vsd 1918
DESCRIPTION
Du 28 mai au 4 juin 2014TRANSCRIPT
LA CLAQUE
Son ex-femme l’envoie en correctionnelle pour diffamation publique
Adeline/Johnny Hallyday
Sarkozy, Copé, Hollande, premières victimes du FN
Avec les Bleus En route
pour le Brésil !
Le couple Balkany
cerné par la justice
LA GUERRE EST DECLAREE
EUROPEENNES’:HIKLRB=XUWZUZ:?b@j@l@i@k"
M 01713 - 1918 - F: 2,50 E
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2,50 € N° 1918 - DU 28 MAI AU 4 JUIN 2014
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Enquête
C.
PE
TIT
TE
SS
ON
/MA
XP
PP
LA CHUTE DE LA MAISONBALKANY?
ALORS QUE SON ÉPOUSE ET SON BRAS DROIT SONT POURSUIVIS POUR BLANCHIMENT DE FRAUDE FISCALE, LE DÉPUTÉ ET MAIRE UMP DE LEVALLOIS EST AU CŒUR DE TROIS PROCÉDURES JUDICIAIRES. P A R A R M E L M E H A N I
Les deux font la paire Le maire Patrick Balkany, avec sa
femme et première adjointe Isabelle, le 10 février 2014, lors
du dernier conseil municipal avant les élections. Il sera réélu,
dès le premier tour, avec plus de 51 % des voix.
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Enquête
C.
PE
TIT
TE
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ON
/MA
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PP
LA CHUTE DE LA MAISONBALKANY?
ALORS QUE SON ÉPOUSE ET SON BRAS DROIT SONT POURSUIVIS POUR BLANCHIMENT DE FRAUDE FISCALE, LE DÉPUTÉ ET MAIRE UMP DE LEVALLOIS EST AU CŒUR DE TROIS PROCÉDURES JUDICIAIRES. P A R A R M E L M E H A N I
Les deux font la paire Le maire Patrick Balkany, avec sa
femme et première adjointe Isabelle, le 10 février 2014, lors
du dernier conseil municipal avant les élections. Il sera réélu,
dès le premier tour, avec plus de 51 % des voix.
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Nicolas Sarkozy a parlé, et puis après ? Cinq pages dans Le Point, et pas un point de moins pour Marine Le Pen par rap-port aux résultats annon-cés par les sondages. Au contraire. C’est bien ce
que craignaient les équipes de l’ex-chef de l’État. Une prise de parole pour rien. Une tribune comme un coup d’épée dans l’eau. Durant des semaines, le staff sarkozyste s’est déchiré entre ceux qui défendaient l’idée d’une prise de parole et les autres, plus prudents, qui préféraient attendre l’issue du scrutin. Durant des semaines, Nicolas Sarkozy a hésité. Parlera, parlera pas ? Il en mourait d’envie mais en mesurait les écueils.
Le scénario attentiste comportait, lui aussi, des risques. Si l’UMP démontrait sa capacité à faire campagne sans lui, à s’émanciper enfi n… Bref, si le parti de Jean-François Copé arrivait devant le FN, le retour de l’ancien président ne serait pas aisé. Si la droite n’a plus besoin de lui, pourquoi, pour qui, reviendrait-il ? Si victoire il y avait, il fallait que ce soit la sienne.
Dans sa tribune, le locataire de la rue de Miromesnil a donc tenté de jouer les grands réconciliateurs d’une UMP qui se déchire entre euroscep-tiques et europhiles, défendant l’idée
européenne tout en fustigeant son fonctionnement, afi n de promouvoir le principe d’une Europe à plusieurs vitesses. La destruction de l’Europe « jamais je ne pourrai m’y résoudre », écrit-il, tout en souhaitant « diminuer drastiquement l’étendue des compé-tences communautaires ». Chacun devait y trouver son grain à moudre.
Mais fi nalement, patatras ! Le beau scénario échafaudé dans son bureau du 8e arrondissement a fait long feu. Au même titre que François Hollande, que le PS et même que l’UMP de Copé, l’un des grands perdants de ce scrutin, c’est bien lui, l’ex-président en mal de retour. Comment faire, désor-mais, pour s’imposer alors que sa parole n’a pas réussi à faire rempart
au FN ? Comment reve-nir s’il ne pèse plus sur les choix électoraux du peuple de droite ? S’il
était resté silencieux, encore aurait-il pu revenir en sauveur. Incarner l’homme providentiel. Ce fut d’ailleurs longtemps sa stratégie. Mais après cette tribune, la voie va être diffi cile à tracer. La figure de l’homme provi-dentiel a fait long feu. Puisque sa plume n’a pas réussi à changer la donne, à repousser le péril Front national. Le voici ramené à son impuissance d’ex-président. Il va devoir trouver une nouvelle stratégie de retour. Encore une. �
Comment faire s’il ne pèse plus sur les
choix du peuple ?
Spécial européennes
SARKOZY PLUS DUR SERA
LE RETOUREn choisissant de s’engager dans le
débat à quelques jours du scrutin, l’ancien président porte aussi la responsabilité
de l’échec de la droite.
P A R C H R I S T E L L E B E R T R A N D
Alors qu’il espérait être un rempart contre le Front national,
Nicolas Sarkozy n’a pas réussi, malgré sa vibrante tribune dans
« Le Point », à mobiliser le peuple de droite ni endiguer
l’échec de l’UMP. BR
UN
O B
EB
ER
T/S
IPA
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Nicolas Sarkozy a parlé, et puis après ? Cinq pages dans Le Point, et pas un point de moins pour Marine Le Pen par rap-port aux résultats annon-cés par les sondages. Au contraire. C’est bien ce
que craignaient les équipes de l’ex-chef de l’État. Une prise de parole pour rien. Une tribune comme un coup d’épée dans l’eau. Durant des semaines, le staff sarkozyste s’est déchiré entre ceux qui défendaient l’idée d’une prise de parole et les autres, plus prudents, qui préféraient attendre l’issue du scrutin. Durant des semaines, Nicolas Sarkozy a hésité. Parlera, parlera pas ? Il en mourait d’envie mais en mesurait les écueils.
Le scénario attentiste comportait, lui aussi, des risques. Si l’UMP démontrait sa capacité à faire campagne sans lui, à s’émanciper enfi n… Bref, si le parti de Jean-François Copé arrivait devant le FN, le retour de l’ancien président ne serait pas aisé. Si la droite n’a plus besoin de lui, pourquoi, pour qui, reviendrait-il ? Si victoire il y avait, il fallait que ce soit la sienne.
Dans sa tribune, le locataire de la rue de Miromesnil a donc tenté de jouer les grands réconciliateurs d’une UMP qui se déchire entre euroscep-tiques et europhiles, défendant l’idée
européenne tout en fustigeant son fonctionnement, afi n de promouvoir le principe d’une Europe à plusieurs vitesses. La destruction de l’Europe « jamais je ne pourrai m’y résoudre », écrit-il, tout en souhaitant « diminuer drastiquement l’étendue des compé-tences communautaires ». Chacun devait y trouver son grain à moudre.
Mais fi nalement, patatras ! Le beau scénario échafaudé dans son bureau du 8e arrondissement a fait long feu. Au même titre que François Hollande, que le PS et même que l’UMP de Copé, l’un des grands perdants de ce scrutin, c’est bien lui, l’ex-président en mal de retour. Comment faire, désor-mais, pour s’imposer alors que sa parole n’a pas réussi à faire rempart
au FN ? Comment reve-nir s’il ne pèse plus sur les choix électoraux du peuple de droite ? S’il
était resté silencieux, encore aurait-il pu revenir en sauveur. Incarner l’homme providentiel. Ce fut d’ailleurs longtemps sa stratégie. Mais après cette tribune, la voie va être diffi cile à tracer. La figure de l’homme provi-dentiel a fait long feu. Puisque sa plume n’a pas réussi à changer la donne, à repousser le péril Front national. Le voici ramené à son impuissance d’ex-président. Il va devoir trouver une nouvelle stratégie de retour. Encore une. �
Comment faire s’il ne pèse plus sur les
choix du peuple ?
Spécial européennes
SARKOZY PLUS DUR SERA
LE RETOUREn choisissant de s’engager dans le
débat à quelques jours du scrutin, l’ancien président porte aussi la responsabilité
de l’échec de la droite.
P A R C H R I S T E L L E B E R T R A N D
Alors qu’il espérait être un rempart contre le Front national,
Nicolas Sarkozy n’a pas réussi, malgré sa vibrante tribune dans
« Le Point », à mobiliser le peuple de droite ni endiguer
l’échec de l’UMP. BR
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People
AH QUE ÇA VA SAIGNER !
JOHNNY / ADELINE
Divorcé il y a près de vingt ans, le rockeur est poursuivi pour diffamation publique par son ex-épouse. En cause, les passages qu’il lui consacre dans une autobiographie coécrite avec Amanda Sthers l’an dernier. P A R R U T H N A B E T
C’est le 9 juillet 1990, à Ramatuelle, que Johnny épouse Adeline Blondieau pour
la première fois. Elle a 18 ans, lui 47. Ils se séparent au terme d’une relation tumultueuse en 1992, mais se remarient,
en 1994, à Las Vegas. Leur seconde union capotera un an plus tard.
PH
OTO
S :
XA
VIE
R/S
IPA
- J
LP
PA
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STIM
AG
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People
AH QUE ÇA VA SAIGNER !
JOHNNY / ADELINE
Divorcé il y a près de vingt ans, le rockeur est poursuivi pour diffamation publique par son ex-épouse. En cause, les passages qu’il lui consacre dans une autobiographie coécrite avec Amanda Sthers l’an dernier. P A R R U T H N A B E T
C’est le 9 juillet 1990, à Ramatuelle, que Johnny épouse Adeline Blondieau pour
la première fois. Elle a 18 ans, lui 47. Ils se séparent au terme d’une relation tumultueuse en 1992, mais se remarient,
en 1994, à Las Vegas. Leur seconde union capotera un an plus tard.
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Avant de s’envoler le 9 juin pour l’Amérique du Sud, les soldats de Didier Deschamps aiguisent leurs crampons dans le « camp militaire » de Clairefontaine. Un site re-tranché plutôt bucolique, dans les Yvelines, inauguré
en 1988 par l’emblématique président de la Fédération française de football, Fer-nand Sastre, et François Mitterrand. Ce domaine, sanctifi é par Zidane et les Bleus de 1998, s’étale sur 56 hectares. Avec sept terrains en gazon, deux en synthétique dont un couvert, des salles de musculation, un centre de soins, des salles de conférence, c’est l’endroit idéal pour une préparation optimale. Car, avant d’affronter les plus grandes nations du football, on doit aguer-rir les troupes. C’est le rôle des dix-neuf membres du staff de Didier Deschamps : gérer un groupe d’hommes qui va devoir cohabiter, si tout va bien, pendant cin-quante jours. D’ici là, il faut soigner les blessures de Yohan Cabaye et de Karim Benzema, les petits bobos des uns et des autres, mais aussi le moral dans les chaus-settes de Franck Ribéry, qui vit son dernier Mondial. Entre le quotidien à Clairefon-taine, les entraînements, les points presse et les matchs amicaux contre la Norvège, le Paraguay et la Jamaïque, le travail ne manque pas pour l’état-major du sélection-neur. D’autant que les quelques jours qui nous séparent du début de la grande fête du football seront essentiels pour les Bleus. Car si on ne gagne pas une Coupe du monde uniquement grâce à la préparation, on peut la perdre définitivement avant même de l’avoir commencée. �
F.
FIF
E/A
FP
���
Football
À deux semaines du début du Mondial, les Bleus se préparent afi n
d’être au top pour leur premier match, le 15 juin, face au Honduras.
Plongée dans les coulisses.P A R B R U N O G O D A R D
Un seul but, la victoire Franck Ribéry et ses hommes vont devoir unir leurs forces
pour former un bloc indestructible afi n d’avoir une chance de réaliser un bon
parcours. Et ce ne sera pas simple.
EN ROUTE VERS
LE BRESIL !
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Avant de s’envoler le 9 juin pour l’Amérique du Sud, les soldats de Didier Deschamps aiguisent leurs crampons dans le « camp militaire » de Clairefontaine. Un site re-tranché plutôt bucolique, dans les Yvelines, inauguré
en 1988 par l’emblématique président de la Fédération française de football, Fer-nand Sastre, et François Mitterrand. Ce domaine, sanctifi é par Zidane et les Bleus de 1998, s’étale sur 56 hectares. Avec sept terrains en gazon, deux en synthétique dont un couvert, des salles de musculation, un centre de soins, des salles de conférence, c’est l’endroit idéal pour une préparation optimale. Car, avant d’affronter les plus grandes nations du football, on doit aguer-rir les troupes. C’est le rôle des dix-neuf membres du staff de Didier Deschamps : gérer un groupe d’hommes qui va devoir cohabiter, si tout va bien, pendant cin-quante jours. D’ici là, il faut soigner les blessures de Yohan Cabaye et de Karim Benzema, les petits bobos des uns et des autres, mais aussi le moral dans les chaus-settes de Franck Ribéry, qui vit son dernier Mondial. Entre le quotidien à Clairefon-taine, les entraînements, les points presse et les matchs amicaux contre la Norvège, le Paraguay et la Jamaïque, le travail ne manque pas pour l’état-major du sélection-neur. D’autant que les quelques jours qui nous séparent du début de la grande fête du football seront essentiels pour les Bleus. Car si on ne gagne pas une Coupe du monde uniquement grâce à la préparation, on peut la perdre définitivement avant même de l’avoir commencée. �
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FIF
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À deux semaines du début du Mondial, les Bleus se préparent afi n
d’être au top pour leur premier match, le 15 juin, face au Honduras.
Plongée dans les coulisses.P A R B R U N O G O D A R D
Un seul but, la victoire Franck Ribéry et ses hommes vont devoir unir leurs forces
pour former un bloc indestructible afi n d’avoir une chance de réaliser un bon
parcours. Et ce ne sera pas simple.
EN ROUTE VERS
LE BRESIL !
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PETIT COUSIN Ce bébé gorille de 10 semaines au regard songeur découvre son monde, la forêt des montagnes du parc Volcanoes, au Rwanda. Espèce en voie d’extinction,
le gorille de montagne grimpe peu dans les arbres.
L’ETE EN RESERVE
Après les pôles Nord et Sud, le photographe David Yarrow nous emmène en Afrique, dans des parcs et réserves, au plus près des animaux de la savane et des plaines.
P A R L A U R E N C E D U R I E U . P H O T O S : D A V I D Y A R R O W / C A M E R A P R E S S / G A M M A - R A P H O
Reportage
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PETIT COUSIN Ce bébé gorille de 10 semaines au regard songeur découvre son monde, la forêt des montagnes du parc Volcanoes, au Rwanda. Espèce en voie d’extinction,
le gorille de montagne grimpe peu dans les arbres.
L’ETE EN RESERVE
Après les pôles Nord et Sud, le photographe David Yarrow nous emmène en Afrique, dans des parcs et réserves, au plus près des animaux de la savane et des plaines.
P A R L A U R E N C E D U R I E U . P H O T O S : D A V I D Y A R R O W / C A M E R A P R E S S / G A M M A - R A P H O
Reportage
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Reportage
À Bruxelles, les agents du Centre de coordination de la réaction d’urgence organisent
les opérations de secours menées en Bosnie-Herzégovine et en Serbie par les pays membres
de l’Union européenne.
L’EUROPE AU SEC OURS DES BALKANS
INONDATIONS GÉANTES
À L’HEURE OÙ LA SERBIE, LA BOSNIE ET LA CROATIE SONT FRAPPÉES PAR LA CATASTROPHE, UN DISPOSITIF DE SURVEILLANCE
ULTRAMODERNE A PERMIS À BRUXELLES DE RÉAGIR EN MOINS DE TRENTE-SIX HEURES POUR AIDER LES POPULATIONS.P A R M A R T I N J A N I S Z E W S K I . P H O T O S : F R A N C I S D E M A N G E / U N I O N E U R O P É E N N E
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Reportage
À Bruxelles, les agents du Centre de coordination de la réaction d’urgence organisent
les opérations de secours menées en Bosnie-Herzégovine et en Serbie par les pays membres
de l’Union européenne.
L’EUROPE AU SEC OURS DES BALKANS
INONDATIONS GÉANTES
À L’HEURE OÙ LA SERBIE, LA BOSNIE ET LA CROATIE SONT FRAPPÉES PAR LA CATASTROPHE, UN DISPOSITIF DE SURVEILLANCE
ULTRAMODERNE A PERMIS À BRUXELLES DE RÉAGIR EN MOINS DE TRENTE-SIX HEURES POUR AIDER LES POPULATIONS.P A R M A R T I N J A N I S Z E W S K I . P H O T O S : F R A N C I S D E M A N G E / U N I O N E U R O P É E N N E
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Entretien
Il se rêvait musicien. Comme le chanteur Cali, Matthieu
Pigasse vote à gauche et est né en 1968. Finalement, il
dirige Les Inrocks et la banque Lazard. C’est peut-être
un peu mieux...
PEU CONNU DU GRAND PUBLIC, CE QUADRA QUI CONSEILLE GOUVERNEMENTS ET GRANDES ENTREPRISES AFFICHE
UNE PASSION POUR LES MÉDIAS ET LA MUSIQUE. UN PROFIL ICONOCLASTE POUR CELUI QUI REVENDIQUE LE DROIT
À LA DIFFÉRENCE ET L’ANORMALITÉ.
P A R F R A N Ç O I S E S M A D J A
MATHIEU PIGASSE
BANQUE AND ROLLCA
TH
ER
INE
DE
LA
HA
YE
Sciences Po, ENA, cabinets minis tériels, banque d’affaires… Sur le papier, le parcours de Matthieu Pigasse, dirigeant de la puissante banque d’affaires Lazard, est conforme à l’idée que l’on se fait de la France « d’en haut ». Mais, dans son milieu, le bonhomme a quelque chose de particulier, une touche rock
qui fascine, notamment la sphère médiatique. Dans son dernier ouvrage, Éloge de l’anorma-lité (éd. Plon), le propriétaire des Inrockuptibles et coactionnaire du Monde lance un cri d’alarme. Celui qui a passé huit ans aux côtés de DSK et de Laurent Fabius dénonce la passivité de la gauche, son « refus du réel ». Jusqu’à, sans faux-semblants, fustiger le « président normal » : « La normalité est devenue le déguisement de la passivité. Quand on est normal, on ne fait pas grand-chose parce qu’on ne peut pas grand-chose », écrit-il. Son vœu ? Sortir la France de sa léthargie et de son « immobilisme criant ». Il cite Camus (« Notre monde n’a pas besoin d’âmes tièdes, il a besoin de cœurs brûlants »), trépigne, virevolte. Une rencontre, en vrai, s’impose. ���
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Entretien
Il se rêvait musicien. Comme le chanteur Cali, Matthieu
Pigasse vote à gauche et est né en 1968. Finalement, il
dirige Les Inrocks et la banque Lazard. C’est peut-être
un peu mieux...
PEU CONNU DU GRAND PUBLIC, CE QUADRA QUI CONSEILLE GOUVERNEMENTS ET GRANDES ENTREPRISES AFFICHE
UNE PASSION POUR LES MÉDIAS ET LA MUSIQUE. UN PROFIL ICONOCLASTE POUR CELUI QUI REVENDIQUE LE DROIT
À LA DIFFÉRENCE ET L’ANORMALITÉ.
P A R F R A N Ç O I S E S M A D J A
MATHIEU PIGASSE
BANQUE AND ROLLCA
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Sciences Po, ENA, cabinets minis tériels, banque d’affaires… Sur le papier, le parcours de Matthieu Pigasse, dirigeant de la puissante banque d’affaires Lazard, est conforme à l’idée que l’on se fait de la France « d’en haut ». Mais, dans son milieu, le bonhomme a quelque chose de particulier, une touche rock
qui fascine, notamment la sphère médiatique. Dans son dernier ouvrage, Éloge de l’anorma-lité (éd. Plon), le propriétaire des Inrockuptibles et coactionnaire du Monde lance un cri d’alarme. Celui qui a passé huit ans aux côtés de DSK et de Laurent Fabius dénonce la passivité de la gauche, son « refus du réel ». Jusqu’à, sans faux-semblants, fustiger le « président normal » : « La normalité est devenue le déguisement de la passivité. Quand on est normal, on ne fait pas grand-chose parce qu’on ne peut pas grand-chose », écrit-il. Son vœu ? Sortir la France de sa léthargie et de son « immobilisme criant ». Il cite Camus (« Notre monde n’a pas besoin d’âmes tièdes, il a besoin de cœurs brûlants »), trépigne, virevolte. Une rencontre, en vrai, s’impose. ���
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Tesla S Performance• Moteur : électrique 350 kW • Puissance : 476 ch • De 0 à 100 km/h : 4,4 s • Vitesse maxi : 210 km/h (sur circuit) • Autonomie : 400 km • Émissions de CO2 : 0 g/km • Prix : 116 940 € • Garantie batterie : 8 ans, kilométrage illimité.
Avec 460 ch et plus de 400 km d’autonomie, cette berline est, dans sa catégorie, la plus performante
de tous les temps. La plus chère, aussi.P A R L O Ï C D E P A I L L E R
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Cette Tesla est l’une des seules voitures électriques capable de rivaliser
avec les automobiles traditionnelles. Aux États-Unis, elle se vend mieux que
la Classe S de Mercedes.
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