Chers amateurs des cadrans solaires,

J'aime bien le retour du mois de juin. Pour un gnomoniste, le solstice de l'été, avec la position apparente la plus élevée du soleil et la durée d'ensoleillement dans une jour-née, fournit un prétexte merveilleux, s'il en est besoin, de repartir à la chasse aux ca-drans solaires. Comme le temps est bon, je sors mon petit matériel d'amateur: une loupe, un rappor-teur d'angles, un ruban à mesurer, une règle à échelles variables, des crayons, un com-pas, ma caméra et mon cahier de notes. Et là tout est fonction de hasard et de passion. Peut-être que quelqu'un pourra un jour m'expliquer ma fébrilité anticipée pour visi-ter des sites de cadrans connus ou pour dé-couvrir et analyser des cadrans nouveaux, non sans y chercher le cadranier et ses mo-tivations à fabriquer son cadran de telle ou telle façon? En attendant, je vous invite à lire notre Bul-letin et à participer à la vie de la Commis-sion. Le patrimoine gnomonique québécois s'inscrit modestement, mais fièrement, dans les grandes traditions universelles, en parti-culier celles d'Europe d'où nous viennent les contributions les plus nombreuses. Mais à l'ère des communications planétai-res, le Bulletin / LE GNOMONISTE parti-cipe, à sa manière, à faire connaître la pro-duction des cadraniers d'ici et à réaffirmer la dimension humaine, conservée jalouse-ment par plusieurs, de cette activité scienti-fique et culturelle. Bonne lecture.

Il y a toujours des découvertes à faire

dans chaque numéro de notre Bulletin.

Le GnomonistLe Gnomonist ee Volume IV numéro 2 , juin 1997

La vie de la Commission en 1996-1997: Bilan par André E. Bouchard ............................................. 2 Invitation à une exposition de cadrans par Monsieur le Maire, Jean-Marie Schmitt .............. 3 Nouveau cadran dans Charlevoix par Mélanie Desmeules et Gérald Savard ................ 4 Correspondance réelle ou virtuelle ........................... 6 Les cadrans solaires équatoriaux du Québec par André E. Bouchard .............................................. 8 Invitation aux amateurs de cadrans solaires par Denis Savoie, de Paris ..................................... 12

D a n s c e n u mé r o

André E. Bouchard, Ph.D., Rédacteur

La Commission des Cadrans solaires du Québec, 42 avenue de la Brunante, Outremont, Québec, Canada H3T 1R4 h t tp : / / cadrans_so la i res .scg .u lava l . ca/

Découvrez nos cadrans équatoriaux...

L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s t ee 2 Volume IV numéro 2, juin 1997 André E. Bouchard

La grande innovation de l'année aura été la créa-tion et le développement du site Web de la Com-mission. En effet, depuis le 15 juin dernier, jour du lancement officiel de notre site sur Internet, chaque mois j'aurai passé du temps pour fabriquer des pa-ges de contenu écrit ou visuel. Puis grâce au ser-veur du département des sciences géomatiques de l'Université Laval, nous avons pu avoir une nou-velle adresse [ http : // cadrans_solaires . scg . ula-val . ca ] et un site Web accessible aux internautes du monde entier. Je remercie encore Monsieur Jacques Jobin, directeur du département des sciences géomatiques, pour son hospitalité et sa disponibilité.

L e C O N T E N U d u S I T E W E B

La vie de la Commission en 1996-1997: Bilan par André E. Bouchard, secrétaire général

1) L'historique de la Commission des Cadrans so-laires du Québec

2) Les objectifs de la Commission (CCSQ) 3) LE GNOMONISTE/ Bulletin de liaison

4) Le Répertoire des cadrans solaires.

1) (disponible) Vol 4 No 1 (mars 1997) 2) déjà en archives:

3) texte d'une conférence donnée à la NASS (North American Sundial Society), Toronto (27 sept. 1996): "Vive la différence", the French Tradition of Sundials in North Ameri-ca

1) Vol 3 No 4 (déc. 1996) 2) Vol 3 No 3 (sept. 1996) 3) Vol 3 No 2 (juin 1996)

1) Les Musées du Québec et leurs cadrans so-laires

2) autres musées à venir. 3) texte prévu: les cadrans disparus du Québec

1) Musée de l'Amérique française de Qué-bec

2) Musée Pierre-Boucher de Trois-Rivières 3) Musée des beaux-arts de Montréal 4) Musée historique d'Argenteuil à Carillon

5) Les cadraniers du Québec

6) Comment lire les cadrans solaires

7) Dossiers en préparation:

Portrait # 1: André Beaulieu Portrait # 2: André E. Bouchard Portrait # 3: J. Serge Dion Portrait # 4: Chantale Dumas Portrait # 6: Lucien lachapelle Portrait # 8: J. Louis Mailloux Portrait # 9: Réal Manseau Portrait # 14: Karel Velan Portrait # 15: Maurice Toussaint Projets des 15 étudiants de l'Université McGill

1) L'heure du cadran solaire n'est pas celle de nos montres

2) La transformation de l'heure solaire en heure civile

3) L'installation d'un cadran solaire selon les principes étudiés

1) section 4: Le répertoire des cadrans solaires du Québec

2) section 5: Les cadraniers du Québec

1) les musées suivants: Ristigouche, Ha-vre-Aubert, McCord, Stewart et Musée canadien des civilisations

1) Portraitss: D'Ungern-Sternberg, La-pointe Michèle, Melançon, Rioux, San-chez, et van der Heide

2) Portraitss disparus (récents et anciens)

Quelques jalons à développer lors de la ren-contre annuelle de juin prochain: En plus de cette activité, il y eut des contributions plus restreintes, mais non moins nécessaires à la continuité des activités de la Commission. J'en fais l'énumération, en me permettant parfois des com-mentaires sur l'une ou l'autre des activités mention-nées.

a) L'été 1996, j'ai mis du temps à rédiger des tex-tes pour le site Web (voir ci-dessus).

L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s t ee 3 Volume IV numéro 2, juin 1997

b) Début septembre, transfert du site Internet de Montréal à l'Université Laval de Québec. Cer-tains se souviendront que la première version était sur un serveur de Montréal, qui depuis a fait faillite et a été racheté par une compagnie toron-toise. Mais notre site avait un problème de mé-moire disponible sur l'ordinateur. Ce problème est réglé depuis le transfert et la gestion directe des fichiers (html et jpeg), grâce au logiciel ftp (File Tranfer Protocol) permettant des transferts de fichiers entre deux ordinateurs, celui de l'Uni-versité Laval et le mien.

c) Participation à la rencontre de la Société des musées québécois (les 18-19 septembre 1996) à Rivière-du-Loup. J'aurai essayé, sans trop de ré-ussite, à intéresser les musées à la mise en va-leur de leurs cadrans solaires. Ce n'est vraiment pas une priorité pour la plupart des gens ren-contrés à ce congrès.

d) Participation à Toronto (du 26-28 septembre 1996) à la Rencontre annuelle de la North Ameri-can Sundial Society. J'aime bien participer à cette rencontre annuelle avec mes collègues nord-américains. Après Washington, cette 2è rencontre avait lieu sur le campus de l'Université de Toronto. Visite de nombreux cadrans et échanges fructueux et stimulants.

e) Préparation d'une intervention "Vive la diffé-rence": The French Tradition of Sundials in North America. Ce texte est disponible sur le site Internet.

f) En automne: campagne de financement de la Commission: (691,00$). La campagne de finan-cement a bien marché, mais l'argent sera tou-jours un problème pour la Commission.

g) Depuis décembre 1996, travail de numérisation des photos en couleurs des cadrans du réper-toire. Ceux qui ont accès à Internet auront re-marqué que le site Web de la Commission utilise depuis la fin de décembre 1996 des images en couleurs. Ce n'est pas un hasard. J'utilise un nu-mérisateur (scanner) qui permet la couleur et le noir & blanc. Mais, il m'a fallu reprendre les pho-tos des cadrans: déjà plus de 54 disquettes contenant les images numérisées. La saisie des images-couleurs se fait à temps perdu. Mais malgré le temps qu'il faut consacrer à cette acti-vité, je crois que le résultat sur Internet m'encou-rage à continuer la saisie.

h) Correspondance avec des amateurs de cadrans solaires. Chaque numéro du Bulletin de liaison

LE GNOMONISTE reprend quelques-unes des lettres ou des messages sur mon courrier élec-tronique. Je suis très satisfait du feed-back obte-nu; c'est aussi très stimulant d'avoir le point de vue des lecteurs.

i) En février 1997, je recevais le Prix de la SAPM (la Société d'Astronomie du Planétarium de Mon-tréal) pour ma collaboration exceptionnelle à l'as-tronomie. (voir HYPERESPACE ,Vol. VIII, no.1, printemps 1997, p. 3). C'est un prix qui rejaillit sur la Commission des Cadrans solaires du Qué-bec. Car il s'agit de récompenser mon implication à cette Commission à travers son Répertoire, son Bulletin de liaison et son site Web. J'étais fier et ravi de cette reconnaissance par des pairs en astronomie.

j) Écriture d'un texte sur les cadraniers du Québec pour la revue Paroles Gestes et Mémoires , Vol3, No3, Hiver 1997, du Conseil québécois du patrinoine vivant. Le texte sera disponible lors de notre rencontre annuelle de juin 1997.

k) Production et rédaction de 4 numéros du Bulletin de liaison LE GNOMONISTE: Vol 3 No3 (Septembre 1996); Vol 3 No 4 (Décembre 1996); Vol 4 No1 (Mars 1997) et Vol 4 No 2 (Juin 1997). Je tiens à remercier les auteurs de textes: Méla-nie Desmeules (v 3,n 3, p. 2-3)(v 3, n 3, p. 8)(v 4,n 2, p. 5-8), Gérald Savard (v 4, n 2, p. 5-8), Serge Dion (v 3,n 4, p. 8-9), Pierre Joseph Dallet (v 3,n 4, p. 10), Sylvain Levesque (v 3, n 4, p.10), et mes nombreux correspondants. Je crois arriver à un équilibre de ton et d'intérêt dans le Bulletin de liaison, rejoignant tant le simple ama-teur de cadrans solaires que le gnomoniste aver-ti.<BR>

l) Démarches auprès d'éditeurs pour la publication du Répertoire des Cadrans solaires du Québec.Un mot simplement pour rappeler que le Réper-toire a un catalogue de plus de 220 cadrans et que mes démarches pour trouver un éditeur se poursuivent.

I N V I TAT I O N À U N E E X P O S I -T I O N D E C A D R A N S S O L A I R E S

e n F R A N C E Monsieur,

Dans le cadre de nos activités culturelles, je me propose de présenter dans notre commune, une ex-position sur: LES CADRANS SOLAIRES du 4 au 11 juin 1997, à la salle des Fêtes (superficie: 600

André E. Bouchard

L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s t ee 4 Volume IV numéro 2, juin 1997

m2). En ce sens, je me permets de solliciter de vo-tre bienveillance votre appui pour, dans la mesure de vos moyens, nous aider à concrétiser ce projet:

1 - En nous prêtant ou nous aidant à rassembler tous documents écrits, sonores, visuels (bibliographie - posters - expos itinérantes - diapos - vidéos - etc...) maquettes, cadrans solaires, tant scientifiques qu'artistiques.

2 - En nous conseillant et nous adressant un listing de contacts possibles.

En effet nous envisageons la participation de toutes amicales ou associations et particuliers sensibilisés par le sujet, et proposons gracieusement aux arti-sans d'art d'exposer et de vendre leurs oeuvres... Toutes vos suggestions sont à envisager. Toutes vos suggestions, tous vos conseils seront les bien-venus pour ouvrir cette exposition à un large public

et aux scolaires en leur faisant découvrir: la mesure du temps à travers l'approche scientifique, gnomo-nique et construction des cadrans solaires; les ca-drans à travers l'histoire et le monde; l'art et l'artisa-nat; et la symbolique.

Un volet particulier pourrait traiter du cadran à ma-rées, eu égard à notre position géographique.

Espérant vous mettre à l'honneur lors de cette ma-nifestation et vous remerciant par avance de votre aimable collaboration.

Je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments distingués. Le Maire de LA TESTE DE BUCH, Jean-Marie SCHMITT (18 mars 1997). Hôtel de Ville, B.P. 105, 33260 La Teste de Buch, FRANCE.

Un cadran solaire nouveau genre a été créé en 1996 pour la région de Charlevoix. Son auteur, Gé-rald Savard de Chicoutimi, a eu l'idée d'un cadran peu après la mort de son père en janvier 1996. Le cadran solaire sera situé dans le cimetière de Saint-Fidèle (à côté de l'église), ville proche de Saint-Siméon, latitude 47° 44' N.

Ce nouveau cadran solaire de Charlevoix est de type vertical déclinant est (35°). Cela signifie que la table est décalée de 35 degrés par rapport à un ca-dran vertical plein sud. Parce qu'il est décalé vers l'est, les heures de l'après midi ne sont pas toutes balayées par le soleil. Sur un plan vertical plein sud, le soleil balaie le cadran de 6h00 am à 6h00 pm. Notre cadran déclinant 35° peut se lire de 6h00 à 4h00 environ en été.

La table du cadran est gravée sur une pierre tom-bale verticale de deux pieds par trois pieds. Le choix d'une pierre s'est arrêté sur de l'anorthosite noir ou plus communément connu sous le vocable de granite noir. Le cadran ne couvre pas toute la surface de la pierre, mais bien la moitié inférieure de la pierre tombale. Cette dernière est supportée par un socle, également en anorthosite. Le tout re-pose sur une fondation souterraine évasée, coulée sur le roc. Les lignes des heures ressortent sur le fond du cadran qui est dépoli. Mentionnons égale-ment que les heures du cadran sont celles de l'heure avancée de l'est (HAE) car en hiver (alors

que l'on est sous l'heure normale de l'est), le cadran est caché sous la neige.

Le style du cadran posait quelques difficultés de fa-brication et d'installation. On devait trouver un maté-riel très durable et solide. Le choix s'est porté sur de l'acier inoxydable de 1/8 de pouce d'épaisseur. Di-verses options ont été envisagées pour la pose (future) du style. La dernière idée semble la meil-leure pour ce cas.

Le style sera incrusté dans une fente de la table d'anorthosite à l'aide d'un alliage plomb-bismuth. Cette ancienne méthode d'ancrage dans la pierre paraît plus sûre que le perçage de trous de vis au

NOUVEAU CADRAN DANS CHARLEVOIX par Mélanie Desmeules et Gérald Savard

Figure 1: style et table du cadran de Saint-Fidèle

Mélanie Desmeules et Gérald Savard

L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s t ee 5 Volume IV numéro 2, juin 1997

travers de la pierre qui risquerait de se fendre.

Dans un souci d'esthétisme, le style de ce cadran déclinant ne sera pas placé sur la ligne sous-stylaire, mais bien sur une ligne imaginaire verticale au centre du cadran. Ainsi, la base du style semble représenter le reposoir des pieds du Christ sous une croix. (voir Figure 1).

Le cadran du Petit Sémi-naire de Québec offre la même caractéristique (voir Figure 2), i.e. que le style n'est pas sur la sous-stylaire comme un c a d r a n d é c l i n a n t "conventionnel" (voir Fi-gure 3).

Le calcul de l'angle du style penché demandait des transformations ma-thématiques par rapport

au calcul de la ligne sous-stylaire. Il s'agit d'une application de produits scalaires (cas vectoriel) afin de trou-ver de nouveaux an-gles exprimant l'orien-tation du style dans l'espace (voir AN-NEXE). Un livre de ma-thématiques avancées donne un exemple de calcul de produits sca-laires (voir Vygidski, M. Aide-mémoire de ma-thématiques supérieu-res , Moscou, Editions Mir, 1973. p.140.)

Un cadran solaire ne peut être complet sans une devise horaire. Afin de rappeler la pensée du défunt, nous avons choisi "Carpe diem", qui peut se traduire par "Prends le jour" ou "Cueille le jour" ou, en d'autres termes, agis un jour à la fois. Cette devise apparaissait plus ap-propriée que le classique "Tempus fugit" qui montre moins que le temps peut être utilisé à bon usage.

Pour le moment (avril 1997), seule la table du ca-dran est complétée. L'inauguration du cadran se fe-ra probablement en été. Le cadran de Saint-Fidèle se veut aussi durable que l'anorthosite et l'acier le permettront.

A n n e x e

Pour tout vecteur unitaire, on a: cos a = X, cos b = Y et cos t = Z. Ce qui nous permet de vérifier la loi des cosinus: cos²a + cos²b + cos²t = 1; où ici: X² + Y² + Z² = 1. Nous désirons transposer les angles de la sous-stylaire et de l'élévation du style dans le précédent système avec b et la projection dans le XZ (Notez ici "<"ZX = Z/X = m, une pente, voir Figure 4). Z = sin 33,2° * hypoténuse ( =1 ) = 0,54756 Z² = sin² (33,2°) = 0,3 . On ne considère que la valeur absolue des angles pour le calcul des modules: Cos ¦ 90° - 27,3 ¦ = X = sin 27,3 X = sin 27,3 x hypoténuse = 0,45865 et X² = sin² = 0,21036 cos b = Y et X² + Y² + Z² = 1 b = arcos ( racine carrée ) ¦ 1 - Z² - X² ¦ arcos ( ra-cine carrée ) ¦ 1 - 0,3 - 0,4 ¦ = arcos ( racine carrée ) ¦ -0,7 ¦ = arcos 0,4896 = 45,6° "<"ZX = Arcsin ¦ Z² + X² ¦ = Arctg ¦ Z/X ¦ = Arctg ¦ 0,547 / 0,46 ¦ = 50,05°. Dans la Figure 5: projections où : X = abscisse à l'origine (O) Y = ordonnée à l'origine Z = élévation SD dans le plan XY.

Figure 2: Cadran du Sémi-naire de Québec où le style est sur une ligne verticale

Figure 3: Style sur la sous-stylaire du Cadran (disparu)

de Thomas Collin à Trois-Rivières

Fig 4

Fig 5

Mélanie Desmeules et Gérald Savard

L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s t ee 6 Volume IV numéro 2, juin 1997

Bonjour! Juste un mot pour vous inviter à participer au Relais francophone, le nouveau réseau gratuit de sites web par l'échange de bannières publicitaires. Vous pourrez ainsi faire connaître "La Commission des Cadrans solaires du Québec" à travers toute la Francophonie et ce, sans frais. Vous trouverez la page du Relais Francophone au http : // www.lerelais.com Amicalement. Carl Ramsay, webmaster@lerelais.com (15/01/97) —– Bonjour! Nous avons projet d'installer un cadran solaire sur le site de la Pisciculture à St-Faustin, dans les Lau-rentides; ce site est à vocation touristique. Afin de discuter avec vous de ce projet, est-il possible d'avoir vos coordonnées? Merci de l'attention que vous porterez à cette demande. Madeleine Clément, C.sc. des Laurentides, brienc@intlaurentides.qc.ca (25/02/97) —– Hello, Andre I made the amendments some time ago, and I have now had a better look at your excellent pages, and have included a link to them in pix.htm. I would be most grateful if you could do a Sundial Trail in Que-bec or Montreal for me. Someone did a rather nice one for Seattle (see ~seattle.htm). Would any (or all) of your makers like to have their names and ad-dresses listed in ...makers.htm. It's free, and I'd be glad to put them on - if possible, would you send me a list in the body of an E-mail. All the best. Piers, UK, International Sundial Society on the In-ternet, sundial@aol.com (26/02/97) —– Bonjour M. Bouchard, Bravo! Bravo! Bravo! à la Commission des cadrans solaires. Quelle incroyable "ascension". Félicita-tions. Je n'en suis pas surpris. Vos méthodes d'opé-ration sont méticuleuses et tellement personnelles. Mes excursions de ski et de vélo sont à peu près finies à cause de mon arthrose. À mon âge mainte-nant, il faut endurer avec patience... J'aimerais col-laborer mais je n'en ai plus la force. J'ai hâte au so-leil près de la mer si possible. Bonjour cher ami. Lucien Lachapelle 1385 boul Jules-Poitras, #607, Ville St-Laurent, H4N 1Y8 (28/02/97)

Dear Andre, Thanks you very much for the back issues of Le Gnomoniste sent to me. I'm sure I will have much pleasure reading them! Kind regards, Hans Sassenburg,The Netherlands, hanss@aas.nl (02/03/97) —– Bonjour M. Bouchard, Il me fait toujours plaisir de recevoir le Bulletin. Je demeure toujours surpris de toutes vos recherches, et toutes ces belles photos et vos nombreuses in-formations sur les cadrans solaires. Félicitations pour vos patientes recherches et le travail de Béné-dictin que vous faites. Cet hiver, j'ai pris des cours sur la sculpture de la pierre. Maintenant je fais des cadrans solaires, sculptés dans la pierre... Cette nouvelle forme d'expression artistique m'enchante au plus haut point... Bien à vous. André Beaulieu 6719, 26e Avenue, Rosemont, Montréal, Qc, H1T 3L1 (07/03/97) —– Bonjour M. Bouchard, J'ai bien reçu le dernier numéro du Gnomoniste et je vous retourne le sondage. Malheureusement, je ne serai pas en mesure de participer à la rencontre annuelle. Je termine enfin ma thèse et je procède ces jours-ci au dépôt final pour évaluation. La mise en page du texte et des illustrations est un travail colossal, même avec l'utilisation d'un traitement de texte et d'un logiciel de dessin. À part ça, je fais une qua-rantaine d'heures au magasin par semaine (en trois jours et demi), plus le travail à la Commission des champs de bataille. Je ne m'ennuie pas. Récemment, avec Suzanne Lavoie de la Commis-sion des Champs de batailles, j'ai préparé les activi-tés estivales en astronomie. J'ai cru bon de vous suggérer, car jusqu'à maintenant, nous avons réus-si à attirer plusieurs personnes aux activités de ca-drans solaires. L'animation sera publicisée dans les journaux et à la radio. Je crois que Suzanne vous a déjà fait part du thème de la rencontre et ce sera une belle occasion de faire connaître vos travaux. Je dois trouver le temps de concevoir un cadran so-laire simple, sans correction, pour une animation avec des classes de niveau secondaire 1, géogra-phie. Un des thèmes est l'application des systèmes de coordonnées (comme cela est prévu dans les objectifs du ministère de l'Éducation), que nous ani-

Correspondance réelle ou virtuelle

Correspondance

L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s t ee 7 Volume IV numéro 2, juin 1997

merons dans le contexte de l'histoire du parc. On leur montrera l'orientation à partir d'instruments an-ciens qu'utilisaient les navigateurs (bâton de Jacob, astrolabe de mer, sextant). Nous reproduirons les bornes méridiennes que l'ancien arpenteur général de la colonie, le major Samuel Holland, avait fait installer sur le site des batailles et nous leur ferons faire quelques exercices à l'aide d'un théodolite. Pour terminer l'activité, nous leur parlerons de la mesure du temps, du rôle que l'observatoire astro-nomique des Plaines d'Abraham jouait dans la dé-termination de l'heure et nous leur ferons faire quel-ques exercices de comparaison entre l'heure du ca-dran solaire simple et celle donnée par le cadran de M. Sanchez. J'ai eu l'occasion il y a quelque temps de visiter le site Web que vous avez conçu, mais je ne suis pas retourné depuis. Je n'ai pas souvent l'occasion d'al-ler à l'ordinateur de nos bureaux à l'université qui m'y donne accès. Quand je suis revenu de France, je vous avais dit avoir visité un antiquaire dans le 8e arrondissement de Paris. J'ai trouvé la carte d'affaire dans ma pape-rasse pour vous en faire deux copies. Vous trouve-rez le no de fax ainsi que le prix d'une petite bous-sole qui vous donne une bonne idée du genre de client qui fréquente l'établissement. Je me souviens qu'un petit cadran solaire de poche valait 4000 frs. Si ce n'était pas si loin, j'irais les visiter plus sou-vent, car ça vaut le détour. Après ma soutenance de thèse, qui devrait avoir lieu au début de mai, je me prépare à déménager à Baie-Comeau, où travaille maintenant ma copine depuis le mois de janvier. C'est peut-être loin, mais c'est six heures de moins que Havre -Saint-Pierre. C'est pour cela que je ne pourrai pas assister à la rencontre annuelle de notre Commission. J'espère pouvoir vous rencontrer avant longtemps. Félicitation pour tout le travail que vous faites. Yves Melançon, Québec. (08/03/97) —— Cher monsieur Bouchard, Comment vous remercier pour toute l'information que vous m'avez fait parvenir dans votre lettre du 28 février 1997 et pour la revue LE GNOMONISTE qui l'accompagnait. J'ai trouvé là matière à faire un bond dans mes re-cherches, moi aussi "concédant mon ignorance" sur beaucoup de points. Quant au retard il faut suivre l'esprit d'un certain auteur:"la joie de l'anticipation demeure nôtre et nous permet de mener beaucoup plus qu'une vie...même s'il n'y a pas de réalisation."

Au sujet de l'adhésion comme membre, mes ques-tions sont les mêmes que celles de M. François Bla-teyron, p. 7 du journal, qui lui a la possibilité de vous rejoindre sur Internet. J'aurai bientôt un site où je pourrai être rejointe, mais d'ici là? J'ai utilisé au maximum le feuillet de planification de la rencontre à Chicoutimi, pour commentaires et suggestions à cet effet. Et pour finir, M. Bouchard, j'ai profité d'une correspondance avec le comité de Québec en fleurs 1997, pour glisser une note à l'in-tention des "Cadrans solaires". Je ne sais si l'idée vous vaudra une invitation. Au revoir donc et à bien-tôt. Madeleine Dumais, 250 Chemin Rosenberry, Sut-ton, Qc., J0E 2K0 (12/03/97) —– Bonjour M. Bouchard, Je vous confirme mon accord pour les date et lieu suggérés pour la prochaine rencontre de la Com-mission. J'espère que le choix de Chicoutimi va passer et que tous les membres viendront, et j'at-tends de vos nouvelles de votre compilation pro-chainement pour procéder à la réservation d'un lo-cal à l'UQAC ou ailleurs, pour la rencontre. Quel-ques membres du Club Sirius ont exprimé le désir d'y assister également. Dans un autre ordre d'idées, j'ai tenté sans succès d'avoir le texte de votre conférence à la NASS (96) dont le titre apparaît sur le site de la Commission. Pouvez-vous m'aider à ce sujet? En attendant de vos nouvelles bientôt et de vous rencontrer en juin, je vous transmets mes saluta-tions les meilleures. Chantale Dumas , Ch icout im i , chan-tale_dumas@uqac.uquebec.ca (14/03/97) —– Bonjour M. Bouchard,

Mon nom est Mario Dumas, je suis le frère de Chantale Dumas qui a travaillé à l'aménagement du cadran solaire du vieux port à Chicoutimi. En par-courant votre site, j'ai été ravi de constater que vous lui rendiez hommage. J'avais en ma possession une photo de Chantale, près du cadran solaire, je vous l'envoie, si vous jugez qu'elle est pertinente, utilisez-la, comme vous le voudrez, je vous le per-mets, en autant que vous en identifiez la prove-nance. Bien à vous, et encore bravo pour votre site.

Mario Dumas, mdumas@minfo.net, (10/04/97)

——

Correspondance

L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s t ee 8 Volume IV numéro 2, juin 1997

Suivant leur orientation, on donne différentes dénominations aux cadrans décrits sur les plans. Regardons la figure (Fig. 1) qui suit, où nous retrouvons les tracés d'un cadran verti-cal, d'un cadran équatorial et celui d'un ca-dran horizontal. Le cadran équatorial est ce-lui dont le plan est parallèle à l'équateur. Son plan fait par conséquent avec l'horizon un an-gle égal à l'élévation de l'équateur sur l'hori-zon, cette élévation étant le complément de l'élévation du Pôle (latitude du lieu). La cons-truction la plus simple de ce cadran consiste à tracer un cercle divisé de 15° en 15° et de faire traverser son centre par une tige que l'on fixera sur son socle de manière à faire avec

lui un angle égal à la latitude du lieu. Le ca-dran doit être orienté de manière que l'axe se trouve dans le plan du méridien pour être diri-gé vers le Pôle.

Si l'on note que le plan d'un cadran équatorial est toujours parallèle à l'équateur et le style dirigé suivant l'axe du monde, il s'en suit qu'à

la latitude de 45°N (soit dans la région de Montréal) ce plan fait aussi avec l'horizon un angle de 45° et que par conséquent le tracé des heures sur un cadran horizontal est identi-que à celui des heures sur un cadran vertical.

Lorsque le plan du cadran est parallèle à l'équateur, le style-axe lui est évidemment perpendiculaire. L'ombre du style progresse régulièrement sur le cadran, et les intervalles entre les heures sont constants. Du printemps à l'automne, le soleil étant au dessus de l'équateur céleste, l'ombre du style-axe se projette sur la face supérieure de la table du cadran. De l'automne au printemps, elle se projettait sur la face inférieure. Petite curiosité. Ces cadrans, qui sont les plus faciles à tracer et les plus réguliers, ne semblent pas avoir été construits avant le milieu du XVè siècle. Je rappelle que, comme tous les cadrans de direction, les cadrans équatoriaux impliquent la disposition d'une boussole, et celle-ci ne date guère que du XIVè siècle. Il fallait, en ou-tre, pour rendre un cadran solaire équatorial utilisable imaginer un dispositif qui permette d'amener la ceinture des chiffres des heures dans le plan équinoxial, le plan de l'équateur. Ce plan fait avec l'horizon, un angle égal au complément de la latitude. On voit que la construction d'un cadran équatorial suppose une notion claire de la sphère céleste, et cette notion ne se répandit qu'à la fin du moyen âge.

Dans les pages qui suivent, je veux m'arrêter à quelques spécimens de cadrans équato-riaux. Ils ont une caractéristique singulière: ce sont tous des exemples de cadrans fabriqués au Québec et au XXe siècle.

Le répertoire (en préparation) des Cadrans solaires du Québec dénombre 37 cadrans de type équatorial sur les 226 déjà catalogués. De plus, il y a six cadrans armillaires et quel-ques cadrans dans les musées.

On verra dans les exemples illustrant les ca-

Les cadrans solaires équatoriaux du Québec par André E. Bouchard, Ph.D.

Figure 1: les tracés d'un cadran vertical, d'un cadran équatorial et celui d'un cadran horizontal

André E. Bouchard

L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s t ee 9 Volume IV numéro 2, juin 1997

drans du Québec que l'on remplace souvent la table plane par une portion de cylindre axé sur le style; les lignes sont alors des génératri-ces du cyclindre, équidistantes les unes des autres.

a) L'un des exemples évidents est le cadran

de Georges Hamel de Drummondville. b) Le projet des étudiants de l'Université

McGill, à l'autome 1994. c) Parmi les cadraniers les plus connus pour

sa production de cadrans équatoriaux, il y a Réal Manseau de Drummondville.

d) Les cadrans de Dion/Mailloux de Baie-Saint-Paul, les plus prolifiques du Québec.

e) Les cadrans pédagogiques de Yves Melan-çon.

f) Trois autres cadrans de la région de Mon-tréal.

a) L'un des exemples évidents est le cadran de

Georges Hamel de Drummondville.

Sur la façade ouest de sa propriété, monsieur Hamel a érigé un cadran circulaire , de 1,5 m. de largeur par 1,75 m. de hauteur.

Le cadran utilise la pierre de granit rose, où sont gravés des cercles, des chiffres arabes, des heures, des demies, des quarts et des lignes

de 5 minutes. Les inscriptions suivantes com-plètent la présentation: le nom de trois sai-sons: PRINTEMPS ÉTÉ AUTOMNE, la table

de l'équation du temps, une balance à deux plateaux et l'année de fabrication. Le cadran utilise trois pierres distinctes: (voir Figure 3) deux pierres sont couchées sur le sol et la troisième (la table elle-même du cadran) est inclinée et soutenue par le style, en acier inoxydable de 7,5 cm de diamètre. Ce cadran est inspiré d'un autre cadran équatorial, de Medicine Hat, en Alberta.

Plusieurs autres cadrans ont été faits soit avec une table en diagonale ou soit avec une partie de cylindre comprenant le tracé des li-gnes horaires. En particulier, le projet des étu-diants de l'université McGill (à Montréal).

b) Le projet de l'Université McGill, à l'automne 1994, nous donne l'exemple de réalisation de ca-

drans équatoriaux, par des étudiants en architecture.

A l'automne 1994, l'objectif du cours du Pro-fesseur Ricardo Castro, du département de l'Université McGill: faire construire 15 cadrans solaires en moins de 10 semaines.

Six étudiants choisissent le cadran de type équatorial pour le travail de session. Pour sa part, le Répertoire des Cadrans du Québec s'enrichissait de 15 nouveaux cadrans. Qui sait si l'un de ces futurs architectes ne nous donnera pas notre premier cadran monumen-tal au Québec?

Figure 2: Cadran équatorial polaire de Georges Hamel

(1980)

Figure 4: Cadran de Sophie Benoit (1994) -UMcG

Figure 7: Cadran de Em-manuelle Lapointe (1994) -

UMcG

André E. Bouchard

Figure 3: même cadran vu de côté

L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s t ee 10 Volume IV numéro 2, juin 1997

Figure 5: Cadran de Keely Colcleuch (1994) -UMcG Figure 6: Cadran de Claire

Duval (1994) -UMcG

Figure 8:( au centre) Ca-dran de Robert Lintern

(1994) -UMcG

Figure 9:( à droite) Cadran de Jean-François Roy

(1994)-UMcG

Figure 10:( à gauche) Ca-dran de Réal Manseau à St-

Louis du Ha!Ha! (1984)

Figure 12:( à droite) Cadran de Réal Manseau à Drum-

mondville (1977)

Figure 13: Cadran de Réal Manseau à Sorel

Figure 11:( au centre) Ca-dran de Réal Manseau à St-

Nicéphore (1989)

Figure 14: Cadran de Baie-Saint-Paul de Dion et Mail-

loux (1989) Figure 15: Cadran du Parc régional de Longueuil par

Dion et Mailloux (1995)

Figures 16 et 17: Cadran de Dion et Mailloux pour un par-ticulier de l'Éboulement (1990?)

André E. Bouchard

L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s t ee 11 Volume IV numéro 2, juin 1997

Ces cadrans des étudiants de McGill ren-voient à ceux de leurs aînés. Une des plus at-tachantes traditions de notre répertoire! c) Parmi les cadraniers les plus connus pour sa production de cadrans équatoriaux, il y a Réal

Manseau de Drummondville. Ce n'est ici qu'une partie de la production des cadrans solaires de Réal Manseau. Il faut voir ses derniers, ceux pour St-Fidèle de Charle-voix, celui pour le Village d'antan de Drum-mondville ou encore celui de Sorel.

Mais les amateurs de cadrans solaires retien-nent aussi l'influence de Réal Manseau sur les Georges Hamel, les Albert Côté, les Lorenzo Manseau, les Gaetan Robichaud, les Yves Melançon, les Chantale Dumas, au François St-Martin, ... qui ont fait des cadrans, grâce aux conseils et à l'encouragement du cadra-nier de Drummondville. L'on savait qu'il faisait des instruments anciens, utilisés en astrono-mie, et qu'il gagnait des prix pour cela. Il faut aussi savoir que Réal Manseau est aussi un animateur hors pair et que son influence est des plus durables, chez les cadraniers et les astronomes amateurs du Québec.

d) Les cadrans de Dion/Mailloux de

Baie-Saint-Paul. Les deux artisans de Baie-Saint-Paul ont fa-briqué au moins six cadrans équatoriaux. C'est sans compter sur leur productions de d'autres types: cadrans horizontaux, verticaux, verticaux déclinants, polaires, diptyques, poly-édriques, etc... Mais il faut voir et revoir celui de Longueuil, car c'est plus qu'un cadran: c'est un calendrier et un observatoire du ciel. La pure tradition des cadraniers d'antan: un souci de l'exactitude, une grande habileté ma-nuelle et un amour du beau. Il faudrait les comparer au cadran équatorial devant le Sandford Fleming Building de l'Université de Toronto. Un magnifique cadran dessiné par le Prof. Ian R. Dalton.

Les cadrans de Yves Melançon sont des ins-truments pédagogiques. Réalisés par un géo-graphe, candidat au doctorat, et animateur à la Commission des Champs de batailles Na-tionaux, à Québec.

f) Trois autres cadrans de la région de Mon-tréal.

Il faudra les corriger les deux cadrans sui-vants, car leur style est orienté pour une lati-tude de 60°N. alors que Montréal est à 45°N.

Figure 18: Cadran de Yves Melançon de Québec (1982)

Figure 19: Cadran de Yves Melançon de Québec (1990)

Figure 20:( à gauche) Ca-dran de Herman van der Heide au Planétarium de

Montréal (1967)

Figure 21:( à droite) Ca-dran de Marcel Héroux à

Boucherville (1992)

André E. Bouchard

e) Les cadrans pédagogiques de Yves Melançon.

L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s t ee 12 Volume IV numéro 2, juin 1997

Figure 22: Cadran de Karel Velan à Montréal (1967), enlevé du site de

l'Expo 67 et disparu. Malgré nos recherches

le cadran n’a jamais été retrouvé...

Madame, Monsieur,

Il y a 25 ans, le 13 décembre 1972, la Commission des cadrans solaires de la Société Astronomique de France était officiellement créée. Le but de cette Commission était de regrouper les amateurs de ca-drans solaires, afin d'échanger des idées, des mé-thodes, et d'établir un recensement du patrimoine gnomonique français.

Depuis, de nombreuses autres associations de gno-monistes sont nées en Europe et à travers le monde. La Commission des cadrans solaires fêtera cette année sont quart de siècle d'existence. A cette occasion, elle organise à Paris une rencontre inter-nationale le week-end des 18 et 19 octobre 1997 , et invite tous les amateurs de cadrans solaires, français et étrangers, à venir présenter leurs grou-pements, travaux et publications.

La journée du samedi 18 octobre sera consacrée aux communications et aux présentations, et la journée du dimanche 19 octobre à une visite des cadrans solaires de Paris. Il est prévu une soirée "bateau-mouche" le samedi soir. Les frais de dépla-

cement, de déjeuner, de dîner et d'hébergement sont à la charge des participants.

Toutes les communications seront faites en fran-çais. Les sujets présentés et leur résumé devront parvenir sous forme de disquette (PC ou MAC) ou de papier au plus tard le 1er septembre 1997 à la Commission, et seront soumis à l'approbation du comité d'organisation. Ce comité est composé de: Pierre Bacchus, Suzanne Débarbat, Andrée Gotte-land, Serge Grégori, Nicole Marquet, Denis Savoie, Robert Sagot, Philippe Sauvageot.

Les présentations pourront être faites sous forme de diapositives, de vidéo, de transparents. Une let-tre définitive d'invitation sera envoyée dès le début du mois de septembre. Elle contiendra le pro-gramme complet du week-end.

Réservez dès maintenant les dates des 18 et 19 oc-tobre; nous souhaitons que vous veniez nombreux et que tous les amateurs des cadrans solaires se rencontrent pour fêter cet événement.

Denis SAVOIE, Président de la commission, Paris, le 31 mars 1997

INVITATION AUX AMATEURS DE CADRANS SOLAIRES

Bonne lecture et à la prochaine.

André E. Bouchard

Le plus grand cadran équatorial jamais réali-sé au Québec était sur le site de Expo 67, à Montréal.

Le cadran équatorial est un cadran dont le plan est perpendiculaire au style, sa table se trouvant parallèle à l’équateur. De ce fait, les lignes horaires concourent au centre du cadran, et font entre elles un angle de 15°.

Mais alors pour quoi s’intéresser à un cas aussi simple de la gnomonique?

Tout simplement parce que le cadran équatorial est l’outil indispensable du cadranier qui ne veut pas utiliser les mathématiques. Sans avoir à réa-liser les calculs «compliqués» (pour certains), cette méthode de réaliser un cadran est cepen-dant moins précise que celle des mathématiques.