vagabond enchaîné 5ème édition

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La valse à deux temps Le Vagabond enchainé Mensuel satirique du minefieldien N°5 - 24 Février 2012 P. 4 Ctrofun M inefield semble aujourd’hui tourner au ralenti, comme si un étrange phénomène se dé- roulait sous nos yeux, peut-être est-ce dû au lag qui a complètement détraqué l’échelle temporelle Minefieldienne. Les Empereurs se lancent vraisembla- blement dans une politique divisée en deux. Nous remarquons ce phénomène sur deux aspects : les mises à jour et les candidatures. Celles-ci se voient systé- matiquement divisées en deux étapes. Qu’arrive-t-il aux esprits sains de nos Empereurs ? Notre impératrice ne per- drait-elle pas encore plus la boule que ses confrères ? Nous émettrons une ten- tative de réponse dans cet édito. Nous vous parlions à l’instant de deux aspects touchés, attardons-nous sur le premier : les mises à jour. Quelle est donc cette politique en deux temps me- née par nos Empereurs ? Simplement le fait d’instaurer une distinction entre l’apparition d’une nouveauté et son utilisation par les joueurs. Prenons un exemple simple : L’apparition des blocs steampunk à la mi-décembre. Ceux-ci avaient été annoncés comme utilisables par les joueurs dans la semaine suivant leur implémentation, or, le syndrome de la politique en deux temps a fait en sorte qu’ils ne soient aujourd’hui tou- jours pas disponibles. Les chevaux n’ap- portent toujours aucun bonus, l’ajout d’un kit par semaine au Hunger Games n’est toujours pas effectif, etc. En res- pect total du travail effectué par nos Em- pereurs, il est néanmoins notable que le peuple préféraient sans doute avoir des chevaux ou un Hunger Games effectif à 100% plutôt que deux demi-ajouts inef- ficaces. Les candidatures de toutes sortes sont également touchées. Notre Impératrice Louvinette, pourtant connue et appré- ciée pour sa rigueur, semble s’être at- tendrie au début du mois. Nous n’avons dès lors aperçu plus aucun refus de can- didature mais bien des traitements en deux temps, où, lors du premier, les candidatures étaient mises en attente de modifications, et lors du deuxième, les candidatures étaient réellement trai- tées. Au niveau des projets, nous ne par- lons pas ici du travail du scribe Bitroulix, mais bien d’un scindement dans le trai- tement de la candidature par la modéra- tion. Nous fûmes également étonnés de la seconde chance donnée à des préten- dants villageois qui autre fois auraient simplement bénéficié d’un « Bonsoir, non. » tant ils racontent parfois d’im- pressionnantes aberrations. Notez le paradoxe entre les propos ici tenus et la demande d’adoubement encourue par l’auteur de ce texte. Rassurez-vous, chers Minefieldiens, dame Louvinette semble cependant avoir retrouvé ses esprits après deux semaines de pause bien méritées. L’hos- pice Stendelien a dernièrement enregis- tré une augmentation de déformations postérieurales aiguës, signe flagrant de la bonne santé de notre Impératrice. Quelques refus de candidatures se sont vu, a posteriori, administrés à coups de docksides dans le derrière, après tout, c’est comme ça que nous l’aimons, notre Impératrice. En somme, nous regrettons la de- mi-mesure des ajouts Minefieldiens. Ceux-ci font, certes, grand bruit lors- qu’ils débarquent dans nos terres, mais ce bruit s’estompe rapidement et nous constatons, avec regret, l’inutilité (re- lative) de ces récents ajouts. Nous es- pérons également que les candidatures ne perdent pas en fermeté, ceci même qui a longtemps tiré Minefield vers le haut, en poussant les joueurs à se dépas- ser pour espérer monter dans l’échelon Minefieldien ou simplement construire un projet de grande qualité. 50 C’est lui qui scribe tout Une Echoppe Presque Parfaite P. 6

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Vagabond Enchaîné - N°5

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Page 1: Vagabond Enchaîné 5ème édition

La valse à deux temps

Le Vagabondenchainé

Mensuel satirique du minefieldien

N°5 - 24 Février 2012

P. 4

Ctrofun

Minefield semble aujourd’hui tourner au ralenti, comme si un étrange phénomène se dé-

roulait sous nos yeux, peut-être est-ce dû au lag qui a complètement détraqué l’échelle temporelle Minefieldienne. Les Empereurs se lancent vraisembla-blement dans une politique divisée en deux. Nous remarquons ce phénomène sur deux aspects : les mises à jour et les candidatures. Celles-ci se voient systé-matiquement divisées en deux étapes. Qu’arrive-t-il aux esprits sains de nos Empereurs ? Notre impératrice ne per-drait-elle pas encore plus la boule que ses confrères ? Nous émettrons une ten-tative de réponse dans cet édito.

Nous vous parlions à l’instant de deux aspects touchés, attardons-nous sur le premier : les mises à jour. Quelle est donc cette politique en deux temps me-née par nos Empereurs ? Simplement le fait d’instaurer une distinction entre l’apparition d’une nouveauté et son utilisation par les joueurs. Prenons un exemple simple : L’apparition des blocs steampunk à la mi-décembre. Ceux-ci avaient été annoncés comme utilisables par les joueurs dans la semaine suivant

leur implémentation, or, le syndrome de la politique en deux temps a fait en sorte qu’ils ne soient aujourd’hui tou-jours pas disponibles. Les chevaux n’ap-portent toujours aucun bonus, l’ajout d’un kit par semaine au Hunger Games n’est toujours pas effectif, etc. En res-pect total du travail effectué par nos Em-pereurs, il est néanmoins notable que le peuple préféraient sans doute avoir des chevaux ou un Hunger Games effectif à 100% plutôt que deux demi-ajouts inef-ficaces.

Les candidatures de toutes sortes sont également touchées. Notre Impératrice Louvinette, pourtant connue et appré-ciée pour sa rigueur, semble s’être at-tendrie au début du mois. Nous n’avons dès lors aperçu plus aucun refus de can-didature mais bien des traitements en deux temps, où, lors du premier, les candidatures étaient mises en attente de modifications, et lors du deuxième, les candidatures étaient réellement trai-tées. Au niveau des projets, nous ne par-lons pas ici du travail du scribe Bitroulix, mais bien d’un scindement dans le trai-tement de la candidature par la modéra-tion. Nous fûmes également étonnés de

la seconde chance donnée à des préten-dants villageois qui autre fois auraient simplement bénéficié d’un « Bonsoir, non. » tant ils racontent parfois d’im-pressionnantes aberrations. Notez le paradoxe entre les propos ici tenus et la demande d’adoubement encourue par l’auteur de ce texte.

Rassurez-vous, chers Minefieldiens, dame Louvinette semble cependant avoir retrouvé ses esprits après deux semaines de pause bien méritées. L’hos-pice Stendelien a dernièrement enregis-tré une augmentation de déformations postérieurales aiguës, signe flagrant de la bonne santé de notre Impératrice. Quelques refus de candidatures se sont vu, a posteriori, administrés à coups de docksides dans le derrière, après tout, c’est comme ça que nous l’aimons, notre Impératrice.

En somme, nous regrettons la de-mi-mesure des ajouts Minefieldiens. Ceux-ci font, certes, grand bruit lors-qu’ils débarquent dans nos terres, mais ce bruit s’estompe rapidement et nous constatons, avec regret, l’inutilité (re-lative) de ces récents ajouts. Nous es-pérons également que les candidatures ne perdent pas en fermeté, ceci même qui a longtemps tiré Minefield vers le haut, en poussant les joueurs à se dépas-ser pour espérer monter dans l’échelon Minefieldien ou simplement construire un projet de grande qualité.50

C’est lui qui scribe tout

Une Echoppe Presque Parfaite

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Page 2: Vagabond Enchaîné 5ème édition

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Minefield aime les lasagnesLes oiseaux chantent, le vent

souffle, les scribes scribent et tout semble aller pour le mieux,

candide-vous ? Une image flatteuse de nos contrées qui ne cesse partout de connaitre une anarchie, si j’ose dire, due au manque de gouverneurs et à une certaine absence de nos empereurs. Bien que ceci soit véridique ce n’est pas ce qui fait vraiment peur au peuple mais plutôt la réponse à un mystère que j’avais pris le soin d’analyser dans un article antérieur (voir VE n°2). La vérité sur la disparition des chevaux se trouvent actuellement chez nos bien ai-més taverniers, plus précisément dans leur dernière recette au nom barbare. Depuis de nombreux mois, ce cartel aubergiste organisait secrètement et ré-gulièrement des « veillées nocturnes » dans un but bien défini qui se dévoile aujourd’hui à nos yeux ; la mise en boite des équidés du royaume. De mèche avec la corporation fermière, ils agrémen-taient impunément leurs plats de sauce tomate (NDLR : le VE n’est en aucun cas responsable des agissements de son équipe et niera toute connaissance de

ses actes). L’arme du crime a vite été décelée et n’est autre que l’Empacteur 9000 utilisé par les lutins pour les ca-deaux de Noël et récemment revendu au plus offrant.

Ces découvertes éveillent la colère de la population paysanne en cette période de restrictions drastiques des animaux, les chevaux étant utilisés au même titre que les boeufs pour tirer charrues et charrettes sur les terres stendeliennes. Par ailleurs la population plus urbaine se

sent escroquée et crie à l’empoisonne-ment tout en demandant dommages et intérêts. Escroquerie à part, n’est ce pas un moyen comme un autre de palier au manque d’intérêts des chevaux ? Dans cette seconde vie ils sont plus petits, plus fins mais se conserve que peu de temps. (vous avez dit pomme ?) Un pro-duit périssable à qui l’on a donné une seconde jeunesse dans des conditions agréables avec, bien entendu, l’accord du concerné. Les commerçants n’ont pas fini de nous impressionner et de donner du fil à retordre aux autorités impériales, rappelons néanmoins que les derniers escrocs arrêtés ont fini au pilori. Quand bien même cette affaire a fait grand bruit, le problème de rentabi-lité des chevaux n’est toujours pas réso-lu et nous nous tournons cette fois vers les hautes instances minefieldiennes pour demander une amélioration consé-quente du côté des montures.

Moraking

Quelle belle période, que ce mois de février, où tant d’amour vole et virevolte çà et là autour de nous,

que ce soit dans nos diverses contrées locales ou au sein du monde Minefiel-dien !

Enfin, tel aurait été le cas si nous avions été en coordination avec notre Saint Valentin annuelle. Car, non sans mal, c’est plus d’une semaine plus tard qu’arrivent enfin les quêtes et les évè-nements dédiés aux amoureux naïfs et innocents. Ainsi, de partout, de petits couples heureux et papillonnants for-niquent tendrement sous les arches de la capitale, inondant de rose et de fleurs notre terrifiant monde de brutes.

Mais quelqu’un a-t-il déjà pensé à ces pauvres célibataires, qui chaque année se retrouvent assaillis d’innombrables vagues de bonheur et d’une propagande omniprésente sur la fête de l’amour ? Chaque année, le taux de suicide chez les célibataires augmente de façon ex-ponentielle, tandis que quelques-uns vivent leur vie sans se soucier de ce qu’ils provoquent. C’est inacceptable, et nous nous devons de nous révolter contre... ! *SBAF !* (NDLR : l’auteur

s’excuse pour cet emportement inap-proprié et injustifié, car il est lui-même en couple.)

Mais là n’est pas le sujet. Car que se cache-t-il donc sous cet engouement gé-néral pour la Saint Valentin ? La rédac-tion s’interroge donc sincèrement : ne serait-ce pas une stratégie de l’adminis-tration pour nous détourner des vrais problèmes, à l’instar de notre mariage pour tous national, qui nous fait allègre-ment oublier la guerre, la crise, et les tartes à la fraise ?

Par conséquent, il serait aisé de pen-ser que l’on essaie de nous faire détour-ner les yeux de la crise des salaires, avec les problèmes constants des distribu-tions Teadsiennes de PA. Ou encore, du lag omniprésent. Et quid de la remise en état du Dominion, qui prévoit la destruc-tion de plusieurs projets jugés inactifs ?

Tout cela, et l’arrivée de nombre de scribes, nous force à considérer une autre hypothèse. En effet, la modéra-tion/administration semble se déchar-ger de ses responsabilités, détourner notre attention, bref, faire une magis-trale diversion. Mais dans quel but ? Le Vagabond Enchaîné a une théorie par-

faitement plausible, tant il nous parait évident que l’administration et la modé-ration préparent une excursion sous les tropiques, possible grâce à nos impôts et à notre temps ! Là encore, c’est inac-ceptable et nous devons nous rebeller sans attendre !

Alors, quel est le rapport avec le titre de l’article ?

Aucun. Néanmoins, je vous souhaite une agréable journée et une bonne lec-ture pour la suite de ce numéro mensuel du Vagabond Enchaîné.

Votre dévoué serviteur.

Les petits papillons

DomFulmen

Page 3: Vagabond Enchaîné 5ème édition

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Les Chroniques bucoliques du Mod

DomFulmen

Fanta stick Stendel

Rien. Personne.

Alors qu’il sillonnait les rues et places de la ville, seule l’évidence de son calme frappait Mod. De fins nuages gris voilaient le ciel en cette fraiche ma-tinée d’hiver. La neige avait fondu, les périodes festives s’étaient achevées, mais il faisait encore terriblement froid. Mais malgré cela, le jeune homme avait d’autres préoccupations que les futures engelures qui lui attaquaient doucement les orteils.

Pas un commerçant dans les étals, pas un passant dans la rue, pas un va-gabond pour réclamer une réponse au questionnaire d’admission. Les seules rares personnes étaient léthargiques, exhalant autant d’énergie et de joie de vivre qu’un gueux désillusionné de ne pas voir son idole chaleureuse.

Finalement, il arriva près d’une porte en bois sombre. Il se saisit du heurtoir d’acier, et frappa trois coups secs sur le support de celui-ci.

Aucune réponse.Mod en fut contrarié. Son receleur fa-

vori semblait avoir lui aussi disparu. Lui qui espérait enfin pouvoir s’approprier l’une de ces fameuses statuettes qui font fureur ces temps-ci, il était au final fort déçu. Un larbin de poche, fraiche-ment acheté au marché noir, n’aurait pourtant pas été de trop. Ainsi, ce four-nisseur serait-il dané, comme la plupart des habitants de la ville ?

Mais peu importe, il devrait se dé-brouiller autrement.

Déambulant sans conviction sur les pavés de la cité impériale, Mod se laissa donc aller aux vagabondages de son es-prit. Ainsi, pas après pas, ses rêves, ses craintes, ses espoirs et ses cauchemars l’accompagnèrent tout au long de sa marche, lui rappelant aussi sa solitude. Le doux soleil était à présent assez haut pour passer outre la hauteur des mu-railles et des habitations. Un rayon vint chatouiller la joue du jeune homme, qui se délecta de cette douce chaleur, qui, al-liée à la fraicheur de l’air et à la morsure du vent, lui offraient un sulfureux mé-lange de sensations, de vitalité.

Alors, qu’il profitait paisiblement du léger vent frais, une ombre passa rapide-ment entre deux ruelles. Bien plus rapi-dement que toutes ces personnes lentes

et sans motivation. Intrigué, il s’élança et trottina derrière la silhouette encapu-chonnée. Il croisa une curieuse file de personnages aux attitudes mécaniques et ne disant mot. À l’intérieur, il aperçut une table avec quelques énergumènes qui semblaient faire une audition quel-conque. Sur une pancarte à l’extérieur, Mod cru lire en passant qu’il s’agissait d’une question de quêtes, ou quelque affaire de ce genre. Il poursuivit sa route au travers des ruelles pavées, croisant de temps à autre un garde, seuls survi-vants de ce kidnapping collectif des ha-bitants des lieux.

Non loin de la place principale, quelques amoureux faisaient amoureu-sement la queue en face d’un bureau. Puis certains partaient main dans la main, vers de fabuleuses quêtes en ce jour frais de février. Un peu plus loin, c’est un tas flamboyant de panneaux et pancartes marchandes qui se consu-maient au sein d’une fumée noirâtre et étouffante. Là, quelques rares per-sonnes actives montaient un petit ca-banon de planches, un monticule de journaux près d’eux. Ici, deux ou trois téméraires traînaient avec difficulté de lourds sapins décorés.

Après quelques minutes, Mod parvint à la place de Stendel, près du portail vrombissant. Un garde le regarda avec suspicion, mais garda son poste. Le calme, voilà la seule chose qui frapperait un habitué de la cité impériale. Habituel-lement si fréquentée, cette-ci était vide et morne. Seul un cruel silence oppres-sait les rares personnes présentes, car personne ne disait mot. Là, le curieux personnage emmitouflé de sa cape et voilé par son capuchon s’arrêta, et laissa voir une tenue simple composée d’une veste sombre et d’un pantalon bleuté

d’une texture inconnue, ainsi que de saillantes lunettes. Il se tourna vers le jeune homme interloqué. Abaissant sa capuche, il écarta les lèvres, prêt à par-ler.

Un terrible tremblement commença à gronder au loin, inondant l’air ambiant de vibrations profondes et sinistres. Bientôt, le sol trembla sous les pas hâ-tifs de la foule fanatique en approche. Inexplicablement, tous les habitants semblaient revenir, ou du moins s’être réveillés. Mod prit peur, car cet amas de chair humaine courrait à en perdre ha-leine dans sa direction.

Sans demander son reste, le mysté-rieux visiteur prit ses jambes à son cou, et cavala en direction des petites ruelles. Aussitôt, la troupe passa, hors d’ha-leine, et se mit à sa poursuite, sans prê-ter la moindre attention au pauvre jeune homme interloqué et perdu. Jeunes, vieillards, et même certains hommes boitant à une vitesse fabuleuse, tous se hâtaient et couraient désespérément vers le fuyard. Celui-ci, se retournait avec désespoir, trébuchant et heurtant les obstacles sur sa route.

Et, alors qu’il se demandait quelle pouvait être la raison de cette agita-tion, Mod perçut au loin, parmi la foule, un tout léger « Ta gu..., ... est... gique ! (©O_M) ».

Haussant les épaules, il décida donc de se remettre en quête d’un survivant, avant d’écouter son ventre criant et ré-clamant avec désespoir des mets consis-tants et de la bière fraiche. Quel malheur que plus personne ne fasse de distribu-tion par ici...

NDLR : Ces petits articles RP présentent les aventures fictives et potentiellement critiques du double opposé en tout point de son auteur. Par conséquent, toute éventuelle ressemblance avec des personnes ou des évènements de l’univers Minefieldien ne seront que pur hasard, et toute critique, remarque, ou allusion à leur propos ne pourront en aucun cas être reprochés à l’au-teur. Par ailleurs, toute faute est intentionnelle et voulue par l’auteur. À vous, chers lecteurs, de lire entre les lignes !

Page 4: Vagabond Enchaîné 5ème édition

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C’est lui qui scribe toutSuite au quatorzième communiqué officiel, nous apprenons la formation de la brigade, ce qui correspond simplement au

nom donné à nos désormais 21 scribes. Avant toute chose, nous tenons à féliciter l’ensemble des nouveaux scribes, et nous leur souhaitons de remplir leurs fonctions à merveille. Ensuite, nous remarquons que le recrutement du staff ne

change pas : avoir des amis, c’est bien ; avoir des amis modos c’est mieux. Si la première génération de modérateurs était principalement issue d’Azur. La deuxième génération fut constituée de Dryadiens et Névains, cette ville, Nevah, n’en finit d’ailleurs pas de voir ses membres rejoindre le staff Minefieldien. En revanche, la source Dryadienne se tarrit, mais le flam-beau semble repris par Cérule, qui se voit gratifier de 3 scribes... Étrange concordance avec la promotion de Gloryflix au rang de Gouverneur. Si nous comptabilisons le nombre de scribes issus des deux cités en vogue pour le moment (Nevah et Cérule), nous constatons que plus du tiers des scribes appartient à l’une de ces deux communauté. En connaissance du nombre de com-munautés Minefieldiennes, il est difficile de ne pas crier au piston ! Au final, peu importe leurs origines, le principal est qu’ils remplissent leurs fonctions. Nous pouvons néanmoins nous inquiéter pour l’avenir de ces nations. Trois des quatre conseillers de Cérule sont à présent membres du staff... Ceux-ci ne risquent-ils pas, à l’instar de Gloryflix, de délaisser peu à peu leurs rôles à Cérule ?

• Pourriez-vous présenter, vous et votre parcours, en quelques mots ?

Je ne suis qu’un lycéen parisien lambda, arrivé sur le ser-veur en octobre 2011. J’ai rejoint la ville de Boréalis sur New Stendel, puis j’ai participé à la fondation du projet de Cérule en Janvier 2012, projet que je dirige aux côtés de trois autres compères depuis Juin dernier. Au long de mon parcours sur Minefield, j’ai acquis le rang de Citoyen, puis celui de Com-merçant (à la bonne vieille époque où les citoyens étaient en bleu clair et les commerçants en jaune). In game, je passe mon temps à vagabonder des les rues de Cérule, troller ses habitants et surveiller leurs faits et gestes (Big brother, c’est moi).

• Pouvez-vous apporter plus de précision à votre rôle de « Concep-teur de RP pour les quêtes » ?

Ce qu’il faut savoir sur les quêtes de Minefield, c’est qu’elles s’inscrivent dans un univers RP, défini non seu-lement par le RP global de Minefield, mais également par le RP du lieu où se déroulent ces quêtes. Dans un souci de cohérence, les quêtes liées les unes aux autres ou se trouvant dans un même lieu doivent appartenir à ce RP afin de justifier leur lien ainsi que leur présence.

Ainsi, le but du Concepteur de RP pour les quêtes est de dé-finir ce RP : à partir du lieu où se situera les quêtes et des liens qu’elles auront entre-elles, il devra leur définir un contexte RP, et enfin, il devra rédiger ces quêtes en intégralité.

• Comment expliqueriez-vous que l’on vous ait choisi pour ce poste ? Quel est votre bagage en matière de Rôle Play ?

Je dispose d’un bagage des plus modestes en matière de RP : les seuls RP que j’ai eu l’occasion d’écrire étaient destinés à mes candidatures.

Je pense que le fait que j’ai été choisi est majoritairement dû au fait que je faisais partie des «sélectionnés» de la mo-dération lors de la vague de recrutement d’écrivains d’il y a quelques mois.

• La promotion de scribe pour les quêtes marque-t-elle l’échec du recrutement qui avait été fait il y a quelques semaines sur le forum ?

Selon moi, certains des écrivains recrutés il y a quelques mois pour rédiger des quêtes se sont faits assez vite remar-quer par la modération. Cette promotion au rang de scribe est avant tout une proposition de continuer dans cette voie, et en aucun cas une marque d’échec des précédents recrutements.

• Que pensez-vous du choix d’élire tant de scribes, tellement que certains n’ont pas encore de rôle défini ? Comment l’expliquer ?

Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce choix. Comme je l’ai dit dans une autre de mes réponses, c’est une invitation à certains joueurs de «travailler» pour le serveur.

Parmi les scribes sélectionnés, cer-tains ont eu un rôle assigné d’office car ils avaient déjà travaillé sur le sujet - je pense aux rédacteurs de quêtes -, en revanche ceux qui n’ont pas eu de rôle défini se sont vus proposer une liste de fonctions et ont dû en choisir une se-lon ce qu’ils préféraient, mais comme certains n’ont pas pu être contactés à temps, leur rôle n’était pas encore at-tribué - mais à l’heure qu’il est, cela doit être fait, à mon avis.

• Ne pensez-vous pas que cette vague de nouveaux scribes - cette «Brigade» - puisse en réalité être un déchargement des responsabili-

tés de la modération sur des joueurs annexes ?

Il s’agit probablement d’un «déchargement» pour la mo-dération, mais c’est également une façon de donner des res-ponsabilités à certains joueurs en leur donnant une tâche bien précise, qui sera accomplie avec sérieux, pendant que la mo-dération s’occupera davantage de fonctions administratives du serveur.

• C’est une bonne situation ça, scribe ?

«Vous savez, je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mau-vais situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est avant tout des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, à des moments où je ne pou-vais pas, où j’étais seul chez moi... [...] »

Merci à Antenio pour sa participation.

Ctrofun / Antenio

Page 5: Vagabond Enchaîné 5ème édition

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Chers lecteurs,En effet, vous aurez sans

doute remarqué l’absence de ma chronique dans le dernier journal. Il se trouve que j’ai été très occupé ces der-niers temps, ce qui explique le retard que j’ai pris dans la rédaction de mes ar-ticles. Cependant, je reviens pour cette édition avec de toutes nouvelles sug-gestions à vous présenter, mais surtout à critiquer (en saluant et remerciant au passage les empereurs pour l’opportu-nité qu’ils nous offrent de mettre en va-leur la presse du peuple) !

Commençons donc avec... les feux de camp ! En effet, vous n’êtes pas sans connaître les restrictions très dures quant à ces feux sauvages qui ont maintes fois provoqué des feux de forêt dévastateurs... Depuis la mise en place de celles-ci, personne ne les avait enfreintes ou même contestées - fait tout à fait notable d’ailleurs. Mais qui de mieux que le fort, grand, beau et intell.. Mais qui de mieux que notre très cher Dorango pour proposer une incroyable suggestion d’habilitation des aventu-riers à créer un « kit » de feu de camp tout à fait sécurisé ?! Idée d’autant plus intéressante qu’elle semble avoir fait ses preuves dans les royaumes au-delà de nos frontières. Facile à préparer, à allumer, à transporter... Tant d’argu-ments qui laissent à présager - comme à la création ou autorisation de tout ob-jet en Stendel - un prix particulièrement élevé qui ne manquera pas d’égayer vos soirées à la belle étoile. D’autant plus que notre ami à slip ajoute à sa sugges-tion un léger sous-entendu concernant

la possibilité d’élargir cette fabrication à celle de beaucoup d’autres objets propres à la survie (pour les aventuriers bien entendu). Dorango, vendu ou naïf ? Affaire à suivre.

Laissons un peu tomber les forêts, et dirigeons-nous vers les champs ! En effet, alors que patates et carottes se démocratisent dans l’empire, voilà que l’on nous propose déjà de faire pous-ser par les fermiers une toute nouvelle herbe (NDLR : le rédacteur entendait sans doute écrire ici le mot « fleur », sans faire allusion à aucune substance illicite) violette et qui sent bon. Celle-ci viendrait visiblement du sud de nos terres et aurait une odeur caractéris-tique ayant la particularité d’attirer les animaux : la lavande. Hasuke, à l’ori-gine de cette proposition - et fermier qui plus est (NDLR : cette remarque n’est en aucun cas un sous-entendu) - propose que l’on en fasse dériver parfums et ali-ments. Dans quel but, me direz-vous ? La lavande a-t-elle un goût particulière-ment fin, agréable ? A vrai dire, pas du

tout, pour en avoir déjà mangé lors de mes voyages au sud, je vous déconseille fortement d’y goûter. Non, il s’agirait plutôt d’une machiavélique stratégie pour attirer directement sur vous les éternels victimes de l’homme afin de les enfermer dans un enclot ou de les tuer pour manger leur dépouille ou vous ha-biller avec leur peau : les animaux.

Nous terminerons un peu plus rapi-dement en rappelant l’indignation du syndicat commerçant face à l’horreur qu’inspirent les actuelles enseignes commerçantes... Comparées aux plans que l’on nous fait miroiter depuis plus d’un an à présent ! Nous remercions d’ailleurs RyeMash pour sa magnifique intervention sur le mur des sugges-tions. Peut-être serait-il temps pour les designers de l’empire de s’occuper de ce qui a été laissé bien trop longtemps de côté, mais suffisamment sous nos yeux pour nous faire croire que cela existera un jour, ne pensez-vous pas ? Ceci dit, il s’agit du type de remarques qui ont été maintes fois faites sans jamais obtenir de réponse, ou bien une réponse géné-ralement négative et parfois expéditive (selon la formulation de la remarque).

Voici pour cette édition. J’espère que vous prendrez plaisir à lire votre jour-nal préféré et y resterez fidèle ! Votre humble rédacteur mystère, M...

Critique de Suggestions

???

500 PA A LA CLEF :

Notre rédacteur mystère vous propose en ce mois de février de participer à un jeu concours pouvant vous rapporter gros. Le but est simple : trouver son identité. Ce dernier a maintes fois caché divers indices dans ses chroniques, n’hésitez pas à les relire pour vous faire une idée plus précise de sa personne.

Envoyez, par MP forum à Ctrofun, le pseudonyme présumé du rédacteur mystère avant le 20 mars, et tentez de remporter la fabuleuse somme de 500 PA.

Une seule participation par personne sera enregistrée, réfléchissez-y donc à deux fois avant de faire votre proposition. Le ga-gnant sera tiré au sort parmi les participants, son nom, ainsi que celui du rédacteur mystère, seront dévoilés dans le Vagabond Enchaîné N°6.

Bonne chance à tous !

Jeu concours

???

Page 6: Vagabond Enchaîné 5ème édition

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Une Echoppe Presque Parfaite

Ctrofun

Contrarié par l’excès de gentillesse que l’on m’a reproché le mois dernier, j’entamai la rédaction de

cette chronique résolu. Je décidai de ne reculer devant rien afin de mener Une Echoppe Presque Parfaite à bien, quitte à prendre des risques. Je me rendis donc dans le quartier le plus effrayant de Stendel, je ne parle pas du Ghetter et de ses indigènes de pacotille, loin de là, mais bien du quartier mage. Remarquez que j’en suis resté à la belle époque où les mages Stendeliens portaient le nom de mage, bien que, après moult péripé-ties et changements de dénomination, ils se nommèrent « enchanteurs ». Le quartier mage, donc, pourrait être qualifié de quartier fantôme. Les rues sont désertes, les habitations semblent abandonnées (notez la présence des bâtisses des Empereurs dans ce quar-tier), et, plus intéressant en ce qui nous concerne : la plupart des commerces sont délabrés. Pour cause, le magasin d’état est lui-même en piteux état. Déci-dé à offrir une chronique de qualité, une chronique que les commerçants crain-dront et dont les trolls se délecteront, je fis le choix de ne juger qu’une seule enseigne marchande en ce dur mois de février.

Je fus interpellé par la présence du poète chevalier, sir Raidentiger et La glace de Lazul, en bordure de la place du quartier. Cet homme qui ne cesse de vanter ses talents architecturaux dans la ville de Kélaïre, offre là un bien mauvais spectacle à mes yeux d’ores et déjà écor-nés. Pour être délabrée, cette bâtisse est délabrée ! Style on ne peut plus épuré, vitres brisées, toiture de cobblestone,...Ce bâtiment tâche complètement par sa simplicité exorbitante et l’absence totale de recherche architecturale ; à moins que la toiture de cobblestone soit une tentative stylistique, chose qui, jusqu’à présent, ne fut réussie qu’à Valmont. Je me précipitai alors à l’intérieur, d’une part, pour ne plus me faire l’affront de m’exposer à ce triste spectacle, d’autre

part afin de découvrir la bibliothèque certaine de cet homme fan de littéra-ture. Rappelez-vous sa candidature au rang de Noble tout de vers vêtue. Une passion pour la littérature de la part d’un poète aurait semblé tout à fait nor-male, et aurait, par ailleurs, justifié le choix de la spécialisation de mage. Mais, il n’en est pourtant rien, il vous faudra chercher chez son voisin, Forfal, pour découvrir une belle et grande biblio-thèque digne d’un enchanteur endurci. L’intérieur du magasin est, à l’image de l’aspect extérieur, vide, tant d’in-térêt que de blocs. Les objets en vente se comptent sur les doigts de la main (c’est tout juste, mais ça passe). Et, en-core une fois, deux d’entre eux sont à la cave. Mais qu’est-ce qui peut bien pas-ser par la tête de tous ces commerçants qui planquent leurs marchandises aux quatre coins de leurs bâtiments ? Je ne comprends décidément pas cette vaine obstination. Notons tout de même que l’exercice est étonnement bien réalisé dans la boutique d’en face, chez Mina-lu, l’exception qui confirme la règle. Le rez-de-chaussée n’est pas très intéres-sant, les bibliothèques sont soldout et les fioles d’expérience s’arrachent à prix d’or. À 25 pièces d’argent l’unité, d’une part, c’est plus cher que partout ailleurs, d’autre part, même le plus fainéant des engourdis préfère chasser le creeper lui-même, quitte à en revenir amoché. La vente de glace et de neige se fait à la cave, dans une sorte de chambre froide très mal réalisée, l’illusion n’y est pas du tout.

Nous pouvons alors constater toute l’ampleur d’un manque de logique flagrant concernant le prix de la glace. Premièrement, le stack de blocs de glace se vend 15 PA, soit, à une pièce près, le même prix qu’auprès d’un golem. Deu-xièmement, si l’on achète notre stack de glace par lots de 16, celui-ci nous en coûtera 13 PA. Il me semblait que c’était lorsqu’on achetait en grande quanti-té que l’on bénéficiait de réduction...Raidentiger nous dévoilerait-il un nou-veau concept révolutionnaire ? Permet-tez-moi de douter de son bon fonction-nement. En outre, il est difficilement concevable que l’habile commerçant propose des réductions sur diverses commandes car, visiblement, ses prix référentiels augmentent proportionnel-lement à la quantité demandée. Dès lors, il vaut peut-être mieux lui passer cent commandes d’un bloc de glace qu’une seule commande de cent blocs. Les prix sont, somme toute, plutôt hallucinants, j’ai déjà évoqué le prix des fioles d’expé-rience (20% moins cher chez son voisin

Forfal), mais l’ensemble des marchan-dises est en réalité moins cher chez les autres commerçants. Ces profonds dé-saccords ne sont certainement pas ano-dins. Une rapide recherche me permit de constater l’absence de corporation mage/alchimiste/enchanteur/[insérez ici le nom tr0 d4rk de votre choix]. Ceci explique cela, d’où l’incompréhension certaine du système économique Sten-delien dans les hauteurs de la capitale. Raidentiger n’est effectivement pas le seul à plaindre, je fus horrifié de voir la désastreuse politique pratiquée par Minalu. Effectivement, tous les prix du Bâton de Kültepe se terminent par un mignonnet « ,99 »... C’est effrayant.

Toutes ces observations ne me per-mirent finalement pas de comprendre le mystère qui plane sur le quartier mage de Stendel. Toujours est-il que, suffi-samment haut perché, il ne semble pas atteint par la foudre commerciale qui touche la capitale. L’un ou l’autre com-merce confirme néanmoins la règle, c’est tout juste suffisant pour assurer un minimum de service aux Stendeliens. C’est d’ailleurs le rôle que remplirait le commerce d’état s’il n’était pas aban-donné. La Glace de Lazul est délibé-rément un échec qui ferait bien d’être rapidement repris en main, là, j’ai dé-couvert une bien triste facette de l’un des représentants de la noblesse Mine-fieldienne.

Je vous souhaite une bonne et heu-reuse Saint-Valentin, puisque celle-ci a été annoncée ce week-end (reste à voir si ces prédictions sont aussi crédibles que celles de fin du monde), et vous donne rendez-vous le mois prochain pour une chronique, qui sait, plus opti-miste.

Page 7: Vagabond Enchaîné 5ème édition

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Critique de Batiments

MorakingProcactus

Ce mois de février n’a pas été un eldorado de nou-veautés, cependant il nous

a gratifié d’artistes d’exceptions. Pour en découvrir les oeuvres, di-rigeons-nous vers la ville d’Ourik, au pied de sa statue de pierre. En levant la tête, quelle surprise de voir que notre colosse est devenu un gentilhomme, portant hum-blement le monocle et une mous-tache des plus fournie. Le grief/oeuvre (rayer la mention inutile) ne s’arrête pas là et offre l’amabi-lité à ce gentleman à l’aide d’une magique carotte, dingue ? N’est-il pas ?

Ce mois-ci, l’astuce fera plaisir à beaucoup d’entre vous, qui, en voyant l’il-lustration de la news des lampions, rêvaient de construire des guirlandes de la même manière. Grâce aux dernières mises à jour, et notamment l’apparition des tripwires cela est désor-mais possible. Vous pourrez donc décorer et éclairer par la même occasion, vos jar-dins, rues de villages en fête et extérieurs en tout genre à l’aide de lampions, sans vous embarrasser d’encom-brantes barrières et sans vous vider les bourses.

Continuons donc dans notre quête sur les terres de New-Stendel pour faire face à une autre beauté artis-tique. Venue exclusivement d’un royaume appelé « States », j’ai l’honneur de vous présenter la monu-mentale, Barbie ! Une chevelure cra-quante, une bouche pulpeuse (j’aime mieux) et des yeux globuleux à faire fuir un cheval, rassemblé sur un même corps d..homme ?! Damned ! Tout compte fait mon bilan final se voit quelque peu bouleversé à la dé-couverte de ce travesti. Ces artistes me paraissent bien dérangés et j’es-père qu’ils ne sont pas à la tête d’un empire.

Page 8: Vagabond Enchaîné 5ème édition

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Nous vous remercions d’avoir pris le temps de lire ce cinquième numéro du Vagabond Enchaîné. N’hésitez pas à réagir sur le topique de la gazette. Bon jeu à tous et rendez-vous le mois prochain pour le sixième opus.

Les p’tites annonces

Vivement la Sainte Margueritte

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Nous avons LA solution !