vendredi20juillet2018 le paysd’arles … · 2018. 7. 20. · l...

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L a question agite le Lander- neau politique local de- puis quelques mois. Quel avenir institutionnel espérer pour le pays d’Arles ? Alors que la disparition du Département des Bouches-du-Rhône a été mise à l’ordre du jour par le can- didat Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, les élus locaux, dans ce cas de fi- gure, ont affiché la volonté una- nime de ne pas être avalés par la métropole Aix-Marseille. Le Pôle d’équilibre territorial et ru- ral (PETR) du pays d’Arles, qui fédère les trois intercommunali- tés du territoire, a lancé une étude pour voir de quelle ma- nière les 29 communes, d’Arles à Châteaurenard en passant par Saint-Rémy, pouvaient rester in- dépendantes. L’obtention d’un statut particulier, ou différen- cié, pour le pays d’Arles, était es- pérée. L’idée étant de récupérer tout ou partie des compétences départementales, avec l’avan- tage de conserver une certaine proximité dans les politiques mises en places, et de rester maître de la fiscalité sur le terri- toire : une intégration à la métro- pole coûterait, en effet, 17 mil- lions d’euros annuels en plus aux contribuables des Alpilles ou de la Montagnette. Mais cette hypothèse ne se- rait qu’un mirage, à écouter le maire de Saint-Étienne du Grès Jean Mangion. Mercredi soir, lors du conseil communautaire de la communauté de com- munes vallée des Baux-Alpilles (CCVBA), celui qui est aussi Pré- sident du parc naturel des Al- pilles a livré le résultat de son en- trevue récente à Paris avec "la madame institutions locales au sein du ministère de l’Intérieur". " J’ai été assez surpris de ce qu’elle m’a dit, a-t-il expliqué. Elle a fait référence à trois points : il n’y aura pas de statut particulier pour le nord du dé- partement. Il y a une possibilité d’avoir un statut différencié, mais pour deux ou trois compé- tences. Troisième chose, le bloc de compétences lié à la loi Notre ne sera pas modifié." En résumé donc, pour Jean Mangion, avec une fusion Département-Métro- pole, le pays d’Arles filerait tout droit vers une intégration à Aix-Marseille-Provence. "S’il n’y a pas de statut particulier, les choses se compliquent. Il faut se repositionner, prendre les de- vants pour inventer une nou- velle forme de fonctionnement entre ruralité et urbanité", a esti- mé le maire du Grès. Marie-Pierre Callet, élue à Maussane et conseillère dépar- tementale, a enfoncé le clou : "J’étais hier (mardi, Ndlr) avec le préfet de Région Pierre Dartout pour une réunion de travail sur l’agriculture, et il m’a confirmé que pour le pays d’Arles, il était inéluctable que nous rentrions dans la Métropole, mais que pour autant la Métropole ne pourra pas prendre toutes les compétences et m’a fait com- prendre que nous pourrions prendre des choses spécifiques, comme la culture, l’environne- ment…" Ce même préfet confirme- ra-t-il ses propos lors du déjeu- ner auquel il a invité les 29 maires du pays d’Arles, au- jourd’hui ? Cela aurait le mérite de lever le flou qui règne depuis - trop - longtemps en pays d’Arles. Même si, à l’image d’Hervé Chérubini, maire de Saint-Rémy et président de la CCVBA, des élus ne désarment pas : "Personne ne veut aller à la Métropole. On entend beaucoup de choses contradictoires, les pro- pos sont parfois assez ambigus. Mais à un moment donné, ça passera par la loi." Alors, autant, avant, "faire passer notre mes- sage." Reste à savoir s’il sera en- tendu… Christophe VIAL Le pays d’Arles vers une intégration dans la Métropole ? C’est ce que craint Jean Mangion, le maire du Grès, après une entrevue au ministère de l’Intérieur Il avait répondu favorablement à l’invi- tation du maire de Saint-Rémy Hervé Chérubini et du président du pôle d’équi- libre territorial et rural du pays d’Arles Mi- chel Fenard. Hier matin, Christophe Bouillon, président de l’association des petites villes de France (APVF), accompa- gné de l’avocat de la structure, Philippe Bluteau, s’est exprimé longuement, dans la salle d’honneur de la mairie, sur la si- tuation des petites communes, et plus spécifiquement sur le pays d’Arles, dans un contexte de "métropolisation galo- pante". "Ce qui nous intéresse dans votre situation, c’est que vous êtes un cas d’école, a indiqué Christophe Bouillon au parterre d’élus qui assistait à la ren- contre. La distance entre certaines villes et la ville centre de la métropole (au cas où le pays d’Arles serait intégré à celle-ci, Ndlr) interroge." Hervé Chérubini l’a rappelé, les Saintes-Maries de la Mer sont à 127 ki- lomètres de Marseille, Barbentane à 105 kilomètres. "Aujourd’hui on voit se consti- tuer des métropoles de plus en plus grandes concentrant les richesses, les em- plois, les services, ce qui donne un aména- gement du territoire loin d’être harmo- nieux. Et c’est là que nous, association des petites villes de France, devons exister. Il y a un sentiment de recentralisation, et c’est utile pour moi d’entendre un cas concret." Christophe Bouillon, par ailleurs député (PS) de Seine-Maritime a également esti- mé que "les rapports parlementaires n’avaient pas tous vocation à remplir les placards", alors que "nous sommes actuel- lement en pleine discussion sur la réforme constitutionnelle à l’Assemblée." Autre- ment dit, la voix des petites communes peut être entendue à Paris. "Nous ne sommes pas opposés aux métropoles, mais ça ne peut pas se faire en ignorant l’arrière-pays", a ajouté le président de l’APFV. Reste à trouver un nouveau for- mat institutionnel, qui pourrait convenir au pays d’Arles comme à d’autres terri- toires. Des possibilités existent déjà, a souligné Philippe Bluteau, l’avocat de l’association. Comme la différenciation territoriale, discutée dans le futur projet de loi, qui permettrait aux collectivités de même niveau d’exercer des compétences différentes, mais de façon limitée. "Cela ouvre une porte, mais cela ne les ouvre pas toutes, le législateur est encore trop frileux avec des réticences venant du conseil d’État qui veut préserver la cohérence du système administratif", juge l’homme de loi. Mais l’avocat pense que les lignes peuvent bouger. Un pays d’Arles avec les compétences du Département si celui-ci est fondu dans la Métropole ? Philippe Bluteau n’écarte pas l’hypothèse. Pour ce spécialiste du droit des collectivités, le jeu reste ouvert… Ch.V. Ils y étaient favorables et avaient été les pre- miers à la voter, en mars dernier. Mais aujour- d’hui, la majorité des maires des Alpilles botte en touche à propos de l’intercommunalité unique. Petit retour en arrière : le 8 mars dernier, le conseil communautaire de la CCVBA votait à l’unanimité pour la réunification des trois EPCI du territoire. ACCM suivait, Terre de Provence adoptait une motion dans ce sens. Deux mois plus tard, le préfet de Région répondait sans tran- cher, demandant aux intercos de détailler cette demande, notamment en proposant des statuts pour cette future interco. Cela fut voté, non sans débat, lors du dernier conseil syndical du PETR du pays d’Arles, en juin dernier. Et ACCM adop- tait le texte dans la foulée, entraînant une nou- velle saisine du préfet. Mais du côté des Alpilles, l’interco unique ne fait plus l’unanimité. Le point a été soigneusement écarté de l’ordre du jour, alors que 6 maires sur 10 ont signé une lettre ou- verte expliquant pourquoi il était "urgent d’at- tendre". Si l’objectif reste d’éviter la Métropole, les points de vue divergent quant à la stratégie à adopter. Avec un risque de division… Ch.V. Christophe Bouillon (au centre) est très attentif à l’avenir institutionnel du pays d’Arles, "un cas d’école". / PHOTO P. DAUPHIN Jean Mangion, maire du Grès, a alerté ses collègues élus : pour lui, le pays d’Arles se rapproche de la Métropole... / PHOTOS PHILIPPE DAUPHIN POUR LE PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES PETITES VILLES DE FRANCE "Les métropoles ne peuvent pas se faire en ignorant l’arrière-pays" Arles Les Alpilles veulent attendre pour l’interco unique "S’il n’y a pas de statut particulier, les choses se compliquent." JEAN MANGION Vendredi 20 Juillet 2018 www.laprovence.com 48277

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Page 1: Vendredi20Juillet2018 Le paysd’Arles … · 2018. 7. 20. · L aquestionagiteleLander-neaupolitiquelocal de-puisquelques mois.Quel avenirinstitutionnelespérer pour le pays d’Arles?Alors

L a question agite le Lander-neau politique local de-puis quelques mois. Quel

avenir institutionnel espérerpour le pays d’Arles ? Alors quela disparition du Départementdes Bouches-du-Rhône a étémise à l’ordre du jour par le can-didat Emmanuel Macron lorsde la campagne présidentielle,les élus locaux, dans ce cas de fi-gure, ont affiché la volonté una-nime de ne pas être avalés par lamétropole Aix-Marseille. LePôle d’équilibre territorial et ru-ral (PETR) du pays d’Arles, quifédère les trois intercommunali-tés du territoire, a lancé uneétude pour voir de quelle ma-nière les 29 communes, d’Arlesà Châteaurenard en passant parSaint-Rémy, pouvaient rester in-dépendantes. L’obtention d’unstatut particulier, ou différen-cié, pour le pays d’Arles, était es-pérée. L’idée étant de récupérertout ou partie des compétencesdépartementales, avec l’avan-tage de conserver une certaineproximité dans les politiquesmises en places, et de restermaître de la fiscalité sur le terri-toire : une intégration à la métro-pole coûterait, en effet, 17 mil-lions d’euros annuels en plusaux contribuables des Alpillesou de la Montagnette.

Mais cette hypothèse ne se-

rait qu’un mirage, à écouter lemaire de Saint-Étienne du GrèsJean Mangion. Mercredi soir,lors du conseil communautairede la communauté de com-munes vallée des Baux-Alpilles(CCVBA), celui qui est aussi Pré-sident du parc naturel des Al-pilles a livré le résultat de son en-trevue récente à Paris avec "lamadame institutions locales ausein du ministère de l’Intérieur"."J’ai été assez surpris de cequ’elle m’a dit, a-t-il expliqué.Elle a fait référence à troispoints : il n’y aura pas de statutparticulier pour le nord du dé-partement. Il y a une possibilitéd’avoir un statut différencié,mais pour deux ou trois compé-tences. Troisième chose, le blocde compétences lié à la loi Notrene sera pas modifié." En résumédonc, pour Jean Mangion, avec

une fusion Département-Métro-pole, le pays d’Arles filerait toutdroit vers une intégration àAix-Marseille-Provence. "S’iln’y a pas de statut particulier, leschoses se compliquent. Il faut serepositionner, prendre les de-vants pour inventer une nou-velle forme de fonctionnemententre ruralité et urbanité", a esti-mé le maire du Grès.

Marie-Pierre Callet, élue àMaussane et conseillère dépar-tementale, a enfoncé le clou :"J’étais hier (mardi, Ndlr) avec lepréfet de Région Pierre Dartoutpour une réunion de travail surl’agriculture, et il m’a confirméque pour le pays d’Arles, il étaitinéluctable que nous rentrionsdans la Métropole, mais quepour autant la Métropole nepourra pas prendre toutes lescompétences et m’a fait com-prendre que nous pourrionsprendre des choses spécifiques,comme la culture, l’environne-ment…"

Ce même préfet confirme-ra-t-il ses propos lors du déjeu-n e r a u q u e l i l a i n v i t é l e s29 maires du pays d’Arles, au-jourd’hui ? Cela aurait le méritede lever le flou qui règne depuis- trop - longtemps en paysd’Arles. Même si, à l’imaged’Hervé Chérubini, maire deSaint-Rémy et président de laCCVBA, des élus ne désarmentpas : "Personne ne veut aller à laMétropole. On entend beaucoupde choses contradictoires, les pro-pos sont parfois assez ambigus.Mais à un moment donné, çapassera par la loi." Alors, autant,avant, "faire passer notre mes-sage." Reste à savoir s’il sera en-tendu… Christophe VIAL

DédicacedemaindudessinateurChanougaà lalibrairieArlesBD.Le dessinateur marseillais Cha-nouga sera en dédicace à la li-brairie Arles BD ce samedi 21juillet avec "Narcisse" aux Edi-tions Paquet. Après les tomes 1"Mémoires d’outre Monde" et 2"Terra Nullius", le tome 3"Vents contraires" est sorti auprintemps. Derrière le prénomNarcisse, se cache un jeunemousse, Narcisse Pelletier, ori-ginaire de Saint-Gilles-sur-Vieen Vendée. Il n’était ni un hérosni un grand navigateur, maisChanouga eut envie de raconterson histoire et de remplir lesblancs et les contradictionsgrâce à son imagination.Le 21 juillet de 10h à 12h45 etde 14h30 à 17h30, 18 rue Jouvè-ne/ 19 rue du Pont.

Visitespectacle "VoyageenMéditerranée"auxThermesdeConstantinDans le cadre des animationsdans les monuments (des ren-dez-vous qui se déroulent toutl’été), le spectacle "Voyage enMéditerranée" propose une vi-site des thermes de Constantin,chantée et dansée par Emma-nuelle Bunel et Karina Panta-leo, et adaptée du spectacle His-toire d’eaux. À l'écoute de ceschants anciens interprétés etdansés de façon contempo-raine, le public navigue à tra-vers le temps et les cultures dela Méditerranée, tout en décou-vrant les thermes, lieu debien-être et de dialogue, bâtissous Constantin.Demain à 17h30, activités et vi-sites guidées incluses dans letarif d'entrée, gratuit pour lesarlésiens et -18 ans sur présen-tation d'un justificatif.

Le pays d’Arles vers uneintégration dans laMétropole?C’est ce que craint Jean Mangion, le maire du Grès, après une entrevue au ministère de l’Intérieur

130000En euros, le montantdes travaux lancés pourréhabiliter le chemindes Jonquets, àGriffeuille. Nous yreviendrons dans uneprochaine édition.

"J’espère que cettepremière collaborationva déboucher chaqueannée sur d’autres."

RENÉMARTIN, DIRECTEURARTISTIQUEDUFESTIVALDE PIANO

DE LAROQUED’ANTHÉRONQUI PROGRAMMELES 28 ET 29JUILLET AUTHÉÂTREANTIQUED’ARLES "CONTEMPLATION",

DISCUSSIONPIANO-VOIXENTREMARIA-JOÃOPIRES ET

MATTHIEURICARD.

À suivre

Il avait répondu favorablement à l’invi-tation du maire de Saint-Rémy HervéChérubini et du président du pôle d’équi-libre territorial et rural du pays d’Arles Mi-chel Fenard. Hier matin, ChristopheBouillon, président de l’association despetites villes de France (APVF), accompa-gné de l’avocat de la structure, PhilippeBluteau, s’est exprimé longuement, dansla salle d’honneur de la mairie, sur la si-tuation des petites communes, et plusspécifiquement sur le pays d’Arles, dansun contexte de "métropolisation galo-pante". "Ce qui nous intéresse dans votresituation, c’est que vous êtes un casd’école, a indiqué Christophe Bouillon auparterre d’élus qui assistait à la ren-contre. La distance entre certaines villes etla ville centre de la métropole (au cas où lepays d’Arles serait intégré à celle-ci, Ndlr)interroge." Hervé Chérubini l’a rappelé,les Saintes-Maries de la Mer sont à 127 ki-lomètres de Marseille, Barbentane à 105kilomètres. "Aujourd’hui on voit se consti-tuer des métropoles de plus en plusgrandes concentrant les richesses, les em-

plois, les services, ce qui donne un aména-gement du territoire loin d’être harmo-nieux. Et c’est là que nous, association despetites villes de France, devons exister. Il ya un sentiment de recentralisation, et c’estutile pour moi d’entendre un cas concret."Christophe Bouillon, par ailleurs député

(PS) de Seine-Maritime a également esti-mé que "les rapports parlementairesn’avaient pas tous vocation à remplir lesplacards", alors que "nous sommes actuel-lement en pleine discussion sur la réformeconstitutionnelle à l’Assemblée." Autre-ment dit, la voix des petites communes

peut être entendue à Paris. "Nous nesommes pas opposés aux métropoles,mais ça ne peut pas se faire en ignorantl’arrière-pays", a ajouté le président del’APFV. Reste à trouver un nouveau for-mat institutionnel, qui pourrait convenirau pays d’Arles comme à d’autres terri-toires. Des possibilités existent déjà, asouligné Philippe Bluteau, l’avocat del’association. Comme la différenciationterritoriale, discutée dans le futur projetde loi, qui permettrait aux collectivités demême niveau d’exercer des compétencesdifférentes, mais de façon limitée. "Celaouvre une porte, mais cela ne les ouvre pastoutes, le législateur est encore trop frileuxavec des réticences venant du conseild’État qui veut préserver la cohérence dusystème administratif", juge l’homme deloi. Mais l’avocat pense que les lignespeuvent bouger. Un pays d’Arles avec lescompétences du Département si celui-ciest fondu dans la Métropole ? PhilippeBluteau n’écarte pas l’hypothèse. Pour cespécialiste du droit des collectivités, lejeu reste ouvert… Ch.V.

La phrase

Ils y étaient favorables et avaient été les pre-miers à la voter, en mars dernier. Mais aujour-d’hui, la majorité desmaires des Alpilles botte entouche à propos de l’intercommunalité unique.Petit retour en arrière : le 8 mars dernier, leconseil communautaire de la CCVBA votait àl’unanimité pour la réunification des trois EPCIdu territoire. ACCM suivait, Terre de Provenceadoptait une motion dans ce sens. Deux moisplus tard, le préfet de Région répondait sans tran-cher, demandant aux intercos de détailler cettedemande, notamment en proposant des statuts

pour cette future interco. Cela fut voté, non sansdébat, lors du dernier conseil syndical du PETRdu pays d’Arles, en juin dernier. Et ACCM adop-tait le texte dans la foulée, entraînant une nou-velle saisine du préfet. Mais du côté des Alpilles,l’interco unique ne fait plus l’unanimité. Le pointa été soigneusement écarté de l’ordre du jour,alors que 6maires sur 10 ont signé une lettre ou-verte expliquant pourquoi il était "urgent d’at-tendre". Si l’objectif reste d’éviter la Métropole,les points de vue divergent quant à la stratégie àadopter. Avec un risque de division… Ch.V.

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Christophe Bouillon (au centre) est très attentif à l’avenir institutionnel du paysd’Arles, "un cas d’école". / PHOTO P. DAUPHIN

Jean Mangion, maire du Grès, a alerté ses collègues élus : pour lui, le pays d’Arles se rapproche de la Métropole... / PHOTOS PHILIPPE DAUPHIN

Le chiffre

POURLEPRÉSIDENTDEL’ASSOCIATIONDESPETITESVILLESDEFRANCE

"Lesmétropoles ne peuvent pas se faire en ignorant l’arrière-pays"

Arles

Les Alpilles veulent attendre pour l’interco unique

"S’il n’y a pas de statutparticulier, les chosesse compliquent."

JEANMANGION

5Vendredi 20 Juillet 2018www.laprovence.com

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Exemplaire de CABANNES [Email:[email protected] - IP:212.95.67.77]