vendredi 28 septembre 2018 - supplément - rhône trophées ... · qui œuvrent au quotidien pour...

ÉDITION NUMÉRIQUEVendredi 28 septembre 2018 - Supplément - Rhône

Trophées des maires du Rhône

■ Les lauréats de la soirée posent avec leurs partenaires. Photo Frédéric CHAMBERT

Douze projets locaux récompensés

Villefranche-sur-SaôneVVVViiilllleeeeffffffefeefe rrrrraaaanncccchhhee--ssssssuurrrr----r-rr-rr-r SSSSaaôôônnee

TROPHÉESdes Maires du Rhône

et de la Métropole de Lyonet des Présidents

d’intercommunalité 2018Jeud

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embre 2018 Parc des Expositions

Les partenaires des Trophées des Maires du Rhôneet de la Métropole de Lyon

et des Présidents d’intercommunalité 2018 :

www.congresdesmaires69.fr

Partenaire associé

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SUPPLÉMENT LE PROGRÈS VENDREDI 28 SEPTEMBRE 2018

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■ Les douze lauréats de la soirée ont pris la pose avec les partenaires qui leur ont décerné le trophée. Photo Frédéric CHAMBERT

■ Le public de la soirée. Photo Gisèle LOMBARD

De l’audace, de l’audace et encore del’audace. Ce pourrait être le résumé

de la 11e cérémonie des trophées des maires du Rhône et de la Métropole de Lyon, qui s’est déroulée jeudi soir au parc des expositions de Villefranche-sur-Saône, en marge du congrès de l’As-sociation des maires de France du Rhô-ne. En préambule, Pierre Fanneau,directeur général du groupe Progrès, organisateur de la soirée avec l’AMF69,a rappelé « l’engagement fort » qui lie les communes et le journal. « Nous sommes aux côtés des maires au quoti-dien », a-t-il rappelé. Quelques instants plus tard, devant une salle pleine, Clai-re Peigné, la présidente de l’AMF69, a confirmé « ce partage de vision ». « Les maires ont besoin d’être connus, reconnus, a-t-elle ajouté. Pour beau-coup de maires, beaucoup trop modes-tes, cette mise en valeur par les trophées

est capitale ». La soirée, récompensant au total douze lauréats, a surtout mis enexergue l’innovation et l’audace de cer-tains édiles, au service de leurs adminis-trés. Un four à pizza à Pont-Trambouze,un commerce multiservices à Lancié, un festival numérique à Arnas ou enco-re un concours international de piano àSaint-Priest… Les découvertes de pro-jets novateurs, numériques, au goût du jour, avec un but commun, le vivre-en-semble, ont égrainé la soirée.

« Il faut faire, il faut y croire »Dans un contexte difficile de baisse desdotations de l’État aux communes, le maire de Dommartin Jean-PierreGuillot, lauréat du Trophée de l’urba-nisme, a appelé au volontarisme. « Nous, maires, ne sommes pas là pour se regarder le nombril. Il faut faire, il faut y croire. Et ne pas attendre que l’État vienne subvenir à nos besoins ». Cette idée a parfaitement résumé la soirée qui s’est achevée par la remise dutrophée « Coup de cœur du jury » à la ville de Villeurbanne. Distinction remi-se par Fabien Pelous, ancien capitaine de l’équipe de France de rugby.

T R O P H É E S D E S M A I R E S RHÔNE

Coup de chapeau aux communes du Rhône et de la MétropoleAu parc des expositions de Villefranche-sur-Saône, la 11e

cérémonie des trophées des maires du Rhône et de la Métro-pole de Lyon a célébré l’audace.

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SUPPLÉMENTVENDREDI 28 SEPTEMBRE 2018 LE PROGRÈS

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Douze projets originaux initiéspar douze communes dynamiquesÀ l’issue du Congrès des maires du Rhône organisé par l’AMF69 en partenariat avec le Groupe Progrès, douze projets originaux et performants initiés par douze communes dynamiques ont été mis sur le devant de la scène lors de la prestigieuse cérémonie de remise des trophées. Trophées associatif, culture, solidarité, urbanisme, architecture, innovation, développement commercial, économique, numérique, développe-ment durable, celui des Communautés de communes, sans oublier le coup de cœur du jury, ont récompensé des maires et leurs équipesqui œuvrent au quotidien pour le bien-être de leurs concitoyens. De belles découvertes mises en lumière par une soirée d’exception.

■ L'équipe de Saint-Priest. Photo Gisèle LOMBARD

■ Début de la soirée avec l’intervention de Pierre Fanneau, Directeur général du Progrès. Photo Frédéric CHAMBERT

■ Une partie des invités. Photo Gisèle LOMBARD

■ Jacky Menichon, maire de Lancié, Michel Romanet-Chancrin, maire d’Arnas, Sébastien Boulard, entreprise Colas, Patrick Boiraud, mairie d’Arnas, Patrick Bourrassaut, maire de Valsonne. Photo Gisèle LOMBARD

■ Jean-Michel Longueval, maire de Bron. Photo Gisèle LOMBARD ■ Le public de la soirée. Photo Gisèle LOMBARD

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Un invité de marque pour la soiréeParrain de la soirée, le rugbyman Français Fabien Pelous, ancien capitaine de l’équipe de France de rugby, a participé activement à la soirée des trophées des maires du Rhône. Il a notamment remis le trophée du coup de cœur du jury à la mairie de Villeurbanne.

■ Bruno Martin (SNEF), Jean-Luc da Passano président de la SERL et Vincent Chapuis (SNEF). Photo Gisèle LOMBARD

■ La communauté de communes de la Vallée du Garon entoure Fabien Pelous sur scène. Photo Gisèle LOMBARD

■ Denis Mercie et Stéphane Laurent (Veolia). Photo Gisèle LOMBARD

■ Fabien Pelous, ancien capitaine de l’équipe de France de rugby, était présent lors de la soirée. Photo Frédéric CHAMBERT

■ Claire Peigné, présidente d'AMF69 et Jean-Luc Duperrier (Colas).Photo Gisèle LOMBARD

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A SSOCIATIF PONT-TRAMBOUZE

Un four à pain a redynamisé la vie associativeL’idée est venue lors de la célébra-tion des 130 ans du village. « Nousavions confectionné du pain avecun four mobile, relate le maire dePont-Trambouze, David Gianone.Les habitants l’avaient plébiscité.Le comité intersociétés, qui rassem-ble sept entreprises de Pont-Tram-bouze, a lancé en 2016 le projet deconstruire un four à bois dans leparc de la commune ». Le but étaitde permettre aux diverses associa-tions d’organiser des manifesta-tions pour dynamiser la communepuis le territoire. Le projet reçoit lesoutien financier des anciens duvillage, du club de gymnastique, dudéputé Patrice Verchère, du CréditAgricole Centre-Est et du Conseilgénéral du Rhône. De nombreux

bénévoles ont participé à sa cons-truction. « Nous n’avons fait appelà une entreprise que pour la char-pente. » Le four a été inauguré àl’occasion de la première fête dupain, nouveau nom de la fête patro-nale qui était en perte de vitesse.C’était le 27 mai 2017. Depuis, unefête de la musique et des soiréespizzas les premiers vendredis dumois durant l’été ont été organi-sées. « 250 pizzas ont été vendues pen-dant ces soirées. Ce qui peut repré-senter 2000 euros de bénéficespour les associations organisatri-ces. Cet outil a donc redonné de lavie et des idées d’animations quin’existaient pas dans le village. Etles habitants en redemandent. Ils

nous demandent quand aura lieu laprochaine soirée ! » Les scolairesne sont pas en reste : le dernier jour

d’école se tient un atelier de confec-tion de pain et de pizzas à l’heuredu déjeuner.

TECHNOLOGIE ARNAS

■ Des écoliers ont découvert la découpe laser et l’imprimante 3D lors d’une édition précédente d’« Arnas 2.0 ». Photo CCAB

Cette commune bouillonne grâce au numériqueLe numérique a envahi notre quotidien depuis plusieurs années. Pourtant, des petites commu-nes étaient encore isolées de cette révolution. C’était le cas d’Arnas où pas même l’ADSL n’arri-vait il y a encore quelques années. Malgré ce passif, la petite commune de 3 500 âmes a su, plusqu’aucune autre, prendre le virage du numérique.Non seulement elle est aujourd’hui « l’une des rares communes rurales à déjà avoir la fibre », dixit le maire Michel Romanet-Chancrin. Non seulement elle possède un pôle entrepreneurial avec une pépinière d’entreprises du numérique. Mais elle propose surtout chaque année un évé-nement autour du numérique, qui réunit 1 200 personnes, et qui lui vaut d’être récompensée parles trophées des maires du Rhône. « Arnas 2.0, artet numérique », c’est le nom de cet événement, qui s’étend pendant près d’un mois avec chaque année un fil conducteur, un thème qui permet d’appréhender l’univers numérique. Cet événe-

ment, dédié aux citoyens d’Arnas et du Beaujolaisde tous âges, permet « d’offrir une approche at-tractive des techniques numériques qui se diffu-sent dans notre quotidien et le révolutionne. La démarche adoptée vise à la découvrir et à la comprendre au travers de pratiques ou installa-tions artistiques », explique le maire. Cet autom-ne, du 8 octobre au 3 novembre, l’univers des effets spéciaux sera à l’honneur avec plusieurs ateliers et conférences pratiques qui auront lieu dans des écoles, des entreprises, auprès du con-seil municipal des jeunes, de la petite enfance, etc.Fond vert, hologramme, effets visuels… Des ex-perts et des artistes proposeront des démonstra-tions à leur public. « Obtenir ce trophée, c’est uneexcellente surprise pour nous », se réjouit le mai-re. « Cela compte pour toutes les personnes qui s’investissent dans le développement numérique de la commune : le centre culturel, les écoles, le Conseil municipal des jeunes, les adjoints… »

C ULTURE SAINT-PRIEST

■ La première édition du concours s’est déroulée sur trois jours en novembre 2017. Photo Florent Custodio

Saint-Priest a accueilli la crème des pianistes étrangersC’est une idée de la directricedu Conservatoire municipal,Béatrice Quoniam : organi-ser un concours internatio-nal de piano et accueillir desmusiciens du monde entier àSaint-Priest.Elle a réussi à convaincre lemaire Gilles Gascon et sonadjoint à la culture, FrédéricJean. Avec la participation del’éminent pianiste Pascal Ne-mirovski et de la coach artis-tique Isaure Equilbey, la pre-mière édition du Concoursinternational de piano Antoi-ne de Saint-Exupéry, en hom-mage à l’auteur lyonnais duPetit Prince, a eu lieu en no-vembre 2017.

80 candidats ont participé,issus de 24 pays. Les 35 artis-tes présélectionnés se sontproduits au théâtre Théo-Ar-gence, devant un jury présidépar Pascal Nemirovski etcomposé d’artistes et de pro-fessionnels étrangers. Parti-culari té : ces audit ionsétaient ouvertes au public,qui a également voté pourdécerner les récompenses. Lepremier prix était ainsi dotéde 10 000 €. Sur trois jours,2200 spectateurs y ont assis-té, dont 500 enfants. « L’ob-jectif était de compléter l’of-f r e c u l t u r e l l e s u r l acommune, de la faire rayon-ner et de faire découvrir la

musique classique à nos habi-tants », explique FrédéricJean. De plus, 35 familles dela commune se sont mobili-sées pour loger les artistes.Au-delà de la récompensedes meilleures performances,le concours accompagne lescandidats vers la carrière pro-fessionnelle. « Ce concoursm’a permis de nouer de nom-breux contacts. J’y ai aussigagné des opportunités pourjouer en France et en Suis-se », indique le 1er Prix, Arse-ni Mun. Le financement duconcours est partagé entre laVille, la Région, ainsi que desentreprises partenaires. Pro-chaine édition : avril 2019

■ David Gianone, maire délégué de Pont-Trambouze. Photo Jonathan Pontet

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SOLIDARITÉ GENA S

■ L’ancienne caserne des pompiers de Genas a été transformée en Maison de toutes les générations. Photo Marina MURARO

Toutes les générations sous le même toit à Genas« Dans les villes, les gens ne separlent pratiquement plus. Ilsse croisent sans se voir. Sanséchanger. C’est pourquoi j’ai souhaité remettre du lien entreles habitants en créant un lieuoù tous les âges pourraient seretrouver. » Ce projet de Mai-son de toutes les générations,le maire de Genas Daniel Va-léro l’a mis en route au cours de son second mandat en pro-fitant du déménagement dessapeurs-pompiers. « La cons-truction de la nouvelle casernede Genas-Chassieu nous a donné l’occasion de récupérerl’ancienne caserne située 14rue Henri Reaux, éclaire le ré-cipiendaire du trophée de la

solidarité. Ce bâtiment installéen centre-ville sur 4 700 m² de terrain était le lieu parfait pournotre projet. En outre, sa réha-bilitation-extension (1 027m2)était en phase avec notre enga-gement pour une ville dura-ble. »Ouverte depuis la rentrée de septembre, la Maison de tou-tes les générations DanielQuantin (du nom de celui quiavait créé l’ancienne casernedes pompiers) a vocation à ac-cueillir sous le même toit de nombreuses structures jus-qu’alors éparpillées sur la com-mune. Parmi elles : les centres de loisirs municipaux, le servi-ce jeunesse de la ville, le con-

seil municipal d’enfants, l’asso-ciation l’Âge d’or, le CCAS, desclubs de sport ou encore les adhérents du passeport décou-verte.De quoi réunir enfants, adulteset seniors dans un même lieuau cœur de la ville. « Tous lesservices ou associations n’ontpas encore pris possession deslieux. Ils arrivent petit à petit, informe Daniel Valéro. Mais les premiers retours des utilisa-teurs sont fantastiques. CetteMaison de toutes les généra-tions, dont le coût s’est élevé à2,7 millions d’euros, véhiculedes valeurs de partage, d’enga-gement. Elle va devenir un outil central dans la ville. »

URBANISME DOMMARTIN

■ La Ferme du Prost rénovée de Dommartin. Photo Mairie Dommartin.

Une ancienne ferme réhabilitée recrée un centre village« Plutôt que de construire du neuf, noussouhaitions garder le sens du passé et luidonner un avenir », expose Jean-PierreGuillot, maire de Dommartin. La formu-le est parlante : dans cette commune, laFerme du Prost nouvelle génération aété inaugurée il y a un an. De cette fermedatant des années 1800, les architectesont gardé le cachet d’antan, mais enrepensant la fonction du lieu. « C’étaitun pari architectural », renchérit Jean-Pierre Guillot. Environ 1,3 milliond’euros ont été investis par la mairie, quiavait acquis ce bien il y a quelquesannées.

Un nouveau cœur de villageLe résultat : 900 mètres carrés, ac-cueillant un bureau de tabac, un coif-feur, une boucherie, un bar à vin - pizze-

ria, une agence immobilière, un cabinetd’architectes, une micro-crèche de 10berceaux, une douzaine de logementsen accession sociale… De quoi prolon-ger la vie du cœur du village.Et cela fonctionne : « Sur la dizaine delocaux commerciaux que l’on propose àla location ou à la vente, seulement deuxsont encore disponibles, se réjouit lemaire. Ce travail pour penser une cen-tralité de village différente est mené de-puis de nombreuses années. »Alors, ce trophée de l’urbanisme estaccueilli comme la juste récompense denombreuses années d’efforts. « C’estune belle reconnaisse, ajoute Jean-Pier-re Guillot. Avec ce projet, notre ambi-tion était que le passé se projette surl’avenir. Nous sommes très fiers du ré-sultat ! »

■ BoostHEAT s’est installée sur le campus il y a un an. Photo Hervé PUPIER

Campus Industrie du futur : un nouvel espace industrielLe trophée du développement économique a été remis au Campus Industrie du futur, situé sur l’ancien site Bosch de Vénissieux. Ce projet ambi-tieux a été porté par la Métropole de Lyon avec l’appui de la ville de Vénissieux. L’ancien site Bosch Diesel et Sillia VL de 11 hectares, s’est donc mué en un campus industriel qui accueille-ra, d’ici 2026, une quinzaine de start-up. Parmi lesprécurseurs déjà sur place, la start-up Boos-tHEAT qui s’est installée sur le campus il y a un an. Elle fabriquera, l’été prochain, des chaudièresthermodynamiques innovantes. À l’issue d’un ac-cord avec Bosch, BoostHEAT recrute prioritaire-ment parmi les ex-salariés de Bosch Diesel et de Sillia VL.« Nous avons conçu une première pépite techno-logique : la chaudière la moins énergivore au monde. Grâce à elle, nous permettons à chacun de réduire sensiblement son impact sur l’environ-nement. Nous nous engageons à lutter contre

l’obsolescence programmée en développant les produits les plus durables possible. Nous ne som-mes pas que des fabricants : nous voulons entrete-nir une relation directe et suivie avec nos clients et être accessibles au plus grand nombre. Boos-tHEAT.20 n’a besoin que d’un minimum d’éner-gie pour produire un maximum de chaleur grâce à son compresseur thermique breveté. Avec son offre 100 % verte, BoostHEAT.20, consomme jusqu’à 3 fois moins de gaz et n’émet ni particulesfines, ni CO2 d’origine fossile. La chaudière peut être alimentée en biométhane, un gaz produit à partir de déchets organiques », expliquent les diri-geants Luc Jacquet et Jean-Marc Joffroy. Grâce à une offre d’accompagnement et de services ap-portée aux start-up et PME implantées ou qui en ont le projet, l’objectif de ce campus est de dyna-miser le savoir-faire lyonnais en matière d’indus-trie et de favoriser le développement de l’industriedu futur, impulsée par la Métropole de Lyon.

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE C AMPUS INDUSTRIE DU FUTUR VÉNISSIEUX

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DÉVELOPPEMENT COMMER CIAL LANCIÉ

■ Comptoir de Lancié a ouvert en octobre 2017. Pour le plus grand bonheur des habitants. Photo Christelle LALANNE

L’activité commerciale sauvée et relancée à Lancié« Pour la vie d’un village, ilest indispensable qu’il y aitdes commerces de premiè-re nécessité. Leur présenceest attractive et c’est un liende sensibilisation. » C’estfort de ces convictions quele maire de Lancié, JackyMenichon, s’est mobiliséquand il a appris la fermetu-re du magasin Vival, der-nier commerce du petit vil-lage du Beaujolais. Avecson équipe, il s’est mis enquête d’une autre enseignepour occuper le local com-munal de 70 m2 laissé va-cant par Vival. « En sollici-tant l’assistance de la communauté de commu-

nes, nous avons apprisl’existence de la start-up Comptoir de campagne,qui cherchait justement às’implanter dans le Beaujo-lais. Son concept de com-merce multiservice était enparfaite adéquation avec ceque nous cherchions. Nousles avons donc contactéspour leur proposer de s’ins-taller dans nos locaux pourun loyer extrêmement ré-duit. »O u v e r t d e p u i s o c t o -bre 2017, Comptoir de Lan-cié a très vite séduit lesquelque 1000 habitants duvillage. Il faut dire qu’il pro-pose tout ce dont ils peu-

vent avoir besoin : épiceriefavorisant le circuit court etle bio, boulangerie, tabac,presse, relais Poste, cordon-nerie, pressing, snacking,point vert Crédit Agrico-le… « La population est très satisfaite, confirme lelauréat du trophée du déve-loppement commercial. Lafréquentation est en cons-tante augmentation. À telpoint que nous avonsd’ores et déjà prévu d’offrirplus de place à ce projet.Dans les deux ans, nous prévoyons de déménager leComptoir dans des nou-veaux locaux de 190m2

plus accessibles.

AR CHITECTURE LAMURE-SUR-AZERGUES

■ L’architecture de la Halle de Lamure-sur-Azergues ne laisse pas indifférent. Photo Jean-François TERRIER

Lamure-sur-Azergues s’abrite avec style et engagementIl n’y a pas une, ni deux, mais trois raisonsqui ont poussé l’équipe municipale de La-mure-sur-Azergues à lancer un projet deconstruction de halle en bois au-dessus dela rivière l’Azergues, devant la mairie. « Nous souhaitions disposer d’un endroitabrité pour les moments conviviaux de lacommune, expose le maire Bernard Ros-sier. Nous voulions également couvrir lemarché qui est présent tous les samedis afinde le rendre plus confortable et convivial.Enfin, nous avions la volonté d’assurer lapromotion de notre richesse locale et denotre savoir-faire en utilisant du bois Dou-glas (sapins des forêts alentour) et en con-fiant la réalisation de la halle à une entrepri-se du territoire. »Pour répondre à ce strict cahier des chargesincluant une pergola le long de la façadesud de la mairie, la commune a lancé un

concours d’architecture. Trois projets ontété soumis au vote de la population. Et c’estcelui porté par le cabinet Cambiums (basé àOullins) qui a remporté le plus de suffrages.Il s’illustre par un mélange de simplicité, dedurabilité et de modernité (bois Douglasutilisé pour la charpente et pierre de Ville-bois (Ain) pour les piliers et la toiture), quiinvite à se réapproprier la rivière.Construite depuis un an pour un montantde 250 000 euros, la halle n’a pas tardé àêtre adoptée. Même au-delà des espéran-ces. « Il n’est pas rare de voir des genss’arrêter sous la halle pour discuter en re-gardant la rivière, témoigne Bernard Ros-sier, vainqueur du Trophée de l’architectu-re. Ainsi, cette réalisation ne sert pasqu’épisodiquement. Elle amène véritable-ment de la vie dans le village. C’est trèssatisfaisant. »

DÉVELOPPEMENT DURABLE BULLY

■ Le maire de Bully Charles-Henri Bernard. Photo Alain BEAUNEVEUX

« Un geste pour la préservation de l’environnement »Charles-Henri Bernard, le mairede la commune de Bully depuis 2014, se dit heureux d’avoir reçule trophée du développement durable. « C’est l’occasion de montrer aux autres élus qu’il est possible d’innover tout en pré-servant l’environnement », ex-pose-t-il. Après une longue ré-flexion, la commune de Bully a choisi d’innover dans le domai-ne de la gestion des crues et des eaux pluviales. Elle ne s’est doncpas orientée vers un bassin clas-sique en béton afin de privilégierdes techniques alternatives plus soucieuses de l’environnement. La commune a aménagé la zonehumide du petit Laval, avec troisbassins de rétentions aménagés

avec des noues végétalisées et des plantes hygrophiles. Un par-cours piétonnier permettra éga-lement aux promeneurs et aux écoliers de se rendre compte de l’impact positif de cet ouvrage sur l’environnement. Car ce bas-sin répond de par son stockage de 2300m3, à une pluie de récur-rence ‘‘trentenale’’. « L’intérêt est notamment d’in-tercepter les volumes d’eaux en amont, réduisant ainsi les ris-ques d’inondation des commu-nes situées en aval. Au-delà d’un projet communal, c’est aussi tout un bassin versant qui ne se-ra pas impacté par nos eaux plu-viales en cas de fortes pluies », ajoute le maire. Primée à Paris le

9 mars 2018 au niveau national, cette réalisation innovante inau-gurée le 9 juin dernier sera, à n’en pas douter, un exemple à suivre dans un futur proche. Pour Charles-Henri Bernard, il est capital d’agir en faveur du développement durable. « Être élu, c’est prévoir l’avenir, et no-tamment celui de nos enfants. C’est à chacun de nous de faire un geste pour la préservation de l’environnement car nous som-mes tous impactés par l’écologie.En tant que collectivité, nous nous devons de montrer l’exem-ple pour que chacun apporte sa pierre à l’édifice. C’est importantpour construire un avenir dura-ble et écoresponsable. »

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INNOVATION VALSONNE

■ Patrick Bourrassaut est conseiller communautaire, et maire de Valsonne. Photo LPR

Le Parc éolien du Beaujolais Vert mis en lumièrePatrick Bourrassaut, con-seiller communautaire,maire de Valsonne a reçu letrophée de l’Innovation pour le Parc éolien duBeaujolais Vert et son finan-cement participatif. « Le gi-sement éolien tient une pla-c e n o n n é g l i g e a b l e ,puisqu’il est en 3e positiondans l’étude de potentielsen énergies renouvelables après le bois et le solairephotovoltaïque. Ce trophéede l’Innovation met en lu-mière le projet de Parc éo-lien du Beaujolais Vert, endéveloppement depuis plu-sieurs années par EDF Re-nouvelables sur notre com-

mune de Valsonne. Leprojet consiste à installer quatre turbines d’une puis-sance unitaire de 2 MW, laproduction électrique esti-mée du projet équivalant àla consommation électri-que annuelle de 6 000foyers (source : ADEME),soit près de 26 % de la popu-lation de la Communautéd’agglomération de l’OuestRhodanien (COR). Ce pro-jet se démarque égalementpar son financement, quenous avons souhaité partici-patif.Afin de poursuivre la con-certation en œuvre depuisplusieurs années, la COR a

sollicité EDF Renouvela-bles afin de réaliser une ac-tion de financement partici-patif pour permettre auxhabitants d’investir dans ceprojet éolien. Les investis-seurs seront ensuite rétri-bués par des intérêts étalésdans le temps.L’opération commencée le15 juillet 2017 s’est termi-née fin août sur une notetrès positive. Suite à la fortemobilisation des Rhoda-n i e n s , l ’o b j e c t i f d e s 150 000 € a été atteint. Parigagné pour la COR et Val-sonne puisque les travauxdébuteront fin 2018 pourune durée d’un an. »

COUP DE CŒUR DU JURY VILLEURBANNE

■ Les élèves de Villeurbanne présentant l’expo quiz. Photo Association Le Moutard

Un support pour promouvoir le mieux-vivre ensembleÀ Villeurbanne, la ville acréé – en partenariat avecl’éducation nationale - uneexpo-quiz à destination desélèves de 9 à 12 ans, pourprévenir les incivilités dansl’espace public. C’est ceprojet, qui prend vie cetteannée, qui a reçu le coupde cœur du jury.

Cinq kakémonos thématiques« Nous sommes partis duconstat que, lors des pério-des estivales, nous faisionsface à la présence d’enfantssur l’espace public quiavaient un comportementincivil. Il s’agissait parfois

d’une méconnaissance del’espace public, des person-nes qui le fréquentent et deses règles, détaille LudovicDupouy, chargé de missionprévention sécurité. Nousnous sommes donc de-mandé comment diffuserles bonnes prat iquesauprès des jeunes en matiè-re de citoyenneté et d’espa-ce public. » Deux classesd’élèves ont planché pen-dant deux ans sur le projet,en lien avec l’associationLe Moutard, un dessina-teur et des inspecteurs del’éducation nationale. Lerésultat ? Cinq kakémo-nos qui permettent un

questionnement progres-sif : comprendre ce qu’estun espace public, décou-v r i r l e s a c t e u r s q u iœuvrent dans les espacespublics, comprendre ceque sont des incivilités,leurs conséquences et fa-voriser le bien-vivre en-semble. La ville possède àprésent deux kakémonos,que six établissements sco-laires vont accueillir à tourde rôle cette année. Accro-chés, ils serviront aussi desupport pédagogique, de point de départ à une dis-cussion ou à un débat. Unoutil qui a vocation à faireréfléchir !

« J’étais très heureux, car c’est une reconnaissance du travail d’une équipe, et de tous ceux qui ont participé. » Ce sont en ces termes que Jean-Louis Imbert, président de la Communauté de communes de la Vallée du Ga-ron (CCVG), a accueilli le tro-phée de la Communauté de communes. Un trophée venant récompenser une solution nu-mérique innovante, développée en partenariat avec l’entreprise Proxigis, et efficiente depuis une année. Un outil qui permet de ra-tionaliser un nombre important de tâches concernant l’entretien courant des voies communau-taires (panneaux détériorés, chaussées abîmées, etc.). Car la

CCVG, qui regroupe les com-munes de Brignais, Chaponost, Millery, Montagny et Vourles, gère en tout 190 kilomètres de voirie. « C’est un outil interactif de traitement et de solutionne-ment des problèmes de voirie, ré-sume Jean-Louis Imbert. Une équipe d’entretien, appelée ‘‘les patrouilleurs‘‘, est ainsi présente quotidiennement sur le terrain. Cet outil est aussi une façon de créer des ponts pour la réceptiondes demandes, qui se fait via un formulaire hébergé sur le site in-ternet de la collectivité, accessi-ble aussi bien aux usagers qu’auxservices techniques des commu-nes. » À ce titre, on compte sur l’ensemble de la CCV près de

500 interventions par an. « 60 % des demandes d’intervention sont résolues dans la journée, et 80 % sous cinq jours », poursuit le président. Outre la voirie, cettesolution peut se développer sur d’autres axes : « On peut imagi-ner d’autres développements surd’autres thématiques, comme l’éclairage, la propreté, etc., pour-suit Jean-Louis Imbert. Cet outil a aussi optimisé les échanges avec les communes membres de la CCVG. De plus, on va dispo-ser de données précises sur le sui-vi des interventions en termes devolumes, de typologie et de dé-lais de résolution. En tout cas, pour nous, le bilan est positif », conclut Jean-Louis Imbert.

COMMUN AUTÉ DE COMMUNE S COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE L A VALLÉE DU GARON

La CCVG a développé un outil interactif innovant

■ Jean-Louis Imbert, président de la Communauté de communes de la Vallée du Garon. Photo D. R.

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> 5 HE – PIETOAménagement urbain - Mobilier - Éclai-rage public - Signalisation - Sécurité routière

> ALGECO FranceLocation et vente de constructions modulaires

> AMF69Association - Fédération

> ANM MEDIATIONConseil - Service - Médiation - Services aux administrés - Gestion des conflits

> ASCO & CELDA – PIERRONJeunesse - Éducation - Équipement sportif - Aire de jeux

> ATS STUDIOSCommunication - Publicité - Signaléti-que - Conseil - Service - Télécommuni-cation - Téléphonie

> AVANTAGES VIDEOAudio - Vidéo

> BML BETONBâtiment - Second œuvre - Travaux publics - Équipement - Matériel - Trans-port - Véhicule - Équipement industriel

> BODET CAMPANAIREBâtiment - Second œuvre - Travaux publics - Équipement - Matériel - Entre-tien de monuments historiques

> CAISSE D’EPARGNEBanque - Établissement financier

> CAPEB RHONEAssociation - Fédération - Bâtiment - Second œuvre - Travaux publics - Équi-pement - Matériel - Syndic - Ordre et Chambre professionnels

> CAUE RHONE MÉTROPOLEAdministration - Service de l’État - Collectivité - Institution - Association - Fédération - Bureau d’études - Urbanis-me - Cadastre

> CEMEXProduction béton prêt à l’emploi et granulats

> CERENE SERVICESBureau d’études - Urbanisme - Cadastre

> CHAMBERSIGNInformatique - Internet - Bureautique

> CHAMBRE DES GEOMETRES EXPERTSSyndic - Ordre et Chambre profession-nels

> CNASAssociation - Fédération - Tourisme - Culture - Animation - Action sociale au service des personnels territoriaux

> COMPTOIR DE CAMPAGNECommerce multiservices - Conseil - Service

> COSMO CONNECTEDÉquipement de protection individuelle - Signalisation - Sécurité routière - Trans-port - Véhicule - Équipement industriel

> DOTELEC ULYS SOFTInformatique - Internet - Bureautique

> E TECH SYSTEMESSécurité - Contrôle - Alarme - PPMS

> EDFÉnergie

> EIFFAGE ROUTEBâtiment - Second œuvre - Travaux

publics - Équipement - Matériel

> ENEDISÉnergie

> EOD EXEnvironnement - Dépollution pyrotech-nique

> FIBOIS 69Association - Fédération - Bâtiment - Second œuvre - Travaux publics - Équi-pement - Matériel

> FOYER NOTRE DAME DES SANS ABRIAssociation - Fédération - Emploi - Formation - Social - Santé

> FREDON RHONE-ALPESAssociation - Fédération - Conseil - Service - Environnement

> GIRODMEDIASAménagement urbain - Mobilier - Éclai-rage public - Signalisation - Sécurité routière - Mobiliers urbains publicitaires et non publicitaires - Régie publicitaire

> GRDFÉnergie

> GROUPAMAAssurance - Mutuelle

> GROUPE BRUNETAménagement foncier - Habitat - Immo-bilier - Bâtiment - Second œuvre - Travaux public - Équipement - Matériel - Environnement

> GROUPE DUMOULINAménagement de cimetières - Colum-barium - Conseil législation funéraire

> GROUPE ELABORBureau d’études - Urbanisme - Cadastre

> GRS VALTECHEnvironnement

> HABITAT BVSAménagement foncier - Habitat - Immo-bilier

> HELIOS FIDUCIEConseil - Service - Environnement - Compensation environnementale - Protection biodiversité

> HEXAGONE ILLUMINATIONAménagement urbain - Mobilier - Éclai-rage public

> LA MAISON DES GAZONSAménagement des espaces verts - Pépinière - Matériel - Environnement

> LE GROUPE LA POSTEBanque - Établissement financier - Entreprise publique - Services postaux

> LE SOUFFLE VERTAménagement des espaces verts - Pépinière - Matériel - Aménagement

urbain - Mobilier - Éclairage public - Distribution de produits pour les espa-ces verts et l’horticulture

> LE TRANSITAménagement des espaces verts - Pépinière - Matériel - Aménagement foncier - Habitat - Immobilier - Associa-tion - Fédération

> LEO LAGRANGEAssociation - Fédération - Jeunesse - Éducation - Équipement sportif - Aire de jeux - Petite enfance - Gestion de crè-ches

> LIGUE CANCER RHÔNEAssociation - Fédération

> LOXAMBâtiment - Second œuvre - Travaux publics - Équipement – Matériel

> MAISON DE L’EMPLOIAdministration - Service de l’État - Collectivité - Institution - Association - Fédération - Emploi - Formation - Social - Santé

> MNTAssurance - Mutuelle

> MOBILIER URBAIN BEAUJOLAISAccessibilité aux handicapés - Aména-gement urbain - Mobilier - Éclairage public - Propreté urbaine - Entretien voirie - Matériel de nettoyage

> MOUVEMENT EUROPEENAdministration - Service de l’État - Collectivité - Institution - Association - Fédération - Jeunesse - Éducation - Équipement sportif - Aire de jeux

> NEXITY FONCIER CONSEILAménagement foncier - Habitat - Immo-bilier

> NOREMATAménagement des espaces verts - Pépinière - Matériel

> ORANGE SATélécommunication - Téléphonie

> PEOPLE AND BABYPetite enfance

> PIC BOISAménagement urbain - Mobilier - Éclai-rage public - Communication - Publicité - Signalétique - Signalisation - Sécurité routière

> POINT P TPAménagement urbain - Mobilier - Éclai-rage public - Bâtiment - Second œuvre Travaux publics - Équipement - Matériel

> PREDICT SERVICESVeille hydrométéorologique

> PRSE3Emploi - Formation - Social - Santé -

Entreprise publique - Environnement

> PROLUDICJeunesse - Éducation - Équipement sportif - Aire de jeux

> QUADRANÉnergie - Environnement

> QUINCAILLERIE MODERNEAccessibilité aux handicapés - Sécurité - Contrôle - Alarme

> RESEAUX CONSULAIRESSyndic - Ordre et Chambre profession-nels

> ROCHETAILLEE EMAILAménagement urbain - Mobilier - Éclai-rage public - Communication - Publicité - Signalétique - Signalisation - Sécurité routière

> SAFERAménagement foncier - Habitat - Immo-bilier - Bureau d’études - Urbanisme - Cadastre - Conseil - Service

> SEGUIGNE ET RUIZNettoyage industriel

> SERLAménagement foncier - Habitat - Immo-bilier - Aménagement urbain - Mobilier - Éclairage public - Bureau d’études - Urbanisme - Cadastre

> SERVICAD INGENIEURSBureau d’étude - Urbanisme - Cadastre

> SIMCOAdministration - Service de l’État - Collectivité - Institution - Conseil - Servi-ce - Informatique - Internet - Bureauti-que

> SMC2Bâtiment - Second œuvre - Travaux publics - Équipement - Matériel - Bu-reau d’études - Urbanisme - Cadastre - Jeunesse - Éducation - Équipement sportif - Aire de jeux

> SOBECAAménagement urbain - Mobilier - Éclai-rage public - Bâtiment - Second œuvre - Travaux publics - Équipement - Matériel - Énergie

> SOGELINKÉditeur de logiciels BTP et Collectivités

> SOLIMUT MUTUELLEAssurance - Mutuelle

> SPIEEntreprise de services numériques spécialisée dans les infrastructures ICT

> SYNBIRDAdministration - Service de l’État - Collectivité - Institution - Informatique - Internet - Bureautique

> UGAPAdministration - Service de l’État - Collectivité - Institution - Conseil - Servi-ce - Informatique - Internet - Bureauti-que - Solutions globales

> UNIGRID SOLUTIONSÉnergie - Environnement

> VEOLIAEnvironnement - Traitement de l’eau

> VINESCENCEVin

> WE-EF LUMIEREAménagement urbain - Mobilier - Éclai-rage public - Bureau d’étude - Urbanis-me - Cadastre - Énergie

LISTE DES EXPOSANTS POUR LE CONGRÈS DES MAIRES DU RHÔNE

■ Photo Julio PELAEZ

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Où en est-on du développe-ment numérique ?

« Le développement numé-rique d’un territoire pas-

se notamment par la couvertureTrès Haut Débit fixe et mobile. Dans le Département du Rhôneet de sa Métropole, SFR contri-bue fortement à l’aménagement numérique grâce tout d’abord à son réseau mobile : 233 com-munes de plus de 500 habitants sont ouvertes en 4G et le taux decouverture 4G atteint plus de 99 % de la population. De plus, la qualité de service a été renfor-cée grâce au déploiement de 178 communes en 4G + dont 100 en 4G + jusqu’à 300Mbit.Concernant la fibre, plus de 730 000 foyers situés dans 277 communes du Département du Rhône et de la Métropole de Lyon sont éligibles à la fibre et

peuvent ainsi bénéficier de tous les services proposés par le Très haut Débit. Altice-SFR investit massivement – près de 7 mil-liards d’euros ces 3 dernières an-nées – pour déployer le Très Haut Débit partout sur le terri-toire. Les résultats sont au ren-dez-vous : avec plus de 11,5 mil-lions de prises éligibles à la Fibre(FTTB/FTTH), SFR dispose de la première infrastructure Très Haut Débit de France. Côté mo-bile, SFR couvre 97 % de la population en 4G et dispose du plus grand nombre d’antennes 4G sur le territoire national. »

Quelles sont vos relationsavec les collectivités locales ?« Plus que jamais, SFR est enga-gé auprès des collectivités loca-les pour apporter le Très Haut Débit fixe et mobile au plus grand nombre. À ce titre, SFR Collectivités, avec plus de 30 Délégations de Service Public, est le partenaire privilégié des élus et des représentants institu-

tionnels. Si le déploiement du Très Haut Débit sur l’ensemble des territoires est un enjeu ma-jeur pour les élus, il s’agit d’une priorité pour SFR. Notre objec-tif commun est de contribuer à l’attractivité des territoires, de proposer les meilleurs services ànos concitoyens et d’accompa-gner les entreprises dans leur développement, au service d’une croissance durable. »

Votre politique d’investisse-ment dans le réseaurépond-elle aux exigencesde performance que nécessi-tent vos contenus ?« Oui, tout à fait ! À travers SFR,Altice France est un acteur in-contournable des télécoms au service de 22 millions de clients.Altice France est également un groupe médias de premier plan avec 14 chaînes de télévisions, 2radios, 5 titres de presse, autour de marques emblématiques tel-les que BFM, RMC, Libération ou encore L’Express. »

S F R TROP H É E DU D É V E LOP P E M E N T N U M É RIQU E

SFR, un acteur majeur du Très Haut Débit dans le département du RhôneInterview de Cyrille-Frantz Honegger, Directeur des Relations Régionales Altice-SFR Centre-Est.

■ Cyrille-Frantz Honegger. Photo DR

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Pourquoi avez-vous tenuà vous impliquer dans ces trophées des maires du Rhône ?

« Depuis toujours, Co-las investit dans la

recherche et l’innovationpour répondre au mieux auxbesoins et aux attentes de nosmaîtres d’ouvrages, mais éga-lement à celles des usagers dela route et plus généralementde l’espace public. De fait,s’impliquer dans la manifesta-tion où les réussites et les ini-tiatives des élus sur ces thé-matiques sont mises en avantnous semble naturel. »

Que signifie pour vousla remise du trophéede l’urbanisme ?« D’abord, c’est une grandefierté ! Ensuite, c’est une sour-

ce d’inspiration et de ré-flexion pour imaginer com-ment nous pouvons apporternotre pierre à l’édifice dansces concepts d’aménagementde l’espace public et du mieuxvivre ensemble. »

Quelles sont les actualités de Colas dans la région ?« Elles sont denses ! Nous poursuivons nos efforts enmatière de recherche et d’in-novation : nous avons cons-truit notre premier tronçonde route solaire Wattwaydans la région et nous avonsespoir de pouvoir rapidementréaliser un premier chantierFlowell dans le Rhône (mar-quage au sol dynamique per-mettant de moduler la confi-guration de la voirie). Parailleurs, nous participons évi-demment aux grands projetsd’infrastructures et d’aména-gements urbains en cours.Nos équipes sont notammentmobilisées sur deux tronçons

d’extension de la ligne dutramway T6, mais aussi sur lestravaux de terrassement de laprolongation de la ligne B dumétro. Elles sont aussi impli-quées dans l’aménagement dela ZAC Lybertec à Belleville,du Parc Blandan ou encoredu Pem Perrache à Lyon.Colas en particulier - et laprofession en général - faitface à une activité extrême-ment soutenue. Nous nous enréjouissons, mais nous ren-controns cependant de réel-les difficultés à trouver les res-sources humaines pourrépondre à ce rebond de l’ac-tivité. Nos structures sont ain-si mises à rude épreuve. Aus-si, même si une meilleurevisibilité et l’assurance de lapérennité de cette activité àmoyen terme nous autorise-raient à plus d’ambition, no-tre actualité est largementtournée vers le recrutement etla formation de compagnons,techniciens ou ingénieurs. »

C O L A S TROP H É E DE L’ U R B A NIS M E

« Depuis toujours, Colas investit dans la recherche et l’innovation »Sébastien Boulard, Directeur régionalde Colas, a remis le trophée de l’urbanisme.

■ « Nous avons construit notre premier tronçon de route solaire Wattway dans la région ». Photo Colas/Christophe Perrin.

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Quelles sont les grandes actualités que va connaître la MTRL dans les prochains temps ?« Membre du groupe CréditMutuel depuis près de15 ans, nous portons, par no-tre savoir-faire dans le do-maine de la prévention, unedémarche très volontaristeen faveur de la qualité desanté. La prévention est no-tre ADN. Elle doit être acces-sible à tous et elle est l’objec-tif le plus enthousiasmantpour l’avenir. C’est une va-leur profondément mutualis-te. Nous déployons un vérita-ble catalogue de conférencessur tous les thèmes, des ac-tions dans le dépistage destroubles auditifs, le sommeil,la nutrition. La préventiondes risques d’AVC grâce audispositif Neuro coach, unepriorité que nous allons am-plifier.Et je n’oublie pas notre hui-tième colloque d’économiede la santé sur la problémati-que de l’hôpital ce 29 sep-tembre au Musée Gadagne àLyon. »

de l’activité économique. El-les jouent un rôle détermi-nant et nous souhaitons sou-t e n i r c e t t e é v i d e n c e . J’ajouterais que la fidélité faitpartie de nos valeurs et c’estpourquoi nous soutenonscette 10e édition des trophéesdes maires du Rhône. »

Vous allez remettrele trophée du développe-ment commercial. Quelles sont les valeurs que vous souhaitez promouvoirà travers lui ?« L’importance de la vitalitééconomique des communesgrâce à la dynamique ducommerce de proximité.Mais également le sens del’initiative, le circuit court, laproximité (particulièrementprécieuse pour les personnesayant moins de mobilité), laqualité de vie… C’est un en-semble de valeurs auxquellesnous sommes très attachés etqui nous animent au quoti-dien. Ce sont ces atouts quenous souhaitons, par la remi-se de ce trophée, mettre enavant. »

Pourquoi participez-vousà cette 10e édition des Trophées des mairesdu Rhône ?

« La MTRL a toujoursété très proche des

communes. De par son mé-tier de mutuelle santé, elle asu développer des relationsprivilégiées avec les maires.Un grand nombre de com-munes a choisi de nous faireconfiance pour la protectionsociale de leurs agents.Nous sommes, depuis notrecréation, un assureur deproximité grâce à notre ré-seau d’agences et, plus ré-cemment, du fait de nos nombreuses et référentesconventions de mutuellescommunales qui exprimentde nouvelles formes de soli-darités.Les communes sont au cœur

D É V E LO P P E M E N T C O M M E R C I A L MTRL

« La prévention est notre ADN »Président de la MTRL,Romain Migliorini a remis le trophée du déve-loppement commercial lors de la soirée des trophées des maires du Rhône.

■ « Nous sommes, depuis notre création, un assureurde proximité », présente Romain Migliorini, présidentde la MTRL. Photo Marion GAUGE

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Que signifie la remise du trophée du développe-ment durable pour Veo-lia ?

« Le développementdurable de la pla-

nète est tout naturellementun impératif, le développe-ment durable des territoiressur lesquels nous opéronsest également notre raisond’être. Remettre le trophée du dé-veloppement durable pourVeolia, c’est valoriser et en-courager des initiatives lo-cales qui concourent globa-lement au développementdes territoires pour des vil-les plus durables et plus in-clusives. »

Quelle est votre implantation dans le département ?« Veolia Eau, dans le Rhôneet la Métropole de Lyon, cesont 450 collaborateurs,hommes et femmes, qui des-servent plus de 1,4 milliond’habitants en eau potableet 200 000 habitants en as-sainissement. Les collectivi-tés et les industriels du terri-toire nous ont délégué lagestion de huit unités de production d’eau potable et32 stations d’épuration. Nous veillons également aubon fonctionnement de labaignade biologique la plusgrande d’Europe au lac dessapins. Avec la Métropolede Lyon, nous menons denombreux projets digitaux,comme le télérelevé descompteurs ou encore descapteurs de détection defuites permettant d’amélio-rer le rendement de réseau.À Villefranche-sur-Saône,

le nouveau centre d’hyper-vision 360 de Veolia est dé-dié à l’amélioration de laperformance avec un objec-tif de transparence et d’opti-misation de l’exploita-tion. »

Comment Veolia accompagne les collectivi-tés dans leurs politiques environnementales ?« Veolia est partenaire descollectivités dans la mise enœuvre de leurs politiquesd’aménagement pour con-cevoir ou déployer des solu-tions durables qui permet-tent de développer l’accèsaux ressources, de les pré-server et de les renouveler.À travers l’ensemble de sesmissions, Veolia contribueà l’attractivité des bassinsde vie locaux, l’objectif estde concilier pour nous-mê-mes et nos clients protec-tion de l’environnement etdéveloppement humain. »

V E O LI A TROP H É E DU D É V E LOP P E M E N T DU R A BLE

Veolia contribue à l’attractivitédes bassins de vie locauxDenis Mercie, directeur de territoire Val de Saône - Portes de Lyon a remisle trophée dudéveloppement durable.

■ « En collaboration avec nos clients, nous menons de nombreux projets digitaux pour plus de transparence et de performance durable », souligne Denis Mercie. Photo H.GENOUILHAC

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C’est important pour EDF d’être présent aux Trophées des maires du Rhône ?

« Dans le domaine de l’énergie,EDF partage avec les collecti-

vités une ambition commune : réussirla transition énergétique sur tous lesterritoires. Notre objectif est de contri-buer à réduire les dépenses énergéti-ques et de soutenir une dynamiqueéconomique, tout en répondant auxenjeux climatiques et environnemen-taux. Pour cela, nous mettons en œuvredes solutions qui ont montré leur perti-nence, par exemple dans le domaine del’éclairage, qui peut représenter jusqu’à40 % des dépenses d’énergie d’unecommune, de la production d’électrici-té décentralisée, grâce au solaire, ouencore des opérations de rénovationénergétique de bâtiments, avec des en-gagements sur les économies réalisées.L’évolution des comportements estaussi essentielle, par exemple dans le domaine de la mobilité électrique quiprend progressivement ses marquesauprès des citoyens. Sur tous ces défis, il me paraît essentiel de travailler en

proximité avec les collectivités, pouradapter les réponses aux spécificités dechaque territoire et d’avoir une vision qui s’inscrit dans la durée. »

Quelles sont les dernières innovations au sein d’EDF ?« Nos efforts portent actuellement surles réponses aux nombreuses sollicita-tions, pour déployer ce qu’on appellel’autoconsommation. Cela veut dire,consommer sur place l’électricité pho-tovoltaïque produite sur un bâtiment, qui peut être public, tertiaire ou indus-triel. Ces panneaux solaires peuventproduire jusqu’à 20 % de l’énergie con-sommée pendant plus de 20 ans. Nousétendons cette initiative dans une ap-proche collective, qui peut concernerplusieurs bâtiments avec des usagesdifférents, sur une même zone et unpartage de l’énergie produite. Uneautre innovation concerne la gestionénergétique des bâtiments. Sur le prin-cipe de l’abonnement mensuel, nous avons développé une solution digitalesimple et rapide à installer, qui permet de réaliser jusqu’à 25 % d’économiesannuelles sur la facture. Enfin, dans ledomaine de la fourniture, nous propo-sons à tous nos clients une offre “Ver-te”, garantie 100 % d’origine renouvela-ble qui rencontre un vif succès. »

Quels sont vos liens avec les collectivités ?« C’est avant tout un lien de proximitéet de confiance, qui fait d’EDF un par-tenaire qui s’inscrit durablement auxcôtés des collectivités, pour l’attractivi-té des territoires. C’est vrai, bien sûr, sur

tous les projets énergétiques, sur lafourniture d’électricité, mais aussi surla cohésion sociale, pour laquelle nosactions dans le domaine de la solidaritésont reconnues et s’inscrivent pleine-ment dans les valeurs de service publicque nous portons au quotidien. »

E D F TROP H É E DE L’ IN NO VAT ION

« Réussir la transition énergétique »Christian Missirian, directeur Commerce EDF Auvergne Rhône- Alpes, a remis le Trophée de l’Innovation.

■ « Notre objectif est de contribuer à réduire les dépenses énergétiques. » Photo Bruno AMSELLEM/DIVERGENC

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Vous êtes partenaire de cet événe-ment depuis ses débuts. Quelles évolutions avez-vous pu constater, et qu’est-ce qui vous incite à participer à cet événement ?

« Les trophées sont depuis leurorigine à la fois mouvement

et pause. Mouvement, avec des caté-gories qui évoluent année après an-née, au gré des transformations d’unmonde en mutation permanente.Pause, pour mettre chaque année enlumière ce qui se fait de mieux auniveau local. Au Conseil d’Adminis-tration de la SERL siège une majori-té d’élus locaux, qui ont une excel-lente connaissance du terrain etprivilégient la proximité et l’intérêtde la collectivité. C’est assurémentun plus, et c’est bien ce lien établidepuis plus de 60 ans, qui justifiepleinement notre présence à cette

manifestation ! »

Vous allez remettre le trophée des Communautés de communes. Quelles sont les valeurs que vous souhaitez promouvoir via la remise de ce trophée ?« De la même manière, les enjeuxfinanciers, économiques, fonciers,de transport, d’environnement et decadre de vie, de formation…, se glo-balisent et nécessitent des réponsesdurables. La réflexion et la mise enœuvre des solidarités s’opèrent deplus en plus collectivement, à l’échel-le d’espaces élargis et des bassins devie, dépassant bien souvent l’éche-lon communal. Les Communautésde Communes constituent aujour-d’hui le niveau véritablement perti-nent pour penser certaines des poli-tiques publiques et développerl’attractivité des territoires. Le Grou-pe SERL, au travers de ses métiershistoriques, de ses compétences élar-gies, est un maillon de cette grandechaîne d’acteurs qui rendent possi-ble ce qui est nécessaire à la vie denos concitoyens. »

Quelles sont les grandes actualités que le Groupe SERL va connaître ces prochains temps ?« Le Groupe SERL, Société Anony-me d’Économie Mixte, intervient dans deux grands domaines d’activi-té, l’aménagement et la construc-tion. Acteur d’excellence sur soncœur de métier, le Groupe SERLtravaille au service des collectivitéslocales, des établissements publics etdes organismes privés. Et les projetset les problématiques ne manquentpas. C’est pourquoi, le GroupeSERL révise et complète régulière-ment ses compétences et son offre àdestination des territoires et adapteson action aux évolutions des atten-tes des citoyens, de nos clients etpartenaires. Elle intervient désor-mais dans les secteurs des énergiesrenouvelables, de l’ingénierie immo-bilière ou des services aux entrepri-ses. Elle est également présente dansles domaines de la programmation etde la sûreté urbaine. À ce titre, leGroupe est très impliqué sur le terri-toire de la Métropole, mais aussi duDépartement du Rhône et des sec-

teurs limitrophes. Il est en veille pouraccompagner ses partenaires dans ledéveloppement de leurs projets, detoutes tailles, en cours ou à venir. »

S E R L TROP H É E DE S COM M U N A U T É S DE COM M U N E S .

« Privilégier la proximité et l’intérêt de la collectivité »Entretien avec Jean-Luc da Passano, Président de la SERL, qui a remis le trophée des Communautés de communes.

■ Jean-Luc da Passano, président de la SERL. Photo D. R.

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vendredi 28 septembre 2018 - supplément - rhône trophées ... · qui œuvrent au quotidien pour...

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