que tous les participants ont inscrit les 23/24/25 juin 2017 à leur calendrier pour un nouveau Rendez-vous de la Belle Plaisance béni des dieux.

Y. MonmotonGriffon remontant l’Odet

En relation avec les propriétaires Hollandais, Allemands, Italiens, Turcs et Français, Marie-Claire a passé deux ans à écrire et illustrer un livre charmant, léger et intéressant intitué Regard de Peintre sur le Dinghy 12… a la manière de.Écrit pour saluer le centenaire du Dinghy 12, ce livre a été préfacé par les petits enfants (80 ans !) du concepteur du bateau Georges Cockshott.



Résultats grande flotte

Croiseurs : Sur 28 inscrits,1er Biene à Alain PARSCAU 2e Aïta à Jacques PICHAVANT 3e Bryell à Jérôme CATHALA

Métriques et quillards de sport :Sur 15 inscrits,1er Joker à Adrien POLALLION 2e Ar Youleg à Christian GUYADER 3e Bagheera VIII à Jean-Bernard DATRY

Métriques autres :Sur 6 inscrits1er France à Thierry VERNEUIL 2e Hispania IV à Tanneguy RAFFRAY 3e Bluered à Jean-Michel de POULPIQUET

te

Et l’an prochain :L’YCO aura à cœur de faire naviguer les Dinghy 12 à l’abri des forts clapots et grosses houles ; Leurs parcours s’organiseront dans la baie de Bénodet et, selon la direction des vents, plus haut sur l’Odet, dans l’anse de Combrit.

Le Rendez-Vous de la Belle plaisance 2017 sera précédé du Trophée des Midships, profitant de la présence des Classiques à Bénodet. Cette régate réservée aux élèves des Grandes Ecoles se court en effet sur bateaux classiques : les propriétaires embarquent les étudiants comme équipage tout en restant skipper à leur bord.

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Obélix Trophy, quel plaisir par Toutatis !

La première journée de cette 46e édition réunit toutes les condi-tions pour de belles empoignades

et dès douze heures la quarantaine de bateaux Osiris, J80 et Pogo quitte le port. Pour les J80, cette sixième régate du Circuit Coupe de France est une ex-cellente occasion de progresser dans les classements, avec bien sûr les surprises inhérentes à toute compétition, comme nous le relate ces « paroles de coureurs » publiées le 29 août sur le site de la Classe.« Les Pornicais nous ont joué la version nautique de « Astérix fait du J80 » : l’équipage d’Akajoule(skippé par Franck Vallet et barré par Rémy Rabbe) n’a pas fait de prison-nier et les autres concurrents ont subi le sort des légionnaires romains du camp de Babaorum. Claquer 8 manches sur 9, on n’avait pas vu cela depuis longtemps sur la Coupe de France (On se souvient toujours du Spi 2013 où Brézellec avait pris 7 manches sur 9), une domina-tion d’autant plus remarquable que nous avons eu des manches de pétole mais également de belles rafales à plus de 20 nœuds le dimanche. Seul l’équipage du CN Rohu (St Gildas de Rhuys) de Paul Gury a pu profiter d’une distraction passagère des Pornicais pour rempor-ter la huitième manche. Ceci n’a pas « ruiné » la compétition et les places sur le podium furent âprement dispu-tées, comme en témoignent les 9 points (seulement) qui séparent le troisième du septième. L’YCO avait bien fait les choses et confié la direction du comité de course à Jean Coadou toujours aussi efficace et bien-veillant. Neuf manches pour un week-end annoncé « pétoleux ». Bien joué ! »

En perspective pour 2017 : lors de son assemblée générale, la Classe J 80 a rete-nu l’YCO en troisième position dans ses clubs favoris, avec l’appui enthousiaste et circonstancié de l’un des participants à l’Obélix présent à la réunion. Donc l’an prochain, des J 80 plus nombreux et de bien beaux spectacles en perspective.

Résultats Obélix Trophy, J80 :Osiris A1er : CNP Akajoule à Franck Vallet 2e : EOS à Jacques Hubert3e : Jeroboam à Xavier Tinel

EosJéroboam : à virer la

bouée sous la Pie

Akajoule et Trowent

Sailing Team(CN Rohu)

Et de quarante-six ! Ce vendredi 26 août, l’Obélix Trophy repart pour trois jours avec, en cette année faste, le retour des J 80 :

l t Trowent

Jéroboam : à virer la

AS

EosJér

L'équipage est au complet

On s’aligne et c’est parti

Surveiller le chrono



Le premier jour, pendant que les J80 régatent sous spi dans la baie, les plus gros ba-teaux partent courir de belles manches autour des Glénan.

Le deuxième jour il faudra attendre le début de l’après-midi pour envoyer la flotte sur l’eau. Le vent de sud-sud-ouest monte timidement vers treize heures, passant de trois nœuds à douze nœuds à la satisfaction des concurrents très pressés d’en découdre à nouveau.

Résultats TRIPOGO :7 inscrits, 3 bateaux finissent dans les tempsToutes classes et classe Pogo 8.50 :Vainqueur, Horconex à Guy JestinClasse Pogo 30 : Vainqueur,Croque Le Vent à Philippe CozicClasse Pogo 12.50 : Vainqueur,Téa à Henry Gourmelon

Les Osiris et les Pogo se sont aussi donnés à fond dans des conditions très variées :

Les Pogo quant à eux, dès le premier top départ, se dirigent vers Belle-Ile pour deux jours de course dans le cadre de la Tripogo. Ils iront virer les Poulains avant de refaire route sur Bénodet pour une ligne d’arrivée installée à la Butte du Fort.Ils la couperont dans l’après-midi du samedi, mais seuls trois d’entre eux arri-veront dans le temps imparti. Le calme plat qui régnait à Bénodet le matin du deuxième jour s’était développé et ins-tallé plus au sud : ils avaient été retar-dés toute la nuit par le calme olympien régnant à Belle-Ile comme à Groix.

J80 sous spi dans la baie

Horconex

Croque le Vent

Pivoine dans les Glénan

Partir courir autour

des Glénan.



Pour la Classe Osiris, laissons Olivier de Carné nous raconter la régate vue de Yallah :« Dispo pour l’Obelix ? », un simple SMS une quinzaine de jours plus tôt a suffi pour réunir à nouveau l’équipage de Yallah pour ce 46e Obelix Trophy. Estelle, Karen, Sabine et Vanessa, sans doute satisfaites des précédentes régates à bord, ont vite répondu présentes. De mon côté, leur efficacité et la bonne ambiance du bord ne pouvaient que m’inciter à reformer cet équipage. La première manche se court sur un par-cours banane dans un vent faible et va-riable en direction, pas idéal pour Yallahqui demande du temps pour lancer ses six tonnes et n’aime pas trop les vire-ments de bord. Un bon départ et une ex-ploitation pointue des variations de vent nous permettent malgré tout de passer la première bouée devant nos concurrents directs. La suite est moins brillante et les deux bords de portant catastrophiques : nous finissons quatrième…Qu’importe, la bonne ambiance, le temps superbe et la bière au Bistrobelix nous font oublier cette contre-performance.Samedi matin nous partons pour un cô-tier dans un vent mollissant. La Voleuse passée, manquant

d’inspiration (à moins que ce ne soit pour admirer l’île aux Moutons sous un autre angle) je tente un bord que l’on peut qualifier de « bord du facteur » en prenant la passe Ouest des Moutons. La sanction est lourde : aux Pourceaux nous sommes en dernière position !

Mais tant que la ligne n’est pas franchie il y a de l’espoir, la motivation de mon équipage est intacte et nous faisons avancer Yallah malgré ces conditions peu favorables; zeste de chance, empan-nage au bon moment, nous finissons 3e.

La manche suivante paraît de meilleure augure, le thermique s’installe et nous partons au louvoyage vers Karek Greiz. Hélas le vent ne tient pas et le retour se fait au portant dans un air faiblissant qui altère nos espoirs. Mais, une fois de plus, la ténacité de l’équipage sera récompen-sée : au Taro le vent fraîchit, Yallah peut

exprimer sa puissance et rattraper son retard pour finir à nouveau 3e.

Dimanche matin l’été est fini, il crachine dans un vent d’ouest force 4 et même 5 en rafales : Yallah retrouve le sourire, son équipage aussi. Malgré les efforts physiques importants à réaliser, les deux premiers parcours banane se soldent par deux places de premier. Pour la dernière manche, gêné au départ par un bateau plus gros, le louvoyage vers la bouée de dégagement ne nous permet pas de nous détacher vraiment et nos concurrents directs reviennent sur le bord de spi. Je commets alors une erreur stratégique en restant sous le vent de la flotte où je ne réussis pas à tirer parti des performances de mon bateau dans ce type de temps favorable. Nous finissons 3e. J’en assume l’entière responsabilité mais mon équipage ne semble pas m’en vouloir et c’est dans la bonne humeur que nous finissons cet Obelix Trophy en troisième place, der-rière Pivoine et Pichenette, tous les deux parfaitement menés par des équipages de qualité.

Le troisième jour en Osiris comme pour les J80, changement d’am-biance avec des conditions clima-tiques des plus toniques ! Les équi-pages engagés s’affrontent dans un vent de Sud-Ouest de quinze à dix-huit nœuds avec rafales jusqu’à vingt-cinq nœuds. Plaisir et sensations fortes !

l l fffff hhhh

Départ troisième jour

C’est parti

Motivation de l’équipage intacte

Empannage au bon moment

ppppp , qqqqqq

Les autres passent les Moutons par l’Est

Arok Atoa aux Grands Pouceaux

Les autres sont tous devant



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Résultats Régates de ligue :

Osiris A :1er : Xavier Bourhis à Gérard Liardet de l’YC Rade de Brest 2e : Pivoine à Patrick Dijoud de l’YCO 3e : Yallah 5 à Olivier de Carné de l’YCO

Osiris B :1er : Ty Zotje à Guy Roussel, du Winches Club 2e : Leclerc Hennebont à Richard Fromentin, du CN Lorient 3e : J4F à Philippe Guennal, du CVF

Pour son indéfectible

fidélité à l’Obélix

le Prix du Yacht Club de France a

été décerné à

MATAMOUF OF RECOUCOU


L A V I E D U C L U B

Deuxième à la Caragolf, Karen nous raconte :« J’étais la seule femme à la barre et avec mon copain Tangi (qui faisait sa 1ère

régate), nous sommes très fiers d’être arrivés 2e à égalité de point avec le 1er (devant Armel Le Cleac’h, Marc Guillemot, Luc Poupon ) »

Cette fois-là, pour « l'Atlantique Le Télégramme » fin septembre, Karen, fine régatière, était venue renforcer l’équipage du J111 de Philippe Guennal (du Club de la Vallée des Fous) et ils ont gagné en OSIRIS 2, avec 27 inscrits…

Mais entre temps, Nausicaa avait fait son show à la télé :Dans le cadre de « Météo à la carte » sur FR3, cet été, Bénodet était au programme. Preuve s’il en est que la voile et Bénodet sont indissociables, le reportage tournait autour d’une sortie en mer organisée sur Nausicaa à Dominique Nicolet accompa-gné de Karen et Chéchette. Devant les caméras, nos amis ont été de magnifiques ambassadeurs de Bénodet et donc de l’YCO. Maniant humour au sujet de la météo et sérieux pour évoquer la navigation, ce reportage a offert de très belles images de notre coin de paradis.

Pour vérifier, allez sur http://www France3/emissions/meteo-a-la-carte/videos/Patrimoine-Benodet-la-perle-du-sud-Finistere, du 26/8/2016.

Les régatiers de l’YCOà l’extérieur

CeLeKarePhVe

• Tristan Appamon sur Aod - Sun Fast 3200 : 2e sur l’Armen Race• Jean-Bernard Datry sur Bluered - 8m JI : 4e à la Noirmoutier Classic• Patrick Dijoud sur Pivoine - Rush : 1er aux 110 milles de Concarneau 2e à l’Atlantique Le Télégramme 2e au Tresco 3e à la Course des Iles• Karen Quintin Delanoë : sur Caravelle 2e à la Caragolf

UN GRAND BRAVO

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Photo Louise Garin

Photo Louise Garin



Cette nième sortie organisée par l’YCO en lien avec l’Association des pêcheurs plaisanciers fonc-

tionne dans la confiance ; plus besoin de se demander s’il y aura assez de bateaux ou si l’on saura s’adapter à la météo. Le plaisir de se retrouver et de partager ces moments de convivialité est tel que, malgré un ciel tristounet et une météo peu encourageante, les sourires sont présents et l’enthousiasme prêt à braver les éléments. Pour nous, valides, la ques-tion de la pluie ne se pose pas vraiment, un bon ciré et c’est parti ! Mais face aux fauteuils ou aux personnes s’exprimant pas ou peu, est-il opportun d’aller ris-quer de décevoir ? La réponse est dans les regards observés tout au long de la sortie…. Des sourires jusqu’aux oreilles, des étoiles dans les yeux, des mimiques malicieuses ! Alors « vogue la galère », dit-on.

Les horaires de marées sont propices à remonter l’Odet, le plafond est décidé-ment bien bas : au risque de ne rien voir hors rade… Va pour l’Odet !

Bien nous en a pris. Une demi-heure après le départ le crachin puis la pluie sont de la partie, de l‘eau pour préparer le Ricard diront certains ! Ils ont vu juste car sitôt arrivé au mouillage, Zeus calme ses ardeurs pour ne pas noyer le whisky. On déjeune au sec et, cadeau de la journée, le spectacle d’une armée de kayaquistes colorés passant devant nos yeux pour leur descente annuelle de l’Odet. C’est le signal pour lever l’ancre, les accompagner un peu et regagner gentiment les pontons, tout en prenant le temps de visiter quelques anses qui ravissent les plaisanciers.Le moral des troupes est dans la cam-buse ! Alors je ne me lasserai pas de remercier nos cantinières pour la qualité du goûter offert à l’arrivée. A l’année prochaine pour le grand cru des 40 ans de Navisport !

Pour Navisport, Yves Arnal

Sortie Navisport : “valides-handicapésla mer ensemble”

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Toujours aussi apprécié,le Rallye de Bot ConanDimanche 24 juillet, 18 croiseurs tournent en rond devant la plage du Trez, tous attendent le départ du "Rallye de Bot Conan" qui va les conduire de Bénodet aux rives de Beg Meil.

Chacun est attentif aux instruc-tions et au coup de sifflet du président de comité qui ponctue

le départ de chaque bateau: il s'agit d'un départ à la marseillaise ou à l'américaine, c'est à dire départ décalé fonction de la table Osiris de temps compensés per-mettant, en théorie, une arrivée groupée aux abords de “Bot Conan”. Le premier, Cubitus, est libéré à 10 heures. En cette belle matinée de juillet, Eole est paresseux. La flotte s'étire et progresse lentement vers La Voleuse, première marque de parcours. En fonction de leur top départ, certains démarrerons au près et d'autres sous spi. Le vent ayant fina-lement décidé de s'établir au sud-ouest, c'est finalement par vent portant que tous se dirigent vers Linuen. L'arrivée, jugée comme il se doit face au

kiosque de Bot Conan, voit la victoire de Less-Beton devant Araok-Atao lui-même suivi de Joker.Chacun mouille ou saisit un corps-mort devant la petite crique. Et c'est avec un réel bonheur que les équipages se laissent débarquer à bord du zodiac mis à disposition par la famille Polaillon. Qu’ils en soient vivement remerciés ! Tous débarquent heureux et équipés ou encombrés de leurs approvisionne-ments personnels et retrouvent familles et amis venus par la route. Tous appré-cient l'apéritif, le désert et le café prépa-rés par l'organisation du rallye. Mention spéciale pour les tartes aux pommes ou à la mangue déclarées excellentes. Saluons le talent du pâtissier de ces mer-veilles qui œuvre au petit super marché de Fouesnant.

Après ces agapes, et une “fine” pour certains, c'est le réembarquement avec un dernier grand merci adressé à nos hôtes du jour.A 15h15 pétantes notre président de comité libère la flotte en direction de Bénodet. Si le premier bord vers “Linuen”est un peu disputé, la flotte se disperse ensuite rapidement pour rejoindre “la Voleuse” avec le vent pile-poil dans le nez. Et c'est par une brise modérée, toujours de face, que les voiliers les plus modernes s'imposent à nouveau au retour (Less-Beton, puis Araok-Atao et Jet-Dream,…).Par ses courses, son parcours, sa convi-vialité le Rallye de Bot Conan se révèle être d'année en année l'une des régates les plus appréciées des régatiers et autres membres du club ainsi que de leurs amis. Donc, à tous, rendez-vous l’an prochain.

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Classement à l'issue des deux manches:

1er Less-Beton à Romain Joncour (1 - 1)2e Arok Atao à Hervé Kedranvat (2 - 2)3e Joker à Adrien Polaillon (3 - 4)


Le Rallye des Glénan,7 et 8 août 2016Comme chaque année au mois d’août, le Rallye des Glénan regroupe les bateaux du Yacht Club de Port-Manech, du Centre nautique de Loctudy et du Yacht Club de l’Odet. Pour 2016, l’organisation incombait à l’YCO. Défi parfaitement relevé, tant à terre qu’en mer.

Le programme prévoyait le di-manche matin les régates de ralliement : Port-Manech - Les

Glénan d’une part, Bénodet - Les Glénan d’autre part. Les deux flottes arrivaient sensiblement en même temps, même si la diversité des bateaux se faisait déjà sentir. Certains, équipés régate et sortie à la journée, offraient à leur équipage une bouteille d’eau et un sandwich, tan-

dis que d’autres, équipés croisière, pro-posaient cassoulet et Bordeaux millési-més. La ligne d’arrivée vit l’eau minérale devancer le Bordeaux, et le sandwich, le cassoulet. Sans doute des problèmes de digestion. En fin d’après-midi tous les bateaux se retrouvaient au ponton à Bénodet pour un buffet organisé par la grande prêtresse du Club, j’ai nommé Marie-Laure.

Le lundi matin, départ donné à la Rousse (officiellement Basse Rousse, ce qui n’est guère flatteur) pour une arrivée sous Penfret. Mais pas forcément directe-ment, c’est là la différence entre les uns et les autres. Pour les uns c’est cap au 147 pour 10 miles : en ligne droite, on laisse la Voleuse à bâbord, les Moutons à tribord et hop, à poste ! Les autres, pour montrer qu’ils vont plus vite, laissent la Voleuse à tribord, passent voir si Bilien est toujours en place, puis véri-fient que la Rouge des Glénan est bien noire et jaune avant d’arriver à Penfret. Evidemment, en mangeant un sand-wich : il faut bien s’occuper. L’après- mi-di c’est déjà le moment du retour. Pour les uns, cap au 70 pour Port-Manech, pour les autres, cap au 295 vers la Rouge

qui ne l’est pas. Il paraît que certains sont rentrés directement.

Ceux qui sont passés par la Voleuse ont eu à faire au le zodiac à roulettes, mais on vous en parlera plus tard … Blague à part, ce furent deux jour-nées bien agréables avec nos très sympathiques voisins de l’Aven.

Pendant ce temps Karriguel faisait découvrir les Moutons à Philippe et Claudine, tout récemment inscrits à l’YCO… Bien que n’ayant profité du dinghy à roulettes que par VHF, l’équipage était décidé à courir la

deuxième manche du Rallye. Après avoir parcouru l’île, écouté avec atten-tion l’étudiant en charge de la protection des oiseaux et admiré le plongeon fantastique des sternes, il était temps de rejoindre la flotte. Donc, à déraper l’ancre, puis direction Penfret et la ligne de départ prévue « sous le phare ». Mais, comme le disent les romans, « la mer est grande » : des petits groupes de voiles un peu partout et lequel viser ? Les copains seraient-ils masqués par l’île ? Apparemment non, aucun mat ne dépasse. Mais alors où ? Karriguel ne les a identifié et rejoint que bien après le départ … situé sensiblement plus au nord que subodoré : comme quoi des jumelles à bord peuvent parfois être utiles ! Ils ont quand même fini la régate tous ensemble. Avec bien sûr, en guise de débriefing, un pot fort convivial au club.

Mais où sont passés les copains ?

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son

CeonmBns

rir les Moutons à Philippe et


Pétole =

C'est parti

Café


Les Bénévoles de l’YC


Le zodiac amphibie,

Deuxième jour du Rallye des Glénan, départ de Bénodet pour l’ensemble de la flotte. Bon vent belle mer, après le départ et quelques zigs et autres zags dans la baie, tous règlent leurs voiles pour un passage à la Voleuse. En arrivant à raser cette belle marque de parcours, rencontre mou-vementée avec « le » zodiac amphibie. L’équipage de Talenduic 2nous raconte :« Il était rouge avec des roues aériennes (sûrement très pratique car, lorsqu’on chavire, il peut rouler sur le fond et rentrer à la maison !). Le zozo en question est équipé de quatre cannes à pêche … et au bout de chacune, un « fort en gueule ». En mer, il est de bon ton de saluer les rencontres, donc sourires et grands bonjours de notre part. Réponse immédiate : des noms d’oiseaux fusent, c…s, en…s (je n’ose pas répéter). A chaque injure, l’équipage se tord de rire et les « gueulards » nous re-prochent « notre manque d’éducation » (sic). C’est trop drôle ! Il faut absolument en faire profiter les copains, vite à la VHF : « venez vite à la Voleuse, passez saluer le zodiac, ils sont sympas et très marrants ». Même combat, même échange de mondani-tés avec JIP (qui s’est un peu dérouté pour saluer l’équipage du zozo). Notre grand copain du comité, inquiet, se déplace afin de porter assistance aux deux vaillants équipages agressés et lui aussi se fait injurier : il est accusé d’avoir fait passer les bateaux là « exprès ! » : « vous n’avez pas vu qu’il y a une épave ? » Hé non ! Elle est sous l’eau depuis bien trop longtemps.Débriefing le soir à l’YCO, on en pleure encore, mais de rire.

France à la Belle Plaisance, petit dépannage :,

En cette fin de matinée, dans l’attente du reste de la flotte, France a mouillé derrière l’Île aux Moutons. « Ils arrivent, les premiers passent la pointe ! Hardi les gars, vire au guindeau, allez les gars, y a qu’à haler! ». Mais cette petite baie au sud de l’île est pavée de roches « en distribil », comme on dit par ici. Et l’ancre, crochée au fond, donne du fil à retordre à l’équipage. Heureusement, notre commodore, Romain Joncour, navigue dans les parages avec l’Ocque-teau, petite vedette comité du club. Il se porte donc à la rescousse, tire le bout d’amarrage dans un sens, dans l’autre, secoue le tout, victoire ça bouge ! Finalement, il relève l’ancre ; 40 kilos de ferraille plus 50 mètres de bout plombé, ça pèse ! Il embarque le tout dans l’Ocqueteau, ligne de flottaison largement dépassée. Heureusement aucun clapot ! France récupère son bien et, en remerciement, l’équipage offre généreusement à Romain un jéroboam de champagne avec un petit mot très gentil sur l’étiquette ! Le contenu a bien sûr été bu en compagnie des amis, mais la bouteille trône maintenant sur le bar du club en compagnie de la Grande Coupe de Bretagne, belle Victoire en bronze rebaptisée « Conchita del YCO » (Vous pouvez la retrouver sur Facebook où elle a un compte…)

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En cetddedd rrièrlllees garaaauu sull’l’aancrnnnnotrettteeau,bbbbout!! Finppplplp omllaal rgeeete , eddded cLLLLettrrt ôBBBBrepppo


O, gags et anecdotes


De l’Océan à l’hOpital,

Tout avait pourtant bien commencé. L’après-midi sur l’eau à assurer la sécurité du rond A avait été fort plaisante. Bonnes conditions météo, belles manches et excellente entente avec les photographes qui nous accompagnaient. Bref un agréable début de week-end. Le soir venu, nous avons donc remonté l’Odet jusqu’à Pors Meillou avec le bateau sécurité que je pilotais pour aider au débarquement des équipiers de la régate de leurs bateaux vers la terre où nous attendait la fameuse soirée langoustines, traditionnelle à toute Belle Plaisance. Un régal, jusqu’à ce qu’en remontant sur le pneumatique pour ramener des équipiers, mon pied ayant glissé sur le bord du boudin, mon dos a percuté l’arête du quai et je me suis retrouvé à l’eau. Rapidement hissé sur la berge par deux de mes équipiers (encore merci à eux) je me suis retrouvé sur le quai ou j’ai constaté une violente douleur au niveau lombaire. Transporté par les pompiers à l’hôpital de Quimper il sera diagnostiqué trois fractures des apophyses vertébrales. C’était mon premier bain de l’année ! 10 secondes dans l’eau… 1 mois 1/2 de séchage ! Je n’ai pas pu participer à la fin de la fête mais je suis fin prêt pour l’édition 2017 !… C’est Thierry Jault qui explique sa mésaventure.

Et le lendemain, Annie se fait bousculerpar une remorque un peu large :Conclusion : avant bras fêlé, points de suture et deux mois de plâtre …

Les bénévoles s’y croient !

Les filles comme les garçons : aider bien sûr, mais en s’amusant à fond les ballons.

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Bénévole à l’YCO, c’est distrayant, convivial et intéressant, mais c’est aussi un « métier » à risque, à terre comme en mer.

Un grand merci à eux tous !



Remontée de l'Odet 2016 :Marée favorable, du soleil, encore du soleil et un léger vent d'Est annoncé par la météo; toutes les conditions sont réunies en ce vendredi 12 août pour une belle et sympathique "Remontée de l'Odet", la traditionnelle régate de dériveurs organisée par l'YCO. A 10h50 pétante Patrick, l'intransigeant président du comité de course, donne le départ à une flotte composée de nombreux Laser, mais aussi de 470, 420, Fireball, Finn et même Vaurien.

La flotte se disperse dès le passage de la bouée de dégage-

ment placée au large de la pointe du Pussou côté Ste-Marine. Aidés par un courant favorable et poussés par une faible brise, les plus rapides ou les plus habiles à exploi-ter les caprices d'Eole, se détachent dans le chenal au milieu des bateaux mouillés côté Ste-Marine ou Bénodet. Les autres, moins attentifs ou plus sensibles à la poésie du parcours se laissent rapide-ment distancer.Trahis par une brise qui s'évanouit sur le coup de midi les organisateurs décident de raccourcir le parcours. Les premiers sont bien les premiers mais une risée traitresse, ou bienveillante, c'est selon, rapproche au vent arrière les plus lents qui, par la magie des temps compensés, vont pouvoir s'intercaler dans le classe-ment. Et c'est remorquée par les bateaux accompagnateurs que la flottille rejoint,

en amont des vire-courts, le petit port de Pors-Meilhou et son pique-nique très attendu. Merci aux organisateurs pour les régates mais aussi pour l'apéro, le dessert et le café. Nombreux sont les parents et amis venus par la route en-courager leurs équipages favoris, refaire à terre la régate, évoquer des souvenirs et profiter du cadre enchanteur.A 15h00, Patrick toujours aussi ponc-tuel, donne le départ de la deuxième manche: retour vers Bénodet. Si le soleil est toujours là, le courant s'est inversé et

le vent, renforcé, s'est établi au sud-est. Des conditions idéales pour des concur-rents heureux d'en découdre. A nou-veaux les plus expérimentés, les mieux entrainés ou les plus réactifs l'emportent sans qu'un vent capricieux ne vienne perturber le classement. On notera que c'est une nouvelle fois Hervé Goavec sur Laser qui, au béné-fice d'une meilleure seconde manche, l'emporte au général devant un équipage armant un vaurien gréé d'une voile à corne.

Classement à l'issue des deux manches:

1er - Hervé Goavec (2 + 1) sur Laser2e - Thomas et Olivier Monmoton

sur Vaurien (1 + 2)3e - Isabelle Galand (3 + 3) sur Laser4e - Jérôme Hercé (8 + 4) sur Finn5e - Laurence Laborde (4 + 9)

sur Laser radial

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On déplorera le faible nombre de participants cette année avec seulement 13 bateaux au départ et presque tous venus d'ailleurs. Méditer la relève à l’YCO ? Il est vrai que deux jours plus tard nos amis de Loctudy réunissaient plus de 30 dériveurs pour la régate des “2 Estuaires”. Donc l’an prochain pourquoi ne pas coordonner nos initiatives et combiner nos efforts pour dynamiser nos évènements et nos flottes, celles d’ici comme celles venues d’ailleurs et que nous retrouvons toujours avec beaucoup de plaisir…



Juin est là, il est temps de se dégourdir les voiles : Cette année nous avons décidé que notre mise en jambes maritime nous mènerait à l’Ile de Sein. En cette pre-mière soirée, nous nous retrouvons aux Glénan pour étudier notre feuille de route. Un sympathique apéritif à bord de Smara mettra les équipages au diapason. Cette mini-croisière d’une semaine n’aura pas les faveurs d’Eole, mais le soleil très généreux nous fera presque oublier le bruit du moteur.

Première nuit calme à Saint Evette. Après un bon petit déj. pris sur le pont tout en calculant l’heure

de la marée dans le Raz, nous appareil-lons pour Sein, notre objectif du jour. C’est une première pour certains, mais finalement par ce temps, passer le Raz en faisant les choses dans l’ordre et sans baisser la garde apparaît presque un jeu d’enfant. A Sein, pour les quillards les empla-cements de mouil-lage sont des plus restreints: avec l’ac-cord de son capitaine nous avons le plaisir de nous amarrer à la tonne de l’Enez Sun.A notre retour de balade dans les che-mins côtiers de l’ile, surprise ! Un nou-veau bateau surgit de la brume : Gwalarnse joint à nous pour la fin de notre petit périple. Sous les éclats des phares, le bal-let de leurs faisceaux et la nuit étoilée, Sein et Men Brial sont magiques !Le lendemain matin, départ pour Morgat : nous laissons Tévennec à bâbord et faisons route vers le Cap de la Chèvre pour entrer en baie de Douarnenez. En quittant Morgat, étape d’une nuit, nous suivons la côte nord, les pointes de Bellec, Tal ar Grip, Tréfeuntec. Grottes, criques et roches plissées font la beauté de cette baie que certains n’hésitent pas à qualifier de plus belle baie du monde! En arrivant à Douarnenez nous affalons les voiles devant le port du Rosmeur avant de contourner l’île Tristan pour entrer dans le port de Tréboul. Pen Duick VI sera notre sympathique voisin de ponton.Et c’est déjà le temps du retour ; une der-nière escale à St Evette et nous faisons route sur Bénodet : la météo se dégrade, il ne faut pas traîner! Soleil, beaux pay-sages, navigation estivale auront été les ingrédients de cette bien agréable balade à Sein.

Andrée Guillou

Il faudra y retourner l’an pro-chain, en ces temps de réchauf-fement climatique, pour se faire expliquer les traces des grandes variations du niveau des océans traces très anciennes mais bien visibles sur cette île si particu-lière, à condition de savoir re-garder: plages perchées datant du quaternaire, galets vieux d’un million d’années, roches en équilibre issues d’un uni-vers de montagnes …

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Amarrés sur la tonne de l’Enez Sun, avec le

canot de sauvetage dans l’autre sens …



Septembre, croisière fin de saison : Vents contraires

Karriguel et War Zao sont déjà partis de conserve :

Nous étions convenus, l’an dernier, de faire route vers les Scilly avec quelques bateaux du club pour les grandes marées de septembre. Les spéculations allaient bon train sur le nombre de lieux et les kilos de cre-vettes que nous y pêcherions. Hélas, Eole devait en décider autrement. Jamais vendre la peau de l’ours…

A deux jours du départ, les prévisions, changeantes et capri-cieuses, s’avèrent franchement mauvaises aux Scilly : noroit force six. Vraiment pas l’idéal pour pêcher la crevette et la déguster tranquillement au mouillage. Décision est donc prise d’aller plutôt vers le sud. Karriguel et War Zao avaient anticipé, ils étaient déjà partis vers Groix. Talenduic appareille avec l’intention de les rejoindre à Belle-Ile, mais par vent nul la lassitude de la marche au moteur nous incite à nous arrêter à Port-Tudy. Le lendemain une légère brise nous porte à Sauzon après avoir croisé à hauteur des Birvidaux,

Karriguel et War Zao qui reviennent sur leur pas…Talenduic est rejoint par Jasland et la soirée, embossés dans l’avant-port de Sauzon, est délicieuse. La fin de la nuit l’est beaucoup moins avec un fort vent d’Est. Elle sera encore moins tran-quille pour un voilier sur bouée à l’extérieur qui sera drossé à

la côte. Ce fort vent virant Sud-Est éloigne l’espoir de voir Yeu à défaut des Scilly. Donc, route vers le Golfe et l’ile aux Moines. Le lendemain, toujours du Sud-Est, l’option Yeu est définitivement compromise et nous gagnons de conserve Piriac après un pique-nique fort agréable au mouillage devant Houat. Le jour suivant le vent s’oriente Nord-Ouest force 6, pas l’idéal pour remonter, d’autant qu’il fallait se lever tôt pour franchir le seuil à marée du port. C’est la marée d’équinoxe, alors, pêcher la crevette à Piriac ? mais où sont les coins à crevettes ? Avec le vent et la pluie, énigme non résolue ! Eole est vraiment contre nous : pour rejoindre Bénodet les prévisions annoncent du noroît…

Décision est prise d‘aller à Palais et son calme bassin à flot. Ce n’était pas le jour ! Fête à « neuneu » à Palais, flons flons, accordéons avec, en outre, « régate saucisson » de Trinitains remplissant le bassin à flot comme un 15 août. Quai pourri, quatre bateaux à couple avec des chiens… Réveil à l’aube pour sortir.Direction Port-Louis : le noroît annoncé a la bonne idée de s’orienter à l’Ouest. Le lendemain, route vers Bénodet au moteur, avec vent nul et mer façon miroir. Ce qui permettra de voir le rocher de la basse Jaune affleurer la surface à la basse mer.

Toujours partir dans le sens du vent, dit-on…Je ne sais pas où cela nous aurait menés, guère plus loin que les Glénan !

Patrik Stervinou

Le 11 septembre appareillage au moteur vers Groix, soupçon de vent à la Voleuse, mais bien sûr dans le nez. Pour pimenter un peu la chose, autant se faire une nav façon régate, dans le genre « tu ne verras jamais que mes fesses ! », « mais non, je te passe au prochain bord ! ». Au bout du compte les deux compères embouquent ensemble la passe de Port-Tudy pour une escale sur bouée, à couple tribord et bâbord de Monsieur, Madame et leurs deux chiens. Surprise : ce sont des voisins de ponton de Bénodet : vraiment attentionnés et aimables dans les délicates manœuvres d’amarrage. Merci à eux. Puis dîner bistro sur ce quai où les maisons ont su trouver une parfaite harmonie colorée.Le lendemain départ vers Belle-Ile avec même petit vent debout. Jean-Paul War-Zao part bâbord amure, et tant qu’à tirer des bords Jean-Paul Karriguel, décide d’aller pêcher vers

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L E YA C H T C L U B D E L ' O D E T V U À L ' E X T É R I E U R


les petits fonds de la côte, puis de virer vers les roches des Birvideaux où un maquereau suicidaire se dévoue. War Zaoarrivera à Sauzon avec une bonne demi-heure d’avance, juste bien pour préempter une bouée pour deux. Douce nuit !

Au matin toujours cette mé-téo bizarre. Avec week-end petits-enfants en vue, ce sera donc cap à l’ouest. Petit dej. en terrasse sur le quai et c’est l’appareillage vers Port-Louis où, cette fois, deux places sont disponibles

à quai avec, en face, un ami du club, Philippe Fontaine qui invite aussitôt la bande à l'apéro à son bord : bateau superbe ! Cette fois le bulletin météo du soir annonce un vrai coup de torchon avec grosse houle de sud : occasion rêvée de visiter Port-Louis, les remparts, la citadelle et son merveilleux musée de la Compagnie des Indes avec une expo passionnante sur l’archéologie sous-marine. Ensuite, découverte des artisans d’art et de sa géniale librairie-café « La Dame Blanche » qui fait même mini resto côté jardin, avec des interventions d’écrivains et un choix étonnant d’ouvrages. Deux jours sans voir passer le mauvais temps !

A Port-Louis les équipages ont repris leur souffle de façon prémonitoire : le lendemain c’est parti pour l’Aven ou le Belon. Le vent tombé la nuit se relève de façon faiblarde (il n’écoute pas météo France). En revanche la grosse houle prévue de sud est bien là (3/ 4 mètres plein travers). Navigation très inconfortable. Pour se remettre, les deux équipages iront donc à Kerdruc manger un « homard-frites » au Bistro de l’Ecailler (Vraiment incontournable si vous passez par là !) L’Aven est embouquée en mode chaud-chaud, sur le dos de la houle qui rentre dans la rivière. Mais repas délicieux et nuit parfaitement calme.

Le matin, c’est donc départ maison sans houle pour passer l’estuaire et son banc de sable. Mais à peine les voiles hissées, le vent monte, monte : vite, rouler le foc ! A l’Île Verte, il vire pleine face 30 nœuds, puis plus. On ne se laissera pas faire, donc à capeler les cirés et ariser la grand-voile au max, puis tirer des bords avec appui moteur dans un clapot très raide, un vent qui monte encore et continue sa rotation pour rester bien en face jusque dans l’Odet. Etape un peu moins sport pour War Zao doté d’un solide moteur, mais sur Karriguel, avec le vieux 13 cv, malgré le ciel bleu, l’équipage arrivera rincé, épuisé… mais content.Météo et escales sont des sources inépuisables de surprises ! Vive les croisières d’été, il n’y en a pas deux semblables.

Autéopedoenc’Lp

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C O N F É R E N C E S E T S O I R É E S

CONFÉRENCES, STAGES,VISITES 2017 :

Stages : • Premiers Secours, stage pratique par

Thierry Dubois• Formation administration régates :

commissaires à terre, inscriptions régates

• Formation mouilleur (sur l’eau et à terre)

• Nodologie par notre célèbre Docteur la Ficelle

Conférence : • Travaux à très grandes profondeurs

(projet au Mozambique)- par le Musée de la Marine ?

Visites : • Cité de la Voile à Lorient, en visite

organisée• La géologie de l’île de Sein (sur place

bien sur)

A préciser et dates à définir

Flore et faune des Glénan

Concours de cuisine 2016 :

Les Glénan sont un tel paradis qu’ils sont gardés par des anges. Marion Diard, de l’Association Bretagne Vivante, Conservatrice de la Réserve Naturelle Nationale de Saint-Nicolas des Glénan et Margot stagiaire responsable de l’Ile Aux Moutons nous ont présenté toutes les précautions prises pour sauvegarder notre jardin d’Eden. Narcisses des Glénan uniques au monde (selon les comptages annuels ils se développent : découverts en 1903, commercialisés à partir des années 30, presque disparus vers 1970 avec 1000 pieds restant, protection décidée et réussie : on en a compté plus de 280 000 pieds fleuris en 2015). Mais aussi protection de l’écosystème de l’estran et des dunes, avec la colonie de sternes, oiseaux migrateurs revenant chaque année pondre leurs oeufs à un endroit unique en Europe : l’Ile aux Moutons.Pour garder les enseignements de cette belle conférence, un ouvrage à recom-mander, édité par Bretagne Vivante : Les Glénan, histoire, mémoire et paysages. Vous y trouverez de jolis croquis d’un autre oiseau protégé, le gravelot à collier interrompu. Ce petit limicole niche aussi

sur nos dunes de Mousterlin : il pond en haut des plages à même le sable de petits œufs tachetés de la même couleur que les galets, (pour les rendre invisibles aux goélands sans doute). Donc atten-tion où vous marchez en période de nidification!

Cette année les gagnants étaient Andrée et Jean-Paul Guillou.Ils avaient œuvré sur War-Zao.

Jean-Paul ayant été élu président du club quelques mois plus tard, sa prestation de cuisinier n’était-elle pas le démarrage caché de sa campagne ? Ou bien les membres du jury, ayant détecté chez lui un potentiel présidentiel, ne l’aurait-il pas fait gagner pour le circonvenir ? Cela mériterait une petite enquête … à suivre !

Assistance record et passionnée le 22 avril pour mieux appré-cier notre merveilleux archipel.

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C O N F É R E N C E S E T S O I R É E S


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Crédits photos : fotolia

Tabarly, génie de la voileRéunion passionnante avec Pierre Marcelqui a pris la suite d’Eric Tabarly comme skipper de Pen Duick. Il nous a présenté son film sur ce grand marin. Riche de documents glanés dansles médias et auprès de la famille, il dresse un portrait tout en sensibilité, humour et admiration de l’homme qui a donné ses lettres de noblesseà la plaisance française et raflé toutes les courses auxquelles il participait à travers le monde. Le marin qui gagnait tout était aussi un grand créatif, une personnalité d’une imagination et d’un courage aussi éprouvés que sa légendaire modestie. L’assistance, nombreuse et passionnée, revivait avec émerveillement l’épopée de notre grand voisin de l’Odet. Beaucoup d’enfants étaient présents et gageons que de nouvelles vocations sont nées ce soir-là de Juillet.

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