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GRAND PARIS

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POLITIQUE

Ce que les patrons gagnent à voyager avec le Président P.5

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AFP

Marseille boude Diouf

www.20minutes.fr Lundi 10 février 2014 N° 2607

JEUX VIDÉO

« Broken Age » et « Octodad », deux fantaisies indés P.20

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MUNICIPALES

EXCLUSIF Selon un

sondage Ifop, l’ancien

président de l’OM est

crédité de 4 % des voix au

premier tour. Le maire sortant,

Jean-Claude Gaudin,

l’emporterait.P.6

V. H

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AGROALIMENTAIRE

Amer bilan, un an après l’affaire de la viande de cheval P.14

FOOTBALL

Paris ne creusepas l’écart sur Monaco (1-1) P.28

Le logementau cœur de

la campagne P.2

PARIS

Lundi 10 février 20142 ■■■Grand Paris

##JEV#160-133-http://m.20minutes.fr/tv/actus/98030-t##JEV#

CONSEIL DE PARISUn vœu pour surveiller les ondes dans le métroLes élus EELV vont déposer un vœu au Conseil de Paris pour que la RATP applique dans le métro les seuils d’exposition maximale prévus par la charte parisienne de la téléphonie mobile, à savoir 5 V/m (volts par mètre) pour la 3G et 7 V/m pour la 4G. Une étude a récemment révélé des pics à 8 V/m sur la ligne 3.

CULTUREHollande à un match d’improvisation à TrappesRencontre insolite loin des caméras. Vendredi soir, le Président a assisté à un match d’improvisation entre collégiens, à l’invitation de Jamel Debbouze à Trappes (Yvelines), dévoile lemonde.fr. « Il a compris les bienfaits de l’improvisation pour les jeunes », assure l’humoriste.

secondes20

LE CHIFFRE

16 000points de recharge publique pour les voitures électriques d’ici à 2020. C’est l’objectif affiché du conseil régional

afin de promouvoir les véhicules moins

polluants en Ile-de-France.

SONDAGE

NKM devancée dans le 12e

Encore un sondage dont la candidate UMP à la Mairie de Paris se serait bien passé. A la veille du grand rassemble-ment de Nathalie Kosciusko-Morizet ce lundi à 19 h au gymnase Japy (11e), Le Journal du Dimanche a dévoilé une enquête Ifop-Fiducial qui donne le PS gagnant à 58 % dans le 12e. Un arron-dissement clé pour NKM puisque, s’ilne bascule pas à droite, elle n’a aucune chance d’être élue maire de Paris. Selon ce sondage, la liste socialiste arriverait en tête avec 9 points d’avance au pre-mier tour et 16 au second. W O.G.

Jérôme Comin, Nicolas Beunaiche et Vincent Colas

L es syndicats de taxis manifestent ce lundi à Paris pour demander à l’Etat de « prendre ses respon-

sabilités » pour préserver leur profes-sion face à la concurrence « déloyale » des voitures de tourisme avec chauf-feur (VTC). Dans ce contexte, 20 Mi-nutes a procédé à un test. Le principe : partir de la rédaction du journal, situé boulevard Haussmann (9e), à 12 h pour

nous rendre dans un restaurant place de la Nation (11e) en utilisant un taxi traditionnel, un VTC et une offre de covoiturage payante. W

Ce test a été réalisé le vendredi 7 février 2013. Il a débuté à 12 h. Dans d’autres conditions (heure, jour, circulation…), les résultats auraient certainement été différents.

J’AI TESTÉ « 20 Minutes » a comparé ces trois moyens de transport

Taxi, VTC et covoiturage ne partent pas à égalité

ConcertationLe gouvernement a annoncé samedi la mise en place « dans les prochains jours » d’une « mission de concertation » qui aura pour objectif de « définir les conditions durables d’une concurrence équilibrée entre les taxis et les VTC ». Le contrôle du respect de la réglementation par les différents acteurs sera également renforcé.

Retrouvez ce comparatif en vidéo sur

TaxiTemps d’attente : 6 minutes. Trajet : 26 minutes. Tarif : 15,90 €.

Départ 12 h. Le temps de parcourir les 600 m qui séparent la rédaction de 20 Minutes de la station de taxi la plus proche à Trinité (9e), je me retrouve à 12 h 05 devant une borne. Six minutes plus tard, un taxi G7 arrive et me prend directement. Le chauffeur de la Prius n’est pas très loquace. Tout juste ri-

gole-t-il quand je lui demande dans combien de temps on arrivera. « Si

seulement je le savais… » Branché sur France Info, il ne tarde pas à évoquer le mouvement de grève de lundi. « C’est à cause des VTC, là. Ils nous font une concurrence déloyale car ils peuvent prendre des clients sans at-tente et n’ont pas à supporter nos charges et les formations qu’on doit suivre », peste-t-il au volant en zigza-guant entre les voitures. A 12 h 37, il me dépose à mon lieu de rendez-vous avec 15,90 € au compteur. W J. C.

Une course réalisée au pas de courseJ.

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Jérôme arrive le premier.

VTCTemps d’attente : 4 minutes. Trajet : 40 minutes. Tarif : 35 €.

Après un léger bug, l’appli de la société de VTC Uber finit par me répondre. La voiture la plus proche est située à quatre minutes de là. Parti en deuxiè- me position, je suis persuadé de refaire mon retard. D’autant que Christian, mon chauffeur, déboule en bas de l’im-meuble une poignée de secondes

après moi. Le trajet s’annonce bien : une bouteille d’eau, des bonbons, des

exemplaires de Paris Match et un chauffeur très plaisant. Seul souci : il a pris par les Grands Boulevards, bien embouteillés, et il n’a pas le droit d’emprunter les couloirs de bus. Après quasiment 40 minutes, Nation est en vue. Reste à trouver le point de rendez-vous. Facile pour qui connaît Paris comme sa poche, moins pour Chris-tian, qui se perd dans les rues alentour et me laisse à 50 m du restaurant. Le tout pour 35 €. W N. Beu.

Un démarrage rapide, mais un gros retard à l’arrivée

J. D

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Une voiture très proche est libre.

Covoiturage (ou presque)Temps d’attente : 13 minutes.Trajet (en RER) : 26 minutes.Prix (du ticket de RER) : 1,70 €.

Ça ne fait jamais plaisir de se faire écon-duire. Via une application mobile, Mii-nute propose de mettre en relation gratuitement et sans commission conducteurs et passagers pour un tra-jet en covoiturage. Certains sites Inter-net (qui n’ont certainement jamais testé

l’appli) se gargarisent même d’avoir découvert l’autostop du futur. En une

minute, l’appli est téléchargée et le compte créé. Une fois le trajet précisé, le numéro de téléphone d’un conduc-teur s’affiche, ainsi que le prix de la course : 9 € pour rejoindre la place de la Nation. Après treize minutes, sept appels, deux messages et trois recon-nexions pour essayer d’obtenir un autre chauffeur (car, à chaque fois, l’appli me propose le même), le RER m’apparaît comme la meilleure solution pour me rendre au rendez-vous. W V. C.

Pas facile de trouver un automobiliste disponible

J. D

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Vincent part finalement en RER.

Lundi 10 février 2014 Grand Paris■■■ 3

MUNICIPALES Les candidats parisiens ont chacun fait leurs propositions sur cette thématique-phare

Le logement, pierre angulaire du débatMathieu Gruel

A u cours des derniers mois, les candidats à la Mairie de Paris ont mis l’accent sur la question

du logement, considérée comme l’une des principales préoccupations des Parisiens.Mais tous ne disent pas la même chose, notamment au sujet du logement so-cial. Ainsi, Danielle Simonnet, candi-date du Parti de gauche, estime qu’il « est hypocrite d’attendre 2030 » pour atteindre les 30 % de logements so-ciaux. Elle l’envisage dès la fin du man-dat, quand d’autres s’engagent simple-ment à respecter l’objectif de Cécile Duflot de construire les 25 % de loge-ment sociaux en 2025 et 30 % en 2030. C’est notamment le cas du candidat

d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Christophe Najdovski et d’Anne Hi-dalgo, candidate PS.

Les modalités d’attribution animent le débat. Si Christophe Nadjovski propose que le dossier soit anonyme, la candidate UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, an-nonce la mise en place d’« un jury citoyen dans chaque arrondissement, chargé de faire la présélection des dossiers pour chaque logement avant de les trans-mettre aux commissions d’attribution ».

La fluidité dans les attributions HLM est également au programme d’EELV, qui imagine une plateforme répertoriant les offres entre les bailleurs, mais aussi entre les catégories de logement social. Quant aux échanges, le PS veut leur ré-server 25 % des logements sociaux, contre 20 % actuellement.Et gare aux fauteurs de troubles si Na-thalie Kosciusco-Morizet est élue. « Je ferai enfin appliquer la loi sur l’éviction des fauteurs de troubles du parc so-cial », promet en effet la candidate UMP.Cette dernière souhaite également ré-server un nombre de places plus im-portant aux agents de la Ville qui exer-cent une mission d’intérêt général au service des Parisiens. Un point de vue partagé par le candidat du FN, Walle-rand de Saint-Just, qui dit vouloir privi-

légier les travailleurs parisiens. Il est d’ailleurs, comme Anne Hidalgo, « fa-vorable à la mixité », et annonce sa volonté de construire dans tous les ar-rondissements, quand la socialiste et Christophe Nadjovski veulent de leur côté un rééquilibrage, en construisant davantage de logements sociaux à l’ouest de Paris. W

Les conditions d’attribution des logements sociaux revues et corrigées.

Elle est à bout. Nina* ne veut pas ouvrir la porte de l’appartement qu’elle oc-cupe à Paris (19e) avec son ami et ses cinq enfants. « J’ai honte », dit-elle. Ar-rivée là en 2006, après avoir été mutée par le bailleur social qui l’employait alors, la mère de famille est ensuite li-cenciée. Enceinte. Elle décide alors de poursuivre son employeur. Pendant ce temps, sa situation se complique. Elle se voit obligée de rester dans un apparte-ment qu’elle ne devait occuper que tem-porairement. Electricité défaillante,

moquette élimée, fenêtres perméables à la pluie… Rien n’est plus vraiment aux normes. « On ne vit plus », lâche Nina.Côté administratif, son dossier ne bouge pas. « Pourtant nous sommes éligibles au Dalo (droit au logement opposable) », explique-t-elle. Mais la région Ile-de-France donne rarement suite à ces dos-siers, compte tenu du nombre important de recours déposés. Nina est préoccu-pée par la situation de sa famille « au bord de l’éclatement». Son compagnon, victime d’une attaque cérébrale, fait du

diabète à cause du stress. Ses fils aussi sont fragilisés par les épreuves.Elle attend maintenant la décision des prud’hommes, dans le courant du mois. Et si elle est négative, « on sera obligés d’aller vivre dans notre voiture », lâche-t-elle, amère. Espérant encore une issue favorable, Nina n’est plus dupe des « magouilles et pistons » qui entourent les questions de logement social. Relo-gée ou non, elle est sûre d’une chose : « Je n’irai pas voter. » W M. Gr.* Le prénom a été changé

Une famille « au bord de l’éclatement » se bat pour un toit

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La municipalité Delanoë a impulsé la transformation de nombreux quartiers, notamment dans le nord et l’est de Paris.

C’était l’un des grands chantiers de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris. Après treize années à la tête de la ville, quel bilan pour l’action du maire sortant en matière de loge-ment ? La ville, qui comptait au pre-mier janvier 2012 quelque 1 156 207 résidences principales a vu son nombre de logements sociaux en service, ou en cours de réalisation, grimper à 236 539 au 1er janvier 2014, soit 20,46 % du parc immobi-lier.Pour y arriver, 70 000 logements sociaux ont été financés entre 2001 et 2014, soit 40 000 sur la seconde mandature. Ce faisant, la munici-palité a notamment impulsé la transformation de quartiers entiers, principalement dans le nord et l’est de la capitale, comme la ZAC Clichy-Batignolles dans le 17e arrondisse-ment et la reconversion, dans le 19e

des entrepôts du boulevard Macdo-nald.Les préemptions auront par ailleurs permis, entre 2008 et 2013, de construire 125 694 m² de logements sociaux dans la même période. Quant au nombre de mètres carrés de logements sociaux réalisés sur la même période grâce à la trans-formation de locaux d’activité divers (incluant les bureaux, mais pas seu-lement), il est de 72 921 m². W

Des quartiersentiers transformés

Baisse des prixSi Danielle Simonnet envisage de baisser de 20 % les loyers du privé et du public par une loi, Wallerand de Saint-Just, lui, souhaite vendre 5 % de la superficie des logements sociaux parisiens à leur locataire, 30 à 50 % en dessous du prix du marché.

Lundi 10 février 20144 ■■■Grand Paris

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Tous les lundis, 20 Minutes et le Pavillon de l’Arsenal vous proposent de découvrir les secrets de fabrication de bâtiments structurants de Paris. Ce lundi, retrouvez la transformation en hôtel d’activités de l’ancienne sous-station EDF située 168 bis-170, rue Raymond-Losserand (14e) par l’architecte Emmanuel Saadi. Une vidéo à retrouver sur 20minutes.fr.

L’envers du décor : la station EDF change de secteur

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L’AGENDAPar Vincent Barros

14 h Graff et pop art russe à la galerie La ValseContraint à l’exil après avoir peint Poutine en nuisette agrafant le soutien-gorge de Medvedev afin de dénoncer l’homophobie de son gouvernement, le peintre russe Konstantin Altounine est aujourd’hui installé à Paris. Ses œuvres, ainsi que celles de son ami graffeur Artof Popof, sont exposées à la galerie La Valse.Gratuit. Tous les lundis, mardis, jeudis, vendredis, samedis de 14 h à 20 h jusqu’au 7 mars. A la galerie La Valse, 41, rue des Tournelles, Paris 3e. M° Chemin-Vert.

19 h 30 Le classique, selon Jean-François Zygel Pianiste improvisateur, connu pour ses leçons de musique classique, Jean-François Zygel reprend son feuilleton musical avec « Les Feux de l’amour ». Y seront évoqués la Saint-Valentin, la passion, la jalousie, les déchirements, le badinage mais aussi Roméo et Juliette, Pelléas et Mélisande, Verdi, Bellini, Mozart…De 10 à 30 €. Ce lundi de 19 h 30 à

23 h 30 au théâtre du Châtelet, 1, place du Châtelet, Paris 1er. M° Châtelet.

20 h L’Olympia en mode anti-morosité

Des chansons tristes et larmoyantes, des textes à l’ennui insoutenable… pied de nez à la morosité, la deuxième édition de la « Nuit de la déprime » se déroulera lundi soir à l’Olympia. Sur une idée improbable et potache de Raphaël Mezrahi, le concept s’offre cette année le mythique music-hall parisien, après une première édition réussie aux Folies Bergère en 2013.De 34 à 59,30 €. A partir de 20 h à l’Oympia, 28, boulevard des Capucines, Paris 9e. M° Madeleine ou Opéra.Réservation : 08 92 68 33 68 ou www.olympiahall.com.

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La journée sera très perturbée avec des pluies durables et orageuses dans le Sud-Est. Le temps sera gris et humide sur les autres régions françaises, avec de la fraîcheur attendue au nord-est. Des averses se déclencheront dans l’Ouest.

AUJOURD’HUI

ET EN FRANCE

DEMAINmatin après-midi matin après-midi

5 °C 8 °C

LA MÉTÉO À PARIS

3 °C 6 °C

Forte dégradation pluvieuse

75 % DES FEMMESfrançaises sont favorables à la contraception

sans restriction, selon un sondage Ifop. En 1974, à quelques mois de la légalisation de l’IVG, elles n’étaient que 48 %.

Dormir ou conduire, à Saint-Omer (Pas-de-Ca-lais), on a le choix. Un hô-tel-restaurant de standing, Le Bretagne, a mis en place une mesure-choc pour la Sécurité routière : 50 % de réduction sur les chambres à partir de 23 h, pour dis-suader les clients de prendre la route après une soirée un peu trop arrosée. Dans les colonnes de la Voix du Nord, le propriétaire Francis Beauvalot explique qu’il préfère « brader les chambres » libres après

23h plutôt que de les lais-ser vides. Et comme l’homme est aussi le pa-tron départemental du syn-dicat de l’hôtellerie Umih, l’action est symbolique : « Si ça peut éviter des drames de la route, per-sonne ne s’en plaindra. » Pour ceux qui ont fait la fête en centre-ville, une compa-gnie de taxis propose une course forfaitaire à 10 € pour laisser la voiture sur place. Tout est prévu. W

A Lille, Olivier Aballain

Un hôtel offre des prix réduits pour ne pas rentrer saoul

Conduire ivre coûte au minimum six points sur le permis.

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2Leonardo DiCaprio agrippé en public

Rencontre malencontreuse pour Leo-nardo DiCaprio. L’acteur se rendait à une projection du Loup de Wall Streeten Californie lorsqu’un inconnu s’est agrippé à lui, la tête au niveau de sa taille. Il s’agissait en fait de l’Ukrainien Vitalii Sediuk, un journaliste spécialisé dans la posture « nez-dans-l’entre-jambes des stars ». Bradley Cooper et Will Smith ont déjà eu à subir les frais de ce reporter facétieux. La vie de ve-dette est remplie de dangers...

3Manifestation dans la vallée du Mont-Blanc

Environ 700 personnes ont défilé sa-medi matin en bloquant l’accès au tunnel de Mont-Blanc, pour dénoncer une pollution de l’air « de pire en pire » dans la vallée de l’Arve (Haute-Savoie), après un appel lancé sur les réseaux sociaux. Plus de 3 000 poids lourds passent chaque jour dans la vallée.

4 La mort d’un girafon

émeut le monde entierParce qu’il n’avait pas un patrimoine génétique « intéressant », Marius, gi-rafon d’un an et demi, a été euthanasié dimanche au zoo de Copenhague (Da-nemark), malgré la colère d’amoureux des animaux qui s’étaient manifesté dans le monde entier. Le zoo a expliqué participer à un programme de zoos européens visant à éviter la consangui-nité entre girafes. Les gènes de Marius ont été jugés trop peu originaux pour lui permettre de se reproduire.

5Hollande à Trappes, c’est grâce à Jamel

Vendredi, Fran-çois Hollande a passé sa soirée à Trappes (Yve-lines), pour as-sister à un match d’impro-visation entre collégiens. Une soirée organisée par Jamel Deb-bouze, selon qui l’improvisation fait beaucoup de bien aux jeunes des quar-tiers. « Tu joues, tu es applaudi, cela fait aimer le monde », a expliqué le comédien au Monde.

6Les Lego plus fortsque George Clooney

La Grande aventure Lego, un film d’ani-mation composé des célèbres bri-quettes, a pris la tête du box-office américain dès sa sortie ce week-end. Le nouveau film de George Clooney, The Monuments Men, est deuxième.

7Elle vivait avec sa mère morte depuis 2010

Le corps d’une femme âgée morte depuis des années a été retrouvé dans une maison des Côtes-d’Armor où sa fille vivait recluse à ses côtés, a-t-on appris ce samedi auprès du parquet de Saint-Brieuc. Les gen-darmes ont découvert le cadavre en état de décomposition avancée. La fille, née en 1947, a été placée en hôpital psychiatrique.

8 Les employés super-héros

du Carrefour CityEn une semaine, des employés d’un Carrefour City de Perpignan ont réussi à déjouer deux braquages, rapporte le quotidien L’Indépendant. Lors du pre-mier braquage, l’un des employés, également professeur de boxe chinoise, a asséné uppercuts et coups de pieds à deux agresseurs armés. Lors du deu-xième, un autre employé a réussi à maîtriser un braqueur, là encore armé.K.

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Le temps se dégrade

Journée très perturbée avec des pluies durables et orageuses dans le Sud-Est. Temps gris et humide sur les autres régions françaises mais avec de la fraîcheur au nord-est. Quelques averses se déclenchent dans l’Ouest.

LA MÉTÉO

Lundi 10 février 2014

9

11Nouvelle violenceen Centrafrique

Au moins 11 personnes, dont un parle-mentaire, ont été tuées lors de violences accompagnées de pillages à grande échelle dimanche à Bangui, au moment où le ministre français de la Défense a débuté au Tchad une nouvelle tournée largement dédiée à la Centrafrique. La flambée de violence avait éclaté samedi soir dans le centre-ville, avec des affron-tements interreligieux.

12La retraitée cultivait

du cannabisUne retraitée de 57 ans a été interpellée et placée en garde à vue parce qu’elle cultivait du cannabis dans son apparte-ment près de La Rochelle, où les poli-ciers ont saisi 27 pieds et 5 000 € en liquide, a-t-on appris vendredi. Cette retraitée de l’ostréiculture, qui n’est « pas consommatrice », a reconnu avoir cultivé « depuis plusieurs mois » du cannabis « pour l’argent », a indiqué le parquet de La Rochelle.

13Cheyenne Woods sur les traces de Tiger

Cheyenne Woods, fille du demi-frère de Tiger Woods, vient de se faire un pré-nom dans le monde du golf en rempor-tant le Masters d’Australie, épreuve du circuit féminin, dimanche. « Quand on porte le nom de Woods, il y a beaucoup d’attente », a avoué la jeune femme de 23 ans, très émue.

14Quand les cathosdivergent

Les catholiques estiment que François est un bon pape mais beaucoup ne sont pas du même avis que l’Eglise sur les questions de société, selon un sondage fait dans douze pays et publié dimanche aux Etats-Unis. Le sujet le plus contro-versé est le mariage homosexuel, re-jeté par exemple par 99 % des catho-liques africains mais par seulement 40 % des catholiques américains.

15Clint Eastwood joue les sauveurs

Clint Eastwood est un héros, et pas seulement au cinéma. L’ac-teur-réalisateur de 83 ans a ré-cemment sauvé un homme qui s’étouffait avec un morceau de fromage, en lui appliquant des gestes de premiers se-cours. « Je lui ai administré trois bonnes secousses et c’est sorti. Puis je lui ai fait boire un grand verre d’eau avec un ci-tron pressé », a raconté l’acteur, tou-jours modeste.

16Mort accidentelle d’un policier à moto

Le ministre du Redressement produc-tif Arnaud Montebourg a réaffirmé di-manche dans une interview publiée sur le site internet des Echos, sa volonté de « faire baisser l’euro », estimant que son niveau actuel « annihile les efforts de compétitivité » lancés en France. « L’euro est sorti de ses clous par une surévaluation qui est devenue problé-matique aux yeux de tous pour nos en-treprises », a expliqué le ministre.

18 Il veut être le maire, mais

pas le maire d’HouillesLa ville d’Houilles (Yvelines) doit-elle être rebaptisée Oville ? C’est la propo-sition très sérieuse de Bruno Comby, candidat aux municipales, persuadé que le nom de sa commune nuit à son image et à son attractivité écono-mique. Cette coquette ville de banlieue mérite mieux que son nom, qui prête le flanc à de nombreux calembours, estime le candidat.

19Des civils syriens évacués de Homs

Des centaines de civils syriens, le visage pâle et les yeux cernés, ont été évacués dimanche par l’ONU des quartiers re-belles de Homs, malgré les violences qui ont perturbé la première opéra-tion humanitaire du genre en 20 mois dans cette ville dévastée. Cet effort hu-manitaire est intervenu avant la reprise, aujourd’hui, des pourparlers entre ré-gime et opposition sous l’égide de l’ONU à Genève, dont le premier round n’avait permis aucune avancée. W

20 Poudres chamarrées et fous rires à la Color Run, en Australie

Lundi 10 février 2014

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Les frasques à répétition de Justin Bieber inquiètent jusqu’à la Maison Blanche. Lors d’une interview télévisée vendredi dernier, Michelle Obama s’est penchée sur le cas du chanteur de 19 ans, qui accumule les histoires de bad boy depuis plusieurs mois. « Si c’était mon fils, je serais très présente dans sa vie en ce moment », a avoué la Première Dame. Reprends-toi vite, Justin, l’heure est grave… Si

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« Si c’était mon fils, je serais très présente dans sa vie

en ce moment. » 17

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A la Color Run, la règle de base est très claire : ici, les coureurs sont là pour s’amuser. Et pour s’asperger de poudres colorées à la fin des cinq kilomètres de cette course, qui se tient chaque année, à Sydney.

Lundi 10 février 2014 France■■■ 5

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Delphine Bancaud

I l y a deux semaines, Frédéric Maz-zella, fondateur du site de covoiturage Blablacar, a reçu un drôle de mes-

sage. « C’était l’Elysée qui me proposait de faire partie de la délégation des chefs d’entreprise accompagnant François Hollande aux Etats-Unis », raconte-t-il, encore tout étonné. Pour autant, il ne regrette pas d’avoir libéré quatre jours de son emploi du temps pour incarner la French touch à l’étranger.

Contacts, conseils...Ce voyage de trois jours, qui commence ce lundi, est en effet l’occasion idéale pour les patrons de PME d’étendre leur notoriété. « On va pouvoir présenter nos entreprises devant le maire de San Fran-cisco et le gouverneur de la Californie », explique Frédéric Mazzella. Il pourra aussi nouer de nouveaux contacts aux Etats-Unis. Les voyages officiels permet-tent également de s’inspirer des pra-

tiques de gestion d’entreprise ayant cours dans d’autres pays. François Hol-lande doit justement rencontrer des représentants des entreprises leaders de la Silicon Valley comme Google ou Facebook. « Les patrons américains ont beaucoup de choses à nous apprendre, notamment sur la manière de faire gran-dir une boîte à l’international et de gérer les problématiques dues à la croissance des effectifs », souligne Frédéric Maz-zella. Les membres de la délégation présidentielle comptent aussi plaider leur cause auprès de François Hollande. « Si j’en ai l’occasion, je lui dirai qu’une simplification administrative et un allé-gement du Code du travail seraient les bienvenus, pour permettre aux entre-preneurs de se concentrer sur le déve-loppement de leur activité », confie le patron de Blablacar. Enfin, les voyages officiels permettent aux entrepreneurs de mieux se connaître entre eux. « Ça peut toujours ouvrir des voies », espère Frédéric Mazzella. W

POLITIQUE François Hollande entame ce lundi un périple aux Etats-Unis avec des entrepreneurs

Voyager avec le Président, ça paie

J. S

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PIl s’agit de la première visite du président Hollande aux Etats-Unis.

Trois jours entre la côte est et la côte ouestFrançois Hollande se rendra ce lundi avec Barack Obama à Monticello (Virginie) pour une visite de la demeure de Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis (1801-1809). Il s’entretiendra mardi avec son homologue américain des dossiers brûlants (Syrie, Iran, Ukraine, Sahel et Libye), mais aussi des questions économiques. Enfin, il se rendra mercredi à San Francisco (Californie) pour promouvoir les start-up françaises.

Lundi 10 février 20146 ■■■France

FAITS DIVERSUn corps retrouvédans un étang en AriègeDes plongeurs de la gendarmerie ont retrouvé dimanche dans un plan d’eau de Teilhet (Ariège) le corps d’un homme de 24 ans, originaire de Blagnac (Haute-Garonne). Il était tombé dans l’étang samedi.

Mort d’un motard en mission pour VallsUn motard de la police est décédé accidentellement dimanche à Richemont (Moselle), alors qu’il était en mission de reconnaissance de l’itinéraire que doit emprunter lundi le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, lors d’une visite officielle.

NAUFRAGELe carburant du cargo échoué entièrement pompéLe pompage du carburant du Luno, le cargo espagnol échoué depuis mercredi à Anglet (Pyrénées-Atlantiques), s’est achevé avec succès samedi. Tout risque de pollution sur la côte basque est désormais écarté.

POLITIQUEBaroin critique le manque de « talent » d’HollandeInterrogé dimanche sur le « pacte de responsabilité », l’ex-ministre UMP François Baroin a jugé que François Hollande appliquait la politique de Nicolas Sarkozy, mais avec « beaucoup moins de talent ».

secondes20

A Marseille, Mickaël Penverne

P our la première fois depuis que Pape Diouf s’est déclaré la se-maine dernière, l’Ifop a « testé »,

dans un sondage exclusif pour 20 Minuteset iTélé, sa candidature à la mairie de Marseille (Bouches-du-Rhône). Verdict : l’ancien président de l’OM, qui n’a pré-senté pour l’instant ni liste ni pro-gramme, obtient seulement 4 % des intentions de vote. « C’est un score dé-cevant pour lui puisque cela l’empêche-rait d’être présent au second tour, mais aussi de fusionner avec une autre liste, commente Frédéric Dabi, directeur gé-néral adjoint de l’Ifop. En attendant, il gêne terriblement Patrick Mennucci. »

Gaudin l’emporteraitCar c’est l’autre grand enseignement de ce sondage : Jean-Claude Gaudin (UMP) l’emporterait face à son adversaire Pa-trick Mennucci (PS). Au second tour, le maire sortant recueille 41 % des inten-tions de vote, contre 39 % pour le député socialiste et 20 % pour le candidat du Front national, Stéphane Ravier. « Cette enquête vient confirmer la tendance lourde qui voit la progression de nos listes », commente Yves Moraine, maire UMP du 4e secteur.Au premier tour, le maire de Marseille,

seul candidat de la droite « républi-caine », recueille 35 % d’intentions de vote, pendant que son challenger socia-liste est distancé à 29 %. Stéphane Ra-vier, pour le Front national, se situe à 22 %. « Une dynamique est en train de

se créer pour Gaudin, qui vire très net-tement en tête au premier tour, analyse Frédéric Dabi. A l’inverse, Patrick Men-nucci, même s’il réalise un score élevé grâce à son alliance avec Europe Ecolo-gie-Les Verts, pâtit de la dispersion des listes à gauche ». Une dispersion agra-vée par la future liste de Pape Diouf, baptisée « Le Sursaut ».Contacté, le candidat socialiste dit re-gretter « toutes ces listes qui au final n’en seront pas » et appelle, encore une fois, au « rassemblement le plus large possible ». En vain pour l’instant. W

EXCLUSIF L’ex-président de l’OM ne recueille que 4 % d’intentions de vote

Pape Diouf est mal engagé

La candidature de Mennucci « pâtit de la dispersion des listes à gauche ».

MéthodologieSondage Ifop pour 20 Minutes et iTélé, réalisé par téléphone du 6 au 8 février auprès d’un échantillon de 703 personnes, représentatif de la population de la ville de Marseille, agée de 18 ans et plus et inscrite sur les listes électorales. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas.

F. T

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AFP

Rouge persistant à l’Ouest et orange dans le Sud-Est. Malgré une lente dé-crue qui s’est amorcée dimanche sur les cours d’eau bretons, les trois dépar-tements de l’Ille-et-Vilaine, du Morbihan et de la Loire-Atlantique sont maintenus en vigilance rouge « crues » ce lundi. Les eaux de la Vilaine, qui traverse les départements de l’Ille-et-Vilaine et du Morbihan, en passant par le nord-ouest de la Loire-Atlantique au niveau de la ville de Redon, continuaient quant à elles à grossir. Selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, la cote devrait passer dans cette

zone de Redon de 4,31 m dimanche à 4,70 m lundi. Malestroit, Josselin, Pontivy... Plusieurs communes du Morbihan ont les pieds dans l’eau. « Dans la nuit [de dimanche à lundi], les pluies deviendront plus continues sur le sud de la Bretagne et pourront contrarier les décrues en cours », prévient en outre Vigicrues.Ces perturbations concerneront égale-ment le Var et les Bouches-du-Rhône, placés dimanche en vigilance orange, le premier pour « pluies-inondations » et le second pour « inondations ». W

INTEMPÉRIES

Une décrue fragile dans l’Ouest

La ville de Guipry (Ille-et-Vilaine) a été inondée par la Vilaine.

aujourd’hui surW CHAT

Vous inter-viewez Patrick Mennucci. Le candidat socia-liste à la mairie de Marseille vous répondra ce lundi à partir

de 10 h. Envoyez vos questions à chat@20minutes.fr.

P. M

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Lundi 10 février 2014 France■■■ 7

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POLITIQUECopé souhaite l’arrêt de la réforme scolaire Jean-François Copé, président de l’UMP, a estimé dimanche qu’en cas d’échec lourd de la majorité aux municipales, le gouvernement se devrait d’arrêter la réforme des rythmes scolaires, qui à ses yeux coûte cher et crée du désordre.

JUSTICEL’affaire de la « caisse noire de la métallurgie » jugéeLe tribunal correctionnel de Paris rend ce lundi son jugement dans le procès de « la caisse noire » de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM), puissante fédération patronale. Son ancien patron, Denis Gautier-Sauvagnac, et neuf autre dirigeants sont accusés d’avoir détourné 16 millions d’euros en liquide d’une caisse d’entraide professionnelle.

secondes20

Propos recueillis par Delphine Bancaud

Après l’accident du train des Pignes, qui a fait deux morts sa-medi, à Annot, entre Digne-les-

Bains (Alpes-de-Haute-Provence) et Nice (Alpes-Maritimes), Jean-Yves Petit, le vice président du conseil régional Pro-vence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), délégué aux transports, réagit.

Quels sont les facteurs à l’originedu déraillement de ce train ?Il y a eu concomitance entre le passage du train et l’éboulement d’un rocher, d’une vingtaine de tonnes. L’enquête dira si les conditions climatiques ont aussi joué un rôle dans cet accident.La ligne était-elle en bon état ?Tout à fait, elle avait été rénovée en 2011 et la voie avait fait l’objet d’une inspection le 14 janvier. Il n’y a pas eu « de défaut de vigilance ». Et depuis 2007, la région et ses partenaires ont investi près de 100 millions d’euros pour la remise en

état de la ligne des Chemins de fer de Provence, et l’achat de nouvelles rames, dont l’une a été concernée par l’accident.Les filets de protection des falaises étaient-ils suffisamment sécurisés ?Des expertises datant de 2006 n’avaient pas conclu à des risques d’éboulement de cette ampleur. Si cela avait été le cas, la ligne aurait été temporairement fer-mée. C’est un mauvais coup du sort. W

JEAN-YVES PETIT évoque l’accident du train des Pignes

« Un mauvais coup du sort »

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Le déraillement a fait deux morts.

Samedi soir à Rennes (Ille-et-Vilaine), des heurts ont opposé 600 à 700 mani-festants, hostiles au Front national (FN), aux forces de l’ordre. Les débordements se sont déroulés en marge du meeting du candidat FN aux municipales, Gérard de Mellon. Les manifestants, qui au-raient jeté divers objets sur les forces de l’ordre, ont été repoussés à l’aide de lances à eau et de lacrymogènes, selon le préfet. Trois vitrines de boutiques ainsi que celle d’un poste de police ont été brisées et une voiture a été incendiée. Les manifestants ont aussi tenté d’inves-tir les permanences du PS et du FN. Environ 300 hommes, CRS, gendarmes et policiers, étaient mobilisés pour em-pêcher tout affrontement avec les parti-cipants au meeting. Selon la préfecture, seuls quatre manifestants ont été inter-pellés. Associations antiracistes, syndi-cats et partis d’extrême gauche mani-festaient contre la présence du FN dans cette salle considérée comme la « Mai-son du peuple, symbole du mouvement ouvrier », selon le syndicat Solidaires. W

FAITS DIVERS

Des heurts entre anti-FN et police à Rennes

Lundi 10 février 20148 ■■■Monde

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JAPONOnze morts après une tempête de neigeLa neige a paralysé une grande partie du Japon samedi et dimanche, faisant onze morts et plus de 1 250 blessés. Cette tempête a été décrite par les météorologues comme la plus importante depuis 1969. Le pays a été recouvert d’une couche de 27 cm de neige.

CENTRAFRIQUEOnze personnes tuées à Bangui dimancheAu moins onze personnes, dont un parlementaire, ont été tuées dimanche à Bangui, la capitale, lors de violences accompagnéesde pillages à grande échelle. Au même moment, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait entamé au Tchad une nouvelle tournée largement dédiée à la Centrafrique.

secondes20

Une économie en berne, un appauvris-sement de la population croissant, un taux de chômage record (un habitant sur deux)... Face à cette situation, le peuple bosniaque s’est soulevé ces derniers jours : vendredi, des immeubles abritant des institutions régionales et munici-pales à Sarajevo, Tuzla (nord-est), Bihac, Zenica (centre) et Mostar (sud) ont été dévastés ou incendiés par des hooligans qui ont rejoint des milliers de manifes-tants descendus dans la rue pour pro-tester contre la pauvreté et réclamer la démission des autorités. Samedi, des manifestations de quelques centaines de personnes ont eu lieu sans incidents à Bihac et à Sa-rajevo notamment. Dimanche enfin, des centaines de per-sonnes ont manifesté sans heurts de-vant l’immeuble de la présidence, pour réclamer, encore une fois, la démission des responsables au pouvoir.Les chefs des gouvernements régionaux de Tuzla, Zenica et Sarajevo ont démis-sionné sous la pression de la rue. W

BOSNIE

La démission des autoritésréclamée

Claire Planchard

U ne page se tourne en Suisse. Dimanche, les électeurs hel-vètes ont choisi de donner un

coup de frein à l’immigration dans le pays, en votant à une courte majorité en faveur de la proposition du parti populiste UDC d’instaurer des « contingents » d’immigrés. Un désaveu pour le gouver-nement, mais aussi pour la majorité des partis politiques, des organisations syn-dicales et patronales du pays qui com-battaient l’initiative de l’UDC.

« Une clause guillotine »Mais c’est aussi un coup de semonce lancé à l’Union européenne (UE) avec laquelle le pays a conclu de haute lutte depuis dix ans des accords bilatéraux, notamment en faveur de la libre cir-culation des travailleurs et du déve-loppement des relations commer-ciales. « L’UE pourrait dénoncer les bilatérales ou ne pas réagir. Entre ces

deux extrêmes, tout est possible. La seule certitude, c’est l’incertitude ! », réagissait dimanche soir Christophe Darbellay, président du Parti démocrate chrétien suisse, opposé à l’initiative.« La libre circulation était un peu le prix

à payer par la Suisse pour accéder au marché européen et une « clause guillo-tine » prévoit de faire sauter les six autres accords bilatéraux (sur la re-cherche, les transports, etc.) si l’un des accords n’est pas respecté. Toute la question est de savoir comment va réa-gir l’UE », analyse Pascal Sciarini, pro-fesseur de sciences politiques à l’univer-sité de Genève. Concrètement le gouvernement et le Parlement ont désormais trois ans pour transformer l’initiative en loi. Dimanche soir, la Commission européenne a dé-claré « regretter » ce vote. W

EUROPE Les Helvètes ont voté à 50,3 % pour l’instauration de quotas

Limiter l’immigration :le coup de poker suisse

M. B

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Le vote s’est déroulé dimanche.

23,5 % des résidentsLa Confédération suisse comptait fin 2013, 23,5 % de résidents étrangers (1,88 million). Italiens et Allemands sont les plus nombreux (291 000 et 284 200), suivis par les Portugais (237 000) et les Français (104 000).

Quelque 70 000 manifestants se sont retrouvés dimanche sur la place de l’Indépendance à Kiev. L’opposition ukrainienne a ainsi affi rmé sa détermination face au président Viktor Ianoukovitch. Le pays est en crise depuis que le pouvoir en place a renoncé à la signatured’un accord de libre-échange et de coopération avec l’Union européenne fi n novembre.

M. B

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En Ukraine, les opposants refusent de céder

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Lundi 10 février 201414 ■■■Economie

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AUTOMOBILEMaruti-Suzuki met fin à la production de la M-800Le constructeur Maruti-Suzuki a mis fin à la production de la M-800, un petit modèle qui a révolutionné l’automobile en Inde et s’est vendu à 2,9 millions d’exemplaires depuis 1983. Une décision motivée par le coût élevé d’une mise à niveau de la petite cinq portes aux normes antipollution. A sa sortie, la M-800 coûtait 50 000 roupies, moins de 600 €. Elle se vend aujourd’hui plus de 3 000 €.

EMPLOILa carotte proposéepar le chef des députés PSBruno Le Roux, chef de file des députés PS, a proposé dimanche une exonération totalede cotisations sociales pourles entreprises, notammentles PME, pendant trois ans, pour tout emploi créé.

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Claire Planchard

I l y a presque un an, le 11 février 2013, Bercy convoquait une réunion de crise avec les professionnels de la filière

agroalimentaire. Quelques jours plus tôt, la présence de viande de cheval dans des plats cuisinés à base de bœuf était confir-mée. Un choc à l’origine d’une crise de confiance majeure : une semaine après ces révélations, les ventes de plats cui-sinés à base de bœuf s’effondraient de 45 %, selon le panel Nielsen.

L’étiquetage en retardUn an plus tard, ce marché continue à accuser le coup, mais impossible d’ob-tenir des chiffres précis auprès de Niel-sen, Findus, Picard ou Cookup Solutions (ex-Comigel), tous sollicités par 20 Mi-nutes. « On enregistre en 2013 une baisse globale en volume de - 4 % des ventes de plats cuisinés surgelés (hors légumes) (...) sur un marché en baisse de - 3 %. Ce n’est pas bien, mais ce n’est

pas non plus une crise majeure », rela-tivise Christian Millet, secrétaire général des Entreprises des glaces et surgelés, syndicat réunissant les principaux fabri-cants de surgelés, dont Marie et Findus.

Côté consommateurs, malgré les enga-gements à la transparence des profes-sionnels, rien n’a changé ou presque. Selon une enquête publiée en décembre par l’UFC-Que Choisir, deux tiers des plats cuisinés au bœuf ne mentionnent toujours pas l’origine de la viande. Quant à l’obligation d’étiquetage de l’ori-gine des viandes, adoptée par le Parle-ment français dans le cadre de la loi sur la consommation, elle restera sans effet tant que Bruxelles ne lui emboîtera pas le pas. Ce que la Commission euro-péenne refuse toujours de faire depuis un an. W

Le marché est en baisse de 3 %.

AGROALIMENTAIRE Le scandale de la viande de cheval a éclaté il y a un an

La petite cuisine des plats préparés n’a guère changé

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FaillitesLe scandale a entraîné la faillite de PME comme Fraisnor ou Gel Alpes, mais aussi celle d’un intermédiaire clé de la filière, Spanghero, repris en juillet par son fondateur et rebaptisé depuis La Lauragaise.

20 Minutes Communication Métier■■■ 15

Julien Kaufmann

E n 1992, Cedric Mocellin, alors âgé de 15 ans, fait une chute en mo-noski. Il ne marchera plus. Dé-

terminé, alors qu’on ne cessait de mar-teler à son père : « Pourquoi voulez-vous que votre fils reprenne ses études ? Mieux vaut qu’il reste à la maison », le jeune Savoyard ne baisse pas les bras. Il ira jusqu’à décrocher une place dans un institut universitaire professionna-lisé (IUP), branche commerce et vente, option achat. Volontaire, il est encore plus motivé que les valides. « Les stages, je les ai décrochés sans accom-pagnement. Le handicap, c’est moi qui l’ai, c’est donc à moi de l’assumer », explique l’intéressé. Pas rancunier, il fera même un stage chez Salomon, fa-bricant de skis. « J’adore le sport donc cette opportunité était un rêve. Et puis, dès l’hôpital, j’avais dit à mes parents que je remontrais sur des skis, ce que

j’ai fait deux ans plus tard ». Il y ajoutera aussi le tennis, la natation, le vélo… A l’heure de trouver un vrai poste, il mul-tiplie les entretiens. « Quand ils me voyaient arriver en fauteuil, les recru-teurs avaient peur. Un seul a eu la fran-chise de me dire que je pourrais créer un mal-être chez les autres employés. Là, je me suis dit que ça allait être dur. »

Un employé comme un autreMais un cabinet de recrutement le contacte pour le département achat d’EDF. « On m’a dit que le processus de recrutement était très long, mais j’ai eu un coup de fil trois jours plus tard », se rappelle Cédric Mocellin, invité à une journée d’entretien. « Très rapidement le handicap a été évoqué. On m’a de-mandé si je pouvais me déplacer, ce dont j’avais besoin… Ils ont joué cartes sur table. » A la fin de la journée, Cedric prend l’ascenseur pour repartir. « Mon dernier interlocuteur a bloqué l’ascen-

seur en me disant : “Attendez, on va délibérer tout de suite” et j’ai été em-bauché. » Il n’a plus quitté l’entreprise. A chaque étape de sa carrière, son han-dicap est pris en compte. Lorsqu’on lui propose de venir travailler à Paris, et malgré l’intérêt qu’il porte au poste, il freine en arguant que logistiquement, c’est compliqué (transports et loge-ments inadaptés…). La réponse est cinglante : « Attendez, ne parlons pas

de contraintes mais de solutions. » Il finit donc, avec l’aide de sa hiérarchie, par prendre le poste. « Les barrières que je m’étais imposées seul, l’entre-prise les a faits sauter. On a toujours mis tous les moyens logistiques à ma disposition pour que je n’aie à me concentrer que sur mon travail et être un employé comme un autre. » W

Retrouvez notre prochain portrait dans l’édition du mardi 4 mars.

PORTRAIT « 20 Minutes », partenaire de Pass pour l’Emploi, donne la parole aux personnes handicapées

« Je m’étais mis des barrières »

Cédric Mocellin officie à la direction des achats du groupe EDF.

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Lundi 10 février 201416 ■■■High-tech

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Au second semestre 2013, Twitter a reçu 365 demandes de suppres-sion de contenus, indique le réseau social dans son Transparency Re-port. Le premier semestre n’en comptait que 60. Le nombre de de-mandes provenant de la France ? 309, dont 306 ne sont pas d’origine judiciaire. A titre de comparaison, l’Allemagne ou la Chine ont fait une seule demande de retrait de tweet. La Grande-Bretagne 8, les Etats-Unis 6 et la Russie 14.Twitter précise avoir reçu « plus de 300 demandes de la part d’une as-sociation nationale de défense des droits ». Il pourrait s’agir de l’Union des étudiants juifs de France, en lutte avec Twitter pour interdire les messages antisémites. Un porte-parole de l’association interrogé par lemonde.fr « s’est étonné » sans pourtant démentir.Sur ces 309 demandes, seuls 133 tweets ont été supprimés. W A. L.

TWITTER

La Franceveut effacer ses tweets

Christophe Séfrin

M ille tirages photo gratuits par an, cela vous intéresse ? Rien à voir avec une promesse en

l’air : une application permet au-jourd’hui à tout un chacun de comman-der jusqu’à 85 tirages photo 10 x 15 sur papier Kodak gratuitement chaque mois, soit 1000 tirages chaque année. Son nom : FreePrints. Disponible sur iOS et Android, FreePrints a été lancée aux Etats-Unis avant les fêtes et dé-barque aujourd’hui en France. « C’est un véritable succès, nous imprimons déjà un million de photos aux Etats-Unis chaque mois », se félicite Pierre Cesarini, PDG d’Avanquest, la société à l’origine de FreePrints.

Création personnaliséeAvanquest ? Le nom de l’entreprise ne vous est sans doute pas inconnu. Fon-dée il y a trente ans, cette société fran-çaise a bâti son succès sur des logi-

ciels, tels WinFax, Fix-it ou Instacards. En 2010, elle a racheté l’éditeur Micro Application. Désormais, Avanquest veut recentrer ses activités sur la création digitale personnalisée.Mais que cache la gratuité de FreePrints ? Le désir de redonner de sa

superbe à la marque Avanquest, mais aussi celui d’inviter les consommateurs à commander des tirages supplémen-taires ou plus grands, voire des objets photo, qui, eux, sont payants. « On ne fait pas beaucoup d’argent, notre marge est inférieure à 10 % », explique à 20 Minutes le patron d’Avanquest. Le-quel espère constituer et fidéliser une communauté d’utilisateurs et par là même d’acheteurs. En attendant, au-tant profiter du gratuit, seuls les frais d’envoi étant payants : de 1,99 € (de 1 à 10 photos) à 7,49 € (85 photos). W

APPLI La société française Avanquest lance un service d’impression offerte

FreePrints promet milletirages photos gratuits

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Seuls les frais de port sont payants.

Changer la donne « La révolution, c’est la mobilitéet les smartphones. Nous voulons changer la donne avec un concept : le “Mobile to Print” », explique Pierre Cesarini en écho au « Web to Print » des années 2000 avec les tirages commandés sur Internet.

JEU VIDÉODéjà la fin de « Flappy Bird »Le développeur de « Flappy Bird », carton sur iOS et Android, a annoncé qu’il avait décidé de retirer son jeu, dépassé par le succès. Il avait aussi été accusé de plagiat.

JUSTICEUne attaque contre le faux compte de James DeanSelon The Hollywood Reporter, les ayants droit de James Dean vont poursuivre en justice Twitter, qui refuse d’agir contre ceux qui ont ouvert @JamesDean, un compte suivi par 8 000 abonnés, ayant produit plus de 2 200 messages.

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Le RewindRetrouvez l’émission décalée qui revientsur les faits insolites du jour.

www.20minutes.fr/tv/le-rewind

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Lundi 10 février 201418 ■■■Pause

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FacileEn partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 par 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9

Solution du sudoku n° 1922 2 6 1 3 5 8 4 9 7 7 3 4 2 9 1 5 6 8 5 8 9 7 4 6 2 1 3 3 4 6 8 1 7 9 2 5 9 1 7 4 2 5 8 3 6 8 2 5 9 6 3 1 7 4 6 5 2 1 3 4 7 8 9 1 7 3 5 8 9 6 4 2 4 9 8 6 7 2 3 5 1

ÉMETTRE UN SIFF- LEMENT

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ENVE- LOPPEBÊTE

BÂTÉE

MATIÈRE À POTSALGUE VERTE

ACTIVITÉ À LA

MATER- NELLE

PERTUR- BATEURS

LONG TEMPS

AUPARA- VANT (AU)PERSON-

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ARRIVER À L’INS-

TANTUN IMPÔT

NON PAR- TAGÉEJACAS- SEUSE

CONSER- VATION

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CARRÉ DANS L’AIRE

TOUS LES CHAN- TIERS

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ACHETERRAPIDE

ARBRE D’INDE

DIEU À ÉCLIPSES

DÉBU- TANTE

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LISÉAUROCHS

BOUT DE FLÛTE

RÉSUL- TANT DE

APPORT D’ÉPOUX

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ARCHER SUISSEÉVOLUE EN MER

FAMEUX PHARAON

GRÉ

FLÉTRIESSA TÊTE

EST CONNUE

DEUX À OSTIE

ÉTAT- MAJOR

ABRÉGÉ

AFRI- CAINE

CALE AU GARAGE

MÉTAL À PAPIER

EST- SUD-EST

BÂTON À SUCER

CANCANE

BERCEAU DE PAUL VALÉRY

ID EST, EN BREF BLESSÉS

C A S F E GF O R T E P I N G L E

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C O U P O L E SO R I N N E N E

A S A C T E R

SOLUTION DE LA

GRILLE N° 2753

horoscope

Bélier du 21 mars au 20 avrilVos réactions sont vives, comme si

vous ne supportiez pas la moindre contrariété. Apprenez à vous tempérer.

Taureau du 21 avril au 21 maiOn ne vous comprend pas toujours.

Mais au moins, on vous reconnaît un vrai talent en matière de création.

Gémeaux du 22 mai au 21 juinVos relations avec vos proches semblent

froissées. Les malentendus s’accumulent, vous perdez un peu pied.

Cancer du 22 juin au 22 juilletL’important n’est pas d’y parvenir

absolument, mais de savoir que vous êtes réellement sur la bonne voie.

Lion du 23 juillet au 23 aoûtPlutôt que de gaspiller votre énergie

pour rien, vous la mettez au service de ceux qui comptent le plus.

Vierge du 24 août au 23 septembreLes astres vous apportent d’heureuses

nouvelles. Pas dans tous les domaines, mais ce n’est pas si mal, non ?

Balance du 24 sept. au 23 octobreVous dites ne pas aimer les embrouilles.

Pourtant, certains prétendent que vous les provoquez souvent.

Scorpion du 24 oct. au 22 nov.Vous résistez aux aléas de la vie

et si cela ne va pas aujourd’hui, demain sera un jour meilleur.

Sagittaire du 23 nov. au 21 déc.Détachement rime avec

épanouissement. Vous laissez de côté ce qui est accessoire pour penser d’abord à vous.

Capricorne du 22 déc. au 20 janv.Si, dans votre activité, il est important

que vous parliez, à la maison, mieux vaut d’abord prêter l’oreille.

Verseau du 21 janvier au 18 févrierVous ajoutez une pierre à l’édifice

de votre existence. En prenant soin d’en avoir bien évalué le poids.

Poissons du 19 février au 20 marsMoins on parvient à vous cerner,

plus vous aimez cela. En brouillant les pistes, vous vous sentez protégé.

« 20 Minutes », 4 376 000 lecteurs, 1er quotidien français (Audipresse ONE 2012-2013, LNM 15+) 50-52, bd Haussmann, CS 10300 75427 Paris Cedex 09Tél. : 01 53 26 65 65 Fax : 01 53 26 65 10Fax rédaction : 01 53 26 65 68 E-mail : info@20minutes.fr

Edité par 20 Minutes France, SAS au capital de 5 743 392 €, RCS Paris 438 049 843

Actionnaires : Sofiouest, Spir Communication, Schibsted Print Media ASPrésident, directeur de la publication : Olivier BonsartDirecteur de la rédaction : Acacio PereiraDirecteur général adjoint en charge des revenus : Renaud Grand-ClémentDirecteur général adjoint en charge de l’exploitation et des systèmes d’information : Frédéric LecarmeRédacteur en chef magazine : Laurent BainierDirectrice du marketing et de la communication : Nathalie DesaixDirectrice administrative, financière et des ressources humaines : Magali AldonImpression : Maury, Sego, IPS, Weiss Drück, Midi Print, RPI,Reiff Zeitungs Drück, RotoGaronne, Roto Centre, CILA© 20 Minutes France, 2013. Dépôt légal : à parution.Nos ISSN : 2109-134X, 1777-8301, 2269-1618, 2269-1677, 2269-1758, 2269-1790, 2269-1812, 2269-1820, 2269-3211, 2269-3238, 2269-3343, 2269-4366

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Lundi 10 février 201420 ■■■Culture

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SUR SCÈNEMiley Cyrus trouve sa tournée « pédagogique »Dans une interview donnée à Fuse News, Miley Cyrus a estimé que sa tournée « Bangerz Tour » permettra aux « enfants de se sensibiliser à plusieurs formes d’art ».

À L’ÉCRANHoffman recréé pour le prochain « Hunger Games »Philip Seymour Hoffman devait encore tourner sept jours pour Hunger Games. La révolte : partie 2, prévu pour novembre 2015. Selon The Hollywood Reporter, l’acteur pourrait être recréé grâce à des effets numériques.

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C’était en 1971, il y a plus de qua-rante ans. Marguerite Duras signait Ah! Ernesto. A l’occasion du centenaire de la naissance de la romancière, cette année, les éditions Thierry Magnier ont décidé de réediter le texte, en le faisant illustrer par Katy Couprie.Etonnant et subversif, l’album raconte l’histoire d’Ernesto, petit garçon qui refuse d’aller à l’école parce qu’on lui apprend des choses « qu’il ne sait pas ». Ou peut-être des choses qu’il s’agit de contester…

Par exemple, est-ce qu’un papillon épinglé dans une vitrine est un papillon ? Non, énonce Ernesto : « C’est un crime. » Mise en accusation du système scolaire, questionnement sur la trans-mission des savoirs et des connais-sances, Ah ! Ernesto s’inscrit dans le mouvement libérateur sur l’éducation, de manière radicale et créatrice.Certes, le travail de Katy Couprie n’at-teint pas la force surréaliste des images

de Bernard Bonhomme dans la pre-mière édition. Mais sa manière de revi-siter des planches de leçons de choses en les tirant vers l’imaginaire a un charme particulier. Parrallèlement, les éditions éditent Ah! Duras pour éclairer cet ouvrage. On y apprend ainsi qu’elle prénomma son petit héros Ernesto en hommage à Che Guevara... W A. K.Ah! Ernesto de Marguerite Duras, éd. Thierry Magnier, 14,50 €.

« AH ! ERNESTO »

Un livre jeunesse signé... Duras

Ce n’est pas un papillon, « c’est un crime ».

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Sipa

La romancière Marguerite Duras.

Joël Métreau

V oici un jeu susceptible de plaire aux nostalgiques du jeu d’aventures à la

« point’n’click ». Sur PC, « Broken Age » est la dernière fantaisie du stu-dio indépendant américain Double Fine. On y suit les aventures en paral-lèle de deux personnages : une fille, Vella, et un garçon, Shay. Dans son monde, Vella se retrouve sacrifiée à un monstre, s’en échappe et atterrit dans un village dans les nuages, habi-tés par des oiseaux. De son côté, Shay, livré à lui-même dans un vaisseau spatial, a des journées rythmées par les injonctions de l’ordinateur de bord. Les décors, peints à la main, sont su-blimes et le style graphique enfantin, presque attendrissant, s’il n’était pas imprégné parfois d’un certain humour noir ou absurde. On remarquera aussi au doublage la voix de l’acteur Elijah Wood. « Broken Age » avait réuni près

de 3,3 millions de dollars (2,4 millions d’euros) sur la plate-forme Kickstar-ter. Un financement record.

Style cartoonesqueLa plate-forme avait également permis au jeu « Octodad » de voir le jour. Sorti récemment sur PC et en mars prochain sur la console PlayStation 4, il permet de se glisser dans la peau d’un poulpe. Etre dans la peau d’un célaphode jaune et en cravate, c’est compliqué, de sur-croît quand on a une famille, une femme et deux enfants. « Octodad » débute par un mariage et là, les ennuis commen-cent. Traverser une église entre les bancs pour atteindre sa fiancée sans faire valser le décor sur les invités ? Un exercice de stoïcisme et d’habileté. Faire griller des hamburgers sur le bar-becue ? Un enfer. Pas évident, mais la difficulté est contrebalancée par un hu-mour permanent, avec son style cartoo-nesque, et un héros aussi maladroit qu’un Buster Keaton. W

JEUX VIDÉO Financés sur Kickstarter, les indépendants « Broken Age » et « Octodad » sortent sur PC

Choisis par les internautes

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« Broken Age » de Double Fine (à g.) et « Octodad » de Young Horses (à dr.).

Pas d’adaptation en film de « Minecraft »Afin d’adapter l’univers de blocs de « Minecraft » en film, des fans du jeu voulaient récolter 600 000 dollars sur Kickstarter. Mais son créateur, le Suédois Markuss Person, a fait savoir vendredi sur Twitter qu’il refusait l’adaptation « sans des négociations au préalable ». Depuis sa sortie en 2009, « Minecraft » s’est vendu à près de 35 millions d’exemplaires toutes plates-formes confondues, devenant un phénomène mondial du jeu vidéo indépendant.

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Lundi 10 février 201422 ■■■Culture

CŒUR DE PIRATE

« Je ne pourrais pas reprendre Brel ou Piaf »

Benjamin Chapon

P arfois, il porte un casque blanc à visière noire et étoile rouge, un peu démesuré. Et

parfois il arbore un masque de lut-teur mexicain qui, eu égard à sa petite taille, ne lui donne pas fran-chement l’air féroce. « J’aime l’idée de super-héros de pacotille que pro-cure le masque de luchador, ex-plique Alexandre Longo, le musicien et chanteur caché derrière Casca-deur. Le casque implique la notion de risque que je ressens quand je monte sur scène. » Quel que soit l’avatar derrière lequel il se pré-sente, Cascadeur n’aura bientôt plus besoin de faire les présentations. Après un premier album Human Oc-topus, qui avait séduit les oreilles attentives à sa pop délicate, Casca-

deur s’apprête à conquérir le pays tout entier avec Ghost Surfer.

Mélodies oniriquesOn ne peut qu’être immé-diatement séduit par les mélodies oniriques – du doux rêve sensuel au cau-

chemar tortueux – de Casca-deur. The Ghost Surfer est la

première aventure véritablement collective de Cascadeur. Outre le trompettiste Médéric Collignon, la

soprano Anne-Catherine Gillet et le pianiste arménien inclassable Ti-

gran Hamasyan, Alexandre Longo a demandé à Christophe de chanter sur un titre. « J’aime beaucoup ce qu’il porte avec lui, cette dimension très nocturne, fantomatique. » Autres participants, Stuart Staples, chanteur des mythiques Tinders-ticks, et ses amis de Midlake. « L’un des membres du groupe venait de partir. Ils étaient un peu chambou-lés. On a beaucoup parlé de la no-

tion d’identité d’un groupe. » La nouvelle dimension prise par Alexandre Longo dans ce second opus tient justement à l’identité mieux affirmée de Cascadeur. « Cascadeur n’est pas qu’un nom derrière lequel je me cache, ou un concept ou un simple vecteur. C’est plus compliqué que ça, je m’en rends compte quand je dois ré-pondre à des interviews. » W

CASCADEUR Le pianiste et chanteur masqué sort « Ghost Surfer »

Embarquement pour un nouveau looping

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Derrière le casque de Cascadeur se cache Alexandre Longo.

Béatrice Martin, alias Cœur de Pi-rate, est connue pour ses chansons intimes. La pianiste et chanteuse canadienne s’autorise une récréa-tion avec Trauma, un album de re-prises. Elle s’attaque à des titres de Amy Winehouse, Bon Iver ou Al Green, entre autres.

Comment est née cette idée de faire un album de reprises ?La série canadienne « Trauma » m’a demandé de chanter plusieurs reprises pour leurs génériques de fin. C’est une tradition pour cette série. Ensuite, ma maison de disques a pensé que ça pourrait faire un album.

Etes-vous à l’aise avec l’exercice de la reprise ?Dès mon premier album, j’ai eu du succès et j’ai pu donner pas mal de concerts. Mais je n’avais pas assez

de titres, alors je devais meubler avec des reprises. Et j’y ai pris goût.Vous reprenez les Rolling Stones et Lee Hazlewood, mais pas leurs titres les plus connus…Oui, et je ne pourrais pas non plus reprendre Brel, Barbara ou Piaf, parce que leurs chansons sont trop fortes, trop identifiées. Je ne suis pas sûre d’avoir les épaules pour les assumer.A quoi va ressembler votre prochain album ?Je cherche quelqu’un pour le réali-ser. J’aimerais un producteur amé-ricain, mais les meilleurs sont diffi-ciles à joindre. W Propos recueillis par B. C.

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La chanteuse sort Trauma.

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Lundi 10 février 201424 ■■■Culture

■■■Votre soirée télé

Olivier Mimran

G rand prix du festival d’Angou-lême 2009 à seulement 42 ans, Blutch – qui se faisait discret

depuis (lire encadré) – signe un retour magistral avec le sublime Lune l’en-vers (Dargaud, 14,99 €), maelström graphique et narratif époustouflant.

Formellement splendideOn y assiste, dans un avenir qu’on sup-pose proche, à deux trajectoires qu’on croit d’abord distinctes : celle de Lantz, un auteur de BD « star », qui ne par-vient pas à terminer le livre pour lequel il a touché une avance considérable ; et celle de Liebling, une aspirante peintre qui intègre le méga-consor-tium de production de BD pour lequel travaille Lantz. Alors que ce dernier s’interroge sur l’essence de son art, la jeune fille découvre un système dans lequel l’individu n’est considéré qu’en tant qu’outil de production.

Au gré des pages, on finit par com-prendre que ces deux destins sont liés. Et que si ça nous a d’abord échappé, c’est que Blutch malmène la notion de fuite du temps : lui vieillit normalement, elle au ralenti. A moins que lui ne vieillisse en accéléré et elle normale-ment ? Difficile à apprécier, tant s’accu-mulent les chausse-trappes narratives. Car les albums de Blutch ne se lisent jamais de façon passive. Ils exigent une immersion, une implication qu’on n’attend pas forcément dans la lecture d’une bande dessinée. Formellement splendide, grâce à un dessin de plus en plus élégant et les couleurs façon « Polaroïd » d’Isabelle Merlet, Lune l’envers aborde les thèmes du vieillis-sement, de la difficulté d’aimer et des perversions de la production de masse. Plus en filigrane, l’album dé-nonce aussi une certaine standardisa-tion de la BD, une modernisation qui encourage le talent à s’effacer devant le rendement. W

BANDE DESSINÉE Le Strasbourgeois publie « Lune l’envers », un album déroutant et fascinant

Quand Blutch démonte le temps

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Blutch n'avait rien publié depuis Pour en finir avec le cinéma (2011).

Des bulles aux planchesAlors qu’on tenait Blutch pour un auteur fécond – 12 albums entre 1993 et 2003 –, il s’était fait rare après avoir été sacré à Angoulême (ne publiant que Pour en finir avec le cinéma en 2011). A se demander s’il n’avait pas été tétanisé par cette reconnaissance ? Que nenni : outre Lune l’envers, l’auteur a signé des animations graphiques pour la pièce Le Moral des ménages, mise en scène par Stéphanie Cléau (en mars à la Ferme du Buisson, dans le cadre du Pulp Festival).

$9*7 ' !0 )*77*( +0 +=?- *@ 73<Réalisation : Joyce Buñuel (Fr., 2013). 1h30. Avec Vic-toria Abril, Maeva Pas-quali, Lucie Lucas.Après cinq années de silence, la sœur de Caroline est de retour, enceinte.

$0+@9*« Jeu de dupes ». (USA, 2013). Avec Nathan Fillion, Stana Katic, Seamus Dever.Le cadavre d’une jeune femme, Erika Albrook, est retrouvé dans le réservoir d’eau d’un hôtel low cost.

$3990.3-0@<35+Réalisation : Gabriel Le Bomin (Fr., 2013).De juin 1940 à août 1941, le régime de Vichy met en place une politique de col-laboration avec l’Allemagne. Pétain impose son idéologie réactionnaire.

%-0/?3« Affliction ». (Fr., 2013).A v e c J e a n - H u g u e s Anglade, Karole Rocher, Nicolas Duvauchelle.Théo, grièvement brûlé dans l’explosion d’une voiture, est transporté aux urgences. Roxane l’accompagne.

$>;-<··· Drame de Stephen Frears (G.-B.-Fr.-USA, 2009). 1h30. Avec Michelle Pfeiffer, R. Friend.Dans le Paris de la Belle Epo-que, une courtisane et son jeune amant, sont contraints de se séparer.

431 ,>*)Présenté par Stéphane Rotenberg. Invités : Kev Adams, Pierre Gagnaire. « Episode 4 ».Les douze candidats transforment un menu de fast-food en assiette gas-tronomique.

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FRANCE 5FRANCE 4 W9 NRJ 12TMC D8

20.45 VolcanoCatastrophe de M. Jackson (USA, 1997). Avec T. LeeJones. Los Angeles est sub-mergée de coulées de lave en fusion.22.25 Impact mortel

20.40 Villa MargueriteTéléfilm de D. Malleval (Fr., 2008). Avec Y. Moreau.Un couple abrite malgré lui les activités illégales d’une visiteuse de prison.22.25 C dans l’air

20.50 CenturionAventures de Neil Mars-hall (G.-B., 2010). Avec Michael Fassbender.22.45 Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers Magazine.

20.50 CrimesMagazine. Présenté par Jean-Marc Morandini. « A Toulouse ».22.40 CrimesMagazine. Présenté par J.-M. Morandini. « A Paris ».

20.55 SWAT, unité d’éliteAction de C. Johnson (USA, 2003). Une équipe du SWAT doit convoyer un trafiquant de drogue.22.55 L’Empreintede la vengeance Téléfilm.

20.50 Ghost RiderAction de M. Steven John-son (USA-Austr., 2007). Un cascadeur conclut un pacte avec le diable. 22.50 Au cœurde l’enquête Magazine.

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Lundi 10 février 201426 ■■■TV-Médias

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INCIDENTL’équipe de « Pékin Express » arrêtée en IndeUne cinquantaine de personnes participant à « Pékin Express » ont été arrêtées en Inde, puis relâchées. Les autorités s’inquiétaient des communications satellitaires dans une région sensible où circulent des rebelles.

AUDIENCES« The Voice » toujours en têteMalgré la perte de 700 000 spectateurs par rapport à la semaine dernière, « The Voice » est resté leader samedi soir avec 8 millions de télespectateurs (36,1 % de PDA).

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Les salariés de Libération, réunis en assemblée générale dimanche, ont décidé à l’unanimité de répliquer dans les colonnes du journal au projet de leurs actionnaires plutôt que de faire grève, a annoncé Olivier Bertrand (SUD), élu au CE. « Nous estimons que cette situation est illégale car le plan de développement présenté vendredi n’est pas celui discuté depuis des mois », a-t-il ajouté.

« Nous informerons les lecteurs lundi sur le conflit, et nous continuerons les jours suivants », a expliqué Fatima Brahmi (CGT). « Le journal, c’est notre arme. Nous voulons nous exprimer, nous faire connaître, répondre à ceux qui nous font un procès en archaïsme. C’est aussi une bataille de communi-cation », a commenté un journaliste ayant requis l’anonymat.Environ 200 salariés de Libération (sur

258) étaient réunis en assemblée gé-nérale pour répondre au projet sur-prise de leurs actionnaires de trans-former le journal en réseau social et leur siège en espace culturel, le papier ne semblant plus prioritaire. Vendredi, les salariés de Libération avaient dé-couvert ce projet dans un mail avant sa publication dans les pages du quo-tidien le samedi. W J. M.

PRESSE ÉCRITE

Pas de grève à « Libération »

« Le journal,c’est notre arme. »

P. A

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La une de samedi, en réactionau projet des actionnaires.

Anaëlle Grondin

C ollaboration. Aujourd’hui en-core, le mot sonne comme une insulte. De la défaite de la

France face à l’Allemagne en juin 1940 aux procès de Pétain et Laval en 1945, l’historien Jean-Pierre Azéma et le réalisateur Gabriel Le Bomin racon-tent ce lundi sur France 3, à partir de 20 h 45, comment l’Etat français s’est fourvoyé face à l’occupant. Comment, de compromis en compromission, la politique de Vichy a progressivement adopté la logique nazie.

Un régime antisémiteLeur film en deux parties, intitulé « Collaborations », décrit ainsi avec précision les heures sombres de l’Oc-cupation en France en montrant com-bien cette collaboration était aussi plurielle (économique, militaire, poli-cière ou encore intime) que complexe.Selon Dana Hastier, la directrice des documentaires de France 3, ce type de document est inédit à la télévision. « J’ai vu des films en prime time sur Pétain ou sur l’acte de dénonciation

sous l’Occupation. Mais je n’ai pas vu de documentaire sur l’analyse poli-tique de ces années-là », indique la directrice des documentaires de France 3, avant d’ajouter : « Je suis assez contente de diffuser ce film car il me semble que petit à petit l’antisé-mitisme n’est plus un tabou. Il est bon de rappeler qu’il y a eu un régime clai-rement antisémite en France entre 1940 et 1944 qui a abouti à la mort de 70 000 Juifs. »« L’idée est de montrer que la poli-tique de collaboration fonctionnait en réalité en sens unique, explique Dana Hastier. Ils n’ont rien obtenu en échange. La France n’a eu de cesse de céder du terrain. » Le documen-taire change par moments de point de vue : le téléspectateur quitte ré-gulièrement le côté des Français. Un contrechamp en Allemagne révèle le jeu de dupes mené par le Reich, qui est parvenu à faire de la France son vassal après l’avoir pillée. Pour Dana Hastier, il était important de « voir comment les Allemands peuvent avoir perçu ce régime politique fran-çais à l’époque ». W

FRANCE 3 Un documentaire revient sur la politique de collaboration avec l’Allemagne nazie

La Francemise à genoux

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Pierre Laval (à gauche) serre la main du maréchal Philippe Pétain en 1943.

L’héritage de la série « Apocalypse »Archives colorisées, bruitage, musique forte… « Depuis “Apocalypse”,on y va à fond », nous confiait Clémence Coppey, conseillère de programmes à France 3, en évoquant en décembre un documentaire sur le Paris des années folles. La chaîne continue sur sa lancée avec « Collaborations ». « En prime time face au cinéma et aux séries américaines, le documentaire doit fairedes efforts d’attractivité pour le grand public », souligne Dana Hastier.

Lundi 10 février 2014 Paris Sports■■■ 27

OLYMPISME Dans certains sports, le hasard joue un grand rôle dans le résultat final

Une glace au goût surprenant

De l’un de nos envoyés spéciauxà Sotchi,

Romain Scotto

Q uatre ans d’attente, des heures d’entraînement et des espoirs de médailles envolés

en une demi-seconde. Ce scénario, tous les athlètes présents aux JO le redoutent. Mais plus encore dans les disciplines où la chute, l’imprévu ou les conditions météo occupent une part prépondérante dans le déroulé des épreuves. Le short-track, ou patinage de vitesse sur courte piste, en est l’il-lustration depuis le titre inespéré de l’Australien Steven Bradbury en 2002.Vainqueur après repêchage, en profi-tant des gamelles de ses concurrents, il a donné son nom à une expression en Australie, synonyme de « revenir de nulle part » ou « gagner avec une chance inouïe ».

Un effet de loupeDouze ans après, la discipline en a gardé l’image d’une loterie sur glace. « Mais quand on regarde, des chutes, il y en a très peu, s’agace Thibaut Fau-connet, le meilleur Français. Le pro-blème, c’est qu’on ne montre que ça. »Le patineur ne veut d’ailleurs pas par-ler de « sport de hasard ». Pour lui,

cette notion n’existe pas. « L’histoire de Bradbury, ça peut arriver, mais c’est rare. Il faut savoir provoquer la chance. On ne joue pas au black-jack. » Pourtant, l’un de ses ex-coé-quipiers n’est pas du même avis. Ben-

jamin Macé, un ancien spécialiste du short-track, s’est reconverti dans la course en ligne, désabusé par ce qu’il compare à une loterie. « A Vancouver,

j’ai vu certaines courses où le résultat n’était pas juste sportivement, à cause des chutes ou des mauvais place-ments. Je ne voulais pas que ça m’ar-rive quatre ans après. C’est pour ça que je suis passé à la vitesse. »La part de l’aléa est également impor-tante en snowboardcross, où les ath-lètes sont en confrontation directe. Le Français Pierre Vaultier estime même à 40 % la part d’éléments non maîtri-sables pendant une course. Ceux qui domptent les 60 % restants ont plus de chances de gagner que les autres, à condition de ne pas sombrer sous la pression. Aux JO, de nombreux lea-ders n’ont pas eu besoin de malchance pour passer à côté de l’événement. W

« A Vancouver, j’ai vu des courses où le résultat n’était pas juste sportivement. »

Benjamin Macé

Tous les quatre ans, ses commen-taires sur le patinage artistique ou les épreuves de vitesse méritent le détour. Le journaliste de France Télé nous a d’ailleurs beaucoup inspiré pour com-poser le Bingo JO d’hiver de 20 Mi-nutes. Il en commente des répliques cultes, avec un certain amusement.

V « Ce diaaaaaaable de Bjoernda-len. » « Ah, ça, ça me fait rire. J’aime

bien donner un peu de vie, de couleur au reportage. Je pense profondément que c’est ce que les gens attendent. Les Jeux, c’est l’occasion de s’embal-ler un peu plus que d’habitude. »V « Vous n’êtes peut-être pas spé-cialiste de… » « Les gens qui suivent les Jeux ne sont pas tous des techni-ciens, loin s’en faut. Le patinage de vitesse et le short-track se prêtent à cela. Ces sports, que le grand public

ne connaît pas bien, ont déjà donné lieu à des surprises, à des événements qui ont été un feuilleton pour les téléspec-tateurs pendant quinze jours. »V « Il y aura des jours meilleurs, Brian, n’en doutez pas. » « C’est une phrase qui me ressemble. J’essaie d’être un passeur d’émotions, de me réjouir avec les vainqueurs et de me consoler avec les vaincus. En tout cas, c’est extrêmement sincère. » W R. S.

Nelson Monfort, « un passeur d’émotions »

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En 2002, l’Australien Steven Bradbury avait remporté l’or en short-track après avoir profité de nombreuses chutes.

Pendant plus d’une heure, Anaïs Bescond pensait offrir à la France sa première médaille des Jeux. Mais l’inconvénient lorsqu’on s’élance parmi les premières dans un sprint de biathlon, c’est qu’il faut attendre le passage de toutes les autres pour connaître son classe-ment réel. Cinquième au final, der-rière quatre concurrentes à zéro faute, la Française a très vite re-gretté ses rêves de podium.« J’y ai cru un petit moment… Mais je n’aurais pas dû », avoue la Fran-çaise, la gorge nouée. « Quand j’ai vu plusieurs favorites terminer derrière moi, je me suis dit : “Il y a peut-être moyen.” Et puis non. » Sa compatriote Marie Dorin (20e) est tout de même prête à parier qu’elle « ramènera une médaille avant la fin des Jeux ». Car Anaïs Bescond n’a pas tout perdu di-manche sur le plateau de Laura, à une soixantaine de kilomètres de Sotchi.Comme Martin Fourcade lundi, elle partira en très bonne place lors de la poursuite de mardi, à seulement trente secondes de la nouvelle championne olympique, Kuzmina. « Le résultat est là quand même. Je suis en forme, c’est de bon au-gure. Je me sens dans la course. Pour la gagne, oui, même si elle est loin quand même. » W R. S.

La si longue attente de Bescond

Suivez les JO en live comme-à-la-maison dès 8 h

T. A

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Lundi 10 février 201428 ■■■Sports

TENNISMonfils dompte GasquetGaël Monfils a dominé dimanche en finale à Montpellier (6-4, 6-4) un autre Français, Richard Gasquet.

Les Françaises ont eu la peau des SuissessesL’équipe de France féminine peut ambitionner un retour dans l’élite mondiale de la Fed Cup après avoir battu la Suisse (3-2), dimanche à Paris. Elle devra désormais disputer les 19 et 20 avril un barrage pour retrouver la cour des grandes.

GOLFUne nièce de Woods se met en valeurCheyenne Woods, fille du demi-frère de Tiger Woods, vient de se faire un prénom dans le monde du golf en remportant le Masters d’Australie.

secondes20RUGBY

Le XV de France va pianoLes Bleus n’ont eu besoin que de dix minutes pour faire valser les Italiens (30-10), en début de seconde période. Mais les 40 premières minutes ont été bien laborieuses. « C’est une équipe [l’Italie] de haut niveau qui pose des problèmes à tout le monde », a rappelé le sélectionneur français Philippe Saint-André, qui s’est félicité que son équipe n’ait pas paniqué. « En deuxième mi-temps, on fait vraiment dix minutes

de très grande qualité. On est beaucoup plus directs, Mathieu Bastareaud prend le centre du terrain, on arrive à faire des libérations rapides...et on marque trois essais. » Les Bleus, qui comptent deux victoires dans ce Tournoi des VI Nations, devront être plus constants le 21 février à Cardiff contre le pays de Galles. Un match qui devrait se disputer sans le pilier Rabah Slimani, expulsé pour un coup de tête. W

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Le centre Wesley Fofana a inscrit le deuxième essai de l’équipe de France.

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N on, le suspense n’est pas mort en Ligue 1. On n’ira pas jusqu’à dire que la course au

titre est totalement relancée, mais le nouveau titre du PSG n’est pas encore assuré après le match nul à Monaco (1-1), dimanche soir. Avec cinq points de retard sur Paris, l’ASM est encore loin de rêver tout haut, mais espère sans doute tout bas que le parcours des Parisiens en Ligue des champions leur coûtera quelques points par-ci, par-là.Avec une victoire du PSG, il aurait fallu une très grosse campagne de marke-ting pour faire avaler aux Français que Monaco pouvait créer l’exploit. Mais dimanche soir, plus que l’écart tou-jours conséquent qui sépare les deux équipes, c’est la performance moné-gasque qui a rassuré, malgré l’ab-sence de Falcao et la transparence de son successeur, Dimitar Berbatov.

Rarement les hommes de Laurent Blanc ont été autant bousculés que dimanche soir. Le signe le plus fla-grant ? Paris a terminé la rencontre avec une possession de balle à 54 %, loin, très loin, de ses habitudes, qui l’amènent régulièrement à confisquer la balle à hauteur de 75 %.

Des Monégasques gênantsQuand Thiago Silva, si souvent irrépro-chable, a marqué contre son camp (75e), cela faisait déjà un moment que Paris se baladait au bord de l’abîme. Malgré un but de Javier Pastore (8e), après plus de 1 200 minutes sans mar-quer en Ligue 1 pour l’Argentin, les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic n’ont pas affiché le port altier qui leur permet de régner tranquillement sur la Ligue 1 tous les week-ends. Le cré-dit en revient pour beaucoup aux joueurs du Rocher, qui sont sans doute même un peu frustrés de ne pas avoir ramené mieux qu’un point. W

FOOTBALL Le PSG n’a pas assommé le championnat après son match nul contre l’ASM (1-1)

Paris bousculé, Monaco frustré

V. H

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Javier Pastore a ouvert le score pour le PSG, mais Monaco a égalisé.

EN LIGUE 124E JOURNÉE Dimanche : Nantes-Lyon (1-2), Bordeaux-Lorient (reporté), Monaco-Paris (1-1)Samedi : Marseille-Bastia (3-0), Ajaccio-Rennes (3-1), Guingamp-Reims (1-2), Lille-Sochaux (2-0), Montpellier-Evian TG (1-1), Valenciennes-Nice (2-1)Vendredi : Toulouse-Saint-Etienne (0-0)

CLASSEMENTPts Diff.

1 Paris 55 +392 Monaco 50 +223 Lille 44 +124 Saint-Etienne 41 +115 Marseille 39 +106 Lyon 37 +77 Reims 36 08 Bordeaux 34 +49 Nantes 33 0

10 Lorient 32 +111 Toulouse 30 -512 Bastia 30 -713 Nice 30 -714 Montpellier 28 015 Rennes 27 -216 Guingamp 26 -417 Evian TG 23 -1718 Valenciennes 21 -1319 Sochaux 15 -2920 Ajaccio 14 -22

Lundi 10 février 2014 Sports■■■ 29

PATINAGEDes Russes en orLa Russie, portée par le tsar Evgueni Plushenko, a accroché dimanche sa première médaille d’or des Jeux qu’elle organise à Sotchi, en s’imposant lors de la nouvelle épreuve par équipes de patinage artistique, devant son président Vladimir Poutine. Les Russes ont d’ores et déjà lavé l’affront des JO 2010, d’où ils étaient revenus sans titre.

SKI ALPINMayer est le meilleurAprès douze ans d’attente, Matthias Mayer a apporté dimanche à l’Autriche l’or dans l’épreuve reine des JO, la descente masculine, sur les pentes de Rosa Khoutor. Il a devancé l’Italien Christof Innerhofer et le Norvégien Kjetil Jansrud. Le premier Français, David Poisson, termine à la 16e place.

SKI DE FONDCologna revient fortLe Suisse Dario Cologna, blessé en début d’hiver, a remporté le deuxième titre olympique de sa carrière en s’adjugeant le skiathlon des JO, dimanche, devant le Suédois Marcus Hellner et le Norvégien Martin Johnsrud Sundby. Le meilleur Français Jean-Marc Gaillard s’est classé 6e.

secondes20

De l’un de nos envoyés spéciauxà Sotchi,

Romain Scotto

P our une petite faute au tir, Mar-tin Fourcade a loupé le premier podium qu’il visait, dimanche,

lors du sprint. Un échec relatif qu’il compte bien rattraper ce lundi en poursuite…

V Il n’est pas passé à côté de sa course. Pour l’ancien vice-champion olympique, Raphaël Poirée, désormais consultant pour la télé norvégienne, Fourcade n’a pas été victime d’un crash. Loin de là. « Il a quand même fait une belle course, même si ce n’est pas parfait. Sur les skis, il est pas mal puisqu’il a le deuxième temps. » Si-xième à seulement 12 secondes de l’or au final, le Français serait sûrement déjà champion olympique s’il n’avait commis cette petite faute au tir.V Il aime les poursuites. Ses résul-tats en Coupe du monde prouvent qu’il préfère la confrontation directe avec ses adversaires aux courses contre la montre. « Il aime ça parce que c’est un joueur, il n’y a pas de duel à dis-tance », observe Siegfried Mazet, son

entraîneur au tir. Depuis deux ans, le Français s’est d’ailleurs spécialisé dans les tirs décisifs, quand le souffle de ses rivaux lui réchauffe les oreilles. D’où l’impatience de Fourcade avant le deuxième round contre Bjoernda-len : « Il m’a mis quelques directs du droit. J’espère lui rendre la pareille. »V Il s’est reconcentré. Le staff des Bleus a récupéré un Fourcade énervé, vexé, mais surtout délesté de la pres-

sion des derniers jours, particulière-ment longs. « Il a laissé beaucoup d’in-flux nerveux. Moi, je redoutais vraiment le pire », poursuit l’optimiste Siegfried Mazet. Dans un contexte différent, le cadet des Fourcade devrait être plus libéré, lundi. « Je ne dis pas qu’il va tout gagner maintenant. Mais il va aborder les choses différemment. » Avec toutes les chances d’apporter sa première médaille à l’équipe de France. W

OLYMPISME Le biathlète Martin Fourcade va viser l’or en poursuite

Il compte rectifier le tirK.

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Martin Fourcade n’a pris que la sixième place du sprint, samedi.

Une fin bien cruelle pour Guilbaut ColasL’épidémie de blessures qui frappe l’équipe de France olympique depuis plusieurs semaines accompagne visi-blement les Bleus à Sotchi. Alors qu’il se préparait à entrer en lice lundi en ski de bosses, Guilbaut Colas s’est en effet blessé au genou lors d’un entraî-nement, dimanche. Victime d’une rup-ture du ligament croisé antérieur du

genou gauche après une mauvaise réception à l’entraînement, le Greno-blois ne réalisera pas son rêve.

Deux ans à se soignerL’histoire est cruelle : le skieur de bosses venait de passer deux ans à soigner ses vertèbres. A 30 ans, le re-voir aux JO relevait déjà du miracle.

« Je fais un sport qui n’est pas du tout médiatisé. Si tu ne fais pas de médaille aux jeux, tu peux être champion du monde, leader de la Coupe du monde, [ça ne sert à rien]… Moi, j’ai tout ça et je reste sur la touche. Il n’y a qu’une médaille aux Jeux qui compte », assu-rait Guilbaut Colas avant d’arriver en Russie. W A. M. et R. S.

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