visite de kyoto par julien

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Diaporama réalisé par Julien (5e Chasles) dans le cadre de l’accompagnement éducatif "Découverte des pays du monde"

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  • 1. Visite Kyoto

2. Kyoto fut l'ancienne capitale du Japon de 794 1868 . L'emblme de Kyoto 3. Kyotocompte 1.600 temples bouddhistes et 250 sanctuaires Shint, sans compter les palais et villas Impriales. Les jardins Japonais sont galement une source d'merveillement pour le visiteur. Un choix de visite s'impose donc rapidement, sans compter que la ville est trs tendue, et impose donc des temps de trajets importants. On peut arbitrairement diviser la ville en trois partie : L'ouestde la ville regroupe les temples les plus clbres de la ville ( Kinkakuji, Ryanji, Daitokuji ), et la superbe villa Impriale Katsura. L'Est de Kyto comprend des sanctaires trs riches ( Heian Jingu,Inari Jinja, ), et des temples clbres ( Nanzenji, Sanjusangedo, Kiyomizudera ) Kinkakuji, Le pavillon d'or Heian Jingu Les Temples 4. Enfin, le Centre regroupe principalement les palais ( Nij jo, Palais Imprial ) et trois grands temples ( Nishi Hoganji, Higashi Honganji et Tofokuji). C'est galement le quartier ancien de Gion, endroit privilgi des Geishas. Mais visiter Kyto, c'est galement s'imprgner des ruelles troites et des anciennes maisons qui composent la ville. Dambuler pied dans la ville est galement l'un des plus grands plaisirs qu'offre l'ancienne capitale Impriale. Nij jo Nishi Hoganji Higashi Honganji 5. Ryoan-ji: Voici le jardin Zenle plus clbredu Japon. Photographi des milliers de fois, il demeure l'un des symboles du Japon l'tranger. Oeuvre deSoami( 1472-1523), ce jardin de pierre et de sable, appelKare Sansuiest considr comme le plus abouti des jardins Zen de son poque. C'est d'ailleurs lui que doit sa clbrit le temple Ryoan-Ji. Compos de15 rochersdiviss en 5 groupes distincts, entours de sable soigneusement ratiss, il change d'aspect au fur et mesure que l'on s'en approche. Il est galement impossible de voir ses 15 pierres la fois , quel que soit l'endroit o l'on se place. Le jardin explique ainsi, sa manire, que l'on ne peut jamais apprhender laVritcomplte, quelque soit le point de vue d'o l'on se place. Selon l'tat d'esprit du visiteur, les rochers sur le sable blanc voquent desmontagnessortant des nuages, ou deslesau milieu de la mer. L'atmosphre est ici la mditation. Mais celle-ci sera parfaite si vous savez chapper, dans la journe, aux groupes de lycens turbulents qui pratiquent la "mditation de groupe" de faon plutt bruyante. A8 heuresdu matin, la magie est totale ! Les Jardins Zen 6. SAIHO-JI : Au sud d' Arashiyama , ce temple est trs clbre pour son plus beau jardin de mousses de Kyto. C'est de l d'ailleurs que vient son surnom :Koke dera( Temple des mousses ). Fond en 731 par le prtre Gyki ( 670-749 ) sur l'emplacement d'une villa du Prince Shtoku. Rebti en 1339 par le prtreSseki qui l'on attribue la cration du jardin, comme celui du Tenry-Ji ( voir plus haut ). Ce clbre jardin est constitu par unevingtaine de moussesdiffrentes qui recouvre l'ensemble des pierres, racines et arbres. l'ensemble reproduit les jardins des priodes Heian et Kamakura. La visite est particulirement recommande aprs une averse.... L'tang du Jardin reprsente la forme de l'idogramme " Kokoro " ( coeur, esprit ). 7. S'il est un mythe qui a la vie dure, c'est bien celui de la Geisha. Associ laprostitutionen Occident, ceclicha totalement dvaloris cette tradition. Il suffit de regarder les regards quivoques de certains Occidentaux au simple nonc du mot Geisha pour comprendre que tous les fantasmes d'exotisme, plus ou moins douteux, trouvent ici un bon prtexte. S'il est vrai que certaines Geishas de bas niveau s'adonnaient la prostitution, il en est autrement de la grande majorit des vritables professionnelles del'Art de Vivredont la sophistication a toujours t l'oppos du monde glauque qu'on leur attribue. Du JaponaisGei( Art ) etSha( la personne), le nom de cette profession dcrit bien son domaine : savoir par leur culture animer une runion ou un dner pour plusieurs invits. Leur instruction mthodique de l'art de ladanse , duchantou deposiedestinent ces professionnelles divertirdes personnalits riches et cultives. Les Geishas de Kyto, qui en ralit sont appeles lesGeiko , et leurs apprenties ( lesMakos) sont aujourd'hui encore l'un des hritages les plus vivants de la Tradition Japonaise, et jouent ainsi unrle culturelque nombre d'occidentaux sont incapables d'imaginer. 8. L'HISTOIRE :L'histoire des Geishas est relativement rcente. Apparues vers1660 Edo , elles furent rapidement apprcies par leur ducation et leur raffinement dans l'art de converser et leur lgance. Elles devinrent assez vite les confidentes des hommes de la haute socit ou des dtenteurs du pouvoir. Mais en 1700, undcret Shogunalvoulut rglementer cette nouvelle profession et oblIgea les Geishas rsider dans des "quartiers rservs" ( Yoshiwara Edo etShimabara Kyto ). Devant ce regroupement forc avec les prostitues des quartiers de "plaisirs", un certain nombre de Geishas dcidrent de quitter leur "maison" (Okiya), tablissement auquel elles appartenaient. Elles se regrouprent alors en coles Gion( Kyto ) etFukagawa( Edo ). Ce sont elles qui maintinrent la tradition intacte la tradition et la culture des Geishas. Dans les quartiers "rservs", les anciennes Geishas devinrent de simples courtisanes ( Jor), dont seul le costume gardait un lien avec leur origine. A la fermeture de ces quartiers, elles disparurent galement, laissant les seules Geishas perptuer la vritabletraditionet le maintien de cette profession. Aprs la deuxime guerre mondiale, le nombre de Geishas se rduisit de plus en plus pour ne compter aujourd'hui qu'environ1.500 professionnellesaccomplies regroupes en majorit Kytodans le traditionnel quartier de Gion. 9. LA FONCTION : Les Geishas sont des artistes spcialement entranes aux arts dudivertissement . Cette fonction comprend la danse, le chant, mais galement l' art de la conversation . Tous ces talents doivent tre dployes pour animer et "enchanter" une rencontre ou un dner entre personnages importants ( politique, conomie...). Le prix lev des prestations restreint cette possibilit auxgrandes socits ou partis politiques influents . D'ailleurs, seuls un nombre limit d'invits, ayant une parfaite connaissance de la culture japonaise, peuvent vritablement apprcier cette forme d'art "vivant". Les apprenties Geishas (Shikomi) doivent appartenir une "maison" (Okiya) pour tre formes. En change de travaux domestiques, elles apprennent les rudiments de leur futur mtier. Elles sont alors pleinement acceptes et obtiennent le titre deMakos . La formation reste longue, astreignante et dure plusieurs annes. L'apprentissage quotidien est bas sur le chant, la danse, les instruments de musique traditionnels. C'est seulement au terme de cette instruction qu'elles deviennent alors de vritables Geishas. Gnralement une Geisha est la matresse reconnue d'unhomme influentqui l'entretien. Cela fait partie du "standing" de ce dernier qui doit dpenser de vritables fortunes cet effet ( hbergement, kimonos, etc... ) Certains partis politiques ont mme leurs Geishas favorites et leurs maisons de th dans un quartier de rencontre (Gion Kyto ). 10. LE COSTUME:Dans l'art difficile de porter le kimono, la Geisha est srement celle qui excelle le mieux. Son kimono est somptueux, galant en richesse et raffinement celui du mariage. Il est de typeKosodeavec des couleurs clatantes. Entirement ralis la main, il arbore de dlicats motifs de dcoration, et unObi( ceinture ) large et color. La tenue de la Geisha ("personne confirme dans les arts " ) est moins voyante que celle desMaikos( apprenties ). Celles-ci arborent unFurisode( manches longues ) et une coiffure trs charge avec de nombreux peignes et ornements, afin d'attirer l'attention. Chaque Geisha possde environ une quinzaine de somptueux kimonos dont le prix peut varier de 80 150.000 F (12.000 23.000 ). Achets par la patronne (Mama San) de sa "maison", ils seront rembourss au fur et mesure des gains obtenus par la Geisha. Ce remboursement s'tale gnralement sur plusieurs annes. La coiffure et le maquillage jouent galement un rle primordial. Les cheveux sont en fait une perruque (Katsura) reproduisant la coiffure complique (Shimada) en vigueur depuis l're Edo. Les cheveux sont remonts en forme de chignon (Mage) retenus par des peignes (Sashigushi). Les Maikos y ajoutent des pingles (Kanzashi) avec des dcorations brillantes. Le visage maquill avec une poudre d'un blanc de porcelaine n'est dgag qu'au niveau de la nuque, o apparaissentdeux trianglesde peau naturelle.