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Developpement Durable

VITAL ET RESPONSABLERapport Developpement Durable 2016

RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2016

1SOMMAIRE

ENJEUX ET STRATÉGIES

Decathlon en chiffres 3Transformer l’entreprise pour servir notre sens durablement 7

Nos enjeux DD 10Notre organisation DD 12

Nos relations avec les parties prenantes 14Nos ambitions DD 18

Notre engagement climatique 20

HUMAIN ET MANAGEMENT

Placer l’humain au cœur de notre développement 25Oser la responsabilité et la liberté 30

Développer les compétences, révéler les talents 33Assurer la santé et la sécurité 36

Attirer, rémunérer, motiver les coéquipiers 40Fondation Decathlon : favoriser l’accès à l’emploi pour tous 43

PRODUITS ET SERVICES

Concevoir l’innovation pour tous 47Promouvoir la consommation responsable 52

Créer des produits sûrs et de qualité 58Proposer des services pratiques et écologiques 64

MAGASINS ET TRANSPORT

Éco-développer notre réseau mondial 69S’impliquer dans les dynamiques territoriales 72

Optimiser notre gestion des énergies et des déchets 76Transporter nos produits, favoriser l’éco-mobilité 81

RESPONSABILITÉ EN PRODUCTION

Entretenir des relations à long terme 85Agir pour le progrès humain 92

Déployer le management environnemental 99

INDICATEURS ET MÉTHODOLOGIE

Nos indicateurs de performance 103Tableaux de correspondance réglementaire 119

Note méthodologique 125Attestation de présence et avis sur la sincérité des informations 129


3ENJEUX ET STRATÉGIES

Chez Decathlon, nous sommes près de 80 000 coéquipiers dans le monde, unis autour de deux valeurs : Vital et Responsable. Depuis maintenant 40 ans, nous sommes aux côtés des utilisateurs sportifs, à leur écoute pour comprendre leurs besoins et leur offrir des produits séduisants et techniques aux prix les plus bas pour être accessibles au plus grand nombre. C’est notre raison d’être. Nos équipes de conception signent des produits adaptés à nos utilisateurs, pour faciliter leur pratique quels que soient l’âge ou le niveau, afin qu’ils profitent au maximum des plaisirs et des bienfaits du sport. En 2016, nous continuons de développer l’entreprise. Nous nous installons sur de nouveaux marchés (Mexique, Côte d’Ivoire, Slovénie, Singapour, Malaisie), ouvrons 164 nouveaux magasins dans le monde et dépassons le cap du milliard de produits vendus. Dans ce contexte, l’enseigne et l’ensemble de ses activités totalisent, fin 2016, un chiffre d’affaires de près de 10 milliards d’euros HT, soit une hausse de 9,5 % par rapport à 2015. Enfin, cette année est particulièrement marquante pour nous, car nous coécrivons notre vision d’entreprise 2026. Cet exercice, nous l’avons voulu collaboratif pour rassembler autant de coéquipiers que possible et décider ensemble de ce que nous voulons accomplir, des transformations que nous allons mener au cours des dix prochaines années pour installer notre activité dans la durée, dans un esprit de responsabilité et de liberté.

NOS COÉQUIPIERS DANS LE MONDE

DECATHLON EN CHIFFRES

moins de 20 ans : 3,90 % 20 à 29 ans : 65,62 % 30 à 39 ans : 21,79 % 40/49 ans : 6,91 % 50 ans et plus : 1,78 %

Hommes : 51 % Femmes : 49 %

Répartition des coéquipiers par âges Répartition des coéquipiers par genres

Commerce et service : 76,2 % Logistique : 11 % Métiers support : 6,7 % Conception/Production : 6,07 %

Répartition des coéquipiers par zones géographiques

Répartition des coéquipiers par activités

Europe 72,31 % Asie : 21,23 % Russie : 2,22 % Brésil : 1,47 % Inde : 2,28 % Afrique : 0,5 %

78 267coéquipiers

dans le monde

70,6 %en contrat permanent

80 000

75 000

70 000

65 000

60 000

55 000

50 000

45 0002013 2014 2015 2016

60 000

65 000

72 000

78 000


4 ENJEUX ET STRATÉGIES

NOS ACTIVITÉS COMMERCIALES DANS LE MONDE

International : 67 % France : 33 %

Répartition du chiffre d’affaires en 2016

Chiffre d'affaires 2016 Évolution du chiffre d'affaires (en milliards d’euros)

NOS ZONES D'ACTIVITÉS

Zone d'activité Afrique : Côte d’Ivoire, Maroc. Zone d'activité Amériques : Brésil, Mexique. Zone d'activité Asie : Chine, Malaisie, Taïwan, Thaïlande, Singapour. Zone d'activité Inde : Inde. Zone d'activité Europe : Allemagne, Belgique, Bulgarie, Croatie, Espagne, France, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, Pays-Bas, Roumanie,

Royaume-Uni, République Tchèque, Slovénie, Slovaquie, Suède, Turquie. Zone d'activité CEI 1 : Russie.

Les équipes de Decathlon exercent dans ces zones différentes activités : distribution en magasin et en ligne, transport et logistique, services support.

9,97 milliards d'euros

109876543210

2013 2014 2015 2016

7,4 8,2

9,1 9,97

1. Communauté des États Indépendants.



Répartition de nos points de vente par pays (31/12/2016)

NOS BASSINS DE PRODUCTION

Bassin de production Afrique : Égypte, Éthiopie, Madagascar, Maroc, Tunisie, Maurice. Bassin de production Amériques : Brésil, Mexique. Bassin de production Asie du Nord : Chine, Corée du Sud, Japon, Taïwan. Bassin de production Asie du Sud-Est : Cambodge, Indonésie, Malaisie, Myanmar, Singapour, Thaïlande, Vietnam. Bassin de production Asie du Sud-Ouest : Bangladesh, Inde, Pakistan, Sri Lanka. Bassin de production Europe : Albanie, Allemagne, Autriche, Belgique, Bosnie, Bulgarie, Croatie, Espagne, Finlande, France, Géorgie, Hongrie,

Italie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Turquie, Ukraine. Bassin de production CEI 2 : Russie.

Avec bureau de production Decathlon

Sans bureau de production

Les équipes de Decathlon organisent la fabrication des produits avec les fournisseurs et sont établies dans 22 pays au sein de 39 bureaux de production localisés au plus près des sites industriels.

2. Communauté des États Indépendants.

45entrepôts

et plateformes

et plateformes logistiques

dans le monde.

50sports

marqués

marques des produits Decathlon.

1 053 937 000 de produits

vendus dans le monde.

87 %

d’utilisateurs satisfaits

par l’usage des produits Decathlon.

1 176 magasins

dans le monde, soit 164 de plus

qu’en 2015.

Total Ouvertures 2016

Allemagne 36 (+11)

Belgique 27 (+2)Brésil 21 (+2)Bulgarie 4 (+0)Chine dont Taïwan 214 (+51)Côte d’Ivoire 1 (+1)Croatie 4 (+1)Espagne 149 (+17)France 301 (+8)

Hongrie 21 (+4)


Inde 46 (+11)

Italie 113 (+7)Malaisie 1 (+1)Maroc 6 (+2)Mexique 3 (+3)Pays-Bas 10 (+4)Pologne 46 (+1)Portugal 30 (+2)République Tchèque 11 (+2)

Roumanie 19 (+2)


Royaume-Uni 26 (+7)Russie 49 (+11)Singapour 2 (+2)Slovaquie 4 (+1)Slovénie 1 (+1)Suède 2 (+1)Thaïlande 9 (+4)Turquie 20 (+5)



« Chez Decathlon, nous croyons que préserver la planète et ses habitants protège

notre sens : rendre le sport durablement accessible au plus grand nombre. »



TRANSFORMER L’ENTREPRISE POUR SERVIR NOTRE SENS

DURABLEMENT

En 2016, Decathlon fête ses 40 ans. Nous dépassons le cap du milliard de produits vendus. Cette croissance est liée, d’une part, à l’augmentation de nos magasins en Europe, ainsi qu’en Chine, en Inde, en Russie et dans de nouveaux pays tels que le Mexique, la Malaisie, Singapour et la Côte d’Ivoire. D’autre part, nous avons approfondi l’écoute et l’observation de nos utilisateurs sportifs avec 50 sports signés et de nouveaux produits exclusifs.

Le monde est marqué par des évolutions rapides qui induisent une certaine instabilité. Les révolutions technologiques posent leur lot de questions et s’accompagnent parfois d’un accroissement des inégalités. Les citoyens demandent également plus de transparence, plus de vigilance.

Les signes de la dégradation de l’environnement sont désormais tangibles. L’année 2016 marque un nouveau record de températures moyennes dans le monde, de plus en plus de signes visibles des effets du changement climatique et de nombreux pics de pollution de l’air, préoccupants pour notre santé. Les entreprises doivent contribuer à relever ces défis et se transformer, être agiles, rapides et inclusives.

Nous croyons en la « Liberté et la Responsabilité » de chacun, car ce projet humain génère des transfor-mations profondes de nos organisations vers plus de motivation, de souplesse et de réactivité. En 2016, nous coécrivons la vision 2026 de Decathlon suivant un processus collaboratif impliquant l’ensemble de nos coéquipiers.

« Pendant l’écriture de la “vision 2026”, j’ai eu l’opportunité de mener l’exercice en France. J’ai eu du mal à y croire, car je n’ai que 21 ans et je travaille comme vendeur

à temps partiel. Le seul réel critère de sélection était la motivation, car l’entreprise met en place une structure moins hiérarchique, en donnant la possibilité à chacun

d’exprimer son point de vue et de révéler son potentiel. Cela ne m’étonne pas que le thème “Préserver notre planète et les populations pour protéger notre sens”

ait été adopté par les coéquipiers partout dans le monde. Chacun de nous peut et doit jouer un rôle pour contribuer à un monde meilleur. »

Alexandre LeroyDecathlon Villeneuve d'Ascq, France.



Nous croyons en la subsidiarité dans notre entreprise. Ainsi, en 2016, nous avons fait émerger des leaders développement durable par pays pour démultiplier notre impact par des actions locales plus ciblées, adaptées et efficaces.

Nous croyons que mesurer l’impact environnemental de toutes nos activités nous permet d’agir pour le réduire. À ce jour, 62 % de nos émissions de GES sont directement liées à la fabrication de nos produits. Notre initiative d’affichage environnemental nous aide à y répondre.

« Dans le cadre de la stratégie environnementale de Decathlon Espagne, nous avons organisé le 25 septembre 2016 notre opération annuelle de nettoyage, qui implique les concitoyens, utilisateurs sportifs, les coéquipiers et leurs familles.

Nous avons nettoyé 103 sites différents, notamment des lacs, des rivières, des plages et des forêts, nous avons collecté plus de 32 000 kilos de déchets et nous avons aussi planté 3 500 arbres. C’est notre contribution pour préserver notre environnement naturel afin que les générations futures puissent pratiquer pleinement les sports que nous aimons tant. »

« Trois raisons principales nous ont poussés à développer l’affichage environnemental. Tout d’abord, notre souhait est d’encourager nos équipes à réduire l’impact

environnemental de leurs produits en intégrant l’éco-conception dans leurs projets. Ensuite, nous souhaitons communiquer, dans les magasins comme en ligne,

les informations qui permettent aux utilisateurs de tenir compte de la note environnementale au moment de l’achat. Enfin, notre objectif est de promouvoir

ce type d’affichage en partageant nos méthodes avec d’autres acteurs du marché et les pouvoirs publics pour promouvoir la consommation responsable.

En 2016, 8 % des produits de la marque Decathlon ont été évalués à l’aide de ce système. Notre intention est d’avoir évalué 100 % de nos gammes textiles,

chaussures et produits de confection lourde d’ici à 2019. »

Sergio GonzàlezDecathlon Rivas, Espagne.

Raffaele DubyChef de projet éco-conception et affichage environnemental, France.



Nous croyons dans le progrès humain pour celles et ceux qui fabriquent nos produits et nous agissons au quotidien avec nos fournisseurs pour la sécurité des personnes et le respect de bonnes conditions de travail. Notre démarche de responsabilité humaine en production a été formalisée dès 2002, lors de la mise en place de notre Charte Sociale et des évaluations de son application sur sites.

« Depuis quelques années, plusieurs grands principes internationaux et réglementations ont été mis en place, de nouveaux enjeux sur les droits de l’homme sont apparus et les

organisations industrielles ont beaucoup évolué.Pour accompagner ces évolutions, nous avons décidé en 2016 de refondre notre Code de Conduite et de l’élargir, au delà des droits de l’homme et de leur sécurité, à d’autres

sujets relevant de notre responsabilité sociétale comme les enjeux environnementaux, le management des substances chimiques, l’approvisionnement en matières responsables

etc… C’est une étape importante dans l’animation de nos fournisseurs, que nous impliquons pour agir de façon responsable envers les hommes et la planète, dans toute leur diversité »

Après 40 ans d’histoire, nous entrons dans une nouvelle ère. Nous avons l’ambition d’avoir un impact positif sur la planète et ses habitants. Le chemin à parcourir représente un réel défi, mais nous avons la conviction que nos coéquipiers, nos utilisateurs et nos partenaires trouveront ensemble des solutions.Dans l’édition de cette année, nous avons intégré un éclairage de nos enjeux pour mieux expliquer nos actions. Ce rapport est le témoignage de notre engagement pour construire ensemble une économie responsable, humaine et respectueuse de la planète, donc durable.

Soundous Hassouni, Responsable du processus de responsabilité humaine en production, France.

Nous croyons en Decathlon, tous unis, pour un monde meilleur.Les Decathloniens



• Recrutement de passionnés de sport vitaux et concrets.• Épanouissement au travail par le partage de la pratique du sport.• Développement des compétences et révélation des talents.• Responsabilisation des coéquipiers et subsidiarité des décisions.• Intransigeance sur la sécurité des personnes.• Partage de la valeur créée et encouragement de l'actionnariat

salarial.• Rémunération juste des coéquipiers au regard des responsabilités.

NOS ENJEUX DD

CONCEPTION

• Sécurité et qualité des produits Decathlon.• Durabilité des produits Decathlon.

PRODUCTION

• Évaluations régulières et amélioration continue des conditions de travail sur les sites de production.

• Montée en capacité des fournisseurs sur thèmes essentiels (sécurité, heures de travail…).

• Partenariats stratégiques.

LOGISTIQUE

• Gestion des produits invendus (réparation, recyclage, don…) par les équipes logistiques.

COMMERCE

• Organisation d'événements locaux dynamisant le réseau d'associations sportives locales.

UTILISATEURS

• Incitation à la pratique sportive régulière.• Innocuité des produits Decathlon.• Amélioration continue des produits Decathlon sur base

des avis utilisateurs.• Information transparente vers nos utilisateurs.• Communautés de pratiquants animées par les équipes

magasins.• Coaching sportif en ligne.

Par la nature de nos activités et la dimension mondiale de notre entreprise, nous avons un impact sur la société et sur l'environnement et un rôle à jouer pour contribuer positivement aux enjeux globaux.

Offrir des produits sportifs séduisants et techniques aux prix les plus bas pour être accessibles au plus grand nombre.

NOS ACTIONS SOCIALES

NOS ACTIONS SOCIÉTALES

NOTRE MODÈLE

Santé et sécurité des coéquipiers

Organisation du temps de travail

Engagement des coéquipiers

Partage de la valeur créée avec les coéquipiers

Éducation et formation

Attractivité des talents

Pouvoir d'achat des consommateurs

Condition de rémunération chez nos fournisseurs, sous-traitants et prestataires

Impacts économiques locaux

Développement des marchés Bottom of Pyramid

Raréfaction des ressources naturelles

Changement climatique

Pollution eau, air, sol

Toxicité des produits chimiques

Gestion des déchets

Conditions de travail

Droits de l'homme

Dialogue avec les parties prenantes

Santé et sécurité des consommateurs

Autorisation d'exploiter et acceptabilité sociétale

Innovation

ENJEUX SOCIÉTAUX

ENJEUX ENVIR

ONNEMEN

TAU

X

ENJE

UX SOCIA

UX

ENJEUX ÉCONOMIQUES



• Accessibilité des prix des produits Decathlon pour les utilisateurs grâce à la démarche Smart Cost.

• Investissement dans la croissance organique .• Mise à disposition d'espaces de pratique sportive gratuits à

proximité des magasins.• Massification des achats et partenariats stratégiques.• Projets pilotes pour une rémunération juste des ouvriers en

production.• Innovation à impact social, environnemental et sociétal positif.

CONCEPTION

• Analyses multicritères du cycle de vie des produits Decathlon.

• Utilisation de matières premières renouvelables, recyclées ou recyclables.

• Éco-conception des produits et packagings Decathlon.

PRODUCTION

• Évaluation et amélioration continue des impacts environnementaux des sites de production.

• Développement de processus de fabrication plus respectueux de l'environnement.

• Partenariats stratégiques.

LOGISTIQUE

• Réduction des distances parcourues par les produits Decathlon.

• Maximisation du taux de remplissage des containers.• Utilisation de modes de transport à moindres impacts.• Optimisation des performances environnementales des

plateformes logistiques.

COMMERCE

• Optimisation des performances énergétiques des magasins existants.

• Éco-construction des nouveaux magasins.• Tri et valorisation des déchets.• Promotion de la mobilité douce.

UTILISATEURS

• Affichage des performances environnementales des produits Decathlon.

• Réparabilité des produits par les utilisateurs et dans nos Ateliers.

• Vente de produits d'occasion grâce au Trocathlon.

NOS ACTIONS ÉCONOMIQUES

NOS ACTIONS ENVIRONNEMENTALES

Pouvoir d'achat des consommateurs

Condition de rémunération chez nos fournisseurs, sous-traitants et prestataires

Impacts économiques locaux

Développement des marchés Bottom of Pyramid

Raréfaction des ressources naturelles

Changement climatique

Pollution eau, air, sol

Toxicité des produits chimiques

Gestion des déchets

ENJEUX SOCIÉTAUX

ENJEUX ENVIR

ONNEMEN

TAU

X

ENJE

UX SOCIA

UX

ENJEUX ÉCONOMIQUES



NOTRE ORGANISATION DD Le développement durable concerne l’ensemble des activités de Decathlon. Nous sommes organisés en réseau pour déployer nos actions à l’international et parce que nous pensons que le modèle pyramidal n’est plus adapté aux besoins de l’entreprise et des coéquipiers. Notre objectif est que chaque coéquipier soit proactif sur son terrain de jeu et ouvert sur son écosystème, pour exercer la responsabilité de Decathlon vis-à-vis des utilisateurs sportifs, des partenaires, des citoyens et de la planète.Plusieurs principes guident les coéquipiers au quotidien :• la liberté de prendre des décisions, d’oser prendre des initiatives ;• la responsabilité de demander conseil aux coéquipiers concernés par la décision ;• le droit à l’erreur.

LEADERS DD PAYS Ils portent la stratégie DD de Decathlon dans leur pays en l’adaptant aux enjeux locaux. Ils s’entourent d’une équipe pour traiter chacun des thèmes de leur projet DD. Ils dialoguent de manière transparente et sincère avec les parties prenantes locales. Ils contribuent à la stratégie globale DD de Decathlon en faisant remonter les enjeux sociétaux et environnementaux de leur pays. Les leaders DD par pays sont en cours de nomination, nous en comptons sept en décembre 2016.

LEADERS DE PROCESSUS DE TRANSFORMATION DD

Responsables d’un thème clé (éco-conception, responsabilité humaine en production, management environnemental en production…), ils anticipent les défis et enjeux sociétaux en définissant les cibles et ambitions et la conduite du changement pour y parvenir. Ils engagent des relations avec des parties prenantes de leur thème.Ils coconstruisent avec les coéquipiers les outils, les méthodes et les solutions pédagogiques pour les rendre autonomes. Ils ont pour rôle de développer l’autonomie de chaque responsable local et de garantir la cohérence mondiale de l’application de leur processus.

LEADER DD DECATHLON En lien avec le leader de Decathlon, et en cohérence avec la stratégie de l’entreprise, elle définit les ambitions DD suivant les axes proposés par l’équipe DD et les coéquipiers. Elle anime une équipe de leaders de processus de transformation DD et le réseau de leaders DD par pays et garantit les ressources humaines, financières et matérielles.

PILOTAGE LEADER DECATHLON Il porte la vision, le business model et les objectifs stratégiques de Decathlon auprès du conseil d’administration.COMITÉ DE PILOTAGE DD Composé des représentants de différents pays et activités de l’entreprise (commerce, logistique, production, conception, qualité), il apporte un éclairage transversal sur les stratégies DD proposées et les valide.AUDITEURS INTERNES Les auditeurs internes, qui dépendent directement du conseil d’administration, réalisent régulièrement des audits de terrain pour vérifier la bonne application de notre Charte Sociale, en particulier en ce qui concerne les aspects de sécurité. En lien avec les équipes de responsabilité humaine en production, ils auditent le diagnostic interne de la sécurité des personnes chez nos fournisseurs et en présentent chaque année leur analyse au comité d’audit (l’un des sous-comités du conseil d’administration de Decathlon).CONSEIL D’ADMINISTRATIONIl valide les stratégies et objectifs proposés par le leader DD.

LEADERSDE PROCESSUS DE

TRANSFORMATION DD

LEADERSDD PAYS

LEADER DDDECATHLON

PILOTAGE

ISABELLE GUYADERFRANCE

VIANNEY BURUCOACHINE

IÑIGO GARCIAESPAGNEGIORGIO POSSI

ITALIE

CANDICE LEETAIWAN

RABEYA HOSSANBANGLADESH

ALEX ROUXVIETNAM

RUSSIE

PORTUGAL

ALLEMAGNE

CONSEILD’ADMINISTRATION

COMITÉDE PILOTAGE DD

LEADER DECATHLON

AUDITEURSINTERNES

L'ENSEMBLE DES DECATHLONIENS

RAHEL DAMAMMEREPORTING DD

RELATIONS PARTIES PRENANTES

CHARLES FELGATECOMMUNICATION

SOUNDOUS HASSOUNIRESPONSABILITÉ HUMAINE EN PRODUCTION

JÉRÉMIE PIOLETENVIRONNEMENTEN PRODUCTION

EMILIE AUBRYMANAGEMENT CO2

ENVIRONNEMENTMAGASINS & TRANSPORTS

RAFFAËLE DUBYENVIRONNEMENT

OFFRE & CONCEPTION

KATY DRAPERPERFORMANCE

EXTRA-FINANCIÈRE



LEADERSDE PROCESSUS DE

TRANSFORMATION DD

LEADERSDD PAYS

LEADER DDDECATHLON

PILOTAGE

ISABELLE GUYADERFRANCE

VIANNEY BURUCOACHINE

IÑIGO GARCIAESPAGNEGIORGIO POSSI

ITALIE

CANDICE LEETAIWAN

RABEYA HOSSANBANGLADESH

ALEX ROUXVIETNAM

RUSSIE

PORTUGAL

ALLEMAGNE

CONSEILD’ADMINISTRATION

COMITÉDE PILOTAGE DD

LEADER DECATHLON

AUDITEURSINTERNES

L'ENSEMBLE DES DECATHLONIENS

RAHEL DAMAMMEREPORTING DD

RELATIONS PARTIES PRENANTES

CHARLES FELGATECOMMUNICATION

SOUNDOUS HASSOUNIRESPONSABILITÉ HUMAINE EN PRODUCTION

JÉRÉMIE PIOLETENVIRONNEMENTEN PRODUCTION

EMILIE AUBRYMANAGEMENT CO2

ENVIRONNEMENTMAGASINS & TRANSPORTS

RAFFAËLE DUBYENVIRONNEMENT

OFFRE & CONCEPTION

KATY DRAPERPERFORMANCE

EXTRA-FINANCIÈRE



NOS RELATIONS AVEC LES PARTIES PRENANTES Chez Decathlon, c’est au travers de nos relations avec nos parties prenantes que nous développons nos connaissances, que nous transformons l’entreprise et que nous réalisons nos ambitions. Trois d’entre elles sont particulièrement essentielles à notre succès :Nos coéquipiers, tout d’abord. Notre management se veut bienveillant, fondé sur la responsabilité et le développement des compétences. Le dialogue est permanent, marqué par des rendez-vous d’échanges réguliers : les entretiens mensuels et l’entretien annuel. Nos relations sont directes, sans artifice. De plus, nos coéquipiers sont les premiers ambassadeurs de notre entreprise et de nos produits.Nos utilisateurs, ensuite. Dès la conception des produits, leur satisfaction est centrale dans nos préoccupations. Avec nos produits Decathlon, nous répondons à leurs besoins, dans toute leur diversité.Nos fournisseurs, enfin. Nous les considérons comme des partenaires, les accompagnons dans leur développement et les amenons à respecter nos exigences.

En 2016, dialogue et transparence s’illustrent au travers d’actions marquantes :

1. En France et au Portugal.

Cette cartographie n’est pas exhaustive, la structuration de la démarche est en cours. Des initiatives sont en place et Decathlon travaillera à l’amélioration continue de ses pratiques sur ce sujet.

Offrir des produits sportifs séduisants et techniques

aux prix les plus bas pour qu’ils soient accessibles

au plus grand nombre.

Utilisateurs(Clients, utilisateurs, associations de consommateurs, clubs sportifs)

"Nous voulons que les utilisateurs de nos produits soient enchantés ou enchantés."

• Avis utilisateurs (site e-commerce, questionnaire de satisfaction, …).

• Centre relation client.• Panel.• Événements clients acteurs.• Innovation Awards, Green Awards.

Fait marquant : produits ayant obtenu des notes inférieures à 3/5 retirés de la vente ¹ (voir page 64).

Fournisseurs/ partenaires d’affaires

(Fournisseurs de nos produits Decathlon)

"Nous souhaitons construire des relations partenariales à long-terme."

• Ateliers de travail.• Journée DD, co-organisation.• Formations.• Partenariats.

Fait marquant : journée partenaires stratégiques (voir page 85).

Coéquipiers

(Salariés, partenaires sociaux)

"Nous grandissons à travers la responsabilité et la liberté."

• Baromètre de satisfaction (Decathlon Team mates Barometer, Great place to work…).

• Processus de vision participative.• Séminaires, learning expeditions.• Accords, comités d’entreprise.

Fait marquant : coécriture de notre vision impliquant 30 000 coéquipiers (voir page 31).

Société civile(Médias, ONG, fédérations professionnelles, enseignement et recherche, communautés locales, experts RSE)

"Nous dialoguons de manière pragmatique, transparente et sincère."

• Rencontres.• Réponses aux sollicitations.• Collaborations projet.• Membre de commissions,

administrateurs.• Participations à des forums.

Fait marquant : Decathlon mentionné dans un baromètre du WWF (voir page 56).

Régulateurs / Autorités publiques

(Commission européenne, PCN OCDE, ministères de l’écologie, éco-organismes, collectivités)

"Nous sommes acteurs plutôt que spectateurs."

• Rencontres.• Partages d’informations.• Participations à travaux de

normalisation et recommandations méthodologiques.

Fait marquant : nouvelle organisation interne consacrée à la normalisation des produits Decathlon (voir page 61).



2. Impactt est un cabinet-conseil spécialisé qui travaille à l’amélioration des conditions de travail et des moyens de subsistance dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, avec pour objectif d’apporter des avantages commerciaux évidents aux deux extrémités de la chaîne. Plus d’information, voir http://impacttlimited.com.

3. Global Social Compliance Program, voir www.theconsumergoodsforum.com/gscp-home.4. « Assessing low-Carbon Transition » (ACT) est une co-initiative lancée par le Carbon Disclosure Project et l’Agence de l’environnement et de la

maîtrise de l’énergie (Ademe), qui étudie qualitativement et quantitativement la stratégie de réduction des émissions de GES d’une entreprise afin d’évaluer sa cohérence avec les besoins d’une économie bas carbone.

5. World Wide Fund for Nature, voir www.wwf.fr.6. Voir www.reputationinstitute.com/.

Un dialogue constructif avec nos parties prenantes

En 2016, les équipes de Decathlon continuent d’interagir en interne et en externe pour renforcer des stratégies existantes ou pour impulser de nouvelles initiatives. Cette écoute et ce dialogue

les aident lors de leurs prises de décisions, ainsi qu’à innover et à s’améliorer durablement, comme nous l’explique Rahel Damamme, responsable de la veille et des relations parties prenantes

pour le hub développement durable de Decathlon.

Quels sont les projets marquants partagés avec nos parties prenantes en 2016 ?Pour ne citer que quelques exemples, nous avons décidé de poursuivre notre collaboration avec Impactt ² et de déployer leur programme « Ensemble pour un business durable » dans deux autres pays (Inde, Chine), après une phase pilote réussie au Bangladesh. Notre participation au groupe de travail français sur les chaînes d’approvisionnement textile responsable nous a incités à actualiser nos outils concernant notre démarche de responsabilité humaine en production et à les comparer aux bonnes pratiques proposées par le GSCP ³. Enfin, 2016 a été une année clé pour notre projet d’affichage des performances environnementales de nos produits, car nous avons avancé avec d’autres entreprises françaises sur l’harmonisation des méthodes de calcul et des formats, ce qui a conduit la ministre de l’Environnement à décider de prédéployer cet outil au niveau national. Nous participons aussi aux travaux d’harmonisation au niveau européen et le lancement d’un projet pilote est en cours !

Consultez-vous régulièrement des parties prenantes externes pour construire vos projets ?Cette année, nous avons choisi de participer à l’initiative ACT 4, afin de vérifier l’adéquation entre nos stratégies actuelles en matière d’émissions de gaz à effet de serre et la limitation du réchauffement climatique à 2 °C. Nous avons également dialogué avec les équipes de WWF France 5 à la suite de la publication de leur classement des 25 entreprises françaises impactant le plus les écosystèmes mondiaux, dans lequel Decathlon est cité. Nous avons ainsi pu les assurer de l’engagement pris par Decathlon en matière d’offre de coton responsable, et ils nous ont expliqué en retour leurs attentes concernant les enjeux à approfondir.

Quel est le rôle des rapports développement durable annuels dans les relations de l’entreprise avec ses parties prenantes ?Nos rapports doivent nous permettre de piloter, éclairer et améliorer la performance extrafinancière de Decathlon grâce à nos priorités d’action, indicateurs et objectifs chiffrés. Ils constituent aussi un outil formidable pour informer nos parties prenantes et dialoguer avec elles de manière transparente sur nos avancées, nos difficultés et nos ambitions en matière de développement durable. Dans un contexte où les parties prenantes demandent de plus en plus de transparence de la part des entreprises, Decathlon a intégré en 2016 le top 10 des entreprises ayant la meilleure réputation RSE en France selon le Reputation Institute 6. Dans ce classement, il apparaît très clairement que la RSE est un facteur de différenciation, de performance et de bonne réputation des entreprises.

Interview

RAHEL DAMAMMEResponsable de la veille et des relations parties prenantes

pour le hub développement durable de Decathlon



ENGAGEMENTS ET TRAVAUX

Par la variété de nos activités et de nos implantations, nous dialoguons avec des organisations à plusieurs niveaux : régional, national, européen et mondial. Voici quelques exemples de nos parties prenantes et de nos projets communs.

Partenaire du World Forum Lille et participation de deux coéquipiers de Decathlon en tant qu’interve-nants lors des conférences du World Forum 2016.Lauréat du Trophée de l’économie responsable 2016 du Réseau Alliances, qui salue la démarche globale de développement durable de Decathlon, et plus particulièrement le déploiement en cours de l’affichage des performances environnementales des produits Decathlon.Remise à jour des fiches de bonnes pratiques Decathlon dans la base de données BipiZ du Réseau Alliances. www.worldforum-lille.org/fr

Suivi depuis 2015 des travaux de la commission RSE de la WFSGI (partage d’informations de veille, évaluation des pratiques RSE, participation à des webinars, etc.).www.wfsgi.org

Adhésion au comité environnement afin de suivre et anticiper les futures évolutions stratégiques et législatives de l’Union européenne en matière d’environnement. www.eurocommerce.eu

Participation au comité environnement de la FCD pour agir en faveur du développement durable.www.fcd.fr/qui-sommes-nous/actualites-de-la-fcd/detail/decouvrez-la-video-de-presentation-de-la-fcd

Participation au conseil d’administration et au comité scientifique d’Éco-TLC.www.ecotlc.fr/page-53-gouvernance.html

Membre depuis plusieurs années de l’Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises, qui exerce une veille permanente en France, en Europe et dans le monde.www.orse.org

Participation depuis plusieurs années à la plateforme Afnor-Ademe sur l’affichage environnemental des produits, dont l’objectif est de définir des méthodes d’évaluation communes au niveau français.http://affichage-environnemental.afnor.org

Participation au projet de prédéploiement de l’affichage environnemental avec l’Ademe et le ministère français de l’Environnement. Animation du comité de projet (COPROJ) pour l’affichage environnemental textile.www.ademe.fr/expertises/consommer-autrement/passer-a-laction/reconnaitre-produit-plus-respec-tueux-lenvironnement/dossier/laffichage-environnemental/laffichage-environnemental-aujourdhui-de-main-bilan-experimentations-perspectives

MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT,

DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER

Participation depuis 2014 à la commission RSE (travail notamment sur la mise à jour du Code de Conduite et sur un événement liant la RSE et le sport).www.entreprisesdusport.com/fr/infos-conso/developpement-durablewww.unionsportcycle.com



Participation à l’expérimentation du projet Assessing low-Carbon Transition (ACT) avec l’Ademe et l’ONG anglaise Carbon Disclosure Project (CDP). Lancé en 2015 à l’occasion de la COP21, ce projet vise à accélérer l’implication des entreprises vers une économie bas carbone. Les résultats de la phase test de cette initiative, impliquant une vingtaine d’entreprises internationales, ont été présentés lors de la COP22 à Marrakech.www.cdp.net/en/campaigns/act-assessing-low-carbon-transition-initiative

Decathlon a rejoint la BCI (Better Cotton Initiative) en janvier 2012. Cette association à but non lucratif encourage le développement mondial d’un meilleur coton comme produit de base durable afin de le rendre meilleur pour les personnes qui le produisent, meilleur pour l’environnement dans lequel il est cultivé et meilleur pour l’avenir du secteur.http://bettercotton.org

Soutien technique pour les évaluations « responsabilité humaine en production » et « management envi-ronnemental des fournisseurs » de Decathlon (réalisation d’audits, prélèvements et analyses des eaux usées).www.sgs.com

Groupe de travail français organisé par la DAEI (Délégation aux affaires européennes et internatio-nales), réunissant notamment des membres du point de contact national de l’OCDE (PCN France), de la plateforme RSE nationale, du ministère de l’Écologie, d’ONG et d’entreprises françaises du secteur textile.http://social-sante.gouv.fr/ministere/organisation/directions/article/daei-delegation-aux-affaires- europeennes-et-internationales

Ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle

et du Dialogue social

Démarrage en novembre 2016 de l’Equivalent Process proposé par le GSCP (Global Social Compliance Program). L’objectif de cette démarche est d’identifier des pistes d’amélioration pour notre système et nos méthodes concernant la responsabilité humaine en production en les comparant aux bonnes pratiques décrites dans les outils de référence du GSCP.www.theconsumergoodsforum.com/gscp-home

Partage de connaissances scientifiques sur les produits chimiques utilisés dans les processus de production et sur les risques émergents pour définir de futurs axes de travail pour Decathlon.www.anses.fr/fr

Membre d’un comité consultatif (avec des représentants du PCN, d’entreprises, de la Commission européenne, d’initiatives multi-parties prenantes, d’ONG et de syndicats) pour la rédaction d’un guide sur le devoir de vigilance dans les filières textiles et chaussures.https://mneguidelines.oecd.org/responsible-supply-chains-textile-garment-sector.htm

Décision de rejoindre en fin d’année 2014 le programme « Ensemble pour un business durable » mis en place par le cabinet de conseil Impactt Limited.https://impacttlimited.squarespace.com/blog/

7. Association technique du commerce et de la distribution, voir assoperifem.wixsite.com/perifem.8. Agence nationale italienne pour les nouvelles technologies, l'énergie et le développement durable, voir www.enea.it/it.9. Agence fédérale autrichienne pour l’environnement, voir www.umweltbundesamt.at/en.10. ONG Global 2000, voir www.global2000.at.11. Carrefour, Colruyt, Kering, Picard, Office Dépôt.12. Office fédéral de l'environnement suisse.13. Promod, Pimkie, Okaïdi...14. Les Tissages de Charlieu, TAD.

OEF (Organisation Environmental Footprint) : participation à une expérimentation européenne pour définir une méthode multicritère commune de calcul de l’empreinte environnementale des organisations. Membre du secrétariat technique avec différentes parties prenantes, notamment l’Ademe, Perifem7, ENEA 8, Umweltbundesamt 9, l’ONG Global 2000 10 et des entreprises 11.http://ec.europa.eu/environment/eussd/smgpPEF (Product Environmental Footprint) : participation à une expérimentation européenne pour définir une méthode multicritère commune de calcul de l’empreinte environnementale des produits (tee-shirts). Membre du secrétariat technique avec différentes parties prenantes, notamment l’Ademe, le ministère français de l’Environnement, l’OFEV 12, des marques 13 et des producteurs 14.http://ec.europa.eu/environment/eussd/smgp



Nos actions Nos ambitions pour 2019 réalisé2015

réalisé2016

Nous menons des évaluations régulières chez nos fournisseurs pour vérifier la conformité des conditions de travail avec notre Charte Sociale.

80% des fournisseurs 1 sont évalués A, B ou C selon notre grille d’audit.

68% 68%

Nous développons des outils et méthodes selon les nouveaux enjeux et risques mondiaux.

Participation à l’harmonisation des méthodes d’évaluation sociale (groupe de travail de l’OCDE, groupe de travail chaîne d’approvisionnement textile, responsable de la Délégation aux Affaires Européennes et Internationales).

voir RDD15 p. 18

voir RDD16 p. 17

POUR LE PROGRÈS HUMAIN DANS LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT


réalisé2016

Nous sollicitons l’avis de nos utilisateurs sur leur expérience avec nos produits et leur satisfaction dans l’usage afin de les améliorer en permanence.

95% d’utilisateurs satisfaits dans l’usage de nos produits Decathlon 2.

85% 87%

Nous développons des produits sûrs, durables et de qualité par une démarche globale de management de la qualité de la conception, de la production et de la distribution de nos produits.

Amélioration continue du taux de retour par produit.

1 158 PPM

1 267 PPM

Nous prévenons le risque chimique depuis la conception des produits jusqu’à leur utilisation.

100% de fournisseurs engagés à respecter notre RSL (restricted substances list).

86% 73,80%

POUR ÊTRE RÉFÉRENT EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ DES PRODUITSET DE SATISFACTION DURABLE DES UTILISATEURS

1. De rang 1.2. Pourcentage d’utilisateurs ayant donné la note de 4 ou 5 à nos produits.

NOS AMBITIONS DD2015 - 2019

Nous mettons notre vitalité et notre responsabilité au service du développement durable. Au-delà d’une veille active, nous anticipons les défis et enjeux sociétaux pour innover et orienter nos actions.

Notre priorité est la création de valeur(s) sur le long terme, pour nos coéquipiers, utilisateurs, partenaires, citoyens et, en conséquence, pour nos actionnaires.

LES ÉQUIPES DE DECATHLON AGISSENT AU QUOTIDIEN

POUR FAVORISER LE PLAISIR AU TRAVAIL DES COÉQUIPIERS PAR LA RESPONSABILITÉ


réalisé2016

Nous recrutons des passionnés de sport, vitaux, concrets, serviables.

100% des coéquipiers déclarent venir avec plaisir au travail (dont 65 % déclarent « oui, tout à fait »).

90% 91%

Nous favorisons la pratique du sport. 100% des coéquipiers pratiquent leur sport régulièrement, de façon adaptée à chacun.

75% 77%

Nous accompagnons le coéquipier dans la construction de son développement.

100% des coéquipiers sont acteurs de leur développement et de leur apprentissage.

88% 90%

Nous créons les conditions pour que, dès le premier jour, les coéquipiers prennent des responsabilités et des décisions au plus proche de leurs conséquences (principe de subsidiarité).

100% des coéquipiers grandissent par la responsabilité. 85% 88%

Nous sommes intransigeants sur la sécurité des personnes en interne.

100% des coéquipiers se sentent en sécurité sur leur lieu de travail.

93% 93%

Nous partageons la valeur créée et permettons au plus grand nombre d’être copropriétaires de l’entreprise grâce à l’actionnariat salarial.

100% des coéquipiers sont actionnaires de l’entreprise s’ils le souhaitent.

50,40% 50,74%




réalisé2016

Sur la base du bilan de notre impact environnemental, nous définissons les plans d’action pour chaque activité.

Stabilisation des émissions de CO2 éq. par rapport à l’année de référence 2016 à horizon 2021.

6 188 000de T. éq.CO2

Année de référence 7 057 000

de T. éq.CO2

Nous mesurons l’impact environnemental de nos produits pour identifier les leviers d’éco-conception, tout en gardant le meilleur ratio qualité/valeur/prix pour nos utilisateurs.

100% d’ingénieurs 3 sont capables de réaliser l'évaluation environnementale de leurs produits.

33,85% 50,16%

Nous réduisons l’impact environnemental des produits en utilisant des matières premières issues de sources d’approvisionnement responsables, tout en gardant le meilleur ratio qualité/valeur/prix pour nos utilisateurs.

100% de coton issu de sources durables (agriculture biologique, Better Cotton Initiative ou recyclé) pour nos produits Decathlon d’ici à 2020.

10,60% 14,44%

Nous construisons de nouveaux sites certifiés selon les standards environnementaux les plus exigeants et améliorons l’efficacité énergétique de nos sites.

100% de nos nouveaux sites en propriété sont certifiés.

Diminution des émissions de CO2 éq. liées à la consommation d’énergie de nos sites (kWh/m2/an) par rapport à l’année de référence 2016 6.

51 sitescertifiés 4

Magasins 142,15 kWh/m2

Entrepôts 62,51 kWh/m2

64 sitescertifiés 5

Magasins 139,5 kWh/m2

Entrepôts 68,16 kWh/m2

Nous optimisons la gestion des déchets générés sur nos sites.

Augmentation continue du taux de tri des déchets dans nos magasins et entrepôts.

Magasins 41%

Entrepôts 89%

Magasins 40%

Entrepôts 85%

Nous optimisons les activités logistiques en limitant les distances parcourues par les articles grâce à notre réseau mondial d’entrepôts, en maximisant le chargement des camion et en privilégiant le transport multimodal (train, fluvial).

-15% d’émissions de CO2 éq. par article livré en Europe entre 2015 et 2020.

409 g C02 /article livré

376 g C02 /article livré soit 8% de réduction

Nous améliorons la performance environnementale des sites industriels de nos fournisseurs en les accompagnant dans la réduction continue de leurs impacts environnementaux, en fonction de leurs risques.

80% des fournisseurs, présentant un risque de pollution eau, air et sol, sont évalués A, B ou C selon notre grille d’audit 7.

NA NA

POUR LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT ET LA RÉDUCTION EN CONTINU DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL


réalisé2016

Nous affichons la performance environnementale des produits en toute transparence, au service du commerce et de la consommation responsable.

100% des produits textiles, chaussures, confection lourde ont une note environnementale.

Saison Printemps

Eté : 0,38%

Saison Automne

Hiver : 5,98%

Saison Printemps

Eté : 7,9%

Saison Automne

Hiver : 8,7%

Nous rendons disponibles les principales informations RSE de Decathlon.

Un site web riche et complet permettant le dialogue avec nos parties prenantes.

NA http://develop-pement-durable.decathlon.com/

Nous publions un rapport RSE annuel sur nos principales stratégies et actions, mis en ligne pour faciliter l’accès aux informations, et travaillons à la fiabilisation des données.

Vérification de la fiabilité des informations à partir de 2017 et obtention d’un avis sans réserve sur la sincérité des données de la part d’un organisme tiers indépendant.

Audit à blanc sur un lot

d’indicateurs

voir RDD16 p. 129

POUR DIALOGUER DE MANIÈRE RESPONSABLE, CONCRÈTE ET SINCÈRE SUR NOS ACTIONS EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

3. Hors ingénieurs sur procédés industriels métal, plastique, composite.4. Situation au 31/12/2015.5. Situation au 31/12/2016.6. Objectif en cours de révision.7. Cette stratégie est en cours de déploiement, l'indicateur sera mesuré à partir de 2017.

Une révision de nos ambitions est opérée annuellement, en fonction des évolutions des contextes et plans d’action et en concertation avec l’ensemble des équipes concernées.



NOTRE ENGAGEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique fait peser une menace sur nos modes de vie et l’avenir de la planète 1. Des phénomènes météorologiques extrêmes se manifestent à différents endroits du monde et concernent tous ses habitants, sans distinction 2. Face à cet enjeu grandissant, États, citoyens et entreprises ont réagi en convenant lors de la COP21 3 de limiter l’augmentation des températures à 2 °C d’ici à la fin du XXIe siècle.Conscients de notre part de responsabilité, nous réalisons un bilan de nos émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre (GES) depuis 2013 et considérons notre impact sur le climat comme un sujet de premier plan pour notre durabilité. En 2016, nous inscrivons la préservation de l’environ-nement dans notre vision à 10 ans 4 et constatons dans le même temps l’augmentation continue de nos émissions de GES. Nous revoyons donc notre objectif stratégique et les échéances associées 5, et décidons que nos émissions de GES en 2021 devront être équivalentes à celles de l’année de référence 2016 soit 7 057 000 tonnes équivalent CO2. Nous redoublons d’efforts pour construire un solide réseau de leaders environnementaux internes et incitons les équipes à éco-concevoir leurs offres, nos produits représentant 62 % de nos émissions en 2016.

Notre engagement climatique en chiffres*

7 057 000t. éq. CO2

émises en 2016.

+ 14 %de t. éq. CO2

en valeur absolue en 2016,

comparé à 2015.

6,7 kg. éq.CO2

émis par quantité de produits vendus

en 2016.

+ 2 %de t. éq. CO2

par produits vendus en 2016,

comparé à 2015.

* le 31/12/2016

1. Comme souligné dans l’édition annuelle du Global Risk Report, publié à l’occasion du Forum économique mondial de Davos. Pour plus d’informations, voir http://reports.weforum.org/global-risks-2017.

2. Swiss Ré (réassureur) indique un coût de 162 millions d’euros, soit + 42 % par rapport à 2015.3. La Conférence de Paris de 2015 sur le climat s’est déroulée du 30 novembre au 12 décembre au Bourget.4. Voir page 31.5. En 2015, nous nous étions fixé comme objectif que le volume de nos émissions de GES en 2019 se maintienne au même niveau que celui de

l’année 2014 (soit 5 200 000 tonnes d’équivalent CO2).



6. Voir page 23.

EN RÉSUMÉ POUR 2016

• Nos émissions de GES annuelles sont en augmentation de 14 % par rapport à 2015 et nous poursuivons nos efforts pour les réduire.

• Nous revoyons notre objectif de stabilisation de nos émissions de GES et évaluons sa compatibilité avec les besoins d’une économie bas carbone.

• Nous donnons aux équipes les outils et formations nécessaires afin qu’elles structurent leurs actions et définissent leurs objectifs en local, en lien avec les ambitions du groupe.

Focus

Pourquoi une nouvelle trajectoire ?

Fin 2015, nous définissions pour la première fois un objectif de stabilisation de nos émissions de GES, avec la volonté de décorréler leur évolution de celle de notre croissance économique.

Nous nous engagions alors à ce que le volume de nos émissions de GES de 2019 se maintienne au même niveau qu’en 2014.

Cet objectif ambitieux s’est cependant montré inaccessible dans les échéances prévues et nous avons donc redéfini une nouvelle trajectoire en prenant 2016 comme année de référence et 2021 comme nouvelle échéance.

Dans la foulée de ce nouvel objectif, nous participons à l’initiative ACT 6 afin de vérifier que ce nouvel objectif cadre avec le maintien du réchauffement climatique au-dessous de +2 °C,

pour aller vers une économie bas carbone.

Scope 1 Scope 2 Scope 3

RÉPARTITION DE NOS ÉMISSIONS DE GES PAR SCOPES

En t. éq. C02

16 002

165 717

6 875 000

RÉPARTITION DE NOS ÉMISSIONS DE GES PAR ACTIVITÉS

Produits : 71 % Déplacement clients : 18 % Construction et exploitation des sites : 5 % Transport de produits : 4 % Déplacement coéquipiers : 2 %

En %



LES RÉSULTATS DE NOTRE BILAN 2016

Pour réaliser le bilan GES annuel de Decathlon, nous prenons en compte depuis 2013 l’ensemble des émissions imputables à ses activités, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la vente des produits en magasin puis leur fin de vie. Cet inventaire complet nous permet d’identifier nos principales sources d’émissions, en l’occurrence les produits7.De même qu’en 2015, la courbe de croissance des émissions est parallèle à celle de la croissance économique de Decathlon. Cette augmentation est principalement due à la hausse des produits vendus ainsi qu’à la stagnation des actions d’éco-conception de nos produits.Mais sur d’autres sujets, les actions engagées par nos équipes leur ont permis d’optimiser les performances sur leurs périmètres :• l’optimisation des consommations énergétiques

sur nos magasins permet une réduction de 1,86% de kWh/m2 entre 2015 et 2016 ;

• en Europe, l’amélioration du taux de remplissage des camions entre les entrepôts permet de réduire de 3% les grammes de CO2 émis par articles transportés.

Bien qu’elles limitent la dégradation globale de notre bilan, nous sommes conscients que d’importants efforts doivent encore être menés afin de stabiliser notre impact.En 2016, la tendance des émissions d’équivalent CO2 de Decathlon est à la hausse. Nous savons dès à présent que la réduction de nos émissions de GES ne s’amorcera qu’à partir de 2018. Ce seront alors nos premiers pas vers la stabilisation de nos émissions.

VERS LA DÉFINITION D’OBJECTIFS DE RÉDUCTION PAR PÉRIMÈTRE D’ACTIVITÉ

En 2016, nous comptons 11 leaders environnementaux pays8. Ces acteurs locaux sont très importants pour mener la stratégie globale de Decathlon, en adaptant leurs actions au contexte et aux enjeux locaux.Cette même année, nous déployons un outil informatique dédié auprès des leaders environnementaux de chaque pays afin de collecter les données des sites Decathlon9. Au-delà de la collecte, ce nouveau logiciel permet un suivi plus dynamique et des analyses plus fines des performances locales et globales de nos magasins et entrepôts. Ce déploiement s’accompagne de formations à l’implémentation d’actions de réduction ainsi qu’à l’utilisation de l’outil pour en mesurer l’efficacité, afin de rendre les acteurs responsables et autonomes.Pour les équipes de conception, un outil interne est également disponible pour calculer l’impact environne-mental des produits10.Ces avancées dans la structuration et la professionnalisation de notre réseau doivent nous amener à définir des objectifs de réduction adaptés aux contextes locaux et en lien avec nos ambitions.

7. Pour calculer l'impact des produits, nous prenons en compte l’ensemble du cycle de vie des produits Decathlon, depuis l'extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie (nos produits représentent 62 % de nos émissions de GES), ainsi que les produits des autres marques internatio-nales que nous distribuons (ces produits représentent 9% de nos émissions de GES).

8. France, Espagne, Italie, Royaume-Uni, Chine, République tchèque, Belgique, Turquie, Hongrie, Inde, Roumanie ; certains sont missionnés, d’autres mènent ce rôle à 100 %.

9. Voir nos actions page 76.10. Voir page 53.

Simulation de la trajectoire de nos émissions de GES

8

7

6

5

4

3

2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021

PIC

Tendance actuelleNouvelle tendance

6,2

7,1

5,2

7,1 7

7,8 7,7 7,4

En millions de t. éq. CO2 annuelle



Focus

La participation de Decathlon à l’initiative ACT

« Assessing low-Carbon Transition » (ACT) est une co-initiative lancée par le Carbon Disclosure Project et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui étudie qualitativement et quantitativement la stratégie de

réduction de GES d’une entreprise afin d’évaluer sa cohérence avec les besoins d’une économie bas carbone.Nous nous sommes portés volontaires en 2016 pour participer à cette initiative en tant que représentants du secteur

de la distribution, en saisissant cette opportunité pour prendre du recul sur nos objectifs et actions grâce aux analyses menées par des experts. En conclusion de leurs travaux, ils saluent la pertinence de la méthode utilisée par Decathlon

dans la mesure de ses émissions de GES, en comptabilisant à la fois les émissions directes et indirectes ; ainsi que le caractère innovant de la démarche d’affichage des performances environnementales des produits16.

Par ailleurs, participer à cette initiative nous permet d’identifier des pistes de progrès. Bien que notre objectif réponde à l’urgence climatique, ils nous encouragent à travailler davantage avec nos fournisseurs pour réduire les émissions en

phase de production17. La définition d’un objectif de réduction à plus long terme nous est également recommandée.

11. Pour plus d’informations, voir http://ec.europa.eu/environment/eussd/smgp/ef_pilots.htm.12. Émilie Aubry au secrétariat de l’OEF et Raffaële Duby au secrétariat du PEF Tee-shirt.13. Les calculs portant sur quelques catégories d’impacts ne font pas l'unanimité parmi les experts, nous sommes fortement dépendants des

avancées scientifiques sur ces sujets pour réaliser les calculs les plus pertinents et les plus utiles possibles.14. Voir nos actions au sein de PEF page 54.15. En outre, ces expérimentations rappellent la forte nécessité d’avoir une base de données commune au sein de l’Europe afin d’assurer la

cohérence et la fiabilité des exercices menés par les entreprises. 16. Voir page 52. 17. Voir page 99.

TESTER, ITÉRER, INNOVER : NOTRE PARTICIPATION À L’ÉMERGENCE D’UN MARCHÉ « VERT » EN EUROPE

Dans le cadre du projet « Single Market for Green Products », l’Europe a lancé en 2013 deux expérimentations11 visant à calculer les empreintes environnementales des produits (PEF pour Product Environmental Footprint) et des organisations (OEF pour Organisation Environmental Footprint), auxquelles participe Decathlon avec deux coéquipiers membres des secrétariats techniques respectifs12.Decathlon fait ainsi partie des entreprises pionnières qui testent des méthodes de comptabilité environnementales multicritères13 pour permettre à terme la synergie entre la comptabilité des sites (magasins, entrepôts, bureaux…) et celle des produits.Notre intérêt particulier est d’identifier précisément les sources des impacts environnementaux de nos activités sur l’ensemble de la chaîne, afin d’orienter nos stratégies et actions pour les réduire.La prochaine étape concernant l’OEF pour Decathlon14 est de sélectionner les indicateurs les plus pertinents qui permettront de réaliser une comptabilité environnementale répondant à nos enjeux principaux. Ces indicateurs seront déterminés en fonction de l’importance de chaque enjeu, mais aussi, de façon plus pragmatique, en fonction de la maturité et de l’exhaustivité des bases de données disponibles15 . Nous mettrons les résultats détaillés de notre bilan sur notre site internet (http://developpement-durable.decathlon.com) dans le courant de l’année.


25HUMAIN ET MANAGEMENT

Le développement et le maintien dans l’emploi des populations sont l’un des principaux leviers de croissance économique d’un pays. En proposant des emplois pérennes et qualifiés, les entreprises participent à la dynamique de création et de répartition des richesses sur un territoire, et rendent possibles l’épanouissement et l’insertion des individus dans la société. Dans un contexte de reprise économique mondiale naissante, Decathlon reste une entreprise en bonne santé. Notre force : placer l’épanouissement des coéquipiers et des coéquipières au cœur de notre projet. En donnant à chacun des responsabilités, nous fortifions l’engagement et le plaisir au travail. En 2016, ils sont 88 % 1 à affirmer grandir par la responsabilité, et notre ambition est de porter ce chiffre à 100 % en 2019.Pour assurer le développement de Decathlon, nous favorisons en premier lieu la mobilité interne et proposons aux équipes les outils et process ad hoc. Dans les pays où nous sommes déjà présents, notre notoriété facilite le recrutement, tandis que dans les pays où nous nous implantons, nous instaurons des méthodes différentes et innovantes pour attirer l’attention des meilleurs candidats.La diversité des métiers et des pays dans lesquels Decathlon est présent offre de nombreuses perspectives d’évolution de carrière et de mobilité géographique.

PLACER L’HUMAIN AU CŒUR DE NOTRE DÉVELOPPEMENT

1. Résultat de l’enquête « Decathlon Team Barometer » réalisée auprès des coéquipiers de Decathlon monde durant le mois de septembre 2016, 51 780 coéquipiers répondants. Pourcentage de personnes ayant répondu “oui tout à fait” ou “oui plutôt”.

2. Id.


• Nous testons le recrutement en mode collaboratif, grâce auquel l’ensemble d’une équipe est consulté lors du recrutement d’un futur membre de l’équipe.

• Nous mettons la plateforme « Talent » à la disposition des coéquipiers pour qu’ils valorisent leurs compétences et les fassent connaître dans l’entreprise.

• Nous réaffirmons que le sport est essentiel à l’équilibre et encourageons sa pratique en semaine.

L’humain chez Decathlon en chiffres*

13 114coéquipiers

recrutés en contrat permanent dans

le monde en 2016.

91 % 2

des coéquipiers

viennent avec plaisir au travail.

69 %des coéquipiers

ont moins de 29 ans et 0,52 % ont plus

de 55 ans dans le monde.

591coéquipiers

en situation de handicap en France.

300coéquipières

formées au leadership

au féminin en France.

* le 31/12/2016


26 HUMAIN ET MANAGEMENT

TOUS ACTEURS DU RECRUTEMENT

Chez Decathlon, le recruteur et le candidat choisissent de travailler ensemble, car ils partagent la même passion du sport, du commerce et les mêmes valeurs : vitalité et responsabilité. En 2016, 13 114 coéquipiers sont embauchés dans le monde en contrat permanent.Présent depuis 40 ans en France, Decathlon compte 301 magasins en 2016 et est de nouveau reconnu parmi les entreprises où il fait bon travailler en obtenant la 4e place au concours mené par l’institut Great Place to Work4.

Focus

Valoriser les hommes et les femmes, accompagner les talents

Pour se connecter entre eux, partager leurs compétences et leurs envies professionnelles, les coéquipiers peuvent se rendre sur la plateforme sociale professionnelle « Talent ». Ils sont 12 000 coéquipiers à s’y être connectés en 2016. Et, avec « Joboffers », un portail intranet présentant les offres d’emploi disponibles dans l’entreprise, ils consultent les opportunités de mission en interne et sont acteurs de leur parcours. En décembre 2016, 489 offres sont actives sur le site. Depuis l’ouverture en 2013, plus de 4 000 offres ont été publiées, et nous comptabilisons plus de 500 000 visites.

3. Id.4. Cet institut analyse toutes les composantes qui permettent d’évaluer le bien-être au travail des collaborateurs.

Résultats de l’enquête, voir www.greatplacetowork.fr/meilleures-entreprises/best-workplaces-france.

Campagne de recrutement Hello en Hongrie. Les acteurs de cette campagne vidéo sont des coéquipiers passionnés qui mettent en avant leur sport

afin de recruter leurs futurs collègues.

LES COÉQUIPIERS DÉCLARENT VENIR AVEC PLAISIR AU TRAVAIL 3

100

90

80

70

60

502014 2015 2016

86 %

91 %90 %

En %



ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAIL EN FRANCE

En 2016, le gouvernement français vote une loi sur le droit à la déconnexion5 afin de protéger l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle des salariés.L’accord signé par Decathlon en 2013 sur le forfait jours des cadres est dûment complété en 2016 pour converger avec cette nouvelle réglementation et des dispositifs sont écrits pour entrer en action dès 2017 : sensibilisation des managers et des coéquipiers à l’utilisation raisonnable des outils comme la gestion des mails, ou intégration du thème du droit à la déconnexion dans les entretiens6 sur la charge de travail.Également en 2016 une mise en conformité de l’accord relatif au travail le dimanche est signée, ajoutant une indemnisation supplémentaire pour les salariés se trouvant dans l’incapacité de faire garder leurs enfants.Decathlon réaffirme que le sport est essentiel à l’équilibre de ses coéquipiers, qui se voient encouragés à organiser la pratique de leur sport en semaine.

5. Ce droit issu de la loi travail, entrée en vigueur le 1er janvier 2017, vise à concilier vie personnelle et vie professionnelle et ainsi avoir la possibilité de ne pas se connecter aux outils numériques et de ne pas répondre aux mails en dehors du temps de travail (congés payés, RTT, soir ou week-end). Ce droit concerne tous les salariés, principalement ceux qui ont opté pour le télétravail ou qui bénéficient du statut cadre.

6. Chez Decathlon, l’entretien annuel professionnel est un moment privilégié d’écoute et d’échanges entre le manager et le coéquipier. C’est l’occasion de faire le bilan sur le projet professionnel/personnel, les performances et la rémunération. Cette démarche concerne tous les coéquipiers, quel que soit leur type de contrat.

Avec le recrutement collaboratif, toute l’équipe participe !

Le recrutement collaboratif consiste à réunir les coéquipiers concernés par le poste à pourvoir pour qu’ensemble ils déterminent leurs critères, diffusent l’annonce et choisissent le meilleur

des candidats. Entretien avec Joanna Moelo, choisie par son équipe pour être leader de Fouganza.

Quel est l’intérêt du processus de recrutement collaboratif ?Cette méthode amène des candidats à se faire connaître et crée de l’engagement en optimisant la nomination du nouveau leader grâce à la participation de tous.

Le fait de travailler en consensus rend-il le procédé plus long ?L’équipe a choisi son nouveau leader par vote anonyme en moins de six mois, après avoir rencontré trois candidats parmi les 11 postulants.

Comment as-tu vécu cette expérience ?J’étais déjà chef de produit chez Fouganza et j’ai beaucoup hésité avant de postuler, en me demandant : « Suis-je légitime ? Ai-je assez d’expérience ? » Finalement, ce processus m’a rassurée, car j’ai osé. Même si, évidemment, ma nomination n’était pas unanime, c’est fort d’être choisie par son équipe !

Interview

JOANNA MOELOLeader de Fouganza



LES CONTRATS À TEMPS PARTIEL DANS LES MAGASINS FRANÇAIS

En 2016, Decathlon compte 7 478 salariés à temps partiel en contrat permanent dans ses magasins.Ce type de contrat convient aux deux parties : à l’entreprise lors des pics d’affluence des clients, qu’ils soient journaliers ou saisonniers, et également aux besoins des coéquipiers qui souhaitent organiser leurs activités professionnelles et personnelles sur ce rythme.Dans la mesure où la volonté de Decathlon est de proposer cette base horaire uniquement aux personnes à qui elle convient, une enquête annuelle de satisfaction7 est menée. En 2016, elle révèle que 23 % des coéquipiers dont le contrat est à temps partiel ne sont pas satisfaits de leur nouvelle base horaire. Une enquête plus complète est alors envoyée à 350 coéquipiers afin de trouver des solutions. En 2017, les juristes sociaux et responsables des ressources humaines mèneront des actions pour parvenir à 100 % de temps partiel désiré en 2020.

EN FRANCE : « LIBERTÉ, ÉGALITÉ, DIVERSITÉ ! »

Chez Decathlon, 200 coéquipiers portent le sujet de la diversité quotidiennement sur le terrain en France.

La mission handicap En 2016, le 6e accord handicap est signé par les syndicats et nous comptons 591 coéquipiers déclarés en situation de handicap.

7. Enquête EI2D mensuelle qui mesure le taux de satisfaction de la base horaire des coéquipiers qui sont passés de temps partiel à temps complet. Les résultats sont connus chaque semestre.

Mission Handicap

https://www.youtube.com/watch?v=FYtamPpadN4



8. Journée négociée dans le cadre des accords avec les partenaires sociaux sur ce thème.

Leadership au féminin !En 2016, 300 femmes participent à une formation dédiée au leadership au féminin. La communauté Essenc’IL’ELLE voit le jour sur notre réseau social interne afin de favoriser les échanges, et de proposer des ateliers de réflexion, des conférences, des articles et des bonnes pratiques. Une « Journée pour elles » est également organisée8 chaque année dans le but d’échanger sur la place de la femme dans l’entreprise et d’écrire un plan d’action.

Au-delà des générationsChez Decathlon sont appelés « seniors » les coéquipiers qui ont plus de 55 ans. Ils représentent l’histoire de l’entreprise, l’ancienneté et l’expertise. C’est pour cela que nous leur proposons des formations afin qu’ils soient eux-mêmes tuteurs et qu’ils transmettent leurs compétences aux coéquipiers moins expérimentés. En 2016, un troisième accord est signé dans ce sens avec les partenaires sociaux.



Dans un monde de plus en plus connecté, les salariés souhaitent comprendre les prises de décisions et y être associés, et les entreprises saisissent l’importance de la transparence de l’information. En phase avec son époque, Decathlon se transforme. Tout en respectant le passé, nous continuons à évoluer et innover afin d’améliorer ce que nous sommes déjà, en insufflant plus de responsabilité et liberté. Cela rappelle un principe simple : pour que les équipiers soient engagés dans la mission de l’entreprise tout en étant épanouis dans leur travail, ils doivent être libres de prendre des décisions, si nécessaire en concertation, et en assumer la responsabilité. En 2016, 91 %1 des coéquipiers déclarent avoir confiance en eux et oser, et notre objectif est d’atteindre 100 % des coéquipiers d’ici à 2019. Cette même année, Decathlon écrit sa vision avec ses coéquipiers qui décident des axes stratégiques pour orienter l’avenir de l’entreprise pour les dix prochaines années.

OSER LA RESPONSABILITÉ ET LA LIBERTÉ

La responsabilité et liberté en chiffres*

30 000 coéquipiers

participent au processus

« vision ».

1 an

durée du processus

« vision ».

50 % 3

des coéquipiers

estiment avoir accès aux informations pertinentes

pour prendre des décisions, en France.

91 % 2

des coéquipiers

déclarent avoir confiance en eux et oser.

* le 31/12/2016

1. Résultat de l’enquête « Decathlon Team Barometer » réalisée auprès des coéquipiers de Decathlon monde durant le mois de septembre 2016, 51 780 coéquipiers répondants.

2. Id.3. Résultats d’une enquête interne réalisée en octobre 2016 avec un échantillon de 2 400 coéquipiers en France.


• En nous appuyant sur la « raison d’être de l’entreprise », nous invitons les coéquipiers qui souhaitent s’engager à cocréer la vision de Decathlon.

• Nous lançons un projet de transparence de l’information pour que les coéquipiers aient accès à des informations disponibles en temps réel, fiables et pertinentes, et puissent prendre les meilleures décisions.

• Nous passons d’une organisation par activités à une organisation par zones géographiques pour permettre les prises de décisions en local pour le local.

Juin 2016 : nos coéquipiers se retrouvent pour cocréer la vision 2026 de Decathlon.



Focus

Des prises de décisions éclairées, au plus près de leurs conséquences

Depuis 2015, Decathlon met en place le « principe de subsidiarité », qui signifie que chaque coéquipier doit avoir la plus grande liberté possible afin de prendre les bonnes décisions au plus près du besoin.

À cette autonomie laissée à chacun, l’entreprise associe la responsabilité de demander conseil aux coéquipiers concernés et aux experts sur le sujet, afin d’éclairer les enjeux et les conséquences.

« Notre volonté profonde avec la cocréation de la vision a été de faire vivre la philosophie de responsabilité et de liberté au quotidien par tous nos coéquipiers.

Nous avons construit un processus agile et collaboratif, ouvert à chaque coéquipier dans le monde, sans tenir compte de leur niveau hiérarchique, de leur métier ni de leur ancienneté, permettant vraiment à chacun de s’impliquer. Plus de 30 000 coéquipiers venant de 29 pays ont contribué à la cocréation de notre vision 2026, et nous avons

également intégré des utilisateurs, des fournisseurs, des partenaires, des clubs de sport, le monde associatif…

Le seul critère de participation était la motivation ! Collectivement, nous avons remporté une belle victoire en finalisant une vision inspirante et disruptive :

Nous (coéquipiers, utilisateurs, citoyens, partenaires, actionnaires) serons encore plus gagnants en 2026 si nous renforçons notre singularité user centric and product signed

en approfondissant les cinq causes de la vision :1. « Faire ce que j’aime ! » ;

2. « Cocréer des produits uniques » ;3. « @magasin est une expérience fantastique » ;

4. « Être là où l’on a besoin de nous » ;5. « Préserver notre planète et les hommes pour protéger notre sens ».

Ce qui me tient à cœur maintenant, c’est qu’ensemble, grâce à ce processus de cocréation et cette belle vision, nous rendions l’impossible possible en la faisant vivre chaque jour. »

Jiao LiVision Leader, Decathlon.

AVEC LA VISION 2026, LES COÉQUIPIERS DESSINENT LES OBJECTIFS COMMUNS DE DECATHLON À 10 ANS

La « vision » est un moment fort dans la vie de l’entreprise. Tous les deux ans, c’est l’occasion de refonder, avec nos équipes à travers le monde, la mission et les objectifs de l’entreprise. Cet exercice n’est donc pas le premier pour Decathlon, mais en 2016 le processus est entièrement repensé. Explications avec Jiao Li, leader du projet vision 2026.



Un magasin sans directeurÀ Decathlon Tournai, la structure de management est différente de celle d’autres magasins. Ici, il y a deux

coleaders et 16 « entrepreneurs sportifs ». Explications avec Carole Janssens, coleader du magasin.

Comment s’organisent les rôles dans votre magasin ?Nous avons une règle essentielle : les décisions du magasin sont prises ensemble, en concertation et dans le respect de l’organisation collective. Ensuite, chacun est responsable de ses activités de A à Z. Les coleaders ont des responsabilités supplémentaires de gestion des RH et des opérations liées au bâtiment.

Comment les équipes ont-elles réagi à cette nouvelle méthode collaborative ?Les membres de nos équipes qui travaillaient déjà chez Decathlon ont rapidement intégré le modèle et obtenu de bons résultats, et nous avons vu se dégager des profils de leaders. Mais pour les nouveaux profils engagés, ça n’a pas toujours été simple, dans le sens où ils attendaient souvent qu’on leur dise ce qu’ils devaient faire.

Quelle est ta vision pour l’avenir ?Intégrer les utilisateurs dans notre processus décisionnel. Ils pourraient être associés aux décisions, par exemple nos critères d’évaluation, nos heures d’ouverture ou encore notre communication. Notre vision veut que les utilisateurs fassent aussi réellement partie de l’équipe.

Interview

CAROLE JANSSENSColeader du magasin

LA TRANSPARENCE DES INFORMATIONS COMME SOCLE DE LA PERTINENCE DE TOUTES NOS DÉCISIONS

Pour prendre de bonnes décisions, les membres de nos équipes doivent avoir accès aux bonnes informations et évoluer dans une culture de partage de l’information. C’est ce qui a motivé le lancement du projet lié à la transparence de l’information en 2015. En 2016, quatre ateliers internationaux sont organisés4, donnant l’occasion aux équipes de choisir les sujets pour lesquels ils souhaiteraient recevoir plus d’informations. Les thèmes choisis collectivement sont :• le développement durable ;• les ressources humaines ;• les performances économiques et financières ;• les outils de communication.Même si les pays du réseau Decathlon deviennent de plus en plus autonomes, les informations dont ils ont besoin viennent souvent d’autres pays. Nous devons donc assurer la bonne circulation des informations entre ces pays. Pour ce faire, nous avons créé un réseau international d’une vingtaine d’ambassadeurs dans 20 pays, dont l’objectif est de partager les bonnes pratiques et les meilleurs projets stratégiques qui servent les intérêts de chacun.

4. En Belgique, en Hongrie, en France et au Cambodge.

LE CONCEPT DE RESPONSABILITÉ ET LIBERTÉ EN PRATIQUE : DECATHLON TOURNAI, BELGIQUE

Traditionnellement, un magasin Decathlon a un directeur, des responsables de rayon et des vendeurs, soit trois niveaux hiérarchiques. Lorsque le Decathlon de Tournai en Belgique ouvre ses portes, en octobre 2016, les équipes mettent en place, dès le premier jour, un système de management très innovant et collaboratif.



Les entreprises, les salariés et les pouvoirs publics ont une responsabilité partagée dans l’adaptation aux constantes mutations technologiques, économiques et organisationnelles de l’environnement de travail. En investissant dans la formation de ses collaborateurs, une entreprise développe l’employabilité des personnes, leur marge d’autonomie et leur capacité d’évolution, tout en fortifiant sa propre compétitivité.Chez Decathlon, « l’enrichissement de l’homme par la responsabilité » est au cœur de nos stratégies humaines : d’ici à 2019, nous souhaitons que 100 % de nos coéquipiers soient acteurs de leur projet professionnel, et ils sont 90 %1 à l’affirmer en 2016. Pour les accompagner dans cette démarche, un plan individuel de formation en lien avec leur activité leur est proposé, et les Decathlon Exchange, centres de formation de l’entreprise, proposent des parcours de formation en management et en développement personnel. Ils disposent également d’une plateforme d’e-learning pour approfondir leurs connaissances.Dans cette logique de développement des compétences et d’épanouissement personnel, Decathlon renforce l’efficacité individuelle et collective de ses coéquipiers.

DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES, RÉVÉLER LES TALENTS

La formation chez Decathlon en chiffres*

1 517 562 heures de formation

reçues par les coéquipiers

dans le monde.

88 % 2

des coéquipiers

affirment grandir par la responsabilité soit +3% par

rapport à 2015.

5centres de formation

Decathlon Exchange

dans le monde, dont un ouvert en 2016

au Vietnam.


2. Id.

* le 31/12/2016



PASSER D’UNE LOGIQUE DE MÉTIER À UNE LOGIQUE DE COMPÉTENCES PAR RESPONSABILITÉS

Pour chaque métier, les coéquipiers disposent d’un plan individuel de formation visant à les rendre rapidement opérationnels. Différents formats sont proposés, pour s’adapter à des contextes et besoins variés : formations collectives, coaching, e-learning… En 2016, 1 338 257 heures de formation en présentiel et 179 305 en e-learning sont suivies par les coéquipiers dans le monde. En France, 3,86 % de la masse salariale est investie pour la formation des équipes.Par ailleurs, la notion de métier change dans nos sociétés et de nouveaux termes émergent pour reconnaître les profils aux activités multiples (multitask, slashers…). Decathlon progresse donc vers une logique de compétences pour permettre davantage de prise de responsabilités plus diversifiées. En 2016, une cartographie des compétences dans le domaine de la production (achat, qualité, industrialisation…) est réalisée. À terme, les objectifs consistent à créer une synergie entre les compétences de chaque filière de l’entreprise et à fluidifier les parcours en interne. Cette approche nécessite une meilleure identification des compétences de chaque coéquipier ; la plateforme « Talent 4 » contribue à cette évolution.


• Nous engageons une cartographie des compétences pour gagner en efficacité et en réactivité.

• Nous ouvrons un cinquième centre de formation Decathlon Exchange au Vietnam.

• Nous sensibilisons les coéquipiers au développement durable à l’occasion de deux événements organisés à leur intention.

Focus

Mylo, la plateforme d’e-learning internationale

Pour enrichir le parcours de formation de ses coéquipiers, Decathlon met à disposition une plateforme de formation en ligne nommée « Mylo » (« My Learning on-line »).

En digitalisant une partie du contenu de quelque 10 000 formations, Decathlon rend ses coéquipiers autonomes dans leur rythme d’apprentissage, l’évaluation de leurs connaissances

et le développement de leurs compétences.34 273 coéquipiers suivent ainsi au moins un e-learning en 2016.

3. Id. 4. Voir page 26.

Le Preserve to Protect Day est organisé en 2016 pour sensibliser les coéquipers aux enjeux environnementaux.

LES COÉQUIPIERS DÉCLARENT ÊTRE ACTEURS DE LEUR DÉVELOPPEMENT ET DE LEUR APPRENTISSAGE 3

Oui tout à fait : 50 % Oui plutôt : 40 % Non plutôt pas : 8 % Non pas du tout : 2 %

En %



OSER LA RESPONSABILITÉ

Depuis 2005, à Decathlon Exchange, « chacun développe sa confiance en soi pour oser ». Tel est le sens de ces cinq centres de formation internes dédiés au management, dont le dernier ouvre ses portes en 2016 au Vietnam. Près de cinquante personnes innovent pour cocréer les pratiques managériales de demain. Leur rôle est également de faire connaître le sens et les valeurs de Decathlon, afin de faire rayonner la culture de l’entreprise dans un contexte d’expansion à l’international.Le catalogue de formations s’articule autour de six thèmes clés :• le management ;• le développement personnel ;• le collectif ;• les valeurs et volontés ;• le coaching ;• les compétences.Différents formats d’apprentissage sont proposés : formations, learning expeditions, share events, workshop, bibliothèques.

Focus

Favoriser la communication interpersonnelle et la coopération

En 2016, une nouvelle formation, intitulée « Communication non violente », est suivie par plus de 150 coéquipiers à Decathlon Exchange France.

Elle permet d’acquérir les outils nécessaires à une communication efficace, fluide, claire et bienveillante, et peut se poursuivre en participant à des ateliers d’échanges de bonnes pratiques et de témoignages.

Cette même année, des ateliers de codéveloppement sont également mis en place. Leur objectif : faire avancer les idées et projets des coéquipiers grâce à l’entraide et à l’intelligence collective.

DÉVELOPPEMENT DURABLE : TOUT LE MONDE PEUT JOUER UN RÔLE !

En 2016, deux événements sont organisés à Villeneuve-d’Ascq, berceau historique de Decathlon, pour sensibiliser les coéquipiers aux valeurs du développement durable et leur donner l’envie d’agir.

1 - 3 : Forum des composants : Quatre conférences dédiées aux questions environnementales réunissent près de 150 participants des métiers de la conception et de la production.2 : Preserve to Protect day : Des invités d’exception et près de 400 coéquipiers motivés se réunissent une journée autour de l’importance des enjeux environnementaux et des moyens d’action disponibles.

1 2 3



Les enjeux liés à la qualité de vie au travail représentent une source de préoccupation croissante pour les dirigeants d’entreprise, les représentants des salariés et les pouvoirs publics de nombreux pays. En 2016, une enquête réalisée par Decathlon Pro1 révèle que « garder la forme » est le premier facteur de motivation des pratiquants sportifs, devant « décompresser, déstresser »2. Parce que le sens de Decathlon est de rendre le sport accessible au plus grand monde et par là même de contribuer au bien-être de chacun, l’entreprise considère la santé et la sécurité au travail comme l’une de ses principales responsabilités vis-à-vis de ses coéquipiers. En 2016, 93 %3 des coéquipiers affirment se sentir en sécurité sur leur lieu de travail et 77 % 4 pratiquer leur sport régulièrement. L’objectif est de parvenir à 100 % d’ici à 2019 et, pour ce faire, les équipes se responsabilisent pour construire et mener leurs plans d’action. Dans le même temps, l’équipe des ressources humaines en France travaille sur un projet global de qualité de vie au travail5, et dans le monde, les équipes écrivent leurs propres « référentiels sécurité » en lien avec leurs enjeux et réglementations locales.

ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ

La santé et la sécurité en chiffres*

77 % 6des coéquipiers

pratiquent leur sport régulièrement, soit +2 %

par rapport à 2015.


se sentent en sécurité sur leur lieu de travail, résultat

stable par rapport à 2015.

200ambassadeurs

de la qualité de vie au travail, en France.

1. Decathlon Pro est l’entité dédiée aux matériels et équipements de sport à destination des professionnels.2. Résultat de l’enquête réalisée en France par Decathlon Pro entre le 16 juin et le 4 juillet 2016 auprès de 257 personnes issues d’entreprises de taille

et nature différentes.3. Résultat de l’Enquête « Decathlon Team Barometer » réalisée auprès des coéquipiers de Decathlon monde durant le mois de septembre 2016,

51 780 coéquipiers répondants. Pourcentage de personnes ayant répondu “oui tout à fait” ou “oui plutôt”.4. Id.5. Projet qui englobe, entre autres thèmes, la prévention des risques et le bien-être au travail.6. Id. note 3.7. Id.

Coéquipiers participant au Vietnam Mountain Marathon.

* le 31/12/2016



EN RÉSUMÉ POUR 2016 EN FRANCE

• Nous interrogeons nos coéquipiers en France au sujet de la qualité de vie au travail et 57 % 8 rapprochent cette thématique du plaisir à venir au travail.

• Des partenaires 9 nous accompagnent en cas de situation post-traumatique pour nos coéquipiers (braquage, violence en magasin, décès brutal d’un coéquipier, etc.).

• Nous faisons évoluer l’animation de la sécurité dans les magasins pour donner davantage de sens et de responsabilités aux coéquipiers.

8. Résultat de l’enquête interne menée dans le cadre du projet QVT des équipes RH de Decathlon France, mars 2016, 118 coéquipiers répondants.9. Tel que le cabinet Preventis pour gérer les situations post-traumatiques.10.Id. note 3.11. Cabinet Toi de soi, expert en psychologie.

La sécurité des flux est une priorité dans les entrepôts ; protection des piétons, éclairage naturel, formation aux engins de manutention

et à la qualité du stockage… (Rouvignies, France).

Focus

Une entreprise où il fait bon faire du sport !

Un des fondamentaux partagés par tous est le sport pratiqué pendant le temps de travail ou en dehors, seul ou à l’occasion de réunions. C’est un excellent moyen pour renforcer la cohésion et créer des liens en dehors

des sujets de discussions professionnels... mais aussi de tester nos produits !

LA PRÉVENTION DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX EN FRANCE

L’équipe RH travaille avec les managers et les représentants du personnel, accompagnés par un cabinet externe 11, afin d’identifier et prévenir les risques sur la santé et le bien-être au travail. Une étude des règles applicables dans le domaine de la santé au travail est menée, complétée par le recueil et l’analyse de 118 entretiens individuels anonymes réalisés auprès de nos coéquipiers. La sensibilisation et la formation des coéquipiers sur les risques psychosociaux et la santé sont des axes forts qui continueront d’être développés en 2017 au travers d’ateliers, de vidéos pédagogiques et de fiches pratiques.

LES COÉQUIPIERS DÉCLARENT PRATIQUER LEUR SPORT RÉGULIÈREMENT 10

Oui tout à fait : 40 % Oui plutôt : 37 % Non plutôt pas : 18 % Non pas du tout : 5 %

En %



LA SÉCURITÉ PARTOUT, POUR TOUS

La sécurité des personnes est un véritable enjeu pour Decathlon, qui continue de se développer à l’international et promeut le principe de subsidiarité 13. En 2016, les équipes locales de chaque pays sont donc missionnées sur la rédaction de leurs propres « référentiels sécurité » 14, qui doit prendre en compte les réglementations locales et le cadre de jeu de l’entreprise. Une fois établi, un référent venant d’un autre pays proposera un effet miroir sur la pertinence et l’exhaustivité du référentiel, accompagnement qui pourra éventuellement se poursuivre dans la durée. Cette organisation rend les équipes locales plus responsables et leur permet de se fédérer autour d’un sens partagé. Fin 2016, presque 40 % des responsables locaux déclarent avoir formalisé leurs référentiels. En 2017, les équipes de l’audit interne feront un état des lieux de l’existence et de la mise en oeuvre des référentiels sécurité dans chaque pays.

12. Ressif est le Réseau des services sociaux interentreprises de France, qui accompagne les entreprises et leurs salariés dans la résolution de problèmes médico-sociaux, sous couvert d’anonymat.

13. Voir page 31.14. En remplacement d’un seul référentiel sécurité qui était appliqué dans tous les pays, pratique qui ne va pas dans le sens de la subsidiarité.

Focus

Le « numéro bleu » de DecathlonEn 2016, un an après le lancement du numéro bleu de Decathlon en France en partenariat

avec un organisme externe 12, nous comptabilisons 200 appels, 134 coéquipiers ayant bénéficié de cet accompagnement et près de 90 dossiers sociaux ouverts.

Cette solution a été développée pour venir en aide à tout coéquipier, sous couvert d’anonymat, se retrouvant dans une situation difficile tant personnelle que professionnelle (logement, situation financière, familiale, stress…).

La Qualité de Vie au Travail, à Decathlon

Au coeur de la qualité de vie au travail, le bien-être des coéquipiers est essentiel pour permettre aux équipes de s’épanouir et de prendre plaisir au travail, et à l’entreprise de performer durablement.

https://www.youtube.com/watch?v=YHkPB--Q1eI&feature=youtu.be&list=PLxfzG8LoCw734uxUWsp3VVZOLnG4rOwkG



DES PARTENARIATS DE CONFIANCE POUR ASSURER LA SÉCURITÉ LORS DES DÉPLACEMENTS

Decathlon travaille avec différents partenaires externes pour prévenir les risques et gérer les crises liées à la sécurité des personnes. Par exemple, un assisteur nous transmet toutes les informations mondiales relatives aux risques liés à la santé et à la sécurité durant un voyage, selon la destination, et des précautions sont prises lorsque des zones ou des pays sont identifiés « à risque ». Une procédure et un accompagnement spécifiques sont alors mis en œuvre pour garantir la sécurité de nos coéquipiers lors de leurs déplacements.Nous travaillons également en collaboration avec un courtier et un assureur pour gérer les cas de rapatriement sanitaire. Des rencontres et comités avec ces experts ainsi qu’avec d’autres entreprises du secteur de la distribution sont organisés pour connaître et échanger les bonnes pratiques, et disposer d’un état des lieux de la situation internationale.

Focus

De nouveaux « capitaines » de la sécurité dans les magasins

Pour assurer la sécurité de toutes les personnes qui parcourent le magasin, le rôle de « permanent » sécurité évolue et, depuis 2016, le « capitaine » prévient les risques en amont en appliquant une stratégie locale. Il est leader de l’équipe

sur ce sujet, il suit l’évolution des résultats et adapte la stratégie au contexte.En France, 400 coéquipiers se sont réunis en 2016 pour lancer ce rôle et près de 2 000 personnes

doivent être formées à de nouvelles compétences. Les équipes chinoises et italiennes ont ouvert la voie en menant des plans de formation efficaces auprès d’un grand nombre de coéquipiers.

Focus

La formation « Réflexe sécurité » pour nos équipes en logistique

Cette formation couvre les risques clés inhérents à l’activité d’un entrepôt, tels que les évacuations, les accidents, les incendies, les vols, ainsi que les obligations réglementaires et la continuité d’activité.

À la fois théorique et pratique, celle-ci est destinée aux coéquipiers souhaitant devenir « permanents » sécurité (rôle similaire à celui de « capitaine » dans les magasins Decathlon). Chaque pays est libre de créer

ses formations, à condition que le cadre de jeu de l’entreprise sur la sécurité soit respecté.



Dans l’environnement concurrentiel actuel que représente le marché du travail, les entreprises organisent des programmes de rémunération pour attirer les candidats et motiver les équipes au service de leurs objectifs stratégiques. Chez Decathlon, trois volontés encadrent la politique de rémunération : transparence, équité, cohérence. Le pack de rémunération est composé d’une partie individuelle fixe liée aux responsabilités et d’une partie collective variable en lien avec les performances de l’équipe.Ainsi, la rémunération est le reflet des stratégies économiques globales de l’entreprise, tout en étant adaptée aux marchés locaux. 59 %1 des coéquipiers estiment que leur salaire est juste au regard de leurs responsabilités, et nous visons 100 % d’ici à 2019. Selon les pays, Decathlon propose à ses coéquipiers une aide à l’acquisition de matériel grâce à une carte de réduction (de -5 à -25 %, selon les produits et les pays). À terme, nous voulons que chaque coéquipier de chaque pays puisse être client de Decathlon.Dans un nombre grandissant de pays, un fonds commun de placement est proposé aux coéquipiers pour partager la valeur créée et permettre au plus grand nombre d’être actionnaires de l’entreprise. D’ici à 2019, notre souhait est que 100 % en bénéficient ; ils sont 50,74 % en 2016.


• Dans notre démarche pour une plus grande transparence de la rémunération, nous commençons à mettre à disposition les indices de rémunération de marchés aux coéquipiers 3.

• 25 pays proposent un dispositif d’actionnariat salarial.

ATTIRER, RÉMUNÉRER, MOTIVER LES COÉQUIPIERS


2. id.3. Pour certaines entités, par exemple en France, en Chine et en Inde.

La rémunération en chiffres*

1 793 615 773 euros

masse salariale monde, soit une augmentation de 4,16 %

par rapport à l’année 2015.


estiment que leur salaire est juste au regard de leurs responsabilités,

soit + 3 % par rapport à 2015.

38 547coéquipiers

actionnaires de Decathlon, soit 50,74 %

des coéquipiers.

* le 31/12/2016

Soirée de lancement du dispositif d'actionnariat salarial au Maroc.



DECATHLON SUR LE CHEMIN DE LA TRANSPARENCE

Pour que les coéquipiers puissent mesurer de façon plus pertinente la justesse de leur rémunération, nous mettons à disposition les indices de marchés externes et internes d’une partie des équipes 5, en toute transparence. Ceux-ci permettent aux coéquipiers de comprendre leur positionnement et de proposer si nécessaire, de façon éclairée, une rémunération qui leur paraît juste au regard de leurs responsabilités et perspectives de développement. L’objectif est d’étendre progres-sivement ce dispositif à l’ensemble des équipes en France d’ici à 2018, et à terme à tous nos coéquipiers dans le monde.

NOS COÉQUIPIERS ESTIMENT LEUR SALAIRE JUSTE AU REGARD DE LEURS RESPONSABILITÉS 4

Focus

Trois volontés encadrent la politique de rémunération de Decathlon

Transparence Le pack de rémunération est expliqué par le manager à son coéquipier

et les informations constituantes de la rémunération sont mises à disposition pour favoriser l’échange sur ce thème (les outils diffèrent selon les pays).

Équité Notre volonté est de rémunérer chaque coéquipier de façon juste, en fonction de ses performances,

de son potentiel de développement et en lien avec le marché.

Cohérence La politique de rémunération est alignée avec les axes stratégiques de l’entreprise,

son modèle managérial et la compétitivité externe.

4. Id. note 1.5. Decathlon S.A., soit environ 3 500 coéquipiers.

100908070605040302010

02014 2015 2016

56 % 59 %56 %En %



COÉQUIPIERS ET ACTIONNAIRES DE DECATHLON

Le fonds commun de placement Decathlon, c’est l’occasion pour les coéquipiers de prendre part différemment à l’aventure de Decathlon en se constituant un patrimoine. C’est également pour Decathlon un atout différenciant pour donner envie à tous les talents de rejoindre le projet de l’entreprise.En interne, un réseau de « relais actionnariat » joue le rôle d’ambassadeur dans les différents services de l’entreprise afin d’expliquer en détail le fonctionnement du partage patrimonial.En 2016, Decathlon accélère sa stratégie et au total, les coéquipiers de 25 pays ont la possibilité de se joindre au dispositif, ce qui porte à 38 547 le nombre de coéquipiers actionnaires de Decathlon 6. Dans les pays où les législations ne permettent pas aux salariés d’une entreprise d’être directement actionnaires 7, un dispositif intermédiaire est mis en place en accord avec les autorités locales et bancaires. Afin de rendre l’actionnariat accessible à un plus grand nombre de coéquipiers, des moyens de communication supplémentaires sont prévus pour 2017 ; les informations seront simplifiées et adaptées à la langue et à la culture des différents pays.

6. Le 31/12/2016.7. Par exemple en Inde et au Vietnam.

Soirée de lancement du dispositif d'actionnariat salarial à Singapour.



Garantir l’égalité des chances et porter une attention particulière aux communautés désavantagées et marginalisées est un enjeu mondial, même dans les pays les plus riches. L’accès à une éducation de qualité pour tous est une clé majeure pour réduire les inégalités, favoriser la tolérance, et ainsi amplifier un développement social et économique inclusif.Créée en 2005, la Fondation Decathlon accompagne depuis la France de nombreux coéquipiers dans la mise en œuvre de projets d’utilité sociale auprès de personnes en situation de fragilité, en se servant du sport comme vecteur d’intégration. Avec ces projets, la Fondation offre de belles illustrations de l’adhésion des coéquipiers au sens et aux valeurs de Decathlon. Pour mener à bien cette mission, des foundation teams spécifiques sont coachées dans les pays afin de pouvoir, à terme, sélectionner et valider leurs projets en autonomie. En 2015, l’utilité de sa mission a été renforcée, en intégrant la volonté de développer l’employabilité des bénéficiaires. En les aidant à s’insérer professionnellement dans l’organisation de leur choix, elle promeut la diversité et vise un impact plus fort et plus durable sur leur vie et leur bien-être.En 2016, 46 371 personnes en situation de fragilité bénéficient directement des actions de notre fondation dans 9 pays.

FONDATION DECATHLON : FAVORISER L’ACCÈS À L’EMPLOI POUR TOUS


• Au-delà de la pratique sportive, nous accompagnons les bénéficiaires vers l’accès à l’éducation et à l’employabilité.

• Pour mener à bien nos projets, nous appelons une plus large équipe à s’impliquer concrètement.• Nous renforçons la dimension locale des projets et sommes donc attentifs à la proximité entre les équipes

impliquées et les bénéficiaires.

42projets

validés par la Fondation.

Les projets de la Fondation en chiffres*

2foundation teams

autonomes (Espagne, Italie).

46 371 bénéficiaires

directs des projets.

42 projets

validés par la Fondation.

* le 31/12/2016

Initiation au stand up paddle avec l'association "Autisme amb futur", Espagne.



CHANGER LA VIE DES BÉNÉFICIAIRES EN DÉVELOPPANT LEUR EMPLOYABILITÉ

En 2015, la mission de la Fondation évolue pour mettre l’accent sur l’insertion professionnelle. Les porteurs de projet Decathlon ont désormais pour mission de faire découvrir aux bénéficiaires les plaisirs et les bénéfices du sport, ainsi que d’accompagner concrètement leur insertion (aider à la rédaction de CV, simulation d’entretien, présentation des métiers, en vue de stages, contrats en alternance, CDD, CDI) dans l’organisation de leur choix. La Fondation Decathlon encourage ainsi la diversité, y compris au sein de nos équipes 2. Cette nouvelle mission est plus ambitieuse et demande aussi des compétences supplémentaires aux coéquipiers, qui doivent s’adapter à des bénéficiaires en situation de fragilité. Mener à bien ces projets demande du temps et de l’énergie, et l’implication non plus d’un seul coéquipier, mais d’une équipe motivée. Pour un accompagnement optimal, le projet doit se dérouler de préférence à proximité des équipes impliquées. Ces nouveaux critères sont plus exigeants pour nos équipes, ce qui entraîne une baisse du nombre de projets portés par la Fondation. Cela étant, ils permettent à des projets plus durables et de plus grande envergure de voir le jour.

Focus

La Fondation Decathlon, une pépinière de projets innovants

La Fondation est un acteur à part entière de la démarche de responsabilité sociétale de l’entreprise et développe aussi des projets qui vont au-delà de la philanthropie. En 2016, elle poursuit en Inde son intention de maximiser

l’empreinte sociétale des magasins 1, et constate que la classe moyenne indienne attend de plus en plus des marques qu’elles se positionnent en tant que vecteurs de valeurs universelles. Les équipes de Decathlon souhaitent s’inscrire

dans une démarche gagnant-gagnant et répondre au mieux aux attentes et aux évolutions de ce marché en pleine croissance.

1. Voir page 75.2. Les bénéficiaires choisissent le milieu professionnel et l’entreprise de leur choix, dont Decathlon.

« Pour monter le projet avec les Big Bang Ballers, l’ensemble du magasin m’a rejointe pour voir comment on pouvait faire de l’insertion professionnelle pour les jeunes des cités.

Je pense que le rôle de la Fondation n’est pas que d’apporter de l’argent sur des projets, c’est aussi qu’il y ait un échange. »

Karine TerrienResponsable de rayon à Échirolles,

soutien du projet des Big bang Ballers avec la fondation Decathlon.



RENDRE LES ÉQUIPES EN PAYS AUTONOMES POUR UN MEILLEUR IMPACT LOCAL

Des foundation teams locales sont en cours de création afin de faciliter la prise d’initiative des coéquipiers et le suivi des projets. Les équipes italiennes sont les premières à s’être structurées dans ce sens en 2015. En 2016, les decathloniens espagnols font leur premier Conseil en autonomie et valident neuf projets. Ceux de la Chine, de l’Inde et du Brésil devraient suivre cette voie en 2017 3. La création d’une foundation team est décidée par les équipes locales, sur la base du volontariat, et se réalise après un accompagnement qualitatif pour construire des projets les plus durables possibles. En France, une nouvelle organisation se met en place pour développer les actions de la Fondation. Une synergie est créée avec les équipes chargées du projet « Qualité de vie au travail 4 » afin qu’à terme un réseau de relais étendu à chaque magasin maille l’ensemble du territoire. Avec cette double casquette, ces relais pourront jouer à fond leur rôle pour faire connaître et accepter l’altérité, et ainsi enrichir les équipes d’expériences humaines empreintes de diversité. Un coaching de ces relais est prévu en 2017 afin de les rendre autonomes pour former, informer, conseiller et accompagner les futurs porteurs de projet.

Construction d'un projet autour du surf avec les jeunes des favelas de Rio de Janeiro. Les cours seront donnés par un

ancien de cette même favela, sur la plage d'Ipanema.

Construction d'un projet autour du surf avec les jeunes des favelas de Rio de Janeiro. Les cours seront donnés par un ancien

de cette même favela, sur la plage d'Ipanema.

3. Ces trois pays ont repoussé la création de leur fondation locale à 2017 pour donner la priorité à d’autres projets en lien direct avec les activités de Decathlon.

4. Voir page 38.

La Fondation Decathlon

https://www.youtube.com/watch?v=ExmdO4lB9nQ


47PRODUITS ET SERVICES

L’esprit d’innovation est devenu un élément indispensable de la culture des entreprises qui veulent construire des avantages compétitifs solides et installer durablement leurs offres sur le marché. Pour Decathlon, c’est la clé qui doit ouvrir les portes du monde du sport au plus grand nombre, quels que soient la pratique sportive ou le niveau de chacun. Les équipes responsables de la conception se concentrent sur des innovations qui se veulent avant tout fonctionnelles, afin de surprendre constamment et de satisfaire nos utilisateurs.Si nos prix peuvent paraître bas, c’est grâce à notre stratégie « Smart Cost ». Nos procédés de conception et de production sont majoritairement intégrés (sélection et achat des matières premières, conception à coût objectif, gestion de la chaîne logistique, etc.), et afin de rendre la pratique sportive accessible à chacun, Decathlon prône une conception axée sur la maîtrise des coûts à chaque niveau de la chaîne de valeur.En utilisant moins de matériaux ou des matériaux recyclés, en investissant dans de nouvelles façons d’utiliser moins de ressources ou en intégrant de nouvelles technologies dans ses produits, Decathlon sait que l’éco-innovation est aussi essentielle pour réduire son impact environnemental.

CONCEVOIR L’INNOVATION POUR TOUS


• Lors de nos Innovation Awards Decathlon, le matelas avec système de gonflage et de dégonflage rapides de Quechua remporte le premier prix.

• Nous organisons nos premiers Hackathlons, qui rencontrent un vif succès auprès de nos coéquipiers et d’autres participants venant de l’externe.

• Nous étendons les activités de notre plateforme de crowdsourcing, Decathlon Creation, qui propose désormais des essais à ses membres.

L'innovation en chiffres*

2 800 nouveaux produits

intégrés dans notre gamme

chaque année.

180designers

internes à Decathlon.

550ingénieurs

180 designers

responsables de l’innovation.

* le 31/12/2016

Présentation du matelas "Air Seconds" de Quechua par ses concepteurs, soirée

des Decathlon Innovation Awards 2016, Lille (France).


48 PRODUITS ET SERVICES

SOLUTIONS "SMART COST"

Pour garder des prix abordables pour l'utilisateur, la première solution consiste à optimiser nos prix de transfert 1. Des équipes aux expertises diverses se consultent et abordent chaque étape du produit dans la chaîne de valeur 2, adoptant ainsi une approche à 360°. Elles analysent la situation globale d’un produit et remarquent les étapes lors desquelles des économies substantielles peuvent être réalisées, sans affecter d’autres coûts. Ces économies sont répercutées à l’utilisateur, qui dépense moins pour ses produits, alors que leur valeur perçue reste inchangée ou tend même à augmenter.Par exemple, pour le sac à eau BTwin HB 500, les coéquipiers ont remarqué que la majorité des économies pouvaient être réalisées en modifiant les composants des sacs et en optimisant le flux logistique. Les économies « Smart Cost » pour cette gamme de produits sont considérables : le prix du modèle HB500 est passé de 29,95 € à 19,95 € en seulement 18 mois.

« Grâce à l’expérience que nous avons accumulée en gérant le programme d’optimisation, j’ai mis en place une méthode qui doit nous permettre

de partager et de tirer profit de nos enseignements. C’est une composante essentielle du Smart Costing. Nous disposons à présent d’une équipe de

responsables qui sont des experts de procédés et de techniques spécifiques, et ils partagent leurs connaissances avec n’importe quel chef de produit

désireux de faire baisser les prix de sa gamme de produits. »

FAUSTO ESPARZAResponsable du programme Smart Cost

1. Prix internes pratiqués entre nos services de production et de vente. 2. Conception, emballage, achat, production, transport, droits de douane et vente de détail.

Focus

Smart Cost Day En 2016, plusieurs journées « Smart Cost » sont organisées, rassemblant plus de 300 coéquipiers

issus de différents domaines d’activité. À cette occasion, des dizaines de produits bénéficient d’une optimisation de prix, notamment nos tee-shirts d’entrée de gamme pour le basket-ball, des canoës,

des kimonos, des chaussures de tennis pour enfants, etc.

Sac à eau BTwin HB 500.



Trois de ces innovations ont été développées grâce à l’expertise du département de R & D interne à Decathlon, le Sportslab, notamment le système K-Only de Kalenji, conçu après une collaboration de trois ans entre la marque, le centre de R & D et le Luxembourg Institute of Health (LIH).

INNOVATION AWARDS DECATHLON 2016

Comme chaque année, Decathlon organise ses Innovation Awards, une cérémonie de remise de prix au cours de laquelle les coéquipiers et utilisateurs sont invités à voter pour le produit le plus innovant de l’année. C’est le matelas avec système de gonflage et de dégonflage rapides de Quechua, qui remporte l’édition 2016 !

3. Ce produit a été rappelé deux semaines après sa mise en vente, après que six utilisateurs lui eurent donné une note de 1 sur 5 (neuf avis négatifs au total).

Note moyenne des produits innovants des IAD 2016

ZIPLAYER d’Artengo 5

Système K-Only de Kalenji 4,31

Matelas Air Seconds de Quechua 4,14

Fourche U-Fit de BTwin (sur RR520) 4,04

Ski Boost 300 Archtec de Wed’ze 4

Lunettes BFast de Nabaiji 3,78

Legging Shape Booster de Domyos 3,57

Fouganza Be Connected 3 1

1 3 50 2 4



Alors que les équipes des marques de Decathlon se concentrent sur leurs utilisateurs et leurs besoins, celle du Decathlon SportsLab concentre ses efforts sur le fonctionnement du corps humain et ses exigences. Ensemble, ils conçoivent des produits innovants qui sont plus faciles à utiliser et assurent une meilleure sécurité tout en encourageant le bien-être de l’utilisateur. Le centre de R & D de Decathlon emploie quelque 50 ingénieurs et chercheurs.



HACKATHLON RÉINVENTER LA PRATIQUE SPORTIVE

Afin d’encourager et d’entretenir la culture de l’innovation, Decathlon organise son tout premier Hackathlon en février 2016. Cet événement de deux jours invite les talents à partager leurs idées et à faire progresser leurs projets. Soixante-dix personnes participent à la première édition, qui rencontre un tel succès qu’une deuxième édition, cette fois-ci ouverte à des personnes externes à l’entreprise, est organisée dans la foulée.

Focus

Decathlon Creation, du crowdsourcing aux essais

En septembre 2016, la communauté « Decathlon Creation » étend sa plateforme de cocréation pour proposer des essais à ses 16 000 membres, qui sont autant d’amateurs enthousiastes pour la pratique sportive.

En trois mois à peine, 2 000 testeurs se sont inscrits pour effectuer toute une série d’essais, par exemple, de chaussures de tennis, ou de nouvelles solutions pour réparer les pneus ou les poignées de vélo.

Ce faisant, nos équipes de concepteurs et nos utilisateurs se rapprochent et développent des liens plus forts, et ce dialogue continuera à se développer en 2017.

Hackathlon 2016

https://www.youtube.com/watch?v=wqemKFqAr-0



Depuis près de 50 ans, la production de biens de consommation accroît continuellement la pression sur les écosystèmes. Le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources, le stress hydrique sont quelques-uns des signes de la dégradation des conditions de vie de l’homme sur la planète à terme.Comment concilier notre modèle d’entreprise, basé sur le commerce d’articles de sport aux prix le plus bas possible afin d’être accessibles à tous, et une réponse à la hauteur des enjeux environnementaux et de nos res-ponsabilités ? Une de nos solutions consiste à orienter les choix de nos utilisateurs vers des produits environ-nementalement performants sans en augmenter le prix, et qu’en retour, cela influence nos stratégies de conception et d’approvisionnement vers des matières et des procédés industriels moins impactants. Decathlon s’est fixé l’objectif que 100 % de ses produits disposent d’un affichage environnemental en 2018 et que 100 % du coton utilisé soit produit de manière durable d’ici à 2020. En décembre 2016, 8,7 %1 des produits sont disponibles avec cet affichage et 14,4 % de notre consommation de coton est issue de ressources durables. La mobilisation des équipes pour l’éco-conception des produits devient une priorité pour réduire notre impact, stimuler l’éco-innovation et répondre ainsi aux attentes grandissantes de nos clients et utilisateurs.

PROMOUVOIR LA CONSOMMATION RESPONSABLE

La consommation responsable en chiffres*

8,7 %

des produits

disponibles avec un affichage environnemental.

25 %

des utilisateurs

disent modifier leurs comportements d’achat

en fonction de la note environnementale d’un produit.

14,4 %

de notre approvisionnement en coton est issu de ressources durables.

50,16 %

des ingénieurs

sont capables d’évaluer l’impact environnemental

des produits.

1. Cet indicateur porte en 2016 sur le périmètre France et sera étendu progressivement à d’autres pays dans les prochaines années.

* le 31/12/2016




• Nous évaluons la visibilité et l’influence sur les comportements d’achat de notre affichage environnemental.

• Nous faisons auditer notre méthode de calcul pour qu’elle soit compatible avec les standards de l’Union européenne et l’harmonisons avec les autres acteurs de la filière au niveau français et européen.

• Nous diffusons aux équipes leurs bilans en-vironnementaux afin qu’elles identifient leurs principaux leviers d’éco-conception et les actionnent.

• Nous augmentons notre part d’approvision-nement en coton durable et dialoguons sur ce sujet avec nos parties prenantes externes.

Focus

Rendre nos équipes de conception autonomes

Depuis 2015, nous travaillons à l’intégration du calcul de l’impact environnemental des produits dans les outils de conception utilisés par les ingénieurs et nous les accompagnons dans leur maîtrise de ce module.

En 2016, ils sont 50,16 % ² à évaluer au moins un de leurs produits 3. Au-delà de l’évaluation environnementale, les ingénieurs peuvent également se former en interne à l’éco-conception.

2. Soit 161 ingénieurs. La compétence est validée par un référent éco-conception. 3. Pour en savoir plus sur la prise en compte de cet affichage dans la conception des produits, voir RDD 15, page 53.

Affichage des performances environnementales sur le site de vente en ligne.

0,38 %

ÉVOLUTION DU TAUX DE PRODUITS DISPONIBLES AVEC AFFICHAGE ENVIRONNEMENTAL

Saison Printemps Été Saison Automne Hiver

109876543210

2015 2016

5,98 %

7,9 %8,7 %

En %



TESTER L’EFFICACITÉ DE L’AFFICHAGE AUPRÈS DE NOS UTILISATEURS

En 2016, nous mesurons 4 la visibilité de l’affichage environnemental, sa compréhension et son impact sur l’achat de nos produits et sur l’image de Decathlon. Les résultats sont encourageants :• 20 % des acheteurs ont vu l’information ;• 25 % d’entre eux ont déclaré reporter leur achat sur un produit mieux noté. Les autres ne l’ont pas pris en

compte à cause de l’absence de produit équivalent dans l’usage ;• 85 % des acheteurs ont indiqué que la transparence de cette information améliore l’image qu’ils ont de

Decathlon.En décembre 2016, 8,7 % des produits sont disponibles avec cet affichage. Nous travaillons pour rendre la note plus visible avant de généraliser l’affichage à l’ensemble de nos produits d’ici à 2018.

4. Le protocole consiste en un test A/B sur 650 fiches produit du site de e-commerce decathlon.fr (plus de 1 500 000 vues sur ces fiches produit), doublé d’un questionnaire post-achat envoyé aux acheteurs de produits sur lesquels un affichage était visible (344 répondants). En complément, une enquête est menée auprès des porteurs de la carte de fidélité Decathlon (289 répondants). Enquête menée d’avril à juillet 2016.

5. Pour plus d’informations, voir http://ec.europa.eu/environment/eussd/smgp/ef_pilots.htm.6. Notamment en passant sur la base de données publique Base IMPACTS® de l’Ademe.7. Plus d’information, voir www.developpement-durable.gouv.fr/laffichage-environnemental-des-produits.8. Pour plus d’information sur le réseau de leaders environnement de Decathlon, voir RDD 15, page 59.

Focus

Mettre notre méthode de calcul à l’épreuve

Decathlon participe depuis 2013 à l’expérimentation « Product Environmental FootPrint » coordonnée par la Commission européenne 5.

En 2016, avec ce groupe de travail, nous évaluons la robustesse de notre méthode de calcul lors d’un audit réalisé par le cabinet Ernst & Young. Grâce à leurs conclusions et dans la continuité de nos travaux, nous travaillons sur la qualité des données6 et leur complétude dans nos systèmes de calcul afin d’atteindre les standards de l’Union

européenne. En parallèle, Decathlon fait partie des acteurs clés du prédéploiement de l’affichage environnemental instauré par le ministère français de l’Environnement, qui aura lieu en 2017 7.

Les bilans environnementaux guident les équipes de conception

En 2016, les impacts environnementaux des produits sont modélisés et communiqués à chaque leader environnement 8. Avec ces informations, les équipes peuvent identifier leurs priorités et travailler à

l’éco-conception des familles de produits les plus impactantes. Explications sur le terrain avec Audrey Goulard, leader environnement pour les sports d’eau.

Quel est pour toi l’intérêt de connaître le bilan environnemental de tes produits ?Cela permet de faire ressortir les familles de produits les plus impactantes de façon très visuelle. Le support est clair, simple à communiquer et à comprendre. Notre première action a été de bien l’expliquer à l’ensemble des équipes, puis de mettre en place des workshops pour identifier des axes d’éco-conception en fonction des impacts générés.

Interview



Peux-tu nous en dire plus sur ces workshops ? Quels projets concrets en ressortent ?Par exemple, les maillots représentent 25 % de l’impact global de la marque Olaian [marque de sport de glisse de Decathlon, NDLR]. À l’issue du workshop, deux principaux axes de travail ont été définis : un projet d’économie circulaire et un autre excluant la commercialisation de produits notés D. Nous avançons maintenant dans l’écriture des plans d’action.

AUDREY GOULARDLeader environnement pour les sports d’eau.



9. Voir page 65.10. La BCI (Better Cotton Initiative) est une association à but non lucratif. Elle encourage le développement d’un meilleur coton comme produit de

base durable afin de rendre la production mondiale meilleure pour les producteurs, meilleure pour l'environnement dans lequel le coton est cultivé et meilleure pour l’avenir du secteur.

11. Soit 5 255,38 tonnes en 2016. 12. Voir page 67.13. World Wide Fund for Nature, voir www.wwf.fr/.

NOS ÉQUIPES EN ACTION

Des projets sont à l’œuvre dans l’entreprise pour transformer l’offre de produits et la rendre plus responsable. En plus de notre travail sur la réparabilité des produits 9, voici une sélection des actions menées par nos équipes.

Utiliser du coton produit de manière durableEn 2015, Decathlon et ses équipes se sont engagés à n’utiliser que du coton produit de manière plus durable à l’horizon 2020. Cela inclut le coton issu de l’agriculture biologique, le coton de la Better Cotton Initiative 10 et les fibres de coton issues du recyclage des déchets (pré et post-consommation). Les effets de cet engagement sont encore modestes, mais la tendance affichée en 2016 montre une hausse de l’utilisation de coton durable, passant de 10,6 % en 2015 à 14,4 % 11. Les équipes revoient leurs chaînes d’approvisionnement afin d’atteindre l’objectif et un effort important de R & D est porté sur le recyclage des textiles en fin de vie. Des projets de collecte de textile sont également en cours 12.

Mathilde Vinchon, acheteuse chez Decathlon, a

collaboré avec toute une équipe pour développer les chaussettes RS750 Artengo en coton durable

pour le marché chinois.

Decathlon engage un dialogue transparent avec le WWF

En 2016, le WWF France 13 interpelle Decathlon au sujet de l’utilisation de certaines matières premières pour la fabrication de ses produits. Explications avec Théo Cizeron, responsable des relations

avec le monde économique au WWF.

Pour quelles raisons avez-vous interpellé Decathlon dans votre publication parue en avril 2016, Les 25 entreprises françaises qui impactent le plus les écosystèmes mondiaux ?Compte tenu du volume d’affaires lié à l’achat, à la vente et à la transformation de matières premières telles que le coton ou le carton, le WWF considère que Decathlon a un rôle prépondérant à jouer dans la transformation des marchés de ces matières premières, dont les modes de production impactent des écosystèmes particulièrement riches et importants pour les équilibres planétaires.

La réponse de Decathlon à cette publication a-t-elle été satisfaisante ?Après la diffusion de la liste des 25 entreprises françaises impactant le plus les écosystèmes en avril 2016, Decathlon a fait preuve d’ouverture au dialogue, en nous présentant, par exemple, sa politique environnementale et ses engagements sur la filière coton. Nous saluons cette démarche et encourageons Decathlon à poursuivre sur la voie de la transparence et à aller encore plus loin dans la responsabilisation de ses approvisionnements.

Qu’attendez-vous de Decathlon à l’avenir sur ce sujet ?Le WWF réalise actuellement une étude sur l’état d’avancement des 25 entreprises citées l’année dernière. Decathlon figurant parmi ces entreprises, nous nous attendons à ce que sa démarche d’ouverture et sa volonté de progrès se traduisent par des faits afin qu’il soit un acteur de référence dans la transformation des marchés vers des pratiques responsables.

Interview

THÉO CIZERONResponsable des relations avec le monde économique au WWF



Utiliser du polyester recycléPour sortir de la dépendance aux ressources fossiles et réduire les déchets, les équipes se sont tournées vers le fil de polyester issu de la valorisation des bouteilles en plastique. Historiquement, c’est la polaire Forclaz 50 qui a tracté l’utilisation du polyester recyclé, avec un pic atteignant 4 000 tonnes en 2012. Après une baisse continue, la consommation de Decathlon remonte pour atteindre, en 2016, 20 % des volumes globaux de fil polyester, en lien avec la hausse de la demande de produits recyclés. Les équipes s’organisent pour massifier les achats de fil recyclé afin d’en faire baisser le prix, les quantités prévues pour 2017 s’approcheront des 23 % de nos quantités globales. En parallèle, un nouveau projet est en cours pour réutiliser nos déchets de production.

Corsaire Quechua.

Utiliser une poche d’air pour maintenir la forme des chaussuresSur environ 70 millions de chaussures vendues par Decathlon, 50 millions ont besoin d’être maintenues lors du transport pour préserver leur forme. Les équipes packaging ont eu l’idée de remplacer la cale en carton par une poche d’air en polyéthylène. Ce système, moins impactant sur l’environnement et deux fois moins coûteux pour l’entreprise, est utilisé pour 800 000 chaussures Quechua en 2016 et sera étendu à 8 millions de produits (palmes, chaussures…) en 2017.

Chaussures Quechua.

Teindre le polyester en utilisant des procédés à moindre impactLa teinture du polyester dans la masse, plus complexe que la teinture classique, répond aux enjeux de limitation de la consommation d’eau et de la pollution causées par les eaux de teinture. Des composants ainsi teints entrent dans la composition de nos produits depuis 2012, et leur consommation, relativement constante, atteint 700 tonnes en 2016. Cette même année, ce fil est combiné à un fil vierge pour obtenir un composant bitonal, toujours pour limiter les impacts lors de cette étape. En 2017 la quantité de fil polyester teint dans la masse devrait atteindre les 1000 tonnes . Les équipes prévoient de massifier encore leurs achats de ce fil, qui permet de remplir plusieurs usages selon qu’il est tissé ou tricoté. Enfin, le procédé de teinture « CO2 supercritique », qui présente l’avantage d’être un « solvant vert » totalement neutre, peut être réalisé en circuit fermé, sans nécessiter d’eau. Cette technique récente reste marginale et concerne, en 2016, trois gammes de produits.

T-shirt Ekiden.



En 2016, près d’un milliard de produits Decathlon sont vendus dans 28 pays. Chacun d’eux est porteur de la promesse de satisfaire les utilisateurs tout au long de leur expérience. Cet objectif essentiel, nous le cultivons à chaque stade de la vie de nos produits. En tant que concepteur, et grâce à notre présence régulière sur les sites de production, nous améliorons en continu la qualité de nos articles, dans le respect des réglementations des pays où ils sont distribués. En 2016, 1 184 891 produits nous sont retournés car défectueux ou n’ayant pas apporté satisfaction. La sécurité des utilisateurs étant un prérequis, nos équipes analysent les produits pour résoudre les points de faiblesse potentiels dès leur conception ou après des retours en magasin. Elles travaillent également à la réduction des risques liés à leur composition chimique, que ce soit pour nos utilisateurs, pour nos vendeurs, pour les opérateurs qui les fabriquent ou pour les personnes vivant aux abords des lieux de production. En 2016, 97,26 % 1 des tests menés sur nos produits sont conformes avec les exigences formulées dans notre Restricted Substances List (RSL). Pour élever le niveau de maîtrise de nos fournisseurs, nos équipes créent des formations à leur intention, réalisées directement sur le terrain.

CRÉER DES PRODUITS SÛRS ET DE QUALITÉ

La qualité et la sécurité des produits Decathlon en chiffres*

1 267 produits retournés

par million de produits, pour défaillance ou

non-satisfaction.

73,8 %de fournisseurs

impliqués dans le management des substances chimiques, en

signant la Restricted Substances List de Decathlon.

5 941 produits

de nos marques testés sur leur conformité

toxicologique.

1,76 jours

de délai de prise en charge, pour une réponse fournie en 37 jours en cas de question

ou de réaction cutanée.

1. Sur 5 941 produits Decathlon testés en 2016.

* le 31/12/2016




• Decathlon mobilise toute une chaîne de métiers, depuis la conception des produits jusqu’au service après-vente, pour concevoir et vendre des produits répondant à ses critères exigeants de qualité.

• Nos équipes passent d’un mode réactif à un mode anticipatif, en créant des formations sur le management des substances chimiques directement à l’intention des fournisseurs.

• Nos équipes recherchent des solutions pour remplacer certaines substances à risque, parfois en anticipant les réglementations et les référentiels.

Focus

Un engagement pour supprimerle PFC de nos produits

Les PFC (perfluorocarbures) faisant partie des substances « extrêmement préoccupantes » selon l’Agence européenne des produits chimiques, les équipes de Decathlon travaillent activement

à leur suppression. Le changement de chimie engendre des modifications des propriétés physico-chimiques du textile, aussi faut-il réadapter tous les procédés de collage et de lamination, produit par produit.

C'est dans ce contexte qu'en 2016, le pôle montagne (Quechua, Wedze, Simond) s’engage à supprimer les PFC dans ses produits textiles d’ici à 2020.

TAUX DE RETOURS QUALITÉ POUR LES PRODUITS DECATHLON

2014

2015

2016

5000 1 000 1 500

1 267

1 158

1 204

Par millions de produits



LA QUALITÉ, UN PROCESSUS TRANSVERSAL

Lors de la conception Pour chaque famille de produits, les ingénieurs identifient les tests nécessaires pour répondre aux besoins d’usage, aux exigences de qualité internes et réglementaires, et vérifient la suppression des risques potentiels identifiés 2. L’ensemble des caractéristiques du produit sont consignées dans un cahier des charges. Tout au long du développement, les responsables qualité interviennent en soutien pour fiabiliser la conception et encadrer l’atteinte des critères requis.

Pendant la productionNos équipes de qualité en production veillent à ce que le produit fabriqué respecte le cahier des charges. En fonction du niveau de maîtrise du fournisseur, ils adaptent les contrôles à réaliser, depuis la réception des composants jusqu’au stockage des produits finis. Des responsables qualité en production interviennent également pour accompagner les équipes sur les basiques et former à l’écriture des plans de contrôle.

Dans les magasinsEn 2016, 1 267 produits (par millions) sont rapportés pour cause de défaillance ou de non-satisfaction.Lorsque les équipes détectent 3 une insatisfaction sur un produit, plusieurs actions sont envisageables : réparation, destruction, dons à des associations... Dans certains pays 4, les équipes choisissent d’appliquer en 2016 une politique commerciale impliquant le retrait de la vente des produits obtenant des avis en ligne inférieurs à 3 sur 5 5 et ils ne sont remis en vente qu’une fois améliorés 6.

2. Chaque famille de produits dispose ainsi d’un plan de validation de la conception.3. Sur la base d’avis des utilisateurs, de retours de produits, de plaintes au centre d’appels, etc.4. France et Portugal.5. Cette nouvelle politique commerciale explique en partie la dégradation de notre indicateur concernant les retours produits.6.Voir page 64.



Focus

Assurer la conformité réglementaire de nos produits

Chaque produit doit répondre aux demandes réglementaires de l’ensemble des pays où il est distribué. Une équipe de juristes internes aide les ingénieurs à conformer leurs produits aux normes internationales.

7. Sur 277 actions correctives qualité, soit 3,2 millions de produits concernés (toutes marques distribuées par Decathlon confondues).8. Près de quatre-vingts coéquipiers s’investissent dans les groupes de travail en France, la vice-présidence du Comité Stratégique “Biens de

consommation, Sports et Loisirs” au sein de l’AFNOR est occupée par Stéphane Jock depuis janvier 2015 et la présidence du comité international sur la réputation en ligne (ISO/TC 290) est assurée par Laurent Petit.

Interview

Decathlon, acteur engagé dans la sécurité et l’expérience de l'utilisateur

Decathlon s’engage dans les travaux de normalisation, avec pour objectif de participer à l’amélioration des pratiques des acteurs de son secteur. Éclairage avec Grégory Berthou, chargé du secteur des biens de

consommation, du sport et des loisirs à AFNOR.

Comment percevez-vous l’engagement de Decathlon dans la normalisation ?Decathlon est arrivé il y a 10 ans dans les tours de table et, au fil des années, sa participation aux travaux prenant de l’ampleur, une relation partenariale s’est installée avec AFNOR. Aujourd’hui, des collaborateurs de l’entreprise s’impliquent activement dans plusieurs commissions de normalisation, en France et à l'international 8. Decathlon a d’abord porté son intérêt sur les normes volontaires des produits conçus par ses marques. Nous avons ensuite observé une volonté de s’investir sur des sujets plus transversaux : les compétences en laboratoire, l’affichage environnemental des produits, les avis de clients en ligne, l’excellence de service, la location de produits...

Decathlon détient la vice-présidence du Comité Stratégique “Biens de consommation, Sports et Loisirs” au sein de l’AFNOR. Quelles sont vos attentes à l’égard de l’entreprise ?Dernièrement, nous avons finalisé une nouvelle organisation entre Decathlon et AFNOR afin de mieux diffuser la culture de la normalisation. Les collaborateurs de Decathlon sont prodigues d’idées qui aboutissent souvent à la mise sur le marché de produits et services innovants. A l'avenir, ils pourront être encore plus force de proposition sur les normes volontaires à écrire ensemble, car si c’est utile pour eux, cela le sera aussi pour d’autres professionnels et pour les pratiquants sportifs.

GRÉGORY BERTHOUChargé du secteur des biens de consommation, du sport et des loisirs à AFNOR.

Réparation des articles : 47 % Destruction des articles : 45 % Retour fournisseurs : 8 %

RÉPARTITION DU TRAITEMENT DES ACTIONS CORRECTIVES QUALITÉ 7



« La norme, c’est un standard qui contribue à la satisfaction des utilisateurs et également à leur sécurité. Pour nous, professionnels, c’est un outil

qui facilite le travail, qui permet d’être plus efficace et performant. C’est aussi une façon de recueillir des savoir-faire

qui font état de l’art et deviennent une référence de travail. »

Gilles TarrinDirecteur de l'offre composant chez Decathlon

COMPOSITION CHIMIQUE DES PRODUITS : TRAVAILLER EN AMONT AVEC NOS FOURNISSEURS

Depuis 2007, une équipe spécifique anime transversalement le sujet et, en 2016, quatre personnes sont chargées du projet global et de définir les substances à risque, les seuils de tolérance, les méthodes de test ainsi que la fréquence des contrôles.Ils exercent aussi une veille constante pour identifier les substances et les solutions pour les prévenir, et assurent également la qualité de la relation avec les utilisateurs sur ces sujets pour répondre à leurs questions le plus rapidement possible. En 2016, la prise en charge est réalisée en 1,76 jours, et une réponse est fournie en 37 jours.Présents dans les équipes de conception et de production, les directeurs qualité mettent en place les plans de contrôle pour suivre les fournisseurs et nos produits. Sur le terrain, des relais missionnés déploient la démarche auprès des fournisseurs. En 2016, 73,8 % des fournisseurs s’engagent à respecter la liste des substances et les seuils en signant la Restricted Substances List de Decathlon.

TÉLÉCHARGER LA RSL

SIGNATURE DE NOS EXIGENCES SUR LES SUBSTANCES CHIMIQUES PAR NOS FOURNISSEURS En %

100908070605040302010

02014 2015 2016

83 %74 %

86 %La dégradation de cet indicateur entre 2015 et 2016 s'explique par plusieurs facteurs :• l'introduction d'une nouvelle Restricted Substances

List en 2016.• la gestion manuelle des informations dans l'outil

utilisé pour renseigner l'indicateur.

http://developpement-durable.decathlon.com/?ymm-file=861



Afin de mieux anticiper les risques, nos équipes passent d’un mode réactif à un mode anticipatif en développant des actions de formation en direction des fournisseurs. L’objectif est d’agir avant que les produits ne soient fabriqués, en améliorant, entre autres, la gestion des produits chimiques et la communication au sein de la chaîne d’approvisionnement.

Focus

Nos substances à risque prioritaires

Les PFC (perfluorocarbures)Les PFC faisant partie des substances « extrêmement préoccupantes » selon l’Agence européenne des

produits chimiques, les équipes travaillent activement à leur suppression. En 2016, le pôle montagne (Quechua, Wedze, Simond) s’engage à les supprimer dans ses produits textiles d’ici à 2020.

Les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques)Ces substances (reconnues comme cancérigènes) étant réglementées par l’Union européenne depuis

fin 2015, nous surveillons leur présence dans tous nos produits contenant du caoutchouc ou du néoprène. Elles font partie de notre RSL depuis de nombreuses années.

L’acétophénone azinePrésent dans certaines mousses EVA, l’acétophénone azine est allergisant.

Bien que cette substance ne soit pas réglementée pour les biens de consommation, nous l’avons intégrée à notre RSL depuis 2016 et nous sommes en train de la supprimer des produits en mousse destinés

à être en contact prolongé avec la peau, tels que les protège-tibias.



Avec 21 milliards d’euros dépensés chaque année en articles de sport en France 1, les utilisateurs veulent des solutions pour tirer le meilleur parti de leur matériel, et des options moins coûteuses pour l’entretenir et le renouveler. De plus, en écho aux défis environnementaux posés par l’accroissement de la consommation de biens et de services, l’économie collaborative se fonde sur la réutilisation, la récupération et le recyclage des objets de consommation.Afin de s’assurer que son offre répond au mieux aux attentes de ses utilisateurs, Decathlon renforce sa stratégie « satisfait ou satisfait » selon laquelle tout produit qui n’obtient pas un degré minimal de satisfaction auprès des utilisateurs doit être corrigé ou retiré de la vente. Les équipes améliorent ainsi en continu la qualité des produits et le plaisir des utilisateurs, et ce faisant, réduisent la pression de l’entreprise sur les ressources naturelles. En 2016, 87 % 2 des utilisateurs sont satisfaits des produits Decathlon, et nous visons 95 % de satisfaction à l’horizon 2019. Lorsque les produits sont endommagés, les équipes de nos ateliers prennent le relais pour les réparer. D’autres initiatives sont à l’œuvre et concernent notamment la proposition de services encourageant l’économie collaborative ou la collecte de vêtements usagés afin de leur donner une seconde vie.

PROPOSER DES SERVICES PRATIQUES ET ÉCOLOGIQUES

EN RÉSUMÉ POUR 2016 • Nous développons une stratégie afin de retirer de nos magasins 5 tout

produit ayant reçu une note moyenne des utilisateurs inférieure à 3/5.• Nous lançons une solution gratuite de réparation baptisée « Second

Life 6 », pour les utilisateurs désireux de réparer leurs vêtements, sacs à dos, sacs de couchage et tentes.

• Nous encourageons l’économie circulaire avec le lancement en France d’une initiative de collecte de vêtements en coton et d’un circuit de recyclage.

1. Source : étude Kurt Salmon, 18 septembre 2014.2. Sur 683 000 avis collectés.3. Id.4. Taux de réparation : pourcentage de produits réparables qui sont réparés plutôt qu’échangés, pour six marques de Decathlon : BTwin, Domyos,

Oxelo, Quechua, Geonaute, Tribord.5. En France et au Portugal.6. Donner une seconde vie.

Les services pratiques en chiffres *

87 % 3

d'utilisateurs

satisfaits des produits Decathlon en 2016.

20modèles

retirés de notre gamme suite à une note moyenne des

utilisateurs inférieure à 3/5.

71 % 4

de produits

réparés dans nos ateliers en 2016, contre 69 %

en 2015.

130articles

réparés lors du premier atelier « Second Life » organisé

par les équipes de Quechua.

* le 31/12/2016

Journées "Second life" organisées au Decathlon de Leers (France).



PROLONGER LA VIE DES PRODUITS

Decathlon agit pour que les utilisateurs puissent profiter de leurs produits le plus longtemps possible. Au travers d’un réseau de 1 000 ateliers dans le monde et de 20 ateliers régionaux en Europe, nous proposons un vaste éventail de services après-vente (entretien, réparation, personnalisation). En 2016, nos ateliers sont devenus omnicanaux, en donnant l’accès depuis leur site internet aux pièces et composants de rechange.

2015 7 2016 8

Note moyenne donnée aux services des Ateliers 4,42 4,38

Taux de recommandation 92 % 91 %

Taux de satisfaction des utilisateurs 88 % 89 %

Taux d’évaluations négatives 6 % 6 %

Qui sommes-nous ?

La satisfaction de nos utilisateurs en chiffres

7. Sur 46 416 avis collectés.8. Sur 66 000 avis collectés.

https://www.youtube.com/watch?v=UtBLstpKYds



Focus

Redonner vie aux produits En 2016, les équipes de Quechua lancent "Second Life" 9, un événement pour réparer les vestes, tentes,

sacs de couchage ou sacs à dos des utilisateurs, valable pour toutes les marques (et pas uniquement celles de Decathlon). Durant quatre jours, les coéquipiers ont réparé gratuitement 130 articles, et collecté les avis

des utilisateurs pour déterminer quels étaient les besoins de réparation les plus demandés, afin de proposer à l’avenir un catalogue de services adaptés.

9. Voir www.quechua.fr/second-life.

TROCATHLON L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE

Depuis 1986, Decathlon propose le Trocathlon, son concept de ventes de seconde main, et depuis 2015, les utilisateurs en France peuvent utiliser le site web trocathlon.fr pour vendre des articles de sport d’occasion en ligne tout en bénéficiant des garanties de l’enseigne. En ligne, les internautes peuvent filtrer leurs recherches par catégorie de prix ou effectuer une recherche pour un sport donné.

Les utilisateurs influencent la gamme

Decathlon donne à ses utilisateurs l’opportunité d’évaluer leur expérience en donnant une note (allant de 0 à 5 étoiles) et un commentaire sur les produits. Afin de renforcer la stratégie

“satisfait ou satisfait” en France et au Portugal, les équipes décident en 2016 de retirer des rayons tous les produits obtenant une note de la part des utilisateurs inférieure à 3 sur 5.

Explications avec Aurélien Michel, responsable des avis utilisateurs.

Combien de produits ont été retirés de la vente depuis le lancement de cette politique commerciale ?Au total, nous avons retiré 20 modèles, ce qui représente environ 0,2 % du total des références. Cela engendre pour le groupe un coût estimé à 350 000 euros

Quelles ont été les ressources déployées pour cette initiative ?Plus de cent personnes ont été mobilisées au sein de l’entreprise, étant donné que l’initiative concernait les chefs de produits, les ingénieurs produits, et parfois les responsables communication des marques et les équipes de production.

Quel est le résultat de cette opération ?L’effet principal est la prise de conscience par les équipes de l’impact et de l’importance des avis des utilisateurs. Les notes qu’ils nous donnent représentent un indicateur de la confiance qu’ils ont à l’égard de nos produits. Le second effet réside dans le fait que l’opération montre la portée du travail effectué par l’ensemble de la chaîne de valeur du développement des produits pour rendre nos gammes de produits encore plus attractives.

Interview

AURÉLIEN MICHELResponsable des avis utilisateurs



10. Better Cotton Initiative.

Services Decathlon // Trocathlon.fr, c'est toute l'année

Focus

Projet RewindLes équipes lancent en 2016 un projet d’économie circulaire, qui a pour but de reconvertir en produits Decathlon des vêtements en coton collectés grâce à des filières de récupération. La méthode consiste à combiner du fil de coton recyclé avec du coton vierge, de préférence issu de l’agriculture biologique ou de la BCI 10. Des chaussettes,

des serviettes de plage et des tee-shirts ont déjà été produits grâce à ce processus. Vingt-cinq magasins en France participent à ce projet en collectant des vêtements usagés.

« Chaque année en France, 600 000 tonnes de vêtements sont jetées. Seules 150 000 tonnes sont récupérées. En 2020, en raison de futures réglementations et

d’autres influences, il faut s’attendre à devoir récupérer 50 % de ce total, ce qui correspond à au moins 300 000 tonnes de vêtements. Faire du neuf avec du vieux est un processus complexe, étant donné que nous devons maintenir

de hauts standards de qualité.»

NAGY BENSIDChef de projet Rewind

https://www.youtube.com/watch?v=VcZTsLaRbuA


69MAGASINS ET TRANSPORT

L’impact positif de l’activité physique sur le bien-être et la santé n’est plus à prouver¹ et bien que la pratique sportive soit de plus en plus prisée, l’accès des populations aux structures et aux équipements requis est inégal dans le monde.Par ailleurs, le développement économique du marché du sport est intimement lié à l’émergence de classes moyennes, dans des sociétés où les personnes ont satisfait leurs besoins essentiels et disposent de temps pour leurs loisirs.C’est dans ce contexte qu’en 2016 Decathlon, qui a fêté ses 40 ans, se développe avec dynamisme. Sa forme, elle la doit à ses équipes qui renforcent au quotidien sa progression dans les pays européens, ainsi qu’à leur volonté de continuer l’expansion de l’entreprise sur d’autres continents tels que l’Asie, l’Amérique ou l’Afrique. Elles mettent leur énergie au service d’une mission simple et concrète : rendre les bienfaits du sport accessibles au plus grand nombre.Pour accompagner ce développement dans le domaine immobilier, les équipes privilégient l’éco- construction des bâtiments, ce qui se traduit par des bénéfices significatifs pour les sites concernés. En 2016, 72 bâtiments ont une certification environnementale. L’objectif pour 2019 est que chaque nouveau bâtiment en propriété en obtienne une.

ÉCO-DÉVELOPPER NOTRE RÉSEAU MONDIAL


• Nous poursuivons la stratégie de certification environnementale avec, par exemple en France, trois nouveaux sites certifiés.

• Nous obtenons la certification HQE 3 pour le bâtiment de notre plateforme logistique de Lompret, ce qui porte à 8 le nombre d’entrepôts certifiés en 2016.

• Nous réalisons une veille active des évolutions sociétales pour enrichir la stratégie de développement de l’entreprise.

1. Voir par exemple les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé en matière d’activité physique pour la santé, voir www.who.int/dietphysicalactivity/factsheet_recommendations/fr/.

2. Haute qualité environnementale.3. Id.

L’éco-développement en chiffres *

1 176 magasins

dans le monde, soit 164 de plus qu’en 2015.

5nouveaux pays

avec points de vente physiques : Mexique, Côte d’Ivoire, Slovénie,

Singapour, Malaisie.

72sites certifiés

pour leurs performances environnementales dans le monde,

soit 16 de plus qu’en 2015.

* le 31/12/2016

Entrepôt Decathlon de Lompret (France).

Magasin HQE 2 de Saint Malo, construit en 2016.


70 MAGASINS ET TRANSPORT

ÉVOLUTION DE NOS SURFACES CERTIFIÉES EN PROPRIÉTÉ DANS LE MONDE, POUR NOS MAGASINS

Focus

Certifier nos nouveaux bâtiments en propriétéLa construction et l’exploitation de nos sites représentent 5 % du volume des émissions de GES de Decathlon,

c’est pourquoi les équipes recherchent l’efficacité environnementale dès la conception des bâtiments et travaillent avec quatre certifications reconnues au niveau international :

• LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) – certification créée aux États-Unis ;• BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) – certification créée en

Grande-Bretagne ;• HQE (haute qualité environnementale) – certification créée en France ;• DGNB (Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen) – certification créée en Allemagne.

Sont concernés nos magasins, ainsi que les sites logistiques et les camps de base des marques de nos produits Decathlon. Cependant, la politique de développement actuelle, de plus en plus tournée vers la location de sites,

limite la part de bâtiments certifiés dans le parc mondial de Decathlon.

ÉCO-CONSTRUIRE NOS SITES EN FRANCE

Depuis 2010, en France, Decathlon place l’éco-construction au cœur de sa politique de développement durable, qui se concrétise par l’obtention d’une certification environnementale sur 100 % de ses nouveaux sites en propriété (magasins et entrepôts).Les bénéfices induits par cette stratégie sont multiples : réduction des factures énergétiques, valorisation du patrimoine immobilier, meilleure intégration paysagère et amélioration du bien-être sonore, visuel et acoustique pour nos clients et nos coéquipiers.En 2016, nous comptons 22 sites certifiés : 16 magasins, 4 sites logistiques et 2 sites de marque. Ainsi, trois nouveaux sites ont reçu une certification :• le magasin de Saint-Malo ;• le village Decathlon de Yutz ;• l’entrepôt de Lompret.

2017 verra l’accélération de cette stratégie, avec six magasins en cours de réalisation. De nombreux projets pour alimenter les magasins en énergie solaire photovoltaïque sont également à l’étude et des bâtiments à énergie positive devraient voir le jour.

En % de m²

15

10

5

02014 2015 2016

9,2 %

12,82 % 13,28 %



S’appuyer sur ses atouts, prendre conscience des enjeux et se transformer rapidement : un smart mix indispensable au développement de Decathlon

Une évolution des mentalités est à l’œuvre chez Decathlon pour ne plus résumer le développement de l’entreprise à son expansion géographique. Bien que cette dernière joue encore un rôle important,

la future progression de notre chiffre d’affaires devra se nourrir aussi de notre capacité à identifier des tendances émergentes, à nous ouvrir sur notre environnement

et à identifier les transformations à mener pour nous adapter. Explication avec Jean-Marc Lemière, essaimeur de changements chez Decathlon.

Quels sont nos territoires de prédilection pour développer l’entreprise ?Nous continuons de consolider nos bases européennes historiques (les marchés de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne restent encore très largement à conquérir) et, en parallèle, nous nous efforçons de développer des relais de croissance. Le marché du sport asiatique – au-delà de la Chine – en fait partie, car il est de plus en plus important, stimulé par deux phénomènes : la croissance démographique et la croissance du pouvoir d’achat de la classe moyenne. Enfin, nous testons depuis peu la viabilité de notre modèle en Amérique latine (Mexique et Colombie, en plus du Brésil) ou en Afrique subsaharienne.

Quelles évolutions sociétales as-tu pu observer, qui ont ou auront un impact sur notre façon de nous développer ?Le modèle de production de ces quarante dernières années, où l’on produit uniquement à bas coût dans certains pays et où l’on revend dans d’autres, pourrait être remis en cause pour de multiples raisons. La montée en puissance de nouvelles technologies ainsi que les contraintes de développement durable pourraient rendre des schémas d’approvisionnement plus locaux très pertinents. Mais paradoxalement, nous voyons aussi émerger deux visions du monde potentiellement en contradiction : celle où la technologie rend tout accessible de façon très locale – même avec la réaffirmation des frontières – et, au contraire, celle de certaines populations anxieuses et qui ne comprennent plus quelle sera leur place dans ce monde en pleine transformation.

Selon toi, quelles réponses devrions-nous apporter ?Tout d’abord, nous devrions être reconnaissants d’avoir bénéficié de cet ancien modèle et assumer nos responsabilités pour apporter des réponses aux problèmes d’aujourd’hui ; sans attendre la sphère politique. Toutes ces réponses, nous pouvons les cocréer avec l’ensemble de nos coéquipiers, sensibilisés aux questions sociétales et environnementales. Ces solutions, nous devons les faire émerger en favorisant une prise de conscience collective, en faisant grandir le sentiment de responsabilité et en donnant à nos coéquipiers le pouvoir de changer ce qui doit l’être 4. C’est ce que nous faisons, par exemple en développant des schémas d’approvisionnement « local pour local », avec la volonté de faire grandir les équipes et d'avoir un impact positif auprès des populations sur place, ou en limitant notre empreinte sur l’eau en production. Ce dernier point, d’ailleurs – la préservation de l’eau –, est pour moi un enjeu majeur pour les économies et les sociétés du monde entier.

Interview

JEAN-MARC LEMIÈREEssaimeur de changements chez Decathlon

4. Voir notre projet « vision » page 31.



Les magasins Decathlon sont en interface continue avec leur environnement ; espaces de vie pour les coéquipiers et les utilisateurs, ils contribuent à la vie locale de multiples façons. En 2016, pour continuer d’inciter à la pratique sportive en France, 1 045 événements sportifs et 618 sorties sportives sont organisés par les équipes de nos magasins. D’autres projets sont à l’œuvre dans le monde, comme en Inde où, depuis 2014, le projet « Empreinte territoriale » mené par les équipes vise à évaluer et maximiser le rôle sociétal des magasins auprès de leurs communautés. En 2016, des projets pilotes se poursuivent afin d’encourager l’implication des coéquipiers en magasin auprès des communautés riveraines.

S’IMPLIQUER DANS LES DYNAMIQUES TERRITORIALES

Les coéquipiers sont recrutés localement et rémunérés selon un package de rémunération défini par chaque pays. Decathlon favorise l’employabilité de ses coéquipiers, notamment grâce à sa culture de prise de responsabilité qui favorise leur autonomie.

Les équipes peuvent travailler en partenariat avec des clubs sportifs (tarifs spécifiques), les accompagner dans l’amélioration de leurs équipements, et s’engagent ainsi dans le développement de la pratique sportive.

La collecte et la valorisation des déchets est gérée par chaque équipe magasin, en fonction des structures de retraitement existantes sur le territoire.

Aujourd’hui les équipes magasin peuvent développer leur rôle de sensibilisation des clients aux impacts environnementaux de leurs achats ou pratiques sportives.

Les équipes peuvent aider à l’intégration par le sport, elles s’engagent alors dans une relation de proximité avec les institutions publiques locales.

LES ÉQUIPES MAGASIN EN INTERACTION AVEC LEURS PARTIES PRENANTES LOCALES



Positionné en périphérie des villes, le magasin est préférablement situé à proximité d’un réseau de transports en commun afin d’en faciliter l’accès.

Les équipes magasin ont à cœur de proposer une relation commerciale juste et au meilleur prix, et encouragent la fidélité à l’enseigne (offres promotionnelles, programmes de fidélité, conseils personnalisés...).

Les équipes magasin peuvent organiser des événements tels que le Vitalsport, ou encore la journée de la Fondation.

Les coéquipiers en magasin sont en charge de la gestion des consommations énergétiques.

Le magasin contribue aux revenus des collectivités locales et de l’État (retombées fiscales, taxe d’apprentissage, impôts locaux/fonciers...) et est un acteur du

développement économique de son territoire par ses investissements.

Les utilisateurs trouvent dans nos magasins une gamme de produits et des services accessibles et de qualité (rapport technicité/prix), pour faciliter la pratique sportive, dont les bienfaits sont aujourd’hui avérés.



DECATHLON VILLAGE BOUC-BEL-AIR : QUAND NOS ÉQUIPES SE RESPONSABILISENT LOCALEMENT Sensibles à leur responsabilité sociale et environnementale et soucieuses de se mettre en action, les équipes du Decathlon Village de Bouc-Bel-Air, dans le sud de la France, s’engagent en 2016 dans une démarche RSE concrète sur le long terme.Après avoir réalisé en quatre mois le diagnostic de leurs enjeux RSE locaux, elles définissent leurs engagements en cohérence avec les ambitions de développement durable du groupe. Elles souhaitent que leur Decathlon Village soit à la fois relais et propulseur de projets au niveau local et pour cela, travaillent à un plan d’action en trois axes :

GOUVERNANCEAfin de créer le premier écosystème responsable de la région, les équipes fédèrent les enseignes partenaires sur leur village 1 ainsi que l’entrepôt logistique de Decathlon à Bouc-Bel-Air, et intègrent ensemble le « Parcours Performance et Responsable » en région PACA. Validé fin 2016, le dossier prévoit un accompagnement de 45 journées de la part de la chambre de commerce et d’industrie locale et des conseils régional et départemental pour une durée de deux ans.

1. Les Decathlon Village disposent de galeries marchandes et proposent à des enseignes de devenir leurs partenaires pour exploiter les mètres carrés commerciaux disponibles sur leur site.

2. Centre réservé aux personnes en situation de handicap et visant leur insertion ou réinsertion sociale et professionnelle.

SOCIALLes équipes organisent sur leur site le 2 juillet 2016 la journée « Handicap ou pas cap », afin de sensibiliser les visiteurs à la pratique du sport en situation de handicap au cours de huit activités. Douze coéquipiers animent ainsi 270 initiations sportives. Cette journée a mis en lumière les bienfaits physiques, mentaux et sociaux du sport, valorisé nos coéquipiers en situation de handicap et leurs performances sportives, et fait découvrir les associations locales en lien avec le handicap.

ENVIRONNEMENTAL • Gestion des déchets : Decathlon Village met en

place le tri sélectif pour les clients et les coéquipiers. La gestion des espaces verts est réalisée par les salariés d’un centre d’aide par le travail 2 qui recycle et valorise les déchets verts. Lors des initiations aquatiques organisées sur le site, l’eau est réutilisée pour laver voirie, terrasse et mobilier.

• Gestion des ressources énergétiques : le site commence en 2016 la première phase de modernisation de son éclairage en passant à une technologie 100 % LED et à l’éclairage solaire pour les cheminements piétons de son parc. La deuxième phase concernera les parkings et est prévue pour 2017.



SE DÉVELOPPER UTILEMENT EN INDE : LES MAGASINS ACTEURS DU VIVRE-ENSEMBLE

Après le projet « Empreinte territoriale » mené en 2014 avec la Fondation Decathlon 3, les équipes ont eu la volonté de développer le rôle sociétal des magasins et leur implication dans le vivre-ensemble, en rendant le sport accessible au plus grand nombre d’Indiens.Après une immersion dans des communautés dans le besoin 4, les équipes lancent en 2016 un projet visant à mettre en place dans les écoles des activités sportives, qui ne sont pas enseignées en Inde. Les écoles sont les seuls endroits où garçons et filles sont réunis, où toutes les castes sont mélangées, et c’est à cet âge que l’on peut inculquer des valeurs comme l’égalité des genres, le respect des uns et des autres, le fair-play, le goût de l’effort, l’entraide, etc.Trois magasins pilotes5 se sont ainsi associés à trois écoles pour construire un programme sportif. Les équipes des magasins impulsent la dynamique puis passent le relais aux enseignants et aux élèves, qui sont alors autonomes pour pratiquer du sport. Les équipes d'une dizaine de magasins en Inde prévoient également de déployer ce projet dans les deux prochaines années. Pour ces coéquipiers, ces programmes renforcent la fierté de travailler chez Decathlon en participant concrètement au développement sociétal et sportif de leur pays.

3. Voir RDD 15, page 43.4. Une trentaine de coéquipiers sont allés aux quatre coins du pays (à la campagne, en montagne et au cœur des bidonvilles) identifier les besoins

sociaux de communautés démunies, avec l’objectif de créer un projet social pour elles, et surtout avec elles, voir RDD 15, page 43.5. Dans les provinces du Rajasthan, du Karnataka et du Jharkhand.

« Ces programmes sont une formidable aventure humaine, faite de moments de partage avec tous les acteurs du projet. C’est aussi l’école de l’humilité et de la patience, car nous souhaitons vraiment les mener avec les parties prenantes locales et ne rien leur imposer.

Ce projet, nous le voulons gagnant-gagnant ! »

Jean-Pierre HaemmerleinLeader de la Fondation Decathlon

Sports pour tous

https://www.youtube.com/watch?v=1_BEJLrnKmM



Les énergies fossiles sont les principaux facteurs contribuant au changement climatique. Elles représentent environ 60 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) selon l’ONU, qui intègre en 2015 l’accès aux énergies propres à un coût abordable parmi les 17 objectifs de développement durable pour transformer notre monde 1.Chez Decathlon, la préservation de l’environnement est un axe clé de la vision de l’entreprise 2. Dans chacun des pays où nous disposons de magasins, un leader des consommations énergétiques est chargé de la réduction des consommations des sites 3. Leur ambition commune : réduire en continu leurs consommations 4, celles-ci s’établissant en 2016 à 139,5 kWh/m2/an pour les magasins, et 62,51 kWh/m2/an pour les entrepôts. Pour cela, ils sont autonomes en ce qui concerne leurs stratégies et adoptent des solutions adaptées à leur situation et à leurs moyens locaux. À terme, les équipes se concentreront sur l’énergie issue de sources renouvelables pour décarboner leurs consommations.La gestion des déchets est également un enjeu important, pour lequel l’ambition est d’augmenter en continu le taux de tri dans nos magasins et entrepôts. Cette stratégie, moins mature que celle portant sur les énergies, connaît cependant de belles avancées en 2016. De même, certains leaders souhaitant dépasser cette ambition s’animent, au-delà du taux de tri, sur la valorisation de leurs déchets.

OPTIMISER NOTRE GESTION DES ÉNERGIES ET DES DÉCHETS

La gestion de l’énergie et des déchets en chiffres *

25leaders énergie

responsables de la réduction des consommations

énergétiques des sites Decathlon.

3 870 238 kWh

d’énergie renouvelable

produite par l’Italie et la Belgique.

x 2magasins équipés

d’éclairage LED comparé à 2015.

1400 t de cintres recyclés

soit cinq fois plus qu’en 2015.

1. Voir www.un.org/sustainabledevelopment/fr/energy/.2. Voir nos axes vision page 31. 3. Sont inclus les magasins et les entrepôts.4. Cet objectif est en cours de révision afin de définir une cible plus précise.

* le 31/12/2016




• Nous structurons un réseau de leaders énergie pays, qui partagent leurs bonnes pratiques et écrivent leur stratégie locale.

• Nous développons une stratégie afin d’augmenter nos achats d’énergies issues de sources renouvelables pour réduire nos émissions de CO2.

5. La GTB permet de suivre les consommations de chaque site en temps réel et à distance et de piloter automatiquement les équipements techniques et électroniques en fonction des paramètres prédéfinis.

Focus

L’Espagne, premier pays à mener une stratégie environnementale globale

Depuis 2014, l’Espagne accélère sur l’écriture de sa stratégie environnementale et, en 2015, un leader est nommé pour la porter à 100 %. Des actions sont menées sur les enjeux locaux les plus importants,

à commencer par la réduction des consommations énergétiques des bâtiments et le tri et le recyclage des déchets. En 2016, les équipes organisent pour la deuxième fois une collecte nationale de déchets, en comptant sur

la participation du plus grand nombre afin de nettoyer la nature et les espaces de pratique sportive. Cette édition a réuni plus de 5 000 volontaires, qui ont collecté plus de 32 tonnes de déchets et planté 3 500 arbres. Une action couronnée de succès, qui se verra renouvelé chaque année et qui donne des idées aux leaders des autres pays !

ÉNERGIE : UN RÉSEAU MONDIAL AU SERVICE DES PERFORMANCES ÉNERGÉTIQUES GLOBALES

Trois personnes animent le réseau de leaders énergie. Elles sont à leur service pour proposer des solutions éprouvées et faciliter le partage de bonnes pratiques entre les membres. Par exemple, de plus en plus de pays adoptent des solutions de gestion technique des bâtiments 5 à la suite des bons résultats obtenus par la Turquie grâce à ce système.

ÉVOLUTION DES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES

Magasins Entrepôts

150

100

50

02014

147,3

71,2

150

100

50

02015

142,15

62,51

150

100

50

02016

139,5

68,16

kWh par m² par an dans le monde magasins et entrepôts

Panneaux photovoltaïques sur le toit du Decathlon

de Evere (Belgique).



Focus

Quelles données sont collectées ?Pour réaliser leur pilotage, les équipes locales collectent de nombreuses données 6 : consommations d’énergie

(électricité, gaz naturel, énergies renouvelables, etc.), production et tri des déchets, pour les principales.Ces données informent les leaders sur leurs impacts environnementaux les plus importants, leurs plus importantes

sources d’émissions et les sites les plus consommateurs, et orientent leurs plans d’action.

« Pour moi, la meilleure façon de réduire nos consommations d’énergie et notre impact sur l’environnement est de connecter les leaders de pays entre eux. En 2016, deux réunions ont été organisées pour les réunir, éclairer les enjeux globaux et avancer sur les plans

d’action locaux. La volonté est de les former afin de les rendre autonomes dans la collecte et l’interprétation des données, et de développer ainsi les meilleures stratégies sur place.

Travailler ensemble, en intelligence collective, est le moyen le plus efficace pour atteindre nos objectifs et préserver l’environnement. »

Emma WoolleyResponsable maintenance

6. Quinze données minimum sont collectées par les leaders locaux et jusqu’à 40 dans les pays qui cumulent plusieurs activités (commerce, production, logistique…).

Passer d’un management des consommations énergétiques à un management de la performance environnementale

En Belgique, les équipes ont décidé de réduire leurs émissions de CO2 par mètre carré plutôt que leurs consommations de kilowattheure par mètre carré. Cette stratégie est notamment réalisée

grâce à l’utilisation d’énergie solaire photovoltaïque pour certains magasins. Explication avec Joeri Moons, responsable maintenance et leader énergie pour la Belgique.

Pourquoi utiliser de l’énergie solaire dans votre pays ?Nous souhaitons utiliser au maximum cette énergie pour des raisons écologiques et économiques. À cette fin, nous nous associons avec des investisseurs, qui placent les panneaux solaires sur le toit de nos magasins, pour que nous puissions utiliser directement l’électricité produite sur notre site.

Interview



JOERI MOONS Responsable maintenance et leader énergie pour la Belgique.

Installation LED de Decathlon Giltbrook, Royaume-Uni.

Focus

Réaliser des audits énergétiques complets pour améliorer nos performances

En Europe, la réglementation impose depuis 2012 de réaliser des audits des performances énergétiques des bâtiments pour identifier les sources de réduction des consommations d’énergie. Les équipes de Decathlon

en Italie et en Espagne saisissent en 2016 cette opportunité pour diagnostiquer l’ensemble de leurs sites afin de définir des recommandations fortes et ainsi d’améliorer leurs performances, et obtiennent des résultats concrets :

l’Espagne réduit ses consommations d’énergie de 10 % comparé à 2015.

Par ailleurs, de nombreux pays optent pour des équipements d’éclairage LED afin de réduire leurs factures énergétiques, système qui devient ainsi un standard dans les magasins Decathlon.En 2016, 38 % de nos sites dans le monde sont équipés de cette technologie, contre 15 % en 2015, et nous visons 58 % de nos sites pour 2017. Les équipes chinoises font la course en tête, en passant de 5 à 115 magasins équipés d’éclairage à LED entre 2015 et 2016. La France n’est pas en reste, en passant de 70 magasins à 121 sur la même période.

Quel est le pourcentage de solaire dans votre mix énergétique ?

En Belgique, 12 % de la totalité de l’électricité que nous consommons est produite par les panneaux solaires placés sur certains de nos magasins. Lorsqu’un magasin a une installation photovoltaïque sur son toit, celle-ci couvre 30 % de l’électricité consommée par ce magasin. Pour le surplus, nous achetons de l’électricité verte aux producteurs traditionnels.

Quel est votre objectif à terme avec ce mode de production énergétique ?Depuis plusieurs années, nous essayons de placer des panneaux solaires sur les toits des magasins dont nous sommes propriétaires. Lorsque nous sommes locataires, cela dépend de la bonne volonté du propriétaire... Nous avons l’ambition de compléter ces installations par une ou plusieurs éoliennes sur nos sites en Belgique.



DÉCHETS : UN SUJET QUI MONTE

De nombreux déchets sont traités chaque jour par les équipes dans les magasins, sites de marque, services centraux et entrepôts ; principalement du papier carton, du plastique, de la ferraille et du bois. En 2016, plus de 75 661 tonnes de déchets ont été générés par nos sites.

Si certains pays ont une démarche structurée de gestion des déchets en collaboration avec des prestataires, nombreux sont ceux qui n’ont pas encore atteint ce niveau de maturité. À terme, la volonté est de construire un réseau de leaders autonomes et responsables, à l’image de celui en place sur la gestion des consommations énergétiques.Au-delà de la contribution de l’enseigne à la valorisation de ses déchets, les équipes de conception développent des produits à base de matières recyclées 7.

7. Voir page 57.

Focus

Pour nos cintres, appliquer la stratégie des trois R

(réduire, réutiliser, recycler)Afin de libérer nos coéquipiers en magasin de tâches sans valeur ajoutée pour l'utilisateur, nous avons commencé

en 2014 un projet consistant à mettre sur cintre les produits Decathlon directement à l’étape de leur production. À partir de juin 2015, tous les vêtements arrivant en magasin sur cintre, nous avons souhaité créer un circuit en boucle

fermée pour réduire nos déchets et nos émissions de GES. Les solutions sont différentes dans chaque pays, mais pour 18 d’entre eux, elle consiste à trier les cintres pour les recycler et en faire de nouveaux cintres pour Decathlon.

En 2015, 327 tonnes de cintres en plastique ont été recyclées, chiffres que nous multiplions par 5 en 2016 en passant à 1 400 tonnes. De plus, 100 % des cintres achetés cette année sont produits à partir de 50 % de plastique recyclé.

En 2017, des tests seront menés afin de réutiliser les cintres et de diminuer les émissions de GES liées au transport et au recyclage de nos déchets.

Déchets en mélange : 60 % Papiers et cartons triés : 32 % Plastiques triés : 3 % Autres (bois, ferraille, textile, etc.) : 5 %

Types de déchets générés par nos sites dans le monde

(Magasins Decathlon, sites de marque, entrepôts en propre)

Évolution du tri des déchets par les équipes

Magasins Entrepôts

100

75

50

25

02014

46 %

88 %

100

75

50

25

02015

41 %

89 %

100

75

50

25

02016

40 %

85 %

GESTION DES DÉCHETS GÉNÉRÉS PAR NOS SITES



1. Voir www.who.int/mediacentre/news/releases/2016/air-pollution-estimates/fr.

Le transport répond aux enjeux de développement économique et social des villes et des territoires, mais l’augmentation continue des activités logistiques entraîne également la hausse des consommations d’énergies fossiles et des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui en découlent. En 2013, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe la pollution de l’air parmi les cancérogènes certains pour l’homme et pointe en 2016 la pollution atmosphérique comme responsable du décès de 3 millions de personnes chaque année¹. Le transport est donc l’un des secteurs prioritaires pour mener des actions afin d’améliorer la qualité de l’air, des eaux et lutter contre les nuisances sonores, en particulier en milieu urbain.Chez Decathlon, nous nous concentrons sur trois leviers : limiter les distances parcourues par les articles grâce à un réseau mondial d’entrepôts adapté, maximiser le chargement des camions et favoriser le transport multimodal lorsque cela est possible.Nos équipes s’animent sur une réduction des émissions d’équivalent CO2 de 15 % par article livré en Europe entre 2015 et 2020, et atteignent une réduction de 8 % en 2016. Cet objectif cadre avec une stratégie globale visant le développement de systèmes de transport alternatifs respectant les impératifs coûts/délais/disponibilité pour in fine satisfaire nos clients et utilisateurs.

TRANSPORTER NOS PRODUITS, FAVORISER L’ÉCO-MOBILITÉ

Centre d’approvisionnement régional Decathlon, Nantes.

Le transport et la mobilité en chiffres *

376 g. éq. CO2

émis par produit Decathlon livré en Europe, soit 8 % de moins qu’en 2015.

54,04 m 3

taux de remplissage par camion entre les entrepôts de grand import et les entrepôts de distribution en Europe,

contre 53,92 m3 en 2015.

7 %

transport multimodal postacheminement en Europe,

contre 12,10 % en 2015.

* le 31/12/2016



Focus

Introduire des critères RSE dans notre politique d’achat maritime

Convaincues et motivées à jouer un rôle en faveur du développement durable, nos équipes logistiques intègrent en 2016 un axe environnemental dans leur politique d’achat de transport maritime international. Elles demandent

désormais aux transporteurs les plus importants de leur reporter le volume d’émissions de GES émis lors du transport de produits Decathlon. Avec cette demande, elles souhaitent agir au plus près de leur terrain de jeu en alliant les enjeux

économiques et environnementaux. Cette nouvelle exigence sera appliquée à partir de 2017 et concernera à terme l’ensemble de nos prestataires de transport maritime.

2. Cette amélioration est toutefois limitée car le volume total de produits livrés en avion est en hausse par rapport à 2015.


• Nous constatons une baisse de la quantité de CO2 émise par article livré, qui s’explique par un meilleur taux de remplissage de nos camions (surtout vers les entrepôts les plus éloignés) et une légère baisse du pourcentage de produits livrés en avion 2.

• Nos équipes du B’Twin Village lancent leurs premières actions pour améliorer les conditions d’accès au site, en partenariat avec la ville de Lille.

ÉVOLUTION DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DE NOS PRODUITS LIVRÉS EN MAGASIN EN EUROPE

Des pays de production vers l'europe

Des entrepôts grand import vers les plateformes de distribution

Des plateformes de distribution vers les magasins

300

250

200

150

100

50

0

2014 2015 2016

232

274245

300

250

200

150

100

50

0

2014 2015 2016

87 76 73,7

300

250

200

150

100

50

0

2014 2015 2016

7459 57

En g. éq. CO2/article

B'Twin Village, Hellemmes (France).



STOCKER ET TRANSPORTER

Nos équipes logistiques s’adaptent en continu aux nouvelles stratégies et ambitions de l’entreprise pour satisfaire nos utilisateurs et livrer nos magasins dans les meilleurs délais. C’est pourquoi elles travaillent quotidiennement à la réduction des distances parcourues par nos articles et à l’optimisation des chargements de nos différents modes de transport. En 2016, grâce au travail et à l’animation de nos équipes opérationnelles logistiques, ce sont plus de 14 000 articles qui remplissent les camions, soit 2 % de plus qu’en 2015. Cette optimisation est aussi appliquée afin de limiter nos besoins en surface de stockage. En 2016, 1 352 articles sont expédiés par mètre cube, contre 1 330 en 2015.En 2016, les infrastructures ferroviaires chinoises poursuivent leur développement. Nos bureaux de production locaux saisissent cette opportunité pour acheminer une partie des produits Decathlon par train vers les entrepôts continentaux européens en une vingtaine de jours.

ENCOURAGER L’ÉCO-MOBILITÉ DES PERSONNES

En France, la réglementation encourage les entreprises à structurer une démarche d’éco-mobilité par la création de plans de déplacement entreprise (PDE), visant à favoriser l’usage de modes de transport moins polluants pour les trajets domicile-travail.À la suite d’une enquête 3 menée en 2015 sur l’accessibilité du site B’Twin Village 4, l’équipe du site a identifié des problèmes de mobilité, tant pour nos coéquipiers que pour nos clients et utilisateurs. Dès 2016, des actions sont lancées pour améliorer les conditions d’accès : la fréquence des bus est augmentée, les accès piétons et vélos sont améliorés et la voirie est réaménagée grâce à la ville de Lille. Pour encourager le recours à la mobilité douce ou aux transports collectifs plutôt qu’à la voiture individuelle, nos équipes utilisent différents moyens : investissements dans les équipements nécessaires (garage à vélo, vestiaires, etc.), campagnes d’information et de sensibilisation, organisation d’événements dédiés à la mobilité, concours internes ou encore ateliers d’échange.

Focus

Direction la Belgique, en voiture électrique !La mobilité est devenue un enjeu important pour nos coéquipiers belges et, en 2016, différentes solutions continuent de voir le jour. Un contrat est signé avec un prestataire pour installer des bornes de recharge pour voiture électrique

sur l’ensemble des sites. Les équipes font également évoluer les offres de voitures de société de 80 coéquipiers bénéficiaires, à qui un éventail de choix plus responsable 5 est proposé. Des événements sont régulièrement

organisés par des coéquipiers sensibles à ce sujet.

3. Résultat de l’enquête interne réalisée auprès des coéquipiers du site sur la période du 9 au 30 janvier 2015, 625 coéquipiers répondants. 4. Camps de base de la marque de cycles de Decathlon, le B’Twin Village regroupe aussi différents services, un centre de fitness, un magasin et

plusieurs autres marques de Decathlon.5. Voitures moins polluantes ou électriques.

Entrepôt Decathlon de Lompret (France).


85RESPONSABILITÉ EN PRODUCTION

Decathlon confie la production de ses articles de sport à un panel de fournisseurs, organisés par procédés de production. Nos équipes de production locales, établies dans les bureaux de production Decathlon, sont en charge de la relation avec les fournisseurs au quotidien. Avec nos fournisseurs, nous partageons la volonté de rendre nos produits disponibles au meilleur rapport valeur-prix, ainsi que certains principes de fonctionnement : • une relation fondée sur le respect mutuel ;• le respect de nos standards et des législations en vigueur relatives au

droit du travail ;• l’atteinte des plus hauts niveaux de qualité ;• l’amélioration de la compétitivité en matière de prix par l’amélioration continue de l’efficacité du travail ;• la construction d’une chaîne d’approvisionnement fiable et dynamique ;• l’utilisation de systèmes informatiques connectés ;• la préservation de l’environnement.La multiplicité des procédés industriels utilisés pour la fabrication des produits rend la chaîne d’approvisionne-ment de Decathlon complexe. Nos efforts sur le périmètre industriel portent, entre autres, sur une traçabilité, une transparence et une éthique supérieures dans la conduite de nos affaires. D’ici à 2023, nous souhaitons fabriquer 80 % de nos quantités chez 100 fournisseurs partenaires. Nous en comptons 31 en 2016.

ENTRETENIR DES RELATIONS À LONG TERME

La sous-traitance Decathlon en chiffres*

1 213fournisseurs

de rang 1

fournisseurs de produits finis et

composants en relation contractuelle directe.

109fournisseurs

de rang 2

fournisseurs de nos fournisseurs de rang 1, sans relation contractuelle

avec Decathlon.

1 644coéquipiers

en production

accompagnent les fournisseurs

au quotidien.

31fournisseurs partenaires

8,5 ansancienneté moyenne

des 100 premiers fournisseurs en termes

de volume d’achats par Decathlon.

* le 31/12/2016


• Nos équipes de production sont très régulièrement sur les sites pour animer l’amélioration continue de l’organisation industrielle (qualité, délais, efficacité…).

• Un nouveau Code de Conduite à destination de nos fournisseurs viendra remplacer la Charte de responsabilité humaine en production, pour exprimer clairement nos attentes quant à l’éthique dans les affaires et à la loyauté des pratiques.

• Nous continuons le développement de nos partenariats stratégiques, avec 31 fournisseurs partenaires en 2016.


86 RESPONSABILITÉ EN PRODUCTION

CARTE DES PAYS DE PRODUCTION

1. Communauté des états Indépendants.

CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT DES PRODUITS DECATHLON

SPORTS MARQUÉS PROCESSR&D BUREAUX DE PRODUCTION FOURNISSEURS

DESIGN INDUSTRIALISATIONDÉVELOPPEMENT

RANG 1

RANG 2

RANG 3

PRODUCTION

OIL

Avec bureau de production Decathlon

Sans bureau de production

Rang 1 : Fournisseur lié contractuellement avec une société du groupe Decathlon pour la production ou l'assemblage de produits finis / semis finis (via contrat de fabrication) ou pour l’approvisionnement de matières premières ou composants (via contrat d'achat), recevant les bons de commandes et facturant directement ladite société.Rang 2 : Fournisseur contribuant à la chaîne de valeurs des produits Decathlon, en relation commerciale directe avec un fournisseur de rang 1, avec lequel il organise la gestion des bons de commande et de facturation. Le groupe Decathlon se réserve la possibilité d'intervenir dans le choix ou la validation de ce fournisseur rang 2, sans toutefois intervenir dans la relation commerciale et juridique entre ces fournisseurs rang 1 et 2.

Relation commerciale

Équipes

Activité

Bassin de production Afrique : Égypte, Éthiopie, Madagascar, Maroc, Tunisie, Maurice. Bassin de production Amériques : Brésil, Mexique. Bassin de production Asie du Nord : Chine, Corée du Sud, Japon, Taïwan. Bassin de production Asie du Sud-Est : Cambodge, Indonésie, Malaisie, Myanmar, Singapour, Thaïlande, Vietnam. Bassin de production Asie du Sud-Ouest : Bangladesh, Inde, Pakistan, Sri Lanka. Bassin de production Europe : Albanie, Allemagne, Autriche, Belgique, Bosnie, Bulgarie, Croatie, Espagne, Finlande, France,

Géorgie, Hongrie, Italie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Turquie, Ukraine.

Bassin de production CEI 1 : Russie.



Focus

Équipier en production : un rôle modulaire

Les équipes de production sont à pied d’œuvre sur de nombreux sujets. Elles définissent les capacités nécessaires de production et les investissements à réaliser pour industrialiser

les produits. Elles aident aussi les fournisseurs à se conformer aux exigences de Decathlon en matière de qualité 2, de délais, de conditions de travail 3 ou d’environnement 4, et animent leur amélioration continue.

Ventilation des volumes d’achats réalisés par Decathlon par zones de production

Ventilation des volumes d’achat réalisés par Decathlon ( par procédés de production, du 1/01 au 31/12)

Asie du Nord : 48,3 % Europe : 17,6 % Asie du Sud-Est : 16,8 % Asie du Sud-Ouest : 14,2 % Afrique : 2,8 % CEI : 0,2 % Amérique : 0,1 %

2. Voir page 60.3. Voir page 92.4. Voir page 99.

Produits Textile ( maille naturelle, maille synthétique, chaîne et trame, fil au produit) 42,60 %

Produits Chaussures 14,6 %

Produits Vélos / Cycles 10,80 %

Produits Confection Lourde (tente, sac à dos, sac de couchage, ballons...) 10,60 %

Produits Plastiques et Composites 6,30 %

Produits Métaux / Métalliques (trottinette, produits fitness, paniers de basket, but de foot...) 6,20 %

Produits Electroniques 2 %

Produits Optiques (lunettes de soleil, de natation, masque de ski, de plongée) 1,50 %

Produits Gants 1,30 %

Produits Soudés / Gonflables (matelas, bouées, brassards...) 1,30 %

Produits Nutrition (alimentation et nutrition du sportif) 1 %

Produits Casques 0,90 %

Produits Chimie & Cosmétique 0,40 %

Produits Pyrotechnie (équipement Solognac chasse) 0,30 %

Produits Composites Wedze (équipements ski) 0,20 %



NOTRE NOUVEAU CODE DE CONDUITE EN PRODUCTION : CONSERVER LES BASIQUES, INTÉGRER LES NOUVEAUX ENJEUX

Après avoir analysé les risques globaux identifiés sur les quatorze dernières années dans notre chaîne d’approvisionnement, nous revoyons en 2016 notre Charte de responsabilité humaine en production pour y intégrer les nouveaux enjeux internationaux et l’élargir aux sujets environnementaux et sociétaux. Ce travail est mené en conservant les références aux principes fondamentaux 5 et en tenant compte des nouvelles méthodes d’audit, des nouveaux risques et des nouveaux standards internationaux 6. Notre nouveau Code de Conduite, que nous déploierons à l’international courant 2017, sera renforcé sur :• le respect des droits de l’homme au travail (avec un

accent mis sur la promotion du salaire décent et la lutte contre l’esclavage moderne) ;

• les conditions d’hygiène et de sécurité (dont la sécurité des bâtiments et la sécurité électrique comme thématiques fortes dans certains pays) ;

• le management environnemental des sites de production ;• le management des substances chimiques ;• la lutte contre la sous-traitance non déclarée ;• la lutte contre la corruption ;• la provenance et les conditions de fabrication des matières premières (sont concernés le coton, la laine et

le cuir, entre autres) ;• le respect du bien-être animal.

5. Déclaration universelle des droits de l’homme, conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail et standard de responsabilité sociétale SA 8000.

6. Les Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme des Nations unies et les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales.

ANCIENNETÉ MOYENNE DES FOURNISSEURS DANS NOTRE PANEL(100 PREMIERS FOURNISSEURS EN TERME DE VOLUME D’ACHATS PAR DECATHLON)

50

40

30

20

10

0

< à 1 an de 1 à 3 ans

de 3 à 5 ans

de 5 à 10 ans

de 10 à 20 ans > à 20 ans

3

22 21

50

40

En %



« Avec ce document, nous exprimerons clairement nos attentes sur les stratégies actuelles ainsi que sur celles que nous souhaitons développer dans les mois à venir. Certains

thèmes seront traités lors des évaluations sociales et environnementales. Les autres donneront lieu à des engagements, des pilotes ou des initiatives locales pour expérimenter

des solutions avant un déploiement plus large. Notre nouveau Code de Conduite sera déployé à l'international courant 2017. »

Soundous HassouniLeader du processus de responsabilité humaine en production

7. Avec les représentants des points de contact nationaux, des entreprises, de la Commission européenne, d’initiatives multi-parties prenantes, des ONG et des syndicats.

Decathlon travaille à l’uniformisation de lignes de conduite destinées à détecter et prévenir la corruption, dans tous les pays et pour toutes ses activités. Le renforcement des réglementations anticorruption

françaises et internationales conduit l’entreprise à se mobiliser dans ce sens.Sur le terrain, les opérationnels sont accompagnés dans cette dynamique par le service juridique et l’audit interne. Une cartographie des risques de corruption est en construction en vue d’un déploiement en 2017.

L’objectif est de finaliser des programmes de sensibilisation et de formation ainsi que des outils de lutte contre ces comportements dans les zones où le besoin sera identifié et auprès des métiers les plus exposés.

Par ailleurs, Decathlon est membre depuis 2014 d’un comité consultatif 7 pour la rédaction du guide de l’OCDE sur le devoir de vigilance dans les filières textiles et chaussures, qui sera publié courant 2017.

TÉLÉCHARGER GUIDE OCDE

Focus

Promouvoir des pratiques honnêtes, équitables et intègres

https://mneguidelines.oecd.org/new-oecd-due-diligence-guidance-targets-the-garment-and-footwear-sector.htm



NOS STRATÉGIES D’APPROVISIONNEMENT : ENTRE PARTENARIATS STRATÉGIQUES ET PRODUCTION DE PROXIMITÉ

« Chez Decathlon un partenaire est un entrepreneur industriel dont la vision, les valeurs et le sens ont beaucoup en commun avec les nôtres. Sa vision est mise en œuvre à travers un projet industriel, dans une région où nous nous projetons à long terme. Notre alignement et notre niveau de confiance, construits ensemble, le motivent à nous donner un avantage concurrentiel et différentiel, visant à l’exclusivité complète. Sa responsabilité et sa volonté d’amélioration continue, profondément ancrées dans sa culture d’entreprise, l’amènent à l’excellence opérationnelle avec un maximum d’autonomie. Nous l’intégrons dans nos flux de travail internes et lui déléguons de nombreuses décisions au service de nos utilisateurs et clients. »

En 2016, nos 31 partenaires se situent à différents niveaux de maturité par rapport à cette définition, mais nos avancées sont encourageantes :• de plus en plus de projets industriels sont écrits en commun ;• une amélioration du management des hommes, la montée en compétence individuelle et collective dans

nos équipes et celles des partenaires ;• la réduction des temps de développement, l’amélioration des coûts, la baisse des prix, une fiabilité et une

réactivité accrues des approvisionnements, etc. ;

AMÉLIORER EN CONTINU NOS MÉTHODES DE PRODUCTION GRÂCE À NOS SITES EN PROPRE

Decathlon possède 10 sites de production, où sont fabriqués certains de ses articles. Nos objectifs avec ces sites en propre sont de nous approprier les méthodes de production et d’y développer pro-gressivement les bonnes pratiques industrielles (management des hommes, méthodes de travail sur l’amélioration continue, organisation des flux…) pour en faire profiter nos partenaires. Nos sites sont soumis aux mêmes exigences que celles que nous avons envers nos fournisseurs. En 2016, 60 % sont évalués A, B ou C sur notre barème d’évaluation sociale.

Focus

La sous-traitance non déclarée par nos fournisseurs est difficilement détectable. Malgré notre opposition formelle à cette pratique, signifiée par une clause contractuelle signée

par les fournisseurs, et bien que nos équipes soient régulièrement présentes sur le terrain, certains fournisseurs pourraient recourir à des prestataires externes pour participer à la fabrication

de nos produits, sans notre accord préalable. Pour lutter contre cela, nous formons nos équipes à la détermination précise des capacités au moment

des phases de développement des produits, puis lors de la production en série. Des recoupements réguliers entre les capacités réelles et le nombre de produits livrés sont réalisés pour limiter les risques.

Lutter contre la sous-traitance non déclarée



En conséquence, une part de nos achats toujours plus importante est allouée à nos fournisseurs partenaires.À l’horizon 2023, nous souhaitons fabriquer 80 % de nos quantités chez 100 fournisseurs partenaires.En parallèle, nous continuons de développer la production de proximité, afin d’être plus réactifs face aux demandes des marchés locaux et de réduire nos coûts de transport et impacts environnementaux. Notre panel de fournisseurs et nos choix de répartition des volumes s’inscrivent dans une logique de coût complet favorisant le développement de cette stratégie.Des arbitrages sont réalisés entre ces deux stratégies pour prendre en compte les enjeux industriels globaux et les contextes locaux.

CHIFFRES D’AFFAIRES RÉALISÉ AVEC DES PRODUITS DECATHLON FABRIQUÉS LOCALEMENT

Chine Europe Russie Inde Brésil

100

90

80

70

60

50

40

30

20

10

02014 2015 2016

2,2 %7 %4 %

21,3 %

9 %

22 %

28 %22 %

25 %29,8 %

36 %35 %

89,6 %91 %90 %

En %



Les produits Decathlon sont fabriqués dans plus de 45 pays, avec des normes et réglementations nationales variables sur la santé, la sécurité et le droit du travail ; et où les enjeux identifiés par les organisations intergouvernementales sont pris en compte à des rythmes différents. Dans ce contexte, notre responsabilité est de nous assurer, quel que soit le lieu de fabrication, de conditions de travail conformes aux réglementations et à nos exigences :• aucun enfant sur le site ;• aucun travail forcé ;• un environnement de travail sûr et sain ;• aucune discrimination ;• aucune pratique disciplinaire abusive ;• le respect des heures de travail ;• le respect des salaires ;• un management social interne impliqué dans le

respect de notre Charte.

Celles-ci figurent depuis 2003 dans notre Charte Sociale 1 et sont régulièrement contrôlées 2. En 2016, 68 % de nos fournisseurs de rang 1 maîtrisent leurs risques humains à un niveau acceptable 3, résultat que nous souhaitons porter à 80 % à l’horizon 2019. Par ailleurs, nous faisons évoluer notre Charte vers un Code de Conduite intégrant les nouveaux enjeux 4 et revoyons notre grille d’évaluation en conséquence pour un déploiement en 2017. Enfin, nous continuons d’accompagner des fournisseurs volontaires dans l’amélioration de leurs pratiques managériales, pour aller au-delà de la conformité.

La responsabilité humaine en production en chiffres*

AGIR POUR LE PROGRÈS HUMAIN

1. Charte Sociale basée sur la Déclaration universelle des droits de l’homme, les conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail et le standard de responsabilité sociétale SA 8000.

2. Voir le RDD 15 (pages 106-112) pour connaître nos méthodes d’évaluation, la fréquence à laquelle nous effectuons ces contrôles et les décisions prises en cas de non-conformité.

3. Au moins au niveau C de notre barème de notation.4. Voir page 88.

68 %des sites

de production de rang 1

évalués A, B ou C selon notre grille

d’évaluation.

49 %des sites

de production de rang 2

évalués A, B ou C selon notre grille

d’évaluation.

19responsables DD

en production

réalisent la majeure partie des évaluations, aidés par

37 évaluateurs missionnés.

73,4 %des évaluations

réalisées

par les équipes Decathlon,

soit 644 évaluations.

locales formées à la démarche,

soit 500 coéquipiers.

66 %des équipes de

productions

* le 31/12/2016




• Nous participons à l’amélioration et à l’harmonisation des pratiques des acteurs du secteur en nous investissant dans différents groupes de travail (OCDE, DAEI…).

• Nous mettons à jour nos outils pour répondre aux nouveaux enjeux, grâce au travail collectif de nos équipes.

• Avec Impactt 5, nous menons un programme gagnant-gagnant avec des fournisseurs volontaires pour agir sur les conditions de travail et les salaires des employés.

5. Impactt est un cabinet-conseil spécialisé qui travaille à l’amélioration des conditions de travail et des moyens de subsistance à travers les chaînes d’approvisionnement mondiales, avec pour objectif d’apporter des avantages commerciaux évidents aux deux extrémités de la chaîne. Plus d’information, voir http://impacttlimited.com.

Focus

Participer à l’harmonisation des méthodes d’évaluation sociale

Depuis 2014, Decathlon est membre d’un comité consultatif pour la rédaction du guide de l’OCDE sur le devoir de vigilance dans les filières textiles et chaussures, qui sera publié courant 2017.

Par ailleurs, Decathlon est membre d’un groupe de travail coordonné par la Délégation aux affaires européennes et internationales (DAEI) du ministère français du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle

et du Dialogue social. L’objectif de ce groupe de travail est de favoriser les pratiques d’achats responsables des donneurs d’ordre dans la filière textile française.

CONFORMITÉ DES SITES DE PRODUCTION EN CHARGE DE LA FABRICATION DE NOS PRODUITS

Sites de production de rang 1 Sites de production de rang 2 Sites de nos partenaires Sites en propre

100

90

80

70

60

50

402014 2015 2016

53 %

65 %

56 %60 % 60 %

68 %

84 %

68 %73 %

49 %

En %



UNE ANIMATION RÉGULIÈRE DES FOURNISSEURS PAR NOS ÉQUIPES

Nos équipes sont régulièrement présentes chez nos fournisseurs :• au quotidien : grâce à leur présence régulière sur

site, les équipes de production peuvent détecter les situations à risque et déclencher un plan d’action avec le fournisseur. En 2016, 66 % des équipes de production 6 sont formées à la démarche de responsabilité humaine en production 7 ;

• lors des évaluations : 19 responsables DD en production réalisent la majeure partie des évaluations. Recrutés en local, ils maîtrisent la langue et connaissent la culture du pays, ce qui facilite leurs interventions ainsi que la détection d’enjeux locaux. Ils forment en permanence les équipes de production et certains sont également chargés de l’amélioration continue des outils et méthodes utilisés. De plus, 37 coéquipiers (dont le métier est lié à la production industrielle et après avoir suivi une formation 8) s’impliquent volontairement dans cette mission.

En 2016, 73,4 % 9 des évaluations sont réalisées par nos équipes internes. Les évaluations restantes sont conduites par des cabinets externes 10, avec la même grille. Des rencontres sont organisées régulièrement entre les équipes de Decathlon et celles des cabinets externes pour vérifier le respect de nos exigences.

DES OUTILS REVUS AU SERVICE DE NOS STRATÉGIESDans la continuité de la mise à jour du Code de Conduite 11, les responsables DD en production actualisent en 2016 la grille d’évaluation. Cette grille, composée de 14 chapitres, est utilisée pour évaluer la conformité avec les attentes de Decathlon quant aux conditions d’hygiène et de sécurité des sites 12 et à l’application du droit du travail par les fournisseurs 13 .

La mise à jour se fait de façon participative, avec des responsables DD volontaires pour traiter le chapitre de leur choix. Après une phase de tests sur le terrain, la nouvelle grille sera déployée dans tous les bassins de production en 2017.

6. Soit 500 personnes (les métiers de la production ne sont pas tous concernés par cette formation).7. Voir le RDD 15 pour plus d’information sur le contenu de cette formation.8. Les formateurs internes à la RHP ont suivi avec succès la formation théorique sur le standard SA 8000 et les techniques d’évaluation associées.9. Soit 644 évaluations, le 31 décembre 2016.10. Intertek et SGS.11. Voir page 88.12. Dont la sécurité incendie et la sécurité électrique.13. Comprenant également la promotion du salaire décent et la lutte contre l’esclavage moderne.



14. Pour plus d’information, voir http://social-sante.gouv.fr/ministere/organisation/directions/article/daei-delegation-aux-affaires-europeennes-et-internationales.

15. Global Social Compliance Program, voir www.theconsumergoodsforum.com/gscp-home.

Nos avancées pour détecter l’esclavage moderne et lutter contre lui

Que ce soit en tant qu’évaluatrice RHP missionnée, ou responsable DD en production, Candice visite et contrôle des fournisseurs à Taïwan depuis de nombreuses années. Elle a constaté un risque

élevé de travail forcé car des travailleurs migrants se trouvaient dans les sites de production. Elle s’est donc proposée pour actualiser ce chapitre de la grille.

Vous endossez normalement un rôle de responsable DD en production à une échelle plus locale, comment avez-vous abordé ce sujet international ? J’ai travaillé en étroite collaboration avec Rahel Damamme (responsable de la veille externe) et Soundous Hassouni (en charge du processus de responsabilité humaine en production). La diversité de nos rôles est pour nous une source d’enrichissement. Et chaque membre de l’équipe développement durable en production a pu trouver un moyen de participer en partageant des nouvelles, des réseaux d’ONG, etc.

Comment la collaboration avec le consultant externe se passe-t-elle dans ce contexte ?J’ai constaté que le travail de certaines ONG était souvent mentionné. J’ai donc étudié leurs sites web, leurs projets, leurs objectifs, avant de les contacter. Après la sélection du consultant principal, j’ai organisé une réunion en tête-à-tête afin de leur faire découvrir Decathlon. Une fois la confiance établie, nous avons partagé des informations plus précises et ils ont pu nous conseiller.

Quels sont les prochains défis ?Notre objectif est de nous assurer que l’esclavage moderne est éradiqué à 100 % de la supply chain de Decathlon. Nous avons donc besoin de stratégies à mettre en œuvre dans différents pays, pour faire face à différentes formes d’esclavage moderne. Une collaboration plus étroite avec des experts et organisations externes est une des clés pour arriver à travailler ensemble, afin de définitivement changer cette situation à l’échelle globale.

Interview

CANDICE LEELeader DD à Taïwan

Focus

L’equivalent process du GSCP : une revue critique pour améliorer nos outils

Decathlon est membre d’un groupe de travail coordonné par la Délégation aux affaires européennes et internationales14, aux côtés de différentes organisations : le point de contact national de l’OCDE,

la plateforme RSE française, des ONG et d’autres entreprises privées. L’objectif de ce groupe de travail est de favoriser les pratiques d'achats responsables des donneurs d’ordre dans la filière textile française. Dans ce cadre, Decathlon s’engage à réaliser l’equivalent process du GSCP15.

Cette démarche, portée par une responsable DD en production, fait ressortir les forces et les points de progrès de nos standards et méthodes. Les conclusions serviront à réaliser des arbitrages si nécessaire

et pourront alimenter la mise à jour de nos outils. Decathlon partagera les résultats de l’equivalent process avec les membres du groupe de travail

pour démontrer son engagement dans l’amélioration continue de ses pratiques.



ÊTRE À L’ÉCOUTE DES ORGANISMES EXTERNES POUR NOUS AMÉLIORER

En juin 2016, nos équipes sont interpellées par des organisations (associations de consommateurs, ONG) quant aux conditions de travail constatées chez deux de nos fournisseurs au Cambodge 16, sur la base d’observations documentées. Dans ces circonstances, nos équipes ouvrent le dialogue, car ces organisations viennent compléter nos systèmes et identifier des points d’amélioration. Elles ont notamment constaté des irrégularités dans le renouvellement des contrats de travail des employés chez un de nos fournisseurs (ils se voyaient renouveler continuellement des contrats temporaires de six mois), ainsi que des faits de sous-traitance non déclarée chez un autre. Dès qu’ils ont été alertés, les responsables DD en production et les équipes cambodgiennes de Decathlon se sont coordonnés pour trouver des solutions. Une des premières a consisté à renforcer la présence des équipes de Decathlon en augmentant la fréquence des évaluations (tous les six mois au lieu de deux ans).Pour remédier au renouvellement continu des contrats temporaires, les équipes vérifient désormais cette pratique lors des évaluations et, si elle est constatée, une note D lui est attribuée afin que le problème soit résolu dans un délai de 12 mois. Ce nouveau point d’attention est d’ailleurs intégré à la nouvelle grille, qui sera déployée à l’international en 2017.Concernant la sous-traitance non déclarée, nos équipes de production locales ont été sensibilisées sur les moyens de la détecter, et des réunions avec chaque general manager des usines ont été organisées pour leur rappeler nos attentes et sanctions en cas de non-conformité.Nos équipes continueront de remédier à ces situations dans les mois à venir, tout en restant à l’écoute des organisations vigilantes.

ALLER AU-DELÀ DE LA CONFORMITÉ : UNE STRATÉGIE GAGNANT-GAGNANT AVEC NOS FOURNISSEURS VOLONTAIRES

Depuis 2014, nous participons au programme « Ensemble pour un Business Durable» d’Impactt 17, afin de co-construire avec les fournisseurs volontaires et leurs employés une organisation du travail et une structure RH axées sur la motivation et la communication, et un management plus bienveillant et impliquant les employés dans le projet de l’entreprise. Nous utilisons les enseignements tirés de ce programme pour élaborer notre propre méthode, basée sur trois objectifs : une meilleure efficacité en production pour les fournisseurs, des employés engagés, motivés et mieux payés, et des partenaires d’affaires stables pour Decathlon.Après un projet pilote réussi au Bangladesh en 2015, nous étendons notre programme chez deux fournisseurs, en Chine et en Inde, en adaptant les facteurs de motivation à ces contextes différents. En Chine, par exemple, nous mettons davantage l’accent sur la réduction du turnover et de l’absentéisme.Pour 2017, nous attendons les résultats chiffrés de ces nouveaux projets et nous définirons les fondations de notre propre méthodologie.

16. Dans ce pays, Decathlon travaille alors avec six fournisseurs de rang 1 et emploie une quarantaine de coéquipiers en production.17. Id. note 5.



LA PERFORMANCE DE NOTRE PANEL

68 % des sites de production de rang 1 concernés par notre programme se situent au niveau de performance A, B ou C (résultat stable par rapport à 2015), comme 49 % des sites de production de rang 2 (- 7 % par rapport à 2015). Au total, 877 évaluations sont réalisées en 2016.Alors que nous visons 80 % de sites de rang 1 classés A, B ou C à l’horizon 2019, nous constatons que pendant qu’une partie de notre panel est en amélioration, une autre se dégrade car les actions réalisées dans le cadre des plans d’actions d’améliorations ne sont pas suffisamment durables. Nous relevons donc les mêmes défaillances lors des évaluations suivantes 19.En 2017, nos équipes en charge du processus RHP renforceront leur niveau d’exigence auprès des fournisseurs quant à la durabilité des plans d’actions, et la formation des évaluateurs insistera également sur ce point.

Mettre l’humain au cœur des préoccupations de nos fournisseurs : l'exemple du Bangladesh

Suite aux résultats concluants du programme « Ensemble pour un business durable » 18, nos équipes de production décident de continuer de façon autonome le projet initié avec Impactt.

Erzulia Kalulu, Responsable des équipes de production à Dacca, et son équipe, nous explique comment ils collaborent avec le fournisseur AJ Super pour y renforcer la structure des ressources humaines.

Pourquoi avoir continué le programme « Benefits for Business and Workers » avec ce fournisseur ? Pendant l’intervention des équipes d’Impactt, j’ai apprécié l’implication des responsables du site et leur motivation pour améliorer les relations humaines dans l’usine. De ce fait, j’ai décidé d’aller plus loin dans notre collaboration et de lancer un projet global d’amélioration continue sur 6 axes, dont le bien-être au travail.

Quelle est l’implication des fournisseurs et des ouvriers dans ce projet ?Le projet a été co-ecrit avec les équipe d’AJ Super. Ensemble, nous avons décidé des objectifs du projet, des indicateurs de performance et des responsabilités de chacun. Le comité de pilotage est composé de collaborateurs d’AJ Super et de Decathlon.

Quels sont vos actions pour renforcer la motivation et le bien être au travail ?Désormais, les ouvriers disposent de fiches métiers et connaissent les évolutions professionnelles possibles chez leur employeur. Nous avons aussi amélioré l’assiduité au travail en élaborant un système de prime incitatif. Dernier exemple, nous avons initié des moments de partage et de cohésion d’équipe en organisant des activités sportives et aussi créé de l’émulation et de la reconnaissance avec une remise de prix du meilleur ouvrier.

Interview

ERZULIA KALULUResponsable des équipes de production à Dacca

18. Voir RDD15 page 111.19. Id. note 2.



% A-B-C % D-E

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15 %

21 %19 %

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18 %

8 % 7 %

2 %

RÉPARTITION DES CAUSES DE NON-CONFORMITÉS CONSTATÉES CHEZ NOS FOURNISSEURS, PAR THÈMES

En %



Bien qu’elle soit une ressource précieuse, l’eau est inégalement protégée dans le monde. Selon l’ONU, le manque d’eau concerne plus de 40 % de la population, et plus de 80 % des eaux usées générées par les activités humaines sont déversées dans les cours d’eau et les océans sans aucun traitement 1. La mauvaise gestion de cette ressource en fait un enjeu déterminant pour le développement durable.Alors que Decathlon poursuit son expansion globale et fabrique de plus en plus d’articles, comment pouvons-nous limiter la pollution causée par leur production ? Depuis 2009, nos équipes accompagnent des fournisseurs, avec comme premier objectif la réduction des risques de contamination de l’eau, de l’air et des sols pour les habitants installés à proximité des usines. Leur second objectif est de maintenir la propreté des zones naturelles afin que nos utilisateurs puissent continuer de pratiquer leurs sports favoris dans un espace préservé.Decathlon fait de l’eau l’une de ses priorités depuis 2014, et a élargi son projet aux autres enjeux environne-mentaux en production afin que d’ici à 2019, 85 % des fournisseurs, en fonction du risque de pollution de l’eau, de l’air et des sols qu’ils présentent, soient évalués A, B ou C selon notre grille d’audit.

Le management environnemental en chiffres*

DÉPLOYER LE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL

79 %

des sites de production

conformes à notre cahier des charges relatif

aux eaux usées.

57 %des sites

de production

conformes à notre cahier des charges sur le management

des déchets dangereux.

66usines

évaluées sur la qualité de leurs eaux usées et

déchets dangereux depuis 2014 sur les 87 concernés.

3coéquipiers

chargés du management environnemental dans le monde.

400fournisseurs

concernés d’ici à 2018.

1. Voir www.un.org/sustainabledevelopment/fr/water-and-sanitation .

* le 31/12/2016




• Nous intégrons dans notre cahier des charges la vérification de la bonne gestion des déchets dangereux (dont leur entreposage), y compris les boues issues du traitement des eaux usées.

• Nous renforçons notre projet environnemental afin d’élargir l’accompagnement de nos fournisseurs à d’autres sujets que l’eau, en les engageant à réduire également la pollution de l’air et des sols, et visons son déploiement complet en 2017.

NOTRE PROJET DE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL DES SITES DE PRODUCTIONL’objectif de notre projet est de réduire les risques liés à la production de Decathlon : • pollution de l’eau : s’assurer que les eaux rejetées n’affectent pas les populations locales ;• pollution des sols : garantir que les déchets dangereux ne soient pas lessivés par la pluie et ne deviennent

pas nuisibles pour les nappes phréatiques, utilisées localement pour extraire de l’eau potable ;• pollution de l’air : s’assurer que nous ne rejetons pas de particules dangereuses dans l’air, qui pourraient

être nuisibles pour les populations locales.

C’est donc un projet global qui inclut les fournisseurs utilisant les procédés industriels suivants : teinture, lavage, impression, tannerie, traitement de surfaces métalliques ou peintures métalliques.D’ici à 2018, 400 fournisseurs seront concernés par ce projet.



Focus

Notre cahier des charges “eaux usées” évolueNotre cahier des charges couvre les principaux paramètres en matière de suivi pour la pollution de l’eau.

Dès 2017, ce cahier s’appuiera sur les normes internationales de qualité des eaux usées définies par la Banque mondiale 3. De plus, nous suivons les avancées du groupe de travail ZDHC (Zero Discharge of Hazardous Chemical),

dont les travaux font figure de référence pour certaines substances dangereuses. Nous étudierons la faisabilité d’intégrer ces substances dans notre cahier des charges en 2017.

« Pour mettre en œuvre ce projet, nous devons tout d’abord réaliser un diagnostic de notre situation actuelle. Pour y arriver, nous comptons sur les services de SGS, qui va activer un réseau de 50 auditeurs dans 21 pays. Nous avons en outre engagé trois coéquipiers

chargés de manager le projet en interne, qui se répartissent les zones suivantes : Europe/Afrique, Asie du Sud-Est, Asie du Nord. Lors du déploiement complet, nous aurons besoin

de huit personnes disposant de l’expertise technique nécessaire afin d’accompagner nos fournisseurs sur une période de deux ans. Ils exposeront l’objectif du projet et transmettront leur savoir-faire pour que nos fournisseurs deviennent autonomes. »

Jérémie PioletResponsable du management environnemental des sites de production

2. Voir le RDD 15 page 115 pour connaître nos méthodes de contrôle de la qualité des eaux industrielles usées.3. World Bank Group Environmental, Health and Safety Guidelines, voir www.ifc.org/ehsguidelines.

ACCOMPAGNER LE PROGRÈSEn 2015, les équipes ont identifié les bonnes pratiques en matière de gestion de la qualité de l’eau 2, et déterminé leurs exigences minimales qu'elles ont associées à une grille d'audit et à un barème. Ces outils sont modifiés en 2016 afin d’y inclure la prévention de la pollution des sols et de l’air.

Lorsque les résultats ne sont pas conformes aux limites fixées (note E), le fournisseur dispose de six mois pour identifier la cause et corriger le problème, avec l’appui de nos équipes sur place. S’il s’agit d’un nouveau fournisseur, nous ne mettons pas en place de relations commerciales avant sa mise en conformité.

A Exemplaire : anticipation des risques.

B Systèmes efficaces : gestion efficace des risques.

C Consolidation : management du risque en cours de construction.

D Élémentaire : risque de pollution dans les six mois.

E Inacceptable : pollution avérée avec un réel danger pour la santé des populations locales .

INDICATEURS ET MÉTHODOLOGIE


103INDICATEURS ET MÉTHODOLOGIE

NOS INDICATEURS DE PERFORMANCE


Informations « profil de l'entreprise » 2015 2016

Chiffre d'Affaires Decathlon (CA) 9,1 Mds € 9,97 Mds €

Évolution du chiffre d'affaires n/n-1 + 11,2 % + 9,5 %

Répartition du Chiffre d'Affaires France/International 35 % France65 % International

33 % France67 % International

Quantités de produits vendues 944 199 000 1 053 937 000

Nombre de magasins Decathlon dans le monde 1 021 1 176

Nombre de nouveaux points de vente n/n+1 + 140 + 164

Nombre de pays de distribution 23 (Note 1) 28

Nombre d'entrepôts et de plateformes logistiques 45 45

Nombre de sports marqués (Marques Passion) 20 50

Nombre de pays de production

• avec des équipes Decathlon physiquement présentes. 22 22

• sans équipes Decathlon physiquement présentes. n/d 27

Nombre de bureaux de production Decathlon 41 39

Nombre de fournisseurs pour les produits Decathlon

Fournisseurs de Rang 1 (Produits Finis) : 839

Fournisseurs de Rang 1 (Composants) : 587

Fournisseurs de Rang 1 (Produits Finis et Composants) :

1 213Fournisseurs de Rang 2 : 109

Nombre de coéquipers en charge de la relation et animation des fournisseurs 1 546 1 644

Nombre de sites de production Decathlon en propre 10 10

Montant des provisions et garanties pour risques en environnement 0 0

Notes méthodologiques RDD2016 :

Note 1 : la donnée 2015 a été mise en jours en enlevant les pays de distribution avec magasins franchisés.


104 INDICATEURS ET MÉTHODOLOGIE

Changement climatique 2015 2016

Les rejets de gaz à effet de serre

Émissions de gaz à effet de serre en tonnes équivalent C02 émises par Scope (du 1/01 au 31/12)

6 188 000 T éq. C02(Note 2) 7 057 000 T éq. C02

• Scope 1 16 395 T éq. C02 16 002 T éq. C02

• Scope 2 143 227 T éq. C02 165 717 T éq. C02

• Scope 3 6 028 351 T éq. C02 6 875 000 T éq. C02Répartition des émissions de gaz à effet de serre par activité(du 1/01 au 31/12)

• Production Produits

71 %(63 % pour les produits Decathlon,

8 % pour les produits Autres Marques Internationales)

71 %(62 % pour les produits Decathlon,

9 % pour les produits Autres Marques Internationales)

• Déplacement des clients 17 % 18 %

• Transports des produits 5 % 4 %

• Construction et Exploitation des sites 5 % 5 %

• Déplacement des coéquipers 2 % 2 %


Note 2 : Ces périmètres correspondent aux scopes 1,2 et 3 de la méthode GHG Protocol. A noter que les chiffres communiqués pour le bilan global 2015 et pour le bilan global 2016 sont arrondis au millième.L'historique du bilan des émissions de gaz à effet de serre a été revu car pour l'exercice 2015 l'impact des sites ouverts après le 1er janvier 2015 n'était pas pris en compte. Pour l'exercice 2016 cet impact est pris en compte et il y a donc eu un recalcul des émissions de 2015 pour intégrer cet impact. L'impact des produits étant majoritaire, cette évolution modifie peu la répartition globale. Une mise à jour de l'impact des produits a aussi été effectuée car de nouvelles modélisations d'impact de produits ont été réalisées en 2016. Ces dernières permettent d'affiner le résultat de l'impact des produits et c'est pourquoi l'impact du scope 3 a augmenté.De plus les scopes 1 et 2 pour l'historique 2015 retraité diminuent car des mises à jour de la consommation de gaz naturel et d'électricité ont été réalisées. Enfin le facteur d'émission d'électricité de l'Italie a été modifié.


Emploi 2015 2016

Effectif total et la répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique

Effectif total(situation au 31/12)

Monde : 71 707 Monde : 78 267 (Note 3)

Effectif de certains Pays/Effectif total(situation au 31/12)

France : 21 522 (30 %)Espagne : 11 965 (16,7 %)

Italie : 7 650 (10,7 %)

France : 22 501 (28,7 %)Chine : 15 153 (19,4 %)

Espagne : 12 148 (15,5 %)Italie : 8 227 (10,51 %)

Belgique : 2 578 (3,29 %)

Effectif par genres(situation au 31/12)

• femmes 46 % 49 %• hommes 54 % 51 %

Effectif par tranche d'âge(situation au 31/12)

• moins de 20 ans 5,6 % 3,90 %• 20 à 29 ans 65,8 % 65,62 %• 30 à 39 ans 20,8 % 21,79 %• 40 à 49 ans 6,4 % 6,91 %• 50 ans et + 1,4 % 1,78 %



Embauches et licenciements

Nombre d'embauches en contrats permanents(du 1/01 au 31/12)

Monde : 16 722 Monde : 13 114

Nombre d'embauches en contrat permanents par pays(du 1/01 au 31/12)

France 3 636 Espagne 408

Italie 661

France 4 303Belgique 217 - Espagne 270

Italie 555 - Chine 3 691

Nombre d'embauches en contrats non permanentspar pays(du 1/01 au 31/12)

France 30 305 Espagne 12 899

Italie 3 690

France 27 382Belgique 942 - Espagne 11 883

Italie 2 163 - Chine 5 506

Total des embauches en contrats permanents et non-permanents par pays(du 1/01 au 31/12)

France 33 941 Espagne 13 307

Italie 4 351

France 31 685Belgique 1 159 - Espagne 12 153


Nombre de départs (contrats permanents) par pays(du 1/01 au 31/12)

France : 3 519 Espagne : 1 057

Italie : 422


Italie 508 - Chine 2 756

Nombre de démissions (contrats permanents) par pays(du 1/01 au 31/12)

France 2 816 Espagne 907

Italie 345

France 3053Belgique 474 - Espagne 850

Italie 432 - Chine :2 654

Nombre de licenciements (contrats permanents) par pays(du 1/01 au 31/12)

France 384 Espagne 69

Italie 40


Italie 44 - Chine :102

Nombre de départs en retraite (contrats permanents) par pays(du 1/01 au 31/12)

France 10 Espagne 0

Italie 0


Italie 0 - Chine 0

Emploi 2015 2016

Effectif par zones géographiques(situation au 31/12)

• Europe 76,3% 71,38%• Turquie 1,3% 0,93%• Asie hors Chine etTaiwan 1,2% 1,05%• Chine et Taiwan 12,3% 20,18%• Russie 3,5% 2,22%• Brésil 2% 1,47%• Inde 2,7% 2,28%• Afrique 0,7% 0,5%

Effectif par activités(situation au 31/12)

• Commerce et services 78,2% 76,2%• Logistique 11,1% 11,0%• Conception/production 5,3% 6,07%• Métiers supports 5,4% 6,7%


Note 3 : cet indicateur prend en compte les coéquipiers en contrats permanents, en contrats non-permanents et les stagiaires.



Organisation du travail 2015 2016

Organisation du temps de travail

% des effectifs en contrats permanents (situation au 31/12)

Monde : 76,97 % ( soit 55 191 coéquipiers)

% France : 80 % (17 254 coéquipiers)% Espagne : 58 % (6 906 coéquipiers)

% Italie : 84 % (6 282 coéquipiers)

Monde : 70,6 %(soit 55 299 coéquipiers)

% France : 82 % (18 422 coéquipiers)% Belgique : 60 % (1 551 coéquipiers)% Espagne : 59 % (7 177 coéquipiers)

% Italie : 73 % (6 026 coéquipiers)% Chine : 47 % (7 157 coéquipiers)

Effectif en contrats permanents travaillant à temps complet par pays (situation au 31/12)

France 10 256Espagne 1 519

Italie 2 261

France 10 944Belgique 1 036 - Espagne 2 062


Effectif en contrats permanents travaillant à temps partiel par pays (situation au 31/12)

France 6 998Espagne 5 387

Italie 4 021


Italie 4 307 - Chine 0

Part des effectifs à temps partiel / effectif total permanents (situation au 31/12)

France 41 %Espagne 78 %

Italie 64 %

France 40,6 %Belgique 33,2 % - Espagne 71,3 %

Italie 52,3 % - Chine 0 %

Absentéisme

Taux d'absentéisme pour les contrats permanents(nombre d'heures non travaillées pour raison d'absentéisme / nombre d'heures théoriques travaillées).(Du 1/01 au 31/12)

France : 3,27 % (4,51 % sur les activités de retail et 2,88 % sur les activités logistiques)

Espagne : 3,9 %(3,3 % sur les activités de retail et

4,59 % sur les activités logistiques)

Italie : 5,41 % sur les activités de retail, 6,55 % sur les activités logistiques et 1,26 % sur les activités de production

France 3,18 %

Espagne 2,90 %

Italie : 5,17 %(Note 5)


Note 5 : les informations n'ont pas été obtenues de la Chine et Belgique sur cet indicateur.Pour l'Italie, l'indicateur ne prend pas en compte les activités production.

Rémunérations et leur évolution

Masse salariale monde (du 1/01 au 31/12)

1 722 000 000 € 1 793 615 773 €

% de la masse salariale / chiffre d'affaires (du 1/01 au 31/12)

18,9 % 18 %

Embauches et licenciements

Taux de turnover sur les effectifs permanents(du 1/01 au 31/12)

France : 21 %(26.5 % sur les activités de retail et 11 % sur les activités logistiques)

Espagne : 17,9 % (19 % sur les activités de retail et 17 % sur les activités logistiques)

Italie : 7 %(7,3 % sur les activités de retail et

1,54 % sur les activités logistiques)

France 20,96 % Espagne 12 %Italie 8,58 %

Chine 38,79 %(Note 4)


Note 4 : cet indicateur prend en compte le nombre total de départs ramenés à l'effectif mensuel moyen. Le taux de turnover s'explique à la fois par la forte saisonnalité de nos activités et notre volonté de permettre à des étudiants de financer leurs études en travaillant chez Decathlon .A noter que le taux donné pour l'Italie est hors activité production et que la donnée est non disponible pour la Belgique.



Les accords multithématiques

Pays Société ou périmètre concerné Intitulé de l'accord

FR LOGISTIQUE PV NAO(1) 2016 du 22/01FR DECATHLON SAS PVA NAO(1) 2016 de 01/2016FR DECATHLON SAS Avenant à l'accord d'intéressement de 01/2016FR DECATHLON SA PV NAO(1) 2016 du 26/01FR DECATHLON SA Avenant n°2 à l'accord d'intéressement du 05/02

Les accords sur le dialogue social


FR LOGISTIQUE Accord sur le droit syndical du 01/07FR DECATHLON SAS Accord sur la prolongation des mandats de 05/2016FR DECATHLON SAS Accord sur la durée du mandat des élus de 01/2016FR DECATHLON SAS Accord sur le nombre de collèges des DP de 05/2016FR DECATHLON SAS Accord sur les protocoles électoraux des CE de 05/2016FR DECATHLON SAS Accord sur les protocoles électoraux des DP de 05/2016

Les accords lié à la diversité


FR LOGISTIQUE Contrat de génération 2016 à 2019 du 30/09FR DECATHLON SAS Contrat de génération 2016 à 2019 du 30/09

FR DECATHLON SASDECATHLON SA LOGISTIQUE Accord sur les personnes en situation de handicap du 15/12/2016

FR DECATHLON SA Contrat de génération 2016 à 2019 du 27/09

FR DECATHLON SA Accord de groupe sur l'insertion de personnes en situation de handicap2017 - 2019 du 15/12

Les accords sur l'organisation et le temps de travail


FR DECATHLON SAS Accord sur les garanties en cas de travail le dimanche de 12/2016FR DECATHLON SAS Accord sur le droit à la déconnexion des cadres de 12/2016

(1) Les NAO sont les négoctaions obligatoires en France. Elles portent sur les salaires, l'organisation et le temps de travail, etc…

Relations sociales 2015 2016

Organisation du dialogue social

Bilan des accords signés au cours de l'année

France : 12 - Espagne : 2 Italie : 0 - Chine : 0

France : 18 - Belgique 1Espagne 0 - Italie 0 - Chine 0

cf tableau page 121 et page 122 du Rapport Développement Durable 2015

cf tableau ci-dessous du Rapport Développement Durable 2016

Accords signés en 2016 en France

Decathlon met l’humain au cœur de son développement. L’entreprise crée les conditions d’un dialogue permanent, constructif et transparent avec les salariés et les instances représentatives du personnel. Les relations avec les instances représentatives s’établissent dans un contexte règlementaire propre à chaque pays, avec la volonté de favoriser les décisions au plus près du terrain.

Le tableau présente les accords signés en 2016 en France. Il ne reprend pas les accords signés les années antérieures et toujours en vigueur (1).



Santé et sécurité 2015 2016

Bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en matière de santé et de sécurité au travail

Bilan des accords signés au cours de l'annéeconcernant la santé et la sécurité au travail

France 8Espagne 0

Italie 0 - Chine 0

France 0Espagne 0 - Belgique 0

Italie 0 - Chine 0

Accidents du travail

% de personnes ayant repondu "Oui tout à fait" ou "Plutôt Oui" à la question : "ma sécurité physique est assurée au travail" lors de l'enquête Decathlon Team Barometer.

93 % 93 % (Note 6)

Nombre d'accidents du travail(du 1/01 au 31/12)

France 988 Espagne 431

Italie 163

France 1 120Espagne 385 - Belgique 128

Italie 179(Note 7)


Note 6 : Résultat de l’Enquête Decathlon Team Barometer réalisée auprès des coéquipiers Decathlon sur le mois de septembre 2016 sur 51 780 coéquipiers répondants. L'enquête 2015 avait été réalisée en septembre 2015 avec 47 130 coéquipiers répondants.Note 7 : Pour la France : en 2015 seuls les accidents du travail avec arrêt étaient comptabilisés, alors que pour 2016 les accidents du travail avec ou sans arrêt ont été comptabilisés et reportés. Pour l'Italie : seuls les accidents du travail avec arrêt ont été comptabilisés.A noter qu'il a été décidé d'exclure les données Chine, en effet une définition de l'indicateur "accident du travail" est à approfondir avec une meilleur compréhension des équipes locales basées en pays (notamment hors UE).

Formation 2015 2016

Nombre total d’heures de formation

% de la masse salariale consacrée au plan de formation en France(du 1/01 au 31/12)

n/d 3,86% (Note 8)

Nombre de coéquipers moniteurs ayant donné au moins 1 formation au cours de l'année(du 1/01 au 31/12)

11 588 (soit 1 758 coaching et 9 830 formations)

10 872

Nombre total d'heures de formation en présentiel(du 1/01 au 31/12)

1 828 780 1 338 257 (Note 9)

Nombre total d'heures de formation en e-learning(du 1/01 au 31/12)

n/d 179 305 (Note 10)

Nombre de coéquipers ayant suivi au moins 1 e-learning(du 1/01 au 31/12)

34 850 34 273 (Note 10)

Nombre de coéquipers ayant suivi une formation qualifiante du Programme UP(du 1/01 au 31/12)

3 diplômés en Licence Sciences de gestion et 1 promotion en cours de 7 personnes en cours en Master

Manager d'entreprises

Bac + 2 : 5 diplômés / 17 en coursLicence : 2 diplômés / 1 en cours

Certificat de Qualification Professionnelle Chasse : 29 en cours

(Note 11)Nombre de coéquipers ayant suivi une formation qualifiante du Programme HOPE(du 1/01 au 31/12)

71 24 (Note 12)


Note 8 : Le montant total de la masse salariale consacrée à la formation est de 3,86 % (11 247 911 €), ce qui est supérieur à nos obligations légales.Note 9 : A noter qu'en 2015 le nombre total d'heures de formation 2015 ne prenait en compte que les heures de formation en presentiel (MyProgress, Decathlon Exchanges) mais ne prenait pas en compte les heures de formation en e-learning. Le résultat 2016 sur cet indicateur s'explique par les facteurs suivants :- l'utilisation croissante de l'e-learning en remplacement des formations en presentiel.- une fiabilisation du nombre d'heures de formation sur les pays France et Espagne via croisement des données des outils de formation avec celles des outils de gestion de paye (SAP).Note 10 : le nombre total d'heures de formation 2016 en e-learning prend en compte les heures de formation suivies en temps théorique en e-learning avec l'outil MYLO. En 2016, au niveau monde 11 781 modules de formations en e-learning étaient disponibles pour les coéquipiers Decathlon.Note 11 : Programme UP => il s'agit de la formation diplômante proposée par Decathlon et ses partenaires qui vient valider l'expérience profesionnelle des coéquipiers.Note 12 : Programme HOPE => il s'agit d'une formation interne diplômante de type MBA Corporate en partenariat avec l'école IESEG.



Égalité de traitement 2015 2016

Mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes

Répartition des coéquipers par sexe H/F(situation au 31/12)

54 % Hommes - 46 % Femmes au global monde soit :

Europe H 53 % F 47 %France H 55 % F 45 %Russie H 47 % F 53 %Chine H 50 % F 50 %

Asie hors Chine H 54 % F 46 %Afrique H 66 % F 34 %Bresil H 64 % F 36 %Inde H 85 % F 15 %

51 % Hommes - 49 % Femmes au global monde soit :

Europe H 51 % F 49 %France H 53,8 % F 46,2 %Russie H 52,6 % F 47,4 %Chine H 47,4 % F 52,6 %

Asie hors Chine H 48,7 % F 51,3 %Afrique H 59,1% F 40,9 %Brésil H 61,7 % F 38,3 %Inde H 82,5 % F 17,5 %

Nombre de femmes managers dans l'entreprise(situation au 31/12)

3 898 4 096 (Note 13)

Mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées

Taux de coéquipiers avec reconnaissance handicap (situation au 31/12)

France 3,56 %Italie 3,23 %

Espagne 2,3 %

France 3,7 %Espagne 2 % - Italie 2,92 %

(Note 14)Nombre de coéquipiers "référents" validés pour la mission handicap(situation au 31/12)

France 148 France 178 (Note 15)

Politique de lutte contre les discriminations

Nombre de nationalités présentes dans l'entreprise (situation au 31/12)

94 93

% de séniors (personnes ayant 55 ans ou plus)(situation au 31/12)

0,5 % 0,52 % (Note 16)


Note 13 : Personne ayant en animation hiérarchique au moins 1 personne. Ce chiffre est issu de l'outil MyIdentity et non des systèmes de paye.Decathlon comptait 4096 managers femmes en 2016 soit 34,65 % des managers au global de l'entreprise sur l'année 2016. (En 2015, les 3 898 managers femmes representaient 33 % des managers au global de l'entreprise).Note 14 : Les données de cet indicateur ne sont pas disponibles pour la Chine et la Belgique.Note 15 : Nouvelle organisation en 2016 avec la création d'une équipe QVT, qui a officiellement identifié des ambassadeurs porteurs de la mission handicap qui ont pour rôle d'animer les coéquipiers étant missionnés sur le sujet.Note 16 : 0,52 % de seniors en 2016 soit 407 coéquipiers de 55 ans et plus au global de l'entreprise.

Résultats de l'Enquête Decathlon Team Barometer (hors article 225) 2015 2016

% des coéquipiers ayant répondu à l'Enquête Decathlon Team Barometer 83 % 85 % (Note 17)

% de personnes ayant repondu "Oui tout à fait" ou "Plutôt Oui" à la question :

• "Mon salaire est juste au regard de mes responsabilités" 56 % 59 %

• "Je me fais accompagner et je peux partager avec mon manager" 84 % 86 %

• "Je peux m'exprimer et je suis écouté" 91 % 92 %

• "Je vais avec plaisir au travail" 90 % 91 %

• "Je suis fier et heureux de venir travailler chez Decathlon" 93 % 94 %

• "J'ai confiance en mon manager et mon manager a confiance en moi" 90 % 88 %

• "Je me sens en sécurité dans mon environnement de travail" 93 % 93 %



Informations portant sur l'actionnariat salarié 2015 2016

% du capital détenu par les salariés actionnaires(Situation au 31/12)

11,71 % 11,71 %

% des salariés actionnaires (Situation au 31/12)

50,40 % 50,74 %

Nombre de salariés actionnaires(Situation au 31/12)

36 171 38 547 (Note 18)

Nombre de pays concernés par l'actionnariat salarié

23 25 (Note 19)


Note 18 : A ce jour l'actionnariat n'est pas ouvert en Inde et au Vietnam. En compensation, les coéquipiers locaux perçoivent une prime correspondant à l'actionnariat qui n'est pas de l'actionnariat au sens strict du terme.Ces 2 pays ont été exclus de la collecte des données en 2016 par rapport aux données actionnariat 2015 où ils avaient été pris en compte.Note 19 : Allemagne - Belgique - Brésil - Bulgarie - Cambodge - Chine - Corée du Sud - Espagne - France - Hongrie - Italie - Japon - Maroc - Pays Bas - Pologne - Portugal - République Tchèque - Roumanie - Russie - Singapour - Sri Lanka - Taiwan - Thailande - Turquie - UK

Actions de partenariat ou de mécénat 2015 2016

Nombre de projets validés par la Fondation Decathlon (Du 1/01 au 31/12)

33 42

Nombre de bénéficiaires des projets de la Fondation Decathlon (Du 1/01 au 31/12)

51 359 46 371 (Note 20)

Nombre de pays concernés par les projets de la Fondation Decathlon (Du 1/01 au 31/12)

9 7


Note 20 : Un bénéficiaire est une personne en situation de fragilité ou de handicap bénéficiant directement des actions de nos projets Fondation, à savoir la pratique du sport, la mise à disposition d'infrastructures, de matériels sportifs. Grâce à ces actions, ces bénéficiaires sont accompagnés vers l'insertion dans la société puis l'employabilité.

Résultats de l'Enquête Decathlon Team Barometer (hors article 225) 2015 2016

% de personnes ayant repondu "Oui tout à fait" ou "Plutôt Oui" à la question :

• "Je grandis par la responsabilité" 85 % 88 %

• "Je pratique mon sport régulièrement" 75 % 77 %

• "Nous pratiquons du sport et fêtons les victoires ensemble" 70 % 72 %


Note 17 : Résultat de l’Enquête Decathlon Team Barometer réalisée auprès des coéquipiers Decathlon sur le mois de septembre 2016 sur 51 780 coéquipiers répondants.A noter :- l’enquête est basée sur l’envoi d’un lien unique par équipe non corrélé aux identifiants des coéquipiers. En conséquence, techniquement un salarié peut ne pas répondre, ou répondre plusieurs fois au questionnaire sur la base du lien envoyé. Nous parlons donc ici d’un pourcentage de répondants et non d’un pourcentage de salariés.L'enquête 2015 avait été réalisée en septembre 2015 avec 47 130 coéquipiers répondants.- L'enquête "Decathlon Team mates Barometer" couvre un périmètre moins complet que le périmètre RSE tel que défini en note méthodologique, en revanche certains pays et certaines filiales exclus du périmètre RSE sont inclus dans le périmètre DTB.




Consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l’efficacité dans leur utilisation

% d'Ingénieurs Produit ayant réalisé au moins 1 évaluation environnementale vérifiée et validée par un référent eco-conception(situation au 31/12)

33,85 % (soit 110 coéquipiers)

50,16 % (soit 161 coéquipiers)

(Note 21)

% de produits Decathlon pour lesquels une évaluation environnementale a été réalisée(situation au 31/12)

Saison Automne Hiver 2015 : 53,20 %(soit 2 347 produits sur 4 412 produits conçus)

Saison Printemps Eté 2016 : 47,07 %(soit 1 927 produits sur 4 094 produits conçus)

Saison Automne Hiver 2016 : 52,92 %(soit 2 562 produits sur 4 841 produits conçus)

Saison Printempts Eté 2017 : 53,78 %(soit 2 150 produits sur 3 998 produits conçus)

(Note 22)

% de produits Decathlon avec un affichage environnemental ABCDE disponible sur internet ou magasin(situation au 31/12)

Saison Printempts Eté 2015 : 0,38 %(15 produits sur 3 945)

Saison Automne Hiver 2015 : 5,98 %(264 produits sur 4 412)

Saison Printempts Eté 2016 : 7,9 %(soit 331 produits sur

4176 produits conçus)

Saison Automne Hiver 2016 : 8,7 %(soit 420 produits sur

4841 produits conçus)(Note 23)

% du coton utilisé pour les produits Decathlon issu de ressources durables(situation au 31/12)

10,6 %14,44 %

équivalent à 5 255,38 Tonnes(Note 24)


Note 21 : A noter l'objectif de 85 % d'IP formés pour janvier 2018.Note 22 : Cet indicateur porte sur les produits Decathlon concernés par les procédés industriels suivants : habillement, confection lourde ( matériels à base de textile comme par exemple sac à dos, tentes, sac de couchages, ballons, ...) et chaussures. Les produits Decathlon issus des procédés industriels plastique, composite, métal, optique, électronique et agrochimie sont de nouveau hors scope en 2016.A noter l'objectif sur cet indicateur : 90 % des produits textiles, 50 % des produits confection lourde et 60% des chaussures avec évaluation environnementale sur les collections Automne Hiver 2017 et Printemps Eté 2018.Note 23 : Cet indicateur porte sur les produits Decathlon concernés par les procédés industriels suivants : habillement, confection lourde ( matériels à base de textile comme par exemple sac à dos, tentes, sac de couchages, ballons, ...) et chaussures. Les produits Decathlon issus des procédés industriels plastique, composite, métal, optique, électronique et agrochimie sont de nouveau hors scope en 2016.Cet indicateur en 2016 porte sur le perimètre France et sera étendu progressivement en terme de périmètre couvert sur les prochaines années.A noter l'objectif sur cet indicateur : 100 % des produits (Textile, confection lourde et chaussure) avec affichage environnemental en 2019. Note 24 : pour 2016, le calcul de cet indicateur se fait sur le tonnage du coton issu de l'agriculture biologique, du coton BCI et du coton recyclé ( l'indicateur ne prend pas en compte les serviettes de bain).La methodologie de calcul évolue en 2016 avec la prise en compte du coton BCI ce qui fait que les données ne sont pas comparables.L'objectif 2020 sur cet indicateur : 100 % du coton utilisé pour les produits Decathlon sera issu de ressources durables en 2020.

Loyauté des pratiques 2015 2016

Mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs

Taux de retour qualité par million pour les produits Decathlon(du 1/01 au 31/12)

1 158 PPM 1 267 PPM(Note 25)

Note moyenne des avis clients pour les produits Decathlon(du 1/01 au 31/12)

4,23 sur 5 4,31 sur 5(Note 26)

Note moyenne attribuée par nos clients aux produits Decathlon présentés aux Decathlon Innovation Awards(du 1/01 au 31/12)

4,27 sur 5 4,21 sur 5(Note 27)

% d’utilisateurs satisfaits dans l’usage de nos produits Decathlon(du 1/01 au 31/12)

n/d 87%(Note 28)



Loyauté des pratiques 2015 2016

Mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs

Nombre d'actions correctives qualité (pour les produits Decathlon et autres marques interna-tionales AMI)(du 1/01 au 31/12)

185 277(Note 29)

Nombre de produits Decathlon et AMI concernés par ces actions correctives qualité(du 1/01 au 31/12)

1,5 millions de produits 3,2 millions de produits (Note 30)

Répartition du traitement des actions correctives qualité pour les produits Decathlon et AMI (du 1/01 au 31/12)

Retour en entrepôt 69 %Réparation des articles 13 %

Destruction 18 %

Réparation des articles : 47 %Destruction des articles : 45 %

Retour fournisseurs : 8 %(Note 31)


Note 25 : Cet indicateur ne prend pas en compte en 2016 les retours des ventes Internet et les appâts vivants de pêche.Une nouvelle politique de communication en 2016 de certains pays (dont la France) a été lancée pour expliquer à nos clients qu'ils pouvaient ramener leurs produits quand ils n'étaient pas satisfaits et a eu comme effet d'augmenter nos retours.De plus, nous avons également intégré en 2016 les chiffres de l'Inde qui a un taux de retour plus élevé que la moyenne du groupe.L'objectif 2016 avait été fixé à 1125 ppm.Note 26 : sur 683 000 avis collectés en 2016 ( l'indicateur 2015 portait sur 539 964 avis collectés).Cet indicateur va évoluer courant 2017 pour devenir la mesure de satisfaction des utilisateurs (% d'avis à 4/5 et 5/5).Note 27 : sur 1728 avis récoltés en 2016. Cet indicateur porte sur l'avis clients sur les produits présentés aux Decathlon Innovation Awards. Les 8 produits concernés sont actuellement en magasin.Note 28 : sur 683 000 avis récoltés en 2016.il s'agit d'un nouvel indicateur sur 2016 qui vient en complément de la mesure brute de la note avis clients afin de pouvoir garantir une offre "100% satisfaisante" pour nos utilisateurs. L'objectif a été fixé à 95% pour 2019 sur cet indicateur.Note 29 :- Les moyens de calcul de cet indicateur a évolué entre 2015 et 2016 avec un passage d'un calcul manuel à un outil assurant plus de fiabilité.- le renforcement de nos exigences nous a conduit dans certains pays à retirer de la vente les produits ayant une note "avis clients " inférieure à 3.- contrairement à 2015, cet indicateur ne prend pas en compte dans le périmètre les pays suivants sur 2016 : Brésil et l'Inde .Note 30 : contrairement à 2015, cet indicateur ne prend pas en compte dans le périmètre les pays suivants sur 2016 : Brésil et l'Inde. Certains pays n'ont pas été en capacité de nous communiquer leurs données.Note 31 : afin d'améliorer la fiabilité en 2016 , les moyens de calcul de cet indicateur a évolué avec un passage d'un calcul manuel à un outil assurant plus de fiabilité.

Management des substances chimiques

% de coéquipiers formés à la conformité chimique du produit / métiers concernés(du 1/01 au 31/12)"

84 %(Soit 305 coéquipiers )

86 %(Soit 216 coéquipiers )

( Note 32)

% de fournisseurs ayant signé la dernière version des exigences RSL de Decathlon sur les substances chimiques (du 1/01 au 31/12)"

86 % 73,8 %(Note 33)

% de tests conformes aux exigences toxicologiques de Decathlon(du 1/01 au 31/12)"

97,81 % 97,26 %(Note 34)

Nombre de coéquipiers et fournisseurs ayant été formés sur le management des substances chimiques en production lors d'un coaching terrain(du 1/01 au 31/12)"

50 coéquipiers et 8 fournisseurs

40 coéquipiers et 15 fournisseurs

(Note 35)

Durée moyenne avant 1er contact avec les clients en cas de remontée clients(du 1/01 au 31/12)"

3,7 jours 1,76 jours(Note 36)

Temps de réponse aux clients pour question sur les substances chimiques ou réactions cutanées (du 1/01 au 31/12)"

36 jours (18 jours pour les questions clients

et 40 jours pour les réactions cutanées)

37 jours en moyenne (19 jours en moyenne pour les questions clients en France et

international et 41 jours en moyenne pour les réactions cutanées en France et international)



Management des substances chimiques


Note 32: Cet indicateur de formation concerne les métiers de conception et de production chez DecathlonNote 33: La degradation de cet indicateur entre 2015 et 2016 s'explique par plusieurs facteurs :-l'introduction d'une nouvelle liste RSL en 2016-la gestion manuelle des informations dans l'outil utilisé pour renseigner l'indicateur : des contrôles de cohérence sur la signature effective de la RSL Decathlon par les 200 plus gros fournisseurs ont été réalisés de manière renforcée et ont permis de vérifier un niveau de signature les concernant à 92%Note 34: sur 5 941 produits Decathlon testés sur leur conformité toxicologique en 2016 ( 5 803 produits Decathlon testés en 2015)En 2016, des produits Decathlon ont été homologués pour de nouveaux pays de distribution, ce qui a entraîné des règles plus drastiques.Note 35 : L'objectif de 2017 est de 30 fournisseurs formés Note 36: une nouvelle organisation impliquant les centres de relation clients des pays principaux a permis une baisse significative des délais de prise en charge auprès des clients

Impact territorial, économique et social de l'activité de la société 2015 2016

Nombre d'évènements clients-acteurs ECA organisés en France(du 1/01 au 31/12)

777 évènementsdans 203 magasins

1663 événementsdans 119 magasins

- 1045 événements sportifs en 2016,

- 618 sorties sportives en 2016(Note 40)


Note 40 : Un changement de méthodologie a été opéré depuis l'an dernier pour fiabiliser la collecte avec un fichier à disposition des équipes pour renseigner leurs évènements organisés en 2016. A noter aussi la mise en place en 2016 d'un nouvel indicateur de suivi sur le nombre de sorties magasins ( Il s'agit des sorties sur des sports spécifiques - Running, Marche sportive et Vélo - organisées et encadrées en semaine et le week-end, par nos magasins, en partenariat ou non avec leurs clubs locaux, pour permettre aux clients de pratiquer ces différents sports en groupes).


Politique générale en matière environnementale 2015 2016

Organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales, et le cas échéant, les démarches d’évaluation ou de certification en matière d’environnement

Nombre de magasins Decathlon ayant obtenu une certification environnementale(situation au 31/12)

51 64 dont 16 en France(Note 37)

Nombre de magasins Decathlon ouverts sur l'année ayant obtenu une certification environnementale (du 01/01/ au 31/12)

16 13

% des aires de vente magasins en propriétéavec certification environnementale (m²)(situation au 31/12)

12,82 % 13,28 %(Note 38)

Nombre d'entrepôts Decathlon ayant obtenu une certification environnementale(situation au 31/12)

5 8(Note 39)


Note 37: Selon les référentiels reconnus de certifications internationales LEED, BREEAM, HQE, DGNB.A noter qu'une reflexion va être menée par les équipes Immobilier au cours de l'année 2017 afin :- de redéfinir les indicateurs les plus pertinents pour les magasins en proprieté et les magasins en location- de faciliter le processus de collecte, la capitalisation et la fiabilité des données consolidées par les équipes Immobilier PaysNote 38: Le % de magasins certifiés pour les nouveaux magasins Decathlon en proprieté en 2016 est de 85%Note 39: 3 ouvertures en Europe d'entrepôts certifiés (France, Italie, Espagne)



Pollution et gestion des déchets 2015 2016

Mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets

Quantités de déchets générés par les sites (magasins Decathlon, sites de Marques, entrepôts en propre) en tonnes(du 01/01 au 31/12)

66 459 T 75 661 T(Note 41)

• Papiers et cartons triés 33 864 T (51 %) 24 541 T (32 %)• Plastiques triés 1 314 T (2 %) 2 123 T (3 %)• Autres (bois, ferrailles, textiles, etc.) 2 008 T (3 %) 3 400 T (5 %)• Déchets en mélange 29 273 T (44 %) 45 597 T (60 %)

Taux de tri par activité (du 01/01 au 31/12)

• dans les magasins 41 % 40 % (Note 42)• dans les entrepôts 89 % 85 % (Note 42)


Note 41: Somme des quantités de déchets générés par nos sites par type : papier/carton trié, plastique trié, déchets industriels banals non triés en mélange, autres déchets ( métal trié, déchets organiques triés, bois trié, textile trié, verre trié, équipements électriques et électroniques triés, déchets dangereux triés, batteries triées, lampes triées, emballages triés, caoutchouc trié).L’indicateur ne prend pas en compte : les sites ayant moins de 12 mois d’activité, les bureaux de production , les usines de production en propre, les pays ayant moins de 5 sites en 2016.Les résultats 2016 s'expliquent notamment par le fait que nous avons agrandi le périmètre et intégré des pays qui n'ont pas d'information sur le tonnage des déchets générés sur site. Pour ces derniers nous avons utilisé un ratio kg/quantité vendue (pour les magasins) ou m2 (pour les entrepôts). L'hypothèse considère que lorsqu'il n'y a pas d'information alors 100% des déchets sont des déchets en mélange.Note 42: Diminution du taux de tri des magasins de 2 % car :- intégration des magasins Indiens qui ne trient pas leurs déchets.- estimation pour les magasins qui n'ont pas de données qui tend à diminuer les taux de tri. En effet l'hypothèse pour ces magasins est 100% de déchets non triés. Légère baisse du taux des entrepôts qui reste tout de même élevé grâce à l'animation réalisée dans les entrepôts pour les principaux types de déchets. Pour améliorer ce taux il faudrait maintenant animer plus fortement les gisements minoritaires. La progression de ce taux devrait donc se faire lentement à présent car les efforts seront plus difficiles. Quelques pays commencent à s'animer sur le traitement des déchets plutôt que sur le tri. Par exemple en Italie la priorité n'est pas au tri mais au fait d'avoir un prestataire qui assure une seconde de vie aux déchets collectés. L'intégration récente du taux de valorisation dans notre outil Ressource Advisor a pour objectif de prendre en compte cette information afin d'en assurer un suivi.

Utilisation durable des ressources 2015 2016

Consommation d’eau et l’approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales

Consommation d'eau en moyenne des sites (magasins Decathlon et entrepôts en propre) en litres/m2

(du 01/01 au 31/12)

• dans les magasins 95 litres/m² 270 litres/m² (Note 43)• dans les entrepôts 54 litres/m² 30 litres/m²


Note 43 : La consommation d'eau de nos magasins et entrepôts n'est pas considérée comme significative puisqu'elle se limite aux sanitaires, salles de pause, à l'arrosage des espaces verts et à des tests des exctincteurs automatiques. Cette consommation moyenne a été calculée sur 2016 sur base de données réelles obtenues sur un échantillon de 23 magasins et 1 entrepôt. La moyenne de 2016 confirme le fait de ne pas avoir un reporting exhaustif au vu de la faible consommation. La variation entre les données 2015 et 2016 peut partiellement s'expliquer par le changement d'échantillon opéré pour effectuer l'estimation.



Utilisation durable des ressources 2015 2016

Consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l'efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables

Consommation globale d'énergie par types d'énergie des sites (magasins Decathlon, sites de Marques, entrepôts en propre).(du 1/01 au 31/12)

• Électricité, en kWh 454 771 905 kWh 454 561 099,64 kWh (Note 44)• Gaz, en kWh 32 792 973 kWh 19 294 913,74 kWh (Note 44)• Eau Chauffage /Refroidissement en kWh 2 266 746 kWh n/b (Note 45)

Consommation d'énergie en kWh par m2 dans les magasins.(du 1/01 au 31/12)

142,15 kWh/m2 139,5 kWh/m2

Consommation d'énergie en kWh par m2 dans les entrepôts.(du 1/01 au 31/12)

62,51 kWh/m2 68,16 kWh/m2

Production d'énergie renouvelable en kWh par les magasins.(du 1/01 au 31/12)

2 173 772 kWh 3 870 238 kWh (Note 46)


Note 44 : L’indicateur ne prend pas en compte : les sites ayant moins de 12 mois d’activité, les bureaux de production , les usines de production en propre.Note 45 : la consommation d'eau destinée au chauffage et/ou refroidissement des sites n'a pas été prise en compte pour le rapport Développement Durable 2016 dans le total de la consommation d'énergie car non significative.Note 46: les données 2016 concernent les sites italiens et belges. Cet indicateur n' a pas pu être collecté pour l'Espagne qui avait été intégré au périmètre 2015.

Utilisation des sols

Nombre d'articles expédiés en logistique par m²(du 1/01 au 31/12)

1 330 articles / m² 1 352 articles / m²

Transport

Impact C02 du transport des produits de Decathlon livrés en Europe (en g.C02/article).(du 1/01 au 31/12)

409 g éq.C02/article 376 g éq.C02/article

• Des pays de production vers l'Europe 274 245 (Note 47)• Des entreprôts grand import vers les plates-formes de distribution 76 73,7 (Note 48)• Des plates-formes de distribution vers les magasins. 59 57

% de transport multimodal post acheminement(du 1/01 au 31/12)

12,10 % 7 % (Note 49)

Taux de remplissage par camion entre les entrepôts de grand import et les entrepôts de distribution (en m³ / camion).(du 1/01 au 31/12)

53,92 m3

(14 424 articles par camion)

54,04 m3

(14 711 articles par camion)(Note 50)


Note 47 : Diminution du % de produits transportés en avion (5,88 % en 2016 au lieu de 5,93 % en 2015).Note 48 : Stratégie d'amélioration du taux de remplissage surtout vers les entrepôts les plus éloignés.Note 49 : Les stratégies post-acheminement notamment par la mise en place d'une plate forme d'éclatement sur Anvers ne permet pas de recourir au transport multimodal.De plus la plupart des entrepôts de grand import se trouvent à proximité de ports (Barcelone, Marseille) ce qui rend impossible le recours au transport multimodal. 4 950 containers en multimodal sur 69 957 réceptionnés en entrepôts grand import en 2016. Note 50 : l'objectif annuel sur cet indicateur était de 54,24 m3.




Sous-traitance et fournisseurs 2015 2016

Importance de la sous-traitance

Nombre de pays de production(situation au 31/12)

• avec des équipes Decathlon physiquement présentes. 22 22 (Note 51)

• sans équipes Decathlon physiquement présentes. n/d 27 (Note 51)Nombre de bureaux de production Decathlon (situation au 31/12)

41 39

Nombre de coéquipiers en charge de la relation et animation des fournisseurs(situation au 31/12)

1 546 1 644

Nombre de fournisseurs pour les produits Decathlon(du 1/01 au 31/12)

Fournisseurs de Rang 1 (Produits Finis) : 839

Fournisseurs de Rang 1 (Composants) : 587

Fournisseurs de Rang 1 (Produits Finis et Composants) : 1 213Fournisseurs de Rang 2 : 109

(Note 52)Nombre d'ateliers de production Decathlon en propre(situation au 31/12)

10 10

Nombre de fournisseurs "Partenaires"(situation au 31/12)

33 31 (Note 53)

Ancienneté moyenne des fournisseurs(100 1ers fournisseurs en terme de volume d'achats par Decathlon).(situation au 31/12)

• < à 1 an 0 % 3 %• de 1 à 3 ans 15 % 22 %• de 3 à 5 ans 15 % 21 %• de 5 à 10 ans 60 % 50 %• de 10 à 20 ans 10 % 4 %• > à 20 ans 0 % 0 %• Moyenne 8 ans 8,5 ans

Ventilation des volumes d'achats réalisés par Decathlon (par zones de production)(du 1/01 au 31/12)

• Asie du Nord 48,4 % 48,3 %• Europe 18,8 % 17,6 %• Asie du Sud-Est 15,3 % 16,8 %• Asie du Sud-Ouest 13,3 % 14,2 %• Afrique 3,7 % 2,8 %• Amérique 0,4 % 0,1 %• CEI ( Communauté des Etats Indépendants) 0,1 % 0,2 %




Importance de la sous-traitance

Ventilation des volumes d'achats réalisés par Decathlon (par process de production)(du 1/01 au 31/12)

• Agrochimie 1,4 %• "Produits Nutrition (alimentation et nutrition du sportif)" 1 % (Note 54)

• Produits Chimie et Cosmétique 0,4 %• Produits Electroniques 2,1 % 2 %• Produits Chaussures 14,2 % 14,6 %• Produits Gants 1,4 % 1,3 %• Produits Confection Lourde (tente, sac à dos, sac de

couchage, ballons...)" 11,31 % 10,6 %

• Produits Pyrotechnie (équipement Solognac chasse) 0,3 %

• Produits Soudés / Gonfables (matelas, bouées, brassards...) 1,3 %

• Produits Casques 0,8 % 0,9%• Produits Optiques (lunettes de soleil, de natation,

masque de ski, de plongée) 1,4 % 1,5 %

• Plastique Composite Metal 22,5 %• Produits Vélos / Cycles 10,8 %• Produits Plastiques et Composites 6,3 %• Produits Composites Wedze (équipements ski) 0,2 %• Produits Métaux / Métalliques (trotinette, produits

fitness, paniers de basket, but de foot...) 6,2 %

• Produits Textile (maille naturelle, maille synthétique, chaîne et trame, fil au produit) 44,9 % 42,6 %

Part du Chiffre d'Affaires réalisé avec des produits Decathlon fabriqués localement (% du CA) (du 1/01 au 31/12)

• Chine 90 % 91 %• Europe 22 % 22 %• Russie 4 % 7 %• Inde 35 % 36 %• Brésil 25 % 9 %


Note 51 : >Pays de production avec équipe: un bureau de production Decathlon est présent dans le pays.>Pays de production sans équipe: pays de production dont les fournisseurs sont animés par des équipes Decathlon provenant d'un autre pays, pas de bureau Decathlon dans ce pays.Note 52 : Un fournisseur de Rang 1 : Fournisseur lié contractuellement avec une société du groupe Decathlon pour la production ou l'assemblage de produits finis / semis finis (via contrat de fabrication) ou pour l’approvisionnement de matières premières ou composants (via contrat d'achat), recevant les bons de commandes et facturant directement ladite société.Un fournisseur de rang 2 : Fournisseur contribuant à la chaîne de valeurs des produits Decathlon, en relation commerciale directe avec un fournisseur de rang 1, avec lequel il organise la gestion des bons de commande et de facturation. Le groupe Decathlon se reserve la possibilité d'intervenir dans le choix ou la validation de ce fournisseur Rang 2, sans toutefois intervenir dans la relation commerciale et juridique entre ces fournisseurs Rang 1 et 2.Note 53 : Sept projets de partenariats n'ont pas vu leur processus aboutir pleinement jusqu'à leur terme ( identification du candidat, écriture d'un projet commun : vision et valeur commune, plan d'action et roadmap de performance, business plan, mise en place d'un Conseil d'Animation) par rapport aux 38 annoncés en 2015. Le déploiement de cette stratégie nous impose une attention toute particulière d'un point de vue qualitatif sur ce que nous entreprenons. Note 54 : Nous avons fait évoluer nos organisations internes en 2016 par la création de périmètres industriels toujours davantage centrés sur leurs procédés de fabrication. (Par exemple : Agrochimie découpé en 2 process distincts Nutrition d'une part et Chimie et Cosmetique d'autre part , Confection lourde découpé en 2 process distincts Confection Lourde et Soudure, etc...




Prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale

% de coéquipiers formés surl'animation développement durable en production (situation au 31/12)

51 % (soit 402 coéquipiers)

66 %(soit 500 coéquipiers )

(Note 55)Nombre de sites de production concernés par les évaluations RHP(situation au 31/12)

• Nombre de sites de production de rang 1 concernés 1 046 1 038 (Note 56)• Nombre de sites de production de rang 2 concernés 219 256 (Note 56)

Nombre d'évaluations RHP réalisées (du 1/01 au 31/12)

887 877

% des évaluations RHP réalisées en interne(du 1/01 au 31/12)

73,3 % (soit 650 audits) 73,4 % (soit 644 audits)

% de sites de production évalués A, B ou C lors des évaluations RHP(situation au 31/12)

• sites de production de rang 1 concernés évalués A, B ou C 68 % 68 % (Note 56)

• sites de production de rang 2 concernés évalués A, B ou C 56 % 49 % (Note 56)

Focus sur les résultats RHP (situation au 31/12)

• pour les fournisseurs partenaires évalués A, B ou C 73 %

84 % (soit 42 sites appartenant aux 31 fourniseurs partenaires)

A : 4 % (2 sites)B : 42 % (21 sites)C : 38 % (19 sites)

(Note 56)• pour les ateliers de production en propre évalués

A, B ou C 60 % 60 % (Note 56)

• % de volume d'achats réalisé avec des sites de production évalués A, B ou C 75 % 77 % (Note 56)

Nombre de sites de production évalués sur le management de leurs eaux usées et de leurs dechets dangereux (du 1/01 au 31/12)

17 19 (Note 57)

Nombre de sites de production conformes aux exigences du cahier des charges "Eaux usées” de Decathlon (du 1/01 au 31/12)

15 15 (Note 58)

% de sites de production concernés conformes aux exigences du Cahier des Charges " Eaux usées" de Decathlon(situation au 31/12)

88 % 79 % (Note 58)

Nombre de sites de production conformes aux exigences de Decathlon sur le management des déchets dangereux

N/A 11 (Note 59)

% de sites de production concernés conformes aux exigences de Decathlon sur le management des déchets dangereux

N/A 57 % (Note 59)


Note 55 : Des incohérences ont été identifiées dans les extractions faites depuis l'outil de formation, une collecte manuelle a du être mise en place auprès des équipes développement durable locales pour collecter les données de manière déclarative pour l'année 2016.Note 56 : Les indicateurs 2016 pour la RHP (Responsabilité Humaine en Production) ont été calculés à la date du 3/01/2017 à partir de l'outil SDB.Un croisement entre les fournisseurs concernés par la RHP issus de la SDB et l'outil Achat ( fournisseurs ayant générés du chiffre d'affaire sur l'année) a permis de détecter un écart potentiel de 16 %. Un plan d'action est actuellement en cours afin d'intégrer ces fournisseurs potentiellement manquants dans l'animation de la RHP.Note 57 : à noter le changement d'indicateur entre le RDD2015 et le RDD2016 en raison de l'intégration du management des déchets dangereux en 2016 en plus des eaux usées déjà animées. L'indicateur concerne les fournisseurs utilisant les process Teinture, Impression/Lavage, Tannerie, Traitement de surface, Peinture avec rejets directs de leurs eaux usées dans l'environnement et étant audités sur leurs pratiques sociales de Responsabilité Humaine en production (RHP). Par rapport au périmètre 2015, cet indicateur intègre desormais en plus les process Impression/Lavage.Au total, 66 sites ont été évalués sur le management de leurs eaux usées et de leurs déchets dangereux depuis 2014 sur les 87 sites concernés.Note 58 : Au total, 62 sites sont conformes sur le management de leurs eaux usées depuis 2014 sur l'ensemble des 66 sites audités. Note 59 : Au total, 11 sites sont conformes sur le management de leurs déchets dangereux sur les 19 sites évalués en 2016.



Chapitres Pages

1) Catégorie : Informations sociales

a) Emploi

L’effectif total et la répartition des salariés par sexes, par âges et par zones géographiques.

Decathlon en chiffres. 3

Nos indicateurs de performance. 104

Les embauches et les licenciements.

Placer l’humain au cœur de notre développement. 25


Les rémunérations et leur évolution.

Attirer, rémunérer, motiver les coéquipiers. 40

Nos indicateurs de performance. 106, 110

b) Organisation du temps de travail

L'organisation du temps de travail.



L'absentéisme. Nos indicateurs de performance. 106

c) Relations sociales

L'organisation du dialogue social, notamment les procédures d'information et de consultation du personnel et de négociation avec celui-ci.

Oser la responsabilité et la liberté. 30


Le bilan des accords collectifs.



TABLEAUX DE CORRESPONDANCE RÉGLEMENTAIRE



Chapitres Pages

d) Santé et sécurité

Les conditions de santé et de sécurité au travail. Assurer la santé et la sécurité. 36

Le bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en matière de santé et de sécurité au travail.


Les accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que les maladies professionnelles. Nos indicateurs de performance. 108

e) Formation

Les politiques mises en œuvre en matière de formation.

Développer les compétences, révéler les talents. 33


Le nombre total d’heures de formation. Nos indicateurs de performance. 108

f) Égalité de traitement

Les mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.



Les mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées.



La politique de lutte contre les discriminations.Placer l’humain au cœur de notre développement. 29


g) Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l'Organisation internationale du travail, relatives :

Au respect de la liberté d'association et du droit de négociations collectives. Agir pour le progrès humain. 92

À l’élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession. Agir pour le progrès humain. 92

À l’élimination du travail forcé ou obligatoire. Agir pour le progrès humain. 92

À l’abolition effective du travail des enfants. Agir pour le progrès humain. 92



Chapitres Pages

2) Catégorie : Informations environnementales

a) Politique générale en matière environnementale

L’organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales, et le cas échéant, les démarches d’évaluation ou de certification en matière d’environnement.

Notre organisation DD. 12

Promouvoir la consommation responsable. 52

Éco-développer notre réseau mondial. 69

Optimiser notre gestion des énergies et des déchets. 76


Les actions de formation et d'information des salariés menées en matière de protection de l’environnement.

Notre engagement climatique. 20

Développer les compétences, révéler les talents. 35


Les moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions.

Entretenir des relations à long terme. 85

Déployer le management environnemental. 99

Le montant des provisions et garanties pour risques en matière d'environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de nature à causer un préjudice sérieux à la société dans un litige en cours.


b) Pollution

Les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l'air, l'eau et le sol affectant gravement l'environnement.


La prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique à une activité.

Éco-développer notre réseau mondial. 70



Chapitres Pages

c) Économie circulaire

Prévention et gestion des déchets

Les mesures de prévention, de recyclage, de réutilisation, d'autres formes de valorisation et d'élimination des déchets.



Déployer le management environnemental 99


Les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire. Note méthodologique. 127

Utilisation durable des ressources

La consommation d’eau et l’approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales(1).



La consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l’efficacité dans leur utilisation.



La consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l'efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables.



L'utilisation des sols.

Transporter nos produits, favoriser l’éco-mobilité. 83


d) Changement climatique

Les postes significatifs d'émissions de gaz à effet de serre générés du fait de l'activité de la société, notamment par l’usage des biens et services qu'elle produit.

Notre engagement climatique. 20


L'adaptation aux conséquences du changement climatique. Notre engagement climatique. 20

e) Protection de la biodiversité

Les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité.


1. Nos principaux postes de consommation d’eau sont relatifs aux matières premières, sur lesquelles nous menons des actions de réduction. (lien au plus près de la composition des produits).



Chapitres Pages

3) Informations relatives aux engagements sociétaux en faveur du développement durable

a) Impact territorial, économique et social de l'activité de la société

En matière d'emploi et de développement régional.




Sur les populations riveraines ou locales. S’impliquer dans les dynamiques territoriales. 72

b) Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l'activité de la société, notamment les associations d'insertion, les établissements d'enseignement, les associations de défense de l'environnement, les associations de consommateurs et les populations riveraines

Les conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations.

Nos relations avec les parties prenantes. 14

Les actions de partenariat ou de mécénat.

Fondation Decathlon : favoriser l’accès à l’emploi pour tous. 43




Chapitres Pages

c) Sous-traitance et fournisseurs

La prise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et environnementaux.



L'importance de la sous-traitance et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale.


Agir pour le progrès humain. 92



d) Loyauté des pratiques

Les actions engagées pour prévenir la corruption. Entretenir des relations à long terme. 85

Les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs.

Créer des produits sûrs et de qualité. 58


e) Droits de l'homme

Autres actions engagées, en faveur des droits de l'homme. Agir pour le progrès humain. 92



NOTE MÉTHODOLOGIQUE

ORGANISATION GÉNÉRALE DU REPORTING

Depuis la publication de l’article 225 de la loi dite Grenelle II1 et du décret du 24 avril 20122, Decathlon est concerné par l’obligation de reporting extrafinancier à travers la société Decathlon S.A.Remplissant les critères de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce, Decathlon S.A. est soumise à l’obligation depuis l’exercice ouvert après le 31 décembre 2012.

Decathlon S.A. n’est pas une entreprise cotée. Cela étant, nous avons pris en compte les critères suivants, auxquels sont soumises les entreprises cotées : informations sociales (absentéisme, accidents du travail, conventions fondamentales de l’OIT), informations environnementales (montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement, utilisation des sols, adaptation au changement climatique) et informations sociétales (sous-traitance et fournisseurs, loyauté des pratiques, lutte contre la corruption, droits de l’homme).

Concernant les conventions fondamentales de l’OIT, nous appliquons dans nos 10 ateliers de production les mêmes standards que ceux demandés à nos fournisseurs.

Ce rapport extrafinancier est le quatrième exercice du genre pour Decathlon et présente les engagements, réalisations et projets de Decathlon en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) pour l’exercice 2016.Pour élaborer celui-ci, nous avons mis en place l’organisation qui suit :• deux chefs de projet reporting (communication et technique) et une chargée de mission sur le protocole interne

de reporting ;• un réseau de contributeurs couvrant les différentes activités de l’entreprise (conception, production, distribution,

logistique, immobilier, juridique, etc.) ;• des comités stratégiques avec différents participants (directeur général de Decathlon, directrice du développement

durable, directeur industriel, directrice juridique, etc.).

Les indicateurs sont fournis par les contributeurs des différentes activités opérationnelles, puis consolidés par les chefs de projet reporting.Certains des indicateurs extrafinanciers proviennent d’informations déjà pilotées en interne par les coéquipiers de l’entreprise.Un travail d’organisation et d’amélioration des indicateurs est réalisé tous les ans depuis 2013 pour les aligner avec les exigences réglementaires et les observations de l’organisme tiers indépendant.

Afin de préparer l’entreprise à l’obtention de l’avis motivé et d’identifier des priorités d’amélioration, un audit à blanc sur trois indicateurs a été réalisé de manière volontaire en avril 2015 par Mazars3.Une revue de processus à blanc sur une sélection de sept autres indicateurs quantitatifs et de deux informations qualitatives a été également réalisée de manière volontaire par Mazars en juin 2016 afin d’analyser la fiabilité des processus associés et de mettre en place des plans d’amélioration.

Pour l’exercice 2016, les indicateurs et informations qualitatives faisant l’objet de travaux de vérification par Mazars sont les suivants :Effectif au 31/12/2016, pourcentage de salariés permanents, pourcentage de coéquipiers actionnaires, résultats du Decathlon Teammates Barometer, nombre d’heures de formation et politique de formation (qualitatif), pourcentage de produits avec un affichage environnemental, consommation d’énergie et tonnage des déchets des sites, pourcentage ABC RHP et politique RHP (qualitatif), taux de retour par million.

Nos travaux d’organisation de la collecte, de la consolidation et de la fiabilisation des données engagés depuis 2014 nous ont permis de constater la fiabilité relative de certaines informations.Nous nous inscrivons dans une démarche de progrès et d’amélioration continue sur plusieurs années afin de renforcer le processus de reporting en interne et de fiabiliser les données que nous communiquons dans nos rapports extrafinanciers.

1. Loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement. 2. Décret n° 2012-557 du 24 avril 2012. 3. Organisme tiers indépendant pour notre rapport développement durable 2015.



PRINCIPES APPLICABLES À LA RÉDACTION DU RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE

S’inspirant des lignes directrices pour le reporting développement durable GRI G4 (Global Reporting Initiative), Decathlon applique les principes suivants pour la réalisation de son rapport développement durable :• Exhaustivité : être le plus complet possible sur les sujets pertinents afin de permettre au lecteur du rapport

d’évaluer la performance RSE de l’entreprise ;• Pertinence : les thèmes jugés pertinents sont ceux qui nous apparaissent comme étant les plus significatifs pour

nos activités et notre gouvernance d’entreprise ;• Clarté : être compris par tous ;• Ponctualité : remettre le rapport à la même date année après année ;• Équilibre : donner une idée juste de la performance globale de l’entreprise en reflétant aussi bien les aspects

positifs que négatifs ;• Précision : fournir des informations précises et détaillées pour une meilleure compréhension par le lecteur.

PÉRIMÈTRE DE REPORTING

Decathlon est présent dans 28 pays de distribution avec 78 267 coéquipiers et un chiffre d’affaires de 9,97 milliards d’euros hors taxes en 2016.Le périmètre du groupe Decathlon compte au 31/12/2016 :• 1 176 magasins (toutes formes de vente confondues)4 ;• 45 entrepôts et plateformes logistiques.

Pour établir le périmètre de reporting cible RSE pour l’exercice 2016, il a été convenu de partir du périmètre de consolidation financière, qui comprend l’ensemble des filiales du groupe Decathlon, arrêté au 30 septembre de l’année de reporting et à partir duquel ont été effectués des retraitements.Les retraitements effectués correspondent à des exclusions de filiales du périmètre de consolidation financière.

Les exclusions sont opérées sur la base de l’objet social (les sociétés ayant pour objet unique la prise de participation, les filiales ayant pour objet unique la détention de biens immobiliers), du contrôle (art. L. 233-3 C. com.) et du chiffre d’affaires (seuil de 0,01 % de la somme du chiffre d’affaires des filiales du groupe Decathlon) de la filiale considérée.Pour ces dernières, nous considérons que le coût d’obtention des données environnementales, sociales et sociétales n’est pas en rapport avec l’intérêt qu’elles représentent. L’exclusion de ces sociétés n’a pas d’incidence significative sur la représentativité des données.

Toutefois, toute filiale enregistrant du RBU (Reporting Business Unit) – étant précisé que le RBU correspond à du chiffre d’affaires lié uniquement à une activité de production pour les produits Decathlon –, peu importe le montant du chiffre d’affaires, doit impérativement faire partie du périmètre de reporting cible RSE au regard du devoir de vigilance exprimé par l’indicateur « responsabilité humaine en production (RHP) », quand bien même, en fonction du seuil de chiffre d’affaires, elle serait exclue du périmètre de reporting cible RSE.Il a été décidé de ne pas tenir compte de l’effectif salarié pour l’établissement du périmètre de reporting cible RSE.

Le taux de couverture du périmètre de reporting cible RSE est de 98,55 % de la somme des chiffres d’affaires des filiales du groupe Decathlon.

PRÉCISIONS MÉTHODOLOGIQUES

1. Les fournisseurs auxquels nous faisons référence sont ceux avec qui nous entretenons des relations commerciales directes ou indirectes, dans le cadre de la production des produits Decathlon et de leurs composants. La démarche de développement des produits (éco-conception, qualité, responsabilité humaine en production, etc.) présentée concerne uniquement les produits Decathlon.

4. Ont été exclus les magasins franchisés, dont le chiffre d’affaires n'est pas consolidé dans le compte de résultat.



2. Les activités de Decathlon relevant des ICPE sont 10 entrepôts et deux sites de production en propre situés en France (parmi lesquels 10 sont soumis à autorisation et deux à déclaration).

3. Decathlon a pour objet social principal la fabrication, le négoce en gros, demi-gros et détail de tous articles et services utiles aux sportifs et à leur famille et l’équipement de la personne de façon générale. À ce titre, Decathlon n’est pas considéré comme un distributeur du secteur alimentaire. Tout au plus, Decathlon met sur le marché, sous sa marque Aptonia, des produits de nutrition sportive et des compléments alimentaires, lesquels n’entrent pas dans la catégorie des denrées alimentaires.Compte tenu de ce qui précède, Decathlon n’est pas concerné par les mesures de l’article L 225-102-1 du Code de commerce portant sur la lutte contre le gaspillage alimentaire. De plus, ces produits de nutrition sportive et compléments alimentaires bénéficient d’une durée de conservation longue, car ils sont peu périssables.

4. Pour le volet socialLa plupart des informations quantitatives sont produites sur une base de 8 pays identifiés, représentant 81,7 % des effectifs monde en 2016 et 77 % du chiffre d’affaires.Sur les huit pays considérés (France, Belgique, Espagne, Italie, Chine, Pologne, Thaïlande et Cambodge), certains indicateurs sociaux sont détaillés sur cinq pays par ailleurs.Ces données sont issues de logiciels de paie, une trame de collecte ayant été établie au préalable avec une définition standard pour chaque indicateur collecté.Les 18,3 % de données restantes proviennent en 2016 d’autres sources et outils plus ou moins fiables (comparati-vement aux 52 % de l’année 2015).

Parallèlement, les pays restants seront contactés au fur et à mesure pour tester la trame de collecte via leurs extractions de paie afin de fiabiliser les données à + de 96 % lors du rapport 2020.2017 : + 3 pays (Allemagne, Portugal, Pologne) représentant 8,1 % de l’effectif2018 : + 2 pays (Russie et Hongrie) représentant 3,59 % de l’effectif2019 : + 2 pays (Inde et Turquie) représentant 3,16 % de l’effectif2020 : + 3 pays (Brésil, Roumanie, Royaume-Uni) représentant 3,64 %Une nouvelle trame sera retravaillée afin que chaque pays ajoute ses données dans un seul et même tableau, et non pas dans plusieurs onglets séparés, afin de faciliter la consolidation des chiffres. Un lexique sera joint à la trame avec une définition plus détaillée pour chaque indicateur.Un travail collaboratif sera mené avec le périmètre financier afin d’établir une table de comparaison des données des effectifs permanents. Un premier test a été réalisé cette année pour croiser les données issus des outils financiers pour consolider l’effectif.

5. Pour les chiffres concernant la logistiqueEn 2016, l’indicateur « nombre d’articles par mètre carré » est calculé au niveau mondial pour l’ensemble du réseau logistique sur la base de 45 entrepôts.La plupart des autres données sont produites à l’échelon européen, en raison de l’indisponibilité des données mondiales. L’Europe représente 78,3 % des quantités d’articles expédiées durant l’année 2016.

6. Pour le bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES)Le calcul de l’empreinte CO2 a été réalisé suivant la méthode du GHG Protocol5 , qui découpe les émissions en trois périmètres (scopes 1, 2 et 3).

Le calcul des émissions de GES résulte de la multiplication d’une donnée d’activité par un facteur d’émission. Les données d’activité ont été collectées au sein du périmètre défini.

Lorsque des données étaient indisponibles ou présentaient des erreurs, elles ont fait l’objet d’hypothèses ou ont été extrapolées à partir des données réelles.

Hors calcul des impacts de nos produits, la majorité des facteurs d’émission proviennent de la Base Carbone administrée par l’Ademe (http://www.bilans-ges.ademe.fr/). Les modélisations des impacts des produits sont réalisées par des analyses de cycle de vie simplifiées. Le calcul est réalisé grâce à un outil développé en interne avec l’accompagnement de plusieurs bureaux d’études spécialisés, qui ont apporté leurs expertises et des bases de données reconnues (EcoInvent, Gabi, Buwal ou Wisard).

5. http://www.ghgprotocol.org/standards/corporate-standard



Le périmètre pris en compte pour le bilan GES est constitué des sites de Decathlon en propre et ouverts au 31 décembre 2016, soit 1168 magasins Decathlon, 45 entrepôts, 8 sites des marques Passion et 39 bureaux de production.

Pour plus d’efficacité, nous avons mis en œuvre en 2016 une solution logicielle de collecte et de consolidation des données environnementales de nos sites.

Par rapport au périmètre de reporting RSE :• les données énergie de nos sites ont été calculées à partir des consommations d’énergie réelles de 69 % des

magasins Decathlon (soit 804 magasins), de 44 % des entrepôts (soit 20 entrepôts) et de 25 % des sites des marques Passion (soit deux sites concernés sur huit) ;

• la consommation moyenne d’eau des sites a été calculée sur une base de 23 magasins et d’un entrepôt ;• pour le tonnage des déchets de nos sites, ainsi que l’indicateur « taux de tri », nous avons utilisé les données

réelles de 53 % des magasins (soit 620 magasins), de 55 % des entrepôts (soit 26 entrepôts) et de 13 % des sites des marques Passion (soit un site concerné sur huit). Le reste des données a été extrapolé à partir des données de consommation réelles obtenues par des ratios tonnage/quantité vendue (pour les magasins) et tonnage par mètre carré (pour les entrepôts).

7. Retraitement des données RDD 2015 et correction d’erreursCertaines données concernant l’historique 2015 peuvent exceptionnellement être différentes de celles communiquées dans notre troisième rapport extrafinancier, notamment lorsque des erreurs de saisie ou de calcul ont été détectées. Ces modifications ne revêtent pas un caractère significatif.Si des changements de méthode ont été opérés entre 2015 et 2016, cela est mentionné en note de bas de page pour l’indicateur concerné.

PÉRIODE DE REPORTING

La période de reporting de données extrafinancières est l’année calendaire (1er janvier – 31 décembre 2016) pour assurer la cohérence avec l’exercice social des sociétés de Decathlon ainsi qu’avec les reportings existant déjà dans l’entreprise.Dans le cas où certaines données concerneraient une période de reporting différente de l’année calendaire, cela est précisé dans le corps du rapport.

LIMITES MÉTHODOLOGIQUES DES INDICATEURS

Ce rapport extrafinancier étant le quatrième pour Decathlon, il s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue sur plusieurs années afin de structurer et renforcer le processus en interne.Les indicateurs environnementaux, sociaux et sociétaux peuvent présenter des limites méthodologiques du fait :• de la non-harmonisation des définitions, des législations nationales et internationales, et des pratiques locales ;• de la difficulté de collecter l’information sans solution logicielle pour certaines données ;• de la saisie manuelle des informations : leur certitude dépend de la qualité de la remontée effectuée par les

équipes ;• de la disponibilité de certaines données sur un périmètre restreint ;• de l’extrapolation et de l’estimation de certaines données dans le cas où les données réelles ne sont pas disponibles ;• de la mise en place progressive de notre protocole interne de reporting couvrant collecte, consolidation et contrôle

des indicateurs.


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Rapport de l'organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion.

AUX ACTIONNAIRESEn notre qualité d'organisme tiers indépendant, membre du réseau Mazars, commissaire aux comptes de la société Decathlon, accrédité par le COFRAC Inspection sous le numéro 3-1058 1, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l'Exercice clos le 31 décembre 2016, présentées dans le rapport de gestion (ci-après les « Informations RSE »), en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du code de commerce.

RESPONSABILITÉ DE LA SOCIÉTÉIl appartient au Conseil d'administration d'établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l'article R.225-105-1 du code de commerce, préparées conformément aux référentiels utilisés par la société (ci-après les « Référentiels »), dont un résumé figure dans le rapport de gestion et disponibles sur demande au siège de la société.

INDÉPENDANCE ET CONTRÔLE QUALITÉNotre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L.822-11 du code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques et des textes légaux et règlementaires applicables.

RESPONSABILITÉ DE L'ORGANISME TIERS INDÉPENDANTIl nous appartient, sur la base de nos travaux : • d'attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion

ou font l'objet, en cas d'omission, d'une explication en application du troisième alinéa de l'article R.225-105 du code de commerce (Attestation de présence des Informations RSE) ;

• d'exprimer une conclusion d'assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément aux Référentiels (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE).

Nos travaux ont été effectués par une équipe de 5 personnes entre janvier 2017 et fin avril 2017 pour une durée d’environ 5 semaines.Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission ainsi qu’à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention et, concernant l'avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 30002.I - Attestation de présence des Informations RSENous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées, de l’exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.

DecathlonExercice clos le 31 décembre 2016

1. dont la portée est disponible sur le site www.cofrac.fr2. ISAE 3000 - Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information

ATTESTATION DE PRÉSENCE ET AVIS SUR LA SINCÉRITÉ DES INFORMATIONS


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Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R.225-105-1 du code de commerce.En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l’article R.225-105 alinéa 3 du code de commerce. Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l’article L.233-1 et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-3 du code de commerce avec les limites précisées dans la note méthodologique présentée au paragraphe « note méthodologique » du rapport de gestion.Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises. II - Avis motivé sur la sincérité des Informations RSENous précisons que, s’agissant du premier exercice pour lequel la société est soumise à la vérification de la sincérité des Informations RSE, les informations RSE relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2015, présentées à titre comparatif, n’ont pas fait l’objet d’une telle vérification.

NATURE ET ÉTENDUE DES TRAVAUXNous avons mené une quinzaine d'entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE, auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :• d'apprécier le caractère approprié des Référentiels au regard de leur pertinence, leur

exhaustivité, leur fiabilité, leur neutralité, leur caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ;

• de vérifier la mise en place d'un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l'exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration des Informations RSE.

Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.Pour les Informations RSE que nous avons considérées les plus importantes3 : • au niveau de l'entité consolidante et des entités nous avons consulté les sources

documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions), nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de gestion ;

• au niveau d'un échantillon représentatif d'entités que nous avons sélectionnées4 en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d'une analyse de risque, nous avons mené des entretiens pour vérifier la correcte application des procédures et mis en œuvre des tests de détail sur la base d'échantillonnages, consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justificatives.

L'échantillon ainsi sélectionné représente 44 % des effectifs, considéré comme grandeur caractéristique du volet social et entre 41 % et 100 % des données environnementales considérées comme grandeurs caractéristiques5 du volet environnemental.

3. Informations sociales : Effectif au 31/12/2016 ; Pourcentage de salariés permanents ; Pourcentage de collaborateurs actionnaires ; Résultats du Decathlon Teammates Barometer ; Nombre d’heures de formation ; Politique de formation Informations environnementales : % de produits avec un affichage environnemental ; Consommation d’énergie et tonnage des déchets des sites. Informations sociétales : Politique RHP ; % ABC RHP ; Taux de retour par million.

4. Pour l’effectif au 31/12/2016, le pourcentage de salariés permanents, le nombre d’heures de formation, la consommation d’énergie et tonnage des déchets des sites, et le taux de retour par million : France et Espagne. Pour le % ABC RHP : France et Bangladesh. Pour le pourcentage de collaborateurs actionnaires : le service actionnariat ; pour les résultats du Decathlon Teammates Barometer : Decathlon Exchange ; pour la politique de formation : les interlocuteurs en charge du report des heures de formation présentielles, et heures de formation Mylo ; pour le % de produits avec un affichage environnemental et la politique RHP : l’équipe Développement Durable (équipes en charge de l’éco-conception et de l’affichage environnemental, et de la responsabilité humaine en production) , au niveau du Groupe (Decathlon Campus).

5. Consommations d’énergie et tonnage des déchets des sites, % de produits avec un affichage environnemental.



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Pour les autres Informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société.Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certaines informations.Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échan-tillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de non-détection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.

CONCLUSIONAu cours de nos travaux, nous avons constaté que les formations dispensées ne sont pas renseignées de façon exhaustive dans l’outil My Progress, utilisé pour reporter les heures de formation de type présentiel. Par ailleurs, les formations qui y sont renseignées ne sont pas systématiquement étayées par un justificatif de présence.Sur la base de nos travaux, à l’exception de l’incidence du manque d’exhaustivité et de traçabilité des heures de formations renseignées dans l’outil My Progress, comme mentionné ci-dessus, nous n'avons pas relevé d'autres anomalies significatives de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées de manière sincère conformément aux Référentiels.

OBSERVATIONSSans remettre en cause la conclusion ci-dessus, nous attirons votre attention sur les éléments suivants :• Le périmètre des indicateurs du Decathlon Teammates Barometer n’est pas comparable

au périmètre de reporting des indicateurs du reporting extra-financier. Les entités juridiques auprès desquelles le baromètre est déployé ne sont pas identifiées de façon exhaustive à ce jour. Un premier rapprochement entre une partie des entités juridiques bénéficiant d’un accès au baromètre et le périmètre de reporting des indicateurs du reporting extra-financier a permis d’identifier :

- des entités du périmètre consolidé du reporting extra-financier auprès desquelles le baromètre n’est pas déployé ;

- des pays non intégrés dans le périmètre consolidé du reporting extra-financier bénéficiant d’un accès au baromètre.

Fait à Paris La Défense, le 5 mai 2017

L'organisme tiers indépendant


CÉDRIC TOULEMONDE Associé

EDWIGE REY Associée RSE

et Développement Durable

MAZARS SAS

132


REMERCIEMENTS

Decathlon remercie toutes les personnes qui ont participé à la réalisation de ce rapport :

• les nombreux contributeurs internes, pour la mise à disposition des informations sur leurs actions et stratégies, leurs indicateurs de suivi et de performance, les images, photos et vidéos,

• les membres du comité de pilotage dédié (Isabelle Guyader, Dolène Maridet, Michel Aballéa, Pascal Bizard, Philippe Dourcy, Pierre Fahy, Florent Rabouin, Maxime Tassin),

• l’équipe de rédaction (Emily Blaise, Raphaëlle Chmura, Claire Fouillé, Charles Felgate),

• l’équipe de reporting (Rahel Damamme, Marion-Yonna Delesque),

• Philippe Cornet Conseil, Expert du Reporting extra-financier, en partenariat avec AFNOR Compétences.

SONT EN CHARGE DE CETTE PUBLICATION : Directrice Développement Durable : Isabelle GuyaderRédactrice en chef : Claire FouilléResponsable du reporting Développement Durable : Rahel Damamme

Conception graphique : ORÈS LilleRéalisation : StudioPrint Crédits photo : Direction de la communication Decathlon, Samuel Dhote.

Ce rapport est imprimé avec de l’encre végétale sur du papier certifié .

4, boulevard de Mons - 59650 Villeneuve d’Ascq www.corporate.decathlon.com

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