vigie metro novembre 11

49
VIGIE Metro Cash & Carry France Octobre - Novembre 2011

Upload: benoit-mathieu

Post on 18-Mar-2016

223 views

Category:

Documents


2 download

DESCRIPTION

tendances conso distrib

TRANSCRIPT

Page 1: Vigie Metro novembre 11

VIGIE Metro Cash & Carry France

Octobre - Novembre 2011

Page 2: Vigie Metro novembre 11

Sommaire

1.  Les Français – comportements, consommation et alimentation p.2

1.  Français 2.  Alimentation

2.  Fournisseurs p.12 1.  Agriculture 2.  Agroalimentaire 3.  Marques 4.  Ressources halieutiques 5.  Marché bio 6.  Environnement Santé

3.  Hôtellerie, restauration, cafés p.21 1.  Commerces 2.  Restauration

4.  Distribution p.29 1.  Grossistes 2.  Grande distribution

5.  AGENDA p.46

A noter : La Vigie MCCF adopte un nouveau format et un nouveau rythme en devenant mensuelle. Il s’agit d’offrir plus de réactivité face à l’information sans omettre la mise en perspective des informations.

1

Rappel : La Vigie se positionne comme un outil d’information complémentaire par rapport aux sources d’information professionnelles et législatives. Elle vise à offrir un regard élargi sur l’activité du groupe en France en décryptant les évolutions et en identifiant les «!signaux faibles!». Sources d’information : presse économique, presse quotidienne, presse internationale, rapports d’information, sites Internet, médias online et réseaux sociaux.

Page 3: Vigie Metro novembre 11

LES FRANÇAIS : COMPORTEMENTS,

CONSOMMATION, ALIMENTATION

2

Page 4: Vigie Metro novembre 11

Les Français

3

•  Les Français et le monde numérique !  Une étude TNS Sofres pour l’INRIA (novembre 2011) - Réalisée en août dernier auprès de

1!200 français âgés de 14 ans et plus, cette enquête vise à analyser le comportement des Français par rapport au « numérique », un terme ici ouvertement générique englobant aussi bien les appareils et technologies du quotidien que ceux liés à la médecine ou à d'autres secteurs professionnels. •  De manière générale, le numérique est perçu par les moins de 34 ans comme une

très grande passion, à 66% chez les 14,17 ans, 54% chez les 18-24 ans et 51% chez les 25-34 ans. Des pourcentages qui déclinent ensuite, passant à 42% chez les 35-49 ans, 31% chez les 50-64 ans et 18% chez les 65 ans et plus.

–  Lorsqu'on leur demande de définir leur sentiment face au numérique en quelques mots, « curieux » revient à 71%, « confiant » à 64% et « enthousiaste » à 57%. Mais 30% se disent également « agacés » et 17% « exclus ». Un constat que l'étude met en corrélation avec l'âge puisqu'une majorité des personnes s'étant déclarées exclues ont 65 ans ou plus, tandis que les plus curieux se situent chez les 18-24 ans.

–  Pour autant, les plus jeunes ne se montrent pas moins conscients que les plus anciens concernant les problématiques les plus sujettes à contestation. A titre d'exemple, 71% des 18-24 se disent concernés par la question de la vie privée dans les technologies numériques, contre 53% des 65 ans et plus, preuve que l'intérêt n'est pas aveugle, même s'il est particulièrement passionné

!  Français et numérique : 6 profils, 6 attitudes 1.  Le grand explorateur (25-34 ans) – 18% Farouche défenseur de la vie numérique,

toujours à la recherche de l'innovation. 2.  Le baroudeur pragmatique (- 25 ans) – 16% Curieux et ouvert,il suit le grand

explorateur de près mais a plus de retenue. 3.  Le randonneur vigilant (35 – 49 ans) – 20% Il aime les nouvelles technologies mais

s'inquiète pour les générations futures. 4.  L ‘apprenti voyageur (35 – 49 ans) – 20% Il suit les tendances et n'utilise que les outils

les plus populaires. 5.  Le bienheureux sédentaire (65 ans et +) – 16% Il ne considère pas le numérique

comme indispensable, quelle que soit sa forme. 6.  Le révolté du numérique (65 ans et +) – 10% Nostalgique et inquiet, il prône un retour

aux valeurs d'antan pour retrouver ses repères.

• 

Page 5: Vigie Metro novembre 11

Les Français

4

•  Préoccupations de Français : Dans un contexte d'inquiétude globale, les préoccupations liées au chômage et à l'emploi se renforcent !  Alors que la crise financière européenne a

largement marqué l'actualité du mois d'octobre, l'indice d'inquiétude de notre baromètre est élevé, à 67,8 points, soit 1,2 points au-dessus de la moyenne du baromètre depuis le début de l'année 2011 (66,6 points) et en progression de 4,3 points par rapport au mois précédent.

!  Le chômage et l'emploi restent plus que jamais les préoccupations majeures des Français avec 76% des citations. De plus, ils sont la source d'une inquiétude croissante pour la population, cette proportion ayant augmenté de 4 points par rapport au mois dernier pour atteindre son niveau le plus haut de 2011. •  chez les jeunes (+14 points chez les 18-24 ans)

et les séniors (+7 points chez les 50-64 ans), les plus touchés par le chômage.

!  Derrière le chômage et le travail, la santé et la qualité des soins se placent une nouvelle fois au deuxième rang des préoccupations des Français (57% des citations), marquant une nette augmentation par rapport au mois précédent (+5 points).

Page 6: Vigie Metro novembre 11

Consommation •  Oui au «!Made in France!», mais pas à n’importe quel prix

!  L’Ifop, en partenariat avec le Comité des Entrepreneurs pour un Développement Responsable de l’Economie (CEDRE), vient de publier les résultats d’une étude croisant la vision du « Made in France » de consommateurs et de chefs d’entreprise. 1 004 consommateurs et 301 dirigeants d’entreprises ont ainsi été interrogés sur leurs pratiques d’achat et/ou leur perception de la consommation.

!  Principaux résultats : •  Les français et les professionnels se sont accordés sur les principaux critères

de choix lors de l’achat d’un produit : prix et qualité demeurent les deux fondamentaux. Dans le détail, les consommateurs privilégiant la qualité sont majoritairement des retraités (81% d’entre eux y attachent de l’importance), alors que ceux regardant d’abord le prix sont plutôt âgés de moins de 35 ans (79% d’entre eux), de profession intermédiaire (83%) ou employés (77%).

•  Ceux qui privilégient le pays de fabrication représentent 15% des consommateurs sondés.

•  Près d’un français sur deux tient compte souvent ou systématiquement du pays de fabrication. Du côté des professionnels, le « Made in France » est avant tout perçu comme un moyen de s’assurer de produire des aliments de qualité (pour 45% des sondés) mais également comme un acte citoyen et lié à la responsabilité sociétale de l’entreprise (44%).

•  Coté consommateurs, le fait qu’un produit soit fabriqué en France implique majoritairement :

–  que par son achat on soutient l’industrie française et l’emploi en France (94% des sondés),

–  une meilleure garantie sur la qualité du produit (92%), –  l’assurance que le produit ait été fabriqué selon des normes

sociales respectueuses des salariés (87%) –  et que l’on favorise le respect de l’environnement, notamment en

optimisant l’utilisation de transports (84%). •  L’origine française importe davantage aux consommateurs pour les

produits alimentaires (90% d’entre eux) que pour les autres types de produits.

–  Les français souhaiteraient également qu’un label plus strict que le classique « Made in France » soit mis en place (pour 92% d’entre eux).

•  Finalement, les français et les professionnels considèrent les produits français comme de meilleure qualité que les autres (c’est davantage vrai pour les consommateurs) mais plus chers. Les consommateurs se déclarent prêts à payer plus cher pour des produits « Made in France » à hauteur de 72%, mais seulement si l’écart de prix ne dépasse pas 5% pour 40% d’entre eux, 5 à 10% pour 26% d’entre eux et 10 à 20% pour 5% d’entre eux.

5

Page 7: Vigie Metro novembre 11

Consommation - perspectives

6

•  Consommation en 2012 : vers plus de contraintes sur le pouvoir d'achat et une affirmation du consommer mieux !  Mi-novembre s’est tenu le deuxième séminaire des Cahiers de la Consommation par le CREDOC, auquel ont assisté de nombreux

acteurs des secteurs de la consommation (alimentation, grande distribution, médias, hygiène-beauté, télécommunications, banques -assurances...).

!  Principales perspectives pour l’année prochaine : •  En 2012, le pouvoir d’achat par ménage reculera à nouveau et ce pour la troisième fois depuis 2008. Toutes les catégories

de ménages seront impactées, mais pour des raisons différentes. La montée du chômage, la pression sur les salaires et les faibles revalorisations des prestations sociales (retraites, allocations familiales) affecteront les catégories modestes et intermédiaires. La hausse de la fiscalité sur les revenus, et notamment ceux du patrimoine impactera les catégories les plus aisées.

•  La confiance des ménages restera historiquement basse, ce qui entraînera de forts comportements de précaution : taux d‘épargne élevé, report et même baisse des achats de biens durables (automobiles, meubles, électroménager...), recherche de prix bas, stratégie d’achats malins et « bons plans » (soldes, promotions, internet).

•  Le volume des dépenses des ménages connaîtra au mieux une hausse de 0,8% en 2011 et de 0,7% en 2012. La hausse des prix conduira à une augmentation de la consommation, en valeur, de 2,9% en 2011 et de 2,4% en 2012.

•  Dans ce contexte, le consommateur, qui verra à nouveau se réduire la part arbitrable de ses dépenses, va être amené en 2012 à faire des choix sous une contrainte budgétaire forte. Les secteurs de l’habillement, de l’automobile (qui de surcroit subira encore le contrecoup de l’arrêt de la prime à la casse), de l’équipement du foyer, de l’hygiène-beauté et de l’alimentation souffriront le plus en 2012 de ces arbitrages.

Conclusion : baisse de l’hyperconsommation, recherche de sens •  C’est le modèle même d’hyperconsommation qui pourrait finalement être remis en cause. Ce phénomène, renforcé par la

crise, se traduira par une recherche accrue de sens et de valeurs dans la consommation. Il s’agira sans doute d’acheter plus utile, parfois moins mais surtout mieux en privilégiant par exemple les produits locaux et écologiques et en développant de nouveaux modes de consommation comme l’achat revente d’occasion ou la location qui sont davantage centrés sur les services rendus par le produit et moins sur la possession de l’objet lui-même.

Page 8: Vigie Metro novembre 11

Consommation – Point de vue •  L’Alterconsommateur, un hyperconsommateur avant tout!!

!  Début novembre, l’agence Mégalo & Company dans le cadre de leurs événements «!kitchen!» accueillait le philosophe Gilles Lipovestky pour dresser les contours du néo-consommateur. Auteur de l’hypermodernité, il identifie aujourd’hui plusieurs tendances qui modifient l’hyperconsommation sans toutefois la remettre complètement en cause (extraits) : •  Tendance 1 – Du collectif à l’individuel. On est passé de l’équipement des ménages à l’individu qui s’équipe: du «un

pour tous» à «tout pour un». Autrefois, on achetait un téléviseur pour toute la famille, aujourd’hui une personne dispose de multiples écrans.

•  Tendance 2 – Éclatement des modèles. La nomenclature de CSP, avec un type de consommation telle qu’on la connue, éclate. Les codes et les exigences de la tradition de classes ont sauté: il n’y a plus de manière ouvrière, agricole ou citadine de consommer. La mode, le tourisme, le luxe, le jeu… sont désormais ouverts à tous.

•  Tendance 3 – Les marques sont les nouveaux Dieux. Alors que les modèles s’écroulent, le pouvoir des marques monte dans la consommation pour devenir l’objet même du désir: plus que le produit, c’est avant tout la marque qui fait rêver. Et ce n’est pas uniquement un phénomène marketing. Même si, en réaction, il existe une défiance qui inciterait le consommateur à se libérer du joug des marques, il n’y a pas pour autant de désamour généralisé. «On constate des courants de distanciation certes, ils sont réels, mais l’idôlaterie des marques existe toujours».

•  Tendance 4 – De la brand culture à la brand experience. La dynamique de consommation, pour se distinguer ou appartenir, est minée par l’éclatement des groupes. On passe de la consommation statutaire à la consommation expériencielle. Il y aura toujours une part de statut mais elle a tendance à s’amenuiser

•  Tendance 5 – La consommation comme structure des modes de vie. L’univers du commerce s’infiltre partout: dans les lieux de vies, de transports, chez soi. Par exemple, pour regarder un film, nous ne sommes plus tributaires de notre cinéma et de son horaire. Notre vie quotidienne et son espace temps sont modifiés. C’est la consommation qui restructure notre mode de vie. Internet a évidemment fortement contribué à pousser les limites du quotidien.

•  Tendance 6 – Société du Carpe Diem et du Hic Et Nunc. Le désir, l’envie, le besoin… sont parmi les facteurs clés de la motivation pour consommer. Mais depuis quelques années, on constate que la peur de l’avenir, de la maladie, la recherche de la longévité, la recherche de diminution des facteurs de risques, sont de nouveaux moteurs. Car le néo-consommateur a peur de tout.

•  Tendance 7 – L’alterconsommateur n’est rien d’autre qu’une forme évoluée de l’hyperconsommateur. On dit souvent que l’hyperconsommation est aveugle, qu’elle détruit tout, ne pense pas au long terme. Le passage nécessaire à une économie plus sobre, moins carbonisée, n’indique pas pour autant la fin de l’hyperconsommation. Car la décroissance et l’économie des énergies fossiles iront de pair avec une hyperconsommation des énergies renouvelables. Les impératifs écologiques ne tueront pas l’hyperconsommation. Car l’écologie fait émerger de nouveaux services, de nouveaux besoins, de la prévention, des examens… Leur suspicion sur la société de consommation pousse les alterconsommateurs à une autre frénésie. L’alter consumériste est juste en avance sur l’hyperconsommateur : « L’alterconsommateur n’est rien d’autre qu’une forme évoluée de l’hyperconsommateur».

7

Page 9: Vigie Metro novembre 11

Alimentation

8

•  Les plats préférés des Français !  Étude TNS Sofres réalisée en face à face au domicile des

répondants!du 26 au 29 août 2011 pour Vie Pratique Gourmand auprès d'un échantillon de 999 personnes.

!  Le magret de canard (21%) remporte cette année la première place de notre palmarès culinaire et devance les moules-frites (20%) ; le couscous (19%) termine sur la dernière marche du podium. •  A travers leurs réponses, les Français témoignent de leur

attachement à leur patrimoine culinaire puisque derrière le magret de canard, ce sont les traditionnelles moules-frites du Nord de la France que l’on retrouve en deuxième place (20%). Une note cosmopolite, le couscous (19%), troisième parmi un choix de plus de 40 plats, témoigne de l’influence méditerranéenne sur l’alimentation française. La blanquette de veau, grande gagnante du palmarès de 2006, obtient cette année la 4° place avec 18% des citations. Une chose est certaine, les Français sont de grands carnivores : parmi les 8 plats préférés des Français, 7 sont à base de viande, qu’il s’agisse de bœuf, de veau, d’agneau ou de canard.

!  Des clivages suivant le statut professionnel et l’âge •  Les plats préférés diffèrent également selon la catégorie

socio-professionnelle et l’âge. Alors que les cadres et professions intellectuelles ont pour préférence les très diététiques pavé de saumon grillé et sushi (24% et 21%), les ouvriers leur préfèrent la raclette et le traditionnel steak-frites (25% chacun).

•  Autre clivage notable, l’âge : alors que les 4 plats préférés des moins de 35 ans sont dans l’ordre raclette (31%), pizza (26%), tartiflette (24%) et steack-frites (23%), les plus âgés sont davantage tournés vers des plats du terroir avec des 50-64 ans amateurs de pot-au-feu (25%) et des 65 ans et plus qui préfèrent le gigot d’agneau (31%) et la blanquette de veau (30%).

" 

Page 10: Vigie Metro novembre 11

Alimentation

9

•  Les jeunes moins attentifs aux recommandations nutritionnelles nationales !  L’étude dite de cohorte NutriNet-Santé réalisée sur une large

population (500 000 participants : les Nutrinautes) suivie pendant une période d’au moins 5 ans pour étudier les relations nutrition-santé, lancée en 2009, livre ses premiers résultats. •  Principale conclusion : les 18-25 ans sont trois fois moins nombreux

que les plus de 65 ans à suivre les recommandations nutritionnelles nationales... C’est-à-dire les recommandations faites par le Programme National Nutrition Santé, PNNS, comme par exemple le fameux slogan « cinq fruits et légumes par jour », ou encore « trois produits laitiers par jour ».

•  L’étude de NutriNet Santé montre que 52% des plus de 65 ans sont proches des objectifs du PNNS, contre à peine 16% des 18-25 ans.

•  Interrogé sur ces résultats par le journal La Voix du Nord, le Professeur Serge Hercberg de l’INSERM, coordinateur de l’étude Nutrinet et président du PNNS, parle d’un « effet générationnel » pour expliquer ces différences de comportement. Ce n’est donc pas seulement un effet d’âge pour lui.

–  Sur 150 000 enquêtes alimentaires évaluant l’application des recommandations du PNNS, les populations suivant le moins ces recommandations sont les hommes, les ouvriers, les fumeurs, les personnes vivant dans les régions du nord et de l’est de la France et les revenus les plus faibles.

!  Le Pr Hercberg préconise de mieux valoriser les produits surgelés et les conserves, souvent considérés comme les « aliments de pauvres », alors qu’ils ont de bonnes qualités nutritionnelles.

Page 11: Vigie Metro novembre 11

Alimentation •  Sécurité alimentaire : moins de pesticides dans nos assiettes

!  L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié son troisième rapport annuel sur les résidus de pesticides.

!  Conclusion : les taux de conformité continuent d’augmenter avec 97,4 % des échantillons analysés conformes aux limites maximales de résidus (LMR) autorisées, ce qui représente une augmentation d’environ 1% par rapport à 2008. •  Les pays déclarants, qui incluent tous les États membres de l'UE mais aussi

l’Islande et la Norvège, ont analysé près de 68 000 échantillons d'aliments pour 834 pesticides. Le nombre de produits alimentaires analysés s’élevait à environ 300 en 2009, contre un peu moins de 200 en 2008.

!  A retenir … •  97,4% des échantillons analysés sont conformes aux Limites Maximales de

Résidus (LMR) de pesticides autorisés dans les produits alimentaires dans l’UE. Dans le rapport de l’année précédente, les résultats étaient déjà satisfaisants puisque 96,5% des échantillons correspondaient à la limite réglementaire.

•  À noter, 98,5% des produits provenant de l’Union Européenne sont conformes à la réglementation

•  Sur les produits importés en Union Européenne, 6,9% dépassent les normes autorisées.

10

Page 12: Vigie Metro novembre 11

Alimentation – Point de vue •  Alimentation stress : trop d’information?

!  Début décembre, Mare Navarro, Directrice Adjointe d’Ipsos Marketing Quali, revient sur les causes de stress alimentaires, de plus en plus nombreuses. •  Les causes du stress alimentaire sont diverses. Le développement des pathologies liées

à l’alimentation en est une. Le surpoids et l’obésité touchent respectivement 29% et 16% des Français (Observatoire Ipsos des 4500, vague 2010). Le taux de prévalence du diabète, entre 2000 et 2009, est passé de 2,6% à 4,4% de la population française (source INVS). Le nombre d’allergiques a doublé en 20 ans, etc. Autre source de stress autour de l’alimentation pour nos concitoyens : la multiplication des crises alimentaires depuis l’épisode de la vache folle en 1996, jusqu’à la récente affaire E-coli. On pourrait d’ailleurs inclure la crise du Médiator qui a jeté un voile d’ombre sur la crédibilité de L’Etat dans son rôle de protection. Le tout, bien sûr, sur fond de couverture médiatique intense.

•  La confiance envers le discours officiel. Si l’on compare la situation en France à celle d’autres pays, les consommateurs se disent que ce qui arrive dans leur assiette est relativement bien contrôlé chez nous. L’image persiste de normes sanitaires assez strictes. L’inquiétude qui pèse sur les pratiques alimentaires traduit plus une grande confusion. Il faut voir que depuis l’avènement de l’industrie agroalimentaire, le consommateur n’a pas eu beaucoup d’informations sur ce qu’il mangeait. Chacun vivait dans une sorte de naïveté, se disait : c’est très technique, ce n’est pas pour moi. On faisait confiance. On déléguait. Ce temps là est terminé. Aujourd’hui, nous sommes informés.

•  La «!pression informative!». Les prises de parole sur la nutrition se sont multipliées. Qu’il s’agisse de la presse, des communications institutionnelles et des experts plus ou moins auto-déclarés, le consommateur est censé ne plus rien ignorer du lien entre alimentation et santé. On le met dans une position d’expert. On lui demande d’arbitrer entre les bons et les mauvais choix. On ne lui donne hélas pas vraiment la possibilité de le faire. Cette «!infobésité!» est finalement génératrice d’angoisse. Près des deux tiers des Français déclarent se soucier de la sécurité et de l’innocuité des produits alimentaires qu’ils achètent. 47% d’entre eux (+ 6 points vs. 2008) vont même jusqu’à exprimer des doutes sur la qualité des produits qu’ils achètent.

11

Page 13: Vigie Metro novembre 11

FOURNISSEURS

12

Page 14: Vigie Metro novembre 11

Agriculture •  En bref …

!  Report pour la réintroduction des farines animales en France L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire des aliments (Anses) vient de publier un avis défavorable concernant la réintroduction de certaines farines animales dans l’alimentation des animaux d’élevage. Cet avis fait suite à une proposition de Bruxelles en juillet 2010 qui consistait à autoriser à nouveau l’utilisation des Protéines Animales Transformées (PAT) dans les rations des non ruminants comme les porcs, volailles et poissons.

!  Interfel : un test-pilote de démonstration culinaire La Commission accessibilité d’Interfel lancera courant mars-avril 2012 un test-pilote de démonstration culinaire chez les GMS et les détaillants. Des contacts ont été pris avec Auchan. Il s’agira en particulier de mettre en avant les légumes primeurs puis par la suite les produits d’été. L’idée est de proposer des recettes simples et rapides aux clients des magasins.

!  L’Agence bio est reconduite dans ses fonctions pour une période de cinq ans (JO du 5  novembre). !  Semences!: le Parlement instaure une taxe le texte généralise le principe d'une taxe à verser aux semenciers, tels que Vilmorin, RAGT

ou Desprez sur les semences dites de ferme, c'est à dire issues de la récolte de l'agriculteur. Une pratique très ancienne, qui permet des économies importantes aux exploitants.

13

•  Bioconsom’acteurs : 20 mesures pour 20  % de bio en 2020 !  En partenariat avec la Fédération nationale de l’agriculture bio (Fnab) et l’association

Terre de Liens, l’association Bioconsom’acteurs a organisé jeudi 24   novembre à Paris une rencontre avec les principaux représentants “agricoles” des futurs candidats à la présidentielle. •  L’objectif, leur présenter un cahier de propositions concrètes en vingt mesures pour

atteindre 20 % de bio en 2020. Les représentants agricoles des futurs candidats - Stéphane Le Foll (PS), Laurent Levard (Front de Gauche), Pascal Durand (EELV), Marc Fesneau (Modem) et Antoine Herth (UMP) - feront part de leurs premières réactions et leur engagement à soutenir le développement de l’agriculture bio si leur candidat était élu.

•  Un poulet sur trois importé en France !  Selon une étude commanditée par le département du Gers, quatre poulets sur cinq consommés sont des poulets

industriels et un sur trois est importé. •  Le bon poulet des campagnes élevé en plein air et consommé à proximité est sans doute une réalité pour les

locavores, mais pas pour la moyenne des Français.! •  Selon l’étude, dans les écoles, les collectivités ou dans les foyers des Français, quatre poulets sur cinq consommés

sont des poulets industriels (ou végétaux ou standard dans le langage de la profession) et un poulet sur trois est importé. En dix ans, les importations de l'Union européenne ont même triplé.!La consommation de poulet atteint 25!kg par!an en moyenne, en France contre 12 kilos il y a 25 ans.

Page 15: Vigie Metro novembre 11

Agroalimentaire

•  En bref … !  La Commission européenne a annoncé le lundi 14 novembre 2011 qu’elle autorisait l’utilisation

de la stevia au sein de l’Union Européenne. Ainsi, dans un communiqué, elle a déclaré qu’elle avait adopté « un règlement autorisant l’usage de la stevia dans diverses catégories alimentaires » suite à l’avis favorable de l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA).

!  L’agroalimentaire optimiste mais moins que les autres secteurs Selon un récent rapport du cabinet Grant Thornton, le sentiment général du secteur de l’agroalimentaire mondial connaît un regain d’optimisme. Toutefois, il est moindre que dans les autres secteurs. Ainsi le nombre d’entreprise ayant une vision optimiste de l’avenir dépasse celle ayant une vision pessimiste de seulement 10% contre près de 28% dans les autres secteurs. •  Bémol pour la France ou la pression des distributeurs dominant entièrement le marché est extrêmement forte.

Vincent Frambourt, associé du cabinet Grant Thornton France déclare « Les prix des matières premières se sont littéralement envolées !et les industriels sont obligés de diminuer leurs marges. On a clairement une chute de leur rentabilité. Un gros client a réussi à augmenter ses prix 5% ce qui est une bonne chose, mais face à une augmentation de 20% des matières premières ils n’ont pu maintenir leur rentabilité.»

14

•  Hausse continue des prix des produits alimentaires !  L’INSEE indique que les prix des produits alimentaires dans la grande distribution

ne cessent de grimper. Après une petite stabilité en septembre, ils ont en effet augmenté de +0,4% en octobre, soit une hausse de +3,4% sur un an. •  Les produits frais participent pleinement à cette augmentation mensuelle,

car leurs tarifs ont augmenté de +1,6% sur le mois et de +0,9% sur l’année. Hors produits frais, les prix de l’alimentaire n’ont augmenté « que » de +0,2% sur octobre. En revanche ils ont davantage progressé sur l’année, avec +3,7% affichés. Cette hausse des produits frais s’explique par la hausse saisonnière des fruits frais (+5% sur octobre 2011 et +3,4% sur un an), mais elle est modérée par une baisse saisonnière des prix des poissons et crustacés frais (-0,6% sur le mois et +3,9% sur l’année) et des légumes frais (-0,9% sur le mois et -3,3% sur l’année).

Page 16: Vigie Metro novembre 11

Agroalimentaire

15

•  Les grands groupes de l’agroalimentaire se portent bien !  Nestlé, Unilever, Procter &!Gamble, Kraft Foods et Danone affichent une croissance soutenue de leurs

ventes. Ils absorbent une partie de la flambée du coût des matières premières afin de maintenir la consommation. •  Fin octobre, les résultats trimestriels des poids lourds de l'agroalimentaire et de la grande consommation

ont apporté leur lot de bonnes (et surprenantes) nouvelles. •  Dans un contexte tendu, marqué par la hausse du coût des matières premières, les troubles géopolitiques

et les incertitudes sur la croissance et l'évolution du pouvoir d'achat, de nombreux observateurs s'attendaient à un recul de la demande globale pour les biens de consommation. Or, Nestlé, le leader mondial de l'agroalimentaire, a vu ses ventes augmenter de 7,3!% depuis janvier. Celles de Procter &!Gamble, le numéro un des produits de grande consommation (Ariel, Pantene, Pampers) ont bondi de 9!% sur le dernier trimestre, quand son challenger Unilever (Knorr, Lipton, Rexona, Axe, Dove, Signal) affiche une hausse de 7,8!%, et alors que Kraft Foods, le challenger de Nestlé (LU, Milka, Trident, Philadelphia) progresse de 9!%.

!  De bons résultats portés par les pays émergents! •  « ! Ces groupes ont réussi à capter la croissance des pays en expansion comme la Chine, le Brésil, la Russie

et, pour certains, le Nigeria ou l'Inde, analyse Jean-Daniel Pick, associé du cabinet OC!&!C. Ils recueillent les fruits de leurs investissements sur place.

•  Les pratiques du groupe Lactalis vivement dénoncées par les producteurs laitiers !  Selon la fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), le numéro un français du lait, qui

préfère traiter en direct avec les éleveurs, ferait preuve de « pratiques abusives » à leur encontre. Lactalis n’a pas encore réagi à ces accusations. •  Dans une lettre interne destinée à ses cadres, la FNPL, branche spécialisée de la FNSEA, syndicat

agricole majoritaire, pointe en particulier "trois degrés de menace" pour "extorquer les signatures des producteurs". Première menace, Lactalis se réserve le droit de rompre les relations contractuelles avec le producteur si ce dernier ne signe pas, souligne Etienne Fabrègue, conseiller juridique du syndicat et auteur de la note. Lactalis menace également de payer le lait "plus tardivement" aux réfractaires, dénonce la FNPL. Celle-ci met en garde l'industriel d'une saisine des "juridictions civiles" pour se défendre contre ces "pratiques abusives". Enfin, Lactalis menace de "ne pas prolonger sa relation commerciale avec le repreneur lors de la cession de l'exploitation", ajoute le conseiller juridique de la FNPL.

Page 17: Vigie Metro novembre 11

Marques •  Les Marques Qui Donnent Du Sens Individuellement Et Collectivement :

Indice «!Meaningful Brands!» !  Havas Media a dévoilé le 7 novembre les résultats d’une étude mondiale (14 pays)

concernant la perception d’utilité sociale et bien-être des marques. •  Cette étude apparaît particulièrement intéressante car elle permet

d’appréhender les marques qui font sens pour les consommateurs. •  Le top 10 des marques considérées comme «!utiles!» : Ikea, Google, Nestlé,

Danone, Leroy Merlin, Samsung, Microsoft, Sony, Unilever et Bimbo. •  On peut constater que les marques les plus «!utiles!» sont également les

marques qui ont une très forte notoriété. Les deux critère sont certainement liés.

!  Perception d’un certain cynisme •  Un résultat de l’étude apparaît cependant inquiétant pour les marques dans

leur ensemble : 64% des consommateurs estiment que les entreprises ne s’engage dans des initiatives CSR que pour améliorer leur image. Dès lors, peu d’entre eux pensent que les marques sont susceptibles de réellement faire évoluer les enjeux de société.

•  Conséquence : la plupart des gens resteraient indifférents si 70% des marques venaient à disparaître!!!

16

•  PUBLICATION - « Les Marques de Distributeur Socialement Responsables : Quel Potentiel ? », Chiraz Aouina-Mejri - Editions Universitaires Européennes (septembre 2011) !  L’environnement actuel dans lequel opèrent les enseignes de grande distribution est caractérisé

par un besoin de légitimité, de compétitivité et de différenciation. Dans ce contexte, nous observons deux phénomènes : d’une part un engouement des différents acteurs pour l’argument socialement responsable et d’autre part, un rôle de plus en plus important donné aux marques de distributeur dans les stratégies de différenciation suivies par les enseignes. L’objectif de cette recherche est de déterminer les réponses des consommateurs à la qualité sociale de la MDD parce qu’elle est la garantie du respect des droits humains et des travailleurs tout au long du processus de fabrication et de commercialisation des MDD.

Page 18: Vigie Metro novembre 11

Ressources halieutiques

17

•  Concentration : naissance du premier groupement de pêcheurs en France et en Europe !  Les Pêcheurs de Manche-Atlantique (PMA) et l’Organisation des Pêcheries de

l’Ouest Bretagne (OPOB) ont décidé de s’unir pour donner naissance à un nouveau groupement de producteurs baptisé Pêcheurs de Bretagne. Ce dernier devient ainsi la plus importante organisation de producteurs (OP) de France et d’Europe. •  Pour les deux OP, l’objectif principal est de peser davantage sur le marché

national comme à l’international. Ainsi, Patrice Donnard, le président du nouveau groupement, explique : « cette union, c’est avant tout pour être un acteur incontournable dans le secteur de la pêche ». Pêcheurs de Bretagne souhaite « être visible et peser avec du produit frais sur un marché mondialisé ».

•  L’OP prône une « pêche durable et de qualité ». « L’objectif, ajoute Patrice Donnard, c’est de gérer au mieux la ressource. On n’est pas là pour piller les océans ». Jacques Pichon, le directeur des Pêcheurs de Bretagne, insiste : « l’ambition de l’OP, c’est la discipline collective, comme cela a été fait pour le cabillaud en mer celtique ».

•  Coop de France + In Vivo = ACOOA !  Coop de France et InVivo seront désormais associés au sein d’une entité qui

prendra le nom d’Acooa, pour Alliance des COOpératives Agricoles. •  C’est Philippe Mangin, son président, et Patrice Gollier, son directeur général,

qui ont dévoilé ce nom lors du congrès de Coop de France. Le communiqué publié précise qu’en « rassemblant le savoir-faire économique d’InVivo et l’action politique de Coop de France, Acooa constitue une plateforme consolidée de compétences pour amplifier la voix de la coopération, développer une stratégie de la connaissance et du savoir et accroître l’efficacité économique des coopératives ».

Page 19: Vigie Metro novembre 11

Marché du Bio - étude •  Le bio défie toujours la crise et s’ancre dans les habitudes de

consommation !  Une étude Eurostaf (novembre 2011) !  Une dynamique toujours soutenue pour le marché bio

•  Le contexte actuel est marqué par une prise de conscience collective de risques potentiels d’occurrence de crises écologiques majeures générées pour partie par nos différentes industries. Dans l’alimentaire, les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation de pesticides sont de plus en plus inacceptables pour le consommateur. Structurellement, on assiste donc, depuis quelques années, à un changement profond du modèle de consommation. Le consommateur penche pour une consommation plus saine, plus écologique, plus éthique. Le bio n’est plus considéré comme une mode mais devient une tendance de fond, un réflexe de consommation. Toutefois, la crise de l’E.coli sur les graines germées de juin 2011 montre que le bio n’est pas à l’abri d’une crise et se doit d’être irréprochable.

•  Le consommateur arbitre entre essentiel et superflu. Il cherche à maîtriser sa consommation en faisant la chasse à la surconsommation et au gaspillage. Il recherche la qualité et souhaite donner du sens à sa consommation. Le consommateur fait le grand écart entre d’un côté l’achat de MDD, la course aux promotions et de l’autre l’achat de produits bio.

•  Malgré des arbitrages défavorables à l’alimentaire en période de crise, le marché des produits alimentaires bio affiche toujours une croissance supérieure à 10% en 2011. Après avoir démontré sa résistance en 2008, le bio semble défier une nouvelle fois la dégradation de l’environnement économique.

!  Phénomène émergent : Les produits locaux non bios concurrencent le bio importé •  Les perspectives à l’horizon 2015 restent bien orientées pour les produits bio. Le

développement du marché reste conditionné à plusieurs défis : conquête de nouveaux consommateurs, soutien politique fort, structuration renforcée de la filière, évolution des techniques…

•  La problématique de l’approvisionnement est un enjeu majeur du secteur bio. Côté offre, la production ne suit toujours pas pour répondre à la demande et oblige de recourir aux importations (à hauteur de 35 % en 2010), ce qui peut porter préjudice au marché bio avec des risques de transfert de consommation sur les produits locaux non bio. En effet, au-delà des exigences en matière de qualité, de sécurité et de protection de l’environnement, le consommateur d’aujourd’hui, « plus engagé », souhaite participer au soutien de l’économie locale. Le local et la proximité sont des valeurs montantes auprès des consommateurs qui cherchent à devenir des consomm’acteurs.

•  Le passage d’un marché de niche à un marché de masse suppose d’en faire un business à part entière sans pour autant dénaturer complètement les valeurs originelles du bio au risque de galvauder et décrédibiliser le marché.

18

Page 20: Vigie Metro novembre 11

Environnement - Santé •  Bisphénol A - L’EFSA prend le contrepied d’ANSES en France

!  L’Autorité européenne se sécurité des aliments (EFSA) a publié une déclaration sur le bisphénol A (BPA) suite à la publication d’un rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) en septembre 2011 et à une demande émanant de la Commission européenne. •  Ainsi, malgré les études mises en avant par l’Anses qui l’ont poussée à émettre des

recommandations afin de limiter l’exposition au BPA des femmes enceintes et des enfants, l’EFSA a estimé que « des incertitudes subsistent quant à la pertinence éventuelle pour la santé humaine de certains effets associés au BPA à faibles doses observés chez des rongeurs ».

•  Le Réseau Environnement Santé (RES) a réagi vivement suite à ces déclarations de l’EFSA et a dénoncé la négation de la « réalité écrasante des données scientifiques émanant de plus de 600 études ».

•  Le RES a exhorté la Commission européenne et le Parlement européen « à intervenir d’urgence » afin que l’EFSA « retrouve un mode de fonctionnement en mesure de garantir la protection de la santé des européens ».

19

•  Phytos - Les risques sur la santé, premier enseignement des agriculteurs formés !  Un an après les premières formations sur le Certiphyto, financées par le fonds Vivea, une enquête qualitative

réalisée par BVA!a été réalisée auprès de 610!agriculteurs du 24!octobre au 8!novembre 2011. •  Avec un an de recul, quatre enseignements ressortent principalement pour les agriculteurs formés en automne

2010!: –  la prévention vis-à-vis des risques pour la santé,

–  traiter mieux (selon les conditions météo, après observations...), –  la sensibilité accrue à la préservation de l'environnement, –  la prise de conscience de l'enjeu général de réduction de l'utilisation des produits phyto (71!% des stagiaires

interviewés pensent avoir des solutions pour réduire l'usage des phytos à la suite de la formation).

!  A noter : pour 63!% des agriculteurs interrogés, les techniques pour réduire l'utilisation des produits phyto sont difficiles à maîtriser et 59!% pensent que ce n'est pas possible de réduire encore l'usage des phytos.

Page 21: Vigie Metro novembre 11

Environnement - Santé •  OGM MON 810 : le Conseil d’Etat lève les interdictions de commercialisation et d’exploitation

!  Suite à l’annulation par le Conseil d’Etat de deux arrêtés empêchant la vente et l’utilisation de maïs OGM Monsanto 810 en France, le gouvernement Français a réaffirmé son opposition à la mise en marché de ce type d’OGM

!  Une position qui irrite certains professionnels •  l'Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV) a réagit de son tour en

critiquant la position du gouvernement français qu'elle juge totalement opposée à une compétitivité de l'agriculture française.

–  «!La vérité est que !l’on refuse le Mon 810 parce qu’on le refuse. C’est l’argumentaire d’un enfant buté. En effet il n’existe aucun fait observé, aucun résultat!scientifique, aucune expérimentation permettant de mettre en évidence de tels risques. La conclusion est claire. Le gouvernement veut bien se battre pour la filière nucléaire mais il a décidé de sacrifier les agriculteurs, la filière semencière et l’innovation agronomique française.!» indique le communiqué de presse.

20

•  SONDAGE : les Français majoritairement méfiants face aux OGM !  Le sondage a été réalisé par IFOP pour Ouest France – Dimanche par

téléphone entre le 1er et le 2 décembre 2011 et 1 002 personnes représentatives de la population française ont été interrogées.

!  Résultats : •  65% des Français se déclarent inquiets par rapport aux OGM (ce qui

reste moins qu’en 2000 avec 73% et qu’en 2008 avec 68%). Seuls 17% ne sont pas inquiets alors que 18% sont indifférents.

–  On notera que les sympathisants de gauche sont plus inquiets (à hauteur de 73%) que leurs homologues de droite. Cette inquiétude touche tous les français sans distinction de sexe, de catégorie socioprofessionnelle ou de tendance politique, étant donné qu’aucune classe ne passe sous la barre des 50% d’inquiets.

•  80% des personnes interrogées se sont déclarées très opposées à la culture d’OGM en plein champ sur le sol national. 19% y sont néanmoins favorables.

Page 22: Vigie Metro novembre 11

HÔTELLERIE, RESTAURATION, CAFÉS

21

Page 23: Vigie Metro novembre 11

Commerces / Restauration

22

•  Frédéric LEFEBVRE dévoile le baromètre de l'accueil des touristes en France !  Le Secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, a réuni fin novembre les principaux opérateurs du tourisme

concernés par l’accueil, signataires de la charte accueil des touristes en France, dont le 1er comité de pilotage s’était déroulé le 21 décembre 2010. •  1er baromètre de l’accueil des touristes : Si la France peut s’appuyer sur ses points forts avec une

offre jugée de qualité par la richesse et la diversité de ses atouts touristiques, le baromètre relève également des axes d’amélioration, en particulier dans les relations des Français et des opérateurs avec les touristes étrangers. Le baromètre révèle que des efforts doivent en particulier être réalisés dans les secteurs de l'hébergement, de la restauration et du transport sur place, notamment par les taxis. L'attractivité des commerces est d’autre part limitée par leurs horaires et jours d'ouverture.

•  Frédéric LEFEBVRE a également lancé l’application « Accueil France » qui sera testée lors des vacances de Noël et sera opérationnelle dès février. Cette application permettra aux touristes, en particulier étrangers, de donner leurs impressions sur la qualité de l’accueil et de participer à son amélioration. Elle est d’ores et déjà disponible sur Internet (www.accueil.rendezvousenfrance.com) et le sera prochainement sur les smartphones.

•  Promotion internationale du savoir-faire culinaire !  Le collectif français Omnivore, organisateur depuis 2006 d'un festival

culinaire annuel à Deauville, part en tournée mondiale dans 12 villes en 2012. •  A Montréal, Shanghai, Moscou, Paris (en mars), San Francisco ou encore

São Paulo, ces festivals mobiliseront entre 200 et 300 chefs pour des démonstrations et rencontres autour de la jeune cuisine mondiale.

•  Par ailleurs, l'agence de communication événementielle Magic Garden décline hors ligne son concept La Kitchen Music (imaginé pour Interbev), qui propose des recettes de viande à travers un podcast mêlant explications et musique: des animations décalées sont programmées jusqu'en février 2012 à Paris (le 26 novembre), Lyon, Lille et Bordeaux.

Page 24: Vigie Metro novembre 11

Mobilisations sectorielles contre la hausse de la TVA réduite à 7% - oppositions

23

•  Les boulangers militent contre l’application de la TVA à 7% sur les sandwichs et cherchent à se positionner «!contre!» la restauration !  Dans un communiqué de presse daté du 18 novembre 2011, la Fédération des Entreprises de Boulangerie et

Pâtisserie Françaises (FEBPF) s’est insurgée contre l’application de ce nouveau taux sur les sandwichs vendus en boulangerie. •  Dans un premier temps, elle s’étonne que ces produits soient taxés alors que le gouvernement avait

promis que les produits alimentaires ne seraient pas soumis à cette hausse de TVA. •  Ensuite, la FEBPF s’est opposé aux interprofessions de la restauration, qui avaient réclamé que la hausse

soit généralisée à l’ensemble du secteur, du restaurant gastronomique à la sandwicherie. Elle ne considère pas qu’il s’agisse d’une distorsion de concurrence.

•  En outre, les boulangers et pâtissiers subissent depuis près de deux ans des hausses du prix de leurs matières premières (telles que la farine, le beurre, le cacao…) et de l’énergie.

•  La FEBPF a enfin tenu à rappeler qu’ils n’avaient bénéficié d’aucun dispositif avantageux, au contraire du secteur automobile qui a pu profiter de la prime à la casse ou de la restauration qui a vu sa TVA baisser momentanément.

!  De fait, la Fédération a réclamé que le taux de TVA pour les sandwichs et autres produits du même acabit vendus en boulangerie et sandwicherie soit maintenu à 5,5%, afin de ne pas pénaliser ce secteur qui emploie tout de même 40 000 salariés.

•  Restauration collective : Lettre ouverte des cantines et des!collectivités pour garder la!TVA!à!5,5% !  Deux syndicats protestent contre la hausse annoncée de la TVA à 7% dans le

cadre du deuxième plan de rigueur. •  Les deux syndicats des cantines et celui des collectivités locales publient

une lettre ouverte au président de la République et au gouvernement pour garder une TVA à 5,5% au même titre que les produits de première nécessité, dans un secteur «social par nature».

•  «Augmenter la TVA dans la restauration collective est une décision imméritée, injuste, inéquitable et dangereuse», écrivent le Comité de coordination des collectivités (CCC), le Syndicat national des entreprises de restauration et services (Sners) et le Syndicat national de la restauration collective (SNRC)

Page 25: Vigie Metro novembre 11

Mobilisations sectorielles contre la hausse de la TVA réduite à 7% - résultat

24

•  Le 30 novembre, l’Assemblée Nationale maintient les cantines scolaires, les fruits frais et les pains au chocolat à 5,5% !  Les députés ont voté à l'unanimité, mercredi 30 novembre, le relèvement du taux réduit de TVA à 7% au lieu de 5,5% prévu

dans le collectif budgétaire en cours de discussion. •  Les cantines scolaires gérées par délégation de service public à des entreprises privées continueront néanmoins de

bénéficier d'un taux de 5,5%, celles qui sont gérées en régie directe par les communes ne sont, de toute façon, pas soumises à la TVA.

•  Les fruits et légumes frais comme les viennoiseries resteront aussi à 5,5%. •  Par contre, les transports scolaires, le bois de chauffage, la collecte des déchets, l'alimentation pour le bétail ou les

services à la personne pour lesquels des amendements avaient été déposés passeront tous à 7%. !  Rappel : la taxe exceptionnelle sur les nuitées d’hôtel haut de gamme a été abandonnée

•  Hausse de la TVA : quelle stratégie d’alignement des tarifs dans la restauration? !  Le relèvement de la TVA laisse les restaurateurs face à une équation casse-tête: peuvent-ils augmenter le prix du

café ou du plat du jour quand les clients se font déjà rares ou doivent-ils laisser la hausse, couplée à celle des prix de la viande, grignoter leurs marges? •  Si la fréquentation des fast-food et brasseries a augmenté en 2010 et début 2011, le printemps et surtout l'été

ont été marqués par un ralentissement brutal, voire une inversion de tendance. –  Surtout en région parisienne où la fréquentation des restaurants traditionnels a chuté de 8% sur les neuf premiers

mois, par rapport à 2010, selon le panel Crest du groupe NPD. Toutes restaurations confondues (rapide ou traditionnelle), la fréquentation qui progressait en France de 1,9% au premier trimestre, affiche sur neuf mois un modeste +0,6%.

•  Il y a "un lien direct entre moral des ménages, taux de chômage et activité de restauration", confirme Jean-François Sautereau, à la tête de 320 Buffalo Grill. L'année 2011 avait bien démarré mais devrait finir sur "une croissance molle", après une première contraction mi-mars et une seconde en août.

!  Accompagnement et choix difficile •  L'Umih prépare de quoi aider "chaque restaurant à faire son choix" entre répercuter toute la hausse sur les

prix, l'absorber en réduisant sa marge ou panacher, explique Philippe Villalon, président de la branche restauration.

–  Pas d'augmentation de prix... mais pas d'embauche non plus en 2012 pour Jean-Charles Baron, propriétaire de deux restaurants à Nantes (2.000 couverts/semaine, en moyenne 40 euros/personne). Selon lui, le surcoût de la TVA (20.000 euros) représente "pas loin du coût annuel d'un bon commis".

–  Au Café du Commerce à Paris, brasserie de 500 couverts/jour (en moyenne 30 euros), Etienne Guerraud va "essayer de ne pas toucher aux prix". Il a déjà senti ces derniers mois qu'il fallait "être plus concentré, plus présent pour réaliser le même chiffre d'affaires".

Page 26: Vigie Metro novembre 11

Commerces alimentaires

25

•  Le «!drive!», nouveau moteur du commerce alimentaire !  Les points de livraison pour les commandes faites sur Internet se multiplient. Ce marché, en passe de devenir!

la!réponse du commerce en ligne pour l'alimentation, devrait dépasser la barre des 2!milliards d'euros en 2015. •  Selon le cabinet Kurt Salmon c'est aujourd'hui un fait!: le «!drive!» est l'un des nouveaux moteurs de croissance de la

distribution alimentaire. «!Cela ne représente encore que 0,5!% du commerce alimentaire français, mais contribue déjà, pour Leclerc, par exemple, à 7!% de la croissance enregistrée en 2010!», estime Gregory Boulanger, consultant. Le chiffre d'affaires du «!drive!» serait passé de 350!millions d'euros en 2009 à plus de 500!millions en 2010 et pourrait atteindre plus de 2!milliards d'euros en 2015. Il représenterait 15!% de la croissance annuelle du marché de l'alimentaire.

!  Deux avantages essentiels pour le développement du drive •  pas soumis aux autorisations d'urbanisme commercial, pour les unités créées ex nihilo, qui sont de simples entrepôts

(d'environ 1.000 à 1.200!m) dans lesquels ne pénètrent pas les clients ; •  «!Le retour sur investissement se fait en cinq ou six ans, contre dix pour un magasin traditionnel.!» Les seuls coûts sont la

location du terrain, 400.000!euros de mobilier, plus l'acquisition d'un système de prise de commandes partagé.

•  Rapport - Travail dominical : le volontariat des salariés parfois insuffisamment garanti !  Le volontariat des salariés pour travailler le dimanche dans les zones commerciales ou

touristiques autorisées n'est pas suffisamment garanti par certaines entreprises, estime mi-novembre un rapport parlementaire établissant un bilan de la loi Mallié de 2009. •  S'agissant des contreparties au travail dominical, le comité parlementaire chargé de

veiller au respect du repos dominical, composé d'élus de la majorité et de l'opposition, se félicite que de grandes enseignes (Décathlon, Boulanger, Kiabi Europe ...) "aient conclu des accords" fixant le volontariat, un complément de rémunération, l'attribution de repos compensateur. Mais le comité note aussi "une proportion trop importante de décisions unilatérales de l'employeur".

•  Sur un autre sujet, l'ouverture des commerces de détail alimentaires, autorisée jusqu'à 13H00, le rapport "déplore le non-respect de la loi, en particulier à Paris où certaines enseignes ouvrent leurs magasins le dimanche toute la journée!». "Il n'est pas question de laisser s'installer de nouveaux débordements", préviennent les parlementaires, en indiquant que 108 procès-verbaux en 2010 et 22 au premier semestre 2011 ont été dressés dans la capitale.

Page 27: Vigie Metro novembre 11

Restauration / Cafés

26

•  Notoriété des syndicats des syndicats de l’hôtellerie – restauration (IFOP - L'Hôtellerie Restauration auprès de 400 responsables CHR) !  l'Umih confirme sa place de leader mais 54% des professionnels n'adhèrent

à aucun organisme •  Plus du tiers des responsables de CHR interrogés (34%) citent

spontanément l'Umih, l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie, ce qui, comme en 2005, en fait l'organisme le plus présent à l'esprit des professionnels du secteur. Notons qu'en six ans, la connaissance spontanée de l'Umih a fortement progressé en évoluant de 16 points.

•  Les autres syndicats du secteur enregistrent quant à eux une notoriété spontanée nettement plus en retrait à l'instar du Synhorcat, le Syndicat National des Hôteliers, Restaurateurs, Cafetiers et Traiteurs (3%, comme en 2005), de la Fagiht, la Fédération Autonome Générale de l'Industrie Hôtelière Touristique (3%, +2 points) et de la CPIH, la Confédération des Professionnels Indépendants de l'Hôtellerie (3%, +2 points).

•  Tendance : les «!food reporters!» !  Équipés de leur smartphone, ils photographient leur assiette, la commentent et la publient sur le net.

Les 'food reporters', amateurs et passionnés, sont désormais plus de 80 000. Un phénomène diversement apprécié par les chefs!! •  Créée par quatre passionnées de gastronomie et de nouvelles technologies, l'application pour

smartphone Food Reporter surfe sur la tendance de la 'foodographie'. •  Les 'food reporters' peuvent soit y poster leurs propres réalisations, soit les assiettes qu'ils ont

dégustées au restaurant. Pour cette catégorie, les utilisateurs notent leur plat d'une à cinq étoiles et ajoutent éventuellement un commentaire. Les autres membres de la communauté montrent leur approbation au moyen d'un 'miam', l'équivalent du 'j'aime' sur Facebook, certains plats pouvant donner lieu à des échanges passionnés, même si la majorité des réponses sont assez peu critiques.

!  Droit à l’image? •  "Que les gens fassent une photo souvenir, c'est normal, indique Jean-Luc Germond, chef du

Sébastopol, à Lille (59). Mais je ne suis pas d'accord quand ils prennent tout en photo, c'est ma propriété intellectuelle." Gilles Goujon, chef de l'Auberge du Vieux Puits, à Fontjoncouse (11), confirme!: "Il y a des plats que je n'ai pas envie de retrouver sur le Net. Cela fait réfléchir sur le droit à l'image."

Page 28: Vigie Metro novembre 11

Restauration

27

•  Une "plateforme d'ingénierie culinaire" en 2013 à Rennes !  Une "plateforme d'ingéniérie culinaire" dédiée à l'innovation gastronomique et alimentaire entrera en service

début 2013 à Rennes afin notamment de mettre en valeur l'image des produits agricoles bretons •  La plateforme comprendra de nombreuses infrastructures: une école de cuisine et un établissement de formation

professionnelle pour les grands chefs ainsi que des laboratoires de recherche et développement, dont un d'"analyse sensorielle" pour tester les produits

•  Le projet visera à mettre en valeur l'image des produits agricoles bretons en innovant en matière culinaire par la création de nouveaux ingrédients et de produits alimentaires innovants. Son but est également de mettre sur le marché des produits en adéquation avec les besoins du consommateur et adaptés aux marchés nationaux et internationaux.

•  Joël Robuchon s’installe pour six mois à bord de la cabine Affaires d’Air France !  Joël Robuchon devient pour six mois le premier des ambassadeurs de la gastronomie française à signer des plats

en cabine Affaires sur les vols long-courriers d’Air France. •  Un an après le lancement de son nouveau fauteuil Affaires, Air France vient de faire appel à des chefs français

d'exception pour signer des plats en cabine Affaires sur ses vols long-courriers au départ de Paris-Charles de Gaulle. C’est Joël Robuchon, 27 étoiles au guide Michelin, à la tête d’une vingtaine d'établissements, qui débute cette série de créations culinaires de chef. Une des créations parmi les quatre plats chauds proposés à bord sera renouvelée tous les dix jours. Voici quelques uns des plats signés Joël Robuchon de la carte Affaires : crevettes basquaises, pâtes au curcuma parfumées à la citronnelle ; filet de poulet sauce curry vert, riz au pavot, carottes, shiitakes ; pâtes aux écrevisses sauce Nantua… « Une recette simple, sans superflu, épurée, où chaque ingrédient exprime toute sa saveur», précise Joël Robuchon.

•  La chaîne britannique Prêt-à-Manger se lance en France !  Deux restaurants rapides vont être ouverts à Paris en début d'année prochaine. Le

groupe, qui a compté un temps McDonald's à son capital, met en avant les prix, la fraîcheur et l'éthique. •  L’enseigne espère s'imposer en mettant en avant la recette qui lui a réussi au

Royaume-Uni!: des prix raisonnables, des aliments frais et l'accent mis sur l'éthique. Le groupe assure en effet maximiser le recyclage des produits qu'il utilise et s'approvisionner auprès de producteurs de viandes traitant correctement les animaux ou de fournisseurs de poissons pratiquant la pêche responsable.

Page 29: Vigie Metro novembre 11

Restauration •  INITIATIVE : des repas «!sobres en carbone!»

!  Une cinquantaine de restaurateurs alsaciens se sont lancés en novembre dans l'élaboration de repas "sobres en carbone", privilégiant les produits locaux et de saison, une opération qualifiée de pionnière en France pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES). •  "Il faut sensibiliser les citoyens aux enjeux climatiques et leur donner les moyens de réduire leur

consommation de CO2", explique Jean-Michel Augé, président de l'association strasbourgeoise Objectif climat, à l'origine de l'opération "Manger c'est agir".

•  Selon M. Augé, un tiers des émissions de GES en France est lié aux choix alimentaires. Grâce au soutien des professionnels, il souhaite diviser par deux la "facture carbone" d'un repas normal, actuellement de 3 kg d'équivalent CO2 en comptant la culture ou la production, la transformation, la conservation, l'emballage et le transport.

•  "Nous ne voulons pas obliger les restaurateurs à ne plus vendre de viande de veau (dont un kilo équivaut en carbone à un trajet de 220 km en voiture) ou de boeuf (70 km), mais l'agrémenter de légumes de saison pour faire baisser la note", souligne Bruno Jahn, directeur de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie pour le Bas-Rhin.

!  Les professionnels soulignent aussi la viabilité économique de l'opération grâce à la baisse des coûts de transport, même si le produit de qualité est plus cher. Pour Objectif climat, l'opération est vouée au succès. "En 2010, un restaurant strasbourgeois avait accepté le défi, et la clientèle en redemandait, dit M. Augé. Cette année, 50 professionnels ont accepté, ils seront le double l'année prochaine".

28

•  Amendement Siré : vers un affichage de l’utilisation de produits frais? !  Le député UMP des Pyrénées-Orientales Fernand Siré a soumis un amendement au projet

de loi renforçant les droits, la protection et l'information du consommateur. Ce texte prévoit de développer les informations à destination des clients, notamment afin de leur faire savoir si les plats qui leurs sont proposés ont été ou non confectionnés dans l'établissement et à partir de produits bruts. •  Présent le 1er décembre à l’occasion du congrès du Synhorcat, le député a

rappelé qu’il était à l’écoute des professionnels et des consommateurs et a indiqué! que des négociations étaient en cours avec le Ministère et la profession pour préciser par arrêté le dispositif prévu par son amendement. En effet, de nombreux professionnels se sont inquiétés des conséquences de cet amendement.

Page 30: Vigie Metro novembre 11

DISTRIBUTION

29

Page 31: Vigie Metro novembre 11

Grossistes

30

•  Les balances des grossistes misent en cause !  Une machine sur cinq serait défaillante selon la campagne de vérification

organisée par le ministère de l'Économie •  Une erreur de quelques grammes mais qui pèse lourd dans le porte

monnaie des consommateurs. À la demande du ministre de l'Industrie, Éric Besson, centre trente agents rattachés à la Direction régionale des entreprises de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte), ont inspecté les appareils de mesures de 2800 grossistes et semi-grossistes (soit 20% du secteur) durant les mois de septembre et octobre derniers.

–  Objectif: vérifier que les filets de clementines ou le rôti de veau en barquette font bien le poids indiqué. Plus de 9000 bascules, trieuses, balances et emballeuses ont été inspectées. Les résultats sont édifiants : une machine sur cinq serait mal réglée, le plus souvent au détriment du client.

•  La cellule d'enquête précise cependant que ce dysfonctionnement ne relève pas forcément d'une volonté d'abuser le client. Le plus souvent cela tient davantage à la négligence car les entreprises repoussent souvent leurs obligations légales de contrôle des instruments, voire finissent par les oublier.

•  RUNGIS : démantèlement d'un réseau de vente frauduleuse de fruits et légumes !  Depuis plusieurs semaines, suite à la recrudescence de vendeurs de fruits et légumes à la sauvette

dans le XIIIe et XIVe arrondissement de Paris, une enquête avait été ouverte afin d'identifier les "organisateurs et bénéficiaires de ce trafic!» •  Les surveillances mises en place ont permis d'établir que chaque jour, onze fourgons chargés de 2

tonnes des fruits et légumes livraient quotidiennement "4 à 10 sites", avant d'être redirigés vers des points de vente

•  Les enquêteurs ont réussi à identifier également deux entreprises du marché de Rungis comme les principaux fournisseurs des livreurs. En deux mois de surveillance, les enquêteurs ont établi que la vente de ces marchandises a rapporté approximativement "entre 1 et 2 millions d'euros"

Page 32: Vigie Metro novembre 11

Grossistes •  Un catalogue dédié à toutes les viandes signé Brake France

!  Avec son nouveau catalogue dédié aux viandes, Brake guide les restaurateurs entre les races à viande, les races mixtes, les appellations régionales, les origines, le choix du muscle ou du piècé, du frais ou du surgelé. •  «Cette gamme nous l’avons pensée avec la volonté de proposer une offre

exceptionnellement large. Nous sommes allés sur le terrain réaliser un travail avec nos partenaires pour offrir aux restaurateurs une régularité sans compromis » commente Jacques Petitcolin, acheteur viandes chez Brake France.

•  Soit 300 références à choisir entre races à viande, mixtes, appellations régionales dont la célèbre Aberdeen Angus d’Ecosse, des viandes fraîches et surgelées.

•  Brake a opté pour une approche régionale sur la viande de bœuf de cheptel français : Salers, Aubrac, Limousine ou encore Blonde d’Aquitaine…

31

•  Davigel propose des outils pour la restauration scolaire !  Avec la parution du décret du 2 octobre 2011, Davigel rappelle la mise en place d’outils pour accompagner les

professionnels à répondre aux nouvelles contraintes de la restauration scolaire. •  Parmi les outils mis en place par Davigel : CréaMenu, il est destiné à accompagner au quotidien les professionnels

dans la création de menus variés et équilibrés. •  L’accompagnement au quotidien sur le terrain de 11 responsables nutrition régionales dont la mission est d’aider

et d’assister les clients dans la mise en place de l’équilibre alimentaire dans les établissements. •  L’assistance par téléphone et en ligne des experts en nutrition (diététiciennes et médecins nutritionnistes) pour

répondre aux questions des clients sur la nutrition et les produits. •  Des supports d’information actualisés et téléchargeables sur le site www.davigel.fr Et plus de 75% de la gamme

de 1500 références est soit encouragé soit en fréquence libre suivant les recommandations du GEMRCN (Groupe d'Etude des Marchés Restauration Collective et Nutrition).

Page 33: Vigie Metro novembre 11

Grande distribution - brèves

32

•  Marks &!Spencer fait son retour en France !  Dix ans après son départ précipité de France, la célèbre enseigne britannique revient sur les Champs

Elysées, mais aussi dans les centres commerciaux de la région parisienne. Sans compter Internet et des points de restauration rapide. •  Perspectives : M&S compte créer dans les trois ans au moins cinq M&S Simply Food de 300!m 2,

un concept de restauration rapide proche des Daily Monop. Ce développement se fera en partenariat avec SSP, ex-filiale de Compass, spécialisée dans les concessions situées dans les gares et les aéroports.

•  eCommerce : une croissance continue et de plus en plus significative !  Avec un chiffre d'affaires de 8,8!milliards d'euros au premier trimestre, les ventes des sites marchands

devraient atteindre 37!milliards en 2011 (Fédération d'e-commerce et de la vente à distance (Fevad) ) •  Selon les prévisions de la Fevad, le marché devrait se chiffrer à environ 37!milliards d'euros en

2011, contre 31!milliards en 2010, soit encore moins de 10!% du commerce en France. Les projections sur 2012 atteignent le chiffre de 45,4!milliards.

•  La France constitue désormais le deuxième marché d'Europe occidentale pour le commerce électronique, loin derrière le Royaume-Uni (69,4!milliards d'euros annuels), mais devant l'Allemagne (25,3!milliards), l'Espagne (7,3!milliards) et l'Italie (6,6!milliards)

•  E.Leclerc condamné à une amende d'un million d'euros !  Le Tribunal de commerce de Paris a condamné le 24 novembre Leclerc à une amende d'un million

d'euros (M") pour avoir demandé à des fournisseurs de lui restituer 23,3 M", alors que la justice lui avait pourtant enjoint de rembourser cette somme à ces fournisseurs, a indiqué la DGCCRF. •  Leclerc peut encore faire appel de la décision rendue.

•  Les syndicats de commerce de Paris assignent en justice une trentaine de supérettes parisiennes pour ouverture le dimanche !  Le CLIC-P, intersyndicale, qui regroupe les syndicats du commerce à Paris, à savoir la CGT, la CFDT, FO,

la CFTC, SUD et la CGC, a décidé d'assigner devant le tribunal de grande instance de Paris une trentaine de magasins qui continuent à ouvrir le dimanche passé 13 heures : des Franprix, mais aussi des Carrefour City, des Casino et G20

•  Colony et Arnault montent à 16% du capital de Carrefour !  Parallèlement, les spéculations sur le remplaçant de Lars Olofsson se poursuivent. Georges Plassat,

patron de Vivarte aurait refusé la direction de Carrefour. •  Carrefour en discussions avancées avec Guyenne et Gascogne

!  Le distributeur étudie le lancement d'une offre publique d'échange sur son principal franchisé français. •  Cette opération à plusieurs centaines de millions d'euros prouve la confiance du groupe dans sa

capacité à se redresser selon les informations diffusées auprès des analystes

Page 34: Vigie Metro novembre 11

Grande distribution – nouveaux concepts

33

•  Proximité : Casino signe un accord pour s’implanter au coté des Postes !  Le distributeur va louer au groupe postal des locaux contigus à ses bureaux de

poste pour ses supérettes. L'accord concerne pour l'instant une cinquantaine de sites. •  Casino a signé le 19 octobre un partenariat inédit avec Poste Immo, la filiale

immobilière de La Poste, afin d'installer des supérettes Petit Casino dans les locaux laissés vacants par le transfert en périphérie des plates-formes de préparation du courrier. L'accord est d'une durée de cinq ans et porte uniquement sur les bureaux de poste implantés dans des communes de moins de 12.000!habitants.

–  La solution trouvé entre Casino et La Poste servira au distributeur pour loger les gérants-mandataires qui exploiteront ses magasins. Indépendants des bureaux de poste, ces derniers occuperont des surfaces d'environ 200!mètres carrés.

•  Casino salue, dans un communiqué, «!un partenariat fondé sur des valeurs communes de service et de proximité avec les clients!».

•  Hyper-proximité avec Casino Shopping !  Avec Casino Shopping, le groupe stéphanois verse dans la tendance du

moment de l'ultra proximité. Un nouveau concept développé par Hubert de Malherbe qui semble faire ses preuves à Marseille. •  Casino Shopping a ouvert à Marseille le 19!mai dernier en toute

discrétion. C'est la nouvelle enseigne de proximité de Casino. –  Casino Shopping a voulu un magasin plus en douceur, plus lent. "C’est

notamment ce que véhiculent ces gondoles arrondies en début de parcours!»

•  Casino Shopping offre 9!400 références pour 550 m2 dans un magasin. S’ajoutent des services!: du retrait pressing au pain frais, en passant par l’accès wifi illimité. La proximité est actuellement testée dans une dizaine de configurations différentes, ce concept devrait être ensuite généralisé à tous les Petit Casino.

•  De leurs côtés, Spar et Vival vont également avoir droit à un nouveau concept, présenté d’ici fin 2011.

Page 35: Vigie Metro novembre 11

Grande distribution – nouveaux concepts

34

•  Auchan veut s’attaquer aux marchés traditionnels !  Auchan s’apprête à s’attaquer à un secteur qui n’est traditionnellement pas sa spécialité : les supermarchés ! En

effet, le champion de l’hypermarché a ouvert, via sa branche AuchanSuper qui gère les supermarchés du distributeur, un nouveau concept de magasin destiné aux centres-villes. Son objectif est de concurrencer directement les marchés traditionnels des agglomérations. •  C’est à Lille, sa terre d’origine, qu’Auchan lance son supermarché spécialisé dans les produits frais. Il aura donc

fallu un an au distributeur nordiste pour peaufiner son concept, grâce à son magasin pilote de 500 mètres carrés ouvert à Halluin en banlieue lilloise, et ouvrir son premier super de centre-ville sous l’enseigne Les Partisans du goût.

•  Ce magasin qui se veut être un spécialiste du frais « dans un esprit de marché couvert », abritera une boulangerie, une boucherie traditionnelle, une poissonnerie, un traiteur cuisinant sur place des plats préparés, des fruits et légumes en libre-service, de l’épicerie et une cave à vin. Forts de leurs 5 000 références dont 300 produits régionaux, ouverts le dimanche matin, Les Partisans du goût ne cachent pas leur objectif : reconquérir les centres-villes.

•  Leclerc ouvre son plus grand supermarché bio? !  Le groupe a décroché l'autorisation d'ouvrir un magasin dans la Boucle de Seine. Pour

cela, il a joué la carte du bio. •  Leclerc entend mettre l'accent sur le bio (400 m2), qui occupera un quart de la surface

du magasin. Les produits frais (400 m2) et 1000 m2 destinés à l'épicerie et aux autres produits compléteront l'offre.

•  Un représentant du développement de l'entreprise a indiqué lors de la réunion de la CDAC que le futur supermarché de Houilles serait le premier à offrir dans les Yvelines un espace aussi grand dévolu au bio. Le leader français de la grande distribution a également annoncé son intention de travailler avec les producteurs locaux de la plaine de Montesson.

•  Selon un communiqué du groupe, leurs prix seraient « en moyenne 20 à 30% moins élevés » que ceux des produits équivalents de leurs concurrents.

Page 36: Vigie Metro novembre 11

Grande distribution – nouveaux concepts

•  Nouveau concept pour Monoprix : Monop' Street !  Après le Monoprix, le Beauty Monop’ et le Daily Monop, l’enseigne Monoprix, déjà très présente à Paris,

réfléchit à son prochain concept : le Monop’ Street. Les clients pourraient ainsi acheter leurs produits de restauration à des roulottes dans la rue. •  L'enseigne Monoprix devrait prochainement expérimenter le concept Monop' Street, révèle le mensuel

Stratégies dans sa lettre d'informations du 25 novembre. La chaîne de magasins apporterait déjà les touches finales à un prototype de roulotte chargé de vendre des produits de petite restauration à Paris. Monop' Street s'ajouterait à l'extension de la livraison à domicile par cycloporteurs qui doit s'étendre au premier semestre 2012.

!  Rappel : le concept de roulotte restaurant chez Monoprix a déjà été évoqué dans le cadre de la Vigie en début d’année 2011. Mais, il semble que le prototype soit aujourd’hui plus avancé. •  Une initiative à mettre en parallèle avec le développement des pop-up stores (cf. après)

•  Tesco teste le supermarché virtuel dans le métro de Séoul !  N° du marché sud-coréen, Tesco cherchait un moyen d’accroître ses

parts de marché sans avoir à ouvrir trop de nouveaux magasins. Résultat : installation d’un dispositif de surpermarché virtuel dans les stations de métro de Séoul. •  Principe : un affichage de rayons virtuels, et la possibilité de

commander directement avec son smartphone (QR Code) pour être livré le soir-même.

!  Contexte •  La Corée du Sud est un laboratoire mondial pour l'avenir du

shopping en ligne, en dépit d'une conversion récente au smartphone. Car la population la plus connectée au monde, avec un taux de pénétration de l'Internet de plus de 90!%, allie une soif insatiable pour les nouveautés high-tech à une durée de temps de travail record au sein de l'OCDE.

35

Page 37: Vigie Metro novembre 11

Grande distribution – nouvelles technologies

•  Walmart connecte ses 10.000.000 fans et ses 3.500!magasins !  Walmart, plus important distributeur mondial, et acteur incontournable aux

États-Unis va connecter ses 3.500 magasins avec ses 10.000.000 de fans Facebook!: «!The deal brings together two of the biggest institutions in U.S. marketing — Walmart, which gets about 150 million shoppers monthly, and Facebook, with 165 million U.S. users!». •  Principe : personnaliser les offres en fonction des magasins. Autrement

dit, s’adresser à 10.000.000 de fans, c’est de la communication one-to-everyone, divisez l’exercice par 3.500, et cela devient du one-to-few.

•  Pour Walmart, il s’agit d’adapter sa communication produit au plus près des réalités locales. Du côté de Facebook, le deal permet de marquer le coup face à tous les acteurs spécialistes du local deal (Groupon, par exemple)

•  Le Citroën Social!Club affiche l’avis des internautes en live !  Dans son concept store des Champs Élysée, Citroën a installé un Citroën Social Club

qui affiche en temps réel toutes les informations relatives à la marque et publiées sur les principaux réseaux sociaux!: Facebook, Twitter, YouTube … La (re)connexion réside dans la possibilité pour les visiteurs du concept store de publier leurs impressions. Les visiteurs deviennent alors des ambassadeurs

!  Concrètement : •  Plusieurs écrans sont disposés devant le visiteur qui peut donc visualiser les

contenus, partager ses impressions sur Facebook, faire une twitpic ou encore se checker sur le lieu.

•  Citroën est la première marque a oser mettre en scène sa e-réputation de cette façon, dans un lieu physique. Tout ce qui est dit sur elle est considéré comme partie intégrante de sa communication …

36

Page 38: Vigie Metro novembre 11

Distribution - innovations •  Le groupe allemand Springer lance un site recensant les promotions ville par ville

!  Le groupe berlinois, propriétaire de Seloger.com et d'Aufeminin.com, ouvre Bonial, un portail de géolocalisation des bonnes affaires. •  Bonial est une déclinaison française de kauf.DA, son portail de consultation de

prospectus et de catalogues de magasins de proximité. •  Cette start-up, fondée il y a trois ans par Christian Gaiser avec deux associés, est

devenue rentable en deux ans et revendique aujourd'hui 3 millions de visiteurs uniques. Axel Springer a racheté la jeune firme berlinoise employant près de 140 salariés en mars. Le site kauf.DA ainsi que ses applications pour iPhone, iPad et Android proposent de consulter les prospectus et catalogues des enseignes situées près de chez soi.

–  Deux cents enseignes présentes en Allemagne - des drogueries Schlecker ou Rossmann à Decathlon en passant par McDonald's, les magasins d'électronique Saturn et Mediamarkt ou la banque Sparda - paient à kauf.DA une commission chaque fois qu'un internaute clique sur leur prospectus.

•  Jusqu'en avril 2012, Bonial référence gratuitement les prospectus des magasins identifiés, dans l'espoir de signer d'ici là des contrats avec ces distributeurs. Le portail vise les chasseurs de bonnes affaires qui ne veulent pas attendre la livraison d'un produit commandé sur Internet mais aussi ceux qui souhaitent découvrir de chez eux produits et enseignes

•  Tendance : le «!social commerce!» !  Exemples Pixmania (groupe Carrefour)

•  Pixmania fait un pas de plus vers le f-commerce grâce à deux applications Facebook orientés social shopping. La première est un nouvelle version de l'application baptisée "Cadeau commun par Pixmania". Elle permet aux internautes d'acheter un cadeau en commun et d'en partager la dépense ;

•  La seconde et nouvelle application baptisée Giftmania, lancée le 25!novembre, permet de trouver un cadeau pour un ami.

–  Concrètement, elle utilise les fonctionnalités de l'Open Graph 2.0 de Facebook pour connaître les affinités d'un internaute avec des produits issus du catalogue de l'e-commerçant

37

Page 39: Vigie Metro novembre 11

Distribution – développement durable •  Carrefour récompense ses fournisseurs actifs dans la démarche de

développement durable !  Pour la 3ème année consécutive, Carrefour a récompensé ses fournisseurs les plus vertueux

en matière de développement durable. Pour sa troisième édition, Carrefour a choisi de récompenser ses fournisseurs français par secteur d’activité grâce à un jury de huit experts

!  Résultats : •  Le trophée « Produits du Marché » a récompensé Minoterie Moulin Marion de Saint

Jean sur Veyle (Ain), pour son engagement régional et sa volonté de convertir l’ensemble de la profession à l’agriculture biologique.

•  Malongo s’est illustré dans la catégorie « Produits de Grande Consommation ». Le jury a été séduit par sa volonté de faire du développement durable un des piliers de l’entreprise et par sa démarche responsable en constante évolution.

•  Le Trophée des « Produits non alimentaires » revient à Dodo, fabricant qui produit des couettes et oreillers à marque Tex. Il a été récompensé pour sa capacité à conjuguer innovation et développement durable et pour sa réflexion autour de l’éco?conception des produits.

•  Enfin, Cocorette, qui fournit Carrefour en œufs, rafle le trophée « Progression ». L’entreprise du Pas-de-Calais a été remarqué par le nombre d’initiatives prises pour une entreprise à taille humaine, son rôle clé dans la région et l’utilisation de matières premières sans OGM et biologiques.

38

Page 40: Vigie Metro novembre 11

Grande distribution – parts de marché

39

•  E.Leclerc confirme son leadership en France !  Selon le classement annuel Kantar Worldpanel des enseignes de grande distribution pour les produits de grande

consommation publié le 13 septembre 2011, Leclerc et dans une moindre mesure Auchan gagnent encore des parts de marché. Carrefour, lui, perd du terrain. Les autres enseignes sont stables, à l'exception des hard discounters, en recul. •  L'étude Référenseigne Expert 2011 indique que le réseau d'indépendants E.Leclerc est à nouveau le grand

vainqueur de la bataille des hypers et supermarchés français. De juin 2010 à juin 2011, Leclerc a gagné 0,5% de parts de marché, à 17,3%. Pas vraiment une surprise pour les professionnels, mais une réelle performance dans une période délicate pour le pouvoir d'achat et marquée par l'inflation du prix des matières premières.

•  A l'inverse, le groupe Carrefour fait figure de mauvais élève de la classe. Les hypers Carrefour ont vu leur part de marché passer à 12,4%, soit une baisse, compte non tenu des arrondis, de 0,3%.

!  Le hard-discount à la peine •  Parmi les hard discounter, c'est Dia-Ed, qui vient de prendre son indépendance par rapport au groupe Carrefour,

qui performe le moins bien, avec une perte de 0,2% hors arrondi, l’ensemble HD affichant une baisse de 0,2%.

Page 41: Vigie Metro novembre 11

Grande distribution - marché

•  Hypermarchés : Le « tout sous le même toit » remis en cause suite à une baisse de la rentabilité !  Une étude Eurostaf (octobre 2011). Principaux

enseignements : •  Le nombre d’hypermarchés continue à progresser

par le biais de l’agrandissement de nombreux supermarchés et la création de quelques unités

•  Le CA des hypers a progressé de seulement 0,5 % depuis 2005. Cette stagnation de l’activité entraîne une érosion des parts de marché de ce format. L’hypermarché conserve une part de 33,2 % en valeur sur le marché alimentaire et 13,6 % en non-alimentaire.

•  L’hypermarché s’est concentré au fil des années sur l’alimentaire délaissant progressivement les rayons non-alimentaires, sur lesquels il subit la concurrence des grandes surfaces et chaînes spécialisées. Cette évolution est notable en termes d’offre.

•  L’hyper s’est spécialisé dans l’hyper choix alimentaire rompant avec son concept d’origine axé sur « le tout sous le même toit » qui a fait son succès et largement contribué à son hégémonie.

40

Page 42: Vigie Metro novembre 11

Distribution - MDD •  Le retour des marques de distributeurs!

!  Selon SymphonyIRI, les MDD sont reparties à la hausse. Une!tendance légère, mais persistante, qui se conjugue avec une inflation toujours haute.!Leur rôle initial d'amortisseur social joue à plein. •  «!Depuis juin, les marques de distributeurs gagnent des parts de marché sur les

marques nationales!», indique Jacques Dupré, directeur Insight chez SymphonyIRI. Si les MDD ont continué à perdre des parts de marché (-!0,4!point) de janvier à mai, le trend s’est depuis inversé. Les MDD affichent ainsi une progression de 0,4!point. Elles pourraient atteindre 0,5!point sur l’ensemble du second semestre.

•  Ce sont surtout les produits cœur de gamme qui sont impactés à la hausse. «!Les MDD Premium!», continue Jacques Dupré, «!existent surtout pour valoriser l’image du distributeur et créer de la fidélité!». Elles progressent néanmoins tandis que les premiers prix ou les entrées de gamme ne font pas recette.

•  «!La reprise de l’inflation est, sans nul doute, l’une des principales raisons de cette hausse vers des MDD dites économiques. C’est-à-dire que ces produits sont une stratégie arbitrage des dépenses, nécessaire en ces temps de forte contraction du pouvoir d’achat!», poursuit Jacques Dupré. Les ventes de MDD repartent dans les gammes de produits les plus inflationnistes, comme le café, la farine ou l’huile.

41

•  Indice Nielsen-LSA, les prix des MDD toujours à la hausse !  Selon une information LSA, les marques de distributeurs accusent sur le mois de novembre une inflation de 4,6%

par rapport à novembre 2010. Cet indicateur exclusif Nielsen-LSA révèle ainsi que le prix des MDD continue d’augmenter, comme depuis le début de l’année. •  Avec +4,6%, les MDD voient leur prix progresser de deux points de plus que l’ensemble du rayon PGC sur

novembre. Les autres valeurs dévoilées par l’indicateur Nielsen-LSA montrent que les prix des grandes marques et des premiers prix progressent également, mais de manière moins importante (respectivement +2,4% et +2,7%). Concernant les surfaces de vente, alors que les supermarchés (+2,8%) et les hypers (+2%) limitent la hausse, le hard-discount est de loin le circuit le plus inflationniste, à +5,9%.

Page 43: Vigie Metro novembre 11

Distribution «!responsable!»

42

•  Leclerc crée sa propre sélection "conso responsable" !  E.Leclerc lance son propre label pour identifier des produits responsables. Une

distinction qui couvrira à terme 3000 produits, de marques nationales et de marque Repères. •  Pour donner de nouveaux repères sur les produits « responsables », Leclerc lance

son propre logo (Approuvé Conso Responsable) qui couvrira rapidement 700 produits, de marques nationales et de marque Repères, la MDD de l’enseigne.

–  Avec ce dispositif Conso Responsable, qui doit toucher fin 2012, 5% de l’offre (soit 3000 références), Michel-Edouard Leclerc veut frapper fort. « Ce logo doit devenir consubstantiel à la marque Leclerc. Il va renouveler le discours de l'enseigne qui jusque-là était centré sur l'accès à certains produits et l'accessibilité par le prix », explique Michel-Edouard Leclerc. L’enseigne n’hésite pas à qualifier « d’historique » ce virage pour rendre la consommation responsable accessible à tous.

•  Dernier né de la saga Leclerc, le logo « Approuvé Conso Responsable » fait l’objet d’une intense campagne de communication. En magasin, avec une nouvelle signalétique (kakemonos, stop rayon), sur internet avec un site dédié (www.conso-responsable.com ou www.conso-responsable.fr), sur le magazine C’Clair (4,5 millions d’exemplaires) et sur les écrans de télévision.

!  Les fournisseurs invités à acquérir le label responsable E.Leclerc •  Pour l’instant, l’opération porte sur 50 produits (parmi lesquels le café moulu Bio

Pur arabica Meo, les cocottes Pépites Chocolat & Graines des biscuits Saint-Michel et le Saumon La Ronde des Mers signé Repère). Mais d'autres produits, essentiellement alimentaires, sont en cours d’analyses. Tous ceux qui seront mis en avant dans les magasins E.Leclerc devront répondre aux critères édictés par l’enseigne (composition, fabrication, emballage ou usage auquel s'ajoute la qualité des informations) en liaison avec un cabinet spécialisé sur le développement durable.

•  Pour obtenir cette distinction, valable 12 mois, les fournisseurs doivent respecter au moins deux des quatre critères techniques. Ils ne devront pas non plus tomber sous le coup d'un critère éliminatoire, tels que le non respect des allégations environnementales définies par le Conseil national de la consommation ou le non respect de la politique développement durable de l'enseigne.

Page 44: Vigie Metro novembre 11

Distribution «!responsable!» •  Sursis temporaire pour l'aide alimentaire en Europe

!  Les associations caritatives pourront continuer à se financer auprès de l'Union européenne pour la distribution de repas aux plus démunis jusqu'en 2014. Ensuite, il leur faudra diversifier leurs recettes. •  Les ministres de l'Agriculture ont accordé aux associations caritatives un sursis de deux ans, en prolongeant pour

2012 et 2013 le programme d'aide alimentaire aux plus démunis financé par Bruxelles. Doté de quelque 480!millions d'euros, ce programme aurait dû être divisé par quatre l'an prochain, à la suite d'un arrêt de la Cour de justice européenne.

!  Pratiques différenciées de l’Allemagne •  Alors que les associations caritatives allemandes n'ont jamais utilisé l'argent de ce programme européen,

l'Allemagne a accepté un compromis pour sortir de l'impasse. Devant les vives réactions d'une majorité de députés européens ainsi que de nombreux gouvernements, au premier rang desquels la France, elle a accepté de prolonger à l'identique le programme d'aide pendant deux ans, en échange de son abandon dans la nouvelle phase budgétaire 2014-2020.

•  Les associations caritatives françaises dépendent massivement des versements européens, à concurrence de 75!millions d'euros par an, une somme difficile à remplacer en ces temps de disette budgétaire. Le ministre français de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a donc regretté que «!les conditions ne soient pas réunies pour l'après-2014!», mais s'est félicité d'«!avoir sauver l'aide alimentaire d'urgence pour 2012 et 2013!» après plusieurs réunions bilatérales à Berlin. Il reste donc deux ans aux associations caritatives pour étudier de nouveaux modes de financement, en s'inspirant par exemple du modèle allemand où les associations caritatives sont réputées pour être parmi les plus riches et les plus efficaces d'Europe.

43

Page 45: Vigie Metro novembre 11

Distribution – point de vue •  « Les Français percevront la sincérité de la démarche de Système U »

!  Interview le 28 octobre dans La Tribune •  Système U veut devenir le « leader des produits sains ». Qu'est-ce que cela

signifie ? •  C'est un engagement et non une stratégie. Il faut que cette vision soit partagée

par tous. J'ai passé un moment à convaincre l'ensemble du réseau Système U. Il nous faut aller vers une responsabilité plus grande, commune à tous les points de vente, en matière d'environnement et de santé. Et il nous faut favoriser les agriculteurs français et les PME qui fabriquent en France. Sans angélisme, ceci étant.

•  Cela se traduit comment ? •  Nous avons d'abord fait de la publicité pour marquer notre engagement en

faveur des agriculteurs. En février, dans le secteur du vin, nous avons signé le projet Agri Confiance pour à terme aller vers « zéro pesticides ». En avril, nous avons signé avec Biolait et la laiterie de Saint-Denis de l'Hôtel. En six mois de temps, nous avons vendu 12 millions de litres. Récemment, nous nous sommes engagés à supprimer l'Aspartam de nos produits en janvier. Et, dès 2012, plus aucun de nos produits bio ne comprendra d'huile de palme.

•  Comment réagissez-vous à la stratégie de Leclerc ? •  « Bienvenue au club ! », c'est ce que j'ai envie de lui dire. Maintenant, il ne faut

pas que ce soit que de la com' ! Auchan aussi parle des producteurs locaux. Tout le monde de la distribution s'intéresse à la consommation responsable. Mais les Français percevront la sincérité de la démarche de Système U.

•  Tout cela n'est-il pas fait pour rehausser l'image dégradée de la grande distribution ?

•  Système n'a pas cette image. Les Français n'ont pas, avec le groupement, le rapport qu'ils ont avec un Leclerc ou un Carrefour.

44

Page 46: Vigie Metro novembre 11

Distribution

45

•  Marketing : le boom des Pop-up store !  L’utilisation de Pop-up stores, ces magasins courte durée venus des Etats-Unis, est de plus en plus fréquente dans

les stratégies marketing des entreprises françaises. Retour sur une tendance qui devrait perdurer. •  Entre street marketing et boutique classique, pour quelques jours, quelques, semaines, quelques mois, ou pour

une durée indéterminée, les Pop-up stores sont des « magasins éphémères » crées sur mesure pour la marque ou le produit à mettre en valeur. Plus conviviaux et interactifs que les boutiques traditionnelles, ces magasins jouent essentiellement sur l’ambiance qui doit symboliser une identité produit ou marque.

•  les Pop-up stores permettent aux entreprises ou aux marques « de profiter d’une saisonnalité, célébrer un grand événement, lancer une nouvelle gamme ou se repositionner. »

!  Branding : L’idée est de mettre en avant l’univers d’un produit, d’une marque ou d’une entreprise (traditionnel pour l’ancrer ou nouveau pour le moderniser) à travers le décor du magasin et les activités qui y sont proposées.

Page 47: Vigie Metro novembre 11

AGENDA

46

Page 48: Vigie Metro novembre 11

AGENDA pro •  13 au 15 janvier 2012 – The French Show (Londres) Le grand salon anglais de l'alimentation, des

vins, de la culture, de l'immobilier et des idées de vacances en France.!

•  25 au 27 janvier 2012 - Neiges Etoilées"(Châtel 74) - Festival International de la Gastronomie#Parrainé par Régis Marcon 3 Etoiles au Guide Michelin!

•  5 au 7 février 2012 - Salon Gourmet by Sirha!(Genève Suisse) - 2ème édition du salon Gourmet, le rendez-vous des professionnels suisses et français de l'hôtellerie, de la restauration et des métiers de bouche. www.gourmet-expo.com"

•  5 au 8 février 2012 – Smahrt (Toulouse), salon dédié aux métiers de l’alimentation et de l’hôtellerie-restauration dans le Grand Sud-Ouest - www.smahrt.com!

•  15 et 16 février 2012 - Sandwich & Snack Show et Parizza à Paris, porte de Versailles!•  25 février au 4 mars 2012 - Salon international de l'Agriculture 2012 (Paris)!•  26 au 28 février 2012 – Prorestel (Saint Malo) - Salon professionnel de la restauration hors

domicile, de l'hôtellerie et de l'alimentation www.prorestel.com.!

•  3 au 7 mars 2012 - Europain & Intersuc + SuccessFood"(Paris Villepinte) - www.europain.com •  15 au 18 mars 2012 – Mondial du Tourisme (Paris Porte de Versailles) -

www.lemondeaparis.com •  15 mars 2012 - Salon LHR Emploi"(Paris au CentQuatre) - Salon Emploi des professionnels de

l'hôtellerie et de la restauration organisé par le journal "L'Hôtellerie Restauration".!

•  15 au 17 juin 2012 - Oh my Food, la santé ça se cuisine ! (Paris) - L'alimentation, source de plaisir et de santé pour tous ! www.ohmyfood.fr !

•  21 au 25 octobre 2012 – SIAL (Paris Villepinte) - www.sial.fr!

47

Page 49: Vigie Metro novembre 11

!"#$%&'(%&')*+%&'*%',%-%'.%,"//01*02"1'&"1$'(0'3."3.)+$+'%4,(#&)5%'*%'(678%1,%'9(01:''91',0&'*%'1"1'#2()&02"1'"#'*%'.%;#&'*%',%-%'.%,"//01*02"1<')('%&$')1$%.*)$'*%'(%&',"3)%.<'*%'(%&'*#3()=#%.<'*%'(%&'#2()&%.'"#'*%'(%&'$.01&/%-.%'>'*%&'2%.&'&01&'0#$".)&02"1'+,.)$%'*%'(678%1,%'9(01''!

MERCI

48