EsH éGo&. I~qq

EnergySectorManagementAssistanceProgramme

MadagascarImpact des combustibles ligneux sur

l'environnementReport No. 176195

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

PROGRAMME CONJOINT PNUD I BANQUE MONDIALED'AIDE A LA GESTION DU SECrEUR ENERGETIQUE (ESMAP)

OBJECrIF

Le Programme conjoint PNUD/Banque mondiale d'aide à la gestion du secteurénergétique (ESMAP) est un programme mondiale spécial d'assistance techniqueadministré par le Département Industrie et énergie de la Banque mondiale. ESMAPdispense des conseils aux gouvemements sur les stratégies de développementénergétique durable. Créé avec l'appui du PNUD et de 15 bailleurs de fonds publics en1983, ESMAP se concentre sur les quesfions de politique et de réforme institutionnellepropres à stimuler l'investissement énergétique, la maitrise de l'énergie, ledéveloppement des ressources en gaz naturel, ainsi que les énergies renouvelables,rurales et ménagères.

DIRECTION ET OPERATIONS

ESMAP est gouvemé par un Groupe Consultatif d'EMAP composé de représentants duPNUD, de la Banque mondiale, des gouvernements et autres institutions soutenantESMAP financiè nt, ainsi que de ressortissants des pays bénéficiant des activitésd'ESMAP. Le Groupe Consultatif dESMAP est présidé par le Vice Président pour leDéveloppement des secteurs privés et financiers de la banque mondiale. Un Groupe deconseil technique (TAG) composé d'experts indépendants assiste le Groupe Consultatifd'ESMAP pour examiner la stratégie et les orientations du Programme, son plan detravail et d'autres questions. Le personnel d1ESMAP se compose d'ingénieurs, deplanificateurs de l'énergie et d'économistes sous l'égide du Département Industrie eténergie de la Banque mondtiale. Le Directeur de ce Département exerce aussi lesfonctions de Gestionnaire dESMA, responsable direct de l'administration duProgrammne

HNANCEMENT

ESMAP est un effort de coopération appuyé par la Banque mondiale, le PNUD, d'autresistitutions des Nations Unies, l'Union européenne. L'Organisation des Etats amnéricams,l'Orgaization latio-américne de l'énergie et des bailleurs de fonds publics et privésd'Allemagne, d'Australie, de Belgique, du Canada, du Danemark des Etats-Unis, deFilande, de France, d'Irlande, dlslande, d' Italie, du Japon, de Nouvelle-.Zélande, deNorvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de Suède, et de Suisse.

INFORMATIONS SUPPLEMENTAIS

U.-e liste complète des prr4ets réalsés par ESMAP est annexé à ce rapporL Pour de plusamples informations et des copies des rapports ESMAP contacter:

ESMAPc/o Industy and Energy Department, The World Bank

1818 H Street N.W.Wahingtn D.C 20433, U.S.A.

Couder électronique: hbretaudeau@worldbankorgintemnet

MADAGASCAR

IMPACT DES COMBUSTIBLES LIGNEUX SUR L'ENVIRONNEMENT

Octobre 1995

ESMIP

Energy Secor Mna Assistance ProgammeDivision du développement de rélectricité, du maitse de rénergie; et des combustibles domestiquesDépartemnt de l'industrie et de rnene

Le présent document fait l'objet d'une diffusion restreiinte- Il ne peut étre utilisé par eses destinataires que dans l'exerdce de leurs fonctions officielles et sa teneur ne peut

ètre divulguée sans l'autorisation de la Banque rnondiale.|

AAM Accroissement annuel moyenANAR Association nationale pour les actions environnementalesANGAP Association nationale de gestion des aires protégéesCIRAG Circonscription de l'agricultureCI1E Circonscription des eaux et forêts (représente la DEF sur le teain)CNRE Centre national de recherche environnementaleCNRO Centre national de recherche océanographiqueDDRA Direction des domaines et de la réforme agrireDEF Direction des eam et forêtsDEN Direction de l'énergieFANALAMANGA Plantations de pins pres de MoramangaFAO Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agricultureFaritany La plus grande unité administraive comparable à une provinceFatapera FT, foyer traditionnelFE Foyer économeFiraisana Unité administrative de taille intermédiare, comparable à un cantonFivondronana Unité administative de taille intermédiaie, comparable à une préfrtrFMG Franc malgacheFOFIFA Foibeprena momba ny Fikarohana ny Fambolena eny Ambanivohitra (Cente

de recherche agricole)Fokontany La plus pette unité adminisative, comparable à un villageFT Foyer taditionnelFTM nsitut cartographique nationalGPF Cestion et protection des fort Projet de foresterie, Banque mondialeGPL Gaz de pétrole liquéfié (gaz de cuisson)GTZ Geselschaft 11r Technische Zusammenarbeit (Agence allemande de coopration

tehnique)J1RAMA Jiro sy Rano Malagasy (société d'électricité et des eaux)KEAPEM Knowledge and Efiective Applications of Policies for Environmental

Management (Connaissances et applications efficaces des politiques pour lagestion de l'envimrement)

MEM Ministère de l'énergie et des minesMINADER Ministère de l'agriculture et du développement ruralMTA Méthode taditionnelle améliorée de carbonisationONE Office national de l'environnementONG Organisation non gouvernementaleORSTOM Office de recherche scientifique et technique d'outre-merPAFT Plan d'action forestier tropicalPSE Programme spécial de l'énergie (CTZ)SAVEM Sustaiable Apploaches for Viable Environmental ManagmentTavy Agriculture itinérante taditionnelleTeviala Sylviculture taditionnelle (pour l'exportation)TUPP Taxe unitaire des produits pétroliersTUT Taxe unifiéeUPED Unité de planification de l'énergie domestiqueUSAID Agence des Etats-Unis pour le développement internationalWWF Fonds mondial pour la natureZABA Zone d'approvisionnement en bois d'AntananarivoZODAFARB Zone délimitée d'action en faveur de l'arbre

Facteurs de conversion. poids et mesures

1 t (l tonne) 1.000 kg1 kg 1.000 gTPE Tonne d'équivalent pétrole1 GJ 1.000 Mi

1 stère 1 mètre cube de bois empilé1 stère de bois d'eucalyptus 450 kg (séché à l'air)t stère de bois de pin 350 kg (séché à l'air)1 stère de bois de firêtnatelle 480 kg (séché à l'air)

1 kg de bois 16 MI (séché à l'air)I kg de charbon de bois 31 MJI litre de kérène 35 MJI kg de GPL 42,5 MJ

I MjId 1 MJ effectivement utilisé. Exemple: lorsqu'un foyer à charbon ayantun rendement thermique de 20 % brûle 31 MJ de charbon de bois (1 kg),6,2 Ml seulement soat effectivement utilisés pour chauffer le contenu duécipient de cuisson (6,2 MJ<.). Pour obtenir la même chaleur avec unfourneau fonctionnant au kérosène ayant un rendement de 35 %o, ilfaudrait utiliser 17,7 MY de kérosène, soit 0,51 litre. Un foyer à boisayant un rendement de 15 % aurait utilisé 41,3 MJ, ou 2,6 kg de bois.

Tauxc de change

I dollar FMG 1603 (1989)FMG 1494 (1990)FMG 1880 (1991)FMG 1880 (1992)FMG 1770 (évrier/mars 1993)-FMG 1884 (juin 1993)

FMG 1.000 $ 0,53 (juin 1993)

Table des matirs

RESUME . i

INTRODUCTION * 1

CHAPITRE 1 Le stener des ombobles ligner et son imponanoe pour Mdagascar ............. . 2Les combustibles ligneux das le bilan énergétique .............................. ..... 2Structure du secteur du bois énierge et sa contributon à l'écnomie ....................... 2

Définition du seteur des combustibles lignx ................................ 2Exploiton foretiè et production de charbon de bois .......................... 3...Stucou du sous-secteur du chaon de bois ................................. 3Tendances de la consommation énergéique . 3Prix .4Factes adminsistrtifi affectant l'utlisatu de la ressource . sValeur des combusbles ligex pou l'économie .............................. 6

CHAPIRE 2 Les acités liée a bols énege et a ............ ..1 7Importance de l'crvronnment ftrie« ......................................... 7Le sete du bois nergie das le conte plu lge de l'exploitation des re ours guneuss .... 7Commen le secter des combusibles lignux contribue-t-il à la dégrdation de l'envrn-neznenOt . . 7Evaluations de la dégradation de 'eviron-nement ..... 8Pespective régionale de l'mpact nvironemmntal des combusibles ligneux. 9

Caractristiques de l'étude .............................................. 9Régions prsent de sérieux problèmes environ-nementaux et où il est urgent d'inerveni 10

Mahaanga ........... ................................... 10Toli ...................................... 10

Rég.ions vulnérables et à surveiiler de près .10Alaotra ........................... 10Antsiranana .10Toalagnaro ................. l........... ....... .... , 1

Régiions sans problèmes enirnementx apparents. I Antanarivo .I

CHAPITRE 3 buermamuons e- fauvu de 1'ea. ... . . . ..nt 12Programmes de firesterie ..................................................... 12

Banque mondiale .................... 12USAID .................... 12Coopératon suisse .................... 13GTZetFAO .. . .................... 13

Diffusion de foyers éconm .................... 13Prammes d'amélioration de la production de charbon de bois .14Recherche sur les combustibles de substitution 15Sensibilisation environnementale et promotion des politiques de protection de renvironnement .... 15

CHAPITRE 4 Pobliêmes et iuerveraons prortaires pour le secteur des combustibles ligneux .17Problèmes prioritaires ....................................................... 17

Urbanisaion et demande en bois énegie .17Nécessité de planifier à long tmer et d'adopter des meures destinés à assurer la pérennité des

ressource lignuses .17

Absence de responsabilités institutionnelles clairement définies .................... 18La décentralisation nécessaire des interventions gouvernementales . ................. 18

Mesures prioritaires . ...................................................... 18Comnposantes d'un plan d'action régional ................................... 18Mise en place de plans de gestion du bois énergie . .. 19Amélioration des techniques de bûcheron-nage et de carbonisation . 19Promotion des plantations privée d'espèces à croissance rapide commne l'eucalyptus . 19Promotion des combustibles de substitution modernes .......................... 19Recherche et mise au point de combustibles de substitution renouvelables .... ........ 19Modifications au système de permis pour qu'il reflète les cots économiques .... ...... 20Des redevances forestières qui reflêtmnt les coùts économiques .................... 20Commercialisadon des foyers à charbon amnéliorés ............................ 20Efforts d'amélioration du rendement énergétique dans les industries qui utilisent les

combusdbles ligneux ........................................... 20Mise en oeuvre d'un plan d'action pour la région de Mahajanga ......................... 20

Terms d'agriculture intensive ........................................... 21Les forêts secontdaires résiduelles de la zone des savanes ........................ 21La forêt naturelle sèche d'Ankrafants et des environs ........................ 21Formations de mangroves . ............................................ 21Eléments du plan d'action . ............................................ 21Coûts et avantages .................................................. 22

Annexe 1 Bilan énergétique, 1990 .................................................... 23Annexe 2 Coût écomnoique du bois .................................................. 24Annexe 3 Aperçu du volume sur pied . ................................................ 27Annexe 4 Projections de la population et de la consommation de charbon de bois ................... 29Annexe S Evaluation écnomique de l'amélioration de la carbonisation .......................... 31Annexe 6 Evaluation économique des foyers à charbon de bois améliorés ......................... 33Annexe 7 Analyse économique du plan d'action de Mahaanga ................................ 35

Tableau 1.1 Prix comparatifs des combustibles de cuisson à Antaanivo .5Tableau 2.1 Prélèvement annuel estinatif de bois à Madagascar .10Tableau 22 Accroissement annuel moyen des forts. .............................. l...... 11

Figure 1 Approvisionnements énergétiques à Madagascar .............................. 2Figure 2 Prix réels des combustibles .............................. 6Figure 3 . Regession du couvert frestier .............................. 8Figure 4 Utilisation du bois .............................. 24Figure 5 Histrique du déboisement des fors pluviales orientales .30Figure 6 Demande de charbon de bois à Madagascar .31

DES COBUSBLES LIGE

RESUME

1. Comme dans bien d'autres pays de l'Afrique régions en particulier (à partir d'une étude conduitesubsahariemne, les combusdbles ligneux - bois de par la Banque mondiale au début de 1993); etfeu et charbon de bois - constituent la principale iii) préster un plan d'action modèle conçu poursource d'énergie à Madagascar. Si la siuaion du s'anaquer aux problèmes prioritaires dans le secteursecteur des combustibles ligneux dans tous les pays des combusdbles ligneux, illustré par un projet pilotede la région appelle l'attention des décideurs et des en cours d'emen pour la région de Mahajanga, unedonateurs, la situation à Madagascar réclame des zone que l'étude citée ci-kessus avait identifiéeréformes urgentes, et ce pour plusieurs misons: comme une région où une intervention rapide sur le

plan de l'environnement s'imposait.* depuis les années 20, le pays a perdu 75 % de

ses ressources forestières, essentiellement en 3. Il convient de souligner, d'emblée, que lesraison des pratiques traditionnelles d'agriculture combustibles ligneux ne sont pas l'unique cause deet de blcheromnnage. Le taux moyen annuel de la dégradon de l'enironnement à Madagasar: lediminution du couvert forestier, qui est de ` tavy ̀ - un procédé de défrichement pratiqué par2,5 %, est nettement supérieur à la moyenne de les agriculteun itinérants - entre pour une part toutla région (1,7 'Vo, ce qui représente déjà deux aussi importane, si non deux fois plus importante,fois la moyenne des pays du tiers monde); dans le taux annuel de prélèvement du bois. Il n'en

reste pas moins que la contribution des combustibles• lacrisacc de lapopulationurbaie dupays a ligneux au déboisement, qui se situe dans une

également dépassé la moyenne régionale, fourchette de 25 à 40 %, demeure importnte etentraînant une hausse rapide de la demande de appelle des mesures urgentes. Des modes nuisiblescharbon de bois, le combustible de prédilection d'exploitaion, de production et de consommation desdes citadins, pourtant fortement inefficace tant combustibles ligneux risquent non seulement dedu point de vue de la production que de la priver les futres générations malgaches de cesconsommation. On pévoit que la consommation ressourc mais comp ettent également l'accès dede charbon de bois en milieu urbain va ce pays à son potentiel hydroélectrique et menacentquadrupler entre 1993 et 2010; d'exdnction une flore et une fiune uniques en leur

gre.* Madagascar est dotée de plusieurs espèces

uniques de flore et de faune qui conrUibuent de 4. Il existe des différences marquées entre lesfaçon importante à la biodiversité de la planète régions, que ce soit du point de vue dea sources deet, surtout, dépendent des ressources forestières combustibles ligneux (forêt naturelle par oppositionpour leur survie; et aux plantions), du point de vue du sol et du climat

et du bilan offe-demande : disster sur les* comptant parmi les pays les plus pauvres de la problèmes environnementaux liés aux combusibles

planète, Madagscar aurait bien du mal à ligneux pour l'ensemble de Madagascar neassumer le fardeau fmancier qu'entraînerait le présenterait donc que peu d'intérêL Pour mieuxrecours aux combustibles de substtution saisir la nature des problèmes environementaux duinportés, à défaut d'approvisionnements stables pays et évaluer les mesures correctives à prendre,en combustibles ligneux. une mission de la Banque mondiale, à laquelle se

sont joints d'autres donateurs et des représentants2. L'objet de ce rapport est triple : i) débattre d'organismes gouvenet, a étudié de près septdu rôle de l'exploitation des combustibles ligneux régions choisies par le Ministère malgache dedans la dégradation de l'environnement à l'énergie et des mines. En partant de plusieursMadaascar, ii) placer la question de l'impact critères, cette étude a évalué la gravité du problèmeenvironnemental des combustibles ligneux dans une d'envonneent pour ces différentes régions et aperspective régionale pour le pays, en mettant en jugé que deux régions (dont Mahajanga) devaientrelief les données d'expérience recueillies dans sept faire l'objet de mesures d'urgence, que trois autres

Là

s'exposaient à des problèmes potentiels qu'il bûchromage et de carbonisation, de promouvoir lesconvet de suive de près, et que les deux demières plantations privées d'essences à croissance rapiderégions (représentant les plus importants marchés du lorsque c'est possible, d'encourager l'emploi depays, dont la région entourant la capitale) étaient combustibles de substitution modernmes, tout enrelativement exemptes de problèmes. développant les filières d'énergie renouvelable et

d'adopter des mesures de réglementation de5. L'atténuation de l'impact des combustibles l'exploitation et des prix qui reflètent les coûsligneux sur l'environnement à Madagsar se heurte économiques de l'exploitation du bois pour laà quatre grands problèmes qui doivent faire l'objet sociét Du côté de la consommation, le plan prévoitde l'attention prioritaire des décideurs et des des actions destinées à accroître la commercialisationdon s; : 1i)'urbansauon rapide et l'augmentation des foyers à charbon de bois améliorés et àde la demande de charbon de bois qui en est le promouvoir le rendement énergétique dans lescorollaire; ii) la nécessité d'adopter un plan à long industries qui utilisent des combustibles ligneux.rern qui permetnit de répertorier les ressources enbois en fonction de leur uilisation et qui 7. Le projet pilote envisagé pour la région decomprendra hla mise en place d'une base de données Mahajanga, et qui s7inscrit danS un projet beaucoupsur les ressources ligneuses et d'un cadre de plus vaste de développement du secteur énergétiqueréglementation visant à en garantir la durabilité; à Madagascar, a pour but de faire la preure de laiii) la nécesié de définir daiwem les viabilité des différents éléments du plan d'actionresponabià isuzieonnellae (éparpillées à l'heure modèle et d'appuyer les mesures de réformeactuelle ente divers organismes ayant des objectifs entreprises au niveau national. La région dedifférents); et iv) la nécessité d'une démarrhe Mahajanga est un centre urbain important en pleind7éezaiée en matière de gestion des combustibles croissance où le déboisement atteint le niveauligneux, étant donné la diversité des situations que inquiétant de 10 % par an en raison de l'importanteprésente chacune des régions. consommation de charbon de bois. L'objectif du

plan est de garantir des approvisionnements durables6. Le rapport expose un plan d'action régional de combustibles ligneuyx et d'enrayer l'épuisementmodèle destiné à s'attaquer à ces problèmes et qui des ressources des forêts naturelles ainsi que larecouvre tout un éventail de composantes touchant dépendance à leur égard. Les coûts du projetl'offre et la demande, dont un grand nombre font s'élèvent à environ 2 milLions de dollars; le taux dudéjà partie d'activités en cours à Madagascar rendement économique prévu est élevé puisqu'ilentreprises avec l'appui de la Banque, d'autres dépasserait 100 % si l'on tient compte uniquementd-ons et d'organisations gouvernementales. Côté des économies sur le kérosène, à l'exclusion desoffre, il s'agit, entre autres, d'élaborer des plans avantages moins faciles à quantifier liés à lad'aménagement des combustibles lignewu, de diffuser diminution de la dégradation de l'environnementde l'information sur les techniques améliorées de

INTRODUCTION'

Pour répondre à ses besoins énergétiques, possibles pour enrayer, voire renverser, cetteMadagascar fait fortement appel aux combustibles tendance. Un projet pilote financé par la Banque etligneux. L'urbanisation rapide de certaines régions destiné à servir de point de départ pour le travailet la hausse brutale de la demande en charbon de d'élaboration des politiques à Madagascar est né debois qui en résulte, liées aux insuffisances de cette entreprise et vise à élaborer et à mettre enl'administation du secteur du bois énergie, risquent oeuvre un plan d'action pour la région ded'aggraver les problèmes de déboisement du pays, Mahaanga dont l'environnement est vulnérable. Sidéjà sérieux, et d'amoinbl; .ncore le bien-être le projet envisagé (dont les négociations avaient lieuéconomique et social de la population malgache. en septembre 1994) est décrit dans le RapportParallèlement à d'autres initiatives destinées à faire d'évaluation de la Banque (Cr. 12469 - MAO), leface à cette situation, la Banque mondiale a présut rapport procède à um examen plus approfondirécemment uni ses forces à celles d'institutions de l'impact environnemental de l'exploitation desgouvernementales pour mener une série d'études combustibles ligneux à Madagascar, et contient undestinées à évaluer le degré de dégradation de certain nombre d'options pour une gestion desl'environnement résultant de l'emploi des besoins énergétiques du pays compatibles avec lacombustibles ligneux et à identifier des solutions protection de l'environnement.

'Le document reflète la sitution en 1994. Changements après ce date n'ont pas été prise en compte.

CEP 1Le secteur des combusbles lgneux et son mpornace

pour Madgascar

Les combustibles lirneax dans le bilan processus d'urbanisation en tant que combustible deénerétiune transition, puisqu'il est plus facile d'emploi que le

bois de feu, tout en étant moins coatellx que les1.1 Les combustibles ligneux constituent la combustibles de cuisson modemes, comme leprincipale source d'énergie dans le bilan énergéique kérosène, le GPL et l'électricité.de Madagascar. Comme l'indique la Figure 1, cescombustibles ligneux foumissent environ 1.3 L'impact des combustibles ligneux sur le2.996 millions de tonnes d'équivalent pétrole (tep), bilan étique et sur l'environnement dépendra, àsoit 86 % de l'énergie totale du pays. La l'avenir, de toute une gamme de facteurs. Toutconsonnmation de ces mêmes combustibles ligneux, d'abord, la croissance de la consommation de boisà 1.944 millions de tep, est nettement plus basse, énergie est en général liée à la croissancel'écart importnt entre l'offre et la consommation démogaphique. Dewdèmement, la croissance de lacorrespondant aux pertes encourues dans la consommation de charbon de bois seraproduction de charbon de bois. Ceci est confirmé vraisemblablement fonction du taux d'urbanisation.par la part modeste du charbon de bois dans la La production de charbon de bois exploitant laconsommation totale (Il %) par rapport à sa part ressource de façon intensive, les hausses prévues dunettement plus importante de l'offre totale (36 °h). taux d'urbanisation pourraient avoir une incidenceCes pertes, qui contribuent à minimiser l'importance marquée sur la demande en ressources ligneuses.du charbon de bois en tant que combustible Une carence en ressources ligneuses dans certainesdomestique, équivalent à un tiers de l'offe totale régions pourrait provoquer un déboisementd'énergie, toutes sources confondues, ou à plus de la importnt Troisièmement, la consommation deconsommation totale d'électricité et de pétrole combustbles ligneux à l'avenir dépendra de leur prixcombinés. L'Annexe 1 foumit des indications par rapport & d'autres combustibles.supplémentaires sur les approvisionnements et laconsommation énergéfiques à Madagascar. Strueture du secteur du bois énergie et sa

contribution à l'économie1.2 Les ménages consomment près des troisquarts de l'énergie utilisée à Madagascar, 1.4 Définition du secteur des combustiblesprincipalement sous forme de bois énergie, et lignewc Ce rapport définit le secteur desprincipalement pour la cuisson. Si la plupart des combustibles ligne comme l'ensemble des activitésménages ruraux cuisent à l'aide du bois de feu, le économiques comprenant la production, lacharbon de, bois joue un rôle important dans le transformation, la distribution et la consommation de

bois à titre de combustible. Ces activités sontdécentralisées au niveau des régions: il n'existe pas

(doi de 1990) de stiques oflcielles pour l'ensemble du secteur.Un des principaes caractéristiques de ce secteur estl'absence d'un marché national qui permettait detransporter de façon rentable les combustiblesligneux depuis des régions à capacité excédentairevers celles qui connaissent mun déficit en bois énergie.

cdeb5D ToutIis, à l'intérieur de chaque région, les marchésdes combustibles ligneux semblent fonctionner toutà fait bien Les distances entre les différents bassins

2.r - d'approvisionnement sont importanes, ce qui rend"mmn.ut peu économique le transport des combustibles

Source Ministbêe de rénergie et des mines;Total des approvisionnements - 3500 k TPE

Madagmacar: Impact des Combustibles Lineux sur l'Environnement Page 3

ligneux, notamment compte tenu de la faible densité parcelles boisoes importates, soit ils achètent desénergétique du bois de chauffe et du charbon de droits de coupe à d'autres propriétaires forestiers,bois. soit Ils exploitent les forts naturelles avec ou sans

permis). La production varie, selon le nombre1.5 Exuloitation forestière et production de d'équipes de charbonniers employées, mais elle estchabon debois. L'essentiel du bois consomnmé dans en générl au moins aussi élevée que celle deschaque région provient d'un bassin charbonniers indépendants.d'approvisionnement local ou d'une zonerelativement bien définie entourant un centre de 1.7 Dans les villes, le stock moyen de charbonconsommadon et où s'effectuent le prélèvement et la de bois équivaut à quelques jours de ventecarbonisation du bois. Cette étude se concentre sur seulement. Cela suppose donc la présence d'unle marché du charbon de bois parce que: a) il est système de transport et de distribution très efficace,plus fréquemment commercialisé que le bois de feu; puisqu'on ne signale aucune pénurie importante. Ilb) il représente un combustible de transition entre le existe de nombreux moyens de transport du charbonmilieu rural traditionnel et le secteur urbain plus de bois: chargements portés sur la tête, charrettesmoderne; et c) il consormne davantage de ressources tirées par des boeufs et bicyclette pour les distancesque le bois de chauffe, et suscite donc de plus courtes allant jusqu'à 30-40 lan; et camions,grandes inquiétudes en ce qui concerne la protection camionneues, aulomobiles, autobus et trains pour desde l'environnement. Par opposition, il est plus distances plus longues. Les villes possèdent desdifficile de décrire le marché du bois de chauffe points de verne au détail nombreux: de petits pointspuisque la plupart des consommateurs considèrent de vente, avec des ventes quotidiennes de quelquesqu'il s'agit d'un bien gratuit dont ils procèdent à la sacs, et qui visent les clients qui achètent de petitescueillette en se passant de tout intermédiaire quantités une ou deux fois par jour; des points decommercial. vente plus importants où les ventes quotidiennes

peuvent dépasser 100 sacs et qui visent les clients1.6 Structure du sous-secteur du charbon de qui achètent un ou plusieurs sacs à la fois.bois. La plupart des renseignements dsponibles surl'organisation de ce sous-secteur concernent la région 1.8 Tendances de la co=nommation éneréticue.d'Antananarivo. Il existe plusieurs types de Les ménages sont les principaux utilisateurs descharbonniers dans le bsin d'approvisionnement. La combustibles ligneux à Madagascar, même siprincipale catégorie est le charbonnier occasionnel en certaines petites industries utilisent du bois demlieu rural qui produit et vend du charbon ài tre de chauffe pour alimenter les caudières et pour certainsrevenu d'appoint. Ce genre de charbonnier produit procédés de séchage. La plupart des combustibleshabituellement, chaque mois, de 20 à 25 sacs, même ligneux produits à Madagascar sont utilisés pour lasi certains en produisent jusqu'à 100 par mois. Ces cuisson. Dans les zones urbaies, les ménagesch&-bonmiers utilisant du bois provenant des environs utilisent le charbon de bois ou du bois de feu achetésimmédiats, leur production est limitée par la pour la cuisson, et l'électricité ou le kérosène pourdisponibilité du bois. Dans la deuxième catégorie, l'éclairage. On utilise l'électricité du réseau urbainon trouve les charbonniers indépendants dont la (s'il en exi un) ou des piles sèches pour alimenterproduction de charbon de bois (y compris le la radio ou la télévision pour les informations. Unbûcheronnage) constitue la principale activité petit pourcentage seulement de ménages utilise leéconomique, des familles entières participant kérosène, le GPL ou l'électricité pour la cuisson.fréquemment à ce genre d'exploitation. Cescharbonniers achètent souvent le bois à des 1.9 En milieu rural, les ménages utilisentpropriétaires de forêts et ne limitent pas leurs principalement le bois de feu pour la cuisson et leopérations aux environs immédiats. La production krosène ou des bougies pour ui éclairage sommaire.mensuelle par charbonnier est nettement plus élevée Le bois de feu est génalement un bois de mauvaiseque dans la première catégorie (la production d'une qualité, que les membres de la famille ramassentfamille pouvant atteindre 800 à 900 sacs par mois). gratis. Souvent, il s'agit de bois mort, de brindillesLa troisième catégorie regroupe les et de branches. La demande de bois de feu est« entrepreneurs », qui emploient des équipes décentralisée: les populations rurales, dispersées,d'ouvriers charbonniers. Soit ils possèdent des ramassen le bois aux alentours de leur maison et de

Madagscr: Impact des Combustibles Ligneux sur l'Environnement Page 4

leurs champs. Le rendement des foyers à bois combustibles de cuisson par unité d'énergie utile, enutilisés par les raux est en général très bas. Même tenant compte du rendement des appareils ménagerssi, sur le plan théorique, il est possible d'en Même si le charbon de bois utilise presque quatreaugmenter le rendement, il est bien souvent difficile fois plus de ressources que le bois de chauffe, sond'apporter des modifications pour deux raisons. prix, de PMG 19,7 par MJ(eff> n'est que légèrementPremièrement les ménages en milieu rural n'achètent supérieur à celui du bois de chauffe. Le deuxièmepas le bois de feu, mais le inassent sans rien payer. combusbble par ordre croissant de prix, le kérosène,N'étant pas conscients de la valeur à long terme de est disponible à deux tarifs: a) le prix à la pompe,cette ressource, ils ne sont pas incités fmancièrement qui est de FMG 26,3 par MJ(efl) et b) le prix à l'unà en améliorer le rendement et à en réduire la des nombreux points de vente de détail dans chaquecoœsolmiation. Deuxièmement, les foyers tradition- ville, qui est nettement plus élevé, puisqu'il se situenels sont certes inefficaces du point de vue de leur autour de FMG 45,8 par MJ(eff). Théoriquement,consmmation de combustible, mais offrent d'autres les ménages qui n'utilisent le kérosène que pouravantages dont les consommeurs pouraient être l'éclairage ou pour amorcer la combustion duprivés avec des foyers améliorés, comme le charbon de bois poraent acheter des quantis pluschauffage de la pièce, l'effet répulsif pour les petites aux détaillants qui pratiquent les prix plusmoustiques, et l'éclairage. Il y a possibilités d'intro- élevés, alors que ceux qui utilisent le kérosène pourduire des foyers améliorés dans certaines zones la cuisson auraient avantage à en acheter plusieursrurales ou le bois de feu commence à être litres à la fois à la station-service où les prix sontcommercialisée. inférieurs. Toutefois, des contraintes de liquidités

empêchent fréquemment l'achat en vrac de kérosène.1.10 Le chaibon de bois mérite une plus grande Les achats de kérosène sont donc fréquemmentattention de la part des décideurs que le bois de feu, effetus au prix fnrt les ménages achetant despuisque 's ménages qui utilisent le charbon petites quaités à la fois, comme cela se fait pour lec-nson-mentdavnge de boir, etdubois d'uneplus charbon de bois que l'on achète parfbis à troisgrande valeur économique, que les ménages qui reprises différentes -au cours de la même journée.cWsent au bois. Les enquêtes réalisées révèlent que Les consommateurs ne considèrent donc pas leles consommateurs ont souvent des préférences krosène comme une solution de rechange viable aumarquées pour le bois énergie provenant de certaines bois énergie, vu à la fois son coût comparatif élevéences et répugne n en changer. A Antananarivo, (le kérosène se vendant au détail deux fois plus cherpar exemple, la plupart des consommateurs préfèrent que les combustibles ligneux) et la qLalité médiocrele charbon d'eucalbpt au charbon de pin; au sud de des foyers au kérosène disponibles sur le marché.la capitale, à Antsira& les consommateurs secontentent de charbon de pin et, de toute façon, il 1.12 Les prix des combustibles ligneux àn'y a pas -de solution de remplacement A Madagascar ne sont pas uniformes, puisque laToulagnao, les ménages préfèrent le charbon produit dispomibil en bois, la concenion de la demande,à partir des bois de feuillus de la savane, alléguant le clinat, les conditions du sol et les préférences desque le charbon d'eucalyptus « les fait pleurer ». usagers varient d'un bassin d'approvisionnement àMême s'il existe des différences de qualité entre les l'autre. Les coûts économiques de la production dedifférents types de charbon, ces différencer ne sont bois dépendant des conditions prévalant dans chaquepas très marquées. Des prix établis de façon région, le prix du bois varie également selon lesincitative et des campagnes de promotion régions. A titre d'exemple, s prix de détail dessystématique pour certains types de charbon seront combustibles lignx sont bas à Antananarivo, mêmedonc essentels au maintien de l'équilibre régional s'ils reflètent tous les coûts de production, y comprisentre l'offre et la demande. les coûts d'exploitation de la rssource. Cela

s'explique peut-être par le fait que les1.11 PrixL Aux prix actuels, les combustibles approvisionnements en combustibles ligneux de laligneux sont nettement moins coûteux que les capitale proviennent presque exclusivement decombustibles pétroliers importés ou que l'electricité planaions privées administrées de façon efficace etpour la cuisson (voir Tableau 1.1). En partant du dont les frais d'exploitation sont faibles, plutôt queprix en FMG par MI(eff), on peut établir .me de plantations administrées par le Gouvernement oùcomparaison intéressante entre les prix des les coûts snt plus élevés. En revanche, les prix des

Madagascar: Impact des Combustibles Ligneu sur l'Environnement Page 5

combustibles ligneux sont plus élevés à Mahajanga: 1.13 Comme l'indique la Figure 2, les prixmême si le bois, prélevé dans les forêts naturelles, actuels de l'énergie en termes réels n'ontn'est pas vendu à un prix qui comprend les coûts de pratiquement pas bougé par rapport à leur niveau d'ilremplacement de la ressource, la distnce plus y a dix ans. De façon nominale, les prix dugrande entre le bassin d'approvisionnement et le kérosène et du charbon de bois ont augmenté decentre de consommation ainsi que les moyens de façon considérable au cours de cette pénode mais,trsport plus limités dans la région contribuent à y grosso modo, dans les mêmes proportions, larendre le bois énergie relativement plus coûteux (voir compétitivité du prix de chacun de ces deuxAnnexe 2). combusfibles par rapport à l'autre n'ayant pas été

modifiée.

Tableau 1.1: Prix comparatifs des combustibles de cuisson à AntananarivoFévrier 1994

Combustible FMG par unmité Cents EU par unité FMGpar MJ par M3 (cff) /hl

Bois de feu 53 par kg 3,0 par kg 2,9 18,9Charbon de bois a/ 148 par kg 8,3 par kg 4,8 19,7

Kérosène (pompe) 414 par litre 23,3 par litre 11,6 26,3

Kérosène (déail) 721 par litre 40,5 par litre 20,2 45,8

GPL 1.063 par kg 59,7 par kg 23,3 50,0

Electricité 145 par kWh 8,1 par kWh 40,3 53,7Sources Ministère de l'énergie et des mines; esbmations des services de la Manque.

al Sur la base de sacs contenant des pettes quantités Le pnx par kg dans des sacs plus gros est lgèrement inférieur.h/ Le prix par M tient compte du rendement du fayer de cuissmon. Il représente une unité utile d'énergie qui permet d'établir-s comparaisons entre difféentes sources d'énergie.

Fuure 2: Prix ries des combustibes (1984=100)(Aucune domnée disponible pour le kerosène au déta avant 1.14 Facturs administratifs affectant l'udlisation1991) de la ressoure. De façon généale, les règles

administratives acelles n'encouragent pas uneLis1 i~ ___ |exploittion efficace des ressources ligneuses. A Fe.14 tL f____ ____ ___ ' d'exemple, le coût d'un permis d'abattage des arbres

.j -] - __ _ _ - |pour le bois de feu dans la région de Toalagnaro___ i_ -- _ i{FMG 400 par stère) est plus élevé que celui d'un

____I ' __, permis d'abattage pour la production de charbon denlus1Th A~'__ If_ ___i__-bois {FMG 100 par sac). Et puisqu'il fant un stère

--- _._,_ _--w r_ ~-_~ _a de bois pour produire un sac de charbon, le coût du1'l2 ____| 1 permis de charbon devrat être au moins quatre fois

D su u ii * ! r | 2 " plus élevé que celi du permis pour le bois de feu-I l Deuxièmement, les autoités locales ne prélèvent de

redevances d'abattage que pour les plantauions et non__~i pour les forêt naturelles, une pratique préjudiciable

Source: Ministère de l'énergie et des à l'environnement puisqu'elle décourage lebùcheronmage dans des plantations aménagées et àroissane rapide et encourage les prélèvements dans

la forêt naturelle où les pratiques d'exploitaion du

Madagascar: Impact des Combustibles Ligneux sur l'Environnement Page 6

bois ne sont pas fondées sur des principes visant à bois précieux et au bois de construction,assurer la durabilité de la ressource. Enfin, les etcomprenant une estimation de l'exploitationdifficultés à obtenir des terres privées (généralement forestière illicite. Les estimations de la Banquereçues en héritage et rarement vendues) ont mondiale indiquent que la valeur totale du charbonégalement un impact dommageable pour de bois en 1991 était de 29 millions de dollars. Al'environnement: de nombreux fermiers itinérants titre de comparaison, le marché de l'électricité avaitpratiquent l'agriculture sur brûlis car, n'ayant aucun une valeur au détil d'environ 22 millions de dollars,titre de propriété sur les terres, ils ne sont pas incités alors que la valeur marchande du charbon de boisà bien s'en occuper et à planter des arbres. équivalait à elle seule à 23 % environ de la facure

des importations pétrolières. Le secteur des1.15 Valeur des combustibles ligneux pour combustibles ligneux est également important sur le

l'économie. Les stistiques officielles ne fournissent plan économique puisqu'il crée une quantitéaucune donnée sur la valeur marchande des importane d'emplois tant en milieu rural qu'urbain:combustibles ligneux, mais les estimations dont on de 6.000 à 10.000 charbonniers sont en activité dansdispose portent à croire que ce marché apporte une le seul bassin d'approvisionnement d'Antananarivo,contribution significative à l'économie. Le projet auxquels il faut ajouter les tansporteurs, lesKEAPEM de 1'USAID a estimé que la valeur totale grossistes, ]es détaillants, etc.des produits ligneux s'élevait à 245 millions dedollars pour 1990, dont 63 millions de dollars pourle bois de chauffe et 22 millions de dollars environpour le charbon de bois, le reste correspondant awx