vive le roi 222

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Et cet exemple du dialogue entre Moché et le Saint béni soit-Il au sujet de la délivrance se reproduit dans notre génération entre nous et D.ieu : « Quels sont ces grands miracles que Tu nous a promis, où est cette déli- vrance de laquelle on a dit : Ouvrez les yeux et regardez ? ». La réponse se trouve dans l’actualité. Que se passe t-il dans le monde aujourd’hui, d’une part ? Que se passe t-il en Israël, d’autre part ? Observons tout ceci en coupant le son de ce que disent les hommes politique, ce qu’ils promettent, décident, peu importe. Regardons le monde tel qu’il est aujourd’hui de manière objective… On peut voir que tout se développe, tout avance, tout marche : Le déve- loppement de la technologie et des sciences, la médecine, la recherche, l’économie mais aussi les rapports humains. Par ailleurs, un phénomène de société se produit sous nos yeux. On peut constater que les peuples qui prônent la paix, « l’art de vivre », la liberté d’expression, le calme et la diplomatie fleurissent et s’épanouis- sent. Par contre ceux qui veulent faire du mal, conquérir, qui ne vivent qu’à travers des interdits, des guerres, se détruisent de l’intérieur… tout seuls. En Israël, les Juifs avancent et se for- gent une identité nouvelle dans le monde. Le Peuple Juif retourne à ces sources et l’étude, les prières et les bonnes actions provoquent le calme et la paix en Israël et dans le monde. En fait si l’on regarde bien, il ne se passe rien ! Et ça, c’est le plus grand miracle qui puisse exister, après tout ce que le Peuple Juif a subit en exil, il se dirige vers une ère nouvelle, une époque pendant laquelle son travail et ses efforts seront reconnus, il sera apprécié pour avoir de tout temps œuvré à la paix en lui-même, mais aussi dans le monde, parmi les nations du monde. C’est cela la délivrance en laquelle nous vivons et qui se dévoile, pour qui veut voir, tout concorde, les der- nières pièces du puzzle sont posées et on peut donner une nouvelle version du célèbre dicton : « Pense bien et tout ira bien » en disant : « Pense bien, car tout va bien ! ». Ce Chabbat aura lieu la Hilloula de Rabbi Lévi Its’hak père du Mele’h HaMachia’h et tout ceci sera accompagné de réu- nion ‘hassidiques de joie et de Guéoula et c’est aussi une grande raison pour laquelle nous attendons le dévoilement du troi- sième Temple et avec lui se dévoilera aux yeux de tous le Roi Machia’h, roi d’Israël, descendant de David et de Shlomo, le Rabbi Roi Machia’h Chlita pour qui nous dirons ces mots dans la plus grande joie : « Vive le Roi Machia’h Now » Chabbat Parachat Ekev - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - [email protected] - www.viveleroi770.com Bonnes Nouvelles Photo de la semaine Travaux d’impression numérique logos, graphisme Demandez John pour service en français 072-2424245 [email protected] 222 Beit Machia’h Centre-Ville 8, rue Yavets - Farbrengen avec le Rav Zalman Landau jeudi soir 18 Mena’hem Av à 22h Cours de ‘Hassidout, Dvar Mal’hout et Ala’hotes en français Mercredi 14h00 054-5731430 Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout et Ala’hot le mardi soir à 20h15, le Chabbat, Pirkei Avot à 18h30 - 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Beit Machia’h Har ‘Homa 34, rue Rav Its’hak Nissim Cours tous les soirs Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055 Pour nous aider à diffuser la ‘Hassidout et la Nouvelle de la délivrance immédiate contactez-nous au 058-4770055 [email protected] Beit Machia’h 8 rue Yaavets Cours en anglais - Dvar Mal’hout le jeudi à 14h00 Rav Inon HaCohen 054-4834118 Lecture du Sefer Tehilim Kaddich – Birkat Cohanim Dédicace d’une journée d’étude 054-4834118 Nouveau à Jérusalem Centre-ville Pour l’élévation de l’âme de Abraham Ben Pnina Pour l’élévation de l’âme de Rachel et Julia Pessa’h Editorial Le plus grand miracle qui puisse exister Lors d’un discours le Rabbi Roi Machia’h Chlita déclare : « Moché dit à D.ieu : « Pourquoi as-Tu fait du mal à ce peuple ? Pourquoi m’as-tu envoyé ? ». Il se dit alors que quand les Juifs sont témoins des mira- cles de D.ieu et, malgré cela, n’ont pas foi en la délivrance imminente, celle-ci de fait, devient impossible. D.ieu lui répondit donc : « Je les libérerai d’une Main forte ». C’est précisément parce que tu te poses, toi-même, de telles questions que les Juifs envisagent la possibilité de demeurer en exil. Toutefois, ils quit- teront tout de même l’Egypte, au besoin contre leur gré s’il le faut ! (Chemot 5725-1965) » Guéoula Un moment de pure Sim’ha Dimanche soir à la veille du 15 Av, a eu lieu une A’hnassat Sefer Torah dans le local du Beit Machia’h de Pizgat Zeev « Gash LaMachia’h ». La commu- nauté de Pizgat Zeev était présente et le public a dansé dans la plus grande joie depuis le Kanyon HaPizga jusqu’au Beit Machia’h se trouvant au 164 Sdérot Moché Dayan. Le Rav Yaacov Barou’hman, directeur du centre et auteur du livre « Arié Bli Chinaïm », a organisé par la suite un grand Farbrengen (réu- nion ‘hassidique) avec le Rav Zalman Nautik. Cet événement a eu lieu dans une ambiance de Guéoula avec des chants et des danses on a pu ressentir la pré- sence du Rabbi Roi Machia’h Chlita. Par le mérite de ce Sefer Torah, auront lieu les prières de Chabbat pour plus d’informa- tion : 050-8759548. [email protected] Pour l’élévation de l’âme de Yossef Ben Clara

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Parachat Ekev - La Newsletter de la Guéoula

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Page 1: Vive le roi 222

Et cet exemple du dialogue entreMoché et le Saint béni soit-Il au sujetde la délivrance se reproduit dansnotre génération entre nous et D.ieu :« Quels sont ces grands miracles queTu nous a promis, où est cette déli-vrance de laquelle on a dit : Ouvrezles yeux et regardez ? ». La réponsese trouve dans l’actualité. Que sepasse t-il dans le monde aujourd’hui,d’une part ? Que se passe t-il enIsraël, d’autre part ? Observons toutceci en coupant le son de ce quedisent les hommes politique, cequ’ils promettent, décident, peuimporte. Regardons le monde telqu’il est aujourd’hui de manièreobjective…On peut voir que tout se développe,tout avance, tout marche : Le déve-loppement de la technologie et dessciences, la médecine, la recherche,l’économie mais aussi les rapportshumains. Par ailleurs, un phénomènede société se produit sous nos yeux.On peut constater que les peuples quiprônent la paix, « l’art de vivre », laliberté d’expression, le calme et ladiplomatie fleurissent et s’épanouis-sent. Par contre ceux qui veulentfaire du mal, conquérir, qui ne viventqu’à travers des interdits, desguerres, se détruisent de l’intérieur…tout seuls.En Israël, les Juifs avancent et se for-gent une identité nouvelle dans lemonde. Le Peuple Juif retourne à cessources et l’étude, les prières et lesbonnes actions provoquent le calmeet la paix en Israël et dans le monde.En fait si l’on regarde bien, il ne sepasse rien ! Et ça, c’est le plus grandmiracle qui puisse exister, après toutce que le Peuple Juif a subit en exil,il se dirige vers une ère nouvelle, une

époque pendant laquelle son travailet ses efforts seront reconnus, il seraapprécié pour avoir de tout tempsœuvré à la paix en lui-même, maisaussi dans le monde, parmi lesnations du monde. C’est cela la délivrance en laquellenous vivons et qui se dévoile, pourqui veut voir, tout concorde, les der-nières pièces du puzzle sont posées eton peut donner une nouvelle versiondu célèbre dicton : « Pense bien ettout ira bien » en disant : « Pensebien, car tout va bien ! ».Ce Chabbat aura lieu laHilloula de Rabbi LéviIts’hak père du Mele’hHaMachia’h et tout cecisera accompagné de réu-nion ‘hassidiques de joieet de Guéoula et c’est aussi unegrande raison pour laquelle nousattendons le dévoilement du troi-sième Temple et avec lui se dévoileraaux yeux de tous le Roi Machia’h,roi d’Israël, descendant de David etde Shlomo, le Rabbi Roi Machia’hChlita pour qui nous dirons ces motsdans la plus grande joie : « Vive leRoi Machia’h Now »

Chabbat Parachat Ekev - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - [email protected] - www.viveleroi770.comBonnes Nouvelles

Photo de la semaine

Travaux d’impression numériquelogos, graphisme

Demandez John pour service en français

[email protected]

222

Beit Machia’h Centre-Ville8, rue Yavets - Farbrengen avecle Rav Zalman Landau jeudisoir 18 Mena’hem Av à 22h Cours de ‘Hassidout, Dvar Mal’hout et Ala’hotes en français Mercredi 14h00 054-5731430

Beit Machia’h ArnonaCours de Tanya et DvarMal’hout et Ala’hot le mardisoir à 20h15, le Chabbat, PirkeiAvot à 18h30 - 19/5 rueChalom Yehuda 058-4770055

Beit Machia’h Har ‘Homa34, rue Rav Its’hak NissimCours tous les soirs Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725

Minyane ‘Habad à Bakale Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Dan àBaka synagogue «TefilaLeDavid» 058-4770055

Pour nous aider à diffuserla ‘Hassidout et la Nouvellede la délivrance immédiate

contactez-nous au058-4770055

[email protected]

Beit Machia’h8 rue Yaavets

Cours en anglais - DvarMal’hout le jeudi à 14h00Rav Inon HaCohen054-4834118

Lecture du Sefer TehilimKaddich – Birkat CohanimDédicace d’une journéed’étude 054-4834118

Nouveau à JérusalemCentre-ville

Pour l’élévationde l’âme de

Abraham BenPnina

Pour l’élévationde l’âme de

Rachel et JuliaPessa’h

Editorial

Le plus grand miracle qui puisse existerLors d’un discours le Rabbi Roi Machia’h Chlita déclare : « Moché dit à D.ieu : « Pourquoi as-Tu fait dumal à ce peuple ? Pourquoi m’as-tu envoyé ? ». Il se dit alors que quand les Juifs sont témoins des mira-cles de D.ieu et, malgré cela, n’ont pas foi en la délivrance imminente, celle-ci de fait, devient impossible.D.ieu lui répondit donc : « Je les libérerai d’une Main forte ». C’est précisément parce que tu te poses,toi-même, de telles questions que les Juifs envisagent la possibilité de demeurer en exil. Toutefois, ils quit-teront tout de même l’Egypte, au besoin contre leur gré s’il le faut ! (Chemot 5725-1965) »

Guéoula

Un moment de pure Sim’ha

Dimanchesoir à la veilledu 15 Av, aeu lieu uneA’hnassatSefer Torahdans le localdu BeitMachia’h dePizgat Zeev« GashLaMachia’h ».La commu-nauté dePizgat Zeev était présente et lepublic a dansé dans la plus grandejoie depuis le Kanyon HaPizgajusqu’au Beit Machia’h se trouvantau 164 Sdérot Moché Dayan. LeRav Yaacov Barou’hman, directeurdu centre et auteur du livre « AriéBli Chinaïm », a organisé par lasuite un grand Farbrengen (réu-nion ‘hassidique) avec le RavZalman Nautik. Cet événement aeu lieu dans une ambiance deGuéoula avec des chants et desdanses on a pu ressentir la pré-sence du Rabbi Roi Machia’hChlita. Par le mérite de ce SeferTorah, auront lieu les prières deChabbat pour plus d’informa-tion : 050-8759548.

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Pour l’élévationde l’âme de

Yossef Ben Clara

Page 2: Vive le roi 222

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Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès,Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’haRa’hel, la famille Liraz Touval, Gary Chlomo Ben Tserouya, David BenTserouya et pour Ofir Ben Rina et Sivan Bat Sarah Hadassa afin qu’ils aientdes enfants Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine, de Keren BatEsther et de Chiran Bat Rina Leilouï Nichmat de ‘Haïm Yeochoua BenChoulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika,Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, YossefAbitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel, Ruth Sarah Isska Bat Gabi, Sarah Bat‘Haya Dona et Emmanuel Ben Yéochoua

L’Edit Royal - Dvar Mal’houtRésumé du discours du 23 Mena’hem Av 5751-1991Du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

Chabbat Parachat Ekev

‘Hanna-Sarah Bat Sarah et Arié Israël Ben Osnat

Pour la réalisation du souhait de leurcoeur et la venue immédiate du Machia’h

Pour la réussitede Noa Bat

Menou’ha Ra’hel

Pour consacrer un encard à l’un de vos proches,pour un anniversaire, une naissance

Bar-Mitsva, Bat-Mitsva, Brit Mila - Pour l’élévation de l’âmecontactez-nous par email : [email protected]

ou par téléphone : 058-4770055

Voir la délivrance de ses yeux !Il est notoire que, parmi les mois de l’année, le mois de Elloul est le plus approprié à l’introspection et l’exa-men de soi afin de rectifier les errements de l’année qui s’achève et se préparer comme il convient à l’an-née nouvelle. À l’approche du mois de Elloul, il convient dès lors de s’interroger sur la façon dont cetteintrospection doit être menée et à quelles modifications de notre comportement elle doit donner lieu.

Dans la mesure où le mois de Elloulest celui du bilan récapitulatif del’ensemble de l’année, il exprimed’autant plus le rôle de l’homme deservir son Créateur, notammentdans l’acrostiche formé par ses let-tres « Ani Lédodi Védodi Li, Je suisà mon bien-aimé (D.ieu) et monbien-aimé est à moi » (1). Ce versetexprime en effet le lien entre le Juifet D.ieu, soit dans le service deD.ieu à travers l’étude de la Torah etl’accomplissement des Mitsvot (« Jesuis à mon bien-aimé »), soit dansl’assistance que D.ieu prodigue àl’homme (« mon bien-aimé est àmoi »). Le mois de Elloul enseigne doncqu’il ne convient pas d’attendre pas-sivement que D.ieu se manifeste,mais, au contraire, que l’essentiel etla base de cette relation est l’effortde l’homme, exprimé par le débutdu verset « Je suis à mon bien-aimé », auquel l’assistance divinefait suite. Et bien que, pour pouvoir initier ceteffort, nous recevions déjà une aided’En-Haut (comme l’influence desTreize Attributs de Miséricordedivine qui sont révélés pendant lemois de Elloul), nous devons êtreconscients que là n’est pas l’essen-tiel : ce n’est qu’à travers l’accom-plissement de notre mission par nospropres forces que nous pouvonsmériter une manifestation divine quisoit intégrée et perceptible et d’uneplus grande intensité (« mon bien-aimé est à moi »). C’est la raison pour laquelle le nomElloul débute par la lettre Alef : celaindique que le travail doit débuter de« Alef », la première lettre, c’est-à-dire le niveau le plus bas et c’est

précisément ainsi qu’il est ensuitepossible de progresser vers lesniveaux suivants, le Guimel, leDalet… jusqu’au Tav.Ceci étant établi, nous avons vu quela seconde partie du nom « Elloul »,les lettres Vav et Lamed qui fontallusion aux mots « Védodi Li, monbien-aimé est à moi », représentel’aide que D.ieu apporte à l’homme.Cependant, dans la mesure où ils’agit également d’une partie dunom du mois du bilan du service del’homme, il est clair que cela faitaussi référence à un niveau de ceservice. C’est lorsque l’homme sertD.ieu « d’En-haut », c’est-à-dire enfaisant totalement abstraction desdifficultés que le monde peut oppo-ser à son service de D.ieu.

L’âme et le corpsCes deux approches du service deD.ieu existent depuis la Création dumonde. En effet, celui-ci fut créé lepremier jour (dimanche) pour ensei-gner à servir D.ieu « du bas vers lehaut » et, d’autre part, les livres deKabbalah enseignent qu’un Chabbata précédé la Création du monde (2)dont la perfection a béni et investiles jours de la Création, enseignantl’approche « du haut vers le bas ». Ces deux approches se retrouventchez chaque Juif. Le corps fut créé àpartir de la terre et, pour le raffineret l’élever, il est nécessaire de menerun long et profond effort. Enrevanche, l’âme d’un Juif est totale-ment au-delà des limitations de cemonde, étant une parcelle du Divin«Mamach - concrète » comme le ditle Tanya, c’est-à-dire qu’elle gardeson caractère divin mêmelorsqu’elle est revêtue du corps, ici-

bas, dans le monde matériel et« concret ». Et, de par les forces deson âme, le Juif peut s’affranchir dela nécessité de progresser petit àpetit et peut d’emblée exiger de lui-même de servir D.ieu à la perfec-tion, d’une façon qui relève du« Chabbat », d’une façon« céleste », jusqu’à accomplir desmerveilles et toucher à la perfectionmessianique, « le jour qui sera entiè-rement Chabbat et repos pour la vieéternelle » (3). Il ressort de tout ce qui précède quele Juif doit toujours servir D.ieu surdeux plans. D’un côté, il doit tou-jours servir D.ieu de façon structu-rée et ordonnée, en progressantétape par étape. Et cela doit toujoursêtre le cas, même dans des joursaussi élevés que Yom Kippour ouSim’hat Torah (et pour preuve : cesjours sont également intégrés audéroulement de la semaine qui estprogressif). D’un autre côté, un Juif doit tou-jours, même les jours profanes, ser-vir D.ieu « du haut vers le bas » enaccomplissant son devoir à la per-fection en puisant dans les forces deson âme le niveau de « Chabbat »qui est en soi. D’un point de vue général, onretrouve ces deux niveaux dansdeux catégories au sein du peupleJuif : le service divin de certainsJuifs est essentiellement l’étude dela Torah, qui est au-delà du monde,alors que celui de certains autres estaxé sur le rapport au monde à tra-vers l’exercice de leur profession.

Quel est le plus important ?Certes, chaque Juif a reçu une âmeparticulièrement élevée qui peut

accomplir son œuvre « du haut versle bas », mais cela ne peut que venirs’ajouter à l’essentiel qui est le tra-vail « d’en bas ». Il ne faut pas croireque, de cette façon, l’élévationfinale sera moindre. Au contraire,c’est précisément ainsi que nousparviendrons à la révélation del’Essence de D.ieu («AtsmoutOuMahout»). En résumé, le mois de Elloul pré-sente trois approches du service deD.ieu : 1/ « Ani Lédodi - Je suis àmon bien-aimé », le service « du basvers le haut », limité en fonction descapacités du monde, mais qui a pouravantage d’exercer une influence enprofondeur ; 2/ « Védodi Li -monbien-aimé est à moi », le service« du haut vers le bas », une attitudeque rien ne limite, mais qui ne pénè-tre pas le monde ; 3/ « Elloul », laconjonction des deux approchesprécédentes, de sorte que le serviceillimité de D.ieu pénètre égalementle monde.

Faire le bilanNous comprenons maintenant lafaçon dont il convient d’établir un« bilan de soi » au cours du mois deElloul : Il faut tout d’abord dresserle bilan de son service de D.ieu « dubas vers le haut » : savoir combiend’efforts on y a consacré et dansquelle mesure on est parvenu à raf-finer son corps et le monde autourde soi. Ensuite, il faut faire le bilan du ser-vice « du haut vers le bas » qui doitdécouler de son âme divine : accom-plir les commandements divins sansse soucier des limitations induitespar son existence corporelle ou parle monde matériel.

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Pour l’élévationde l’âme de Fifine

Bat Habiba

Pour l’élévationde l’âme de Meïr

Benchoam

Pour l’élévationde l’âme deGabriel Ben

Yossef

Pour l’élévationde l’âme de PninaBat Abraham

Pour l’élévationde l’âme de Yossef

Ben Solika

Et, en plus de cela, il faut savoir que,même lorsque l’on parvient àaccomplir la volonté de D.ieu à laperfection en faisant fi des difficul-tés, il est nécessaire de faire pénétrercela dans sa dimension physique etdans le monde entier afin qu’euxaussi servent D.ieu parfaitement. Telle est la tâche de chaque Juifau mois de Elloul : relier le «Ani »(soi-même) à « Dodi » (D.ieu),mais ensuite se soucier que« Dodi » soit « Li », à soi, c’est-à-dire que les niveaux les plus élevéssoient liés et intégrés au mondematériel de sorte que celui-ciatteigne la perfection.

Tout se retrouve dans la ParachaNous pouvons, dès lors, compren-dre le lien de ce qui précède avec laParacha que nous lisons ce Chabbat,Ekev : Le terme « Ekev » possèdedeux sens : le sens simple est queD.ieu va accorder une rétributionpour l’accomplissement de Sescommandements (« Vehaya EkevTichmeoun - Suite à votre obéis-sance à ces lois [...] Il bénira le fruitde tes entrailles et le fruit de tonsol... (4) ») Rachi, cependant, donneune autre interprétation : « Ekev »désigne, parmi les commandements,ceux auxquels l’homme attribue peud’importance et qu’il a tendance ànégliger, à « piétiner » de son« talon » qui se dit en hébreu« Ekev ». Deux questions se posent face à cesdeux interprétations : 1/ pourquoiRachi n’a-t-il pas traduit ce motselon le sens le plus simple et le plusévident ? 2/ quel est le rapport entreces deux interprétations ? La réponse à cela est que D.ieurécompensera certes l’accomplisse-ment de Ses commandements(comme l’enseigne la premièreinterprétation), mais la façon d’yparvenir est précisément en com-mençant par les « petites » choses,les commandements que l’homme« foule de ses talons ». Rachi a doncchoisi cette interprétation pourenseigner que là est l’essentiel et labase du service divin et que ce n’estqu’en passant par là que l’on peutensuite parvenir à la perfection.

La génération de la délivranceCet enseignement est lié de façonparticulière à la période actuelle et ànotre génération, la génération de ladélivrance (comme il est de cou-

tume, ces derniers temps, de relierchaque sujet à la délivrance messia-nique) : Notre époque est appeléedans le Talmud « IkvétaDeMéchi’ha, le talon du Messie »,expression qui revêt deux significa-tions : 1/ Il s’agit de la génération laplus basse de l’histoire de l’huma-nité, comme le talon qui est la partiela plus basse du corps (et c’est pourcela qu’elle est marquée par l’ac-croissement de l’insolence et autresmaux) 2/ Elle est « Ekev », la fin del’exil dans laquelle le Machia’h vaarriver incessament. La relation entre ces deux sens estque, comme nous l’avons vu plushaut, c’est précisément du fait quecette génération est la plus basse,que l’œuvre du peuple juif pourl’élever marque la dernière étape del’exil et son parachèvement, ce quinous amène ensuite immédiatementà la délivrance complète, à l’èremessianique dans laquelle il y aural’association parfaite du « haut » etdu « bas ».

Ad Mataï - Jusqu’à quand ?!Le bilan auquel un Juif doitaujourd’hui parvenir est que,d’après tous les comptes et d’aprèstous les signes que D.ieu a inscritsdans Sa Torah, la délivrance messia-nique aurait déjà du intervenirdepuis longtemps ! En particulier après les « troissemaines » lors desquelles on a étu-dié les lois relatives à la construc-tion du Temple et nous nous tenonsaujourd’hui au Chabbat qui bénit lemois de Elloul dans lequel le Roi,D.ieu « sort dans les champs » etaccueille chacun avec joie et bien-veillance, et nous nous trouvons iciau « 770 » en compagnie de nom-breuses dizaines de Juifs, nousavons donc le droit et la grande res-ponsabilité de nous écrier et d’exi-ger de D.ieu « Ad Mataï ?! Jusqu’àquand ?! ». Car, en vérité, étantdonné que nous avons achevé notre

tâche dans cet exil, comment est-ilpossible que le Machia’h ne viennepas encore ?!... Il est possible que la raison à celatienne dans la réponse que leMachia’h a faite au Baal Chem Tovlorsque celui-ci lui a demandé« Quand viendras-tu, Maître ? » :« Lorsque tes sources se répandrontà l’extérieur ». Ainsi, au fil desépoques, les Rabbis de ‘Habad sesont-ils consacrés à la diffusion dessources du Baal Chem Tov aux qua-tre coins du monde. Et, en plus desdéveloppements et des approfondis-sements extraordinaires qui ont étéapportés à l’enseignement de la‘Hassidout, il y a eut une diffusiontelle que cet enseignement est par-venu à chaque communauté et àchaque cercle au sein du peuple Juifet dans le monde entier. Et depuis que la ‘Hassidout à été tra-duite en de nombreuses langues,nous sommes parvenus à une situa-tion où chaque Juif sur cette terre,quelle que soit la langue qu’il pra-tique et le milieu auquel il appar-tient, est relié potentiellement (aumoins) à la ‘Hassidout et auxsources du Baal Chem Tov, de façonà pouvoir l’étudier par soi-même. Et, puisque le Machia’h n’est pasencore venu, il est possible qu’il yait une catégorie de Juifs à laquellela ‘Hassidout n’est pas encore par-venue. J’ai pensé qu’il y a en faitune sorte d’écriture dans laquelle la‘Hassidout n’avait pas été traduite :il s’agit de l’écriture en « Braille »qui permet aux non-voyants de« lire » un texte en reconnaissant dessignes spécifiques à travers le tou-cher. Il s’agit là véritablement de« diffusion des sources à l’exté-rieur », car le fait même que l’onn’ait pas encore traduit la‘Hassidout en Braille, malgré toutce qui a été fait jusqu’à présent,montre bien qu’il s’agit d’unedimension véritablement « exté-rieure ».

Le Braille a été conquis !Cependant, ces derniers jours, il y aeu une nouveauté importante : leTanya, œuvre centrale de la‘Hassidout, a été imprimé enBraille ! Et même si le livre n’estpas encore parvenu à tous les non-voyants du monde, le fait mêmequ’il existe offre à tous les Juifs quiont besoin de ce biais un accès àl’étude de la ‘Hassidout. En particu-lier dès lors que ce livre est parvenuau « 770 », la maison de mon beau-père, le Rabbi (précédent, Ndt), àpartir de laquelle nous avons eu lemérite de poursuivre son œuvre etqui est l’origine de la diffusion de la‘Hassidout dans le monde entier. Ilfaut également souligner que leTanya est appelé la « Torah écrite »de la ‘Hassidout, de sorte que toutela ‘Hassidout est contenue dans celivre. Concrètement, il faut donc que seproduise immédiatement la déli-vrance messianique ! Alors, lesnon-voyants guériront de leurinfirmité et verront clairement(5). Ils guériront même avant tousceux qui ont besoin d’une guéri-son et verront comme tout lemonde (6). En outre, il ne seraplus nécessaire de lire lors de l’èremessianique, car le Machia’henseignera à tous à travers lavision, de sorte que tous verrontles sujets profonds de la‘Hassidout et n’auront donc pasbesoin de les lire dans des livres.Que D.ieu fasse que, grâce à l’étudedu Tanya en Braille, ils soientimmédiatement guéris, dans l’ins-tant qui précède la délivrance, etqu’ils puissent déjà étudier la Torahdans les meilleures conditionsjusqu’à la révélation de la« Nouvelle Torah qui sortira deMoi » lors de l’ère messianique.Et l’essentiel : que la délivrancepar notre juste Machia’h vienneimmédiatement.

Notes1/ Cantique des cantiques, 6.3 - 2/ Pardesschaar 4, chap. 7 et autres - 3/ fin du traitéTamid - 4/ Deutéronome 7.12-13 - 5/Midrache Béréchit Rabba § 95 - 6/ MidracheTéhilim 146, 8

Allumage desBougies

Chabbat Parachat Ekev

Jérusalem Entrée : 19h05Sortie : 20h20

Pour l’élévationde l’âme de Salomon BenRosa Chochana

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Pour la réussitede ‘Hanna BatMercédes Sarah

Pour la bonnesanté de

Mercédes SarahBat Fifine

Pour la réussitede David BenRuth Benchoam

Pour l’élévation del’âme de

Eliahou Ben Elishaet Louisa Elbaz

Pour la bonnesanté de

Menou’ha Ra’helBat Sarah

Pour la bonnesanté de MochéBen Fifine

« J’avais fréquenté le Beth ‘Habad et j’y avais suiviquelques fois des cours pour femmes que dispensaitla Rabbanite. Celle-ci tenait toujours à ce qu’il setrouvât dix femmes sur place pour commencer soncours. Une semaine, des fêtes de famille avaientempêché plusieurs femmes de venir, et laRabbanite, contrariée, avait demandé à chacuned’entre nous d’amener une autre personne afin quenous puissions être dix. Je pris la chose au sérieuxet suppliai ma mère, ainsi qu’une amie de m’ac-compagner. Lorsque nous arrivâmes, nous vîmesque notre petit groupe complétait effectivement lequorum souhaité. La Rabbanite en fut très heu-reuse, m’en remercia, et expliqua l’importance del’étude réalisée en présence d’un public nombreux.Lorsque je revins du cours, ce soir-là, j’étais trèsfatiguée. Cela était dû à ma grossesse, dont je metrouvais dans les dernières semaines, et je sentaisune grande lourdeur m’envahir. Je m’endormispresque tout de suite, et rêvai du Rabbi RoiMachia’h Chlita me donnant de nombreuses béné-dictions. Lorsque je m’éveillai, je pus me souvenirdes détails de ce rêve, à l’exception de ce qu’ilm’avait dit. Je l’avais reconnu d’après la photo quiornait la chambre de mon fils, je me souvenais deson expression agréable, de son regard pénétrant, etde son sourire attachant. Je me rappelais qu’ilm’avait bénie, mais je ne pouvais retrouver ce qu’ilm’avait dit. Je ne parlai à personne de ce rêve.Un mois plus tard, nous quittâmes Hertzliya pourKfar Yaavets. Là, je découvris une crèche du mou-vement ‘Habad, et, comme j’avais entendu de bonsrenseignements sur les crèches ‘Habad en Samarie,je décidai d’y inscrire mon fils, Dvir. J’appelai à ceteffet le Rav Amram Shatal, directeur des institutions‘Habad de la région, qui m’invita à venir pour l’ins-cription de l’enfant. Il m’expliqua aussi que chaqueenfant inscrit dans les institutions du Rabbi recevaitles bénédictions de celui-ci, pour lui et ses proches,et qu’elles procuraient une abondance de bien.J’écoutais ce que Rav Shatal disait, sans savoir alorsà quel point j’aurais besoin de ces bénédictions.Après être allée inscrire l’enfant, je revins à la mai-son, où je poursuivis ma tâche. Mon mari rentra dutravail assez fatigué, et nous n’eûmes pas l’occasionde converser. Je ne lui fis donc pas savoir que j’avaisinscrit notre fils au jardin d’enfants. Il alla se cou-cher tôt, et c’est tout ce dont je me souviens... »A minuit, Yair Derhy sentit un coup sur son épaule.Il se réveilla affolé et pressa l’interrupteur, pourapercevoir avec horreur sa femme gisant sur leplancher. Il essaya de la réveiller mais sans succès,puis courut vers la cour avec son téléphone portable(la ligne téléphonique n’avait pas encore été instal-lée) pour appeler une ambulance. Revenant versson épouse, il tenta de nouveau de la réveiller, maisen vain. Le son strident de l’ambulance déchira lanuit paisible du mochav, et l’équipe médicale péné-tra dans la maison, alors que Yair leur décrivait cequi était arrivé, leur indiquant que sa femme en étaitau huitième mois de grossesse. Après avoir échangéun regard avec son collègue, l’un des volontaires

courut jusqu’au véhicule pour en rapporter un appa-reil respiratoire. L’ambulance partit au bout dequelques minutes, emportant Elena toujoursinconsciente, connectée à la machine respiratoire.Elle fut conduite immédiatement vers le bloc deréanimation, où des médecins, qui ne semblaientpas très optimistes, expliquèrent à Yair que safemme, qui présentait tous les signes d’une toxémiesévère (un passage de toxines dans le sang à caused’une insuffisance des organes chargés de les fil-trer), ainsi que d’autres complications, risquait,dans le meilleur des cas, de rester partiellementparalysée.Elena resta sans conscience pendant deux jours,connectée à la machine respiratoire. Les médecinsdisaient qu’ils allaient essayer de sauver la vie dubébé. Au terme de deux jours éprouvants, elles’éveilla soudain, alors qu’une petite fille, en bonnesanté, était née entre temps. Après quatre jours pas-sés en unité de soins intensifs, Elena fut transféréeen salle régulière.Lorsqu’elle aperçut son mari, elle lui dit : « Tu doissavoir que tout cela est dû au Rabbi deLoubavitch Roi Machia’h Chlita ». Elle ne cessaitde répéter ces mots, ce qui fit penser à son mariqu’elle avait dû rêver pendant qu’elle était incons-ciente. Lorsqu’elle fut suffisamment rétablie, on luiamena l’enfant, et Elena découvrit avec surpriseque le numéro inscrit sur l’étiquette que le bébéportait au poignet était le 770.

« Tout cela est dû au mérite du Rabbi RoiMachia’h Chlita», se mit-elle à crier. Son mari seprécipita, et fut stupéfait d’entendre l’enchaînementdes faits. C’est ainsi qu’il apprit ce qui s’était passéla nuit du cours, le rêve dans lequel sa femme avaitété bénie par le Rabbi, ainsi que l’inscription deleurs fils au jardin d’enfants, au cours de laquelle leRav Shatal avait annoncé à son épouse que l’enfantinscrit dans une institution du Rabbi recevait, pourlui et ses proches, les bénédictions du Rabbi, pourfinir par le numéro 770 sur le poignet du bébé. Cerécit fit le tour de tous les « Yichouvim » et causaun grand « Kiddouch-Hachem » (mise en valeur dela grandeur de D.ieu) à cause de toute cette chaîned’événements réglés par la Providence, avec pourépilogue le rétablissement d’Eléna sans aucuneséquelle, à l’encontre de tous les pronostics.Le bébé resta en couveuse pendant une courtepériode, parce qu’il était né prématurément, etElena dut, elle aussi, demeurer encore à l’hôpitalpour achever son rétablissement, et pour enseigner,par voie de conséquences, aux médecins, qu’il y a« un Maître dans cette cité ».De retour à la maison, Elena organisa un nouveaucours pour les femmes, et plus de quarante femmesen suivirent le premier ! Elena et son mari en profi-tèrent pour suggérer à leurs amis et connaissances,d’écrire au Rabbi Roi Machia’h Chlita par le canaldes « Iguerot Kodech ». Elena conclut : « Je ne suispas encore une Loubavitch, mais je pense que jesuis sur la bonne voie ! »

Extrait du Courrier de la Guéoula

Récit

Qui pouvait bien penser à moi ?

A l’occasion de la A’hnassatSefer Torah, le RavBarou’hman a raconté : « Il ya quelques jours, j’ai dû pren-dre un taxi pour me rendre àun rendez-vous. Et comme àmon habitude, j’ai éveillé lesujet du Machia’h, de la déli-vrance imminente et le chauf-feur a bien remarqué quej’étais un ‘hassid ‘Habad. Ilm’a donc dit : « Vous n’avezaucune idée de qui est votreRabbi ! Le grand et saintRabbi de Loubavitch ». Jerépliquai : « Et bien racontez-moi… ». Il reprit : « J’ai beau-coup voyagé dans ma vie.Une fois, j’ai pris le train deHollande vers la France. Jeme trouvais alors dans unwagon partagé par cinq voya-geurs. Puis, à la frontièrefrançaise, les douaniers sontmontés dans le train et ontentrepris leur examen métho-dique.

Arrivés à notre wagon, ilsnous ont demandé notre pas-seport comme à l’accoutu-mée, mais ils ont remarquéune valise sur l’étagère àbagages au-dessus de nostêtes. « A qui est cettevalise ? » demandèrent-ils.Nul ne répondit car apparem-ment elle n’appartenait à per-sonne. Les douaniers ouvri-rent le bagage en question ety découvrirent plusieurs kilosde drogue ! Ils ne firent niune ni deux et nous emme-nèrent au poste de douane etnous avons été emprisonnécar dans un cas commecelui-là, on nous avaitinformé que l’on pouvait res-ter deux ans enfermésjusqu’au jugement…Et les jours passèrent et lesmois aussi, je n’avais plus

notion des dates. Mais à peuprès quatre mois après monarrivée, un geôlier vint metrouver m’annonçant quej’avais reçu un colis, je devaisl’accompagner et signer pourconfirmer la réception. Dansla pièce voisine de ma celluleil y avait sur le sol deuxénormes cartons. Je deman-dai qui avait bien pu m’en-voyer tout cela. On merépondit : « Le Rabbi deLoubavitch ». Sans compren-dre, j’ouvrais les cartons et ytrouvai des quantités deviande, vin, Matsot, et de lanourriture Cahère LePessa’hà profusion…. ». Le chauffeur de taxi meregarda avant de poursuivre :« Qui… mais qui pouvaisbien connaître mon existenceet ma présence dans ce bledinconnu ? Lui, le Rabbi, ilsavait, il a vu et ce soutienm’a été d’une aide moraleprécieuse pendant ce séjourau beau milieu de nulle part !Et pour moi, le Rabbi deLoubavitch, c’est le plusgrand…».

Récit

Tout cela est dû au Rabbi Roi Machia’h ChlitaCe récit fut relaté par Madame Eléna Dehry, la principale bénéficiaire du miracle... Elle etson mari Yaïr habitaient Hertzliya, avant de s’installer à Kfar Yaavetz, un Yichouv, villagede Lev HaShomron en Samarie. Le déménagement eut lieu il y a un an, et l’événementqu’elle relate se passa un mois plus tôt, à Hertzliya…