var eco news n°12

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www.var.cci.fr ÉVÉNEMENT P9 // 7 èmes Rencontres Qualivar CCI DÉCODÉE P22 // Lycée la Tourrache, formations d’excellence aux métiers du Design et de l’Entreprise INTERVIEW P25 // Pascal Picq, un paléoanthropologue dans l’entreprise PORTS Les Leviers du développement économique DOSSIER P.14 12 JAN. 2015 le magazine de la chambre de commerce et d’industrie du var

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Au sommaire, un dossier sur les Ports, gérés par la CCI du Var depuis 90 ans.Capacité de notre chambre à transformer des équipements portuaires en un véritable levier du développemement économique varois. formations d'excellence aux métiers du design et de l'entreprise dispensées au lycée la Tourrache; interview exclusive avec Pascal Picq, célèbre anthroplogue

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Page 1: Var Eco News n°12

www.var.cci.fr

événementP9 // 7èmes

Rencontres Qualivar

CCI DéCoDéeP22 // Lycée la Tourrache,

formations d’excellence aux métiers du Design et de l’Entreprise

IntervIewP25 // Pascal Picq,

un paléoanthropologue dans l’entreprise

PORTSLesLeviers du développementéconomique

Dossier P.14

N°12JAN. 2015

le magazine de la chambre de commerce et d’industrie du var

Page 2: Var Eco News n°12

Hors-série 3e édition Hors-série 3e édition

var-entreprises.com

En vente en kiosque

à partir du 25 novembre 2014

TOP500_pub_cci.indd 1 03/11/2014 17:53

Page 3: Var Eco News n°12

« Suite à l’attentat du 7 janvier qui a décimé la rédaction du journal Charlie Hebdo et provo-

qué la mort de policiers et de civils, nous avons tenu à exprimer notre consternation, notre émotion et notre solidarité aux familles et aux proches des victimes, en reproduisant le dessin de Plantu envoyé sur Tweeter en hommage à ses collègues dessinateurs lâchement exécutés. Face à ce drame, c’est toute la France qui est en deuil. L’année 2015 débute dans la tristesse. Malgré tout, nous pouvons garder espoir et optimisme suite à l'ampleur historique de la Marche Répu-blicaine du 11 Janvier qui témoigne de notre volonté à tous de défendre les valeurs de la Dé-mocratie et qui montre notre capacité collective à nous projeter vers l'avant.J’adresse à chacun d’entre vous tous mes vœux de bonne et heureuse année… Une année 2015 que je souhaite féconde pour notre économie varoise. On se souviendra de l’année 2014 comme d’un millésime plutôt chagrin. Réformes institution-nelles, chômage record, dérapage des déficits sur le plan national, croissance atone, ponctions bud-gétaires, éviction de l’aéroport, inondations… Les difficultés ne nous ont pas été épargnées mais je ne souhaite pas m’y appesantir. Nombreuses auraient été les raisons de nous décourager. C’est pourtant tout l’inverse. Notre volonté d’aller de l’avant n’a jamais été aussi forte. Quand les difficultés sont de circonstance, il faut savoir y opposer un opti-misme de conviction et pour ma part j’y ajoute un réalisme de raison. Notre chambre de com-merce et d’industrie du Var est résolument sur cette ligne, elle fait le choix d’être un catalyseur de dynamiques. Nous sommes en effet plus que jamais convaincus d’avoir dans le Var bien des raisons d’être ambitieux. Et nous voulons faire en sorte que cette ambition soit communicative et partagée par le plus grand nombre d’entre vous. Face à la profonde mutation de notre société et de notre système de production, la CCI du Var est aujourd’hui porteuse d’une nouvelle ambi-

tion, d’une stratégie plus offensive. Une straté-gie claire qui s’appuie sur trois leviers puissants autour desquels nous allons articuler l’ensemble nos actions : le territoire, l’innovation, le collectif. Le territoire est notre réponse à la mondialisa-tion. Un territoire qui sait affirmer sa spécificité, ses potentiels, ses atouts, pour mieux s’ouvrir sur la région et sur le monde. L’innovation est quant à elle, notre réponse à l’avènement du tertiaire. Elle se nourrit de la formation et nécessite un effort soutenu en matière de recherche et développe-ment. Le numérique offre un large champ d’in-novation sur l’ensemble du territoire et couvre l’ensemble des filières économiques, y compris du tourisme. C’est pourquoi nous sommes parte-naire de la French Tech et que nous souhaitons multiplier les passerelles entre les entreprises de la nouvelle économie numérique et les entre-

prises de l’économie tradition-nelle. Quant au collectif, il s’impose naturellement. Il n’y a qu’une recette efficace pour développer l'économie, c’est la mise en relation, en complémentarité, en partage et en mutualisation des compétences des acteurs locaux. Une formule résume bien les enjeux du collec-tif pour notre chambre de com-

merce : « Demain, nous serons ce que nous saurons partager ». Cet esprit de coopération s’exprime déjà dans deux projets majeurs pour l’avenir de notre territoire. Le premier est la création d'un nouveau quartier sur le site Chalucet à Toulon, dit de « la créativité et de la connais-sance ». Il comprendra entre autres une école supérieure internationale de commerce, en partenariat avec Kedge Business School. Le se-cond projet concerne l’aménagement portuaire Toulon / La Seyne Brégaillon pour répondre au développement des croisières en Méditerra-née et au trafic ferries notamment continent/Corse et RORO pour les marchandises. Fini le temps où les entreprises et les collectivités se regardaient en "chiens de faïence". L’année 2015 s’ancre résolument dans une stratégie de développement concerté, partagé et lisible ! »

« Demain, nous serons ce que nous saurons partager. »

sommaire4 entreprise à la une

> SAVOR Créations, l’inventeur de saveursAlain LEON, le PDG du groupe SAVOR Créations révolutionne les papilles dans le secteur traditionnel de l’épicerie fine. Ses inventions culinaires séduisent les plus grandes enseignes françaises et étrangères.

5 actualités

> Nautisme, filière de poids de l’économie> Cinq parcs d’activités sur la voie de l’excellence > Le 4e Forum Var Ecobiz confirme son succès

9 événement

> Les 7èmes Rencontres Qualivar sous le signe de l’innovation

10 vie des entreprises> PBI Probeautic Institut poursuit

sa croissance à Signes> Light Tec, l’experte du calcul optique > Semantic TS, spécialiste de l’échographie

3D des mers

14 dossier

> Les ports, leviers du développement économique

22 cci décodée> Lycée la Tourrache, formations d’excellence aux

métiers du Design et de l’Entreprise

24 portrait> Magali Turbatte, présidente de FCE Toulon-Var

25 intervieW> Pascal Picq, un paléoanthropologue

dans l’entreprise

26 agenda> De janvier à mars, les rendez-vous

à ne pas manquer !

Editeur : Chambre de commerce et d’industrie du Var Boulevard Général Leclerc - 83000 ToulonDirecteur de la publication : Jacques Bianchi, PrésidentDirectrice de la rédaction : Katia BizatRédaction en chef : Hélène Devillé - [email protected]édaction en chef par intérim : Laure Le ScornetMaquette-Conception : Declik. com - Sophie AntkowiakRégie publicitaire : Philippe Violier - AECP ConseilTél. : 03 82 886 886 - [email protected] : Trulli (06140 Vence)

le magazine de la cci du var n°12 janvier 2015

Tiré à 45.000 exemplairesISSN 2258-0212Dépôt légal à parutionLa reproduction, même par-tielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/1957)

éditorial

« Nous alloNs articuler NosactioNs autourde trois leviers : le territoire, l’iNNovatioN, le collectif. »

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Une fois n’est pas coutume, Var Eco News re-vient ce trimestre sur l’actualité du groupe

SAVOR Créations, déjà évoquée dans nos colonnes. La raison ? Témoigner de la réussite d’une PME varoise. La preuve par les chiffres. En 2011, la société six-fournaise affichait un chiffre d’affaires de 1,5 M€ pour onze salariés. Trois ans plus tard, le CA atteint 5 M€ et l’effectif a triplé avec trente salariés… Sans compter les emplois indirects. Alain LEON, le PDG du groupe estime que les opé-rations de sous-traitance, pour la mise en coffret par exemple, font travailler une trentaine de per-sonnes notamment dans trois ESAT* du départe-ment et un établissement pénitentiaire.

Tout l’univers d’une marque SAVOR Créations est un fabricant de produits d’épicerie fine bio et traditionnelle (huiles, vi-naigres, moutardes, etc.), auxquels se rajoutent une ligne de sirops sous licence (Barbapapa & Hello Kitty). Les 300 produits du groupe sont ré-férencés par des centaines d’épiceries fines dont les plus grandes enseignes françaises et étran-gères. Parmi les plus gros clients figurent les Gale-

ries Lafayette, Le Bon Marché, Alinéa, Little extra, Nature & Découverte. Le groupe fabrique ses pro-duits sous trois marques propres : Savor & Sens Tradition, Savor & Sens Bio et Savor Créations Licences. Sous cette dernière, on retrouve le sirop saveur barbe à papa distribué dans des flacons en forme du personnage coloré. C’est Alain LEON qui a créé le moule (exclusivité France) après avoir acheté la licence auprès de TF1. SAVOR Créations travaille aussi en marque blanche pour des clients comme Alinéa ou encore Nature & Découverte. Pour ce dernier, il a créé une gamme de produits

« spécial Brésil » : sirops goût Mojito, marinades, tartinades... Car Alain LEON ne se contente pas de faire de l’épicerie fine traditionnelle. Ce créatif doté d’une soif d’innover insatiable ne cesse d’aller de l’avant pour surprendre les palais des consommateurs.

Une nouvelle collection tous les six moisFer de lance du groupe, les moutardes (5 000 pots / jour) sont protégées par deux brevets INPI pour leurs procédés de fabrication qui leur confèrent une esthétique singulière haute en couleurs. Autre succès : la gamme inédite, tout en or (crème de balsamique, poivre, sucre…). « Je propose une nou-velle collection tous les six mois. Mon idée de départ est toujours la suivante : qu’est-ce qui manque ? Actuellement, je travaille sur trois projets. Tout d’abord, les tartinables salés. La tapenade, c’est bien. Mais Il est temps d’apporter du nouveau à la fois sur les goûts, les visuels et les textures. Idem sur les pâtes à tartiner, où il existe un vrai marché

car les usages sont multiples : nappage, crêpes… Je suis actuellement en pourparlers avec de grandes marques enfants pour l’achat de licences. Autre piste de développement, le packaging des produits car les clients aiment conserver les contenants pour la déco », souligne Alain LEON.

Croissance à l’exportL’export correspond à 25% du CA du groupe, avec une forte montée en puissance. Deux paramètres l’expliquent. D’abord, la confiance des clients qui commandent plus. Ensuite, le recrutement d’une directrice commerciale France et export. « Nous travaillons de plus en plus avec l’Europe du Nord, le Canada, l’Australie, le Japon et bientôt la Russie. A terme, je me fixe un objectif de 30% du chiffre d’affaire réalisé à l’export. Pour autant, je n’envi-sage pas de conquérir la planète car je reste atta-ché au côté artisanal et humain de mon entre-prise. Mon défi actuel est de satisfaire la demande, d’acheter de nouvelles machines et de gérer l’es-pace », affirme Alain LEON. La société est en effet à l’étroit et recherche sur la zone des Playes une surface de 1 000 m² ou plus, selon ses futurs car-nets de commande pour agrandir sa plateforme logistique.

Sirops Barbapapa, ketchups insolites, confitures velours … Alain LEON, le PDG du groupe SAVOR Créations révolutionne les papilles dans le secteur traditionnel de l’épicerie fine

Agro-AlimentAire

sAVor CréAtions,l’inVenteur De sAVeurs

SAVOR Créations(Six-Fours-Les-Plages)

• Chiffre d’affaires 2014 : 5 M€ (dont 25% réalisé à l’export)

Tél. 04 94 92 88 [email protected] www.savorcreations.com

" je reste

attaché

au côté

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et humaiN

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Alain LEON, PDG du groupe SAVOR Créationset ses sirops en forme de Barbapapa.

* ESAT : Etablissements et Services d’Aide par le Travail

entreprise à la une

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janvier - mars 2015 • n°12

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étudeNAUTiSme, filièRe de pOidS de l’éCONOmie

La Chambre de commerce et d'industrie du var a réalisé, en partenariat avec la CCI Nice Côte d’Azur, une photographiecommune de la filière nautique

Dans un mar-ché atone et impacté par une régle-m e n t a t i o n de plus en plus contrai-

gnante, le dirigeant doit faire face à une concurrence exacerbée.Face à cette modification profonde du marché, il paraissait donc déter-minant de mieux cerner les attentes des professionnels. Amélioration de la satisfaction client, renforce-ment de la politique commerciale et maîtrise des coûts figurent au palmarès des besoins ainsi expri-més et repérés comme pistes de so-lutions pour maintenir leurs activi-tés. Forte de ce constat, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Var entend bien sûr intensifier et sur-tout adapter son soutien à la filière en assurant notamment sa promo-tion vers des sphères nouvelles et en proposant des solutions innovantes.

Jacques BianchiPrésident de la CCI Var

plaisance et Yachting : chiffres clés dans le Var

la plaisance concerneles 3/4 des établissementsvarois et 4/5 des effectifs.

le yachting concerne 1/4 des établissements varois et 1/5 des effectifs.

soit 88 % du poids dansle pôle nautique

soit 75 % du poids dansle pôle nautique

soit 80 % du poids dansle pôle nautique

533

701

2 796

m€ de CA

éTAbliSSemeNTS

effeCTifS

soit 12 % du poids dansle pôle nautique

soit 25 % du poids dansle pôle nautique

soit 20 % du poids dansle pôle nautique

73

234

694

m€ de CA

éTAbliSSemeNTS

effeCTifS

Les professionnels de la plaisance regroupentles établissements de la filière nautique déclarant avoir moins de 20% de leur CA réalisés par laclientèle des bateaux ≤ 24m.

Les professionnels du yachting regroupent les établissements de la filière nautique déclarant avoir plus de 20% de leur CA réalisés grâce à la clientèle de yachts (bateaux ≥ 24m).

" lA CCi dU VAR SOUTieNT le NAUTiSme"

actualités

le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

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www.var.cci.fr

Haut-lieu de la plaisance, le Var est reconnu pour les compétences de ses professionnels du nau-

tisme. Repérée comme une filière industrielle génératrice de savoir-faire et d’emplois, la CCI du Var consacre une attention particulière à la filière nautique depuis 2008. Et pour cause, les 935 éta-blissements génèrent près de 606 millions d’eu-ros de chiffre d’affaires et près de 3 500 emplois ! Des chiffres qui continuent de progresser même si le secteur n’est pas épargné par la conjoncture. Il faut dire que son potentiel est soutenu par des projets porteurs, avec notamment la structuration de l’activité de la grande plaisance via la réhabilita-tion de l’ancienne BAN (Base aéronavale) de Saint-Mandrier, sans oublier l’arrivée de Monaco Marine à Bois-Sacré – La Seyne-sur-mer. Au moment de l’enquête, près de 60% des professionnels varois interrogés prévoyaient une stabilité de leur chiffre d’affaires en 2014. Et 21% tablaient sur une hausse.

instantané varoisL’activité nautique est répartie sur tout le long du lit-toral varois, mais la plus grande concentration d’éta-blissements est localisée à l’ouest du département : 48% des établissements et 61% du CA du nautisme sont réalisés entre Saint-Cyr et Hyères. Parmi les domaines d’activités, la vente, la location et la main-tenance dominent la filière. La Vente/Négoce génère

ainsi le chiffre d’affaires le plus important, avec 242 millions d’euros (soit 40% du CA total). La Location/Services affiche le plus grand nombre d’établisse-ments (341). Quant à la Maintenance/Réparation/Installation, elle occupe la première place du podium en termes d’effectifs, en employant plus du quart des salariés de la filière (29%).

le nautisme interdépartemental : un potentiel à développerLa filière nautique 06 et 83 concerne 1 882 éta-blissements, plus de 6 700 salariés et 1,4 milliard d’euros. L’étude enseigne que les interactions entre les deux départements sont à relativiser car chaque territoire fonctionne avec son propre écosystème. Ainsi, les échanges interdépartementaux ne repré-sentent que 6% du CA de chaque département, soit 48 M€ au bénéfice du 06 et 39 M€ au bénéfice du 83. Les deux territoires préfèrent se tourner vers des fournisseurs locaux en priorité. Les profession-nels font ensuite appel à des fournisseurs nationaux et étrangers. Les fournisseurs varois représentent 3% des fournisseurs des établissements azuréens. Dans le Var, les fournisseurs azuréens représentent 4% des fournisseurs.

Mission [email protected] • Tél. 04 94 22 88 39

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Jacques Bianchi, Président de la CCI du Var et Horace Lanfranchi, Président du Conseil général du Var avec les heureux lauréats, lors de la remise des certifications et labels.

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deVeloPPement durABleCiNq pARCS d’ACTiViTéS SUR lA VOie de l’exCelleNCe

Le 2 octobre dernier, Jacques Bianchi, Pré-sident de la CCI du Var, Horace Lanfranchi, Président du Conseil général du Var, Thierry Laffont, Directeur régional de l’ADEME et Gregory Bardies, consultant chez Ecocert Environnement ont remis, au siège de la CCI du Var, la certification environnementale ISO 14001 niveau 1 à cinq associations de parcs d’activités engagées dans l’opération D2Parc : ADPACA (Saint-Maximin), AFUZI (La Garde, La Crau et La Farlède), AGP (Grimaud), Capi-tou Industries (Fréjus) et Nicopolis Avenir (Brignoles). Les parcs d’activités ADPACA et AFUZI ont aussi été labellisés Qualité Eco Var par le Conseil général du Var.Cette certification est le résultat des trois an-nées d’accompagnement territorial de la CCI du Var au profit des associations d’entreprises pour améliorer la performance économique, sociale et environnementale de leur site. Dans un contexte où la concurrence entre territoires est vive, l’offre en parcs d’activités de qualité est un sérieux facteur d’attractivité. La CCI du

Var a imaginé et lancé en 2012 le programme de Développement Durable des parcs d’acti-vités (D2Parc), une action unique en France. La CCI du Var va prolonger son appui aux cinq associations afin de poursuivre les échanges et les apports en expertise. Elle s’engage éga-lement à renouveler cette démarche par le lancement de son appel à candidature pour accompagner trois nouvelles associations de parcs d’activités.

Le site www.var-ecobiz.fr a lancé une nouvelle commu-nauté « Parcs d’Activités » pour répondre au besoin de mise en réseau des as-sociations de parcs d’acti-vités varois.

Pôle prospective et développement [email protected] . Tél. 04 94 22 89 97

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janvier - mars 2015 • n°12 var eco news

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territoirelA CCi dU VAR A SigNéTROiS NOUVelleS CHARTeSde pARTeNARiAT

Soucieuse d’être au plus proche des ter-ritoires et de renforcer ses relations avec les collectivités locales en matière de développement économique, la CCI du Var a signé trois nouvelles chartes de par-tenariat : avec Vincent Morisse, maire de la commune de Sainte-Maxime, le 28 oc-tobre dernier ; avec Robert Beneventi, maire de la commune d’Ollioules, le 19 novembre et avec André Geoffroy, président de la communauté de communes de la Vallée du Gapeau, le 28 novembre. A travers ces chartes de partenariat, la CCI du Var apporte son expertise aux collectivités pour les accompagner dans leurs missions économiques et leur apporter ainsi une « réponse sur mesure » au service de la réussite des territoires et des entreprises. Ces chartes s’appuient sur une offre dédiée aux collectivités, rassemblée dans un catalogue édité par la CCI du Var : « Agir pour le développement économique des territoires et des entreprises - Guide des prestations ».

La signature de la charte de partenariat entre Jacques Bianchi, Président de laCCI du Var et Vincent Morisse, Maire de Sainte-Maxime.

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Créer sa startup en 54 heures ! Telle est l’expérience qu’ont vécu 90 participants, du 21 au 23 novembre, à La Cantine by TVT Innovation. Pour la première fois, Toulon a accueilli le plus grand incubateur mondial, le Startup Weekend. Le concept est simple : constituer une équipe autour d’une idée et créer sa startup en un temps record. Un événement incontournable, dont la CCI du Var était non seulement co-organisatrice mais aussi membre du jury, en la personne de son directeur général, Stéphane Gueydon, et partenaire avec son lycée la Tourrache et Kiosk to invest. La CCI du Var est fière de s’être ainsi engagée dans la Global Startup Battle et de soutenir son esprit d’entreprendre

TempS fORTS !

ASSemblée géNéRAle de l’OiTC dU SUd-eST

Le 5 décembre, l’Office Interconsulaire des Transports et des Communications du Sud-Est (OITC) a tenu son assemblée générale au Palais du Commerce et de la Mer à Toulon. L’OITC représente les usagers des ser-vices de transport et de communication auprès des pouvoirs publics et entreprises publiques sur tous les dossiers d’infrastructures, d’exploitation ou de régle-mentation. L’OITC regroupe les chambres consulaires (Commerce et Industrie, Agriculture, Métiers et de l’Artisanat), des régions Auvergne, Bourgogne, Corse, PACA et Rhône-Alpes ainsi que quelques chambres de régions Languedoc-Roussillon et Franche-Comté.

med bUSiNeSS dAYSAvec 520 entrepreneurs du bassin méditerranéen, le succès de l’édition 2014 des Med Business Days, salué par les participants venus de près de 20 pays d’Eu-rope et de Méditerranée, renforce le positionnement de notre territoire comme carrefour économique de la Méditerranée. Organisé les 6 et 7 novembre à Mar-seille par le Medef International, CCI International Paca et l’UPE 13, avec le soutien de la région Paca, le programme intense (plénière, ateliers thématiques, rencontres BtoB qualifiées…) a permis aux partici-pants de saisir les opportunités en Méditerranée.

dOUble eSCAle jUmelleLe 25 novembre a été une journée particulière avec l’accueil en simultané de deux paquebots de la compagnie Norwegian Cruise Line : les Norwe-gian Spirit et Norwegian Jade, l’un à Toulon centre et l’autre à La Seyne sur Mer.

CONféReNCe RégiONAle iNNOVATiONDans le cadre de « 2014, année de l’innovation », le 25 novembre, à Cavaillon, la CCI de Vaucluse en par-tenariat avec la CCI régionale a organisé la Conférence régionale de l’Innovation avec des témoignages de plusieurs entreprises et une conférence du philosophe et ancien ministre, Luc Ferry.

CONSeil éCONOmiqUe VAROiSLe 18 décembre, Jacques Bianchi, Président de la CCI du Var a présidé sa dernière assemblée plé-nière du Conseil Economique Varois. Son mandat de trois ans va en effet prendre fin au 1er janvier 2015. Le Conseil économique du Var est une as-semblée consultative qui se veut un laboratoire d’idées, d’analyse et de prospective pour faire avancer le Var en matière de développement éco-nomique.

innoVAtioneVeNemeNT STARTUp WeekeNd TOUlON

fOCUS

181, c’est le nombre de diplômés 2014 des éta-blissements de formation de la CCI du Var : le ly-cée la Tourrache et Capforma. La cérémonie de remise des diplômes a eu lieu le 14 novembre, au Palais du Commerce et de la Mer, en présence de Jacques Bianchi, Président de la CCI du Var et de Joël Potier, Président de la commission enseignements et formation de la CCI du Var. La cérémonie a également été l’occasion de signer deux conventions qui renforcent les liens de collaboration entre la CCI du Var et le groupe Casino, d’une part, et BATI BATI, d’autre part.

CeremonieRemiSe deS diplômeS de CApfORmA eT dU lYCée lA TOURRACHe

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Le tee-shirt officiel des participants.

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La photo de classe des Talents 2014.

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La Soirée Top Trophées rassemblant CCIV, Var-Matin et UPV au Palais du Commerce et de la Mer, le 20 novembre dernier, a été l’occasion de dévoiler deux palmarès : les Trophées 2014 du Club de l’Eco Var-Matin, dont la CCI du Var est membre du jury et les champions du Top 500 Var Entreprises de l’UPV. Les 5 lauréats des Trophées de l’Eco sont : Manager de l’Année (Alexandra Bacquié-Perbet, Hôtel du Castellet-Grand Prix Hôtel) ; Développe-ment durable (Jean-Claude Sirop, Thalgo La Beauté Marine) ; Innovation (François Patou-reaux, Sommep) ; International (Matthias Meilland, Meilland International) ; Made in Var (Sacha Dufrêne, La Tarte Tropézienne).

troPHeeS eCo lA SOiRée TOp TROpHéeS

Les heureux lauréats du Club de l’Eco avec leurs trophées réalisés par la Verrerie de Biot.

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Le Forum Var Ecobiz qui s’est tenu le 18 novembre au Palais Neptune à Toulon a attiré près de 1 000 participants, contre 800 en 2013. Placé sous le signe de l’innovation, le forum a pris une coloration régionale, puisqu’il était ouvert aux chefs et cadres d’entreprises de toute la région Paca. Soulignons le succès de l’atelier de co-working (nouveauté 2014) qui répond aux besoins des dirigeants de travailler ensemble et de co-construire l’entrepreneuriat de demain. L’édition 2014, c’était aussi le Co-Lunching et le Cocktail Networking (nouveautés 2014) pour « nourrir » son réseau. Rendez-vous est pris pour le 19 novembre 2015. D’ici là, les échanges se poursuivent sur la plateforme business www.var-ecobiz.fr.

ConJonCture eConomiQue

Les résultats de la seconde note de conjonc-ture semestrielle de la CCI du Var révèlent des tendances toujours aussi contrastées selon les secteurs d’activité : aggravation des difficultés dans la construction, perte d’em-plois malgré une hausse du chiffre d’affaires dans le tourisme (Constat 1er sem. 2014 / Prévisions 2e sem. 2014). Après une année 2013 relativement stable, le 1er semestre de l’année 2014 est marqué par un net repli du CA des entreprises (-2%), alors que l’emploi progresse. Les prévisions des professionnels pour le prochain semestre sont très réser-vées, seuls 19% d’entre eux envisagent une hausse d’activité. A suivre…

Plus de la moitié des entreprises varoises a vu sa trésorerie diminuer au 1er semestre 2014. Les secteurs de la construction, du commerce de détail et de l’hôtellerie-restauration af-fichent les niveaux les plus bas. Les perspec-tives sont mauvaises et la situation devrait per-durer au 2e semestre 2014.

l'inquiétude financière granditfOCUS

UN NeT ReplidU CHiffRe d’AffAiReS

reSeAuXle 4e fORUm VAR eCObiz CONfiRme SON SUCCèS

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Le Co-Lunching : une nouveauté 2014 pour « nourrir » son réseau.

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Les CCI de France ont placé l’année 2014 sous le signe de l’Innovation. Cette thématique

était donc tout naturellement celle des 7èmes Ren-contres Qualivar dont les enjeux dessinent d’ores et déjà le tourisme de demain, les séjours du futur… avec ce « quelque chose d’inoubliable » en plus !

le tourisme de demain, c’est aujourd’hui dans le VarA l’invitation de la CCI du Var, des experts sont venus apporter leurs analyses, leurs expériences et leurs approches de l’innovation dans deux ate-liers, respectivement dédiés à l’Hôtellerie-Res-tauration et à l’Hôtellerie de Plein Air. Citons pêle-mêle : Matali Crasser, designer /Sandrine Alouf, atmosphériste / Olivier Devys, président d’OKKO Hôtels / Jean-Gabriel du Jaiflin, restauconcepteur / Philippe Bossanne, créateur du réseau Hutto-pia / Florence Bugeon, directrice marketing de la division Habitat de loisirs du groupe Bénéteau / Éric Brel, dirigeant et designer de Polymidi / Marc Laborie, responsable produits internet chez Thelis. Qualivar a été l'occasion de rencontres inédites, notamment entre Matali Crasser (icône du design français) et les étudiants de Kedge Design School. Signalons également celle du président d'OKKO Hôtels avec Hubert Falco, sénateur-maire de Toulon.

« experience economy », un tourisme autrementJean-Philippe Gold, directeur du Comité Régional du Tourisme de Picardie mais surtout premier acteur économique accrédité « Experience Eco-nomy Expert » en France et second au plan inter-national dans le secteur du tourisme a tenu une

conférence plénière sur l’ « Expérience Economy ». Cette nouvelle approche économique, venue des Etats-Unis, est désormais appliquée à la filière touristique française. L’ « économie de l’expé-rience » consiste à passer du stade du produit ou du service standardisé à celui de l’expérience per-sonnalisée, créatrice d’un souvenir mémorable pour le consommateur. Cette vision novatrice est particulièrement adaptée au tourisme, marché sur lequel le visiteur souhaite justement vivre des émotions inoubliables. Cette approche écono-mique, encore peu appréhendée, pourrait dans un futur proche participer à l’émergence d’un « tourisme autrement » où chacun pourra faire sa différence et sa propre valeur…

Remise de la marque qualité TourismeEn conclusion de cette matinée, la marque Qua-lité Tourisme a été remise à 56 établissements touristiques qui l’ont obtenue (23) ou renouve-lée (33). Une cérémonie désormais tradition-nelle sur ces Rencontres, qui faut-il le rappeler, réunissent chaque année les professionnels varois du tourisme engagés dans une démarche Qualité via le Club Qualivar Tourisme qu’anime, coordonne et dynamise la CCI du Var, en parte-nariat avec le Conseil général du Var et l’ADT Var Tourisme. Cette marque est le signe de recon-naissance des établissements qui offrent des prestations de qualité. C’est un véritable gage de confiance pour la clientèle. Qualité de l’accueil et des services, professionnalisme, valorisation des ressources locales figurent parmi les valeurs essentielles de la marque. Avec 198 établisse-ments labellisés, le Var est le premier départe-ment français pour le nombre d’entreprises affi-chant la marque Qualité Tourisme.

Les Rencontres Qualivar organisées par la CCI du Var, en partenariat avec le Conseil général du Var, se sont tenues le 27 novembre au Palais du Commerce et de la Mer. Cette 7e édition a rassemblé plus de de 200 professionnels du tourisme varois, engagés dans la Qualité et l’Innovation.

les 7èmes renContres QuAliVAr sousle signe De l’innoVAtion

Filière touriSme

Laurence Cananzi (à droite), présidente de la commission Tourisme à la CCI du Var a remis la marque Qualité Tourisme à 56 récipiendaires.

Les travaux et les échanges entre professionnels se sont poursuivis l’après-midi, avec le 1er Forum des Cafés-Hôtels-Restaurants du Var, organisé par la CCI du Var sous le patronage de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH).

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Jean-Pierre Ghiribelli, président de l’UMIH-83 et de l’UMIH-PACA.

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pBI Probeautic Institut est née en 1997 à Mar-seille, d’une volonté d’entreprendre de son

président Bruno Rebibou, issu de l’industrie phar-maceutique, et d’une opportunité liée au rachat de Laora, une petite marque de soins de beauté régio-nale. Puis l’entreprise s’est développée en ciblant la niche des écoles d’esthétique et des étudiants. Probeautic Institut se présente au-jourd’hui comme le leader français sur son marché. Elle fournit les insti-tuts, spas hôteliers et urbains, écoles et étudiants en esthétique, maquil-leurs professionnels, prothésistes ongulaires… en leur proposant une offre complète de 17 familles de pro-duits. Il s’agit d’une offre complète allant de l’équipement aux consom-mables, en passant par la décoration et l’ambiance cabine. « La société a plusieurs casquettes. Elle s’occupe non seulement de la conception et de la mise sur le marché de produits et matériels dédiés aux professionnels du bien-être, de l’esthétique et du spa, mais elle est aussi distributeur de marques, dont certaines en exclusivité pour la France, comme Atelier

Make-up Paris ou Ainhoa, une marque espagnole de cosmétiques », explique Bruno Rebibou.En tout, le catalogue contient 4 500 références et trois marques propres. Il s’agit de PBI®, la marque distributeur pour tous les consommables et pro-duits d’usage courant et ELEMENTS® pour les soins esthétiques. En complément, la société a

lancé en janvier 2014, forSPAS®, une ligne de produits pour les spas. « Cette gamme innovante se décline sous trois formules : des ingrédients, des produits semi-fi-nis et des produits finis. Le concept est de permettre aux praticiens spas de créer eux-mêmes leurs rituels soins afin de personnaliser leurs prestations et de satisfaire au mieux leur clientèle », souligne Bruno Rebibou. En janvier, PBI va

étoffer sa gamme pour les salons de coiffure dans le but de proposer à sa clientèle une offre globale dans l’univers de la beauté.

Une croissance à deux chiffresL’entreprise affiche une croissance à deux chiffres

(+ 17% en 2014, 12% en 2013 soit 10 M€), réa-lisée pour 50% avec les écoles en esthétique et les étudiants et pour 50% avec les profession-nels. En 2015, PBI table sur une progression de 20%. La société tire parti d’un marché de la beauté dynamique. « La demande est croissante et nous y répondons grâce à notre notoriété et nos moyens multi-canal : force de vente, site marchand, catalogue, magasins… », affirme Bruno Rebibou. L’entreprise dispose en effet de quatre magasins professionnels dans le sud de la France (Avignon, Marseille, Montpellier et Nice). Un nombre qui va grossir. « Nous voulons mailler le territoire en implantant une dizaine de concept stores dans les grandes capitales régionales d’ici cinq ans. La pre-mière ouverture est prévue à Nantes avant le prin-temps 2015. Si cela fonctionne bien, nous ouvri-rons des franchises », annonce le président de PBI. Autre axe de croissance : l’export, notam-ment en Belgique, Turquie, Canada et Chine. PBI entend réaliser à l’avenir la moitié de son chiffre d’affaire à l’export.

Une nouveau siège social à SignesPour poursuivre sa croissance, la PME s’est implan-tée depuis juillet dernier sur le parc d’activités de Signes, où elle a investi 2,5 M€ dans son nouveau siège social. Au total, PBI emploie une soixantaine de collaborateurs rassemblant scientifiques (chimistes, biochimistes, biologistes), esthéti-ciennes, commerciaux, logisticiens, dont une qua-rantaine à Signes. Une implantation stratégique. « Nous nous sommes énormément développés ces dernières années et avions besoin d’une plus grande surface pour mener à bien nos nombreux projets. Notre toute nouvelle structure ultra moderne a été conçue pour accompagner notre croissance et notre développement futur. La satisfaction de notre clien-tèle ainsi que le bien-être de nos collaborateurs font partie des priorités. Ces nouveaux locaux offrent des conditions idéales sur un site éco-responsable*, en ligne avec notre politique environnementale », explique le président. Seul bémol, au vu de sa croissance, la société prévoit qu’elle sera bien-tôt à l’étroit. Fort heureusement, le foncier dis-ponible sur sa parcelle lui permet une extension de 2 000 m². De quoi voir l’avenir en XXL.

PBi ProBeAutiC institutPoursuit sA CroissAnCe à signes

Fournisseur des professionnels de l’esthétique, de la beauté, du bien-être et du spa, PBI Probeautic Institut a déménagé son siège social sur le Parc d’Activités du Plateau de Signes

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PBI ProBeautIc InstItutwww.probeauticinstitut.com - Tel. 04 91 29 96 10

Bruno Rebibou, président de PBI Probeautic Institut et son nouveau siège social à Signes .

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* Le Parc d’Activités de Signes, aménagé et commercialisé par la CCI du Var, dispose du label « Qualité Eco Var » dont l’enjeu majeur est la prise en compte du développement durable.

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PBI ProBeautIc InstItutwww.probeauticinstitut.com - Tel. 04 91 29 96 10

light Tec a été créée en 1999 par Yan Cornil, ingénieur opticien. Spécialisée dans le domaine de la concep-

tion optique et des mesures optiques (Optical Design & Measurement Tools), la société est en forte croissance : 6 M€ de chiffre d’affaires en 2014 contre 5 M€ en 2013. La société compte parmi ses 2 000 clients, de grands groupes comme L’Oréal, CNES, Volkswagen, Renault, Apple, Google, Toshiba, Ifremer, Thales, Leica, Philips, Samsung, Sony ou EADS. Pour son 15e anniversaire, la société hyéroise s’est offert un nouveau siège social à la mesure de ses ambitions. Elle a déménagé au Pôle d’Ac-tivités Hyérois, dans un nouveau bâtiment plus grand, passant de 170 m² à 400 m², où elle a investi au total 2 M€ (1,8 M€ : surface et aménagements et 0,2 M€ : matériel de laboratoire). Ces nouveaux locaux dotés d’une belle salle de formation et d’un laboratoire pho-tométrique avec des équipements de mesure high-tech permettent à l’entreprise de développer ses deux acti-vités principales.

logiciels et optiqueLight Tec est tout d’abord le distributeur européen de logiciels de calcul optique, de photométrie et de télé-communication optique conçus aux Etats-Unis (Code V, Light Tools, RSOFT). Cette large gamme de logiciels de simulation optique a des applications dans des do-maines variés : éclairage, analyse de la lumière diffuse, conception optique, communication optique, optique intégrée, propagation laser, conception de film mince, conception réseau, laser diode… Ces logiciels très poin-tus permettent par exemple de concevoir des écrans de téléphones portables, d’ordinateurs ou encore des phares d’une voiture. Light Tec assure le support technique et la formation de ces logiciels pour l'Europe (forma-tion sur site ou dans ses locaux à Hyères et à Munich). Ce soutien peut se faire dans six langues : français, anglais, allemand, italien, espagnol ou russe. D’autre part, en tant que société d’ingénierie optique, Light Tec conçoit et fabrique ses propres outils de caractérisation de la diffusion optique des matériaux. Ses deux produits phares (REFLET* et Mini-Diff)

trouvent leurs applications dans la conception des lu-minaires, des écrans, et dans l’éclairage automobile, etc. L’outil Mini-Diff, qui a la taille d’une bouteille d’un litre, permet de mesurer la distribution de la diffusion de la surface d’un matériau et d’exporter les données vers un logiciel de conception d’éclairage en une minute. L’entreprise propose en outre un service de mesure pho-tométrique pour mesurer les propriétés optiques de dif-fusion d’échantillons avec une très haute précision. « Light Tec est le leader mondial dans ce domaine. La semaine dernière, nous avons procédé à des calculs de simulations d’éclairage sur des échantillons de com-posants pour l’entreprise américaine Intel », souligne Yan Cornil, le PDG de la société.

Ouverture d’un bureau à munichEn août 2013, la société a ouvert une succursale Outre-Rhin. « Il y a un an, nous avons ouvert un bureau de 200 m² à Munich, avec quatre ingénieurs, pour nous rapprocher de l’industrie allemande et de la porte des Pays de l’Est. Une personne est spécialement dédiée à la Russie », se félicite Yan Cornil, qui souligne le rôle de BPI France pour la mise en place du bureau et de l’équipe (aide de 150 000 €). Un pari gagnant puisque cette zone géographique re-présente désormais un tiers du chiffre d’affaires de Light Tec, en constante augmentation. A savoir, Light Tec est la société qui a développé en 2002 le Solarscope, produit dérivé d’un instrument dit « passeur de Vénus » inventé par l’observatoire de la Côte d’Azur. Cet instrument conçu pour l’observation du soleil, en toute sécurité oculaire, avait connu un beau succès en Eu-rope (distribué par Nature & Découvertes et Fnac Junior) et au-delà. Mais Yan Cornil ne souhaite plus trop en parler : « le Solarscope est aujourd’hui un produit en fin de vie comparé au Mini-Diff qui démarre de manière très prometteuse ». Le PDG de Light Tec entend aussi se faire discret sur ses futurs projets. Alors, à suivre…

Yan Cornil (cravate jaune), PDG de Light Tec, entouré de toute son équipe devant le nouveau siège social au Pôle d’Activités Hyérois

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LIght tecwww.lighttec.fr - Tel. 04 94 12 18 48 - [email protected]

Chiffre d’affaires6 M€ en 2014 (5M€ en 2013)

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RépaRtitioN du Ca70% Distributionde logiciels

30% Outils et mesures decaractérisation de la diffusion optique

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Le Mini-Diff mesure la distribution de la diffusion de la surface d'un matériau.

light teC, l’exPerte Du CAlCul oPtiQueCroiSSAnCeHyErES

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Spécialisée dans la conception optique et les mesures optiques, Light Tec a ouvert un bureau en Allemagne pour se rapprocher des pays d’Europe de l’Est

* REFLET est développé en partenariat avec la société aixoise STIL.

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Retrouvez d’autres portraits d’entreprises varoises en ligne

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provence outillage L’entreprise Provence Outillage spécialisée dans la vente de matériel de bricolage et d’outillage pour les particuliers a ouvert cet été un magasin de 360 m² sur la commune du Muy en Dracénie. Le démarrage de l’activité a généré la création de trois emplois permanents, auxquels s’ajoute un contrat de profes-sionnalisation. Il s’agit du premier point de vente ou-vert dans le Var, fort de 3 500 références. Un second magasin est prévu en 2015 en Provence verte, dans la région Saint-Maximin - Brignoles. Auparavant, la société vendait ses produits dans le département uniquement dans des camions ambulants et à tra-vers son site marchand. www.provence-outillage.fr

Particulièrement développée, la franchise française représente le 1er marché européen du secteur avec plus de 1 700 réseaux, plus de 65 000 points de vente. Elle emploie près de 310 000 salariés et réa-lise 47,4 milliards d’euros en 2013.(Source : Fédération française de la franchise)

Mail Boxes Etc.Mail Boxes Etc. est un réseau mondial de franchise de services spécialisé dans l’expédition, l’impres-sion ou la domiciliation à destination des particu-liers et des entreprises. MBE compte plus de 1 400 centres dans 32 pays. Le 8ème centre français du réseau a ouvert ses portes à Fréjus, en mai dernier. Le franchisé Christophe Beckrich propose une large palette de services allant de l’expédition-emballage, au graphisme-impression, en passant par la location de boîtes postales ou la vente de fournitures de bu-reaux ou de matériel d’emballage. www.mbefrance.fr

Restauration rapideDeux célèbres franchises de restauration rapide créent des emplois à Fréjus. Un restaurant Subway a tout d’abord ouvert ses portes en juillet dernier. Les propriétaires, Anne-Sophie et Vincent Mira, ont créé huit emplois. Par ailleurs, la société KFC (Ken-tucky Fried Chicken) a ouvert un établissement en novembre. L’enseigne a recruté avec Pôle emploi 75 personnes (45 CDI et 30 CDD).A savoir, Subway se présente comme le leader mon-dial de la franchise en restauration rapide avec près de 43 000 restaurants dans 105 pays, dont plus de 500 en France (8 dans le Var).Quant à KFC, il est présent dans plus de 110 pays et compte près de 38 000 restaurants, dont plus de 160 en France (3 dans le Var).

ilS ONT CHOiSi le VAR...

Direction Front OfficePôle Prospective et Développement Territorial [email protected]

Après des incursions dans le théâtre et la danse, Doriane Poinot découvre le moyen

d’exprimer sa créativité en confectionnant des bijoux. Un univers artistique familier puisqu’elle a passé son enfance dans l’atelier de son père, lui-même artisan créateur de bi-joux (en plexiglas). Initiée dès son plus jeune âge au maniement des pinces et au mariage subtil des matières pour les grands joailliers, Doriane invente ses propres modèles qu’elle vend tout d’abord sur les marchés artisanaux. En 2001, elle lance sa marque de bijoux épo-nyme. La marque se distingue par des bijoux en argent 925/1000, rehaussés de messages porteurs d’espoir, d’humour, de design propre au style « rock » de la jeune femme.

envol national et international En 2008, Doriane Poinot décide de propo-ser ses collections à d’autres boutiques et participe à un salon professionnel parisien. La marque prend alors son envol national et international. La raison ? « C’est une question de bon timing. J’ai su proposer un autre univers qui a séduit », explique la créatrice. Dans la foulée, Doriane Poinot ouvre trois boutiques dans le Var (Sanary, Bandol, Sainte-Maxime). Aujourd’hui, DORIANE Bijoux est distribuée dans plus de 150 points de vente, un peu partout en France, y compris en Poly-nésie, Guadeloupe, Martinique et Nouvelle-Calédonie et également à l’étranger (Austra-lie, Angleterre, Luxembourg, Italie, Suède…). La marque possède aussi son site marchand qui lui sert surtout de vitrine car sa clientèle préfère acheter en direct.

La créatrice passionnée propose deux collec-tions chaque année, avec plus de 600 nou-veaux modèles chacune. C’est elle qui pense et griffonne ses modèles. Des bagues, bracelets, colliers, boucles d’oreilles, des pendentifs en forme de cœurs, d’étoiles, d’anges, de papil-lons, de plumes, de guitares… tout en finesse et très tendance. Le plus de la marque DORIANE Bijoux s’illustre avec des messages gravés qui séduisent énormément les clients et clientes, en leur permettant d’exprimer et d’afficher leurs sentiments et leur humour. Autre atout, le prix. Selon les références, il fluctue entre 25 € et 200 €, ce qui est raisonnable pour de la fan-taisie d’exception.

made in Var Toutes les collections DORIANE Bijoux sont assemblées dans un atelier à Ollioules, qui sert aussi de show-room. Les modèles sont réalisés de façon artisanale par une équipe spécialisée 100% féminine. Une douzaine de personnes qui partage la dextérité manuelle et la passion de la marque. « Nos créations sont compo-sées de matières rigoureusement sélectionnées comme l’argent 925, le cristal de Swarovski ou le zirconium, garantissant une qualité irrépro-chable à nos bijoux », affirme Doriane Poinot. L’argent est le signe distinctif de la marque. L’entreprise qui achète le fameux métal prin-cipalement au Mexique, en Asie et en Europe subit inévitablement les fluctuations de l’once d’argent. Pour autant, Doriane Poinot voit l’avenir en rose. Sa société est en croissance, et a de belles années devant elle…

Depuis son lancement en 2001, la marque DORIANE Bijoux est distribuée dans plus de 150 points de vente, en France et à l’étranger

DoriAne Bijoux,l’histoire D’unePAssion SpéCiAl fRANCHiSeS

www.doriane-bijoux.com

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Spécialisée en acoustique sous-marine et en traitement du signal, Semantic TS utilise le son

pour « échographier » l’environnement aquatique. Fondée en 1993 par Claire Noël et Christophe Viala, la société a d’abord travaillé exclusivement pour la Défense. Son expertise en communication acoustique sous-marine lui permet de prédire la répartition sonore, de localiser la source sonore et de mesurer les caractéristiques du milieu ma-rin. Les applications sont multiples : détection de mines par exemple, y compris dans des fonds marins recouverts de végétation ou encore aide à la conception de « téléphones sous-marins », pour remplacer les câbles de communication entre les plateformes pétrolières offshore dans les grandes profondeurs.

Haute technologie accessible Depuis les années 2000, Semantic TS s’est diversi-fiée, en transférant une partie de son savoir-faire vers les domaines civil et environnement, sans pour autant abandonner le militaire. La société a mis au point des semi-rigides pour l’océanographie : le « Semantic » de 6,5 mètres et le « MINO » (Mini Navire Océanographique) de 4 m, plus un kayak pour les faibles profondeurs. « Ces plateformes instrumentées rendent accessibles au monde civil, notre technologie de pointe jusqu’alors réservée au monde militaire en raison de son coût », souligne Claire Noël, directrice scientifique de Semantic TS.

Ces navires-laboratoires recueillent des données cartographiques environnementales extrêmement précises en vue du monitoring (surveillance) des fonds marins. Grâce à la bathymétrie 3D ou encore l’imagerie sonar, il est possible d’identifier le fond (topographie, végétations, sédiments, roches). Cela permet aussi de protéger l’environnement : suivi des ressources halieutiques (calcul de la biomasse), surveillance des herbiers de posidonie (indica-teur de la qualité de l’eau), mesure du trait de côte (érosion du littoral), notamment. Autre application possible : la surveillance des lacs, fleuves, rivières, lagunes… Semantic TS participe ainsi à la préven-tion des crues de l’Argens. La PME réalise également des études, des mesures physiques et conçoit des logiciels dédiés pour répondre aux besoins spécifiques des infrastruc-tures privées (portuaire, fluvial, offshore, etc.). « Il s’agit par exemple de détecter des fissures sur les parties émergées des quais, d’analyser les fonds marins des ports, de mesurer la position GPS de têtes de grues lors des opérations de dragage », décrypte Claire Noël.

Transformer la R&d en produits et servicesMembre du Pôle Mer Méditerranée depuis sa création, Semantic TS poursuit ses travaux de R&D, principalement pour la DGA/MRIS* (classi-ficateur côtier des petits fonds marins) et l’Agence

de l’Eau Rhône Méditerranée Corse (suivi halieu-tique, cartographie du coralligène). En parallèle, la société entame une nouvelle phase de son développement. « Nous voulons aujourd’hui trans-former la R&D en produits et services pour concré-tiser quinze ans d’innovation, avec la volonté de proposer du high tech abordable, comprenez de la grande précision à bas coût », explique la directrice scientifique. La société qui communique ses tra-vaux scientifiques dans des publications interna-tionales veut aussi se développer à l’export. Elle rentre d’une mission de prospection au Brésil ef-fectuée avec l’appui d’Ubifrance** et du Pôle Mer Méditerranée. Pour accompagner cette stratégie, la société s’est implantée sur la zone d’activités de la Baou à Sanary-sur-Mer dans des locaux adap-tés à ses activités, avec un accès facilité au port. Et, elle a renforcé son équipe composée de doc-teurs/ingénieurs, d’opérateurs sonar, de pilotes et de plongeurs professionnels, avec un manager spécialiste des hautes technologies et du logiciel embarqué. Une équipe passionnée pour sonder l’acoustique océanographique.

SEMANTIC TSwww.semantic-ts.fr – Tel. 04 94 88 24 58

*DGA/MRIS : Mission Recherche et Innovation Scientifiquede la Direction Générale de l’Armement** Ubifrance : Agence française pour le développementinternational des entreprises

semAntiC ts, sPéCiAliste Del’éChogrAPhie 3D Des mersSemantic TS (Technique des Signaux) est un bureau d’étudesen océanographie acoustique et géophysique.Après vingt ans de R&D, son objectif est le transfertde ses solutions technologiques innovantes au civil

Ci-dessus et ci-contre :le MINO, semi-rigide pour l’océanographie.

Claire Noël, directrice scientifiquede Semantic TS assise sur une « fausse » mine.Sonar latéral

Après la parution du dernier VEN (dossier spé-cial Mer & Innovation), plusieurs entreprises varoises ont contacté la rédaction pour faire connaître leur savoir-faire innovant dans le domaine de la mer et nous les en remercions. L’entreprise SEMANTIC TS a particulièrement attiré notre attention.

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SaNary innoVAtion

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Leviers du développementéconomique

PORTSLes Dossier P.14

1924-2014, voilà 90 ans que la Chambre de commerce et d’industrie du Var gère les ports de Toulon. Ce petit siècle témoigne d’une institution consulaire audacieuse, soutenue par ses partenaires, qui a su anticiper les mutations économiques et engager les transformations nécessaires au développement des activités portuaires, pour répondre aux besoins des entreprises et du territoire.

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Une légitimité historique L’antériorité et l’expérience des CCI dans la gestion des équipements portuaires est réelle. C’est un fait méconnu, mais le réseau consulaire est impliqué dans l’économie de la mer depuis quatre siècles. La créa-tion de la première chambre destinée à organiser le commerce maritime à partir du port de Marseille date en effet de 1599. Aujourd’hui, la gestion des ports est fréquemment concédée par les collectivités publiques aux chambres de commerce et d’industrie, pour leur compétence reconnue en la matière. La preuve par les chiffres. Les CCI de France gèrent 152 ports, dont 113 ports de commerce et de pêche et 39 ports de plaisance. Dans le Var, la CCI gère un port de commerce, 6 ports de plaisance, une zone industrialo-portuaire… autant d’équipements indispensables au développement de l’économie et des échanges.

Une expertise multipleLes ports gérés par la CCI du Var se déploient sur plu-sieurs sites avec chacun leurs spécificités.

> Le Port de Commerce de Toulon avec 3 terminauxLe terminal Toulon Côte d’AzurA l’est de la rade, le terminal Toulon Côte d’Azur est dé-dié aux passagers (ferries et croisières) et au fret roulier vers la Corse. Abrité et sécurisé - présence de la Marine nationale -, il peut recevoir jusqu’à 3 paquebots ou fer-ries simultanément. TCA est majoritairement dédié au trafic vers la Corse. Depuis 2008, il occupe la place de 1er port français pour la desserte de l’Ile de Beauté. Le terminal de la Seyne BrégaillonA l’ouest de Toulon, le site de la Seyne Brégaillon, intègre 2 quais et une zone industrielle. Il est essentielle-ment orienté vers le fret roulier (« autoroute de la mer »). Depuis 2011, la compagnie turque U.N. Ro-Ro assure un service roulier à destination du port de Pendik en Tur-quie, port situé sur la côte asiatique du Bosphore. Le terminal croisières de la Seyne-sur-MerLe môle d’armement de La Seyne est un terminal équipé pour accueillir les plus gros paquebots de la flotte mon-diale actuellement en service jusqu’à 340 mètres de long et 9 m de tirant d’eau (quai Nord). Il peut également ac-cueillir des unités de grande plaisance (quai Sud).En sa qualité de seul port tous temps de la côte médi-terranéenne française, Toulon La Seyne est en capacité d’accueillir des paquebots détournés d’autres ports du Var, des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône pour cause de vent ou de mouvement social.

> Les ports de plaisanceDédiés aux bateaux de plaisance à voile et moteur, Toulon dispose de 5 ports dans la rade : Toulon Vieille Darse, Toulon Darse Nord, Saint-Louis du Mourillon, La Seyne-sur-Mer, Saint-Mandrier et d’un port à Hyères/

Presqu’île de Giens, Le Niel. Tous sont des ports de sé-jour et de passage à forte attractivité touristique inter-nationale et sont engagés dans une démarche « Ports Propres ». Les six ports de plaisance représentent envi-ron 2 500 postes à flots.

Une vision d’avenir stratégiqueL’expertise et la légitimité acquises depuis près d’un siècle, dans sa mission de gestionnaire des ports de Toulon, a conduit depuis plusieurs années la CCI du Var à élargir son périmètre d’action au-delà des « simples » équipements concédés. La CCI intervient ainsi en tant que véritable aménageur et acteur du dé-veloppement économique du département à travers les ports, appréhendés dans leur écosystème comme des équipements structurants majeurs. Par exemple, comment se contenter de la seule question des terre-pleins concédés sans s’interroger sur le devenir des quais qui leur sont indissociables ? Cela participe d’une vision stratégique globale. Ce rôle de gestion-naire proactif s’étend naturellement à tout ce qui est susceptible de façonner notre territoire, à l’image du « Grand Projet Rade », cette opération majeure de réno-vation urbaine et portuaire.Convaincue que les ports sont créateurs de valeurs et un moteur de relance économique, la CCI du Var soutient naturellement les innovations pour soutenir la crois-sance. A ce titre, des projets structurants sont d’ores et déjà bien ancrés, comme l’installation de Monaco Marine à La Seyne-sur-Mer (création de la 1ère zone de catama-rans au monde avec une estimation de 50 emplois directs et un vaste réseau de sous-traitants, soit un total de 170 personnes sur le site). Toujours à La Seyne, le projet de complexe (casino, restaurants, salle de spectacle…) du groupe JOA, 3e opérateur français dans le monde des casi-nos, devrait ouvrir ses portes en 2016. Les Ports, plus que jamais sont au service de l’économie varoise !

pour la modernisationde ses ports de plaisance

2,15 millions d'euros

pour ses ports de commerce1 million d'euros

C'est le CA des ports en 2013, gérés par la Direction des opérations portuaires de la CCI du Var dont 7,650 M€ pour le commerce et 6,121 M€ pour la Plaisance

13,8millionsd'euros

en 2013,la CCi du Var a investi :CHiffReS CléS

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gRand PubLicLes ReNDeZ- VOUs

PortsD’AttAChe : les Portsà l’honneurC’est une première ! Le réseau des CCI a lancé une campagne nationale de promotion de ses équipe-ments portuaires, baptisée « Ports d’Attache ». C’est une réalité peu connue : les CCI gèrent des ports en France depuis 1600 ! Quatre siècles d’une histoire ponctuée d’investis-sements, d’innovations et de développement éco-nomique façonnant les territoires et contribuant à l’expansion de notre pays. Pour rappeler cette longue expérience et montrer l’expertise des CCI dans la gestion des équipements portuaires, quatre ports maritimes (Bayonne, Brest, Nice et Toulon) et cinq ports fluviaux (Elbeuf, Grand-Lille, Nord-Isère, Pays d’Arles, Saône-et-Loire) se sont mobilisés. Pour relever le défi, la CCI du Var a organisé cet automne des opérations grand public et des opérations busi-ness à l’attention des professionnels qui travaillent autour de l’économie maritime. Un succès incontes-table ! Plus de 6 500 personnes se sont déplacées pour ces opérations (opérations d’animation écono-mique : 950 ; opérations sensibilisation grand public : 5 100 ; opérations d’influence et de positionnement : 570). Des chiffres supérieurs aux prévisions ! Ainsi, pour la Convention d’affaires Défense, alors que la CCI du Var tablait sur 500 personnes, ce sont au final 800 chefs et cadres d’entreprise qui se sont pressés au Palais Neptune dans le but de décrocher des marchés avec le ministère de la Défense (soit trois fois plus que la convention de Brest).

3/ exPO design

« Regards d’étudiantssur l’influence portuaireen europe » by CCI Var

´ Au Palais du Commerce et de la Mer

Cette exposition a permis de partager la vision portuaire du jeune public à travers les productions d’étudiants en Design du lycée la Tourrache. Pour en savoir plus, voir pages 22 et 23.

5 opérations totalement gratuites

2/ exPO photo

« figures de méditerranéeprovençale » by CCI Var

´ Au Palais du Commerce et de la Mer

Valorisation des métiers portuairesde la CCI du Var, à travers 12portraits légendés.

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Alex, grutier

1/ exPO historique

« les ports : depuis 90 ansau service de l’économie varoise » by CCI Var,en partenariat avec le Théâtre Liberté

´ Hall de la CCI Var et Palais du Commerce et de la Mer

A travers un clip mettant en scène la voix de Charles Berling et un parcours de 12 panneaux, les visiteurs ont pu tout savoir sur l’évolution et l’impact des infrastructures portuaires de 1924 à nos jours (voir aussi pages 18 et 19).

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Le quai Fournel en1953

´ Terminal Toulon centre

Invitation des Varois à venir découvrir les « coulisses » d’une traversée pour la Corse, à travers 85 visites du Mega Smeralda. Doté de 539 cabines et de prestations grand confort, il constitue le fleu-ron de la flotte de la Compagnie Corsica Ferries.

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5/ PORTeS ouvertes

Opération « portes Ouvertes du megA SmeRAldA » by CCI Var,en partenariat avec Corsica Ferries

les Rendez-vous maritimes de Tpm « Toulon 1778, porte del’indépendance américaine »by TPM, en partenariat avec la CCI Var

4/ exPOSiTiOnS, cOnféRenceS, animaTiOnS

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Expositions, conférences et animations tous publics, afin de rendre hommage à une page d’histoire navale glorieuse de Toulon, de son arsenal et de ses marins militaires lors de la guerre d’indépendance des Amériques.Les Rdv de TPM ont attiré5 000 visiteurs.

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oPerAtion nAtionAle

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2e Yachting business meeting Var by CCI Var

La CCI Var a organisé une rencontre entre 150 professionnels de la filière nautisme. Objectif : élargir son réseau et générer des opportu-nités d’affaires. Cette rencontre B to B s’est organisée sous forme de speed-meeting qualifié et ciblé sur la base des attentes exprimées par chaque entreprise lors de l’inscription. Le concept : 90 secondes pour se présenter et 30 secondes d’échange de cartes. Avec 4 tours, chaque participant a pu rencontrer une trentaine d’entreprises.

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L’assemblée générale de la CCI du Var a été l’occasion d’entendre des interventions d’acteurs qualifiés autour de l’impact des grands trafics opérés sur les quais de la rade (perspectives, évolutions récentes, potentiel de croissance, innovation). Le débat sur l’impact économique des ports a réuni 120 personnes. Citons la présence de Philippe Vitel, député et conseiller général du Var, d’Hubert Falco, sénateur-maire de Toulon et président de TPM et de Marc Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer, conseiller régional et vice-président de TPM. Leurs interventions impactantes ont été très remarquées, comme celle d’Hubert Falco qui a souligné que « Pour nous, les Maires, la Rade n’a pas de frontière communale (…). Nous avons compris que nous étions là pour conforter la Défense nationale, mais nous sommes prêts, ensemble, à discuter du moindre mètre carré non stratégique pour justement l’aménager et le développer pour l’économie touristique, qui est essentielle aujourd’hui pour le Var ». Soulignons également la participation active des acteurs privés majeurs de la place portuaire, des piliers historiques et des acteurs nouveaux de l’Economie maritime autour des ports (Casino Joa, Chrisar, Costa, Monaco Marine, Worms…).

Assemblée générale CCi et conférence-débat « les ports, plus que jamais au service de l’économie varoise » by CCI Var

PROLes ReNDeZ- VOUsDes opérations ciblées et sur mesure

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3e Convention d’Affairesdes marchés de la défense by CCI Var

Le 21 octobre dernier au Palais Neptune de Toulon, les PME de la région avaient rendez-vous avec les acheteurs du ministère de la Défense.

Pilote de la filière régionale liée aux marchés de la défense, la CCI Var a organisé en partenariat avec le ministère de la Défense et le soutien d’EDEN PACA, la 3ème convention d’affaires des marchés de la Défense, le 21 octobre dernier. Avec un enjeu de taille : faciliter l’accès des PME-PMI régionales aux marchés de la Défense, en leur faisant mieux connaître les procédures d’achat et de paiement mises en œuvre par le minis-tère de la Défense, premier acheteur public du pays. Alors que le Var est le premier département militaire de France, les entre-prises locales sont encore trop peu nombreuses à bénéficier des importantes opportunités de développement que constituent les marchés de la Défense. Gérard Gibot, adjoint du secrétaire général pour l’administration (SGA) du ministère de la Défense, a rappelé que la Défense représente chaque année 17 Mds € d’achats : 68% pour les marchés d’armement et 32% pour les achats de soutien. Cette année, la convention était ouverte à toutes les entreprises de la région PACA, fournisseurs des achats généraux, technolo-giques et scientifiques du ministère de la Défense. L’événement a rassemblé plus de 740 entreprises et généré, en une seule jour-née, plus de 1 600 rendez-vous B to B entre les entreprises locales et les 80 acheteurs du ministère de la Défense et des grands don-neurs d’ordres (Airbus Helicopters, CNIM, CNN MCO, Dassault Aviation, DCNS, Thales…).

Yachting Business Meeting, le RDV d’affaires dédié aux professionnels du nautisme

La CCI du Var tient à remercier chaleureusement ses parte-naires pour leur mobilisation sans faille autour de l’initia-tive Ports d’ Attache et leur représentation assidue, no-tamment la Marine nationale, l’agglomération Toulon Pro-vence Méditerranée, Corsica Ferries et le Théâtre Liberté. Charles Berling, directeur du

Théâtre Liberté, très impliqué dans la vie économique locale, a ainsi signé une convention de partenariat avec Jacques Bianchi, président de la CCI du Var, pour la promotion des ports de Toulon.

des partenaires de renom mobilisés

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Charles Berling, directeur du Théâtre Liberté,signe une convention de partenariat avecJacques Bianchi, président de la CCI du Var,pour la promotion des ports de Toulon.

Jacques Bianchi, président de la CCI du Var et Hubert Falco, sénateur-maire de Toulon et président de TPM

le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

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Au début des années 70, le développement du port de Toulon se trouve freiné par sa configuration, enserré entre les établissements militaires de la Marine nationale et le centre-ville.

Il est décidé que le trafic des marchandises sera progressivement déplacé afin de réserver le port marchand aux voyageurs. Avec la municipalité de La Seyne, la Chambre de commerce décide de le transférer sur le site de l’anse de Brégaillon. Le port se rapproche ici des emplacements des CNIM (Constructions Navales et Industrielles en Méditerranée) et de la DCAN (Direction des Constructions et Armes Navales). Leur présence permet la création d’un complexe industrialo-portuaire de grande ampleur. Les nouveaux quais sont conçus pour le trafic roulier dont on prévoit l’important développement en Méditerranée. De grandes entreprises en lien avec les activités maritimes viennent s’y installer comme IFREMER, FIRST ou OCEANIDE.

1924 - 2014 :depuis 90 ans, les Ports Au serViCe De l’éConomie VAroise

HiStoire

la création de la zoneindustrialo-portuaire de la Seyne-brégaillon

1970-1980 1968-1991

A la fin des années 60, la Chambre de commerce prend la décision, avec le soutien des municipalités de Toulonet de La Seyne, de réorganiser le portde commerce. Le port de Toulon Centre sera spécialisé dans le trafic passagers. Cette politique

s’inscrit dans un contexte plus général de mise en valeur du potentiel touristique du littoral varois à laquelle la Chambre de commerce participe depuis les anné es 50, notamment par la création de plages artificielles au Mourillon. Les infrastructures portuaires sont aménagées pour encourager le développement du transport de passagers. On prolonge le quai Fournel en 1969 et l’on crée le quai de « La Minerve » rendant hommage à l’équipage du sous-marin éponyme qui a sombré au large du Cap Sicié le 27 janvier 1968. Une première gare maritime est construite en 1969 pour accueillir les voyageurs en croisière ou ceux empruntant les lignes régulières vers la Corse et la Sardaigne. Devant le remarquable essor du trafic qui atteint les 245 000 passagers en 1991, le port est doté d’une seconde gare maritime.

la création du« port de passagers »

1924 1920-1930 1945-1953

Le 14 mai 1924, la Chambre de commerce obtient par décret la gestion de l’outillage public du port de Toulon. Elle a dès lors pour mission la mise en valeur, l’aménagement et l’exploitation des équipements portuaires. Le port dédié au commerce comprend alors la partie nord-est de la Vieille Darse et le bassin du Port Marchand.

La Chambre de commerce dote les quais d’installations modernes, adaptées

aux progrès de la navigation et aux évolutions des activités portuaires. Ainsi, en 1933, débutent les travaux de construction du Quai Fournel, dotant enfin le port de commerce d’un avant-port en eaux profondes. La Chambre de commerce raccorde aussi le Quai Fournel au réseau ferroviaire.

Les bombardements de 1944 anéantissent presque totalement l’outillage

patiemment élaboré. Les quais sont très endommagés et les bassins ressemblent à des cimetières marins.En 1945, un programme est mis au point par la Chambre de commerce, le Ministère de la Reconstruction et les Ponts et Chaussées. Il est décidé de combler le vieux bassin de la Rode en utilisant les déblais provenant des ravages de la guerre, soit plusde 150 000 m3 de décombres.

la Chambre de commercedevient gestionnaire

l’aménagementdu nouveau portmarchand

Dans le cadre de Ports d’Attache, la CCI du Var a proposé une exposition illustrant 90 ans d’histoire portuaire et consulaire. Un flash-back nécessaire pour comprendre le présent et éclairer l’avenir. Morceaux choisis…

les premiersaménagements duport de commercede Toulon

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Travaux de raccordement de la voie ferrée au Quai Fournel – 1938.

Le port de la Vieille Darse après les bombardements de 1944.

La gare maritime du portde Toulon en 1969.

La zone de La Seyne-Brégaillonen 1975.

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l’aménagementdu nouveau portmarchand

1969-1990

Au printemps 1969, le port de commerce accueille le retour des paquebots de croisière qui n’avaient plus séjourné dans les eaux toulonnaises depuis la seconde guerre mondiale. En 1971, Toulon est le seul port de la Côte d’Azur à pouvoir offrir des quais en eaux profondes au centre même de la ville. Le port est idéalement relié à la route et il est fort appréciable pour les voyageurs à l’époque d’être acheminés en train, directement depuis la gare SNCF. La croisière est le nouvel atout de l’écono-mie varoise et le « Toulon Côte d’Azur » devient tête de ligne vers tout le bassin méditerranéen.

Au début des années 2000, la Chambre de commerce a entrepris une politique volontariste, avec le soutien de ses partenaires, afin de s’adapter aux mutations éco-nomiques et aux évolutions des activités du port de commerce qu’il s’agisse du fret, du trafic ferries ou de

la croisière. Sur le site de La Seyne-Brégaillon, on abandonne progressivement le trafic traditionnel de vracs. En contrepartie est affirmée la vocation du port dans le secteur du cabotage roulier qui est en plein essor, notamment depuis janvier 2011, avec l’arri-vée de la compagnie turque « U.N. Ro-Ro ». La reconfiguration des deux terminaux et de la zone industrielle, tout comme la mise à disposition de nouveaux équipements, va permettre le développement de nouvelles perspectives pour la plate-forme multi-modale. Le site de Toulon Côte d’Azur est dédié aux paquebots, aux ferries et au fret roulier vers la Corse. Toulon maintient sa position de premier port passager pour la Corse depuis 2008. Grâce aux efforts déployés par la Chambre de commerce, le trafic vers l’Ile de Beauté est en progression continue. Dotés d’infrastructures abritées et sécurisées, les terminaux de croisières, de Toulon et de La Seyne, offrent la possibilité d’accueillir les plus gros paquebots actuellement déployés en Europe et les unités de grande plaisance.

Toulon « port de croisières »

les ports de commerce

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2000-2014

Une nouvelle grue polyvalenteau port de La Seyne-Brégaillon.

Les trains-paquebotssur le quai Fournel en 1993.

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Jérôme Giraud, directeur des Ports, lors de l’inauguration de l’exposition

historique « Les ports : depuis 90 ans au service de l’économie varoise ».

La présentation des résultats de l’étude Nautisme (animateur : Bernard Maury).

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retour en Photos PortS d’AttACHe

La Chambre de commerce et d’industrie du Var s’est associée, cet automne, à l’événement Ports d’Attache. Une opération nationale de promotion des équipements portuaires gérés par le réseau consulaire. L’occasion, aussi, de rappeler le lien historique et actuel étroit qui unit la CCI du Var, à cet outil essentiel au développement économique des entreprises et des territoires. Pour Ports d’Attache, la CCI du Var a organisé plusieurs rendez-vous à destination du grand public et des entreprises. Voici, une sélection d’images liées à ces manifestations.

Visite du paquebot Queen Elisabeth en escale à Toulon-La Seyne par des étudiants

en Design du lycée la Tourrache et en BTS Tourisme de Capforma.

L’un des 1 600 rendez-vous B to B de la 3ème convention

d’affaires des marchés de la Défense.

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Charles Berling, directeur du Théâtre Liberté, signe uneconvention de partenariat avec Jacques Bianchi, présidentde la CCI du Var, pour la promotion des ports de Toulon.

Les gagnants du jeu-concours Ports d’Attache, en présence notamment de Laurence Cananzi,

présidente de la commission tourisme de la CCI Var.

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Carte postale éditée par la

Chambre de commerce en 1978,

rééditée pour l’opération

Ports d’Attache.

Le passeport Port d’Attache.

L’exposition historique « Les ports : depuis 90 ans au servicede l’économie varoise » sur le port de Toulon.

Figuresde Méditerranée provençale© photos : CCI Var

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Guy, maître de port.

Maxime, chef d'équipe.

Jérôme, chef d'exploitation.

Caroline, agentd’exploitation portuaire.

Jérôme,directeur des ports.

Sandrine, assistanted’escale croisières et ferries.

Portes ouvertes du Mega Smeralda de Corsica Ferries.

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Créé en 1986, le Lycée

la Tourrache est un

établissement de la CCI

du Var, sous contrat avec

l’Education nationale.

Il dispense des cursus

d’excellence dans le

domaine du Design et de

l’Entreprise

FormAtion

lyCée lA tourrAChe, formAtions D’exCellenCe Aux métiers DuDesign et De l’entrePrise

6 sections

lA TOURRACHe C'eST...

250élèves inscritsen 2014

1. BTS Design Produits

2. BTS Design Graphique . Communication des Médias Imprimés

3. BTS Design Graphique . Communication des Médias Numériques

4. BTS Design d’Espace

5. Licence Professionnelle Design du Web et pub en ligne

6. BTS Comptabilité Gestion

au sein de

Contrairement à ce que son nom pourrait lais-ser croire, le Lycée la Tourrache ne propose

pas un cycle d’enseignement conduisant au bac-calauréat. Au contraire, il propose des forma-tions post-bac dans les domaines du Design et de la Comptabilité (BTS Comptabilité et gestion des organisations).La filière Design comprend trois BTS (Brevet de Technicien Supérieur) : le BTS Design Gra-phique avec ses deux options (Communication des médias imprimés et Communication des médias numériques) ; le BTS Design de Produits et le BTS Design d’Espace. Ces 3 BTS peuvent être intégrés directement après un Bac STD2A, sur dossier et entretien. Pour les titulaires d’un autre bac, le Lycée propose deux classes de mise à niveau en arts appliqués. Il s’agit d’une année préparatoire, non diplômante. Les titulaires d’un bac +2 peuvent parfaire leur formation avec la licence professionnelle e-commerce et design du web. Cette licence est proposée par l’IUT de Toulon (Université du Sud Toulon Var) en collaboration avec le Lycée la Tourrache.

mention Très bien « Ces formations débouchent sur l’ensemble des métiers de la création : direction artistique dans une agence ou un studio intégré au sein d’une entreprise, designer junior, ergonomie produits, communication institutionnelle, etc., en sachant toutefois, qu’après l’obtention de leurs diplômes, 60 à 70% des élèves poursuivent leurs études. Notre enseignement en design est un socle qui permet à l’étudiant de construire son parcours professionnel », constate Bruno Mathis, directeur du Lycée. Pour compléter l’offre de formation en design, au sein même de l’établissement, Bruno Mathis envisage d’ailleurs de créer un Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués (DSAA) dans le design maritime ou un autre diplôme de niveau I (bac +4).Depuis plusieurs années, les BTS affichent plus de 90% de réussite aux examens natio-naux : 100% pour le BTS Design Graphique,

option médias numériques et 91% pour le BTS Comptabilité en 2014.

Ouverture à l’international« La spécificité de notre enseignement réside dans le bon mix entre pédagogie et connexion permanente avec le monde professionnel. Cela provient en grande partie de la composition de notre équipe pédagogique. Tous les professeurs sont ou ont été professionnels dans la matière qu’ils enseignent : designer, graphiste, plasti-cien, architecte, architecte d’intérieur, photo-graphe, motion designer, web designer, expert-comptable », souligne Bruno Mathis, lui-même enseignant en arts appliqués et ancien res-ponsable d’expositions d’art contemporain. Autre exemple de cette ouverture : le Lycée est membre du Pôle Mer Méditerranée, ce qui le conduit naturellement à travailler sur des projets avec la DCNS.Cette volonté de s’ouvrir au monde économique séduit les entreprises qui n’hésitent pas à ac-cueillir des stagiaires. C’est notamment le cas de nombreuses entreprises de la vallée du Rhône friandes des étudiants en Design Produits, mais aussi d’entreprises varoises, à l’image de Designdivino (conseil en design global spéciali-sé dans le secteur viticole), de l’agence de design 3DM, des agences de communication L’Encre Noire ou encore Blacktwin. Il faut dire qu’en tant qu’anciens élèves, certains chefs d’entreprises de ces sociétés, le font en toute confiance ! L’ouverture à l’international est également privi-légiée pendant le cursus de formation. Et, l’habi-litation Erasmus obtenue en juin 2014 va per-mettre de financer en partie, les déplacements et les stages à l’étranger. Dans le cadre de cette dynamique internationale, le lycée offre la pos-sibilité de suivre une 2ème langue vivante (italien ou espagnol) et propose aussi une préparation aux certificats d’anglais TOEIC et Cambridge. Pour en savoir plus, nous vous donnons rendez-vous les 13 et 14 mars 2015 sur le Campus de la Grande Tourrache.

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le lYCée lA TOURRACHe,pARTeNAiRe de lA mANifeSTATiON« pORTS d’ATTACHe »

Dans le cadre de l’opération « Ports d’Attache », les étudiants en BTS Design Graphique, Design Produits et Design d’Espace ont exposé des travaux réalisés spécialement pour l’occasion, au Palais du Commerce et de la Mer, pendant la première semaine des va-cances de la Toussaint (du 17 au 26 octobre). Pendant tout le mois de septembre, les étu-diants ont arpenté les quais du port de Toulon, rencontré les acteurs et réalisé diverses productions graphiques et visuelles témoignant de leur vision portuaire. Les productions très variées (photographies, dessins, volumes, réalisations numériques et multimédia…) reflètent la création et la réactivité de tous, étudiants et enseignants compris. « Cette opération a été une formidable opportunité de montrer ce que les étudiants en BTS Design peuvent faire et quels sont leurs domaines de compétences. Cela prouve que le Lycée la Tour-rache a toute sa place dans l’offre de formation toulonnaise, en formant des jeunes diplômés reconnus pour leurs compétences professionnelles et au service du tissu économique local. Un maillon essentiel pour une future métropole French Tech », explique Bruno Mathis.

Carte blancheConcrètement, la CCI du Var a invité les étudiants à partager leur vision portuaire et à des-siner notamment des projets d’aménagement, en leur laissant carte blanche. Ci-contre, quelques exemples du travail effectué.

Lycée la TourracheTél. 04 94 22 81 13 • [email protected] • www.lyceetourrache.com

diRigeANTS, COmpTAbleS : CHOiSiSSez d’iNVeSTiR VOTRe TAxe dANS l’AVeNiR !

Les étudiants en BTS Design Produits ont imaginé un système de ponton amovible qui pourrait devenir un ponton d’appoint en cas d’affluence portuaire (1) et une poubelle flottante pour le tri sélectif (2).

Les CCI sont les deuxièmes formateurs de France. Les formations de la CCI du Var riment avec réussite aux examens et insertion profes-sionnelle ! La taxe d’apprentissage constitue une ressource essentielle pour les établissements de formation de la CCI du Var : le lycée la Tourrache et Capforma. Son versement représente une part importante du financement des enseignements prodigués. Il permet ainsi de proposer des formations adaptées aux réalités du tissu économique varois. Ces établissements peuvent percevoir la taxe d’apprentissage au titre du Quota et également du Barème dans toutes les catégories ABC (A : CAP, BEP, BAC / B : BAC +2 à BAC +4 / C : BAC +5 et supérieur). Rappelons que la taxe d’apprentissage est le seul impôt pour lequel les entreprises peuvent choisir le(s) bénéficiaire(s). Nous comptons sur vous en 2015 ! Pour rappel, les entreprises doivent s’acquitter de la taxe d’apprentissage avant le 1er mars 2015.

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« Je n’étais pas une femme de réseau », déclare d’emblée Magali Turbatte lorsqu’on l’interroge

sur son parcours au sein de la délégation Toulon-Var de l’association Femmes Chefs d’Entreprises qu’elle préside depuis avril 2013. C’est par un homme, en l’occurrence son mari, que cette tou-lonnaise de souche a frappé, en 2011, à la porte de l’association 100 % féminine, pour ne plus la quit-ter. Mais pourquoi donc un réseau professionnel de femmes ? « Les femmes ont des centres d’inté-rêts communs, encore plus lorsqu’elles sont chefs d’entreprises. Avec l’association FCE, elles ne sont plus seules. Le réseau leur permet de rencontrer des femmes qui ont des problématiques identiques et de croiser leurs regards et expériences. Sans les hommes, c’est aussi plus simple de déposer les armes. Il y a moins de paraître. On peut alors mieux partager et s’entraider », affirme Magali Turbatte. Toutefois, la présidente ne définit pas l’association FCE de féministe. Elle en veut pour preuve l’ouver-ture de l’association aux hommes (selon les opé-rations) et le fait que la délégation toulonnaise soit membre d’honneur des Dirigeants Commerciaux de France et membre associé du Medef.

Une feuille de route chargéeMagali Turbatte qui a succédé à Geneviève Fabre, s’est fixé trois grands objectifs pour son mandat. Priorité numéro un : accentuer l’implication des femmes dans les organismes professionnels trai-

tant de questions économiques pour mieux faire entendre la voix de l’entrepreneuriat féminin. Il s’agit concrètement d’inciter les adhérentes à prendre des mandats dans des instances déci-sionnelles, type CCI, tribunal de commerce, etc. « Mon rôle en tant que présidente est de désa-craliser ce type de fonctions. Mon message est de dire aux femmes chefs d’entreprises qu’elles rem-plissent déjà des responsabilités importantes et qu’elles sont par conséquent tout à fait capables de remplir ces mandats ». Au sein du bureau de l’as-sociation, la vice-présidente est en charge des mandats. Un travail payant puisque récemment deux adhérentes ont sauté le pas, dont l’une à

l’APEC. Le second objectif consiste à promouvoir le rôle du réseau FCE dans la vie économique varoise. A ce titre, Magali Turbatte a prévu en juin, au Palais du Commerce et de la Mer, une

journée de gala ouverte aux femmes chefs d’en-treprises du département. Cette journée sera l’occasion de valoriser le rôle des femmes dans la vie économique locale, à travers la remise de trois trophées : Création d’entreprise, Innova-tion et Export. Cet événement coïncidera avec le 70e anniversaire de FCE France. Magali Turbatte entend aussi, tout au long de son mandat de trois ans, renforcer l’information et

la formation des adhérentes sur toutes les ques-tions concernant l’entreprise. Une fois par mois, des dîners ont lieu sur un thème précis (réforme de la formation professionnelle relations avec son banquier, gestion du temps…), avec des inter-venants de qualité.

montrer par l’exempleMais ce qui compte le plus aux yeux de Magali Turbatte est d’encourager les femmes à oser vivre leurs rêves. « Il s’agit de montrer par l’exemple que les femmes peuvent aller plus loin dans leurs ambi-tions. En voyant d’autres femmes chefs d’entreprises réussir, les adhérentes verront qu’elles peuvent, elles aussi, développer leur entreprise ».Convaincue que la crise que nous vivons est une mutation profonde de notre société, s’inscrivant dans la durée, la présidente entend transformer le comportement des FCE en attitude positive face à un quotidien pas toujours rose. Au menu des futures réunions donc, partage des difficul-tés mais aussi échanges de « bonnes nouvelles », comme l’annonce de nouveaux contrats.C’est d’ailleurs le fait d’être « reboostée » à la suite de sa première réunion FCE que Magali Turbatte a adhéré à l’association. Cette conception offensive de la vie est le moteur de la gérante de Vanikoro, située à La Valette-du-Var. La preuve : la chef d’en-treprise entend décliner à l’étranger le concept novateur de sa PME familiale, articulée autour de trois axes : prendre soin de moi, de ma famille, de ma maison.

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entrePreneuriAt Au Féminin

« eNcourager

les femmes

à oser vivre

leurs rêves. »

Femmes cheFs d’entrePrIses(déLégatIon touLon-Var)Espace Valtech - RN 98 - 83160 La Valette du Var Tél. 06 62 02 85 78 - [email protected]

fCe dANS le VAR

FCE Toulon-Var créée en 1979 est l’une des délégations les plus actives de France, avec une quarantaine d’adhérentes. Celles-ci représentent des secteurs d’activités économiques variés : commerce, service, industrie, bâtiment, etc. Il existe une autre délégation varoise située à Saint-Tropez qui rassemble une vingtaine d’adhérentes. Elle est présidée par Marie-France Franqueza, dirigeante de la Conserverie Au Bec Fin.

Directrice de Vanikoro, Magali Turbatte incarne à elle seule l’esprit d’entreprise au féminin.Un esprit d’entreprendre qu’elle partage au sein de la délégation FCE Toulon–Var

Magali Turbatte s'est fixé trois grands objectifs pour son mandat.

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Page 25: Var Eco News n°12

l’entreprise et la paléoanthropologie n’ont a priori aucun lien. en tant que spécialiste de l’évolution humaine et de l’étude des fossiles, pourquoi s’intéresser aux entreprises ?

Au départ, ce n’était pas ma volonté initiale d’in-tervenir dans le monde économique et social même si les universitaires se doivent d’interfé-rer avec lui. Mais, comme dans l’évolution, c’est une question d’opportunité. Il y a une quinzaine d’années, une personne m’a entendu parler d’adaptation à la radio et m’a invité à débattre de ce thème, alors très à la mode, devant un parterre d’entrepreneurs. Depuis, j’interviens beaucoup sur les questions d’adaptation, de ma-nagement de groupe et d’innovation. Je constate que les entreprises les plus innovantes sont sou-vent celles qui demandent aux scientifiques de leur expliquer comment bouge le monde.

dans votre ouvrage « Un paléoanthropologue dans l’entreprise – S’adapter et innover pour survivre » (eyrolles, 2011), vous affirmez que la théorie de l’évolution peut aider à sortir de la crise entrepreneuriale et économique actuelle-pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Les entreprises sont comme les espèces et n’échappent pas à l’évolution. Elles doivent s’adapter. Et, elles ont plus de chances de comp-ter parmi les plus aptes à survivre si elles com-prennent ce qu’est l’évolution et ses mécanismes. N’oublions pas que notre espèce (Homo sapiens), a survécu à l’Homme du Neandertal en raison de sa créativité, ses échanges, sa capacité à commu-niquer et à échanger des valeurs donc d’innover,

sans oublier l’esthétisme, la beauté et la diversité. Il faut donc comprendre les mécanismes univer-sels d’évolution qui reposent sur trois temps : va-riation, sélection et développement. Aujourd’hui, les pays d’Europe continentale excellent dans le troisième temps, le développement. Pour des raisons culturelles, ils accusent toutefois de plus en plus de retard pour faire émerger de nouvelles filières. En France, pas de Google, d’Amazon, de Facebook ou encore d’Apple. Cela s’explique par un déficit de culture entrepreneuriale et le fait que la France n’a pas la culture de l’erreur. Or, sans échec, il n’y a pas de réussite. Mais surtout, la France oublie que les plus grandes innovations procèdent de facteurs non conscients reposant sur des variations non recherchées. Il faut aussi savoir perdre du temps, installer les conditions de la production des idées, ce qui requiert une culture de l’essai/erreur. Les entreprises les plus innovantes comme 3M ou Google incitent leurs in-génieurs-chercheurs à faire ce qu’ils veulent entre 10 et 20% de leur temps ! C’est précisément là que le courant darwiniste de l’évolution peut aider à faire sauter les blocages de l’entreprise en France, prisonnière des vieux réflexes lamarckiens (filières fermées, silos, individualisme).

précisément, comment doit faire l’entreprise pour s’adapter et innover ?L’entreprise qui survit est une entreprise darwi-nienne. C’est une entreprise qui admet que les changements de son environnement ne sont pas une contrainte mais une source d’innovation. Elle est capable de s’adapter en réorganisant ses routines internes et donc d’abandonner certains

acquis. L’innovation passe aussi, et surtout, par la remise en cause de ce qui semblait acquis. L’entre-preneur darwinien sait à partir de quand ce qui a fait son succès ne se répètera pas demain. La diffi-culté actuelle est qu’on peine à sortir d’un modèle qui a réussi, mais qui ne correspond plus aux en-jeux économiques actuels. Il faut faire émerger de la variation, en réintroduisant de la diversité dans l’entreprise. Le chef d’entreprise doit notamment sortir des réflexes de l’homogamie en cessant de recruter ses semblables. Côté organisation, il faut travailler autrement en jouant là encore sur les diversités et surtout sur la mise en œuvre de ces diversités à tous les niveaux pour favoriser les in-novations. Ceci s’adresse aux grandes entreprises mais aussi à leur capacité de développer un tissu de coopération et de coopétitions avec les autres entreprises, notamment les petites et moyennes entreprises, ce qu’on appelle la coévolution.

les petites entreprises sont-elles plus aptes à innover ? En raison de leur inertie, les grandes entreprises ont plus de mal à produire des innovations de rupture. Les innovations sont à la périphérie et se fixent plus rapidement dans les petites structures, plus à même de passer de l’idée à sa concrétisa-tion sur le marché, en bien ou en service. Seul bémol, les TPE/PME connaissent des difficultés à développer cette innovation (3ème temps). Pour contourner cet obstacle, certaines n’hésitent pas à co-évoluer avec leurs concurrents sur des projets précis. Cette évolution darwinienne leur permet d’être plus fortes ensemble. L’innovation collabo-rative est avant tout une question d’ouverture !

® P

hoto

DR

PAsCAl PiCQ,un PAléoAnthroPologueDAns l’entrePrise

AntHroPriSe

Pascal Picq est expert des

origines de l’homme et de

son environnement. Lors

du 4ème Forum Var Ecobiz, il

a donné une conférence

originale sur le thème

« Demain, un monde darwi-

nien et entrepreneurial »

pascal picqPALÉOANTHROPOLOGUE AU

COLLÈGE DE FRANCE.

EXPERT DE L’ASSOCIATION

PROGRÈS DU MANAGEMENT,

MEMBRE ASSOCIÉ À LA

FABRIQUE DE L’INDUSTRIE

ET À L’ACADÉMIE DES

ENTREPRENEURS, IL

INTERVIENT DEPUIS UNE

QUINZAINE D’ANNÉES DANS

LE SECTEUR DE L’ENTREPRISE.

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IntervIew 25

Page 26: Var Eco News n°12

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janvier - mars 2015 • n°12 var eco news

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