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Ewald Frank - Ismaël, Arabe, Arabie, islam, Mohammed, Allah, Coran, Mahomet, Musulman, surate, sourate 6 Qu’est-ce qu’un prophète de l’Eternel selon les Ecritures? Lisons Deutéronome 13.2-4 et 18.21-22. Nous y trouvons deux signes caractérisant le prophète: ses prédictions doivent se réaliser et il doit rendre le peuple attentif au vrai Dieu. Ces attributs ont toujours été en évidence dans la vie de frère Branham. Ses prédictions se sont révélées véridiques, non seulement en priant avec des milliers de malades mais, en 1933 il prédit 7 événements des temps de la fin, dont 6 se sont déjà réalisés. Nous pouvons les lire dans le livre “Exposé des 7 âges de l’Eglise”. La sixième s’est réalisée cette année: l’Eglise Catholique en USA étend sa puissance. Nous en avons la preuve par la vente de timbres postaux de Noël sur lesquels on voit Marie assise sur un trône, avec l’enfant Jésus dans les bras; celui-ci touche de ses doigts les pages d’un livre de messe catholique que Marie tient dans une main. Toutes les grandes églises protestantes, les Juifs, les Musulmans ont protesté contre ce choix et malgré ces protestations ils ont été diffusés par la direction des postes des USA. Pour nous, cela n’a pas d’importance, mais celui qui connaît l’Histoire de l’Amérique sait qu’a l’origine c’était un pays purement protestant où les hommes s’étaient réfugiés pour fuir la persécution de l’Eglise Catholique romaine. Dans la Constitution des Etats-Unis, il fut fermement prescrit qu’aucun catholique ne devait jamais être élu président. Mais frère Branham a dit à l’avance que Kennedy serait élu. Il vit aussi à l’avance que le pape irait à Jérusalem et aussi en Amérique, lorsque personne ne pensait à cette éventualité. Au cours des siècles, aucun pape n’avait jamais quitté le Vatican si ce n’était parce qu’il devait fuir les infortunes de la guerre. Le 18 mars 1962, frère Branham vit que Billy Graham et Oral Roberts s’assembleraient en Allemagne. Ceci est enregistré sur bande magnétique. Il disait à frère Green: «Tu le verras de tes propres yeux». Nous savons qu’en octobre de cette année une semaine d’évangélisation mondiale fut organisée à Berlin. Parmi les 1’200 délégués figurait aussi Oral Roberts. Frère Green, présent ici à cette époque, a vu de ses propres yeux le 26 octobre ce qu’avait prédit frère Branham. Il parla à Berlin avec Roberts et Graham, preuve aussi que dans la volonté de Dieu frère Green devait être invité en Allemagne. Nous avons relevé quelques-unes seulement des prédictions de frère Branham, prédictions qui se réalisèrent pleinement. Un prophète doit aussi conduire les hommes à Dieu et ne pas prêcher d’autres dieux. C’est bien ce que nous voyons dans le service de frère Branham. Il prêcha le seul et unique vrai Dieu et en effet il Lui amena des centaines de milliers d’âmes. Si nous réfléchissons à tout ce que Dieu fit dans ces temps, nous savons alors que Dieu se révéla d’une manière puissante, pour attirer notre attention vers ce qu’il veut nous communiquer. Le nuage duquel le Seigneur parla à frère Branham apparut le 28 février peu de temps avant le coucher du soleil. Selon la description qu’en fit le Dr. James McDonald, météorologue à l’Université de Tucson, Arizona, il était encore visible 28 minutes après le coucher du soleil. Pour tous les lecteurs de la Bible, un pareil phénomène ne représente rien de nouveau. A part les nombreuses fois que pareils faits sont mentionnés dans l’Ancien Testament, il en est aussi parlé dans le Nouveau Testament. Pensons seulement à ce qui se passa sur la montagne de la transfiguration (Mat. 17.1-8). Certainement tous connaissent le passage dans les Actes des Apôtres 1.9 où le Seigneur monta au ciel dans une nuée. Dans les Actes des Apôtres 1.11 il est indiqué qu’il reviendra de la même manière. Matthieu 24.30 nous dit que le signe du fils de l’homme paraîtra au ciel dans un nuage. Quant à moi, je suis convaincu que Dieu s’est manifesté à son prophète aux yeux du monde entier. Je n’hésite aucun instant de me rallier à un tel homme approuvé par Dieu. Celui qui connaît le service de frère Branham sait qu’il a travaillé comme évangéliste jusqu’en 1961. Puis, instruit directement par Dieu il reçut la mission de ne plus évangéliser, mais d’instruire l’Eglise en ce qui la concerne. En premier lieu, frère Branham parla des 7 âges de l’Eglise. Il en fit un dessin sur un tableau, pour illustrer ce que le Seigneur lui avait montré. Le septième jour, juste avant la fin de la réunion, l’ange de l’Eternel apparut sur l’estrade, visible à tout l’auditoire. Il s’empara de la craie avec laquelle le frère Branham avait fait le dessin et devant les yeux de tous, il traça les mêmes lignes. Par ce moyen, Dieu Lui-même témoignait qu’il ne s’agissait pas de l’imagination d’un homme mais de la révélation de Dieu. Le dessin se trouve reproduit dans le livre de frère Branham. Le Seigneur lui dit encore que le temps des nations était sur le point de prendre fin, et qu’Il se révélerait au peuple d’Israël. Mais comme les Israélites ne doivent et ne peuvent croire qu’à un seul Dieu, il faut premièrement que l’Eglise parvienne à reconnaître que véritablement Dieu n’est qu’un, même s’il s’est révélé comme Père, Fils et Saint-Esprit. Pour cette raison, frère Branham insistait sur ce point: Jésus-Christ est le Seigneur, le Dieu Tout-Puissant, révélé en chair. Il est Emmanuel, “Dieu avec nous”. Comme les Israélites ne le reconnurent pas quand Il arriva chez les siens, et le repoussèrent parce qu’ils ne pouvaient comprendre que Jésus était leur Seigneur et que seuls les élus le crurent, il en est de même aujourd’hui. La grande masse du peuple de Dieu refuse d’admettre que Jésus est le Seigneur, mais les élus croient en Lui comme le présentent des Ecritures. 22 Neuvième suite — Novembre - Décembre 1967 Je vous salue tous cordialement dans le nom précieux du Seigneur Jésus-Christ, par ces paroles de 1 Thessaloniciens 5.23,24: “Que le Dieu de paix vous sanctifie Lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est Lui qui le fera”. Le Seigneur s’occupe de préparer Son Eglise, car Son retour est imminent; un appel puissant se fait entendre par tous les pays. Un réveil réel se manifeste partout parmi les enfants de Dieu. Ce que le Seigneur a dit dans Matthieu 25.6 s’accomplit: “Au milieu de la nuit on cria: Voici l’Epoux, allez à Sa rencontre!”. Quelle est la signification du mot “cri”; et qu’est ce que le Seigneur cherche à exprimer par ce mot? Il est manifeste qu’il ne s’agit pas ici d’une agréable prédication, mais d’une action spontanée. Si quelqu’un survient à minuit, alors que tous dorment, et qu’il pousse un tel cri, il doit avoir une raison très pressante. Voilà bientôt 2000 ans que l’on prêche le retour du Seigneur, et pourtant à minuit, alors que les douze coups sont prêts de sonner à l’horloge du monde, retentit ce cri: “L’Epoux vient, préparez-vous à le recevoir!”. Ce n’est plus le moment où il est dit: “Voyez, Je viens bientôt!”. Au contraire, il s’agit de Sa venue réelle. Bien souvent, ce texte a fait le sujet de prédications, mais maintenant son accomplissement est proche. Remarquons d’abord que toutes les vierges, qu’elles soient sages ou folles, étaient endormies. Lorsqu’elles se réveillèrent, toutes se mirent à préparer leurs lampes. Mais combien tragique fut la constatation des vierges folles: au moment opportun, elles n’avaient plus d’huile! Celui qui connaît la Bible sait qu’il s’agit ici du Saint-Esprit. Nous devons marcher dans la lumière de la Parole donnée par le Saint-Esprit, car Lui seul peut nous révéler la Parole et nous conduire de clarté en clarté et de connaissance en connaissance. Il ne suffit pas d’être rempli du Saint- Esprit, d’être né de nouveau pour une espérance vivante, mais il s’agit de nous laisser conduire dans toute la vérité par le Saint- Esprit, jusqu’à la fin de notre pèlerinage. Il est question ici de lampes. La raison d’être d’une lampe, également au point de vue spirituel est de donner de la lumière dans les ténèbres. Cependant, la lampe ne donne de la lumière que si elle est remplie d’huile. Venons-en maintenant à la réelle signification de cette pArabole: il s’agit de la lumière produite par l’Esprit de Dieu, c’est-à-dire de la véritable connaissance de Dieu, de Sa Parole et de Sa volonté pour notre temps. Pourquoi les lampes des Vierges folles se sontelles éteintes? Uniquement parce qu’elles manquaient d’huile. Les sages, au contraire, n’ont pas seulement rempli leurs lampes, mais elles ont également fait le plein de leurs vases. Comme nous le lisons dans Hébreux 9.3,4, un vase d’or, contenant la manne, se trouvait dans le lieu très saint. Plus loin, dans une des lettres adressées aux Eglises, nous entendons les paroles du Seigneur à ceux qui ont vaincu: “A celui qui vaincra, Je donnerai de le manne cachée!” (Apoc. 2.17). Cette manne est une nourriture divine destinée uniquement aux vainqueurs, alors qu’elle est cachée aux autres. Ces vainqueurs ont accès au lieu très saint et expérimentent la gloire de Dieu. Ils se rassasient de la précieuse manne. Tous les autres se contentent de ce que Dieu leur a donné précédemment. Les sages, par contre, remplissent leurs cruches dans la joie. Cette parole s’accomplit sous nos yeux. Les uns s’arrêtent au baptême du Saint-Esprit et s’appuient sur leur expérience, même si elle appartient au passé depuis plusieurs années, et ils mènent une vie spirituelle selon ce qui leur plaît. D’autres, par contre, conduits par l’Esprit, pénètrent toujours plus profondément dans la Parole de Dieu; ils sont sanctifié de plus en plus par la vérité et parviennent ainsi à une vie agréable à Dieu. L’histoire de l’Eglise est riche en récits de l’oeuvre du Saint-Esprit; néanmoins, les différents mouvements s’arrêtèrent toujours, craignant d’accepter une connaissance plus grande de la Parole de Dieu, selon que l’Esprit désirait le leur révéler. Minuit a sonné, de profondes ténèbres recouvrent la terre et l’obscurité s’étend sur les peuples. C’est alors que retentissent ces paroles riches de consolation: “Mais sur toi rayonne le Seigneur comme un soleil…”. C’est pourquoi nous voulons prendre garde à cet appel: “Lève-toi, resplendis, car ta lumière est venue” (Es. 60.1,2 — Darby). En vérité, le Seigneur Dieu a toujours pourvu pour que Sa lumière perce au moment opportun. Souvent elle brillait dans les ténèbres sans que la plupart ne l’aient remarquée. Dans l’Apocalypse, nous voyons Jésus se tenant au milieu des sept chandeliers d’or. Il est la Lumière. La fonction du chandelier est précisément de répandre la lumière. Puisse Jésus- Christ, le Fils de Dieu, être honoré et révélé dans Son Eglise de telle manière que le rayonnement de Sa Majesté et de Sa Gloire divine puisse luire sans aucune ombre, à travers Sa Parole et Son Esprit, comme une merveilleuse clarté. 38 LA BONNE POSITION Le retour de Jésus-Christ appartient à la doctrine fondamentale des Saintes Ecritures, c’est pourquoi nous y croyons. Nous sommes très reconnaissants au Seigneur pour la révélation de Sa Parole et pour l’accomplissement de Ses promesses. A cause des signes que Jésus-Christ nous donna Lui-même, nous reconnaissons, au signes des temps, que nous nous trouvons très proches du retour de Christ. Dans la pArabole du figuier, par lequel le peuple d’Israël, qui devait être rassemblé et devenir une nation, est typifié, nous lisons cette parole: “Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive”. Nous vivons indubitablement dans la génération dont parlait Jésus. Le figuier est en fleur, et les croyants relèvent la tête, car ils savent que leur délivrance s’approche. La bonne position pour un enfant de Dieu consiste, dans notre temps, à être journellement prêt à rencontrer le Seigneur. Dans Matthieu 25, le Seigneur Jésus donne une indication par ces paroles: “Alors, le Royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux”. lettre circulaire — Mars 1972 5 Ainsi les véritables croyants ne seront pas entièrement surpris. Ils entendent l’appel, se lèvent et préparent leurs lampes, remplissent leurs vases avec de l’huile et vont à la rencontre de l’époux. Il est dit cette parole merveilleuse: “… celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces…”. Afin que l’Ecriture soit accomplie, il faut qu’il y ait aussi, parmi les croyants, de ceux qui disent: “Mon Seigneur tarde à venir”. Ce sont également des personnes qui parlent du retour de Christ, mais qui n’ont cependant pas compris qu’Il se trouve tout proche. Nous devrions nous remémorer les uns aux autres cette parole que Paul, déjà en son temps, disait aux croyants: “Maranatha!”. Ce qui signifie: “Le Seigneur vient!”. Voyez, l’époux vient, préparez-vous à Le rencontrer. Amen! «Oui, viens Seigneur Jésus!». Agissant de la part de Dieu. “Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement” (Hébreux 13.8). 44 Lettre circulaire Janvier 1973 Je vous salue cordialement, dans le Nom du Seigneur, par cette parole d’Apocalypse 3.8: “Voici… j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer”. Cette parole s’est toujours accomplie à nouveau, au cours de l’histoire de l’Eglise. Des hommes de Dieu se levaient et proclamaient la Parole du Seigneur destinée à leur génération. Là où le Seigneur ouvrait les portes, personne ne pouvait les fermer. Je dois dire avec reconnaissance envers le Seigneur que j’ai déjà prêché la Parole de Dieu dans quarante pays. Si quelqu’un me demandait comment les contacts ont été pris, et comment ces voyages ont pu se réaliser, je ne pourrais donner que cette réponse: «Le Seigneur Lui-même a ouvert les portes, afin que la Parole qu’Il a révélée à cette génération puisse être prêchée jusqu’aux extrémités du monde». FRAPPE D’AVEUGLEMENT Au temps de la Réformation, tous ceux qui furent éclairés par l’Esprit de Dieu se détournèrent de Rome pour s’approcher de Dieu et de Sa Parole. Aujourd’hui, nous pouvons constater un courant dans le sens contraire. On se détourne de Dieu et de Sa Parole pour s’en retourner à Rome. Il est vraiment incompréhensible que les églises protestantes, et autres, se laissent aveugler par la gloire passagère de l’église Romaine, et fassent tous leurs efforts pour former une union des églises. Le temps est passé, où l’on voulait retourner à la Bible et conformer sa vie à la Parole de Dieu. Maintenant, on recherche des compromis acceptables pour tous. A ce sujet, je crois qu’il est nécessaire de vous faire part d’une prophétie que le Seigneur avait donnée dans l’assemblée de Krefeld le 1.1.68, et qui disait: «Voici, ainsi parle le Seigneur! Vous, mon peuple, mes enfants, prenez garde à cette heure, car je veux vous parler comme je le fis autrefois: par des pAraboles. Prenez garde à ce que fait ce monde. Remarquez comment une église après l’autre meurt et suspend une lampe morte au crochet. Leur lumière est éteinte. Elles se sont engagées sur le chemin de Babylone et s’avancent, au travers des ténèbres, jusqu’au trône du Pape, pour être aveuglées par sa lumière et venir à l’ombre de sa pompe». L’état de l’église d’aujourd’hui pourrait-il être mieux décrit? Ceux qui sont droits de coeur doivent bien reconnaître que cette prophétie s’accomplit devant nos yeux. Il est bien clair qu’il est question ici d’églises qui avaient autrefois leur lampe allumée et auprès desquelles on pouvait trouver la lumière. Mais maintenant, leur clarté s’est éteinte. Elles sont rentrées dans le rang et s’en vont ensemble à Babylone, au travers des ténèbres, pour arriver au trône même du Pape. Depuis que l’éclat de la gloire de Dieu ne brille plus sur elles, elles ont été aveuglées par la gloire terrestre. C’est vraiment terrible d’apprendre par les journaux qu’un évangéliste mondialement connu a été distingué et honoré par la décoration d’un ordre catholique. Mais qui donc reconnaît les signes du temps, et comprend la façon de parler du Seigneur? Seuls les véritables croyants entendront l’appel de Dieu, tel qu’il est donné dans Apocalypse 18.4: “Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux”. 62 Lettre circulaire Janvier 1974 Je salue cordialement tous les frères et soeurs, dans le précieux Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, par cette parole de Luc 21.36: “Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme”. Nous vivons dans un temps très agité, où du jour au lendemain, des choses de portée mondiale peuvent être changées. Nous observons les événements du temps de la fin avec une grande attention, et devons constater que les signes des temps ne se font pas attendre, car nous voyons de nos propres yeux l’accomplissement des paroles prophétiques. C’est aussi pourquoi nous nous écrions: “Jésus vient bientôt!”; “Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront…”. Nous nous trouvons de nouveau au seuil d’une nouvelle année, et nous constatons qu’à peine une année a commencé que la voilà déjà finie. Un compositeur écrivait: «Avec quelle rapidité s’écoule le temps, ami, penses-y! Bientôt, viendra l’éternité, où l’on ne pourra plus rien faire». Il n’a été demandé à personne s’il voulait venir dans ce monde, et il ne lui est pas davantage demandé s’il désire s’en aller de ce monde. La vie et la mort dépendent de Dieu. Mais, comment nous en irons-nous d’ici? Sera-ce avec ou sans Christ? Et où passerons-nous l’éternité? La vie éternelle n’est pas quelque chose d’incertain, car Christ est la Vie éternelle. Seul celui qui L’a reçu dans la foi possède la Vie éternelle. A chaque fin d’année, nous nous arrêtons un moment et repensons aux bonnes comme aux mauvaises choses qui nous sont arrivées, nous demandant si nous avons été en bénédiction aux autres. En tant que croyants, nous nous demandons si nous pouvons subsister devant la face de Dieu, quant à notre manière de faire. Cependant, c’est en tout temps que nous devrions avoir l’habitude de nous éprouver nous-mêmes, car le Seigneur pourrait nous enlever à l’improviste, que ce soit ensemble ou individuellement. C’est avec une profonde reconnaissance que nous voyons de nos jours l’oeuvre de Dieu s’avancer vers son point culminant. Quand nous considérons l’oeuvre de Dieu dans les siècles écoulés, nous constatons que l’édifice de Dieu ressemble à une pyramide. Cet édifice commença par une fondation très grande, pour devenir de plus en plus étroit; mais il s’éleva de plus en plus haut. Au commencement, il y eut un grand nombre de personnes qui reçurent le Message de Dieu et suivirent l’action du Saint-Esprit. Aux jours de la réformation, de grandes foules crurent la prédication de l’Evangile. Puis, lors de chaque réveil consécutif, le nombre de ceux qui croyaient le véritable Message de

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Ewald Frank - Ismaël, Arabe, Arabie, islam, Mohammed, Allah, Coran, Mahomet, Musulman, surate, sourate

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Qu’est-ce qu’un prophète de l’Eternel selon les Ecritures? Lisons Deutéronome 13.2-4 et 18.21-22. Nous y trouvons deux signes caractérisant le prophète: ses prédictions doivent se réaliser et il doit rendre le peuple attentif au vrai Dieu. Ces attributs ont toujours été en évidence dans la vie de frère Branham. Ses prédictions se sont révélées véridiques, non seulement en priant avec des milliers de malades mais, en 1933 il prédit 7 événements des temps de la fin, dont 6 se sont déjà réalisés. Nous pouvons les lire dans le livre “Exposé des 7 âges de l’Eglise”. La sixième s’est réalisée cette année: l’Eglise Catholique en USA étend sa puissance. Nous en avons la preuve par la vente de timbres postaux de Noël sur lesquels on voit Marie assise sur un trône, avec l’enfant Jésus dans les bras; celui-ci touche de ses doigts les pages d’un livre de messe catholique que Marie tient dans une main. Toutes les grandes églises protestantes, les Juifs, les Musulmans ont protesté contre ce choix et malgré ces protestations ils ont été diffusés par la direction des postes des USA. Pour nous, cela n’a pas d’importance, mais celui qui connaît l’Histoire de l’Amérique sait qu’a l’origine c’était un pays purement protestant où les hommes s’étaient réfugiés pour fuir la persécution de l’Eglise Catholique romaine. Dans la Constitution des Etats-Unis, il fut fermement prescrit qu’aucun catholique ne devait jamais être élu président. Mais frère Branham a dit à l’avance que Kennedy serait élu. Il vit aussi à l’avance que le pape irait à Jérusalem et aussi en Amérique, lorsque personne ne pensait à cette éventualité. Au cours des siècles, aucun pape n’avait jamais quitté le Vatican si ce n’était parce qu’il devait fuir les infortunes de la guerre. Le 18 mars 1962, frère Branham vit que Billy Graham et Oral Roberts s’assembleraient en Allemagne. Ceci est enregistré sur bande magnétique. Il disait à frère Green: «Tu le verras de tes propres yeux». Nous savons qu’en octobre de cette année une semaine d’évangélisation mondiale fut organisée à Berlin. Parmi les 1’200 délégués figurait aussi Oral Roberts. Frère Green, présent ici à cette époque, a vu de ses propres yeux le 26 octobre ce qu’avait prédit frère Branham. Il parla à Berlin avec Roberts et Graham, preuve aussi que dans la volonté de Dieu frère Green devait être invité en Allemagne. Nous avons relevé quelques-unes seulement des prédictions de frère Branham, prédictions qui se réalisèrent pleinement. Un prophète doit aussi conduire les hommes à Dieu et ne pas prêcher d’autres dieux. C’est bien ce que nous voyons dans le service de frère Branham. Il prêcha le seul et unique vrai Dieu et en effet il Lui amena des centaines de milliers d’âmes. Si nous réfléchissons à tout ce que Dieu fit dans ces temps, nous savons alors que Dieu se révéla d’une manière puissante, pour attirer notre attention vers ce qu’il veut nous communiquer. Le nuage duquel le Seigneur parla à frère Branham apparut le 28 février peu de temps avant le coucher du soleil. Selon la description qu’en fit le Dr. James McDonald, météorologue à l’Université de Tucson, Arizona, il était encore visible 28 minutes après le coucher du soleil. Pour tous les lecteurs de la Bible, un pareil phénomène ne représente rien de nouveau. A part les nombreuses fois que pareils faits sont mentionnés dans l’Ancien Testament, il en est aussi parlé dans le Nouveau Testament. Pensons seulement à ce qui se passa sur la montagne de la transfiguration (Mat. 17.1-8). Certainement tous connaissent le passage dans les Actes des Apôtres 1.9 où le Seigneur monta au ciel dans une nuée. Dans les Actes des Apôtres 1.11 il est indiqué qu’il reviendra de la même manière. Matthieu 24.30 nous dit que le signe du fils de l’homme paraîtra au ciel dans un nuage. Quant à moi, je suis convaincu que Dieu s’est manifesté à son prophète aux yeux du monde entier. Je n’hésite aucun instant de me rallier à un tel homme approuvé par Dieu. Celui qui connaît le service de frère Branham sait qu’il a travaillé comme évangéliste jusqu’en 1961. Puis, instruit directement par Dieu il reçut la mission de ne plus évangéliser, mais d’instruire l’Eglise en ce qui la concerne. En premier lieu, frère Branham parla des 7 âges de l’Eglise. Il en fit un dessin sur un tableau, pour illustrer ce que le Seigneur lui avait montré. Le septième jour, juste avant la fin de la réunion, l’ange de l’Eternel apparut sur l’estrade, visible à tout l’auditoire. Il s’empara de la craie avec laquelle le frère Branham avait fait le dessin et devant les yeux de tous, il traça les mêmes lignes. Par ce moyen, Dieu Lui-même témoignait qu’il ne s’agissait pas de l’imagination d’un homme mais de la révélation de Dieu. Le dessin se trouve reproduit dans le livre de frère Branham. Le Seigneur lui dit encore que le temps des nations était sur le point de prendre fin, et qu’Il se révélerait au peuple d’Israël. Mais comme les Israélites ne doivent et ne peuvent croire qu’à un seul Dieu, il faut premièrement que l’Eglise parvienne à reconnaître que véritablement Dieu n’est qu’un, même s’il s’est révélé comme Père, Fils et Saint-Esprit. Pour cette raison, frère Branham insistait sur ce point: Jésus-Christ est le Seigneur, le Dieu Tout-Puissant, révélé en chair. Il est Emmanuel, “Dieu avec nous”. Comme les Israélites ne le reconnurent pas quand Il arriva chez les siens, et le repoussèrent parce qu’ils ne pouvaient comprendre que Jésus était leur Seigneur et que seuls les élus le crurent, il en est de même aujourd’hui. La grande masse du peuple de Dieu refuse d’admettre que Jésus est le Seigneur, mais les élus croient en Lui comme le présentent des Ecritures.

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Neuvième suite — Novembre - Décembre 1967 Je vous salue tous cordialement dans le nom précieux du Seigneur Jésus-Christ, par ces paroles de 1 Thessaloniciens 5.23,24: “Que le Dieu de paix vous sanctifie Lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est Lui qui le fera”. Le Seigneur s’occupe de préparer Son Eglise, car Son retour est imminent; un appel puissant se fait entendre par tous les pays. Un réveil réel se manifeste partout parmi les enfants de Dieu. Ce que le Seigneur a dit dans Matthieu 25.6 s’accomplit: “Au milieu de la nuit on cria: Voici l’Epoux, allez à Sa rencontre!”. Quelle est la signification du mot “cri”; et qu’est ce que le Seigneur cherche à exprimer par ce mot? Il est manifeste qu’il ne s’agit pas ici d’une agréable prédication, mais d’une action spontanée. Si quelqu’un survient à minuit, alors que tous dorment, et qu’il pousse un tel cri, il doit avoir une raison très pressante. Voilà bientôt 2000 ans que l’on prêche le retour du Seigneur, et pourtant à minuit, alors que les douze coups sont prêts de sonner à l’horloge du monde, retentit ce cri: “L’Epoux vient, préparez-vous à le recevoir!”. Ce n’est plus le moment où il est dit: “Voyez, Je viens bientôt!”. Au contraire, il s’agit de Sa venue réelle. Bien souvent, ce texte a fait le sujet de prédications, mais maintenant son accomplissement est proche. Remarquons d’abord que toutes les vierges, qu’elles soient sages ou folles, étaient endormies. Lorsqu’elles se réveillèrent, toutes se mirent à préparer leurs lampes. Mais combien tragique fut la constatation des vierges folles: au moment opportun, elles n’avaient plus d’huile! Celui qui connaît la Bible sait qu’il s’agit ici du Saint-Esprit. Nous devons marcher dans la lumière de la Parole donnée par le Saint-Esprit, car Lui seul peut nous révéler la Parole et nous conduire de clarté en clarté et de connaissance en connaissance. Il ne suffit pas d’être rempli du Saint-Esprit, d’être né de nouveau pour une espérance vivante, mais il s’agit de nous laisser conduire dans toute la vérité par le Saint- Esprit, jusqu’à la fin de notre pèlerinage. Il est question ici de lampes. La raison d’être d’une lampe, également au point de vue spirituel est de donner de la lumière dans les ténèbres. Cependant, la lampe ne donne de la lumière que si elle est remplie d’huile. Venons-en maintenant à la réelle signification de cette pArabole: il s’agit de la lumière produite par l’Esprit de Dieu, c’est-à-dire de la véritable connaissance de Dieu, de Sa Parole et de Sa volonté pour notre temps. Pourquoi les lampes des Vierges folles se sontelles éteintes? Uniquement parce qu’elles manquaient d’huile. Les sages, au contraire, n’ont pas seulement rempli leurs lampes, mais elles ont également fait le plein de leurs vases. Comme nous le lisons dans Hébreux 9.3,4, un vase d’or, contenant la manne, se trouvait dans le lieu très saint. Plus loin, dans une des lettres adressées aux Eglises, nous entendons les paroles du Seigneur à ceux qui ont vaincu: “A celui qui vaincra, Je donnerai de le manne cachée!” (Apoc. 2.17). Cette manne est une nourriture divine destinée uniquement aux vainqueurs, alors qu’elle est cachée aux autres. Ces vainqueurs ont accès au lieu très saint et expérimentent la gloire de Dieu. Ils se rassasient de la précieuse manne. Tous les autres se contentent de ce que Dieu leur a donné précédemment. Les sages, par contre, remplissent leurs cruches dans la joie. Cette parole s’accomplit sous nos yeux. Les uns s’arrêtent au baptême du Saint-Esprit et s’appuient sur leur expérience, même si elle appartient au passé depuis plusieurs années, et ils mènent une vie spirituelle selon ce qui leur plaît. D’autres, par contre, conduits par l’Esprit, pénètrent toujours plus profondément dans la Parole de Dieu; ils sont sanctifié de plus en plus par la vérité et parviennent ainsi à une vie agréable à Dieu. L’histoire de l’Eglise est riche en récits de l’oeuvre du Saint-Esprit; néanmoins, les différents mouvements s’arrêtèrent toujours, craignant d’accepter une connaissance plus grande de la Parole de Dieu, selon que l’Esprit désirait le leur révéler. Minuit a sonné, de profondes ténèbres recouvrent la terre et l’obscurité s’étend sur les peuples. C’est alors que retentissent ces paroles riches de consolation: “Mais sur toi rayonne le Seigneur comme un soleil…”. C’est pourquoi nous voulons prendre garde à cet appel: “Lève-toi, resplendis, car ta lumière est venue” (Es. 60.1,2 — Darby). En vérité, le Seigneur Dieu a toujours pourvu pour que Sa lumière perce au moment opportun. Souvent elle brillait dans les ténèbres sans que la plupart ne l’aient remarquée. Dans l’Apocalypse, nous voyons Jésus se tenant au milieu des sept chandeliers d’or. Il est la Lumière. La fonction du chandelier est précisément de répandre la lumière. Puisse Jésus- Christ, le Fils de Dieu, être honoré et révélé dans Son Eglise de telle manière que le rayonnement de Sa Majesté et de Sa Gloire divine puisse luire sans aucune ombre, à travers Sa Parole et Son Esprit, comme une merveilleuse clarté.

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LA BONNE POSITION Le retour de Jésus-Christ appartient à la doctrine fondamentale des Saintes Ecritures, c’est pourquoi nous y croyons. Nous sommes très reconnaissants au Seigneur pour la révélation de Sa Parole et pour l’accomplissement de Ses promesses. A cause des signes que Jésus-Christ nous donna Lui-même, nous reconnaissons, au signes des temps, que nous nous trouvons très proches du retour de Christ. Dans la pArabole du figuier, par lequel le peuple d’Israël, qui devait être rassemblé et devenir une nation, est typifié, nous lisons cette parole: “Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive”. Nous vivons indubitablement dans la génération dont parlait Jésus. Le figuier est en fleur, et les croyants relèvent la tête, car ils savent que leur délivrance s’approche. La bonne position pour un enfant de Dieu consiste, dans notre temps, à être journellement prêt à rencontrer le Seigneur. Dans Matthieu 25, le Seigneur Jésus donne une indication par ces paroles: “Alors, le Royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux”. lettre circulaire — Mars 1972 5 Ainsi les véritables croyants ne seront pas entièrement surpris. Ils entendent l’appel, se lèvent et préparent leurs lampes, remplissent leurs vases avec de l’huile et vont à la rencontre de l’époux. Il est dit cette parole merveilleuse: “… celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces…”. Afin que l’Ecriture soit accomplie, il faut qu’il y ait aussi, parmi les croyants, de ceux qui disent: “Mon Seigneur tarde à venir”. Ce sont également des personnes qui parlent du retour de Christ, mais qui n’ont cependant pas compris qu’Il se trouve tout proche. Nous devrions nous remémorer les uns aux autres cette parole que Paul, déjà en son temps, disait aux croyants: “Maranatha!”. Ce qui signifie: “Le Seigneur vient!”. Voyez, l’époux vient, préparez-vous à Le rencontrer. Amen! «Oui, viens Seigneur Jésus!». Agissant de la part de Dieu. “Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement” (Hébreux 13.8).

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Lettre circulaire Janvier 1973 Je vous salue cordialement, dans le Nom du Seigneur, par cette parole d’Apocalypse 3.8: “Voici… j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer”. Cette parole s’est toujours accomplie à nouveau, au cours de l’histoire de l’Eglise. Des hommes de Dieu se levaient et proclamaient la Parole du Seigneur destinée à leur génération. Là où le Seigneur ouvrait les portes, personne ne pouvait les fermer. Je dois dire avec reconnaissance envers le Seigneur que j’ai déjà prêché la Parole de Dieu dans quarante pays. Si quelqu’un me demandait comment les contacts ont été pris, et comment ces voyages ont pu se réaliser, je ne pourrais donner que cette réponse: «Le Seigneur Lui-même a ouvert les portes, afin que la Parole qu’Il a révélée à cette génération puisse être prêchée jusqu’aux extrémités du monde». FRAPPE D’AVEUGLEMENT Au temps de la Réformation, tous ceux qui furent éclairés par l’Esprit de Dieu se détournèrent de Rome pour s’approcher de Dieu et de Sa Parole. Aujourd’hui, nous pouvons constater un courant dans le sens contraire. On se détourne de Dieu et de Sa Parole pour s’en retourner à Rome. Il est vraiment incompréhensible que les églises protestantes, et autres, se laissent aveugler par la gloire passagère de l’église Romaine, et fassent tous leurs efforts pour former une union des églises. Le temps est passé, où l’on voulait retourner à la Bible et conformer sa vie à la Parole de Dieu. Maintenant, on recherche des compromis acceptables pour tous. A ce sujet, je crois qu’il est nécessaire de vous faire part d’une prophétie que le Seigneur avait donnée dans l’assemblée de Krefeld le 1.1.68, et qui disait: «Voici, ainsi parle le Seigneur! Vous, mon peuple, mes enfants, prenez garde à cette heure, car je veux vous parler comme je le fis autrefois: par des pAraboles. Prenez garde à ce que fait ce monde. Remarquez comment une église après l’autre meurt et suspend une lampe morte au crochet. Leur lumière est éteinte. Elles se sont engagées sur le chemin de Babylone et s’avancent, au travers des ténèbres, jusqu’au trône du Pape, pour être aveuglées par sa lumière et venir à l’ombre de sa pompe». L’état de l’église d’aujourd’hui pourrait-il être mieux décrit? Ceux qui sont droits de coeur doivent bien reconnaître que cette prophétie s’accomplit devant nos yeux. Il est bien clair qu’il est question ici d’églises qui avaient autrefois leur lampe allumée et auprès desquelles on pouvait trouver la lumière. Mais maintenant, leur clarté s’est éteinte. Elles sont rentrées dans le rang et s’en vont ensemble à Babylone, au travers des ténèbres, pour arriver au trône même du Pape. Depuis que l’éclat de la gloire de Dieu ne brille plus sur elles, elles ont été aveuglées par la gloire terrestre. C’est vraiment terrible d’apprendre par les journaux qu’un évangéliste mondialement connu a été distingué et honoré par la décoration d’un ordre catholique. Mais qui donc reconnaît les signes du temps, et comprend la façon de parler du Seigneur? Seuls les véritables croyants entendront l’appel de Dieu, tel qu’il est donné dans Apocalypse 18.4: “Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux”.

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Lettre circulaire Janvier 1974 Je salue cordialement tous les frères et soeurs, dans le précieux Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, par cette parole de Luc 21.36: “Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme”. Nous vivons dans un temps très agité, où du jour au lendemain, des choses de portée mondiale peuvent être changées. Nous observons les événements du temps de la fin avec une grande attention, et devons constater que les signes des temps ne se font pas attendre, car nous voyons de nos propres yeux l’accomplissement des paroles prophétiques. C’est aussi pourquoi nous nous écrions: “Jésus vient bientôt!”; “Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront…”. Nous nous trouvons de nouveau au seuil d’une nouvelle année, et nous constatons qu’à peine une année a commencé que la voilà déjà finie. Un compositeur écrivait: «Avec quelle rapidité s’écoule le temps, ami, penses-y! Bientôt, viendra l’éternité, où l’on ne pourra plus rien faire». Il n’a été demandé à personne s’il voulait venir dans ce monde, et il ne lui est pas davantage demandé s’il désire s’en aller de ce monde. La vie et la mort dépendent de Dieu. Mais, comment nous en irons-nous d’ici? Sera-ce avec ou sans Christ? Et où passerons-nous l’éternité? La vie éternelle n’est pas quelque chose d’incertain, car Christ est la Vie éternelle. Seul celui qui L’a reçu dans la foi possède la Vie éternelle. A chaque fin d’année, nous nous arrêtons un moment et repensons aux bonnes comme aux mauvaises choses qui nous sont arrivées, nous demandant si nous avons été en bénédiction aux autres. En tant que croyants, nous nous demandons si nous pouvons subsister devant la face de Dieu, quant à notre manière de faire. Cependant, c’est en tout temps que nous devrions avoir l’habitude de nous éprouver nous-mêmes, car le Seigneur pourrait nous enlever à l’improviste, que ce soit ensemble ou individuellement. C’est avec une profonde reconnaissance que nous voyons de nos jours l’oeuvre de Dieu s’avancer vers son point culminant. Quand nous considérons l’oeuvre de Dieu dans les siècles écoulés, nous constatons que l’édifice de Dieu ressemble à une pyramide. Cet édifice commença par une fondation très grande, pour devenir de plus en plus étroit; mais il s’éleva de plus en plus haut. Au commencement, il y eut un grand nombre de personnes qui reçurent le Message de Dieu et suivirent l’action du Saint-Esprit. Aux jours de la réformation, de grandes foules crurent la prédication de l’Evangile. Puis, lors de chaque réveil consécutif, le nombre de ceux qui croyaient le véritable Message de Dieu diminua. L’action du Saint-Esprit devint cependant de plus en plus profonde. En ce temps-ci, nous ne nous attendons pas à un réveil mondial qui remue de grandes foules, mais bien à une puissante vivification de l’Epouse par le Saint-Esprit, sur le fondement biblique. L’Eglise du Seigneur doit être pénétrée de la nature de Jésus, remplie de Son amour et revêtue de Sa force. Beaucoup acceptèrent la justification par la foi, mais déjà moins de personnes suivirent la sanctification opérée par le Saint-Esprit. Le nombre de ceux qui expérimentèrent le baptême du Saint-Esprit était encore plus restreint, et le Message du temps de la fin ne sera reçu que par le reste des enfants de Dieu — le petit troupeau — sur lesquels repose l’approbation de Dieu. Ils écoutent et prennent garde à ce que Dieu dit à Son peuple par la révélation de l’Esprit. Puissions-nous être trouvés dignes, dans cette dernière génération, d’échapper à tout ce qui doit arriver sur la terre, afin de subsister devant le Seigneur. lettre circulaire — Janvier 1974 2 La pierre du faîte doit être posée sur la Maison de Dieu. Christ doit être manifesté comme étant Le même dans Son Eglise. Il est la Pierre fondamentale et la Pierre du faîte; l’Alpha et l’Oméga, le Chef et le Consommateur de notre foi. Lui-même achève la préparation de Son Eglise pour le jour de Son glorieux retour. ISRAEL DANS LA PROPHETIE Dans ce temps prophétique, nous voyons la Parole de Dieu s’accomplir de manières variées. Dieu accomplit des choses décisives, non seulement dans l’Eglise, mais également en Israël. Il a dit: “En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples; tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle” (Zach. 12.3). Ces jours, l’attention des habitants du monde entier est dirigée à nouveau vers Israël. Pourtant, la plupart ne reconnaissent pas que le Seigneur Dieu accomplit les prophéties. Lui-même a promis de rassembler Israël, à la fin des jours, d’entre toutes les nations, et de le ramener dans le pays de la Promesse. Il les y plantera, et personne ne pourra les en arracher. Et il est sur le point de répandre sur Israël Sa bénédiction et Son salut. Les croyants du monde entier, en dépit de la position de leur gouvernement, ont pensé à Israël dans leurs prières. Alors qu’Israël célébrait le grand jour des expiations, l’ennemi l’attaquait à l’improviste. Nulle part ailleurs, dans le monde, on ne peut trouver une haine pareille à celle existant entre les descendants d’Isaac et d’Ismaël. Les deux peuvent prétendre qu’Abraham est leur père, mais seule la Parole de Dieu peut nous montrer en quoi consiste la différence. Dans Galates 4.21-30, Paul définit la signification des deux fils d’Abraham. Il dit au verset 22: “… Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre. Mais celui de l’esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse”. C’est là que se trouve le mystère. La promesse que Dieu donna à Abraham ne concernait pas Ismaël, mais seulement Isaac. C’est lui qui était l’héritier légitime et qui reçut la bénédiction du Dieu Tout-puissant. On n’évaluera jamais trop l’importance d’une promesse divine, car c’est à elle qu’est attachée la bénédiction de Dieu. Au verset 28, Paul continue, en disant: “Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse”.

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Les vrais enfants de Dieu sont les enfants de la promesse. Ils croient ce que Dieu a promis aux Siens; ils sont héritiers de Dieu et cohéritiers de Jésus-Christ. Ce qui est étonnant, c’est que les Israélites ne haïssent pas les Arabes — la descendance d’Ismaël — et ils sont toujours prêts à leur témoigner de l’amour. Cependant, les Ismaélites haïssent les Israélites — la postérité d’Isaac — d’une haine mortelle. Et ce qui se déroule avec la postérité d’Abraham selon la chair, nous le voyons également se réaliser dans la chrétienté. Ceux qui sont nés de Dieu, et qui ont reçu la promesse de la Parole et du Saint-Esprit, sont haïs et persécutés par les autres. Jusqu’à présent, il n’y avait pas la possibilité de pourparlers directs de paix, mais le chemin sera préparé pour cela. Cette guerre a créé une situation inconnue auparavant, mais elle est nécessaire. Sous la pression des grandes puissances internationales, des frontières reconnues seront créées, car l’Ecriture doit s’accomplir, qui dit: “Quand les hommes diront: Paix et sûreté! alors une ruine soudaine les surprendra…”. Les ennemis d’Israël seront même d’accord pour le tracé des frontières, cependant en euxmêmes, la haine continuera de grandir, jusqu’au jour où, selon Ezéchiel 38 et 39, ils fondront sur Israël avec tous leurs alliés. Les Juifs ne sont pas encore conscients de quelle manière les promesses s’accompliront. Leurs yeux sont encore empêchés de le voir, comme le dit Paul, dans 2 Corinthiens 3.15: “Jusqu’à ce jour, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leurs coeurs…”. Parmi les élus, en Israël, il y a une grande attente du Messie. Il y a dans leur coeur un ardent désir de rédemption et de délivrance. Le temps pour toute la nation d’Israël commencera seulement quand le nombre complet des nations sera entré dans l’Eglise. Paul écrit plus loin: “… mais lorsque les coeurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté”. Cela ne peut avoir lieu qu’après l’enlèvement de l’Epouse. lettre circulaire — Janvier 1974 3 Comment pouvons-nous classer les événements de ce temps-là? Parmi les croyants véritables se pose cette grave question: Combien le temps de la grâce durera-t-il encore, et quand le Seigneur reviendra-t-Il? Les signes des temps nous parlent clairement, et le figuier est en pleine floraison. La parole prophétique s’accomplit sous nos yeux.

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ETRE ASSIS DANS LA CHAIRE DE MOISE Dimanche 11 mai 1975, je pris part à une conférence en Belgique. Alors qu’un frère parlait, et qu’il citait à tout instant des portions des prédications de frère Branham, l’Esprit du Seigneur vint soudainement sur moi et me remit en mémoire cette Parole des Ecritures “Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse”. Je vis alors clairement que, de nos jours, la même chose se reproduit, en ceci que l’on se réclame du prophète envoyé par Dieu. Il nous est dit des scribes qu’ils s’étaient assis dans la chaire de Moïse (Mat. 23.2). C’est-à-dire qu’en se référant à lui, ils revendiquaient pour eux-mêmes une certaine autorité. Mais le Seigneur leur dit: “Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition” (Marc 7.9). Manquant de l’Esprit de Dieu, ils possédaient seulement la lettre de la Parole de Dieu, mais non Sa révélation. Ils faisaient de cette lettre une science, sans réaliser que tous ceux qui voulaient véritablement comprendre ce qu’avait dit Moïse, ainsi que les prophètes, devaient nécessairement se tenir sur le même fondement de la révélation divine. La Parole que l’Esprit a donnée ne peut pas être interprétée par l’intelligence; Elle doit être transfigurée, et Sa signification doit être révélée par le même Saint-Esprit qui L’a inspirée. Dieu Lui-même dit de Moïse: “Il n’a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que l'Eternel connaissait face à face” (Deut. 43.10). Moïse a dit, en rapport avec Christ: “L’Eternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez!” (Deut. 18.15; Act. 3.22). Moïse fut un prophète important dans l’histoire du salut. C’est lui que le Seigneur avait destiné à conduire les enfants d’Israël hors de l’Egypte, et c’est par lui qu’Il leur donna les commandements et la loi. Pour les Juifs, Moïse n’était pas un simple prophète, mais bien un prophète, tout particulier. C’est la raison pour laquelle les scribes se référaient si volontiers à lui. Cependant, à plusieurs reprises, le Seigneur Jésus, dans Matthieu 23, depuis le verset 13, appelle plusieurs fois les pharisiens et les scribes des hypocrites. Ils avaient enlevé la clef de la connaissance (Luc 11.52), car eux-mêmes n’étaient pas entrés, et ils ne laissaient pas non plus entrer ceux qui l’auraient voulu. ETRE ASSIS DANS LA CHAIRE DE PIERRE Dans toute l’histoire de l’Eglise du Nouveau Testament, nous rencontrons des situations semblables. Les prophètes et les apôtres avaient parlé en vertu d’un appel divin, sous l’inspiration directe du Saint-Esprit. Ce qu’ils ont prêché est infaillible, car Dieu Lui-même parlait au travers d’eux. Et à tout moment, l’on se réfère à ce qu’ont dit ces hommes de Dieu, sans pour autant que l’on ait une part à la proclamation, à la révélation et à la mission qui leur avaient été données en partage. L’église catholique romaine se réclame aujourd’hui encore de la déclaration faite par Jésus-Christ à Pierre: “Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux…”. On parle ouvertement d’être dans la chaire de Pierre, on parle de l’autorité et de la succession apostoliques, on parle de l’infaillibilité du Pape et de ses décrets, etc. ETRE ASSIS DANS LA CHAIRE DE PAUL Les églises protestantes se réclament plus particulièrement de Paul. La question est de savoir si, tout en faisant valoir cette prétention, elles ont aussi reçu une telle vocation et la compréhension spirituelle du plan de salut de Dieu? Il y a un grand abîme entre le ministère de Paul et les ministères de ceux qui se réfèrent à lui; quiconque connaît la Bible le sait très bien. C’est parce que le Seigneur Dieu était avec Paul d’une manière toute particulière que beaucoup se réclament de lui, mais sans avoir pour autant reçu de Dieu la même mission pour servir dans Lettre circulaire 3 — Août 1975 3 l’Eglise. Celui qui se réclame de Paul devrait également croire, enseigner, et pratiquer ce que croyait, enseignait et pratiquait cet apôtre. ETRE ASSIS DANS LA CHAIRE DES PERES DE L’EGLISE On connaît partout des personnalités éminentes de l’histoire de l’Eglise, et on s’y réfère. Les conciles, au cours desquels des décisions importantes furent prises, sont entrés dans l’histoire. Au temps de la Réformation parurent des hommes bien connus tels que Luther, Calvin, Zwingli, Huss, Schwengfeld, et d’autres encore. Et chaque fois que leurs pensées semblent s’adapter aux siennes, on se rapporte à de tels hommes. Il en est partout de même, que ce soit dans les églises indépendantes comme chez les Méthodistes, les Baptistes, dans l’Armée du salut ou dans d’autres dénominations, tous ont leurs grands hommes auxquels ils se réfèrent — et cela sans que les membres de ces dénominations soient prêts à comparer leurs traditions et les écrits qu’ils ont publiés avec les Saintes Ecritures. Au point de vue spirituel, on s’est arrêté, ne parlant que de ce que ces hommes avaient dit et fait dans le passé, et l’on a manqué de participer au progrès spirituel dans l’action de Dieu. Maintenant, l’Eglise de Jésus-Christ va être ramenée au christianisme original et à la pure doctrine biblique. ETRE ASSIS DANS LA CHAIRE DE BRANHAM Après un réveil, certaines choses se manifestent. Toujours à nouveau, cette évolution spirituelle est apparue au fur et à mesure, dès le début de l’Eglise du Nouveau Testament. Car il y a des hommes de Dieu qui reçurent directement du Seigneur une tâche à accomplir, et il y en eut d’autres qui agirent de leur propre initiative. Tous les serviteurs du Nouveau Testament ayant reçu leur ministère du Seigneur, savent ranger la parole prophétique à sa vraie place et, du commencement à la fin, en reconnaître l’accomplissement. Il est indispensable que tous ceux qui ont été saisis par le ministère béni de frère Branham puissent différencier cette double évolution, qui se manifeste à la suite de ce dernier réveil. Comme frère Branham lui-même le disait, de chaque réveil, il sort des jumeaux. L’un d’eux a des sentiments charnels, et l’autre est animé de sentiments spirituels. Les croyants de ce dernier groupe sont de vrais enfants de Dieu, et ils sont conduits dans toute la vérité par le Saint-Esprit. Les autres s’enthousiasment pour ce que Dieu a fait, mais ils ne s’y subordonnent pas, et ne deviennent ainsi pas participants de tout ce que Dieu fait. La prédication de la Parole apportée par frère Branham est sans aucun doute compArable à celle des apôtres et des prophètes. Son ministère n’a jamais été surpassé, et Dieu Lui-même a confirmé celui-ci par de puissants signes et miracles. On peut le comparer, sans exagération, au ministère de Moïse. Sa vocation, son ministère, l’apparition de la gloire de Dieu dans la nuée et dans la colonne de feu, rendent témoignage de l’importance de la tâche qui lui a été confiée. Ceux qui ont assisté à ses réunions étaient amenés à penser au prophète Elie, que le Seigneur pouvait employer d’une manière toute particulière. Nous sommes profondément reconnaissants pour le ministère béni du prophète du temps de la fin, mais nous devons veiller à disposer toutes choses selon la prédication entière des Saintes Ecritures. Car nous devons prendre garde à ce que ne se renouvelle pas, à notre sujet, ce qui est arrivé aux Juifs. Si nous avons reçu la révélation de la Parole, et si nous pouvons ordonner correctement l’accomplissement des prophéties bibliques, c’est quelque chose de merveilleux! Cependant, il importe maintenant de savoir si nous-mêmes avons été saisis ou non par la Parole, et si nous nous trouvons placés d’une manière biblique dans l’ensemble de l’Eglise de Jésus-Christ, car il est écrit dans Ephésiens 2. 21,22: “En lui, tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit”. Le Seigneur Jésus ne S’est pas seulement référé à Moïse, mais Il S’est également rapporté aux prophètes et aux psaumes. Il le fit afin de mettre en évidence l’accomplissement, pour ce temps-là, de l’ensemble de la Parole prophétique. Les scribes et les pharisiens, par contre, agissaient et enseignaient uniquement en rapport avec la personne de Moïse. Bien qu’ils se réclamaient de Moïse comme de leur prophète particulier, et qu’ils se soient assis dans sa chaire, ils ne reconnurent l’accomplissement d’aucune des nombreuses prophéties. Ils Lettre circulaire 3 — Août 1975 4 n’avaient aucune part à ce que Dieu faisait en ce temps-là. Pour les disciples de Jésus, il en alla tout autrement. Luc 24.27 dit, au sujet du Seigneur Jésus: “Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait”. Il dit encore, au verset 44: “C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplit tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes”. Or, de notre temps également, l’enseignement des apôtres et des prophètes fut, dans son intégralité et sa substance, replacé sur le chandelier. Cette classification de l’Ancien Testament en trois parties comprend l’ensemble de la révélation prophétique du plan de salut de Dieu, lequel trouve sa réalisation dans le Nouveau Testament.

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lettre circulaire 11 — Juin 1977 2 Puisque notre intention est de nous occuper principalement de ce qui concerne Israël, lisons Apocalypse 10.1: “Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d’une nuée; au-dessus de sa tête était l’arc-en-ciel, et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu”. Cette description se rapporte uniquement au Seigneur, tel qu’Il S’est depuis toujours révélé Son peuple, c’est-à-dire comme “l’Ange de l’Alliance”. Lisons ce qu’en dit Actes 7.38: “C’est lui qui, lors de l’assemblée au désert, était avec l’ange qui lui parlait sur la montagne…”. Déjà auparavant, Dieu apparut à Moïse comme étant l’Ange du Seigneur (Ex. 3), et le prophète Malachie, en parlant de la venue du Seigneur, dit au chapitre trois qu’Il sera “l’ange (messager) de l’alliance”. Jamais cette expression n’est utilisée en relation avec l’Eglise, mais elle est toujours en relation avec Israël. Lisons plus loin, dans Apocalypse 10.2,3: “Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre; et il cria d’une voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs voix”. Au cours de cet événement, nous voyons le Seigneur présenter ses justes prétentions de propriétaire original de cette terre; et cela a lieu avant que Son règne de mille ans ne commence. Après avoir posé l’un de Ses pieds sur la terre, et l’autre sur la mer, Il crie d’une voix forte, comme rugit un lion. Rappelons-nous que, lorsque le diable tentait le Seigneur Jésus, il Lui montra tous les royaumes du monde, en Lui disant: “Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores”. Le Seigneur savait cependant très bien que viendrait le temps où Il serait Roi sur toute la terre. Mais il fallait que soit premièrement versé le prix du rachat, par Son Sang répandu. Le diable est encore le prince de ce monde. Lors de la chute de l’homme, il a employé le serpent pour introduire sa semence, celle qui est sous son influence directe. Dès lors, deux lignées se perpétuent sur la terre, et c’est pourquoi le Seigneur déclare au serpent, dans Genèse 3.15: “Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon”. Par la séduction d’Eve, Satan entraîna l’humanité entière dans la mort et la corruption. Cependant, par la naissance de Jésus-Christ d’une vierge, Dieu a planté sur cette terre une Semence Divine. Le serpent blessa Christ au talon, mais Jésus-Christ lui écrasa la tête et le dépouilla de l’aiguillon de la mort. Jésus-Christ est le premier-né entre beaucoup de frères, et de même que tous meurent en Adam, nous sommes engendrés à la Vie éternelle par la foi en Christ. C’est sur cette terre que la chute s’est produite, et c’est là que le diable a exercé son règne. C’est sur cette terre que Christ a payé le prix, et à la fin, c’est sur cette terre que sera manifestée Sa victoire sur toutes les puissances de l’ennemi. Jésus-Christ exercera Sa royauté sur cette terre. Dans Apocalypse 10, le Seigneur pose Ses pieds sur la terre et sur la mer en tant qu’“Ange de l’alliance”. Par cet acte, tout est dit, car Il est le propriétaire légal, et Il fait valoir Ses droits sur la création entière. C’est après cela que les sept tonnerres font entendre leurs voix; mais ce qu’ils ont dit ne devait pas être écrit. Il y a ceci de remarquable, dans Apocalypse 10, c’est que le Seigneur apparaît tout seul. Ni l’Epouse, ni les armées célestes, ni les vingt-quatre anciens, ni les quatre êtres vivants ne sont présents. Ceci est compArable à la manière de faire de Joseph qui était un type de Christ, et qui fit sortir tout le monde, pour demeurer seul lorsqu’il se fit connaître à ses frères. Si Dieu avait voulu que soit prêché ce qu’ont dit les tonnerres, Il aurait fait en sorte que cela soit écrit dans la Parole. A nous, le Seigneur adresse uniquement cette invitation, qui est une exhortation: “Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites! Car le temps est proche”. Il y a des choses qui arriveront sans qu’il n’en ait jamais rien été écrit, ni que l’on n’ait rien prêché à ce sujet. Ainsi, par exemple, dans Matthieu 27, il est question de la résurrection de beaucoup de saints, et cela sans que personne (ni le Seigneur, ni Ses disciples), ait jamais prêché à ce sujet. Plus tard, l’événement fut simplement relaté tel qu’il s’était accompli. Lisons Matthieu 27.51,52: “Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent”.

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L’APPEL DE MINUIT 1 Pierre 1.13 nous exhorte en disant: “C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera apportée, lorsque Jésus-Christ apparaîtra”. Souvent, les croyants se demandent les uns aux autres comment cela va continuer, ou ce qui va arriver ensuite, et comment va se terminer l’oeuvre de Dieu. Nous n’avons pas à nous en soucier, et nous pouvons aller de l’avant avec une foi ferme. Le temps ne s’est pas arrêté. Habakuk 3.2 dit: “Eternel, j’ai entendu ce que tu as annoncé, je suis saisi de crainte. Accomplis ton oeuvre dans le cours des années, ô Eternel! Dans le cours des années, manifeste-la!”. Déjà, les prophètes de l’Ancien Testament soupiraient, désirant voir s’accomplir l’oeuvre de Dieu. Les apôtres s’y attendaient en leur temps, et depuis les jours de l’Eglise primitive, tous les croyants attendent cela avec un ardent désir. Mais il faut premièrement que le temps soit venu, et nous pouvons dire que maintenant, il est proche; maintenant, il est là. Frère Branham, dans certaines de ses prédications, montre tout spécialement que, dans notre temps, tout sera rassemblé. Du point de vue religieux, toutes choses seront jointes sous une seule tête, et cela dans tous les domaines pareillement. Le temps dans lequel nous vivons est réellement à tous points de vue le temps du rassemblement! Pour nous, ce qui est le plus important, c’est l’union de l’Epouse-Eglise avec Son Epoux. Il y a deux thèmes de première importance dans les milieux de croyants; d’une part, Israël, et d’autre part, l’Eglise. Nous prenons connaissance de tous les autres sujets, et les classons bibliquement sans que nous nous y arrêtions et nous en occupions spécialement. Mais, lorsqu’il s’agit d’Israël ou de l’Eglise, nous sommes contraints d’y réfléchir, de lire à ce sujet, et de mettre en lumière les promesses des Saintes Ecritures qui les concerne. Par cela, nous reconnaissons combien le temps a progressé, et le thème d’Israël et de l’Eglise demeure en premier lieu actuel. Les amis et ennemis de l’Etat d’Israël doivent prendre conscience de son existence. Celle-ci ne peut être niée, et c’est parce que les peuples sont frappés d’aveuglement qu’ils ne reconnaissent pas que c’est de par la volonté de Dieu, et qu’il en est ainsi pour que s’accomplissent les prophéties bibliques. Ils ne connaissent pas le plan de salut de Dieu. Quand, par exemple, on pense à l’immensité de la surface du monde Arabe qui serait à la disposition des réfugiés, et que l’on considère l’exiguïté du territoire sur lequel on maintient des années durant les camps de réfugiés, au lieu de les réintégrer dans le cours normal de la communauté, on ne peut s’empêcher de penser que cette détermination a été prise volontairement. Cependant, en tout cela, il doit en être ainsi. Dans ces conditions, la haine est attisée, jusqu’à ce que l’Ecriture s’accomplisse et que le jour de la dernière grande bataille avant le Millénium ait lieu contre Israël. Nous pourrions dire beaucoup de choses sur ce sujet, mais la chose principale pour nous est d’abord l’Eglise, car ce n’est qu’après l’achèvement et l’enlèvement de l’Epouse que le Seigneur Se tournera vers les Juifs et Se révélera au milieu d’eux. A ce moment, les deux prophètes apparaîtront à Jérusalem, selon Apocalypse 11. Dans les Saintes Ecritures, il n’est pas question d’un ministère d’évangéliste ou de prédicateur des nations pour Israël. On peut se demander si ce n’est pas une ruse de l’ennemi que de conduire certains milieux chrétiens, lesquels n’ont pas voulu comprendre que Dieu avait envoyé un Message pour l’achèvement de l’Eglise, à se spécialiser exclusivement sur le thème “Israël”. Ces personnes-là passent à côté de la visitation de Dieu à Son peuple, et ils ne prennent pas garde à ce que Dieu fait maintenant parmi Son peuple. Ils sont frappés d’aveuglement et se vantent d’être de grands évangélistes ayant de particulièrement grandes connaissances. Ils sont sages à leurs propres yeux et prétendent se conduire avec sagesse aux yeux des hommes; ils tiennent de grandes conférences provoquant l’enthousiasme de leurs auditeurs, et font des affaires substantielles avec leur programme sur Israël. Conformément à Matthieu 25, le cri qui retentit au milieu de la nuit se rapporte à l’Eglise des nations, car il est question de la venue de l’Epoux et de l’entrée des vierges sages dans la salle des noces. Le cri de minuit, conforme à ce que dit la Bible, n’a rien à voir avec Israël, car il dit: “Voici l’époux, allez à sa rencontre!”. Jean 3.29 dit: “Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’époux”. lettre circulaire 12 — Octobre 1977 4 Le peuple d’Israël n’est pas l’Epouse, et d’ailleurs, il n’attend pas l’Epoux. Le peuple d’Israël attend le Messie en tant que Roi, car il est écrit: “Voici, ton roi vient à toi!” (Zach. 9.9). Par contre, l’Eglise attend son Sauveur en tant qu’Epoux, et c’est ce qui est prévu premièrement dans le programme de Dieu. A quoi sert-il à l’Eglise de Jésus-Christ de mettre son coeur à tous ces grands préparatifs qui ne lui profiteront en rien, sinon à se faire un certain renom. Parmi les grands orateurs de ces jours, qui regardent les autres de haut, il y en a qui ne croient ni ne pratiquent l’ABC de la prédication biblique et de la doctrine du Nouveau Testament. Les uns, par exemple, rejettent le baptême biblique des croyants au Nom de Jésus-Christ, et cela simplement parce qu’ils veulent pouvoir plaire à une grande foule dans le but de remplir leur caisse. D’autres rejettent le baptême biblique de l’Esprit et les dons de l’Esprit, allant jusqu’à prétendre que ces choses viennent du diable, bien que les prophètes, Jean-Baptiste, le Seigneur Jésus et les apôtres aient enseigné cela, et que des milliers de croyants, de l’Eglise primitive jusqu’à nos jours, l’aient expérimenté. Depuis longtemps, sans le savoir, ils ont commis le blasphème contre le Saint-Esprit, lorsqu’ils dénoncent les oeuvres accomplies par l’Esprit comme venant “d’en bas”. Celui qui n’a pas reçu le Saint-Esprit de la manière dont en rend témoignage la Bible, a en lui un esprit religieux; il prétend connaître la Bible, mais il est aveuglé, car il rejette ce qui vient véritablement de l’Esprit de Dieu. Nous devons appliquer à la prédication les normes bibliques de la Parole, comme cela se faisait dans l’Eglise primitive. En ce temps-là, les croyants écoutaient attentivement ce qui était prêché, et ils le comparaient avec ce qu’enseignaient les apôtres du Seigneur. Au cas où cela ne concordait pas, de tels orateurs étaient démasqués comme étant de faux apôtres, sans égard pour leur apparence pieuse. (Apoc. 2.2). Chaque thème biblique doit être en accord avec le témoignage de l’ensemble des Ecritures. Maintenant, il s’agit du Message pour l’Eglise. A moins que nous ne reconnaissions que, dans tous les temps, Dieu a mandaté et tout particulièrement revêtu de Son autorité certains hommes pour porter Son Message, et que de notre temps Il a agi exactement de même, nous ne tiendrons aucun compte de l’appel que Dieu fait retentir maintenant. Seuls, les élus de Dieu dans tous les âges ont reconnu un ministère divin et ont écouté les Messagers de Dieu. Il en va de même maintenant. Le peuple d’Israël ne pouvait pas passer par-dessus Moïse; même la révolte de Coré ne put rien changer au ministère exceptionnel du prophète que Dieu Lui-même avait établi. Il en va exactement de même avec la charge particulière qu’a reçue frère Branham. Seul l’homme religieux aveuglé, sûr de lui-même, passera par-dessus. Mais celui qui dans ce temps prend garde à la Parole de Dieu, fait confiance au témoignage du Saint-Esprit et accepte les promesses faites pour ce temps, sera reconnaissant pour le Messager biblique, pour l’appel à sortir et la préparation de l’Eglise-Epouse de Jésus-Christ. A ma connaissance, il n’y a aucun homme de Dieu dans cette génération qui ait eu une telle vocation, et qui ait reçu une charge aussi directe avant la seconde venue de Christ, que celles que frère Branham a reçues. Maintenant, l’Eglise du Seigneur sera rassemblée sous l’autorité de la prédication biblique, et amenée à l’unité par l’Esprit de Dieu. Seuls, les prédicateurs qui n’auront pas compris et qui n’auront pas voulu reconnaître que Dieu a envoyé Son serviteur et prophète, se spécialiseront sur différents thèmes, parce qu’ils n’ont pas de Message à apporter à l’Eglise. Encore une fois, l’accent doit être mis sur le fait qu’il ne s’agit pas maintenant d’un Message pour Israël; celui-ci sera apporté en temps utile par les deux prophètes; mais maintenant, il s’agit du Message pour l’Eglise. C’est pour cela que nous croyons et que nous publions le Message du temps de la fin, dans lequel est contenu tout le conseil de Dieu. Agissant de la part de Dieu.

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…VOUS SANCTIFIE LUI-MÊME TOUT ENTIERS…” [Adaptation d’une prédication radiophonique de frère Frank] “Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera” (1 Thessaloniciens 5.23,24). Dans ce texte, il est question de notre être entier: l’esprit, l’âme et le corps. Il doit être conservé irrépréhensible jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. La plupart des gens pensent que lorsqu’ils sont devenus croyants, leur âme et leur esprit ont éventuellement la possibilité d’être conservés irrépréhensibles, mais ils ne peuvent croire que leur corps puisse être compris dans cette divine protection. Cependant, la Parole de Dieu voit dans l’homme une unité, un tout, et ce n’est pas par hasard qu’il est écrit dans le Psaume 103.1-3: “Mon âme, bénis l’Eternel! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom! Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies”. Dans ce passage, il est aussi bien question de notre corps que de notre âme et de tout ce qui est en nous. C’est Dieu qui a créé tout notre être, et Il en a pris l’entière responsabilité. En vertu de la même oeuvre de rédemption au travers de laquelle Il nous donne le pardon de nos péchés, Il nous accorde également la guérison de toutes nos infirmités. Les deux choses sont insépArables. A Gethsémané, Jésus-Christ n’a pas seulement éprouvé de la frayeur et des angoisses dans Son âme, Il ne S’est pas seulement chargé de nos péchés et de nos iniquités, mais Son corps a été frappé et blessé afin que s’accomplisse cette parole: “C’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris”. Nous devons arriver à prendre le salut de Dieu tout entier pour l’appliquer à notre être entier. Pourquoi rendre inefficace la Parole de Dieu par des raisonnements humains? Alors que l’Ecriture nous enseigne clairement l’oeuvre accomplie par Dieu en Jésus-Christ pour nous. Dans le premier de nos textes, nous voyons qu’il est dit que le Dieu de paix “vous sanctifie lui-même tout entiers”, et que “c’est lui qui le fera”. L’oeuvre de sanctification vient de Dieu. L’homme qui rencontre Jésus-Christ et reçoit le pardon de ses péchés doit recevoir la régénération et la nouvelle naissance par le Saint-Esprit, et vivre ensuite la sanctification. La paix de Dieu est plus grande que tous les raisonnements des hommes, et Dieu Se présente à nous comme le Dieu de paix. La raison s’appuie sur des arguments, et elle apporte le trouble, l’insatisfaction et la discorde, alors que la foi prend Dieu au mot, et nous donne d’expérimenter la paix qui surpasse toute intelligence. Ce n’est pas nous qui pouvons nous sanctifier nous-mêmes, mais c’est le Dieu de paix Lui-même qui le fait. Il fait de nous des enfants de paix, lesquels sont conduits par Son Esprit. Ce que Dieu présente dans Sa Parole n’est pas une pieuse théorie, mais ce sont des choses qui peuvent être mises en pratique. S’il est dit que nous devons être conservés irrépréhensibles dans notre esprit, notre âme et notre corps pour l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, cela ne peut s’accomplir qu’en ceux qui auront reconnu que Dieu a aussi destiné notre corps à être un instrument entre Ses mains. N’est-il pas écrit: “… nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple” (2 Cor. 6.16). Si Dieu a destiné les croyants à être le temple du Saint-Esprit, nous devons comprendre que notre corps même n’est pas indifférent à Dieu. C’est aussi la raison pour laquelle le Seigneur Jésus a toujours guéri les malades, et qu’Il a ordonné à Ses disciples de faire de même. L’homme tout entier appartient à Dieu, et le péché n’a pas davantage de droits sur notre âme que la maladie n’en a sur notre corps. Lorsque le Seigneur donna au peuple d’Israël des lois et des ordonnances, Il lui dit: “Si tu écoutes attentivement la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Egyptiens; car je suis l’Eternel qui te guérit” (Ex. 15.26). Par ces paroles, nous voyons que Dieu a pourvu au bien-être de Son peuple. Cependant, beaucoup de croyants font une différence entre le salut et la guérison de l’âme et de l’esprit, et le salut et la guérison du corps. Dieu ne fait pas de différence, car Il veut nous sanctifier Lui-même tout entiers, afin que tout notre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible pour l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. Dès le commencement, la Lettre circulaire 15 — Septembre 1978 6 volonté de Dieu a été que l’homme soit sans péché et sans infirmité. Nous savons tous que c’est à cause de la désobéissance que le péché et la malédiction sont venus sur l’humanité entière. C’est de cette manière que le péché a commencé à régner sur l’âme, et la maladie sur le corps. Mais la chose n’en est pas restée là, car en Jésus-Christ, Dieu a accompli une délivrance éternelle. Il ne S’est pas seulement occupé du salut de notre âme, mais aussi de celui de notre corps. Le même Dieu qui nous a sauvés en Jésus-Christ transmuera également notre corps mortel. Et maintenant déjà, Il prouve Son autorité sur notre être tout entier en guérissant notre corps et en nous sanctifiant dans notre marche de chaque jour avec le Seigneur Jésus-Christ. Dans le texte que nous avons vu au début, il est question de sanctification. Lui-même, le Dieu de paix, veut nous sanctifier tout entiers. Cela signifie qu’Il n’agit pas en surface seulement, et pour peu de temps, mais en profondeur et pour toujours, afin que le Seigneur Jésus nous trouve ainsi irréprochables à Sa venue. Il ne suffit pas de bien commencer. Car, s’il y a conversion, l’Ecriture nous dit que c’est le Saint-Esprit qui nous conduit à la repentance, et que c’est Lui qui opère la régénération et la nouvelle naissance dans la vie de ceux qui croient. Il est donc très important que, dès ce moment, notre vie soit bénie et que la fin de notre existence sur cette terre nous trouve dans les conditions voulues par Dieu. Le terme de “sanctification” implique la pensée d’une mise à part, d’une consécration à Dieu. La sanctification, la mise à part et la consécration sont des actions que Dieu veut accomplir en nous. Si nous devions nous occuper nous-mêmes de notre propre sanctification, de notre mise à part pour Dieu et de notre consécration, notre vie entière n’y suffirait pas — et de toute manière, ce serait l’échec! Mais l’oeuvre entière de rédemption est un don que Dieu nous fait dans Sa grâce. C’est une oeuvre de Dieu, une action de Dieu dans notre vie. C’est Lui qui nous appelle hors du monde et du péché; c’est Lui qui nous conduit à nous séparer de tout ce qui n’appartient pas à Son Royaume, et qui nous accorde de nous consacrer au Dieu Vivant. Chers frères et soeurs, seuls ceux à qui Dieu S’est révélé, ceux que le Saint-Esprit a saisis, se mettront à part et se consacreront à Dieu. Nous en avons une illustration dans la vie de Jacob, lequel fit plusieurs expériences avec le Seigneur, expériences au travers desquelles Il Se révéla à lui. Prenons par exemple Genèse 28.10-19, lorsque Dieu Se révèle à Jacob pour la première fois dans un songe. “Il eut un songe. Et voici, une échelle était appuyée sur la terre, et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle. Et voici, l’Eternel se tenait au-dessus d’elle; et il dit: Je suis l’Eternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité”. Puis, après avoir encore annoncé à Jacob combien Il le bénirait, l’Eternel lui fait cette promesse: “… car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie exécuté ce que je te dis”. N’est-ce pas merveilleux de savoir que Dieu veut être avec nous jusqu’à ce qu’Il ait accompli tout ce qu’Il nous a promis? Si Jacob a pu faire en son temps une expérience avec le Seigneur, nous pouvons la faire aujourd’hui aussi, car il ne suffit pas d’entendre parler d’une expérience vécue par quelqu’un d’autre, mais de faire en sorte que nous puissions nous-mêmes vivre une expérience avec Dieu. Par cette échelle qui atteignait le Ciel, et au-dessus de laquelle Se tenait l’Eternel, il fut montré à Jacob qu’il existait un moyen de communication entre la terre et le Ciel, car une échelle est faite pour être gravie. Nous lisons dans l’Evangile de Jean que le Seigneur Jésus, après que Nathanaël eut reçu la révélation qu’Il était le Fils de Dieu, lui dit: “En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme”. Cette échelle que Jacob avait vue était donc Jésus, la Parole faite chair, qui est venu dans le monde pour nous faire connaître le Père, et rétablir les relations avec Lui par le sacrifice de Sa Sainte vie. Quelle grâce que les hommes sur cette terre puissent expérimenter une telle communion avec Dieu. N’est-il pas merveilleux que le chemin ouvert par le Seigneur conduise à notre Père céleste? La Parole qu’Il nous adresse nous montre qui Il est. C’est Lui que nous voulons voir, Lui qui nous aime et qui a donné Sa Vie pour nous. Que serait le Ciel pour nous, malgré toute sa gloire et sa beauté, si le Seigneur Jésus Lui-même ne S’y trouvait pas? Et il est écrit que “sans la sanctification, personne ne verra le Seigneur” (Héb. 12.14). Nous ne sommes pas toujours conscients de la présence du Seigneur où nous sommes, et nous n’avons pas besoin d’aller dans un lieu particulier pour cela. Lorsque nous avons un profond désir de Dieu, c’est alors qu’Il Se révèle à nous. C’est alors aussi que nous sommes purifiés et Lettre circulaire 15 — Septembre 1978 7 sanctifiés par la sainte présence de Dieu. Sans la sainte présence de Dieu, rien n’est sanctifié. Mais à l’instant où il y a une rencontre directe avec Lui, lorsque nous expérimentons Sa présence, nous devenons des hommes qui avons part à Sa sainteté. La sanctification vient de Dieu, car Jésus S’est sanctifié Lui-même pour nous (Jean 17.19); mais nous devons Lui permettre d’accomplir cette sanctification dans notre vie. Si nous le faisons, nous réalisons alors que “… par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés” (Héb. 10.14).Tout ce qui est nécessaire à notre salut nous a été donné par notre Père céleste, en Jésus-Christ. Toutes les promesses de Dieu sont oui et amen en Jésus-Christ. Et c’est en nous que ces promesses trouvent leur accomplissement. Si la sanctification est le produit de l’homme, elle ne peut que nous monter à la tête, et faire de nous des pharisiens, de telle manière que nous nous considérerons comme étant plus grands que les autres. C’est ainsi que nous nous séparons nous-mêmes de nos frères. Mais la sanctification divine révèle la Personne de Jésus-Christ dans notre vie. Elle révèle l’amour divin versé dans nos coeurs par le Saint-Esprit. Ainsi, aussi longtemps que des jours nous sont accordés, “recherchons la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur”. Nous voulons être trouvés irrépréhensibles lors de l’avènement du Seigneur Jésus-Christ. Il ne nous suffit pas d’être devenus des croyants, mais bien que nous soyons trouvés prêts à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. Abandonnons-nous entièrement entre les mains de Dieu, et plaçons toute notre confiance dans la grâce qui nous a été accordée en Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Amen! “Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement” (Hébreux 13.8).

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EVENEMENTS ACTUELS Par le moyen des mass media, nous recevons journellement des communiqués du monde entier remplis de nouvelles concernant les guerres, troubles, grèves, catastrophes, famines, révolutions, fanatisme religieux, impiété, etc. L'état général est effrayant, et pour le monde incrédule, sans espoir. Mais nous, nous pouvons lever nos têtes, parce que nous savons que la délivrance de notre corps approche. Quelle grande grâce nous avons d'être croyants; quel privilège d'avoir entendu le Message divin du temps de la fin, et d'avoir pu le comprendre! Non seulement nous savons que nous vivons à la fin des temps, mais encore nous avons entendu l'appel de réveil, et pouvons nous laisser préparer afin d'aller à la rencontre de l'Epoux de notre âme. L'espérance que nous avons en nous est vivante, car Jésus-Christ est ressuscité d'entre les morts. Il vit, et nous vivons avec Lui. Le désir ardent de rencontrer Celui qui nous a aimés devient toujours plus grand. Tout semble être en train d'éprouver les douleurs de l'enfantement. L'ennemi dirige principalement ses attaques contre l'Eglise et contre Israël. La vraie Eglise du Seigneur est encore tout autant méprisée que le fut son Maître. Israël est également méprisé à cause de l'élection de Dieu. Nais c'est précisément ce qui n'est rien aux yeux du monde que le Seigneur a élu. N'est-ce pas singulier que ce soit justement l'Islam, lequel est certes connu pour être l'ennemi juré du Judaïsme, qui s'élève et prétende être la seule vraie religion sur la face de la terre? Dans ces derniers temps, nous voyons un développement qui nous donne à réfléchir. En ce qui concerne l'Eglise, l'ennemi juré est le système antichrist sous la domination de Rome. Beaucoup de sang des martyrs a déjà coulé. Bien que toujours et partout on se réclame de Dieu, Celui-ci ne Lettre circulaire 17 — Avril 1979 4 peut pas Se trouver dans une religion faussée. La preuve indiscutable de cela est que tous ceux qui ne peuvent pas discerner la révélation de Dieu en Jésus-Christ sont spirituellement aveugles et endurcis. Le brusque changement de régime en Ethiopie et en Lybie constituait déjà un signal, puis est venue la chute du régime du Shah. Dans Ezéchiel 38.5, ces trois pays sont mentionnés ensemble comme étant de ceux qui viendront contre Israël. D'autres peuples de la région entreprendront un changement dans leurs rapports avec l'Islam. Le Seigneur l'a voulu ainsi, car le temps est proche. Le nouveau régime de Perse a montré la brutalité de ses procédés. Le jour même où atterrissait à Téhéran le chef de l'OLP, les relations diplomatiques étaient rompues avec Israël. D'un seul coup, le monde entier peut voir dans quelle direction le nouveau régime s'engage réellement. On ne peut que regarder et s'étonner de quelle manière la toute-puissante Amérique s'est hâtée de reconnaître le nouveau régime. Le chef de l'état égyptien se vantait le 28.2.79, en disant: «Nous sommes pourtant dix fois plus grands qu'Israël, et de ce fait, nous avons dix fois plus d'importance!». C'est encore à voir, car tous ceux qui paraissent être importants ne le sont pas réellement. Comme elle s'applique à propos, cette parole que le Seigneur adresse à Israël: “Ne crains rien, vermisseau de Jacob, faible reste d'Israël; je viens à ton secours, dit l'Eternel, et le Saint d'Israël est ton Sauveur. Voici, je fais de toi un traîneau aigu, tout neuf, garni de pointes; tu écraseras, tu broieras les montagnes, et tu rendras les collines semblables à de la balle. Tu les vanneras, et le vent les emportera, et un tourbillon les dispersera. Mais toi, tu te réjouiras en l'Eternel, tu mettras ta gloire dans le Saint d'Israël” (Esa. 41.14-16). Le Dieu Tout-Puissant reste et demeure le Dieu d'Israël. Il conduira tout ce qui concerne Son peuple, et le monde entier devra bien le reconnaître.

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NOUVELLES MISSIONNAIRES Pour beaucoup de frères et soeurs dans tant de différents pays, les voyages missionnaires sont toujours compArables à un rassemblement de fête. Pour comprendre ce que la prédication de la Parole accomplit parmi les croyants, il faut l’avoir vécu soi-même. Je suis surpris de cet amour incompréhensible. Beaucoup de photographies des rassemblements qui ont eu lieu pourraient être publiées. Que ce soit à l’Est ou à l’Ouest, en Afrique ou en Asie, les portes sont ouvertes. Seul le Seigneur sait combien de temps encore l’Evangile pourra être prêché librement. Avec l’aide de Dieu, nous voulons agir aussi longtemps qu’il fait jour, car la nuit vient dans laquelle plus personne ne pourra agir. Peu importe quelle puissance politique ou religieuse tient le gouvernail dans ces différents pays, presque toutes ont ceci en commun: elles rejettent notre Rédempteur en tant que leur Sauveur. Cependant, l’amour de Dieu nous étreint, et nous voudrions qu’encore beaucoup viennent à la foi par la prédication de l’Evangile. Le renchérissement mondial a tout particulièrement affecté les pays d’Asie et d’Afrique. Les pauvres sont devenus encore plus pauvres, et le travail missionnaire est rendu plus difficile. Il faut avoir vécu une fois soi-même au milieu de ces conditions de vie pour comprendre dans quelle situation doivent vivre des millions de personnes. Nous portons sur notre coeur nos frères et soeurs, et nous continuerons à les aider et à les assister aussi longtemps que Dieu mettra à notre disposition les moyens nécessaires. Je n’ai jamais présenté mes besoins, ni envoyé de lettres pour mendier, et à l’avenir je ne le ferai pas davantage. Le Seigneur connaît toutes choses, Il exauce les prières de Ses enfants ici-bas, Il connaît leurs besoins et Il peut répondre d’ici, au travers de Son peuple. A vous tous qui pensez à l’oeuvre de Dieu et qui la soutenez par vos prières et vos dons, j’adresse mes remerciements au nom de ceux qui ne peuvent pas le faire. C’est volontiers que je voudrais présenter personnellement mes remerciements à chacun d’entre vous, en vous serrant cordialement la main. Précisément dans ce temps où tous les efforts de l’homme se portent vers les choses éphémères, nous sommes de plus en plus libérés de tout ce qui est terrestre. De même que dans la première Eglise les croyants déposaient aux pieds des apôtres ce qu’ils pouvaient mettre à leur disposition, ainsi en est-il maintenant, afin que l’oeuvre de Dieu puisse s’édifier. Selon les besoins, nous avons distribué ces dons au mieux de notre connaissance et de notre conscience. Nous pouvons seulement dire que le Seigneur a pourvu jusqu’aujourd’hui pour l’oeuvre de Dieu et pour nous. Je peux donner l’assurance à tous que ce n’est pas seulement devant les hommes Lettre circulaire 20 — Janvier 1980 13 que je me tiens, mais devant Dieu. En tant que fidèle administrateur des mystères de Sa Parole, et avec les moyens qui m’ont été confiés pour Son oeuvre, j’ai l’assurance de subsister devant Lui. J’aimerais tout particulièrement remercier nos chers frères Barilier, Pilati et Baranowski pour leur fidèle engagement dans l’oeuvre du Seigneur, ensemble avec d’autres frères. Le travail de nos frères en Europe et en Afrique a été richement béni, et il portera des fruits pour la Vie éternelle. C’est dans l’amour fraternel que nous avons travaillé ensemble avec d’autres frères dans plusieurs pays. Beaucoup de frères de différentes parties de la terre vous font tous cordialement saluer. Des milliers sont unis à nous et prient pour vous tous qui rendez possible ce travail missionnaire au loin. Que le Seigneur vous bénisse tous. Continuez à vous souvenir de moi dans vos prières. Je vous remercie pour toutes vos paroles d’encouragement, vos écrits et vos voeux. Pour les fêtes de fin d’année, je souhaite à tous les riches bénédictions de Dieu, et une courageuse entrée dans la nouvelle année, dans la certitude de la foi. Votre frère en Christ. “Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement” (Hébreux 13.8).

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Lettre circulaire 21 Avril 1980 L’ACHEVEMENT DE L’EGLISE DES PREMIERS-NES Chers frères et soeurs, chers amis, je vous salue cordialement dans le précieux Nom de Jésus-Christ. Nous voulons établir la méditation d’aujourd’hui sur l’épître aux Hébreux 12.22,24: “Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous…”. A première vue, il semble que ce serait dans le ciel que l’apôtre ait voulu représenter ici l’Eglise rendue parfaite, alors qu’en réalité, Elle se trouvait encore sur la terre. C’est Paul qui reçut la révélation du mystère de l’Eglise, afin de l’amener jusqu’à son achèvement. C’est lui, justement, que Dieu a employé pour écrire les vérités profondes de la Parole parmi lesquelles se trouvent: l’élection, la prédestination, la transmutation et l’enlèvement. Ce que Moïse fut à l’assemblée d’Israël qui était l’assemblée appelée hors d’Egypte, dans l’Ancien Testament, c’est ce que Paul devait être plus tard à l’Eglise de Dieu, dans la Nouvelle Alliance. Nous méditons ces choses afin qu’aucune place ne soit laissée au doute et à l’incrédulité pour tout enfant de Dieu qui, sur la base du droit d’aînesse ainsi mis en évidence, a pris une position de foi. Dans le texte biblique ci-dessus, nous voyons que le mot “premiers-nés” paraît être en rapport avec l’Eglise du Dieu vivant. Examinons de plus près cette pensée, car dès le commencement, Dieu a placé une bénédiction toute particulière sur les premiers-nés. A vrai dire, la promesse qui leur était faite n’était liée à aucune condition, mais elle reposait sur la prédestination. Lorsque Dieu envoya Moïse auprès du souverain d’Egypte, Il lui commanda de dire premièrement: “Ainsi parle l’Eternel: Israël est mon fils, mon premier-né. Je te dis: Laisse aller mon fils, pour qu’il me serve…” (Ex. 4.22). Le “Ainsi dit le Seigneur” se tenait avec Israël, et il se tient avec l’Eglise dès le commencement du Message Divin pour tous les premiers-nés, et il est valable pour tous les fils et les filles de Dieu jusqu’à la fin. Cela peut sembler quelque peu étrange à certains que non seulement les premiers-nés des fils, mais également les premiers-nés du bétail fussent considérés comme sanctifiés et dussent Lui être consacrés. Cela a une signification toute particulière, car les premiers-nés du bétail étaient présentés comme sacrifices pour les premiers-nés d’Israël. “Tu consacreras à l’Eternel, ton Dieu, tout premier-né mâle qui naîtra dans ton gros et dans ton menu bétail. Tu ne travailleras point avec le premier-né de ton boeuf, et tu ne tondras point le premier-né de tes brebis. Tu le mangeras chaque année, toi et ta famille, devant l’Eternel, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira” (Deut. 15.19,20). Le peuple auquel Dieu avait inspiré le droit d’aînesse selon Son libre propos devait offrir en sacrifice d’expiation les mâles premiers-nés du bétail et les manger dans le lieu qu’Il avait déterminé. Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu, donna en tant que premier-né Son Sang et Sa vie pour nous, et dit: “En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour” (Jean 6.53,54). lettre circulaire 21 — Avril 1980 2 Nous savons tous ce que cela signifie. La plupart des lecteurs de la Bible ne font pas attention à cette réalité fondamentale du premier-né, laquelle était déjà mise en évidence dans le premier sacrifice agréé par Dieu. “… et Abel, de son côté, en fit une (offrande) des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse” (Gen. 4.4). Pour celui qui veut être spirituel se lève la clarté de la lumière au sein des plus profondes ténèbres. Abel, qui possédait le droit d’aînesse, apporta en offrande les premiers-nés les plus excellents de son troupeau. “C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c’est par elle qu’il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort” (Héb. 11.4). Personne n’eut à enseigner Abel. Dans sa signification biblique, la foi n’est pas un mot vide de sens dont chacun peut faire ce qu’il veut; mais c’est au contraire une révélation que Dieu donne concernant Sa volonté. L’approbation de Dieu ne peut reposer que sur l’offrande apportée avec une telle foi. Abel, en tant que premier, est devenu le modèle pour tous les premiers-nés. “L’Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande” (Gen. 4 .4). Notre coeur ne brûle-t-il pas lorsque nous lisons ce texte? Le Seigneur porta un regard favorable sur Abel, lequel apporta les premiers-nés de son troupeau en offrande à Dieu. Cela nous rappelle la parole que le Seigneur dit à Moïse: “Je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde” (Ex. 33.19). “Mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu” (Gen. 4.5). Le processus invisible de la pensée qui se développait dans le coeur de Caïn se reflétait sur son visage. La haine, l’envie, la jalousie ne peuvent rester dissimulées, elles se font jour et viennent à la surface, où elles apparaissent visiblement. C’est après cela que nous lisons ces paroles affligeantes: “… Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua”. Dès le commencement, il y eut deux semences et deux lignées différentes: c’est ce que le Seigneur place tout à nouveau devant nos yeux dans la pArabole du semeur de Matthieu 13. Concernant ce fait, nous pourrions apporter nombre de pensées et de passages bibliques importants. Nous voulons cependant nous en tenir au thème du droit d’aînesse, et pour cela, nous tourner vers l’histoire d’Esaü et de Jacob. “Jacob dit: Vends-moi aujourd’hui ton droit d’aînesse. Esaü répondit: Voici, je m’en vais mourir, à quoi me sert ce droit d’aînesse?” (Gen. 25.31,32). Il est visible qu’Esaü n’avait rien compris au sens ni à la portée du droit d'aînesse. Pour ce qui concernait la mort, Jacob devait l’envisager et en tenir compte comme tous les autres êtres humains. “Et Jacob dit: Jure-moi d’abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d’aînesse à Jacob” (v. 33). Ce qui pour l’un ne signifiait rien était d’une grande importance pour l’autre. Comme nous le savons, c’était dans le plan de Dieu. Jacob et Esaü étaient jumeaux lorsqu’ils vinrent au monde. Bien qu’Esaü eût paru le premier, Jacob lui tenait déjà fermement le talon. Lorsque Rebecca attendait ses enfants, elle était allée consulter l’Eternel qui lui fit cette réponse: “Deux nations sont dans ton ventre…” (Gen. 25.23). Jacob, le trompeur, était un être de nature tranquille, cependant, il savait ce qu’il voulait, et cela ne venait pas de lui-même, mais par la grâce de Dieu. Qui lit cette histoire avec son intelligence et en juge de façon humaine ne peut que dire: «Tout cela était de la tromperie, et Jacob a dupé son frère». Cependant, celui qui croit à la prédestination considère toutes choses du point de vue divin. C’est encore à l’apôtre Paul qu’a été donnée la révélation divine de cette vérité biblique, et cela précisément par l’histoire d’Esaü et de Jacob. “… car quoique les enfants ne fussent pas encore nés et qu’ils n’eussent fait ni bien ni mal, — afin que le dessein d’élection de Dieu subsistât sans dépendre des oeuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, il fut dit à Rebecca: L’aîné sera assujetti au plus jeune…” Lettre circulaire 21 — Avril 1980 3 (Rom. 9.11,12). Jusque là, nous pouvons encore suivre ce que Paul expose. Mais qu’en est-il quand il se réfère à la parole de Malachie 1.2,3, et écrit littéralement: “J’ai aimé Jacob, et j’ai haï Esaü…”. C’est là qu’il est difficile de comprendre. Qui donc n’a pas eu alors la pensée que Dieu n’agissait pas avec justice? Mais soyons sans crainte, tout ce qu’Il fait est parfait. C’est précisément dans cette histoire que la signification du droit d’aînesse nous est présentée le plus clairement. Dieu a fixé toutes choses à l’avance sur la base de Son omniscience selon le bon vouloir de Sa volonté. Il savait qui croirait et qui ne croirait pas, qui accepterait le salut, et qui ne l’accepterait pas. Au droit d’aînesse était jointe la prétention à la bénédiction du premier-né, laquelle consistait entre autres en ce que l’héritier recevrait en partage une double portion de la succession. (Deut. 21.17).

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Je vous salue tous affectueusement dans le précieux Nom du Seigneur Jésus-Christ. Je me trouve précisément sur l’île de Patmos où j’ai pu visiter les lieux où Jean se trouvait lorsqu’il reçut la révélation de Jésus-Christ. En toute tranquillité j’ai relu le 22ème chapitre de l’Apocalypse dans ma Bible allemande, puis dans la version anglaise. Mon coeur fut saisi d’une profonde reconnaissance lorsque je réalisai que c’est de nos jours que tout cela s’accomplit. Nous avons été rendus capables d’avoir part à ce que Dieu fait maintenant; c’est quelque chose qui nous rend tout petits, car c’est par grâce que Dieu l’a fait. Beaucoup viennent pour révérer cet endroit. J’ai vu comment une femme baisait les parois de la grotte où, d’après la tradition, Jean se serait trouvé. Profondément attristé dans mon coeur, je pensais aux paroles de Jésus à la femme samaritaine, dans Jean 4: “Femme, lui dit Jésus, croismoi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père”. En effet, c’est seulement après avoir reçu la révélation de Jésus-Christ que nous pouvons adorer Dieu en Esprit et en Vérité. lettre circulaire 22 — Juillet 1980 6 Lors de mon voyage en Grèce et en Turquie, j’ai aussi visité, entre autres lieux, Ephèse. Les sept assemblées dont il est question dans l’Apocalypse se trouvent dans la Turquie moderne. Les églises chrétiennes ont été transformées en mosquées islamiques, et seules quelques cathédrales demeurent encore à la disposition des touristes à seule fin de les leur faire visiter et admirer. Toutes ensemble offrent une image affligeante, si l’on compare la région de l’Asie Mineure où se trouvaient la plupart des communautés du temps de l’Eglise primitive, avec celle qui existe aujourd’hui. Il n’y a de chrétiens dans aucune ville, tous les gens là-bas sont Mahométans. Que notre fidèle Seigneur veuille donc faire encore une fois de Son Eglise un vivant témoignage. Il y a déjà bien assez de monuments morts et de religions mortes. Cette fois en lisant l’Apocalypse, le premier et le dernier chapitres m’ont particulièrement intéressé. Dans le premier chapitre, le Rédempteur Se présente aux rachetés par cette parole: “Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant” (Apoc. 1.8). Dans les évangiles, le Seigneur ne S’est pas présenté aux Siens comme le Tout-Puissant. Il Se dépeint alors presque exclusivement comme étant le Fils de l’homme. Dans les épîtres, Il est désigné comme étant le Fils de Dieu. Et, à cause de Son autorité royale, Il est le Fils de David. Cependant ici, dans le témoignage final des prophéties du Nouveau Testament, Il Se dévoile aux Siens comme Dieu et Seigneur, le Tout-Puissant. Tous les rachetés qui ont eu part à la révélation de Jésus-Christ peuvent alors s’écrier avec Jean: “A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés, par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen!” (Apoc. 1.5,6). Dans le chapitre 22 dont il a été fait mention auparavant, le Royaume de mille ans nous est décrit de façon plus détaillée. Retenons bien cette pensée: aussi longtemps qu’il est fait mention du temps, nous n’avons pas encore affaire à une description des conditions qui seront celles de l’éternité. Au verset 2 de ce chapitre, nous lisons: “Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations”. Nous devons comparer ce texte avec Ezéchiel 47.12. Pendant le millénium, les conditions de vie seront semblables à celles du paradis. Après cela il y aura le jugement final, puis les nouveaux cieux et la nouvelle terre, comme cela est annoncé au premier verset du chapitre 21. C’est seulement lorsque le septième jour de mille ans est achevé que le temps débouche dans l’éternité. Au chapitre 21, dès le verset 2, l’Epouse nous est décrite dans sa patrie légitime, la nouvelle Jérusalem, et cela pendant le millénium. Il est dit de cette ville: “Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau” (v. 27). En lisant le chapitre 20, verset 15, vous pourrez constater qu’il n’y est question que du “Livre de vie”. Cela se rapporte à ceux qui, lors du jugement final, seront agréés parce qu’ils ont été justifiés par leur foi en Jésus-Christ, et leurs noms se trouvent dans le “Livre de vie”. Mais pour l’Epouse il est parlé du “Livre de vie de l’Agneau”. C’est la troupe des prémices, de ceux qui suivent l’Agneau et qui seront enlevés. Après que l’Ange ait fait connaître tout cela à Jean, il lui dit: “Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre. Car le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore” (Apoc. 22.10,11).

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SENTINELLES SUR LES MURS DE SION Lorsqu’il s’agit d’événements politiques de portée mondiale en rapport avec Israël, alors ils méritent une attention toute particulière de notre part. En général, un serviteur de Dieu n’a rien à faire avec la politique, et pas davantage avec les communautés religieuses et partis politiques chrétiens des différents groupements. Chaque fois qu’une charge divine a été confiée à un homme, cela a été sans engagements ou obligations quelconques envers aucune tendance religieuse, mais toujours cela a été destiné à tous ceux qui prêtent l’oreille a