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VB New s La Newsletter hebdomadaire du Volley-Ball Nantes Lettre Bertrand Merloz Rédacteur en chef >>>>>> en Portrait Set à lire Set en Interview Elle aura tout fait au club : joueuse, entraîneur, dirigeante, militante du volley assis, on en oublie... Sylvie Froquet brasse dans cet entretien à coeur ouvert, 37 ans de passion du VB Nantes dont elle préside la section amateur. Comment t'est venue la passion du volley ? S.F. Vers 13 ans à Torfou (49) avec l’équipe locale puis en universitaire à Angers, puis Nantes. À mon arrivée en 1980, je participe aux entraînements de l’équipe garçons qui venait de se constituer. Très vite Jean-Luc (Bernard) m’oriente vers l’équipe première féminine qui évoluait en régionale avec une montée en N3F. Techniquement je n’étais pas au point, mais j’ai été très bien entourée par un groupe de copines. Et c’était parti pour de nombreuses années en Nationale avec Monique Bernard, Catherine Lopez, Catherine Bonnet, Dominique Nordez, Nelly Giraud. Toutes encore actives au VBN. Puis on a laissé la place aux jeunes. Je joue encore en loisirs filles, et on est à ce jour championne de notre poule féminine ! Rapidement, tu t'investis dans l'encadrement... Pendant plusieurs années, j’ai encadré des équipes jeunes, transportant les filets de ballons sur la moto de salle en salle. Aujourd'hui, je drive l’équipe loisirs filles et suis adjointe sur le volley assis. Comment es-tu devenue dirigeante ? Au début des années 2000, j’intègre le conseil d’administration du club puis le bureau en tant que secrétaire adjointe. En juin 2009, je prends la présidence du VBNA (il n’y a alors que l’amateur). Monique est alors co-présidente du NVF. Un rôle difficile, car il y a beaucoup de doutes et de questions. Il m’a fallu au moins trois ans pour me sentir à l’aise et bien prendre ma place. Mais le club est bien structuré : les acteurs travaillent dur et bien. L’équipe de salariés est efficace et fonctionne en bonne intelligence. Pour les prises de décisions, il y a le bureau puis le conseil d’administration et ma présidente et amie Monique pour m’aider. Comment se répartissent les fonctions entre les sections pro et amateur ? En mai 2013, le VBN est créé, avec ses nouveaux statuts, sa section pro présidée par Monique et sa section amateur. Je deviens alors vice-présidente du club et reste présidente du VBN amateur avec mes fidèles vice-présidents Catherine et Yves André. Tu es aussi une fervente militante du volley assis ? Suite à la demande de Stéphane Vaugoyeau en septembre 2011, on crée la section volley assis. Ce partage avec les handicapés était et est toujours important pour moi, ancienne bénévole de l'APF (association des paralysés de France) pendant mes congés. Avec ces entraînements je prolongeais toute l’année ce que je faisais l'été. Magalie, Dominique Poudat et Jean-Luc se sont beaucoup investis au début pour développer cette activité volley assis au niveau local et fédéral. Mais là, on a rencontré des « murs » alors que le volley assis est sport olympique ! Tant pis, on continue à raison d'une séance tous les 15 jours avec 5 handicapés et autant de bénévoles. En Juin dernier on a participé au 1er tournoi national de volley assis : Un pur bonheur ! Comment fonctionne ton binôme avec Monique Bernard ? Monique, c’est d’abord ma copine depuis mon arrivée au club. Après toutes ces années, on a toujours autant de plaisir à regarder du volley pro, amateur, senior ou jeune, ensemble. Elle m’informe régulièrement des décisions prises en pro. Les deux sections sont très liées, financièrement d’abord, mais aussi sportivement avec le centre de formation. Nos salariés travaillent ensemble et de nombreuses tâches sont transversales. Monique me relaie quand je ne suis pas disponible. Heureusement qu’elle est là quand je doute. Elle sait m’écouter et on trouve toujours les solutions et les bons mots. Je pense que l’on se complète bien en tout cas. J’admire ce qu’elle est et ce qu’elle fait. Qu'est ce qui fait du VB Nantes un club à part ? Le côté convivial. On travaille en bonne intelligence et on sait se remettre en cause. Et on y voit du beau volley tous les week-end avec beaucoup d’émotion. Quels sont tes plus grands souvenirs ? Mes premières réceptions en N3 à Paris. Je crois que j’ai fait trois zips (rires)… Une victoire dans un tournoi 3X3 à Niort avec Catherine et Dominique Nordez, c’était en… il y a très longtemps ! Je revois aussi nos enfants à coté des terrains qui jouaient, rigolaient et même pleuraient. Ou cette balle de match à Rennes sur un match de maintien en Nationale. Je pleurais en servant ! Pas de peur mais d’émotion. Je n'oublie pas non plus des entraîneurs marquants : Gérard Chesnin qui m’a appris le volley, Gaël Le Draoullec, Jocelyn Trillon ( j’avais du mal à comprendre toutes ses consignes)... Que rêves-tu pour ton club ? Qu'on puisse accueillir tout le monde en amateur, que chacun puisse jouer à son niveau, qu'il n'y ait plus de problèmes de salles, de créneaux, de coaching, que beaucoup de jeunes s’impliquent dans le club en tant que bénévoles et prennent la relève avec le même plaisir que nous. Sylvie Froquet : "Toujours le même plaisir" Mer. 7 Juin 2017 18 Qui d'autre qu'elle pouvait clôturer cette saison 1 de VB News ? Monique Bernard incarne viscéralement ce club qu'elle préside depuis 2006 et qui fêtera la saison prochaine son cinquantenaire. Son histoire personnelle épouse celle de l'association : La section volley de l'AS Saint-Jo (club omnisport) fondée en 1965 par son père, Fernand Potiron, servira de socle au club qui prend son indépendance en 1967-68, sa soeur Annyvonne en prendra les commandes de 1973 à 1978, elle en portera longtemps les différents maillots et s'y engagera passionnément et familialement avec son mari, Jean-Luc et leurs enfants. Une telle histoire d'amour mériterait un livre, mais le récit de quelques épisodes clés permet déjà d'en comprendre les ferments. La genèse. Monique a 12 ans lorsqu'elle signe en 1967 sa première licence au club fraîchement créé. Le projet, appuyé par l'UF Saint-Herblain dans un rôle de conseil, est de "proposer une activité sportive aux jeunes filles." Un engagement "féministe" qui ne le quittera pas. Très sportive (athlète par ailleurs), Monique (Potiron à l'époque) est un des bras armés de l'équipe qui accède à la Nationale 2 en 1976 avant de faire l'ascenseur. "Il y avait un fossé entre le niveau régional et le championnat de France. Il a fallu la création de la N3 en 1980 pour qu'on trouve notre place." L'auto-gestion. En 1976, la jeune attaquante convole avec un volleyeur, Jean-Luc Bernard. L'aventure prend une dimension familiale pour la professeur d'EPS qui obtient un poste à Nantes (collège Stendhal avant de prendre sa retraite à 50 ans au collège Gérard-Philipe de Carquefou) après un an en Mayenne. C'est l'époque d'une forme d'auto-gestion, où les copines (Dominique Nordez, Catherine Bonnet, Catherine Lopez, Sylvie Froquet un peu après) cumulent les rôles de joueuse, entraîneur, arbitre, dirigeante. La structuration. Après Catherine Bonnet, Lucien Thomas, Pierre-Jean Danneyrole, l'arrivée de Françoise et PhilippeDupau (disparu en 2005) accentue la structuration notamment administrative du club. "Je m'occupais plus de la partie sportive à l'époque. L'aventure a pris une nouvelle dimension lorsqu'on est sorti du monde amateur. Personnellement, je n'y étais pas préparée en terme de management. Il fallait subitement gérer le club comme une entreprise." En 2008-09, le club, lâché par un partenaire est en danger. "On s'est remonté les manches. La solidarité nous a sauvés." Vide-greniers, fest-noz, dons, chacun y met du sien, à l'image de Sylvain Quinquis qui prend provisoirement la présidence. Les grandes heures. La réussite sportive sourit au "noyau dur, notre force." La 3e tentative d'UGS (union de groupement sportif) avec l'ex-ennemi Léo-Lagrange, est la bonne. Après l'accession en Ligue AF (sept. 2010), c'est l'Europe qui ouvre ses portes (sept. 2014) "plus vite que prévu." L'occasion de revisiter le passé, la petite et la grande histoire. "Sur le plan personnel, je repense à mon dernier match à 45 ans et une victoire au tie-break synonyme de maintien en N3. Et aussi aux années de N2 avec les copines." Le coeur de la maman se serre en repensant aux épopées de coupe de France jeunes (sa fille Jeannie est titrée en Espoirs en 2005). Celui de la technicienne en évoquant les noms des pionniers Jocelyn Trillon ou Gérard Chesnin. Nostalgie et fierté. Monique oscille "entre nostalgie et fierté." Nostalgie d'un passé artisanal où les budgets se bouclaient en vendant des plants de fleur au printemps ou des sapins à Noël. Fierté d'avoir fait d'un "club de quartier" (Saint-Joseph de Porterie) un poids lourd du volley féminin français, "d'y être arrivé avec des gens du crû, d'anciens bénévoles aujourd'hui salariés." Fierté "de proposer du spectacle à des salles pleines", même si le plaisir est éphémère : "On vit des moments très forts avec un groupe et il faut déjà le reconstruire. Une saison efface l'autre." L'avenir. À court terme, c'est à la table continentale (CEV Challenge Cup) que le VBN s'est réinvité. "On aimerait l'aborder dans de bonnes dispositions, avec de réelles chances sportives." Dans l'hexagone, c'est "un premier titre" qui est attendu. "Les finales perdues nous ont laissés sur notre faim." À moyen terme, en septembre 2018 le club disposera avec la salle Mangin d'un "outil de travail digne de ce nom" dans le contexte très concurrentiel du sport d'élite nantais où "il faut marquer son territoire." Tout en restant fidèle à sa différence, "garder l'unité pro-amateur du club, associer résultats et plaisir." Monique Bernard, la maîtresse de maison >>>>> VB NEWS, C'EST VOUS ! <<<<< Loïc Masson, Lucile Buchault, M17F Elite, Maureen Attimon, Sylvain Quinquis, Fabien Jousset, M15F Elite, Dominique Duvivier, La mascotte Joseph, Loisirs Compet'Lib, Hervé Le Gouil, Willy Laurent, Volley assis, Adrien Isnard, Jordane Coste, M17M Elite, Sophie Roy, Stéphane Roy, Yves-André Attimon, Régionale F, Michel Corbineau, Catherine Bonnet, M15M Elite, Fanny Hinckel, Driss Gousson, N2F/CFC, Dominique Nordez, Gildas Guiheneuf, M13F, Dominique Poudat, Océane Guillot, Les bénévoles, Franck Perraudeau, Laëtitia Lagarde, Les petits filous, Départementale F, Julia Dhondt, Alla Eddine Gasmi, Un plateau d'huîtres, M15F Honneur, Score n'co Eric Brézillon, Un chapeau parapluie, M20F CDF, Catherine Lopez, Pierre-Emmanuel Jolivot, Un tambour, M17F Honneur, Mathilde Mustière, Les 16 sélectionnés 44, M13M, Monique Deniaud, Xavier Martin, Masyata et Justine, Marine Nizet, Benjamin Mocquard, Espoirs 2005, Monique Bernard, Sylvie Froquet... Et les autres ! >>>>>>>>>>>>>>>> ÉDITION SPÉCIALE <<<<<<<<<<<<<<< >>>>>>>>>>>>>>>> DERNIER NUMÉRO DE LA SAISON 2016-2017 <<<<<<<<<<<<<<<

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VB NewsLa Newsletter hebdomadaire du Volley-Ball Nantes

N°Lettre

Ber trand Merloz

Rédacteur en chef

>>>>>> en PortraitSet à lire

Set en Interview

Elle aura tout fait au club : joueuse, entraîneur, dirigeante, militante du volley assis, on en oublie... Sylvie Froquet brasse dans cet entretien à coeur ouvert, 37 ans de passion du VB Nantes dont elle préside la section amateur.Comment t'est venue la passion du volley ?S.F. Vers 13 ans à Torfou (49) avec l’équipe locale puis en universitaire à Angers, puis Nantes. À mon arrivée en 1980, je participe aux entraînements de l’équipe garçons qui venait de se constituer. Très vite Jean-Luc (Bernard) m’oriente vers l’équipe première féminine qui évoluait en régionale avec une montée en N3F. Techniquement je n’étais pas au point, mais j’ai été très bien entourée par un groupe de copines. Et c’était parti pour de nombreuses années en Nationale avec Monique Bernard, Catherine Lopez, Catherine Bonnet, Dominique Nordez, Nelly Giraud. Toutes encore actives au VBN. Puis on a laissé la place aux jeunes. Je joue encore en loisirs filles, et on est à ce jour championne de notre poule féminine !

Rapidement, tu t'investis dans l'encadrement...Pendant plusieurs années, j’ai encadré des équipes jeunes, transportant les filets de ballons sur la moto de salle en salle. Aujourd'hui, je drive l’équipe loisirs filles et suis adjointe sur le volley assis.Comment es-tu devenue dirigeante ?Au début des années 2000, j’intègre le conseil d’administration du club puis le bureau en tant que secrétaire adjointe. En juin 2009, je prends la présidence du VBNA (il n’y a alors que l’amateur). Monique est alors co-présidente du NVF. Un rôle difficile, car il y a beaucoup de doutes et de questions. Il m’a fallu au moins trois ans pour me sentir à l’aise et bien prendre ma place. Mais le club est bien structuré : les acteurs travaillent dur et bien. L’équipe de salariés est efficace et fonctionne en bonne intelligence. Pour les prises de décisions, il y a le bureau puis le conseil d’administration et ma présidente et amie Monique pour m’aider.Comment se répartissent les fonctions entre les sections pro et amateur ?En mai 2013, le VBN est créé, avec ses nouveaux statuts, sa section pro présidée par Monique et sa section amateur. Je deviens alors vice-présidente du club et reste présidente du VBN amateur avec mes fidèles vice-présidents Catherine et Yves André.Tu es aussi une fervente militante du volley assis ?Suite à la demande de Stéphane Vaugoyeau en septembre 2011, on crée la section volley assis. Ce partage avec les handicapés était et est toujours important pour moi, ancienne bénévole de l'APF (association des paralysés de France) pendant mes congés. Avec ces entraînements je prolongeais toute l’année ce que je faisais l'été. Magalie, Dominique Poudat et Jean-Luc se sont beaucoup investis au début pour développer cette activité volley assis au niveau local et fédéral. Mais là, on a rencontré des « murs » alors que le volley assis est sport olympique ! Tant pis, on continue à raison d'une séance tous les 15 jours avec 5 handicapés et autant de bénévoles. En Juin dernier on a participé au 1er tournoi national de volley assis : Un pur bonheur !Comment fonctionne ton binôme avec Monique Bernard ?Monique, c’est d’abord ma copine depuis mon arrivée au club. Après toutes ces années, on a toujours autant de plaisir à regarder du volley pro, amateur, senior ou jeune, ensemble. Elle m’informe régulièrement des décisions prises en pro. Les deux sections sont très liées, financièrement d’abord, mais aussi sportivement avec le centre de formation. Nos salariés travaillent ensemble et de nombreuses tâches sont transversales. Monique me relaie quand je ne suis pas disponible. Heureusement qu’elle est là quand je doute. Elle sait m’écouter et on trouve toujours les solutions et les bons mots. Je pense que l’on se complète bien en tout cas. J’admire ce qu’elle est et ce qu’elle fait.Qu'est ce qui fait du VB Nantes un club à part ?Le côté convivial. On travaille en bonne intelligence et on sait se remettre en cause. Et on y voit du beau volley tous les week-end avec beaucoup d’émotion.Quels sont tes plus grands souvenirs ?Mes premières réceptions en N3 à Paris. Je crois que j’ai fait trois zips (rires)… Une victoire dans un tournoi 3X3 à Niort avec Catherine et Dominique Nordez, c’était en… il y a très longtemps ! Je revois aussi nos enfants à coté des terrains qui jouaient, rigolaient et même pleuraient. Ou cette balle de match à Rennes sur un match de maintien en Nationale. Je pleurais en servant ! Pas de peur mais d’émotion. Je n'oublie pas non plus des entraîneurs marquants : Gérard Chesnin qui m’a appris le volley, Gaël Le Draoullec, Jocelyn Trillon ( j’avais du mal à comprendre toutes ses consignes)...Que rêves-tu pour ton club ?Qu'on puisse accueillir tout le monde en amateur, que chacun puisse jouer à son niveau, qu'il n'y ait plus de problèmes de salles, de créneaux, de coaching, que beaucoup de jeunes s’impliquent dans le club en tant que bénévoles et prennent la relève avec le même plaisir que nous.

Sylvie Froquet : "Toujours le même plaisir"

Mer. 7 Juin 2017

18

Qui d'autre qu'elle pouvait clôturer cette saison 1 de VB News ? Monique Bernard incarne viscéralement ce club qu'elle préside depuis 2006 et qui fêtera la saison prochaine son cinquantenaire. Son histoire personnelle épouse celle de l'association : La section volley de l'AS Saint-Jo (club omnisport) fondée en 1965 par son père, Fernand Potiron, servira de socle au club qui prend son indépendance en 1967-68, sa soeur Annyvonne en prendra les commandes de 1973 à 1978, elle en portera longtemps les différents maillots et s'y engagera passionnément et familialement avec son mari, Jean-Luc et leurs enfants. Une telle histoire d'amour mériterait un livre, mais le récit de quelques épisodes clés permet déjà d'en comprendre les ferments.

La genèse. Monique a 12 ans lorsqu'elle signe en 1967 sa première licence au club fraîchement créé. Le projet, appuyé par l'UF Saint-Herblain dans un rôle de conseil, est de "proposer une activité sportive aux jeunes filles." Un engagement "féministe" qui ne le quittera pas. Très sportive (athlète par ailleurs), Monique (Potiron à l'époque) est un des bras armés de l'équipe qui accède à la Nationale 2 en 1976 avant de faire l'ascenseur. "Il y avait un fossé entre le niveau régional et le championnat de France. Il a fallu la création de la N3 en 1980 pour qu'on trouve notre place."

L'auto-gestion. En 1976, la jeune attaquante convole avec un volleyeur, Jean-Luc Bernard. L'aventure prend une dimension familiale pour la professeur d'EPS qui obtient un poste à Nantes (collège Stendhal avant de prendre sa retraite à 50 ans au collège Gérard-Philipe de Carquefou) après un an en Mayenne. C'est l'époque d'une forme d'auto-gestion, où les copines (Dominique Nordez, Catherine Bonnet, Catherine Lopez, Sylvie Froquet un peu après) cumulent les rôles de joueuse, entraîneur, arbitre, dirigeante.

La structuration. Après Catherine Bonnet, Lucien Thomas, Pierre-Jean Danneyrole, l'arrivée de Françoise et PhilippeDupau (disparu en 2005) accentue la structuration notamment administrative du club. "Je m'occupais plus de la partie sportive à l'époque. L'aventure a pris une nouvelle dimension lorsqu'on est sorti du monde amateur. Personnellement, je n'y étais pas préparée en terme de management. Il fallait subitement gérer le club comme une entreprise." En 2008-09, le club, lâché par un partenaire est en danger. "On s'est remonté les manches. La solidarité nous a sauvés." Vide-greniers, fest-noz, dons, chacun y met du sien, à l'image de Sylvain Quinquis qui prend provisoirement la présidence.

Les grandes heures. La réussite sportive sourit au "noyau dur, notre force." La 3e tentative d'UGS (union de groupement sportif) avec l'ex-ennemi Léo-Lagrange, est la bonne. Après l'accession en Ligue AF (sept. 2010), c'est l'Europe qui ouvre ses portes (sept. 2014) "plus vite que prévu." L'occasion de revisiter le passé, la petite et la grande histoire. "Sur le plan personnel, je repense à mon dernier match à 45 ans et une victoire au tie-break synonyme de maintien en N3. Et aussi aux années de N2 avec les copines." Le coeur de la maman se serre en repensant aux épopées de coupe de France jeunes (sa fille Jeannie est titrée en Espoirs en 2005). Celui de la technicienne en évoquant les noms des pionniers Jocelyn Trillon ou Gérard Chesnin.

Nostalgie et fierté. Monique oscille "entre nostalgie et fierté." Nostalgie d'un passé artisanal où les budgets se bouclaient en vendant des plants de fleur au printemps ou des sapins à Noël. Fierté d'avoir fait d'un "club de quartier" (Saint-Joseph de Porterie) un poids lourd du volley féminin français, "d'y être arrivé avec des gens du crû, d'anciens bénévoles aujourd'hui salariés." Fierté "de proposer du spectacle à des salles pleines", même si le plaisir est éphémère : "On vit des moments très forts avec un groupe et il faut déjà le reconstruire. Une saison efface l'autre."

L'avenir. À court terme, c'est à la table continentale (CEV Challenge Cup) que le VBN s'est réinvité. "On aimerait l'aborder dans de bonnes dispositions, avec de réelles chances sportives." Dans l'hexagone, c'est "un premier titre" qui est attendu. "Les finales perdues nous ont laissés sur notre faim." À moyen terme, en septembre 2018 le club disposera avec la salle Mangin d'un "outil de travail digne de ce nom" dans le contexte très concurrentiel du sport d'élite nantais où "il faut marquer son territoire." Tout en restant fidèle à sa différence, "garder l'unité pro-amateur du club, associer résultats et plaisir."

Monique Bernard, la maîtresse de maison

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Loïc Masson, Lucile Buchault, M17F Elite, Maureen Attimon, Sylvain Quinquis, Fabien Jousset, M15F Elite,Dominique Duvivier, La mascotte Joseph, Loisirs Compet'Lib, Hervé Le Gouil, Willy Laurent, Volley assis,

Adrien Isnard, Jordane Coste, M17M Elite, Sophie Roy, Stéphane Roy, Yves-André Attimon,Régionale F, Michel Corbineau, Catherine Bonnet, M15M Elite, Fanny Hinckel, Driss Gousson,

N2F/CFC, Dominique Nordez, Gildas Guiheneuf, M13F, Dominique Poudat, Océane Guillot,Les bénévoles, Franck Perraudeau, Laëtitia Lagarde, Les petits filous, Départementale F,

Julia Dhondt, Alla Eddine Gasmi, Un plateau d'huîtres, M15F Honneur, Score n'coEric Brézillon, Un chapeau parapluie, M20F CDF, Catherine Lopez,

Pierre-Emmanuel Jolivot, Un tambour, M17F Honneur, Mathilde Mustière,Les 16 sélectionnés 44, M13M, Monique Deniaud, Xavier Martin,

Masyata et Justine, Marine Nizet, Benjamin Mocquard,Espoirs 2005, Monique Bernard, Sylvie Froquet...

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