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2 èmes Rencontres de l’Electromobilité, Angoulême 2012 1 www.icmcb-bordeaux.cnrs.fr Jean-Claude GRENIER Directeur de Recherche CNRS Institut de Chimie de la Matière Condensée de Bordeaux ICMCB - CNRS Université de BORDEAUX

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Institut de Chimie de la Matière Condensée de Bordeaux ICMCB - CNRS Université de BORDEAUX. Jean-Claude GRENIER Directeur de Recherche CNRS. www.icmcb-bordeaux.cnrs.fr. Emissions de CO 2. ?. Evolution de la température moyenne de la terre. Consommation mondiale d'énergie primaire. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Document

12èmes Rencontres de l’Electromobilité, Angoulême 2012

www.icmcb-bordeaux.cnrs.fr

Jean-Claude GRENIERDirecteur de Recherche CNRS

Institut de Chimie de la Matière Condensée de Bordeaux

ICMCB - CNRS Université de BORDEAUX

Page 2: Document

Emissions de CO2

Evolution de la température

moyenne de la terre

?

2

Page 3: Document

Consommation mondiale d'énergie primaire

3

82 % Fossile; 11 % Renouvelable; 7 % Nucléaire

Page 4: Document

Essor technologique XIXème siècle

accroissement de la demande en énergie

4

Page 5: Document

Des réserves: pour combien de temps ?

URGENT de trouver des solutions !

5

0

JC 1000

3000

2000

-1000

Ere fossileGrecs Romains Moyen-Age

1850 2250??

Ere biomasse

Page 6: Document

Energies renouvelables

La part des énergies renouvelables/électricité < 20 % !!

6

0.1 % de la surface de la terre avec 10 % de rendement = consommation totale en énergie

World Rate Annual Consumption

of Renewable Electricity

Page 7: Document

7

Energies renouvelables :

quel scénario pour demain ?

• Energies renouvelables Energies intermittentes

Nécessité de stocker l’énergie électrique

Quelle est la forme la plus appropriée ?

Page 8: Document

235UFOSSILES

BIOMASSE

Batteries

NUCLEAIRE

EOLIEN

Véhicules Electriques/Hybrides

Piles à Combustible

Stockage H2

Distribution

PHOTOVOLTAIQUE

HYDROELECTRIQUE

Li-ion

Ni-MH

Microbatteries

Panorama énergétique

Energie

solaire

H2

Electrolyse

Reformage

8

EnergiesPrimaires

Page 9: Document

Energies renouvelables :quel scénario pour demain

?Energie provenant

de sources renouvelablesou nucléaire

PACs

Electrolyse

Economie de l'Hydrogène

Electricitéau consommateur

H2

Economie de l'électron

e-

e-e-

H2

e-

Solaire, Éolien, Géothermie,

NucléaireStockage

électrochimique

Stockage chimique

Page 10: Document

10

Stockage électrochimique

Page 11: Document

11

Stockage électrochimique

Page 12: Document

Stockage chimique

L’hydrogène H2

vecteur d’energie de demain

Page 13: Document

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Cycle : H2O / H2 / électricité / H2O

Source: International Association for Hydrogen Energy

Hydrogène: la configuration idéale….

H2O H2O

Page 14: Document

Pile à combustible

HydrogèneAnode

OxygèneCathode

Electricité

Eau + Chaleur

Processus d’oxydoréduction aux électrodes

Stockage chimique: Principe de la pile à combustible

Convertisseur énergie chimique énergie électrique + chaleur

Réaction bilan : H2 + ½ O2 H2O DG0 < 0

A la différence d’une batterie qui stocke sa propre énergie,Une PAC ne contient pas d’énergie :

elle est alimentée par une source extérieure en combustible. 14

Page 15: Document

15

Les Piles à Combustible: caractéristiques

PEMFC

PAFC

MCFC

SOFC

80°C

220°C

650°C

800°C

Electrolyte membrane polymère: ion H+

Electrolyte liquide H3PO4 : ion H+

Electrolyte Liquide: carbonates fondud Li2CO3, KCO3 : ion CO3

2-

Electrolytes céramiquesYSZ, ZrO2: ion O2-

Type ElectrolyteTempérature

DMFCAFC Electrolyte liquide KOH : ion OH-

MethanolElectrolyte membrane polymère : ion H+

Combustible

Hydrogène (CO < 10 ppm)

Hydrogène

Hydrogène (CO < 1%)MéthanolGaz Naturel

HydrogèneBiomasseMéthanolGaz naturel

HydrogèneBiomasseGaz Naturel

T

T

20°C

Page 16: Document

MCFC

PAFC

CHP SOFC

PEMFC

AFC

Mini- FC

1mW 0.1 W 1W 10 W 100W 1 kW 10 kW 100kW 1MW

Portable

Transport

Stationnaire

Spacial

Bio-fuel cells

Piles à combustible: applications en 2012

Aéronautique

APU

Page 17: Document

Sources:PV, éolien,nucléaire

électrolyseur

pile à combustible

Electricité

Hydrogène

e-

H2

Electricité et l’hydrogène…

Interchangeabilité et complémentarité

RéseauConsommate

urs

Page 18: Document

18

Programmes européens : soutien public à la R&D sur l’hydrogène et les piles à combustible

8 M€32 M€ 58 M€

145 M€

315 M€

450 M€

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

M€

PCRD 2(1986-1990)

PCRD 3(1990-1994)

PCRD 4(1994-1998)

PCRD 5(1998-2002)

PCRD 6(2002-2006)

PCRD 7/JTI(2008-2013)

Page 19: Document

19

Merci de

votre attention

•• •

Page 20: Document

PEMFC - des PAC très prometteuses …

Bus (Ballard)London

Premières PAC développées pour l’espace (Gemini et Apollo 1963-1973) • Large gamme de puissance nombreuses applications (portable, transport,

stationnaire)• Nombreux prototypes en fonctionnement• Matériaux “connus” mais à optimiser..

1 W 100 W 1 kW 100 kW Portable Stationnaire Transport

Ballard (CA)

Dalkia building power supply

Fujitsu Ltd (2004)

PSA 207 Epure

Toshiba

20Necar (Mercedes-Benz)

Page 21: Document

Défis pour l’application transport

• Durée de vie > 5000 h en 2011

• Coût du “stack” de 30 $/kWe net sur une projection de 500,000 unités !!!

• Démarrage possible à -30°C avec 50 % de la puissance en 30 s.

• Une densité volumétrique de puissance de 2500 W net/L

• Aujourd’hui, le prix d’un véhicule FC est 8-10 fois celui d’un véhicule thermique. Le prix des plaques bipolaires, des électrodes (Pt) et de la main d’oeuvre atteint 60 % du système PAC

Page 22: Document

22

Auxiliary power units: A.P.U.

100 % 35 - 50 % Rdt tot ≈ 30 - 50 %

100 % 20 - 25 % 50-90 % Rdt tot. ≈ 10 - 22 %

Delphi–BMW

Page 23: Document

23

H2Combusti

ble H2

Cellule Elémentaire

Réaction totale:2 H2 + O2 2 H2O + Eelec + Q

H+

e-

Réaction anodique

H2 2 H+ + 2 e-

O2

Comburant O2

H2O EauRéaction cathodique

O2 + 4 H+ + 4 e- 2 H2O

e-

e-

H+Inte

rcon

nect

eur

Inte

rcon

nect

eur

anod

e

cath

ode

élec

trol

yte

Réaction d’oxydationdu combustible

Réaction de réduction d’oxygène

Principe de fonctionnement d’une PAC

Page 24: Document

2èmes Rencontres de l’Electromobilité, Angoulême 2012

Page 25: Document

2èmes Rencontres de l’Electromobilité, Angoulême 2012

Page 26: Document

26

Conclusions prospectives La technologie Li-air

Cette approche, élégante du point de vue écologique, ne pourra cependant pas apporter l’autonomie souhaitée pour les applications aux véhicules électriques. En effet, malgré les

dernières avancées évoquées jusqu’ici, il y’a encore un facteur quinze entre l’énergie utile fournie par la combustion d’essence (2500Wh/kg, en tenant compte du rendement de Carnot) et par une batterie (170Wh/kg). Ce qui nous amène à la dernière question nécessitant d’être abordée. Elle

concerne la possibilité d’augmenter la densité d’énergie des batteries au lithium tout en maintenant un stockage écologique. Une note d’espoir peut effectivement provenir des systèmes

métaux-air, et plus spécialement du Lithium-air qui suscite aujourd’hui l’engouement des fabricants d’automobiles. Ces accumulateurs utilisent comme électrode négative une électrode de Li métal et comme électrode positive une électrode à air, constituée d’un catalyseur déposé sur un tissu de carbone à haute porosité ; le fonctionnement de cette électrode est proche, par certains

aspects, de celui de l’électrode à oxygène des piles à combustible. Lors de la fourniture de courant (décharge), il y a réduction de l’oxygène pris à l’extérieur avec formation d’un ion superoxyde O2

.-, qui, avec le Li, donne du LiO2 ; ce dernier est instableet se transforme en Li2O2 solide qui remplit

les pores de l’électrode22. En recharge, le mécanisme inverse se produit, à la différence près que l’on ne passe point par l’ion O2

.-..Sur la base de calculs théoriques, la technologie Li-air pourrait fournir des densités d’énergie de 3500 Wh/kg, soit environ s fois plus que celle des accumulateurs

à ions lithium. Cependant, pour rendre de tels systèmes opérationnels, de nombreux verrous technologiques liés à l’efficacité énergétique et à la tenue en cyclage, pour ne citer que cela,

doivent être levés. Il va de soi que certains des concepts développés jusqu’ici pourront s’appliquer à la technologie Li-air, mais ils ne seront pas suffisants.

Page 27: Document

27

Production d’hydrogène

Electrolyse

Page 28: Document

28 28

I cannot but regard the experiment as an

important one. William Grove writing

to Michael Faraday, October 1842

W. R. Grove, Philos S3, (14) 86,

127 (1839).

1839 : Grove's experiment

Page 29: Document

0 200 400 600 800 1000 1200 14000

50

100

150

200

250

300

0,0

0,2

0,4

0,6

0,8

1,0

1,2

1,4

Ener

gy (k

J/m

ol)

Temperature (°C)

Liqu

id w

ater

Pote

ntia

l (V)

Steam 600-800°C

Choix de la température de travail

Chase NIST-JANAF Thermochemical Tables (1998) Monograph 9, 1325

ΔH = ΔG + TΔS

ΔH : énergie totale

ΔG : énergie électrique

Q=TΔS : Chaleur

H2O → H2 + ½ O2A HT, gain

d’énergie en phase vapeurΔH quasiment

constant

ΔG diminue au profit de TΔS

TΔS : énergie bon marché et abondante

Gain aux hautes températures :

augmentation de la cinétique aux

électrodes

Problèmes:Limitation due aux matériaux

Page 30: Document

30

Electrolyse Basse TempératureElectrolyse PEM

Une membrane polymère conductrice protonique (généralement du Nafion®), associée à des électrodes de graphites dans lesquelles est dispersé un catalyseur (platine, iridium, ruthénium ou rhodium).Températures de fonctionnement typiques comprises entre 70 et 80°C.

Page 31: Document

31

Electrolyse Basse TempératureElectrolyse alcaline (KOH ou NaOH)

- 2 électrodes métalliques (Ni en général), - Tfonct. 70-80°C à pression atmosphérique. ou 200°C sous pression- Rendement assez faible, < 30 %- Problèmes: vieillissement prononcé des matériaux par corrosion.

21 Nm3/hr

4-5 kWh/Nm3 H21-100 Nm3/hr1-25 bar

Electrolyse PEM

Membrane Nafion®, catalyseur PtTfonct environ 70 et 80°C.

Page 32: Document

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Electrolyse Basse TempératureElectrolyse alcaline

Un électrolyseur alcalin est composé:- 2 électrodes métalliques (Ni en général), - électrolyte aqueux ( ≈ 30 % en masse de KOH ou NaOH.)-Tfonct. (électrolyseurs alcalins commerciaux) entre 70 et 80°C à pression atmosphérique. Certaines études reportent également un fonctionnement à plus haute température (200°C) permettant ainsi d’atteindre des densités de courant plus importantes. - Rendement assez faible, < 30 %- Problèmes: vieillissement prononcé des matériaux par corrosion.

21 Nm3/hr

4-5 kWh/Nm3 H21-100 Nm3/hr1-25 bar