vagabond enchaîné première édition

7
Le Vagabond enchainé Mensuel satirique du minefieldien N°1 - 28 Octobre 2012 On nous chie sur la gueule ! P. 3 P. 2 E n ces temps de réformes écono- miques motivées par la crise de la Pièce d’Argent, toutes sortes d’alternatives monétaires nous sont proposées afin de renflouer les caisses de l’état Stendelien. Effectivement, c’est la crise, et voici que l’Empire vous propose une nouvelle monnaie inférieure à la Pièce d’Argent afin de vous dépatouiller avec le commerce à moindre coût ; la Pièce de Cuivre. De quoi nos empereurs souffrent-ils? À quoi bon nous distribuer de nouvelles sous-monnaies? Quels sont les risques de la Pièce de Cuivre? Tant de ques- tions auxquelles le Vagabond Enchaî- né va tenter de vous donner réponse. Les bourses de l’État sont mises à mal, les empereurs cherchent donc de nouvelles sources de revenu. Dès lors, nous apercevons depuis peu l’arrivée de services, accessibles aux commu- nautés les plus riches uniquement, ayant pour but de diminuer la fortune de la bourgeoisie Stendelienne. Dès lors, l’implantation du SPLASH dans sa ville coûte bien plus cher qu’ancien- nement, en New-Stendel, alors que nous voyagions encore en wagon via le système CRASH. Plus récemment, nous contemplons de grands golems aux pouvoirs variés : dons de maté- riaux, téléportation, etc. Mais leur plus grand pouvoir est sans nul doute celui de ruiner leurs propriétaires. Une solution louable trouvée par l’Empire afin de remédier à leurs problèmes fi- nanciers. Si la Pièce de Cuivre a pour le moins partagé les avis du peuple à ses dé- buts, son utilité est beaucoup moins controversée aujourd’hui. Son arri- vée surprenante fit peur aux citoyens qui craignaient alors que d’avares commerçants profitent de l’occasion pour détraquer l’économie, à coups de politiques à 0,99 PA notamment. Mais aujourd’hui, quels bienfaits pou- vons-nous retirer de l’arrivée de cette nouvelle monnaie ? Si nous pouvons constater quelques échoppes affi- chant des prix 0,99 PA, elles se font, néanmoins et fort heureusement, rares. En revanche, la Pièce de Cuivre s’avère très pratique lorsque nous avons à payer un transport ne valant pas la Pièce d’Argent. Ou, lorsque les commerçants souhaitent vendre des objets peu précieux sans avoir à les vendre en grand nombre afin d’at- teindre le PA. Ceci est d’ailleurs très pratiqué sur les marchés, où les prix sont généralement revus à la baisse. Les marchés qui, d’ailleurs, pro- fitent de cette réforme économique pour s’offrir une seconde jeunesse. Effectivement, nous observons au- jourd’hui que des marchés sont or- ganisés chaque week-end. Si nos pre- miers souvenirs de ces évènements remontent à Valmont, en New-Sten- del, il y a plus d’un an, ceux-ci se sont montrés pour le moins discrets pendant de longs mois. Dès lors, nous pouvons nous demander s’ils ne sont pas trop fréquents aujourd’hui ? Qu’en pense le COMM et comment ré- agi-t-il face à ce nouvel engouement ? Nous nous pencherons sur cette nou- velle mode et la fréquence abusive de ces marchés dans ce journal. Retrou- vez l’interview de Splendide, respon- sable du Comité d’Organisation des Marchés Minefieldiens, en page 2. La Pièce de Cuivre semble au- jourd’hui adoptée à l’unanimité et ses vertus ont été reconnues par l’en- semble de la communauté. Les solu- tions adoptées par le gouvernement pour faire face à certains problèmes fi- nanciers sont justes et remarquables. Méfions-nous cependant de certaines fâcheuses tendances néfastes pour l’économie Minefieldienne. Dès lors, le consommateur a aussi son rôle à jouer, bien choisir les commerces que l’on fréquente est important. Vous trouverez quelques pistes et conseils en page 3 et 4. Nous sommes tous acteurs et maîtres de l’économie Minefiel- dienne. Marchés : L’écureuil COMMente L’Etat se vide les bourses Ctrofun

Upload: vagabond-enchaine

Post on 10-Mar-2016

234 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

Vagabond Enchaîné - N°1

TRANSCRIPT

Page 1: Vagabond Enchaîné première édition

Le Vagabondenchainé

Mensuel satirique du minefieldien

N°1 - 28 Octobre 2012

On nous chie sur la gueule !

P. 3 P. 2

En ces temps de réformes écono-miques motivées par la crise de la Pièce d’Argent, toutes sortes

d’alternatives monétaires nous sont proposées afin de renflouer les caisses de l’état Stendelien. Effectivement, c’est la crise, et voici que l’Empire vous propose une nouvelle monnaie inférieure à la Pièce d’Argent afin de vous dépatouiller avec le commerce à moindre coût ; la Pièce de Cuivre. De quoi nos empereurs souffrent-ils? À quoi bon nous distribuer de nouvelles sous-monnaies? Quels sont les risques de la Pièce de Cuivre? Tant de ques-tions auxquelles le Vagabond Enchaî-né va tenter de vous donner réponse.

Les bourses de l’État sont mises à mal, les empereurs cherchent donc de nouvelles sources de revenu. Dès lors, nous apercevons depuis peu l’arrivée de services, accessibles aux commu-nautés les plus riches uniquement, ayant pour but de diminuer la fortune de la bourgeoisie Stendelienne. Dès lors, l’implantation du SPLASH dans sa ville coûte bien plus cher qu’ancien-nement, en New-Stendel, alors que

nous voyagions encore en wagon via le système CRASH. Plus récemment, nous contemplons de grands golems aux pouvoirs variés : dons de maté-riaux, téléportation, etc. Mais leur plus grand pouvoir est sans nul doute celui de ruiner leurs propriétaires. Une solution louable trouvée par l’Empire afin de remédier à leurs problèmes fi-nanciers.

Si la Pièce de Cuivre a pour le moins partagé les avis du peuple à ses dé-buts, son utilité est beaucoup moins controversée aujourd’hui. Son arri-vée surprenante fit peur aux citoyens qui craignaient alors que d’avares commerçants profitent de l’occasion pour détraquer l’économie, à coups de politiques à 0,99 PA notamment. Mais aujourd’hui, quels bienfaits pou-vons-nous retirer de l’arrivée de cette nouvelle monnaie ? Si nous pouvons constater quelques échoppes affi-chant des prix 0,99 PA, elles se font, néanmoins et fort heureusement, rares. En revanche, la Pièce de Cuivre s’avère très pratique lorsque nous avons à payer un transport ne valant pas la Pièce d’Argent. Ou, lorsque les commerçants souhaitent vendre des objets peu précieux sans avoir à les vendre en grand nombre afin d’at-teindre le PA. Ceci est d’ailleurs très pratiqué sur les marchés, où les prix sont généralement revus à la baisse.

Les marchés qui, d’ailleurs, pro-fitent de cette réforme économique pour s’offrir une seconde jeunesse. Effectivement, nous observons au-

jourd’hui que des marchés sont or-ganisés chaque week-end. Si nos pre-miers souvenirs de ces évènements remontent à Valmont, en New-Sten-del, il y a plus d’un an, ceux-ci se sont montrés pour le moins discrets pendant de longs mois. Dès lors, nous pouvons nous demander s’ils ne sont pas trop fréquents aujourd’hui ? Qu’en pense le COMM et comment ré-agi-t-il face à ce nouvel engouement ? Nous nous pencherons sur cette nou-velle mode et la fréquence abusive de ces marchés dans ce journal. Retrou-vez l’interview de Splendide, respon-sable du Comité d’Organisation des Marchés Minefieldiens, en page 2.

La Pièce de Cuivre semble au-jourd’hui adoptée à l’unanimité et ses vertus ont été reconnues par l’en-semble de la communauté. Les solu-tions adoptées par le gouvernement pour faire face à certains problèmes fi-nanciers sont justes et remarquables. Méfions-nous cependant de certaines fâcheuses tendances néfastes pour l’économie Minefieldienne. Dès lors, le consommateur a aussi son rôle à jouer, bien choisir les commerces que l’on fréquente est important. Vous trouverez quelques pistes et conseils en page 3 et 4.

Nous sommes tous acteurs et maîtres de l’économie Minefiel-dienne.

Marchés : L’écureuilCOMMente

L’Etat se vide les bourses

Ctrofun

Page 2: Vagabond Enchaîné première édition

2

Marchés : L’écureuil COMMente

Succinctement, qu’est-ce que le COMM ?

Le Comité d’Organisation des Marchés Minefieldiens est un groupe qui vise à favoriser les marchés, il s’agit d’une orga-nisation qui a été fondée par les joueurs et pour les joueurs. Notre but est de permettre à toute ville volontaire d’organiser un marché qui attire du monde, nous nous occupons entre autres de créer un «calendrier des marchés» où nous attri-buons une date par ville afin qu’il n’y ait pas de doublons. Nous apportons également une aide financière caractérisée par le prêt d’enseignes de métiers.

Le COMM a-t-il un réel pou-voir (officiel) sur les marchés ?

Oui. Il a été convenu avec la mo-dération à la création du COMM, que le COMM décide de certains paramètres à propos des marchés. Bien sûr ces décisions se font avec les organisateurs, notre but principal étant de contenter tout le monde en donnant sa chance à chaque ville et ce de manière équitable. Nous ne sommes pas là pour imposer des règles contrai-gnantes, mais plutôt pour aider !

Comment expliquez-vous ce nouvel engouement pour les marchés ?

Le COMM a été fondé en janvier 2012, après quelques tensions au-tour des marchés : beaucoup de villes ont voulu en organiser en même temps et ça ne s’est pas très bien passé. Je crois que cette «crise», ainsi que l’apparition des règles à une époque où les marchés étaient encore totalement libres, ont dégoûté beaucoup de joueurs. Toutefois après que le COMM ait organi-sé un marché pour le 14 juillet, un vent neuf est venu souffler sur les marchés et ceux-ci sont revenus à la mode.

Les marchés ne sont-ils pas trop fréquents ?

Ce qui est sûr c’est qu’ils sont de plus en plus fréquents. Le mois d’octobre aura connu cinq week-ends, avec un marché à chacun d’entre eux. Est-ce trop ? Dans la mesure où ils conti-nuent à attirer du monde et où les commerçants vendent tou-jours en dehors des marchés, je pense que non. Nous nous étions posé la question, au COMM, d’instaurer une règle du type «pas plus d’un marché toutes les deux ou trois se-maines, voire tous les mois», la modération s’y est légitime-

ment opposée : nous ne sommes pas là pour décider des dates auxquelles se tiennent des évènements, nous ne faisons que répartir les marchés sur les différents week-ends.

Ne remarquez-vous pas une baisse de fréquentation des marchés ? (Acheteurs et commerçants)

Pas nécessairement. Il y a bien sûr des hauts et des bas, on observe déjà des marchés plus populaires que d’autres. Toutefois il s’agit de variations assez aléatoires, je ne pense

pas qu’on assiste à une baisse générale de fréquentation. Très souvent la cause principale qui fait qu’un marché ne fonctionne pas bien est la communication et l’accessibilité : quand il n’y a pas de news sur le site et pas de téléportation en jeu, les joueurs ne sont pas bien informés, ou ne prennent pas la peine de se dépla-cer.

De quelle façon le COMM traite-t-il le nombre important de nouveaux marchés ?

Nous faisons de notre mieux. Il y a eu un raté récemment, nous aurions tort de nous en cacher. Toutefois nous sommes toujours à l’écoute des suggestions. À l’heure où vous m’interviewez, Vagabond Enchaîné, nous sommes à la veille d’une réunion

Mumble où tous les intéressés sont conviés, et au cours de laquelle nous tenterons de trouver les failles du COMM pour l’améliorer ! Il y aura donc sûrement du changement très bientôt, et ce toujours dans le but de contenter villes organi-satrices de marchés, commerçants, acheteurs, et joueurs en général.

Plutôt noisette ou cacahuète ?

Une cacahuète, pour la partager avec mon amie Yuna ! (Non, une noisette bien sûr, mais ne lui dîtes rien !)

Merci à Splendide pour sa participation.

S’il y a bien une chose en vogue pour le moment, ce sont les marchés. Seul mot à la bouche de nombreux marchands et di-rigeants de villes, il n’est pas possible de passer à côté de ce monopole évènementiel. Il commence à se sentir une certaine lassitude vis-à-vis des marchés dans les bureaux du Vagabond Enchaîné (qui comportent plusieurs marchands). Nous en

avons marre de ces marchés à répétition qui prennent toute la place sur le calendrier des évènements Minefieldiens. Où sont passés les bons vieux tournois de Dé à Coudre (aujourd’hui plus originaux que les marchés) ? Nous sommes nostalgiques de l’époque de Tasterix, pour ne citer que lui, qui était alors capable de nous proposer de véritables évènements innovants et inté-ressants. Bien sûr, il est plus facile et moins coûteux d’organiser un marché dans sa ville pour la faire visiter par de nombreux joueurs. Mais il n’est pas toujours judicieux de choisir la facilité. Les marchés c’est bien, mais toutes les semaines, nous y voyons une grande perte d’intérêt.

Si ce sentiment se généralise parmi l’équipe de rédaction, qu’en est-il du reste de la population Minefieldienne ? Nous rece-vons aujourd’hui Splendide, responsable du COMM, afin d’entendre le point de vue des principaux intéressés.

Ctrofun / Splendide

Page 3: Vagabond Enchaîné première édition

3

On nous chie sur la gueule ! Crise oblige, les Empereurs

viennent gratter nos fonds de ti-roir et vider nos coffres. Les pièces

de bronze ont fait partie du processus et ont permis l’ajout de divers joyeusetés dans notre beau monde cubique; mais ne regrettons rien, parlons-en, que dis-je, critiquons-les. Comme le disait si bien notre Edith, pi(ge)onnière du nom, c’est bien payé, balayé et oublié. Payer; nos bourses sont au courant. Ce-pendant les deux autres points restent des euphémismes et un petit règlement de compte s’impose.

La marche demeure depuis le com-mencement comme une agréable façon de voyager; permettant de contempler

de somptueux et vastes paysages à la force de nos pixels. Mais cette époque fut révolue lors de l’arrivée inopinée des chevaux sur les terres Minefieldiennes. Et le commun des mortels ne s’est que peu intéressé aux désagréments les ac-compagnants. Les selles ou «MINE» dans le langage des aventuriers, sont restées anodines mais bien présentes. Ce n’est en aucun cas les selles vendues par nos chers Fermiers mais plutôt, par comparaison, la matière dans laquelle ils vivent. Ce fléau n’a fait qu’augmenter et arrive aujourd’hui à son paroxysme après l’immigration soudaine de milliers de Piafs! L’armada des selles a encore évolué et se dote désormais d’un ar-mement aérien, communément appelé

«OBUS» par les habitants du royaume. Quoi de plus agréable lors d’une sym-pathique balade, que de se prendre un amas fécal sur la figure.

Je vous le dis en toute franchise! On nous chie sur la gueule!

Et pourtant par pure pitié, non sans le plaisir de dresser un piètre portrait de notre volatile qui nous coule un bronze, laissons-le, esclave de notre savoir.

Cependant les concernés ayant connus cette malheureuse expérience ont déjà commencé une chasse impi-toyable contre les piafs. Leur vengeance est telle que nulle armée ne pourrait les arrêter, en revanche les taverniers seront sûrement ravis de rajouter sous peu, l’omelette à leurs menus.

Comme le dit un vieux proverbe : « La vengeance est un plat qui se mange cuit.»

Moraking

Une Echoppe Presque ParfaiteLes commerçants n’ont désormais

qu’à bien se tenir ! Leurs multi-ples établis se verront en effet à

partir de ce jour analysés et critiqués et ce, quelle que soit leur situation géo-graphique (NDLR : Pour ceux qui pos-sédaient un shop hors-capitale et qui se pensaient hors de danger, c’est raté) ! De plus, on me souffle dans le tuba que le comportement même du com-merçant vis-à-vis de la clientèle pourrait également faire l’objet d’une attention toute particulière.. Que de suspens me direz-vous ? Je sais oui, je suis au cou-rant. Mais dites-moi, ne serait-il tout simplement pas plus approprié de vous présenter de ce pas, nos premières vi-sites presque parfaites d’une sélection hasardeuse de boutiques Stendeliennes ? Let’s go !

Alors que je déambulais gaiement au travers du quartier des Menuisiers, je tombai nez à nez avec le commerce dit d’« IKUBA », vraisemblablement tenu par le seul et unique Tybalt42. Enjoué par la façade accueillante et bien agen-cée de la bâtisse, je me décidai à y entre-prendre une visite et relevai une décora-

tion aussi agréable que soignée, invitant par la même occasion les clients que nous sommes à y laisser nos bourses pleines ! En ce qui concerne cette der-nière remarque, je n’aurais d’ailleurs pu passer à côté d’un détail qui risque de vous contrarier auquel cas vous souhai-teriez y faire un saut : tous les panneaux du magasin sont en effet vides de toute contenance (Ca c’est de la tactique de vente) et il vous faudra prendre contact avec le dit-chevalier si vous souhaitez à tout prix vous fournir chez lui.. Pour le coup, votre mensuel adoré a été pré-voyant et a testé pour vous la très re-cherchée fonctionnalité « MP » dans le but de passer commande auprès du marchand cible et d’en apprendre plus sur ses capacités de charogn.. de gentil homme ! Après avoir actualisé nerveu-sement ma boîte de réception MP du-rant une vingtaine d’heures, je reçus enfin une réponse, malheureuse : le marchand, usant ma foi d’un langage fort agréable, ne pourra s’occuper de ma commande car celui-ci semble préférer le monde des Hommes à celui de nos cubes adorés.. Blasphème ! Quoiqu’il en soit, il prend toutefois la peine de nous

rediriger courageusement vers l’un de ses tendres et chers confrères, dans le but certainement de continuer à mettre à bien sa tactique de vente machiavé-lique susmentionnée (Qui consiste donc en ne rien vendre du tout). En bref : Peu de choses à reprocher au commerce d’IKUBA si ce ne sont des panneaux vides, un aménagement intérieur effec-tué sur deux étages et réduisant la visi-bilité de certains objets en vente ainsi que l’absence du commerçant sur le jeu qui risque vraisemblablement de vous poser quelques problèmes si vous sou-haitiez vous y arrêter. Try again !

Page 4: Vagabond Enchaîné première édition

4

Hors-Série Halloween :

Comme vous le savez sans doute, l’ombre d’Halloween plane sur Stendel. Certains commerçants, pour attirer la clientèle ou pour rappeler les traditions (voyez le comme vous le souhaitez) n’ont pas hésité à remettre la décoration de leurs échoppes au goût du jour. C’est ainsi que l’on peut voir certains maga-sins afficher fièrement les fameuses citrouilles annuelles. Certains commer-çants adoptent une technique tout aussi fourbe qui consiste à faire des promos sur leurs produits représentants soi-di-sant l’esprit d’Halloween. Ce mois-ci, je vous propose une petite sélection des boutiques cherchant désespérément à renouer les liens avec la clientèle en leur proposant une décoration d’Halloween.

D’abord, Anthelme avec sa magni-fique taverne, ce dernier n’a pas hésité à sortir ses citrouilles du placard et à en mettre un peu partout façon patchwork. Bien joué.

Au contraire, le cher panda ReNoLife s’est donné la peine de ne pas passer le balais pendant des mois pour vous pro-poser cette ambiance horrifique, résul-tat optimal. Félicitations à lui, notre jury est réellement conquis.

Ensuite, de retour parmi les illustres décorateurs, nous vous proposons the_diable_noir et sa boutique qui nous montrent que même sans talent d’archi-tecte, on peut toujours essayer d’attirer le client. Nous pouvons affirmer que le pari est réussi, cette boutique passe difficilement inaperçue, malgré l’origi-nalité des commerces dans ce quartier. Bravo à lui.

C’est sur cette phrase que l’on se quitte, sur ce, je vous souhaite un ter-rifiant Halloween et vous donne ren-dez-vous le mois prochain.

ReNoLife

Anthelme

the_diable_noir

Nicolasj04

Hotcoon

Fort de cette première expérience, je me décidai donc à changer d’air et me rendis dans le quartier des

riches Joailliers, en espérant y décou-vrir la perle rare. Bouclez vos ceintures chers lecteurs car c’est bel et bien ce que je fis ! Enfin.. Ce que je fis plus ou moins... Aux abords de la Place du Vent d’Homme se trouve en effet la surpre-nante boutique Les Bijoux de Famille (-703/1150) tenue par la très célèbre barbe-rouge torcubesque, j’ai nommé, Kureha_zero ! Bien que quelque peu refroidi par l’aspect extérieur de cette dernière (NDLR : De la boutique, pas de Kureha, entendons-nous), je me déci-dai à y faire un tour et relevai aussi bien au rez-de-chaussée qu’au sous-sol une multitude d’éléments (Palmier, pon-ton, sable, richesses etc...) indiquant clairement aux visiteurs non-avertis que ceux-ci sont sur le point de péné-trer l’univers de la piraterie ! J’appré-ciai le style assez bien représenté pour un monde cubique, mais déplorai le manque de cohérence avec le reste de la capitale. Kureha est certes douée pour la réalisation de cet exercice, cependant, il m’est difficile de concevoir un tel genre d’aménagement à Stendel-même. Une fois le tour du propriétaire achevé, je me penchai alors sur les articles proposés au sein de l’établissement et me rendis dans les autres bijouteries du quartier afin d’en comparer les prix et les dispo-nibilités respectives. C’est à ma grande

surprise que je découvris alors que notre pirate n’avait en réalité pas grands sou-cis à se faire concernant la concurrence, étant donné que celle-ci se révélait tout bonnement inexistante (NDLR : Il sem-blerait à ce propos que les bijoutiers aient, contrairement aux autres spécia-lités, réussi à se répartir intelligemment leurs items spécifiques afin d’en tirer le meilleur parti). Je me décidai alors à contacter ladite pirate afin d’avoir un ressenti sur sa personne. Quelle bonne surprise je découvris là, la joaillière répondit très rapidement et, de plus, avec beaucoup d’enthousiasme. Elle me parut si agréable que j’eus finalement du mal à décliner ma commande. Oh wait... Les pierres précieuses ça coûte un pont... Hum... Quoiqu’il en soit, je conclurai cette chronique en saluant ce commerce pour le moins original. Mal-gré une thématique esthétique qui me

chiffonne, j’ai eu la chance de décou-vrir une commerçante accueillante et sympathique. De ce fait, je comprends aisément qu’elle soit si bien intégrée dans son quartier et ne pourrai que vous encourager à prendre contact avec cette avenante personne. Peut-être la reine des pirates saura-t-elle, vous aussi, vous séduire ? Une seule façon de le savoir, visitez pour ce faire son établissement au coeur du quartier des joailliers !

Je vous donne donc rendez-vous le mois prochain pour la deuxième édi-tion de votre chronique d’amour qui déchire du citron entubé, Une Echoppe presque Parfaite. D’ici là portez-vous bien et échoppez malin ! See ya !

Une Echoppe Presque Parfaite

Page 5: Vagabond Enchaîné première édition

5

Critique de Suggestions Oyez, oyez, Minefieldiens, Mine-

fieldiennes. C’est avec une fier-té certaine que je vais vous pré-

senter d’une façon tout à fait objective (NDLR : on notera que le terme objec-tif doit être pris dans le cadre ironique dans lequel le chroniqueur l’a écrit) les dernières suggestions affichées par les Stendeliens à la capitale. Cet article vous sera présenté régulièrement par moi-même, et je tenterai d’y critiquer trois suggestions qui me paraîtront dignes d’intérêt (ou pas). J’ajoute de mon plein gré (ou presque) que je mettrai tous les moyens en oeuvre pour modérer mes propos... promis !

Commençons donc sans plus at-tendre, et c’est face au tableau d’affi-chage des suggestions que j’entame ma sélection de trois suggestions. Je me perds entre idées banales sans aucun in-térêt, propositions de petite envergure mais intéressantes et grosses bouillies de mots incompréhensibles (NDLR : personne n’est visé ici pour rappel), quand soudain, une première perle rare m’éclaire de ses illustrations si claires et si détaillées, et de ses mots bien écrits, et surtout dans le bon ordre... Les co-lombages, ces bûches transversales des façades des maisons de provinces très lointaines, pourraient-elles faire leur apparition à Stendel ? Une idée pas si mauvaise pour agrémenter nos mai-sons et avoir l’air plus riche que son voisin ! Sans oublier qu’il n’y aurait pas grand mal à les créer : du bois, du grès, un marteau, et voilà un magnifique co-lombage pour embellir votre maison ! En espérant que celle-ci ne s’effondra pas lorsque vous en modifierez les murs porteurs... Une idée relativement bien accueillie... En particulier par nos amis maçons ! On déplorera cependant qu’elle soit tombée dans l’oubli...

C’est ensuite une suggestion moins illustrée que je remarque : De nouvelles armes ! Sans doute de quoi relancer l’économie forgeronne et armurière ! Je me lance dans la lecture pour vous en offrir une critique construite. Pour résumer, l’idée est d’instaurer dans les forges lances, hallebardes, couteaux, haches de guerre, arbalètes et sarba-

canes... L’intérêt ? Offrir plus de possi-bilités dans l’art de faire couler du sang ! Alléchant n’est-ce pas ? Forgerons et ar-muriers ne vous diront pas le contraire. De mon côté, j’apprécie cette proposi-tion (NDLR : le chroniqueur ne parle pas ici en tant que forgeron ou armurier bien évidemment), et la soutiens sans problème, cependant... Qu’en dit le gou-vernement, tandis que tout le monde saute de joie à l’idée de combats plus vivants et de morts plus violentes ? Eh bien c’est avec déception que j’ai lu leur réponse prônant la paix et l’amour. La peur que leurs ennemis lèvent d’autres armes face à eux ? Une étrange réponse pour d’obscures raisons... (NDLR : la rédaction ne pourra être tenue respon-sable des propos tenus contre le gouver-nement)

Dernière proposition... Les tapis ! Quelle prodigieuse idée, de rajouter un centimètre de relief aux tapis déjà exis-tants ! Le premier qualificatif me venant à l’esprit ne sera pas prononcé dans ma critique, un excès de gentillesse m’en-vahissant soudainement. Mais pour l’expliquer, qualifiez quelque chose dont on n’a pas besoin de se servir et vous avez trouvé ! Ce n’est pas la pre-

mière fois que nous croisons ce genre d’idées si bien mises en pages que vous croyez à première vue qu’il s’agit d’une perle (l’accueil incroyable des stendé-liens est sans doute d’ailleurs dû à un intérêt bien faible les ayant menés à soutenir quelque chose qu’ils n’avaient pas lu), les images si attrayantes ne vous diront pas le contraire. Je me rends alors compte que... Les tapis pourraient être utilisés comme nappes ! Dégoûté à l’idée d’avoir un bout de semelle dans mon assiette, j’en détourne les yeux, certains que le lobby tisserand aura en-core fait des siennes pour s’en mettre plein les poches...

Nous envoyons au passage un bonjour à Kimunixchan et espérons qu’elle tien-dra compte de cette chronique.

Votre dévoué chroniqueur anonyme (NDLR : les initiales NDLR signifient note de la rédaction. La rédaction n’est pas toujours responsable de ce qui est écrit dans ces notes.)

???

?

Page 6: Vagabond Enchaîné première édition

6

Critique de BatimentsAlors que l’économie stendelienne

subit depuis quelque temps main-tenant de sérieux problèmes bour-

siers, plusieurs paysans se sont lancés dans la quête d’un petit coin de paradis afin d’éviter tout impôt. Les premiers évadés fiscaux font leur apparition sur les terres minefieldiennes. Architecture simple mais ingénieuse dans un cadre sublime aux arômes enjoués, le père Robinson n’a qu’à bien se tenir. Un exemple qui prouve, encore et toujours, que les matériaux primaires peuvent coexister harmonieusement. Entre eau écarlate, palmiers dépaysants et maison fonctionnelle; le poulet veille.

New Stendel : 1850 / 1500

Stendel : -838 / 3355

Vos chroniqueurs de l’extrême sont allés au bout du monde pour vous trouver des bâtiments beaux et inédits. Une de nos plus grande surprise vient sans aucun doute de ce petit village PNJ sur New-Stendel, oui, vous avez bien entendu, sur New-Sten-del. Le village, vraisemblablement construit par la dernière modératrice promue Toffifi, est de toute beauté. Utilisant avec brio les lampions, le village reste dans les teintes blanches et jaunes, créant une atmosphère chaleureuse et unique. Mais, ce que le lecteur chaland attend est, on le sait bien, du spoil. En effet, en plus d’être agréable à l’oeil, ce village est la promesse de l’arri-vée prochaine du SPLASH sur New-Stendel !

De nombreuses communautés possèdent divers talents que ce soit en ter-raforming, en architecture ou en décoration. Trois domaines que de rares joueurs cumulent à eux seuls dans notre royaume mais dont les idées font virevolter les esprits. Ces astuces sont souvent méconnues ou rarement vues de part leur finesse. En ce mois d’octobre, nous vous proposons donc une petite trouvaille de saison découverte dans les jardins de l’abbaye du St-Trident. Des semblants de pommes au milieu de ces feuillus attirent l’at-tention du promeneur qui reste béat devant cette sorcellerie. Comment imaginer transformer un simple arbre en pommier dans notre beau monde cubique? L’utilisation des rideaux rouges se doit d’être une solution des plus créatrives. Pour beaucoup ce ne sont que des éléments inutiles, au même rang que les pommes écrasées au sol et le fouloir teint par le raisin (redstone et bois de jungle). Mais c’est ce niveau de détail qui donne aux projets une réelle valeur et reflète le véritable talent des constructeurs.

MorakingProcactus

Page 7: Vagabond Enchaîné première édition

7

L’équipe du VEVous découvrez aujourd’hui le premier numéro de ce nouveau journal, le Vagabond Enchaîné. Mais qui sont les personnes

qui vont se donner corps et âmes à l’information mensuelle du peuple Minefieldien ? Voici une présentation de l’équipe de la gazette. Retrouvez également dans cet article comment nous rejoindre.

Devenir rédacteur :

Les candidatures sont ouvertes au poste de rédacteur (chroniqueur). Vous tiendrez une chronique mensuelle et intégrerez l’équipe à part entière. Il ne s’agit pas d’aborder des thèmes d’actualité mais une chronique de même thème chaque mois. Par exemple : Critique de bâtiments, suggestions, commerces, etc.

Pour nous rejoindre, vous devrez envoyer une candidature par MP forum à Ctrofun. Cette candidature consiste en la rédac-tion du premier numéro de votre chronique. Vous nous enverrez votre toute première chronique en précisant le thème choisi, éventuellement accompagnée d’une description bien que nous devrions bien cerner le thème lors de la lecture de votre pre-mière rédaction. Nous vous jugerons sur 3 points : le thème, l’écriture/le style, et l’orthographe.

Publier un article :

Sans prétendre au poste de rédacteur, vous pourrez rédiger des articles occasionnels concernant l’actualité Minefieldienne. Si vous souhaitez que l’un de vos articles soit publié dans le Vagabond Enchaîné, envoyez-le par MP forum à Ctrofun. Nous jugerons ensuite de sa présence ou non lors du prochain journal de façon purement subjective. Si votre article nous plait, nous le publierons, sinon tant pis. Dans ce cas, vous n’intégrerez pas l’équipe du Vagabond Enchaîné, et vous serez libre d’écrire quand bon vous semblera. Bien sûr, les articles publiés seront signés par vous-même et non par le Vagabond Enchaîné ou quelque rédacteur du journal.

Questions-réponses :

Nous vous invitons à nous poser toutes sortes de questions. Que pensons-nous de ceci, de cela ? Par rapport aux news, aux évènements et toutes sortes de choses qui rythment Minefield. Nous répondrons dans les prochains numéros à toutes les ques-tions que nous jugerons pertinentes et intéressantes. Si vous voulez rester anonyme, nous vous y autorisons.

AnthelmeMaquettiste

MorakingPostproducteur

Rédacteur

CtrofunRédacteur en chef

The_LexanRédacteur

???Rédacteur

OhhopiIllustrateur

DubdeoufDessinateur

ProCactusRédacteur

Nicolasj04Rédacteur

Nous vous remercions d’avoir pris le temps de lire ce premier numéro du Vagabond Enchaîné. N’hésitez pas à réagir sur le topique de la gazette. Bon jeu à tous et rendez-vous le mois prochain pour le second opus.

HotcoonRédacteur