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FICHES DOMINICALESRevue pour les équipes l i turgiques

13e dimanche ordinaire2 juillet 2017(Année Matthieu - A)

Être disciples : préférons le Christ à tout !

En vertu du baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire (cf. Mt 28, 19).

Chaque baptisé, quels que soit sa fonction dans l’Église et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation...

La nouvelle évangélisation doit impliquer que chaque baptisé soit protagoniste d’une façon nouvelle.

Cette conviction se transforme en un appel adressé à chaque chrétien, pour que personne ne renonce à son engagement pour l’évangélisation, car s’il a vraiment fait l’expérience de l’amour de Dieu qui le sauve, il n’a pas besoin de beaucoup de temps de préparation pour aller l’annoncer…

Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il a rencontré l’amour de Dieu en Jésus Christ ; nous ne disons plus que nous sommes « disciples » et « missionnaires », mais toujours que nous sommes disciples-missionnaires.

PAPE FRANÇOISLa joie de l’Évangile – n°120

V. Courtas 13e dimanche ordinaire – A 06/05/2023 Fiches dominicales 1

AUTOUR DES TEXTES

À partir des lectures

Comme dimanche dernier, l’Évangile souligne qu’avec le Christ, même s’il faut passer par la souffrance et la croix, nous serons récompensés de la confiance que nous lui aurons faite. Bien sûr, il n’est pas question de ne pas aimer son père, sa mère ou ses enfants. Ce serait tellement contraire à, par exemple, l’hymne à l’Amour que Paul écrit aux Corinthiens et à la manière dont Jésus a mis en valeur la miséricorde de son Père. Il s’agit d’être disciples, voire d’être disciples missionnaires et donc de choisir d’abord et avant tout d’annoncer la Bonne Nouvelle, même s’il faut quitter un instant les êtres aimés. D’autant que l’accueil ne sera pas toujours négatif, témoins cette femme qui reçoit Élisée et celui qui donne à boire à celui qui a soif. Il y a plusieurs conséquences au fait de suivre le Christ : ce peut être la croix ou le verre d’eau. Et la radicalité de la parole du Christ pourrait une nouvelle fois nous engager à vouloir le martyre. Ici il est question de l’accepter si cela arrive, non de le rechercher. N’oublions pas que nous sommes dans les années 80. Matthieu écrit pour une communauté persécutée. Jésus n’a peut-être pas dit textuellement « celui qui ne prend pas sa croix… » mais Matthieu riche de la Bonne Nouvelle reçue de son maître et de l’expérience vécue avec lui, a pu partager cette radicalité avec sa communauté. Dans le même sens, Paul expose ce qu’il comprend du mystère Pascal : le baptême nous unit à la mort et à la résurrection du Christ et insiste sur le fait que pour vivre de manière nouvelle, il nous faut renoncer à ce qui n’est pas essentiel.

Première lecture : 2 Rois 4, 8-11.14-16a

Élisée, successeur d’Élie, est un prophète itinérant dans le Royaume du Nord au IXe siècle av. J.-C. Dans la scène qui nous est présentée, il annonce à un couple stérile qui lui a offert l’hospitalité la naissance future d’un enfant. Déjà, aux chênes de Mambré, Abraham avait reçu une annonce semblable après avoir accueilli généreusement trois mystérieux visiteurs (Gn 18) : « Dans un an, Sara aura un fils », avait dit le Seigneur. C’est un motif qui se retrouvera souvent dans la Bible jusqu’à l’annonce de la naissance de Jean-Baptiste à Zacharie au début de l’Évangile de Luc. L’assurance d’une postérité était l’une des marques essentielles de la bénédiction de Dieu. Ici l’annonce résulte d’une initiative du prophète. Mais dans l’Évangile du jour, Jésus dira qu’accueillir un prophète c’est accueillir celui qui l’a envoyé, Dieu lui-même.

Psaume 88

Ce chant est un psaume royal qui évoque l’alliance conclue entre le Seigneur et David choisi comme son Messie. Dieu est loué pour la bonté de sa promesse faite au roi, pour la souveraineté qu’il exerce sur l’histoire d’Israël et pour sa fidélité « plus stable que les cieux ».

Deuxième lecture : Romains 6, 3-4.8-11

Que le baptême nous confère une vie nouvelle est une idée qui nous est familière. Mais elle ne peut se comprendre que dans la dynamique du mystère pascal, « passage » de la mort à la vie. Dans ces lignes de sa lettre aux Romains, Paul veut d’abord mettre en évidence l’aspect « mort » du baptême pour mieux valoriser son aspect « entrée » dans la vie nouvelle. Aussi fait-il le lien entre le baptême et la mise au tombeau, entre l’immersion totale alors pratiquée dans l’eau du baptistère et l’ensevelissement. L’eau, qui dans l’Ancien Testament, était souvent puissance de mort, devient par la mort du Christ, puissance de salut. « Lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes » (v. 10). Notre baptême, plongée dans la mort avec le Christ, est donc notre mort au péché. Mais le Christ mort est ressuscité par la toute-puissance de Dieu. Et notre baptême nous fait passer, avec Lui, de la mort à la vie, de la mort au péché à la vie pour Dieu. Voilà qui donne sens à notre vie chrétienne. Sachons nous en souvenir quand nous renouvelons nos promesses du baptême.

Évangile : Matthieu 10, 37-42

Dans ce passage de l’Évangile de Matthieu, situé à la fin du discours missionnaire, Jésus énonce les exigences de la vie à sa suite avant d’évoquer la récompense pour celui qui le recevra en la personne du disciple.

D’abord les exigences. Nous entendons Jésus placer l’amour pour lui au-dessus de l’affection familiale. Il faut pour être digne de lui et donc pour le suivre, dépasser l’amour ou l’attachement qui se vit dans l’ordre de la nature. Non qu’il ne faille aimer nos proches de tout notre cœur, ce qui serait contraire à l’enseignement divin le plus élémentaire. Mais cet amour légitime ne doit pas nous détourner du Christ ou nous retenir de cheminer à sa suite. Or, nous ne pouvons suivre le Christ sans rencontrer comme lui la croix, c’est-à-dire des épreuves de toutes sortes qui peuvent nous atteindre au plus profond de nous-mêmes. Jusqu’à la plus grande d’entre elles, la perte de notre propre vie. Cela annonce déjà le mystère pascal. Car Jésus a le pouvoir de


transformer toute forme de mort en surcroît de vie. Les disciples le découvriront après la résurrection. La perte se transforme donc en gain, ce que Jésus appelle ici la récompense. Il nous parle de récompense accordée à celui qui accueillera ses envoyés. Remarquons les identifications successives qu’il opère : identification du disciple à lui-même et, à travers lui, au Père : celui qui reçoit son disciple accueille lui-même et son Père. Puis identification de l’accueillant à l’accueilli, qu’il soit prophète (portant la parole de Dieu) ou juste (accomplissant la volonté du Seigneur). Enfin Jésus évoque l’image du verre d’eau, le plus petit service que l’on puisse rendre au plus humble (un de ces petits) et qui aura aussi sa récompense. Et ce petit, c’est ici le disciple, celui qui se rend « enseignable », qui s’ouvre à la bonne nouvelle du Royaume avant de la transmettre à son tour. Dans toutes les formes d’accueil des envoyés du Christ, la récompense c’est sans doute d’accueillir en leur personne le Christ lui-même.

Ces paroles donnent à nos vies de chrétiens, envoyés par le Christ, une plénitude de sens.

Pistes d’homélieChoisir vraiment le Christ, en nous appuyant sur les signes annonciateurs, discrets et toujours actuels de sa présence.

Il est présent dans la vie, la parole et les engagements du prophète. Ce dernier offre un avenir à un couple stérile. Cette situation n’est pas fatale. La réponse de Dieu s’inscrit dans le temps, pour le bien des personnes. L’adhésion des bénéficiaires demeure discrète, à peine perceptible. Dieu intervient dans la vie, sans bruit, sans s’imposer, avec délicatesse et rejoint la profondeur du sujet. Ce vrai souci de chaque personne où se jouent et se nouent les consentements les plus nobles, les plus lourds, les plus féconds est ici illustré puissamment.

Paul, dans ses extraits de Romains, nous rappelle avec force, conviction et opportunité que le baptême dans lequel nous sommes plongés, nous fait entrer dans le mystère pascal qui oriente et qualifie notre existence pour la vie en Dieu. Nous ne sommes pas des égarés, travaillés par le doute, les spéculations stériles, les recherches dépourvues de sens. Nous sommes plongés dans la vie du ressuscité. Il nous arrache à la mort et au péché sous toutes ses formes. Cette affirmation requiert de notre part adhésion, renouvellement de nos convictions et ancrage profond en Christ. Le renouvellement des promesses de notre baptême nous remet en mémoire cette réalité de vie.

L’Évangile de Mathieu, en cet extrait, achève le discours de Jésus sur la mission. Jésus présente les attitudes les plus conformes à notre véritable identité. D’une manière directe, il nous présente des perspectives. Nous avons des choix à faire, des priorités à envisager, des engagements à prendre. Nous avons à le préférer à nos proches, à nos intimes, à tous ceux à qui nous sommes naturellement reliés. L’amour de mon prochain, solidement fondé et reconnu par Jésus ne doit pas nous détourner de Lui.Intégrer la croix, comme Lui, dans notre marche, pour vivre notre aventure de croyant et plus encore de disciple est le chemin qu’Il nous montre.Avec ce support vital, le Christ nous invite à élargir le champ de la fraternité pour l’étendre à tout homme. Nous avons à mettre en œuvre au fil des jours cet impératif évangélique et à l’inscrire dans notre chair. Le bonheur est à ce prix.

Mgr Pierre PICAN,évêque émérite de Bayeux-Lisieux (14)

Pour aujourd’huiDes questions pour vous permettre de partager en équipe et de commenter les textes…

1. LIENS HUMAINS. La femme insiste pour que Élisée « vienne manger chez elle » ; elle entend : « Tu tiendras un fils dans tes bras » (1ère lect) ; Jésus dit « …qui aime son père ou sa mère plus que moi… Qui accueille un prophète… un homme juste… un petit ». Parlons de notre aptitude à voir Dieu dans les relations humaines. Est-ce que Dieu ne serait pas plus humain que nous ?

2. LIENS AVEC DIEU. Dieu est lié par un réflexe de grâce : « Que peut-on faire pour cette femme ? » (1ère

lect) ; « Par le baptême, nous avons été unis au Christ… vivants pour Dieu » (2e lect) ; « Celui qui ne me suit pas… » (Év). Dirions-nous que les relations humaines sont sous-tendues par la relation avec Dieu ? Qu’est-ce que « vivre pour Dieu » ? Et suivre Jésus ?

3. EXIGENCES. « Celui qui aime son père… plus que moi n’est pas digne de moi » (Év). Est- ce que Dieu demande de minimiser nos liens familiaux ? Est-ce qu’en aimant le Christ, on reçoit la bonne manière de sortir de soi et d’aimer les autres ?

4. RÉCOMPENSE. « Tu tiendras un fils dans tes bras » (1ère lect) ; « …que nous menions une vie nouvelle » (2e lect) ; « Qui accueille… recevra une récompense » (Év). Arrive-t-il que nous fassions un marchandage avec Dieu ? Avons-nous déjà reçu une récompense pour notre obéissance à la loi du Christ ? Si oui, de quelle nature est-elle ?


DYNAMIQUE DE CE DIMANCHE

Des mises en œuvreLe président, dans sa monition d’entrée, pourrait prévenir de la radicalité de certains textes et souligner que souvent pour mieux comprendre, il faut faire certaines nuances. Passer par la mort pour vivre est une expérience fréquente en nos vies, mais ce n’est jamais un but, toujours un passage qui ouvre à une vie autre.On pourra avoir une procession venant du baptistère où serait pris le cierge pascal qui serait posé auprès de l’ambon.La meilleure façon de signifier le mystère Pascal, et donc le choix qu’il nous est demandé de vivre vis à vis du Christ, serait de procéder à l’aspersion au début de la célébration, par exemple au moment du temps pénitentiel. Le président pourra signifier le lien au baptême et donc au mouvement perpétuel de notre vie : mourir pour vivre, perdre pour gagner. Toute la célébration pourrait être orientée vers cet axe baptismal, spécialement par le choix des chants : par exemple K 106 - Peuple de baptisés.La première lecture gagnerait à être lue entièrement avec les versets non retenus. Après l’homélie, il serait possible de chanter un refrain baptismal, tel que N 297 / I 297- Baptisés dans la lumière de Jésus ou IS 11-a / X 11 - Seigneur, tu as vaincu la mort. À la communion : EP 164 - Les mots que tu nous dis.

Pour se former en équipe

ConfesserConfesser : ce mot est souvent réduit à ce qui se passait dans le confessionnal, alors que pour le chrétien, il signifie reconnaître, proclamer… et pas seulement confesser ses péchés à un prêtre.

La tradition chrétienne, comme la tradition biblique, souligne la triple dimension de la confession : confesser les merveilles de Dieu, confesser la foi, confesser ses péchés.

Au fil des livres du Nouveau Testament, les confessions de foi abondent. Les trois formes sont présentes… Elles sont souvent le fait de marginaux, de malades, d’étrangers, de pauvres, elles ont un caractère liturgique… Le rite de communion reprend celle du centurion romain : « Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. » (Mt 8)

À la messe dominicale, la confession de foi est un symbole, celui des Apôtres ou de Nicée. Élaborés et solennels, ces deux symboles rassemblent des expériences spirituelles en des formules solidement charpentées nées souvent de controverses. Je ne sais le symbole de la foi qu’en le prononçant avec d’autres : la foi de l’Église porte la foi de chacun.

La longue tradition de l’Église a mis en avant ses martyrs comme confesseurs de la foi. Mieux que dans une liturgie, ils ont dit que Dieu vaut qu’on lui donne sa vie : il est le Seigneur ! La confiance en l’Autre se donne sans réserve… La foi confessée assume la vérité de l’être humain, limité, pécheur. Celui-ci peut confesser à Dieu et devant ses frères qu’il a péché en pensée, en paroles, par action et par omission. Il ne craint pas d’être jugé, abaissé, culpabilisé. Il a reconnu que l’Autre le fait exister.

Bernard CHÂTAIGNÉABÉCÉDAIRE DE LA CÉLÉBRATION CHRÉTIENNE – Ed de l’Atelier – p. 38


POUR UNE CÉLÉBRATION DOMINICALE DE LA PAROLElorsqu’il n’y a pas d’eucharistie

Chaque diocèse définit le genre d’assemblée qu’il convient de tenir, le dimanche, dans les églises où l’eucharistie ne peut pas être célébrée. Soit les petites paroisses (relais) sont invitées à prier au cours de la semaine, réservant l’eucharistie dans un seul lieu de rassemblement. Soit elles sont conviées à célébrer le dimanche par des célébrations de la Parole, en alternance avec l’eucharistie, selon une fréquence prévue. Devant la diversité des pratiques diocésaines, et aussi à la lecture des remerciements qui nous parviennent, nous désirons assurer cette mission susceptible de répondre aux divers besoins. D'autant que dans ces courriers de remerciements nous parviennent des témoignages qui soulignent la richesse de la diversité de nos propositions. C’est pour cela que les Fiches Dominicales vous offrent une aide et pour la préparation des messes et pour celle des célébrations de la Parole de Dieu.D’autre part, les Fiches Dominicales suggèrent que, lors des célébrations où l’on communie au Christ dans sa Parole, on ne distribue pas la communion au pain eucharistique. Pourtant si cette dernière est prévue par les orientations diocésaines, les Fiches suggèrent qu’elle soit donnée avec du pain eucharistique consacré le même jour et apporté de la messe paroissiale.

L’Ouverture SALUTATION

La personne qui conduit la célébration salue l’assemblée de façon fraternelle, puisque le baptême a fait de nous des frères, et elle peut continuer avec ces termes : « Par le baptême, nous avons été unis au Christ. Saint Paul l’affirmait il y a 2000 ans. Il nous le redit aujourd’hui. Cette certitude est profondément ancrée au cœur de tous les baptisés. C’est même une évidence. Rappelons-nous au nom de qui nous avons été baptisés » : Au nom du Père +…

Elle poursuit : « Que Dieu notre Père ne cesse de faire de nous ses enfants ; que Jésus Christ notre frère nous unisse à son mystère ; et que l’Esprit Saint nous couvre de son ombre ».

L’assemblée répond : Amen.

CHANT D’ENTRÉE de type baptismal, par exemple : K 106 - Peuple de baptisés - CNA 573

PRIÈRE D’OUVERTURE – Aux propositions de cette fiche (p. X), on pourra préférer cette prière :

Dieu notre Père, tu as voulu que nous puissions devenir tes enfants. Ton Fils Jésus a voulu que nous vivions en fraternité entre nous et avec lui. Nous te demandons de nous garder sous l’ombre de ton Esprit, Toi qui vis pour les siècles des siècles. Amen.

La Parole PROCLAMATION DU DEUXIÈME LIVRE DES ROIS 2 R 4, 8-11.14-16a

Proposition d’introduction du texte : Lors du baptême, lorsque nous recevons l’onction, nous sommes unis au Christ : prêtre, prophète et roi. Dans cette lecture du second livre des rois, un prophète nous est donné en exemple. Il s’agit d’Élisée. Pour ses hôtes, il est perçu comme un saint homme de Dieu et il annonce une bonne nouvelle. Rappelons-nous cette onction sainte ainsi que la mission dont elle nous a marqués. Nous sommes les porteurs de la Parole de Dieu et nous sommes envoyés annoncer sa Bonne Nouvelle.

PSAUME 88Proposition de mise en œuvre du psaume : Pour s’approprier le psaume et en être acteurs, l’assemblée pourrait redire la fin de chaque phrase après le lecteur. Un document écrit peut aider l’assemblée, mais un bon lecteur, secondé par quelques personnes informées, peut entraîner l’assemblée.

L’amour du Seigneur, sans fin je le chante. SANS FIN JE LE CHANTE.Ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge. JE L’ANNONCE D’AGE EN AGE.Je le dis : c’est un amour bâti pour toujours. BATI POUR TOUJOURS.Ta fidélité est plus stable que les cieux. PLUS STABLE QUE LES CIEUX.


Heureux le peuple qui connaît l’ovation ! QUI CONNAIT L’OVATION ! etc...

PROCLAMATION DE LA LETTRE AUX ROMAINS Rm 6, 3-4.8-11Proposition de mise en œuvre : À la fin du psaume, on installe ostensiblement une vasque (cuve baptismale, ou grand bénitier, ou autre vasque) en un lieu visible et pratique pour y processionner. Après cette installation, lecture de la lettre de Paul aux Romains, par un lecteur qui aura préparé sa lecture pour lui donner tout son sens, le mieux possible. Ensuite, l’animateur invite les membres de l’assemblée à venir se signer avec l’eau en souvenir de leur baptême.

Pendant cette procession, nous vous suggérons un chant de type baptismal comme :N 14-67-1 / I 14-67-1 - Baptisés dans l’eau et dans l’Esprit – CNA 673

ou, s’il y a des enfants : Je veux vivre en baptisé - Livret JE VEUX ÊTRE BAPTISÉ – Ed du Signes - https://www.youtube.com/watch?v=2AqCotffVxk

ALLÉLUIA. En écho à la lettre aux Romains, pièce majeure de la nuit pascale, on peut prendre l’Alléluia Ps 117 de l’Emmanuel avec plusieurs strophes.

PROCLAMATION DE L’ÉVANGILE Mt 10, 37-42

PARTAGE AUTOUR DE LA PAROLEEn faisant le choix d’orienter cette célébration autour du baptême et de sa dimension (entre autres) prophétique, le partage peut se faire autour de plusieurs aspects du baptême :

En devenant sacramentellement enfants du Père, nous entrons symboliquement dans une nouvelle sorte de fraternité, infiniment plus large que la fraternité du sang. Comment vivons-nous cette fraternité et cette filiation ? Quels en sont les signes visibles ?

En recevant l’onction, nous devenons prêtres. Nous pouvons donc porter la prière de tout homme devant Dieu. Ce n’est plus réservé à quelques-uns. Prions-nous pour (à la place de) nos frères qui ne prient pas ?

En recevant l’onction, nous devenons prophètes, c'est-à-dire porteurs de la Parole de Dieu. Nous le faisons entre nous dans cette célébration. Comment sommes-nous porteurs de la Parole une fois que nous avons quitté les murs de notre église ?

En recevant l’onction, nous devenons rois. Mais notre roi a exprimé sa royauté en se mettant au service de ses frères. De quelle manière exerçons-nous notre royauté ?

Au terme de cette méditation, un chant peut trouver sa place, par exemple : I 237 Naitre et renaître Signes Musiques n°20 / Chants Notés T. 4I 296 Par le baptême de renaissance CNA 677

PROFESSION DE FOI – Introduite par quelques mots : Professons la foi de l’Église, la foi de notre baptême : JE CROIS EN DIEU…

PRIÈRE UNIVERSELLE Pour les intentions, se reporter aux propositions de la célébration eucharistique page 10 de cette fiche.La personne qui conduit la prière pourra l’introduire en ces termes : Au début de l’Église, les catéchumènes sortaient à ce moment, car c’était une prière réservée aux baptisés : ils mettaient à l’œuvre leur sacerdoce baptismal. Aujourd’hui, tous sont invités à participer à cette prière, mais c’est une mission spécifiquement donnée aux baptisés. Prenons-en davantage conscience aujourd’hui.

Prière de louange et Notre PèreÀ la fin de la prière universelle, la personne qui conduit la prière peut dire :

Loué sois-tu Dieu notre Père, toi qui écoutes toute vraie prière. Par le baptême, tu as fait de nous tes enfants et tu prends soin de nous comme une mère qui ne peut oublier sa progéniture.

Loué sois-tu, Jésus notre frère. Par le baptême, tu nous associes au mystère de ta mort et de ta résurrectionet tu fais de nous les membres de ton corps ressuscité.

Loué sois-tu, Esprit de Vie.Par le baptême, tu nous plonges dans ta propre vie


https://www.youtube.com/watch?v=2AqCotffVxk

puisque nous sommes baptisés dans l’eau et dans l’Espritet tu ne cesses de nous accompagner dans notre chemin terrestre.

Par toi, nous sommes unis dans la prière et nous l’exprimons en unissant nos mains. (On laisse un peu de temps pour faire le geste.)

C’est pourquoi, avec les mots que Jésus notre frère nous a donnés,nous pouvons nous tourner vers le Père en disant : NOTRE PÈRE…

GESTE DE PAIXÀ la fin du Notre Père, la personne qui conduit la prière peut dire :Gardons nos mains unies. C’est par elles que passe la paix dans nos gestes quotidiens. Nous pensons à tous ces gestes de fraternité auquel le baptême nous appelle (quelques instants de silence). Nous pensons à l’unité de l’Église qui passe par notre unité (quelques instants de silence). Nous pensons à la paix que Jésus lui-même nous a donnée. Nous en sommes les dépositaires. Il nous faut l’entretenir, venir à la source pour lui rendre sa vigueur, et, quand nous aurons quitté ce lieu, nous serons invités à la partager dans notre quotidien. AMEN !

L’envoiAprès les annonces, la personne qui conduit la célébration demande d’approuver chaque bénédiction en disant « AMEN » :

Que Dieu notre Père ne cesse de nous rappeler que nous sommes ses enfants. AMEN.

Que Jésus notre frère ne cesse de nous rappeler son Évangile d’amour et de fraternité. AMEN.

Que l’Esprit qui nous habite ne cesse de nous rappeler sa présence au quotidien. AMEN.

Et que Dieu tout puissant nous bénisse, le Père, le Fils et le Saint Esprit. AMEN.

Allons dans la paix du Christ – NOUS RENDONS GRÂCE À DIEU.

Avant de se séparer, l’assemblée des fidèles peut être invitée à chanter :KD14-56-1/A14-56-1 - Dieu nous a tous appelés – CNA 571


POUR LA CÉLÉBRATION EUCHARISTIQUE

Ce dimanche 2 juillet sera celui des premiers départs massifs en congés d’été. Il marquera le commencement des « vacances ». Bien des assemblées dominicales verront leur visage se modifier sensiblement. Dans de nombreux lieux, ce sera la dispersion des habitués et les aménagements d’horaires. Par contre, d’autres lieux auront à faire face à l’affluence exceptionnelle de la saison estivale. Soyons disponibles à l’accueil des arrivants. Sachons aussi tirer profit de toutes ces situations et offrir à chacun l’« espace de prière » recherché.

OUVERTUREL’accueil de ceux qui arrivent, estivants, gens de passage sera manifeste dès la porte de l’église : mot de bienvenue, feuille de participation, désignation de places disponibles…

Procession, accueil et chant d’entrée La PROCESSION D’ENTRÉE part du baptistère (voir "Des mises en œuvre" p. 4 de cette fiche). Elle est composée

du cierge pascal, de la croix, des servants d’autel, du(des) prêtre(s), du(des) diacre(s). Elle peut être accompagnée par un morceau de musique ou par le chant de l’assemblée. Le cierge pascal trouvera sa place près de l’ambon.

Le CHANT D’ENTRÉE accompagne la procession. Pour ce 13e dimanche du Temps ordinaire, nous pouvons retenir : K 106 Peuple de baptisés CNA 573KD 20-38 / K 20-38 Pour avancer ensemble CNA 524X 962-2 / E 203-2 L'espoir de la terre Signes Musiques n°16 / Chants Notés T. 3

Le MOT D’ACCUEIL, prononcé par l’animateur ou le prêtre, prendra en compte la situation nouvelle de ce début de vacances. Sachons accueillir fraternellement nos frères et nos sœurs en Christ.

Préparation pénitentielle Nous vous suggérons la 4e forme de préparation pénitentielle proposée par le Missel.

L’aspersion d’eau bénite manifeste clairement le lien baptême-pardon des péchés. Elle se déroule en plusieurs temps :1. Le prêtre invite les fidèles à prier en disant par exemple : « Mes frères, demandons au Seigneur de bénir cette

eau ; nous allons en être aspergés en souvenir de notre baptême… »2. Puis il dit une prière de bénédiction de l’eau (Missel p. 452-453)3. Il asperge ensuite toute l’assemblée en parcourant l’église.

Pendant la démarche, l’assemblée peut chanter, par exemple :I 132-1 J’ai vu l’eau vive CNA 191I 24-01 Une source d’eau vive CNA 193I 296 Par le baptême de renaissance CNA 677I 44-62 J’ai vu des fleuves d’eau vive Chants de l’Emmanuel

Le prêtre dit la conclusion :Que Dieu tout-puissant nous purifie de nos péchés

et, par la célébration de cette eucharistie, nous rende dignes de participer un jour

au festin de son Royaume. AMEN.

Gloire à DieuCe chant d’allégresse et de louange, que la liturgie utilise pour rendre gloire à Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, exprime les principales formes de la prière qui seront développées tout au long de la célébration : l’adoration avec la louange, la bénédiction et la glorification, l’action de grâce, la prière de demande et d’intercession. Apprenons à savourer les paroles de cette hymne ancienne.

Nous vous suggérons de garder la même mélodie pendant plusieurs dimanches, par exemple :AL23-09 - Messe du Partage - Gloire à Dieu - CNA 197 / Signes Musiques n°35


Prière d’ouvertureFormulée à la première personne du pluriel, l’invitation à la prière d’ouverture s’adresse à toute l’assemblée et à chaque fidèle en particulier. Après une courte pause en silence, la prière d’ouverture est dite par le prêtre au nom des fidèles rassemblés et de toute l’Église.

Celle de la Messe du jour (Missel, p. 350)

Tu as voulu, Seigneur, qu’en recevant ta grâcenous devenions des fils de lumière ;

ne permets pas que l’erreur nous plonge dans la nuit,mais accorde-nous d’être toujours rayonnants de ta vérité.

Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu,qui règne avec toi et le Saint Esprit,maintenant et pour les siècles des siècles. AMEN.

ou la 1ère des oraisons diverses (Missel, p. 378)

Que ta grâce inspire notre action, Seigneur,et la soutienne jusqu’au bout,

pour que toutes nos activitésprennent leur source en toiet reçoivent de toi leur achèvement.

Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu,qui règne avec toi et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

LITURGIE DE LA PAROLE

Proclamer la 1ère lecture – 2 R 4, 8-11.14-16aNous vous suggérons de lire le texte du Livre des Rois sans coupure, pour mieux mettre en valeur l’importance de l’hospitalité et de l’accueil dans nos vies humaines, en rajoutant les versets 12 et 13 :

12- Élisée dit à Guéhazi, son serviteur : « Appelle notre Sunamite ! ». Guéhazi l’appela, et elle se tint devant lui.13 Élisée reprit : « Dis-lui donc : Voici que tu t’es donné beaucoup de peine pour nous. Que peut-on faire pour toi ? Faut-il parler pour toi au roi ou au chef de l’armée ? » Mais elle répondit : « Je vis tranquille au milieu des miens. »

Lors de sa préparation, le lecteur aura remarqué les trois parties de cette histoire : 1er tableau : la première invitation qui va devenir une étape habituelle pour le prophète2e tableau : la décision de la maitresse de maison d’aménager une « petite chambre »3e tableau : le retour du prophète.

Il restituera cette merveilleuse histoire, toute en finesse, en mettant en valeur les deux personnages principaux : Élisée et la Sunamite.

Chanter le PSAUME 88L’antienne est nouvelle. Nous vous suggérons la psalmodie proposée dans le classeur des Nouvelles Antiennes produit par LES FICHES DOMINICALES.

R/ Ton amour, Seigneur, sans fin je le chante !]

A L’amour du Seigneur, sans fin je le chante ;B ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge.C Je le dis : C’est un amour bâti pour toujours ;D ta fidélité est plus stable que les cieux.

A Heureux le peuple qui connaît l’ovation !B Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;C tout le jour, à ton nom il danse de joie,D fier de ton juste pouvoir.


A Tu es sa force éclatante ;B ta grâce accroît notre vigueur.C Oui, notre roi est au Seigneur ;D notre bouclier, au Dieu saint d’Israël.

Proclamer la 2e lecture – Rm 6, 3-4.8-11Monition (facultative) : Paul nous présente le baptême comme le lieu même de notre vie pascale.

Ce passage de la lettre de Paul aux chrétiens de Rome est difficile et demande à être préparé (voir p. 4 du 12 e dimanche ordinaire). En conséquence, on évitera de choisir le lecteur au début de la célébration même si la typographie du lectionnaire facilite la compréhension.

Acclamation à l’ÉvangileL’alléluia est une manifestation d’accueil, pleine de joie et de foi. Nous nous levons pour manifester notre union au Christ ressuscité et notre respect envers Celui qui est la parole de Dieu en personne.

C 201 – Alléluia « irlandais » – CNA 215-37

Alléluia ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Descendance choisie, sacerdoce royal, nation sainte, annoncez les merveilles de Celui qui vous appelés

des ténèbres à son admirable lumière.

Proclamer l’Évangile : Mt 10, 37-42

Chant après la ParoleAprès l’homélie et pour la conclure, nous vous suggérons soit un temps de silence, soit une improvisation musicale, soit un chant à la Parole :

N 297 / I 297 Baptisés dans la lumière de Jésus CNA 672IS 11-a / X 11 Seigneur, tu as vaincu la mort CNA 587

Profession de foiLa profession de foi est formulée à la première personne du singulier. C’est donc un acte personnel, conscient et libre d’adhésion à la foi de l’Église et, en même temps un acte ecclésial, car « la foi de l’Église précède, engendre, porte et nourrit notre foi » (CEC 181). Nous vous suggérons une version chantée du Symbole des Apôtres :

AL38-55 - Messe de Sylvanès - Symbole des Apôtres - 25 messes pour toutes les assemblées – Vol. 2

Prière universelle La prière universelle, ou prière des fidèles, est une manifestation liturgique du sacerdoce commun des baptisés. L’assemblée intercède publiquement auprès de Dieu en faveur de besoins spécifiques. Les intentions de prière ne concernent donc pas des idées ou des situations mais bien des personnes, des nécessités concrètes. En raison des délais de rédaction, d’impression et d’acheminement des Fiches, notre proposition ne peut tenir compte de l’actualité. Aussi nous insistons pour que l'équipe liturgique s’approprie les intentions ci-dessous et les formule à sa manière.

Introduction : Tournons-nous vers Dieu, maître de l’histoire, soutien de notre liberté, accompagnateur de notre fidélité.

Refrain : Seigneur écoute-nous – Seigneur exauce-nous.

Pistes pour les intentions :

Pour le monde de notre temps, afin qu’en lui surgissent et s’affirment des porteurs de sens, d’espérance et de la prise en charge des plus faibles, des plus fatigués, des plus isolés. Seigneur, nous te prions. R/

Pour l’Église de notre temps ; qu’elle révèle à tous les chrétiens les richesses du baptême et les engagements que cette forme de vie comporte pour chacun. Seigneur, nous te prions. R/


Pour tous ceux qui prennent des responsabilités dans le monde politique, associatif, culturel et sur les terrains délicats de la solidarité. Seigneur, nous te prions. R/

Pour notre communauté afin qu’elle élargisse toujours plus son regard sur toutes les personnes qui n’ont pas conscience de pouvoir en devenir membres, au prix de l’attention délicate, de la bienveillance et de la compréhension dont nous avons à les entourer. Seigneur, nous te prions. R/

Conclusion : Prions :Renouvelle Seigneur notre ardeur à servir chacun de nos frères, dans ton esprit, avec constance, confiance et la force que tu nous donnes à chacun. Amen.

LITURGIE DE L’EUCHARISTIE

Préparation de l’autel et Présentation des dons La PROCESSION DES OFFRANDES – La liturgie se déroule à partir de maintenant à l’autel. Une fois celui-ci préparé, le

diacre ou le prêtre accueille les offrandes apportées par quelques membres de l’assemblée.

L’argent de la quête sera déposé à un endroit approprié mais hors de la table eucharistique.

Pour manifester notre participation active à la prière prononcée au nom de tous par le célébrant, tenons-nous debout et cela dès qu’on a déposé les offrandes et terminé les rites d’accompagnement. Levons-nous à l’invitation du prêtre : « Prions ensemble, au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Église ».

PRIÈRE SUR LES OFFRANDES


Dieu qui agis avec puissance dans tes sacrements,fais que le peuple assemblé pour te servirsoit accordé à la sainteté de tes propres dons.

Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec toi et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. AMEN.

ou la 19e des oraisons diverses (Missel p. 387)

Tu nous as aimés, Seigneur, d’un si grand amourque tu nous as donné ton propre Fils ;

accorde-nous de ne faire plus qu’un avec luiafin de te présenter une offrande digne de toi.


Prière d’action de grâce PRÉFACE ET PRIÈRE EUCHARISTIQUE – La préface III de la prière eucharistique pour des circonstances particulières

conviendrait bien à ce dimanche : « Nous te rendons grâce, Dieu saint et fort : par ton Verbe, tu as créé le monde et par lui tu gouvernes toute chose avec justice… Il est le chemin qui mène vers toi, il est la vérité qui rend libre… »

SAINT, LE SEIGNEUR – Nous vous proposons de conserver la même mélodie durant plusieurs dimanches, par exemple :AL39-49 - Messe "Christus Vincit" - Saint le Seigneur – MNA 26-12

ANAMNÈSE – Une acclamation identique pour plusieurs dimanches unifiera ce temps liturgique :CL2-3 – Anamnèse 2 – CNA 264

Fraction du pain & Communion NOTRE PÈRE introduit par quelques mots :


Dieu nous appelle aujourd’hui à un amour sans limite…Seul l’Esprit de Jésus peut nous donner de répondre à cet appel…Avec l’Esprit de Jésus, osons dire une prière qui engage notre cœur et notre vie : NOTRE PÈRE…

Nous pouvons bien sûr chanter notre prière, en prenant par exemple :DHL109-2a - Notre Père – CNA 284

GESTE DE PAIX – En ce début de saison estivale, il pourra prendre une signification particulière. Il peut être introduit par quelques mots :

« Qui vous accueille m’accueille ; nous dit Jésus ;et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé ».

Dans la foi et l’espérance, osons nous tourner les uns vers les autres…Osons nous accueillir comme frères et sœurs du Seigneur… Frères et sœurs, dans la charité du Christ, donnez-vous la paix.

APPEL DES « MINISTRES EXTRAORDINAIRES » DE LA COMMUNION.Si des laïcs sont appelés à être ministres de la communion, il est souhaitable que le prêtre les invite à s’approcher de l’autel avant le chant de l’Agneau de Dieu et qu’il les bénisse.

CHANT DE LA FRACTION Nous vous suggérons :

AL23-12 - Messe du Partage - Agneau de Dieu – CNA 295 / Signes Musiques n°35

INVITATOIRE À LA COMMUNIONHeureux les invités au repas du Seigneur !Heureux ceux qui accueillent le don de DieuVoici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde…

COMMUNIONPendant la démarche de communion, nous vous proposons d’écouter un morceau de musique. La revue Préludes (51 rue Principale – 67530 Ottrott), destinée aux organistes, en propose de nombreux.

Si une musique a accompagné la procession, nous pouvons prendre l’un des chants suivants pour prolonger la méditation :

EP 164 / E 164 Les mots que tu nous dis Signes Musiques n°83DP 379 En accueillant l’amour CNA 325

PRIÈRE APRÈS LA COMMUNION.


Que le corps et le sang de Jésus Christ,offert en sacrifice et reçu en communion,nous donnent la vie, Seigneur :

reliés à toi par une charité qui ne passera jamais,nous porterons des fruits qui demeurent.


ou la 10e des oraisons diverses (Missel p. 389)

Dieu qui nourris et soutiens ta familleen lui donnant jour après jour tes sacrements,

accorde à ceux qui ont partagé ce repasde vivre sous ta loi de charité,afin que l’Église serve la communauté des hommesen étant le ferment qui les soulèveet l’instrument du salut que tu leur offres.



LITURGIE DE L’ENVOI

AnnoncesLes annonces participent à donner de la visibilité au dynamisme de la communauté chrétienne. On peut aussi y faire un appel aux personnes dont les talents pourraient enrichir les assemblées de l’été.

Bénédiction et EnvoiLe prêtre peut choisir une prière sur le peuple pour conclure la célébration, nous vous suggérons la 5e (Missel p. 524) :

Viens au secours des croyants, Seigneur,par la bénédiction qu’ils attendent de toi :

qu’elle les aide à ne pas s’éloigner de ta volontéet à te rendre grâce.

Par Jésus Christ…

Et que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. AMEN.

Après la bénédiction finale, le prêtre ou le diacre conclut :

Allez dans la paix du Christ.NOUS RENDONS GRÂCE À DIEU.

BON ÉTÉ À TOUS !


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