vente d’esclaves aux enchères et autres récits

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Vente d’esclaves aux enchères Et autres récits Vente d'esclaves aux enchères ……….…….…….… 2 L'art de décorer son esclave ……….……….………. 8 Confort pour la nuit ………………………………….. 11

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Page 1: Vente d’esclaves aux enchères Et autres récits

Vente d’esclaves aux enchères Et autres récits

Vente d'esclaves aux enchères ……….…….…….… 2

L'art de décorer son esclave ……….……….………. 8

Confort pour la nuit ………………………………….. 11

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Vente d'esclaves aux enchères

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VENTE D’ESCLAVES AUX ENCHERES

G. Cianni

Combien de temps va-t-on nous garder ici à attendre ?

Le commissaire priseur avait dit qu’au début, nous étions une centaine. Et les femmes blanches comme moi sont les dernières… Complètement nues et enchaînées, en présence de tant de monde, des hommes pour la plupart, je me sens comme un animal au marché. C’est d’ailleurs exactement ce que je suis.

Je n’ose pas lever les yeux. La plupart du temps, je les garde fermés. Je ne veux pas me voir nue.

La foule gronde. Les gens sont de plus en plus excités à mesure que la vente progresse.

Ils ont commencé par les Noirs. Ils les emploient pour travailler aux champs, mais aussi pour le plaisir sexuel de leurs maîtres. Deux vieilles Arabes à côté de moi ont acheté un garçon noir. Il a l’air d’avoir seize ou dix-sept ans.

Les femmes ont une jeune esclave avec elles, une Blanche. Elle est nue, sauf une cagoule rouge. Elle a l’air bizarre avec sa longue queue de cheval qui sort de sous le capuchon. Je ne sais pas pourquoi elle doit porter cette cagoule. J’ai été frappée par la manière dont la peau très blanche de la malheureuse fille ressort au milieu des esclaves noirs et des robes noires des femmes. Elle a un collier autour du cou et une laisse de chien y est attachée. Une des vieilles femmes tient la laisse. Ils nous ont mis à tous le même genre de collier lorsqu’ils nous ont sortis de la cage ce matin. Elles lui ont aussi piqué cruellement une clochette fixée à une épingle qui traverse ses deux tétons.

Je regarde les deux femmes. Elles tiennent les testicules du garçon dans les paumes de leurs mains, comme pour les peser. L’une d’elles le décalotte et essaie de le masturber, sans succès, en tirant son membre des deux mains. Elles rient, poussent des cris perçants et appellent leurs amies pour qu’ils viennent voir.

Une des femmes sort un fouet de cuir, tire la fille blonde jusqu’au garçon noir et la frappe durement sur le derrière, ce qui laisse une longue marque en travers de ses fesses. Elles désignent les lèvres du garçon et la poussent plus près. La fille soulève sa cagoule et la retire. Elle est très belle. Elle a l’air terrifiée mais elle étreint le garçon et l’embrasse profondément. Ça marche. Son pénis se met à gonfler. Puis la fille hoquète lorsqu’elle reçoit un autre coup sur la même fesse. Elles la poussent de côté, où elle se tient la tête basse. Elle lève légèrement une jambe mais n’ose apparemment pas mettre une main sur sa fesse.

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L’autre femme joue un moment avec le pénis du garçon, puis elle ordonne à la jeune fille de le masturber. La fille est très jolie et le garçon fixe ses seins du regard. Les femmes crient et rient lorsque le garçon finit par jouir et crache sa semence partout sur le ventre de la fille.

C’est épouvantable… Je commence à avoir quelque idée de ce que l’avenir me réserve. Il ne se passe pas longtemps avant que je le découvre.

Le commissaire-priseur, un petit Arabe repoussant qui m’arrive à peine à l’épaule, me tire hors de la ligne en me tirant par les deux tétons.

Je suis nue mais en plus, ma toison pubienne a été rasée, mes chevilles sont enchaînées ensemble et mes mains sont attachées dans mon dos. Mes bras me font mal parce que mes coudes sont aussi attachés ensemble. Les lanières de cuir me tirent les épaules en arrière et font ressortir mes seins. C’est une sensation horrible. Je me sens offrir mes seins sans protection et mon vagin glabre à des centaines d’hommes bouche bée qui se lèchent les lèvres…

« La voici, Messieurs ! Celle que vous attendiez ! Emplissez vos yeux et vos pensées de ses seins… »

A ce moment, il me secoue par les épaules, ce qui fait osciller et balancer mes seins. Les hommes font silence et me fixent du regard.

« Cette jeune fille attend pour vous donner vingt ans de plaisir. »

Il met ses mains sous mes seins et les fait tourner selon un cercle. La foule se met à grogner et à murmurer des obscénités. Il me secoue à nouveau par les épaules, faisant gigoter mes seins comme de la gelée.

Les mains du commissaire-priseur descendent… et me pénètrent d’un pouce et d’un doigt qui trouvent mon clitoris et le font rouler. Puis il sort ses doigts et m’ordonne de m’agiter d’avant en arrière comme si je faisais l’amour. Je n’ai pas le choix. J’obéis.

La foule est silencieuse.

Le commissaire-priseur me fait me retourner et me force à baisser la tête pour exhiber mon postérieur. Le sang me monte à la tête et je suis prise de vertiges. La voix du commissaire-priseur devient plus excitée et la foule parle de plus en plus fort. Je halète de douleur lorsque son doigt entre dans mon anus.

« Regardez ce cul ! Regardez ce con ! Voyez comme elle remue lorsqu’on lui met le doigt dedans ! L’heureux acquéreur lui mettra le doigt cette nuit-même ! Et sa bite aussi ! Il aura des rêves si doux ! Son visage va se perdre entre ces seins sucrés, il boira le jus de sa figue et il sera heureux… »

Arrivé à ce point de son discours, il retire son doigt de mon anus et me retourne pour que je sois face à la foule hurlante. Elle redevient silencieuse lorsque deux assistants enlèvent la chaîne entre mes chevilles et tiennent mes jambes écartées. Le commissaire-priseur se met à genoux et me plante un gros godemichet dans l’anus. Je me mets à crier…

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Vente d'esclaves aux enchères

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La foule grogne et se balance tandis que mes parties les plus intimes sont publiquement exposées et forcées. J’ouvre brièvement les yeux et vois que beaucoup d’hommes ont des yeux vitreux et la mâchoire pendante. Nombre d’entre eux se masturbent sous leur robe.

Soudain, le commissaire-priseur s’arrête, se relève et annonce l’enchère de départ. Autre hoquet.

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« Elle est chère, mais souvenez-vous : elle est vierge de la chatte ! »

Une fois encore, il me retourne et appuie sur ma tête. Un assistant soulève mon postérieur pour que chacun puisse voir mes trous. Puis ils me font marcher le long d’une sorte de passerelle. Je dois m’arrêter tous les quelques mètres, m’asseoir sur le bord et écarter largement les jambes pour que les hommes puissent me voir de près.

Lorsque les enchères commencent, j’ouvre les yeux. Le premier prix semble avoir éliminé beaucoup de gens mais il reste encore de nombreux enchérisseurs.

Je remarque que je transpire et que je me sens particulièrement humide entre les fesses.

Une par un, les enchérisseurs sortent du marché jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que trois : deux hommes et les deux femmes arabes.

A ce point de la vente, le commissaire-priseur les invite à s’approcher et à m’examiner. Une des femmes saute la première et met sa main entre mes jambes. Elle a des ongles longs. Elle trouve mon clitoris avec ses ongles et se met à le griffer.

« Ecarte plus les jambes, esclave ! Crie-t-elle. »

Puis elle ordonne à la fille en laisse de venir m’embrasser ; J’essaie de détourner le visage mais un coup cinglant de la longue baguette d’un des assistants me fait cesser.

SWISSSSSS… CLAAAAC !

« AAAAAARRRRRRRRHHHHH ! »

Je tourne mon visage vers la jeune fille et la laisse m’embrasser comme elle a embrassé le garçon noir. C’est bizarre. Froid et inattendu. Ses seins sont fortement pressés contre les miens et sa main parcourt mon ventre. Peut-être est-ce la panique, je ne sais pas, mais lorsque la femme tire sur la laisse et l’éjecte, je m’aperçois que je suis au bord des larmes et que je respire très vite, je suis presque haletante…

Il reste deux enchérisseurs. Le premier s’approche en souriant d’un air stupide. C’est un vieil homme. Sa bouche reste ouverte, sa barbe est dégoûtante et son haleine est horrible. Il m’attrape les seins et les serre jusqu’à ce que je hurle de douleur. Le commissaire-priseur commente :

« Elle n’est pas du tout dressée. Et ces seins vous occuperont pendant longtemps!”

Le vieil homme tire mes tétons d’une main et me claque fort les seins de l’autre. La douleur est insupportable mais je ne peux rien faire d’autre que crier.

SLAAAAP !

« AAARRHHH ! NON, S’IL VOUS PLAIT ! ARRETEZ ! »

SLAAAAP !

« AAAARRRRRHHHH !

- Si vous la dressez avec un gros étalon noir, vous obtiendrez quarante enfants de celle-là ! Ajoute le commissaire-priseur.

- Non ! Répond le vieil homme. Je la garderai un an ou deux pour moi. J’aime les gros nichons blancs comme ceux-là avec des marques rouges partout, faites à la canne ! »

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Le deuxième homme est plus jeune mais pas plus propre. Il m’embrasse sur la bouche (ail et nourriture avariée) et il plante son doigt dans mon cul. Ma tête tourne, mes jambes tremblent et mes seins me font mal…

A cet instant, tout se met à tourner et devient noir. Je me sens tomber…

Je reviens à moi dans un sous-sol sombre, allongée par terre. Je suis toujours nue et mes bras sont toujours attachés mais j’ai également un bandeau sur les yeux. Plusieurs personnes sont dans la pièce. Personne ne parle mais quelqu’un me lave. Puis ils me soulèvent et attachent mes poignets au mur à hauteur de tête. J’ai un hoquet lorsque mes seins entrent en contact avec le froid du mur de pierres. Je ne peux rien faire. La position de mes bras contraint mes seins contre la pierre froide.

Puis on me laisse.

Je repense à la vente aux enchères. Je suis sûre d’avoir été vendue. Mais à qui ?

Les femmes sadiques dont les ongles longs ont griffé mon clitoris ? Le gros homme puant qui m’a claqué les seins si fort et tiré sur mes tétons ?

Un peu plus tard, j’entends une porte grincer. Des gens entrent dans la pièce. Ils m’enlèvent mon bandeau.

Lorsque je suis habituée à la lumière, je vois l’esclave noir, debout, nu. Son pénis est dressé ; il tient un fouet dans une main et une canne de bambou de l’autre. A côté de lui se tient la jeune fille blonde, également nue sauf sa cagoule. Elle sanglote. Ses seins sont marqués de lignes rouges entrecroisées. Elle a aussi des marques rouges autour du vagin… On l’a battue.

Les deux vieilles femmes se tiennent derrière eux. L’une d’elle prend la canne des mains du Noir et la met dans celle de la fille. Elle lui dit :

« Maintenant que tu sais ce que l’on ressent, tu peux le faire ! D’abord, tu la frappes sur les mollets. Six coups sur chaque jambe. Je veux qu’elle danse… »

Je serre les dents lorsque la canne m’atteint mais je finis par crier. Et par danser !

CLAAAAAC !

« AAAARRRRRHHHHHH ! »

Elle dit ensuite au garçon :

« A présent, le fouet ! Sur ses épaules… Si tu la fouettes fort, je te laisserai l’enculer cette nuit… Après avoir baisé ta maîtresse blanche… AH, AH, AH… ! »

SWWWWIIIIIIIIIISSISSSSSS… CLLLLAAAAC !

« AAAARRRRRHHHHHH ! »

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L’ART DE DECORER SON ESCLAVE Texte : Towaco Takamura

Illustr. : Badia « Est-ce que nous commençons ? - Je suis prêt quand vous voulez. - D’abord, parlez-moi de vos préférences personnelles. Normalement, c’est le service commercial qui traite ces éléments mais puisque vous êtes là… - Oui, j’ ai demandé qu’on fasse ça ici. - Comment voulez-vous l’appeler ? Son nom est Suzanne, mais il est très fréquent que les propriétaires changent le nom. - J’ai examiné ma nouvelle possession et j’y ai pensé. Estrellita, petite étoile. Ma mère avait un chien qui portait ce nom. Une chienne. - Très bien. La couleur des cheveux. Estrellita est brune à présent. Est-ce que vous préférez les blondes, les rousses, ou voudriez-vous quelque chose de plus moderne comme le vert ou le rose ? - Non, elle est bien comme ça. Les brunes ont un air sauvage, exotique. Je les aime depuis toujours. - Les seins sont-ils comme il faut ? La chirurgie est en plus, si vous le souhaitez. »

Je m’approche d’elle et je palpe ses nibards. Ses tétons sont percés et attachés à son collier. Elle pousse des cris perçants et se tord en tous sens, autant qu’elle le peut… Je dis sévèrement :

« Reste tranquille. J’ai payé une belle somme pour t’avoir et j’ai le droit de t’inspecter. »

Elle cesse de bouger et répond à l’examen de ses seins par des grognements occasionnels. En la regardant dans les yeux, je commente :

« Elle a une magnifique paire de seins, avec des tétons très sensibles.

Elle peut souffrir un peu, aussi je les serre. Un flot de salive s’échappe de l’anneau qui lui maintient la bouche ouverte.

« Ses seins sont comme il faut. Je ne suis pas sûr en ce qui concerne le nez. Il est un peu plat. »

Les yeux d’Estrellita s’écarquillent. L’employé répond :

« A mon avis, elle est trop jeune pour une opération. Les chirurgiens préfèrent travailler le nez d’adultes. Mais c’est votre esclave et la décision vous appartient. »

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Peut-être a-t-il raison et je décide de ne pas prendre le risque. L’employé reprend :

« Nous vous offrons ce vibrateur. »

Il plante un énorme vibrateur en elle et le fixe avec un harnais de caoutchouc.

« Ça lui va juste bien. Ce doit être son âge. Comme vous le voyez, nous l’avons rasée. En fait, elle n’avait pas beaucoup de poils. - C’est bien. J’aime voir les lèvres. »

Estrellita a l’air malheureuse. Je suppose qu’elle associe un épais buisson avec le fait d’être une femme. Je laisse tomber ma main sur sa chatte et me mets à la caresser. Elle se raidit mais elle ne peut rien y faire. Elle essaie de fermer les lèvres de sa chatte mais elle ne le peut pas. Ses chevilles sont attachées à une barre de bois. Elle sanglote à travers le bâillon. Après neuf mois d’électrolyse et de cire brûlante, son pubis sera lisse et glabre pour toujours.

« Si nous n’y voyez pas d’objection, nous allons mettre votre esclave dans un programme strict d’efforts physiques, pour brûler les dernières traces de graisse infantile. Vous choisissez les chaussures. »

Je remarque les très hauts talons sur lesquels elle est juchée. L’employé commente :

« C’est douloureux au début mais elles s’y habituent. Dans quelque temps, elle sera à peine capable de marcher sur un sol plat sans eux. »

J’aime ça. C’est sexy. Je suis un peu fétichiste des pieds et des jambes. L’employé demande :

« Body building ? Piercings ? Tatouages ? Un entraînement particulier dans un domaine quelconque ? - Des anneaux d’or dans chaque téton, un dans le nombril et un au clitoris – Estrellita pousse un sanglot -. Et j’aimerais voir des modèles de tatouages, des bites peut-être, le mot Esclave, vous voyez… Et je veux qu’elle soit experte au service des femmes aussi bien que des hommes. Et bonne en danses érotiques, sexe oral, conduite dans la bonne société, prise en charge d’une maison et d’enfants… - Nous avons neuf mois. Pourquoi ne l’inscrivez-vous pas pour le cours complet ? - D’accord. Je n’aurai pas besoin de tout ce que vous enseignez mais ça augmentera sa valeur de revente. Oh oui – je passe mon doigt sur sa langue -, mettez-lui un goujon dans le palais et une petite brosse adaptée sur sa langue, pour me gratter la bite quand elle me démange. »

Vous n’imaginez pas l’expression d’horreur sur son visage. Nous discutons de son corps comme s’il s’agissait d’une voiture. Nous choisissons les options pour le reste de sa vie. Je ne pense pas qu’elle soit intéressée par les piercings !

« Très bien, Monsieur. Si vous voulez bien signer ici… »

Elle a l’air terrifiée que je décide de son sort par ma signature.

« Je veux lui parler un moment. Enlevez-lui l’anneau. »

Elle me supplie, elle m’implore de la laisser libre, elle ose même me menacer…

« Si vous le désirez, Monsieur, nous pouvons lui enlever les cordes vocales. Il y a des clients qui préfèrent qu’il en soit ainsi. »

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La bouche d’Estrellita s’ouvre en grand mais elle reste silencieuse. Je reste silencieux aussi, pesant le pour et le contre de cette option…

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Confort pour la nuit Texte : Gabriella Cianni

Illust. : De Haro

On est samedi soir et je suis en moto, en route vers la maison. J’habite hors de la ville, dans la montagne. Je suis fatigué mais je suis de bonne humeur. Et excité comme trente-six puces !

On m’a mis dans cet état ce soir dans la discothèque la plus à la mode de la ville. J’étais en contact avec les corps à moitié nus et les nichons qui se balançaient de toutes les salopes de la bonne société de la ville. Elles se frottent contre vous, quelquefois juste sur la queue, elles vous mettent en train et puis vous laissent le soin de soigner votre douloureuse érection.

Alors, qu’est-ce que je fais ? Je vais dans un bordel. La maquerelle n’a pas vraiment confiance en moi mais elle sourit lorsqu’elle voit les mots "American Express Gold" (volée mais qui s’en inquiète ?) et elle me laisse entrer. Je m’assois et m’installe confortablement pour le défilé. Ouaouh ! Les filles passent devant moi en tortillant tout ce qu’elle peuvent, comme les putes qu’elles sont. La maquerelle me demande laquelle je veux et je dis seulement :

« Je n’ai pas encore vu le bon mont de Vénus. »

Je suis tellement excité en regardant les filles défiler que je suis à la limite de tacher mon pantalon. Je trouve une excuse et m’en vais, et lorsque je me lève, je dois quitter la pièce en me grattant la cheville.

Je veux juste rentrer à la maison pour utiliser mon érection. Avec Marta, par exemple. Il y a encore quelques mois, je détestais rentrer à la maison. C’était une maison sans nichons ni cons, inutile pour un homme comme pour une bête.

J’ai rencontré Marta par hasard. Sa voiture est tombée en panne à côté de chez moi et la batterie de son mobile était déchargée. Elle a sonné. J’ai répondu. J’ai vu qu’elle était effrayée en me voyant. Elle aurait voulu s’enfuir mais pour aller où ? Elle a demandé si elle pouvait utiliser le téléphone. J’ai compté sur le fait que la fille était seule, que personne ne savait où elle était et que c’était une opportunité qui ne se présente qu’une fois dans une vie.

Elle n’est jamais arrivée au téléphone.

Nous sommes maintenant ensemble depuis deux mois.

Je suis presque arrivé, maintenant. Trois kilomètres jusqu’au sommet de la colline, un autre kilomètre sur la droite et je prends le chemin qui mène à la maison. Les lumières sont toujours éteintes ces jours-ci.

Je me gare et j’entre. Cette fois, je ne suis plus vraiment un être humain. Je ne suis qu’une bite sur pattes. Je suis un cracheur de sperme génétiquement programmé.

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Je vais droit à la cuisine, j’attends que mon érection diminue un peu et je pisse rapidement dans l’évier. Il est plein d’assiettes sales, autant que je les lave.

Je descends à la cave. Mon érection est revenue avant même que j’ouvre la trappe.

Silence.

Je descends pesamment l’escalier en bois. Je veux que Marta sache que je suis là !

Il n’y a pas d’électricité. J’allume une bougie. Je passe ma main sur son genou. Elle gémit. Que peut-elle faire d’autre ?

Je m’assois sur le matelas et j’allume une cigarette. Marta a l’air fantastique, comme toujours. Elle a l’air beaucoup mieux depuis que je lui enlevé son uniforme d’hôtesse de conférence et que je lui ai mis des chaussures à très hauts talons. Les bas déchirés sont du meilleur effet et je les lui ai laissés.

Ses yeux sont bandés et sa bouche est maintenue ouverte par un anneau. Ses bras sont attachés dans son dos et ses pieds sont attachés à ses cuisses, à la limite du cul. Elle a toujours sa culotte. Deux énormes vibrateurs sont insérés en elle, dans ses trous de devant et de derrière, et sont en fonction toute la journée… Du sperme de ma dernière visite goutte hors d’elle. Elle en est si pleine qu’elle en a jusqu’aux oreilles… Peut-être que ses seins s’en emplissent…

Je pose la cigarette sur son sein gauche, juste sous le téton, et je me déshabille. Donner de l’air à ma queue est un soulagement. Puis j’enlève les vibrateurs.

J’appuie ses épaules sur le matelas et je regarde ses longues cuisses qui s’ouvrent pour révéler l’objet de mon désir. Ça s’appelle un con. Une chatte. Une fente. Un vagin. Un coquillage ouvert. Peu importe le nom qu’on lui donne. Un con est un con.

Donc, je pénètre son con.

Marta gémit et de la salive coule par l’anneau. Je l’étale sur son visage avec mon doigt pendant que les poussées de mon bassin la possèdent lentement mais profondément… Petit à petit, mon pénis fait sortir un peu de jus et fait gémir Marta.

Elle ne peut pas me voir mais elle sait qui je suis, la même personne qui la torture et la viole depuis des mois, le même skinhead tatoué qui lui a ouvert la porte en sous-vêtements.

Je lui enlève son bandeau et je m’enfonce plus profondément en elle en lui léchant la figure, le nez, ses lèvres tendues par l’anneau. Je crache dans sa bouche ouverte. La salive est un signe d’amour, un signe d’intimité. On devrait partager son crachat. Mes dents passent sur les cordes qui torturent son corps, je suce ses tétons enflammés et je les mords durement. Je le fais toujours quand je la baise…

Elle crie. Un bruit charmant, guttural mais féminin, sort de sa gorge.

Je continue de pousser en elle. Ventre contre ventre, pubis contre pubis… Je vais jouir. Je mets mes mains juste sous ses seins et relève la tête. Je plante mes ongles dedans et en même temps que je glisse dans une extase insensée, je crie :

« MAINTENANT… ! MAINTENANT… ! »

Marta gigote et se tord mais je ne lui donne pas trop d’orgasmes. Je préfère qu’elle jouisse par elle-même, à genoux devant mon fauteuil préféré, en agitant un gros vibrateur dans sa chatte ou en travaillant son propre clitoris, pendant que je suis confortablement installé, un gin tonic à la main. En fait, un gin tonic dans une main.

J’ai une nouvelle poussée qui monte. Une érection qui ne vient pas toujours toute seule. J’ai travaillé celle-ci dans la boîte et au bordel. Si je continue à la lui mettre comme ça, elle va finir avec un polichinelle dans le tiroir mais qui s’en soucie ? On dit qu’on peut résoudre ça avec un bout de fil de fer et de l’alcool.

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Je termine épuisé au-dessus d’elle. J’ai toujours un vrai plaisir avec Marta.

Elle respire rapidement mais elle n’a pas joui, je ne veux pas qu’elle le fasse mais elle ne parvient pas toujours à se retenir – je mélange de l’aphrodisiaque à sa nourriture. Je l’achète au sex-shop. Je suis un bon client. En ce moment, j’en suis aux boules de geisha, celles qui sont au bout d’une ficelle. Je les lui enfile dans le cul. Elle est toujours en chaleur. Peut-être que je la laisserai jouir plus tard…

Je détache sa jambe droite et je l’accroche par la cheville à la poulie du plafond. Je la soulève jusqu’à ce que ses hanches décollent du matelas et que son doux anus soit à la bonne hauteur pour ma queue lorsque je suis à genoux. Marta sait que j’utilise toujours ses trois trous. Quelque fois, je jouis aussi entre ses seins.

Je n’ai pas encore récupéré. Je décide de me reposer et je m’agenouille sur ses épaules. Ça fait mal. Je pince son téton, fort. Elle sait ce qu’elle doit faire… Sa langue apparaît à travers l’anneau. Il y a une petite clochette au bout. Un petit truc que j’ai appris dans un manuel

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américain sur le piercing. Je lui fais passer la langue sur mes couilles. Puis sur ma queue et dans mon anus. J’aime le son et la sensation du métal…

Avant que je lui remette le bandeau, je l’étouffe à moitié entre mes fesses et je lui fais un petit cadeau: un pet. Droit dans la bouche. Je suis content d’être débarrassé de ce gaz. Il ne me sert à rien. C’est mieux dehors que dedans avait coutume de dire ma mère. Exactement le contraire des bites, disait mon père ! Après ça, je me sens mieux et je suis prêt pour la dernière jouissance de la soirée. Je mets la capote en toile émeri – le côté qui gratte à l’extérieur, évidemment – et je prends les boules chinoises. Je la retourne et la pénètre par l’arrière. Elle n’aime pas ça du tout. Mais je le fais.

Le contraceptif râpeux me ralentit beaucoup. A la fin, j’abandonne. De toute façon, il est tard, demain c’est dimanche et j’ai toute la journée pour jouer avec mon nouveau jouet. J’ai toute la journée pour lui casser le cul.

Je décide de la laisser prête pour la séance du matin. Je remplis la bouteille qui pend au plafond avec un litre d’huile à soixante degrés – assez chaud pour être douloureux mais pas assez pour cuire la viande – et je le lui introduis dans le cul. C’est bon de la voir se tortiller en tous sens dans ses liens. Un jour, je les lui enlèverai pour qu’elle puisse danser avec moi. Je me savais sadique, mais pas si romantique. Je dois être amoureux, ou quelque chose dans ce goût-là.

En guise de touche finale, je pose une tapette à souris sur ses tétons. Je sais qu’elle n’aime pas ça non plus mais c’est sa punition pour ne m’avoir pas procuré une bonne jouissance dans son passage arrière. Avant de refermer la trappe, et de remettre par-dessus le tapis et l’aspidistra, je lui dis :

« Maintenant, tu vas au lit sans dîner. »

Je regarde ma montre. Il ne reste que cinq minutes. Bonne gestion du temps. "Out of Africa" passe à la télé et commence dans cinq minutes.

Je vous ai dit que je suis un romantique, n’est-ce pas ?

Textes traduits de l'anglais par Hénic

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