vendredi 30 décembre - 20h00 mozart - opéra de reims · au théâtre des champs-elysées. antoine...
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Vendredi 30 décembre - 20h00
Samedi 31 décembre - 20h00
Mozart Opérette
R. Hahn / S. Guitry
MOZART
OPÉRETTE DE REYNALDO HAHN ET SACHA GUITRY
Direction musicale Christophe Talmont
Mise en scène et Chorégraphie Bernard Pisani
Décors et costumes Frédéric Pineau
Lumières Jacques Chatelet
Mozart Sophie Haudebourg
Mme D’Epinay Cécile Galois
Grimm Frédéric Haddou
Melle Marie-Anne de Saint Pons Karyn Aubé
Le marquis de Chambreuil Nicolas Djermag
La Guimard Orianne Moretti
Vestris Bernard Pisani
Louise Mary Saint-Palais
Grimaud Jean-Philippe Corre
Orchestre Opéra de Reims
Production : Opéra de Tours
Durée : 2h20 avec entracte
Synopsis Le 2 décembre 1925 à minuit, c'est-à-dire en sortant de voir représenter Mozart pour la
première fois, Pierre Véber rédigeait ainsi sa critique destinée au Petit Journal : « Le
Mozart adolescent que nous présente Monsieur Guitry lui appartient en propre.
L’intrigue est légère : supposez une comédie de salon qui souligne la plus raffinée des
musiques ; c’est un divertissement de qualité rare, de distinction suprême. Le livret est
écrit en vers libres qui rejoignent parfois la prose avec des assonances imprévues. Et
que de jolies trouvailles qui mettent en valeur une idée ingénieuse... »
L’auteur situe sa pièce en l’année 1778 et soutient son action par les meilleures
références historiques. Le 11 mars 1778, Wolfgang Amadeus Mozart, quittant
Manheim, partait en effet pour Paris où il arriva le 23.
Dans sa huitième année, Wolfgang avait déjà fait un séjour dans la capitale française,
séjour triomphal. Le baron De Grimm, écrivain et critique réputé, qui ne doit pas être
confondu avec son homonyme, le célèbre auteur de contes, s’était institué son
protecteur.
La ville et la Cour s’était pâmées devant l’enfant prodige, mais le Paris de 1778 fut cruel
à Mozart et De Grimm n’eut de cesse de le renvoyer à Salzbourg, écrivant à Monsieur
Mozart père que son fils ne pourrait que difficilement faire quelque chose ici.
Le départ, précipité, eut lieu le 26 septembre.
Léopold Mozart, indigné, dit à Wolfgang : « Je ne puis comprendre dans quel dessein
Grimm t’a si ignoblement pressé de partir ; tu aurais dû m’aviser plus tôt de son double
jeu. »
Une telle phrase est riche de sous entendus pour une imagination d’auteur dramatique
érudit, surtout s’il est parisien. Pour expliquer le double jeu de Grimm, Sacha Guitry,
naturellement, a cherché la femme ; il en a trouvé quatre. Ramenant les exaltations de
Mozart aux emballements de Chérubin, l’auteur nous laisse le soin de deviner la
« bénéficiaire » de l’aventure.
La difficulté en la circonstance était l’âge de Mozart ; 1778, il avait 22 ans. Pour le
rajeunir, pour justifier le langage et les manières d’adolescent, indispensables à
l’intrigue choisie, Sacha Guitry écrivit pour un travesti. Après quoi, il télégraphia à
Reynaldo Hahn :
- « Voulez-vous avoir un four avec moi ? »
- « Avec joie » répondit le compositeur.
La réussite fut complète et au lendemain de la création de l’ouvrage, Messager* a pu
déclarer dans Le Figaro :
« Sans faire de pastiche, Reynaldo Hahn a su si bien marier son style personnel à celui
de son modèle qu’on ne sait plus très bien où se fait la soudure ».
* En 1923, Messager compose L’Amour Masqué pour Guitry. C’est donc à lui que l’auteur demande d’abord de
collaborer à Mozart. Refus de Messager. Guitry insiste. Nouveau refus. Contacté à son tour, Reynaldo Hahn accepte,
peut être avec l’arrière pensée de réussir là où Messager n’avait osé s’aventurer.
A côté de Sacha Guitry (Grimm), Yvonne Printemps était Mozart : « … La plus
merveilleusement douée de nos artistes, incarne sans effort le plus doué des êtres. La
jeunesse, l’intelligence, le chant, l’art complet du théâtre sont en elle comme la musique
en Mozart ».
Après 196 représentations consécutives à Paris, Le Gaity Theater de Londres présente
la comédie musicale le 21 juin 1926 avec à peu près la même distribution. L’accueil là
aussi est très chaleureux.
C’est avec Mozart, pour les fêtes de Noël, 1927, que Sacha Guitry et Yvonne Printemps
font à New York la conquête du public américain.
Sources : Reynaldo Hahn par Bernard Gavoty (Buchet/Chastel - 1976).
Texte de présentation proposé par Denyse Vautrin lors de la diffusion intégrale de Mozart par l’ORTF France-Culture,
21 janvier 1973.
Avec l’aimable autorisation de la revue Opérette
Tel : 01 45 73 95 91 .
Note d’intention Le Salon de Madame d'Épinay à Paris.
Femme d'esprit, elle reçoit le riche et brillant Marquis de Chambreuil, qu'elle souhaite
marier à sa filleule, Marie-Anne de Saint Pons.
Madame d'Épinay a reçu Mozart à l'âge de huit ans, il a joué dans son salon et elle en
garde un souvenir ébloui.
Le Baron Grimm, son "ami intime", qui courtise également la Guimard, célèbre danseuse
du moment, évoque le délicieux petit menuet interprété par l'enfant prodige dont il n'a
plus de nouvelles.
Mais surprise!
Mozart est de retour à Paris et Madame d'Épinay, enchantée, lui ouvre sa maison.
Le jeune homme se met au clavecin, afin de la remercier dignement, et lui confie son
désir de trouver à Paris gloire et fortune. Il espère également y "perdre quelque chose"!...
Grimm sera son mentor.
Chassés-croisés galants et raffinés dans un cadre délicat, Mozart va semer le trouble
auprès de tous, tant et si bien que l'on souhaitera son départ.
Guitry nous dessine ici un Mozart vivant, un Mozart amoureux, dont il fait un composé
de Chérubin et de Don Juan : naïf et roué, inconscient et sensible, égoïste et charmant,
sans se départir de son mystère. L'homme Mozart enveloppé jusqu'au bout dans une
brume indécise.
Sacha Guitry-Reynaldo Hahn : un mariage du plus pur effet !
Une partition sensible et enlevée accompagne un livret exquis et brillant, dont le drame
reste souriant, ne laissant percevoir que des scintillements qui peuvent être de larmes,
aussi bien que de bijoux !
Bernard Pisani
Metteur en scène et chorégraphe
Biographies CHRISTOPHE TALMONT, DIRECTION MUSICALE Clarinettiste de formation, Christophe Talmont étudie la direction d’orchestre avec André
Girard ainsi qu’à l’Ecole Normale Supérieure de Musique de Paris dont il est lauréat. Il
suit également les cours de Pierre Dervaux dans le cadre de l’Académie internationale
d’orchestre de Saumur (Fondation Yehudi Menuhin), de Ferdinand Leitner à l’Accademia
Chigiana de Sienne et de Konrad Leitner à la Wiener Hochschule für Musik de Vienne,
où il obtient le Diplôme des « Wiener Meister Kurs ». De 1998 à 2002, il est
Responsable musical à l’Opéra de Tours. Il y dirige Orphée et Eurydice de Glück, (avec
une reprise à l’Opéra de Rennes), La Chauve Souris de J.Strauss, La Veuve Joyeuse de
Franz Lehar, Fantasio et La Grande Duchesse de Gérolstein de J. Offenbach, ainsi que
l’Italienne à Alger de Rossini, repris à l’Opéra de Reims. Il assure également la direction
de plusieurs concerts symphoniques, dont un programme Gershwin, avec la Rhapsodie
in Blue et des extraits de Porgy and Bess. Depuis, et parallèlement à un remplacement
en tant que chef des chœurs, il a été chef assistant à l’Opéra National de Montpellier
pour divers ouvrages (Dame de Pique, Freischütz, Turandot, Cyrano de Bergerac avec
R .Alagna…) et a dirigé l’Orchestre National de Montpellier et les chœurs de l’Opéra
National de Montpellier pour des concerts du Requiem de Fauré en octobre 2003. En
mai 2005 il a été l’assistant de Christoph von DOHNANYI pour Arabella de R. Strauss, au
théâtre du Châtelet à Paris, et à cette occasion a remplacé au pied levé le maestro pour
une "scène-orchestre" à la tête du Philharmonia Orchestra de Londres. En septembre
2005, il a dirigé une tournée de concerts en haute Normandie, avec l’Orchestre de
l’Opéra de Rouen, dans un programme Haydn-Vivaldi. Depuis juillet 2005, il collabore
régulièrement avec l’Orchestre National de Lorraine ainsi que l’Opéra de Metz, où il a
remporté de vifs succès lors des représentations de l’Amour masqué de Messager en
février 2007, la Belle Hélène d’Offenbach en février 2008 et les Saltimbanques de Louis
Ganne en avril 2009. En mai 2007, il a fait ses débuts à la tête de l’Orchestre
Philharmonique de Nice dans un programme Chabrier, Honegger, Prokofiev, et en avril
2009, à la tête de l'Orchestre National des Pays de la Loire lors d'une tournée régionale.
De septembre 2006 à juin 2008 il a été « Chef Résident » à l’Orchestre National de Lyon
et à ce titre a assuré la direction musicale de l'Académie de l'ONL. Dans ce cadre, il a
dirigé l'orchestre des jeunes de l'Académie dans des programmes symphoniques
ambitieux : 5° symphonie de Chostakovitch, Danses symphoniques de West Side Story
de Bernstein, 6° symphonie de Tchaïkovski…. Depuis la fin de sa résidence, il entretient
des rapports privilégiés avec l'ONL, qu'il dirigera de nouveau en février 2012 pour une
série de concerts « Jeune Public ». En novembre 2009 il a remporté un grand succès à la
tête de l'Orchestre Philharmonique de Bialystok (Pologne) dans un programme consacré
exclusivement à la musique française et disponible sur le site de l'orchestre:
www.filharmonia.bialystok.pl En mars 2010 , il a été l’assistant d’Alain Altinoglu au
Théâtre du Capitole pour une nouvelle production de Erwartung et Pierrot Lunaire de
Schönberg (avec Anja Silja) et la Voix humaine de Poulenc. En juin 2010 il a été invité
pour diriger une représentation du Baron Tsigane de Johann Strauss à l’Opéra de
Regensburg (Allemagne). Dans le cadre d’un échange culturel entre la France et le
Venezuela, il a effectué en novembre 2010 une tournée de concerts avec des
orchestres de jeunes, tous issus du célèbre « El Sistema », à Valencia, Mérida et
Porlamar. Suite au succès de cette première invitation, il dirigera une nouvelle
production de Carmen de Bizet au théâtre de Mérida en octobre 2011, ainsi que des
concerts à Caracas. Cette saison, il retrouvera l’Opéra de Reims pour une production de
Mozart de Reynaldo Hahn.
BERNARD PISANI, MISE EN SCÈNE ET CHORÉGRAPHIE Danseur (sept ans à l'Opéra de Paris), comédien, chanteur et metteur en scène, Bernard
Pisani interprète de nombreux succès de Jean Anouilh sous la direction de l'auteur,
incarne Bonaparte dans La Révolution Française au Théâtre Mogador, puis, après
plusieurs spectacles musicaux et de nombreux téléfilms, il réalise un rêve de toujours en
interprétant Néron dans Britannicus qu'il met en scène une première fois au Nouveau
Théâtre Mouffetard et au Palais des Festivals de Cannes. Suite à un concert donné à
Radio France (Les Brigands d'Offenbach), Georges-François Hirsch lui offre le rôle de
Don Pedro de Hinoyosa dans La Périchole d'Offenbach, mise en scène de Jérôme Savary
au Théâtre des Champs-Elysées. Antoine Bourseiller l'engage à l'Opéra de Nancy et Jean-
Luc Boutté le dirige dans La Vie Parisienne au Théâtre de Paris, théâtre qu'il retrouve
pour Le Pont des Soupirs d'Offenbach sous la houlette de Jean-Michel Ribes. Ce dernier
lui confie alors la réalisation de sa mise en scène à l'Opéra Royal de Wallonie, à l'Opéra
de Nancy et au Festival Offenbach de Carpentras. Les grandes scènes lyriques de
France, mais aussi d'Europe, accueillent Bernard Pisani : l'Opéra des Flandres (Anvers),
le Grand-Théâtre de Genève où il retrouve son rôle fétiche d'Antonio le Caissier dans Les
Brigands, mise en scène d'Alain Marcel. Une nouvelle production des Brigands est
présentée par l'Opéra de Lyon (mise en scène de Louis Erlo et Alain Maratrat) à St
Etienne tout d'abord, puis à Lyon, au Grand Auditorium Maurice Ravel (enregistrement
EMI Direction : John Eliot Gardiner). Pour France 3, Bernard Pisani met en scène La Nuit
Sans Frontière au Casino de Paris et Prélude à la Nuit - 5ème anniversaire au Grand
Auditorium de la SACEM, puis à Cannes pour le Midem, le Gala Lyrique de l'ADAMI, au
Palais des Festivals. Au théâtre Mouffetard, il dirige Hélène Duc et Robert Manuel dans
Quelques jours avant Pâques de Michael Wilcox, adaptation de Jacques Collard. Il
interprète une nouvelle fois Frick le Bottier dans La Vie Parisienne à l'Opéra Comique où
il se produit de nouveau dans un récital : Toute la Musique ! qu'il présente, depuis,
régulièrement en France et à l'étranger.…/… Il crée Les Anouilhesques (monologues,
scènes et pages musicales du théâtre de Jean Anouilh), mise en scène d'Alain Germain,
à St Etienne et à La Pépinière-Opéra, puis, il met en scène Jeane Manson dans Trois
Valses : production Opéra de Marseille. Il chorégraphie et est l’un des interprètes de La
Dame Blanche de Boïeldieu, mise en scène de Jean-Louis Pichon : Opéras de Tours, St
Etienne et Opéra Comique. Bernard Pisani met en scène une première fois Irma la
Douce de Marguerite Monnot et Alexandre Breffort à St Etienne, Tours et Nancy, puis il
chorégraphie et assure la direction d’acteurs de Madame l'Archiduc d'Offenbach (St
Etienne-Opéra / Opéra de Marseille-Théâtre du Gymnase), ouvrage dans lequel il
interprète le rôle de Fortunato. Il met en scène successivement Le Barbier de Séville de
Rossini à Limoges ; La Grande Duchesse de Gérolstein d'Offenbach : Opéra de
Marseille, St Etienne-Opéra, Capitole de Toulouse, Opéras d'Avignon, Tours, Limoges,
Toulon et Reims ; La Fille de Madame Angot de Lecocq à Besançon et Limoges;
Iphigénie en Tauride de Glück : Opéras de Marseille, Angers et Tours ; Le Téléphone de
Menotti et La Servante Maîtresse de Pergolèse à Angers ; La Vie Parisienne
d'offenbach : Opéra d'Avignon. Il met en scène une nouvelle fois Britannicus de Racine
(et joue également Néron) à L’Auditorium Saint-Germain-des-Prés et en tournée, puis,
pour la Région Nord-Pas de Calais, Nous allons faire un beau voyage, comédie lyrique
dont il est le concepteur et l'un des interprètes. Bernard Pisani met en scène et joue
L'Amour Masqué de Messager et Sacha Guitry (Opéras de Tours, Metz, Reims…et
Festival International d’Edimbourg), Irma la Douce (nouvelle production) à Limoges et
Metz et Il nous faut de l'Amour (revue lyrique dont il est le concepteur) à St Etienne ; Don
Giovanni pour l'Opéra de Chambre de France, L'Enlèvement au Sérail à Limoges et La
Flûte Enchantée et Carmen (Festival Gloriana). Il met en scène également La Belle
Hélène d’Offenbach (nouvelle production) à St Etienne, Metz, Avignon ; Mozart de
Reynaldo Hahn et Sacha Guitry à Tours ; L’Opéra de Quat’Sous, à Reims, Metz et
Tours et La Périchole d’Offenbach à Metz. Bernard Pisani interprète Maurice Ravel pour
ARTE dans La Passion Boléro, puis, sous le parrainage de l’ambassade de France, il met
en scène et joue Jean Anouilh 20 ans après… à la Maison Française University de New
York en hommage à l’auteur disparu.
Bernard PISANI est Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres
FRÉDÉRIC PINEAU, COSTUMES C’est à la création de décors et de costumes pour l’opéra que Frédéric Pineau consacre
la majeure partie de son temps; il travaille aussi pour le théâtre et la comédie musicale
d’une façon qui lui est très particulière, façonnée au contact des œuvres d’Erté, de Cécil
Beaton et de l’univers multicolore de Walt Disney. Pour chaque réalisation, il capture
l’esprit de l’œuvre, le transforme en couleurs, et nous restitue tour à tour les fastes et
les féeries orientales des Mille et une Nuits (l’Enlèvement au Sérail, Turandot, La Reine
de Saba, Polyeucte…), l’atmosphère angoissante des brumes gothiques (Lucie de
Lammermoor, Elephant Man, Les Contes d’Hoffmann…), la sobriété des lignes les plus
épurées (Parsifal, Carmen, Cavalleria Rusticana, Dialogues des Carmélites, Salomé…),
ou la plus joyeuse des disproportions baroques (Madame l’Archiduc, La Dame Blanche,
La Clémence de Titus, La Grande Duchesse de Gerolstein…). Entre deux opéras donnés
à Paris, Toulouse ou Montpellier, à Palerme, à Venise, Hanoï ou au Caire, il décore un
show aux Etats-Unis (Sweeney Todd, Man of La Mancha, Into the Woods, The
Adventures of Tom Sawyer…) dont celui du Luxor Hotel de Las Vegas (Winds Of The
Gods), à Disneyland Paris, le show aquatique de Muriel Hermine (Crescend’O), il habille
un grand classique du théâtre (Les Caprices de Marianne, La Puce à l’Oreille…) ou
conçoit les créatures d’un spectacle cybernétique (The Wings of Daedalus). Il est
heureux d’avoir signé des maquettes pour celles qu’il admire: Régine Crespin, Amanda
Lear, Gladys Knight, Juliette Gréco, Yma Sumac, Debbie Reynolds, Jin Xing ou encore
pour Jeanne Moreau interprétant Marguerite Yourcenar (L’Oeuvre au Noir). Son nom
reste fidèlement associé au Festival Massenet de Saint-Etienne auquel il participe
depuis sa création (Cléopâtre, Panurge, Thaïs, Le Roi de Lahore, Roma, Hérodiade,
Werther, Sapho, Le Jongleur de Notre-Dame, Ariane, Manon…). En 2012, après avoir
imaginé les costumes de Manon de Massenet pour l'Opèra Royal de Wallonie, il
habillera ensuite Crazy for You de Gershwin à Las Vegas et signera les décors et les
costumes de La Flûte Enchantée de Mozart dans une mise en scène de Daniel
Mesguich à l'Opéra Théâtre de Metz. Ses gouaches originales ont donné lieu à une
douzaine d’expositions en France et à l’étranger.
JACQUES CHATELET, LUMIÈRES Après avoir été directeur technique, Jacques Chatelet collabore avec les plus grands
chorégraphes, tels que Dominique Bagouet, Françoise Adret, Angelin Preljocaj,
Catherine Diverres, Jacques Dombrowski, Blanca Li, Régis Obadia, Anne-Marie Porras,
Eric Vu An, Marc Ribaud ou encore Eric Margouet. On ne compte plus les ouvrages, tant
lyriques que chorégraphiques, qu’il a éclairés : citons notamment Aida, Madama
Butterfly, Die Zauberflöte, Parade, Il Barbiere di Siviglia, L’Italiana in Algeri, Don
Quichotte, Don Giovanni, Carmen, La Petite Renarde Rusée, Le Nozze di Figaro,
Rigoletto, Norma, La Donna del Lago, ou encore La Gioconda, Turandot, Fortunio et La
Traviata ; et des ballets comme Le Sacre du Printemps, le Bolero, Cendrillon, plusieurs
créations de Blanca Li, telles que Corazon Loco, Poeta in nueva york, spectacle qui a
obtenu en 2008 la plus prestigieuse récompense d’Espagne, Le Jardin des délices, créé
au Festival de Danse de Montpellier et repris au Théâtre des Champs-Elysées. Il a aussi
éclairé Coppelia et Casse-Noisette au Staatsoper de Vienne, Le Parc (chorégraphie
Preljocaj) et Coppelia à la Scala de Milan et plus récemment Coppelia (chorégraphie
Marc Ribaud à Stockholm, et Maria de Buenos-Aires (chorégraphie Eric Margouet) à
Toulon. Il a également mis en lumière des comédies musicales, telles que La Cage aux
Folles, Hello Dolly, Chantons sous la Pluie (Molière 2001 du meilleur spectacle musical),
les créations françaises de Titanic, Sugar et Sol en Cirque (spectacle de Zazie), Bébé Lily
(mise en scène Adriano Sinivia) au Lido à Paris. Il a éclairé des opérettes comme La Vie
Parisienne, L’Auberge du Cheval Blanc et Le Mikado (mises en scène Jacques Duparc),
Trois Valses (mise en scène Jean-Louis Grinda), La Fille du Tambour Major, Ciboulette et
Barbe-Bleue (mises en scène Nadine Duffaut), Orphée aux Enfers (mise en scène Claire
Servais), ou encore Le Caïd (mise en scène Adriano Sinivia). Il a été invité par Eve
Ruggieri au Festival d’Art Lyrique d’Antibes et par la Biennale des Antiquaires à Paris.
Il a créé les lumières à Moscou pour L’Idiot de Tchekhov (mise en scène Régis Obadia),
qui obtiendra la Mouette d’Or ; à l’Opéra de Macao pour Roméo et Juliette, à Montréal
pour Chantons sous la pluie, à Tel-Aviv pour La Gioconda, où il a été réinvité tout
récemment pour Faust (mise en scène Paul-Emile Fourny). Il a été invité pour Rigoletto
et Lucia di Lammermoor aux Chorégies d’Orange, qui le retrouveront en 2010 pour
Tosca et un concert avec Natalie Dessay. En 2009, il a éclairé Mozart de Sacha Guitry
(mise en scène Bernard Pisani) à Tours, Aida (mise en scène Paul-Emile Fourny) au
Zénith de Nice, et a créé les illuminations de Noël à Marseille. Parmi ses projets, notons
Les Noces (chorégraphie Preljocaj) à Stockholm, L’Opéra de Quat’Sous (mise en scène
Bernard Pisani) à Reims et Metz, la création d’un opéra contemporain à Madrid (mise en
scène Blanca Li) et L’homme de la Mancha (mise en scène Jean-Louis Grinda) au
Capitole de Toulouse. L’Opéra-Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse l’invite
régulièrement, notamment en 2003 pour La Donna del Lago et Barbe-Bleue, en 2004
pour Sugar, Ciboulette, Coppelia, La Fille du Tambour-Major ; pour les fêtes de fin
d’année 2004/2005 pour Chantons sous la pluie et Trois Valses ; en 2007 pour La
Traviata, pour les fêtes de fin d’année 2007-2008 pour L’Auberge du Cheval Blanc, en
2008 pour le ballet Roméo et Juliette et pour Orphée aux Enfers et le retrouvera en mai
prochain pour Le Petit Prince.
SOPHIE HAUDEBOURG, MOZART Débute ses études musicales par le violon avant de se tourner vers l’art du chant.
Finaliste du concours « Voix Nouvelles » en 1998, elle intègre l’opéra studio de l’Opéra
National Lyon où elle participe à de nombreuses productions : Une pastourelle, la
chauve-souris, la princesse dans L’Enfant et les Sortilèges de M. Ravel, Emmie dans
Albert Herring de B. Britten, Lucia dans The Rape of Lucretia de B. Britten, Papagena
dans Die Zauberflöte de W.A. Mozart, Chocholka dans La Petite Renarde Rusée, rôle
qu’elle reprendra au Théâtre des Champs Elysées …
Elle débute sa carrière dans Sophie de Werther de J. Massenet, Zerlina dans Don
Giovanni de W.A. Mozart, Susanna dans Nozze di Figaro de W.A. Mozart, Musetta dans
La Bohême de G. Puccini.
Ces dernières années elle collabore aussi bien en France qu’à l’étranger :
Jano dans Jenufa de L. Janacek à l’Opéra Royal de Wallonie, Javotte dans Manon de J.
Massenet à l’Opéra-Théâtre d’Avignon, La Périchole de J. Offenbach à l’Opéra Comique
de Paris, Elle dans l’Amour Masqué de A. Messager au Festival d’Edimburg, Valencienne
dans Die Lustige Witwe de F. Lehar à l’Opéra Royal de Wallonie ainsi qu’à l’Opéra
Comique de Paris, Mozart dans Mozart de R. Hahn au Grand Théâtre de Tours dans la
mise en scène de Bernard Pisani puis au Festival dei Due Mondi de Spoleto, l’Amour
dans Orphée de C.W. Gluck à l’Opéra de Nice, Pauline dans La Vie Parisienne à l’Opéra
de Bordeaux.
Elle aborde également le répertoire de mélodies françaises avec la harpiste Frédérique
Garnier.
Elle a collaboré avec des chefs d’orchestre tels que Jonathan Darlington, Philippe
Jordan, Rani Calderon, Niel Beardmore, Friedrich Pleyer, Jean-Pierre Haeck.
Et des metteurs-en-scène tels que Bernard Pisani, Philippe Sireuil, Pier-Luiggi Pizzi,
Jérôme Savary, Friedrich Meyer-Oertel, Jean-Louis Grinda.
Projets 2011/2012:
Création de Jean-Michel Ribes, Théâtre du Rond-Point/Opéra National de Lorraine René
l’énervé, musique de Reinhardt Wagner.
Mozart dans Mozart de R. Hahn à l’Opéra de Reims mise en scène de B. Pisani.
Polly Peachum L’Opéra de quat’ sous à l’Opéra de Tours mise en scène de B. Pisani.
CÉCILE GALOIS, MME D’EPINAY Après un premier prix au Conservatoire National Supérieur de Paris, CECILE GALOIS
entre à l'Ecole d'Art Lyrique de l'Opéra de Paris, dans la classe de Denise Dupleix.
Pendant trois ans elle chante sur les scènes du Palais Garnier et de l'Opéra Comique,
dans de nombreux spectacles: Norma, l'Ange de feu, Orphée aus Enfers, la Damnation
de Faust, le Tryptique, Ariane à Naxos...
Elle se produit ensuite sur les plus grandes scènes françaises; Capitole de Toulouse,
Grand Théâtre de Bordeaux, Opéra de Nancy, Opéra de Lille, Opéra de Nantes, Opéra de
Marseille, Opéra de Metz, ainsi qu'à l'étranger: Opéra Royal de Wallonie à Liège,
Politeama Theatro à Palerme, Théâtre des Jardins De l'Alambra à Grenade .dans des
ouvrages tels que La flûte Enchantée (2ème dame), Cosi fan tutte (Despina), Les Noces
de Figaro (Suanna), Der Rosenkavalier (Marianne), Il Trovatore (Ines), Traviata (Flora),
l'Heure Espagnole (Concepcion), Mireile (Vincenette) Die Gotterdammerung (2ème
Norne), dans des mises en scène de Jean-Claude Auvray, Pier-Luigi Pizzi, Nicolas Joël,
Jean-Louis Martinoty,Peter Busse, Jérôme Savary, et sous la direction de chefs
d'Orchestre tels que Pierre Dervaux, Charles Dutoit, Michel Plasson, Myung Wung Chung,
Pinchas Steinberg, Mauricio Arena, Steuart Bedford.
Elle se consacre également à l'Opérette; La Veuve Joyeuse, La Belle Hélène, les
Saltimbanques, la Grande Duchesse de Gérolstein, La Mascotte...Parmi ses dernières
productions citons, l'Affaire Makropoulos (Poklizecka), Le Chapeau de paille d'Italie
(Anaïde), Peter Grimmes (2ème nièce), Elektra (4ème servante), Le Barbier de Séville
(Berta), Tcheriomouchki (Vava), Jenufa (Barena),la création du Faust de Fénelon, The
turn of the screw (Mrs Grose), I Puritani (Enrichetta), Lulu (die theater garderobiere)...
Pour la saison 2009/2010, elle reprendra à Nantes, Angers et Rennes, deux spectacles
créés pour l'un à Marseille: Manon de Massenet, et pour l'autre à Lille: la Périchole
d'Offenbach; et l'année 2010/1011 la verra à Toulon pour Didon et Ennée de Purcell, et
à Marseille pour le Wozzeck de Berg
FRÉDÉRIC HADDOU, GRIMM Il s’est formé dans les écoles Boulle et Florent. On a pu le retrouver au cinéma dans
Avant l’oubli de A.Burger, La confusion des genres de I.Duran-Cohen et Rivages de
A.Alwan mais également à la télévision dans des épisodes de Femmes de lois de
H.Renoh et B. D’Aubert et de Boulevard du Palais de P.Venault, S.Kurc et L.Carceles ;
dans Insoupçonnable, Les intouchables, Les tricheurs, Trahisons et Revers de médaille
de B.D’Aubert ; L’Assassinat de Henri IV, La jeune morte, Juge et partie et Le cri du
silence de J.Malaterre ; Max Jacob de G.Aghion ; Le vrai coupable de F.Huster ; Poids
lourds et Autopsie d’un couple de D.Tabuteau ; Clara Sheller, Récidive, Beauté volée et
Les murmures de la forêt de R.Bertrand ; PJ de G.Vergez ; Faux départ de G.Behat ; La
tentation de Julie de K.Biedermann ; Des secrets bien gardés et Une justice en béton de
V.Monnet ; L’affaire Muller de F.Auburtin ; Un homme à défendre de L.Dussaux ; La
bicyclette bleue et La justice de Marion de T.Binisti ; Petit de P.Volson ; Les filles du Lido
de J.Sagols et Ringstrassenpalais ( série en allemand) de H.Andics. Au théâtre, on a pu
voir Frédéric Haddou dans des mises en scène de F.Huster : Dom Juan, La Guerre de
Troyes n’aura pas lieu de Giraudoux, Le Cid de Corneille et Lorenzaccio de Musset ; de
D.Long, Richard III et Bel Ami ; de R.Ripert, Coupable ; de D.Arribe, Saigne Terre ; de
D.Negroni, L’Odyssée ; de Robert Hossein, Angélique, marquise des anges ; de T.Hands,
Hamlet de Shakespeare ; de F.Chopel, La belle Carlo ; de I.Nanty, Lacenaire ; de
J.Lavelli, Opérette de Gonbrowicz ; de J.Savary, Cyrano de Bergerac de Rostand ; de J-
P.Vincent, Les corbeaux ; de M.Moratal, Le vivarium ; de P.Morelli, Méfaits de l’hiver ; de
C.Churchil, Cloud nine ; de R.Acquaviva, Le préjugé vaincu de Marivaux et enfin de
B.Michel, La passion d’Asterios.
KARYN AUBÉ, MELLE MARIE-ANNE DE SAINT PONS Karyn Aubé a un parcours très artistique.
Passionnée par l’art en général, elle fait tout d’abord des études chorégraphiques et
musicales.
Elle commence la danse classique et le piano à l’âge de 8 ans.
En danse, elle travaille avec de grands maîtres tels que Roland Duflot, Yvonne Goubé,
Raymond Franchetti, Rosella Hightower… et part étudier à New York pour se
perfectionner à la Joffrey Ballet School et à la Martha Graham School.
Ses études musicales se font principalement au CNR de Boulogne Billancourt.
Elle se produit dans plusieurs ballets classiques et comédies musicales.
C’est à 21 ans qu’elle choisit de prolonger son apprentissage par des cours d’art
dramatique avec Bernard Pisani qui lui donne son premier rôle, celui de Junie dans
Britannicus (Jean Racine), joué à Paris et en province pour plusieurs représentations.
Elle fait des photos pour différents supports et des apparitions dans plusieurs longs
métrages et publicités. On a également pu l’apercevoir dans Werther de Jules Massenet,
mis en scène par Jürgen Rose sur la scène de l’Opéra Bastille (Paris).
Elle travaille également dans des productions pour s’occuper de pièces de théâtre ou
mettre en avant des artistes.
Ses passions restent les planches et le contact avec le public…
NICOLAS DJERMAG, LE MARQUIS DE CHAMBREUIL Nicolas Djermag a démarré sa formation d’acteur avec Maurice Travail et Jean-Laurent
Cochet, l’a poursuivi à l’École Claude Mathieu ou il a par ailleurs abordé l’art du clown.
On a pu le voir au cinéma dans Elles de Luis Galvao-Télès et dans plusieurs téléfilms et
séries dont Seul Face au Crime - G. de Capitani, Ange Espérandieu - A. Scharzstein, C’est
Cool - Philippe Roussel, En Quête d’Identité - Eric Woreth, Le Bruno vaigasse show- G.
Marly, Paris Enquêtes Criminelles - B. Van Effenterre. Au théâtre, il a joué dans, Le
Marchand de Venise de Shakespeare, à la Comédie Française dans une mise en scène
d’Andrei Serban - rôle de Salerio, Les Aïeux d’Adam Mickiewicz dans une mise en
espace de A. Seweryn en lecture publique, rôle du prêtre Pierre, Les Petits
Mélancoliques de Fabrice Melquiot, mise en scène de Julie Goudard, rôle de Tigre, Le
Voyage de Monsieur Perrichon d’Eugène Labiche, mise en scène de Vincent Robert, rôle
de Daniel Savary, Cécile ou l’École des Pères de Jean Anouilh, mise en scène de Marc
Renaudin, rôle du Chevalier, Mon Isménie dans le spectacle T’as l’bonjour d’Eugène,
rôle de Dardenbœuf, mise en scène de Franck de la Personne, Le mariage de Figaro à la
comédie française, mis en scène par Christophe Rauck, rôle de Pedrill et d’une bergère,
dans Mozart de Sacha Guitry à l’Opéra de Tours, mis en scène par Bernard Pisani, rôle
du marquis de Chambreuil et dernièrement dans Le Bourgeois Gentilhomme de Molière,
mis en scène par D. Leduc, rôle de Dorante.
ORIANNE MORETTI, LA GUIMARD Orianne Moretti commence la musique par l’étude du violon puis devient danseuse au
Ballet National de Marseille Roland Petit avant d’embrasser une carrière de chanteuse
lyrique. Elle chante aujourd’hui au Capitole de Toulouse, à l’Opéra de Bordeaux, Tours,
Reims, Metz, Lausanne, au festival de Spoleto en Italie et dans différents festivals de
musique en France (Pianissimes à Lyon, Estivoce, Musicales de Calenzana…). Elle
travaille avec Jérôme Savary, Omar Porras, Pier Luiggi Pizzi, Bernard Pisani… et sous la
direction de Pablo Heras-Casado, Emmanuel Joël-Hornak, Patrick Davin, Claude
Schnitzler, Jacques Mercier, Dominique Trottein… Dramaturge et metteur en scène,
Orianne Moretti fonde et dirige sa propre compagnie : Correspondances Compagnie /
Les Arts en partage, compagnie pour laquelle elle crée trois opéra de chambre : A
travers Clara (2008), Les amants fous (2010), Memoriae (2011). Ces opéra de
chambre, dont elle signe les livrets et la mise en scène, mettent en valeur le répertoire
de musique de chambre instrumentale et vocale en faisant appel à des artistes de
renommée nationale et internationale comme les baryton-basse Marcos Fink, Till
Fechner, le violoniste canadien Corey Cerovsek ou encore le chorégraphe, Bruno
Bouché, sujet à l’Opéra de Paris.
www.oriannemoretti.com et www.correspondancescompagnie.com
MARY SAINT-PALAIS, LOUISE Mary Saint-Palais est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Paris, et du
Studio Opéra Baroque de Versailles. Engagée par William Christie, elle se produit à
Londres, La Haye, Paris, dans les rôles de L 'Amour (Hippolyte et Aricie-Rameau), La
Cretoise (Idomenée-Campra), et enregistre avec Les Arts Florissants plusieurs opéras
baroques. Sa passion pour la scène l'amène naturellement vers les rôles du répertoire
classique : Papagena ,Ninetta le Rossignol de stravinsky, Yniold, Sœur Constance,
Clorinda...à Liège, Marseille, Budapest, Tours, Nantes, Paris, Amsterdam… Les Opéras
de Genève et Francfort l'invitent pour défendre le répertoire contemporain, dans la
production de Re in Ascolto de Berio. Olivier Py, directeur du Festival d'Avignon, la
remarque alors, lui confiant le rôle de Marthe dans la création du Vase de Parfums de S.
Giraud (Nantes, Paris théâtre de la Ville). Elle continue sa collaboration avec lui, au
Théâtre de l'Odéon, dans l'intégrale de L'Orestie d'Eschyle. Elle a par ailleurs participé à
plusieurs productions de Bernard Pisani. L'enseignement est l'autre passion de Mary
Saint-Palais. Titulaire du CA de chant, Professeur au Conservatoire de Vincennes, elle
fait partie de nombreux jurys de concours.
JEAN-PHILIPPE CORRE, GRIMAUD Après ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il
obtient un premier prix, il débute à Paris dans La Belle Hélène aux côtés de Jacques
Martin, est dirigé par Jean-Michel Ribes dans Le Pont des Soupirs et commence une
carrière internationale comme ténor-bouffe et comme comédien. En vingt ans de
carrière, il a interprété plus d’une centaine de rôles en France (Opéra Comique, Capitole
de Toulouse, Opéra de Marseille, Avignon, Toulon, Montpellier, Bordeaux, Rennes, Tours,
Reims, Metz, Nancy etc.) et à l’étranger (Allemagne, Suisse, Belgique, Pays-Bas,
Monaco, Luxembourg, Moyen-Orient, Canada et Chine.) En opéra, Il chante notamment
Basile dans Le Nozze di Figaro, Remendado dans Carmen, Frantz dans Les Contes
d'Hoffmann, Zizel dans Si j’étais roi, Don Juan dans Don Quichotte ou encore dans
Guillaume Tell de Grétry et Benvenuto Cellini de Berlioz. En 1990, il participe à la
création mondiale de Amadis de Massenet à Saint-Etienne, en 1996 dans l'Apostrophe
de Jean Françaix à Paris, il se fait remarquer en 2004 aux Chorégies d’Orange dans
Carmen mis en scène par Jérôme Savary et en 2006 à l‘opéra de Toulon dans les
Mamelles de Tirésias. En 2010, il joue Tiger Brown dans l’Opéra de Quat’ Sous mis en
scène par Bernard Pisani à Reims et à Metz (reprise à Tours en 2012) et cet été il fut
Monostatos dans Die Zauberflôte mis en scène par Erik Kruger au Festival de Suscinio.
En opérette, il interprète La Belle Hélène (Ménélas), La Fille de Madame Angot
(Pomponnet,Trenitz), Les vingt-huit jours de Clairette, Il signor Fagotto avec la
compagnie Fracasse, La Fille du Tambour Major mise en scène de Nadine Duffaut, La
Grande Duchesse (Le Prince Paul, Puck) à Paris, Les Saltimbanques (Paillasse), La
Périchole (Don Pedro), Orphée aux Enfers en 2006 à Liège (John Styx) et en 2007 dans
La Vie Parisienne (Mise en scène de G. Savary), Sang Viennois (Joseph), Phi-Phi (le
Pirée), Valses de Vienne (Léopold) à l’Opéra de Marseille, La Veuve Joyeuse (Figg,
Popoff), Princesse Czardas (Boni), Le Pays du Sourire (Gustave, l’Eunuque), L'Auberge
du Cheval Blanc (Célestin) à Toulon, Trois Valses à l’Opéra Comique à Paris et au Grand
Théâtre de Bordeaux et La Chauve Souris (Léopold) à Monte Carlo, Liège, Montpellier et
au Grand Théâtre de Bordeaux, Les Travaux D’Hercule à Metz, Nos Folles Années au
Capitole et à l’Opéra de Nancy , ...), La Chaste Suzanne (Hubert), La Poule Noire
(Berbiqui), Un de la Canebière (Pénible, Girel) Monsieur Carnaval (Gustave), Quatre
Jours à Paris (Hyacinthe), La Route Fleurie (Poupoutzoff), Flossie à Metz et cet hiver il
jouera dans Mozart de R.Hahn à Reims. Il a enregistré pour le disque Amadis de
Massenet, Les Deux Aveugles d’Offenbach et pour la télévision, Le Pont des Soupirs,
Chansons de Paris (Revue 1900) et Carmen. S’agissant du domaine de la comédie
musicale, de 1999 à 2004, il joue 160 fois Roscoe Dexter dans le mythique Chantons
sous la pluie (création de l’opéra Royal de Wallonie mis en scène par JL. Grinda, grand
succès de la porte Saint-Martin à Paris en 2000 et national !). En 2000, à l’ORW, il joue
Edgar Bean dans la création européenne de Titanic. En 2003, il participe à la création
de La Diva écrit et mis en scène par Jacques Duparc. En 2005 Il est Le Boss dans
Chance au Lucernaire à Paris. De 2003 à 2005, il obtient dans Sugar (création en
langue française de la célèbre comédie musicale Certains l'aiment chaud mise en scène
par Jean-Louis Grinda), un succès retentissant à Liège et en France (opéras d’Avignon,
Toulon et Montpellier) avec le double rôle mythique de Jerry/Daphné tenu à l'écran par
Jack Lemmon). En 2010 il joue le Padre dans la nouvelle production de L’Homme de la
Mancha au Capitole de Toulouse. Au titre de ses récompenses, il a obtenu le premier prix
concours Offenbach (1991) de Béziers (1992), Marmande (1993) et Molières du
Meilleur Spectacle Musical avec La Compagnie Fracasse pour Christophe Colomb en
1991 et Chantons sous la Pluie en 2001. Il a également été assistant mise en scène
depuis 2007 de Jean-Louis Grinda pour Aimé et la planète des signes à Paris, pour La
Chauve-souris où il tient aussi le rôle du geôlier Léopold (Opéra de Monte-Carlo, de
Bordeaux et de Montpellier), pour Marius et Fanny de Wladimir Cosma à l’Opéra d’
Avignon, Les contes d’ Hoffmann à l’Opéra de Monte Carlo et tout dernièrement pour L’
Homme de la Mancha au Capitole de Toulouse et prochainement La Navarraise à Saint-
Etienne. Il est aussi assistant de Jean-François VINCIGUERRA (Le Barbier de Séville au
festival Musique au Cœur d’Antibes et la Belle Helene à Lacoste) de Sébastien LEMOINE
(Don Giovanni à Saint-Etienne) d’Erik Kruger (DieZauberflôte) et prochainement de
Nadine DUFFAUT (Thaïs, Bohême, Traviata et Othello) et de Vincent VITTOZ (Cavalleria
Rusticana).
Violons 1 Philippe Jégoux
Emilie Velly
Catherine Roberti
Hélène Del Médico
Frédéric Ammann
Fabien Degueille
Laure Potron
Violons 2 Catherine Perlot
Cécile Taillandier
Isabelle Lesaing
Valérie Robert
Patricia Bonnefoy-Degueille
Altos Jean Pierre Garcia
Nathalie Perlot
Cyril Monnois
Roberto Aronica
Violoncelles Loïc Maireaux
Karine Drouhin
Laurent Bonnefoy
Contrebasses Eric Lancelot
Laurent Mezerette
Piano/clavecin Claire Décarssin
Flûtes Louise Bruel
Bertrand Cote
Hautbois Vincent Martinet
Clarinette Daniel Vilmart
Bassons Vivian Angelloz
Cors Philippe Cochenet
Gérard Tremlet
Trompette Rémy Dintrich
Percussions Christophe Parant
Dans le cadre de la programmation de
l’Opéra, l’orchestre aborde chaque
saison le répertoire lyrique et
symphonique ainsi que celui de
l’opérette et de la comédie musicale.
Placé sous la direction de différents
chefs invités parmi lesquels Paul
Ethuin, Andréas Stoehr, Patrick Davin,
Jean Yves Ossonce, Dominique
Trottein, Alain Altinoglu, Cyril Diedrich,
Antonio Fogliani, Vincent Barthe, Jean
Claude Malgoire, Jean Luc Tingaud,
Bruno Membrey, Didier Benetti,
Luciano Accocella, Guy Condette,
Paolo Olmi, Mark Foster, l’Orchestre de
l’Opéra de Reims rassemble une
c i n q u a n t a i n e d e m u s i c i e n s
professionnels, pr incipalement
originaires de la région et pour la
plupart enseignants au sein des
Conservatoires de Reims, Troyes,
Châlons-en-Champagne, Charleville-
Mézières, Epernay, Sedan, Vitry le
François, Laon...
L’Orchestre se produit régulièrement
en région à l’occasion de tournées
(Givet, Sedan, Vouziers, Chaumont,
Courcy…) dans lesquelles il a
notamment pu se distinguer dans des
programmes divers en formation
symphonique ou en accompagnant
l’Ensemble Akadêmia. Ces concerts
sont l’occasion de participer à
l’opération « Musique en coulisses »
initiée par la Région Champagne–
Ardenne. Ainsi, les musiciens de
l’Orchestre s’impliquent dans des séries de rencontres auprès des publics les plus
diversifiés (scolaires, jeunes en situation de précarité ou de réinsertion, personnes
âgées, populations empêchées). Ces temps de partage permettent d’appréhender un
savoir faire et de découvrir le patrimoine musical.
La programmation de l’Opéra donne aussi lieu à des tournées nationales. Ainsi,
l’Orchestre a interprété Cosi Fan Tutte de Mozart, Le Médecin malgré lui de Gounod, La
Pietra del Paragone de Rossini, Le Médium de Menotti, Les Mamelles de Tirésias de
Poulenc, Tosca de Puccini, Riders to the Sea de Vaughan Williams, Jules César de
Haendel (saison 2011).
Régisseur de production : Sylvain Bres / Intendant général de l’orchestre : Patrice Meresse
ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE REIMS