Vendôme au fil du Loir

M u s é e d e Ve n d ô m e

22 novembre 2014 - 16 mars 2015

L’exposition Vendôme au fil du Loir a pour objectif de montrer au public des éléments d’architecture et des métiers aujourd’hui disparus. A partir des fonds iconographiques des Archives départementales de Loir-et-Cher, de la Bibliothèque et du musée de Vendôme, le parcours révèle les ponts, portes, moulins, lavoirs, tanneries. La scénographie met à l’honneur des métiers liés au Loir : tanneur, mégissier, gantier, sellier en présentant des outils parfois surprenants. Les artistes du XIXe siècle nous ont transmis dessins, aquarelles et peintures retraçant à la fois l’urbanisme et la vie artisanale. Les œuvres exposées permettent d’apprécier le talent de Victor Bergeot, Gervais Launay, Louis Moullin, Pierre Mussou, Amand Queyroy. Le Loir est une rivière de 312 kilomètres de long, il prend sa source à l’ouest de Chartres, son parcours se termine en Anjou. A Vendôme, le Loir se divise en plusieurs bras, ce qui a déterminé l’urbanisme du centre ancien ; le cours d’eau constitue une barrière naturelle en avant des fortifications de la ville médiévale.

Louis Moullin, L’église de la Trinité vue des Grands-Prés, aquarelle, musée de Vendôme © Aurore & Léna

Les Portes

Cette porte est la seule qui subsiste des quatre qui fermaient la ville. Le comte Jean VIII l’attribue aux échevins en 1467 afin qu’ils y tiennent leurs assemblées. Le pont de pierre à deux arches situé en avant a été reconstruit en 1838.

Aussi appelée La porte d’eau, cette porte est fortifiée à la fin du XIIIe siècle et au XVe. Dès la période médiévale, elle régule ce cours du bras du Loir. Les moines de l’abbaye de la Trinité ont édifié un barrage qui alimentait le Moulin Perrin situé en aval et qui leur appartenait.

Albert ROBIDA L’arche des Grands-Prés aquarelle, musée de Vendôme

Henri CHOUPPE, Vue de l’hôtel de ville de Vendôme, vers 1860, aquarelle,, musée de Vendôme © Aurore & Léna

Les lavoirs

Avant que le réseau d’adduction ne soit créé à Vendôme à la fin du XIXe siècle, la lessive compliquait la vie des ménagères. Grâce à la présence de nombreux bras du Loir, les riverains possédaient un lavoir pour leur usage. Composé d’un plancher en bois, abaissé ou levé à l’aide de chaines enroulées sur un treuil, en fonction du niveau de la rivière.

Outre ces lavoirs privés, existaient des lavoirs publics en centre ville, accessibles par des venelles encastrées entre les maisons. Le cadastre napoléonien de 1811 en fait état. Au XIXe siècle, la municipalité, soucieuse du confort de ses administrés, fait construire des lavoirs communaux plus spacieux et faciles d’accès. Chaque quartier possède ainsi son propre lavoir.

Au premier plan de cette aquarelle, deux femmes agenouillées sur le plancher du lavoir lavent leur linge dans le Loir. Leur maison située à l’arrière possède un abri protégé par la pente du toit pour le séchage de la lessive.

Louis MOULLIN, Vue du château de Vendôme, 1873, aquarelle, musée de Vendôme © Aurore & Léna

Renseignements pratiques

Lieu Musée de Vendôme Cour du Cloître 41100 Vendôme Tél : 02 54 89 44 50

Dates 22 novembre 2014 16 mars 2015

Ouverture tous les jours sauf mardi et dimanche de 10h à 12h et de 13h30 à 17h30 fermé le 25/12 et le 01/01

Tarifs GRATUIT

Contact Laurence Guilbaud, conservateur en chef

Mel musee@vendome.eu

Liaison Paris – Vendôme T.G.V en 42 minutes Visuels disponibles sur demande.

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