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Rapport Annuel 2004 Rapport 2004 A n n u e l www.attijariwafabank.com

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ort

Annuel

2004

Rapport2004A n n u e l

www.attijariwafabank.com

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Rapport2004A n n u e l

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Som

mai

reRapport annuel 2004 Attijariwafa bank

SA au capital de 1 929 959 600 DH.Siège social 2, boulevard Moulay Youssef - B.P. 11141 Casablanca, 20 000 - Maroc.Téléphone 212 22 29 88 88Fax 212 22 29 41 25Site web www.attijariwafabank.com

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Un projet de développement ambitieux

Des partenariats de premier plan

L’édification d’une plate-formeau service du développement

Une banque nouvelle

Som

mai

re 01

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Activité 2004 : sous le signe du rapprochement

Banque des Particulierset Professionnels

Banque de l’Entreprise

Banque d’Investissement

Services Financiers Spécialisés

Banque Privée, Gestion d’Actifset Assurance

Responsabilité sociale de l’entreprise

03

04

Une volonté de répondre aux aspirations de toutes les parties prenantes

Un engagement porté par une organisation et des moyens pertinents

Rapport de gestion

Environnement économique

Environnement bancaire et financier

Analyse de l’activité et desrésultats de la banque

Affectation du résultat

Activité et résultats des filiales

Résolutions de l’AssembléeGénérale Ordinaire

Rapport général des commissaires aux comptes - comptes sociaux

Comptes sociaux

Rapport général des commissaires aux comptes - comptes consolidés

Comptes consolidés

Contacts

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Rapport financier

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Membres

M. Abdelaziz ALAMI

M. Khalid OUDGHIRI

M. Saâd BENDIDI

M. Antonio ESCAMEZ TORRES

M. Mounir EL MAJIDI

M. Hassan BOUHEMOU

M. José REIG

M. Abed YACOUBI SOUSSANE

M. Javier Hidalgo BLAZQUEZ

M. Manuel VARELA

M. Daniel ANTUNES

M. Hassan OURIAGLI

M. Matias AMAT ROCA

M. Bassim JAÏ HOKIMI

M. Henri MOULARD

Mme Wafaâ GUESSOUS

Fonction

Président d’honneur

Président directeur général

Vice-président

Vice-président

Représentant SIGER

Représentant SNI

Administrateur

Administrateur

Administrateur

Représentant Grupo Santander

Représentant Axa Assurance Maroc

Représentant F3I

Représentant CorporacionFinanciera Caja de Madrid

Administrateur

Administrateur

Secrétaire

Membres

M. Khalid OUDGHIRI

M. Omar BOUNJOU

M. Mohamed EL KETTANI

M. Boubker JAÏ

M. Amin BENDJELLOUN TOUIMI

M. Hassan BERTAL

M. Karim CHIOUAR

M. Ismaïl DOUIRI

M. El Houssine SAHIB

M. Abdeljaouad DOSS BENNANI

Mme Wafaâ GUESSOUS

Fonction

Président directeur général

Directeur général

Directeur général

Directeur général

Ressources humaines groupe

Banque de l’Entreprise

Gestion globale des risques

Stratégie et développement

Banque d’Investissement

Finances groupe

Secrétariat général

Comité exécutif

Conseild’administration

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Étape majeure dans l’édification d’Attijariwafa bank, 2004 a marqué une année de choix stratégiques, posant les fondements d’un projet de développement d’envergure.

Amorcé en novembre 2003, le projet Attijariwafa bank s’est concrétisé en mai 2004, lorsque la Banque Commerciale du Maroc a acquis la totalité du capital de Wafabank, à travers une offre publique d’achat et une offre publique

d’échange. Une opération réussie, qui a remporté l’adhésion des actionnaires de Wafabank dans leur majorité, témoi-gnant ainsi de leur confiance dans les perspectives d’évolution de la nouvelle banque.

Sur le plan opérationnel, le programme de fusion a impulsé une véritable dynamique qui a permis de donner naissance à une banque nouvelle aux fondamentaux solides, structurant ses activités autour d’une organisation proactive et conduite par une vision stratégique clairement définie. L’organisation mise en place dans ce cadre positionne le client au cœur de l’activité et fixe des principes de management basés sur la valorisation des ressources humaines, la collégialité des décisions, la culture du contrôle interne et encadrés par des règles éthiques et déontologiques. Au niveau stratégique, la démarche a été affinée, donnant lieu à un recadrage pertinent des activités et à la définition de business models destinés à favoriser les échanges entre les métiers et à développer les partenariats.

Dans ce contexte de transition, et grâce à la formidable mobilisation des équipes, Attijariwafa bank a affirmé son lea-dership, affichant les meilleures performances sur les opérations majeures du marché et réalisant ainsi des croissances significatives sur les principaux indicateurs d’activité. En termes de résultats, l’exercice s’est clôturé sur un bénéfice net de 685,5 millions de dirhams intégrant l’impact du projet d’intégration.

L’exercice 2004 aura permis également de finaliser la mise à niveau du bilan pour toutes nos entités, avec un effort important de provisionnement, situant la dotation aux provisions à plus de deux milliards de dirhams pour la banque et les filiales et conférant au Groupe les conditions d’un développement solide et sain.

L’année écoulée a ainsi démontré notre capacité à aller de l’avant et à mobiliser nos ressources autour de notre projet. En 2005, nous aurons à franchir de nouvelles étapes avec un double objectif : asseoir notre positionnement d’acteur de référence au plan national et poser les premiers jalons de notre rayonnement régional. Ce challenge, nous le réussirons en exploitant toutes les possibilités qui s’ouvrent à nous et en inaugurant de nouveaux modes d’approche de nos marchés mais aussi et surtout grâce à la capacité de nos équipes à être réactives, créatives et engagées.

Khalid Oudghiri Président directeur général

Mot du président

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Attijariwafa bank en chiffresChiffres clés (activité Maroc)

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Répartition du capital au 31 décembre 2004

(*) : 12 mois d’exercice Banque Commerciale du Maroc et 4 mois Wafabank.(**) : 12 mois d’exercice Banque Commerciale du Maroc.

Indicateurs (en millions de dirhams) 2004 2003* 2003**

ActivitésDépôts clientèle 83 845 79 873 47 420Crédits par décaissement 55 097 50 613 29 007Crédits par signature 16 994 17 516 11 210Assise FinancièreTotal bilan 100 971 - 55 339Capital social 1 929,96 1 368,51 1 368,51Fonds propres avant répartition 11 625 - 5 541RésultatsProduit net bancaire 3 142 2 980 2 470Charges générales d’exploitation 1 478 1 380 1 048Résultat brut d’exploitation 1 719 1 594 1 440Résultat net 686 248 429RatiosRendement des capitaux propres (ROE) 8,32 % - 7,75 %Rendement des actifs (ROA) 0,88 % - 0,78 %Coefficient d’exploitation 47,03 % 46,33 % 42,45 %Dépôts/Effectif (en millions de dirhams) 19,73 17,58 19,13Crédits par décaissement / Effectif (en millions de dirhams) 12,97 11,14 11,70Indicateurs boursiersCours de l’action au 31 décembre (en dirhams) 950 - 915BPA (en dirhams) 35,52 - 22,24DPA (en dirhams) 30 - 27Dividende yield 3,1 % - 2,8 %MoyensEffectif 4 249 - 2 479Réseau Maroc 474 - 268Réseau extérieur 33 - 21

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La fusion ayant été effective au 1er septembre 2004, les comptes d’Attijariwafa bank, au titre de l’exercice 2004, incluent 12 mois d’exercice Banque Commerciale du Maroc et 4 mois d’exercice Wafabank (du 1er septembre au 31 décembre de l’exercice 2004). Les comptes 2003 représentent 12 mois d’exercice Banque Commerciale du Maroc.

Rating 2004

Fitch ratings : Support 4Moody’s : Ba 2/NP

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Janvier 2004Mise en place du premier organigramme de la banque dans une optique d’intégration.

15 février - 30 juin 2004Phase de définition et de planification du plan d’intégration : plus de 350 cadres issus de tous les domaines d’activité sont engagés dans des groupes de travail.

4 avril - 30 juillet 2004Définition progressive de l’organisation des différentes entités et désignation des responsables.

5 mai 2004Renforcement du positionnement du nouvel ensemble dans le crédit à la consommation avec l’acquisition de Crédor par Wafasalaf.

15 mai 2004Première convention réunissant 1 800 cadres des deux banques.

Mai 2004Conclusion d’un accord de partenariat avec le Crédit Agricole dans les domaines du crédit à la consommation de la bancassurance et de la gestion d’actifs.

15 juin 2004Lancement de la nouvelle identité visuelle et de la dénomination du nouvel ensemble «Attijariwafa bank».

28 juin - 12 juillet 2004Offre publique de retrait sur les titres de Wafabank, en vue de la radiation du titre Wafabank de la cote de la Bourse de Casablanca.

15 juillet 2004Démarrage de la phase d’intégration.

31 août 2004Clôture des comptes de Wafabank au 31 août 2004 en vue de la fusion juridique.

Octobre 2004- Déploiement de la nouvelle

identité visuelle sur le réseau d’agences.

- Début de la mise en place des Centres de Traitement Régionaux.

- Radiation du titre Wafabank de la cote.

Novembre 2004- Mise en place de la nouvelle

organisation de la banque autour de cinq «business units». Une organisation résolument orientée client.

- Démarrage du programme d’ouverture d’agences avec pour objectif de porter le réseau d’agences au Maroc à 600, à l’horizon 2007.

Décembre 2004- Fusion juridique des deux

banques à travers la tenue des AGE.

- Fusion juridique Wafasalaf-Crédor et Wafabail-Attijari Leasing.

Janvier 2005 Acquisition de Crédit du Maroc Gestion, filiale de gestion d’actifs du Crédit du Maroc, par Wafa Gestion, dans le cadre du partenariat entre Attijariwafa bank et Crédit Agricole SA.

Avril 2005- Finalisation du déploiement

des Centres de Traitement Régionaux.

- Première simulation de bascule des chantiers Agence, Emplois, Comptabilité, Moyens de Paiement et Référentiel.

Juillet - Décembre 2005Phase de déploiement de la bascule du système d’information sur l’ensemble du réseau.

Repères

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Une banque nouvelle

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Une banque nouvelle

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Un projet de développement ambitieux

Des partenariatsde premier plan

L’édification d’une plate-forme au service du développement

Une banque nouvelle

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Le projet Attijariwafa bank a vu le jour en novembre 2003 avec la prise de contrôle de Wafabank par

la Banque Commerciale du Maroc. Courant mai 2004, la Banque Commerciale du Maroc a acquis la totalité du capital de Wafabank, à travers le lancement d’une offre publique d’achat et d’une offre publique d’échange. La fusion juridique des deux banques est intervenue le 31 décembre 2004.

Attijariwafa bank est aujourd’hui le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et la huitième banque africaine. Affirmant sa vocation de «champion national» dans tous les métiers de la banque et de la finance, Attijariwafa bank ambitionne de devenir un acteur clé du dévelop-pement économique du pays et se fixe, dans ce sens, un double objectif : situer ses performan-ces aux meilleurs standards internationaux et

Un projet de développement ambitieux

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s’inscrire dans une perspective de rayonnement régional et de compétition internationale.

Des fondements solides, s’appuyant sur une expertise multi-métiers

Le projet Attijariwafa bank trouve ses fondements dans les capacités reconnues de Wafabank et de la Banque Commerciale du Maroc qui, par leur professionnalisme et leur rigueur, ont pendant plus d’un siècle largement contribué à l’évolution du secteur bancaire marocain.

Création du premier groupe bancaire et financier

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Attijariwafa bank investit de nouveaux champs d’intervention au bénéfice d’une clientèle plus large en inaugurant des démarches novatrices. Par cette approche, Attijariwafa bank entend accompagner le développement des grands groupes nationaux, renforcer la compétitivité des petites et moyennes entreprises, s’impliquer dans le finance-ment de programmes d’équipements ambitieux et rendre les services bancaires accessibles au plus grand nombre.

La fusion de ces deux entités et les synergies multiples qui en découlent confèrent à Attijariwafa bank un fort potentiel de croissance, à travers un leadership dans tous les métiers de la banque et de la finance, le niveau de ses fonds propres, l’étendue et la qualité de son réseau, son capital de savoir-faire et ses outils d’expertise au service de tous ses partenaires, clients, actionnaires et collaborateurs.Enfin, la création de la nouvelle banque obéit à une logique industrielle forte, génératrice de synergies de coûts, de revenus additionnels et de capacités technologiques nouvelles.

Une banque inscrite dans un projet de société

La création d’Attijariwafa bank relève de la volonté de créer une dynamique forte, à même de produire un effet de levier stimulant sur le développement économique du Maroc.

Ainsi, le Groupe s’inscrit dans un ambitieux projet de société qui l’engage à relever un défi majeur : construire

un modèle de référence et disposer d’une taille lui permettant de se déployer dans tous les métiers de la banque et de la finance dans les meilleures conditions d’efficacité et de rentabilité.

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Stimuler l’investissement dans une logique de développement durable

De l’éthique faisons notre force.Une approche déontologique basée surl’élaboration d’un code de bonne conduite

Pour Attijariwafa bank, la prise en compte de la dimension déontologique est la condition néces-saire à un développement professionnel pertinent de ses collaborateurs. Cela passe par le partage de valeurs essentielles telles que :4 le maintien des plus hauts standards d’intégrité

personnelle et d’éthique ;4 l’adoption d’une attitude respectueuse et polie

vis-à-vis des clients et collègues ;4la transparence des opérations ;4 le respect de toutes les lois et réglementations

en vigueur au Maroc comme dans les pays où le Groupe est implanté.

L’ensemble de la démarche s’appuie aujourd’hui sur un code de bonne conduite, qui formalise les comportements éthiques que chaque homme et femme travaillant au sein de l’entreprise doivent suivre.

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Bénéficier d’un ancrage régional

Projet d’implantation régional.Attijariwafa bank pose la première pierre de son programme de développement à l’international

Le projet de création d’une filiale au Sénégal, initié au 4e trimestre 2004, marque la première étape du développement du Groupe au Maghreb et en Afrique de l’Ouest.Cette nouvelle banque vise à enrichir l’offre actuelle sur le marché sénégalais en matière de produits bancaires et financiers classiques, mais également parabancaires pour les entre-prises et les particuliers, à travers l’ouverture progressive d’une dizaine d’agences sur les trois années à venir.Enfin, grâce à cette implantation, Attijariwafa bank entend favoriser et optimiser la coopération maroco-sénégalaise, notamment en termes d’échanges commerciaux et d’investissements.

Attijariwafa bank situe sa vocation dans une dimension régionale avec une perspective de rayonnement dans l’espace euro-méditerrannéen, voire africain. Cet engagement recouvre une vision des marchés plus large que l’espace national et implique la construction

d’un modèle duplicable hors des frontières, tant dans les métiers de la banque que dans les activités parabancaires.

La vision stratégique d’Attijariwafa bank repose sur la délimitation stricte du cadre éthique de ses relations avec son environ-nement social, économique et financier, impliquant au premier chef les collabo-rateurs de la banque dans une logique d’exemplarité.

Le Groupe s’engage à concilier rentabilité et progrès social à travers une culture d’entreprise fondée sur les valeurs essen-tielles de son projet industriel : mobilisation au service de la clientèle, participation au développement du pays, promotion de l’esprit d’équipe et des règles éthi-ques, ouverture à l’innovation et volonté de gagner. C’est au nom de ces valeurs qu’Attijariwafa bank s’est engagée dans un projet de développement durable, où la création de richesse par l’entreprise doit se traduire nécessairement par un mieux-être réel de la collectivité.

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Concilier performance financière et citoyenneté

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Des partenariats de premier plan

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Attijariwafa bank compte parmi ses actionnaires de référence des entreprises d’envergure internationale, avec lesquelles elle déve-loppe des synergies multiples, notamment en termes d’expertise et de création de valeur.

4 Actionnaire de référence et premier groupe privé marocain, le groupe ONA opère dans plusieurs secteurs d’activité, notamment les mines & matériaux de construction, l’agroalimentaire, la distribution et les activités financières, et bénéficie d’alliances avec des multinationales comme Danone, Auchan ou encore Lafarge.

4 Second actionnaire de référence d’Attijariwafa bank et première capitalisation boursière au niveau européen, Grupo Santander jouit d’une forte présence en Amérique Latine et détient des participations dans plusieurs groupes industriels internationaux.

4 Groupe bancaire de dimension mondiale, Crédit Agricole SA est également présent dans le capital d’Attijariwafa bank avec laquelle il développe une stratégie de partenariat multi-métiers notamment dans le crédit à la consommation à travers Sofinco et dans la gestion d’actifs via Crédit Agricole Asset Management. Ce partenariat se traduit par ailleurs par les multiples synergies développées autour du Crédit du Maroc, filiale marocaine du Crédit Agricole SA dans laquelle Attijariwafa bank détient 35%.

Crédit Agricole - Banque Commerciale du Maroc :renforcement d’une alliance historique

Le Crédit Agricole SA, partenaire historique de Wafabank, et la Banque Commerciale du Maroc, principal actionnaire de cette dernière, ont annoncé la signature d’un accord visant à renforcer leur alliance stratégique, notamment dans les domaines du crédit à la consommation et de la gestion d’actifs. Au niveau de leurs réseaux bancaires au Maroc, BCM-Wafabank et Crédit Agricole SA-Crédit du Maroc poursuivront leur plan de développement autonome.

Signature d’une convention de partenariat entre Marjane et Wafasalaf

La chaîne d’hypermarchés Mar-jane, filiale d’ONA et d’Auchan, a signé mardi 19 avril 2005 une convention de partenariat avec Wafasalaf.

Les éléments de cette conven-tion portent essentiellement sur l’introduction d’une gamme de financements étendue et novatrice, incluant notamment le crédit classique, le crédit gratuit et les forfaits. Wafasalaf accompagnera en parallèle le développement de la carte Alfaïz et de nouvelles fonctionnalités seront proposées à ses déten-teurs avant fin 2005.

Cette alliance sera enfin généra-trice d’une forte valeur ajoutée, puisqu’elle scellera l’union de deux acteurs majeurs du secteur de la consommation au Maroc.

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L’intégration des deux banques d’origine et de leurs filiales a constitué une priorité majeure, afin de générer dans les meilleurs délais des synergies favorisant la croissance du Groupe. Le programme de rapprochement, démarré en juillet 2004, se déroule depuis dans le respect des budgets et du planning, grâce à une mobilisation exemplaire des équipes. Le second semestre de l’année 2005 devrait voir la fin du processus de fusion, avec notamment le déploiement de la nouvelle ver-sion de l’applicatif informatique en agence, qui intégrera les meilleures pratiques des deux banques.

Un processus de fusion dynamique

Le processus de rapprochement s’est appuyé sur une organisa-tion et une méthodologie rigoureuses, avec la mise en place de structures de pilotage et de suivi du programme de fusion et la constitution de groupes de travail pluridisciplinaires engageant quelque 400 collaborateurs.

Un dispositif spécifique dédié à la «gestion du changement» a pris en charge les formations exigées par l’intégration des meilleures pratiques des deux banques. Cette cellule a égale-ment assuré l’accompagnement de la mobilité géographique et fonctionnelle des collaborateurs, induite par la réorganisation des différentes entités.

Conscient que la réussite d’une fusion dépend en priorité de l’adhésion des ressources humaines, le management a, dès le début du processus, cherché à impliquer l’ensemble du personnel, positionnant la communication interne en tant que vecteur de cohésion des équipes avec une information régulière, réactive et s’adressant à tous.

En direction de la clientèle, une campagne de communication a été mise en œuvre autour du projet de développement de la nouvelle banque et sur les actions inhérentes à la fusion. Dans le même temps, un suivi «Qualité» a été effectué, à travers un dispositif d’écoute client, afin d’évaluer régulièrement les impacts du rapprochement sur la qualité de service.

Cette dynamique s’est étendue aux filiales des deux banques, avec le rapprochement des activités de leasing (Wafabail-Attijari Leasing), de gestion d’actifs (Wafa Gestion-Attijari Manage-ment) et d’intermédiation (Wafabourse-Attijari Intermédiation), l’activité de crédit à la consommation ayant été marquée par une opération de croissance externe (Wafasalaf-Crédor).

14

3L’édification d’une plate-forme au service du développement

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Bascule informatique vers le systèmed’information cible

La bascule informatique du système d’information source (ex-Wafabank) vers le système d’information cible s’effec-tuera progressivement par lot d’agences entre le 15 juillet et le 31 décembre 2005.Des simulations de bascule, consistant à simuler l’exécution de tous les travaux permettant d’amener un lot d’agences du système d’information source vers le système d’infor-mation cible, sont planifiées entre avril et juillet 2005. L’objectif est ici de s’assurer que l’ensemble des outils informatiques et des procédures de bascule fonctionnent correctement avant le lancement des bascules réelles.D’autres types de simulations sont prévus afin de définir les délais de l’opération ainsi que son coût. En agence et parallèlement à la formation des collaborateurs, un mixage des équipes a été opéré en amont des bascules pour permettre un apprentissage in situ.

Des projets structurants pour l’avenir

Une organisation proactive et transparente

Les chantiers mis en œuvre dans le cadre de la fusion ont permis une revue de l’ensemble des processus et dispositifs de contrôle, de suivi et de pilotage, donnant lieu au lancement de projets d’envergure, notamment au niveau de l’organisation commerciale et du management des risques. Rationalisation, transfert d’expertises, dé-veloppement de synergies entre les lignes métiers, nouveau cadrage stratégique de certaines activités ont ainsi constitué le socle d’une profonde restructuration du Groupe.

Aboutissement d’un pro-cessus engagé en jan-vier 2004, l’organisation mise en place en octobre 2004 répond à la volontéd’Attijariwafa bank d’être

Trois principes gouvernent l’architecture de la nouvelle organisation : renforcer le management et la culture de la performance, augmenter la responsabilisation et le niveau de délégation et enfin professionnaliser l’exécution en perfec-tionnant les procédures de gestion et les outils de contrôle.

Planning des étapes clés

4Fin des recettes4 Déclenchement des

simulations de bascule informatique

4 Bascules informatiques Wafabail - Attijari Leasing / et Wafasalaf Crédor

4 Première opération de transfert des clients particuliers (spécialisation du réseau)

4 Fin du déploiement des Centres de Traitement Régionaux

4 Unification du réseau de guichets automatiques

4 Première bascule d’agences

4 Fin du déploiement du call-center

4 Rationalisation des réseaux

4 Dernière bascule d’agences

Ouverture de 15 agences tous les 4 mois

Mixage des équipes

Formation

Bascule des agences

Transfert des clients en pré-bascule

janvier-avril 05 mai 05 juin-juillet 05 octobre 05 novembre 05 décembre 05

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plus proche de sa clientèle et plus apte à porter le projet de développement du Groupe.

Cinq «business units» autonomes et dotés de moyens propres, assistés par des fonctions supports, dont le contour et la mission ont été redéfi nis pour tenir compte des exigences posées par l’expansion du Groupe, forment l’architecture de cette nouvelle organisation. La Banque des Particuliers et Professionnels (BPP) qui s’articule autour d’un réseau commercial, comptant 480 agences destinées aux clients particuliers et profession-nels. La BPP supervise également 33 agences et représentations dédiées au MRE, implantées à l’étranger.

La Banque de l’Entreprise (BE) qui regroupe la clientèle des grandes entreprises et celle des PME, auxquelles elle propose un service adapté à leurs besoins spécifi ques. La BE est organisée autour d’un réseau de 30 centres d’affaires dédiés aux entreprises, d’une unité

commerciale spécialisée dans la clientèle grande entreprise et d’une unité commerciale dédiée au suivi de la PME.

Afi n de satisfaire l’ensemble des exigences de ses clients, la BE dispose également de pôles de compétences dans les métiers de l’International, du Financement de l’Investissement, du Marketing Produits, de la Gestion de Flux et du e-banking.

La Banque d’Investissement (BI) qui réunit les activités de marché, de fi nancement, de conseil et d’intermédiation boursière.

Banque Privée, Gestion d’Actifs et Assurance (BPGAA) qui ras-semble les activités de gestion de l’épargne hors bilan, propo-sées par Attijariwafa bank. Son périmètre comprend l’Assurance, via Wafa Assurance, la Banque Privée visant à développer une activité de gestion de patrimoine, la Gestion d’Actifs, le Custody et l’Immobilier qui recouvre les ac-tivités de promotion immobilière

et de gestion d’actifs immobiliers hors exploitation.

Les Services Financiers Spécia-lisés (SFS) qui correspondent à l’ensemble des activités para-bancaires gérées par les fi liales d’Attijariwafa bank dans les domaines du crédit à la consommation, du crédit immobilier, du crédit-bail, du factoring, de la location longue durée et du transfert d’argent.

La gestion du nouvel ensemble est assurée par une direction générale collégiale. Un comité exécutif gère la banque sur le plan opérationnel et un comité de Groupe réunit trimestrielle-ment les principaux responsables autour de sujets d’actualité ayant trait à la vie de l’institution. Des comités spécialisés, présidés par le président directeur général ou un membre de la direction générale, complètent le dispositif dans le sens de la collégialité des décisions.

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Les travaux d’intégration des réseaux des deux banques ont donné la priorité à la relation client et ont abouti à une vaste restructuration du dispositif commercial, fondée sur le concept de points de vente spécialisés, aménagés en espaces de vente et de conseil et privilégiant une gestion ciblée de la relation client.

Deux réseaux spécialisés ont été créés, l’un dédié aux particuliers et professionnels et l’autre aux entreprises avec la définition et le déploiement d’une nouvelle approche commerciale basée sur la connaissance du client et l’expertise d’équipes commerciales spécialisées.

Parallèlement, des back-offices régionaux ont été mis en place pour alléger la charge administrative des agences et libérer du temps commercial, grâce à une meilleure séparation entre les fonctions commerciales et les fonctions de traitement des opérations.

Dans le même sens, l’équipement en guichets automatiques de banques s’est poursuivi à un rythme soutenu afin d’atteindre progressivement un taux d’équipement de 100% du réseau d’agences. Un pro-gramme d’installation de GAB hors site a été également lancé au 4e trimestre de l’année 2004.

Un ambitieux programme d’ouverture d’agences a en outre été initié pour renforcer le maillage du réseau d’Attijariwafa bank dans les agglomérations à fort potentiel. L’objectif est de porter à 600 le nombre d’agences d’ici 2007 avec l’ouverture de 150 agences supplémentaires.

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Réseau : un dispositif commercial orienté client

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Utilisée dès le mois de juin 2004 en tant que nouvelle marque commerciale, «Attijariwafa bank» a été défini-tivement adoptée au moment de la fusion juridique des deux banques au terme de l’exercice.

Le logotype d’Attijariwafa bank est né de l’Atlas, symbole de force et de pérennité. Le graphisme y associe un motif authentique de l’artisanat traditionnel, travaillé dans un style qui renvoie à la calligraphie arabe.

Dynamique, conviviale et résolument novatrice, l’identité visuelle du Groupe s’est très vite installée dans le paysage urbain, se distinguant de manière positive.

Au cœur du processus d’intégration, le système d’information a fait l’objet d’une attention particulière et d’une grande vigilance. À ce niveau, l’année a été consacrée à la définition des actions de développement pour la mise à niveau d’un système cible du nouvel ensemble, intégrant les meilleures pratiques des deux banques, et à la préparation des bascules informatiques pour l’unification des systèmes d’information.

Une réflexion a par ailleurs été menée pour le lancement d’un nouveau schéma directeur informatique, l’objectif étant d’élaborer un système d’information répondant aux enjeux stratégiques du Groupe et de démarrer sa mise en place dès le début de l’exercice 2006. Le nouveau système aura à :

4 être capable de prendre en charge les besoins prioritaires de la banque et de ses filiales en matière de fonctionnalités métiers, de réflexion marketing, de contrôle budgétaire, de suivi des risques, de contraintes réglementaires…,

4permettre la poursuite d’une croissance soutenue,4 s’inscrire dans une optique structurante pour permettre la mise en place ou l’amélioration des procédures

et s’assurer de leur respect.

Cette démarche, essentielle pour le développement d’Attijariwafa bank, vise à doter le Groupe d’une plate-forme technique à même de porter son projet sur le moyen terme.

Attijariwafa bank :grand prix du jury Top Com, section designParis, janvier 2005

«... Nous avons été séduits par le dossier où la création de l’identité, son application et sa présentation corres-pondaient le mieux aux différents critères d’évaluation d’une identité visuelle. Nous avons été impressionnés par la qualité du logo qui fait une très bonne synthèse de la problématique, comme les notions d’intégration ou de proximité, à la fois géographique et sociale...» Magazine l’Expression d’entreprise n°208 / février-mars 2005.

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Un nom porteur de sens, un symbole puissant

Système d’information : une plate-forme au service du développement

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Activité 2004 : sous le signe

du rapprochement

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Activité 2004 : sous le signedu rapprochement

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Banque des Particulierset Professionnels

Banque de l’Entreprise

Banque d’Investissement

Services Financiers Spécialisés

Banque Privée, Gestion d’Actifs et Assurance

Activité 2004 : sous le signe du rapprochement

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Forte d’une nouvelle organisation commerciale, qui place la satisfaction du client au cœur des objec-tifs, la Banque des Particuliers et Professionnels (BPP) s’est engagée en 2004 dans une dynamique de conquête, basée sur une offre produits élargie et le développement de son réseau avec l’ouverture prévue de 50 agences par an.

La BPP, dans ses fondements stratégiques et orga-nisationnels, s’efforce continuellement de simplifier l’usage de la banque à sa clientèle de particuliers et de professionnels.Dans cette perspective, l’année 2004 s’est déroulée sous le signe de l’élaboration et de la concrétisation d’un «business model» cohérent dans ses composantes et bâti autour de l’orientation client, à travers la mise en place de leviers efficaces :4outils de connaissance du marché,4 organisation commerciale dans les points de vente

en adéquation avec les attentes des clients,4 dispositif de pilotage du réseau et couverture

géographique étendue en vue d’une plus grande proximité,

4unités d’animation transversales par marché,4offre produits dédiée à chaque segment de clientèle,4 communication marchande appropriée, utilisée en

tant que levier de contact permanent et de vente.

Un dispositif de pilotage du réseaudes agences adapté

Le réseau des agences constitue une véritable plate-forme de développement commercial de la Banque des Particuliers et Professionnels. Aujourd’hui, sous l’enseigne Attijariwafa bank, 475 agences se répartissent sur l’ensemble du territoire national et constituent le premier réseau bancaire du pays. L’ensemble est organisé en 8 réseaux réunissant 34 groupes d’agences4 Casa-Nord (6 groupes) ; Casa–Sud (6 groupes) ;

Rabat-Salé–Gharb (4 groupes) ; Nord (2 groupes) ; Fès–Meknès (4 groupes) ; Rif-Oriental (4 groupes) ; Centre–Sud (5 groupes) ; Souss–Sahara (3 groupes).

Des unités d’animation commerciale, de marketing et de soutien au réseau réactives

Les unités de soutien au niveau central constituent une composante essentielle dans l’animation et la réalisation des objectifs commerciaux du réseau.Elles interviennent principalement pour :

4 animer transversalement les marchés : Grand public, Privé, Professionnels, Jeunes ;

4opérer des ventes croisées ;

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4suivre la mise en œuvre des plans de fi délisation et de conquête ;

4organiser, marketer, intégrer les offres produits et lancer des campagnes marketing de soutien ;

4 étudier les marchés, suivre la concurrence, mettre en place des outils de reporting de l’activité commerciale ;

4qualifi er et enrichir les bases de données clients ;

4 gérer les ressources humaines, notamment dans leurs aspects formation, recrutement, carrière, mutation... ;

4fournir au réseau les moyens nécessaires à son fonctionnement ;

4auditer l’activité commerciale.

Une organisation commerciale différenciée

Fondée sur un principe de répartition des portefeuilles clientèle, résultant de la segmentation par catégorie de commerciaux, la nouvelle organisation commerciale a pour seule fi nalité la satisfaction de la clientèle des Particuliers et Professionnels à laquelle elle propose une offre de produits, un espace agence, une commu-nication commerciale et un marketing différenciés.

Afi n de servir sa clientèle de manière personnalisée, la Banque des Particuliers et Professionnels est passée d’un marketing de masse à un marketing relationnel ciblé et différencié.Elle a, dans ce sens, investi le domaine de la gestion de la relation client, en réalisant une étude de déploie-ment et de généralisation auprès des parties prenantes du CRM. Cette étude a abouti à la mise en place de cet outil dans l’ensemble des réseaux.

Une offre de produits et services appropriée

L’offre en matière de produits et de services, qui compte quelque 55 produits existants, a été organisée en quatre gammes : les crédits - la bancassurance - les moyens de paiements, les packages - les services et l’épargne.Elle a été unifi ée avant d’être en partie intégrée au système d’information et élargie à l’ensemble des réseaux.En fi n d’année, la BPP s’est distinguée par le lancement d’un produit d’assurance haut de gamme « Confort Santé ». Innovante sur le marché, cette nouvelle formule d’assurance santé a permis de proposer à la clientèle prestige un produit inédit.

Un programme d’ouverture d’agences ambitieux

Un programme d’ouverture d’agences, à la hauteur des ambitions d’Attijariwafa bank, a été lancé en septembre 2004. Ce programme a pour objectif de renforcer la position de marché du Groupe vis-à-vis de ses cibles prioritaires dans le domaine de la Banque des Particuliers et Professionnels.L’objectif est d’ouvrir 50 agences par an, soit 158 agences de plus entre 2004 et 2007. À la fi n de l’année 2004, 13 agences ont vu le jour.

Dans le même temps, une opération de renforcement du taux d’équipement des agences d’un GAB a démarré. À terme, toutes les agences devront disposer d’un GAB.

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MRE : une stratégie de développement adaptée aux nouvelles attentes du marché

Au niveau de la clientèle des particuliers MRE, l’année 2004 a été consacrée à la réorganisation du réseau extérieur d’Attijariwafa bank, dans l’objectif d’en faire un outil de conquête du marché, et à la mise en œuvre opérationnelle de la fusion.

Parallèlement au projet d’intégration, qui a couvert l’ensemble des composantes de la banque, une refonte des systèmes d’information a permis de s’adapter aux évolutions technologiques et réglementaires des pays d’installation, de renforcer le contrôle interne et de déployer des outils de vente effi caces.

Afi n de conforter le positionnement du Groupe, en tant qu’acteur de référence sur le marché des MRE, et d’assurer un suivi de plus grande qualité, une politique d’évolution des implantations européennes en réseau d’agences a été initiée. Un modèle de développement européen a ainsi été défi ni autour d’un socle d’activités historiques de fl ux internationaux et de fi nancement de l’import-export.

Une nouvelle stratégie marketing a également été élaborée, afi n d’élargir l’offre de produits et services et d’accroître l’effi cacité commerciale, à travers la multiplication d’actions de proximité et le jeu des synergies avec le réseau Maroc. Deux nouveaux produits, tenant compte des attentes actuelles du marché, ont ainsi pu être lancés en 2004, l’un destiné au fi nancement immobilier (Miftah Al Mouhajir), l’autre proposant une formule enrichie d’assurance décès.

L’ensemble de la démarche s’est accompagné d’un dispositif de communication d’envergure, initié dans les pays d’accueil (affi chage, parrainage associatif, participation remarquée au SMAP Immo...).

Enfi n, un ambitieux plan de développement a été défi ni pour permettre à Attijariwafa bank d’assurer la croissance de ses parts de marché dans les activités classiques et de se lancer dans de nouvelles activités génératrices de revenus, grâce à des partenariats avec des spécialistes de la place (crédit, banque libre-service, monétique, épargne...).

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La mise en œuvre en 2004 du plan d’intégration et, plus particulièrement, du rapprochement entre les portefeuilles n’a pas impacté la performance de la Banque de l’Entreprise (BE) qui a renforcé son positionnement de leader sur le marché des grandes entreprises et hissé sa toute nouvelle structure de «Financement de l’Investissement» au rang d’opérateur de référence pour le montage d’opérations d’envergure. L’accent a également été mis sur l’aide apportée aux PME avec la promotion de formules de mise à niveau adaptées.

La BE regroupe la clientèle des grandes entreprises et celle des PME, auxquelles elle propose un service adapté à leurs besoins spécifi ques.Parallèlement, elle contribue au développement des

Banque de l’Entreprise 2

ventes croisées (cross-selling) au profi t de l’ensemble des lignes de métiers du Groupe et assure la gestion des fl ux monétaires.

La BE est organisée autour :

4 de 6 réseaux composés de centres d’affaires qui gèrent leur propre portefeuille de clientèle Entreprises ;

4 d’une entité dédiée à la grande entreprise, structurée en 9 secteurs d’activité économique (agro alimentaire, tourisme, agriculture, textile, etc.) ;

4 d’une entité dédiée au suivi de la PME, traduisant la volonté d’Attijariwafa bank de promouvoir les activités de cette catégorie d’entreprises. Un accent particulier est mis sur l’aide apportée aux PME en matière de restructuration avec une unité spécialisée dans la mise à niveau.

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Pour offrir à ses clients l’ensemble des expertises nécessaires à leur accompagnement, la BE regroupe des pôles de compétences dans les métiers de l’International, du Financement de l’Investissement, du Marketing Produits, de la Gestion de flux et du e-banking, à travers lesquels elle propose des solutions personnalisées et innovantes.Enfin, à l’instar de la Banque des Particuliers et Professionnels, la BE dispose d’une structure rattachée à la Gestion Globale des Risques pour contrôler et suivre les risques et assurer le recouvrement des créances.

L’année 2004 a été marquée pour la Banque de l’Entreprise par la mise en œuvre du plan d’intégration dans toutes ses dimensions : organisation du réseau des centres d’affaires, finalisation des transferts de clients, harmonisation des procédures, conduite et gestion du changement. La dynamique commerciale a maintenu en parallèle une tendance favorable, grâce à la mobilisation des équipes et aux synergies déployées avec les autres lignes métiers.

Encourager le développement des PME par un encadrement de proximité

L’entité en charge de l’animation des PME a encadré, tout au long du second semestre, l’opération de transfert des clients, depuis les agences «Particuliers et Professionnels» vers les nouveaux centres d’affaires, en veillant à assurer une proximité commerciale à la clientèle. Cette démarche a concerné quelque 2 500 entreprises, des PME pour l’essentiel, et devrait s’achever avant fin juin 2005.

Plusieurs rencontres avec la clientèle «Entreprise» dans les régions ont par ailleurs été organisées, afin d’informer cette dernière sur l’avancement du processus de fusion et de lui assurer un service de plus grande proximité.À cette occasion, des conventions de partenariat ont été conclues avec plusieurs Centre d’Investissement Régionaux, permettant de positionner Attijariwafa bank en leader du financement des projets d’investissement.

Les équipes spécialisées ont enfin contribué activement à la promotion des formules de financement de la mise à niveau des PME, avec la participation aux différentes manifestations professionnelles organi-sées sur ce sujet et la conception d’un guide présentant la palette des produits d’investissement et de mise à niveau proposée par le Groupe et les différents organismes spécialisés.

Demeurer l’interlocuteur privilégié des Grandes Entreprises

L’entité «Grandes Entreprises» assure la coordination et le pilotage de la relation globale du Groupe avec les grandes entreprises, un segment de clientèle sur lequel la concurrence ne cesse de s’intensifier et qui implique une approche et un suivi spécifiques.

En 2004, cette clientèle a fait l’objet d’une attention particulière et d’une relation empreinte d’une forte proximité commerciale afin de conduire les opérations de rapprochement du portefeuille des deux ban-ques dans les meilleures conditions.

L’action commerciale s’est par ailleurs poursuivie à un niveau soutenu en mettant en avant une approchegénéralisant les offres globales et la proactivité par rapport à l’identification d’opérations d’investissement.

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La banque s’est particulièrement distinguée sur l’opération d’introduction en bourse de 14,9% du ca-pital de Maroc Telecom en donnant la pleine mesure des synergies déployées par le Groupe au service de cette opération historique sur le marché. Ce sont ainsi les équipes de tous les métiers de la banque qui se sont mobilisées chacune dans son domaine :conseil pour l’introduction en bourse, montage finan-cier pour l’acquisition de 16% de Maroc Telecom par Vivendi Universal, placement des titres auprès du grand public, des institutionnels locaux et étrangers, mise en place de formules de financement pour les particuliers et le personnel de Maroc Telecom…

Cette approche a permis à la banque de se positionner sur des opérations d’envergure et de consolider sa présence en tant qu’opérateur de référence sur ce marché.

Financement de l’Investissement : une activité en pleine expansion

Nouvelle structure créée lors de la réorganisation des métiers de la banque, l’unité «Financement de l’Investissement» s’articule autour de trois lignes de métiers : la Promotion de l’Investissement, le Finan-cement de Projets et la Promotion Immobilière.

Cette entité a d’ores et déjà un palmarès remarquable avec la mise en place d’opérations d’envergure pour de grands comptes, totalisant une enveloppe globale de financement de plus de 10 milliards de dirhams. Il s’agit notamment :

4 du mandat de lead arrangeur pour :

- le financement des infrastructures de la Lydec ;

- le financement partiel du projet de liaison fer-roviaire Tanger-Port Tanger Méditerranée pour le compte de l’ONCF ;

- le financement partiel en dirhams de l’acquisi-tion de 16% du capital de Maroc Télécom pour le compte de Vivendi Universal.

4 de la participation à un consortium de financement pour la Rédal ;

4 de la participation en tant que co-chef de file pour le financement partiel du projet de modernisation et de mise à niveau de la Samir.

L’entité «Financement de l’Investissement» s’est par ailleurs particulièrement distinguée dans le montage de formules de financement innovantes pour le secteur du tourisme, lancées par la banque en janvier 2005 à l’occasion des 2e Assises Nationales du Tourisme.

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Une activité à l’International renforcéeet soutenue

Les activités de la banque en matière d’International ont été marquées par une présence commerciale soutenue des équipes du Trade Finance. La produc-tion a atteint, au titre de l’exercice 2004, près de 97,4 milliards de dirhams (flux import et export) sur la base d’un matelas de 268 000 opérations.

La banque a, de ce fait, confirmé sa position de leader sur ce segment d’activité et ce, malgré la forte impli-cation des équipes durant le second semestre de l’année dans la réalisation des différentes actions d’intégration : harmonisation des conditions appli-cables à la clientèle, redéfinition du portefeuille, restructuration des comptes ouverts auprès des banques internationales, optimisation des relations avec les correspondants bancaires...

Une démarche de réactivation des activités des Desks Corporate (Paris, Bruxelles, Madrid, Barcelone et Milan) du réseau Europe de la banque a, par ailleurs, été lancée dès le mois de décembre 2004.

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Solide et innovante, la Banque d’Investissement (BI) a enregistré en 2004 une croissance significative de son volume d’affaires, bénéficiant notamment des synergies induites par la fusion, d’un relais de croissance généré par les nouvelles activités et d’un important levier lié à l’organisation mise en place par Attijariwafa bank.

Dynamisme et performancedes Activités de Marché

La Salle des Marchés couvre les activités de change et de taux. Une large gamme de produits de financement et d’investissement est ainsi offerte à la clientèle : crédits spots, financements en devises, placements dans des opérations de pensions, acquisition sur le marché primaire et secondaire et commercialisation de Bons du Trésor et de titres de créances avec une gestion du portefeuille obligataire de la banque. Le Marché des Capitaux propose également des produits de change et de couverture du risque de change (change au comptant, change à terme, options de change) ainsi que des produits de couverture du risque de fluctuation des prix de matières premières.

L’année 2004 a été une année de rapprochement des équipes, d’unification des systèmes d’informations et de restructuration autour d’une stratégie orientée «clients». Quatre activités ont été créées et ont chacune déjà dégagé une excellente performance :4 l’activité «dérivés» : Attijariwafa bank a accompagné la nouvelle

réglementation des changes en mettant en place une offre produits de couverture complète et innovante. L’équipe «dérivés» a été étoffée et compte à son actif plusieurs réalisations en termes de stratégies de couverture sur-mesure ;

4 l’activité «matières premières» : Attijariwafa bank a fait preuve d’une grande proactivité en mettant rapidement à profit la nou-velle libéralisation des couvertures du risque lié à l’évolution des prix sur les matières premières. Elle s’est ainsi imposée

Banque d’Investissement 3

L’année 2004 a permis à la Salle des Mar-

chés de relever le défi d’un rapprochement

réussi et de s’imposer comme leader dans

les nouveaux métiers. 2005 sera une année

de proximité avec les clients, via la mise en

place d’une interface unique, permettant

de distribuer l’ensemble des produits, et

le développement de services innovants et

de multiples actions commerciales.

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comme un opérateur incontournable dans ce domaine et propose aujourd’hui des produits et services en partenariat avec des opérateurs de renommée internationale. Son offre couvre aussi bien le marché des céréales et oléagineux que celui des métaux, de l’énergie et autres sous-jacents soft-commodities ;

4 l’activité «taux» : l’exercice 2004 a connu la création d’une activité «taux» à part entière, visant à optimiser la gestion de la trésorerie devises de la banque. Cette activité a réalisé cette année sa première opération au Maroc d’acquisition de titres en devises sous forme de Credit Linked Notes. Elle a également permis d’améliorer considérablement la compétitivité d’Attijariwafa bank en matière de couvertures du change.

D’autre part, la Salle des Marchés a occupé une place prépondérante sur le marché marocain des titres à revenu fixe, en étant le deuxième IVT (Intermédiaire en Valeurs du Trésor) et la première banque sur les émissions privées et sur le marché secondaire des Bons du Trésor.

Activités de conseil : une stratégie commerciale volontariste

Les activités de conseil en fusion-acquisition, d’origination de dette privée ainsi que d’in-troduction en Bourse et de marché primaire Actions sont assurées par Attijari Finances Corp. Cette dernière a adopté une démarche commerciale agressive et soutenue, avec pour objectif d’inciter fortement les clients approchés

à la réalisation d’opérations stratégiques et de marché. Cette démarche a débouché sur des opérations d’envergure telles que le rapprochement BCM et Wafabank, le rapprochement Wafasalaf et Crédor et la privatisation de Maroc Telecom.L’année 2004 s’est caractérisée par une prédominance des opérations stratégiques, représentant un volume de transactions totalisant plus de 2,8 milliards de dirhams et générant 65% du chiffre d’affaires. Le chiffre d’affaires s’est élevé à 21,8 millions de dirhams (hors opération Maroc Telecom).

Intermédiation Boursière : des résultats en nette progression

L’année 2004 a été marquée par une forte augmentation du volume global du marché boursier, qui est passé de 53,7 milliards de dirhams en 2003 à 71,76 milliards de dirhams en 2004, et par deux événements majeurs : l’opération d’introduction en Bourse de la société Itissalat Al Maghrib, à travers la cession par l’État de 14,9% du capital (17,792 milliards de MAD), et l’opération de l’offre publique d’achat et d’échange (OPA/OPE) initiée par la Banque Commerciale du Maroc sur les titres Wafabank (10,646 milliards de MAD).

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Le contexte favorable du marché boursier a permis aux sociétés de bourse du Groupe Attijariwafa bank (Attijari Intermédiation et Wafa Bourse) de renouer avec une forte croissance de leur activité, avec un volume global des transactions qui s’est établi à 41 milliards de dirhams contre 36 milliards de dirhams en 2003, soit une évolution de 15% portant la part de marché consolidée à 56% contre 42% en 2003.Le chiffre d’affaires de l’activité «Intermédiation boursière» s’est élevé à 77 millions de dirhams, enregistrant une forte croissance par rapport à l’année précédente (9 millions de dirhams en 2003). Ces résultats ont été obtenus alors que les deux entités menaient un processus de rapprochement devant aboutir au regroupement des équipes et à la mutualisation des moyens.

Capital Investissement : vers un recentrage des activités

Capital Investissement gère les prises de partici-pation en capital-risque, la création et la gestion de fonds d’investissements ainsi que le conseil en restructuration et mise à niveau, à travers des filiales spécialisées.En 2004 une transition a ainsi été opérée dans ce métier dans le but de se recentrer sur deux nouvelles missions : le capital investissement et le conseil en restructuration. À cet effet, les dossiers de conseil en cours ont été finalisés (conseil financier pour le comité d’organisation Morocco 2010, conseil stratégique et financier auprès d’investisseurs institutionnels dans des opportunités de fusions-acquisitions, création d’un fonds d’investissement dans le tourisme-immobilier), pour se consacrer dès le début du second trimestre aux activités de montage de fonds et de conseil en restructuration. L’activité de capital investissement s’est caractéri-sée par la mise en place d’un fonds spécialisé dans l’agroalimentaire (AGRAM Invest) d’une enveloppe globale de 200 millions de dirhams, en partenariat avec Unigrains, opérateur de référence et partenaire de l’industrie agroalimentaire française depuis plus de 40 ans. Un autre fonds dédié aux infrastructures (énergie, télécommunications, ports, eaux), d’un montant prévisionnel d’un milliard de dirhams, a été également lancé.

L’activité restructuration a été marquée par trois grandes opérations de conseil en restructuration pour des groupes nécessitant une mise à niveau, et une mission d’assistance d’un investisseur pour la soumission à la reprise d’une grande entreprise en liquidation judiciaire.

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Services Financiers Spécialisés 4

Regroupant l’ensemble des activités para-bancaires gérées par les filiales d’Attijariwafa bank, les Services Financiers Spécialisés (SFS) ont été placés en 2004 sous le signe du rapprochement et de la concrétisation des synergies. Ainsi, dans le crédit à la consommation, Wafasalaf a racheté Crédor, devenant leader du marché, et Wafabail, spécialisé dans le leasing, a fusionné avec Attijari Leasing, tandis que Wafa LLD et Wafa Cash mettaient à profit leur adossement au Groupe.

Wafasalaf, n°1 du crédit à la consommation

Leader du marché du crédit à la consommation au Maroc, Wafasalaf dispose d’une gamme de produits très diversifiée : prêts personnels, crédits renouvelables, cartes de crédits, crédit automobile, location avec option d’achat (LOA), crédits d’équipement des ménages et crédits voyages.

Au cours de l’exercice 2004, Wafasalaf a confirmé la tendance de consolidation du secteur du crédit à la consommation à travers son rapprochement avec Crédor (4e en 2003), donnant naissance au premier interve-nant du marché avec une part de marché de 32% et un effectif de 402 personnes. Le nouvel ensemble possède le réseau de distribution le plus large, avec 24 agences en propre, et un réseau externe de 330 bureaux de postes et 138 concessionnaires.

Au niveau du déroulement du programme de fusion, la phase de planification s’est étendue de septembre à novembre 2004, aboutissant à la définition de l’organisation cible et des plans de mise en œuvre. La fusion juridique a été réalisée le 31 décembre 2004, avec effet au 1er janvier 2004, à travers la tenue des AGE des deux entités. La bascule informatique a été effectuée à la fin du premier trimestre 2005.

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Wafasalaf a, au cours de l’année 2004, généralisé la gestion pour compte de tiers, via Intranet, à l’ensemble du réseau d’Attijariwafa bank. Dans le même registre, Wafasalaf a mis en place une convention de gestion pour compte de tiers avec le Crédit du Maroc qui démarrera dès janvier 2005. Enfin, Wafasalaf a initié en 2004 des partenariats majeurs dans les financements de l’automobile et de l’équipement des ménages qui prendront effet au cours de l’année 2005.

En termes de réalisations, les financements du nouvel ensemble ont atteint 3,3 milliards de dirhams, soit une évolution annuelle de 8,1%, avec une part de marché qui s’est maintenue à 32%. Cette croissance revient notam-ment à la progression du revolving (+42%), à celle de l’automobile (+24%) et plus particulièrement à la LOA.

Enfin, le mix produits de Wafasalaf fait toujours ressortir une prépondérance des prêts non affectés qui représentent 71% des financements.

Wafa Immobilier : une politique d’octroi des crédits plus rigoureuse

Spécialisée dans la distribution de crédits pour l’acquisition, la construction et l’aménagement de logements, Wafa Immobilier intervient également dans le financement de la promotion immobilière. Pour s’assurer une meilleure présence sur le marché, Wafa Immobilier dispose de représentations commerciales dans les régions à fort potentiel et notamment à Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech, Agadir et Tanger.

Wafa Immobilier a connu durant l’année 2004 une évolution modérée de son activité, avec une augmentation des encours de l’ordre de 12%, et ce malgré plusieurs facteurs qui sont venus perturber l’activité du secteur du financement de l’immobilier, notamment la fréquence des grèves des conservations foncières et l’entrée en application de la nouvelle loi sur la copropriété.

En interne, Wafa Immobilier s’est attelée à mettre en place des normes visant l’amélioration de la procédure d’octroi de crédits et l’instauration d’un nouveau système d’instruction de dossiers (IDP), permettant une automatisation partielle des procédures. Cela devrait se traduire à terme par une fiabilité, une sécurité et une rapidité accrues dans le traitement des opérations. Lancé en 2004 au niveau de Wafa Immobilier, cet outil sera élargi au niveau de l’ensemble du réseau Attijariwafa bank courant 2005.

Wafa Cash : leader des transferts internationaux

Wafa Cash offre aux clients non bancarisés de leur faciliter toutes les opérations liées à l’argent à travers trois activités : le transfert international (Western Union), le transfert local (Cash Express) et le change manuel.Wafa Cash dispose d’un réseau de 150 agences, dont une partie en propre et une partie gérée par des parte-naires. Les produits Wafa Cash sont également disponibles dans certaines agences Attijariwafa bank.

Durant l’exercice 2004, l’activité monétique de Wafa Cash a été marquée par la cession de l’activité «Acquisition» au Centre Monétique Interbancaire, la mise en place d’un serveur monétique unique pour la nouvelle banque, le démarrage du projet de fusion monétique et la mise à niveau des GAB.

En parallèle, Wafa Cash a déployé une activité qui lui a permis de préserver sa position de leader du secteur des transferts internationaux rapides et a renforcé sa présence commerciale à différents niveaux : développement du réseau (140 agences contre 69 en 2002), lancement d’une nouvelle formule «Cash Express» caractérisée par une revue à la baisse de la tarification, réactivation de services additionnels et adoption d’une nouvelle identité visuelle.

Wafa LLD : montée en puissance de l’activité

Wafa LLD est une filiale spécialisée dans la location de voiture longue durée. Cette formule consiste à mettre à la disposition d’une entreprise un ou plusieurs véhicules neufs pour un kilométrage et une durée convenus à l’avance (de 12 à 60 mois), moyennant une redevance mensuelle fixe incluant des services souscrits à la carte :

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entretien et maintenance, assurance, assistance et gestion des sinistres, gestion de carburants. Wafa LLD commercialise ses produits principalement via Attijariwafa bank.

Wafabail : recadrage de la stratégie de développement

Wafabail est spécialisée dans le leasing. Son offre, destinée aux professionnels et aux entreprises, couvre le financement des locaux professionnels, véhicules utilitaires, équipement industriel, matériel informatique, voitures de tourisme... Wafabail complète ainsi la gamme de produits d’Attijariwafa bank avec laquelle elle réalise la plus grande partie de son volume d’affaires.

En 2004, Wafabail a fusionné avec Attijari Leasing et a conduit à ce titre un programme de rapprochement des équipes et d’intégration de l’activité des deux entités. À cette occasion, la stratégie de développement de l’activité leasing a été recadrée donnant lieu à la définition d’un nouveau «business model».Wafabail a affiché une production de 1,2 milliard de dirhams en 2004, contre 1,3 milliard de dirhams en 2003 (-7,7%), en raison de la forte baisse enregistrée durant le 1er semestre 2004 (-30%). En revanche, bénéficiant des premières synergies de la fusion, le 2e semestre a connu un rythme de production plus soutenu : +19% par rapport au 2e semestre 2003 et +40% par rapport au 1er semestre 2004. Au terme de l’exercice 2004, Wafabail se situe au second rang des sociétés de leasing de la place avec 19% de parts de marché.

Attijari Factoring : des résultats contrastés

Attijari Factoring propose à sa clientèle une technique de gestion et de financement à travers laquelle elle s’engage par contrat à :4couvrir le risque d’impayés de leurs clients marocains et étrangers ;4prendre en charge la gestion des comptes clients et le recouvrement des créances ;4assurer le financement des factures.

Les produits d’Attijari Factoring sont proposés principalement à la clientèle «Entreprises» d’Attijariwafa bank.Au cours de l’année 2004, Attijari Factoring a connu une évolution de 4,9% de sa production par rapport aux réalisations de 2003. Cette croissance cache une évolution très contrastée : chute brutale de la production export de 37% et hausse de la production domestique de 45%.

Ainsi, le factoring domestique représente 65% de la production et dépasse pour la première fois l’activité export. Quant à la baisse de l’activité export, elle s’explique par la montée des risques sur le secteur textile. La part de marché d’Attijari Factoring a légèrement baissé, passant de 14,9% à 14,5%.

Cependant, les encours factures et encours financement ont connu un net redressement, respectivement de 17,5% et 50,2%, en fin d’année grâce aux opérations affacturage domestique.

en MDH Encours Production PositionnementWafasalaf 6 633 3 570 1Wafabail 2 556 1 211 2Wafa Immobilier 3 981 1 190 2

en MDH Encours créances Encours financement PositionnementAttijari factoring 176 49,8 1

en MDH Nombre de transactions Volume cash PositionnementWafa cash 1 356 950 4 348 1

en MDH Nombre de véhicules Chiffre d’affaires Positionnement

Wafa LLD 1 182 41 ND

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Banque Privée, Gestion d’actifs et Assurance 5

Regroupant les activités de gestion de l’épargne hors bilan d’Attijariwafa bank, la Banque Privée, Gestion d’Actifs et Assurance (BPGAA) a posé en 2004 les premiers jalons d’un développement ambitieux. Tout en opérant une mise à niveau, Wafa Assurance a lancé plusieurs actions de fidélisation de sa clientèle et élargi son offre. Dans la Gestion d’Actifs, Wafa Gestion et Attijari Management ont entamé leur processus de fusion, qui donnera naissance à une nouvelle structure encore plus compétitive et performante. Enfin, le Groupe a con-firmé son leadership dans le Custody, mis en place une ligne de métier dédiée à l’Immobilier et donné le coup d’envoi de l’activité Banque Privée.

Wafa Assurance : une stratégie de développement ambitieuse

L’Assurance, via Wafa Assurance, développe notamment les métiers de bancassurance au profit de la clientèle d’Attijariwafa bank.

Au cours de l’année 2004, Wafa Assurance a concrétisé de nombreux projets. Au niveau du marché des particuliers, une campagne d’envergure de fidélisation des clients «automobile» a été lancée, à travers un enrichissement des garanties proposées dans le package «WafaOto». Dans le même temps, et tout en développant l’animation de proximité, Wafa Assurance a continué d’accorder une attention particulière au recouvrement, afin d’imposer progressivement les nouvelles modalités réglementaires de paiement des primes. La même politique de rigueur technique a été poursuivie au niveau du

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marché de l’entreprise, en élargissant les actions de prévention aux partenaires du Groupe.

S’agissant du réseau bancaire, cette année de fusion a permis de poser les jalons d’un développement ambitieux. Ainsi, les groupes de travail ont défini l’offre cible. Le processus de basculement de l’ensemble du portefeuille de produits de bancassurance a été défini et planifié. «Confort Santé», produit d’hospitalisation haut de gamme, a été lancé avec succès. Dans le même temps, des accords de partenariats ont été conclus pour la distribution des produits d’assurance avec Barid El Maghrib et Crédit du Maroc.

Gestion d’actifs : vers la naissanced’un leader

La gestion d’actifs, à travers Wafa Gestion-Attijari Management, a pour objectif la gestion et la valorisation de l’épargne grâce à l’offre d’une gamme complète de produits et services financiers, SICAV et FCP, apportant de la valeur ajoutée au client. L’année 2004 aura été, à l’image de ce qu’a vécu le Groupe, celle du lancement du projet de fusion-absorption des deux filiales, processus au terme duquel a été mise en place la nouvelle entité de gestion d’actifs du Groupe Attijariwafa bank.Dans le cadre du rapprochement, plusieurs actions ont été concrétisées : regroupement des équipes, définition de l’organisation cible, mutualisation des fonctions supports (RH, Finances, SI) et mise en commun des Back-Offices.Ainsi, les deux sociétés de gestion d’actifs, Wafa Gestion et Attijari Management, ont poursuivi leur développement avec des actifs qui ont atteint, à fin décembre 2004, 28,32 milliards de dirhams contre 23,24 milliards de dirhams une année auparavant, soit une amélioration de 22%. Cette performance a permis aux filiales du Groupe de consolider leur leadership, avec une part de marché de 35%, et leur rang de première société de gestion d’actifs au Maroc.

Dans le cadre du partenariat Attijariwafa bank - Crédit Agricole SA, la filiale de gestion d’actifs du Crédit du Maroc a été cédée à Attijariwafa bank pour un montant global de 55 millions de dirhams. À travers cette opération, le Crédit Agricole réaffirme sa volonté d’être un partenaire de premier plan d’Attijariwafa bank et de mettre à profit les synergies possibles entre les deux banques marocaines. Ainsi, le Crédit du Maroc pourra véhiculer les produits de Wafa Gestion, à travers son réseau, et bénéficiera en retour du savoir-faire et de la notoriété du nouvel ensemble de gestion d’actifs Wafa Gestion - Attijari Management - CDMG.

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Immobilier : une activité dédiée à la promotion et la gestion des biens immobiliers

L’Immobilier recouvre des activités de promotion immobilière et de gestion d’actifs immobiliers, à travers la mise en place de fonds de placement et d’investissement susceptibles de drainer l’épargne institutionnelle et privée. Cette fonction assure également la gestion locative du patrimoine immobilier hors exploitation d’Attijariwafa bank (gestion des immeubles, encaissement des loyers). La maîtrise d’ouvrage déléguée prend en charge, quant à elle, la conduite et la réalisation de projets immobiliers (construction et réhabilitation de bâtiments à divers usages).Au total, plus de 1,5 milliard d’actifs immobiliers hors exploitation est actuellement géré.

Custody : une référence au niveau de l’activité dépositaire

Le Custody assure pour le compte des clients institutionnels marocains et étrangers (compagnies d’assurances, sociétés de gestion, brokers, dépositaires) un service personnalisé et centralisé de conservation des titres (en majorité dématérialisés) et de traitement des opérations sur titres (paiement de coupons, augmentation de capitaux). Il assure en outre, pour le compte des émetteurs de valeurs mobilières, l’administration de leur activité titres.

L’activité Custody vise à mettre l’accent sur la démarche client avec une refonte de son organisation. L’approche client s’appuiera sur une segmentation plus élaborée du portefeuille, avec une tarification différenciée selon les segments (compagnies d’assurance, gestionnaires, intermédiaires financiers étrangers, réseau, émetteurs...), et une gamme de services élargie afin de développer les produits à forte valeur ajoutée et les offres packagées.

L’activité dépositaire de l’exercice 2004 a été marquée par l’introduction en bourse de Maroc Telecom et le regain d’intérêt des clients étrangers pour le marché financier marocain. Les volumes des opérations de bourse ont augmenté de manière significative (près de 4 fois ceux de 2003) et les titres en dépôt ont progressé de 20,3% (toutes valeurs mobilières confondues).Dans ce contexte, le chiffre d’affaires réalisé par l’activité dépositaire s’est élevé à 78 millions de dirhams en 2004 contre 54 millions de dirhams environ en 2003, soit une augmentation de près de 47%. La contribution au chiffre d’affaires étant principalement réalisée par la conservation des titres (actions et OPCVM) et les opérations stratégiques.L’activité «émetteurs», quasi-similaire en 2004, reste toutefois marginale en termes de contribution au PNB.

Tous ces éléments ont permis à Attijariwafa bank de se positionner en véritable leader du marché au niveau de l’activité «titres» avec une part de marché moyenne de près de 50% sur l’ensemble des prestations dépositaires.

Banque Privée : une gestion de patrimoine sur mesure

La Banque Privée développe une activité de gestion de patrimoine. Dans ce cadre, elle est chargée de la gestion d’un portefeuille de clientèle très haut de gamme à travers deux agences dédiées : l’une à Casablanca, l’agence Pléiades, et l’autre à Rabat (en prévision).L’année 2004 a été consacrée à la définition de la démarche stratégique liée à la clientèle ciblée et à la mise en place des moyens nécessaires pour un lancement effectif de l’activité en 2005.

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Responsabilitésociale de l’entreprise

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Responsabilité sociale de l’entreprise

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Une volonté de répondre aux aspirations de toutes les parties prenantes

Un engagement porté par une organisation et des moyens pertinents

Responsabilité sociale de l’entreprise

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Une volonté de répondreaux aspirations de toutes les parties prenantes

1

Associer les salariés au projet de développement du Groupe

Le programme de rapprochement et le projet de développement du Groupe impliquent des enjeux multiples pour préparer l’avenir :

4 mener dans les meilleures conditions la mobilité professionnelle et le changement des pratiques induit par l’intégration, en respectant l’engagement du maintien de l’emploi pris au lancement du programme de rapprochement ;

4accompagner la mise en place de la nouvelle organisation et l’évolution des métiers ;4 mettre en œuvre une politique des ressources humaines conciliant le développement professionnel et personnel ;4 respecter des pratiques équitables au quotidien (non-discrimination, parité dans le recrutement et la promotion...).

Une gestion réussie de la mobilité des emplois

Au 31 décembre 2004, Attijariwafa bank compte 4 249 collaborateurs contre 4 544 à la fin de l’exercice précédent.

Durant l’année 2004, 122 nouveaux collaborateurs ont rejoint la banque (dont 54% en contrat Anapec). Ils ont principalement intégré les équipes du réseau d’agences et ont également contribué au renforcement des compétences métiers au sein des entités centrales. La banque a par ailleurs enregistré le départ de 351 personnes, dont près de 50% de départs en retraite. Ainsi, le turn-over, hors retraites anticipées, s’est établi à 4,66%.

La vision de la responsa-bilité sociale a conduit la banque à prendre plei-nement en considération les aspirations de toutes ses parties prenantes : collaborateurs, salariés, clients, fournisseurs et acteurs de la société. C’est par une écoute et une collaboration avec l’ensemble de ses parte-naires qu’Attijariwafa bank mesure et entretient la confiance qu’ils lui té-moignent. Ces échanges constituent l’une des clés d’un progrès partagé et d’un enrichissement mutuel.

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03

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Évolution de l’effectif permanentd’Attijariwafa bank

Structure de l’effectif en 2004

2002 2003 2004

4475 4544 4249

Cadres52%

Employés9%

Gradés39%

0

5000

2002 2003 2004

4475 4544 4249

Cadres52%

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Le développement de la mobilité était une des conditions essentielles à la réussite du rapprochement et de la restructuration de l’organisation du Groupe. Dans ce cadre, un dispositif spécifi que a permis d’assurer le suivi des synergies et les redéploiements nécessaires à la mise en œuvre de la nouvelle organisation.

Une politique de formation adaptée au changement et axée sur l’avenir

La politique de formation d’Attijariwafa bank prend en compte les besoins induits par le projet de croissance du Groupe et le principe du droit à l’apprentissage de chaque collaborateur édicté par le nouveau code du travail. Elle vise à assurer la satisfaction des clients et à accroître l’implication du personnel.L’approche adoptée permet de fi xer des missions et des objectifs et de déterminer des priorités à long terme et répond aux fi nalités suivantes :4intégrer les nouveaux collaborateurs ;4consolider l’existant par des actions à court terme, visant le perfectionnement individuel ou collectif ;4 préparer l’avenir à moyen ou à long terme en développant la mobilité professionnelle des collaborateurs et

en anticipant les exigences du marché tout en prévoyant la relève ;4établir une relation de partenariat avec le système éducatif public et privé.

En 2004, outre l’accompagnement des premières actions inhérentes au rapprochement, les formations dispensées ont été orientées «métiers» avec une volonté de développer l’expertise des collaborateurs. Plus de 12 000 jours hommes de formation ont été ainsi organisés durant l’exercice 2004, pour un montant global de 11,8 millions de dirhams, soit 3,5% de la masse salariale.

Un dialogue social régulier et constructif

Au niveau de la politique sociale, l’année 2004 a été particulièrement riche en actions favorisant un dialogue constructif et permanent avec les partenaires sociaux. Des rencontres régulières ont été organisées avec les délégués du personnel pour une concertation et un accompagnement réussi de l’opération de fusion.

Femmes29%

Hommes71%

ServicesCentraux31%

Réseau69%

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Un système de rémunérations harmonisé, équitable et motivant

En 2004, Attijariwafa bank a entamé l’harmonisation de son système de rémunération et défini les principes d’une politique de rémunération s’inscrivant dans une vision globale couvrant :4 une rémunération fixe qui rétribue le niveau de responsabilité et la tenue de poste ;4 une rémunération variable, concernant la population des cadres, qui tient compte à la fois de la performance indivi-

duelle mais aussi des résultats de l’unité à laquelle chacun est rattaché et des réalisations globales de la banque ;4 la mise en place d’un système d’intéressement, à travers un outil d’épargne à moyen et long terme

visant à associer les collaborateurs au développement du Groupe.

L’harmonisation du système de rémunération devrait s’effectuer progressivement en favorisant la reconnais-sance du mérite. La mise en place, dès janvier 2005, d’un bulletin de paie unifié pour tous les collaborateurs constitue une première étape.

Des dispositifs favorisant une communication interne transparente et interactive

L’effort de communication interne déployé a principalement porté sur l’accompagnement du processus de rapprochement. Ainsi, au-delà de l’information, de la sensibilisation et de la mobilisation, plusieurs actions ont été menées dans l’objectif de jeter les bases d’une culture commune.

Un management des ressources humaines basé sur la responsa-bilisation et la reconnaissance des compétences.

Des avancées notables ont été réalisées pour perfectionner le système de couverture médicale et de la prévoyance, avec une consolidation des acquis. L’harmonisation des actions sociales, notamment celles visant à permettre au plus grand nombre de collaborateurs d’accéder à la propriété de leur logement et à bénéficier régulièrement de maisons de vacances, a été rapidement mise en œuvre en veillant à une amélioration des conditions et des prestations. Au 31 décembre 2004, l’encours des prêts accordés au personnel s’est élevé à 940 millions de dirhams.

L’approche ressources humaines a été repensée dans le sens d’une gestion dynamique centrée sur :4 la valorisation des compétences par la mise en œuvre d’une politique de formation et de gestion des

carrières adaptées à la nouvelle vision du Groupe ;4 la reconnaissance du mérite en s’appuyant sur la mise en place d’un système d’évaluation et de

rémunération adossé aux performances ;4l’information et l’échange à tous les niveaux de l’entreprise ;4la mise en place d’un cadre social basé sur la solidarité et la proximité.

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Placer la satisfaction des clients au rang de priorité et renforcer le lien de confiance mutuelle

Dès janvier 2004, et parallèlement à la mise en place de supports d’information dédiés (un bi-mensuel «Passerelles» et une lettre électronique «Passerelles Flash»), une démarche visant à définir un projet d’entreprise et associant des groupes de travail issus de tous les horizons professionnels du Groupe a été initiée.Le projet d’entreprise, «Assil», issu de cette démarche, réunit les six valeurs qui forment le socle de la culture d’entreprise d’Attijariwafa bank et se veut un encouragement à aller de l’avant, à saisir des opportunités nouvelles et à s’inscrire dans un projet résolument tourné vers l’avenir.

Le dialogue et l’échange ont également été au centre des préoccupations avec la programmation d’une série de manifestations destinées à favoriser les échanges : conventions, séminaires, réunions d’information, rencontres. Autant d’actions qui, grâce à la convivialité qui les caractérise et à l’interactivité qu’elles permettent, constituent des supports de communication interne remarquablement puissants.

Engagée dans une démarche Qualité, Attijariwafa bank a mis en place un dispositif d’écoute clients, afin de mesurer les attentes et le degré de satisfaction de ses derniers et de pouvoir ainsi leur apporter des solutions adaptées.

Les visites mystèreCes visites consistent à évaluer la qualité de l’accueil dans toutes ses composantes : aspect extérieur de l’agence, facilité de localisation, comportement au guichet, pertinence de l’entretien commercial, ambiance générale de travail...Plusieurs actions correctives ont été menées grâce aux visites mystère, effectuées régulièrement dans tout le réseau d’agences, permettant d’améliorer les comportements commerciaux de manière significative.

Enquêtes de satisfaction clientèleLes enquêtes de satisfaction clientèle sont conduites à périodicité trimestrielle en agence. En 2004, 4 000 clients ont été interrogés en agence, à raison de 1 000 questionnaires par trimestre. Ainsi, 93% des clients se disent globalement satisfaits, voire très satisfaits, d’Attijariwafa bank, 75% l’ont déjà recommandé à leur entourage et enfin 80% placent le Groupe au rang de leader sur le marché.

« Focus groupes » Les résultats des enquêtes de satisfaction clientèle ont fait ressortir un besoin d’écoute des professionnels afin de mieux cerner leurs attentes et d’élaborer une stratégie commerciale adéquate.C’est ainsi que des « focus groupes » ont été organisés autour de petits-déjeuners débats, auxquels ont été conviés des clients de différents segments de professionnels, sous le thème « Attijariwafa bank à votre écoute ».

Assil

Nos valeurs fondatrices et nos principes d’action :

4œuvrer pour la satisfaction du client

4participer au développement de notre pays

4cultiver l’esprit d’équipe

4agir dans le sens de règles éthiques

4être ouverts à l’innovation

4exprimer notre volonté de gagner

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Enquêtes ponctuelles

Les enquêtes ponctuelles sont des actions d’accompagnement de programmes de la banque, ayant un impact direct sur le client.Ainsi, au démarrage des premiers Centres de Traitement Régionaux, qui ont permis la délocalisation d’opé-rations clientèle vers des back-offices centralisés, des enquêtes ont été menées, par le biais d’interviews directes, auprès des clients pour recueillir leur avis et leurs éventuelles réclamations.

Attijariwafa bank a entamé, en parallèle, un programme de spécialisation de son réseau bancaire, de manière à créer des points de vente dédiés aux particuliers et professionnels et des centres d’affaires entièrement consacrés aux PME et grandes entreprises.

L’objectif de cette spécialisation du réseau est d’adapter la qualité de l’accueil et de la prise en charge de la clientèle à chaque segment en fonction de ses besoins. Plusieurs entreprises ont, dans ce sens, été transférées de points de vente « Particuliers et Professionnels » vers des centres d’affaires répondant mieux à leurs besoins et contraintes. Cette opération s’est accompagnée d’une action spécifique en direction de la clientèle concernée et a permis de cerner toutes les problématiques générées par ces transferts de portefeuilles.

« Attijariwafa bank à votre écoute »

Une action spécifique a été menée par les équipes de la Qualité, tout au long du déploie-ment du programme d’intégration. À travers un dispositif rapproché d’écoute clients, plusieurs points d’amélioration ont ainsi pu être très vite identifiés et des actions correctives ont été mises en place.

Le Centre de Relations Clientèle : un atout clé de la politique de fidélisation

Un centre de contact à distance, animé par une équipe qualifiée, est mis à la disposition de la clientèle d’Attijariwafa bank, afin de :- centraliser les réclamations (agios, cartes, opé-

rations internationales, etc.) et demandes de documents (copies chèques, duplicata des relevés de comptes, etc.) ;

- traiter sans délai, les réclamations pour lesquelles il dispose de moyens appropriés ;

- assurer la transmission et le suivi des autres ré-clamations auprès des diverses unités traitantes (unités du siège et filiales) ;

- améliorer la qualité de service de manière préventive ;- établir des reportings pour constituer des statistiques

sur les demandes de la clientèle.

La mission du Centre de Relations Clientèle devrait prochainement être élargie aux activités de phone banking, permettant d’exécuter des opérations ordonnées par le client via le téléphone (virement, opposition, etc.).

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Établir des relations alliant réciprocité et loyauté avec les fournisseurs

Une entité exclusivement dédiée aux achats a été mise en place par Attijariwafa bank, afin que chaque procédure engagée dans ce domaine puisse respecter les principes d’action de la banque, en termes de transparence, de collégialité des décisions et de maîtrise des coûts.

L’entité «Achats», qui s’aligne sur les pratiques et les standards internationaux, constitue une force de négociation et permet la maîtrise des spécifications des produits et services tout en favorisant une culture de la performance.

Pour optimiser l’efficacité de son action, l’entité «Achats» a pour missions de :4constituer un catalogue de fournisseurs en fonction de l’offre du marché ;4constituer un catalogue de produits et services en fonction des besoins de la banque ;4 qualifier les fournisseurs par produits et services selon des indicateurs de performance : qualité de service,

coût, niveau de risque... ;4offrir une assistance aux utilisateurs pour la définition des spécifications détaillées des produits et services ;4sélectionner les fournisseurs à consulter ou opérer les appels d’offres nécessaires ;4organiser les séances d’attribution des marchés ou des choix des fournisseurs ;4élaborer les contrats avec les fournisseurs et assurer leur suivi et renouvellement.

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Inscrire les actionnaires du Groupe dans une perspective de création de valeur sur le long terme

L’année 2004 aura été marquée par la naissanced’Attijariwafa bank, une banque nouvelle, qui ambitionne de se positionner en tant qu’acteur majeur du progrès économique et social de notre pays et créatrice de valeur pour ses partenaires et actionnaires.

Le projet Attijariwafa bank a été lancé en novembre 2003 avec la prise de contrôle de Wafabank par la Banque Commerciale du Maroc.

En mai 2004, la Banque Commerciale du Maroc a acquis la totalité du capital de Wafabank à travers une offre publique d’achat et une offre publique d’échange. Une offre à laquelle les actionnaires de Wafabank ont adhéré dans leur majorité, témoignant de leur confiance dans le projet de développement de notre nouvelle banque. Ce sont ainsi 98,78% du capital de Wafabank qui ont été échangés. À l’issue de cette opération, le capital de la Banque Commerciale du Maroc a été porté à 1 926 555 800 DH.

Ce processus s’est poursuivi en juillet par une offre publique de retrait visant les titres Wafabank à l’ini-tiative de la Banque Commerciale du Maroc.

Enfin, les actionnaires se sont réunis le 31 décembre 2004 pour entériner la fusion entre les deux banques avec effet au 1er septembre 2004, les comptes de Wafabank ayant été clôturés le 31 août 2004.

Au terme de la fusion juridique des deux institutions, le capital de la banque a été porté à 1 929 959 600 DH et le changement de dénomination sociale sous«Attijariwafa bank» a été effectué.

14 avril 2004

QAssemblée générale ordinaire et Assemblée générale extraordinaire.

- Clotûre des comptes Banque Commerciale du Maroc 2003.- Lancement de l’OPA/OPE.

QOPA/OPE de la Banque Commerciale du Marocsur les titres de Wafabank.- OPA: 825 DH/action.- OPE: 8 actions Wafabank pour 7 actionsBanque Commerciale du Maroc.

26 avril 200428 m

ai 2004

QAssemblée générale extraordinaire. - Augmentation de capital à 1 926 555 800,00 DH par

apport en nature suite à l’OPA/OPE.

QClôture des comptes de Wafabank.

10 octobre 2004

QRadiation du titre Wafabank de la cote.

31 décembre 2004

QAssemblée générale extraordinaire.

- Fusion juridique de Banque Commerciale du Maroc & Wafabank.

- Augmentation de capital à 1 929 959 600,00 DH.- Nouvelle dénomination sociale «Attijariwafa bank».

31 août 2004

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L’évolution de l’action Attijariwafa bank a été en phase avec les évènements marquants du Groupe, conférant un retour sur investissement intéressant pour l’ensemble de nos actionnaires. La performance affichée par le titre depuis le 23 novembre 2003, date de la prise de contrôle de Wafabank par la Banque Commerciale du Maroc, ressort à +19,1% alors que le Masi flottant s’est amélioré de +15,3%, traduisant la confiance des investisseurs dans le projet mené par la banque. Le bénéfice net par action ressort à 35,52 dirhams, conférant ainsi un PER de 26,74x.

Par ailleurs, poursuivant sa politique volonta-riste de distribution de dividendes et confiant dans les perspectives de croissance de la banque, le conseil d’administration a décidé de proposer à l’assemblée générale desactionnaires, un dividende de 30 dirhams par action soit un taux de distribution du résultat net de 84,5%.

Actionnaires Wafabank

Cours au 23 novembre 2003 615 (8/7) = 702 DHCours au 31 mars 2005 981 DH

Performance + 40 %Dividende 2002 20 DHDividende 2003 0Dividende 2004 30 DH (8/7) = 26 DH

Rendement + 30 %

Un investissement attractif

Actionnaires Banque Commerciale du Maroc

Cours au 23 novembre 2003 820 DHCours au 31 mars 2005 981 DH

Performance + 20 %Dividende 2002 27 DHDividende 2003 27 DHDividende 2004 30 DH

Rendement + 11 %

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Évolution du cours boursier

Données boursières au 31 mars 2005Nombre d’actions 19 299 596Cours de l’action 981 DHPerformance du titre + 3,3%.Volume moyen quotidien 2,46 M DHCapitalisation boursière 18,9 Mrd DH

Données par action (DH)Actif net par actionBénéfice par actionDividende par action

593,335,5230,00

Enfin, la présence et l’assiduité des actionnaires aux assemblées générales de l’année 2004 démontrent la confiance qu’ils portent à ce projet de développement ambitieux et la volonté d’Attijariwafa bank d’impliquer ses actionnaires dans son projet et de les informer sur la vie de l’établissement. Dans ce sens, la banque a initié une démarche de communication régulière envers ses actionnaires afin de les tenir informés sur la vie de leur institution.

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Agir en entreprise citoyenne, engagée aux côtés de la société civile

Les actions menées en 2004 dans le cadre des deux fondations, Actua et Attijariwafa bank, posent les premiers jalons d’une politique structurée de responsabilité sociale dans le domaine de l’engagement sociétal. Celle-ci s’organise autour d’un axe culturel et d’une démarche visant à favoriser l’émergence des potentialités.

La promotion et le parrainage de manifestations artistiques et culturelles

L’action menée par la fondation Actua vise à promouvoir le patrimoine artistique de la banque auprès du plus grand nombre, à développer les échanges avec des institutions culturelles nationales et internationales et à favoriser la création en encourageant le travail et l’initiative des artistes nationaux.

Plusieurs manifestations ont été programmées en 2004 :

4 «Abderrahim Yamou, Mahi Binebine : Terres de silence», une exposition réunissant les œuvres représentatives du parcours des deux artistes ;

4 «Maroc, Al Andalus, itinéraires cultu-rels», une exposition photographique retraçant les itinéraires andalous des Omeyyades aux Almohades ;

4 «Velando la verdad», une exposition de deux peintres marocains, Abdel-lah Hariri et Houssein Miloudi, et de deux peintres espagnols, Carlos Schwartz et Jose Freixanes. Ces deux événements ont été organisés en collaboration avec l’Instituto Cervantès ;

4 «Le voyage de l’écriture», regroupant une centaine d’œuvres de l’artiste Mehdi Qotbi ;

4 «Imaginaires croisés, collection de peintures d’Attijariwafa bank», présentant une vue d’ensemble de la peinture marocaine, organisés en partenariat avec l’Institut français de Tanger.

Ces expositions ont donné lieu à une ani-mation culturelle avec la programmation de conférences, de visites commentées et d’ateliers de peintures auxquels ont été conviées des associations œuvrant pour l’enfance défavorisée.

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Le soutien et l’encouragement au débat et à l’initiative économique

Le cycle de conférences organisé en direction de la clientèle, en collaboration avec le Cercle d’amitié franco-marocain, a vu la participation d’intervenants prestigieux sur des thèmes d’actualité :4 «Accord de libre-échange Maroc-USA : quel avenir pour

les relations entre le Maroc et l’Union Européenne», par M. Christian de Boissieu, Professeur à l’université Paris I Panthéon Sorbonne ;

4 «Ils vont tuer le capitalisme», par M. Claude Bébéar, Président du Conseil de surveillance du Groupe Axa ;

4 «Bâle II : contrainte ou opportunité», par M. Pierre Henri Cassou, Associé Deloitte France ;

4 «Maroc-Europe : comment avancer ensemble», par M. Renaud Donnedieu de Vabres, Vice-président de la Commission des Affaires Étrangères à l’Assemblée Nationale Française.

La fondation Attijariwafa bank a recentré ses interventions sur deux axes stratégiques majeurs : le soutien à la création de petites et moyennes entreprises et la collaboration avec les universités.

Dans ce cadre, la fondation a pris l’initiative de créer l’association «Réseau Maroc Entreprendre» et s’implique activement dans son développement. Cette association, qui réunit des chefs d’entreprises, a pour objet l’octroi aux porteurs de projets préalablement sélectionnés de prêts d’honneur et surtout leur accompagnement pendant trois ans.

Parallèlement, la fondation Attijariwafa bank a entamé une collaboration avec plusieurs universités, notamment avec l’université Al Akhawayn. Une réflexion est également menée autour du programme «Universidades Santander», initié par le Grupo Santander, en direction de 370 universités pour s’inspirer du modèle au niveau de notre pays.

Enfin, la fondation a distribué, en partenariat avec Microsoft et Munisys, 500 ordinateurs, préalablement révisés, en faveur de trois centres de formation d’enseignants, de 8 cyber espaces dans diverses facultés et de 36 établissements d’enseignement, en milieu urbain comme rural. Cette action s’est accompagnée de deux séminaires de formation des enseignants et directeurs d’établissements à l’informatique, organisés en collaboration avec Microsoft et l’Association Partenariat-École-Entreprise «Al Jisr». Toujours à l’initiative de la fondation, un second lot de 300 ordinateurs a été livré à d’autres établissements, illustrant ainsi une volonté forte de promouvoir et de rendre accessibles au plus grand nombre les nouvelles technologies de l’information.

La fondation a par ailleurs participé au forum «Entreprises Associations» et a réalisé deux projets relatifs à l’équipement de bibliothèques scolaires.

Les deux fondations ont aussi soutenu de nombreuses actions culturelles, sportives et sociales sous forme de contribution financière et de mobilisation de moyens.

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Le système de gouvernance, mis en place parAttijariwafa bank, est conforme aux principes géné-raux du gouvernement d’entreprise. Ainsi, outre les règles qui régissent le fonctionnement du conseil d’administration, plusieurs organes de contrôle et de gestion ont également été instaurés.

Le conseil d’administration prévoit dans sa compo-sition la présence d’administrateurs indépendants. Un règlement intérieur définit les missions ainsi que les modalités d’organisation et de tenue des réunions. Il précise également les missions et les modalités de travail des comités spécialisés. Une charte de l’administrateur regroupe, par ailleurs, l’ensemble des droits et obligations liés à la fonc-tion d’administrateur, notamment sur le plan de la confidentialité des informations, de la gestion des conflits d’intérêts et des opérations portant sur la valeur de la banque.

Donner confiance aux diffé-rentes parties prenantes de notre entreprise implique que nos comportements et notre organisation leur apportent la preuve que notre éthique des affaires est irréprochable. Dans ce sens, Attijariwafa bank a renforcé son dispositif de vigilance qui repose sur quatre piliers principaux : le gouvernement d’entreprise, la déontologie & le dévelop-pement durable, la gestion des risques et les processus de contrôle interne.

Un engagementporté par une organisation et des moyens pertinents

2

Le gouvernement d’entreprise : une garantie d’ouverture et d’équilibre dans la répartitiondes pouvoirs

Trois comités spécialisés composés d’administrateurs ont été créés :

4 le comité stratégique se réunit tous les deux mois. Sa mission porte sur le pilotage et la surveillance du Groupe ;

4 le comité des rémunérations soumet au conseil d’administration les propositions relatives aux ré-munérations du président directeur général et des membres de la direction générale de la banque ;

4 le comité des risques et des comptes est principalement chargé d’analyser les comptes du Groupe et toutes les questions relatives à ces comptes, d’examiner le programme d’intervention des commissaires aux comptes et de s’assurer de l’efficacité du contrôle des risques et des services d’audit interne et externe.

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Respectant le principe de collégialité des décisions retenu au sein du Groupe, plusieurs comités composés des responsables de la banque ou des spécialistes de métiers statuent à différents niveaux. En amont de ce dispositif, le comité de direction générale assure le pilotage stratégique du Groupe. Le comité exécutif réunit, quant à lui, à un rythme hebdomadaire, les cadres dirigeants pour gérer la banque sur les plans opération-nels, organisationnel et administratif, veillant en ce sens à la mise en œuvre de la stratégie approuvée par le conseil d’administration.Les principes instaurés au niveau de la banque concernent également les filiales qui disposent chacune d’instances de gouvernance.

Le rôle clé de la déontologie et l’enjeudu développement durable

Une démarche «déontologie» formalisée par l’élaboration d’un code de bonne conduite

La déontologie fait partie des principes essentiels qui inspirent la démarche du Groupe. À ce titre, l’année 2004 a été marquée par le lancement de projets d’envergure visant à ériger les considérations déontologiques et de développement durable au niveau des pratiques managériales à tous les niveaux du Groupe.

Ainsi, Attijariwafa bank a entamé au cours de cet exercice, la phase opérationnelle d’un processus qui a démarré un an auparavant avec la définition d’un code de bonne conduite.

Destiné à l’ensemble des collaborateurs du Groupe, ce code de bonne conduite constitue un référentiel sur les atti-tudes et les comportements professionnels que le Groupe entend entretenir aussi bien en interne qu’en externe.

La démarche a reposé sur une approche cohérente et appropriée, s’inscrivant dans un cadre :4 adapté à l’environnement socioculturel marocain,4 basé sur un corpus de valeurs partagées,4 exprimant un engagement fort du Groupe en matière de déontologie,4 reposant sur le maintien de la confiance de la clientèle qui est essentiel à l’exercice de toute activité bancaire

et financière,

4 s’inscrivant dans une perspective dynamique : les enseignements qui pourront être tirés de son application permettront son affinement progressif.

Le code de bonne conduite couvre l’ensemble des activités et s’applique à tous les collaborateurs. Il énonce à la fois des principes généraux, comme la loyauté et l’égalité, et des obligations spécifiques, telles que la trans-parence, la confidentialité et la coopération.

Le code est fondé sur la réciprocité des engagements :4 les collaborateurs doivent respecter vis-à-vis des clients, de l’entreprise, de leurs collègues et de leur environ-

nement certaines règles de comportement, telles que la cordialité, le secret professionnel ou l’intégrité ;4 l’entreprise s’engage à respecter des valeurs éthiques vis-à-vis des collaborateurs, en assurant le respect

des personnes, l’égalité de traitement, la confidentialité des données individuelles et la sécurité sur le lieu de travail.

Le code de bonne conduite est complété par des dispositions particulières à des situations spécifiques (achats,personnel sensible) et répond à un certain nombre de principes communs qui inspirent toute déontologie professionnelle :

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4 le respect de toutes les obligations en vigueur ;4 la loyauté à l’égard du client (secret professionnel, discrétion, devoir de conseil, information sur les

tarifs et conditions, etc.) ;4la primauté des intérêts de la clientèle (prévention des confl its d’intérêts) ;4l’égalité de traitement des clients comme des collaborateurs ;4l’intégrité des collaborateurs, des établissements, des marchés et des systèmes bancaires ;4 l’indépendance des fonctions (principe de la «muraille de Chine» et de la séparation des responsabi-

lités hiérarchiques et du contrôle) ;4 l’obligation de consulter, en cas de doute, le supérieur hiérarchique ou les personnes spécialement

désignées.

Pour accompagner la mise en place du code, un vaste programme de formation et de sensibilisation de l’ensemble des effectifs du Groupe, soit une population d’environ 6 000 personnes, a été lancé en novembre 2004. C’est ainsi que tout au long du premier semestre 2005, 400 groupes ont été formés sur Casablanca, à travers les différentes régions du Maroc et dans les pays où la banque est implantée. Le but recherché par le Groupe, à travers ce programme, est la valeur d’exemplarité en matière de déontologie.

De l’éthique faisons notre force

C O D E d e

B O N N E C O N D U I T E

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Les principes du développement durable déjà en marche au sein du Groupe

Au niveau du développement durable, Attijariwafa bank a lancé en mai 2004 une réflexion sur la responsabilité sociale de l’entreprise auprès de l’agence de notation sociale «Vigéo», dans l’objectif d’établir un diagnostic managérial.

La «notation sollicitée», délivrée par l’agence, repose sur une analyse approfondie, sous forme d’évaluation/notation, des zones de vulnérabilité, de risques et d’excellence des systèmes managériaux d’Attijariwafa bank dans les domaines des droits humains, des ressources humaines, du gouvernement d’entreprise, des relations avec les clients et les fournisseurs, de l’environnement et de l’engagement sociétal. Le périmètre couvert par l’analyse est représentatif de l’activité de l’entreprise et s’étend sur les politiques, les process, les moyens et les résultats ainsi que sur la tendance de l’approche managériale observée sur chacun des critères.

Cette analyse, destinée à servir de base pour dégager les orientations nécessaires au développement d’axes stratégiques en la matière auprès des différentes entités, constitue pour Attijariwafa bank une première étape qui sera suivie par une notation complète.

Une gestion des risques élargie, visant et encourageant un développement économique responsable

La gestion des risques est centralisée au sein d’Attijariwafa bank au niveau de la Gestion Globale des Risques qui se charge de la supervision, du contrôle et de la mesure des risques encourus par le Groupe à l’exception des risques opérationnels.L’indépendance de cette structure vis-à-vis des «business units» et des métiers permet d’assurer une objectivité optimale aux propositions de prise de risque qu’elle soumet au comité de crédit et à son contrôle.

Fonctions et organisation : des rôles et des missions partagées pour une meilleure maîtrise

La Gestion Globale des Risques (GGR) est organisée autour des entités suivantes :

4 l’entité «Risque de crédit», dont la mission principale est d’analyser et d’instruire les demandes de prise de risque émanant des différentes forces de vente de la banque. Elle a en outre pour prérogatives l’évaluation de la consistance et de la validité des garanties, l’appréciation du volume d’activité de la relation et le bien fondé économique des financements sollicités. Chaque «business unit» est doté d’une structure d’engagement et d’une structure de recouvrement clairement indépendantes et hiérarchiquement liées à la GGR ;

4 l’entité «Surveillance et contrôle des risques de crédit», qui a pour fonction de passer en revue régulière-ment l’ensemble des engagements, d’examiner les états hebdomadaires des autorisations et utilisations, de relever les dépassements et de prendre les mesures nécessaires pour leur apurement. Cette entité veille également à appréhender les situations de lourdeur des comptes, à repérer les incidents de paiement et à suivre avec les réseaux la récupération de ces créances ;

4 l’entité «Surveillance et suivi des risques de marché», dont la fonction est de détecter, d’analyser et de suivre les différentes positions de la banque en matière de taux et de devises, de rationaliser ses positions par des autorisations formalisées et d’être alerte à toute déviation de ses positions ;

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4 l’entité «Études économiques et sectorielles», dont la mission est de veiller sur l’actualité et l’évolution des secteurs d’activité, de contribuer à la dynamique commerciale sectorielle et d’aider à la prise de décision en répondant à des besoins récurrents identifiés ou spécifiques ponctuels, à travers la mise à disposition d’une production d’études;

4 l’entité «Normes et méthodes», qui est chargée de l’introduction et de la mise en place des techniques quan-titatives de mesure des risques, des procédures et des techniques adéquates d’établissement des limites et des normes de fonctionnement des entités opérationnelles ;

4 l’entité «Suivi Bâle II», qui gère la coordination transversale du chantier Bâle II, sachant que les spécialistes des risques de crédit, de marchés et opérationnels sont responsables du développement des projets relatifs à chaque métier.

Par ailleurs, un comité «Risk Management» a été institué avec pour mission :4d’établir les politiques de risques pour le Groupe en accord avec le comité exécutif,4de fixer les règles d’acceptation des risques,4de fixer les limites de risque et les niveaux de délégation,4de déléguer aux comités inférieurs,4de réviser systématiquement les expositions sur les clients importants,4de contrôler la réalisation des objectifs en matière de risques,4 de vérifier que les opérations autorisées sont conformes au degré de tolérance aux risques préalablement fixés,4 de définir et mettre en place les règles de déclassement et de provisionnement à l’intérieur du cadre réglementaire,4d’approuver les objectifs en matière de risques.Le comité «Risk Management» est responsable devant le conseil d’administration des risques de crédit, de marché, de contrepartie, de liquidité, des risques opérationnels et informatiques.

Une politique générale de crédit réaliste et rigoureuse

La politique de crédit du Groupe Attijariwafa bank s’appuie sur les principes généraux suivants :4 déontologie : le Groupe s’astreint au respect absolu des principes déontologiques développés dans son code

interne, dans le respect des lois et des droits des tierces parties ;4 indépendance des risques : les structures de risques préservent une indépendance fonctionnelle totale vis-

à-vis des autres entités du Groupe afin de préserver la qualité des conditions de prise de risques ;4 responsabilité des risques : les «business units» restent pleinement responsables des risques et engagements

qu’ils sont amenés à prendre. Cette responsabilité est également partagée par les organes de la Gestion Globale des Risques ;

4 collégialité des décisions : les décisions de crédit nécessitent au minimum une double signature et un double regard, celui des organes commerciaux et celui du risque ;

4suivi : chaque risque est suivi sur une base continue et permanente ;4 rémunération satisfaisante : chacun des risques pris par la banque doit être correctement rémunéré, l’aspect

rentabilité des opérations présentant une importance primordiale.

Activité crédit :La Gestion Globale des Risques gère un volume de risques crédit de l’ordre de 88 milliards de dirhams, intégrant les filiales du Groupe.L’activité de crédit s’inscrit dans le cadre de la politique générale en matière de risques, approuvée par le comité exécutif du Groupe et s’appuie sur :4une sélection stricte de la clientèle ;4une diversification large des contreparties ;4un système de notation précis et cohérent ;4la mise à contribution d’entités spécialisées par métiers (immobilier, crédit-bail, affacturage).

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Sélection de la clientèle :Le Groupe ne traite qu’avec des contreparties bénéficiant d’une bonne réputation et s’assure de la bonne origi-ne des ressources de sa clientèle. La mise en place effective de «black lists» depuis 2004 concourt également à cette sélection stricte de la clientèle.

Diversification :

La diversification des risques joue un rôle essentiel dans l’atténuation de la charge des risques. Elle porte sur la diversité des secteurs économiques financés, la diversité géographique des crédits octroyés et la diversité des contreparties.

Dispositif de notation : Le Groupe développe un système de notation pour évaluer l’ensemble de ses contreparties. Ce système de notation est en phase avec les exigences de «Bâle II». Pour le risque des entreprises, la notation proposée s’étage de la note «A» à la note «F», en plus d’une classe «X» correspondant aux dossiers en souffrance. Son utilisation dans les processus de gestion du risque de crédit est effective depuis le deuxième semestre 2004, à travers les systèmes de délégation et d’appréciation des risques. Attijariwafa bank pourra adopter, d’ici quel-ques années, l’approche de notation interne simple recommandée par «Bâle II».Pour les sociétés financières, le département «Normes et Méthodes» a développé, sur la méthodologie Moo-dy’s, un système de notation opérationnel servant à déterminer les limites de contrepartie vis-à-vis des éta-blissements financiers. Pour les opérations immobilières, un développement spécifique est en cours.

La mise à contribution d’entités spécialisées : Afin de bénéficier des effets d’échelle et de la compétence particulière des filiales, la gestion d’un certain nombre de crédits est délocalisée dans les filiales (Wafasalaf pour les crédits à la consommation, Wafa Im-mobilier pour les crédits acquéreurs et les crédits à la promotion immobilière, Wafabail pour le crédit leasing, Attijari Factoring pour l’affacturage).

Déclinaison de la politique de crédit

La politique de crédit, s’appuyant sur les principes définis «supra», se décline et se déploie en fonction des différents métiers du Groupe et intègre plusieurs composantes.

Vision globale des risques :La politique proposée est une politique globale et centralisée des risques de crédit intégrant les filiales Wafasalaf, Wafabail, Wafa Immobilier et Attijari Factoring.La Gestion Globale des Risques est présente dans chacune de ces filiales à travers un représentant des risques indépendant fonctionnellement de la hiérarchie de la filiale. Ce représentant a pour tâche de participer aux prises de risques et de vérifier à tout moment la conformité des décisions avec la politique de crédit, telle que définie par le comité «Risk Management». Une réunion de coordination est tenue au sein de la Gestion Globale des Risques mensuellement afin d’assurer l’unité et la cohérence de la vision tant vis-à-vis des contreparties que des choix stratégiques. Un système de reporting déjà actif mais en cours de perfectionnement formalise la démarche.

Politique sectorielle : En plus de l’évaluation individuelle des contreparties, la politique des risques intègre une vision sectorielle des risques de contrepartie. La diversification sectorielle des risques est un des éléments majeurs de la politique des risques. Des études sectorielles précises ont été réalisées et présentées en comité pour arrêter la position du Groupe vis-à-vis de chaque secteur d’activité.Cependant, il est essentiel de préciser que ces préconisations ont un caractère macro-économique, des entre-prises performantes existant dans des secteurs en difficulté. À cet égard, l’approche reste très pragmatique et prend en compte les spécificités de chaque entité.

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Procédures de décision : Les procédures de décision obéissent aux principes de collégialité (double signature impérative : commercial et risques) et d’indépendance des risques. Un système de délégation pour la banque, distinguant les différents «business units», a été défini.

Contrôle des grands risques : Les risques encourus sur un même bénéficiaire font l’objet d’un suivi particulier. La réglementation exige que les risques portés sur un client ou un groupe de clients considéré comme un seul bénéficiaire ne dépasse pas 20% des fonds propres de la banque. Par ailleurs, sont soumis à déclaration les engagements excédant 5% des fonds propres.

Un système de suivi permanent et proactif : Avec une fréquence au moins annuelle, voire plus si nécessaire, l’entité de «Suivi des Risques» s’assure que les ratings sont effectivement revus.Une entité en charge du recouvrement, sur la base de la détection effectuée par l’entité de suivi, classe en suivi spécial, avec différents niveaux de gravité, les créances détectées et met en place les plans de réduction de l’exposition.

Un suivi permanent des risques de marché

En matière de risques de marché, l’objectif est de mettre en place les méthodes les plus avancées. Cependant et afin d’être prêt pour une éventuelle réglementation, un premier modèle a déjà été développé et permet de calculer les exigences en fonds propres selon la méthode standard (amendement 1996). De la même façon, un modèle interne, appuyé sur le calcul de la VAR et permettant d’évaluer les économies en fonds propres possibles, a été mis en place.Pour le risque de change, les limites fixées et suivies sont d’ordre aussi bien réglementaire qu’interne. Un reporting mensuel suit les dépassements éventuels de limite.

Par ailleurs, un dispositif spécifique de contrôle des risques de marché, s’inscrivant dans le cadre du dispositif global du Contrôle Interne conformément aux dispositions de la circulaire n° 6/G/2001 de Bank Al-Maghrib, a été élaboré. Il s’articule autour de trois niveaux d’intervention :

4 l’autocontrôle, assuré par les opérateurs du Front Office qui sont tenus de se conformer aux dispositions réglementaires et à la politique définie par la banque en matière de suivi et de gestion des risques ;

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4 le suivi des risques par le Middle Office, qui s’assure quotidiennement du respect des limites relatives aux risques de change, de taux et de contrepartie. Il informe périodiquement la direction et les autres entités de contrôle à travers un système de reporting.

4 l’entité «Surveillance et suivi des risques de marché», qui a pour fonction de détecter, analyser et suivre les différentes positions de la banque en matière de taux et de devises, puis de rationaliser ses positions par des autorisations formalisées, et enfin être alerte à toute déviation de ces positions.

Un contrôle interne renforcé à tous les niveaux de l’entreprise

Le système de contrôle interne est un axe fondamental dans les principes d’action d’Attijariwafa bank. Il a fait l’objet d’une réflexion spécifique, courant 2003, dans l’objectif d’asseoir un dispositif conforme aux :4dispositions réglementaires ;4recommandations du Comité de Bâle ;4normes professionnelles et internationales.

Le dispositif de contrôle interne constitue un cadre global impliquant l’adhésion et la participation de l’ensemble des entités du Groupe, afin d’instaurer une «culture du contrôle». C’est ainsi que quatre niveaux de contrôle ont été définis pour assurer la viabilité et l’efficience de ce système :4 le premier niveau est exercé lors du traitement de chaque opération par l’autocontrôle effectué par son

initiateur ou par la validation de son supérieur hiérarchique ;4 le deuxième niveau est assuré par les personnes ou les structures désignées pour exercer des activités de contrôle ;4le troisième niveau est confié aux responsables des «business units», des lignes métiers ou des fonctions supports et porte sur la surveillance de l’évolution de l’exposition aux différents risques à travers des reporting spécifiques ;4le quatrième niveau est exercé par l’audit général à travers ses missions d’audit et d’inspection.

Ainsi, les «business units» et les fonctions supports sont les premiers responsables de l’organisation et de l’animation des niveaux de contrôle 1, 2 et 3.

Pour sa part, l’audit général est le garant de la cohérence des dispositifs de contrôle.

À ce titre, l’année 2004 a été marquée par l’amorçage accéléré de la mise en place du système de contrôle interne au niveau de l’ensemble des activités du Groupe. Cet effort a été essentiellement concrétisé par :4 la prise en charge de la problématique de contrôle interne par les groupes de travail constitués pour l’élaboration

du plan directeur du projet d’intégration opérationnelle ;4la mise en place des actions ainsi identifiées à travers :

- la création d’entités dédiées au contrôle interne au niveau des différents «business units» et entités de support du Groupe ;

- la rédaction d’un manuel de procédures couvrant la diversité des activités d’Attijariwafa bank ;- la désignation des équipes en charge des activités de contrôle à tous les niveaux.

De son côté, l’organisation de l’audit général a connu certains aménagements fin 2004, afin de mieux accompagner les dispositifs de contrôle du Groupe. Cette fonction s’articule désormais autour de trois fonctions :

4 l’audit interne : assure une couverture transversale des risques inhérents aux activités du Groupe selon une logique «Processus», réalise des missions d’audit et de diagnostic des processus, des engagements et des systèmes d’information de la banque, veille au déploiement du système de contrôle interne et valide ses dispositifs ;

4 l’audit opérationnel : assure une couverture verticale des risques inhérents aux activités du Groupe selon une logique «Entité», réalise des missions d’inspection de contrôle de conformité comptable et procédurale et instruit les missions spéciales et les réclamations relevant de pratiques suspectes ou frauduleuses ;

4 la surveillance permanente : effectue le contrôle à distance des opérations de la banque, coordonne avec les entités de contrôle interne la remontée de l’information sur les résultats de leurs activités et suit la mise en place des recommandations de l’audit général.

Cette organisation est supportée par deux chargés de mission gérant respectivement les volets normes/méthodes et administration des ressources humaines de l’audit général (formation, rotation des équipes).

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Rapport financier

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Rapportfinancier

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Rapport de gestion

Environnement économique

Environnement bancaire et financier

Analyse de l’activité et des résultats de la banque

Affectation du résultat

Activité et résultats des filiales

Résolutions de l’Assemblée Générale Ordinaire

Rapport général des commissaires aux comptes - comptes sociaux

Comptes sociaux

Rapport général des commissaires aux comptes - comptes consolidés

Comptes consolidés

Contacts

Rapport financier

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NB : Ce document reprend les principaux éléments du rapport de gestion consigné dans le dossier de l’assemblée générale des actionnaires.

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Rapport de gestion

Mesdames, Messieurs,

Conformément à l’article 19 de nos statuts et aux dispositions légales, nous vous avons réunis en Assemblée Générale Ordinaire pour vous rendre compte des résultats de l’activité de votre société durant l’exercice clos au 31 décembre 2004 et soumettre à votre approbation le bilan et les comptes arrêtés à cette date, ainsi que le projet de répartition des bénéfices.

Nous vous rappelons que le projet de votre nouvelle banque, Attijariwafa bank, a donné lieu en 2004 à plusieurs assemblées d’actionnaires :

4 14 avril 2004 : Assemblée Générale Ordinaire et Assemblée Générale Extraordinaire - AGO : approbation de l’arrêté des comptes de l’exercice 2003 - AGE : décision d’augmentation de capital par apport en nature4 28 mai 2004 : Assemblée Générale Extraordinaire - Augmentation de capital par apport en nature suite à l’OPA/OPE de la Banque Commerciale du Maroc sur les titres Wafabank431 décembre 2004 : Assemblée Générale Extraordinaire - Fusion juridique de la Banque Commerciale du Maroc et Wafabank - Nouvelle dénomination sociale «Attijariwafa bank»

Avant de procéder à la présentation des réalisations de la banque au titre de l’année 2004, il convient d’exposer l’évolution de la conjoncture nationale et de l’environnement bancaire et financier durant cette période.

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L’évolution des principaux indicateurs économiques et financiers au terme de l’année 2004 té-moigne d’un comportement relativement favorable de la majorité des secteurs d’activité (tou-risme, BTP, mines…).

Le taux de croissance du PIB devrait s’établir à 5,5%. Cette tendance résulte principalement du bon comportement du secteur agricole en 2003 et 2004 et du redressement de certains secteurs non agricoles, en particulier le tourisme, le BTP, l’énergie et les mines.

Toutefois, le déficit commercial s’aggrave et le taux de couverture se détériore. Ce creusement résulte essentiellement de l’importance de l’accroissement des importations par rapport aux exportations.

1- Le secteur du bâtiment et des travaux publics

Le secteur du bâtiment et des travaux publics continue de profiter des opérations programmées ces dernières années et dont la période de mise en œuvre va au-delà de 2004. L’amélioration des conditions de financement du logement ainsi que la réglementation de l’immobilier ont apporté de manière générale plus d’appui au secteur des bâtiments et travaux publics.

Ainsi, au terme de l’année 2004, le cumul des ventes de ciment s’est chiffré à 9,8 millions de tonnes, en hausse de 5,6% par rapport à la même période de 2003, sous l’effet de la poursuite des travaux d’infrastructures routières et de construction des logements sociaux.

2- Le secteur de l’énergie et des mines

Au terme des onze premiers mois de l’année 2004, la consommation totale de produits pétroliers a atteint 5,8 millions de tonnes et a progressé en un an de 2,6%.

Cette évolution est attribuable à la hausse de la demande de la plupart des produits, à l’exception des essences et du fuel dont les ventes ont pratiquement stagné.

L’électricité totale disponible a progressé de 7% en 2004 pour s’établir à 17,9 milliards de Kwh. Parallèlement, les ventes d’électricité se sont élevées à 16,3 milliards de Kwh en progression de 7,1%, sous l’impulsion de l’accroissement de la demande du secteur industriel et des ménages.

Pour ce qui est du secteur des mines, la production de phosphates bruts a atteint à fin novembre 23,2 millions de tonnes, en progression de 9,7% d’une année à l’autre. La production et les exportations d’acide phosphorique se sont accrues respectivement de 12,9% et de 23,0%, tandis que celles des engrais ont fléchi de 3,5% et de 8,7% par rapport à la même période de 2003, sous l’effet du recul de la demande mondiale.

3- Le secteur touristique

Au titre de l’année 2004, le nombre de touristes ayant visité le Maroc s’est établi à 5,5 millions, en accroissement annuel de près de 16%. Les arrivées en provenance des marchés européens et américains, principaux émetteurs de touristes, se sont accrues respectivement de 25,8% et de 17,6%.

Parallèlement, les nuitées enregistrées au niveau des hôtels classés ont enregistré une nette progression avec une hausse de 18% à la faveur de l’augmentation de 21% et de 8% respectivement

1Environnement économique

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des nuitées des Français et des nationaux. Au niveau régional, les villes de Marrakech et Agadir demeurent les principales destinations.

4- Les échanges extérieurs

À fin décembre 2004, la balance commerciale a dégagé un déficit de 69,6 milliards de dirhams, en progression de 33,5% par rapport à celui enregistré à la même période de l’an dernier.

Cette évolution est imputable à la hausse de 14,1% des importations, rythme plus élevé que l’ac-croissement de 2,1% affiché par les exportations. Aussi, le taux de couverture s’est sensiblement détérioré, revenant en un an de 61,6% à 55,2%.

Chiffrées à 155,3 milliards de dirhams, les importations ont augmenté de19,2 milliards de di-rhams (+14,1%). Cette évolution a concerné particulièrement les importations de pétrole qui ont progressé de 57,7% ainsi que la quasi-totalité des autres rubriques (+11,0%).

Parallèlement, les exportations ont rapporté 85,7 milliards de dirhams, recette en hausse de 1,8 milliard de dirhams (+2,1%) par rapport à leur niveau d’il y a un an. Cette progression est attribuable en grande partie à la bonne performance des exportations de phosphates et dérivés qui ont progressé de 22,0%. Le groupe OCP a en effet réalisé un chiffre d’affaires à l’exportation de 13,4 milliards de dirhams, en hausse de 26,1%.

Quant aux autres exportations, elles ont accusé une baisse de 1,2%, en raison de la chute des ventes des produits alimentaires (-24,7%) particulièrement celles de crustacés, mollusques et coquillages, agrumes, poissons frais et tomates.

5- Les recettes de voyages et celles relatives aux MRE

Les recettes voyages ont affiché une hausse de 12,0% pour atteindre 34,6 milliards à fin 2004. Cet accroissement a concerné les virements bancaires reçus par les opérateurs touristiques (+23,3%) et les apports en devises billets de banque (+6,6%).

À fin décembre 2004, suite à la progression des dotations accordées en devises billets de banque (+8,6%), les dépenses voyages se sont inscrites en hausse de 2,9% pour s’établir à 5,396 mil-liards de dirhams. Par conséquent, la balance voyages a affiché un excédent de 29,183 milliards de dirhams, en hausse de 13,8%.

Les recettes MRE sont passées de 34,582 milliards de dirhams sur la période 2003-2004, soit un accroissement de 7,4%. Ceci est dû à la bonne tenue des virements bancaires (+6,1%), des virements postaux (+17,5%) et des recettes en devises billets de banque (+6,6%).

6- Les investissements et prêts privés étrangers

Les investissements et prêts privés étrangers ont atteint 13,9 milliards de dirhams en 2004, soit une baisse de 44,4% par rapport à la fin de l’année 2003, qui a connu la privatisation de 80% de la Régie des Tabacs.

Notons que cette année a été marquée par la réalisation de l’opération de cession de 16% du capital de Maroc Telecom, pour un montant de 12,4 milliards, couvert à hauteur de 6,4 milliards par des apports en devises et de 6 milliards par des recours au crédit bancaire local.

7- Les finances publiques

Au terme de l’année 2004, la situation des charges et ressources du Trésor a dégagé une épar-gne budgétaire de 12,6 milliards de dirhams, en hausse de 6,1% par rapport à la même période de l’année précédente.

Ainsi, les recettes ordinaires chiffrées à 116,6 milliards de dirhams ont enregistré une hausse de 6,6% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette évolution est attribuable

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à l’amélioration de 6,7% des recettes fiscales suite à l’accroissement des produits de la TVA de 11,8%, de l’IS de 9% et de l’IGR de 10%.

Quant aux recettes non fiscales, elles ont progressé de 5,5% pour atteindre 15,8 milliards de dirhams, à la faveur de l’augmentation de 41,6% du produit des monopoles.Les recettes de privatisation sont, en revanche, revenues en un an de 6,3 milliards à 5,2 milliards de dirhams, dont 760 millions ont résulté de la privatisation de 20% du capital de la Banque Centrale Populaire et 4,4 milliards correspondant à la partie du produit de la cession du capital de Maroc Telecom revenant au budget de l’Etat.

Les dépenses ordinaires se sont pour leur part élevées à 104 milliards, augmentant de 6,7%. Cette hausse est liée essentiellement aux dépenses de fonctionnement, qui ont progressé de 6,0% pour atteindre 79,8 milliards de dirhams.

Les débours au titre de la compensation se sont également inscrits en hausse passant de 4,9 à 6,8 milliards, tandis que les charges en intérêts de la dette sont demeurées quasiment stables à 17,4 milliards de dirhams. Quant aux dépenses d’investissement, elles se sont inscrites à 22,1 milliards et ont progressé de 11,3%.Compte tenu du solde négatif des comptes spéciaux du Trésor (4,8 milliards) et de tous les élé-ments cités ci-dessus, le budget général fait apparaître un déficit de 14,3 milliards au lieu de 13,8 milliards correspondant à l’année précédente.

8- Agrégats monétaires et placements liquides

En décembre 2004, l’agrégat de monnaie M3 s’est établi à 415,8 milliards de dirhams, marquant une hausse de 49,3 milliards ou 7,6% par rapport à la période correspondante de l’année précédente.

Cette évolution de la masse monétaire recouvre une hausse de la monnaie scripturale de 19,7 milliards ou 11,2% et une progression des placements à vue de 4,9 milliards soit 10,4%.

Les agrégats de placements liquides se sont chiffrés à 45,5 milliards de dirhams, en progression de 25,4% par rapport à décembre 2003.

Cette hausse est le résultat de la forte progression des OPCVM (agrégats PL2 et PL3) atténuée par la baisse des titres de créances négociables (PL1).

Encoursen millions de DH Variation

AGRÉGATS 2003 2004 M/DH %M1 251 137 275 361 +24 261 +9,6Placements à vue 47 843 52 780 +4 980 +10,4M2 298 980 328 141 +29 161 +9,7Placements à terme 87 360 87 741 +381 +0,4M3 386 340 415 882 +29 542 +7,6Placements liquides 36 323 45 466 +9 143 +25,4

La progression de la masse monétaire au sens large a résulté d’un renforcement des avoirs extérieurs nets de 12,9% et d’un développement du crédit intérieur à caractère monétaire de 4,7% recouvrant un accroissement des concours à l’économie de 6,8% et, à l’inverse, un repli des créances sur l’Etat de 7,4%.

9- L’inflationLe taux d’inflation ressort à 1,5% en 2004, contre 1,2% en 2003. Ainsi, tous les groupes de pro-duits constituant l’ICV ont contribué à la hausse des prix à la consommation. Il s’agit particu-lièrement des loisirs et culture (+2,6%), des soins médicaux (+1,8%) ou encore de l’habitation (+1,7%). Globalement, les produits alimentaires ont vu leur indice augmenter de 1,6% et les non alimentaires de 1,5%.

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Événements marquantsFusion Banque Commerciale du Maroc – Wafabank et naissance d’Attijariwafa bank

L’année 2004 s’est caractérisée par la naissance d’Attijariwafa bank, nouvelle banque issue du rapprochement entre la Banque Commerciale du Maroc et Wafabank. Utilisée dès le mois de juin comme une marque commerciale, cette dénomination a été définitivement adoptée au moment de la fusion juridique des deux banques, soit le 31 décembre 2004.

BCP en bourse

Avec l’introduction en Bourse de 20 % du capital de la Banque Centrale Populaire (BCP) en juin dernier, la part de l’État est passée de 65% à 45%. Lors de l’OPV, les actions ont été sur-sous-crites près de 9 fois soit un taux de satisfaction de 11,5%.

Renforcement de BNP Paribas dans le capital de BMCI

BNP Paribas a renforcé sa participation dans sa filiale marocaine en acquérant 10% supplémentaires dans le capital de BMCI. Elle détient désormais 63,13% des parts de capital de cette dernière. Cette acquisition s’est faite auprès de la compagnie d’assurances Axa qui a réduit sa participation à 9,73%.

Nouveaux partenaires étrangers pour BMCE bank

La BMCE a enregistré en juin 2004 l’entrée du CIC, filiale du groupe bancaire français Crédit Mutuel, dans son capital à hauteur de 10%.En outre, son tour de table a enregistré en septembre l’entrée à hauteur de 3% de la banque américaine Morgan Stanley à travers sa filiale de gestion d’actifs Morgan Stanley Investment Management (MSIM).

Fusion Crédor-Wafasalaf

En 2004, la concentration du secteur du crédit à la consommation se poursuit avec la fusion de Crédor et Wafasalaf qui a permis à cette dernière de se positionner en tant que leader national du crédit à la consommation, avec une part de marché de 32%. Le nouvel ensemble possède le réseau de distribution le plus dense avec 24 agences en propre et un réseau externe de 330 bureaux de postes et de 138 concessionnaires.

Évolution du secteurL’année 2004 s’est caractérisée par une surliquidité quasi permanente du système bancaire, qui a entraîné une baisse continue des taux. De plus, les mesures prises par Bank Al Maghrib au début de l’année 2004, dans le cadre de la régulation du marché monétaire, ont contribué à la détente des taux monétaires à un taux approximatif de 2,25% et, par conséquent, à la baisse des rendements obligataires durant l’année 2004.

Environnement bancaire et financier

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Les excédents de liquidités sont passés, en moyenne, de 4,1 milliards de dirhams en décembre 2003 à 5,8 milliards de dirhams en décembre 2004.

Reflétant cette situation, le taux du marché interbancaire a évolué tout au long de l’année à un niveau légèrement supérieur à celui de la facilité de dépôt quotidienne (2,25%) et s’inscrit à 2,38% contre 3,15% une année auparavant.

Le marché obligataire a suivi la même tendance malgré un léger relèvement en fin d’année et en août pour les maturités courtes.

Les taux des Bons du Trésor à 52 semaines, 2 ans, 5 ans et 10 ans ont ainsi accusé respectivement une baisse de 104 pbs, 95 pbs, 98 pbs et 39 pbs sur une année.

Les taux des dépôts à terme et bons de caisse à 6 mois et à 12 mois ont évolué également à la baisse, cédant respectivement 10 pbs et 31 pbs, s’inscrivant ainsi à 3,29% et 3,48% en décembre 2004.

Les taux servis sur les dépôts en comptes sur carnets auprès des banques se sont inscrits à 2,35% pour le second semestre 2004, après 2,49% pour le premier semestre 2004 et 2,95% pour le second semestre 2003.

L’année boursière 2004 s’est inscrite dans la continuité par rapport à 2003. La tendance haussière du marché s’est poursuivie en 2004 et les indices MASI et MADEX ont clôturé l’année respectivement à 4 521,98 et 3 483,61 points, avec une performance respective de +14,7% et de +10,9%.

Le volume global de transactions a atteint 71,7 milliards de dirhams contre 53,2 milliards de dirhams en 2003, soit une progression de 34,8%. Toutefois, en excluant les opérations stratégiques, OPV et OPR (37,2 milliards de dirhams), le volume actions (marché central et marché de blocs) a atteint 34,5 milliards de dirhams en 2004.

La capitalisation boursière, quant à elle, s’est située au 31 décembre 2004 à 206,5 milliards de dirhams en progression de 78,8% par rapport à fin 2003.

Cependant, le volume des transactions enregistrées à fin décembre 2004 sur le marché actions est de l’ordre de 34 528 millions de dirhams, soit une baisse de 22,7% par rapport à l’année 2003.

Cette régression s’explique surtout par une chute du nombre d’opérations stratégiques enregistrées sur le marché de blocs (-49,4%), malgré une forte hausse de l’activité sur le marché central (+132,5%).

Dans ce contexte macro-économique, Attijariwafa bank a réalisé une croissance satisfaisante de ses principaux indicateurs d’activité et de résultat tout en menant à bien son programme de fusion.

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ActivitéDépôts

Les dépôts de la clientèle d’Attijariwafa bank se sont établis à la fin de l’exercice 2004 à 83 845 millions de dirhams, s’inscrivant en hausse de 5% (+ 3 972 millions de dirhams) contre 7,5% pour la profession, engendrant ainsi une perte en part de marché de 0,5 point.

L’évolution des dépôts provient essentiellement des comptes chèques qui ont atteint 35 086 millions de dirhams, soit une progression de 10,2% (+ 3 261 millions de dirhams). Cette croissance concerne davantage les comptes chèques MRE (+11,2%) que les comptes chèques locaux (+9,7%).

Les comptes courants se sont situés à 11 660 millions de dirhams, soit une progression de 9,1%.

La part des dépôts rémunérés a baissé de 2,45 points passant de 43,59% en 2003 à 41,14% en 2004. Les comptes sur carnet ont totalisé 11 352 millions de dirhams à fin décembre 2004, soit une progression de 7%. Les DAT se sont situés à 20 738 millions de dirhams, soit une baisse de 8,3% (-1 871 millions de dirhams), justifiée par la réalisation d’une opération exceptionnelle à fin 2003. En conséquence, la structure des dépôts s’est améliorée.

Attijariwafa bank se place en deuxième position avec une part de marché de 29% (-0,52 point) à moins de 1,31 point du premier et à plus de 13,67 points du suivant. Au niveau des comptes chèques locaux et des comptes d’épargne, la banque se positionne en première place avec une part de marché respectivement de 32,45% et 28,63%.

Crédits par décaissement

Les crédits ont enregistré une forte évolution, atteignant 55 097 millions de dirhams, soit une hausse de 8,9% par rapport à 2003 (+4 485 millions de dirhams) contre 9,14% pour les banques commerciales.

À fin décembre 2004, la part de marché d’Attijariwafa bank s’est située à 28,86%, confirmant ainsi sa place de leader sur le marché et dépassant le second d’environ 6 points.

Cette évolution provient essentiellement des :

4 créances sur les sociétés de financement : +31,6% (+1,7 milliard de dirhams);4 crédits de trésorerie : +11,4% (+2,1 milliards de dirhams) ;4 crédits immobiliers : +22,5% (1,6 milliard de dirhams).

Par contre, les crédits à l’équipement ont régressé de 10,5% (-1,2 milliard de dirhams).

L’effort consenti au niveau des créances en souffrance a permis d’enregistrer une baisse de 3,38% par rapport à 2003. Par conséquent, la part de marché des crédits sains s’est amé-liorée de 16 points de base pour atteindre 29,2%.

Crédits par signature

Les crédits par signature de la banque ont affiché une baisse de 2,98% par rapport à 2003, engendrée essentiellement par les avals-refinancement en devises (-1,8 milliard de dirhams).

La part de marché sur cette activité (30,35%) confère à la banque le premier rang de la profession.

Analyse de l’activité etdes résultats de la banque

3

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RésultatsAu terme de l’exercice 2004, les résultats d’Attijariwafa bank incluent 12 mois d’activité de la Banque Commerciale du Maroc et 4 mois d’activité de Wafabank. Les comptes de l’exercice 2003 des deux entités ont été retraités sur la même base afin de permettre une comparaison entre les deux exercices.

Produit net bancaire

Au 31 décembre 2004, le produit net bancaire (PNB) d’Attijariwafa bank s’est établi à 3 142 millions de dirhams contre 2 979 millions de dirhams au 31 décembre 2003, s’inscrivant en hausse de 5,44% (+162,18 millions de dirhams). Cette évolution s’appuie sur une augmentation de la marge d’intérêt et de la marge sur commissions. Ainsi, la structure du produit net bancaire (PNB) se présente comme suit :

Décembre2004

Décembre2003

Variation en%

KDH %Marge d’intérêt 2 456,6 2 417,5 39,1 1,6Part / PNB. 78,19% 81,13% -2,94 pointsMarge sur commissions 429,9 355,0 74,9 21,1Part / PNB. 13,68% 11,91% 1,77 pointRésultat des opérations de marché 265,3% 245,7 19,5 7,9Part / PNB. 8,44% 8,25% 0,20 pointDivers autres produits bancaires 120,1 70,1 50,0 71,4Diverses autres charges bancaires 129,9 108,5 21,4 19,7Produit net bancaire 3 141,9 2 979,7 162,2 5,4

NB : • l’activité et les résultats de la banque correspondent à l’activité Maroc ; • les encours 2004 d’Attijariwafa bank sont comparés à la somme des encours 2003 des deux banques d’origine.

Marge d’intérêts À fin 2004, la marge d’intérêt a augmenté de 1,62%, s’établissant ainsi à 2 456 millions de dirhams. Cette progression est due essentiellement à la hausse des encours moyens des crédits par décaissement de 13,15%.

4 Les intérêts et produits assimilés n’ont évolué que de 0,75%. Cette légère hausse a été affectée par la baisse des produits sur titres de 15,9% (-126 millions de dirhams).

4 À l’inverse, les intérêts et charges assimilées ont baissé de 1,75%.

Marge sur commissions La marge sur commissions a affiché une forte croissance de 21,1% pour s’établir à 429,88 millions de dirhams, soit +74,9 millions de dirhams par rapport à 2003. Cette évolution porte principalement sur des commissions rétrocédées par les filiales.

Résultat des opérations de marché Le résultat des opérations de marché a enregistré une hausse de 7,9%, pour s’établir à 265,25 millions de dirhams. Cette progression s’explique par le bon comportement du résultat de change qui a augmenté de +41,2% (+67,5 millions de dirhams).

Par contre, le résultat des opérations sur titres de placement marque un recul de 43,8 millions de dirhams en décembre 2004, soit une baisse de 53,5% en raison de la diminution des taux et des encours.

Charges générales d’exploitationAu 31 décembre 2004, les charges générales d’exploitation ont marqué une hausse de 7% (+97 millions de dirhams) due à l’imputation des coûts d’intégration des deux banques (119,9 millions de dirhams). Hors charges d’intégration, les charges générales d’exploitation s’inscrivent en baisse de 1,6%.

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Le coefficient d’exploitation ressort ainsi à 47,03% contre 46,33% en 2003, soit +0,7 point.

À noter que hors coûts d’intégration, le coefficient se situe à 43,23% en 2004, soit une baisse de 3,1 points.

Décembre2004

Décembre2003

Variation en%

KDH %Frais généraux 1 222,1 1 120,2 101,9 9,1%Charges de personnel(1) 702,1 696,4 5,7 0,8%Charges d’exploitation(2) 520,1 423,8 96,2 22,7%Autres charges généralesd’exploitation 2,6 6,6 -4,0 -60,3%

Redevances crédit-bail immobilier 36,4 46,1 -9,7 -21,1%Dotations aux amortissements d’exploitation 216,3 207,5 8,8 4,3%

Charges générales d’exploitation 1 477,5 1 380,4 97,1 7,0%

(1)dont 49 MDH de coûts d’intégration(2)dont 62 MDH de coûts d’intégration

Résultat brut d’exploitation

Le résultat brut d’exploitation s’est amélioré de 7,9% par rapport à l’année précédente, passant de 1 593,6 millions de dirhams en 2003 à 1 719,2 millions de dirhams en 2004.

Cette évolution s’explique par la hausse du produit net bancaire (+5,4%), accompagnée d’une maîtrise continue des charges générales d’exploitation (+7%), illustrant une gestion rationalisée des moyens généraux.

Résultat courant

Le résultat courant est passé de 453,65 millions de dirhams en 2003 à 1 029,97 millions de dirhams en 2004, soit une progression de 587 millions de dirhams.

Impactée par la fin du programme de mise à niveau du bilan engagé depuis deux années pour l’ensemble des sociétés du Groupe, la dotation aux provisions nettes des reprises s’est établie à 674,7 millions de dirhams. Les dotations de provisions clientèle ont atteint 913 millions de dirhams, Cependant que le volume des reprises de provisions clientèle s’est situé à 427,8 millions de dirhams, attestant de l’attention dont les récupérations de créances ont fait l’objet.

Le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions a ainsi été porté à 77,64% au 31 décembre 2004 contre 70,52% au 31 décembre 2003.

Les autres dotations aux provisions intègrent une dotation complémentaire relative à une provision pour risques généraux de 100 millions de dirhams et à une provision pour investissement de 110 millions de dirhams.

Résultat net

Le résultat net de la banque pour l’exercice 2004 ressort à 685,51 millions de dirhams contre 248,49 millions de dirhams en 2003, soit une progression de 176% (+ 437,02 millions de dirhams).

Fonds propres

Au terme de l’exercice 2004, les fonds propres de la banque, avant répartition des bénéfices, totalisent 11,625 milliards de dirhams.

Total bilan

Le total bilan, hors succursales à l’étranger, s’est élevé à 100,971 milliards de dirhams à fin décembre 2004.

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L’exercice 2004, dont le détail du compte d’exploitation est présenté dans le rapport de Messieurs les commissaires aux comptes, fait ressortir un bénéfice net de 685 506 174 dirhams. Le projet d’affectation de ce résultat se présente comme suit :

Pour les résultats réalisés au Maroc :

. Résultat net de l’exercice .................................................................................................................685 506 174 dirhams . Mise en réserve légale .........................................................................................................................34 275 309 dirhams . Report des exercices précédents ..........................................................................................................125 196 dirhams . Bénéfice distribuable ..................................................................................................651 356 061 dirhams

Répartition :

. Dividende statutaire ............................................................................................................................115 797 576 dirhams . Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 30 DH ................................. 463 190 304 dirhams . Soit un total de distribution de ..............................................................................578 987 880 dirhams . Mise en réserve extraordinaire .........................................................................................................72 089 116 dirhams . Report à nouveau ..........................................................................................................................................279 065 dirhams

Pour les résultats réalisés à l’étranger :

. Succursale de Paris (ex BCM) : le résultat net de l’exercice 2004 ressort à 149 326 euros soit la contrevaleur de 1 646 649 dirhams à inscrire en report à nouveau.. Succursale de Bruxelles (ex BCM) : l’exercice 2004 fait ressortir un déficit de 345 723 euros soit la contrevaleur de 3 812 359 dirhams à inscrire en report à nouveau.. Succursale de Bruxelles (Ex Wafabank) : le résultat net de l’exercice 2004 s’établit à 336 400 euros soit la contrevaleur de 3 709 553 dirhams à inscrire en report à nouveau.

Perspectives 2005En 2005, Attijariwafa bank poursuivra sa stratégie de croissance avec pour double objectif de finaliser le programme de fusion dans les meilleures conditions d’efficacité et de poser les fondements de son projet de développement.

Ainsi, la phase opérationnelle du programme d’intégration, démarrée en juillet 2004, devrait être achevée en décembre 2005, au terme de la bascule progressive de l’ensemble du réseau d’agences vers le système d’information cible. À fin avril 2005, le programme se déroulait en phase avec le planning et les budgets.

Par ailleurs, la banque déploiera une politique s’inscrivant dans la démarche stratégique qu’elle s’est fixée et qui s’articule autour des axes suivants :

4 consolider ses parts de marché et développer les créneaux à fort potentiel en s’appuyant sur la force de distribution de l’activité retail et en optimisant les synergies intra-groupe ;

4développer les partenariats pour une croissance plus rapide ;4 préparer et lancer la mise à niveau des systèmes d’information afin d’accompagner la croissance du

Groupe sur la prochaine décennie ;4démarrer le développement régional.

L’année 2005 devrait enregistrer une forte progression des volumes et des résultats grâce notamment à la concrétisation des premières synergies de la fusion tant au niveau de la banque que de ses filiales.

6968

Affectationdu résultat

4

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Filiales parabancairesWafasalaf

Durant l’année 2004, la production totale du secteur de crédit à la consommation a évolué de 8% soit un financement de 10 milliards de dirhams. Cette croissance demeure soutenue puisqu’en 2003 elle était de 6,5%.

La répartition de la production entre les différents produits confirme la prépondérance des prêts non affectés qui représentent 73,8% des financements en 2004. Par ailleurs, cette année a été marquée au niveau du secteur par une augmentation de la part de l’automobile et plus particulièrement au niveau du leasing aux particuliers avec la LOA (location avec option d’achat).

En 2004, la concentration du secteur crédit à la consommation s’est poursuivie avec la fusion de Crédor et Wafasalaf permettant à cette dernière de se positionner en tant que leader national du crédit à la consommation.

Le rapprochement de Crédor (4e en 2003) et Wafasalaf (2e en 2003) a donné naissance au premier intervenant du secteur avec une part de marché de 32% et un effectif de 402 personnes. Le nouvel ensemble possède le réseau de distribution le plus dense avec 24 agences en propre et un réseau externe de 330 bureaux de postes et de 138 concessionnaires.

Au cours de l’année 2004, Wafasalaf est devenue prestataire de l’ensemble du réseau Attijariwafa bank après généralisation de la gestion pour compte de tiers. Une convention a également été signée dans ce sens avec le Crédit du Maroc. Wafasalaf a aussi initié des partenariats majeurs dans les financements de l’automobile et de l’équipement des ménages, qui seront opérationnels courant 2005.

En 2004, le financement du nouvel ensemble a atteint 3,3 milliards de dirhams, soit une évolution annuelle de +8,1%. Ainsi, à périmètre constant, la part de marché s’est maintenue à 32% tandis que le principal concurrent s’est situé à 24%.

Le mix produits de Wafasalaf fait ressortir une prépondérance des prêts non affectés qui représentent 71% des financements.

La croissance de 8,1% s’appuie notamment sur la progression du revolving (+42%) et celle de l’automobile (+24%) et plus particulièrement la LOA. Quant au prêt personnel, il a enregistré une augmentation de 2,7%.

En 2004, le résultat net social de Wafasalaf s’est situé à 49 millions de dirhams. Ce dernier se trouve affecté par l’effort de provisionnement de 96 millions de dirhams afin d’être en conformité avec les normes de Banque Al Maghrib sur l’ex-Crédor.

En 2005, Wafasalaf finalisera son processus de rapprochement et mettra en œuvre les partenariats initiés en 2004. Ainsi, elle pourra consolider sa position de leader du secteur et impulser une nouvelle dynamique de croissance de son activité.

Activité et résultatsdes filiales 5

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Wafa Immobilier

Wafa Immobilier a connu durant l’année 2004 une évolution modérée de son activité, avec une augmentation des encours de l’ordre de 12%, et ce malgré plusieurs facteurs qui sont venus perturber l’activité du secteur du financement de l’immobilier, notamment la fréquence des grèves des conservations foncières et l’entrée en application de la nouvelle loi sur la copropriété.

Le résultat net de l’année 2004 s’est établi à 10 millions de dirhams contre 19 millions de dirhams pour l’année 2003, accusant ainsi un recul de 47% relatif à l’effort important de provisionnement.

Wafabail

En 2004, le secteur du crédit-bail a connu une progression exceptionnelle de 18% avec une production totalisant 6,4 milliards de dirhams contre 5,43 milliards de dirhams en 2003.

Wafabail a affiché une production de 1,2 milliard de dirhams en 2004 contre 1,3 milliard en 2003 (-7,7%) en raison de la forte baisse enregistrée durant le 1er semestre 2004 (-30%). Par contre, le 2e semestre a enregistré un rythme de production plus soutenu soit +19% par rapport au 2e semestre 2003 et +40% par rapport au 1er semestre 2004. Ainsi, la production 2004 a placé Wafabail au 2e rang des sociétés de leasing de la place avec 19% de parts de marché.

L’évolution favorable du 2e semestre 2004 a eu un impact positif sur le niveau de l’encours financier qui marque une hausse de 8% par rapport à fin 2003 (2,56 milliards de dirhams à fin 2004 contre 2,37 milliards de dirhams à fin 2003).

En conformité avec les nouvelles orientations stratégiques du Groupe, l’apport des réseaux Attijariwafa bank a contribué dans cette production à hauteur de 80%, soit 966 millions de dirhams.

Le produit net bancaire a atteint 117 millions de dirhams à fin 2004 contre 98 millions en 2003 (+19,6%). Le résultat financier de l’exercice 2004 s’est situé à –5,1 millions de dirhams suite à un effort important de provisionnement (91 millions de dirhams de dotations nettes en 2004), portant le taux de couverture des créances en souffrance à 85% en 2004 contre 66% en 2003.

L’exercice 2004 s’est achevé par la fusion des deux entités Wafabail et Attijari Leasing dans le cadre global du processus d’intégration du projet Attijariwafa bank.

Pour l’exercice 2005, il est prévu une production de 1,7 milliard de dirhams, résultat de la forte synergie avec les réseaux de la banque. Ceci permettra à Wafabail d’être en phase avec le positionnement du Groupe : devenir le leader du secteur avec une part de marché de 25% dès 2005 et 30% à l’horizon 2006-2007.

Attijari Factoring

Le secteur du factoring a évolué de 8% en 2004 en raison du bon comportement de l’affacturage domestique qui enregistre un taux de croissance à deux chiffres. Ce segment représente 70% du marché de l’affacturage au Maroc.

La baisse de volume du marché de l’affacturage export trouve son origine dans une désaffection du secteur textile. La montée des risques sur ce secteur a en effet amené les sociétés de factoring à se montrer très restrictives pour les nouvelles entrées en relation.

L’affacturage domestique a enregistré une forte progression en raison de l’arrivée de nouveaux utilisateurs : les grandes entreprises multinationales, les PME/PMI du secteur tertiaire, les entreprises fournisseurs de la grande distribution. Ces derniers souhaitent externaliser la fonction recouvrement auprès d’un factor pour bénéficier d’un levier de financement.

Attijari Factoring a connu une légère évolution de 4,9% par rapport aux réalisations de 2003. Cette

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croissance recouvre une évolution très contrastée : chute brutale de la production export de 37% et hausse de la production domestique de 45%. Ainsi, le factoring domestique représente 65% de la production et dépasse pour la première fois l’activité export. Quant à la baisse de l’activité export, elle s’explique par la montée des risques sur le secteur textile. La part de marché d’Attijari Factoring a légèrement baissé, passant de 14,9% à 14,5%. Cependant, les encours factures et encours financement ont connu un net redressement (+17,46% et 50,17%) en fin d’année grâce aux opérations affacturage domestique.

Concernant les indicateurs de résultat, le PNB est en léger repli (-2,37% à 7,26 millions de dirhams) par rapport à celui de 2003 en raison de la baisse de l’activité export, génératrice de fortes commissions : 1,48% contre 1% pour le domestique.

Au niveau du résultat brut, la baisse (-9,50% à 4,38 millions de dirhams) est amplifiée par la hausse des charges d’exploitation et la baisse du PNB.

Le résultat net ressort à 2,49 millions de dirhams, en baisse de 14,69%, subissant le recul du résultat brut (-9,50%) et la constitution d’une provision de 250 000 dirhams pour porter le taux de couverture des créances contentieuses de 92,5% à 95%.

Les prévisions 2005 tablent sur une production en forte hausse qui sera générée essentiellement par l’activité affacturage domestique, ce qui devrait assurer une part de marché de 22%.

Les indicateurs d’activité devraient connaître une forte croissance en 2005 avec une augmentation de l’encours factures et surtout financement. Les commissions à percevoir devraient bénéficier partiellement de l’effet volume. Le résultat net devrait croître sensiblement pour aboutir à un ROE en amélioration.

Wafa LLD

Le marché de la location longue durée a connu une importante évolution pour atteindre 8 500 véhicules au 31 décembre 2004, toutes catégories confondues. Le secteur a été marqué au cours de l’année 2004 par l’arrivée d’un nouvel opérateur, Chaabi LLD, filiale de la Banque Centrale Populaire.

L’exercice 2004 a été caractérisé par le transfert à Wafabank de la totalité des actions Wafa LLD détenues par Wafabail, ainsi que le transfert du siège social. Wafa LLD a aussi procédé à une augmentation de capital pour passer de 5 à 20 millions de dirhams.

Wafa LLD a connu en 2004 la signature d’un contrat important, pour une durée de 5 ans, avec Maroc Telecom portant sur 447 véhicules destinés aux villes de Casablanca et Rabat.

Le chiffre d’affaires de Wafa LLD a fortement augmenté en 2004 (40,6 millions de dirhams contre 14,6 millions de dirhams en 2003). Malgré la hausse des charges d’exploitation qui ont doublé en 2004 (38,2 millions de dirhams contre 16,3 en 2003), Wafa LLD a clôturé l’année 2004 avec une progression du résultat net de +81% (-0,5 million de dirhams).

En 2005, la stratégie de développement de Wafa LLD prévoit de mettre à profit les synergies du Groupe Attijariwafa bank, avec les objectifs suivants : 1 800 véhicules, 18% de parts de marché et 67 millions de dirhams de chiffre d’affaires.

Wafa Cash

Wafa Cash poursuit et consolide sa politique de croissance. Ainsi, au terme de l’exercice 2004, les volumes réalisés ont enregistré une progression de 10% pour atteindre un montant de 5,8 milliards de dirhams.

Parallèlement, le produit net bancaire s’est élevé à 150,4 millions de dirhams en progression de 6% par rapport à l’exercice 2003. Le résultat avant impôt, après dotations aux amortissements et constitution de provisions, a atteint 94,2 millions de dirhams.

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Durant l’exercice 2004, l’activité monétique a été marquée par le transfert de l’activité commerçants et la cession des TPE au Centre Monétique Interbancaire, la mise en place du nouveau système monétique «Magix», le projet de fusion BCM-Wafabank et la migration de la monétique vers la banque.

À fin 2004, Wafa Cash a préservé sa position de leader sur le secteur des transferts internationaux rapides et a renforcé sa présence commerciale par le développement de son réseau (140 agences contre 80 une année auparavant) et le lancement d’une nouvelle formule «Cash Express».

En 2005, Wafa Cash se fixe pour objectif d’accroître les performances de ses produits existants et de diversifier ses revenus par l’élargissement de son offre.

Filiales de la banque d’affairesAttijari Finances Corp

Au titre de l’année 2004, Attijari Finances Corp a mené une démarche commerciale agressive et soutenue, qui a permis la réalisation d’opérations stratégiques et de marché de grande envergure (rapprochement BCM-Wafabank, rapprochement Crédor-Wafasalaf, privatisation de Maroc Telecom).

L’année 2004 s’est caractérisée par une prédominance des opérations stratégiques, représentant un volume de transactions d’environ 2,8 milliards de dirhams et générant 65% du chiffre d’affaires.

Le chiffre d’affaires 2004, réalisé au niveau de l’activité conseil, s’établit à 21,8 millions de dirhams (hors opération Maroc Telecom).

Le résultat net 2004 s’est établi à 49 millions de dirhams contre 29 millions de dirhams l’année précédente, soit une hausse de 72%.

Les axes de développement d’Attijari Finances Corp pour l’année 2005 porteront sur :

4 le renforcement du positionnement actuel, en tant que leader sur son marché, à travers une consolidation du métier de fusions-acquisitions en tant que « core business » de la nouvelle entité, en favorisant la constitution de champions nationaux, en focalisant sur des tailles de transactions significatives, en rehaussant la contribution du métier « émission d’actions » dans la structure de revenus et en développant les synergies potentielles avec le métier fusions- acquisitions (cessions partielles...) ;4 le développement des synergies Groupe (Attijariwafa bank & Groupe ONA) ;4 le renforcement du positionnement à l’international et l’identification en amont des opportunités de développement.

Intermédiation boursière : Attijari Intermédiation et Wafa Bourse

L’année 2004 s’est caractérisée par une forte augmentation du volume total sur le marché boursier, qui passe de 53,7 milliards de dirhams en 2003 à 71,76 milliards de dirhams en 2004.

Deux événements majeurs ont marqué cet exercice :

4 l’opération d’introduction en Bourse de la société Itissalat Al Maghrib à travers la cession par l’Etat de 14,9% du capital (17 792 millions de DH) ;

4 l’opération de l’offre publique d’achat et d’échange (OPA / OPE) initiée par la BCM sur les titres Wafabank (10 646 millions de dirhams).

Le contexte favorable du marché boursier 2004 a permis aux sociétés de bourse du Groupe Attijariwafa bank (Attijari Intermédiation et Wafa Bourse) de renouer avec une forte croissance de leur activité. Ainsi, le volume des transactions en 2004 (pour les deux sociétés) s’établit à 41 milliards de dirhams contre 36 milliards de dirhams en 2003, soit une évolution de 15%.

La part de marché consolidée à fin 2004 s’établit à 56% contre 42% en 2003.

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Le chiffre d’affaires consolidé de l’activité Intermédiation Boursière s’établit à 77 millions de dirhams, enregistrant une forte croissance par rapport à l’année précédente (9 millions de dirhams en 2003).

Ainsi, malgré des charges d’exploitation élevées enregistrées par Attijari Intermédiation en 2004 (36 millions de dirhams contre 5 millions de dirhams en 2003), correspondant à une commission de rétrocession de 30 millions de dirhams versée à Attijariwafa bank (pour les opérations Ittissalat Al Maghreb et OPA/OPE Wafabank), le résultat net consolidé Attijari Intermédiation et Wafa Bourse ressort à 28 millions de dirhams contre 4 millions de dirhams en 2003.

Les principaux axes de développement pour l’année 2005 seront centrés autour : 4 des institutionnels locaux, en déployant une démarche de proximité avec une forte présence

des analystes et des commerciaux afin de proposer des restructurations de portefeuille basées sur l’analyse fondamentale ;

4 des institutionnels étrangers, en instituant une action proactive avec le département « recherches et analyses boursières » pour préparer le retour des investisseurs étrangers dans un contexte boursier relativement favorable ;

4 du réseau, en sensibilisant le réseau de la banque sur le métier d’intermédiation boursière et en drainant ainsi le volume d’affaires de la clientèle dépositaire de la banque qui opère avec d’autres sociétés de bourse.

Wafa Trust

Wafa Trust a opéré en 2004 une transition dans le but de se recentrer sur deux nouvelles missions qui lui ont été assignées : le capital investissement et le conseil en restructuration.

Durant l’année 2004, Wafa Trust a donc procédé à la finalisation des encours de dossiers de conseil pour se consacrer, dès le début du deuxième trimestre, aux activités de montage de fonds et de conseil en restructuration.

Dans l’activité Capital Investissement, Wafa Trust s’est chargée du montage d’un fonds spécialisé dans l’agroalimentaire (AGRAM Invest) d’un montant de 200 millions de dirhams, en partenariat avec Unigrains. Par ailleurs, elle a lancé un autre fonds dédié aux infrastructures (énergie, télécommunications, ports, eau…) d’un montant prévisionnel de 1 milliard de dirhams.

Dans l’activité restructuration, Wafa Trust a réalisé trois grandes opérations de conseil en restructuration pour des groupes nécessitant une mise à niveau et une mission d’assistance à un investisseur pour l’achat d’une grande entreprise en liquidation judiciaire.

Pour l’année 2005, Wafa Trust continuera son processus d’intégration par la création d’une nouvelle entité dédiée à l’activité du capital risque : Attijari Invest.

Wafa Investissement

Wafa Investissement est une filiale à 100% d’Attijariwafa bank, détenant un portefeuille de participations dans des sociétés non cotées valorisé à 30 millions de dirhams à fin 2004. Ces participations concernent essentiellement les secteurs du textile, des télécommunications et du papier.

En 2004, la société a enregistré une perte de 48,6 millions de dirhams, due à la constitution de provisions pour dépréciation des titres d’un montant de 47,7 millions de dirhams.

En 2005, un renforcement de l’actionnariat de Wafa Investissement est prévu au niveau de certaines sociétés avec, en parallèle, un désengagement dans d’autres sociétés dans lesquelles elle détient des participations.

Filiales assurance et gestion d’actifsGestion d’actifs : Wafa Gestion et Attijari Management

Dans un contexte de marché financier favorable, où tous les indicateurs d’activité et indices ont enregistré des performances satisfaisantes durant l’année 2004, l’activité gestion d’actifs a su

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maintenir son développement avec une forte progression des encours sous gestion (81 milliards de dirhams contre 68 milliards de dirhams en 2003, soit un taux d’évolution de 19%).

Les actifs des deux sociétés, Wafa Gestion et Attijari Management, ont enregistré une hausse de 22%, soit 28,32 milliards de dirhams en 2004 contre 23,24 milliards de dirhams en 2003. Le résultat net (consolidé de Wafa Gestion et Attijari Management) à fin 2004 ressort à 35 millions de dirhams. Cette performance a permis aux filiales du Groupe de consolider leur position de leader sur le marché, avec une part de marché de 35%.

L’année 2005 s’inscrit sous le signe de la consolidation des acquis de la nouvelle filiale dont les perspectives concordent avec l’élan de développement souhaité.

Wafa Assurance

Wafa Assurance a concrétisé de nombreux projets en 2004 conformément à son plan stratégique.

Au niveau du marché des particuliers, l’année 2004 a été caractérisée par une campagne d’envergure de fidélisation des clients en automobile.

L’entrée en vigueur des nouvelles dispositions du code des assurances a conduit à revoir le traité de nomination des agents généraux, dans une perspective plus dynamique, notamment en matière de soutien et de partage des fruits de l’expansion. Les devoirs et droits de l’agent, qui devient réellement exclusif, sont aussi mis en exergue.

Pour ce qui est du marché de l’entreprise, la même politique de rigueur technique a été poursuivie, en élargissant les actions de prévention à nos partenaires.

Concernant le réseau bancaire, cette année de fusion a permis de poser les jalons d’un développement ambitieux. Ainsi, les groupes de travail ont défini l’offre cible. Le processus de basculement du portefeuille a été identifié et planifié. Le produit Confort Santé, hospitalisation haut de gamme, a été lancé avec succès.

Des accords de partenariats ont été conclus pour la distribution des produits d’assurances avec Barid El Maghrib et Crédit du Maroc.

Au niveau de l’organisation et des systèmes d’information, le projet de migration du Front Office a été initié. Par ailleurs, les modules de connexion au système agents ou partenaires continuent à se déployer progressivement.

Sur le plan de la gouvernance, les organes de contrôle et de régulation ont été renforcés par la mise en place de trois comités issus du Conseil d’Administration. Il s’agit des comités stratégiques, d’audit et des rémunérations. Au niveau de l’activité, les primes émises se sont élevées à fin décembre 2004 à 1 516 millions de dirhams, en baisse de 11,9%, ramenant notre part de marché à 12,8% contre 14,3% en 2003.

Les prestations et frais payés se sont élevés à 1 049 millions de dirhams contre 1 216 millions de dirhams en 2003, alors que les provisions techniques brutes totalisent 8,1 milliards de dirhams contre 7,6 milliards de dirhams au terme de l’année 2003, en variation brute de 656 millions de dirhams, soit 44% des primes contre 36,7% un an auparavant.

Les charges techniques d’exploitation de 376 millions de dirhams, s’inscrivent en hausse de 21,4% par rapport à l’année précédente.

Les produits de placements nets de charges ont atteint 750 millions de dirhams contre 285 millions de dirhams à fin décembre 2003, en hausse de 162,6%, et ce à la faveur de la plus-value réalisée sur l’OPE BCM/Wafabank de 467 millions de dirhams.

Au terme de l’exercice, l’activité technique de la compagnie affiche un bénéfice avant impôts de 288 millions de dirhams contre une perte de 66 millions de dirhams en 2003. Compte tenu du résultat non technique (0,9 million de dirhams) et compte tenu d’une charge de l’IS de 7 millions de dirhams, le bénéfice net ressort à 282 millions de dirhams contre -89 millions de dirhams en 2003.

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Résolutionsde l’AssembléeGénérale Ordinaire

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Ê Première résolutionL’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports du conseil d’administration et des commissaires aux comptes sur l’exercice clos au 31 décembre 2004, approuve expressément les états de synthèse dudit exercice tels qu’ils lui ont été présentés ainsi que les opérations traduites dans ces états ou résumées dans ces rapports se soldant par un bénéfice net de 685 506 174 DH.

Ê Deuxième résolutionL’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions relevant des articles 56 et suivants de la loi 17/95 relative aux sociétés anonymes, approuve les conclusions dudit rapport et les conventions qui y sont mentionnées.

Ê Troisième résolutionL’Assemblée Générale approuve l’affectation des résultats proposée par le conseil d’administration à savoir :

Pour les résultats réalisés au Maroc

. Résultat net de l’exercice .....................................................................................685 506 174 dirhams . Mise en réserve légale ............................................................................................ 34 275 309 dirhams . Report des exercices précédents ............................................................................. 125 196 dirhams . Bénéfice distribuable ......................................................................651 356 061 dirhams

Répartition : . Dividende statutaire ................................................................................................115 797 576 dirhams . Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 30 DH..... 463 190 304 dirhams Soit un total de distribution de ...................................................578 987 880 dirhams . Mise en réserves extraordinaires ...................................................................... 72 089 116 dirhams . Report à nouveau ............................................................................................................. 279 065 dirhams

En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire décide la distribution d’un dividende, pour une année de jouissance, de 30 dirhams par action qui sera mis en paiement à partir du lundi 4 juillet 2005 au siège de la banque, conformément à la réglementation en vigueur.

Pour les résultats réalisés par la succursale de Paris L’Assemblée Générale décide d’affecter le bénéfice net de l’exercice 2004 s’élevant à

euros 149 326, soit la contre-valeur de dirhams 1 646 649, en report à nouveau. L’assemblée générale rappelle et confirme que le résultat de la succursale de Paris pour

l’exercice 2003 était de euros 80 200, soit la contre-valeur de dirhams 868 950 affectée en report à nouveau.

Pour les résultats réalisés par la succursale de Bruxelles Succursale ex-BCM L’Assemblée Générale décide d’affecter le déficit de l’exercice 2004 s’élevant à euros

345 723, soit la contre-valeur de dirhams 3 812 359, en report à nouveau. Succursale ex-Wafabank L’Assemblée Générale décide d’affecter le bénéfice net de l’exercice 2004 s’élevant à euros

336 400, soit la contre-valeur de dirhams 3 709 553, en report à nouveau.

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Ê Quatrième résolution

En conséquence des résolutions précédentes, l’Assemblée Générale confère aux membres du conseil d’administration, quitus définitif et sans réserve de leur gestion pendant l’exercice dont les comptes ont été ci-dessus approuvés et aux commissaires aux comptes pour leur mandat durant ledit exercice.

Ê Cinquième résolution

L’Assemblée Générale fixe le montant des jetons de présence à allouer aux membres du conseil d’administration au titre de l’exercice 2005 à 4 000 000 DH. Le conseil d’administration répartira cette somme entre ses membres dans les proportions qu’il jugera convenables.

Ê Sixième résolution

L’Assemblée Générale prend acte de la démission de son mandat d’administrateur, de Monsieur Ali Iben Mansour El Houti El Hassani et lui donne quitus définitif et sans réserve de sa gestion. Elle rend hommage à son action depuis plusieurs années au développement de la banque et le remercie pour sa contribution aux travaux du conseil d’administration.

Ê Septième résolution

L’Assemblée Générale prend acte de la démission de son mandat d’administrateur, de Monsieur Hassan Ouriagli et lui donne quitus définitif et sans réserve de sa gestion.

Ê Huitième résolution

L’Assemblée Générale ratifie la cooptation, décidée par le conseil d’administration du 9 mars 2005, de Monsieur Saad Bendidi, en qualité d’administrateur, en remplacement de Monsieur Hassan Ouriagli et ce, pour la durée restant à courir du mandat de ce dernier, soit jusqu’à l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2006.

Ê Neuvième résolution

L’Assemblée Générale, après avoir constaté que les mandats d’administrateurs de la SNI, représentée par Monsieur Hassan Bouhemou, et de Monsieur Abed Yacoubi Soussane venaient à échéance à l’issue de la présente assemblée, décide de renouveler ledit mandat pour la durée statutaire de six années qui expirera par conséquent le jour de l’Assemblée Générale devant statuer sur les comptes de l’exercice 2010.

Ê Dixième résolution

L’Assemblée Générale nomme en qualité de commissaires aux comptes le cabinet Ernst & Young, représenté par Monsieur Ali Bennani, et renouvelle le mandat du cabinet Deloitte & Touche, représenté par Monsieur Faouzi Britel, au titre des exercices clos au 31 décembre 2005, 2006 et 2007.

Ê Onzième résolution

L’Assemblée Générale, ayant pris connaissance du projet de vente d’actions de la société au personnel du Groupe, approuve ce projet et confère tous pouvoirs au conseil d’administration ou à toute personne qu’il désignera, pour mettre en place, fixer les modalités et réaliser ce projet.

Ê Douzième résolution

L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original ou d’une copie des présentes pour accomplir les formalités de publicité ou autres, prescrites par la loi.

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Aux ActionnairesAttijariwafa bankCasablanca

Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé à l’audit des états de synthèse, ci-joints, de Attijariwafa bank arrêtés au 31 décembre 2004, lesquels comprennent le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie ainsi que l’état des informations complémentaires (ETIC), relatifs à l’exercice clos à cette date. Ces états de synthèse qui font ressortir un montant de capitaux propres totalisant DH 11 707 249 970 dont un bénéfice net de DH 687 050 051 sont la responsabilité des organes de gestion de la Banque. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit.

Nous avons effectué notre audit selon les normes de la Profession applicables au Maroc. Ces normes requièrent qu’un tel audit soit planifié et exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative. Un audit comprend l’examen, sur la base de sondages, des documents justifiant les montants et informations contenus dans les états de synthèse. Un audit comprend également une appréciation des principes comptables utilisés, des estimations significatives faites par la Direction Générale, ainsi que de la présentation générale des comptes. Nous estimons que notre audit fournit un fondement raisonnable de notre opinion.

Opinion sur les états de synthèseA notre avis, les états de synthèse cités au premier paragraphe donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière de Attijariwafa bank au 31 décembre 2004 ainsi que du résultat de ses opérations et de l’évolution de ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux principes comptables admis au Maroc.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, et ainsi qu’il est décrit dans l’état B.35 de l’ETIC, nous attirons votre attention sur le fait que le rapport général des commissaires aux comptes relatif aux états de synthèse de Wafabank au 31 décembre 2003 faisait mention de la notification de redressement reçue en 2002 par celle-ci suite à un contrôle fiscal. Au cours de l’exercice 2004, un accord a été signé entre l’Administration fiscale et Wafabank, moyennant le paiement par cette dernière d’un montant de l’ordre de DH 160 millions.

Vérifications et informations spécifiquesNous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la banque.Conformément aux dispositions de l’article 172 de la loi 17-95, nous portons à votre connaissance que la banque a acquis au cours de l’exercice :

465,44% du capital de Wafasalaf pour DH 819,4 millions ;496,99% du capital de Wafa Cash pour DH 318,7 millions ;465% du capital de Wafa Gestion pour DH 192 millions ;499,99% du capital de Wafa Immobilier pour DH 164,4 millions ;4100% du capital d’Attijari Immobilier pour DH 179,2 millions.

La Banque a également procédé à la création d’une filiale au Sénégal «Attijariwafa bank Sénégal» avec un capital de DH 35,9 millions.Par ailleurs, et suite à l’opération de fusion-absorption de ex-Wafabank par ex. BCM (Attijariwafa bank) décidée par les Assemblées Générales Extraordinaires du 31 décembre 2004 avec effet rétroactif au 1er septembre 2004, Attijariwafa bank détient, tel que mentionné dans l’état B.6 de l’ETIC, une participation ou le contrôle dans les sociétés qui restaient détenues par ex. Wafabank à la date de la fusion-absorption pour une valeur nette comptable globale de DH 619 millions.

Le 12 avril 2005Les Commissaires aux Comptes

Price Water house101, Bd Massira Al Khadra20100 Casablanca

Deloitte et Touche Auditors288, Bd Zerktouni20000 Casablanca

Rapport général des commissaires aux comptes

exercice du 1er janvier au 31 décembre 2004

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Bilan (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

ACTIF 31/12/2004 31/12/2003

Valeurs en caisse, banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux 13 777 710 5 548 678Créances sur les établissements de crédit et assimilés 14 326 708 9 023 037

À vue 5 935 043 5 288 654À terme 8 391 665 3 734 382

Créances sur la clientèle 45 048 970 24 549 745 Crédits de trésorerie et à la consommation 23 110 126 13 030 367Crédits à l’équipement 10 949 242 7 310 596Crédits immobiliers 8 563 431 2 799 545Autres crédits 2 426 172 1 409 237

Créances acquises par l’affacturageTitres de transaction et de placement 14 640 603 10 384 211

Bons du trésor et valeurs assimilées 10 954 133 9 716 778Autres titres de créance 3 058 711 649 964Titres de propriété 627 760 17 468

Autres actifs 1 591 467 548 234Titres d’investissement 4 316 225 2 693 933

Bons du trésor et valeurs assimilées 2 579 961 1 819 528Autres titres de créance 1 736 264 874 405

Titres de participation et emplois assimilés 5 554 723 2 990 813Créances subordonnéesImmobilisations données en CB et en location 166 836Immobilisations incorporelles 1 417 211 90 288Immobilisations corporelles 2 494 215 1 654 996

TOTAL ACTIF 103 334 669 57 483 935

PASSIF 31/12/2004 31/12/2003

Banques centrales, Trésor public, service des chèques postauxDettes envers les établissements de crédit et assimilés 3 805 495 2 346 517

À vue 1 548 387 780 896À terme 2 257 108 1 565 621

Dépôts de la clientèle 85 135 761 48 014 115Comptes à vue créditeurs 48 592 882 24 984 216Comptes d’épargne 11 657 631 6 728 712Dépôts à terme 20 989 975 15 050 162Autres comptes créditeurs 3 895 272 1 251 025

Titres de créances émisTitres de créances négociablesEmprunts obligatairesAutres titres de créance émis

Autres passifs 1 885 623 661 199Provisions pour risques et charges 690 540 379 285Provisions réglementées 110 000 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantieDettes subordonnéesÉcarts de réévaluation 420 420Réserves et primes liées au capital 9 019 087 4 180 192Capital 1 929 960 1 368 514Actionnaires. Capital non versé (-)Report à nouveau (+/-) 70 733 101 185Résultats nets en instance d’affectation (+/-)Résultat net de l’exercice (+/-) 687 050 432 509

TOTAL PASSIF 103 334 669 57 483 935

Comptes Sociauxau 31 décembre 2004

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HORS BILAN 31/12/2004 31/12/2003

Engagements donnés 18 259 434 10 855 544 Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés 32 532 3 969Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 4 546 950 2 635 306Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 1 722 734 1 426 287Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 11 957 217 6 789 983Titres achetés à réméréAutres titres à livrer

Engagements reçus 9 222 193 3 774 721Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilésEngagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 9 196 626 3 774 721Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 25 568Titres vendus à réméréAutres titres à recevoir

Compte de produits (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

31/12/2004 31/12/2003

I. PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE 4 298 120 3 319 386 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 455 306 348 757 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 2 224 966 1 764 452 Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 675 451 649 502Produits sur titres de propriété 103 367 63 280 Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 33 072 Commissions sur prestations de service 468 199 307 289 Autres produits bancaires 337 759 186 106

II. CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 1 063 306 783 441 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 112 993 70 713 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 744 636 604 067 Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 25 296 Autres charges bancaires 180 381 108 660

III. PRODUIT NET BANCAIRE 3 234 814 2 535 946 Produits d’exploitation non bancaire 78 733 35 507 Charges d’exploitation non bancaire 21 410 1 078

IV. CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION 1 565 980 1 109 202 Charges de personnel 695 814 493 454 Impôts et taxes 32 653 28 507 Charges externes 609 583 401 246 Autres charges générales d’exploitation 4 275 8 217 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 223 654 177 777

V. DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 2 106 074 1 904 608 Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 065 989 1 083 823 Pertes sur créances irrécouvrables 813 134 623 393 Autres dotations aux provisions 226 951 197 392

VI. REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 1 415 187 1 076 746 Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 915 304 909 728 Récupérations sur créances amorties 27 735 8 970 Autres reprises de provisions 472 149 158 048

VII. RÉSULTAT COURANT 1 035 271 633 310

Produits non courants 44 349 11 276 Charges non courantes 61 319 62 577

VIII. RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 1 018 301 582 009 Impôts sur les résultats 331 251 149 500

IX. RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 687 050 432 509

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État des soldes de gestion (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

31/12/2004 31/12/2003

I- TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS(+) Intérêts et produits assimilés 3 355 723 2 762 711(-) Intérêts et charges assimilées 857 629 674 780

MARGE D’INTÉRÊT 2 498 094 2 087 930(+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 33 072(-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 25 296

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION 7 776(+) Commissions perçues 469 303 307 294(-) Commissions servies 4 083 468

MARGE SUR COMMISSIONS 465 220 306 826(+) Résultat des opérations sur titres de transaction(+) Résultat des opérations sur titres de placement 38 093 35 747(+) Résultat des opérations de change 238 303 126 524(+) Résultat des opérations sur produits dérivés -4 179

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ 272 217 162 271(+) Divers autres produits bancaires 121 434 68 549(-) Diverses autres charges bancaires 129 927 89 630

PRODUIT NET BANCAIRE 3 234 814 2 535 946(+) Résultat des opérations sur immobilisations financières 19 552 -11 969(+) Autres produits d’exploitation non bancaire 56 393 35 507(-) Autres charges d’exploitation non bancaire 21 410 1 078(-) Charges générales d’exploitation 1 565 980 1 109 202

RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 1 723 370 1 449 203(+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour -936 085 -788 519 créances et engagements par signature en souffrance

(+) Autres dotations nettes de reprises aux provisions 247 985 -27 375

RÉSULTAT COURANT 1 035 271 633 310

RÉSULTAT NON COURANT -16 970 -51 301(-) Impôts sur les résultats 331 251 149 500

RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 687 050 432 509

II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT

(+) RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 687 050 432 509 (+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 223 654 177 777 (+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 6 339 18 843 (+) Dotations aux provisions pour risques généraux 104 834 143 650(+) Dotations aux provisions réglementées 110 000 (+) Dotations non courantes 11 766 21 311 (-) Reprises de provisions 453 916 163 596 (-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 15 273 1 221 (+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 8 230 1 078 (-) Plus-values de cession sur immobilisations financières 22 340 (+) Moins-values de cession sur immobilisations financières (-) Reprises de subventions d’investissement reçues

(+) CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 660 345 630 353 (-) Bénéfices distribués 363 624 357 750

(+) AUTOFINANCEMENT 296 720 272 603

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1. PrésentationAttijariwafa bank est une société de droit commun constituée au Maroc. Les états de synthèse com-prennent les comptes du siège ainsi que des succursales et agences établies au Maroc et à l’étranger, Paris et Bruxelles. Les opérations et soldes significatifs internes entre les entités Marocaines et les succursales à l’étranger sont éliminés.

2. Principes générauxLes états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables généraux applicables aux éta-blissements de crédit.

La présentation des états de synthèse d’Attijariwafa bank est conforme aux dispositions du Plan Comp-table des Établissements de Crédit.

3. Créances et engagements par signaturePrésentation générale des créances• Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont ventilées selon leur durée

initiale ou l’objet économique des concours :

- créances à vue et à terme, pour les établissements de crédit,

- créances de trésorerie, crédits à l’équipement, crédit à la consommation, crédit immobilier et autres crédits pour la clientèle.

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irré-vocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous les différentes rubriques de créances concernées (établissements de crédit, clientèle).

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Créances en souffrance sur la clientèle Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées conformément à la régle-mentation bancaire en vigueur.

Les principales dispositions appliquées se résument comme suit :- les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées en créances pré-douteuses, dou-

teuses ou compromises.- Les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues par la réglemen-

tation en vigueur, provisionnées à hauteur de :- 20% pour les créances pré-douteuses,- 50% pour les créances douteuses,- 100% pour les créances compromises.

Les provisions affectées relatives aux risques crédits sont déduites des postes d’actif concernés.Dès le déclassement des créances en créances en souffrance, les intérêts sur créances ne sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produit à leur encaissement.Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque les chances de récupérations des créances en souffrance sont jugées nulles.Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont constatées lorsque les créances en souf-france ont connus une évolution favorable : remboursements effectifs (totaux ou partiels) de la créance ou une restructuration de la créance avec un remboursement partiel de la créance.

4. Dettes à vue et à termeLes dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états de syn-thèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :- dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit,- comptes à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à terme et autres comptes créditeurs pour la clientèle.Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs.Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

5. Portefeuille titres5.1. Présentation généraleLes opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit.

Les titres sont classés d’une part en fonction de la nature juridique du titre (titre de créance ou titre de propriété) d’autre part en fonction de l’intention (titre de transaction, titre de placement, titre d’inves-tissement, titre de participation).

5.2. Titres de transactionSont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité est assurée et qui ont été acquis avec une intention de revente à brève échéance.

Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat (coupon inclus). À chaque arrêté comptable, la diffé-rence entre cette valeur et la valeur de marché est inscrite directement en compte de résultat.

Au 31/12/2004, la banque n’a pas de titres classés en portefeuille de transaction.

5.3. Titres de placementSont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un objectif de détention supérieur à 6 mois à l’exception des titres à revenus fixes destinés à être conservés jusqu’à leur échéance. Cette catégorie de titre comprend notamment les titres qui ne satisfont pas aux conditions nécessaires leur permettant d’être classés dans une autre catégorie de titres.

Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.

Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat hors frais d’acquisition.

À chaque arrêté comptable la différence négative entre la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

5.4. Titres d’investissementLes titres d’investissement sont des titres de créance qui sont acquis ou qui proviennent d’une autre catégorie de titre, avec l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance, pour procurer, sur une longue période, des revenus réguliers.

À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés coupon exclu. La différence entre le prix d’acquisi-tion et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.

À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quelle que soit la valeur de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit latent ne sont pas enregistrés.

5.5. Titres de participationSont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à la banque.

À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour dépréciation.

5.6. Pensions livréesLes titres mis en pension sont maintenus au bilan, et le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.

Les titres reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan, mais le montant décaissé représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l’actif du bilan.

Les titres donnés en pension livrée font l’objet des traitements comptables correspondant à la catégo-rie de portefeuille dont ils sont issus.

6. Les opérations libellées en devisesLes créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangères sont convertis en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la date de clôture.

La différence de change constatée sur les dotations des succursales à l’étranger et sur les emprunts en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la rubrique autres actifs ou autres passifs selon le sens. La différence de change résultant de la conversion des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en écart de conversion dans les postes de titres concernés.

La différence de change sur les autres comptes tenus en devises est enregistrée en compte de résultat.

Les produits et charges en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur Comptabilisation.

7. La conversion des états financiers libellés en monnaie étrangèreLa méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés en monnaie étrangère est celle dite du « taux de clôture ».

Conversion des éléments du bilan et hors bilan

Tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan des entités étrangères (Succursale de Paris et de Bruxelles) sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture.

Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents cours historiques. L’écart résultant de la correction (cours de clôture – cours historique) est constaté parmi les capitaux propres au poste « écart de conversion ».

Conversion des éléments du compte de résultat

À l’exception des dotations aux amortissements et provisions convertis au cours de clôture, l’ensem-ble des éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise constatée sur l’exercice.

8. Les provisions pour risques généraux Ces provisions sont constituées, à la discrétion des dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision.

Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration fiscale.

9. Les immobilisations incorporelles et corporellesLes immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées de vie estimées.

Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées suivantes :

Nature Durée d’amortissement

- Droit au bail Non amortissable- Brevets et marques N/A- Immobilisations en recherche et développement N/A- Logiciels informatiques 6,67- Autres éléments du fonds de commerce 5

Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont composées sont amorties sur les durées suivantes :

Nature Durée d’amortissement

- Terrain Non amortissable- Immeubles d’exploitation 25- Mobilier de bureau 6,67- Matériel informatique 6,67- Matériel roulant 5- Agencements, aménagement et installations 6,67

10. Charges à répartirLes charges à répartir enregistrent les dépenses qui, eu égard à leur importance et leur nature, sont susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice.

ÉTAT DES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AGRÉGÉ

Principales méthodes d’évaluation appliquées

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Les durées d’amortissement appliquées sont les suivantes :

Nature Durée d’amortissement

- Frais préliminaires 3- Frais d’acquisition des immobilisations 5- Frais d’émission des emprunts N/A- Primes d’émission ou de remboursement de titres de créance

N/A

- Autres charges à répartir Entre 3 et 5 ans selon le cas

11. Provisions réglementéesLes provisions réglementées sont constituées en application de dispositions législatives ou réglementaires, notamment fiscales. Leur constitution facultative relève d’une décision de gestion motivée notamment par le souci de bénéficier d’un avantage fiscal.

Dès lors que les conditions de constitution et d’utilisation sont réunies et ayant été constituées pour bénéficier d’un avantage fiscal certain, les provisions réglementées, à l’exception des amortissements dérogatoires, ont un caractère de réserves libérées d’impôt.

12. Prise en charge des intérêts et commissions dans le compte de produits et chargesIntérêtsSont considérés comme intérêts les produits et charges calculés sur des capitaux effectivement prêtés ou empruntés.

Sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges calculés sur une base prorata temporis et qui rémunèrent un risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions sur engagements de garantie et de financement (caution, crédit documentaire …).

Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés sont constatés dans les comptes de créances et dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du compte de résultat.

Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges dès leur facturation.

CommissionsLes produits et charges, déterminés sur une base « flat » et qui rémunèrent une prestation de service, sont constatés en tant que commissions dès leur facturation.

13. Charges et produits non courantsIls représentent exclusivement les charges et produits à caractère extraordinaire et sont par principe rare puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle.

Il est à noter que la Banque Commerciale du Maroc (BCM) a procédé à une fusion par voie d’absorption de Wafabank en date du 31 décembre 2004, avec effet rétroactif à compter du 1er septembre 2004.

Les états de synthèse au 31 décembre 2004 de Attijariwafa bank ont été établis à partir des données comptables issues des deux systèmes comptables d’ex-BCM et ex-Wafabank. Les soldes comptables figurant dans le compte de produits et charges de Attijariwafa bank au 31 décembre 2004 comprennent, par conséquent, 12 mois d’activité ex-BCM et 4 mois d’activité d’ex-Wafabank. Les données comptables comparatives relatives à l’exercice 2003 correspondent aux soldes comptables ex. BCM au 31 décembre 2003.

Créances sur les établissements de crédit et assimilés (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

BAM, Trésor public service des chèques postaux

Banquesau Maroc

Autresétablissements de

crédit au Maroc

Établissements de crédit

à l’étranger31/12/04 31/12/03

Comptes ordinaires débiteurs 12 940 216 9 496 455 725 925 433 14 330 870 5 931 744 Valeurs reçues en pension 251 337 435 023 686 360 - au jour le jour 251 337 435 023 686 360 - à terme - - Prêts de trésorerie - 1 590 964 2 982 894 3 472 651 8 046 509 5 715 571 au jour le jour 956 038 851 492 1 807 530 2 102 074 à terme 634 926 2 982 894 2 621 159 6 238 979 3 613 497 Prêts financiers 3 973 692 3 973 692 2 205 759 Autres créances 837 128 106 846 47 250 25 667 1 016 891 669 887 Créances en souffrance

SOUS-TOTAL 13 777 344 1 958 643 7 894 584 4 423 751 28 054 322 14 522 961

Intérêts courus à recevoir 50 097 48 754

TOTAL GÉNÉRAL 13 777 344 1 958 643 7 894 584 4 423 751 28 104 418 14 571 715

Ventilation des titres de transaction de placement et des titres (en milliers de DH)d’investissement par catégorie d’émetteur agrégé au 31 décembre 2004

TitresÉtablissements

de crédit et assi-milés

Émetteurs publicsÉmetteurs privés

Financiers Non financiers 31/12/04 31/12/03

TITRES COTÉS 51 542 252 327 590 131 244 006 1 138 007 129 772Bons et valeurs assimilées 194 912 194 912Obligations 40 444 57 415 217 475 315 335 129 772Autres titres de créanceTitres de propriété 11 098 590 131 26 531 627 760

TITRES NON COTÉS 3 857 568 13 795 688 - 165 566 17 818 822 12 948 372Bons et valeurs assimilées 13 339 182 13 339 182 11 536 307Obligations 61 143 383 372 165 566 610 081Autres titres de créance 3 796 425 73 134 3 869 559 1 394 597Titres de propriété - 17 468

TOTAL 3 909 110 14 048 015 590 131 409 572 18 956 829 13 078 144

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Créances sur la clientèle (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

Secteur publicSecteur Privé

31/12/04 31/12/03Entreprisesfinancières

Entreprisesnon financières Autre clientèle

CRÉDITS DE TRÉSORERIE 1 146 661 480 075 18 967 644 880 621 21 475 001 12 397 249 Comptes à vue débiteurs 1 095 858 480 075 6 166 969 644 917 8 387 819 5 550 321 Créances commerciales sur le Maroc 3 534 2 773 501 416 2 777 451 1 721 445 Crédits à l’exportation 1 114 1 742 160 3 500 1 746 774 945 663 Autres crédits de trésorerie 46 155 - 8 285 014 231 788 8 562 957 4 179 821 CRÉDITS À LA CONSOMMATION 70 353 1 364 078 1 434 431 435 844 CRÉDITS À L’ÉQUIPEMENT 168 640 10 570 710 55 171 10 794 521 7 241 626 CRÉDITS IMMOBILIERS 499 172 8 032 942 8 532 115 2 790 124 AUTRES CRÉDITS 982 980 15 195 3 937 1 002 112 279 191 CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE - - CRÉANCES EN SOUFFRANCE - 17 793 1 130 557 275 710 1 424 060 1 127 989 Créances pré-douteuses 21 298 4 744 26 042 - Créances douteuses 143 638 3 470 147 108 18 683 Créances compromises 17 793 965 621 267 496 1 250 910 1 109 306

SOUS-TOTAL 1 315 301 1 480 848 31 253 631 10 612 460 44 662 239 24 272 023

INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR 386 730 277 723

TOTAL GÉNÉRAL 1 315 301 1 480 848 31 253 631 10 612 460 45 048 970 24 549 745

Détail des autres actifs (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

31/12/04 31/12/03

OPÉRATIONS DIVERSES SUR TITRES 6 833 DÉBITEURS DIVERS 393 136 144 951

Sommes dues par l’état 281 396 108 545 Divers autres débiteurs 111 740 36 407

VALEURS ET EMPLOIS ASSIMILÉS 55 246 8 261

COMPTES DE RÉGULARISATION 1 136 252 395 022 Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan 283 501 210 058 Comptes d’écarts sur devises et titres 114 007 75 Charges à répartir sur plusieurs exercices 52 383 21 497 Comptes de liaison entre siège, succursale et agences au Maroc 4 534 9

PRODUITS À RECEVOIR ET CHARGES CONSTATÉES D’AVANCE 287 199 77 840 Autres comptes de régularisation 394 628 85 543

TOTAL 1 591 467 548 234

Valeurs des titres de transactions et de placement et titres d’investissement (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

TitresValeur

comptable bruteValeur actuelle Valeur de

remboursementPlus-values

latentesMoins-values

latentes Provisions

TITRES DE TRANSACTIONBons et valeurs assimiléesObligationsAutres titres de créanceTitres de propriété

TITRES DE PLACEMENT 14 671 238 14 640 603 12 581 532 - 30 635 30 635Bons et valeurs assimilées 10 957 082 10 954 133 10 149 634 2 949 2 949Obligations 869 022 868 001 816 074 1 021 1 021Autres titres de créance 2 190 781 2 190 710 1 615 825 71 71Titres de propriété 654 353 627 760 26 593 26 593

TITRES D’INVESTISSEMENT 4 316 225 4 316 225 4 199 901 - -Bons et valeurs assimilées 2 579 961 2 579 961 2 465 014Obligations 57 415 57 415 56 038Autres titres de créance 1 678 849 1 678 849 1 678 849

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84

Titres de participation et emplois assimilés (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

Dénomination de la société émettrice Secteur d’activité Capital

social

Participation au capital

en%

Prix d’acquisition

global

Valeurcomptable

nette

Extrait des derniers étatsde synthèse de la société émettrice

Produits inscrits au

CPC del’exercice

Date declôture de l’ex.

Situation nette

Résultatnet

Participations dans lesentreprises liées 4 441 084 4 424 483 1 828 201 239 192 72 085

OGM Holding 885 000 100,00% 2 047 900 2 047 900 31/12/04 918 372 13 478BCM CORPORATION Holding 200 000 100,00% 199 995 199 995 31/12/04 205 858 30 083ATTIJARI CAPITAL RISQUE Capital risque 10 000 99,99% 9 999 3 550 31/12/04 3 198 831CASA MADRID DÉVELOPPEMENT Capital développement 10 000 49,98% 4 998 4 210 31/12/04 8 437 25ATTIJARI PROTECTION Sécurité 4 000 80,75% 3 230 1 313 31/12/04 1 666 741SOMGETI Informatique 300 99,40% 99 99 31/12/04 855 680ATTIJARI INTERNATIONAL BANK Banque off shore 3 000 $ 50,00% 13 181 13 181 31/12/04 40 221 364 1 086ATTIJARI FINANCES Banque d’affaire 10 000 99,99% 9 999 9 999 31/12/04 14 736 49 656 26 000ATTIJARI IMMOBILIER Immobilier 125 000 100,00% 179 224 179 224 31/12/04 132 874 7 530 44 999SOMACOVAM Gestion d’actif 5 000 100,00% 30 000 24 000BANQUE DU SÉNÉGAL Banque 2 000 000 CFA 100,00% 35 979 35 979WAFA GESTION Gestion d’actif 4 000 65,00% 191 989 191 989 31/12/04 42 604 20 185WAFA IMMOBILIER Immobilier 40 000 99,99% 164 364 164 364 31/12/04 40 417 9 765

WAFA SALAF Crédità la consommation 113 081 65,44% 819 414 819 414 31/12/04 351 711 49 019

WAFA CASH Monétique 35 050 96,99% 318 744 318 744 31/12/04 67 254 56 836

CRÉDIT DU MAROC* Établissementde crédit 833 818 10,00% 371 604 371 604

SOUK AL MOUHAJIR* Distribution 6 500 15,25% 991 991PARIS CASA FINANCES Fonds de placement 2 555 99,96% 2 555 1 109Autres titres de participationdans les entreprises liées* 36 818 36 818

Autres titres de participation 786 446 735 024 124 389 3 883 21 858SNI* Holding 1 090 000 554 554 17SALIMA HOLDING Holding 200 000 10,00% 20 000 19 641STÉ HOSPITALY HOLDING Tourisme 101 000 14,99% 39 140 39 140MOUSSAFIR HÔTEL Hôtellerie 104 000 33,34% 34 670 34 670

TANGER FREE ZONE PromotionImmobilière 105 000 17,15% 28 309 28 309

SOCIÉTÉ INTERBANK Gestion de cartes bancaires 11 500 16,00% 1 840 1 840

STÉ D’AMÉNAGEMENT DUPARC NOUACEUR

PromotionImmobilière 60 429 22,69% 13 714 13 714

CAPRI Immobilier 124 000 100,00% 172 400 122 000 31/12/04 124 389 3 883CENTRE MONÉTIQUEINTERBANCAIRE Monétique 98 200 11,20% 10 999 10 838

BOUZNIKA MARINA PromotionImmobilière 1 000 50,00% 500 500

MOROCCAN INFORMATIONTECHNOPARK Prestation de service 46 000 12,28% 5 650 5 284

BANQUE D’AFFAIRES TUNISIENNE Banque 3 000 TND 10,00% 2 583 2 583

DÎNERS CLUB DU MAROC* gestion cartesde paiement 1 500 100,00% 1 675 1 675

MÉDI TRADE* Trading 1 200 20,00% 240 240SCIAL MIFTAH* Immobilier 100 100,00% 244 244WAFABAIL* Crédit - bail 90 000 97,83% 86 983 86 983

WAFA BOURSE* Intermédiationen bourse 20 000 100,00% 37 957 37 957

WAFA COMMUNICATION* Communication 3 000 98,00% 2 550 2 550

WAFA FONCIÈRE* PromotionImmobilière 17 000 100,00% 3 700 3 700

WAFA INVESTISSEMENT* Holding 80 000 100,00% 40 456 40 456WAFA PATRIMOINE* Gestion du patrimoine 10 000 100,00% 1 700 1 700WAFA SYSTÈMES CONSULTING* Conseil informatique 5 000 99,88% 4 994 4 994WAFA SYSTÈMES DATA* Informatique 1 500 100,00% 1 500 1 500 598

WAFA SYSTÈMES FINANCE* Ingénierie Informa-tique 10 000 100,00% 2 066 2 066

WAFA TRUST* Ingénierie Financière 5 000 66,00% 3 980 3 980WAFA LLD* Location Longue Durée 20 000 100,00% 20 000 20 000Autres titres de participation 248 044 247 908 21 243

Emplois assimilés - 405 353 395 217 5 105C/C associé 392 059 382 465 5 105Autres emplois assimilés 13 295 12 752

TOTAL 5 632 883 5 554 723 1 952 589 243 075 99 048

* Participation ou filiale résultant de l’opération de fusion-absorption de l’ex-Wafabank par l’ex-BCM pour une valeur nette comptable globale de 619 MDH.

85

Page 86: version française

85

Immobilisations données en crédit-bail, en location avec option d’achat et en location simple (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

Nature

Montant brut au début

del’exercice

Montant des acquisitions au cours de l’exercice

Montant des cessions ou retraits au

cours de l’exercice

Montant brut

à la fin de l’exercice

Amortissements Provisions Montant net

à la fin de l’exercice

Dotation au titre de l’exercice

Cumul des amortisse-

ments

Dotation au titre de

l’exerciceReprises de provisions

Cumul des provisions

IMMOBILISATIONS DONNÉESEN CRÉDIT-BAIL ET EN LOCATIONAVEC OPTION D’ACHAT

- 341 102 82 341 020 25 214 174 184 - - - 166 836

Crédit-bail sur immobilisations incorporellesCrédit-bail mobilier - 315 455 82 315 373 23 677 157 059 - - - 158 314- Crédit-bail mobilier en cours 315 455 82 315 373 23 677 157 059 158 314- Crédit-bail mobilier loué- Crédit-bail mobilier non loué

après résiliationCrédit-bail immobilier - 25 647 - 25 647 1 537 17 125 - - - 8 522- Crédit-bail immobilier en cours- Crédit-bail immobilier loué 25 647 - 25 647 1 537 17 125 8 522- Crédit-bail immobilier non loué

après résiliationLoyers courus à recevoir Loyers restructurésLoyers impayésCréances en souffrance

IMMOBILISATIONS DONNÉESEN LOCATION SIMPLEBiens mobiliers en location simpleBiens immobiliers en location simpleLoyers courus à recevoirLoyers restructurésLoyers impayésLoyers en souffrance

TOTAL - 341 102 82 341 020 25 214 174 184 - - - 166 836

Provisions (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

Encours31/12/2003

Dotations ReprisesAutres

variations (*)Encours

31/12/2004

PROVISIONS, DÉDUITES DE L’ACTIF, SUR 2 706 908 989 444 926 563 2 533 932 5 303 721Créances sur les établissements de crédit et assimilésCréances sur la clientèle 2 597 573 966 092 912 761 2 532 687 5 183 591Titres de placement 34 271 6 614 10 250 30 635Titres de participation et emplois assimilés 74 129 6 339 3 552 1 245 78 161Immobilisations 934 10 400 11 334Autres actifs 0,00

PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 379 284 332 275 482 068 571 050 800 540Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 28 302 99 897 2 542 7 744 133 401Provisions pour risques de change 3 573 957 2 616Provisions pour risques généraux 259 215 104 834 122 804 143 107 384 353Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 34 193 3 306 21 618 15 881Provisions pour autres risques et charges 54 001 14 238 334 147 420 199 154 291Provisions réglementées 110 000 110 000

TOTAL GÉNÉRAL 3 086 192 1 321 719 1 408 631 3 104 982 6 104 261

(*) : comprennent le stock de provisions de l’ex-Wafabank au 31/08/2004

Page 87: version française

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Immobilisations incorporelles et corporelles (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

ImmobilisationsMontant brut au début de l’exercice

Mouvements sur immobili-

sations

Montant des acquisitions en cours de l’exercice

Montant des cessions

ou retraits au cours de l’exercice

Montant brut à

la fin de l’exercice

Amortissements et provisions

Montant net à la fin

de l’exercice

Montant des amortisse-ments et/ou provisions

au début de l’exercice

Dotations au titre de l’exercice

Montant des amortisse-ments sur

immobilisa-tions sorties

Cumul Autres variations

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 148 204 -1 650 1 356 739 5 867 1 497 427 53 678 27 276 4 875 76 079 -4 136 1 417 211

Droit au bail 57 343 -1 650 91 120 328 146 485 146 485Immobilisations en recherche et développement Autres immobilisations incorpo-relles d’exploitation 90 861 1 265 619 5 538 1 350 942 53 678 27 276 4 875 76 079 1 274 863Immobilisations incorporelles hors exploitation

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3 082 365 1 650 1 530 463 525 405 4 089 072 1 435 755 189 872 22 272 1 603 355 8 498 2 494 215IMMEUBLES D’EXPLOITATION 855 047 -4 111 672 362 14 525 1 508 773 237 660 34 550 3 945 268 265 1 240 508. Terrain d’exploitation 94 101 113 472 5 805 201 767 201 767. Immeubles d’exploitation. Bureaux 661 690 -4 111 558 725 8 719 1 207 584 197 675 31 558 3 945 225 288 982 296. Immeubles d’exploitation. Logements de fonction 99 256 166 99 422 39 985 2 992 42 977 56 444

MOBILIER ET MATÉRIEL D’EXPLOITATION 1 080 520 -53 219 193 18 495 1 281 165 763 947 105 065 14 857 854 156 427 009

. Mobilier de bureau d’exploitation 220 645 -10 41 201 2 286 259 551 175 018 17 740 2 264 190 494 69 056

. Matériel de bureau d’exploitation 574 969 -105 49 600 443 624 021 375 572 58 164 179 433 556 190 465

. Matériel Informatique 269 515 62 124 526 10 076 384 027 200 799 27 779 9 647 218 930 165 097

. Matériel roulant rattaché à l’exploitation 15 391 3 865 5 690 13 566 12 559 1 383 2 767 11 175 2 391

. Autres matériels d’exploitation AUTRES IMMOBILISATIONSCORPORELLES D’EXPLOITATION 578 304 285 159 270 342 593 121 361 979 27 911 2 600 387 289 205 832 IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION 568 494 5 814 353 749 222 043 706 014 72 169 22 345 869 93 645 612 369

. Terrains hors exploitation 84 071 1 650 116 179 1 506 200 393 200 393

. Immeubles hors exploitation 318 125 4 111 226 403 220 347 328 292 25 598 7 025 679 31 944 296 348

. Mobilier et matériel hors exploitation 33 056 53 -1 762 31 346 24 335 2 657 26 992 4 354. Autres immobilisations corporelles hors exploitation 133 243 12 930 190 145 983 22 236 12 663 190 34 709 111 274

Total 3 230 569 - 2 887 202 531 272 5 586 499 1 489 433 217 148 27 147 1 679 435 4 362 3 911 426

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

DettesBAM,Trésor

public et service des chèques postaux

Banquesau Maroc

Autres établissements de créditau Maroc

Établissements de crédit

à l’étranger31/12/04 31/12/03

Comptes ordinaires créditeurs 805 310 947 604 235 915 987 483 051 Valeurs données en pension - - au jour le jour -à terme -Emprunts de trésorerie 90 893 378 954 1 999 762 2 469 609 1 551 549 au jour le jour 90 893 378 954 72 413 542 260 à terme 1 927 350 1 927 350 1 551 549 Emprunts financiers - 10 747 228 491 239 238 185 813 Autres dettes - 126 147 7 881 28 552 162 580 116 599

SOUS-TOTAL - 217 845 708 529 2 861 040 3 787 414 2 337 012

Intérêts courus à payer 18 081 9 505

TOTAL GÉNÉRAL - 217 845 708 529 2 861 040 3 805 495 2 346 517

87

Dépôt de la clientèle (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

DépôtsSecteur privé

31/12/04 31/12/03Secteur public Entreprises

financièresEntreprises non

financières Autre clientèle

Comptes à vue créditeurs 1 509 035 947 838 14 634 067 31 500 840 48 591 781 24 980 612 Comptes d’épargne 1 315 713 10 299 283 11 614 996 6 680 311 Dépôts à terme 84 478 114 500 6 236 549 14 325 039 20 760 566 14 916 509 Autres comptes créditeurs 5 316 356 990 3 355 312 177 654 3 895 272 1 251 018

SOUS-TOTAL 1 598 829 1 419 328 25 541 641 56 302 816 84 862 615 47 828 450

Intérêts courus à payer 273 146 185 664

TOTAL GÉNÉRAL 1 598 829 1 419 328 25 541 641 56 302 816 85 135 761 48 014 115

Page 88: version française

87

Capitaux propres (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

Encours31/12/2003

Affectationdu résultat

Autresvariations

Encours31/12/2004

ÉCARTS DE RÉEVALUATION 420 420RÉSERVES ET PRIMES LIÉES AU CAPITAL 4 180 192 65 565 4 773 331 9 019 087

Réserve légale 132 500 4 351 136 851Autres réserves 3 383 418 61 214 1 041 3 445 673Primes d’émission, de fusion et d’apport 664 274 4 772 290 5 436 564

CAPITAL 1 368 514 - 561 446 1 929 960Capital appelé 1 368 514 561 446 1 929 960Capital non appeléCertificats d’investissementFonds de dotations

ACTIONNAIRES. CAPITAL NON VERSÉREPORT À NOUVEAU (+/-) 101 185 3 320 -33 772 70 733RÉSULTATS NETS EN INSTANCE D’AFFECTATION (+/-)RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 2003 432 509 -432 509 -RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 2004 687 050 687 050

TOTAL 6 082 819 -363 624 5 988 055 11 707 250

Détail des autres passifs (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

31/12/04 31/12/03

OPÉRATIONS DIVERS SUR TITRES 3 706 242 870 CRÉDITEURS DIVERS 901 327 240 293

Sommes dues à l’État 575 360 100 136 Sommes dues aux organismes de prévoyance 48 221 21 767 Sommes diverses dues au personnel 89 587 29 880 Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 1 705 2 282 Fournisseurs de biens et services 94 762 72 992 Divers autres créditeurs 91 692 13 236

COMPTES DE RÉGULARISATION 980 589 178 036 Charges à payer et produits constatés d’avance 313 290 106 409 Autres comptes de régularisation 667 299 71 628

TOTAL 1 885 623 661 199

Engagements de financement et de garantie (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

31/12/04 31/12/03

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS 18 570 025 11 051 663 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT EN FAVEUR D’ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS 32 532 3 969

Crédocs import 32 532 3 969Acceptations ou engagements de payerOuvertures de crédits confirmésEngagements de substitution sur émission de titres - - Engagements irrévocables de crédit-bail - - Autres engagements de financement donnés - -

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT EN FAVEUR DE LA CLIENTÈLE 4 546 950 2 635 306 Crédocs import 3 361 178 2 059 422 Acceptations ou engagements de payer 1 185 772 575 883 Ouvertures de crédits confirmés - - Engagements de substitution sur émission de titres - - Engagements irrévocables de crédit-bail - - Autres engagements de financement donnés - -

ENGAGEMENTS DE GARANTIE D’ORDRE D’ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS 1 722 734 1 426 287 Crédocs export confirmés 150 627 468 296Acceptations ou engagements de payer 56 Garanties de crédits données 3 777 53 330 Autres cautions, avals et garanties données 1 568 274 904 661 Engagements en souffrance - -

ENGAGEMENTS DE GARANTIE D’ORDRE DE LA CLIENTÈLE 12 267 808 6 986 102 Garanties de crédits données 465 195 434 684 Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 5 748 356 3 785 044 Autres cautions et garanties données 5 743 666 2 570 255 Engagements en souffrance 312 395 196 120

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 9 222 193 3 774 721 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT REÇUS D’ÉTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS - - Ouvertures de crédits confirmés - - Engagements de substitution sur émission de titres - - Autres engagements de financement reçus ENGAGEMENTS DE GARANTIE REÇUS D’ÉTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS 9 196 625 3 774 721 Garanties de crédits 3 412 Autres garanties reçues 9 196 625 3 771 309 ENGAGEMENTS DE GARANTIE REÇUS DE L’ÉTAT ET D’ORGANISMES DE GARANTIE DIVERS 25 568 - Garanties de crédits 25 568 - Autres garanties reçues

Page 89: version française

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Valeurs et sûretés reçues et données en garantie (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

Ventilation des emplois et des ressources suivant la durée résiduelle (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

Valeurs et sûretés reçuesen garantie

Valeur comptablenette

Rubriques de l’actif ou du hors bilanenregistrant les créances ou les

engagements par signature donnés

Montants des créanceset des engagements par signature

donnés couverts

Bons de trésor et valeurs assimilésAutres titres N/DHypothèquesAutres valeurs et sûretés réelles

TOTAL -

Valeurs et sûretés données en garantie Valeur comptable netteRubriques du passif ou hors bilan

enregistrant les dettes ou les engagements par signature reçus

Montants des dettes etdes engagements par signature

reçus couverts

Bons de trésor et valeurs assimilésAutres titres HypothèquesAutres valeurs et sûretés réelles 168 780 AUTRES VALEURS ET SÛRETÉS

TOTAL 168 780 -

ACTIF D<= 1 mois 1 mois <D<=3 mois

3 mois <D<= 1 an 1 an <D<= 5 ans D<5 ans TOTAL

Créances sur les établissements de crédit et assimilés 10 265 019 885 428 1 157 050 735 904 13 043 401Créances sur la clientèle 20 844 468 2 405 372 3 245 973 7 761 489 8 532 010 42 789 313Titres de créance 1 561 292 876 750 3 984 549 8 446 020 3 007 382 17 875 993Créances subordonnéesCrédit-bail et assimilé

TOTAL 32 670 780 4 167 550 8 387 572 16 943 413 11 539 392 73 708 707

PASSIF

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 1 195 781 1 590 221 698 690 3 029 65 363 3 553 084Dettes envers la clientèle 64 387 612 5 818 313 11 709 649 58 018 81 973 592Titres de créances émisEmprunts subordonnés

TOTAL 65 583 392 7 408 534 12 408 339 61 047 65 363 86 526 675

Opérations de change à terme et engagements sur produits dérivés (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

Opérations de couverture Autres opérations

31/12/04 31/12/03 31/12/04 31/12/03

OPÉRATIONS DE CHANGE À TERME 13 434 860 7 425 516 Devises à recevoir 620 598 111 033 Dirhams à livrer 604 685 111 420 Devises à livrer 5 978 060 3 523 417 Dirhams à recevoir 6 231 517 3 679 646

Dont swaps financiers de devisesENGAGEMENTS SUR PRODUITS DÉRIVÉS 1 321 741 Engagements sur marchés réglementés de taux d’intérêt - Engagements sur marchés de gré à gré de taux d’intérêt - Engagements sur marchés réglementés de cours de change 1 321 741 Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change - Engagements sur marchés réglementés d’autres instruments - Engagements sur marchés de gré à gré d’autres instruments -

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89

Ventilation du total de l’actif, du passif et de l’hors bilan en monnaie étrangère (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

Marge d’intérêts (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

31/12/04 31/12/05

Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 2 224 966 1 764 452 dont : intérêts 2 127 292 1 679 643 Commissions sur engagements 97 674 84 809

-Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 455 306 348 757 dont : intérêts 450 830 335 018 Commissions sur engagements 4 476 13 739

-Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 675 451 649 502 INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS 3 355 723 2 762 710 -Intérêts et charges assimilés sur opérations avec la clientèle 744 636 604 067 -Intérêts et charges assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 112 993 70 713 INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES 857 629 674 780

MARGE D’INTÉRÊTS 2 498 094 2 087 930

BILAN 31/12/04 31/12/03

ACTIF

Valeurs en caisse, banques centrales, trésor public,service des chèques postaux 84 042 57 960Créances sur les établissements de crédits et assimilés 4 761 871 4 249 675Créances sur la clientèle 3 976 111 1 642 490Titres de transaction et de placement et d’investissement 1 194 494 129 772Autres actifs 56 979 16 381Titres de participations et emplois assimilés 42 915Créances subordonnéesImmobilisations données en crédit-bail et en locationImmobilisations corporelles et incorporelles 59 072 72 597

PASSIF

Banques centrales, trésor public,service des chèques postauxDettes envers les établissements de crédits et assimilés 2 975 575 2 005 546Dépôts de la clientèle 1 447 767 852 755Titres de créances émisAutres passifs 80 342 55 690Capital et réserves 9 531 8 492Provisions 18 187 8 899Report à nouveau 70 608 101 185Résultat net 1 544 3 194

HORS BILAN

Engagements donnés 7 350 704 3 299 636Engagements reçus 7 014 436 2 820 616

Concentration des risques sur un même bénéficiaire (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

Nombre de bénéficiaires Total engagement

7 11 104 367

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90

Commissions sur prestations de service (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

Résultat des opérations de marché (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

Charges générales d’exploitation (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

31/12/04 31/12/03

Commissions sur fonctionnement de comptes 74 728 66 128 Commissions sur moyens de paiement 137 315 123 165 Commissions sur opérations sur titres 36 579 13 995 Commissions sur titres en gestion ou en dépôt 37 828 28 032 Commissions sur prestations de service sur crédit 84 806 36 554 Commissions sur activités de conseil et d’assistance 12 034 105 Commissions sur ventes de produits d’assurance 17 388 14 190 Autres commissions sur prestations de service 67 520 25 121

TOTAL 468 199 307 289

31/12/04 31/12/03

+ Gains sur titres de transaction- Pertes sur titres de transactionRÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE TRANSACTION - -+ Plus-values sur cessions des titres de placement 36 401 44 572+ Reprises de provisions pour dépréciation des titres de placement 10 250 1 985- Moins-values de cession sur titres de placement 1 927 560- Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 6 631 10 250RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE PLACEMENT 38 093 35 747+ Gains sur opérations de change virement 196 216 85 506+ Gains sur opérations de change billets 65 557 48 771- Pertes sur opérations de change virement 19 008 7 607- Pertes sur opérations de change billets 4 462 146RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CHANGE 238 303 126 524+ Gains sur produits dérivés de taux d’intérêt+ Gains sur produits dérivés de cours de change 10 164+ Gains sur produits dérivés d’autres instruments- Pertes sur produits dérivés de taux d’intérêt- Pertes sur produits dérivés de cours de change 14 344- Pertes sur produits dérivés d’autres instruments

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR PRODUITS DÉRIVÉS -4 179 -

CHARGES 31/12/04 31/12/03

Charges de personnel 695 814 493 454 Impôts et taxes 32 653 28 507 Charges externes 609 583 401 246 Autres charges générales d’exploitation 4 275 8 217 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 223 654 177 777

TOTAL 1 565 980 1 109 202

Produits sur titres de propriété (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

Catégorie des titres 31/12/04 31/12/03

Titres de placement 1 075Titres de participation 102 292 63 280

TOTAL 103 367 63 280

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91

Autres produits et charges (en milliers de DH)agrégé au 31 décembre 2004

AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES 31/12/04 31/12/03

Autres produits bancaires 337 759 186 106 Autres charges bancaires 180 381 108 660

TOTAL 157 378 77 446

PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRE

Produits d’exploitation non bancaire 78 733 35 507 Charges d’exploitation non bancaire 21 410 1 078

TOTAL 57 323 34 429

DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 2 106 074 1 904 608

REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 1 415 187 1 076 746

PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS

Produits non courants 44 349 11 276 Charges non courantes 61 319 62 577

Répartition du capital social agrégé au 31 décembre 2004

Capital social : 1.929.959.600,00 Nombre d actions ou de parts sociales : 19.299.596 Valeur nominale de l’action ou de la part sociale : 100 DHS

Nom et prénom ou dénomination sociale Adresses personnelles ou du siège social Activité Nombre d’actions

ou de parts socialesPourcentage

du droitde vote détenu Exercice précédent Exercice actuel

A- ACTIONNAIRES MAROCAINSFINANCIÈRE D’INVESTISSEMENTSINDUSTRIELS & IMMOBILIERS C/° ONA 61 rue d’Alger Casablanca Holding 2 831 833 2 831 833 14,67

ONA C/° ONA 61 rue d’Alger Casablanca Holding 2 865 033 14,85AL WATANIYA 83 avenue des FAR Casablanca Assurances 996 773 1 005 894 5,21WAFACORP 42 Bd Abdelkrim Al Khattabi Casablanca Holding 904 953 4,69WAFA ASSURANCE 1 Rue Abdelmoumen Casablanca Assurances 854 172 4,43GROUPE MAMDA & MCMA 16 Rue Abou Inane Rabat Assurances 1 383 659 1 499 404 7,77AXA ASSURANCES Maroc 120 Avenue Hassan II Casablanca Assurances 1 399 641 726 018 3,76

S.N.I Angle rues d’Algeret Duhaume Casablanca Holding 673 203 3,49

CDG 140 Place My El Hassan Rabat Éts Financier 281 677 466 781 2,42CIMR Bd Abdelmoumen Casablanca Caisse de Retraite 462 070 462 070 2,39OPCVM Éts Financier 608 543 3,15DIVERS ACTIONNAIRES MAROCAINS 1 920 245 2 168 514 11,24ZELLIDJA Avenue des FAR Casablanca Holding 478 459

TOTAL 9 754 357 15 066 418

B- ACTIONNAIRES ÉTRANGERSSANTUSA HOLDING Paseo de La Castellana N° 24 Holding 2 790 338 2 794 599 14,48CREDITO ITALIANO 1Piazza Corduzio 2010 Éts Financier 397 500 397 500 2,06CORPR. FINAC. CAJA DE MADRID Eloy Gonzalo N° 10 - 28010 Éts Financier 660 465 660 465 3,42

FININVEST 91/93 Bd pasteur 6éme étagebureau 30615 Éts Financier 277 200 1,44

DIVERS ACTIONNAIRES ÉTRANGERS 82 477 103 414 0,54

TOTAL 13 685 137 19 299 596 100

Suite au contentieux né du contrôle fiscal de Wafabank, ayant fait l’objet en 2002 d’une notification de redressement, et portant d’une part, sur la TVA, la retenue à la source des intérêts servis sur les dépôts à terme des Marocains Résidents à l’Étranger (MRE) au titre des exercices 1997 à 1999 et d’autre part, sur l’IS et l’IGR relatifs aux exercices 1998 et 1999, un accord est intervenu en 2004 entre l’Administration Fiscale et Wafabank moyennant le paiement par cette dernière d’un montant de 160 millions DH constaté en charges non courantes.

Aspects fiscaux au 31 décembre 2004

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Price Water house101, Bd Massira Al Khadra20100 Casablanca

Deloitte et Touche Auditors288, Bd Zerktouni20000 Casablanca

92

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES

CONSOLIDÉS - EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2004

Page 94: version française

93

Bilan consolidé (en milliers de DH)au 31 décembre 2004

ACTIF 31/12/2004 31/12/2003 (*)

Valeurs en caisse, banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux 13 898 396 5 548 757 Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 13 059 112 4 990 625 Valeurs en caisse 839 284 558 132 Créances sur les établissements de crédit et assimilés 12 263 487 7 359 679 À vue 6 425 224 3 117 450 À terme 5 838 264 4 242 229Créances sur la clientèle 50 176 798 26 062 363 Crédits de trésorerie et à la consommation 27 634 525 13 720 424 Crédits à l’équipement 10 949 242 7 310 596 Crédits immobiliers 8 741 779 3 510 370 Autres crédits 2 851 253 1 520 973Créances acquises par l’affacturage 3 304 925 631 096Opérations de crédit-bail et de location 164 609 147 917Titres de transaction et de placement 14 734 245 10 521 124 Bons du trésor et valeurs assimilées 10 954 133 9 716 778 Autres titres de créance 2 906 033 649 964 Titres de propriété 874 079 154 381Autres actifs 1 888 743 633 013Titres d’investissement 4 457 582 2 693 944 Bons du trésor et valeurs assimilées 2 579 961 1 819 528 Autres titres de créance 1 877 621 874 416Titres de participation et emplois assimilés 1 009 556 2 612 188Titres mis en équivalence 0 67 885 Entreprises à caractère financier Autres entreprises 67 885Créances subordonnéesImmobilisations incorporelles 1 742 081 101 325Immobilisations corporelles 2 749 671 1 779 070Écarts d’acquisition 1 865 078 68 559

TOTAL ACTIF 108 255 171 58 226 920

PASSIF 31/12/2004 31/12/2003 (*)

Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux 24 980Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 7 595 978 2 378 005

À vue 2 640 096 579 021À terme 4 955 882 1 798 984

Dépôts de la clientèle 85 158 870 48 148 944Comptes à vue créditeurs 48 513 635 25 089 470Comptes d’épargne 11 657 631 6 728 712Dépôts à terme 21 002 401 15 057 805Autres comptes créditeurs 3 985 203 1 272 957

Titres de créances émis 1 586 288 170 000Titres de créances négociables 1 572 502 170 000Emprunts obligatairesAutres titres de créance émis 13 786

Autres passifs 2 828 892 920 291Écarts d’acquisitionProvisions pour risques et charges 1 009 970 384 930Provisions réglementéesFonds publics affectés et fonds spéciaux de garantieDettes subordonnées 200 061Primes liées au capital 5 436 564 664 274Capital 1 929 960 1 368 514Actionnaires. Capital non versé (-)Réserves consolidées, écarts de réévaluation, écarts de conversion et différences sur mises en équivalence 2 269 213 3 819 612

Part du groupe 1 892 901 3 750 491Part des intérêts minoritaires 376 312 69 121

Résultat net de l’exercice (+/-) 214 396 372 351Part du groupe 200 734 364 622Part des intérêts minoritaires 13 662 7 729

TOTAL PASSIF 108 255 171 58 226 920

Capitaux propresPart du groupe 9 460 159 6 147 900Part des intérêts minoritaires 389 974 76 850

TOTAL 9 850 132 6 224 750

Comptes consolidésau 31 décembre 2004

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94

HORS BILAN 31/12/2004 31/12/2003 (*)

Engagements donnés 18 523 775 10 801 997 Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés 94 015 1 100 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 4 653 063 2 754 139 Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 1 739 819 1 176 785 Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 12 036 878 6 869 973 Titres achetés à réméré Autres titres à livrer

Engagements reçus 9 284 980 3 921 055 Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés 120 000 257 100 Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 9 106 216 3 634 015 Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 58 764 29 940 Titres vendus à réméré Autres titres à recevoir

Compte de produits et charges consolidé (en milliers de DH)au 31 décembre 2004

31/12/2004 31/12/2003 (*)

I. PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE 8 103 793 3 484 677Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 379 883 297 535Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 3 847 989 1 916 232Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 918 780 649 502Produits sur titres de propriété 23 238 34 591Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 1 474 324 65 541Commissions sur prestations de service 1 070 181 327 374Autres produits bancaires 389 399 193 902

II. CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 2 989 637 858 333Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 284 388 119 560Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 105 590 604 210Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 122 771 210Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 1 155 856 21 184Autres charges 321 033 113 169

III. PRODUIT NET BANCAIRE 5 114 156 2 626 344Produits d’exploitation non bancaire 288 918 124 562Charges d’exploitation non bancaire 46 166 5 414

IV. CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION 2 862 826 1 189 290Charges de personnel 1 174 291 528 559Impôts et taxes 63 176 30 915Charges externes 1 097 600 424 266Autres charges générales d’exploitation 44 294 7 266Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 483 465 198 283Charges externes 609 583 401 246 Autres charges générales d’exploitation 4 275 8 217 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 223 654 177 777 Dotations aux amortissements sur écarts d’acquisition 80 144 28 536Reprises sur écarts d’acquisition

V. DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 2 886 874 1 943 256Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 700 900 1 124 265Pertes sur créances irrécouvrables 769 189 627 214Autres dotations aux provisions 416 785 191 777

VI. REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 1 755 450 1 035 220Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 224 101 926 959Récupérations sur créances amorties 28 086 8 970Autres reprises de provisions 503 263 99 291

VII. RÉSULTAT COURANT 1 282 514 619 630Produits non courants 152 691 11 734Charges non courantes 456 230 62 623

VIII. RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 978 975 568 741Impôts sur les résultats 685 963 178 700

IX. RÉSULTAT NET DES EXERCICES INTÉGRÉS 293 012 390 041X. QUOTE-PART DANS LES RÉSULTATS DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE -78 616 -17 690

Entreprises à caractère financierAutres entreprises -78 616 -17 690

XI. RÉSULTAT NET DU GROUPE 214 396 372 351Part du groupe 200 734 364 622Part des intérêts minoritaires 13 662 7 729

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95

État des soldes de gestion consolidé (en milliers de DH) au 31 décembre 2004

31/12/2004 31/12/2003 (*)

I- TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS(+) Intérêts et produits assimilés 5 146 652 2 863 269(-) Intérêts et charges assimilées 1 512 749 723 980

MARGE D’INTÉRÊT 3 633 903 2 139 289(+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 1 474 324 65 541(-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 1 155 856 21 184

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION 318 468 44 357(+) Commissions perçues 1 071 284 327 378(-) Commissions servies 61 574 815

MARGE SUR COMMISSIONS 1 009 710 326 563(+) Résultat des opérations sur titres de transaction(+) Résultat des opérations sur titres de placement 24 391 39 230(+) Résultat des opérations de change 218 290 127 677(+) Résultat des opérations sur produits dérivés -4 179

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ 238 502 166 907(+) Divers autres produits bancaires 48 739 42 954(-) Diverses autres charges bancaires 135 166 93 726

PRODUIT NET BANCAIRE 5 114 156 2 626 344(+) Résultat des opérations sur immobilisations financières 11 560 -4 779(+) Autres produits d’exploitation non bancaire 274 569 124 562(-) Autres charges d’exploitation non bancaire 46 166 5 414(-) Charges générales d’exploitation 2 862 826 1 189 290

RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 2 491 293 1 551 423(+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -1 217 901 -815 551

(+) Autres dotations nettes de reprises aux provisions 89 266 -87 707

(±) Dotations nettes des reprises aux amortissements des écarts d’acquisition -80 144 -28 536RÉSULTAT COURANT 1 282 514 619 630RÉSULTAT NON COURANT -303 539 -50 889

(-) Impôts sur les résultats 568 292 178 240(-) Impôts différés 117 671 461Résultat net des entreprises intégrées 293 012 390 041Quote-part dans les résultats des entreprises mises en équivalence -78 616 -17 690

RÉSULTAT NET 214 396 372 351(±) Résultat net du groupe 214 396 372 351(-) Quote-part des résultats des sociétés mises en équivalence -78 616 -17 690

II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT

(+) RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 293 012 390 041(+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 483 465 198 283(+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 6 340 11 990(+) Dotations aux provisions pour risques généraux 70 834 143 650(+) Dotations aux provisions réglementées(+) Dotations non courantes 374 264 21 311(-) Reprises de provisions 559 542 103 931(-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 61 434 1 312(+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 9 846 1 078(-) Plus-values de cession sur immobilisations financières 14 349(+) Moins-values de cession sur immobilisations financières(-) Reprises de subventions d’investissement reçues(+) Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition 80 144 28 536(-) Reprises sur écarts d’acquisition(-) Charges (produits) nettes d’impôts différés de l’exercice

(+) CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 682 581 689 648(-) Bénéfices distribués 376 191 365 496

(+) AUTOFINANCEMENT 306 390 324 152

(*) Les données comptables comparatives relatives à l’exercice 2003 correspondent aux soldes comptables consolidés de l’ex-BCM hors le groupe OGM.

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Principes comptables et méthodes d’évaluation

Principes généraux Il est à noter que la Banque Commerciale du Maroc (BCM) a procédé à une fusion par voie d’absorption de Wafabank en date du 31 décembre 2004 avec effet rétroactif à compter du 1er septembre 2004.

Les états de synthèse consolidés au 31 décembre 2004 de Attijariwafa bank ont été établis à partir des données comptables issues de deux systèmes comptables d’ex-BCM et d’ex-Wafabank. Les soldes comptables figurant dans le compte de produits et charges de Attijariwafa bank au 31 décembre 2004 comprennent, par conséquent, 12 mois d’activité d’ex-BCM et 4 mois d’activité d’ex-Wafabank. Les données comptables comparatives relatives à l’exercice 2003 correspondent aux soldes comptables d’ex-BCM au 31 décembre 2003 hors le groupe OGM.

La présentation des états de synthèse consolidés du groupe Attijariwafa bank est conforme aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit.

Les comptes consolidés sont établis sur la base des comptes sociaux de chacune des entités entrant dans le périmètre de consolidation.

Principales méthodes d’évaluationPrésentation générale des créances

Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont ventilées selon leur durée initiale ou l’objet économique des concours :

- créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- crédits de trésorerie, crédits à l’équipement, crédits à la consommation, crédits immobiliers, autres crédits, opérations de crédit-bail et de location, créances acquises par affacturage pour la clientèle.

Créances en souffrance

Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées conformément à la réglementation bancaire en vigueur. Les principales dispositions appliquées se résument comme suit :

- les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées en créances prédouteuses, douteuses ou compromises,

- les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de 20 %, 50% ou 100 % pour respectivement les créances prédouteuses, douteuses et compromises.

Les provisions relatives aux risques de crédit sont déduites des postes d’actif concernés.

Dès le déclassement des créances saines en créances compromises, les intérêts ne sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produits à leur encaissement.

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- comptes à vue créditeurs, compte d’épargne, dépôts à terme et autres comptes créditeurs pour la clientèle.

Portefeuille titres de transaction, de placement et d’investissement

Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit. Les titres sont classés d’une part, en fonction de la nature juridique du titre (titres de créance ou titres de propriété), et d’autre part, en fonction de l’intention (titres de transaction, titres de placement, titres d’investissement).

Provisions pour risques généraux

Ces provisions sont constituées, à l’appréciation des dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision.

Principes et modalités de consolidationLes règles appliquées pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe «Attijariwafa bank» sont celles préconisées par les dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit.

Le périmètre de consolidation

Le périmètre de consolidation est constitué par la société mère « Attijariwafa bank » et les sociétés sous contrôle exclusif ou conjoint ainsi que celles sur lesquelles le groupe exerce une influence notable. Les comptes consolidés regroupent donc les comptes :

- de la Banque Attijariwafa bank lesquels comprennent les comptes des succursales à l’étranger ,

- des filiales et participations significatives.

Le périmètre de consolidation ainsi constitué est repris en détail dans l’État A1.

Les comptes de toutes les entités consolidées sont arrêtés au 31 décembre 2004 à l’exception d’OGM dont les comptes sont arrêtés au 30 septembre 2004.

Méthodes de consolidation

Les comptes des entreprises à caractère financier, contrôlées de manière exclusive, sont consolidés selon la méthode de l’intégration globale.

Les comptes des entreprises à caractère financier, contrôlées de manière conjointe, sont consolidés selon la méthode de l’intégration proportionnelle.

Les comptes des entreprises à caractère financier dans lesquelles le Groupe «Attijariwafa bank» exerce une influence notable sont consolidés selon la méthode de mise en équivalence.

Les comptes des entreprises à caractère non financier sont, à l’exception des titres représentatifs des participations significatives dans les SCI, consolidés selon la méthode de mise en équivalence quel que soit le pourcentage de contrôle du Groupe.

Il est à noter que la filiale Wafa Assurance détenue à hauteur de 70% par le groupe Attijariwafa bank a été consolidée par une mise en équivalence en respect des principes comptables du PCEC qui prévoient de consolider les filiales non financières selon la méthode de la mise en équivalence.

Les titres détenus dans des participations d’importance minime en termes de valeur comptable et de résultat ainsi que ceux détenus en vue de leur cession ultérieure ne sont pas compris dans le champ de la consolidation.

Opérations de crédit-bail

Les opérations de crédit-bail sont retraitées au niveau des comptes consolidés comme suit :

- les encours de crédit-bail réalisés par les établissements de crédit du groupe sont présentés dans les comptes consolidés dans la rubrique « Opérations de crédit-bail et de location ». Cette rubrique enregistre l’encours financier tel qu’il ressort de la comptabilité financière. La différence entre l’encours financier, porté dans les comptes consolidés, et l’encours présenté dans les comptes sociaux est portée en réserves consolidées, après prise en compte de l’impôt différé

- les immobilisations acquises en crédit-bail par les entités consolidées sont reclassées au bilan consolidé dans la rubrique « Immobilisations incorporelles ou corporelles » par la contrepartie d’une dette financière. Les loyers payés sont neutralisés par la constatation d’une dotation aux amortissements des immobilisations et d’une charge financière enregistrée dans la rubrique « charges sur les immobilisations de crédit-bail et de location ».

Provisions réglementées

Les provisions réglementées sont, après prise en compte le cas échéant de l’impôt différé, annulées au niveau des comptes consolidés.

Impôts différés

Les impôts différés résultant de la neutralisation des différences temporaires introduites par les règles fiscales et des retraitements de consolidation sont calculés société par société selon la méthode du report variable, en tenant compte de la conception étendue.

Écart d’acquisition

L’écart d’acquisition positif, assimilé à une prime payée pour acquérir les titres, est inscrit à l’actif du bilan consolidé et amorti sur une durée maximale de vingt ans.

L’écart d’acquisition négatif, assimilé à une provision pour risques, est inscrit au passif du bilan consolidé et repris en résultat sur une durée n’excédant pas dix ans.

Les écarts non significatifs sont intégralement rapportés au résultat de l’exercice au cours duquel ils ont été constatés. Cette situation concerne tous les écarts d’acquisition du groupe « Attijariwafa bank » à l’exception de l’écart d’acquisition de CAPRI qui est amorti sur 5 ans.

Il est à noter que l’écart de première consolidation a été subdivisé en écart de réévaluation relatif à la relation clientèle lequel constitue l’élément notable du bilan consolidé de Attijariwafa bank au 31 décembre 2004. Cet actif incorporel correspond à la capacité de l’ensemble acquis de maintenir et de renouveler des contrats bénéficiaires avec ses clients.

L’évaluation de cet actif incorporel est sensiblement identique à celle qui a été faite lors de des évaluations pour la fusion ex. BCM et ex. Wafabank. Pour cette raison, il sera affecté en totalité à l’activité bancaire. Cet actif sera amorti linéairement sur une durée 10 années considérant qu’au-delà de cette période, la relation avec la clientèle deviendra propre au nouvel ensemble.

Conversion des états financiers libellés en monnaie étrangère

Conversion des éléments du bilan et hors bilan

Tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan de l’entité étrangère sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture.

Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents cours historiques d’acquisition des titres et de constitution des réserves. L’écart résultant de cette correction (cours de clôture – cours historique) est constaté en réserve consolidée « Écart de conversion ».

Conversion des éléments du compte de résultat

L’ensemble des éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise constaté sur l’exercice.

Le résultat apparaissant sur le bilan est ramené au niveau de celui du compte de résultat par la constatation d’un écart inscrit parmi les capitaux propres au poste « Écart de conversion ».

Élimination des opérations réciproques

Opérations réciproques n’affectant pas le résultat consolidé

Les opérations réciproques significatives à l’échelle de l’ensemble du groupe sont éliminées pour l’établissement des comptes consolidés.

Opérations réciproques affectant le résultat consolidé

Les profits de cession internes significatifs à l’échelle de l’ensemble du groupe sont éliminés.

Les pertes internes sont maintenues si elles ont un caractère définitif, sinon elles sont éliminées.

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Liste des entreprises consolidées (en milliers de DH) au 31 décembre 2004

Liste des entreprises entrées et des entreprises sorties du périmètre de consolidation (en milliers de DH)au 31 décembre 2004

Dénomination Adresse

Entreprises entrées : WAFA BAIL 5, Boulevard Abdelmoumen - CasablancaWAFA SALAF 1, Avenue Hassan II - CasablancaWAFA CASH 15, Rue Driss El Hrizi - CasablancaWAFA GESTION 416, Rue Mustapha El Maâni - CasablancaWAFA INVEST 163, Avenue Hassan II - CasablancaWAFA IMMOBILIER 5, Boulevard Abdelmoumen - CasablancaWAFA CORP 2,Bd Moulay Youssef - CasablancaCDM Bd Mohammed V - CasablancaOGM 2,Bd Moulay Youssef - CasablancaSIFAP 37,Rue Ait Ourir Bourgogne - CasablancaWAFA ASSURANCE 1, Boulevard Abdelmoumen - Casablanca

Entreprises sorties :BELAIR I 2,bd Moulay Youssef - CasablancaBELAIR II 2,bd Moulay Youssef - CasablancaBELAIR III 2,bd Moulay Youssef - CasablancaRANOUIL 2,bd Moulay Youssef - CasablancaBARBARA 2,bd Moulay Youssef - CasablancaZAKAT 2,bd Moulay Youssef - CasablancaTAN 2,bd Moulay Youssef - CasablancaHIVERNAGE 2,bd Moulay Youssef - CasablancaMARRAKECH EXPANSION 2,bd Moulay Youssef - CasablancaMAIMOUNA 2,bd Moulay Youssef - CasablancaPASTEUR 17, av. prince my abdellah - TangerATTIJARIA AL AKKARIA 2,bd Moulay Youssef - CasablancaATTIJARI CAPITAL RISQUE 2,bd Moulay Youssef - CasablancaCASA MADRID DÉVELOPPEMENT 2,bd Moulay Youssef - CasablancaATTIJARI PROTECTION 37, rue Ait Baamrane - CasablancaMOUSSAFIR HÔTEL 12, rue Abderrahmane El Ghafiki Agdal - RabatSTÉ D’AMENAGEMENT DU PARC NOUACER 52,Avenue Hassan II- CasablancaSOMGETI 2,Bd Moulay Youssef - Casablanca

Dénomination AdresseCapital social

en milliers de DH

% du contrôle % d’intérêts

Contribution au résultat consolidé

Méthode de consolidation

ATTIJARIWAFA BANK y compris succursales à l’étranger 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 1 929 960 176,41% Mère

ATTIJARI INTERNATIONAL BANK 58, bd Pasteur - Tanger 3 000 KUSD 50,00% 50,00% 0,09% Intégration globaleATTIJARI IMMOBILIER 15,bd Moulay Youssef - Casablanca 125 000 100,00% 100,00% 0,09% Intégration globaleATTIJARI FACTORING MAROC 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 30 000 75,00% 75,00% 0,92% Intégration globaleBCM CORPORATION 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 200 000 100,00% 100,00% -5,03% Intégration globaleATTIJARI FINANCES CORP. 15,bd Moulay Youssef - Casablanca 10 000 100,00% 100,00% 1,92% Intégration globaleATTIJARI INTERMÉDIATION 15,bd Moulay Youssef - Casablanca 5 000 100,00% 100,00% 10,01% Intégration globaleATTIJARI GESTION 15,bd Moulay Youssef - Casablanca 1 000 100,00% 100,00% 2,64% Intégration globaleATTIJARI MANAGEMENT 15,bd Moulay Youssef - Casablanca 1 000 100,00% 100,00% 4,13% Intégration globaleWAFA BAIL 5, bd Abdelmoumen - Casablanca 86 748 97,83% 97,83% -7,91% Intégration globaleWAFA SALAF 1, avenue Hassan II - Casablanca 113 080 65,39% 65,39% 10,24% Intégration globaleWAFA CASH 15, rue Driss El Hrizi - Casablanca 35 050 97,00% 97,00% 25,40% Intégration globaleWAFA GESTION 416, rue Mustapha El Maâni - Casablanca 4 000 65,00% 65,00% 6,54% Intégration globaleWAFA INVEST 163, avenue Hassan II - Casablanca 39 999 100,00% 100,00% -24,18% Intégration globaleWAFA IMMOBILIER 5, bd Abdelmoumen - Casablanca 40 000 100,00% 100,00% 4,69% Intégration globaleWAFA CORP 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 113 832 100,00% 100,00% -37,44% Intégration globaleWAFA ASSURANCE 1, bd Abdelmoumen - Casablanca 350 000 70,00% 70,00% -76,68% Mise en équivalenceCDM bd Mohammed V - Casablanca 833 818 24,62% 24,62% 26,29% Mise en équivalenceOGM 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 885 000 100,00% 100,00% -8,85% Intégration globaleCAPRI 19,bd Abdelmoumen - Casablanca 124 000 100,00% 100,00% -9,46% Mise en équivalenceMLIHIA 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 20 100,00% 100,00% 0,03% Mise en équivalenceATTIJARI AL YOUSSOUFIA 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 50 000 100,00% 100,00% -0,61% Intégration globaleSIFAP 37,rue Ait Ourir Borgogne - Casablanca 36 000 67,00% 67,00% 0,76% Mise en équivalence

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Liste des entreprises laissées en dehors de la consolidation (en milliers de DH)au 31 décembre 2004

Dénomination

Montant des capitaux

propres au 31/12/04

Valeur compt-able nette des

titres détenus au 31/12/04

% du contrôle % d’intérêtsMontant du résultat au 31/12/04

Motif justifiant l’exclusion du périmètre de consolidation

SOMACOVAM 5 000 24 000 100,00% Activité non significative.SOUK AL MOUHAJIR 991 991 Activité non significative. WAFABANK OFFSHORE DE TANGER 500 KUSD 4 115 Activité non significative.PARIS CASA FINANCES 1 197 100,00% 100,00% Activité non significative.ATTIJARI CAPITAL RISQUE 3 198 3 550 99,99% 99,99% 831 Activité non significative.CASA MADRID DÉVELOPPEMENT 8 437 4 210 49,98% 49,98% 25 Activité non significative.ATTIJARI PROTECTION 1 666 1313 80,75% 80,75% 741 Activité non significative.SOMGETI 855 99 99,40% 99,40% 680 Activité non significative.BANQUE DU SÉNÉGAL 35 979 100,00% 100,00% En cours de création.DINERS CLUB DU MAROC 1 675 100,00% 100,00% Activité non significative.WAFA BOURSE 44 415 37 957 100,00% 100,00% 7 846 Activité non significative.WAFA COMMUNICATION 2 285 2 550 98,00% 98,00% -1 329 Activité non significative.WAFA FONCIÈRE 3 700 100,00% 100,00% Activité non significative.WAFA SYSTÈMES CONSULTING 10 497 4 994 99,88% 99,88% 1 200 Activité non significative.WAFA SYSTÈME DATA 5 050 1 500 100,00% 100,00% 836 Activité non significative.WAFA SYSTÈME DATA 4 602 2 066 100,00% 100,00% -701 Activité non significative.WAFA TRUST 2 729 3 980 66,00% 66,00% -94 Activité non significative.WAFA LLD 15 215 20 000 100,00% 100,00% -463 Activité non significative.SCI BELAIR I 2 961 2 983 100,00% 100,00% -22 Activité non significative.SCI BELAIR II 4 081 4 104 100,00% 100,00% -22 Activité non significative.SCI BELAIR III 7 133 7 111 100,00% 100,00% -27 Activité non significative.SCI RANOUIL 3 112 11 863 100,00% 100,00% -27 Activité non significative.SCI BARBARA -104 2 988 99,00% 99,00% Activité non significative.SCI ZAKAT 9 2 390 99,00% 99,00% -25 Activité non significative.SCI TAN 2 860 2 841 100,00% 100,00% -22 Activité non significative.SCI HIVERNAGE 4 563 5 531 100,00% 100,00% -1 415 Activité non significative.SCI MARRAKECH EXPANSION 471 299 100,00% 100,00% -60 Activité non significative.SCI MAIMOUNA 5 245 5 266 100,00% 100,00% -245 Activité non significative.SCI PASTEUR 914 25 100,00% 100,00% -18 Activité non significative.SCI AL AKARIA 305 4 999 100,00% 100,00% 396 Activité non significative.SAPINO 13 714 22,69% 22,69% Activité non significative.MOUSSAFIR HÔTELS 36 670 33,34% 33,34% Activité non significative.MEDI TRADE 240 Activité non significative.BOUZNIKA MARINA 500 50,00% 50,00% Activité non significative.SCI AL MIFTAH 244 100,00% 100,00% Activité non significative.IMMOBILIÈRE INTERBANCAIRE 1 267 6,67% 6,67% Activité non significative.WAFA PATRIMOINE 2 671 1 700 99,98% 99,98% 39 Activité non significative.

Créances sur la clientèle (en milliers de DH)

CRÉANCES Secteur publicSECTEUR PRIVÉ

Total31/12/04

Total31/12/03

Entreprisesfinancières

Entreprisesnon financières

Autreclientèle

CRÉDITS DE TRÉSORERIE 1 146 661 514 181 18 583 569 880 621 21 125 032 12 625 510Comptes à vue débiteurs 1 095 858 514 181 5 782 527 644 917 8 037 484 5 554 509Créances commerciales sur le Maroc 3 534 2 773 868 416 2 777 818 2 072 313Crédits à l’exportation 1 114 1 742 160 3 500 1 746 774 566 161Autres crédits de trésorerie 46 155 8 285 014 231 788 8 562 957 4 432 527

CRÉDITS À LA CONSOMMATION 1 429 428 4 866 015 6 295 443 890 069CRÉDITS À L’ÉQUIPEMENT 168 640 10 570 710 55 171 10 794 521 7 241 629CRÉDITS IMMOBILIERS 499 172 8 210 804 8 709 976 3 496 322AUTRES CRÉDITS 982 980 16 935 188 162 1 188 077 285 929OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION 64 497 2 766 269 2 830 766 618 727CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE 164 609 164 609 147 917INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR 416 534 290 285CRÉANCES EN SOUFFRANCE (nettes) 17 793 1 130 965 972 615 2 121 373 1 244 990

Créances pré-douteuses 21 298 142 152 163 450Créances douteuses 143 638 42 093 185 731 30 275Créances compromises 17 793 966 029 788 369 1 772 191 1 214 714

TOTAL 1 315 301 1 514 954 32 459 886 17 939 657 53 646 332 26 841 376

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Détail des autres actifs (en milliers de DH)INSTRUMENTS OPTIONNELS

Instruments optionnels achetésProvisions pour dépréciation des instruments optionnels achetés

OPÉRATIONS DIVERSES SUR TITRES 6 833Comptes de règlements des opérations sur titresDiverses autres opérations sur titres 6 833Provisions pour créances en souffrance sur opérations diverses

DÉBITEURS DIVERS 664 888 201 526Sommes dues par l’État 439 460 125 350Sommes dues par les organismes de prévoyance 5 110 5 687Sommes diverses dues par le personnel 29 872 10 780Comptes clients de prestations non bancaires 15 255Divers autres débiteurs 175 191 59 710

VALEURS ET EMPLOIS DIVERS 56 163 8 260Valeurs et emplois divers 56 163 8 260Provisions pour dépréciation des valeurs et emplois divers

COMPTES DE RÉGULARISATION 1 116 415 371 998Produits à recevoir 266 336 60 720Charges constatées d’avance 32 117 19 694Autres comptes de régularisation 817 962 291 584

IMPÔTS DIFFÉRÉS ACTIF 44 443 51 229

TOTAL 1 888 743 633 013

Valeurs des titres de transactions et de placement et titres d’investissement (en milliers de DH)

Titres Valeur comptable brute Valeur actuelle Valeur de rem-

boursementPlus-values

latentesMoins-values

latentes Provisions

TITRES DE TRANSACTIONBons et valeurs assimiléesObligationsAutres titres de créanceTitres de propriété

TITRES DE PLACEMENT 14 764 955 14 734 245 12 431 533 30 710 30 710Bons et valeurs assimilées 10 957 082 10 954 133 10 149 634 2 949 2 949Obligations 716 344 715 322 666 074 1 022 1 022Autres titres de créance 2 190 781 2 190 710 1 615 825 71 71Titres de propriété 900 748 874 080 26 668 26 668

TITRES D’INVESTISSEMENT 4 457 582 4 457 582 4 341 258Bons et valeurs assimilées 2 579 961 2 579 961 2 465 014Obligations 57 415 57 415 56 038Autres titres de créance 1 820 206 1 820 206 1 820 206

Ventilation des titres de transaction de placement et des titres d’investissement par catégorie d’émetteur

TITRESÉtablissements

de crédit et assimilés

Émetteurs publicsÉmetteurs privés

Total 31/12/04 Total 31/12/03financiers non financiers

TITRES COTÉS 51 542 252 327 835 853 91 328 1 231 050 129 772Bons et valeurs assimilées 194 912 194 912Obligations 40 444 57 415 64 797 162 656 129 772Autres titres de créanceTitres de propriété 11 098 835 853 26 531 873 482

TITRES NON COTÉS 3 999 523 13 795 688 0 165 566 17 960 777 13 085 296Bons et valeurs assimilées 13 339 182 13 339 182 11 536 307Obligations 61 143 383 372 165 566 610 081Autres titres de créance 3 937 782 73 134 4 010 916 1 394 608Titres de propriété 598 598 154 381

TOTAL 4 051 065 14 048 015 835 853 256 894 19 191 826 13 215 068

Créances sur les établissements de crédit et assimilés (en milliers de DH)

CRÉANCESBank Al Maghrib,

Trésor Publicet Services des

Chèques Postaux

Banquesau Maroc

Autres établisse-ments de crédit et assimilés au

Maroc

Établissementsde crédit àl’étranger

Total31/12/04

Total31/12/03

COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS 13 041 277 368 282 128 919 936 539 14 475 018 5 933 009VALEURS REÇUES EN PENSION 251 337 435 023 686 360

au jour le jour 251 337 435 023 686 360à terme 0,00

PRÊTS DE TRÉSORERIE 0 2 763 070 3 865 340 127 383 6 755 793 4 780 139au jour le jour 2 763 070 1 244 187 4 007 258 2 050 779à terme 2 621 153 127 383 2 748 536 2 729 360

PRÊTS FINANCIERS 3 084 887 3 084 887 1 487 886AUTRES CRÉANCES 857 119 224 758 47 250 3 090 1 132 217 671 903INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR 27 607 35 500CRÉANCES EN SOUFFRANCE

TOTAL 13 898 396 3 607 447 7 561 420 1 067 012 26 161 883 12 908 437

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100

Dépôts de la clientèle (en milliers de DH)

DépôtsSecteur privé

31/12/04 31/12/03Secteur public Entreprises finan-

cièresEntreprises non

financières Autre clientèle

Comptes à vue créditeurs 1 509 035 947 838 14 495 014 31 559 286 48 511 174 25 085 846 Comptes d’épargne 1 315 713 10 299 283 11 614 996 6 680 324 Dépôts à terme 84 478 114 500 6 236 549 14 337 465 20 772 992 14 924 147 Autres comptes créditeurs 5 316 356 990 3 377 490 245 407 3 985 203 1 272 957 Intérêts courus à payer 274 505 185 670

TOTAL GÉNÉRAL 1 598 829 1 419 328 25 424 767 56 441 441 85 158 870 48 148 944

Titres de créance émis (en milliers de DH)

Titres de créance émisValeur comptable

31/12/04 31/12/03CERTIFICATS DE DÉPÔTS ÉMIS 2 535

Certificats de dépôts émis 2 500Intérêts courus à payer 35

BONS DE SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT ÉMIS 1 569 967 170 000Bons de sociétés de financement émis 1 525 925 170 000Intérêts courus à payer 44 042

EMPRUNTS OBLIGATAIRES ÉMISEmprunts obligataires émisIntérêts courus à payer

AUTRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS 13 786Autres titres de créances émis 5 194Intérêts courus à payer 8 593

TOTAL 1 586 288 170 000

Détail des autres passifs (en milliers de DH)

Détail des autres passifs 31/12/04 31/12/03

Instruments optionnels vendusInstruments optionnels vendus

Opérations diverses sur titres 3 706 242 870Opérations diverses sur titres 3 706 242 870

Créditeurs divers 1 475 007 427 034Sommes dues à l’état 807 184 119 159Sommes dues aux organismes de prévoyance 59 966 22 832Sommes diverses dues au personnel 97 622 30 243Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 14 988 2 351Fournisseurs de biens et services 278 721 121 737Divers autres créditeurs 216 527 130 712

Comptes de régularisation 1 169 586 191 613Charges à payer 221 396 53 594Produits constatés d’avance 245 792 61 970Autres comptes de régularisation 702 398 76 049Subventions d’investissementsSubventions d’investissements

Impôts différés passifs 180 592 58 774

TOTAL 2 828 892 920 291

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés (en milliers de DH)

DettesBAM,Trésor public

et service des chèques postaux

Banques au MarocAutres

établissementsde crédit au Maroc

Établissements de crédit

à l’étranger31/12/04 31/12/03

Comptes ordinaires créditeurs 24 980 421 367 333 056 600 640 1 380 043 488 939Valeurs données en pension

au jour le jourà terme

Emprunts de trésorerie 0 1 991 751 0 865 081 2 856 833 1 374 196au jour le jour 1 079 853 1 079 853 8 684à terme 911 898 865 081 1 776 979 1 365 511

Emprunts financiers 990 538 1 888 145 239 238 3 117 921 410 346Autres dettes 0 191 986 13 540 0 205 526 84 263

au jour le jour 191 986 191 986 79 555à terme 13 540 13 540 4 708

DETTES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAILINTÉRÊTS COURUS À PAYER 0 0 0 0 60 634 20 261

TOTAL 24 980 3 595 643 2 234 741 1 704 960 7 620 958 2 378 005

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101

Opérations de change à terme et engagements sur produits dérivés (en milliers de DH)Opérations de couverture Autres opérations

31/12/04 31/12/03 31/12/04 31/12/03OPÉRATIONS DE CHANGE À TERME

Devises à recevoir 620 598 111 033Dirhams à livrer 604 685 111 420Devises à livrer 5 978 060 3 523 417Dirhams à recevoir 6 231 517 3 679 646Dont swaps financiers de devises

ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DÉRIVÉSEngagements sur marchés réglementés de taux d’intérêt 413 867Engagements sur marchés de gré à gré de taux d’intérêtEngagements sur marchés réglementés de cours de change 1 321 741Engagements sur marchés de gré à gré de cours de changeEngagements sur marchés réglementés d’autres instrumentsEngagements sur marchés de gré à gré d’autres instruments

Détail des capitaux propres (en milliers de DH)CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE 9 460 159

Capitaux propres à l‘ouverture 6 147 900Distributions -368 802Variation du capital 3 391 817Variation de l’écart de conversion 4 853Autres variations(*) 83 657Résultat consolidé 200 734

CAPITAUX PROPRES PART DES MINORITAIRES 389 974Capitaux propres à l’ouverture 76 850Distributions -7 389Variation du capital 1 601Variation de l’écart de conversion -1 348Autres variations(*) 306 598Résultat consolidé 13 662

Dettes subordonnées (en milliers de DH)

DETTES SUBORDONNÉES 31/12/2004 31/12/2003

DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE DÉTERMINÉE 200 061 0,00 titres subordonnés à durée déterminée emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établissements de crédit et assimilés 200 000 emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèleintérêts courus à payer 61

DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE INDÉTERMINÉE 0 0,00 titres subordonnés à durée indéterminée emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établissements de crédit et assimilés emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèleintérêts courus à payer

Provisions (en milliers de DH)

Encours 31/12/2003 Dotations Reprises Autres variations

(*)Encours

31/12/2004

PROVISIONS DÉDUITES DE L’ ACTIF SUR 2 774 692 2 781 530 1 236 650 4 352 470 8 672 043Créances sur les établissements de crédit et assimilésCréances sur la clientèle 2 693 910 1 601 003 1 221 559 2 900 767 5 974 121Titres de placement 0Titres de participation et emplois assimilés 34 271 6 631 10 251 60 30 710Titres de participation et emplois assimilés 21 053 6 340 3 552 6 691 30 533Titres d’investissementCréances sur crédit-bail et en location 25 459 1 143 581 1 288 1 444 952 2 612 704Immobilisations 23 975 23 975Autres actifsCréances subordonnéesImmobilisations données en crédit-bail

PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 384 930 522 107 483 161 309 605 733 482Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 28 302 99 897 2 542 7 743 133 400Provisions pour risques de change 3 573 957 2 616Provisions pour risques généraux 259 216 70 834 122 804 143 128 350 374Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 34 193 3 306 21 618 15 881Provisions pour autres risques et charges 59 646 348 070 335 239 158 734 231 211Provisions réglementées

(*) La colonne «Autres variations» correspond essentiellement à l’entrée au périmètre de consolidation de OGM et du groupe Wafabank. L’écart entre le solde comptable des provisions pour risques et charges figurant dans le passif du bilan et le tableau des provisions de MDH 276 s’explique par les titres mis en équivalence dont le solde est négatif et qui sont comptabilisés en passif. (cf. tableau des titres mis en équivalence de l’ETIC).

(*) La ligne «Autres variations» correspond essentiellement à l’entrée au périmètre de consolidation de OGM et du groupe Wafabank.

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102

Engagements de financement et de garantie (en milliers de DH)

31/12/04 31/12/03

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS 18 836 170 10 998 117 Engagements de financement en faveur d’établissements de crédits et assimilés 94 015 1 100

Crédits documentaires import 94 015 1 100Acceptations ou engagements de payerFilets de sécuritéOuvertures de crédits confirmésEngagements de substitution sur émission de titresEngagements irrévocables de crédit-bailAutres engagements de financement donnés

Engagements de financement en faveur de la clientèle 4 653 063 2 754 139Crédits documentaires import 3 467 292 2 178 256Acceptations ou engagements de payer 1 185 772 575 883Ouvertures de crédits permanentsLignes de crédits confirmésEngagements de substitution sur émission de titresEngagements irrévocables de crédit-bailAutres engagements de financement donnés

Engagements de garantie en faveur d’établissements de crédit et assimilés 1 739 819 1 176 785Crédits documentaires export confirmés 647 142 468 296Acceptations ou engagements de payerGaranties de crédits données 394 431 56 794Autres cautions, avals et garanties donnés 698 246 651 695Engagements en souffrance

Engagements de garantie de l’ordre de la clientèle 12 349 273 7 066 093Garanties de crédits données 602 128 514 674Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 7 872 715 3 785 044Autres cautions et garanties données 3 562 035 2 570 255Engagements en souffrance 312 395 196 120

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 9 284 980 3 921 055Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés 120 000 257 100

Ouvertures de crédit confirmées 137 100Engagements de substitution sur émission de titresAutres engagements de financement reçus 120 000 120 000

Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 9 106 216 3 634 015Garanties de crédits 1 122 399 39 386Autres garanties reçues 7 983 817 3 594 628

Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie 58 764 29 940Garanties de crédits 33 196 29 940Autres garanties reçues 25 568

Valeurs et sûretés reçues et données en garantie (en milliers de DH)

Valeurs et sûretés reçues en garantie Valeur comptablenette

Rubriques de l’actif ou du hors bilan enregistrant les créances ou

les engagementspar signature donnés

Montants des créanceset des engagements par signature

donnés couverts

Bons de trésor et valeurs assimilésAutres titres N/D N/DHypothèquesAutres valeurs et sûretés réelles

TOTAL -

Valeurs et sûretés données en garantie Valeur comptable netteRubriques du passif ou hors bilan

enregistrant les dettes ou les enga-gements par signature reçus

Montants des detteset des engagements

par signature reçus couvertsBons de trésor et valeurs assimilésAutres titres HypothèquesAutres valeurs et sûretés réelles 167 780 Autres valeurs et sûretés

TOTAL 167 780 -

Concentration des risques sur un même bénéficiaire (en milliers de DH)

Nombre de bénéficiaires Total engagement

7 11 104 367

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103

Ventilation du total de l’actif, du passif et de l’hors bilan en monnaie étrangère (en milliers de DH)

BILAN 31/12/04 31/12/03

ACTIFValeurs en caisse : Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux 84 048 57 961Créances sur les établissements de crédit et assimilés : 4 921 336 3 872 969Créances sur la clientèle 3 976 111 1 642 490Créances acquises par affacturageTitres de transaction et de placementAutres actifs 57 029 19 196Titres d’investissement 1 194 494 129 772Titres de participation et emplois assimilés 42 915Créances subordonnéesImmobilisations données en crédit-bail et en locationImmobilisations incorporelles 4 578 4 662Immobilisations corporelles 55 205 68 504

TOTAL ACTIF 10 335 717 5 795 553

BILAN 31/12/04 31/12/03

PASSIFBanques centrales, Trésor public, service des chèques postauxDettes envers les établissements de crédit et assimilés 2 979 165 1 534 576Dépôts de la clientèle 1 521 658 903 810Titres de créance émisAutres passifs 81 018 56 904Provisions pour risques et charges 20 617 8 898Provisions réglementéesSubventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantieDettes subordonnéesÉcarts de réévaluationRéserves et primes liées au capital 88 661 112 704CapitalActionnaires. Capital non versé (-)Report à nouveauRésultat net en instance d’affectation (+/-)Résultat net de l’exercice (+/-) 1 726 3 062

TOTAL PASSIF 4 692 846 2 619 954

HORS BILAN 31/12/04 31/12/03

C1- Engagements donnés 7 403 808 3 632 698Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit et assimilés 74 749Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 4 540 990 2 634 417Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 1 227 918 984 130Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 1 560 151 14 151Titres achetés à réméréAutres titres à livrer

C2- Engagements reçus 6 902 361 3 097 825Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilésEngagements de garantie reçus d’établissement de crédit et assimilés 6 902 361 3 097 825Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie diversTitres vendus à réméréAutres titres à recevoir

TOTAL HORS BILAN 14 306 168 6 730 523

Produits sur titres de propriété (en milliers de DH)

31/12/04 31/12/03

PRODUITS SUR TITRES DE PLACEMENT. TITRES DE PROPRIÉTÉ 5 770 0Dividendes sur titres d’OPCVM 3 836Dividendes sur autres titres de propriété 1 935Autres produits sur titres de propriété

PRODUITS SUR TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILÉS 17 467 34 591Dividendes sur titres de participation entreprises liéesDividendes sur titres de participation 12 362 33 455Dividendes sur titres de l’activité de portefeuilleAutres produits sur titres de participation et emplois assimilés 5 105 1 136

TOTAL 23 238 34 591

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104

Marge d’intérêts (en milliers de DH)

Commissions sur prestations de service (en milliers de DH)

31/12/04 31/12/03

Commissions sur prestations de service 1 070 181 327 374Commissions sur fonctionnement de compte 140 657 66 128Commissions sur moyens de paiement 315 159 127 965Commissions sur opérations sur titres 262 850 13 995Commissions sur titres en gestion ou en dépôt 37 828 28 032Commissions sur prestations de service sur crédit 127 111 49 610Produits sur activités de conseil et d’assistance 56 540 105Autres produits sur prestations de service 130 036 41 539

Produits sur engagements sur titres- Commissions de placement sur le marché primaire- Commissions de garantie sur le marché primaire

Produits sur engagements sur produits dérivés 1 103- Commissions sur produits dérivés 1 103

Produits sur opérations de change 0 4- Commissions sur opérations de change virements 4- Commissions sur opérations de change billes

TOTAL COMMISSIONS 1 071 283 327 378

31/12/04 31/12/05

+ Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit (a) 379 883 297 535- Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit (b) 284 388 119 560

= Marge d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit (1) 95 496 177 975+ Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle (a) 3 847 989 1 916 232- Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle (b) 1 105 590 604 210

= Marge d'intérêts sur opérations avec la clientèle (2) 2 742 398 1 312 023+ Intérêts et produits assimilés sur titres de créance (a) 918 780 649 502- Intérêts et charges assimilées sur titres de créance (b) 122 771 210

= Marge d'intérêts sur titres de créance (3) 796 009 649 292MARGE D'INTÉRÊT = (1)+(2)+(3) 3 633 903 2 139 289

+ Produits sur opérations de crédit-bail et de location (a) 1 474 324 65 541- Charges sur opérations de crédit-bail et de location (b) 1 155 856 21 184

= Marge sur opérations de crédit-bail et de location (4) 318 468 44 357MARGE TOTALE D'INTÉRÊT = (1)+(2)+(3)+(4) 3 952 371 2 183 646

Résultat des opérations de marché (en milliers de DH)

31/12/04 31/12/03

+ Gains sur titres de transaction- Pertes sur titres de transaction

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE TRANSACTION 0 0+ Plus-values sur cessions des titres de placement 38 180 45 335+ Reprises de provisions pour dépréciation des titres de placement 10 251 4 704- Moins-values de cession sur titres de placement 17 410 560- Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 6 631 10 250

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE PLACEMENT 24 391 39 230+ Gains sur opérations de change virement 238 642 86 517+ Gains sur opérations de change billets 65 558 48 978- Pertes sur opérations de change virement 81 435 7 619- Pertes sur opérations de change billets 4 475 200

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CHANGE 218 290 127 677+ Gains sur produits dérivés de taux d’intérêt+ Gains sur produits dérivés de cours de change 10 164+ Gains sur produits dérivés d’autres instruments- Pertes sur produits dérivés de taux d’intérêt- Pertes sur produits dérivés de cours de change 14 344- Pertes sur produits dérivés d’autres instruments

Résultat des opérations sur produits dérivés -4 179 0RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ 238 502 166 907

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105

Autres produits et charges (en milliers de DH)

31/12/04 31/12/03

AUTRES PRODUITS BANCAIRES 389 399 193 902AUTRES CHARGES BANCAIRES 321 033 113 169PRODUITS D’EXPLOITATION NON BANCAIRE 288 918 124 562

Produits sur valeurs et emplois diversPlus-values de cession sur immobilisations financières 14 349Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 61 434 1 312Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-mêmeProduits accessoires 186 034 102 858Autres produits d’exploitation non bancaire 27 101 20 392

CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRE 46 166 5 414Charges sur valeurs et emplois divers 36 320 4 336Moins-values de cession sur immobilisations financièresMoins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 9 846 1 078

REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 1 755 450 1 035 220Reprise de provisions sur créances en souffrance 1 221 559 926 959Récupérations sur créances amorties 28 086 8 970Reprises de provisions pour dépréciation des immobilisations financières 3 552 7 211Reprises de provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporellesReprises de provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 2 542Reprises de provisions pour autres risques et charges 475 578 92 080Reprises des autres provisions 24 133

DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 2 886 874 1 943 256Dotations aux provisions pour créances en souffrance 1 662 188 1 095 963Pertes sur créances irrécouvrables 769 189 627 214Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 6 340 11 990Dotations aux provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 38 712 28 302Dotations aux provisions pour autres risques et charges 106 680 179 787Dotations aux autres provisions 303 765

CHARGES NON COURANTES 456 230 62 623Dotations non courantes aux amortissements 362 499Dotations non courantes aux provisions 11 766 21 311Autres charges non courantes 81 966 41 311

PRODUITS NON COURANTS 152 691 11 734Reprises non courantes des amortissements 97 237Reprises non courantes des provisions 19 093 5 548Autres produits non courants 36 360 6 186

Charges générales d’exploitation (en milliers de DH)

CHARGES 31/12/04 31/12/03

CHARGES DE PERSONNEL 1 174 291 528 559Salaires et appointements 600 404 407 719Charges d’assurances sociales 104 523 73 407Charges de retraite 41 638 26 037Charges de formation 14 661 9 775Autres charges de personnel 413 065 11 621

IMPÔTS ET TAXES 63 176 30 915CHARGES EXTERNES 1 097 600 424 266

Loyers de crédit-bail et de location 44 480 28 012Frais d’entretien et réparation 80 427 53 010Rémunération d’intermédiaires et honoraires 445 014 37 173Transport et déplacements 43 814 19 469Publicité, publications et relations publiques 169 603 112 222Autres charges externes 314 261 174 380

AUTRES CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION 44 294 7 266

Suite au contentieux né du contrôle fiscal de Wafabank, ayant fait l’objet en 2002 d’une notification de redressement, et portant d’une part, sur la TVA, la retenue à la source des intérêts servis sur les dépôts à terme des Marocains Résidents à l’Etranger (MRE) au titre des exercices 1997 à 1999 et d’autre part, sur l’IS et l’IGR relatifs aux exercices 1998 et 1999, un accord est intervenu en 2004 entre l’Administration Fiscale et Wafabank moyennant le paiement par cette dernière d’un montant de 160 millions DH constaté en charges non courantes.

Aspects fiscaux au 31 décembre 2004

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106

Titres de participation et emplois assimilés (en milliers de DH)

Dénomination de la société émettrice Secteur d’activité Capital socialPart au capital

détenue

Valeur comptable

brute

Valeur comptable

nette

Extrait des derniers états de synthèsede la société émettrice Produits

inscrits au CPC de l’ex.Date de clô-

ture de l’ex. Situation

nette Résultat net

A - Participations dans les entreprises liées 124 642 108 157ATTIJARI CAPITAL RISQUE Capital risque 10 000 99,99% 9 999 3 550 12/31/04 3 198 831CASA MADRID DÉVELOPPEMENT Capital développement 10 000 49,98% 4 998 4 210 12/31/04 8 437 25ATTIJARI PROTECTION Sécurité 4 000 80,75% 3 230 1 313 12/31/04 1 666 741SOMGETI Informatique 300 99,40% 99 99 12/31/04 855 680SOMACOVAM Gestion d’actif 5 000 100,00% 30 000 24 000 12/31/03 23 871 18 073BANQUE DU SÉNÉGAL Banque 2000000000 CFA 100,00% 35 979 35 979SOUK AL MOUHAJIR Distribution 991 15,25% 991 991PARIS CASA FINANCES Société de portefeuille 229 EURO 99,96% 2 527 1 197AUTRES TITRES DE PARTICIPATION 36 818 36 818B - Autres titres de participation 577 915 564 645 598SALIMA HOLDING Holding 200 000 10,00% 20 000 19 641STÉ HOSPITALY HOLDING Tourisme 101 000 14,99% 39 140 39 140TANGER FREE ZONE Promotion Immobilière 105 000 17,15% 28 309 28 309SOCIÉTÉ INTERBANK Gestion de cartes bancaires 11 500 16,00% 1 840 1 840CENTRE MONÉTIQUE INTERBANCAIRE Monétique 98 200 11,20% 10 999 10 838BOUZNIKA MARINA Promotion Immobilière 1 000 50,00% 500 500MOROCCAN INFORMATION TECHNOPARK Prestation de service 46 000 12,28% 5 650 5 284BANQUE D’AFFAIRE TUNISIENNE Banque 3 000 TND 10,00% 2 583 2 583MOUSSAFIR HÔTEL Hôtellerie 104 000 33,34% 34 670 34 670STÉ D’AMÉNAGEMENT DU PARC NOUACEUR Promotion Immobilière 60 429 22,69% 13 714 13 714DÎNERS CLUB DU MAROC gestion cartes de paiement 1 500 100,00% 1 675 1 675MÉDI TRADE Trading 240 20,00% 240 240S C I AL MIFTAH Immobilier 99 100,00% 244 244WAFA BOURSE Intermédiation en bourse 17 734 100,00% 37 956 37 956WAFA COMMUNICATION COMMUNICATION 2 550 98,00% 2 550 2 550WAFA FONCIÈRE. Promotion Immobilière 17 000 100,00% 3 700 3 700WAFA PATRIMOINE Gestion du patrimoine 6 600 100,00% 1 700 1 700WAFA SYSTÈMES CONSULTING Conseil informatique 4 994 99,88% 4 994 4 994WAFA SYSTÈMES DATA Informatique 1 496 100,00% 1 500 1 500 598WAFA SYSTÈMES FINANCE Ingénierie informatique 1 997 100,00% 2 066 2 066WAFA TRUST Ingénierie financière 3 980 66,00% 3 980 3 980WAFA LLD Location longue durée 15 500 100,00% 20 000 20 000EURATLAS Placement 100 100,00% 123 123CAULLIEZ MAROC Industrie 100 000 30,00% 30 006 30 006FINABOID Holding 1 000 100,00% 1 031 498DORALOUP Élevage maritime 4 000 13,00% 520 0BELAZI immobilier 5 000 100,00% 9 836 3 836AFC VALEURS FCP 1 000 27,90% 383 383AUTRES TITRES DE PARTICIPATION 298 005 292 676C - Emplois assimilés 337 532 336 753 0Divers C/C associés 323 294 323 058Autres titres immobilisés 14 238 13 695

Total Général 1 040 088 1 009 556 598

Titres mis en équivalence (en milliers de DH)au 31 décembre 2004

SOCIÉTÉS MISESEN ÉQUIVALENCE OUVERTURE VARIATION DU

CAPITALDISTRIBUTIONS

VERSÉESQUOTE-PART DESRÉSULTATS MEE

AUTRES MOUVEMENTS CLÔTURE

ENTREPRISES À CARACTÈRE FINANCIER -84 071 -199 631 -283 703WAFA ASSURANCE -136 837 -597 896 -734 733CDM 52 766 398 265 451 030AUTRES ENTREPRISES 67 885 1 582 -62 251 7 216MOUSSAFIR HÔTEL 41 488 -41 488STÉ D’AMÉNAGEMENT DU PARC NOUACEUR 13 857 -13 857CAPRI -10 126 3 873 -6 253ATT PROTECTION 1 395 -1 395BELAIR I 2 983 -2 983BELAIR II 4 104 -4 104BELAIR III 7 159 -7 159RANOUIL 3 091 -3 091BARBARA -102 102ZAKAT 26 -26TAN 2 883 -2 883MLIHIA -1 891 62 -1 829HIVERNAGE -3 160 3 160MARRAKECH EXP 529 -529MAIMOUNA 5 490 -5 490PASTEUR 465 -465AL AKARIA -306 306 15 297SIFAP 1 520 13 778

TOTAL 67 885 0 0 -82 489 -261 882 -276 487

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107

Immobilisations incorporelles et corporelles (en milliers de DH)

NatureMontant brut au

début del’exercice

Montant desacquisitionsau cours del’exercice

Montant descessions ouretraits aucours del’exercice

Autres Mouvementsau cours de l’exercice

Montant brut à la

fin de l’exercice

Montant desamortisse-ments et/ou provisions

au début de l’exercice

Dotation au titre de l’exercice

Montant desamortisse-

mentssur immobi-

lisationssorties

Autres Mouvementsau cours de l’exercice

CumulMontant net à la fin de

l’exercice

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 158 875 321 715 9 327 1 614 160 2 085 423 57 550 201 701 5 628 89 718 343 342 1 742 081- Droit au bail 61 452 5 200 328 104 531 170 855 985 31 315 32 300 138 556- Brevets et marques 18 005 6 478 24 483 15 483 64 4 731 20 278 4 205- Immobilisations en recherche et développement 0 0 0

- Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 79 418 316 515 8 999 1 502 449 1 889 383 41 082 201 637 5 627 53 673 290 764 1 598 619

- Immobilisations incorporelles hors exploitation 701 701 701

- Immobilisations incorporelles prises en crédit-bail et en location 0

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3 349 744 168 232 531 987 1 728 173 4 714 161 1 570 674 275 656 29 727 147 889 1 964 492 2 749 669Immeubles d’exploitation 1 204 699 37 467 14 528 667 864 1 895 502 353 023 63 047 3 945 55 038 467 162 1 428 340

- Terrain d’exploitation 130 682 21 007 5 809 91 673 237 553 0 237 553- Immeubles d’exploitation, Bureaux 722 198 16 294 8 719 576 026 1 305 799 244 644 49 036 3 945 26 484 316 218 989 581- Immeubles d’exploitation, logements de fonction 76 328 166 166 76 660 32 236 2 992 28 554 63 782 12 878

- Immeubles d’exploitation pris en crédit-bail et en location 275 491 275 491 76 144 11 019 87 163 188 328

Mobilier et matériel d’exploitation 1 116 941 71 959 26 770 308 934 1 471 064 782 486 137 627 22 503 75 195 972 805 498 259- Mobilier de bureau d’exploitation 227 812 11 785 351 57 843 297 089 186 483 28 098 3 049 25 728 237 260 59 829- Matériel de bureau d’exploitation 576 296 6 701 443 57 333 639 886 375 505 67 831 581 33 729 476 483 163 403- Matériel informatique 274 850 49 953 15 251 148 163 457 716 195 445 33 895 10 061 10 720 229 999 227 716- Matériel roulant rattaché à l’exploitation 16 029 1 758 10 416 7 612 14 983 12 726 2 090 8 188 1 000 7 629 7 354

- Autres matériels d’exploitation 489 1 762 309 37 984 39 926 2 444 624 4 018 5 838 34 088- Mobilier et matériel d’exploitation pris en crédit-bail et en location 21 465 21 465 12 327 3 269 15 596 5 869

Autres immobilisations corporellesd’exploitation 502 761 17 594 270 342 350 029 600 042 363 916 32 297 2 600 393 613 206 429

Autres immobilisations prises encrédit-bail et en locationImmobilisations corporelles horsexploitation 525 342 41 212 220 347 401 345 747 552 71 248 42 685 679 17 657 130 911 616 641

- Terrain hors exploitation 84 971 27 527 113 035 225 533 15 800 11 727 27 527 198 006- Immeubles hors exploitation 318 125 1 866 220 347 276 380 376 024 25 598 7 025 679 4 262 36 206 339 818- Mobilier et matériel hors exploitation 33 056 1 668 -1 710 33 014 24 348 2 657 1 668 28 673 4 341

- Autres immobilisations corporelles hors exploitation 89 191 10 151 13 640 112 982 21 302 17 203 38 505 74 477

TOTAL 3 508 618 489 947 541 314 3 342 332 6 799 584 1 628 223 477 357 35 355 237 608 2 307 834 4 491 750

Variation des écarts d’acquisition au 31 décembre 2004 (en milliers de DH)

OUVERTURE AUGMENTATION DOTATIONS AUTRES CLÔTURE

Écarts d‘acquisition bruts 119 948 1 837 365 50 166 2 007 479Amortissements des EA 51 389 80 144 10 868 142 401

NET 68 559 1 837 365 80 144 39 298 1 865 078

OUVERTURE DOTATIONS REPRISES AUTRES CLÔTURE

Provisions pour EA négatifs 0

TOTAL 0 0 0

Réseau* (en milliers de DH)

12/31/04 12/31/03

Guichets permanents 485 266Guichets périodiques 3 2Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 334 113Succursales et agences à l’étranger 7 9Bureaux et représentation à l’étranger 30 12* Agences Attijariwafa bank y compris les succursales de Paris et Bruxelles.

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Contacts

Communication financière

Zakia HAJJAJITéléphone 022 46 98 13Fax 022 29 41 25E-mail : [email protected]

Information financière

Dounia SALHITéléphone 022 46 98 90Fax 022 46 99 03E-mail : [email protected]

Siège social2, boulevard Moulay Youssef, 20000 Casablanca, MarocTéléphone +212 (0) 22 22 41 69 ou+212 (0) 22 29 88 88Fax +212 (0) 22 29 41 25www.attijariwafabank.com

Réseau extérieurSuccursale Paris170, boulevard Haussman74008 ParisTéléphone 00 331 53 75 75 00Fax 00 331 53 75 75 26 ou 25

Succursale Bruxelles126-130, boulevard Maurice Lemonnier1000 BruxellesTéléphone 00 322 218 14 45Fax 00 322 504 00 34

Banque offshoreAttijari International bankLot. n° 41, zone franche d’exportation de Tanger,Route de Rabat, TangerTéléphone 039 39 41 75/77Fax 039 39 41 78

FilialesCorporate Finance15 bis, boulevard Moulay Youssef, CasablancaTéléphone 022 47 64 35Fax 022 47 64 32

Intermédiation boursière15 bis, boulevard Moulay Youssef, CasablancaTéléphone 022 47 64 35Fax 022 47 64 32

Gestion d’actifs416, rue Mustapha El Mâani, CasablancaTéléphone 022 54 50 54Fax 022 22 99 81

Factoring19, boulevard Abdelmoumen, CasablancaTéléphone 022 22 93 01Fax 022 22 92 95

Leasing5, boulevard Abdelmoumen, CasablancaTéléphone 022 26 55 19Fax 022 27 74 11

Location longue durée5, boulevard Abdelmoumen, CasablancaTéléphone 022 43 17 70Fax 022 20 53 03

Wafasalaf1, avenue Hassan II, CasablancaTéléphone 022 20 34 46Fax 022 29 49 63

Wafa Immobilier5, boulevard Abdelmoumen, CasablancaTéléphone 022 22 92 92Fax 022 20 19 35

Wafa Cash5, rue Driss Lahrizi, CasablancaTéléphone 022 20 80 80Fax 022 27 23 83

Wafa Assurance1, boulevard Abdelmoumen, CasablancaTéléphone 022 54 55 55Fax 022 20 91 03

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