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Vers une version 2 0 desVers une version 2.0 des Bibliothèques

Christophe Bulté ‐ [email protected]

PrésentationChristophe BultéChristophe Bulté

Bibliothèque électronique

Avenue F. Roosevelt 50 ‐ CP 180.

Campus du Solbosch : Bâtiment A, AX2.143.

1050 Bruxelles

02/650.43.77 – 0476/59.23.06/ /

[email protected] • Licence en Histoire & DES en Infodoc• Archiviste aux A.G.R.• Assistant en Faculté de Philosophie

t L tt d l’ULBet Lettres de l’ULB• Actuellement : Attaché à la

Bibliothèque Électronique (nouvelles technologies, stratégie web, mise à disposition de la documentationdisposition de la documentation numérique)

• Formateur en TICs• Membre du Conseil des

Bibliothèques publiques


Bibliothèques publiques

Contexte

• Le livre (et son avatar la revue) n’est plus le support privilégié d’apprentissage.

• L’importance du lieu physique et du contact direct s’estompe virtualisation.

d’ é l é• La notion d’expertise a évolué : statut connaissance effective ou fantasmée.L’i t ti ité t d l d d• L’interactivité est devenu le mode de fonctionnement normal de toute la société.L di ti ti t é i t l i• Le distinction entre numérique et analogique s’estompe (des objets rendent le numérique « concret » et transportable)« concret » et transportable).


Contexte pour les bibliothèques

• Nous avons perdu depuis 15 ans le monopole de la conservation et de la diffusion du savoir.

• Nos services ne sont qu’une évolution technologique de ceux proposés dès le XIXème g q p psiècle il n’y a pas eu de refondation.

• Nous sommes très fier de notre offre et nousNous sommes très fier de notre offre et nous nous préoccupons peu de la demande.

• Nous parlons un langage peu compréhensibleNous parlons un langage peu compréhensible pour la génération Y (78‐94) et qui sera incompréhensible par la Zincompréhensible par la Z.


Risques – Disparition lente

Inadéquation à notre environnement

Baisse de fréquentation

Chute de légitimité auprès des autorités qui financent

Diminution des budgets humains et documentaires

Restriction de l’offre de services – Obsolescence de nos collections


Ce n’est pas une fatalité

Les Bibliothèques peuvent se réinventer en devenant en plus de certaines de leurs tâches

llactuelles :– Des créatrices d’informationD li d f ti– Des lieux de formation

– De centres d’excellence technologique et d’expérimentationd expérimentation

– Des entreprises de valorisation du patrimoine local et unique

– Des espaces de convivialité et de travail de groupe– ...


Quelques outils électroniques pour y arriver

• Veille et formation

• Renoncement à la perfection• Renoncement à la perfection

• Oublier Alexandrie

• Communiquer et aller vers l’usager


Veille et formation(1)

• Le métier de bibliothécaire à une technicité de base très faible (6 mois‐1 an de formation initiale

7 12 éd i ) ipure 7 ans‐12 ans pour un médecin) mais une représentation de cette technicité surévaluée.

• En plus cette base de départ est dépassée en 2• En plus, cette base de départ est dépassée en 2 ans vu l’évolution technologique.Seules l’expérience pratique et une autoSeules l expérience pratique et une auto‐formation permanente permettent de surnager.

• L’évolution technologique est permanente et peut• Lévolution technologique est permanente et peut noyer n’importe qui. Heureusement les blogs professionnels mutualisent le temps de veille.p p


Veille et formation (2)

• A l’intérieur de l’institution la veille et peut s’organiser :

• Individuellement : très efficace pour l’implication des gens mais risque de gaspillage collectif. En plus, très souvent on estime ne jamais avoir le temps de se consacrer à celaestime ne jamais avoir le temps de se consacrer à cela.

• En pyramide : un veilleur qui disperse l’info en fonction des attentes des collègues, très efficace mais peu impliquant i d li d é é d lrisques de ne pas lire et de générer de la peur.

• En cellules : la veille devient une des tâches fondamentale. Autour d’un tronc commun de sources, tous les membres du ,personnel sont chargés d’une veille thématique et de disperser l’info. Impliquant et sécurisant.Le même schéma est applicable à la formationLe même schéma est applicable à la formation


Veille et formation(3)

• La veille n’est pas un acte vain et inutile pour le public. Elle permet :public. Elle permet :– De s’auto‐former et de former autrui.

De repérer des nouvelles ressources utiles à l’usager– De repérer des nouvelles ressources utiles à l usager.

– De penser et réaliser de nouveaux services en se basant sur l’expérience d’autruibasant sur l expérience d autrui.

– De répondre et devancer les questions des usagers.

’é l dé à ll– D’éviter les erreurs déjà commises ailleurs.

– De ne pas s’enterrer dans le train‐train.


Renoncement à la perfection (1)

• Trop souvent le bibliothécaire est paralysé par la recherche de perfection :– Il ne fait pas car « cela ne sera pas parfait ».– Il refait tout pour que cela soit parfait pour lui (réécriture de logiciels réinvention de ce qui existe(réécriture de logiciels, réinvention de ce qui existe déjà ailleurs...).

– Il ne fait plus car l’effort pour créer l’outil précédent a p p pété tel qu’il est épuisé.

– Il change pas car « son outil est déjà parfait ».Il i fi i l blè d– Il passe un temps infini sur un seul problème et du coups néglige tous les autres.



• Il faut donc accepter de changer :– D’optique : la perfection n’existe pas ou est trop– D optique : la perfection n existe pas ou est trop chère en investissements.

D ti i i t l ti t it i– De timing : mieux vaut une solution transitoire rapide et satisfaisante à 75% qu’une solution

f it t t dparfaite trop tard.

– De solutions techniques régulièrement : une plateforme efficace 3 ans auparavant ne l’est peut être plus.



• On créée ainsi une atmosphère où le changement n’est pas effrayant mais naturelchangement n est pas effrayant mais naturel.

• On intègre dans la bibliothèque la notion d’é l éd’évaluation : on essaye, on réussit ou pas, on pérennise ou on accepte l’échec et on passe à autre chose. – Cela nécessite des processus d’évaluationCela nécessite des processus d évaluation statistiques et qualitatifs.


Oublier Alexandrie (1)

• Mythe fondateur de la bibliothèque globale contenant tout le savoir du mondecontenant tout le savoir du monde.– Modèle dépassé car le monde antique est simple et délimitéet délimité.

– Modèle basé sur la contrainte politique, notre f ècontrainte est financière.

– La nouvelle Alexandrie existe déjà, c’est Google (du moins pour nos usagers).


Oublier Alexandrie (2)

• Sortons de cette logique :– Mutualiser et répartir l’achat des collections avec les

t i tit tiautres institutions.– Se focaliser sur une série limitée des collections que l’on rend incontournablesl on rend incontournables.

– Ecouter l’usager : ce sont ses besoins que doivent être au centre de la politique d’achat.

– Ne pas se ruiner à acheter : valoriser l’existant et le gratuit.Evaluer en permanence désherbage institutionnalisé– Evaluer en permanence : désherbage institutionnalisé.

– Penser la collection du futur.


Communiquer et aller vers l’usager

• Le mythe d’Alexandrie s’applique aussi à nos sites : le bibliothécaire voit son portail pomniscient comme un temple vers lequel l’usager doit être toujours tourné et qui doit g j qlui servir de point de départ.

• Elle ne va pas à la rencontre des usagers• Elle ne va pas à la rencontre des usagers potentiels, elle se repose sur sa clientèle.L bibli thè t ll i• La bibliothèque actuelle ne communique jamais, elle informe dans le meilleur des cas.


Vision du bibliothécaireRessources

Portail

Ressources Recherches Internet

Contient les infos pratiques, catalogues, interface de recherche, news, produits propres, critiques, descriptifs de produits, les expos, infos sur les conférences ouvrages numérisés en interne desinfos sur les conférences, ouvrages numérisés en interne, des bases de données, des manuels papier, formulaires de contact...


Pratique de l’usagerRessources

Portail

Recherches Internet

Catalogue


C l’ it f iCe que l’on pourrait faire

Exploitation

RessourcesNotices, critiques

Exploitation bibliographiquesCritiques

Catalogue unifiéGoogle Custom

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Collections images, Expos

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Infos pratiques

Moyens d’accès, présentation de collections

Manuels, conférencesRésolveur de liensMini-sites thématiques

News et contacts

ContactsExploitationVeille interne

Infos patrimoniales

Ouvrages numérisés

Sauvegarde à long terme

Contact


NewsExpos, conférences

En conclusion

• Soit nous apportons un plus réel à la communauté que nous devons servir et nous travaillons avec elle soit nous ne servons plus à rien (tentation du club) et nos pouvoirsservons plus à rien (tentation du club) et nos pouvoirs organisateurs auront raison de nous laisser mourir à moyen terme.N d l d ti d i• Nous avons des exemples dramatiques de non conversion aux bonnes technologies : – Microsoft face à Internet dans les années 90.– les majors du disques face au mp3.– les bibliothèques nationales face à Google Books.

l’industrie de la presse face au web 2 0– l industrie de la presse face au web 2.0.– les éditeurs scientifiques face à l’Open‐Access.

• A nous de nous inspirer de ces exemples pour ré‐inventerp p pnotre métier et les services que nous offrons.


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