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Ewald Frank – Pluie, enseignement 5 Deuxième suite — Janvier 1967 Cordialement je vous salue tous au nom du Seigneur avec cette parole de 1 Chronique 29.11: “A toi, ô Eternel, la grandeur, la force et la magnificence l’éternité et la splendeur; car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient”. Je suis fortement impressionné par les échos du message du Seigneur, car de l’Est à l’Ouest, du Sud au Nord, de notre pays, ainsi qu’en Suisse et en Autriche, la parole du Seigneur a été très appréciée et bien accueillie. Nous voyons s’accomplir textuellement cette vérité: la parole de Dieu ne retourne pas à vide, mais exécute ce qu’elle était destinée à accomplir. On a l’impression que des milliers ont attendu avec un ardent désir d’entendre un tel message. Quant à moi, ma foi est fortifiée particulièrement quand je lis chaque jour des piles de lettres qui expriment la reconnaissance des gens. En effet, j’avais quelque appréhension que les gens ne puissent assimiler cette forte nourriture spirituelle et comprendre les profonds mystères de Dieu révélés au frère Branham. Ne peuvent les comprendre que ceux à qui Il les révèle. Paul, ce grand homme de Dieu écrit dans Colossiens 2.2-3: “… afin que leurs coeurs soient consolés et qu’ils soient unis dans la charité, pour être enrichis d’une pleine certitude de l’intelligence, de manière à connaître le mystère de Dieu; le Christ”. Il est bouleversant de voir de quelle manière Dieu le Seigneur a révélé le mystère de sa divinité à serviteur et prophète, ainsi qu’il l’est présenté dans le livre de frère Branham “Exposé sur les sept âges de l’Eglises”. Oui, le mystère de Dieu est auprès de ses saints. Dans cette suite, je veux rapidement expliquer comment je suis arrivé à diffuser le message apporté par frère Branham dans son ministère. J’ai entendu frère Branham pour la première fois en 1955 à Karlsruhe. Là, je fus témoin de la puissance par laquelle Dieu confirme Sa parole au moyen des signes qui l’accompagnent et cela je ne l’avais jamais vu auparavant. Je fus convaincu qu’ici un homme de Dieu parlait avec pleine autorité divine par l’oeuvre de Dieu. Les années suivantes nous les avons passées de l’autre côté de l’océan et eûmes l’occasion de faire plus ample connaissance avec frère Branham ainsi qu’avec sa famille. Depuis 1958 je sais qu’il n’avait pas seulement un ministère d’évangéliste pour ce monde, mais celui de prophète de Dieu pour la préparation et le perfectionnement de l’Eglise. Le 2 avril 1962, j’entendis la voix du Seigneur. Je veux faire remarquer que j’entendais cette voix avec mes oreilles tout naturellement et non pas avec mon coeur, mon âme ou mon esprit, comme si le Seigneur se tenait à trois mètres de moi. Il parla d’une voix forte mais ne sonnant pas comme une trompette, disant les mots suivants: «Mon serviteur, ton temps dans cette ville est bientôt écoulé, je t’enverrai dans d’autres villes pour annoncer ma parole». Ensuite, je me vis debout en dehors de mon corps et je dis: «Seigneur, on ne m’écoutera pas. Ils vivent dans les excès et possèdent tout en surabondance». Après quoi le Seigneur me répondit: «Mon serviteur, le temps vient où ils t’écouteront. Une grande famine arrive. Faites des provisions, car tu dois être au milieu du peuple et lui distribuer de la nourriture». Le Seigneur me donna encore quelques détails qui ne concernent que moi. Je ne puis décrire quelle autorité et quelle assurance il y avait dans cette voix. Je me disais: «Si cette voix retentit encore une fois, la terre entière s’immobilisera». Je ne vis ni lumière ni forme. Dans le courant de l’année 1962, mon désir de savoir exactement ce qui devait arriver devenait toujours plus fort. Je priai Dieu et résolus de m’ouvrir à frère Branham à ce sujet. Au mois de décembre 1962, je m’envolai de l’autre côté et plus le rencontrer. Nous étions assis avec 4 frères autour d’une table. Frère Sothmann et frère Woods étaient l’un vis-àvis de l’autre et frère Branham vis-à-vis de moi. Après qu’il nous eut parlé un bon moment je devins un peu impatient, car cette question brûlait dans mon coeur. Toute autre chose ne m’intéressait pas en ce moment. J’interrompis: «Frère Branham, je voudrais te demander quelque chose…» je ne pus continuer car il disait: «Dois-je te dire ce que le Seigneur t’a dit?». J’étais assis là, j’écoutais et n’osais en croire mes oreilles lorsqu’il répéta tout mot pour mot, phrase après phrase dans leur suite exacte. Et non seulement cela mais il révéla les pensées de mon coeur, car je pensais qu’une famine terrestre passerait à travers le pays pour humilier les hommes. Mais frère Branham dit: «Frère Frank, la faim dont il s’agit n’est pas une faim physique. Non il viendra une grande faim de la vraie parole de Dieu. La nourriture dont vous devez vous inquiéter est les bandes d’enregistrement, sur lesquelles la parole est inscrite. Avant de commencer la distribution attendez jusqu’à ce que vous ayez reçu le solde des aliments». Jésus disait à ceux qui avaient cru: “Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira” (Jean 8.31-32). Jésus dit aussi: “Celui qui est issu de Dieu écoute les paroles de Dieu” (Jean 8.47). La question se pose maintenant, qu’est-ce que la vérité? La réponse valable éternellement déclare: “La Parole de Dieu est la vérité”. Personne encore ne prévoyait de quelle manière le Seigneur exécuterait ce que disait le frère Branham. Pour moi, c’est une chose certaine depuis que nous avons reçu les derniers enregistrements des prédications de frère Branham, le temps de la distribution n’est pas éloigné. Aussi le Seigneur se chargera-t-il d’ouvrir d’autres portes dans d’autres villes afin que beaucoup encore entendent la véritable parole de Dieu. Selon l’ordre divin, je parlerai prochainement dans différentes villes. Nous vivons l’époque dans laquelle la gloire du Seigneur est rétablie parmi ses saints. Il est la tête de son Eglise, ainsi que Paul le dit souvent. Celui qui fait partie de son Eglise doit laisser le Seigneur décider et agir selon son plan établi. Nous terminions dans la dernière brochure avec la mission de frère Branham qui, en tant que prophète de Dieu, selon les Ecritures doit amener le rétablissement de toutes choses. A ce sujet nous lisons dans Jean 1.6-7: “Il y eut un homme envoyé de Dieu dont le nom était Jean. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que, par lui, tous fussent amenés à la foi”. C’était quelque chose d’extraordinaire. UN homme apparut. Pas un groupe d’hommes mais UN homme envoyé de Dieu, au sujet duquel nous lisons que par lui tous devaient arriver à la foi. Vous pouvez bien juger de l’appréciation des scribes du fait que ce n’était pas eux, en tant que confrérie, qui avaient reçu cette mission, mais UN homme. Ainsi en fut-il de tout temps. C’est à UN homme que Dieu révéla qu’Il voulait détruire la terre par l’eau. UN homme avait la mission de conduire le peuple d’Israël hors de l’Egypte. UN homme savait qu’il ne devait pas pleuvoir pendant 3½ ans. Nous pourrions continuer ainsi en parlant des prophètes de Dieu et des apôtres du Seigneur. Nous avons un exemple dans les Ecritures qui illustre le fait particulièrement. Je voudrais le relever ici. Il s’agit du prophète Michée. Pour obtenir la compréhension exacte de la relation avec ce sujet veuillez lire tout le chapitre de 2 Chronique 18. Achab avait l’intention d’aller à la guerre avec Josaphat. Lorsque Josaphat voulut connaître la volonté de Dieu en cette matière, Achab fit venir 400 prophètes. Ceux-ci promirent le succès au roi et approuvèrent son projet. Mais Josaphat demanda: “N’y a-t-il pas encore un autre prophète par lequel nous pourrions être renseignés?”. Ne dirions-nous pas qu’une telle question est ridicule? N’est-il pas suffisant qu’il y en ait 400 qui sont unanimes à prédire la même chose? Et pourtant nous pouvons reconnaître de façon évidente que dans ce cas, il n’en est pas ainsi. Achab répondit à Josaphat: “Oui, il y en a encore un que nous pouvons consulter, mais je n’aime pas avoir à faire avec lui, car il ne prend jamais mon parti. C’est Michée”. Mais Josaphat voulut entendre Michée, ainsi on envoya un messager le chercher. Nous constatons donc que Michée était un “franc-tireur” et ne s’était pas allié au groupe des 400. Lorsque le messager arriva auprès de Michée il lui dit: “Les prophètes sont tous d’un même avis et, d’un même accord prédisant la chance au roi, donc mets-toi de leur côté”. Le messager essaya d’engager Michée à dire la même chose que le groupe des prophètes. Encore aujourd’hui on a la tendance de s’attendre de la part d’un vrai prophète de Dieu qu’il s’accorde avec la foi et les enseignements d’une organisation religieuse. Mais Michée répondit: “Aussi vrai que l’Eternel est vivant, je ne dirai que ce que mon Dieu m’inspirera”. Arrivé auprès du roi il répéta premièrement ce que tous les autres avaient déjà dit. Mais cela, même Achab, le plus mauvais roi qu’Israël n’ait jamais eu, le remarqua. Il conjura Michée de dire la pure vérité au nom de l’Eternel. Ce faisant, Achab insinuait que ses 400 prophètes l’avaient trompé. Il en est de même à notre époque, ce qui importe, ce n’est pas de voir nos doctrines être confirmées mais de connaître la volonté de Dieu, car seule la vérité peut nous affranchir. Michée, le vrai prophète de Dieu ne pouvait pas prophétiser sur la maison d’Achab le contraire de ce que le prophète Elie avait déjà annoncé au nom de l’Eternel. Aujourd’hui de même la parole d’un prophète doit concorder avec toutes les paroles des prophètes et des apôtres. Beaucoup n’aiment pas que je cite souvent le frère Branham. Mais qui peut parler du déluge sans mentionner Noé? Qui peut prêcher sur l’exode du peuple d’Israël sans nommer Moïse? Qui peut parler de la préparation du chemin du Seigneur et oublier Jean? En ces temps-ci nous allons au-devant d’un événement décisif. Dieu n’a pas dévié de ses principes, mais à nouveau il confie ses desseins à UN homme, non pas à un groupe. Il ne fait rien sans le révéler auparavant à ses serviteurs, les prophètes (Amos 3.7). Puisque le mystère de Dieu arrive dans notre temps à son aboutissement, comme il l’a révélé à ses serviteurs les prophètes (Apoc. 10.7) il est absolument nécessaire dans ce chaos provoqué par les hommes que Dieu le Seigneur parle à nouveau à son peuple au moyen d’un prophète désigné par Lui, et le conduise hors de tout égarement. Nous pouvons nous confier en Dieu, et en ses prophètes, car la Bible dit dans 2 Chronique 20.20: “… Confiez-vous en l’Eternel votre Dieu et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez”. 10 Quatrième suite — Mars 1967 Je vous salue tous cordialement dans le nom précieux du Seigneur Jésus par la parole d’Esaïe 60.1-2: “Lève-toi, fais éclater ta splendeur! Car ta lumière est apparue et la gloire de l’Eternel s’est levée sur toi. Oui, les ténèbres couvrent la terre et l’obscurité couvre les peuples; mais sur toi se lèvera l’Eternel et sur toi resplendira sa gloire”. Cette parole est tout à fait merveilleuse. La lumière de Dieu brille au sein des ténèbres. Paul l’exprime ainsi: 2 Corinthiens 4.6: “Car Dieu qui a dit: Que la lumière brille du sein des ténèbres! — a fait aussi briller sa lumière dans nos coeurs, pour que la connaissance de la gloire de Dieu resplendisse en la personne de Jésus-Christ”. Personne ne devrait passer trop rapidement sur de si précieuses vérités. Mais chacun devrait s’y plonger et les méditer. Tout dépend de l’attitude que nous prenons quand nous lisons la parole de Dieu. Que Dieu nous aide et qu’Il donne sa grâce! Ce message merveilleux résonne comme un puissant coup de trompette à travers l’Europe. Des paquets de lettres exprimant l’intensité de la joie et de la reconnaissance arrivent tous les jours. Ces encouragements ne viennent pas seulement du peuple, mais aussi de prédicateurs, évangélistes et pasteurs. Voici ce qu’écrit littéralement un pasteur: «Je me réjouis de ce que Dieu a trouvé en vous un avocat pour le message de frère Branham». Un grand réveil se manifeste dans l’humanité. Personne ne peut nier que nous vivons dans le temps où tous se réveillent de leur sommeil comme il est écrit dans Matthieu 25. L’appel se fait entendre toujours plus clairement: “Voici l’époux”. Les prédications de frère Branham traduites en allemand et enregistrées ont suscité une bénédiction inexprimable. En très peu de temps, nous avons envoyé sur demande presque 200 bandes qui ont été écoutées dans les assemblées, des cercles de prières et dans des familles. Les sages reconnaissent maintenant le temps et comprennent que Dieu a envoyé son prophète dans un but spécial qu’il a poursuivi en consacrant sa vie à Dieu avec un dévouement complet. Beaucoup ne se réveilleront que lorsqu’il sera trop tard. Pour tous les vrais enfants de Dieu, la preuve est déjà établie depuis longtemps, qu’il était un prophète envoyé de Dieu. Les confirmations de cette vérité dans son ministère: personne ne peut les nier. La parole de Jean 14.12: “Les oeuvres que je fais, vous les ferez aussi” s’est réalisée cent pour cent. Oui, la recroissance miraculeuse de parties du corps inexistantes s’est opérée. Je pense justement à cet homme de Californie dont le bras était amputé, au-dessus du coude. Lors d’une réunion il vit les grands miracles de Dieu et reconnut que rien n’était impossible à Dieu. Suite à la prière de frère Branham, le Seigneur opéra aussi chez lui un miracle. Dès ce jour, son bras commença à repousser. Au onzième mois on vit repousser les doigts. Et douze mois après un nouveau bras tout à fait comme l’autre était là. Une fois frère Branham dit à une femme qui se tenait dans la file: «Soeur, pourquoi pleures-tu?». Elle tenait son mouchoir au milieu du visage, elle le mit de côté. Alors frère Branham constata qu’elle n’avait pas de nez: le cancer l’avait complètement rongé, on y voyait plutôt un trou. Mais le Seigneur des miracles s’est montré fidèle. Frère Branham pria pour elle avec foi, et exactement trois semaines après, un tout nouveau nez avait poussé. Il m’est impossible de relever toutes ces puissantes oeuvres de Dieu — il y en a beaucoup trop —. En toute humilité on peut dire que la deuxième partie du verset 12 de Jean 14: “Vous ferez de plus grandes choses” s’est confirmée dans notre temps, car toutes les promesses de Dieu sont “oui” et “amen” (2 Cor. 1.20). Ce n’est pas ma tâche d’énumérer des miracles, mais de démontrer comment il fut possible que Dieu se soit révélé d’une telle manière. Le secret se trouve dans les paroles du Seigneur: “Celui qui croit en moi, des fleuves d’eaux vives couleront de son sein”, comme dit l’Ecriture (Jean 7.38). Une conclusion modérée en est la contrepartie que l’on peut exprimer par les mots suivants: “celui qui ne croit pas en Lui, des fleuves d’eaux vives ne couleront pas de son sein, comme dit l’Ecriture”. Lorsque j’entendis frère Branham et que je vis l’autorité absolue de la Bible, il me vint seulement une question à l’esprit: que croit et enseigne cet homme? A ce moment-là je ne le connaissais pas encore, mais je savais que Dieu ne pouvait se manifester et prouver sa Parole d’une façon si évidente qu’à travers un homme qui enseigne la Parole selon la vérité. Ici, j’aimerais demander à tous ceux qui se retirent et prétendent que frère Branham n’enseigne pas la vérité, ce qu’ils peuvent présenter comme vraie preuve d’authenticité selon Dieu. Si eux- mêmes enseignent correctement, ils devraient être confirmés mieux que ceux qui enseignent faussement. Mais qu’en est-il dans la pratique? Pour qui la parole de l’Eternel s’est-elle accomplie?: “vous ferez de plus grandes choses!”. Ils se trompent eux-mêmes de terrible façon, les scribes d’aujourd’hui. Oui, ils commettent la même erreur que les scribes du temps de Jésus. Il n’y a aucun sens à condamner les fautes du passé si nous les commettons à notre tour. Le scribe Nicodème vint auprès de Jésus et dit: “Nous savons que tu es un MAITRE envoyé de Dieu, car personne ne peut faire ces miracles que tu fais si Dieu n’est pas avec lui”. La différence entre les scribes du temps de Jésus et certains prédicateurs de notre temps est celle-ci: A cette époque-là, ils savaient en voyant les grandes oeuvres qui s’accomplissaient, qu’Il était un MAITRE envoyé de Dieu; aujourd’hui, ils repoussent le maître envoyé de Dieu et son enseignement. Mais ils croient que les miracles sont de Dieu. Tous les critiqueurs de frère Branham doivent admettre que personne ne peut ressusciter les morts et ouvrir les yeux des aveugles que Dieu seul. Les prédicateurs aussi croient dans leur coeur que frère Branham était un vrai prophète et homme de Dieu, mais parce qu’ils restent fidèles aux doctrines de leur assemblée, ils se sentent obligés de considérer toutes les autres comme fausses. Alors les gens sont rendus craintifs et se tiennent éloignés de ce que Dieu révéla en confirmant sa Parole. Les scribes n’avaient qu’à relire les prophéties pour constater l’accomplissement sous leurs yeux. On peut s’imaginer qu’ils continuèrent leur culte avec zèle en chantant dans le temple leurs psaumes à l’Eternel, mais en même temps ils le méconnaissaient, le refoulaient comme Belzébuth et, finalement, ils le crucifièrent. Ainsi en est-il aujourd’hui: on tient des cultes solennels, on chante des psaumes avec une telle exaltation qu’on pourrait croire que le ciel est sur la terre et cependant ils méconnaissent le Seigneur et donnent une mauvaise réputation à l’oeuvre de Dieu, ils crucifient à nouveau le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie, Lui qui dans notre temps s’est révélé d’une manière si puissante. Oh! peuple de Dieu, ne sens-tu pas combien l’Esprit de Dieu est empressé d’aider les élus et de leur montrer l’importance de cette époque! Il est très possible que quelques-uns ont l’impression que j’insiste trop sur l’oeuvre de Dieu accomplie par le frère Branham, cela provient uniquement de ce que les autres n’en parlent pas. Au temps de la Réformation, on mettait l’accent sur ce que Dieu le Seigneur avait nouvellement mis en lumière. Personne ne peut oublier la part prise par Martin Luther en cette matière, car il était l’instrument de Dieu choisi pour ce temps-là. Ensuite vint l’époque de Wesley avec un réveil plus profond et plus énergique, dans lequel on prêchait la sanctification, comme auparavant la justification. Celui qui était de Dieu avança d’un pas, mais celui qui s’en tint à l’organisation formée après la Réformation, resta spirituellement en arrière. Après le grand réveil de Wesley une organisation fut à nouveau formée mais Dieu poursuivit son oeuvre. Au tournant du siècle l’esprit de Dieu se manifesta à nouveau de puissante manière. Il y eut un mouvement que nous connaissons comme mouvement de Pentecôte. Il fut nommé ainsi parce que comme à la première Pentecôte les dons de l’esprit y apparurent. Pendant longtemps, l’Esprit de Dieu agit partout sur la terre. Mais après cette bénédiction, il y eut aussi des hommes qui ne comprirent pas que l’oeuvre de Dieu ne peut être soumise à des directives humaines. Ainsi il se reforma de nouvelles organisations. On fixa ce qui devait être cru et enseigné. Ce faisant, on arriva à une stagnation du mouvement, car on mettait des limites à l’oeuvre de Dieu. L’histoire de l’Eglise prouve qu’une organisation ne peut expérimenter un réveil, ni le maintenir. Chaque réveil est venu indépendamment d’une organisation. 13 Le message de frère Branham consistait en ceci: apporter l’enseignement original et sans mélange des apôtres et des prophètes au peuple de Dieu de cette génération, car seulement la vérité de la parole de Dieu peut nous affranchir de toute erreur. Mais l’humanité s’est tellement habituée au mensonge, qu’elle peut encore à peine croire à la vérité. Jésus disait Lui-même dans Jean 8.46b: “Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyezvous pas?”. Il continue et dit dans le chapitre Jean 8.47: “Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu. Vous n’écoutez pas parce que vous n’êtes pas de Dieu”. Le Seigneur Jésus apporta la vérité. La parole est vérité, oui, Lui-même est la vérité. Paul le grand apôtre du Seigneur a vu en esprit ces derniers temps et en parle à plusieurs endroits: par exemple dans 2 Timothée 3.1-9. Il dit que dans les derniers jours il y aura des temps fâcheux, que les hommes seront vaniteux, orgueilleux, calomniateurs, malicieux, présomptueux, aimant le plaisir plus que l’amour de Dieu. Ils garderont bien l’apparence de la piété, mais renieront ce qui en fait la force. Nous constatons ces manquements à notre époque. Il y a suffisamment d’assemblées qui gardent l’apparence de la piété, qui ont même la prétention d’être l’assemblée du Dieu vivant dont l’origine remonte à la Pentecôte, et qui, malgré cela, renient la puissance de Dieu qui s’est manifestée si abondamment dans notre temps. Mais l’heure est venue, où le peuple de Dieu ne peut plus se contenter de cette apparence; il est plutôt poussé dans un ardent désir vers les révélations du Dieu vivant, car Jésus-Christ est le même, hier, aujourd’hui et éternellement. Paul va plus loin dans le texte mentionné et dit de ces gens qu’ils veulent bien apprendre mais jamais n’arrivent à la réelle connaissance de la vérité. Il

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Ewald Frank – Pluie, enseignement

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Deuxième suite — Janvier 1967 Cordialement je vous salue tous au nom du Seigneur avec cette parole de 1 Chronique 29.11: “A toi, ô Eternel, la grandeur, la force et la magnificence l’éternité et la splendeur; car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient”. Je suis fortement impressionné par les échos du message du Seigneur, car de l’Est à l’Ouest, du Sud au Nord, de notre pays, ainsi qu’en Suisse et en Autriche, la parole du Seigneur a été très appréciée et bien accueillie. Nous voyons s’accomplir textuellement cette vérité: la parole de Dieu ne retourne pas à vide, mais exécute ce qu’elle était destinée à accomplir. On a l’impression que des milliers ont attendu avec un ardent désir d’entendre un tel message. Quant à moi, ma foi est fortifiée particulièrement quand je lis chaque jour des piles de lettres qui expriment la reconnaissance des gens. En effet, j’avais quelque appréhension que les gens ne puissent assimiler cette forte nourriture spirituelle et comprendre les profonds mystères de Dieu révélés au frère Branham. Ne peuvent les comprendre que ceux à qui Il les révèle. Paul, ce grand homme de Dieu écrit dans Colossiens 2.2-3: “… afin que leurs coeurs soient consolés et qu’ils soient unis dans la charité, pour être enrichis d’une pleine certitude de l’intelligence, de manière à connaître le mystère de Dieu; le Christ”. Il est bouleversant de voir de quelle manière Dieu le Seigneur a révélé le mystère de sa divinité à serviteur et prophète, ainsi qu’il l’est présenté dans le livre de frère Branham “Exposé sur les sept âges de l’Eglises”. Oui, le mystère de Dieu est auprès de ses saints. Dans cette suite, je veux rapidement expliquer comment je suis arrivé à diffuser le message apporté par frère Branham dans son ministère. J’ai entendu frère Branham pour la première fois en 1955 à Karlsruhe. Là, je fus témoin de la puissance par laquelle Dieu confirme Sa parole au moyen des signes qui l’accompagnent et cela je ne l’avais jamais vu auparavant. Je fus convaincu qu’ici un homme de Dieu parlait avec pleine autorité divine par l’oeuvre de Dieu. Les années suivantes nous les avons passées de l’autre côté de l’océan et eûmes l’occasion de faire plus ample connaissance avec frère Branham ainsi qu’avec sa famille. Depuis 1958 je sais qu’il n’avait pas seulement un ministère d’évangéliste pour ce monde, mais celui de prophète de Dieu pour la préparation et le perfectionnement de l’Eglise. Le 2 avril 1962, j’entendis la voix du Seigneur. Je veux faire remarquer que j’entendais cette voix avec mes oreilles tout naturellement et non pas avec mon coeur, mon âme ou mon esprit, comme si le Seigneur se tenait à trois mètres de moi. Il parla d’une voix forte mais ne sonnant pas comme une trompette, disant les mots suivants: «Mon serviteur, ton temps dans cette ville est bientôt écoulé, je t’enverrai dans d’autres villes pour annoncer ma parole». Ensuite, je me vis debout en dehors de mon corps et je dis: «Seigneur, on ne m’écoutera pas. Ils vivent dans les excès et possèdent tout en surabondance». Après quoi le Seigneur me répondit: «Mon serviteur, le temps vient où ils t’écouteront. Une grande famine arrive. Faites des provisions, car tu dois être au milieu du peuple et lui distribuer de la nourriture». Le Seigneur me donna encore quelques détails qui ne concernent que moi. Je ne puis décrire quelle autorité et quelle assurance il y avait dans cette voix. Je me disais: «Si cette voix retentit encore une fois, la terre entière s’immobilisera». Je ne vis ni lumière ni forme. Dans le courant de l’année 1962, mon désir de savoir exactement ce qui devait arriver devenait toujours plus fort. Je priai Dieu et résolus de m’ouvrir à frère Branham à ce sujet. Au mois de décembre 1962, je m’envolai de l’autre côté et plus le rencontrer. Nous étions assis avec 4 frères autour d’une table. Frère Sothmann et frère Woods étaient l’un vis-àvis de l’autre et frère Branham vis-à-vis de moi. Après qu’il nous eut parlé un bon moment je devins un peu impatient, car cette question brûlait dans mon coeur. Toute autre chose ne m’intéressait pas en ce moment. J’interrompis: «Frère Branham, je voudrais te demander quelque chose…» je ne pus continuer car il disait: «Dois-je te dire ce que le Seigneur t’a dit?». J’étais assis là, j’écoutais et n’osais en croire mes oreilles lorsqu’il répéta tout mot pour mot, phrase après phrase dans leur suite exacte. Et non seulement cela mais il révéla les pensées de mon coeur, car je pensais qu’une famine terrestre passerait à travers le pays pour humilier les hommes. Mais frère Branham dit: «Frère Frank, la faim dont il s’agit n’est pas une faim physique. Non il viendra une grande faim de la vraie parole de Dieu. La nourriture dont vous devez vous inquiéter est les bandes d’enregistrement, sur lesquelles la parole est inscrite. Avant de commencer la distribution attendez jusqu’à ce que vous ayez reçu le solde des aliments». Jésus disait à ceux qui avaient cru: “Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira” (Jean 8.31-32). Jésus dit aussi: “Celui qui est issu de Dieu écoute les paroles de Dieu” (Jean 8.47). La question se pose maintenant, qu’est-ce que la vérité? La réponse valable éternellement déclare: “La Parole de Dieu est la vérité”. Personne encore ne prévoyait de quelle manière le Seigneur exécuterait ce que disait le frère Branham. Pour moi, c’est une chose certaine depuis que nous avons reçu les derniers enregistrements des prédications de frère Branham, le temps de la distribution n’est pas éloigné. Aussi le Seigneur se chargera-t-il d’ouvrir d’autres portes dans d’autres villes afin que beaucoup encore entendent la véritable parole de Dieu. Selon l’ordre divin, je parlerai prochainement dans différentes villes. Nous vivons l’époque dans laquelle la gloire du Seigneur est rétablie parmi ses saints. Il est la tête de son Eglise, ainsi que Paul le dit souvent. Celui qui fait partie de son Eglise doit laisser le Seigneur décider et agir selon son plan établi. Nous terminions dans la dernière brochure avec la mission de frère Branham qui, en tant que prophète de Dieu, selon les Ecritures doit amener le rétablissement de toutes choses. A ce sujet nous lisons dans Jean 1.6-7: “Il y eut un homme envoyé de Dieu dont le nom était Jean. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que, par lui, tous fussent amenés à la foi”. C’était quelque chose d’extraordinaire. UN homme apparut. Pas un groupe d’hommes mais UN homme envoyé de Dieu, au sujet duquel nous lisons que par lui tous devaient arriver à la foi. Vous pouvez bien juger de l’appréciation des scribes du fait que ce n’était pas eux, en tant que confrérie, qui avaient reçu cette mission, mais UN homme. Ainsi en fut-il de tout temps. C’est à UN homme que Dieu révéla qu’Il voulait détruire la terre par l’eau. UN homme avait la mission de conduire le peuple d’Israël hors de l’Egypte. UN homme savait qu’il ne devait pas pleuvoir pendant 3½ ans. Nous pourrions continuer ainsi en parlant des prophètes de Dieu et des apôtres du Seigneur. Nous avons un exemple dans les Ecritures qui illustre le fait particulièrement. Je voudrais le relever ici. Il s’agit du prophète Michée. Pour obtenir la compréhension exacte de la relation avec ce sujet veuillez lire tout le chapitre de 2 Chronique 18. Achab avait l’intention d’aller à la guerre avec Josaphat. Lorsque Josaphat voulut connaître la volonté de Dieu en cette matière, Achab fit venir 400 prophètes. Ceux-ci promirent le succès au roi et approuvèrent son projet. Mais Josaphat demanda: “N’y a-t-il pas encore un autre prophète par lequel nous pourrions être renseignés?”. Ne dirions-nous pas qu’une telle question est ridicule? N’est-il pas suffisant qu’il y en ait 400 qui sont unanimes à prédire la même chose? Et pourtant nous pouvons reconnaître de façon évidente que dans ce cas, il n’en est pas ainsi. Achab répondit à Josaphat: “Oui, il y en a encore un que nous pouvons consulter, mais je n’aime pas avoir à faire avec lui, car il ne prend jamais mon parti. C’est Michée”. Mais Josaphat voulut entendre Michée, ainsi on envoya un messager le chercher. Nous constatons donc que Michée était un “franc-tireur” et ne s’était pas allié au groupe des 400. Lorsque le messager arriva auprès de Michée il lui dit: “Les prophètes sont tous d’un même avis et, d’un même accord prédisant la chance au roi, donc mets-toi de leur côté”. Le messager essaya d’engager Michée à dire la même chose que le groupe des prophètes. Encore aujourd’hui on a la tendance de s’attendre de la part d’un vrai prophète de Dieu qu’il s’accorde avec la foi et les enseignements d’une organisation religieuse. Mais Michée répondit: “Aussi vrai que l’Eternel est vivant, je ne dirai que ce que mon Dieu m’inspirera”. Arrivé auprès du roi il répéta premièrement ce que tous les autres avaient déjà dit. Mais cela, même Achab, le plus mauvais roi qu’Israël n’ait jamais eu, le remarqua. Il conjura Michée de dire la pure vérité au nom de l’Eternel. Ce faisant, Achab insinuait que ses 400 prophètes l’avaient trompé. Il en est de même à notre époque, ce qui importe, ce n’est pas de voir nos doctrines être confirmées mais de connaître la volonté de Dieu, car seule la vérité peut nous affranchir. Michée, le vrai prophète de Dieu ne pouvait pas prophétiser sur la maison d’Achab le contraire de ce que le prophète Elie avait déjà annoncé au nom de l’Eternel. Aujourd’hui de même la parole d’un prophète doit concorder avec toutes les paroles des prophètes et des apôtres. Beaucoup n’aiment pas que je cite souvent le frère Branham. Mais qui peut parler du déluge sans mentionner Noé? Qui peut prêcher sur l’exode du peuple d’Israël sans nommer Moïse? Qui peut parler de la préparation du chemin du Seigneur et oublier Jean? En ces temps-ci nous allons au-devant d’un événement décisif. Dieu n’a pas dévié de ses principes, mais à nouveau il confie ses desseins à UN homme, non pas à un groupe. Il ne fait rien sans le révéler auparavant à ses serviteurs, les prophètes (Amos 3.7). Puisque le mystère de Dieu arrive dans notre temps à son aboutissement, comme il l’a révélé à ses serviteurs les prophètes (Apoc. 10.7) il est absolument nécessaire dans ce chaos provoqué par les hommes que Dieu le Seigneur parle à nouveau à son peuple au moyen d’un prophète désigné par Lui, et le conduise hors de tout égarement. Nous pouvons nous confier en Dieu, et en ses prophètes, car la Bible dit dans 2 Chronique 20.20: “… Confiez-vous en l’Eternel votre Dieu et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez”.

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Quatrième suite — Mars 1967 Je vous salue tous cordialement dans le nom précieux du Seigneur Jésus par la parole d’Esaïe 60.1-2: “Lève-toi, fais éclater ta splendeur! Car ta lumière est apparue et la gloire de l’Eternel s’est levée sur toi. Oui, les ténèbres couvrent la terre et l’obscurité couvre les peuples; mais sur toi se lèvera l’Eternel et sur toi resplendira sa gloire”. Cette parole est tout à fait merveilleuse. La lumière de Dieu brille au sein des ténèbres. Paul l’exprime ainsi: 2 Corinthiens 4.6: “Car Dieu qui a dit: Que la lumière brille du sein des ténèbres! — a fait aussi briller sa lumière dans nos coeurs, pour que la connaissance de la gloire de Dieu resplendisse en la personne de Jésus-Christ”. Personne ne devrait passer trop rapidement sur de si précieuses vérités. Mais chacun devrait s’y plonger et les méditer. Tout dépend de l’attitude que nous prenons quand nous lisons la parole de Dieu. Que Dieu nous aide et qu’Il donne sa grâce! Ce message merveilleux résonne comme un puissant coup de trompette à travers l’Europe. Des paquets de lettres exprimant l’intensité de la joie et de la reconnaissance arrivent tous les jours. Ces encouragements ne viennent pas seulement du peuple, mais aussi de prédicateurs, évangélistes et pasteurs. Voici ce qu’écrit littéralement un pasteur: «Je me réjouis de ce que Dieu a trouvé en vous un avocat pour le message de frère Branham». Un grand réveil se manifeste dans l’humanité. Personne ne peut nier que nous vivons dans le temps où tous se réveillent de leur sommeil comme il est écrit dans Matthieu 25. L’appel se fait entendre toujours plus clairement: “Voici l’époux”. Les prédications de frère Branham traduites en allemand et enregistrées ont suscité une bénédiction inexprimable. En très peu de temps, nous avons envoyé sur demande presque 200 bandes qui ont été écoutées dans les assemblées, des cercles de prières et dans des familles. Les sages reconnaissent maintenant le temps et comprennent que Dieu a envoyé son prophète dans un but spécial qu’il a poursuivi en consacrant sa vie à Dieu avec un dévouement complet. Beaucoup ne se réveilleront que lorsqu’il sera trop tard. Pour tous les vrais enfants de Dieu, la preuve est déjà établie depuis longtemps, qu’il était un prophète envoyé de Dieu. Les confirmations de cette vérité dans son ministère: personne ne peut les nier. La parole de Jean 14.12: “Les oeuvres que je fais, vous les ferez aussi” s’est réalisée cent pour cent. Oui, la recroissance miraculeuse de parties du corps inexistantes s’est opérée. Je pense justement à cet homme de Californie dont le bras était amputé, au-dessus du coude. Lors d’une réunion il vit les grands miracles de Dieu et reconnut que rien n’était impossible à Dieu. Suite à la prière de frère Branham, le Seigneur opéra aussi chez lui un miracle. Dès ce jour, son bras commença à repousser. Au onzième mois on vit repousser les doigts. Et douze mois après un nouveau bras tout à fait comme l’autre était là. Une fois frère Branham dit à une femme qui se tenait dans la file: «Soeur, pourquoi pleures-tu?». Elle tenait son mouchoir au milieu du visage, elle le mit de côté. Alors frère Branham constata qu’elle n’avait pas de nez: le cancer l’avait complètement rongé, on y voyait plutôt un trou. Mais le Seigneur des miracles s’est montré fidèle. Frère Branham pria pour elle avec foi, et exactement trois semaines après, un tout nouveau nez avait poussé. Il m’est impossible de relever toutes ces puissantes oeuvres de Dieu — il y en a beaucoup trop —. En toute humilité on peut dire que la deuxième partie du verset 12 de Jean 14: “Vous ferez de plus grandes choses” s’est confirmée dans notre temps, car toutes les promesses de Dieu sont “oui” et “amen” (2 Cor. 1.20). Ce n’est pas ma tâche d’énumérer des miracles, mais de démontrer comment il fut possible que Dieu se soit révélé d’une telle manière. Le secret se trouve dans les paroles du Seigneur: “Celui qui croit en moi, des fleuves d’eaux vives couleront de son sein”, comme dit l’Ecriture (Jean 7.38). Une conclusion modérée en est la contrepartie que l’on peut exprimer par les mots suivants: “celui qui ne croit pas en Lui, des fleuves d’eaux vives ne couleront pas de son sein, comme dit l’Ecriture”. Lorsque j’entendis frère Branham et que je vis l’autorité absolue de la Bible, il me vint seulement une question à l’esprit: que croit et enseigne cet homme? A ce moment-là je ne le connaissais pas encore, mais je savais que Dieu ne pouvait se manifester et prouver sa Parole d’une façon si évidente qu’à travers un homme qui enseigne la Parole selon la vérité. Ici, j’aimerais demander à tous ceux qui se retirent et prétendent que frère Branham n’enseigne pas la vérité, ce qu’ils peuvent présenter comme vraie preuve d’authenticité selon Dieu. Si eux-mêmes enseignent correctement, ils devraient être confirmés mieux que ceux qui enseignent faussement. Mais qu’en est-il dans la pratique? Pour qui la parole de l’Eternel s’est-elle accomplie?: “vous ferez de plus grandes choses!”. Ils se trompent eux-mêmes de terrible façon, les scribes d’aujourd’hui. Oui, ils commettent la même erreur que les scribes du temps de Jésus. Il n’y a aucun sens à condamner les fautes du passé si nous les commettons à notre tour. Le scribe Nicodème vint auprès de Jésus et dit: “Nous savons que tu es un MAITRE envoyé de Dieu, car personne ne peut faire ces miracles que tu fais si Dieu n’est pas avec lui”. La différence entre les scribes du temps de Jésus et certains prédicateurs de notre temps est celle-ci: A cette époque-là, ils savaient en voyant les grandes oeuvres qui s’accomplissaient, qu’Il était un MAITRE envoyé de Dieu; aujourd’hui, ils repoussent le maître envoyé de Dieu et son enseignement. Mais ils croient que les miracles sont de Dieu. Tous les critiqueurs de frère Branham doivent admettre que personne ne peut ressusciter les morts et ouvrir les yeux des aveugles que Dieu seul. Les prédicateurs aussi croient dans leur coeur que frère Branham était un vrai prophète et homme de Dieu, mais parce qu’ils restent fidèles aux doctrines de leur assemblée, ils se sentent obligés de considérer toutes les autres comme fausses. Alors les gens sont rendus craintifs et se tiennent éloignés de ce que Dieu révéla en confirmant sa Parole. Les scribes n’avaient qu’à relire les prophéties pour constater l’accomplissement sous leurs yeux. On peut s’imaginer qu’ils continuèrent leur culte avec zèle en chantant dans le temple leurs psaumes à l’Eternel, mais en même temps ils le méconnaissaient, le refoulaient comme Belzébuth et, finalement, ils le crucifièrent. Ainsi en est-il aujourd’hui: on tient des cultes solennels, on chante des psaumes avec une telle exaltation qu’on pourrait croire que le ciel est sur la terre et cependant ils méconnaissent le Seigneur et donnent une mauvaise réputation à l’oeuvre de Dieu, ils crucifient à nouveau le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie, Lui qui dans notre temps s’est révélé d’une manière si puissante. Oh! peuple de Dieu, ne sens-tu pas combien l’Esprit de Dieu est empressé d’aider les élus et de leur montrer l’importance de cette époque! Il est très possible que quelques-uns ont l’impression que j’insiste trop sur l’oeuvre de Dieu accomplie par le frère Branham, cela provient uniquement de ce que les autres n’en parlent pas. Au temps de la Réformation, on mettait l’accent sur ce que Dieu le Seigneur avait nouvellement mis en lumière. Personne ne peut oublier la part prise par Martin Luther en cette matière, car il était l’instrument de Dieu choisi pour ce temps-là. Ensuite vint l’époque de Wesley avec un réveil plus profond et plus énergique, dans lequel on prêchait la sanctification, comme auparavant la justification. Celui qui était de Dieu avança d’un pas, mais celui qui s’en tint à l’organisation formée après la Réformation, resta spirituellement en arrière. Après le grand réveil de Wesley une organisation fut à nouveau formée mais Dieu poursuivit son oeuvre. Au tournant du siècle l’esprit de Dieu se manifesta à nouveau de puissante manière. Il y eut un mouvement que nous connaissons comme mouvement de Pentecôte. Il fut nommé ainsi parce que comme à la première Pentecôte les dons de l’esprit y apparurent. Pendant longtemps, l’Esprit de Dieu agit partout sur la terre. Mais après cette bénédiction, il y eut aussi des hommes qui ne comprirent pas que l’oeuvre de Dieu ne peut être soumise à des directives humaines. Ainsi il se reforma de nouvelles organisations. On fixa ce qui devait être cru et enseigné. Ce faisant, on arriva à une stagnation du mouvement, car on mettait des limites à l’oeuvre de Dieu. L’histoire de l’Eglise prouve qu’une organisation ne peut expérimenter un réveil, ni le maintenir. Chaque réveil est venu indépendamment d’une organisation.

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Le message de frère Branham consistait en ceci: apporter l’enseignement original et sans mélange des apôtres et des prophètes au peuple de Dieu de cette génération, car seulement la vérité de la parole de Dieu peut nous affranchir de toute erreur. Mais l’humanité s’est tellement habituée au mensonge, qu’elle peut encore à peine croire à la vérité. Jésus disait Lui-même dans Jean 8.46b: “Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyezvous pas?”. Il continue et dit dans le chapitre Jean 8.47: “Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu. Vous n’écoutez pas parce que vous n’êtes pas de Dieu”. Le Seigneur Jésus apporta la vérité. La parole est vérité, oui, Lui-même est la vérité. Paul le grand apôtre du Seigneur a vu en esprit ces derniers temps et en parle à plusieurs endroits: par exemple dans 2 Timothée 3.1-9. Il dit que dans les derniers jours il y aura des temps fâcheux, que les hommes seront vaniteux, orgueilleux, calomniateurs, malicieux, présomptueux, aimant le plaisir plus que l’amour de Dieu. Ils garderont bien l’apparence de la piété, mais renieront ce qui en fait la force. Nous constatons ces manquements à notre époque. Il y a suffisamment d’assemblées qui gardent l’apparence de la piété, qui ont même la prétention d’être l’assemblée du Dieu vivant dont l’origine remonte à la Pentecôte, et qui, malgré cela, renient la puissance de Dieu qui s’est manifestée si abondamment dans notre temps. Mais l’heure est venue, où le peuple de Dieu ne peut plus se contenter de cette apparence; il est plutôt poussé dans un ardent désir vers les révélations du Dieu vivant, car Jésus-Christ est le même, hier, aujourd’hui et éternellement. Paul va plus loin dans le texte mentionné et dit de ces gens qu’ils veulent bien apprendre mais jamais n’arrivent à la réelle connaissance de la vérité. Il continue: “De même que Jannes et Jambres s’élevèrent contre Moïse, de même ces gens s’élèvent contre la vérité”. Ici nous ne pouvons que nous exclamer: cette parole s’est accomplie sous nos yeux. Car après que Dieu Lui-même par la révélation des sept sceaux a dévoilé les mystères de Dieu, la vérité de la parole a été placée sur le chandelier: ces hommes n’ont plus qu’une tâche à accomplir, critiquer la vérité, révélée par Son esprit dans Sa parole. Le Saint-Esprit le savait à l’avance, c’est pourquoi cela fut inscrit dans la Bible. Nous nous souvenons que Dieu a révélé à l’avance son prophète où et de quelle manière Il parlerait, et que déjà en décembre 1962, frère Branham afficha, au tableau des annonces de l’assemblée de Jeffersonville, un dessin du nuage duquel le Seigneur devait lui parler. Au jour marqué, il prit deux frères avec lui, qui furent témoins oculaires de ce puissant nuage dans lequel les sept anges apparurent et duquel le Seigneur lui parla. Mais de même que Jambres et Jannes ne crurent pas que Dieu avait envoyé au peuple Moïse comme prophète, ainsi beaucoup de prédicateurs ne croient pas que Dieu envoya frère Branham à Son peuple comme prophète de ces derniers temps. Oui, même ils le ridiculisent et s’élèvent contre lui et la vérité, comme ces hommes avaient fait contre Moïse. Le fait qu’il est parlé de Moïse en relation avec l’époque de la fin devrait nous pousser à méditer; ce Moïse auquel Dieu parla du milieu de la colonne de feu. Un grand respect aurait dû saisir chacun lorsqu’on apprit la manifestation de Dieu. De la même colonne de feu, le même Dieu a parlé à son prophète Branham, sa voix sortant de la colonne de feu; tout cela dans cette génération-ci. Ainsi nous voyons l’Ecriture s’accomplir en ce que des hommes s’élèvent contre le plan de Dieu. Hommes qui ont l’apparence de la piété mais nient la puissance de Dieu. Ils s’élèvent contre la vérité. Et comme Jannes et Jambres firent des prodiges et des miracles, ainsi il est possible qu’aujourd’hui des hommes fassent des prodiges et des miracles et néanmoins s’élèvent contre la vérité. Paul nomme les prodiges de ceux qui ne sont pas dans la vérité, des miracles et des prodiges du mensonge. Ils veulent par ce moyen prétendre que Dieu approuve ce qu’ils croient et enseignent. Nous demandons franchement à ceux qui parlent de “discernement” (pour eux il consiste en ce qu’ils déclarent que tout ce que les autres enseignent est faux) comment se fait-il qu’ils n’ont pas même assez de l’Esprit de Dieu pour reconnaître que l’oeuvre que Dieu a accomplie est absolument biblique, et que la prédication doit être basée sur l’ensemble du témoignage des Ecritures. C’est ici que tombe le masque: l’envie, la jalousie et toutes sortes de calomnies transparaissent chez eux. Cela démontre précisément l’esprit qui les anime. Hélas, qu’il est grand le propre moi qui se cache derrière les oeuvres de piété! Mais le peuple de Dieu continue sa route, sans se laisser détourner. Dieu a donné ce message pour que le peuple de Dieu soit soustrait des conflits atteignant la Babylone. Puisque Dieu a donné ce message, il est alors grand temps que nous obéissions à cet appel. Nous voyons que toutes les dénominations ont gardé certaines particularités de l’église romaine. De ce fait, la nouvelle pâte a été pénétrée du levain qu’elles ont apporté avec elles. Que Dieu nous fasse la grâce de reconnaître le temps et l’heure dans lesquels nous vivons! Qu’Il nous accorde de nous séparer de tout ce qui n’est pas de Lui! Soyons donc reconnaissants à Dieu de tout coeur de ce qu’Il a envoyé son prophète avec Sa parole, l’Evangile Eternel. Revenons à la révélation divine provenant du nuage: le 28.11.1963, il fut dit à frère Branham qu’il devait retourner à Jeffersonville parce que le temps était venu de révéler le mystère des 7 sceaux. Ainsi fut réalisé ce que le prophète Daniel a dit: “Scelle les révélations jusqu’au temps de la fin”. Et comme nous vivons dans ce temps de la fin, Dieu a libéré Sa parole et nous en a révélé les plus profonds secrets. Les hommes se sont donnés beaucoup de peine au sujet des sept sceaux. Ils cherchaient à comprendre, à pénétrer dans les mystères de Dieu. Maintenant donc, ces mystères de Dieu ont été révélés à Son prophète avec la mission de les communiquer au peuple de Dieu. Puissions-nous reconnaître la grâce et la bonté de Dieu et nous en réjouir de tout notre coeur parce que, justement nous, nous avons eu la grâce et le privilège de vivre ce temps dans lequel Dieu a accompli Sa parole et nous a révélé toutes ces choses. Nous lisons dans l’Apocalypse que personne n’était digne d’ouvrir le livre. Mais il est écrit ensuite que le lion de la tribu de Juda avait vaincu pour briser et ouvrir les sceaux, et dévoiler ce qui était caché. Il nous reste à faire ce que les quatre êtres et les vingt-quatre vieillards ont fait, comme nous le lisons dans Apocalypse 5.8: “Après que l’Agneau de Dieu eut pris le livre dans ses mains, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau. Chacun d’eux avait une harpe et des coupes d’or pleines de parfum, qui sont les prières des saints”. Tous les enfants de Dieu, ont prié pour que la Parole leur soit révélée. Mais maintenant les temps sont accomplis. Les prières ont été exaucées et voici le temps où les mystères de Dieu sont révélés. Nous aussi, nous nous unissons à ce chant de louanges: “Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux: car tu as été immolé et tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toutes tribus, de toutes langues, de tous peuples et de toutes nations. Tu les as faits rois et sacrificateurs”. Oui, le temps est accompli. Apocalypse 10.7 est confirmé: “… Mais qu’aux jours de la voix du septième ange quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’a annoncé à ses serviteurs les prophètes”. Il y avait sept anges, pour les sept âges, et ce sont sept anges qui sonnèrent de la trompette du jugement. Ce septième ange dans Apocalypse 17 est le septième ange du temps de l’église de Laodicée, car le septième ange qui sonne de la trompette du jugement n’est mentionné que dans Apocalypse 11.15. Les sept anges qui sonnèrent de la trompette avaient la mission d’amener le jugement sur cette terre. Nous trouvons les passages qui s’y rapportent dans Apocalypse 8.7-13, plus loin dans Apocalypse 9.1-21, ensuite, au sujet du dernier ange de cette série, comme il l’a déjà mentionné, dans Apocalypse 11.15. En effet, les sept trompettes sonnent pendant le temps du sixième sceau, mais la septième trompette sonne pour la grande fête, après que les deux prophètes de l’Apocalypse. Ils ont prophétisé à Jérusalem pendant 3½ ans. Le travail de ces deux prophètes à Jérusalem s’effectue l’époque qui suit l’enlèvement. C’est une fraction du temps du sixième sceau. Mais ce que nous lisons dans Apocalypse 17 se rapporte à l’accomplissement final du mystère de Dieu. Paul dit: “Et sans contredit, le mystère de la piété est grand: celui qui a été manifesté en chair, justifié par l’esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire” (1 Tim. 3.16). Ainsi il plut à Dieu de se révéler Lui-même dans notre temps. Ce mystère de Dieu est arrivé à son terme à notre époque. Je me réjouis vivement du grand et puissant réveil parmi le peuple de Dieu. C’est un fait connu: aussi longtemps qu’un prophète de Dieu travaille encore parmi les hommes, il n’est pas complètement compris dans son oeuvre. Cependant après que Dieu a repris son serviteur à Lui, il fait ressortir les puissants fruits de son labeur. Il en est de même de notre temps. Des Milliers et des milliers ont reconnu que Dieu a parlé et ils écoutent de tout leur coeur les paroles de Dieu et croient au Seigneur et à son prophète. Nous voyons particulièrement dans toute l’Europe une immense faim de la vraie parole de Dieu. Oui, nous en avons été témoins: des personnes ont roulé plus de 700 kilomètres pour venir entendre la parole de Dieu.

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Sixième suite — Mai - Juin 1967 Je vous salue tous cordialement dans le nom du Seigneur, par ces paroles de 1 Rois 2.3,4: “Observe les commandements de l’Eternel, ton Dieu, en marchant dans Ses voies, et en gardant Ses lois, Ses ordonnances, Ses jugements et Ses préceptes, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, afin que tu réussisses dans tout ce que tu feras et partout où tu te tourneras, et afin que l’Eternel accomplisse cette parole qu’Il a prononcée sur moi: Si tes fils prennent garde à leur voie, en marchant avec fidélité devant moi, de tout leur coeur et de toute leur âme, tu ne manqueras jamais d’un successeur sur le trône d’Israël”. Ce sont là les paroles adressées par David à Salomon, avant qu’il ne passe de cette terre dans l’éternité. En tant qu’homme de Dieu, il avait expérimenté la bénédiction qui découle de l’obéissance à la Parole de Dieu. Maintenant, avant de partir pour sa demeure éternelle, il exhorte son fils et lui démontre que le bonheur, la bénédiction et l’accomplissement des promesses du Seigneur dépendent de notre marche dans Ses chemins. Le désir sincère de chaque serviteur de Dieu qui a vécu les bénédictions et les promesses du divin Maître, est d’exhorter sans cesse chacun à agir selon la Parole de Dieu, car c’est là que se trouve la bénédiction. Dans 2 Rois 3.11,12, nous voyons Josaphat exprimer le désir de consulter un prophète de l’Eternel. Et, lorsqu’on lui propose Elisée, il donne son approbation en disant: “La Parole de l’Eternel est avec lui”. Elisée avait été appelé par Dieu lorsqu’Elie avait jeté son manteau de prophète sur lui, et depuis qu’Elie s’en était allé au ciel, Elisée, servait parmi le peuple d’une manière bénie comme prophète de Dieu. Il était un véritable prophète dans la bouche duquel se trouvait la Parole du Seigneur. Aujourd’hui, Dieu cherche des hommes dans le coeur et dans la bouche desquels Sa Parole puisse être exprimée; non pas une opinion ou une interprétation de Sa Parole, mais bien Sa Parole dans toute sa pureté. C’est ce que nous désirons et devons entendre dans notre génération. Car de nos jours, nous nous demandons souvent dans quelle bouche nous pourrons trouver la Parole de Dieu, véritable, pure et sans confusion? Certainement, comme Dieu a toujours eu des serviteurs et des prophètes non influencés par un séminaire ou une école particulière, mais prêchant uniquement Sa Parole, ainsi, at- Il aussi aujourd’hui Ses serviteurs qui annoncent Sa véritable Parole. Il y a dans les Saintes Ecritures certaines questions sur lesquelles des divergences d’opinion se manifestent parmi le peuple de Dieu. Mais, parce que Dieu désire conduire Son peuple de clarté en clarté et de connaissance en connaissance, Il a également pourvu, afin que, de notre temps aussi, Sa Parole nous soit révélée avec exactitude. Nous voulons essayer, avec l’aide de Dieu, de répondre à certaines questions bibliques, d’après l’enseignement que nous a laissé frère Branham. Pour moi, comme pour des milliers d’enfants de Dieu du reste, il est un homme qui mérite notre confiance, car Dieu l’a employé comme un instrument vraiment choisi. Il est possible que, même parmi les croyants sincères et honnêtes, l’opinion prévale qu’un prophète de Dieu, ayant donné des milliers de révélations sans qu’aucune ne soit fausse, puisse se tromper sur certains enseignements de l’Ecriture. Pourtant, je prie les personnes qui se placent sous l’autorité d’un prophète qui a pu se tromper, de considérer qu’elles se trouvent elles-mêmes dans la possibilité d’être trompées. J’aimerais citer un exemple vécu. Le frère Branham parlait à Phoenix (Arizona) lors d’une rencontre d’hommes d’affaires chrétiens. La soeur du président international de ce mouvement, Démos Schakarian, chanta. Lorsqu’elle eut terminé, le frère Branham dit: «Ainsi parle le Seigneur: Prépare-toi, car dans le cours de cette année, tu mourras». Notre frère fixa même l’heure: entre 2 et 3 heures du matin. Quelques mois plus tard, une nouvelle rencontre eut lieu à Los Angeles et à nouveau, la soeur de Démos Schakarian chanta. Alors un homme se leva et commença à parler en langues d’une voix forte, puis il interpréta: «Ainsi parle le Seigneur: Tu ne mourras pas, fille de Sion, car j’ai vu tes larmes et j’ai changé la malédiction en bénédiction». Quelques frères montèrent sur l’estrade avant que frère Branham prenne la parole et prièrent pour cette soeur en lui imposant les mains. Ils furent pleins de joie et pensèrent qu’elle ne mourrait pas. John M. Stanley, archevêque de la “Sainte Eglise Apostolique du rite Calédonien” était présent, comme d’ailleurs il l’avait été à Phoenix. Il se leva et dit: «Je n’ai qu’a attendre une année pour savoir avec qui Dieu est réellement». Après cette réunion, sur le chemin du retour, le fils de frère Branham questionna son père à propos de cette prophétie, sur quoi le père lui répondit: «Billy, ai-je déjà dit quoi que ce soit au nom du Seigneur qui ne se soit pas accompli?». Puis il continua: «Ne te fais point de soucis, car tu ne deviendras pas un vieillard et, là où tu te trouves maintenant, là nageront les poissons de l’océan». Exactement au onzième mois, selon le temps annoncé à l’avance, à 2 h. 45 du matin, cette soeur mourut, selon ce que Dieu avait fait dire par la bouche de Son prophète. Après que cette prophétie de frère Branham se fut accomplie, l’archevêque susmentionné prit la photo de la colonne de nuée et la plaça à l’entrée de son église, disant: «J’ai vu de mes yeux un véritable prophète et je l’ai entendu de mes oreilles». Ceux qui connaissent le ministère de frère Branham savent comment opère le don de révélation que Dieu lui a confié, non pour lui-même, mais pour l’édification et la bénédiction de l’Eglise de Jésus-Christ. Je voudrais faire remarquer ici que nous ne devons pas tout accepter ce qu’un homme de Dieu dit sans l’éprouver, mais si ce qu’il dit est en accord avec le témoignage de l’ensemble des Saintes Ecritures, il ne nous reste qu’à le recevoir. Certains enseignements de frère Branham ne me furent pas tout de suite compréhensibles; mais aujourd’hui je dois dire que, par Sa grâce, le Seigneur m’a ouvert l’intelligence pour les Ecritures, et que je crois sans aucune restriction ce que cet homme de Dieu enseigne. Je conseille donc à tous de ne jamais juger trop précipitamment, mais plutôt de demeurer humblement devant Dieu dans la prière.

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En examinant certaines questions bibliques, nous voulons également regarder à frère Branham pour en obtenir la réponse. Nous constatons dans les Saintes Ecritures que certains hommes ont été employés par Dieu pour révéler des choses précises. Ainsi, nous voyons Pierre être à Pentecôte, comme aussi plus tard, un instrument béni entre les mains de Dieu pour conduire des milliers de personnes à la bénédiction. Il annonçait la Parole de Dieu par le Saint-Esprit. Il était véritablement en son temps la bouche de Dieu. Puis, voici Paul, devenu croyant quelques années plus tard, employé d’une manière puissante par Dieu. Il était plus particulièrement chargé de l’édification de l’Eglise; par ses lettres, il donna entre autre des instructions sur l’emploi des dons de l’Esprit. On ne peut pas dire que l’un fut plus employé par Dieu que l’autre. Le Saint-Esprit prépare et emploie les serviteurs de Dieu pour le ministère qui doit être manifesté au temps fixé. Jean, sur l’île de Patmos, vit les temps de la fin, ainsi que tout ce qui devait se passer depuis son époque jusqu’à la clôture de l’histoire des saints. Ni Pierre ni Paul n’ont reçu d’aussi puissantes révélations, mais le temps vint où elles durent être communiquées à l’Eglise. Qui donc pourrait dire: Si Pierre ou Paul n’ont rien dit ni écrit au sujet de ces révélations, elles sont donc à rejeter? Nous voyons en cela la souveraineté de Dieu. Aucun homme ne peut Lui prescrire quand, où et comment Il doit agir et accomplir Ses plans. Nous n’avons qu’à regarder ce qui s’est passé depuis la Réformation. Dieu a particulièrement béni certains hommes durant leur vie, les inspirant à annoncer la Parole spécialement utile pour leur temps. Nous sommes très près du retour du Seigneur et maintenant les mystères les plus profonds de la Parole nous sont révélés. Le peuple de Dieu a le droit de recevoir, pour toute question biblique qui se pose à lui, une réponse selon les Ecritures. Autrefois, Dieu a employé comme instruments, des prophètes spécialement qualifiés; c’est pourquoi nous ne devons pas nous étonner s’Il emploie, de nos temps, un prophète comme porte-voix. Comment Dieu pourrait-Il changer de principes, Lui qui est immuable? Il demeure éternellement le Même. Une question qui cause des difficultés à beaucoup de croyants est celle des 144’000. Disons tout d’abord à ce sujet qu’il n’en est question, dans la Bible, que deux fois. La première, dans Apocalypse 7.1-8, et la deuxième, dans Apocalypse 14.1-5. Je ferai également remarquer que pour chaque question biblique, nous trouvons la réponse dans la Bible elle-même. C’est un principe divin que toute affaire doit se régler sur le témoignage de deux ou trois personnes. Toute doctrine biblique doit donc être fondée sur deux ou trois passages de l’Ecriture. Aucune doctrine biblique ne peut se fonder sur un seul texte. Dans Apocalypse 7, nous lisons que 12’000 serviteurs de Dieu de chacune des douze tribus d’Israël étaient marqués du sceau. Chaque tribu est désignée par son propre nom. Dans le même chapitre, au verset 3, il est dit qu’aucun mal ne doit être fait à la terre, à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que les serviteurs de Dieu soient marqués du sceau sur le front. Ainsi, dans ce chapitre, il nous est montré que les 144’000 appelés et scellés viennent du peuple d’Israël. Ceci s’accomplit après l’enlèvement de la fiancée de Jésus- Christ, lorsque les deux témoins dont parle Apocalypse 11 prophétisent à Jérusalem pendant 3 ans et demi. L’un ou l’autre de nos lecteurs objectera que les 144’000 d’Apocalypse 14 font partie d’un autre groupe. Pourtant, cela n’est pas possible, car dans Apocalypse 7, les 144’000 sont mentionnés d’abord; puis, du verset 9 à 17, il est question d’une grande foule qui ne peut être comptée. Ceci correspond à la promesse faite par Dieu à Abraham, dans Genèse 15, où Il lui déclare que sa postérité sera incalculable, comme les étoiles dans le ciel. C’est pour cela que nous voyons devant le trône cette foule qui ne peut être dénombrée. Elle a été tirée de tout peuple, de toute langue et de toute nation. Par contre, les 144’000 viennent uniquement du peuple d’Israël; ils ne se trouvent ni dans le ciel ni devant le trône de Dieu, et aucun passage de la Bible dit qu’ils sont enlevés. Dans Apocalypse 14.1, ils nous sont montrés ensembles avec l’agneau sur la montagne de Sion. Or, celle-ci ne se trouve pas dans le ciel, mais à Jérusalem. Personnellement, je me suis tenu sur cette montagne en février 1965. Selon la Parole de Dieu, le salut viendra pour Israël seulement après que la totalité des païens sera entrée dans l’Eglise (Rom. 11.24-27). Dans Romains 9.27, Paul se base sur la parole du prophète Esaïe lorsqu’il dit: “Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, un reste seulement sera sauvé”. Je vous prie de lire à ce sujet Esaïe 2.1-3; 4.2-6; 12.1-6. Chacun peut consulter une concordance pour comparer les rapports existant entre la montagne de Sion, le peuple d’Israël et les temps de la fin. Maintenant, nous voulons considérer Apocalypse 14.2, où il est dit qu’une voix se fit entendre du ciel “comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d’un grand tonnerre”. Les parallèles de ce verset se trouvent dans Apocalypse 15.2-4 et 19.10. C’est là qu’il est dit: “Après cela, j’entendis dans le ciel comme une voix forte d’une foule nombreuse… comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres…”. Cette voix qui est comme “celle de joueurs de harpes jouant de leur harpe” se fait entendre au festin des noces de l’agneau. Il suffit de comparer Apocalypse 14.2-3 avec Apocalypse 19.6-7. Il est question, sans aucun doute, de l’accomplissement des Ecritures qui nous parlent de l’enlèvement des vainqueurs. Ils chantent les louanges de Dieu dans le ciel, accompagnées du jeu des harpes, et ceci est aussi puissant que le tonnerre. Les 144’000 qui sont déjà rassemblés sur la montagne de Sion sont les seuls qui peuvent apprendre ce chant, selon Apocalypse 14.3. A ce propos, il faut remarquer que la foule enlevée dans le ciel chante, alors que les 144’000 apprennent ce chant. Le premier verset du chapitre 14 rend témoignage qu’ils sont inclus dans la rédemption, parce qu’ils nous sont montrés ensemble avec l’agneau. Lorsque l’agneau nous est présenté dans la Bible, cela signifie toujours qu’il y a rédemption. Ainsi, ces 144’000 sont une propriété particulière, car Dieu, en Jésus-Christ, les a rachetés de l’humanité pour qu’ils Lui appartiennent comme prémices. En eux s’accomplit littéralement les paroles de Jésus: “Les premiers seront les derniers”. Bien que l’alliance et les promesses appartinssent au peuple d’Israël, ce n’est qu’un commencement que Dieu fit avec eux. Nous savons que Paul, Pierre et Jean et des milliers d’israélites feront partie de l’Epouse, car celle-ci sera formée de toutes langues, peuples et nations. Mais les 144’000 ne viennent que d’Israël. Le verset 4 dit qu’ils sont vierges et ne se sont souillés avec aucune femme. Celui qui connaît la Bible sait que Dieu, déjà dans l’Ancien Testament, compare son peuple à une femme. Lisez par exemple dans Jérémie 3.3-11. Cependant, les passages les plus marquants à ce sujet se trouvent dans l’Apocalypse. Le premier, Apocalypse 12.1, nous parle de la véritable communauté du Nouveau Testament. Cette femme porte sur la tête une couronne de douze étoiles, ce qui signifie que cette communauté est couronnée par l’enseignement des douze apôtres. La deuxième description d’une femme, dans Apocalypse toujours, se trouve au chapitre 17, des versets 1-6. Ici, c’est l’Eglise universelle romaine qui est décrite. Ainsi, lorsqu’il est dit que les 144’000 ne se sont pas souillés avec des femmes, cela signifie qu’ils n’ont jamais appartenu à une Eglise, organisée ou non. Ils ne sont ni catholiques, ni protestants, mais de véritables Israélites qui attendent le temps où Dieu se révèlera à eux. Encore une remarque sur Apocalypse 14.5 où il est écrit: “Et dans leur bouche il ne s’est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles”. Je vous prie de comparer attentivement ce verset avec Sophonie 3.13, car déjà ce prophète avait prononcé les mêmes paroles. En lisant Sophonie 3.11-20, nous constatons qu’il est bien question, dans ces passages, du peuple d’Israël. Car le verset 13 dit: “Les restes d’Israël ne commettront point d’iniquité, ils ne diront point de mensonges, et il ne se trouvera pas dans leur bouche une langue trompeuse”. Malheureusement il ne m’est pas possible, dans le cadre de cet article, d’entrer dans tous les détails du sujet pour en donner une vision plus complète et plus compréhensible, car un livre entier pourrait être écrit là-dessus. Pourtant, la prière que j’adresse au Seigneur est qu’Il bénisse ces paroles et révèle à tout lecteur de bonne foi, l’enchaînement des différentes parties de ce sujet. Je voudrais encore relater brièvement l’expérience que j’ai faite à la Porte des Amandiers, à Jérusalem. En entrant, je souhaitai la bénédiction de Dieu au douanier; il me répondit par un vigoureux Amen! Là-dessus je lui dis: «Il est écrit dans la Bible que celui qui bénit Israël est aussi béni». J’ajoutai: «Qu’Israël soit béni dans le nom du Seigneur!». Il répondit alors pour la seconde fois par un vigoureux Amen! Puis j’allai plus loin et demandai au préposé aux renseignements si je pouvais voir l’endroit où avait eu lieu l’effusion du Saint-Esprit à la Pentecôte. Comme il ne comprenait pas ce que j’entendais, j’eus l’idée de prendre ma Bible pour le lui faire comprendre. Alors que je me penchais pour la sortir de ma poche, il se retourna, prit sa Bible anglaise et la mit sur la table, me priant de lui montrer l’endroit où il devait lire. J’étais si surpris de voir un Israélite lire ouvertement le Nouveau Testament que je me penchai sur la table et lui demandai à voix basse: «Croyez-vous au Messie?». Sur quoi il me répondit à haute voix: «Naturellement que je crois au Messie». Il ajouta: «Nous avons été rassemblés en ces lieux et nous verrons le Messie». Je lui répondis: «Votre Messie est aussi notre Messie. Il viendra premièrement pour nous introduire dans Sa Gloire, puis Il se révèlera à vous aussi».

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Puisque nous sommes sur le sujet de la divinité, il est sans doute bon que nous parlions aussi du baptême biblique. Vous savez que Dieu s’est révélé comme Père, Fils et Saint- Esprit. Comme Père, Il est au-dessus de nous; dans le Fils, Il se trouve au milieu de nous, et par le Saint-Esprit, Il est en nous. Lorsque Jésus donna l’ordre à Ses disciples d’aller par tout le monde et de prêcher l’Evangile à tous les peuples, Il ajouta: “les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit”. Celui qui est attentif à la Parole constatera que le Seigneur parle d’UN nom dans lequel ils devaient être baptisés, et non de trois titres. Si nous voulons baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, nous devons donc savoir avant toute chose quel est ce nom. Cette condition remplie, nous pourrons alors accomplir l’ordre donné par le Seigneur. Je vous prie de remarquer que l’ordre de baptême n’est pas conçu au pluriel, mais bien au singulier. Il n’est pas écrit “aux noms” mais plutôt “au nom”. La question qui peut être posée avec raison est celIe-ci : Quel est le nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, dans lequel nous devons baptiser? Nous ne voulons pas recevoir la réponse à cette question de la bouche d’un homme, mais c’est de Dieu, par les Saintes Ecritures, que nous l’entendrons. Cet ordre de baptême a été prononcé par le Maître devant Ses disciples. D’autre part, à la Pentecôte, sitôt après l’effusion du Saint-Esprit, Pierre se leva, prononçant sa première prédication. Répondant à la question des auditeurs, il dit: “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés”. Nous nous trouvons là aux débuts de l’Eglise que Jésus S’est acquise par Son sang versé à la croix de Golgotha. A cette occasion, Pierre donne le premier enseignement valable désormais dans l’Eglise du Seigneur jusqu’au jour où la foi sera remplacée par la vue, car selon la Parole de Dieu, le Seigneur avait donné à Pierre les clefs du Royaume des cieux; c’est-à-dire qu’il avait reçu la pleine autorité au nom du Seigneur Jésus, par la puissance du Saint-Esprit, de transmettre à l’Eglise les dispositions de Dieu. Pierre avait très bien compris son Seigneur et Maître, au sujet du baptême; il savait qu’il ne s’agissait pas des trois caractéristiques ou titres de Père, Fils et Saint-Esprit, mais bien du Nom qui est au-dessus de tout nom. O, que de nos jours aussi, Dieu nous fasse la grâce de recevoir, par le Saint-Esprit, la révélation que les apôtres ont reçue! Il est écrit que toutes choses doivent être établies sur le témoignage de deux ou trois personnes; et c’est pourquoi nous voulons encore mentionner brièvement quelques passages traitant du baptême biblique. Actes 8.16: “Ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus”. Actes 19.5: “Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus”. Ces deux passages bibliques, ajoutés à celui d’Actes 3.38, devraient nous suffire, bien que d’autres pourraient être ajoutés à titre indicatif de baptêmes célébrés selon la Parole de Dieu. Remarquez qu’à Jérusalem, c’est Pierre qui parle; en Samarie, c’est Philippe; et à Ephèse, c’est Paul. Trois hommes de Dieu différents, en trois lieux différents, parmi trois peuples différents, annonçant sous la direction et par la révélation du Saint-Esprit la même doctrine au peuple de Dieu. Qui peut prétendre que ces hommes étaient hérétiques parce qu’ils baptisaient au Nom de Jésus-Christ? Ou, certains peuvent-ils leur reprocher de ne pas avoir compris leur Seigneur et Maître? Que Dieu nous fasse grâce, afin que nous ne luttions pas contre les vérités bibliques, mais que nous Le remercions plutôt de tout coeur de nous avoir envoyé le frère Branham. Son serviteur et prophète est venu, peu avant le retour du Seigneur pour replacer cette vérité biblique primordiale sur le chandelier qui est l’Eglise du Dieu vivant. Je ne voudrais pas être à la place de ceux qui traitent frère Branham de faux docteur, simplement parce qu’il a remis en lumière cette vérité biblique oubliée au cours des siècles. Si un homme de Dieu a enseigné en notre temps, en parfait accord avec tous les apôtres et prophètes d’autrefois, c’est une preuve que Dieu veut aussi maintenant ouvrir les yeux de Son peuple, afin qu’il retrouve le chemin biblique. Paul était parfaitement conscient de son appel et de son ministère. Pour renforcer l’authenticité divine de l’Evangile qu’il annonçait, il dit, en Galates 1.9: “Mais quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêche, qu’il soit anathème!”. C’est une parole extrêmement sérieuse. Ceux qui prêchent l’Evangile devraient se demander, devant Dieu, s’ils l’annoncent en tous points de la même manière que Paul et les apôtres l’ont fait. Le baptême fait partie de l’Evangile; celui qui ne le pratique pas bibliquement se trouve, comme le dit la Parole de Dieu, sous la malédiction. Nous le répétons, le Seigneur Jésus-Christ a donné l’ordre de baptiser AU NOM du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et non aux noms des titres. Ce seul nom est celui de Jésus, Emmanuel, Dieu avec nous. C’est la raison pour laquelle, depuis Pentecôte, les disciples ont baptisé au nom du Seigneur Jésus-Christ. Revenons donc à l’Evangile éternel (Apoc. 14.6). Que le Seigneur nous fasse faire silence devant Sa sainte face, pour que nous reconnaissions qu’Il rétablit toutes choses et qu’Il conduit Son peuple à nouveau vers son état primitif. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises.

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Le 28 septembre 1958, frère Branham parla de la semence du serpent. En ce temps, je savais déjà qu’il était un homme de Dieu extraordinaire; néanmoins je ne connaissais pas encore le message particulier que Dieu lui avait confié. Lorsque j’entendis son enseignement sur Genèse 3, je dis à ma femme: «Cela m’est incompréhensible, cela ne peut pourtant pas être ainsi». Cependant, je ne jugeai pas, mais je laissai ce thème de côté pendant trois mois. Puis nous écoutâmes à nouveau cette prédication, et c’est alors que les écailles tombèrent de nos yeux. Bien-aimés frères et soeurs dans le Seigneur, je vous en supplie, au nom de Jésus, ne jugez pas! Car celui qui juge ne manque pas habituellement de tomber dans l’orgueil. Faites comme frère Branham disait: «Si vous trouvez un noyau dans un gâteau aux cerises, ne jetez donc pas tout le gâteau, mais mettez seulement le noyau de côté». La Parole de Dieu ne peut être brisée. Il est écrit dans l’épître de Jude, au verset 14, qu’Enoch, le septième depuis Adam, prophétisa sur la venue du Seigneur. Celui qui inclut Caïn dans la postérité d’Adam, bien que la Bible ne le mentionne nullement, contredit les Ecritures et fait de Jude, et par conséquent du Saint- Esprit, un menteur, car alors Enoch ne serait pas le septième. Abel ne pouvait être mentionné parce qu’il fut tué et n’eut pas de descendance. Que celui qui veut se référer à Genèse 4.1, n’oublie pas non plus qu’Il décrit exactement ce qui s’est passé: Adam connut sa femme; mais, lisez-le en rapport avec le chapitre précédent. Pourquoi est-il écrit au verset 2 du chapitre 4: “Elle enfanta ENCORE son frère Abel…”. Pourquoi n’est-il pas écrit également qu’Adam connut à nouveau sa femme, et qu’alors seulement elle enfanta Abel. Je vous en prie, lisez tous 1 Chroniques 1.1,2. Nous y trouvons la généalogie exacte d’Adam: 1. Adam, 2. Seth, 3. Enoch, 4. Kenan, 5. Mahalalaeel, 6. Jéred, 7. Hénoc. N’est-ce pas merveilleux? Certainement le Saint-Esprit a bien compté lorsque, par la bouche du serviteur de Dieu, Jude, Il déclare qu’Hénoc est le septième. La Parole ne peut être brisée. Dieu soit loué! J’espère que le même Saint-Esprit convainque chaque enfant de Dieu sincère, et qu’en comptant, il aboutisse au même résultat. Loué soit le Nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Oui, Dieu a encore Ses prophète; dans la bouche desquels Il peut mettre Sa Parole. Celui qui reçoit un prophète de Dieu recevra aussi une récompense de prophète. Pour moi, je suis convaincu que le Seigneur Dieu a glorifié Sa Parole et qu’Il a éclairé Son peuple. Jésus rend témoignage à Ses vrais messagers par ces mots: “Celui qui vous écoute, M’écoute” (Luc 10.16).

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Onzième suite — Avril - Juin 1968 Je vous salue de tout coeur dans le précieux nom du Seigneur Jésus-Christ, par ces paroles de Deutéronome 29.29: “Les choses cachées sont à l’Eternel, notre Dieu; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi”. Quelle merveilleuse Parole de Dieu! Tout ce qu’Il a révélé appartient pour toujours à Son peuple. Tout ce que Dieu fait est fait pour l’Eternité, et Il ne revient pas en arrière. Ses décisions ne nécessitent aucun perfectionnement, car elles sont parfaites. Tout ce qui nous est nécessaire, c’est de recevoir la sagesse et la connaissance divine pour comprendre Sa manière de faire. Seule “la crainte de l’Eternel” est le commencement de la sagesse divine (Ps. 111.10), et seule “la crainte de l’Eternel” est le commencement de la connaissance divine (Prov. 1.7), car, autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant Ses voies sont élevées au-dessus des nôtres (Es. 55.9). Cependant, Il nous a fait connaître Ses pensées et Sa volonté par Sa Parole; celle-ci ne retourne point à Lui sans qu’elle ait accompli ce pour quoi elle a été envoyée (Es. 55.11). Ces jours, nous avons eu aussi le privilège d’expérimenter cette parole. Nous avions plus de 1’000 nouvelles adresses lors de notre dernière expédition, et les messages du frère Branham ont trouvé un écho extraordinaire dans toute l’Europe. Personne ne devrait s’en étonner, car Dieu Lui-même a révélé Sa Parole, et Il l’a confirmée puissamment par des signes et des miracles. Depuis l’époque des apôtres, le Seigneur n’a encore jamais fait autant de miracles que de nos jours. Je vous demande aujourd’hui: «Qu’aurait-Il pu encore faire de plus?». Il a ressuscité des morts, guéri toutes sortes de maladies, et dans toutes ces occasions, Il s’est manifesté comme “le Même”. J’ose dire que celui qui demeure encore incrédule ne croirait pas, quand bien même un mort ressusciterait pour prêcher. Pour revenir à “la crainte de l’Eternel”, qui est le commencement de la sagesse et de la connaissance d’En-Haut, j’aimerais vous faire remarquer que les deux premiers dons, cités dans 1 Corinthiens 12.8, sont ceux “de la sagesse et de la connaissance”. Ce n’est pas un hasard, mais bien l’ordre divin, selon la volonté de Dieu. Si aujourd’hui nous voulons revenir à l’état spirituel de l’Eglise primitive, alors nous devons nous laisser conduire par le Saint-Esprit, comme les croyants de ce temps le firent. A nouveau, c’est un signe évident qu’un véritable enfant de Dieu est rempli de l’Esprit de Dieu, lorsqu’il est saisi d’une sainte crainte de Dieu. Nous lisons dans Actes 9.31: “L’Eglise était en paix…, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur”. Faut-il alors s’étonner si les croyants priaient avec empressement pour les serviteurs de Dieu, afin que le Seigneur leur accorde de prêcher la Parole avec une pleine assurance (Actes 4.29)? Ils demandaient alors que le Seigneur étende Son bras pour qu’il se fasse des signes et des miracles (Actes 4.30). Il est compréhensible que Dieu réponde à une prière si fervente. Dieu ne répondait pas en donnant une onction particulière à un prédicateur pour manifester Sa présence, mais le Dieu Tout-Puissant se révélait Lui-même à eux. Il est écrit: “Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec assurance” (Act. 4.31). Dans le prophète Esaïe, au chapitre 59.1, nous lisons: “Non, la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour sauver, ni Son oreille trop dure pour entendre”. Le Seigneur est encore Dieu! Il a le pouvoir d’agir selon Sa volonté. De nos jours aussi, l’on prie beaucoup, mais rien ne se passe. De quoi cela vient-il? Certainement pas du Seigneur, car Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Héb. 13.8). La crainte de Dieu et l’amour divin ont disparu du milieu des hommes. De nos jours, des pasteurs et des évangélistes, ainsi que leurs auditeurs, s’affairent à propager les pires calomnies. Des absurdités sont colportées et cela nous répugne de les rapporter ici. Les théologiens aussi, se sont mis d’accord pour découper et éloigner de son contexte, le message que Dieu a donné au frère Branham pour mettre en garde la chrétienté. Mais les scribes du temps de Jésus avaient déjà agi de même. Ils pensaient aussi dans ce temps-là, que le Messie était dans l’erreur; et même, dans leur aveuglement religieux, ils déclaraient qu’Il était possédé du démon. Pouvons-nous attendre autre chose d’eux aujourd’hui? Ils n’avaient eux-mêmes aucune attestation de Dieu à présenter, et pourtant, ils étaient sincèrement convaincus d’être dans la vérité, et que le Seigneur Jésus était dans l’erreur. Ils traitèrent le nouvel enseignement de Jésus d’hérésie et Lui reprochèrent d’avoir blasphémé contre Dieu, parce qu’Il reconnut être le Fils de Dieu; ils savaient, d’après la parole prophétique, que “le Fils” devait être “le Père” révélé dans une forme humaine (Es. 9.6). Ils possédaient bien la lettre, mais “la crainte de Dieu” n’habitait pas leur coeur, et c’est pourquoi ils n’avaient aucune sagesse et connaissance divines. Tout se passe aujourd’hui exactement comme au temps de Jésus. Dans Jean 7.12, nous lisons: “Il y avait dans la foule grande rumeur à son sujet. Les uns disaient: C’est un homme de bien. D’autres disaient: Non, il égare la multitude”. Oh! Que nous, peuple de Dieu, nous puissions venir dans une sincère repentance devant le Seigneur! Puissions-nous seulement reconnaître que c’est la bonté de Dieu qui nous conduit à la repentance, comme Paul écrit dans Romains 2.4,5: “Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance? Mais, par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu”. Que personne ne s’imagine qu’il lui suffit d’appartenir à une assemblée pour être en ordre avec Dieu. Le Seigneur exige “l’obéissance” de Son peuple, car le péché originel a commencé par la désobéissance.

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Celui qui ne se place pas sous “l’obéissance” absolue à Dieu, peut bien avoir une apparence de sainteté, mais il n’aura rien de plus que l’apparence. Nous lisons dans 1 Pierre 1.22: “Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres”. Jésus, n’a-t-Il pas dit Lui-même, dans Jean 13.34: “Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres”. Je vous en prie, ne passons pas superficiellement sur ces paroles si pénétrantes et significatives. Plus loin, Jésus dit encore: “A ceci, tous connaîtront que vous êtes mes disciples si vous avez de l’amour les uns pour les autres” (Jean 13.35). Il est grand temps que nous prenions la Parole de Dieu au sérieux, car il est écrit: “Quiconque hait son frère est un meurtrier” (1 Jean 3.15). Puis tout est résumé par ces paroles: “Nous avons connu l’amour, en ce qu’Il a donné Sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères” (1 Jean 3.16). Ceci est l’amour à l’échelle de Dieu. Si cet amour divin n’est pas révélé dans notre vie, notre foi est morte, car elle n’a pas d’oeuvres à présenter (Jacq. 2.20). Nous lisons dans 1 Jean 4.20: “Si quelqu’un dit: J’aime Dieu et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car, celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas?”. Cette parole aussi est éternellement vraie. Ce n’est pas par des déclarations enflammées que nous convaincrons les autres de notre amour pour Dieu. Non, notre vie même rend témoignage de ce que nous sommes véritablement. Lisons tous attentivement Jacques 3; et celui qui veut avancer sûrement et s’éprouver lui-même, qu’il lise 1 Corinthiens 13. Arrêtons-nous à chaque phrase et laissons-nous pénétrer par ces exhortations. Puisse le Seigneur opérer tout en tous. Souvent, nous entendons prêcher sur Enoch (Héb. 11.5), qui était agréable à Dieu et qui fut enlevé en un instant. Cependant, si nous voulons aussi être enlevés, nous devons, nous aussi, avoir l’approbation de Dieu sur notre vie. Oh! Que nous puissions nous écrier avec le prophète: “Eternel, j’ai entendu ce que Tu as annoncé, je suis saisi de crainte, Accomplis Ton oeuvre dans le cours des années, ô Eternel” (Hab. 3.2). Au temps de la première venue du Seigneur, ceux qui bâtissaient L’ont rejeté en tant que “pierre angulaire”. Il est écrit: “Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue” (Jean 1.11). C’est le même tableau qui se présente aujourd’hui à nos yeux. Le Seigneur est aussi “la pierre du faîte avec des acclamations: Grâce, grâce sur elle!” (Darby). Oui, le Seigneur est le premier et le dernier. Il est la pierre angulaire et la pierre du faîte, l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. En ce temps-là, l’édifice divin commençait à être bâti; maintenant, il s’achève. Jamais les hommes n’ont vécu dans un état de péché pareil à celui de la première venue du Seigneur. Ils blasphémaient contre Dieu qui se révélait parmi eux en Jésus-Christ. Et, de ce temps à nos jours, aucune génération n’a atteint une telle proportion de péché, sinon la nôtre. Mais également, Dieu ne s’est jamais manifesté aussi puissamment que dans ce temps-là, sinon dans notre génération. Oh! si seulement nous pouvions reconnaître le temps de notre visitation divine. Le Seigneur dit, dans Jérémie 8.7: “Même la cigogne connaît dans les cieux sa saison; la tourterelle, l’hirondelle et la grue observent le temps de leur arrivée; mais mon peuple ne connaît pas la loi de l’Eternel”. N’est-ce pas là un témoignage à la honte du peuple de Dieu, ou quelqu’un veut-il insinuer que la Parole de Dieu n’est pas exacte? Dans quelle position se trouve le peuple de Dieu aujourd’hui? Sera-t-il entraîné dans la perdition ou sera-t-il édifié et préparé par Dieu pour le jour glorieux de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ? Seul le déchet tombera, mais les élus seront conduits et mis à part, car ils entendront la Parole du Seigneur et reviendront à Lui. Ecoutez cette lamentation du Seigneur: “Depuis le prophète jusqu’au sacrificateur, tous usent de tromperie. Ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple. Paix, paix, disent-ils et il n’y a point de paix” (Jér. 8.10,11). Le reproche qu’Il fait aux chefs du peuple, c’est de vouloir guérir superficiellement les plaies de Son peuple. Ils promettent la guérison là où elle fait défaut. On peut très bien parler du plein salut, et pourtant ces paroles n’auront aucun sens si nous ne recevons pas la Parole que Dieu nous a donnée. Puis le prophète s’écrie encore: “Je suis brisé par la douleur de la fille de mon peuple, je suis dans la détresse, l’épouvante me saisit. N’y a-t-il point de baume en Galaad? N’y a-t-il point de médecin? Pourquoi donc la guérison de la fille de mon peuple ne s’opère-t-elle pas?” (Jér. 8.21,22). Le peuple de Dieu est en droit de connaître la vérité sur sa situation. Nous devons reconnaître de quelle hauteur nous sommes tombés. Oui, en effet, la charité d’un grand nombre s’est refroidie, la tiédeur et la paresse se sont infiltrées. Cependant, nous voulons reconnaître que le temps est venu de retourner au Seigneur. Amos 5 7-10 dit: “O, vous qui changez le droit en absinthe, et qui foulez à terre la justice! Ils haïssent celui qui les reprend à la porte, et ils ont en horreur celui qui parle sincèrement”. Celui qui est né de Dieu écoute Sa voix; celui qui est de la vérité accepte la vérité. Au même chapitre, verset 13, le prophète dit encore: “Voilà pourquoi en des temps comme ceux-ci, le sage se tait; car ces temps sont mauvais”. Acceptons donc cet enseignement, afin d’appartenir aux sages qui savent se taire tout en écoutant ce que le Seigneur veut leur dire. De nos jours, beaucoup de paroles sont prononcées, et combien sont vaines. Ce qui nous manque, c’est de savoir se tenir en silence aux pieds de Jésus. Nous devons arriver à croire chaque mot de la Parole de Dieu, tel qu’il est écrit, sans même y ajouter la moindre chose. Aujourd’hui, le Seigneur nous adresse ces paroles: “Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence?” (Job 38.2). Si Dieu nous a réellement parlé, alors nous ne serons pas trop orgueilleux, et nous reconnaîtrons avec Job: “Oui, j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent, et que je ne conçois pas” (Job 42.3). Oui, nous irons encore plus loin. A un réel discernement succédera une réelle repentance. Tel fut le cas pour Job, et ainsi en sera-t-il aussi pour nous tous. Job s’écria: “C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre” (Job 42.6).

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Lettre circulaire Mars 1972 Je salue cordialement tous les lecteurs de cette lettre par la parole de Zacharie 8.9: “Ainsi parle l’Eternel des armées: Fortifiez vos mains, vous qui entendez aujourd’hui ces paroles de la bouche des prophètes qui parurent au temps où fut fondée la maison de l’Eternel des armées, où le temple allait être bâti”. Au temps où le peuple d’Israël revint de l’exil de Babylone, le Seigneur avait parmi eux Ses serviteurs et prophètes. Ils faisaient connaître à ceux qui étaient revenus les promesses destinées au temps dans lequel ils vivaient. Nous avons là une indication prophétique pour notre temps, car nous aussi, nous sommes sortis de la captivité des organisations, et nous pouvons nous réjouir dans la merveilleuse liberté des enfants de Dieu. Plus aucun ne règne maintenant sur l’autre, mais c’est le Seigneur Dieu qui règne sur nous tous. Par la proclamation des promesses divines de la parole prophétique, les vrais enfants de Dieu ont retrouvé un nouveau courage. Il est dit de notre Seigneur Jésus: “… car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes” (Marc 1.22). Il enseignait avec l’autorité divine. La même autorité divine se trouve dans l’enseignement des apôtres et des prophètes. Dans Actes 13, nous voyons la puissance de Dieu se manifester avec Paul par l’autorité de l’Esprit. Il est dit au verset 12: “Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant frappé de la doctrine du Seigneur”. Nous vivons dans un temps où non seulement Il a pierre fondamentale, le fondement de la maison de Dieu est placé, comme le dit Paul dans 1 Corinthiens 3.10, mais où aussi la Pierre de Faîte va être posée. C’est déjà là que va être manifesté si nous avons bâti ou non sur le fondement posé au commencement du christianisme. Celui qui veut que son oeuvre subsiste à l’épreuve du feu, celui-ci se laisse conseiller et bâtit conformément à la précieuse Parole de Dieu qui a été véritablement épurée. Celui qui se soumet à l’épreuve du feu du Saint-Esprit et qui subsiste, sa foi sera trouvée plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu (1 Pier. 1.7). En rapport avec cela, nous trouvons cette merveilleuse parole de Zacharie 4.7: “… et il fera sortir la pierre du faîte avec des acclamations: grâce, grâce sur elle!” (Darby).

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QUI A PART A L’EDIFICATION DE L’EGLISE? 1 Corinthiens 12.4-11 nous décrit l’action diverse du Saint-Esprit dans chaque membre de l’Eglise de Jésus-Christ. Cette Parole est précisément comme un miroir dans lequel nous pouvons nous considérer pour voir où nous en sommes. Nous lisons au verset 7: “Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune”. Chaque enfant de Dieu sera saisi par l’action du Saint-Esprit, et à tous la révélation de l’Esprit sera accordé pour l’utilité commune. Depuis le verset 8, les neuf manifestations du Saint-Esprit nous sont décrites telles qu’elles se développent par la révélation des neufs dons de l’Esprit. Au verset 11, il est dit: “Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en Lettre circulaire — Septembre 1972 3 particulier, comme il veut”. C’est donc le témoignage de la Bible que chacun de ceux qui appartiennent à l'Eglise de Jésus-Christ a part à l’action du Saint-Esprit. LA VRAIE EGLISE EN TANT QUE CORPS DE CHRIST Dans 1 Corinthiens 12.12, l’Eglise est décrite comme le Corps spirituel qui est composé de plusieurs membres. Les membres du Corps sont différents; ce pendant, ils s’appartiennent l’un à l’autre, dé pendant les uns des autres et sont unis par la peau qui les recouvre. Le Corps entier de Christ est parcouru par la Vie de Christ, et il est revêtu de Sa force. Au verset 13, il est dit que nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit, et tous abreuvés d’un seul Esprit. C’est là le témoignage des Saintes Ecritures. Chaque véritable croyant est baptisé par le Saint-Esprit, dans l'Eglise du Dieu vivant, et par cela, il est placé sous la direction du Saint-Esprit. Malgré leurs différences, tous les membres du Corps de Jésus-Christ se respecteront et se reconnaîtront, car ensemble, ils forment un seul Corps et sont soumis à Christ, qui est la Tête. DIEU A ETABLI Nous lisons dans 1 Corinthiens 12.28: “Et Dieu a établi dans l'Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs…”. Nous voyons donc que l'assemblée n’est pas fondée par des hommes, mais bien par Jésus-Christ. Nous reconnaissons aussi que tout ce qui s’appelle Eglise du Seigneur ne l'est pas forcément. Cet exposé biblique est donné afin d’aider chacun à s’éprouver soi-même, pour constater s’il appartient réellement à l'Eglise de Jésus-Christ. Comme dans Ephésiens 4.11, il est écrit ici que Dieu a établi dans l’Eglise, “… premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement des docteurs, etc.…”. Tous ceux qui font partie de l’Eglise de Jésus-Christ respectent l’ordre divin et reconnaissent le ministère d’un serviteur envoyé de Dieu, que ce soit celui d’un apôtre, d’un prophète ou d’un docteur. Tout ce que Dieu a destiné à l’édification de l’Eglise, ceux qui font partie du Corps de Christ le prennent avec reconnaissance. Généralement, on reconnaît le ministère d’un pasteur ou d’un évangéliste, mais en ce qui concerne les trois autres ministères, cela parait être tout différent. Cependant, Dieu a jugé que ceux-ci étaient nécessaires, et Il les a destinés à l’édification de l’Eglise. Nous lisons dans Actes 13.1: “Il y avait dans l’Eglise d’Antioche des prophètes et des docteurs…”, puis les noms de ces serviteurs de Dieu nous sont donnés. Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère, le Saint-Esprit dit: “Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l'oeuvre à laquelle Je les ai appelés”. Remarquez qu’ils leur imposèrent les mains, en signe d’accompagnement, et non pour les établir dans leur ministère, car il y avait déjà longtemps que celui-ci avait été confirmé par Dieu. Il est dit au verset 4: “Barnabas et Saul, envoyés par le Saint-Esprit…”. C’est de cela que nous avons besoin, aujourd’hui: d’hommes de Dieu dont l’appel et le ministère aient été révélés et confirmés dans l’assemblée, avant qu’ils ne puissent en s’aller. Aujourd’hui, on entend souvent dire: «Nous avons Christ, et c’est pourquoi nous n’avons besoin ni d’apôtres, ni de prophètes». Veut-on dire par cela que l’Eglise primitive n’avait pas Christ et que c’est la raison pour laquelle Dieu avait établi des apôtres, des prophètes, des docteurs, etc.? Veuton dire que l’Eglise d’Antioche n’avait pas Christ, parce que là-bas des prophètes et des docteurs s’acquittaient de leur ministère sous la direction du Saint-Esprit? C’est le contraire qui est vrai. Chaque Eglise qui aura véritablement Jésus-Christ aura également le service des ministères en son sein. Le service d’un apôtre consiste en grande partie à aller sur le champ de mission, non seulement pour y prêcher l’Evangile, comme c’est le cas pour les évangélistes, mais pour rester à un endroit jusqu’à ce qu’une Eglise prenne naissance, et que des anciens puissent y être établis. Le service d’un prophète de l’Eglise du Nouveau Testament consiste à exposer la Parole prophétique à l’Eglise du Seigneur, selon sa signification divine. Dans 1 Corinthiens 14.29, Paul écrit: “Pour ce qui est des prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres jugent; et si un Lettre circulaire — Septembre 1972 4 autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise, Car vous pouvez tous prophétiser successivement, afin que tous soient instruits et que tous soient exhortés. Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes”. Pourquoi la Bible donnerait-elle pareille information, si Dieu n’avait pas eu l’intention de conduire pratiquement Son peuple à travers les ministères prophétiques? Il est clair qu’il ne s’agit pas ici du don de prophétie; nous le voyons par le contexte, car il est écrit: “… si un autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise”. Mais jamais, pendant une prophétie, quelqu’un ne peut être interrompu. Une prophétie est une parole venant directement de Dieu, par l’inspiration du Saint-Esprit. Paul dit au verset 6: “… de quelle utilité vous serais-je … si je ne vous parlais pas par révélation, ou par connaissance, ou par prophétie, ou par doctrine?”. La plupart se représentent seulement le prophète comme prédisant des choses à venir, ou révélant des choses présentes qui concernent l’Eglise. Cependant, le service prophétique se révèle dans le Nouveau Testament de manières diverses; particulièrement en ce que la Parole prophétique est communiquée à l’Eglise, sous la direction et par la révélation du Saint-Esprit, de la façon correcte. On trouve souvent, alliés étroitement, le service d’apôtre, celui de prophète et celui de docteur. Dans 2 Timothée 1.11, Paul écrit: “… j’ai été établi prédicateur et apôtre et docteur des nations”. Au verset 13 il dit: “Aie un modèle des saines paroles que tu as entendues de moi, dans la foi et l’amour qui est dans le christ Jésus” (Darby). Comme nous venons de le mentionner, le service d’un docteur est étroitement lié à celui de l’apôtre et du prophète. Un docteur n’a pas la tâche du prophète qui est, de présenter la partie prophétique et historique du salut, mais il lui est donné d’exposer en détail ce qui a été révélé de Dieu par le ministère prophétique et de l’enseigner à l’Eglise. Un docteur prend en considération tous les aspects de l’enseignement biblique qui concerne l’Eglise. Le service d’un évangéliste nous est mieux connu, cependant, nous prendrons l’évangéliste Philippe, d’Actes 8, pour nous servir d’exemple. Un évangéliste est un serviteur de Dieu rempli du Saint-Esprit, qui proclame l’Evangile de Jésus-Christ avec dynamisme, et dont le service est confirmé d’une manière toute particulière par des signes, des miracles et la guérison des malades. Comme les quatre autres ministères, celui du pasteur n’est pas limité à une communauté locale, mais il s’étend sur l’ensemble de l'Eglise du Seigneur. Le pasteur porte la responsabilité de la bonne santé de l’Eglise. Un pasteur établi de Dieu sait quelle nourriture spirituelle le “Bon Berger” a prescrite pour Ses brebis.

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ETABLISSEMENT DES ANCIENS Dans l’Eglise du Seigneur, les anciens ne sont pas établis par une élection à majorité (donc par un vote), mais bien par les apôtres, ou par les serviteurs de Dieu désignés par eux. Paul et Barnabas sont un bon exemple de cela. Nous lisons dans Actes 14.23: “Et leur ayant choisi des anciens dans chaque assemblée, ils prièrent avec jeûne, et les recommandèrent au Seigneur en qui ils avaient cru” (Darby). Dans Tite 1.5, Paul écrit: “Je t’ai laissé en Crète dans ce but, que tu mettes en bon ordre les choses qui restent à régler, et que, dans chaque ville, tu établisses des anciens suivant que moi je te l’ai ordonné” (Darby). Les évêques font aussi partie des anciens, car ils sont, comme plusieurs traductions le rendent, surveillants de l’Eglise. Ainsi, ce mot n’a pas la signification qu’on lui donne aujourd'hui si souvent. Un évêque est un surveillant, ou président, dans une assemblée locale, et il fait partie des anciens. Celui qui pense que la compréhension actuelle du terme d’évêque est juste, qu’il se souvienne toutefois que, dans l’Eglise de Philippes, il y avait plusieurs évêques. Nous le lisons dans Philipiens 1-1: “Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres…” Nous voyons ainsi que, dans une Eglise locale, il y avait plusieurs évêques. Ces évêques Lettre circulaire — Septembre 1972 5 étaient les anciens de l’Eglise. Dans 1 Timothée 3.1, nous lisons ceci: “Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une oeuvre excellente”. Depuis le verset 2, nous sont décrites les vertus et les facultés requises pour un ancien. Il doit être sans reproche et bien diriger sa propre maison. Il ne doit pas être un nouveau converti et qu’il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors. Il faut qu’il soit honorable, réglé dans sa conduite, hospitalier et propre à l’enseignement. Car de même qu’un docteur établi par Dieu pour l’ensemble de l’Eglise en est responsable, ainsi le sont aussi les anciens pour l'Eglise locale, et ils doivent être capables de lui exposer la doctrine biblique. Dans 1 Thessaloniciens 5.12,13, Paul écrit: “Or, nous vous prions, frères, de reconnaître ceux qui travaillent parmi vous, et qui sont à la tête parmi vous dans le Seigneur, et qui vous avertissent, et de les estimer très haut en amour à cause de leur oeuvre. Soyez en paix entre vous” (Darby). C’est la position juste et nécessaire dans une Eglise locale. Elle ne peut faire reposer sa confiance uniquement sur les apôtres, prophètes, pasteurs, docteurs et évangélistes, mais elle doit aussi avoir pleine confiance dans les anciens et évêques de l’Eglise. C’est seulement ainsi que la paix et la bénédiction sont garanties dans l’Eglise. Dans 1 Timothée 5.17, il est écrit ceci: “Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement”. C’est un ordre du Seigneur, et il doit être observé, afin que les anciens accomplissent leur service avec joie. Ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront exercer leur service de prédicateurs et d’enseignants avec une pleine consécration. C’est précisément à l’égard des anciens que Dieu a ordonné une protection toute particulière, lorsqu’Il dit par Paul au verset 19: “Ne reçois point d’accusation contre un ancien, si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins”. Vous savez que l’on a toujours trouvé facile ment quelque chose à dire sur ceux que Dieu a établis, et qu’Il emploie pour la bénédiction de l’Eglise. Personne ne devrait recevoir une parole désavantageuse sur un ancien, si ce n’est qu’il l’entende de la bouche de trois témoins tout à fait indépendants. Cela n’a aucune valeur, si trois personnes se concertent pour apporter une accusation. Il faut que ce soient trois témoins indépendants, qui ne se soient pas concertés auparavant. Le mieux serait que cette règle fût observée par l’ensemble de la communauté, ainsi, tous les bavardages de couloir seraient bien vite terminés. Je vous propose que si une plainte vous est faite contre un frère ou une soeur vous ne la receviez, qu’en présence de ceux-ci. Personne ne devrait entrer en conversation à ce sujet sans accorder aussitôt la possibilité à l’accusé d’exprimer sa défense. Dans 1 Timothée 4.13, Paul écrit: “Jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement”. Puis, il exhorte son compagnon d’oeuvre à exercer le don qu’il a reçu de Dieu. Il ressort du contexte que Timothée avait reçu ce don par l’imposition des mains des anciens. Il est écrit au verset 14: “Ne néglige pas le don de grâce qui est en toi, qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains du corps des anciens. Occupe-toi de ces choses; sois-y tout entier, afin que tes progrès soient évidents à tous” (Darby). Pour terminer, il donne cette sérieuse exhortation “Sois attentif à toi-même et à l’enseignement; persévère dans ces choses…”. Paul attachait une grande valeur à ce que ses compagnons d’oeuvre tiennent au même enseignement qu’il avait reçu du Seigneur. Après que les anciens aient été établis par les apôtres qui ont fondé cette communauté, ils portent la responsabilité devant Dieu de continuer à donner cet enseignement sans erreur. Leur tâche et leur responsabilité est plus grande qu’on ne le pense gé