vincent cunillère, un œil sur soulages · cette année, il se jouera en ... un lecteur qui tient...

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Magazine gratuit - N° 35 Avril 2007 Vincent Cunillère, un œil sur Soulages Depuis longtemps, Pierre Soulages a choisi un photographe sétois, Vincent Cunillère, pour l’accompagner dans son travail. Leur collaboration a commencé avec les vitraux de l’abbaye de Conques et s’est poursuivie jusqu’à l’ouverture des salles Soulages au Musée Fabre. Ce qui a donné un superbe ouvrage que nous vous présentons pages 8 et 9

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Magazine gratuit - N° 35Avril 2007

Vincent Cunillère, un œil sur Soulages

Depuis longtemps, Pierre Soulages a choisi un photographe sétois, Vincent Cunillère, pour l’accompagnerdans son travail. Leur collaboration a commencé avec les vitraux de l’abbaye de Conques et s’est poursuivie jusqu’à l’ouverture des salles Soulages au Musée Fabre. Ce qui a donné un superbe ouvrage que nous vous présentons pages 8 et 9

ÉÉcchhooss

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UUnnee ffooiiss qquu''oonn aa ddoonnnnéé ssoonn ooppiinniioonn,, iillsseerraaiitt llooggiiqquuee qquu''oonn nnee ll''aaiitt pplluuss..

[[AAllbbeerrtt BBrriiee]]

Porno saint-clairienIl s’en passe de belles sur Saint-Clair ! Preuve cettephoto pornographique prise dans son jardin par unlecteur. Si même les tortues se dévergondent, oùallons nous…

Christiane sur France 3La sétoise Christiane Meyrueis, après la communication de la ville, puis celle d’Artenim, s’est reconvertie dans la télévision. Elle anime une petite chronique dans l'émission Carnets du Sud, diffusée à 17H15 le samedi enLanguedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées mais pas systématiquement tous les samedis.

Elle y est chargée de dresser la table, ce qui, pour elle, est une opportunitéde mettre en valeur le travail d'un artisan d'art de la région sétoise (un vrai, pas un des marchés nocturnes de l'été !).Elle présente des productions de céramistes, de verriers, de couteliers, etc,et donne des petits trucs pratiques (comme toutes les grands-mères!). Des

commerçants lui prêtent tout ce qui complète la mise de table, on peutensuite trouver leurs coordonnées sur France 3-Sud.

L’émission a inspiré un dessin à Topolino; dans ses personnages desFifrelins, où Christiane est en vache, à cause de son amour pour les toros !

Noiret et VilarPassionnant livre de souvenirs de Philippe Noiret, « Mémoires cavalières » qui paraît trois mois après samort. Il y évoque bien sur Sète et La Pointe Courted’Agnès Varda mais aussi Jean Vilar :« Quand Vilar entrait en scène, grâce à sa prestance, àsa seule présence, tout changeait. Qu’on soit dans ledrame ou la comédie,il avait une créativité extraordinai-re, sans la moindre composition. Je me souviens du prêche de Thomas Beckett qui clôturait « Meurtre dans lacathédrale », de T.S Elliot, Vilar terminait son sermon entraçant un large signe de croix. A chaque fois dans lepublic, cela n’y manquait pas : plusieurs centaines depersonnes se signaient à l’unisson… »

RosserieLu avec surprise dans le journal intime de CatherineRobbe-Grillet (épouse d’Alain) ces lignes :« Nous sommes allés à Sète (le cimetière marin est horri-ble, déception). La campagne est bien laide dans cetterégion, des vignes à perte de vue, peu d’arbres, des maisons affreuses un peu partout. »Probable qu’elle s’attendait à trouver un autreMarienbad.

Grosse bourdeTerrible lapsus dans l’article sur les grottes : en évo-quant la possibilité de découvrir des grottes préhisto-riques sous la mer, nous voulions évoquer la fameuseGrotte Cosquer, découverte dans les calanques deCassis. Et nous avons écrit : la grotte Chauvet qui, elle,n’est pas sous les eaux et se situe dans les gorges del’Ardèche. Le préhistorien Jean Clottes, qui l’étudie,était venu salle Brassens, voici 4 ans, pour nous la fairedécouvrir. Nos lecteurs sont attentifs puisqu’ils ont été des dizainesà nous signaler notre erreur. Bravo et pardon.

«« LLeess aammiiss ddee llaa vvéérriittéé nn''oonntt ppaass dd''aammiiss.. »»((MMoonntthheerrllaanntt))

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BarbarieQui a dit que l'Orgue de Barbarie rendait mélancolique ?Voici une animation originale qui vous permettra de passer avec le sourire le cap de vos... t'huit' ans !Une trouvaille sympathique pour faire la pub. de votre magasin, le vernissage d'une expo, l'annonce d'un spectacle, une déclaration d'amour à votre bien aimée, une sérénade écologique sous la fenêtre de votre percepteur... L'animation d'un marché pas toujours Bio, d'un repas du Bel âge, d'un goûter le soir de Noël, l'apéritif d'unmariage sous des lampions multicolores... Pour en savoir plus : Bernard De Sola, 82 Rue de Provence Tél. 06 14 81 01 22

Roquerols.frLe site http://www.roquerols.fr/ estun blog consacré à l’étang de Thauet ses environs mais s’attache principalement aux problèmes depollution. On y trouve des repor-tages-vidéo avec interviews dignesde chaînes professionnelles.

OrchidéesÀ propos de Pierre François, BernardRoux nous signale une œuvreoubliée : l'affiche d'une expositiond'orchidées à Frontignan, en 1988.

Avant le 15Si vous souhaitez paraître dans « LaLettre », merci de nous adresser (si possible par internet) vos textes etphotos avant le 15 du mois précé-dent.

Cette histoire 2007 se prépareLes adhérents de Cette histoire ont tenu une premièreréunion pour préparer la troisième édition du spectacleson et lumière. Cette année, il se jouera en été du 28juillet au 1er août. Les personnes souhaitant rejoindre l’aventure sont aussi cordialement invitées pour rencon-trer les organisateurs et s’inscrire.Contact Cette histoire : www.cettehistoire.com - Tél. 0871 350 199

Qui relie ?Un lecteur qui tient à relier sa collection de « La Lettre »nous fait part de ses difficultés à trouver un relieur.Depuis la disparition de M. Bernard, ancien présidentdu Cercle des plasticiens, et relieur professionnel, il sem-ble qu’il faille se déplacer à Montpellier. S’il y a unrelieur à Sète, merci de nous l’indiquer. S’il n’y en a pas,voilà une idée de reconversion pour un chômeur ou unretraité.

Piero au CabaretVendredi 27 avril à 20h30 sera célébrée la troisième grand-messe de Piero. Pour assister àson Story Show, réservez au Cabaret, route deMontpellier, tél 04 67 53 44 87.Dessin : aurélie Bordenave.

«« NNoouuss aavvoonnss ll’’aarrtt aaffiinn ddee nnee ppaass mmoouurriirrddee llaa vvéérriittéé »» ((NNiieettzzcchhee))

Lisez Buffon !Pour célébrer le tricentenaire de Buffon, la prestigieuse Pléïade réédite son Histoire Naturelle sous le titre « Œuvres ».C’est un enchantement car ce précurseur de l’écologie manie une langue merveilleuse dans sa description desanimaux. Entre autres mille exemples, l’oiseau-mouche : « L’émeraude, le rubis, la topaze brillent sur ses habits, il ne les souille jamais de la poussière de laterre, et dans sa vie tout aérienne on le voit toucher le gazon par instants ; il est toujours en l’air,

volant de fleur en fleur ; il a leur fraîcheur comme il a leur éclat ; il vit de leurnectar et n’habite que les climats où sans cesse elles de renouvellent… »

Si vous cherchez un bon livre de chevet, c’est ce qu’il vous faut. Une pagechaque soir avant le dodo et vous serez lavé de tous les

borborygmes télévisuels. Il est vrai que les contemporains de Buffon,tant oublié aujourd’hui, se nommaient Diderot, Voltaire, Rousseau et Montesquieu.

Quelle époque !

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ÉÉcchhoossCorne d’aur’OcSous la direction artistique du chanteur occitan Patric, vient deparaître le deuxième volume de Corne d’aur’Oc, où Brassensest chanté en langue d’oc. Il est interprété par Daniel Rey, guitare, Marie Frinking, accordéon diatonique, et surtout parPhilippe Carcassès, chant hautbois du Languedoc, bodega, quiest aussi l’auteur de la plupart des traductions. Le livret est illustré par Bernard Barraillé et Dominique Jamelin.On peut se procurer le CD en écrivant à OccitaniaProductions,B.P 75-34741 Vendargues Cedex ou par internet :[email protected] ou surlesitewww.madeinoccitania.com

Piano et DanseAprès Chopin, Max Hatat s’attaque aux rapportsentre piano et danse. Samedi 5 mai, à 15h30,salle Ravel du Conservatoire, il les illustrera sur levénérable piano de Mme Valéry, celui-là même oùMaurice Ravel créa sa fameuse Sonatine.Le pianiste-conférencier évoquera la danse de lagigue au tango en passant par le menuet, la polka,la valse et bien d’autres avec des compositeursqu’on voit rarement se cotoyer : Bach, Chopin,Piazzola…

Radios amélioréesLe CSA a chamboulé la répartitiondes radios sur la bande FM. Parexemple, Radio Classique émetmaintenant sur 107.3 sur Sète avecune puissance accrue et une qualitéd’écoute qui réjouissent les mélo-manes.

SubventionsPar ici la monnaie ! En mars, lesanimateurs culturels ont appris lemontant de leur subvention munici-pale, celle qui permet à ces béné-voles de faire vivre leur association.

Les sommes allouées par la munici-palité sont très variables. Aux extrêmes, on note au plus bas les150 € de l’Amicale des gens duNord et, au plus haut, les 205 400 € du MIAM. Au total, 615 710 € se répartissententre soixante associations.

Dernier mot à la poésieSamedi 17 mars, la neuvième édi-tion du Printemps des poètes se clô-turait à Sète. Le Bateau-poèmes ras-semblait en son sein toutes les géné

rations ; ainsi, les clubs du 3èmeâge, les écoles maternelles et pri-maires, les maisons de retraite et lepublic nombreux, ont répondu pré-sent au rendez-vous de laCompagnie Mot pour Mot.Quelques personnages des chan-sons de Brassens s’invitaient sur lebateau bondé. Le gorille, deuxmusiciens ainsi qu’un comédien luirendaient hommage, sous le signede la convivialité et du partage.Décidément, la poésie a toujours ledernier mot.

«« JJee nnee ccrrooiiss ppaass qquuee lleess lliivvrreess iinnfflluueenncceennttllee mmoonnddee.. IIllss nn’’oonntt aauuccuunn ppoouuvvooiirr eett nn’’eenn

oonntt jjaammaaiiss eeuu »» ((SSaallmmaann RRuusshhddiiee))

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Moni et BeckettAprès Montpellier, c’est à Paris en avrilque Moni Grego va poursuivre sa série delectures de Beckett en compagnie ducomédien François Négret (notre photo)sur la scène de l’Aire Falguières (15°). Renseignements au 06 13 51 68 31.

Pas racistesL’un est tout blanc, l’autre tout noir mais les chats deSt Clair ne sont pas racistes, la preuve ! Deuxcopains arpentant les chemins de St Clair en touteamitié. C’est-y-pas mignon ?

Les pavois deMorizotMichel Izoird nese contente pasde ramasser lespavois tombés àl’eau lors destournois dejoutes. Voilàqu’il s’est misà les peindretels ces deuxqui sont exposésau MIAM. Il les adécorés dans un stylequi rend hommage à Pierre François.

«« LL’’aarrtt ddee llaa ppoolliiccee eesstt ddee nnee ppaass vvooiirr cceeqquu’’iill eesstt iinnuuttiillee ddee vvooiirr.. »» ((NNaappoollééoonn))

«« LLaa ffoorrmmee mmêêmmee ddeess PPyyrraammiiddeess pprroouuvveeqquuee,, ddee ttoouuss tteemmppss,, lleess hhoommmmeess oonntt cchheerr--

cchhéé àà eenn ffoouuttrree ddee mmooiinnss eenn mmooiinnss »»..((CClléémmeenncceeaauu))

Adriana pavoiséAvant de s’embarquer pour le Maroc avec le Rallye des Gazelles,Adriana Karembeu a visité les pavois du MIAM. Souriante et détendue, et sous la surveillance discrète de son footballeur demari, elle nous a dit apprécier ces vacances car, au retour, elle préparera ses débuts au théâtre dans une pièce tirée du célèbrefilm de Billy Wilder avec Marilyn Monroe « Sept ansde réflexion ». Elle aura pour partenaire…Bernard Tapie !

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GGAALLEERRIIEE 1133

Henri,

Raconte moi la mer….Parle moi de ce port,Cette île singulièreCintrée de sables d’or,Comme une terre trop fière …

Raconte moi les marins…Parle moi de ces hommesQui partent chaque matinExiger leur aumôneDe ces flots incertains…

Parle moi de ce roc,Qui domine la ville, Que l’on taille d’estoc !Cette terre que l’on pillePour agrandir les docks….

Raconte moi les quartiersQui peuplent cette montagne,Ces lieux si enviésOù le jouteur qui gagneDevient un Héro Vrai !

Parle moi cet accent,Dis moi ces mots si fortsQu’on hurle en menaçantDès qu’on est loin du portPour en faire un chant.

Raconte moi ces poètesQui sont bien nés « sétois »Et qu’après leur mort on fête :Avant ils n’étaient pas !Car ici il faut d’abord être…

Et redis moi la merQui relie notre portA ces milliers de terresEt qui en est le NordQue les marins espèrent …

HenriRaconte moi Sète …. !

Pur sétois, Lucien Favolini avait du s’expatrier à Paris où il dirigeait unefirme informatique avec 250 commerciaux sus ses ordres. Mais Sètemanquait trop à ce passionné d’art qui, un beau jour, abandonna lacapitale pour reprendre la Galerie Portal créée en 1886 par le trisaïeuldu dernier propriétaire Henry Portal.Dans les années 30, le père d’Henry transforma l’atelier d’encadre-ment en véritable galerie d’art. Une galerie attachée avant tout auxpeintres locaux et aux figuratifs trouvant leur inspiration dans les paysages sétois. Lucien Favolini n’a rien changé à l’esprit de la bou-tique de la Grand Rue. Il continue à restaurer ou à encadrer les toiles qu’on lui apporte mais, surtout, il a sélectionné un groupe d’artistes qui correspondent à ses gouts.En tête, Éric Battista l’ancien athlète international qui n’a pas son pareilpour restituer l’ambiance sétoise. Puis Henry Chrietane, agrégé d’artsplastiques, très grand dessinateur, Francis Taussac, un des meilleurspeintres de Provence vu souvent en couverture des magazines d’art,Alain Guimet, jeune figuratif tombé amoureux de Sète, Michèle Pastor,la seule de l’équipe à pencher vers l’art contemporain, David Baron,aquarelliste de haut niveau, Anne Bourdel, dont le style se situe entreGauguin et Tiffoli. Mais beaucoup d’autres artistes sont accueillis dansla galerie.Sans tapage, sans esbrouffe, Lucien Favolini reste un point fort de laculture locale.Un hommage à Henri Portal (ci-contre)L’ancien commissaire Bernard Roux est réputé pour sa science desorchidées mais il est aussi poète. Il rend hommage ici à son ami l’an-cien galeriste Henri Portal, prédécesseur de Lucien Favolini.A Henri PORTAL, qui m’a aidé à aimer cette ville ………

Des Portal à Lucien FavoliniLa Galerie 13 fidèle à l’école de Sète

MMeettttoonnss eenn ccoommmmuunn ccee qquuee nnoouuss aavvoonnss ddeemmeeiilllleeuurr eett eennrriicchhiissssoonnss--nnoouuss ddee nnoossmmuuttuueelllleess ddiifffféérreenncceess.. ((PPaauull VVaalléérryy))

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Anne Bourdel

La Marine, par Battista

Le port vu de St Clair , d’Éric Battista

Lucien Favolini sur la table d’encadrement.

CC''eesstt uunnee llââcchheettéé qquuaanndd lleess ppuuiissssaannttss ttaaiisseenntt llaa vvéérriittéé,, ccee nn''eesstt ppaass ttoouujjoouurrss llee

ccoouurraaggee qquuaanndd lleess aauuttrreess llaa ddiisseenntt.. ((JJeeaann RRoossttaanndd))

SSaavveezz--vvoouuss ccee qquuee jj''aaii vvuu ssuurr uunn ééccrriitteeaauuaaccccrroocchhéé ddaannss uunnee ppeerrcceeppttiioonn :: DDééffeennsseeddee ccrraacchheerr.. FFaauuddrraaiitt ttoouutt ddee mmêêmmee ss''eenn--

tteennddrree !! ((RRoobbeerrtt RRooccccaa))

LLaa ppaattiieennccee eesstt ll''aarrtt dd''eessppéérreerr..((VVaauuvveennaarrgguueess))

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PIERRE SOULAGES AU MUSÉE FABREVu par Vincent Cunillère

Sous ce titre, Vincent Cunillère a voulu raconter l’installation des œuvres de Soulages dans les salles du Musée Fabrede Montpellier qui lui sont consacrées. En 168 pages et autant d’illustrations, c’est finalement un portrait fidèle del’artiste qu’il a tracé. Peut-être le meilleurjamais consacré au plus prestigieux des peint-res français vivants. Il y a d’abord la grande qualité de la maquet-te et de l’impression. Le tout dû aux éditionsIntédiprint que dirige Cunillère.La réussite des photographies est bien surautant aussi.Mais, à ce travail parfait, s’ajoutent des textesde haut niveau mais simples et qui s’adressentà tous.L’autre mérite du livre est de détailler la prépa-ration et le déroulement d’un accrochage dansun Musée, ce qui intéressera les artistes mêmeles plus modestes. On le trouvera dans toutesles bonnes librairies.

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ÀÀ rraaccoonntteerr sseess mmaauuxx,, ssoouuvveenntt oonn lleess ssoouullaaggee.. ((PPiieerrrree CCoorrnneeiillllee))

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Passionnante enquète dans « Le Monde » de RaphaëlleBacqué et Ariane Chemin sur le mystère de la photo deMitterrand sur son lit de mort. Le lundi 8 janvier 1996,François Mitterrand s'éteint au 9 de l'avenue Frédéric-Le-Play, où il s'était retiré six mois plus tôt. La presse est surles dents. Ils veulent mainte-nant la photo de FrançoisMitterrand sur son lit de mort.C'est un cliché difficile àprendre. A Paris Match,Roger Thérond en rêve. Pourle patron de l'hebdomadaire,l'œil et l'âme du magazinedepuis 1976, aucune imagen'est taboue, aucune photon'est interdite. Dans la presse,chacun sait donc que ParisMatch peut acheter "la"photo. Mais qui peut la pren-dre ? Depuis l'annonce dudécès, des centaines de per-sonnes veulent entrer avenueFrédéric-Le-Play. Ce lundi, lafamille de François Mitterrandchoisit ceux qui pourrontvenir se recueillir devant ladépouille mortelle. A l'autrebout de Paris, les patrons del'agence Sphinx, sont auxaguets. Ces deux as du métiercomptent à leur palmarès quelques-uns des plus beauxcoups de ces vingt dernières années. Ce sont eux qui ontapporté à Paris Match, en 1994, le scoop de deux papa-razzi montrant pour la première fois François Mitterrand,la main affectueusement posée sur l'épaule de sa fillecachée, Mazarine Pingeot. Aujourd'hui, ils cherchent àqui confier l'appareil pour prendre le fameux cliché. Ilsne connaissent que deux journalistes susceptibles d'accé-der à la chambre mortuaire. Claude Azoulay d'abord, lephotographe qui suit François Mitterrand pour ParisMatch depuis 1979. Mais "Zouzou" est trop amoureuxde son sujet. Un an plus tôt, il s'est fâché avec Thérondlors de la publication des photos de Mazarine – dont iln'avait, lui-même, jamais révélé l'existence. Pour ce rôle,ils imaginent Patrick Amory. Grand et bel homme au teintmétissé, toujours élégant, celui-ci possède un bagout sans

pareil. Il se présente alternativement comme anthropolo-gue, mannequin, ethnologue ou prof de gym. C'est sur-tout un authentique homme "de coups. Depuis quelquesannées, il est parvenu à entrer dans l'intimité desMitterrand. Celle de Jean-Christophe, le fils aîné, mais

surtout celle de sa mère,Danielle. Il l'aide à écrire sonautobiographie – En touteslibertés –, qui sortira quelquessemaines après les obsèquesLa mise en bière est prévuepour le mardi soir. Personnene s'étonne de la venue deClaude Azoulay, photogra-phe célèbre de Paris-Match. Ils'est annoncé au téléphone àChristiane Dufour, la fidèlesecrétaire du président, qui aévidemment convié ce vieuxcomplice de FrançoisMitterrand à les rejoindre.Dans la poche d'Azoulay secache l'appareil photo qui nele quitte jamais. Il se recueilledeux minutes dans la chamb-re du mort, escorté d’un offi-cier de la garde. En quittantla chambre, le gendarme enfaction devant la porte oseune mauvaise plaisanterie :

"Ah, cette photo-là, tu ne la feras pas !" Le week-end sui-vant, au siège de Paris Match, à Levallois-Perret, MichelSola, rédacteur en chef, reçoit un coup de fil de RogerThérond. "Un taxi va t'apporter des photos dans uneenveloppe", grogne le patron, laconique. Quelques heu-res plus tard, un chauffeur de taxi lui remet une envelop-pe de papier kraft. Dedans, trois négatifs qu'il expédieimmédiatement au "labo" de Match. Les trois photos sontcelles de François Mitterrand sur son lit de mort.Techniquement réussies. Le cadre est parfait, le contre-jour bien compensé. Trois angles différents. C'estThérond lui-même qui en retient deux. Pas de scrupule.Aucun atermoiement. "Pourquoi te préoccupes-tu de ceque l'on dira de toi ?, a-t-il coutume d'opposer aux étatsd'âme des journalistes. On peut te critiquer aujourd'huipour une photo qui, dans dix ans, sera un chef-d'œuvre.

Le secret de Roger Thérond

Au 10° anniversaire du décès, la fille de Mitterrandconduisait le cortège.

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" Devinant que le cliché fera scandale, il décide pourtantde l'accompagner de quelques fameux portraits posthu-mes : l'un de Victor Hugo par Nadar, l'autre de MarcelProust par Man Ray et le masque mortuaire de Napoléonpar le docteur Arnot. Fait exceptionnel, Roger Thérondsigne lui-même un éditorial pour justifier la publicationdes clichés : "Même si nous publions des documents, disons extrêmes, nous les assumons parce qu'ils s'impo-sent par leur beauté, leur force, leur poids."Une enquête est lancée par le parquet. Interrogé par lapolice deux jours plus tard, le 18 janvier, Roger Thérondreste de marbre et refuse de livrer le nom du photogra-phe. Après avoir défendu "l'intérêt historique des clichés", il convient qu'il s'agit d'un "familier de la familleMitterrand". Les experts concluent que les photos ont puêtre prises avec l'appareil d'Azoulay, mais sans apporterla preuve de son implication.

L'enquête judiciaire ne lèvera jamais le mystère sur l'i-dentité du photographe. Le magazine est condamné àverser aux plaignants 1franc symbolique. En revanche,les magistrats soulignent, non sans malice, que "le res-sentiment de la famille à l'égard de l'hebdomadaire [a]été de très courte durée" : entre le 1er février et le 1eraoût 1996, ils ont dénombré six interviewes ou repor-tages, dont cinq de Danielle Mitterrand dans ParisMatch, justement depuis, le petit cercle mitterrandien et lelanderneau de la"paparazzade"ont retrouvé leurcalme. Le chocproduit par laphoto s'est atté-nué. RogerThérond est morten 2001 aprèsavoir dédouané àsa demandeClaude Azoulayde toute respon-sabilité. "Thérondest parti avec sonsecret", se félicitePatrick Amory, balayant avec cette formule les soupçonsqui pèsent sur lui. La famille Mitterrand, a renoué avecles manières de l'ex-président, qui n'attaquait jamais lapresse en justice. Comme Michel Charasse, qui "en veutmoins à celui qui a fait la photo qu'à celui qui l'apubliée", elle juge désormais le cliché décent. "Tout lemonde dans la famille a trouvé la photo superbe", ditaujourd'hui Jean-Christophe Mitterrand. "Etrangement,maman n'a pas ressenti d'atteinte, elle trouvait même laphoto belle, digne d'une tradition dix-neuviémiste, quiinscrivait papa dans la droite ligne de Victor Hugo", écritmême Mazarine Pingeot. Au Musée d'Orsay, où sa mèreest conservatrice, a été organisée, il y a quatre ans, uneétonnante exposition consacrée au genre particulier du"Dernier portrait".

Roger Thérond

Le caveau de Mitterrand à Jarnac LLee sseeuull sseeccrreett qquuee ggaarrddeenntt lleess ffeemmmmeess,,cc''eesstt cceelluuii qquu''eelllleess iiggnnoorreenntt.. ((SSéénnèèqquuee))

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AGENCE DEMONTPELLIER32, av. G. Clemenceau - BP 100234006 Montpellier cedex 1Tél. : 04 67 92 70 21Fax : 04 67 58 88 22

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EEXXPPOOSSSarthou à ParisUne exposition de Maurice Sarthou setiendra dans la Galerie FLEURY, 36,avenue Matignon à Paris pendanttout le mois d'avril 2007. La galeriesera ouverte le lundi de 14 h à 19 h30 et du mardi au samedi inclus de11 h à 19 h 30. L’affiche annonçantl’expo utilise une des toiles « Paros 81» (notre photo à droite) quel’artiste saint-clairien réalisa en Grèceen 1981. En novembre, c’est à Nîmesque se tiendra une autre expo, ce quiréjouira les admirateurs de ce grandpeintre qui, dix ans après sa dispari-tion, conserve toute son importance.

Ballanger à St ClairComme chaque année Michel Ballanger exposeau Mont St.Clair dans la galerie despélerins,Notre Dame de La Salette;du 15 avril au03 juin. Sur le thême de l'espace et du cosmos, oùl'on pourra également voir les recréation d'oeuv-res de maîtres et bien d'autresdiversités.Exposition ouverte tous les jours de 10hà 12h et de 15h à 19h- entrée libre etgratuite.Comme d'habitude, il travaille devant lepublic.

Le CAPPS s’exporte Les artistes plasticiens du pays sétois seront ceprintemps à l’extérieur : du 16 Avril au 7 Maià la Maison pour tous PAUL EMILE VICTORMontpellier, avec un vernissage le 17 Avrilà 18H.30 - du 3O Avril au 11 Mai à laMaison pour tous MARIE CURIE à Montpellieravec un vernissage le 4 Mai à 18H30;Thème pour cette exposition " LA MER"

AAiimmeerr,, cc''eesstt eesssseennttiieelllleemmeenntt vvoouullooiirr êêttrree aaiimméé.. ((JJaaccqquueess LLaaccaann))

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Jean Hugo, seul au Musée FabreCette toile de Jean Hugo, petit-fils du grand Victor Hugo, a été acquise par le Musée Fabre. Sauf erreur,c’est la seule d’un membre du groupe Montpellier-Sète à être exposée. Les toiles de Desnoyer, Sarthou,Descossy, Richarme ou Couderc restent dans les réserves.

EEXXPPOOSS

Piffaretti au CRACNouvelle orientation au CRAC qui consacre tout le rez-de-chaussée à un seul artiste : Bernard Piffaretti, créateur envogue et déjà au Musée Fabre ! Trente cinq peintures et desdizaines de dessins sont exposés. Au premier étage, c’estl’œuvre du dessinateur Jacques Julien présentée en « projectroom ».

Raurich à Dock SudJusqu’au 28 avril, Raurich occupe les cimaises de Dock Sud avec degrandes toiles, mélanges d’histoires intimes, d’actualités du monde. Ilpeint depuis 33 ans un univers fort et coloré peuplé d’hommes et defemmes aux têtes allongées. Une peinture qui se regarde avec un œilde photographe car il faut zoomer pour y pénétrer.

LLaa mmooiinnddrree cchhoossee ccoonnttiieenntt uunn ppeeuu dd''iinnccoonnnnuu.. ((GGuuyy ddee MMaauuppaassssaanntt))

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AAVVRRIILL aauu TThhééââttrr ee dd ee PPoo cchheeSPECTACLES DU SOIR

VENDREDI 6 et SAMEDI 7 VENDREDI 13 et SAMEDI14 AVRIL A 21H

« A WON WOMAN SHOW « SOLO MIMIQUE HUMORISTIQUE

Interprétée par Laura Herts L’incontournable LAURA HERTS revient pour la deuxième

année consécutive au Théâtrede Poche. Ce fût un grandmoment que d’avoir accueillit lasaison dernière cette artiste inter-nationale…. Laura Herts a dequi tenir (étant l’arrière petitenièce de la famille Marx), elle estla digne descendante deGroucho. Clown, mime, acroba-te, danseuse, unique en songenre. Un spectacle exception-nel, une comédienne hallucinan-te, un humour hors du commun.LAURA HERTS qui a sillonné les

plus grandes salles fait désormais rire le monde entier durant1h30 d’un « ONE WOMAN SHOW « ébourrifant !!

VENDREDI 20 et SAMEDI 21 AVRIL A 21H« SKETCH PARTY 3 «

CAFE-THEATRE BOURRE D’ARRIERES PENSES

Sketch Party est une fête, un spectacle feu d'artifice ou fusentles sketchs de café-théâtre comme autant de situations cocas-ses, absurdes et délirantes. Ecrit et interprété par les comédiens de la compagnie duCapitaine, le spectacle est mis en scène par Julien Masdoua.

VENDREDI 27 et SAMEDI 28 AVRIL A 21H« ARRABALERA « VOYAGE AU CŒUR DU TANGO

ARGENTINInterprété par Monica au chant – Estani au bandonéon etPascal à la guitare« ARRABALERA « est le spectacle phare-musical du Tango

argentin interprétée par unechanteuse d’une rareté absolue.Une artiste envoûtante qui nousvient tout droit de Buenos Airesaccompagné par un duo remar-quable.

SPECTACLES JEUNE PUBLICVACANCES SCOLAIRES

Des spectacles tous les mercredis – jeudis – vendredis et same-dis à 16hMERCREDI 4 – JEUDI 5 – VENDREDI 6 et SAMEDI 7AVRIL A 16H

“ BALL’OTAGE “ HISTOIRE SANS PAROLES – JONGLERIE ET POESIESLUMINEUSES - DE 2 A 102 ANS - SPECTACLE ENLUMIERE NOIRE - CIE Les JibulsUn spectacle dans la veine du nouveau cirque où 2 artistesmélangent leurs pinceaux pour 45 mn de poésie et de rêve.Embarcation immédiate pour un spectacle extraordinaire.

MERCREDI 11- JEUDI 12 – VENDREDI 13 et SAMEDI14 AVRIL A 16H

“ FILIBULE “ SPECTACLE DE CLOWNS ET MIME A PARTIR DE 3 ANS

Interprété par Nadine Pons etPierre Di primaUn spectacle sans parole, nourritde poésie, de tendresses et de milleet une joies qui rencontre à chaquefois un vif succès auprès des petitset des grands.

SAMEDI 21 – MERCREDI 25 et SAMEDI 28 AVRIL A 16H« A PAS DE LUNE «

THEATRE MUSICAL A PARTIR DE 3 ANSCie les Guilidoux

Dans ce spectacle la lune ANIMEE donne acette aventure musicale une dimension fée-rique. La poésie s’invite dans les textes,déborde sur les costumes, rebondit sur lascène et s’incarne sur un écran. SUPERBE !!

THEATRE DE POCHE

29 GRDE RUE HAUTE

INFORMATIONS ET RESERVA-

TIONS : 04.67.74.02.83

www.theatredepoche.org

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OÙ TROUVER LA LETTRE ?Communication, 37 Grand rue mario roustan (face Epi d'Or) - Cabinet Besson -Mairie - Médiathèques - Office Tourisme - Musée Paul Valéry - Photo Clément, rueGambetta - Librairies : Nouvelle librairie, rue Alsace Lorraine et l'échappée Belle,rue Gambetta. - Nuggets, quai Résistance - CRAC, quai Herber - Service Culturel35 bis Grand rue mario Roustan - Theatre Moliere - Espace Brassens - LibrairieRacine, quai de Lattre - Librairie Gavaudan, 1 rue Gambetta

SSccèènnee NNaattiioonnaalleeAvril à la Scéne Nationale

Au Théâtre Molière :Les 19 et 20 avril à 20h30

Le Songe d’une nuit d’été

de William Shakespeare, adaptation et mise en scène Jean-Michel Rabeux Avec Claude Degliame, Frédéric Giroutru, Kate France, CélineMillat-Baumgartner, Marie Vialle, Hugo Dillon, Thomas Durand,Corinne Cicolari, Georges Edmont, Marc Mérigot, GillesOstrowsky, Christophe Sauger. Avec cette comédie légère, chas-

sé-croisé où lesdétestations setransforment encoups de foudreet les amours enh a i n e s ,S h a k e s p e a r eproposait avecquatre sièclesd’avance unea c c u m u l a t i o n

savoureuse de quiproquos amoureux tels que les affectionneWoody Allen.

En résonance

RencontreAvec Sophie Rousseau et les comédiens à l’issue des représen-tationsFoyer du Théâtre MolièreConférencede Simone Lacomblezmardi 17 avril, 18h, à la Médiathèque FrançoisMitterrand intercommunale du Bassin de Thau

Le 24 avril à 20h30

FlamencorientalAntonio NajarroChorégraphie : Antonio Najarro / Musique : Daniel Yagüe,Ivan Palmero / Direction musicale : Daniel Yagüe / Lumière :Gines Caballero, Feliope Ramos (3D Scenica) / Costumes : JoseArroyo, Antonio Najarro avec Danseur soliste : Antonio

Najarro / Danseuses : Ana Agraz, Cristina Aguilera, SaraAlcon, Estibaliz Barroso, Silvia Pinar, Maria Vega / Danseurs :José Carlos Garcia, Manuel Diaz, Juan Pedro Delgado, AntonioJiménez, Pedro Ramirez / Musiciens : Sonia Cortes, DanielYagüe, Ivan Palmero, Pablo Sakuta, Sergio Menem, RobertoVozmediano, Sergey SaprychevAprès la réussite plébiscitée de Tango Flamenco, AntonioNajarro, soliste et chorégraphe au Ballet National d’Espagne,relève un nouveau défi et mixe dans Flamencoriental son écritu-re flamenco avec de nouvelles compositions musicales du Marocet des pays du Bosphore, Egypte, Turquie.

Musique Classiquevendredi 27 avril, 20h30,

Sonia Wieder-Atherton Denis Lossev

Sonia Wieder-Atherton : violoncelle / Denis Lossev : pianoSonia Wieder-Atherton est un desplus grands violoncelles d’Europe.Après avoir été élève deRostropovitch, après avoir joué ensoliste pour les plus grands orchest-res philharmoniques, elle décide dedévelopper des complicités artis-tiques fortes et singulières. Elle mul-tiplie les duos ou les trios. En témoi-gne aujourd’hui celui qu’elle enga-ge avec un des pianistes russes lesplus prometteurs de sa génération,.Dans un ton et un style unique, lesdeux complices donnent une amplitude sans limites aux sonatesde Debussy, Schubert ou Franck comme aux mélodies de Ravelou de Liszt. Le Théâtre Molière est fait pour eux !

Programme : Debussy : Sonate 12’ - Beethoven : 5ème sonate25’EntracteLiszt : Lugubre gondole 10’ - Franck : Sonate 30’

En résonanceLes Préludes du ConservatoireHommage à Debussy et RavelFoyer du Théâtre Molière, de 19h45 à 20h15, le soir duconcert. Entrée libre

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RédactionBernard BARRAILLÉ

20 rue Jean Vilar - 34200 SèteTél. : 04 67 74 00 68 - Fax : 04 99 57 25 70

Mail : [email protected]

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C’était la classe de 1° C de Paul Valéry à l’ouverture de l’année scolaire 1949-50.De gauche à droite, en haut : Brigand, Viguier, Francis Crouzet (eh oui, notre actuel conseiller général) Bonnet, Marty.3° rang : Bonnariez, Cabanes, Agnès, Duvigneau, Espinasse, Mathieu.2° rang : Ramut, Portes, Parès, Morer, Thaomas, David.1° rang : Bernard, Bonnafous, Vilalte, Revel, Célaries, Delmas et le professeur Louis Ramond, adjoint au maire. (Sont absents,Font, Donnadieu et Dufour.

La 1° C de Paul Valéry en 1949-50