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Master 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école primaire» l’ESPE de Caen Rapport du stage Mémorial de Caen Kuzina Anastasia Stage 1 : 7.10-18.10 Stage 2 : 2.12-14.12.2013

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Master 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire,

culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école primaire»

l’ESPE de Caen

Rapport du stage

Mémorial de Caen

Kuzina Anastasia

Stage 1 : 7.10-18.10

Stage 2 : 2.12-14.12.2013

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Sommaire :

Introduction.........................................................................................................3Histoire du Mémorial de Caen............................................................................5L’espace de la Shoah...........................................................................................9

GÉNOCIDES ET VIOLENCES DE MASSE L'EXTERMINATION DES JUIFS EN EUROPE.............................................................................................9LA DESTRUCTION DES JUIFS D’EUROPE..................................................9

Les objets emblématiques.................................................................................9LA SHOAH PAR BALLES...............................................................................10LES CENTRES DE MISE À MORT................................................................10LE SORT DES TSIGANES...............................................................................10

LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE ET LES PARTENARIATS SCIENTIFIQUES.............................................................................................11

Matrice (MEMOIRE : ANALYSE, THEORIES, REPRESENTATIONS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES ; EXPERIMENTATIONS)......................11

Entre mémoire individuelle et mémoire sociale : les nécessités et les outils de l’innovation.......................................................................................................11Le plan du stage 1 (7.10.2013-18.10.2013)......................................................14L'observation menée.........................................................................................17Les entretiens avec le personnel........................................................................19Assistance de l’atelier pédagogique ‘’La guerre froide’’..................................26Assistance de l’atelier pédagogique ‘Résister, collaborer sous l’occupation’. .28Les outils proposées aux enseignants sur le site pour préparer la visite, la réaliser et s’en servir en classe..........................................................................31Conclusion........................................................................................................33ANNEXES..........................................................................................................35L’observation du public adulte dans l’espace de la Shoah...............................36GUIDE D’ENTRETIEN (les lycéens).............................................................43

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Introduction

Je suis étudiante en deuxième année de Master: «Education, enseignement et

formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation

culturelle et école primaire» à l’ESPE de Caen. Pour mon stage j’ai choisi le

Mémorial de Caen où j’ai passé deux stages pendant 7.10-18.10 et 2.12-

14.12.2013.

Les objectifs du première stage sont suivantes :

La découverte de la structure du musée, son fonctionnement, les

fonctions du personnel ;

L’analyse du lien entre la musée et l’education: le rôle du musée dans

le domaine educatif, le métier de médiateur culturel, les projets organisés, les outils

utilisés.

Ainsi le première stage est orienté à l’acquisition de certaines

compétences telles que:

Les connaissances sur la médiation culturelle et le rôle du médiateur

dans la structure muséale;

La connaissance des méthodes d’organisation des activités culturelles

et éducatives, de l’organisation des expositions et des activités, les services

proposés au public ;

Le développement des connaisances interdisciplinaires (l’éducation

primaire, la culture , la méthodologie du travail et de l’organisation).

La compréhension des moyens du travail avec le public (les adultes et

les enfants).

La première stage on a fait connaissance avec la structure muséale, meme

aussi on a commencé à travailler sur le projet orienté à la perception du public

adulte de l’exposition présentée dans l’espace de la Shoah.3

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Pour la seconde stage l’objectif a été concentré au projet du travail avec les

scolaires (les lycéens) pour observer le role du musée comme un moyen qui forme

les connaissances et auissi la compréhension de la matière.

Ces deux projets menés ont permis de réaliser les connaissances et

développer les compétences professionnelles qui sont indispensables pour

travailler avec le public dans l’espace muséal. Mais le seconde projet orienté aux

lycéens a été construit mais pas encore testé en pratique.

Les stages ont aussi permis de définir les idées principales pour le portfolio

pour que je puisse choisir le thème.

Histoire du Mémorial de Caen

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Statut : S.A.E.M.L. (Société Anonyme d’Economie Mixte Locale)

Actionnaire majoritaire : Ville de Caen (51,5 %)

Capital : 1.216.350 €

Président : Philippe Duron, député-maire de Caen

Directeur Général : Stéphane Grimaldi

Lorsqu’en 1985 le maire de Caen projette la construction d’un musée du

souvenir dans la ville de Caen, il pense le consacrer à la Bataille de Normandie.

Mais le projet a mûri et dépasse ses deux frontières initiales : la Normandie et la

Guerre. Certes, le musée retrace l’histoire de la Seconde Guerre mondiale mais

dans sa globalité et pour célébrer la paix. Après la construction de la galerie des

prix Nobel, le Musée poursuivra cette volonté d’ouverture avec son extension

terminée en 2002.

Loin d’être un musée du Débarquement et de la bataille de Caen, le

Mémorial de Caen est désormais un véritable musée de l’histoire du vingtième

siècle. Multipliant les supports, il propose une succession d’espaces à la tonalité

propre et s’ouvre même vers l’extérieur avec son Parc International. S’il faut

compter au moins trois heures de visite, le musée n’ennuie jamais, particulièrement

dans ses espaces consacrés à la Seconde Guerre. Ceux-ci se révèlent en effet très

didactiques sans pour autant tomber dans l’écueil de l’explication formelle et

rébarbative.

En 2009 et 2010, Le Mémorial de Caen a rénové ses parcours et ouvert 4

nouveaux espaces de visite : "Guerre mondiale, Guerre totale" et "Le

Débarquement et la Bataille de Normandie" dans la partie consacrée à la Seconde

Guerre mondiale, "Berlin au cœur de la Guerre froide" dans la partie consacrée à la

Guerre froide, et "Taches d'opinions" (sur l'actualité du monde au travers le dessin

de presse) qui remplace l'exposition précédemment dédiée aux cultures de paix. En

2007, c'était le musée le plus visité hors Île-de-France avec 400 000 visiteurs1.

Il a reçu le label « musée de France ». Il fait partie de l’International

Network of Museums for Peace5

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Le bâtiment

Ce « musée pour la Paix », conçu par l'architecte Jacques Millet aidé du

muséographe Yves Devraine, réunit un certain nombre d'objets de la vie

quotidienne sous l'Occupation par l’Allemagne nazie, des plans et des maquettes

des engins de guerre notamment un Hawker Typhoon au plafond de l'entrée. Les

différentes étapes du conflit, et particulièrement la bataille de Normandie puis

l'avancée des forces alliées en France, y sont présentées de même que l'histoire de

la Shoah.

Le parvis d'accès au musée est bordé d'un côté par douze mâts portant les

drapeaux des douze pays impliqués dans la Bataille de Normandie, et de l'autre

côté par une vitrine exposant les douze « premières pierres » de l'édifice, extraites

de leur sol par chacune des douze nations concernées, et ornées d'une inscription

lapidaire dans chacune de leurs langues. La pierre norvégienne se distingue des

autres en ce qu'elle n'a pas été taillée et fut offerte encore recouverte de mousse, en

symbole de respect absolu de la vie.

Grâce à une politique d’acquisition active et aux dons, les collections

s’enrichissent année après année d’objets et de documents permettant de mieux

appréhender l’histoire des mentalités et des sociétés en guerre. Les résistances, les

déportations raciales et de répression, la propagande, les efforts de guerre, la

captivité, le quotidien du soldat sur le front et l’art sont nos axes d’acquisition.

Depuis 2002, les collections se sont ouvertes sur la période de la Guerre froide. De

même la décolonisation est un thème voué à prendre une grande importance dans

les années à venir.

La statistique :

Un fonds spécialisé d’archives et de documentation a été constitué au cours

des années : 42 000 photos de reportages, documentaires ou historiques, 200

heures d’archives audiovisuelles, 500 cartons d’archives privées, plus de 800

témoignages écrits et 1 000 heures d’archives orales ont été collectés et conservés

afin de rendre compte de la vie des soldats et des civils au cours du second conflit

mondial.6

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Ces documents sont accessibles au plus grand nombre sur rendez-vous. Afin

de préparer la visite, des bases de don nées et des inventaires sont consultables à

partir des pages scientifiques du site internet du Mémorial.

Nombre de salariés (y compris Arromanches 360) : 100 permanents (chiffre 2012)

Chiffre d’affaires (hors Arromanches 360) : 8,1 millions d’euros TTC

(chiffre 2012)

Chiffre d’affaires (y compris Arromanches 360) : 9,3 millions d’euros TTC

(chiffre 2012)

Nombre de visiteurs : 380.000 (chiffre 2012)

Superficie du musée : 14.000 m² sur 3 niveaux dont 5.600 m² d’exposition

permanente

Siret 348 713 694 00019

Évènements

Les expositions temporaires

Exposition 2011 : "Notre combat. Une réponse à Mein Kampf"

Cette exposition présente une création artistique réalisée à partir d’une idée

de Linda Ellia. Cette artiste française d’origine tunisienne a proposé à un grand

nombre d’artistes et d’anonymes de s’exprimer sur les pages de Mein Kampf et de

réagir à son contenu. Plus de 400 pages ainsi recouvertes et transformées seront

exposées. De juillet à décembre 2011

Exposition 2010 : "Victoire ! 1941-1945 : le front russe"

Exposition en 2009 : « Survivre. Les enfants dans la Shoah ».

En 2008, Le Mémorial reçut le privilège de la première exposition5 hors des

États-Unis de décombres des attentats du 11 septembre 2001.

En mars-juin 2008, le mémorial a accueilli une exposition consacrée à la

série Sir Arthur Benton, un premier cycle de bande dessinée6 ayant pour thème la

Seconde Guerre mondiale et l'espionnage7. Les planches originales au nombre de

60 et les nombreux objets en rapport avec l’histoire racontée ont permis de

proposer au jeune public un parcours éducatif et historique8. Approche originale 7

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pour les élèves et les enseignants puisque c'est la première fois qu'une bande

dessinée est utilisée dans un musée à des fins pédagogiques. Les auteurs9 ont

participé à une séance de dédicace filmée lors du vernissage.

Les autres événements

Conférences, colloques, expositions, débats, concerts, projections de films

sont programmés toute l’année, en lien avec les thèmes abordés dans le musée.

Lors des commémorations du cinquantenaire du débarquement de

Normandie, une pyramide fut installée aux abords du bâtiment, afin d'y

promouvoir un spectacle. De nombreuses personnalités furent invitées dont

notamment Bill Clinton.

L’espace de la Shoah

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GÉNOCIDES ET VIOLENCES DE MASSE

L'EXTERMINATION DES JUIFS EN EUROPE

(DU SITE DU MÉMORIAL  :

HTTP://WWW.MEMORIAL-CAEN.FR/MUS%C3%A9E/HISTOIRE-

SECONDE-GUERRE-MONDIALE-G%C3%A9NOCIDE-JUIFS-SHOAH-

PAR-BALLES)

La salle consacrée au génocide des Juifs et aux violences de masse, la plus

importante de l’espace « Guerre mondiale - Guerre totale », 400 m² au total,

témoigne du climat de violence des tueries de masse et des atrocités innombrables

en Europe mais aussi en Asie-Pacifique entre 1937 et 1945.

 

LA DESTRUCTION DES JUIFS D’EUROPE

On pense avant tout à l’extermination des Juifs d’Europe, nécessaire aux

yeux des nazis pour la survie biologique et l’existence même de la nation

allemande.

Une fois passé le choc du discours d’Hitler du 30 janvier 1939, annonçant

qu’une nouvelle guerre mondiale provoquera la « destruction des Juifs », la

première partie de la salle sur la droite revient sur les différentes étapes de la

persécution des Juifsd’Europe avant leur assassinat systématique.

Les objets emblématiques

Le cartable d’un écolier juif mort en déportation

Les preuves de la Shoah par balles en Ukraine

La table documentaire consacrée à Birkenau

La première édition de Se questo è un uomo de Primo Levi

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LA SHOAH PAR BALLES

Dans les territoires de l’Est, à la faveur de la guerre menée contre l’URSS,

entre un million et demi et deux millions de Juifs ont ainsi été exécutés par

fusillade. C’est la raison d’être, au cœur de la salle, de la place réservée à la

« Shoah par balles » ou extermination de proximité.

Les films amateurs tournés par les SS, les photographies, les objets collectés

par les équipes du Père Patrick Desbois en Ukraine et en Biélorussie (objets

abandonnés par les victimes mais également par les bourreaux), les témoignages

vidéo de ceux qui ont vu cette Shoah exécutée au grand jour, sont autant de

preuves d’un génocide qui s’est déroulé en dehors des centres de mises à mort dès

juin 1941.

LES CENTRES DE MISE À MORT

Dans le prolongement de ces tueries, généralement effectuées par

les Einsatzgruppen, l’extermination des Juifs d’Europe a ensuite été décidée à la

fin de l’automne 1941 puis, après la conférence de Wannsee du 20 janvier 1942,

pensée en industrie de la mort et planifiée méthodiquement. Six centres de mise à

mort, dont le complexe d’Auschwitz-Birkenau, ont alors été mis au point pour

accélérer la « destruction » de tous les Juifs d’Europe et apporter une « solution

finale » à « la question juive ». La table d’Auschwitz-Birkenau tactile et traitée

sous forme multimédia, permet de mieux comprendre le fonctionnement du

principal camp de la mort au sein duquel plus d’un million de Juifs – hommes,

femmes et enfants – ont été assassinés. Le cartable d’écolier et la chaussure d’un

enfant anonyme retrouvée à Auschwitz, présentés ensemble dans la vitrine, nous

rappellent que le meurtre des enfants reste la marque la plus indéniable de la

volonté exterminatrice et génocidaire des nazis : 1,4 million d’enfants de moins de

15 ans ont en effet été assassinés.

LE SORT DES TSIGANES

. Divers aspects de la persécution des Tsiganes évoquent celle des Juifs.

Mais dans l’idéologie nazie, le statut du Tsigane n’est pas celui du Juif. Il

représente un « fléau » dont l’Allemagne doit se protéger, mais il n’est pas 10

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identifié comme l’ennemi absolu, comme un danger mortel à anéantir.

L’extermination n’a pas été systématique, mais les bilans traduisant des écarts

considérables sont aujourd’hui établis : entre 50 000 et 200 000 morts.

LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE ET LES PARTENARIATS SCIENTIFIQUES

(Du site du Mémorial : http://www.memorial-caen.fr/mus%C3%A9e/centre-

recherche/axes-recherche)

MATRICE

(MEMOIRE : ANALYSE, THEORIES, REPRESENTATIONS INDIVIDUELLES

ET COLLECTIVES ; EXPERIMENTATIONS)

Entre mémoire individuelle et mémoire sociale : les nécessités et les

outils de l’innovation

MATRICE est un Équipement d’excellence, l’un des outils proposés dans le

cadre du Grand emprunt pour mettre à niveau la recherche et l’innovation en

France. Retenue lors de la première vague, en 2011, cette plateforme

technologique mobilise les efforts conjoints de vingt-quatre partenaires.

Elle a pour but de mettre au point des outils qui seront mis à la disposition

de la communauté et a pour vocation de mieux comprendre l’articulation entre

mémoire individuelle et mémoire sociale.

Dialectique, transdisciplinarité, modélisation mathématique, complexité :

tels sont les quatre piliers de cette nouvelle plateforme technologique et d’un

changement de paradigme que nous appelons de nos vœux en Memory Studies.

L’expérimentation doit vérifier nos hypothèses de travail. Elle doit au total

nous conforter dans ce qui nous semble résumer les grands choix épistémologiques

que nous avons opérés. Il y a avant tout la dialectique : nous postulons qu’il faut

prendre en compte les interactions entre le social et la Psyché. La

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transdisciplinarité est la suite logique d’un tel postulat: il nous faut convoquer

toutes les disciplines concernées par les dynamiques mémorielles, non pas

seulement en aval, quand chacun est appelé à exposer sa définition de l’objet, ses

méthodes d’analyse et les résultats glanés, mais pour construire ensemble le

questionnement et les protocoles. Dans la mesure où nous travaillons sur des séries

qu’une approche qualitative ne permet pas de cerner et où la complexité des

calculs est souvent de mise, la modélisation mathématique est une autre

caractéristique consubstantielle de cette démarche. Enfin, il faut entendre le mot

complexité au sens où l’emploie Edgar Morin : un système articulant des éléments

divers constitue un tout qui est différent de la somme de ses parties. Ce système

développe des propriétés singulières qui sont propres à ce tout.

Les travaux de MATRICE, prévus dans le cadre d’un programme de dix ans,

se font sous l’égide de ces principes, théoriques et empiriques. Deux terrains

historiques ont été privilégiés tant leur importance est cruciale, mais ils n’ont pas

vocation à être les seuls : la Seconde Guerre mondiale et le 11 septembre 2001.

Seule la confrontation de scientifiques et de professionnels des musées, seule la

mobilisation conjointe des sciences humaines et sociales, des sciences du vivant,

des sciences de l’ingénierie nous permettront de relever un défi qui dépasse les

expérimentations que nous proposons pour interroger les fondements de la

recherche en Memory Studies.

http://matricememory.fr/matrice/index.html

L’ENCYCLOPÉDIE ÉLECTRONIQUE DES VIOLENCES DE MASSE

En avril 2008 a été lancée sur Internet une Encyclopédie des violences de

masse, premier site consacré aux destructions massives de populations civiles au

XXe siècle. Elle a été hébergée par le Centre d'Études et de Recherche

Internationales (CERI – Fondation Nationale des Sciences Politiques) par Jacques

Sémelin (professeur à l’Institut d'études politiques de Paris et directeur de 12

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recherche au CNRS). Ses recherches portent sur les processus de résistance civile

au sein des dictatures ainsi que sur l'analyse des massacres et génocides xxe siècle.

cette base de données, actualisée de façon permanente, entend être une

contribution essentielle à l’Histoire de l’humanité. Membre du comité de pilotage

de l’Encyclopédie, le Mémorial est partenaire de ce projet international.

http://www.massviolence.org

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Le plan du stage 1 (7.10.2013-18.10.2013)

Date Plan du travail Commentaires

7/10 La connaissance avec Mme Mazau, Directrice

culturelle et pédagogique

Le rendez-vous avec M. Hommet

La définition du plan de travail, l’objet du stage

La définition des étapes pour créer cahier de

bord

La connaissance générale avec l’exposition du musée

La connaissance avec la structure du musée, les objets présentés,

l’organisation de l’espace, les thèmes découverts

8/10 Travail dans l’espace Shoah La visite détaillée de l’espace Shoah

Description des objets de l’espace Shoah

9/10 La visite de l’espace Shoah La visite de l’espace Shoah avec l’audioguide

Faire le plan de l’espace

Discussion et création de la version finale du plan

10/10 Le travail dans la médiathèque

Le rendez-vous avec M. Hommet ,

les corrections du travail fait.

L’apprentissage de la littérature sur la Shoah et les

web-sites du musée et Online Encyclopedia of Mass Violence

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Le rendezvous avec Mme Mazau :

le planning des interviews avec du

personnel (M. Marie, Mme Bournier,

Mme Mazau ) et les ateliers

pédagogiques

La visite de l’espace Shoah avec

M.Hommet

La découverte de l’organisation de l’espace

L’observation du parcours des visiteurs, discussion et

la définition des objets marquants

Préparation de la grille pour l’observation

11/10 Le travail dans la mediathèque Assistance de l’atelier pédagogique ‘’La guerre froide’

par l’animatrice !!!

Discussion de l’assistance

La préparation des questions pour l’entretien avec des

visiteurs et l’interview de M.Marie

14/10 Observation des visiteurs Le test du cahier de bord

Discussion et corrections

15/10 L’interview avec M. Marie,

Régisseur de l’exposition

Assistance de l’atelier pédagogique ‘’La vie

quotidienne sous l’occupation’’

Discussion de l’assistance

15

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Le test de la version modifié du cahier de bord

Discussion des resultats repérés

16/10 L’observation des visiteurs L’observation des visiteurs et discussion des résultats

réperés

17/10 L’observation des visiteurs Assistance de l’atelier ‘’Résister, collaborer sous

l’occupation’’

Discussion de l’atelier

18/10

Les entretiens avec Clothilde

Mazau et Isabelle Bournier

Préparation des questions pour les entretiens

L’observation des visiteurs

Discussion des cahiers d’histoire pour les éleves (les

niveaux différents)

16

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L'observation menée

Pendant le première stage, on a fait des observations des visiteurs dans

l’espace de la Shoah. Le but du première stage, c’est construire le cahier de bord

consacré à l’evaluation de la perception des visituers de l’espace de la Shoah. Le

public ciblé est les visiteurs adultes.

Le travail se compose des étapes suivants :

- L’observation de l’espace;

- L’interrogation;

- L’analyse des données reçus.

Le but du première etape – l’observation – c’est de faire connaissaince de

son organisation, le scénographie et muséographie. Aussi, on a fait connaissance

avec les objets d’exposition. Cela nous a permis de construire le plan de l’espace,

grille d’observation de parcours de visiteurs. En plus, nous avons choisi des objets

marquants qui, à notre avis, sont les plus saisissants et caracterisent l’espace. Après

nous avons construit le questionnaire pour les visiteurs. Ce questionnaire concerne

le savoir personnel de la Shoah avant et après la visite et la perception personnelle.

Finalement, le cahier de bord s’est construit de documents suivants :

- Plan de l’espace;

- La légende des couleurs utilisé dans le plan et l’une détaillée qui

categorise des objets présentés par leur sorte du contenu (photos, vidéos, vitrines,

cartels, discours etc.);

- Grille d’observation de parcours de visiteur;

- La liste des objets marquants;

- L’entretien avec le visiteur.

Ayant construit le cahier de bord, on a fait les premières observations pour le

tester et modifier.

Pour le seconde étape de notre travail, nous avons fait nos observations du

public adulte : on a observé leurs parcours dans l’espace marquant le temps et leurs

17

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comportement devant des objets. A la fin du visite, on a posé des questions sur leur

perception de l’organisation de l’espace et leur ressenti personnel.

En ayant reçu des résultats, on a réalisé l’etape d’analyse. On a discuté des

résultats au stade intermédiaire et aussi marqué la perception des objets marquants.

A la fin nous avons fait l’analyse des tous les données retirés.

***

Pendant le seconde stage nous avons continué nos observations du public

adulte. En meme temps, nous avons construit le guide d’entretien pour les lyceens

choisis comme le public ciblé. L’objectif de cet outil, c’est d’observer la

perception de la Shoah par la jeune generation et constater si l’exposition presentée

sert à la formation de la compehénsion et evaluation.

Le travail mené pour construire le guide d’entretien adapté aux lyceens est

divisé par les etapes suivants :

- Master-class de la mode de travail avec le focus-groupe réalisé par

M.Hommet avec la participation des étudiantes de M2 MEEF Spé6.

- Description de l’objectif de cet outil;

- Les questions préparées pour l’entretien.

En pratique, on va former le focus-groupe de quatre lyceens et les interroger

sur leur perception de la Shoah. L’entretien va etre enregistré. Ce qui est important,

c’est la vraie introduction : l’atmosphere de confiance, la présentation de nous-

memes et l’explication de notre travail au Mmorial.

C’est important de prendre en compte la parole de chacun du focus-groupe

pour avoir les evaluations de tous et mener l’entretien d’une question à l’autre avec

attention des réponses reçues.

Mais nous n’avons pas réussi de réaliser ce quide d’entretien en pratique

donc ce projet reste comme l’outil qui doit etre approuvé.

Finalement, on a dressé le bilan des resultats de nos observations du public

adulte.

18

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Les entretiens avec le personnel

Nous avons eu les rendez-vous avec M.Marie et Mme Clothilde Mazau,

meme aussi avec Isabelle Bournier. Chacun d’eux a présenté leurs fonctions et les

services avec lequel ils s’occupent.

L’entretien avec M. Marie

M.Marie est responsable d’archives.

Le parcours de M.Marie : Ebénisterie d’art, histoire de l’art, documentation ;

il a travaillé 11 ans aux archives.

Il y 4 grands départements :

• Administratif

• Accueil

• Communication et commercial

• Educatif et culturel (12 personnes).

- Pourriez-vous parler de votre poste et vos responsabilités?

- Notre travail consiste de trois composantes : une composante

educative, une composante événementielle et une composante exposition et

parcours. Nous sommes quatre : Cristophe, historien,scenographe, Cristophe

Prime, historien responsable des collections d’objets, Marie-Claude qui est en

charge des documentalistes et des archives, papier et moi, Frank Marie, regissuer

d’ expositions et parcours.

Notre but, c’est de concevoir des projets muséographiques et

scénographiques. Quand on pense à la conception du Mémorial, ce que on essaye

depuis de six ans – de faire au maximum, de créer des choses avec les

competences humaines. Notre but, c’est ou de concevoir des expositions

contemporaine, mais également de modifier, de refondre, de developper le

parcours permanent. C’est pareil du service educatif. Le musée est attractif, mais

c’est pas le but du Mémorial, c’est le but de tous les musées. Tous les musées doit

renouveler et modifier le program.

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Quand on choisit la conception pratique et intelectuelle.La particularité de

notre mission’ c’est que nous sommes capables de concevoir au fond et aussi

choisir la forme, le décor. Voilà comment s,articule notre quotidien. Il y a vraiment

le dynamisme, le renouvelement culturel au Mémorial pour faire revenir le public.

Effectivement, le parcours permenant a vieilli un petit peu dans sa forme et le

contenu. Bref, il faut le renouveler. C’est nous qu’en faisons. Mais c’est pas

changer pour changer.

Bien sur, les thèmes vont toujours etre au lien avec les périodes présentées

par le Mémorial. On a bien entendu parler. Il y a une exposition temp depuis 3-4

ans. Il y a quelques unes pour juste montrer les différents thèmes. C’est la meme

chose avec le parcours permanant. C, est auissi parce que les historiens

d’aujourd’hui n’écrivent pas de la meme manière que il y a 50 ans. C’est qui nous

permet de reactualiser es faits historiques qui ont été oublié ou minimalisé.

Prenons comme l’exemple l’espace de la Shoah n’avait pas très assez precisé jusqu

‘à 2010. Le parcours a été refut depuis La date à laquelle cette espace présente en

entier le parcours. Tous ces thèmes – centrale et peripheriques –ce sont pas dividés

par l’esprit.

- .... des couleurs, des murs et des vitrine. On doit etre capable de

choisir le type d’eclairage pour des vitrines et on doit etre capable d’écrire 50

legends pour 50 objects. C’est racourci. Ça à la fois peut aussi budgetaire,

scientifique, adminisratif, technique, intellectuel etc.

- La conception scientifique, puis la mise en place des vitrines. En ce

moment-là on ne fasait que l’exposition temporaine (mai de 2010). Après on a fait

le parcours permanent. C’est assez flottant et adaptable parce que l’histoire n’est

pas simple par rapport à d’autres types des musées.

La muséographie, c’est compliqué. Des gens veulent une certaine

exhaustivité, puis en meme temps sant vite devant la présentation du sujet. La

muséographie, c’est vraiment faire de choix,comme d’ailleurs le scénario pour le

film.

20

Page 21: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

De fait, on conserve des parties de l’exposition de 1988, qui viennent,

finalement de juxtaposer aux refontes des différentes époques (1990-2010). Nous

remettons les objets qu’ont été reçus soit en vene ou en donation. Notre but’

c’enrichir des collections.

- Vous avez beaucoup des donations?

- Oui, il y en a toujours. Parce que effectivement, c’est la politique

d’acquisition. Puisque, les collections sont les collections publiques. C’est

partitularité du Mémorial, parce que il a en partageant avec la Societé Anonyme

Economistes. Le Mémorial est un seul musée qui est géré par la Societé

d’Economie avec la politique «mixed ».

- Vous avez travaillé avec l’espace de la Shoah?

- Oui, avec l’Association Le Pert de Bois, on est toujours en contact

avec eux. Mais leur contribution,c’est plus pour l’expo temporaine, les enfants

dans la Shoah. Ils devent donner l’integralité de ce qu ‘ils trouvent.

- Nous, nous avons ajouté de la brutalité et la violence dans les images

par rapport à la version d’avant. La version d’avant jouait le role emotionel, c’était

conceptuelle. Mais la Shoah, bien sur, c’est la partie de temoignage. Il y a eu trois

façons de présenter la Shoah (1988-1997) : avant l’espace avec les petits ampules,

évocation de la Shoah de gaz, et aussi, donner les visiteur la place des bourreaux.

- Vous avez de retour de cette espace?

- Non, on a des observations pour savoir que le public reagit, on a fait

des remarques par centaines. C’es un bon test effectivement pour questionner

public. Mais le probème de visiteur c’est qu’il est sorte saturé. Il y a trop de

documents, tros des vidéos. C,est vrai que c’est la muségraphie qui est très dense.

Alors, on a arrivé au maximum du type de muséographie plus legère et sensitive

pour n’etre pas ni très didactique, ni trop informative; maintenir le minimum de

l’information. On a besoin de grands titres, chapeaux, comme le chapeau de

journal. C,est certain quand c’est très dense, les gens finissent par saturer. C’est

equilibré petit à petit. On equilibre l’information avec les emotions. On a une

volonté pour sertie simplification de l’information, mais il ne faut tomber au 21

Page 22: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

niveau scolaire. On va avoir les refontes sur l’espace de la bataille de la France

jusqu’à l’Exode. Le public a changé.Le public cherche aux grands musées

aujourd’hui. C’est un adhésion très longue (3 heures) et exhaustive pour la raison

d’espace Il est plus informé qu’est qu’il passe de la muséographie. Il y a pas mal

les visiteurs qui sont experts aux musées, il ne faut pas les tromper.

- Quand on parle de simplification, c’est pas pejoratif, c’est tenter de

résumer l’essentiel pour les types de public différents, Il y a une diversité enorme

d’apprentissage possible. Surtout, en pédagogie on voit qu’il y a des enfants qui

sont plus auditifs, plus visuelles, plus sensitifs, plus intellectuels. C’est vrai que

c’est la meme chose avec la muséogrpahie

- Malheuresement, on fait jamais tester nos conceptions

muséographiques par le panel de l’utilisateur avant la mise en réalisation. C’est

dommage, parce que c’est intéressant de savoir comment le public reagit. A

Marseille, toutes les conceptions a été elaboré avec le panel des utilisateurs : des

enseignants, des jeunes, des majeures. Et puis, présente les projets des

scénogrphes,des muséographes. Mais c’est la question de temps. On ne peut pas

faire ça en ce moment.

- On a déjà refait toutes les parties, surtout la fin de l’espace consacré

au 1944-1945 - aout 44, Nuremberg. Mais la chronologie n’était pas bien

organisé.Mais maintenant elle a été remis avec une vrai chronologie

compehesible. Tous les scénarios a été revus à 2011 à la base : des photos, des

textes...Sur les chronothématique, l’espace est organisé par les périodes

historiques. C’est lié à la structure d’espace et la figuration – le forme rectangle,

les couleurs divers,

- Les trois composantes de tous projets, ce sont la surface disponible, le

scénario à inscrire et le ... economique- le budget.

- Quel parcours vous avez fait pour aller ici?

- Les competences sont variés et inevitablement liés pour tous les

projets. Nos competences sont extr. Variés. C’est qu’il permet, Cristoph et marie

claude nous ont joint 2 ans, d’augmenter nos comp. Et potentielles, avec les objets 22

Page 23: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

et les archives en rejoignant l’equipe de parcours au sens large. C’est

hyperrationnel, comme . Le premier de nos reflexes = regarder dans nos propres

fonds systematiquement. Je travaillait aux archives, des photos, il arrive à avancer

rapidement à la projet sur nos conceptions. Le lundi prochain – 5 mois de chantier

aprés eg de notre soutterain 85 objets vont etre presentés de nos fonds

- 2014 – 2 grands expos pareil sur les objets emblematiques,lien avec le

synopsis, commencé que nous anvions travailler,

- Derriere de la mediathèque, les fonds et à l’exteriere reservés. Il y en a

un du coté du Cote de Nacre.

L’entretien avec Clothilde Mazau

Poste   : médiatrice culturelle au sein du service éducatif et culturelle

- Principalement d’ordre éducatif : lien entre publics scolaires et musées

- Construction d’outils pédagogiques (cahiers avec Isabelle Bournier,

visites guidées Nathalie, atelier pédagogiques + formation animateurs aux ateliers).

- Rencontres pédagogiques avec des auteurs, des témoins dans le cadre

du concours national de la résistance.

- Gros dossier du moment : séminaire avec l’association du père

Desbois Yahad-In Unum : conférence le vendredi 8 novembre + séminaire

professeurs sur l’enseignement de la Shoah (comment enseigner la Shoah par

balles). Organisation logistique pour le coup= aussi médiation. Première fois que le

père Desbois vient pour faire une conférence.

L’organisation de la médiation (les outils)   :

Ateliers   :

- Une dizaine d’animateurs pour 17 ateliers (plusieurs niveaux) dont 3

en Anglais, 2 de niveau primaire, 3 qui existent dans 2 niveaux.

Elèves répartis en 5 table avec thème différent et objets.

Il ne faut pas qu’un atelier dépasse 1h20-30

Essaye d’être pédagogique, simple mais pas simpliste.

Cahier   : 23

Page 24: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

- Il faut penser au temps que les élèves vont mettre devant chaque objet,

penser au fait qu’il y a d’autres visiteurs, il faut que les questions ne demandent

pas trop de rédaction.

Primaire : éviter qu’ils passent devant les images trop violentes. Pensez à

comment ça se passe dans la pratique.

Le passage de la théorie à la pratique est souvent compliqué : il faut toujours

être dans un équilibre entre la théorie et la pratique.

- 9/10= âge minimum requis : souvent les instituteurs appellent pour

savoir comment parler de la Shoah aux petits : pas vraiment de conseils à donner.

Propose de venir visiter le musée avant de venir avec la classe.

Pour les ateliers   : Elèves sur petites chaises lors des ateliers et l’animateur

montre les objets de façon concrète.

Pour les cahiers : il faut utiliser des mots concrets mais sans angélisme :

trouver mot pour dire que Juifs ont été exécutés.

L’entretien avec Isabelle Bournier, Directrice des affaires culturelles du

Mémorial de Caen

Isabelle Bournier dirige le service éducatif (14 personnes), expositions,

archives.

Le service culturel et pédagogique de l’événementiel de l’éducation et le

parcours d’expositions et des collections.

La mission – coordonner les projets, mener ses propres projets, en

collaboration, des partenariats

- Les liens exterieures avec des partenariats les autres services, les

structures educatives

- On s’occupe de la communication, l’accueil, la construction de

l’exposition, les rendez-vous de l’histoire (ex. : le rendez-vous avec le père

Désbois).

- Le travail de la coordination qui est assez strategique ;

24

Page 25: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

- Le travail avec des scolaires mené toute l’annee ; mais il faut que tous

soit en profit – c’est le but principale ;

- Parcours culturelle, les rencontres avec les auteurs ;

- On fait les deux objectifs : le travail de ponctuel et de generale.

25

Page 26: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

Assistance de l’atelier pédagogique ‘’La guerre froide’’

Vendredi 11/10 Animatrice : Marjorie

Le sujet : “Vivre à l’Est, vivre à l’Ouest’’ (‘’La guerre froide’)

Temps/

min.

Étape Les actions de l’animatrice La réaction des

élèves

Les outils Commentaires

3 Introduction +

Organisation

Salutation

Organisation des élèves en groupes

Présentation du sujet

Ecoutent

La table

interactive avec le

titre du sujet  ’La

guerre froide’’

10 Motivation des

élèves

Demande à nommer les associations

de l’URSS et les Etats-Unis

Demande les questions pour chacune,

écoute les réponses et explique le sens

Enumèrent les

associations

10 La partie

principale

Donne les instructions pour le travail

en groupes avec les objets sur les

tables

Donne le temps – 10 min.

Travaillent en

groupes avec les

objets differents et

des questions sur

Les objets

signifiants pour

chaque pays dans

cette période

Pendant le travail,

l’animatrice et les

professeurs aident

aux groupes,

26

Page 27: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

leurs sujets

Discutent et écrivent

les réponses

Les questionnaires expliquent etc.

50 Demande à chaque groupe aller au

tableau

Commente leur réponses

Demande les questions

Explique le sens de chaque objet

Chaque groupe va au

tableau, répondent

aux questions

Les questions, les

photos et les

images des objets

sont présentés sur

le tableau, le vidéo

3 La partie finale Résume les résultats

Commentaire : L’organisation de l’atelier manque quelques elements nescessaires. Premiérement, c’est la logique. Les

éléves ne connassaient pas le sujet, mais on n’a pas expliqué cette période en detail avant le travail en groupes. Pendant l’etape de

l’introduction, on a proposé aux éléves de citer les associations. Mais le sens des mots tels que ‘’democracie‘’, ‘’totalitarisme‘’

n’étaient pas expliqués. L’animatrice n’utilisait pas le tableau pour écrire et faire l’information plus visuelle. Outre cela, il y avait

les fauts de l’information factuelle – le sens des termes, les noms personnels, les dates.

L’animatrice donnait beaucoup d’information divers; c’était compliqué pour les éléves de retenir toute l’information.

L’atelier était vivant, mais j’ai l’impression que les éléves n’ont pas compris la profondeur de la situation historique. Le tone

générale était légère et superficiel.

27

Page 28: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

Assistance de l’atelier pédagogique ‘Résister, collaborer sous l’occupation’

Jeudi 17/10

Le sujet : ‘’Résister, collaborer sous l’occupation’’

Temps/

min.

Étape Les actions de l’animatrice La réaction des

élèves

Les outils Commentaires

3 Introduction +

Organisation

Salutation

Organisation des élèves en

groupes

Présentation du sujet

Ecoutent La table

interactive avec le

titre du sujet

‘’Résister,

collaborer sous

l’occupation’’

10 Motivation des

élèves

Présente le sujet avec une petite

explication

Active les connaissances des

éléves du sujet avec les questions

Ecoutent

Répondent aux

questions

Donnent les

propositions

10 La partie Donne les instructions pour le Travaillent en Les objets Pendant le travail,

28

Page 29: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

principale travail en groupes avec les objets

sur les tables

Donne le temps – 10 min.

groupes avec les

objets differents et

des questions sur

leurs sujets

Discutent et écrivent

les réponses

signifiants pour

chaque pays dans

cette période

Les questionnaires

l’animatrice et les

professeurs aident

aux groupes,

expliquent etc.

50 Demande à chaque groupe aller au

tableau

Commente leur réponses

Demande les questions

Explique le sens de chaque objet

et propose imaginer la situation

avec l’objet certain

Chaque groupe va au

tableau, répondent

aux questions

Font les propositions

de la mode

d’utilisation d’objet

Les questions, les

photos et les

images des objets

sont présentés sur

le tableau, les

vidéos

Les éléves

soulignet

l’information sur

le tableau

3 La partie finale Résume les résultats

Propose aux professeurs

commenter le sujet présenté.

Le professeur a

expliqué aux

élèves

29

Page 30: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

Commentaire : L’atelier est bien organisé. La mediatrice a fait l’introduction avoir expliqué l’organisation de l’atelier, le sujet et

la mode du travail. Elle a activé les connaissances des élèves du sujet en posent les questions des dates et événements signifiants.

Elle a accordé son attention à chaque table également.

Pendant leurs réponses, les élèves utilisaeint les marquers pour souligner l’information et les images signifiants dans les images

des objets. L’animatrice a montré les vidéos et l’audio qui correspondaeint à cette période.

Pendant le travail avec les objets, l’animatrice a utilisé l’element du jeu. Elle a dit aux élèves : ‘’Imaginez...‘, ’’ Qu’est-ce que

vous allez faire avec ce objet?’’. De cette façon les élèves étaient inclus à la situation du temps militaire.

Ainsi, l’atelier est bien fait à tous les niveau : l’organisation, les étapes, l’information donné et les objets.

30

Page 31: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

Les outils proposées aux enseignants sur le site pour préparer la visite, la réaliser et s’en servir en classe

Nom Lien avec le program

Intérêt pour l’enseignant/l’élève

L’utilisation Identification Exemple

Les outils indirects

Plan de visite Le plan d’espace et le contenu de

l’exposition avec la proposition des

services et des visites

Avant et

pendant la

visite

Dépliant Infos/plan

(Annexe)

Livret thématique Propose aux éléves les questions sur la

certaine période courte de l’exposition

du musée

Pendant la

visite

Livret « Berlin et la querre froide(1947-

1989)»

Cahier d’histoire Propose aux éléves les questions sur la

certaine période longue de l’exposition

du musée

Pendant la

visite

Cahier « Le monde de 1918 à 1989 »

Cahier lettres-

histoire

Pendant la

visite

Cahier «La France de 1940 à 1946 »

Mémo’Mag Journal pour les enseignants qui

présente l’horaire et les activités

scolaires proposées par le musée

Avant la visite Revue mensuel №7 Septembre 2013

Collegès

Les mémoriales Le programme hebdomadaire des Après la visite Livret « L’actualité de la 2de guerre

31

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rencontres événements pour les enseignants,

étudiants et les chercheurs

Propose les animations, projections,

tables rondes et formations

mondiale »

Du 6 au 11 novembre 2013

Audioguide Présente l’information de chaque

espace

Pour tout public

Pendant la

visite

Les outils directs

Visite guidée Présentation de l’exposition

Pour tout public

Pendant la visite Par la médiatrice

Atelier pédagogique Découvre les sujets divers aux

élèves du lycée, college et école

Après la visite Par la médiatrice « Résister, collaborer sous

l’occupation »

« La vie quotidienne sous

l’ccupation »

« Vivre à l’Est, Vivre à l’Ouest »

32

Page 33: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

Conclusion

En faisant le point je voudrais préciser les particularités caractéristiques des

deux stages passés au Mémorial. Premièrement, je veux noter que les observations

ont nous permis d’avoir une notion d’évaluation des adultes de l’espace de la

Shoah.

Les differents points de vue, les parcours différents (à partir de 3 minutes de

55 minutes) donnent les différentes perceptions et ressentis que nous avons

observé pendant les observations. On a observé les Français meme aussi les

Americains et les Anglais.

Les résultats des observations sont suivants :

La plupart des visiteurs que j'ai observé ont distingé les objets marquants

suivants:Les photos des Juifs en Paris,, les dessins des Sonder-Commandos, les

photos en couleurs des Tsiganes. Les objets tels que les choses d'enfant, 3

temoignages, les notes de l'institutrice (la vitrine) ont été сhoisis par quelques

visiteurs. Tous les visiteurs parlaient du rôle important des temoignages et des

objets retrouvés, parce que cela aide de faire le lien avec le passé. C'est surtout trés

important pour les jeunes.

Presque tous les visiteurs regardaient le discours de Hitler, mais un visiteur

seulement en a choisi comme l' objet marquant.

Nos visiteurs ont characterisé l'ideologie nazie comme incroyable, totalitaire

et cruel. Quant à l'extermination des Juifs, on a dit que c'était effroyable, inhumain

et aussi incroyable.

Parmi les visiteurs interrogés il y avait les gens qui ont déjà visité le

Mémorial ou le Musée du Holocaust à Washington. Il y avait aussi un historien qui

travaille sur le sujet de la Shoah.

Les visiteurs disaient qu'ils n'ont pas retenu beaucoup des choses, mais c'est

l'expo qui garde l'histoire et les memoires. ils sont impressionnés par les objets

retrouvés et les 3 temoignages qui apporte plus du realisme et d'horreur.

33

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Le train d’observation était difficile parce que l’atmosphere et l’éclairage de

l’espace est organisé en tons noirs qui fait difficile de noter le parcours de

visiteur. Ainsi pendant l’entretien avec des visituers a passé en hâte à cause des

questions qui demandent le temps de refléchir. En ils n’ont pas beaucoup de temps

pour faire ça. En plus, il y avait des visiteurs qui continuait leurs parcours sur le

violence japonaise ou le violence en Est (après les photos et le panneau sur les

Tsiganes) et qui étaient très attirés par l’exposition et il nous a fallu les arreter. A

mon avis, ils étaient dérangé pour s'aiguiller dans les questions. Aussi pour eux

c’était parfois difficile de nous étendre à cause de son des vidéos. Cela faisait la

communication un peu difficile.

Bien entendu que cet espace est consacré pour l’histoire et sa muséographie

sert à l’histoire. Ces particularités ne sont pas très graves, mais elles compliquait le

travail. A mon avis notre questionnaire demande plus de temps pour reflechir et

plus de temps pour avoir une réponse en plus de détail. D’une part, le questionnaire

détaillé permet d’avoir les réponses profondes. D’autre part, cela demande plus de

temps pour avoir les réponses détaillées. Pourtant il fallait de faire moins de

questions ou les questions allegées pour avoir des réponses définitives et plus

courtes qui ne prennent beaucoup de temps de reflechir.

Quant à moi, il manque l’organisation de ces entretiens. Peut-être il faut

modifier quelque peu donc une mise au point s'impose.

34

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ANNEXES

35

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Stage 1 - 7.10-18.10.2013

L’observation du public adulte dans l’espace de la Shoah

36

Page 37: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

37

9 10

8

21

3

32

287

30729 8 6

26

627

7

5

4 363 31 9

Les prémices : le programme d’euthanasie T4

GÉNOCIDES ET VIOLENCES DE MASSE.

3736

33

34

38

33

10

32

39

11

1

2

98

1

10

6

Les violences de masse

Vers LA GUERRE TOTALE

5

25

42

5

23

24 1 2

Les

Tsiganes

Les ghettos

L’extermination de proximité

De la persécution à l’extermination

13 143

2

4

4

4-12

15-18

19-21

3

11

12

42

41

40

Page 38: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

L’EXTERMINATION DE PROXIMITE « L’extermination de proximité »

Lettre du policier autrichien

Vitrine objets retrouvés en Ukraine

Photo des exécutés de Micocz

38

№ Objets

Lit

S’as

soit

S’a

ttar

Co m Pho

to Co up

Pre

nd

Ma

nip

Not

es Te mp

s

GÉNOCIDES ET VIOLENCES DE MASSEPhoto femmes juivesPhoto rassemblement nazi

1 Discours Hitler« violences de masse et génocides »« la spécificité du génocide »

LES PRÉMICES : LE PROGRAMME D’EUTHANASIE T42 « Les prémices : le programme

d’euthanasie T4 »Photo infirmières

3 Affiche de propagandeDE LA PERSÉCUTION Á L’EXTERMINATION

« De la persécution à l’extermination »

Vidéo du lancement de la campagne antisémite

5 Série de photos de Juifs

Vidéo « Le Juif et la France »

4 Vitrine étoiles juives

Vidéo Einsatzgruppen

6 Vitrine 1 et 2Vitrine 3

Page 39: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

Vidéo d’Edward AndersPhotos de Babi Yar

Dessins d’enfants juifs

Vitrine vareuse et casque

Ensemble sur les fouilles

Photo des exécutés lituaniens

Trois témoignages vidéoLES GHETTOS

« Les ghettos »Photos SS dans le ghettoVitrine objets du ghettoVidéo « le ghetto de Varsovie

LE PROCESSUS D’EXTERMINATION « Le processus d’extermination »

Photos de la famille Rayman

Vidéo sur les déportés néerlandais

LES KIRZNER« Les Kirzner »

Arrêté d’arrestation des Kirzner

Photo des Kirzner

LE SORT DES ENFANTS« Le sort des enfants »

Vitrine cartable et baigneur

Photo petite fille Auschwitz

Photo de femmes et d’enfants à Auschwitz

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LES SONDER-KOMMANDOS« Les Sonder-Kommandos »

Photo de la crémation des corps prise par un résistant polonaisDessins des Sonder-Kommandos

Lettre de Gradowski

LES TSIGANESPhoto Tsiganes camp de Belzec

« Les Tsiganes »

Photo mesures anthropométriques sur une vieille femmePhoto femme à l’entrée d’Auschwitz

Série de photos couleur

LES CAMPS D’EXTERMINATION« Les camps d’extermination »

Carte sur les camps d’extermination

Table tactile

Primo Lévi

Vitrine d’objets trouvés à Auschwitz

40

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LÉGENDE,ESPACE SHOAH, MÉMORIAL DE CAEN

Photos

Vidéos

Vitrines

Cartels généraux

La spécificité du génocide

Discours, extraits

Dessins

Table tactile

Document officiel

Affiche de propagande

Carte

Tableau chiffré

SiègesCahier de bord de l’espace Shoah du Mémorial de Caen – Chasserieau Myriam, Devaux Charlotte, Kuzina Anastasia

41

Page 42: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

Cahier de bord de l’espace Shoah du Mémorial de Caen – Chasserieau Myriam, Devaux Charlotte, Kuzina Anastasia

ENTRETIEN AVEC LE VISITEURSexe : H / FÂge :

1) Pouvez-vous citer trois objets qui vous ont particulièrement marqué dans cet espace ? Pourquoi ?………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………2) Après avoir visité cet espace, pourriez-vous définir en quelques mots l’idéologie nazie ?…………………………………………………………………………………………………………………………………………3) Comment pourriez-vous caractériser la persécution des Juifs et des Tsiganes ?………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………4) Avant cette visite, connaissiez-vous la Shoah par balles ?......................................................................5) Si oui, avez-vous appris quelque chose ?………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………6) Si non, qu’en avez-vous retenu ?………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………7) Le Mémorial a choisi de placer trois témoignages vidéo au centre de l’espace. Que pouvez-vous endire ?………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………8) Que pensez-vous de la place accordée aux camps d’extermination dans cet espace ?…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………9) Après cette visite, pouvez-vous me dire qui, selon vous, sont les responsables de la Shoah ?…………………………………………………………………………………………………………………………………………10) Pouvez-vous me donner votre ressenti sur cet espace ?………………………………………………………………………………………

42

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Stage 2 - 2.12 - 14.12.2013

GUIDE D’ENTRETIEN

« GÉNOCIDES ET VIOLENCES DE MASSE.

L’EXTERMINATION DES JUIFS EN EUROPE. »

MÉMORIAL DE CAEN

Préparé dans le cadre du Master 2 MÉEF spécialité Médiation culturelle, ESPE Caen (2013-

2014).

Myriam Chasserieau, Charlotte Devaux, Anastasia Kuzina, Sarah Le Flahec

43

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LES OBJECTIFS DU FOCUS GROUP

Des entretiens seront menés avec des groupes de 4 à 6 lycéens volontaires au sein de

l’établissement scolaire, avant la visite du Mémorial, puis au sein même de la structure

culturelle, après la visite de l’espace Shoah. Ces entretiens seront enregistrés, puis retranscrits et

analysés dans le cadre du projet mené par les étudiantes en médiation culturelle au Mémorial de

Caen. L’objectif de ce focus group est de susciter le débat et l’interaction sur un sujet historique

– l’extermination des Juifs en Europe.

La première partie de l’espace montre que l’anéantissement du peuple juif est au cœur de la

pensée d’Adolf Hitler. Un cartel intitulé la « Spécificité du Génocide » insiste précisément sur la

singularité du processus d’extermination. La salle revient, par la suite, sur la complexité de

l’organisation de mise à mort industrielle et sur les différentes étapes du génocide. L’idéologie

émane d’un homme mais les acteurs sont multiples, soulevant ainsi de manière aiguë la question

de la responsabilité de la Shoah.

L’espace influence-t-il la perception que les élèves ont du génocide des Juifs ? Comment parlent-

ils de la Shoah ? Comment parlent-ils de la responsabilité et de la culpabilité ? Quels sont leur

ressentis ? Sont-ils dans l’empathie ou dans l’historicisation ? Quelle distance, quel recul

prennent-ils par rapport à ces événements douloureux ?

Comment le Mémorial évoque-t-il la singularité de la Shoah ? Comment parle-t-on de la

responsabilité ? Est-ce que le visiteur perçoit que le Mémorial, par ses outils de médiation et ses

parcours, influence une vision historique de la Shoah ? Est-ce que la scénographie véhicule une

responsabilité ou une culpabilité plus forte ?

Au-delà de la réception par les publics, il s’agit ainsi de déterminer le rôle du musée dans la

transmission d’un message historique.

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Page 45: Web viewMaster 2 : «Education, enseignement et formation», specialité «Territoire, culture et enseignement», parcours « Médiation culturelle et école

DÉROULEMENT DU FOCUS GROUP

La disposition est un élément essentiel à prendre en compte. Il conviendra d’instaurer un climat

de confiance en mettant les lycéens à l’aise, en autorisant le tutoiement, en précisant qu’ils ne

seront pas jugés sur leurs connaissances, et que leur parole est importante pour le projet en cours.

Au préalable, il est important de remercier les volontaires, de se présenter brièvement et

d’expliciter le projet puis la thématique.

L’entretien s’organisera autour de divers axes précis mais il est nécessaire de prendre en

considération la parole de chacun et d’adapter son propos en fonction des réponses apportées par

les lycéens.

1. Que savez-vous de la Shoah ? Qu’est-ce qui fait que vous avez des connaissances sur ce

sujet ?

2. Maintenant que vous avez visité cet espace, est-ce que vous avez appris des choses

nouvelles sur la Shoah ? Est-ce que quelque chose vous a marqué ? touché ? choqué ?

Pourquoi ?

3. Dans cet espace, une partie est consacrée à l’extermination de proximité (le fait de

fusiller sur place les Juifs en Europe de l’Est). Aviez-vous connaissance de cela avant de

venir au Mémorial ? Si oui, avez-vous appris quelque chose de nouveau ? Si non, qu’en

avez-vous retenu ?

4. Qui est ou qui sont, selon vous, les responsables de la Shoah ?

5. En quoi le génocide des Juifs est-il spécifique ?

6. Après cet échange, pouvez-vous nous dire si vous vous sentez concernés par cette

histoire ? Pourquoi ?

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