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Dossier de candidature pour la bourse Jeunes Architectes de la Fondation EDF Diversiterre 2010.

La ville invisible mise en lumire.Nicolas Lombardi, 28 ans, Architecte DPLG.

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BOURSE JEUNES ARCHITECTES FONDATION EDF DIVERSITERRE 2010

LA VILLE INVISIBLE MISE EN LUMIERE

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Dossier de candidature pour la bourse Jeunes Architectes de la Fondation EDF Diversiterre 2010.

La ville invisible mise en lumire.Nicolas Lombardi, 28 ans, Architecte DPLG.

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Larchitecture mise en lumire. Du btiment lespace urbain. Une approche pour vivre la ville.

PRAMBULE.Quoi de moins naturel que de vivre en sous sol ? Le souterrain originel est sombre, sans lumire naturelle, sans faades, contraire aux lois de la vie en surface. Il est pourtant aujourdhui une composante majeure de la ville : passages sous voies, interfaces de transports, centres commerciaux, muses, bibliothques ou piscines sont des exemples parmi dautres de programmes pouvant tre partiellement ou entirement enterrs. Pour le quidam, lespace souterrain est une exprience quotidienne, quand elle nest pas aussi, parfois, son lieu de travail. Lurbanit est gnralement dnie comme le caractre de mesure humaine et de convivialit conserv ou donn la ville. Dans le sens commun, lurbanit fait sens dans un milieu donn, celui de la ville du dessus . Dans la ville immerge , lurbanit serait ainsi la vie du citadin dans lenvironnement souterrain. Larchitecture souterraine, avec tout lonirisme, tout limaginaire quinduit cette morphologie suburbaine, est souvent synonyme de dshumanisation. Le moi, lindividu naurait ainsi pas sa place dans un lieu uniquement ddi la fonction qui lui est rattache, savoir la circulation (couloirs du mtro), ou encore la spulture (catacombes). Par exemple, ne peut-on pas comparer la circulation pitonne aux heures de pointes dans le mtro une machine, une mcanique tout droit tire du lm Metropolis de Fritz Lang ?

Photographie personnelle prise dans les catacombes de Paris, 2006.

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Mme un espace obscur devrait recevoir un peu de lumire provenant dune ouverture mystrieuse, juste assez de lumire pour pouvoir nous dire combien il est vraiment obscur (Louis Kahn, Form and Design, 1960)

1. MONTRAL : LA VILLE INVISIBLE MISE EN LUMIRE. La lumire comme rvlateur de lurbanit souterraine.

Je souhaite prsenter la ville de Montral comme sujet dtude pour la Bourse Jeunes Architectes de la fondation EDF Diversiterre 2010, dont la problmatique est la mise en lumire de larchitecture. Pourquoi vouloir partir Montral ? Cest, de prime abord, lenvie de dcouvrir un autre aspect de la francophonie, qui a dailleurs t mis sur le devant de la scne internationale cette anne avec les Jeux Olympiques de Vancouver (Montral est, derrire Paris, la deuxime ville francophone au niveau mondial). Cest ensuite et surtout lenvie de dcouvrir un monde cach, enfoui, travers la mise en lumire de ses trfonds. A Montral, mon tude porte sur la ville souterraine qui se dveloppe sur plus de 12 km, 30 Km de tunnels en plein centre ville raccordant prs de 60 complexes rsidentiels et commerciaux. Le prisme de la ville souterraine sinscrit dans la thmatique laquelle nous demande de rchir la fondation EDF pour cette dition 2010. En sous sol plus quailleurs, la lumire, naturelle ou articielle, est un rvlateur des lieux. Elle est indispensable pour rendre viable lespace et lhumaniser. La dimension lumineuse nous permet de resentir lespace. Elle participe galement la publicit des lieux souterrains. Le prolongement dune rexion amorce en 2007.

Le choix de Montral et de sa ville souterraine nest pas anodin. Il est une suite vidente, presque logique, dun travail de recherche enclench pour mon projet de diplme darchitecte en 2006. Intitul Une ville sens dessus dessous, le projet portait sur le phnomne souterrain en milieu urbain, et en particulier dans le contexte parisien. Dans son sens le plus littral, il consistait traiter les rapports existants entre le dessus dune ville, sa supercialit, et son ngatif, ses dessous. Soit une analyse spcique des lments de convergences ou de divergences entre la ville supercielle et son ngatif. Ltude tait une phase descriptive et analytique de llment le plus caractristique des dessous de Paris, savoir son rseau mtropolitain, symbole du Paris moderne au mme titre que la Tour Eiffel. Dans son sens le plus imag, le sujet nous menait dans une toute autre direction. Il consistait enquter sur les dessous des dessous de la ville, par le biais dun portrait dacteurs invisibles faonnant de prs ou de loin le paris souterrain. Au descriptif le plus rationnel venait se confronter lanecdote la plus surprenante, mille lieux de notre vision dusager. Chaque intervenant y jetait un regard particulier, tantt acerbe, parfois remplie de ert non contenue sur un rseau centenaire, lun des plus vieux rseaux de transport souterrain eu monde. Tour tour pragmatique, conceptuel, voire onirique, je brossais, travers ces rencontres multiples, un tableau pittoresque de lunivers mtropolitain. A travers le prisme Montralais, je souhaite utiliser ma connaissance du monde souterrain (et en particulier du Mtro parisien) pour explorer le thme de la lumire dans la ville souterraine de Montral.

__Dans Mtropolis de Fritz Lang, les jardins o les ls des matres jouent sont en haut de la ville, la cit des travailleurs est enfouie. Lespace souterrain sapparente au lieu des machines : un espace clair articiellement, sombre, bruyant. Il ny a qu voir certains lms danticipation pour sen convaincre : lurbanit souterraine est souvent mise mal, travers lillustration quasi systmatique dun clivage fonctionnel, sensible et social dessus / dessous, qui sajoute au clivage purement spatial. La vie urbaine en sous-sol est ici reprsentative dune certaine ide de la socit, mais aussi de la ville dans sa globalit. La ville verticale est structure en couches sociales diffrencies : en haut les classes les plus aises, les matres de la cit, en bas les dfavoriss et les esclaves. Le cheminement entre dessus et dessous induirait un changement de polarits. On passerait ainsi de lobscurit la lumire, des tnbres au paradis . Bachelard, sinterrrogeait ainsi dans Potique de lespace : toute valorisation nest elle pas verticalisation ? Il ajoutait galement, en rfrence Eliade : lescalier, lchelle gurent plastiquement la rupture du niveau qui rend possible le passage dun mode dtre un autre. Dans ce cas, lascension serait synonyme dlvation spirituelle, de divinit, et la descente mnerait tout droit en enfer ?__

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2. AUX ORIGINES DE LA VILLE INTRIEURE.Avant dexpliciter les enjeux de projets rvls par le thme de la ville invisible Montralaise, il est important den connatre lorigine, et daborder les facteurs ayant favoris ici, plus quailleurs, le dveloppement souterrain en milieu urbain. Les raisons du dveloppement de la ville souterraine Montral relvent de deux facteurs initiaux. Tout dabord de la prsence du trou en plein centre ville rsultant de la construction par le Canadian Northern Railroads du chemin de fer transcontinental en 1918. Ensuite de la congestion du centre ville en 1929 qui incite rchir linsertion dun rseau mtropolitain. On pourrait ainsi, partir de ces deux facteurs propices, distinguer trois moments dans le dveloppement souterrain Montralais : 1re tape de dveloppement autour de 1950. Le dbut des ralisations souterraines remonte aux annes 50 lorsque le CNR dcide dinstaller son nouveau sige social derrire la gare centrale et lance le projet de la Place Ville Marie ( qui accueille un centre daffaires multifonctionnel associ un mail commercial et deux niveaux de stationnements) pour valoriser les terrains possds par le CNR le long de cette tranche ferroviaire. 2me tape en 1966. Les premires stations de mtro sont mises en service. Des corridors pitonniers et commerciaux permettent de relier les stations aux principaux immeubles de bureaux, quipements publics et centre commerciaux situs en surface. 3me tape partir de la n des annes 60. La ville intrieure sagrandit en mme temps que le mtro se dveloppe (le rseau stend aujourdhui sur 75 Km et se compose de 4 lignes), au gr des grands projets commerciaux et des demandes de raccordements. Ces trois moments pourraient tre chacun synthtiss par un pictogramme particulier : point (polarit), ligne (rseau), surface (dveloppement territorial en plan et en coupe). Soit tout dabord un projet structurant, puis un rseau mtro qui se dveloppe partir de cette macro polarit. Enn un dveloppement territorial gnr par la solution mtro dans les trois dimensions de lespace urbain : en coupe et en plan. Quels sont les facteurs ayant favoris le dveloppement de ce territoire dans ses trois dimensions spatiales (en sous-sol et en sur-sol) ? Les stations de mtro, ralises en tranches, ont tout dabord favoris la valorisation trfoncire entre la surface et le mtro. Ces espaces intermdiaires (situs en coupe) ont pu tre cds par baux emphytotiques des dveloppeurs privs qui y voyaient lopportunit de raliser des surfaces commerciales en change dun loyer annuel et de servitudes de passage. Les propritaires dimmeubles existants ou venir peuvent demander leur raccordement au rseau en empruntant le domaine public, le tunnel tant conu leur frais et demeurant proprit de la collectivit. Il sagit en quelque sorte dune planication en coupe de la ville, base sur un partenariat priv/public qui a permis la collectivit de raliser un rseau de transport en commun moindre frais. Ensuite, la rglementation a encourag lessor ultrieur de la Ville Intrieure. A Montral, lindice ISP (quivalent du COS) ne prenant pas en compte les surfaces de plancher situes en dessous du niveau de la rue, a favoris lintrt des promoteurs dy dvelopper leur activit commerciale. Le mode de calcul a ensuite t rform en 1990 pour y intgrer les surfaces souterraines. Enn, la prsence de nombreux terrains ou dents creuses exploitables a permis le dveloppement simultan et articul de linfrastructure avec des programmes connexes divers situs en surface de la ville. Aujourdhui, la ville souterraine donne accs des centaines de commerces, restaurants, bureaux et boutiques intrieures, ainsi quau rseau de mtro et aux principaux terminus de transport, le tout labri des intempries. Elle permet aux montralais, dans les priodes de grand froid, de circuler librement sous la ville, raccordant immeubles dhabitations et immeubles de bureaux.

Les diffrentes phases du dveloppement de la ville intrieure de Montral.

1.Le complexe place ville Marie comme projet structurant.

La tranche du chemin de fer transcontinental, 1918.

2a.Le dveloppement du rseau mtro avec en parallle...

2b... lextension des corridors souterrains.

Le complexe place Ville Marie recouvrant les emprises ferroviaires du chemin de fer transcontinental.

3.Limplantation de programmes connexes en surface relis directement au rseau mtro.

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3. ENJEUX DE PROJET ET MTHODOLOGIE. Un rseau dacteurs ractiver avant le voyage dtude.

Dans loptique de prparer au mieux ce futur voyage dtudes Montral, je souhaite ractiver le rseau que javais longuement et srement cr au cours de lanne 2007. Ce rseau mapportera un ensemble de contacts sur Montral ncessaires mon tude une fois sur place. En 2007, mes investigations pour le diplme darchitecte mont menes contacter la Rgie Autonome des Transports Parisiens, qui gre les rseaux de bus, de tramway et de mtro-RER de la capitale. Et parmi ses 44 000 employs, les domaines les plus divers et varis sont bien sr reprsents. Il y a ses acteurs les plus visibles (vendeurs de billets, agents de scurit, agents dentretien) et puis les autres, que lon pourrait qualier dinvisibles (conducteurs, designers, architectes, urbanistes, ingnieurs, techniciens). Durant ces quelques mois dtudes (de Septembre 2006 Juin 2007), jai pu aborder quelques uns de ces acteurs plus ou moins connus du grand public : le cadre technique dune des 14 lignes du rseau, un architecte sous-traitant restaurant des stations du rseau historique, un ancien conducteur, mmoire vivante du Mtro mont permis entre autres dapprocher le rseau historique sous un autre angle. Je suis pass progressivement de lautre ct du dcor, dans ses coulisses, dcouvrant alors le fonctionnement interne complexe de ce paquebot parisien. Enjeux de projet.

Mme sil est sans doute trop tt davancer avec certitude lobjet de ce voyage dtude Montral, et sans doute que la dcouverte des lieux afnera ces premiers enjeux, je souhaite quand mme ouvrir quelques portes sur ce que pourrait tre mon travail sur place. Les enjeux de projet que je souhaite dvelopper sur Montral sont les suivants : Tout dabord un enjeu sensible et onirique : la lumire comme rvlateur des trfonds. Il sagit dune cartographie sensible de lespace souterrain bas sur la constitution dun carnet de bord. Mon approche se ferait principalement par lcriture et la photographie, sur le modle de louvrage Un Ethnologue dans le Mtro de Marc Aug. Ensuite un enjeu social : le citadin Montralais et son quotidien dans la ville souterraine. Lobjet du projet sera de brosser un certains nombre de portraits dacteurs du Montral souterrain pour mettre en lumire les acteurs de la ville intrieure. Elle consiste en lenregistrement de tmoignages divers sur le modle de louvrage Paris Ville Invisible de Bruno Latour et Emilie Hermant1. Ce projet sera avant tout un travail de reportage bas sur la narration. Il portera un regard pluriel sur les lieux explors. Ce premier regard sera le mien. En parallle, je dresserai un certain nombre de portraits dacteurs des milieux visits jouant le jeu dentretiens semi directifs ou de parcours comments in situ. Il consistera donc explorer en parallle deux champs complmentaires, bass sur des sensibilits et des connaissances diffrentes de la ville intrieure : Tout dabord celle de ltranger : Le moi, percevant lespace souterrain comme un lieu indit rvl par la lumire naturelle et/ou articielle. Soit ltranger dcouvrant les lieux,

Photographie prise dans un couloir de la ville souterraine (source Flicker).

1 Louvrage nous expose diverses perceptions de la ville, diffrente dun usager ou dun professionnel lautre. Ces mondes condentiels, invisibles ou inconnus faonnent la ville et ses usages. Les auteurs proposent ainsi un aller - retour permanent entre la petite chelle et la grande, entre une multitude de petits vnements conditionnant Paris dans sa globalit. Ils parlent de Paris au pluriel ( Multiples Paris qui compose tout Paris ). Les multiples Paris voqus dans louvrage correspondent diverses reprsentations de la ville.

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les apprivoisant. Il sagira dexprimer ma perception des lieux enfouis, dapprhender ces espaces obscurs rvls par la lumire. Lanalyse, descriptive et narrative, sarticulera autour de la question suivante : quels dispositifs sont mis en place pour rendre ces espaces viables, et surtout sensibles ? Il sera sans doute utile dans un premier temps dtudier diffrentes typologies souterraines prsentes Montral (le boyau, le carrefour, la place...) an, dans un second temps, danalyser nement ces dipositifs tendant recrer en milieu souterrain lenvironnement naturel de la ville du dessus . Ensuite celle de lautochtone : Les habitus des lieux faonnant, de prs ou de loin, le Montral souterrain. Lobjectif de ces rencontres sera de comprendre comment chacun vit la ville souterraine au quotidien ? Quelles critiques en fait-il ? Quelles qualits lui trouve-t-il ? Pour chaque intervenant contact, jtablirai au pralable une grille danalyse permettant dorienter au mieux la discussion sur le sujet nous concernant : la perception de la dimension lumineuse dans lespace souterrain.

En conclusion, lun sera le regard du vagabond, du personnage errant dans des lieux inconnus, aussi bien narratif, sensible quonirique. Lautre sera sans doute plus technique et rationnel : le promoteur, le technicien de surface, lexploitant de mtro, lagent dentretien sexprimant sur un monde quil altre quotidiennement de faon rendre viable et attractif les lieux ordinairement impropres lHomme. Cest dans la mise en tension des deux rcits, dans la cohabitation des deux langages que se dveloppera le projet, dans un seul et mme but : mettre en lumire la ville obscure. Programme du voyage.

Pour terminer cette note dintentions, je souhaite expliquer sommairement les modalits de mon dpart au Qubec, qui peut se scinder en deux phases diffrentes : - Premirement, de Septembre Dcembre 2010. Il sagira de la phase de prparation ce voyage dtude. Cette priode sera ncessaire pour organiser au mieux mon arrive Montral (recherche dun hbergement, ngociations avec mes employeurs actuels, libration de mon logement sur Paris). Durant cette priode, mon objectif sera galement de reprendre contact avec ce rseau RATP , celui ci me redirigeant vers les intervenants du Mtro montralais mme de maiguiller une fois dbarqu au Qubec. - Ensuite, de Janvier Juin 2011. Ce sera le temps du voyage sur Montral !!! Je souhaite partir en Janvier 2011 et revenir en Juin de la mme anne, pour un voyage dune dure de six mois pleins. Dbuter ce voyage au coeur de lhiver (moins 10C en moyenne cette priode de lanne) et le nir en dbut dt permettra daborder au mieux la question du changement climatique inhrente la vie dans la ville intrieure. Lenvironnement extrieur Montralais, variant sensiblement selon les priodes de lanne, pourrait tre un axe de rexion majeur, dautant plus dans lhypothse annonce de constituer un carnet de bord retraant de manire chronologique cette vie dans lenvironnement souterrain.

Photographies diverses de couloirs de la ville souterraine (source Flicker), mettant en vidence diffrentes typologies despaces souterrains : en haut la place souterraine, au milieu lespace de croisement, en bas le boyau sans n.

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Bibliographie. AMAR Georges, Mobilits urbaines, Eloge de la diversit et devoir dinvention, La Tour dAigues, Editions de laube, 2004, 254 pages. Area Mundi, Quartier international de Montral, 2006, 98 pages. (Textes de Louise Dry , Jose Blisle et Johanne Lamoureux ) (trois uvres dart public du Montral souterrain) AUGE Marc, Un Ethnologue dans le mtro, Paris, Hachette Littrature, Collection Pluriel, 1986, 125 pages. BACHELARD Gaston, La Potique de lespace, Presses universitaires de France, 1957, 215 pages. BARLES Sabine, JARDEL Sarah, LUrbanisme souterrain, Etude compare exploratoire, Rapport de recherche pour le compte de lAPUR, 2005, 99 pages. BERSANI Catherine, MARTINAND Claude, MATHIVAT Jacques, DAZELLE Pierre, La Ville Souterraine, Socit dEditions du Btiment et des Travaux Publics, 1995, 142 pages. BERTHOLON Patrick, HUET Olivier, La Qualit des Espaces souterrains,, Rapport de recherche pour le compte dARSITE, association ayant pour but de favoriser larchitecture - paysage, 1990, 80 pages. CHELKOFF Grgoire, THIBAUD Jean-Paul, Ambiances sous la ville, Une approche cologique des espaces publics souterrains, Rapport de recherche N37 du CRESSON, 1997, 314 pages. CLEMENT Alain, THOMAS Gilles, Atlas du Paris souterrain, La doublure sombre de la Ville lumire, Parigramme, 2001, 200 pages. DURAND Gilbert, Les Structures Anthropologiques de limaginaire, Paris, Dunod Editeurs, 1969, 535 pages. GIGNAC Jean, Le Maire qui rvait sa ville - Jean Drapeau, Les ditions de la Presse, 2009, 300 pages. THURY Hricart (de), Description des catacombes de Paris, Paris, C.T.H.S., 1815, 390 pages LATOUR Bruno, HERMANT Emilie, Paris ville invisible, Tours, Les Empcheurs de tourner en rond / La dcouverte, 1998, 160 pages. Von MEISS Pierre, RADU Florinel, Vingt mille lieux sous les terres, Espaces publics souterrains, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2004, 167 pages. SANSOT Pierre, Potique de la ville, Payot et Rivages, Petite bibliothque Payot, 1996, 630 pages. STROM Marianne, Mtro-art dans les mtro-poles, Art et architecture dans les mtro-poles, Jacques Damase diteur, 1990, 184 pages. SUTTEL Ren, Catacombes et carrires de Paris, Cahors, Editions du Treuil, 1993, 223 pages. UTUDJIAN Edouard, LUrbanisme souterrain, Vendme, Presses universitaires de France, Que sais-je ? , 1952, 128 pages. ZOLA Emile, Le Ventre de Paris, Paris, La Flche, Le Livre de Poche, 1873, 382 pages. Filmographie. BESSON Luc, Subway, Franais, 1985, 104 min. GILLIAM Terry, LArme des 12 singes, 1995, 130 min. KUSTURICA Emir, 1995, 167 min. LANG Fritz, Metropolis, Allemand, 1927, 90 min. WOLCKMANN Christian, Renaissance, 2006, 95 min.