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Programme de mon CE 2010

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Barcelone, capitale de la Catalogne, est la deuxième ville d’Espagne. Entre mer et

montagne, elle s’est développée depuis l’époque romaine, autour des quartiers gothique,

du Born et du vieux port et possède aujourd’hui un centre historique de toute beauté.

Barcelone, c’est aussi l’architecture d’Antoni Gaudi et de ses collègues du Modernisme.

Barcelone est une ville méditerranéenne et cosmopolite, dynamique, animée, colorée. Elle

marie l’attrait de la mer, des visites culturelles, du shopping, de la flânerie et de la fête.

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INTRODUCTION : BARCELONE ET LA CATALOGNE

Sang et or. On brandit sans complexe l’étendard national. Conservatrice ou progressiste, l’immense majorité de l’opinion revendique son appartenance à la Catalogne. Même si, comme c’est le cas du président de l’exécutif local, José Montilla Aguilera, on est né dans une autre région d’Espagne. L’identité catalane n’a rien à faire d’un prétendu droit du sang. Elle relève plutôt d’une manera de ser, une façon d’être, fondée sur le goût du travail et le seny, l’esprit de sérieux, et surtout d’un regard résolument tourné vers la modernité. On invente ici l’Europe de demain, une Europe des régions débarrassée de la tutelle des Etats nationaux. L’œil rivé sur le large, la Catalogne tourne le dos à Madrid et l’on est loin des castagnettes et de la corrida, du flamenco et des envolées d’organdi. Alors « Adieu, Espagne » comme s’écriait à la fin du XIXe siècle le poète Joan Maragall, un des chantres de la renaissance catalane ? Pas si simple. Si l’on converse en catalan, c’est en castillan que sont écrits les quotidiens locaux et si l’on met résolument le cap sur l’avenir,

c’est le regard tourné vers un passé passionnément revisité. En 1988, la Généralité de Catalogne -le gouvernement provincial- a célébré le millénaire du premier État catalan. Mille ans plus tôt, le comte Borrell s’émancipait définitivement de la tutelle des rois de France. Il était le descendant de Guifré le Velu, premier comte de Barcelone et maître de la Catalogne à la fin du IXe siècle. Sur cette Catalogne indépendante vont régner ses successeurs jusqu’au dernier d’entre eux, Marti l’Humà, mort en 1410. Cinq siècles d’indépendance au cours desquels se forge l’âme d’un peuple. C’est l’époque de l’efflorescence de l’art roman, celle de la littérature avec Raymond Lulle (1235-1315), dont les poésies en catalan lui ont valu d’être honoré d’un monument dans le sanctuaire de Montserrat. Dès 1068, sont promulgués les Ustages de Barcelone, un code législatif qui garantit les libertés locales face au souverain. Pour les Catalans d’aujourd’hui, rien de moins que le premier exemple de monarchie constitutionnelle. C’est enfin l’époque du plus grand rayonnement de la Catalogne dont les souverains s’emparent des Baléares, du Roussillon, de la Sicile et poussent même leurs troupes en Grèce. Sur mer, les navires catalans abordent tous les grands ports marchands de Méditerranée : les armateurs de

Barcelone y amassent des fortunes considérables et tiennent le haut du pavé dans leur quartier de la Ribera à Barcelone. C’est dire que lorsque la couronne comtale

Cap de Barcelona, une sculpture du maître américain du pop art Roy Lichtenstein : elle est recouverte de céramique en hommage à Gaudi

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échoit à un prince castillan, la désillusion est grande, plus grande encore lorsque la Catalogne, naguère indépendante, devient en 1469 une simple province de l’Espagne des Rois Catholiques. Deux tentatives d’émancipation se solderont par autant de cinglantes défaites

militaires : de 1640 à 1650, la « guerre des moissonneurs » (Guerra del Segadors) dont le chant est aujourd’hui l’hymne national catalan, et la guerre de succession au trône d’Espagne- le 11 septembre 1714, Barcelone est prise par les Bourbons : ce jour de deuil est devenu celui la fête nationale. Au XIXe siècle, la Catalogne commence de relever la tête. Non par les armes, un espoir désormais impossible, mais par le commerce et la culture. La province devient la première région industrielle d’Espagne – elle l’est toujours -, et dans leurs cercles, poètes et intellectuels prônent une renaissance culturelle catalane. Alors que, depuis 1714, le Catalan est confiné à l’usage domestique – Franco y ajoutera l’interdiction de la sardane-, un poète, Bonaventura Aribau, publie en 1833 une « Ode à la Patrie » dans l’antique langue des troubadours de la cour des comtes de Barcelone. En 1859, on ressuscite les jeux Floraux, concours poétique d’origine médiévale. La révolution catalane est en marche ; elle sera pacifique celle-là, pacifique et bourgeoise. Les riches industriels en deviennent les fers de lance : traditionalistes, catholiques mais profondément gagnés à l’idée de progrès, ils seront les protecteurs et les mécènes des artistes les plus novateurs, peintres et musiciens, architectes modernistes tel Gaudi qui construiront pour eux de stupéfiants palais. Lorsque la démocratie est restaurée après la mort de Franco en

1975, les Catalans sont majoritairement favorables à une large autonomie. La loi de 1979 régissant les rapports entre les régions espagnoles et le pouvoir de Madrid, accorde de nombreuses prérogatives au gouvernement catalan rétabli. Le statut de l’autonomie catalane a été amendé en 2006 pour donner au gouvernement régional des compétences encre plus étendues, pratiquement celles d’un État dans une Union européenne où les frontières ont été abolies. La Catalogne possède tout d’abord sa langue, obligatoire dans les administrations et les services publics, dans l’enseignement public du primaire et du secondaire. Elle a obtenu le droit de lever les impôts et les taxes, dont une partie est prélevée par le gouvernement de

Madrid pour assurer la solidarité avec les régions d’Espagne plus pauvres. Le préambule du texte reconnaît la Catalogne comme une nation ; elle possède son drapeau, son hymne national. Elle a son Parlement, son gouvernement et même un embryon de représentation internationale auprès des institutions européennes à Bruxelles. Pour faire un État comme les autres de cette Catalogne où les exploits du Barça font toujours

L’immeuble de la Pedrera sur le passeig de Gràcia fut le dernier immeuble civil conçu par Gaudi. Ici, des alignements de cheminées habillées comme des

soldats casqués.

Jaume Huguet Saint Georges et La Princesse (troisième quart du XVe

siècle) MNAC.

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chavirer les cœurs, ne manque plus qu’une équipe nationale de football. On appelait jadis les Catalans les « Hollandais d’Espagne » en hommage à leur esprit d’entreprise et à leur réalisme économique. L’étendue des installations industrielles autour de Barcelone ou dans l’agglomération de Tarragone confirme ce dynamisme économique. La région ne représente qu’un peu plus de 6 % du territoire espagnol et près de 15 % de sa population. Elle produit cependant 20 % de sa richesse et son taux de chômage est inférieur à la moyenne nationale, en dépit d’une forte

« immigration » venue, depuis les années 1960, d’autres régions d’Espagne, et notamment d’Andalousie. Elle est surtout la première région touristique d’Europe. De la barrière des

Pyrénées au delta de l’Ebre qui marque la limite d’avec la communauté valencienne, la Catalogne offre une séduisante palette de paysages constamment renouvelée. Ce sont les hautes vallées et les piémonts des Pyrénées. Puis plus au sud, se déploie un moutonnement de collines, de l’Empordà sous la surveillance de la chaîne pyrénéenne, au Priorat, dans l’arrière- pays de Tarragone, avec ses villages en sentinelles, perchés sur les hauteurs. C’est la Catalogne verte, le paradis des randonneurs. Une passion pour les Catalans : partir le dimanche en famille ou entre amis explorer un coin de leur région fait figure ici d’acte militant. C’est un véritable retour aux sources qui s’achève immanquablement à la table d’une auberge de campagne. Durant la période franquiste, le Centre excursionniste catalan, sous couvert de randonnées, fut longtemps la seule association légale à maintenir vivante l’identité nationale. La Catalogne, c’est aussi le littoral méditerranéen. Et tout d’abord la Costa Brava qui débute sitôt franchie la frontière française. Depuis les années 1960, cette partie de la côte traîne la réputation d’une concentration urbaine un peu folle, d’un tourisme de masse, et de loisirs industriels et formatés. Il est vrai que certaines agglomérations du bord de mer se sont monstrueusement développées à coups de béton et de programmes immobiliers. Mais en dehors de ces verrues urbaines qui défigurent la plaine littorale, combien d’endroits splendides encore préservés du fracas des pelleteuses. Le

cap des Creus, formidable promontoire rocheux où, même sans la protection que lui accorde le statut de parc naturel, on serait bien en peine de construire, tant le relief est sauvage et l’amoncellement de roches chaotique. Cadaquès, adossé à une zone naturelle protégée, qui a su préserver son caractère de port de pêche, les criques de Port Lligat où Salvador Dali s’était construit un paradis, ou encore les côtes découpées et verdoyantes du cap de Begur, en surplomb de la mer. Plus au sud, s’étire une longue plaine littorale jusqu’à Barcelone, avec son chapelet de stations balnéaires. La Catalogne, c’est enfin un patrimoine exceptionnel : sa valorisation est ici un sport national. On continue aujourd’hui d’exhumer patiemment les traces du

passé et de restaurer inlassablement les monuments témoins d’une longue histoire. Héritiers du passé féodal, de nombreux villages, minuscules parfois au milieu de leurs riantes campagnes, se donnent des allures de capitale sous

l’autorité de leur château : murs d’enceinte et tours de guet, ruelles pavées sont chaque fois l’occasion d’une plongée dans le Moyen Âge. Avant une autre plongée immanquable en Catalogne, celle que vous offre sa capitale Barcelone, dans l’animation d’une des cités les plus innovantes d’Europe.

Parc Güell

Sagrada Familia

Fontaine de Montjuic

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HISTOIRE Barcelone médiévale Barcelone, une ville qui pendant le haut moyen âge se trouvait à la fois sous l ‘influence du monde islamique et de l’Europe carolingienne, eut un rôle de première importance dans tout le bassin méditerranéen à l’époque gothique. En tant que capitale de la Catalogne, elle parvint à gouverner un vaste territoire allant jusqu’à des endroits aussi éloignés qu’Athènes ou Sicile. Barcelone fut, au moyen âge, un centre de commerce très important en Méditerranée. La ville a conservé un bon nombre de traces de cette époque florissante qui s’étend du XIIIe aux XVe siècles. L’histoire de la Barcelone médiévale peut être complètement retracée aujourd’hui à partir de son urbanisme et de ses importants bâtiments romans et surtout gothiques, qui nous parlent du passé et qui font de Barcelone l’une des villes européennes avec une plus forte présence de l’histoire, notamment quand on se promène dans son Quartier Gothique. Une promenade qui nous fera voir et comprendre les élargissements successifs des murailles à cause de la croissance de la ville pendant la période médiévale. Une promenade qui nous fera découvrir et comprendre le rôle important des institutions de l’époque : l’aile gothique de l’Hôtel de Ville et du Palau de la Generalitat (siège du gouvernement autonome de la Catalogne) ; le rôle de la monarchie et de la noblesse, avec le palais royal et les palais nobles de la rue Montcada ; le rôle de l’église, avec la Cathédrale et les autres temples, beaucoup d’entre eux liés aux corps de métier de la bourgeoisie, comme par exemple Santa Maria del Mar. Ou encore, le rôle commercial de Barcelone que l’on peut constater dans des bâtiments comme les Drassanes ou La Llotja, reflet d’une bourgeoisie qui s’ouvrit au monde avec force. Les institutions d’assistance, comme l’Hospital de la Santa Creu ou la Pia Almoina. Les monastères qui à l’époque se trouvaient extra muros, comme le monastère roman de Sant Pau del Camp, ou le monastère gothique encore aujourd’hui en service de Santa Maria de Pedralbes, sont autant de témoins du passé de la ville. Tout cela nous a légué une des villes les plus riches d’Europe en matière d’art et le patrimoine médiéval, que le visiteur pourra admirer et comprendre parfaitement en suivant un parcours extraordinaire.

Barcino, la Barcelone romaine

La fondation de l’ancienne colonie romaine date approximativement de l’an 15 ou 10 avant J.-C., sous l’empereur Auguste, Barcino fut bâtie sur une petite hauteur et s’étendait sur 10 hectares ; c’était une petite ville avec tout au plus 1.000 habitants. L’espace urbain était entouré de remparts percés de quatre portes d’entrée sur les axes des rues principales, le decumanus maximus et le cardo maximus, qui s ‘entrecroisaient exactement au centre de la ville, c’est à dire, sur le forum ou place publique. C’est là que se trouvaient les différents bâtiments publics, comme le Temple, la Basilique, la Curie

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ou lieu de réunion de l’Ordo Decurionum (sénat municipal), et les tabernae, ou commerces qui vendaient des produits en tous genres arrivés des différents ports de Méditerranée. Près du forum se trouvaient les thermes ou bains publics. On ne connaît pas l’existence d’autres édifices publics habituels dans les villes romaines, comme le théâtre, l’amphithéâtre ou le cirque. Barcino s’approvisionnait en eau au moyen de deux aqueducs qui menaient l’eau en ville, l’un depuis la rivière Besòs et l’autre depuis les collines de Collserola. Hors les murailles et des deux cotés des chemins se trouvaient les tombes et les mausolées, comme la nécropole de la Pl. Vila de Madrid. Au IVe siècle de nouveaux remparts furent construits adossés à la partie extérieure des vieux murs et renforcés par des tours de défense. Les portes avaient trois ponts de passage, celui du centre pour des chars et deux de chaque coté pour les personnes qui arrivaient en ville à pied par les différentes voies et chemins. La Barcelone contemporaine

L’architecture contemporaine doit répondre aux demandes de la société et définir, dans leurs grandes lignes, les villes dans lesquelles nous vivons. L’histoire récente a conduit la municipalité à reformuler les actions à mener dans la ville, notamment avec l’intégration de principes tels que la réutilisation et le recyclage. Aujourd’hui, le développement urbain ne peut pas être illimité, ni mettre en danger l’équilibre du territoire. La mise en œuvre de nouveaux modèles plus cohérents et capables d’apporter des solutions d’architectures et d’urbanisme convaincantes constituera le futur d’une ville plus diversifiée. L’adéquation entre le type, le niveau des propositions et la capacité d’opération de Barcelone a entraîné un processus d’amélioration urbaine qui, si l’on considère l’échelle des actions menées, peut s ‘expliquer en trois étapes :

1980 – 1987 : interventions ponctuelles à petite échelles, avec une attention particulière sur les espaces urbains. 1987-1992 : projets d’infrastructures et grands espaces urbains en vue des jeux Olympiques. Depuis 1993, actions qui visent à consolider la place de Barcelone en tant que centre de la Région Métropolitaine.

Modernisme

L’Exiample de Barcelone, l’expansion de la ville conçue par l’ingénieur Ildefons Cerdà que l’on commença à mettre en œuvre en 1860, est sans doute l’un des espaces urbains les plus extraordinaires dans le contexte européen et mondial. Le caractère de Barcelone est déterminé en bonne mesure par la structure unique de l’Exiample avec tous les apports, de petites dimensions mais de haute qualité, qui ont été faits au fil des temps. Ces apports ne sont pas uniformément distribués : ils se concentrent plutôt sur une zone relativement petite, autour de l’axe central qu ‘est le Pg de Gràcia. Cette partie privilégiée de l’Exiample, le Quadrat d’Or (Carré d’Or), est délimitée par la rue Aribau et le Pg. de Sant Joan, les rondes de Sant Père, Sant Pau et Universitat, et l’Av. Diagonal. La consolidation du Quadrat d’Or comme centre de la bourgeoisie de Barcelone, pendant la dernière décennie du

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XIXe siècle et la première du XXe a coïncidé avec l’apparition et la montée en force du Modernisme de telle sorte que cette zone privilégiée est devenue le centre de la Barcelone moderniste, on trouvera néanmoins des exemples d’architecture moderniste dans d’autres quartiers de la ville. Une promenade attentive dans le Quadrat d’Or nous fera découvrir une immense quantité de richesses architecturales, dont la présence s’explique par l’établissement de la bourgeoisie, qui quittait la veille ville, dans cette zone du centre de l’Exiample à partir de 1900. Le Quadrat d’Ord est un vrai musée en plein air et ce n’est pas difficile de faire une sélection d’édifices d’habitation à grand intérêt architectural. Dans les paragraphes qui suivent nous vous recommandons tout spécialement plusieurs ouvrages parmi les plus importants du Modernisme barcelonais.

Casa Batlló Contrairement aux autres œuvres de Gaudi, cet immeuble, qui fut commandé par Josep Battloi Casanovas sur le prestigieux passeig de Gracià, est une transformation d’un bâtiment existant. Avec sa façade aux étonnantes formes organiques, son toit et ses cheminées fantastiques, il paraît tout aussi étrange et novateur que lors de son achèvement en 1906. L’immeuble symbolise la légende de saint Georges terrassant le dragon ; l’épine dorsale de celui-ci domine la façade. Il a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2005.

Mansana de la Discordia Ce pâté de maisons, ensemble moderniste, le plus célèbre de Barcelone illustre la variété des styles des différents architectes du mouvement. Il doit son surnom de mansana de la Discordia, « Pâté de la Discorde », aux contrastes saisissants qu’offrent les immeubles. Les trois plus marquants sont des maisons du début du XXe siècle qui ont été remaniés selon le style moderniste. Première résidence réalisée par Llùis Domènech i Montaner, la Casa Lléo Morera ( 1902-1906), au n°35, a souffert en 1934 de la création d’une boutique au rez-de-chaussée mais a conservé la décoration de son vestibule et de l’escalier. Elle est fermée au public mais si la porte est ouverte, vous verrez le plafond peint du hall. Trois maisons plus loin, la Casa Arnatller dessinée par Puig i Cadafalch en 1898, présente une façade harmonieuse s’inspirant à la fois du gothique catalan et de celui de l’Europe du Nord. Au rez-de-chaussée se trouve une boutique. Vous verrez derrière le portail en fer forgé un bel

escalier en pierre éclairé par une verrière. Casa Milà Souvent appelée –la Pedrera- (carrière de pierres) à cause du matériau utilisé pour sa façade, la Casa Milà est le plus important des édifices civils construits par Antoni Gaudi à Barcelone et sa dernière œuvre avant qu’il ne se consacre entièrement à la Sagrada Familia. Construite entre 1906 et 1910, La Pedrera, très éloignée des construction habituelles suscita de nombreuses controverses. Haut de huit étages, le bâtiment ne possède aucun mur rectiligne et s’organise autour de deux cours intérieures. Son sous-sol recèle le premier parc de stationnement souterrain de

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Barcelone. Ses balcons en fer forgé créés par Josep Maria Jujol évoquent des algues portées par des vagues. L’appartement de la famille Milà au premier étage illustre un intérieur typiquement moderniste. Le musée « El Espai Gaudi » expose des dessins et des explications du grand architecte. Les cheminées ont un aspect si effrayant qu ‘elles ont été surnommés les expantabruixes. (épouvantail à sorcières). Sagrada Familia L’église la moins conventionnelle d’Europe, le Temple Expiatori de la Sagrada Familia est devenue l’emblème de Barcelone. Gaudi commença à y travailler en 1883, un an après que Francesco de Paula Villar i Lozano eut entrepris un sanctuaire néo-gothique, et il ne cessa, tout au long de sa vie, de modifier son projet. Il put à la fois mettre en œuvre ses recherches sur l’amélioration des structures portantes gothiques et exprimer son profond mysticisme dans un décor chargé de symbolisme. Il vécut 14 ans en reclus sur le chantier et repose dans le crypte des trois façades initialement prévues, il ne put achever que celle de la Nativité, mais les travaux ont repris, financés par une souscription publique.

La façade de Passion La Sagrada Familia serait un livre gravé dans la pierre, destiné à être décrypté comme une cathédrale médiévale, chaque élément représentant un événement biblique ou un aspect de la foi chrétienne. Gaudi l’a voulu ainsi : son architecture est indissociable de la foi qui l’inspirait. Les deux façades actuelles sont un récit détaillé et visuel de deux passages clés de la Bible. La façade de la Gloire(en projet) sera consacrée au jugement des pêcheurs.

Antoni Gaudi (1852-1926)Né à Reus(Tarragone) dans une famille d’artisans, Gaudi est le plus célèbre et le plus original représentantdu Modernisme. Après un apprentissage de forgeron, il fit ses études d’architecte à Barcelone, ville où ilréalisa la quasi-totalité de son œuvre, de la Casa Vicens (1888) du n°24 de la carrer de les Caroline, sonpremier édifice important, jusqu’à la Sagrada Familia, église à laquelle il consacra sa vie à partir de 1914.Mêlant intimement architecture et décoration, ses créations visent à fonder un art « naturaliste » dontl’apparente fantaisie repose sur des structures géométriques très étudiées dérivant du gothique.

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Jour 1: Samedi Paris-Barcelone

RDV à l’aéroport de Roissy CDG à 8h00, assistance et envol pour Barcelone

Vol AIR France décollage 10h15 arrivée Barcelone 11h55.

Accueil à l’arrivée par votre guide. Route vers Barcelone centre (l’aéroport est à 18 km du centre-ville).

Tour panoramique de la ville moderne de Barcelone, la Grand Via, la Plaza de España et la colline de Montjuïc, grand parc central et culturel de Barcelone, scénario des grands événements de la ville, comme l’exposition Universelle de 1929 ou les Olympiades de 1992. Découverte des installations Olympiques, l’esplanade, l’avant-gardiste palais des sports de Sant Jordi ainsi que le stade Olympique et la tour de télécommunication. Puis route vers le vieux Port, la Barceloneta, les plages, la ville Olympique, les installations du Forum 2004, la Torre Agbar, l’avenue Diagonal avec ses hôtels, sièges d’entreprises, grands magasins. Présentation d’un mouvement culturel exceptionnel : Le Modernisme ou Art Nouveau. Il s’est développé à Barcelone à la fin du XIX e siècle et au début du XX e dans un contexte culturel et politique né de l’histoire de la ville, de celle de la Catalogne et de la culture, catalane mais aussi des courants culturels des capitales européennes et américaines de cette période.

Hôtel Advance

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Visite du Park Güell qui donne une idée globale de Gaudi, architecte, urbaniste, jardinier, citoyen, dans un lieu qui domine la ville et la mer. C’est en se promenant dans le Park que l’on perçoit toute la magie de son créateur, visionnaire et engagé. Vue panoramique de Barcelone et de la mer.

Déjeuner au restaurant en cours de visite avec eau et vin inclus Retour en centre ville

Installation à votre hôtel

Fin d’après midi libre Dîner et soirée libre

Nuit à l’hôtel

Parc Güell L’industriel Eusebi Güell fut le protecteur et mécène de Gaudi ; il lui commanda un palais dans le Barrio Chino et les deux hommes conçurent un vaste projet

immobilier au flanc de la colline du Carmel qui surplombe la ville. Une cité-jardin de maisons

individuelles qui n’a malheureusement pas vu le jour. Seul fut dessiné le jardin où Gaudi a laissé parler la

part la plus débridée de son imagination.

Mosaïque : Salamandre

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Jour 2: Dimanche Barcelone

Art Nouveau Gaudi – Barcelone Gothique

Petit déjeuner

Rendez-vous avec votre guide à votre hôtel.

Promenade en car à travers l’Eixample de Barcelone pour comprendre l’influence du Modernisme sur la ville et découvrir le tracée originale de l’urbaniste Ildefons Cerdà qui fit détruire les anciennes murailles et dessina le plan des nouveaux quartiers. La découverte de l’Art Nouveau et de l’œuvre d’Antoni Gaudi, continue par la présentation de la Sagrada Familia. Explication de la façade de la Nativité et de la façade de la Passion et présentation de l’ensemble des travaux. Rentrée dans le monument pour admirer les voûtes en arcs paraboloïdes et visiter les travaux qui forment peu à peu l’extraordinaire univers de la Sagrada Familia.

Sagrada FamiliaPlus d’un siècle après le premier coup de pioche, la Sagrada Familia n’est toujours pas achevée. La construction de l’œuvre majeure de Gaudi se poursuit aujourd’hui grâce aux dons des fidèles. Le génial architecte ne put voir terminé qu’un seul des quatre clochers surmontant le porche de la

Nativité.

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Arrivée sur le Passeig de Gràcia, où on découvre notamment la Pedrera et la casa Batllo de Antoni Gaudi et celle d’Ametller de Puig i Cadafalch. Visite de l’immeuble de La Pedrera, construit en 1906, joyau déclaré patrimoine de l’Humanité et sommet du mouvement moderniste Catalan. Visite de sa terrasse couronnée par d’étranges créatures, son grenier et l’un de ses appartements, sommet de la l’art civil de Gaudi.

L’immeuble de la Pedrera sur le passeig de Gràcia fut le dernier édifice civil conçu par Gaudi. Sur la terrasse, il laissa libre cours à sa fantaisie : les

rangées de cheminées évoquent les formes étranges que dessinent par endroits les montagnes de Montserrat, le sanctuaire national catalan.

Formes molles caractéristiques de Gaudi, en façade de la Casa Battlo sur le passeig de Gràcia.

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Déjeuner dans un restaurant typique de Barcelone eau et vins inclus

Visite de la Palau de la Mùsica (Le « Palais de La Musique »). Cet auditorium Moderniste de Barcelone, œuvre de l’architecte Domenech i Montaner, est au cœur de l’histoire de la musique et de l’identité catalane. Patrimoine de l’Humanité, il fut inauguré en 1908. Par les ruelles, nous rejoignons le quartier du Born qui avec le gothique, compose le centre historique de Barcelone. Promenade dans le Born et découverte de ses ruelles, places et palais. Visite de l’exceptionnelle église gothique de Santa Maria Del Mar, la « cathédrale de la mer. » Le monument de Barcelone le plus proche de l’esprit des Catalans. Evocation de la ville et de son histoire.

La Palace de la Mùsica

Ruelles dans le Born

Santa Maria Del Mar

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Ensuite, traversée de la Via Laetana qui sépare les deux quartiers, pour arriver dans le quartier gothique. Continuation de la promenade, découverte des remparts romains et des restes du Temple d’Auguste, puis visite du quartier Del Call, l’ancien quartier juif avec le siège du gouvernement de la Catalogne, la Generalitat installé dans un bâtiment du XIVe siècle et la mairie du XVe siècle. Visite de la Cathédrale gothique, surprenante de majesté. Visite de l’intérieur, les nefs et le cœur, de son cloître exceptionnel et du tombeau de Santa Eulàlia, patronne de Barcelona. Temps libre dans les rues piétonnes du quartier de la Puerta Del Angel et de la Plaza Catalunya.

Retour libre à votre hôtel en fin d’après midi.

Dîner libre et nuit à l’hôtel

La cathédrale Gothique

Sagrada Familia

Architecture médiévale du Barri Gotic

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Jour 3: Lundi Petit déjeuner

Rendez-vous avec votre guide à votre hôtel. Excursion à Gérone et Figueras.

Gérone est une ville médiévale, tranquille et accueillante, avec un ensemble monumental multiculturel de toute beauté. La cathédrale, les murailles, les bains arabes, ne sont que quelques exemples qu’il fait bon découvrir au gré de la promenade. Figueras accueille le musée/théâtre Dali. Celui-ci présente un artiste surréaliste qui à travers la sculpture, la peinture, l’écriture, l’Art en général, s’exprime, provoque et se projette sur le monde qui l’entoure. Route vers Gérone. La « ville des quatre rivières » comme on appelle Gérone, possède un centre historique médiéval qui combine aussi des éléments romains, arabes et hébreux. Visite guidée du centre historique et promenade dans le centre ville qui garde le charme du Moyen âge. La cathédrale gothique de Gérone possède la nef la plus large du monde. Son cloître est du XIIe siècle et son clocher du XIe. Elle abrite aussi le musée diocésain qui présente des œuvres exceptionnelles dont le tapis de la Création, une tenture du XIIe siècle, qui est la plus importante pièce textile romane conservée de nos jours. La visite continue ensuite par la découverte du monastère bénédictin de Sant Père de Galligants, de style roman, qui fut fondé au Xe siècle. Ce fut toujours un petit monastère qui accueillait une douzaine de moines et prêtes et l’abbé. L’église actuelle fut construite en 1130 en dehors de la ville fortifiée. Le cloître, un bon exemple de roman catalan, est de petite dimension et possède des chapiteaux de grande qualité. Visite des Bains arabes du XIIe siècle qui ont la structure traditionnelle des bains musulmans médiévaux. La visite de Gérone ne serait pas complète sans la découverte des maisons suspendues, aux couleurs méditerranéennes, construites sur les rives de la rivière Oñar. Un endroit plein de charme qui rappelle que nous sommes à deux pas de la Méditerranée.

Déjeuner au restaurant, eau et vins inclus Route vers Figueras, ville natale, du peintre Salvador Dali. Visite du musée conçu par l’artiste lui –même. Ce musée/théâtre surréaliste, unique au monde, permet de découvrir un artiste provocateur et atypique. De grandes émotions artistiques en perspective…

Retour vers Barcelone. Dîner au restaurant à proximité de l’hôtel, eau et vins inclus.

Hébergement à votre hôtel.

Aux cotés des œuvres de Dali figurent quelques créations de

ses maîtres ou de ses contemporains. Les murs extérieurs sont ornés de

feuilles de laitue.

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Jour 4: Mardi

Petit déjeuner à l’hôtel Mise en bagagerie. Journée et déjeuner libres pour mille possibilités selon vos envies, vos goûts,

la saison.

Envie de découvrir ruelles, avenues, places et parcs ?

Envie de « faire » les magasins et les centres commerciaux ?

Envie d’aller à la plage, à la piscine ou de faire du roller sur la promenade maritime ?

Envie de visiter un des nombreux musées de la ville ?

De flemmarder sur une terrasse ou de flâner tranquillement ?

Cette journée est pour vous.

Rendez-vous à votre hôtel avec votre guide vers 17h00. Retrait des valises de la bagagerie.

Transfert en autocar avec assistance vers l’aéroport de Barcelone.

Envol pour Paris.

Vol Air France, décollage 20h20 arrivée à Paris 22h15.

L’Exiample

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HOTEL ADVANCE 4 **** Sepulveda, 180-08011 Barcelona

Situation très centrale à proximité de la place Universitat, permet d’atteindre très rapidement

les différents centres d’intérêt de la ville.

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DISTANCES À PARTIR DE VOTRE HÔTEL : De la place Plaça Calalunya : 5 minutes à pied. De la place Las Ramblas : 5 minutes à pied. De l’avenue Passeig de Gràcia : 5 minutes à pied. L’hôtel Advance se trouve dans un bâtiment historique, dans le centre commerçant et financier de Barcelone, à proximité du quartier Gothique et des principaux sites touristiques. L’établissement dispose de 36 chambres insonorisées avec salle de bains privées, équipées de sèche-cheveux, serviettes. Toutes les chambres sont dotées en plus de climatisation, ligne de téléphone direct, coffre-fort, connexion Internet Wi-Fi, minibar, TV par satellite et chauffage. Un petit déjeuner « buffet » ou « continental » servi en salle tous les matins de 8h00 à 11h00. L’hôtel dispose également d’un bar, solarium, réception 24h/24, blanchisserie, service d’étage, location de voitures. Notre prix comprend : L’assistance à l’aéroport. Le transport aérien Paris/Barcelone/Paris en classe économique sur vol régulier AIR France. L’accueil à destination et les transferts aéroport/hôtel/aéroport. L’hébergement 3 nuits « base chambre double » en petit déjeuner à l’hôtel Advance. Les repas selon le programme (déjeuner jour 1 ; déjeuner et dîner jour 2 ; déjeuner traditionnel jour 3), avec forfait boissons eau et ¼ vin inclus. Toutes les visites mentionnées au programme avec autocar privatif, guide francophone et droits d’entrées dans les sites (Cathédrale de Barcelone, Pedrera, Sagrada Familia, Palau de la la Musica, bains arabes et Cathédrale de Gérone, Musée archéologique de Catalogne et Musée de Dali à Figueras). Sont également inclus : L’assurance assistance rapatriement. L’assurance bagages. Les taxes aéroport : 91,61 €.

Une rue du quartier historique

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FORMALITÉS : La carte nationale en cours de validité ou le passeport

sont suffisants pour les ressortissants des pays de l’Union européenne.

HEURE LOCALE : Été comme hiver, Barcelone est à la même heure que Paris. CLIMAT : Le climat est doux tout au long de l’année. Cependant la

meilleure saison pour y séjourner va de mai à fin juillet. Septembre est aussi un bon mois. Août peut être très chaud pendant la journée. La météo en Octobre/Novembre reste agréable mais déjà plus fraîche (21° à 15° C).

TÉLÉPHONE : Pour appeler l’Espagne depuis la France, composer le 00 suivi

du 34 (indicatif du pays), puis le numéro du correspondant à 9 chiffres. Pour appeler la France depuis l’Espagne, composer le 00 suivi de l’indicatif de destination 33 pour la France puis le numéro de votre correspondant sans le zéro initial.

VOLTAGE : Le courant fonctionne sur du 220 volts comme en France.

SANTÉ : En cas de maladie ou d’hospitalisation, vous devez être en

mesure de prouver que vous êtes affilié à une caisse d’assurance maladie dans votre pays d’origine. Procurez-vous avant le départ une Carte européenne d’Assurance Maladie. Celle-ci remplace les anciens formulaires E110 et E11 et s’obtient dans un délai de deux à trois semaines. Cette demande peut être effectuée par Internet : www.cerfa.gouv.fr

HORAIRES : La matinée (manana) dure jusqu’à 14 H, heure à laquelle on prend le déjeuner (almuerzo ou comida). Ensuite c’est l’après-midi (tarde) qui commence vers 17 H. Vers 20 H, on entame la soirée (noche). Le dîner (cena) est servi à partir de 21 h et la soirée peut se poursuivre fort tard.

TRANSPORTS : Pour votre temps libre, les transports en commun sont le

meilleur moyen de se déplacer en ville. Le métro, moderne et confortable, propose plusieurs lignes. Les tickets, valables pour un unique trajet, sont vendus à l’unité (1,25 €) et sont utilisables dans le métro ou dans les bus. Des cartes valables pour plusieurs trajets (10 mini)sont également proposées.

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Plan du cœur historique :